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Full text of "Patrologia orientalis"

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University of Toronto 
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—— PATROLOGIA ORIENTALIS — 


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TOMUS DECIMUS QUINTUS 


ΤΗΝ τ ΙΝ ΤΡ, 


R. GRAFFIN — F. ΝΑΙ 


PATROLOGIA |. ORIENTALIS 


TOMUS DECIMUS QUINTUS 


uv ssp M" ILODIS PETIT. 
DocuMENTS RELATIFS AU CoNCILE DE FLORENCE. I. DA 
QUESTION DU PURGATOIRE A FlERRARE. 


EI — G. BARDY. 


Lrs rRoPHÉES DE Damas. 
IL-.-— G. BAYAN. 
LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN DE Ten Isna&EL. (Ill. Mo:is de 
Salim). 
IV. — M. BRIERE. 
PuiLoxkNE pE MasBouc. Dk uwo E SawcTA ThRiNITATE 
INCORPORATO ET PASSO. (ssertattons / οὐ 11). 
M Ss. GRBBAUT. 
LE SxwaxamE Érmnorrmw (IV. Mois de Tahschasch). 


PARIS 
FIRMIN-DIDOT ET C'", IMPRIMEURS-EDITEURS 
LIBRAIRIE DE PARIS, 56, RUE JACOB 


1927 


EL'8. 


[ 


COLLEGE 


|. BT. MICHA 


ὃν 


DOCUMENTS . RELATIFS 


AU CONCILE DE FLORENCE 


LA QUESTION DU PURGATOIRE A FERRABE 


TEXTES ÉDITÉS ET TRADUITS 


ENSE WIe Louis PETIT 


BENEDICTO:-XV-PONT: MAX: 


QVI -PROMISSIS: FRETVS 
QVIBVS*: CHRISTVS: PETRO: APOSTOLORVM : PRINCIPI 
PERPETVAM : SPOPONDIT*DE*INFERIS* VICTORIAM 
IN: TANTA: INGENIORVM : VERSVTIA 
IN: TANTA-RERVM : PERTVRBATIONE 
VNIVERSAM * REM: CHRISTIANAM 
AEQVO *: DVM: REGIT: IMPERIO 
IN: OMNES: BENIGNVS 
LONGE : TAMEN:*IN* CALAMITOSOS : PROPENSIOR 
IACENTIS: ORIENTIS* SALVTI*: CONSVLTVRVS 
AD*RES: ORIENTALIVM : TRACTANDAS 
NOVVM * PATRVM : PVRPVRATORVM : COLLEGIVM 
AD : DISCIPLINAS: ARTESQUE : ORIENTALIVM : IN: VRBE: PROVEH ENDAS 
NOVVM*:GYMNASIVM 
DATIS* AEDIBVS: SELECTIS: VNDIQVE * VIRIS 
INSTITVENDVM *: ORDINANDVMQVE *:CVRAVIT 
HAEC: ACCVRATE* COLLECTA 
SACROSANCTAE *: SYNODI: FLORENTINAE 
ΙΝ QVA: TVM: GRAECI: TVM* LATINI 
VTI* VNVM:IN: MVNDO: DEVM 
VTI* SOLEM: VNVM:*IN* CAELO 
ITA: VNAM: PRONVNTIARVNT*IN* TERRIS*: ESSE 
SVB: ROMANO:*PONTIFICE * ECCLESIAM 
MONVMENTA:DEDICAMVS 
ΙΝ PONTIFICEM: SANCTISS: MAX* 
ΙΝ PATREM:'OPT: 
FIDEI CONSTANTIAE : OBSEQVII * PIETATIS 
DOCVMENTVM 


Nihil obstat, 
R. GRAFFIN. 


PERMIS D'IMPRIMER - 


: , 


Paris, le 25 juin 4920. - : 
: .H. ODELINR NE. 


INTRODUCTION 


Tout ouvrage, au dire de Pindare, ne devrait s'ouvrir que par un 
brillant frontispice : ᾿Αρχομένου δ᾽ ἔργου, πρόσωπον χρὴ θέμεν τηλαυγές". 1} 
faudrait done présenter ici, en quelques pages soignées, les origines du 
conflit religieux qui divise, depuis tant de siécles, l'Orient et l'Occident, 
en rappeler les phases principales, et finir par une dissertation en régle 
sur le concile de Florence, qui devait clore ce grand débat. Telle n'est pour- 
tant pas ma prétention. 

Le concile de Florence, il est vrai, attend encore son historien; toute- 
fois, ce n'est point par des tableaux savamment disposés, mais bien par le 
dépouillement souvent ingrat des documents que procéde l'historien de nos 
jours, et l'assemblée de 1439 présente encore, dans ses procés-verbaux, 
trop de lacunes, pour que l'on puisse songer à en reproduire la physionomie 
avec une entiere fidélité. Et quand je parle de procés-verbaux, c'est par 
euphémisme. On sait, hélas! que ces précieux documents n'existent plus, 
ou du moins qu'ils n'ont pas encore été retrouvés, par une de ces fatalités 
dont il serait difficile de citer beaucoup d'exemples pour des événements 
aussi récents. Aussi voudra-t-on, je l'espére du moins, faire bon accueil 
aux documents réunis ici pour la premiére fois. 

Ils sont, pour les débats qui ont eu lieu à Ferrare, d'une importance 
capitale, et pourtant on les avait jusqu'iei laissés dans l'ombre. Le Quien, à 
qui bien peu de choses ont échappé, les avait examinés de prés, et il en 
donue, dans sa cinquieme Dissertatio Damascenica?, une analyse succincte, 
mais fidéle. Et c'est par l'intermédiaire de Le Quien, nullement par la 
connaissance directe des textes, que les historiens du dogme y ont fait 
allusion. 

Il y a mieux à faire, on en conviendra, que de reproduire indéfiniment 
les mémes affirmations, surtout quand il s'agit de documents qui, loin d'étre 
perdus, nous ont été au contraire conservés dans un grand nombre de 
manuscrits. Que l'on me permette de les replacer, tout d'abord, dans leur 
milieu historique. 

Aprés de multiples et laborieuses négociations, οὐ les évéques dissidents 
de Bàle et le pape Eugene IV avaient, pour ainsi dire, lutté de vitesse οἱ 
d'offres séduisantes, les Grees, comluits par l'empereur Jean. Paléologue et 


E Olymp. Vl, 4-5. — 2. MicwE, P. G., t. 9^, cc, 353-359. 


6 INTRODUCTION. : [6] 


le patriarche Joseph, étaient arrivés à Venise, le 8 février 1438. A cette 
date, le concile général se trouvait déjà ouvert, depuis le 8 janvier, à Fer- 
rare, au grand désappointement des Péres de Dàle, ce qui faisait écrire à 
l'un d'eux, /Enéas Sylvius, le futur Pie II, cette phrase pleine d'une douce 
ironie : « hisit Oriens Latinorum insaniam, qui sibi ipsi dissentientes, 
aliorum unionem perquirerent ». Salués, au nom d'Eugéne IV, d'abord par 
le grand cardinal Nicolas Albergati, puis par le non moins fameux Julien 
Césarini, les prélats orientaux hésitérent quelque temps sur le parti à 
prendre. Ou valait-il mieux se rendre? à Ferrare ou à bále? Le doge, lui, 
leur conseillait d'attendre à Venise l'arrivée des ambassadeurs de Bále et 
des représentants des princes. Finalement les légats du Pape eurent gain de 
cause; au bout de vingt jours d'actifs pourparlers, l'empereur, suivi d'un 
pompeux cortége, se dirigea sur Ferrare, οἱ il fit, le 4^ mars, son entrée solen- 
nelle, accueilli avec munificence par Eugéne IV. Quatre jours plus tard, le 
8 mars, le patriarche arriva à son tour, escorté jusqu'auprés du Pape par. 
quatre cardinaux, vingt-cinq évéques et le gouverneur de la ville. Le protocole 
de l'une et de l'autre réception avait donné lieu à d'assez vifs débats, qui se 
renouvelérent avec non moins d'acuité à l'occasion de la premiére séance 
solennelle du concile, le mardi saint, 9 avril, dans la cathédrale de Ferrare, 
dédiée à San Giorgio. Mais on avait fini, malgré tout, par s'entendre. 

Le 13 avril, une fois les fétes pascales terminées, le Pape invita les 
évéques grecs à aborder, en réunions privées, l'examen des diverses ques- 
tions dogmatiques sur lesquelles il y avait divergence entre les deux Églises. 
Les Grecs auraient bien voulu, ici encore, ne rien faire avant l'arrivée sans 
cesse annoncée, et toujours ajournée, des Péres de Bàle. Aprés quelques 
hésitations, on se mit pourtant à l'eeuvre. Dix prélats de chaque parti, avec 
leurs secrétaires respectifs, au nombre de deux, devaient se réunir, deux 
fois par semaine, dans l'église San-Francesco, pour y discuter ensemble 
sur les points controversés'. Ce furent, du cóté des Grecs, les métropolites 
d'Éphése, de Nicée, de Monembasie, de Lacédémone, d'Anchialo, et cinq 
autres, dont le siége n'est pas indiqué. Par ordre de l'empereur, les deux 
premiers, à savoir Marc d'Éphése et Bessarion de Nicée, devaient seuls 
prendre la parole en public. A la téte des Latins se trouvaient les cardinaux 
Julien Césarini et Nicolas Albergati, l'arcehevéque de Rhodes André, et le 
savant dominicain espagnol Jean de Torquemada. Aprés un échange de 
compliments, les délégués abordérent, dans la troisiéme séance, les ques- 
tions à débattre. Julien Césarini les avait ramenées à quatre : la Procession 


1. [Dorothée de Mityléne] 'H ἁγία x«i οἰκουμενικὴ ἐν Φλωρεντίᾳ σύνοδος (Rome, 15774 p. 9; 
2* édition, (Rome, 1864), p. 1^; Sylvestre Syropoulos, Vera historia unionis non verae 
inter Graecos et Latinos (Hagae-Comitis — Haag, 1660), p. 115. 


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γυναι 


[7] ; INTRODUCTION. 7 


du Saint-Esprit, les Azymes, le Purgatoire, et la Primauté romaine. A la 
demande des Grecs, la premiére de ces questions fut remise à plus tard, 
jusqu'à l'époque οὐ le concile, par l'arrivée des Péres de Dàle et des re- 
présentants des princes, présenterait un aspect plus imposant. Sur les trois 
autres, ils s'engagérent à répondre, dans le plus bref délai, aprés entente 
avec lempereur. Celui-ci leur conseilla de choisir, pour commencer, l'une 
des deux dernieres questions. Les Latins ne firent aucune objection, et 
c'est ainsi que, du consentement des deux parties, la question du Purga- 
toire fut la premiere à venir en délibération. 

A la cinquiéme réunion, qui eut lieu le 5 juin, Julien Césarini exposa la 
doctrine catholique touchant le Purgatoire. Aprés l'avoir résumée en une 
courte formule, empruntée d'ailleurs au coneile de Lyon et qui devait encore 
étre insérée telle quelle dans le décret de Florence, le cardinal apportait 
à l'appui un certain nombre de textes empruntés au second livre des Ma- 
chabées, à l'évangile de saint Matthieu, et surtout au chapitre mr de la 
premiere Épitre aux Corinthiens. Venaient ensuite quelques témoignages 
patristiques, fournis, du cóté de l'Orient, par S. Basile, S. Épiphane, S. Jean 
Damascéne, S. Denys l'Aréopagite, Théodoret, S. Grégoire de Nysse, et, 
pour les Occidentaux, par S. Augustin, S. Ambroise, S. Grégoire le 
Grand. A ees argumentis d'autorité s'ajoutait, pour finir, une preuve 
de raison. Cet exposé ayant été remis par écrit aux Grees', leurs deux 
champions, Marc et Bessarion, y firent chaeun une réponse particuliére, 
qui fut ensuite fondue en une seule et remise aux Latins dés le l4 du 
méme mois de juin 1438. Ce sont précisément ces réponses des Orientaux 
qui font. l'objet principal de la présente publication. Il importe, dés lors, 
d'en examiner avec soin, sinon le contenu désormais accessible à tous, du 
moins l'origine et l'authenticité. 


Le travail personnel de l'évéque d'Éphése ne saurait étre mis en doute. 
Il suffit, pour trancher la question, d'en appeler au témoignage des manus- 
crits fort nombreux, qui nous ont conservé, sous le nom de Mare, trois 
discours sur le Purgatoire, prononcés à Ferrare, en présence des cardinaux 
et des théologiens latins; et comme ces discours, quand ils sont. reproduits 
in extenso, se suivent toujours dans un ordre constant, eet ordre est évi- 
demment commandé par la suecession ehronologique. L'examen intrinseque 


1. IL a été inséré, mais avec de graves lacunes, par André de Santa-Croce dans sa 
Collatio XX/I, c'est-à-dire à une place ou l'on n'irait pas le chercher; aussi ἅτ} 
échappé à beaucoup d'historiens. Comme il a naturellement servi de cadre aux reponses 
des Grecs et qu'il est fort court, j'ai cru bien faire de le republier ici, sous le n* I, avec 
de notables améliorations que la découverte du texte grec, resté jusqu'ici inconnu, m a per- 
mis d'apporter à l'édition de Giustiniani, /4cta conce. Florentinr, Rome, 1638, p. 285-288. 


8 INTRODUCTION. [8] 


conduit du reste aux mémes conclusions. On n'a qu'à les relire pour s'aper- 
cevoir qu'ils constituent comme autant de répliques successives aux ds 
latines. Le premier morceau, d'un caractere plus général, débute précisé- 
ment par la formule présentée par Césarini. Dans le second discours, on 
voit la discussion se resserrer autour de certains textes plus embarrassants, 
pour finir, avec le troisiéme morceau, sur des points de détail. OM 

Les discours de Mare d'Ephése ont survécu dans leur intégrité, et il ne 
sera que juste de leur donner désormais l'hospitalité dans les collections 
conciliaires. En est-il de méme de l'eeuvre de Bessarion, ou tout au moins 
de cette réponse colleetive des deux prélats remise aux Latins le 14 Juin' 
1438? A cette question, qui ne parait pas avoir été jamais discutée, il con- 
vient de répondre aussi par l'affirmative. Mais comme on semble avoir 
pris à tàche de l'embrouiller, il est nécessaire de commencer par dévider 
l'écheveau avant de présenter une conclusion qui soit absolument hors de 
toute conteste. | 

Martin Crusius signale, dans sa Turco-Graecia?, un opuscule qu'il décrit 
en ces termes : « Responsio Graecorum ad positionem Latinorum, opinionem 
ignis purgatorii fundantium et probantium, quae lecta et data fuit reverendissimis 
et reverendis Patribus et dominis deputatis die sabbati 13 mensis? iunii 1438, àn 
sacristia. Fratrum. Minorum, Basileae, praesentata. Nicolao Cusano ». Si lon 
supprime, ou plutót si l'on rectifie les derniers mots de ce titre, on se trouve 
óvidemment en présence de la réponse collective de Mare et de Bessarion. 
Que ce document ait été plus tard remis à Dàle au cardinal Nicolas de Cusa, 
la chose n'est point impossible; mais que cette remise ait été effectuée par 
les prélats grecs venus au concile, voilà qui dépasse toute vraisemblance. 
En juin 1438, les Grees ne se trouvaient sürement pas à Dále, ou ils ne se 
sont du reste jamais rendus, et lon n'a pas connaissance, par ailleurs, 
que la question du Purgatoire ait été, je ne dis pas débattue avec les Orien- 
taux, mais simplement posée au concile de Bále. Chose non moins digne 
de remarque, c'est à des prélats délégués, Patribus et dominis nEPvrATIS, que 
les Grecs ont remis leur réponse. Des délégués de ce genre avaient bien 
été, on l'a vu, désignés à Ferrare; ils n'ont pu l'étre à Bàle, pour la bonne 
raison que ce point de controverse n'y a méme pas été mis en discussion. 
Allons plus loin. C'est le samedi, 14 juin, que la remise a eu lieu; or, 
d'aprés Dorothée de Mityléne, c'est le 14 juin que Bessarion répondit pu- 
bliquement au nom des Grecs. Enfin, derniere coincidence, on indique 


1. Cette date du 14 juin est expressément indiquée par Dorothée de Mityléne, op. cit., 
p. 10; 2* édit., p. 16. — 2. P. 168. — 3. C'est 14 mensis qu'il faut lire, conformément à 
l'assertion de Dorothée de Mityléne, pour la raison bien simple qu'en 1438, le 13 juin 
ne tomba pas un samedi, comme il est dit ici, mais un vendredi. 


[9] | INTRODUCTION. 9' 


comme lieu de réunion la sacristie des Fréres Mineurs; et Dorothée de 
Mityléne, en désaccord sur ce point avec Syropoulos qui nomme l'église 
: de Saint-André; qui n'est plus aujourd'hui affectée au culte', indique bien 
que la Commission des Dix se réunissait dans l'église de Saint-Francois*. 
3 La traduction grecque officielle de la Cedula présentée par les Latins n'est pas 
[ moins formelle; dans un trop bref préambule, elle mentionne le méme local : 


ἐν τῷδε τοῦ μακαρίου Φραγγίσχου σχευοφυλαχίῳ. Cette église de S.-Francois est 
encore desservie à Ferrare par les Mineurs Conventuels, et telle en était la 
. . potoriété, qu'elle renferme les tombeaux de la famille des marquis d' Este. 
Tout concorde, on le voit, dans notre hypothése, et il n'est pas douteux 
que le document indiqué par Crusius ne soit la réponse grecque à l'exposé 
de Julien Gésarini. 

Autre question non moins grave. Cette Responsio Graecorum, sl intéres- 
sante pour l'histoire du concile de Ferrare-Florence, a-t-elle jamais vu le 
jour? Oui encore, et l'on en compte plusieurs éditions. Un recueil, au con- 
tenu hétéroclite, comme on en publiait tant au xvi* siecle, a paru à Bale 


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en 1555 sous ce titre : Orthodoxographa theologiae sacrosanctae ac syncerioris 
fidei doctores numero LXXVI |a Is. Heroldo collecta). Basileae, 1555, in-folio. 


ΨΥ ΤΟ ΤῸ -— 


Or, parmi tant d'oeuvres disparates contenues dans cet épais volume, il en 
est une, pages 1376-1390, qui répond exactement au signalement fourni 
par Crusius. Elle est intitulée : Apologia Graecorum de purgatorio igne in 
concilio Basileensi exhibita, nune quam primum a Joanne Hartungo latinitate 
donata. Ici encore, corrigez Basileens? en Ferrariensi pour les raisons indi- 
quées ci-dessus, et vous aurez le document méme déerit dans la Turco- 
Graecia, L'opuscule est dédié à Otthenrich, comte palatin et due de Baviére, 
et l'épitre dédicatoire d'Hartung est datée de Heidelberg, le 4 des ides 
de septembre, autrement dit le 10 septembre 1545?. 

S'il faut en croire Harles, généralement bien informé, notre Apologia 
aurait été également publiée à Leipzig, en 1556. « Hic (libellus) graece et 
latine cum Alex. Alesii libello contra Lud. Nogarolam de traditionibus, 


-OC€-- ΨΥ SS 


prodiit Lipsiae 1556, 8*, sine nomine auctoris hoc titulo : Apologia Grae- 
corum de purgatorio igne in concilio Basileensi. (an. 1438) erhibita*. Puls, 
avant la fin du méme siecle, Vulcanius en faisait paraitre à Leyde, en. 1595, 
en un volume in-8*, la traduction latine*. 


n".-mmREÁU 


1. Située sur la paroisse de Santa-Maria-in-Vado, elle est maintenant transformée en 

magasin, aprés avoir servi durant de longues années de dépót militaire. On y montrait 
autrefois l'autel oà avait célébré Luther : c'était le premier à droite en entrant. 
2. Op. cit., p. 9; 2* édit., p. 15. — 3. Le recueil des OrtAodo.cographa est deerit avec 
beaucoup de détails dans Thomas lttig, De bibliothecis et catenis Patrum, variisque 
veterum. scriptorum collectionibus, Leipzig, 1707, p. 7 sqq. — 4. Cf. Patr. τιν t. 151, 
p. 1253, n? XXII. — 5. /^id. 


10 INTRODUCTION. [10] 


Ce n'est pas tout. Cette méme traduction de Vulcanius, mais accompagnée 
cette fois du texte gree, reparait au début du xvm* siecle dans le célébre 
pamphlet de Claude de Saumaise contre la primauté pontificale : CJ. Salmasii 
librorum de Primatu Papae pars prima. Cum apparatu. Accessere de eodem 
primatu Nili et. Barlaami. tractatus (Hanoviae — Hanau, 1608). Je n'ai sous 
la main que la réimpression parue à Leyde (Lugduni Batavorum) chez les 
Elzóvir, en 1645, et là, notre opuscule occupe les pages 65-93 de l'Ap- 
pendiee. Le texte est le méme que dans les Orthodoxographa; mais pour des 
raisons restées inconnues, le titre donné par le recueil de Bále se réduit chez 
Saumaise à ceci : De Purgatorio igne liber unus. Et c'est sous ce nouveau titre, 
bien vague, que nous le voyons reparaitre dans un recueil anonyme tout en 
grec, paru à Londres, suivant les contemporains comme Allatius, à Cons- 
tantinople, d'aprés Legrand, aux environs de l'an 1627, par les soins de 
Nicodéme Métaxas'. Ce recueil est si rare que Legrand n'en a connu que 
deux exemplaires, l'un appartenant au British Museum, l'autre à la célébre 
bibliothéque du prinee Georges Maurocordato, devenue, aprés la mort du 
prince, la propriété de M. Georges Baltazzi. Ma bibliothéque personnelle en 
posséde un exemplaire. Comme chez Saumaise, l'opuscule sur le Purgatoire 
y vient immédiatement aprés le traité de Barlaam sur le Pouvoir du Pape 
et occupe les pages 31-40. Et c'est cette place purement accidentelle qui 
a dépisté les critiques en matiéere littéraire. Les uns ont attribué l'ouvrage 
à Nil Cabasilas, les autres à Nicolas Cabasilas, neveu du précédent, les 
autres enfin à Barlaam, sans qu'il soit d'ailleurs possible de citer un seul 
manuscrit à l'appui de l'une ou l'autre de ces attributions?. C'est Barlaam 
qui l'a emporté, aprés que Pierre Arcudius le lui eut revendiqué dans un 
ouvrage de facture étrange, paru d'ailleurs aprés la mort de l'auteur, sous 
ce titre : Περι τοῦ χαθαρτήριου ΠΠυρος κατα Βαρλααμ,, llevoou του Ἀρχουδου. — De 
Purgatorio igne adversus Barlaam Petri Arkudii. Romae, Typis et impen. 
Sac. Cong. de Propag. Fide, 1637, in-4*. L'opuseule sur le purgatoire y 
est reproduit par petites tranches, et réfuté, suivant les cas, en quelques 
lignes ou en plusieurs centaines de pages. Comme on le voit par la préface 
et aussi par l'imprimatur du Maitre du Sacré Palais, en date du 1*' avril 
1637, le livre d'Areudius fut publié par les soins du chiote Pantaléon Li- 
garidés, un de ces esprits merveilleusement souples, romains à Rome, grecs 
à Constantinople, russes à Moscou, toujours préts à se livrer à qui leur 
donnera plus de dignités et surtout plus d'argent. Dans quelle mesure 
Ligaridés a-t-il respecté l'eeuvre de son devancier, il est diffieile de le dire, 
mais l'histoire ultérieure de cet aventurier autorise tous les soupcons. 


1. Ém. Legrand, Bibliographie hellénique du XVIF siecle, t. 1, p. 240-3, πο 168. — 
2, Cf. Fabricius, Bib/iotheca graeca, éd. Harles, t. XI, p. 38^ et 678. 


παν νυ νὰν 


umso € 


[11] INTRODUCTION. M 


L'ouvrage est d'ailleurs si mal composé qu'il ne vaudrait pas la peine de 
s'y arréter, si cette malencontreuse attribution à Barlaam d'une ceuvre qui 
n'a absolument rien à voir avec le moine calabrais ne devait disparaitre de 
l'histoire. Il est d'autant plus utile d'élucider cette question qu'un savant 
de lenvergure d'Allatius, renchérissant encore sur Arcudius, va jusqu'à 
crier à la supercherie et ne craint pas d'assurer que le véritable auteur 
de l'opuscule est un protestant du xvi* siecle! Voici en quels termes est for- 
mulée cette étrange hypothese' : « Ut vero meam de eo libro sententiam 
« proferam, dico, librum illum e sinu haereticorum esse desumptum, concin- 
« natumque eo tempore, quo Lutherani de Ecclesia Graeca sese bene mereri 
« existimabant, cum illam conarentur defendere adversus Homanam  Eccle- 
« siam, et una cum ea σύσσωμοι fieri procurabant; putoque e latina ut plu- 
« rimum in linguam graecam conversum, Nemo siquidem Graecorum adeo 
« impudenter rem pertractasset, qui et auctoritatem sanctorum Patrum de- 
« misse venerantur, et eorum dicta veluti eloquia divina osculantur, et 
« cum de iis agunt, cum omni reverentia nomina eorum in scriptis referunt. 
« At is, quisquis sit. auctor, testimonia Patrum contemnit, dicta pessime 
« calumniatur, et eos haereseos nota non veretur infamare. Et, quod magis 
« est, ad solam sacram Seripturam, reiectis Patrum seriptis, provocat, οἱ 
« sexcenta alia, quae nec Graeci ipsi, nee Marcus Ephesius, nec Barlaamus, 
« licet acerrimo odio Latinos prosequerentur, vel scripto notare ausi fuis- 
« sent ». Iei Allatius, il faut le dire, pousse vraiment trop loin sa constante 
manie de laver de tout reproche ses compatriotes, et l'on ne peut que 
sourire de son flair littéraire, quand on l'entend affirmer que Mare d'Ephese, 
pour ne citer que lui, n'aurait pas osé parler sur ce ton des écrivains 
ecclésiastiques contraires à sa propre opinion. Il n'y a plus en effet de doute : 
la majeure partie de cet opuscule est empruntée, mot pour mot, à Mare 
d'Éphese. C'est, ce qu'il est facile de prouver *, 


A lire avec un peu d'attention ce De Purgatorio igne liber unus, on s'aper- 
colt bien vite, 15 que ce n'est pas une ceuvre individuelle, mais collective, 


1. De utriusque Ecclesiae... perpetua in dogmate de Purgatorio consensione, 
Homae, 1655, in-8*, n^ XXXIII, pag. 239. Cf. Migne, 7Aeologíae cursus completus, 
t. XVIII, pp. 432-433. — 2. La solution proposée iei a été entrevue, sinon solidement éta- 
blie, par un professeur de Moscou, .Gorskij, dans son livre anonyme : //istoire du Con- 
cile de Florence (Moscou, 1847), traduite en anglais par Dasile Popoll, 7AÀe Aistory 0f 
the council of Florence (Londres, 1861), et en grec dans 1 Εὐαγγελιχὸς Κῆρυξ, t. H1 | Mhenes, 
1860), p. 112-121, 165-171, 267-274, 308-315, 343-359, 399-417, 472-478, 504-522; t. IV 
(1861), p. 129-140, 175-186, 304-315, 363-368, 540-552. Gorskij pense que le Liber de 
Purgatorio n'est autre que la réponse de Marc d'Éphése. Ce n'est là, on va le voir, 
qu'une demi-vérité, d'autant plus que Marce a trois discours sur ce sujet, Avec lequel 
faudrait-il établir l'identification, c'est ce que le professeur moscovite a neglige de dire, 


12 INTRODUCTION. [12] 


composée, détail à retenir, aprés une longue et pénible traversée : ἡμῖν τε 
πόνον ὑποστᾶσι χατὰ τὴν μαχρὰν ταὐτην ἀποδημίαν τοσοῦτον (2 1); 95) qu'elle s'adresse 
à des gens qui ont beaucoup travaillé à amener les Grecs à cette as- 
semblée : ὑμῖν τε T060y0" ὑπὲρ τῆς προχειμένης ἡμῶν συνελεύσεως προχκαταδαλομένοις 
σπουδῆς (ib.); 35) qu'elle ἃ été présentée au début des délibérations, avant 
l'examen de toute autre question, circonstance dont profitent les auteurs 
pour formuler le vou d'une solution pacifique non seulement de l'article 
en cause, mais encore de tout autre point controversé : οὐκ ἐπὶ τοῦ 
προχειμένου νυνὶ τούτου ζητήματος ἐλπίς ἐστι γενήσεσθαι μόνον, ἀλλὰ χαὶ ἐπὶ πάν- 
vov ἴσως τῶν ἄλλων (ib.); 4 qu'elle constitue une réplique à un exposé 
présenté antérieurement par les Latins, dont elle examine, l'un aprés 
l'autre, tous les arguments, à commencer par le résumé du' début, qui se 
trouve étre, on l'a déjà remarqué, la formule méme du futur décret de 
Florence; 5") enfin qu'elle répond, sous le 2 18, au cinquiéme argument 
des Latins tiré de la primauté romaine, et cet argument occupe effective- 
ment le cinquiéme rang dans la Cedula présentée par les Latins. 

Et si, aprés avoir rappelé ces caractéres généraux, nous passons à 
lexamen de la composition matérielle du morceau, on remarque tout de 
suite que celui-ci provient, en grande partie, du premier discours de Mare 
d'Éphése. Si l'ordonnance générale commune aux deux piéces, je veux 
dire au discours de Mare et à la Réponse anonyme, est naturellement com- 
mandée par celle du document latin auquel il s'agissait de répondre; il est 
impossible, par contre, en dehors de l'hypothése d'une collaboration directe, 
d'expliquer la présence, dans la piéce anonyme, de pages entiéres em- 
pruntées textuellement au premier discours de Mare. C'est surtout quand 
on arrive aux arguments de raison qui terminent le morceau que le pla- 
giat saute aux yeux. Il y a ici transcription pure et simple sans la moindre 
modification, Á moins de traiter, sans motif apparent, Marc de plagiaire, 
il faut done admettre qu'il a mis lui-méme, d'aecord avec son ocollégue 
Bessarion, une partie de son bien dans la Réponse collective. Et comme 
on sait, par ailleurs, que ces deux prélats avaient seuls regu mission de ró- 
pondre aux Latins, on en arrive à cette conclusion aussi certaine qu'inat- 
tendue, que tous les passages de la Réponse non identiques, pour le fond 
ou pour la forme, au premier discours de Mare, appartiennent en propre à 
Dessarion. C'est bien Bessarion, au dire de Dorothée de Mityléne, qui 
prit la parole, au nom des Grecs, dans la séance du 14 juin, οὐ il répondit, 
point par point et par écrit, à l'exposé des Latins'. Il est donc naturel de 
penser que les parties non empruntées au premier discours de Marc sont 
du métropolitain de Nicée. La divergence entre les deux morceaux se re- 


1. Loc. cit. 


"T4 


^ 


[13] INTRODUCTION. 13 


marque surtout au début. Or, nous savons précisément par Syropoulos, 
que l'empereur, aprés avoir pris connaissance des réponses de Mare et de 
Bessarion, trouva celle-ci bien supérieure à lautre pour le préambule et 
lexposé de la question, tandis que pour largumentation proprement dite, 
l'euvre de Marc l'emportait, à ses yeux, sur celle de son collégue'. Aussi or- 
donna-t-il de garder le texte de Bessarion pour le début et d'y adjoindre, 
pour la seconde partie, le texte de Marc?. Ces détails, nous avons d'autant 
moins de raison d'en suspecter l'authenticité, qu'ils cadrent parfaitement 
avec la composition de la réponse anonyme, si l'on a soin de la rapprocher 
du premier discours de Marc. Un menu détail mérite encore d'étre signalé. 
Au rapport du méme Syropoulos, l'empereur aurait reproché à Bessarion 
de s'adresser à ses adversaires, au début de sa réplique, par la formule 
Ὦ ἄνδρες λατῖνοι, tandis qu'il eüt été plus convenable de dire : Πατέρες αἰδέσιμοι, 
ou toute autre expression de méme genre?. Et que lisons-nous en téte de 
la réponse collective? Cette formule : Αἰδεσιμώτατοι κύριοι καὶ πατέρες, bien 
voisine, il faut l'avouer, de celle qu'avait suggérée l'empereur. La con- 
clusion s'impose : le prétendu /iber unus de Purgatorio igne n'est pas autre 
chose que la réponse collective de Mare et de Bessarion. Nous voilà loin, 
bien loin, de l'hypothése d'Allatius; mais notre démonstration s'appuie, 
non sur de vagues impressions ou la susceptibilité patriotique joue toujours 
un certain róle, mais sur des faits palpables, sur des constatations précises. 
En voiei, pour finir, une autre d'une exceptionnelle gravité. Les Latins 
ayant répliqué, comme il fallait s'y attendre, à cette Hesponsio Graecorum, 
on n'a qu'à comparer leur riposte au document grec pour s'apercevoir que ce 
n'est point au discours de Marc, mais à la Responsio anonyme que s'adresse 
cette riposte. L'original latin, ceuvre de Jean de Torquemada, s'il faut en 
eroire Syropoulos', n'a pas encore été retrouvé; mais sa traduction grecque 
officielle nous est parvenue dans un manuscrit de Milan. On la lira, dans la 
présente collection, sous le n? IV, accompagnée d'une traduction latine 
refaite sur le grec, en attendant de pouvoir présenter au lecteur le texte méme 
des Délégués latins. Si l'on prend la peine de rapprocher l'un de l'autre les 
deux documents qui nous occupent, il appert que le document latin est la 
contre-partie de la Responsio anonyme, et non du premier discours de Mare. 
Les Latins, dans leur exorde, ne manquent pas de rappeler les paroles con- 
ciliantes par lesquelles s'ouvrait la Responsio; il s'agissait avant tout, avaient 


1. Les dix syllogismes qui terminent le discours de Mare se rencontrent parfois 
isolément dans les manuscrits. C'est du moins le cas pour le codex 24 | Matthaei) de la 
bibliothéque synodale de Moscou. Les Συλλογισμοὶ δέχα δηλοῦντες, ὅτι οὐχ ἔστι πῦρ χαθαρτήριον, 
que contient ce manuscrit, sont évidemment identiques à ceux de notre discours, et les 
bibliographes ont tort de les présenter comme une couvre distincte. 2. Op. cit., 
p. 133-4. — 8, bid, — ἃ, Op. cit., p. 135. 


14 INTRODUCTION. [14] 


déclaré les Grees, de trouver la vérité, et non de vaincre un adversaire. Rien 
de semblable dans l'exorde plutót sec et rogue de Marc. Les Latins rappellent 
ensuite la teneur générale de la réplique des Grecs, et les quatre parties 
distinctes dont elle se composait. Les détails daus lesquels ils entrent con- 
viennent parfaitement à la Responsio anonyme, et nullement au discours de 
l'archevéque d'Éphése. Celui-ci ne s'était pas occupé, dans son premier 
discours, de l'argument tiré par les Latins de la croyance, sur ce point de 
doctrine, de l'Église Romaine; la Responsio, au contraire, y répond par une 
fin de non-recevoir, et les Latins, dans leur réplique, se plaignent amérement 
de ce manque d'égard envers le premier siege de la chrétienté. L'examen des 
arguments de raison, par lesquels se terminent et le discours de-Mare et la 
Responsio anonyme, conduit à la méme conclusion : c'est à celle-ci, non à 
celui-là qu'ont répondu les Latins. Ces derniers s'étonnent que leur unique 
argument de raison, tiré de la justice divine, n'ait obtenu aucune réponse 
des Grecs. Ce reproche atteint bien la Responsio anonyme, oü cet argument 
n'a pas été, en effet, relevé, mais on ne peut en dire autant du discours de 
Mare, qui lui consacre, au contraire, un assez long développement. Le troi- 
siéme argument donne lieu à des observations analogues : Mare n'en parle 
pas, tandis que la Responsio anonyme le donne exactement comme le présen- 
tent les Latins. Chose curieuse, cet argument se réclamait d'une théorie de 
saint Thomas sur l'immutabilité de la volonté chez les damnés, et l'on sait, 
d'autre part, que la bibliothéque de Bessarion contenait la traduction grec- 
que de la Somme : preuve subsidiaire si l'on veut, mais intéressante, de 
ce fait désormais acquis, que la partie de la Responsio non reproduite dans 
le premier discours de Mare, est bien l'oeuvre de Bessarion. 

Comme les autres arguments sont communs à la Responsio et au premier 
discours de Mare, ils sont évidemment dus à l'archevéque d'Éphése. Mais, 
remarquons encore ce détail, le neuviéme argument de Mare, d'ailleurs 
assez faible, a été laissé de cóté dans la rédaction de la Responsio; voilà 
pourquoi on n'en trouvera pas trace dans la riposte des Latins. ll est donc 
de toute évidence que les Latins ont répliqué non au premier discours de 
Mare, mais à la Responsio, et il ne saurait plus désormais subsister de 
doute sur l'origine de ce dernier document. Aussi ai-je dü, bien qu'il ne 
füt pas totalement inconnu, donner place, dans la présente publication, à 
ce prétendu Liber de Purgatorio, mais en lui restituant un titre qu'il n'aurait 
jamais dà perdre. 

A part ce morceau, publié dans des recueils peu accessibles, pour ne 
pas dire introuvables, et d'une facon fort imparfaite, sans aucune référence, 
le présent fascicule ne contient que des documents inédits, sinon en eux- 
mémes, du moins pour la grande majorité du monde savant. Les trois discours 
de Mare ont été, en effet, mis au jour, par petites tranches, dans un journal 


"Ty 


[15] INTRODUCTION. 15 


hebdomadaire de Constantinople, la Vérité, devenue, au bout d'un an, la 
Vérité Ecclésiastique. Cette revue est si peu répandue au dehors, qu'il m'a 
été impossible jusqu'ici d'en rencontrer une collection compléte, méme 
dans la capitale de la Gréce. Les capitales étrangéres à l'Hellénisme seraient- 
elles plus favorisées? Méme alors, une autre édition s'imposerait, tant le 
premier éditeur s'est mal acquitté de sa tàche, comme il sera facile de s'en 
rendre compte en parcourant les variantes mises au bas des pages de la 
présente publication. 

Ai-je besoin de dire que l'oeuvre de Marc méritait d'étre tirée de l'oubli? 
Elle contient, il faut l'avouer, bon nombre de passages subtils, mais, dans 
son ensemble, elle est singuliérement instructive. Méme aprés avoir lu 
Allatius, Areudius, et Valentin Loch', pour ne citer que les auteurs ayant 
traité le sujet ex professo, on pouvait se demander quelle était exactement, 
sur certains points particuliers, la croyance du monde orthodoxe touchant 
le Purgatoire. Mare d'Éphése répond à la plupart de ces questions, fort 
habilement comme toujours, mais avee une grande franchise. Aussi con- 
goit-on que les théologiens de l'Orient se soient toujours reportés avee 
complaisanee aux discours prononcés à Ferrare par l'archevéque d'Epheése. 
Le frére de ce dernier, Jean Eugenikos, nomophylax, en parle en ces 
termes dans son Antirrhetikos du concile de Florence : « Satis itaque super- 
« que nobis sunt tum veteris tum novi Testamenti innumera de hoc testi- 
« monia : nee minus superabundant una cum aliis et sanctissimi patris et 
« praesulis et praeceptoris nostri tractatus nune primum Ferrariae recitati 
« et concinnati, et locis in omnibus divulgati? ». On ne sera done pas surpris 
de voir les Grecs emprunter à Marec les éléments de leur enseignement sur 
cette matiére. Un incident littéraire du xvr? siecle va nous en fournir une 
preuve topique. 

Le protestant David Chytraeus (Kochhafe), de retour, en 1569, d'un 
long voyage en Orient, avait prononcé à Wittenberg un discours retentis- 
sant, dans lequel, tout en faisant des réserves sur certaines pratiques 
qualifiées de superstitieuses, il aflirmait que, dans l'ensemble, Grees et 
Luthériens avaient une croyance presque uniforme. Ce discours, une fois 
publié?, suscita en Allemagne de vives polémiques, dont les échos ne 
tardérent pas à franchir la frontiére. Ému d'une allirmation aussi auda- 
cieuse, le cardinal de Lorraine Charles de Guise fit poser aux Grecs de 


1. Das Dogma der griechischen Kirche vom Purgatorium, Regensburg, 1542, in-8*, 
vi-164 pp. — 2. Traduction d'Allatius, op. et Loc. cit.; texte original dans Loch, op. cit., 
p. 115. Cet auteur affirme que l'ouvrage de Jean Eugénikos est encore inédit; en quoi 
il se trompe, car il a paru en entier dans le Τόμος χαταλλαγῆὴς du patriarche Dosithée de 
Jérusalem, Jassi, 1692, pp. 206-273. — 3. Davidis Chytraei, Oratio de statu ecclesiarum 
hoc tempore in Graecia, Asia, Africa, Ungaria, Boémíia, ete, Witebergae, 158: 


EE 


ι 


16 INTRODUCTION. [16] 


Venise, fort instruits, disait-on, douze questions relatives à divers points 
de doetrine, en les priant d'y répondre par écrit. La dixiéme était ainsi 
coneue : « Existimantne Graeci post hane vitam animas suppliciis quibus- 
dam propterea purgari, quod in hae vita meritas poenas non dederint? » La 
demande était précise; comment les Grecs y répondirent-ils? Simplement 
en empruntant au premier discours de Marc d'Ephése une de ses meilleures 
pages. A ne lire que la traduction latine de ces réponses publiée par Sigis- 
mond de Heberstein dans son Commentarius rerum Moscovitarum (Bàle, 1583), 
on risquerait de né pas remarquer le plagiat. Mais si l'on prend la peine 
de se reporter au^texte grec original, édité par Jean Lami, l'emprunt saute 
aux yeux. Il est d'autant plus utile de signaler la chose, que les contro- 
versistes ne semblent pas avoir eu connaissance de l'édition de Lami, fort 
mauvaise d'ailleurs, et, chose inouie! enfouie dans un commentaire sur 
l'Épitre aux Corinthiens, ou l'on ne s'aviserait certes pas d'aller rechercher 
de pareils documents'. Sans insister davantage sur un incident secondaire, 
il nous plait d'y voir une preuve de l'énorme influence exercée sur les intel- 
ligences cultivées du monde grec par les discours de Marc d'Éphése. 

Ils méritaient done, à tous ces titres, de sortir de l'obscuritó. Gráce au 
généreux appui prété par Sa Sainteté Benoit XV à M*' Graffin, 11 m'a été 
possible, méme en pleine guerre, d'utiliser les manuscrits de Paris qui ne 
pouvaient venir à Athénes, pas plus, hélas! qu'il ne m'était possible d'aller 
à eux. Les tristes circonstances que nous traversons ne m'ont pas permis 
de recourir à tous les manuscrits de ces discours conservés en Europe ou 
dans les diverses bibliothéques de l'Orient, ni méme de mettre à profit des 
notes recueillies autrefois, non sans peine, sur les manuscrits de Constan- 
tinople. Comme la situation créée par la guerre menace de se prolonger, il 
m'a paru que les manuscrits de Paris, de Milan et d'Oxford fournissaient 
une base suffisante pour l'établissement du texte, et qu'il n'y avait aucune 
imprudence à s'y tenir. 

Un examen simplement attentif de ces divers manuscrits permet aisément 
de les classer en deux séries distinctes. Les uns, comme celui de Milan et 
le n? 1286 de Paris, présentent cà et là de notables divergences avec les 


1. Nicetae Heracleensis in Epistolam 1 ad Corinthios enarrationum pars 1, formant 
un volume distinct des Deliciae eruditorum, Florence, 1738, p. 100-104. Le texte grec 
de Lami provient de la Riecardiana, cod. Plut. K 1, n^ VIII. On retrouve également 
questions et réponses dans les manuscrits suivants : 949 de Paris, 286 théologique de 
Vienne, 601 de l'Ambrosiana de Milan. Leur rédacteur, non identifié par Lami, est Za- 
charie Scordylis, originaire de Créte, mais fixé à Venise. Au nombre des manuscrits 
copiés par ce Crétois, fort superficiellement, figure le n^ 1327 de Paris, contenant préci- 


sément celui des discours de Marc auquel est empruntée la réponse à la dixiéme question 
du cardinal de Lorraine. | 


[17] ^» INTRODUCTION. 17 


exemplaires de l'autre série, qui sont de beaucoup les plus nombreux. Je 
ne parle pas des simples variantes du texte, mais d'additions importantes, 
qui indiquent évidemment une recension différente. Celle-ci est caractérisée 
par la présence, parmi les arguments de raison qui terminent le premier 
discours, de deux syllogismes que ne connaissent pas les manuscrits de 
l'autre série; par l'interversion des deux derniers de ces mémes arguments; 
et enfin, par l'insertion, dans le corps du discours, d'un texte de S. Basile, 
sans parler d'autres modifications moins graves. ll est manifeste, d'autre 
part, que les deux représentants jusqu'ici connus de cette premiere série ne 
dérivent pas l'un de l'autre : celui de Paris présente, en effet, des lacunes 
qu'on ne rencontre pas dans l'Ambrosianus, et des interpolations provenant 
sans nul doute possible du copiste, qui a semé, le long des marges, de 
nombreuses notes de son cru, et des formules d'admiration tellement fré- 
quentes qu'elles deviennent vite fatigantes. Peut-étre me fera-t-on le reproche 
d'avoir pris la peine de les relever toutes, et, en vérité, on pourrait dire de 
plus d'une : Ut quid. frustra locum occupat 2 

J'ai donné la préférence, dans l'établissement du texte, au manuserit de 
Milan, le meilleur représentant, à ma connaissance du moins, de la premiere 
série. C'est qu'il existe, en faveur de ce manuscrit, en dehors méme d'argu- 
ments intrinséques non dépourvus de valeur, une raison extérieure des plus 
graves : il est le seul à nous avoir conservé le texte grec des deux premiers 
documents présentés par les Latins, l'un, tout au début des délibérations; 
lautre, aprés la premiére réplique des Grecs. Ce seul fait est une preuve 
que le copiste devait puiser à bonne source. Il est facheux qu'il ne nous ait 
pas conservé aussi la traduction de la série d'objections soulevées par les 
Latins à propos de la réponse, faite par Marc d'Éphese, à la premiere réplique 
latine. Si ce document, de fort peu d'étendue, ce semble, nous était parvenu, 
notre dossier eonciliaire relatif à la question du Purgatoire serait absolument 
complet. Ces remarques générales faites, voici la liste des manuscrits utilisés 
pour la présente édition. 


MANUSCRITS DE LA PREMIERE SÉRIE. 


I^ Ambrosianus 653 (P. 261 sup.), du xv* siecle, en deux colonnes à la 
page. On en trouvera là deseription dans le Catalogus codicum. graecorum 
bibliothecae Ambrosianae, par E. Martini et D. Bassi (Milan, 1906), p. 728-733 ὅς 
Ce remarquable codex contient. beaucoup d'autres textes. relatifs ἃ la. con- 


1. C'est un manuscrit en papier de 0,208 »« 0,222, comprenant ir -- 150 feuillets, du 
xv" siecle, et non point de la fin du xiv*, comme l'éerivent les rédacteurs du catalogue 
que nous venons de citer. Les quatre premiers feuillets sont endommagées par l'humi 
dité; le haut du premier feuillet à méme entierement disparu par suite d'une déchirure 
déjà ancienne. 


PATR. OH. — T. XV. — F. 1, 


18 INTRODUCTION. [18] 


troverse. gréco-latine, voire au concile de Florence, qui seront, s'il plait à 
Dieu, utilisés dans d'autres fascicules de la présente collection. Les docu- 
ments publiés plus loin y figurent du folio 44 au folio 85, mais le troisiéme 
discours de Mare d'Ephése a été placé avant le deuxiéme. Inutile d'entrer 
dans de plus amples détails, puisque notre édition renvoie aux pages mémes 
de ce manuscrit. 

95 Paris. 1286 (Fontebl. Reg. 2962), du xvi siecle, fol. 261-311. Le troi- 
sieme discours de Mare occupe dans ce manuscrit la premiere place, et les 
deux autres ne viennent qu'aprés. Ceux-ci ne sont séparés du premier que 
par un interligne, et n'ont aucun titre spécial, en sorte que les trois mor- 
ceaux sont donnés sous un titre général, d'ailleurs fautif, qui figure en téte 
du troisiéme discours, occupant iei le premier rang. Ce manuserit contient 
un grand nombre de gloses marginales, dont la plupart ne sont que de 
simples notes de rappel aux auteurs mentionnés dans le corps du texte; 
d'autres constituent un nouvel apport aux citations patristiques faites par 
Marce; d'autres enfin ne sont que de pures réflexions 1nspirées au copiste 
par la lecture des pages de l'archevéque d'Ephese. Chose plus grave, ce 
copiste s'est permis d'introduire, dans le texte méme de son héros, des 
passages entiers, dont aucun autre manuscrit ne porte la trace : preuve 
évidente d'interpolation. Somme toute, ce manuscrit témoigne de la liberté 
excessive que prenaient parfois les copistes vis-à-vis des textes qu'ils avaient 
entre les mains. 


MANUSCRITS DE LA DEUXIEME SÉRIE. 


|" Paris. 1218, du xv* siéele, fol. 7-50. Ce manuscrit est le meilleur 
représentant que je connaisse de la seconde classe. Les trois discours de 
Mare y figurent dans leur ordre historique, avec un titre spécial pour chacun, 
et le texte est. généralement d'une correction irréprochable. Comment, dés 
lors, expliquer les lacunes qu'il présente par rapport à l'Ambrosianus? Dans 
l'état actuel de la question, il serait téméraire de faire des hypotheses. Mais 
je ne serais pas loin de penser que les deux recensions proviennent de Mare 
lui-méme. Celle-ci constituerait sa premiere rédaction; puis, aprés avoir pris 
connaissance du travail de son collégue Bessarion, il lui aurait emprunté, 
pour l'insérer dans son premier discours, deux de ses arguments, et quelques 
observations condensées en quelques lignes. 1] faut, en effet, observer que 
les divergences entre les deux classes de manuscrits ne portent que sur le 
premier discours, le seul des trois pour lequel Marc aurait pu mettre à profit 
la réponse de Bessarion, puisque les deux autres réponses lui appartiennent 
exclusivement. Quoi qu'il en soit, tous les manuscrits de cette série pré- 
sentent une recension identique, et on ne peut établir leur dépendance res- 
pective qu'en tenant compte de quelques variantes caractéristiques, qui se 


x 


[19]: INTRODUCTION. T 


retrouvent, chez certains d'entre eux, dans un ordre constant. Il me sullira 
donc de les énumérer rapidement. 

— 9? Paris. 1261, copié en 1537, fol. 1-55. Les trois discours sur le Purga- 
Loire s'y présentent dans le méme ordre que dans le n* 1218, et avec les 
mémes titres, mais le texte n'en est pas aussi correct. 

3" Bodleianus-Laudensis 22, xvi* siecle, fol. 1-68 verso. Ce manuscrit a 
été évidemment copié sur le précédent, comme il est aisé de s'en rendre 
compte en observant l'identité de certaines variantes spéciales au 1261, et 
maintenues telles quelles dans l'Oxoniensis, hormis les cas trés rares d'a 
mendements ; et alors, les corrections sont faites de facon à laisser devirer 
la lecon primitive, toujours identique à celle que présente le Parisinus 1261. 

4" Paris. 1292, du xv' siecle. C'est l'ancien Regius 2958 utilisé par 
lenaudot dans son étude sur Georges Scholarios. D'aprés Renaudot, suivi 
encore par H. Omont dans son Inventaire sommaire des manuscrits de la. Biblio- 
theque Nationale, les trois piéces sur le Purgatoire contenues au début de ce 
manuscrit appartiendraient à Gennadius. 1] s'agit, en réalité, des trois 
homélies de Marc d'Éphése ; seulement, la premiere est incomplete au début ; 
elle commence, au haut du folio 3, par ces mots : χαὶ εὐχαὶ xai ἐλεημοσύναι, τό τε 
ἔθος αὐτὸ τῆς ἐχχλησίας. Voir, plus loin, p. ^40, ligne 2. — La troisieme homélie 
de Mare s'achévé dans ce manuscrit au folio 56. Il faut donc renoncer à 
attribuer à Gennadius la paternité d'une ceuvre à laquelle il est resté totale- 
ment étranger. Deux lecteurs anonymes n'ont pas manqué d'en faire la 
remarque, en consignant, sur le feuillet de garde de ce manuscrit, les anno- 
lations suivantes. Premiére note : « Immo Marei Ephesini de Purgatorio. 
V. cod. 2502 », c'est-à-dire l'aetuel 1327. Seconde note : « Quae hie tri- 
buuntur Gennadio orationes de Purgatorio, leguntur sub nomine Marci 
Ephesini in codice 2963 », l'actuel 1218. 

5" Paris. 1327, du xvr' siécle, fol. 251-258. Ce manuscrit ne contient 
que le premier discours de Mare; encore n'y est-il pas entierement reproduit. 
Le texte s'interrompt brusquement, au haut du feuillet 258, recto, vers la fin 
de notre 2 12, p. 55, 1. 3, avant l'examen de la citation de Théodoret. Par 
contre, le copiste s'est réservé la moitié de eelte méme page pour nous 
présenter ses litres en ces termes : 


rq ^ ὦ , . Ἢ N , ᾿ )u , $ 222 ἐγ ν , 
Γέλος τὰ τοῦ νακαρήτου χῦρ Θεοδωρήτου, χαὶ χῦρ Mz» [tt £00 M 700 [ἡφέσου 
^ i NS ΄ , ' , 
Θεοῦ τὸ δῶρον, xai Ζαχαρίου ἱερέως πόνος : 


^" * ^ ΒΝ ( fh): »»ἭἬ)} " ᾿ς δὰ , , ' ᾿ ^ » 
Veaoiv τουτι X4 διορθωθὲν, προστάζει τοῦ ἐνδοζοτάτου χῦρ [Ιωζννου ()ὐοζλτου Dos- 


rm 
H 
x 
ον 
1 
es 
— 


- , Ps - ᾿ , ^ ^ - 
σταλλερίου, πρέσοεως σι τοῦ ἐχλαμπροτάτου xai γαληνοτάτου σύρου KagoAoo 
D ͵ Ὶ 


ἐνάτου βασιλέως άλλων. ῤῥωσθε οἱ ἀναγινώσχοντες" 
1562. 
On reconnaitra sans doute, sous ce déguisement grec, l'excellent homme 


, 


INTRODUCTION. (20] 


20 
que fut Jean Hurault, seigneur de Boistaillé, Inort ee 1572, apres avoir 
recueilli un grand nombre de manuserits grecs'. Le fol. À porte les indiea- 
lions suivantes sur l'origine de ce ms. : "Transeriptus ex BRUNU exemplari, 
impensa faeta aureorum 6. Ex bibliotheca Io-— annis — D Βοιοί πο 

6* Paris. Suppl. grec 619, copié en 1686 par Alexandre de l'riccala, fol. 103 : 
Marci Eugeniei responsio duplex ad Latinos de igne purgatorio. j 

7» Paris. Coisl. 289. Ce ms., copié au xvn* siecle par Jean Tinerel de Bellé- 
rophon pour le chaneelier Séguier, compte 92 ie d To lignes clade 
ne renferme que les deux homélies de Mare d'Ephése. Le copiste ΘΘΈΡΙΞΕ 
plusieurs fois, soit au-dessus du texte, soit en marge, des erreurs matérielles. 
Le texte lui-méme est conforme à celui du Paris. 1261 et des autres mss. de 
cette famille. 

80 Paris. 1389, du xvr' siécle. C'est un. ms. de 394 fol., de contenu 
divers. Aux fol. 258-285, on trouve les deux homélies de Mare d'Ephése sur 
le purgatoire, avec le titre suivant : τοῦ μαχαριωτάτου κυροῦ Δέζο ον Bana τοῦ 
Εὐγενικοῦ, διδασχαλία ἀνατρέποντα τὰς περὶ τοῦ χαθχοτηρίου uc ἐρεσχηλίας τῶν 
Λατίνων χαὶ ἑτέρων ζητημάτων. Les fol. 250 v? ἃ 257 sont laissés en δίδηο: de 
méme les fol. 286-289 qui suivent le second traité : on ne saurait dire ce que 
le scribe se proposait d'y transcrire. En marge quelques notes indiquent les 
divisions du sujet ou les passages remarquables. 

9^ Mélochion du Saint-Sépulcre à Constantinople, n? 35, pag. 643-082*. C'est 


1. Jean Hurault, seigneur de Boistaillé et de Bourré, fut conseiller au Parlement de 
Paris (1555), ambassadeur à Constantinople (1557), puis à Venise (1561-1564), et enfin 
maitre des requétes (1505). Il. mourut en se rendant en Angleterre, oü il était chargé 
d'une nouvelle ambassade, en 1572. La famille à laquelle il appartenait a pour chef 
actuellement M. le Marquis de Vibraye. 

Les manuscrits qu'il avait acquis ou fait copier à ses frais à Constantinople et à 
Venise passérent, au moins en partie, chez son cousin Philippe Hurault, fils du chan- 
celier de Cheverny et évéque de Chartres, de 1598 à 1621; c'est à celui-ci que Louis XIII 
les acheta avec le reste de sa collection, comprenant environ 150 manuserits grecs, — 
Le Serapeum, Intelligenz-Blatt, n" 22, 30 novembre 1858, p. 170, Leipzig, 1858, in-8?, 
a publié une liste des manuscrits grecs de Jean Hurault, sans nul doute rédigée de son 
vivant : notre texte du manuscrit 1327 actuel de la Bibliothéque nationale est mentionné 
à la p. 18 sous l'article 154. Voyez le P. Anselme, Z//stoire généalogique de la. maison 
de France, t. VI, p. 518; L. Delisle, Le Cabinet des manuscrits de la Bibliotheque 
impériale, V. Y, p. 213-214; et aussi, Mémoires de messire Philippe Hurault, comte 
de Cheeerny, chancelier de France, dans la Nouvelle Collection des Mémoires de 
Michaud et Poujoulat, tome X, Paris, 1838, in-8*, p. 464. Nous devons tous ces détails 
à l'obligeance de M. L. Dorez, bibliothécaire principal au département des manuserits 
de la Bibliotheque nationale : on les chercherait vainement ailleurs ainsi réunis, il 
n'existe pas de notice biographique de Jean Hurault. — 2. Mentionnons ici, à titre de 
simple renseignement, certains autres manuscrits qu'il ne m'a pas été possible d'uti- 


M 


[21] INTRODUCTION. 21 


à ce manuscrit, portant autrefois le n^ 344, que se réferent les variantes 
signalées au bas des pages sous le sigle M; elles désignent non le manus- 
crit lui-méme que je n'ai pu consulter, mais l'édition, ou plutót l'impres- 
sion faite à Constantinople par M. Chrestos Papaioannou. Le manuscrit est 
du xvn* siécle, mais j'ai peine à croire qu'il faille le rendre responsable 
de toutes les bévues qui déparent l'édition de Constantinople. Celles-ci 
doivent provenir, pour la plupart, des inadvertances de M. Papaioannou. 
Quoi qu'il en soit, ce manuscrit sera cité d'aprés l'imprimé paru, pour le 
premier discours, dans ᾿Αλήθεια (Constantinople, 1880), pp. 5-6, 18-19, 34- 
35, 91; pour le second discours, dans 'A270ez encore, pp. 67-68, 106, 120- 
121, 135-137, 151-153, 201-202, 217-218, 269-270; enfin, pour le troisiéme 
discours, dans ᾿Αλήθεια, p. 270-271, et dans Ἐχχλησιχστικὴ ᾿Αλήθειχ, tom. | 
(1881), p. 158-162. La seule bibliothéque du Métochion contient plusieurs 
autres copies des mémes discours, mais il m'est impossible, ainsi que je le 
rappelais tout à l'heure, d'utiliser actuellement mes anciennes notes et de 
fournir de plus amples précisions. 


Il importe, avant de finir, de mettre le lecteur en garde contre une 
méprise dont j'ai été vietime, sur la foi des éloges décernés, dans la Geschichte 
der byzantinischen Litteratur, par le D' A. Ehrhard, à un prétendu recueil 
des discussions conciliaires. de Ferrare formé par Théodore Gaza (7 1475) 
et conservé dans le cod. Paris. 1287. On trouve bien, il est vrai, dans ce 
manuscrit, fol. 85-132", certains documents sur le Purgatoire précédés de cc 
double titre, fol. 85 : 4 Περὶ “τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς μετὰ θάνατον. — y Ἀπολογίχ 


Γραιχῶν πρὸς Λατίνους, ἐν Φεραρρία, σχεδιασθεῖσχ ὑπὸ Θεοδώρου τοῦ [χζῇ. Mais ces 


documents ne sont qu'un mauvais pastiche des trois discours de Mare, qu ils 


ne résument nullement, comme on pourrait s'y attendre, mais qu'ils tron- 
quent de la plus déplorable facon, au point d'en rendre souvent la lecture 
inintelligible. 4 tenir compte de ce manuscrit, c'est une nouvelle édition de 
nos trois discours qu'il eàt fallu donner, sans aucun profit pour le. lecteur. 
Aussi ai-je dà me résoudre à laisser ce recueil de cóté. Il est fort. possible 
que '"l'héodore Gaza ait entrepris une ceuvre de ce genre; mais quiconque 
prendra la peine de lire le Paris. 1287 se refusera à y reconnaitre la main du 


eélébre humaniste. Sans étre encore en mesure de le prouver, je soupconne 


liser. 1^ Vatic. Palat. 403, saec. xvi, fol. 1-67, contenant les trois discours de Mare dans 
le méme ordre que ceux de la seconde classe; 2^ Vindob. philos. 22; Nessel;, fol. 18-55, 
le premier discours, et fol. 54-63, le troisieme; 3* Fisphigmenou 95 Mhous 2108/7, n? 6, 
contenant les trois mémes discours ; 4? /e/ron 3NN (Mhous 4508), saec, xvi, fol, 708-720, 
contenant. également les trois homélies publiées ci-apres; 5" /Veapolrt. Borbon. ^0 (TI 
B 6), les trois mémes homélies prononeées à Ferrare; 6^ Ambrosian. 765. Z 192, sup 
fol. 1-37, les trois discours ; 7? Amórosian. 890 | C 256, inf, fol. 193-215, item. 


33 INTRODUCTION. [22] 


dans ce travail informe un faux du copiste Darmarios, qui n'en serait pas 
à son premier exploit. J'aurai d'ailleurs l'occasion de revenir, dans un 
prochain fascicule, sur ce méme manuscrit, à propos d'une autre série de 
documents dont la compilation y est également attribuée à Théodore Gaza. 

Le lecteur trouvera, en regard du texte, une traduction latine aussi exacte 
que possible. Je n'ai pas craint, pour le second morceau, de retoucher, 
quand la. ehose m'a semblé utile, la traduction de Vulcanius dans le recueil 
de Saumaise, d'aprés laquelle ce traité était généralement cité. Sur plus 
d'un point, mon interprétation différe de la sienne, et s'il y a erreur de 


ma part, il ne sera que juste de m'en tenir rigueur; 16. nai rien négligé, 


il est vrai, pour bien saisir les nuances de sens parfois trés subtiles tant 
des discours que de la Responsio, mais il est si facile, en pareille matiere, 
de se laisser surprendre! Malgré leurs inévitables imperfections, ces quel- 
ques pages seront sans doute bien accueillies des théologiens et des con- 
troversistes, à qui elles permettront de mieux comprendre la pensée des 
dissidents touchant le Purgatoire, et d'y apporter, le cas échéant, les 


réponses adéquates. 


ΠῚ leur sera d'autant plus aisé désormais de mener à bien cette ceuvre 
méritoire, que la question se trouve trés nettement posée dans nos documents 
et discutée, de part et d'autre, avec une égale richesse de textes et d'ar- 
guments. 

Le dogme eatholique est exposé, sous le n* 1, avec une concision toute 
théologique. Entre les élus du ciel, y est-il dit, et les damnés de l'enfer, il 
existe une catégorie intermédiaire de fidéles défunts : ce sont ceux que la 


mort a surpris avant qu'ils alent pu acquitter totalement leurs dettes envers. 


la justice divine, et qui, par suite, doivent subir au sortir de cette vie une 
expiation plus ou moins rude et prolongée, suivant la gravité et le nombre 
des péchés commis et non encore entierement effacés quant à la peine tem- 
porelle, peine que peuvent d'ailleurs alléger ou faire disparaitre le saint 
sacrifice de la messe, les priéres et les autres bonnes ceuvres des vivants. 
Cette épreuve purificatrice commence, pour chaque àme, immédiatement 
aprés la mort; pour toutes indistinctement, elle se trouvera achevée au jour 
du jugement final qui ne laissera subsister que deux états opposés, tous deux 
éóternels et immuables, le ciél et l'enfer. A l'appui de cette doctrine, le 
document en question cite quelques textes de l'Éeriture et des Péres et termine 
par un argument de raison tiré des exigences de la justice divine. Composé 
en latin et inséré avec de graves omissions par André de Santa-Croce dans 
l'un de ses entretiens sur le concile de Florence, ce monument parait 10] 
dans son intégrité, accompagné de la traduction grecque faite au moment 
méme des conférences de Ferrare. Comme le texte latin doit étre tenu pour le 


[23] INTRODUCTION. 23 


seul officiel, on a eru devoir marquer ce caractére en l'imprimant au haut 
de la page, par une infraction voulue à l'uniformité typographique observée 
dans le reste du volume. 

A cet exposé des Latins, les Grecs ne tardérent pas à répliquer, et nos 
documents 1l et III représentent précisément leur double riposte, l'une 
privée, émanant de Mare d'Éphése; l'autre officielle, rédigée en commun par 
ce méme Marc d'Éphése et par Bessarion de Nicée. Comme ce point d'histoire 
a été pleinement élucidé plus haut, il est inutile d'y revenir ici. La réplique 
grecque, fort habile, est purement négative : elle se borne à réfuter les 
arguments des Latins et n'expose la eroyance de l'Église orientale qu'indi- 
rectement et par voie de conséquence. Aprés un exorde conciliant, elle 
essale de démontrer l'impossibilité d'un lieu distinct, intermédiaire entre le 
ciel et l'enfer; le feu du purgatoire, affirme-t-elle, ne repose sur aucun 
fondement scripturaire ou patristique, et les textes produits en. sa faveur 
portent tous à faux. Elle formule, pour finir, une série d'arguments contre la 
thése catholique. 

On trouvera, sous le n* IV, la réponse des Latins à ce mémoire des Grecs, 
non pas, hélas! dans son texte original non encore retrouvé, mais dans la 
traduction grecque contemporaine du concile : précieux monument, resté 
jusqu'ici totalement inconnu, et qui méritait bien d'etre tiré de l'oubli. Sans 
se départir de cette sérénité que donne la pleine possession de la vérité, 
les délégués latins, avant de répondre en détail au mémoire grec, sollicitent 
d'abord quelques éclaircissements sur certains points de doctrine que leurs 
adversaires ont laissés dans une ombre trop discrete. Le sort respectif des 
élus et des damnés se trouve-t-il irrévocablement fixé dés la sortie de cette 
vie, ou ne le sera-t-il qu'aprés le jugement dernier? Et quant à ces àmes qui 
ne sont ni absolument pures ni mortellement coupables, ont-elles à subir 
aprés la mort. quelque chàtiment, et lequel? Puis, leur épreuve aehevee, 
doivent-elles attendre, pour étre admises parmi les élus, le jugement dernier? 
Une fois ces questions posées, les Latins abordent la solution des dillieultes 
soulevées par les Grecs contre la doctrine du purgatoire. Ils écartent d'abord, 
comme absolument injustifiée, l'aceusation d'origénisme lancée contre. cette 
eroyance par le document n* III ; ils montrent derechef les nombreuses auto- 
rités dont ils peuvent se réclamer, et le peu de valeur des critiques élevées 
contre ces textes, Quant aux arguments de raison formulés contre le. dogme 
catholique à la fin du n* III, ils sont l'un aprés l'autre réduits à néant par 
la logique de nos délégués. 

C'est à Mare d'Ephése qu'échut le mandat de répliquer aux. Latins. H le 
lit par un long mémoire que l'on trouvera plus loin sous le n? V. Le début 
olIre un grand intérét, car l'arcehevéque d'Ephése y expose assez longuement 


l'étrange théorie grecque sur l'état des àmes aprés la mort : toutes, comm: 


24 INTRODUCTION. [24] 


les démons eux-mémes, restent dans l'attente, leur sort définitif ne devant 
ótre fixé qu'au jour du jugement dernier. Dans la seconde partie de son 
discours, Mare ne fait que renouveler sous une autre forme les objections 
déjà formulées précédemment contre les textes cités par les Latins en faveur 
de leur doctrine. 

En quels termes ees derniers répondirent-ils à l'orateur grec, je ne saurais 
le dire exactement, n'ayant pas encore eu la bonne fortune de mettre la main 
sur le texte de cette réponse. Elle se bornait sans doute à des demandes 
d'éclaireissements sur quatorze points auxquels l'archevéque d'Éphése avalt 
touché sans les élucider. On trouvera, sous le n^ VI, la réponse de Mare à 
ces diverses questions. Ce doeument, moins étendu que les précédents, ne 
manquera pas d'étre bien accueilli à cause des nombreuses précisions quil. 
apporte sur la croyance des Orientaux touchant les fins dernieres. En quoi 
consiste, avaient demandé les Latins, le bonheur actuel des élus, puisqu'ils 
doivent attendre, pour voir leur sort fixé, le jour du jugement? Que faut-il 
entendre par ce ciel qui leur est assigné comme séjour? par la vision de 
Dieu dont ils jouissent à demi? par l'éclat de la divinité qui les enveloppe de 
son rayonnement? par le régne de Dieu et les biens qui constituent la béa- 
titude? Et comment les élus sont-ils heureux avant d'entrer.en possession de 
ces biens? Quel est, d'autre part, l'état actuel des damnés? souffrent-ils, et 
quelles peines ont-ils à endurer? Et quant aux àmes tenant le milieu entre les 
damnés et les élus, que signifie cette incertitude de l'avenir et ce remords 
de la conscience et. ces craintes qui les tourmentent? Quelle est la nature 
et la gravité des fautes qui pésent sur elles? Comment les priéres, que l'on 
dit profitables à tous les trépassés indistinctement, peuvent-elles étre utiles 
aux damnés? Enfin, avant de donner l'absolution aux pénitents, leur impose- 
t-on des ceuvres de satisfaction, et dans quel but? A toutes ces questions, 
l'archevéque d'Éphése répond en peu de mots, et tel est l'intérét dogmatique 
de ees derniéres pages que l'on peut sans hésiter leur appliquer le mot par 
lequel un critique du xvii siecle a caractérisé l'ensemble des discours de Mare 
publiés Ἰοὶ : Opus elegans, nec contemnendum ". 


1. E. Renaudot, Gennadii patriarchae Constantinopolitani homiliae de sacramento 
Eucharistiae (Parisiis, 1709), p. 87. Renaudot attribue faussement ces discours à Gen- 
nadius, mais son jugement ici porte, non sur l'auteur, mais sur l'ceuvre elle-méme. 


Athenes, en l'octave de Saint-Joseph, ce mois de mars 1918. 


Louis Prim, 


Archevéque. 


i 


5 


10 


[5] 


10 


i 
DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO*. 


LaTiNORUM 4D GRAECOS CAPITA CIRCA PURGATORIUM IGNEM, IN SCRIPTIS 


DATA HORUM DEPUTATIS. 


— Convenientibus nobis vobisque et ab Occidentali et ab Orientali Eecle- 
sia deputatis in hoc beati Francisci sacrario, ac disputare incipientibus de 
modo restituendi sanctam Latinorum Graecorumque unionem, nec non de 


ratione habenda in discutiendis utriusque Ecclesiae controversiis, petiistis 


ut huiusmodi inquisitio a purgatorio igne initium caperet. - Quoniam vero 
cirea capitis huius veritatem Romanae Ecclesiae fidem exprimi postulastis, 
in his seriptis breviter respondemus, quod si vere paenitentes in caritate 
decesserint antequam dignis paenitentiae fructibus de commissis satisfecerint 
et omissis, eorum animae poenis purgatoriis post mortem purgantur, et ad 
poenas huiusmodi relevandas prosunt eis fidelium vivorum suffragia, missarum 


a) Gravissimi huius monumenti textum graecum exhibeo ad codicem Ambrosianum (— A) 653 (P 261 
sup.) saec. XV, fol. 44-47, imagine photographica in meos usus expressum. Latine legebatur, multis 
tamen omissionibus deturpatum, in collatione XXII Andreae a Sancta-Cruce apud Horatium Iustinia- 
num, Ac/a sacri oecumenici concilii Florentini, Romae, 1638, p. 285-288 (— ed.). Paragraphos et nu- 
meros ipse addidi lectoris commodo consulturus ad fidem codicis graeci. Quae in latino deerant, 
inler uncinos — — inclusi, si pauca eaque parvi momenti excipias, quae utrumque textum conferenti 
primo obtutu per se patebunt. - 


" KEDAAAIA" AATINON ΠΡῸΣ FPAIKOYX HEPI TOY HEPKATOPIOY ΠΥ͂ΡΟΣ, 
AOOENTA ΕΓΓΡΑΦΩΣ ΠΡῸΣ ΤΟΥ͂Σ ΠΑΡ᾿ AYTON ElX ΤΟΥ͂ΤΟ HPORPIGENTAX. 


v. ?06 εἰ - ^ e ^ » IN] , , , - - - 
Συνελθόντων ἡμῶν τε χαὶ ὑμῶν τῶν διατεταγμένων ἀπό τε τῆς Δυτιχῆς χαὶ τῆς 
Ἀνατολιχῆῇς ᾿χχλησίας ἐν τῷδε «τῷ - τοῦ μακαρίου Φραγγίσχου σχευοφυλαχίῳ xa περὶ τοῦ 
, ἃ ῃ , Li . , - , ' - t^ , ^" ^ Nw or» 4 ^ 
πῶς ἀναχαινισθείη ἡ αγία τῶν Λατίνων χαὶ τῶν ᾿Ἰὰλλήηνων ἕνωσις χαὶ πῶς δεῖ ἐξετάσα: τὰς 
τῆς ἑχατέρας ᾿Εκχλησίας διαφορὰς ἀρχομένων διαλέγεσθαι, ἡτήσατε" ἵνα αὕτη ἡ ἐξέτασις 
ios Ὁ A px , z^ c. AT AN, "TA δι δι ' -— ε " y^ ^ 
ἀπὸ τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς λάφξη ἀρχήν. ᾿ὑ7πειδὴ δὲ τὴν τῆς Ρωμαϊχῆς Ἰἰχχλησίας 
» 
Ὺ 


M ^ , , , t ^ ^ ' , ᾿ 
περὶ τοῦ χεφαλαίου τούτου πίστιν ὑμῖν" φανεροῦσθαι εζητήσατε, oix γραμμάτων τούτων 
ει 


βραχέως ἀποχρινούμεθα οὕτως, ὅτι, ἐὰν οἱ ἀληθῶς μετανοοῦντες πρὶν TS! τοῦ ἱκανῶς 

5 WDRUS E (HIS ^ 34 ; : Y» - ; : . 

ποιῆσαι περὶ τῶν ἡμαρτημένων ἢ ἡμελημένων τοῖς ἀξίοις τῆς μετανοίας χαρποῖς ἐν 

, , , P. , , ' ^ - - , ' 

ἀγάπῃ ἀποδιώσωσιν, αὐτῶν αἱ ψυχαὶ ταῖς χαθαρτιχκαῖς τιμωρίαις ἐχχαθαίρονται μετὰ 
- P ' jJ L 


τὸν θάνατον’ πρὸς δὲ τὸ ἀποχουφίσαι αὐτὰς τῶν τοιούτων ποινῶν, ὠφελοῦσιν αἱ τῶν 


l|. χεφάλαιον Α. — 2. ἐτήσατε Α. — 3. ἡμῖν A. 4, πρινὴ À. 


Ambros. 


26 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE.  - [26] 


scilicel. saerificia, orationes, eleemosynae, et alia pietatis officia; illorum 
autem animae, quae post sacrum baptisma susceptum, nullam omnino peccati 
maeulam ineurrerunt, illae etiam quae post contractam peccati maculam, 
vel in suis manentes corporibus, vel eisdem exutae, prout superius dictum 
est, sunt purgatae, in caelum mox recipiuntur; illorum autem animae, qui 
in mortali actuali peccato, vel eum solo originali decedunt, mox in infernum 
descendunt, poenis tamen disparibus puniendae; et nihilominus in die 
iudieli omnes homines ante tribunal Christi cum suis corporibus comparebunt 
reddituri de factis propriis rationem. 

Dicentibus autem vobis hoe non esse dogma Orientalis Ecclesiae, et 
audire cupientibus quibus auctoritatibus sacrae Scripturae ac sanctorum 
Patrum, quave ratione hoc esset fundatum : nos Deputati iuxta doctrinam 
beati Petri parati^ reddere rationem omni petenti de ea, quae in nobis est 
lide, vestrae postulationi, quae principaliter de Purgatorio esse videtur, 
hae satisfactionis responsione pro nunc satisfaciendum duximus; si autem de 
reliquis per nos modo dictis rationem poposceritis, illis etiam, Spiritu sancto 
nos instruente, cum caritate fraterna satisfacere curabimus. 


8) ΟΠ ΡΟ TT, 15: 


, M , , » € ΄ , [i D v ' 
ζώντων πιστῶν ἐπιχουρίαι, ἤγουν αἱ εὐχαὶ, αἱ λειτουργίαι, αἱ ἐλεημοσύναι, xo ἄλλα δὲ 
LE , ^ M , , Y € , m ^ , ej - [4 
τῆς εὐσεδείας ἔργα" ἐκείνων δὲ αἱ ψυχαί, αἱ μετὰ τὸ βάπτισμα οὐδενὶ ὅλως τῆς ἁμαρτίας 
΄ ν - “ἤ A Αι ᾽ - Á 1 5 - , v Ὁ * Ὁ 
μώμῳ περιέπεσον, αἵ τε μετὰ τὸ ἐφελχύσασθαι' τῆς ἁμαρτίας τὴν “κηλῖδα, εἴτε ἐν τοῖς 
RUNE , ^ P , A , - D » D rx , 
ἰδίοις μένουσαι σώμασιν, εἴτε αὐτῶν ἐχδυθεῖσαι, ὡς ἄνω εἰρήχαμεν, ἐκαθαρίσθησαν, 
n7 oy E EN Uh ΩΣ ἘΞ RS n , ra t o: A - , —X ΄ - * ΄ 
ἐξαίφνης ἁρπάζονται εἰς τὸν οὐρανόν" αἱ δὲ ψυχαὶ τῶν ἐν τὴ θανασίμῳ τῇ διὰ πράξεως 
* "d A^ ' , - κω τας ca LJ , , Ld - , 
ἁμαρτίᾳ ἢ μετὰ μόνης τῆς προγονικῆς ἁμαρτίας ἀποδιωσάντων παραχρῆμα εἰς τὸν 
ων, 2 (Ux ES 5:27 ' , e 9 € 
ἀδὴν χαταθαίνουσι, ποιναῖς μέντοι ἀνίσοις τιμωρηθησόμεναι" καὶ οὐδὲν ἧττον ἐν τῇ ἡμέρα 
[ 4 
το L , » " z ^ τὸ r - ry , 
τὴς χρίσεως πάντες domo: ἐναντίον τοῦ βήματος τοῦ Χριστοῦ μετὰ τῶν οἰχείων σωμάτων 
/ , ΄ . τ ΄ : 
παραστήσονται, ἀποδώσοντες ὧν πεπράχασι λόγον. 
λεγόντων δὲ ὑμῶν, ὡς οὐχ ἔχει τοιαύ δόξαν ἡ Ἀ λικὴ ᾿χχλησί PNG 
γόντ νῶν, ὡς οὐχ ἔχεν τοιαύτην δόξαν ἡ Ἀνατολικὴ ἸἸχχλησία, χαὶ ἐπιθυ- 
VA 9 4 s EM , ze 3 ΄ , e Y m - , ͵ἅ € m , ΄ 
ϑούντων ἀκούειν ποίοις τὴς τε" ἁγίας Γραφῆς καὶ τῶν ἁγίων Πατέρων ῥητοῖς, ποίῳ τε λόγῳ 
A z ^ τε AU t ? e ἈΝ ' ^ NI - [i 
τοῦτο θεμελιωθείη", ἡμεῖς οἱ διατεταγμένοι, ἕτοιμοι" ὄντες κατὰ τὴν διδαχὴν τοῦ ἁγίου 
P S τὰ A ^ c , We τῇ , , m 4 m - , 
llíroou παντὶ αἰτοῦντι περὶ τῆς ἐν ἡμῖν πίστεως ἀποδοῦναι λόγον, τῇ ὑμετέοᾳ αἰτήσει, 
ch QOoYVUGc T0 d es "^ot 1 j T. ^ o [ ὃν [| () 
τῇ ἀρχιχῶς περὶ τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς εἶναι δοχούση, τῇδε τῇ ἀποχρίσει τανῦν ἱχανῶς 


) ns^6s IT. T-c M γεν Ἧ Ὃ (UM, ΄ ε-ἫὋὉἉ , " P 
λῶγον αἰτήσετε, XXV τούτῳ ὑμῖν", τοῦ ἁγίου [Πνεύματος ἡμῖν ἐλλάμποντος ', μετὰ 


Ld PET 
] 


- - 
ἐν 


506"'f3 Yi "^ VELA RR U^ Uf "7 * AM ; 
ϑοσηχουσὴς ἀγάπης ἱχανῶς ποιῆσαι περὶ πλείστου ποιήσομεν. 


l1. ἐφελχήσασθαι — 9. ἀηποδόσοντες ί i 
σασθαι A. 2. ἀποδόσοντες À. — 3. πίοις τοῖς τε À. — ^. θεμελιωθοίη A. — 5. ἔτιμοι. — 6. ἡμῖν 


A. — 7. ἐλάμποντος Δ. 


10 


ΤΟΝ 


10 


15 


ct 


10 


[27] I. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 27 


I. —Quod habeatur praefinitus quidam locus, ut modo diximus, ignisque 
purgatorius in futuro saeculo —, declaratur primo ex veteri Testamento in 
libro Machabaeorum ubi dicitur" : Sancta οἱ salubris est cogitatio pro 
defunctis eaorare, ut a peccatis solvantur. Sed pro defunctis, qui sunt in 
paradiso, non opus est orare, quia nullo indigent; nec pro illis, qui sunt 
in inferno, quia a peccatis solvi aut purgari non possunt. Sunt igitur 


aliqui, qui post hanc vitam mundanam a peccatis solvi aut purgari possunt. 


II. Declaratur per id, quod in novo Testamento Salvator inquit, Matthaei 
XII^ : δὲ quis blasphemaverit in. Spiritum sanctum, non remittetur ei nec in. hoc 
saeculo, neque in. futuro. —In qua sententia datur intelligi, quasdam culpas 
in hoe saeculo, quasdam in futuro posse relaxari —. 

ΠῚ. Et per apostolum Paulum in prima epistola ad Corinthios cap. ΠῚ, 
ubi tractat de aedificante supra fundamentum, quod est Christus, aurum et 
argentum, lapides pretiosos, lignum, foenum, stipulam; et tune subdit: 
Dies enim Domini declarabit, quia in. igne revelabitur, et uniuscuiusque opus, 
quale fuerit, ignis probabit. δὲ cuius. opus. manserit. quod. superaedificavit, 


mercedem accipiet; si cutus opus arserit, detrimentum patietur; ipse autem 


a) II Mach. ΧΙ, 46. — b) Mat. xir, 32; Marc. rir, 29; Luc. xir, 10. — c) I Cor. π|, 13-15. 


x "Ds ' Ύ , » ^ , * , τ » ; 

«". Τὸ μὲν εἶναι ἀφωρισμένον ' τινὰ τόπον x«i καθάρσιον πῦρ, ὡς ἔφθημεν εἰπόν- 

, Em , 4x , , - ' X4 ' -- N , - Ou. 2 
τες, ἐν τῷ μέλλοντι αἰῶνι, ἐμφαίνεται πρῶτον μὲν ^ ἀπὸ τῆς δευτέρας τῶν Moxxabaiov 
"n "2s ͵ eu , Ὁ Ἧς ^ LS i ^ ^ ^ ^ - 
βίόλου, 16" κεφαλαίῳ, ὅπου λέγεται" “Ἅγιος οὖν καὶ σωτηριώδης ἐστὶ λογισμὸς TO ὑπὲρ τῶν 
» , Ind a » - [4 - » - [S AE! ' y - , - 
ἀποθανόντων dvounqoot, ὅπως &v τῶν ἁμαρτιῶν ἀπολυθῶσιν. Ὑπὲο μὲν οὖν τῶν ἐν τῷ 


, "v » , , e , , “ , ' v t D , « "SN 
παραδείσῳ ὄντων εὔχεσθαι οὐ χρή, ὅτι οὐ χρείαν ἔχουσιν οὐδενός, οὔτε ὑπὲρ τῶν ἐν τῷ Ov, 


, ' » Nr - L - Δ , , ( E j. ( , ( LN - 2 ' MN E 
ἐπεὶ οὐ δύνανται τῶν ἁμαρτιῶν ἡ ἀπολύεσθαι Y, ἐχχαθχίρεσθαι. [ἀἰσὶν ἄρα τινὲς μετὰ τὸν 


- , v ^ , - ΄ m * , , NL , δ, 
τῇδε βίον οὔπω λυθέντες τῶν ἁμαρτιῶν, οἵτινες ἀπολύεσθαί τε καὶ ἐχκαθαίοεσθα: ἡ δύνανται. 


B^. Δεύτερον δὲ τοῦτο φανεροῦται Dix τοῦ ὅπερ ἐν τῇ νέχ Διχθήχῃ εἶπεν ὁ Σωτὴρ 
ἐν τῷ χατὰ Ματθαῖον, χεφαλαίῳ 0. Eb τις εἴπῃ κατὰ τοῦ ἁγίου Πνεύματος, ovx 
ἀφεθήσεται αὐτῷ οὐδὲ ἐν τῷ νῦν αἰῶνι οὐδὲ ἐν τῷ μέλλοντι. Ἔν τῆδε δὲ cL γνώμη 
νοεῖσθαι ἔνι, αἰτιάματά τινα εἶναι ἐν τῷ αἰῶνι τούτῳ, τινὰ δὲ ἐν τῷ μέλλοντι ἀφίεσθαι. 


(9 ΝΠ. Κὶ NJ ' ἊΝ , , c δ Ν 
Y". Τρίτον δὲ διὰ τοῦ ἀποστόλου Παύλου, ἐν τῇ πρώτῃ πρὸς Κορινθίους ἐπιστολῇ, 


ι 


[4 


, — ᾽ 7 M ^ " , ω ) sn "« ^ 
χεφαλαίῳ Y", ἐν ἢ διαλεγόμενος περι τοῦ οἰχοδομιοοῦντος ἐπὶ τοῦ θεμελίου, ὅς ἐ 


στιν 


y , , , , , »,. , LM ^ 
Χριστός, χρυσίον, ἀργύριον, τιμίους λίθους. ξύλον, χόρτον, χαλάμην, χαὶ τὰ λοιπά, 


M , Ρ ^ ^ € [3 , ^ - , , [i , ^ , ^ ww 

ἐπάγει Καὶ γὼρ ἡ nucon τοῦ Κυρίου φανερώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἐποκαλυφθησετίι, καὶ ἑχάστοι 
i] bL T b , " - Ὁ " , , et . 

r0 — ἔργον οἷον ἐγένετο, δοχιμάσει vo πῦρ. Εἴ τινος — τὸ. ἔργον διαμένει, ὅπεο Caonodo not 


^ , VW ^w [^1 , » LI ^ , * ' * 
potio v Anwerot εἴ τινὸς τὸ ξ0γῸ0ν xev, ζημιωθὴ σεται" «vroz d: aur osri, οὐτίυ γὲ UV, ὡς due 


l|. ἀφορισμένον A. — 2. Μακαδαίων ἡ ). ἐχχαθέρεσθαι Δ |. χεφαλαίῳ Yo X. In textu latino ἰνὰ ls 


batur Marci III : vecte quidem, quoad sensum; tamen ipsa verba adducta apud Marcum non leguntur 


μὰ ἢ 


"ἣν 
ει, 


28 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [28] 


salvus eril, sic lamen quasi per ignem. Maec verba de igne purgante in 
futuro saeculo intelligi, se ipsa declarant; nam verbum illud salvus erit, sic 
lamen quasi per ignem, de damnatis intelligi non potest, quia salvi non 
erunt, sed in aeternum peribunt; neque de illis intelligitur, qui sine 
peccato decedunt, quia de his proxime dixerat : δὲ cuius opus manserit; 5 
qui autem sine peccato moriuntur, nihil est, propter quod eos igne purgari 
oporteat. Restat, ut de aliis purgandis in alia vita, qui tamen salvabuntur, 
intelligatur. 

IV. Declaratur etiam consuetudine universalis Ecclesiae tam Latinae 
quam Graecae, quae pro defunctis orat, et orare semper consuevit; cuius 10 
oratio profecto inutilis est, si purgatorium post mortem non ponatur; frustra 
enim oraret pro his, qui iam sunt in gloria caelesti, vel in inferno. 

V. Auctoritate* sanctae Romanae Ecclesiae, doctae et instructae a beatis 
apostolis Petro et Paulo, et ab aliis sanctis pontificibus, qui innumeris 
fulserunt miraculis, quosque tam Graeci quam Latini ut sanctos venerantur; 4; 
ipsa enim sic semper tenuit, sic semper praedicavit, etiam tempore unionis, et 
continue ante praesens exortum dissidium. 

VI. Declaratur huius fidei nostrae veritas auctoritate sanctorum Patrum 
Graecorum et Latinorum, et praesertim illorum, quos tam. Latini quam 


a) Scilicet declaratur auctoritate. 


πυρός. Τούτων τῶν ῥημάτων περὶ τοῦ μέλλοντος αἰῶνος xxi τοῦ πυρὸς ἐχείνου λεγομένων 
φανερῶς, ὡς ἐπαίειν ἔστιν ἐξ αὐτῶν, τὸ δῆήμα ἐχεῖνο τὸ σωθήσεται, οὑτωσί γε μήν, ὡς διὰ 
πυρός, τοῖς χκαταχρίτοις ἀρμόζεσθχι οὐχ οἷόν τέ ἐστιν, ὅτι οὐ σωθήσονται, ἀλλ᾽ ἀϊδίως 
ἀπολοῦνται" οὔτε περὶ τῶν ἀπούιούντων ἄνευ ἁμαρτίας νοεῖται, ὅτι μικρῷ ἔμπροσθεν περὶ 
τούτων εἴρηχεν᾽ "Ev τινος — r0 7» ἔργον διαμένῃ καὶ τὰ λοιπά, οἵτινες ἄνευ ἁμαρτίας θνήσκοντες 5 
οὐδενὸς χάριν διὰ πυρὸς ἀποχαθαίρεσθα: ὀφείλουσι. Λείπεται οὖν τοῦτο νοεῖσθαι χρῆναι περὶ 
ἄλλων τῶν ὀφειλόντων ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ σῴζεσθαι. 

9. Τέταρτον δὲ φανεροῦται τοῦτο τὴ συνηθεία τῆς χαβολιχὴς Εχχλησίας τῆς τε 
Jat χαὶ τὴς ἑλληνικῆς, ἥτις ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων εὔχεται χαὶ πάντοτε εἴωθεν 
εὔχεσθαι" αὐτῆς γὰρ ἡ προσευχὴ ἀνωφελὴς διαρρήδην εἴη ἄν, εἰ τὸ χαθαρτήριον μετὰ τὸν 10 
θάνατον οὐ μὴ τεθῇ χαὶ γὰρ εἰκῇ καὶ μάτην εὔξαντ᾽ ἂν ὑπὲρ τῶν ἤδη ἐν τῇ δόξῃ ἢ ἐν τῷ 
ἅδη ὄντων. 

εὐ, Πέμπτον δέ, τῷ xópe τῆς «ἁγίας Ῥωμαϊκῆς ᾿Εἰχχλησίας τῆς διδαχθείσης τε χαὶ 
τυπωθείσης ὑπὸ τῶν μαχαρίων ἀποστόλων [Πέτρου x«i [Παύλου xxi τῶν ἄλλων ὁσίων 
ἀρχιερέων τῶν ἀναριθμήτοις θχύμιασι διαπρεψάντων, οὺς xal οἱ Ἕλληνες xai οἱ Λατῖνοι οἷα 15 
*f.45. ἁγίους ᾿ σέδονται' αὕτη γὰρ οὕτω Ovx παντὸς χεχράτηχεν, οὕτως ἀεὶ ἐκήρυξεν, xai ὅτε 


τς ἀδτος Meet m LNO ΤΕ ν  ἘΣΡΩΝΕΝ AER. up SESS RANT 
ἤνῶτο ᾿η΄ἐχατέρα Ἐχχλησία χαὶ πρὸ τοῦ φύεσθαι ταυτηνὶ τὴν VOY διζοατασιν. 
m E δι dE , ρα ΄, Es ε ΄ , , Y . , . 
c". "Excvow ὁὲ ἐμφαίνεται ταύτης τὴς ἡμετέρας πίστεως ταληθὲς τῇ αὐθεντίχ τῶν 
- 4 L 


AN ^ T—-—h E eee NS NS - E , Pad , Y DA aa -- - 
ἁγίων Mazícov Τραιχῶν δηλαδὴ καὶ Λατίνων, ἐξαιρέτως δὲ «-τῶν;» τῇ χοινὴ ψήφῳ 


οι δον 


5] 


10 


[20] 11. -- DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 29 


Graeci in universali concilio receperunt, cuius verba sunt haec* : « Se- 
« quimur per omnia sanctos Patres et doctores Ecclesiae, Athanasium, 
« Hilarium, Basilium, Gregorium Theologum*", Gregorium Nyssenum, Am- 
« brosium, Augustinum, "Theophilum, loannem  Constantinopolitanum, 
« Cyrillum, Leonem, Proclum*, et suscipimus omnia, quae de recta fide et 
« condemnatione haereticorum exposuerunt ». Ex aliquibus ipsorum doctorum 
et quibusdam aliis pauca quaedam, brevitatis causa, referemus. 

In primis beatus Augustinus in homilia de igne purgatorio exponens 
verba illa Apostoli : Fundamentum nemo aliud. potest ponere, quam id, quod 
positum est, quod est Christus Iesus, ita ait" : « Multi sunt qui lectionem istam 
« male intelligentes falsa securitate se decipiunt, dum credunt, quod etsi 


« super fundamentum Christi erimina capitalia aedificant, peccata ipsa per 


« ignem transitorium possint purgari, et ipsi postea ad perpetuam gloriam 
« pervenire. Intellectus iste, fratres carissimi, corrigendus est, quia ipsi 
« se seducunt, qui sie sibi talia^ blandiuntur. lllo enim transitorio igne, 


a) Habetur hic locus in actione tertia concilii Constantinopolitani.quinti generalis, et in concilio 
Lateranensi sub Martino papa I, consultatione quinta — Mansi, t. IX, c. 201-202. — b) Gregorium 
Theologum om. ed. — c) Proculum ed. — d) Augustin. Sermo 41 desanctis, sive de anima defunctorum. 
Integrum, si paucas varietates excipias, recepit Gratianus in Decretum, P. I, dist. XXV, c. 3, 2 4. In 
editione Maurina reiicitur ut spurius in Appendice, Sermo 104 — P. L., t. 39, c. 1946. — e) qui sic de 
lalibus ed.; qui taliter sibi in textu vulgato Augustini; lectionem recepi Ioannis de Turrecremala, 
unius ex Deputatis, in suo Apparatu. 


΄ ' y D. » L , , "I , E ,» “ n hz SN , , 
ὑπο lgavxov τε xxi Λατίνων ἐν τῇ πέμπτη οἰχουμενιχῇ δοχιμασθέντων συνόδῳ" ἐχείνης 
δὲ τ ΄ , E E 'E ' f) E ' , - D , ͵ A ^ p^. 
& ῥήματά ἐστι ταῦτα᾽ « Ἐπόμεθα χατὰ πάντα τοῖς ἁγίοις Πατράσι xxi διδασχάλοις 
“ὡ ^p^ , , t , , Ὕ , "Á P * , 
« τῆς ἰχχλησίας ᾿Αθανασίῳ, Ἱλαρίῳ, Dazcnsto, Γρηγορίῳ τῷ Θεολόγῳ, [Γρηγορίῳ 
D D i ' n i ' 
" , , M “- “ω r , , , 
« τῷ Νύσσης, Ἀμῥροσίῳ, Αὐγουστίνῳ, Θεωφίλῳ, ᾿Ιωάννη τῷ τῆς Κωνσταντίνου ἐπισχύπω. 
p " , , ^ , , , » ^ 
« KogOO«Q, Λέοντι, Πράκλῳ, χαὶ ἀποδεχόμεθα πάντα τὰ περὶ τῆς ὀρθῆς πίστεως χαὶ 
p , EZ [1 ^ Lj , ^ , , " , 
« τῆς χαταχρίσεως τῶν αἱρετικῶν ὑπ᾿ αὐτῶν ἐχτεθέντα ». Ἀπὸ δή τινων τῶν τοιούτων 
^ " ^ , , ^^ , ' , , , - , 
διδασχάλων xai ἀπὸ ἐνίων ἄλλων ολίγα τινὰ βραχυλογίχς χάριν ἐνταῦθα θήσομεν. 
- - - LI 
^ "s ^ A «ἡ mo 4 , »», E , zs , ^ 
Kai πρῶτον μὲν ἀπὸ τοῦ ἁγίου Αὐγουστίνου ἀρζόμεθχ. (Λὗτος ἐν τῇ ὁμιλία τῇ περὶ 


Ὁ , ^ vp , M [4 "- ^ , P^ * PN M^ 
τοῦ χαθαρσίου πυρὸς ἐξηγούμενος τὰ ῥήματα ἐκεῖνα τοῦ Ἀποστόλου τὰ Θειιέλιον ἄλλον 


3 , 34 MI ^ L4 nd - , - e ^ o ^ 
10 οὐδεὶς τιθέναι ! δύναται παρὲξ τοῦ τεθέντος, ὅς ἐστιν ᾿Ιησοῦς Χριστός, οὕτως ἔφη" « [Πολλοὶ 


παν, νου“ 


15 


' , ' , ' ' δ. » Ῥ 
( τὴν περιχοπὴν ταύτην χαχῶς ἐπαΐοντες ἑχυτοὺς ψευδεῖ τινι ἀσφαλεία ἐξαπατῶσι, 


, * ^ * M H mf Β JN - -ὦ»ἤὔ - , - , 
« πιστεύοντες ὅτι χἂν τὰ χεφαλιχὰ ἐγχλήματα ἐπὶ τῷ θεμελίῳ τοῦ Χριστοῦ οἰχοδομῶσι, 


' ' , , , , ^ , ' ᾿ , ' M: 
« τὰς ἁμαρτίας ἐχείνας δύνχσθχι διὰ προσχαίρου πυρὸς ἐχχαθχίοεσθχι, ἑαυτοὺς δὲ ὕστεοον 
^ D PAN 4 , ^ , * , , 3 ᾿ ^ 
« πρὸς τὴν ἀΐδιον ζωὴν ἀφιχνεῖσθχι. Οὗτος ὁ νοῦς, ἀγαπητοί, δεῖται διορθώσεως" αὐτοὶ γὰρ 


[ ^ » - ' “ * ^ , ^ , ^ 
« ἑαυτοὺς ἐξαπατῶσιν οἱ οὕτως ἑχυτοὺς τοῖς τοιούτοις χολαχεύοντες. Καὶ γὰρ τῷ 
l. δύναται τιθέναι A, al addilis supra versum litteris 8 οἱ à monemur has voces. fuisse praepostere 
ab amanuensi exaratas, 


«f. 


30 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [30] 


« de quo dicit Apostolus : Ipse autem salvus erit, sic lamen quasv per ignem, 


« non capitalia, sed minuta peccata purgantur ». 

Idem Augustinus in XXI lib. de Civilate Dei. cap. 13: : « Temporarias 
poenas alii in hae vita tantum, alii post mortem, alii et nune et tunc, 
« verumtamen ante iudicium illud severissimum novissimumque patiuntur. 

Non autem omnes veniunt in sempiternas poenas, quae post illud 
iudicium sunt futurae, qui post mortem sustinent temporales. Nam quibus- 
« dam, quod in isto non remittitur, remitti in futuro saeculo, id est, ne 
« futuri saeculi aeterno supplicio puniantur, iam supra diximus — ». 

Et in 24 cap. inquit^ : « Non enim de quibusdam veraciter diceretur, 
« 
« quibus, etsi non in isto, tamen remittetur in futuro ». 

Idem Augustinus in libro de Cura pro mortuis gerenda* : « In Macha- 
« baeorum libris legimus oblatum pro mortuis saerificium; sed etsi nus- 
« quam in Seripturis veteribus omnino legeretur, non parva est universae 
« Ecclesiae, quae in hac consuetudine claret auctoritas, ubi in precibus 
« sacerdotis", quae Domino Deo ad eius altare funduntur, locum suum habet 


quod non eis remittetur neque in hoc saeculo, neque in futuro, nisi essent 


« commendatio mortuorum ». 


a) Apud Migne, P. L., t. 41, c. 728. — b) in 20 cap. ed. set: P.L. ct, c) 738: le TD" 


c. 593. — d) sacerdotum ed. 


-—- M , * e t , , - 
« προσχαίρῳ χαὶ διαδατιχῷ πυρὶ ἐχείνῳ, περὶ οὗ λέγει ὁ Ἀπόστολος" Αὐτὸς δὲ σωθήσεται, 
o , € ^ ^ , , T A ΄ , ^ E ^ ε u^. ^ / 
« οὕτω γε μήν, ὡσεὶ διὰ πυρός, οὐ χεφαλιχά, ἀλλὰ σμιχρὰ ἁμαρτήματα χαϑαιῖρεται ». 
« ᾿ τος , "C , - , d nd e o , ENS. 
O αὐτὸς ἐν τῇ εἰχοστῇ πρώτῃ βίόλῳ περὶ τῆς Πόλεως τοῦ Θεοῦ, χεφαλαίῳ vw 
Tp 7 ΄ « 1 , ἘΝ τὸ ΑἹ / e δὲ N ^ n 
« Τὰς προσχαίρους τιμωρίας οἱ μὲν ἐν τῷδε τῷ βίῳ μόνον, οἱ δὲ μετὰ τὸν θάνατον, 
t n , ΄ ᾽ e EC 5 ΄ ν 
« οἱ δὲ xai ἐνθάδε κἀκεῖσε, πρό γε μὴν τὴς αὐστηροτάτης ἐκείνης x«i ἐσχάτης χρίσεως 
e , (05 ΄ δὲ 64 2 S ἢ ΄ ΞΡ M N Ν b ΄ ὃ 1 
« ὑπομένουσιν. Οὐ πάντες δὲ φθάνουσιν εἰς τὰς αἰωνίους ποινὰς τὰς μετὰ τὴν τοιᾶνὸε 
, , N 1 ΄ ^ 
« χρίσιν ἐσομένας οἱ μετὰ τὸν θάνατον τὰς προσχαίρους ὑπομένοντες" ἐνίοις γὰρ τὸ 
, - - ᾽ , 5 ͵ὔ , / - ^ , Ὁ ES m ᾿ 
« ἐν τῷ νῦν αἰῶνι οὐκ ἀφιέμενον ἀφίεσθαι ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ, ἵνα μὴ τὴ τοῦ μέλλοντος 
ἘΣ DRY L E XV e E 7 
« αἰῶνος ἀϊδίῳ χολάσει τιμωρῶνται, ἤδη ἐν τοῖς ἄνω προειρήχαμεν ». 
€ , M , - NEN , ^ ? - 5 ^ 
O αὐτὸς ἐν τῷ xÓ" χεφαλαίῳ τῆς αὐτῆς πραγματείας ἔφη" « Οὐ γὰρ περὶ ἐνίων 
γ)ληθῶς M λέ Lum , Ὁ $32 - m 3/00 MO. - ΄ RET) € »* ^ 
« ἀληθῶς ἂν λέγοι, ὅτι αὐτοῖς οὔτ᾽ ἐν τῷ νῦν οὔτ᾽ ἐν TQ μέλλοντι ἀφίεται αἰῶνι, ἐὰν μὴ 
« ὦσιν οἷς, χἂν μὴ ἐν τῷδε, ἀλλ᾽ οὖν ἐν τῷ μέλλοντι αἰῶνι ἀφεθήσεται ». 
" , ^ , - ' ^ m * m , A m - 
O αὐτὸς ἐν τῷ πρὸς Β]αυλῖνον περὶ τῆς Κηδείας λόγῳ λέγει’ « Ἔν ταῖς τῶν Max- 
p D ie, 9 25 32787 » ed , , , E 
« xaGaiow βίδλοις ἀνέγνωμεν προσηνέχθαι ὑπὲρ τῶν ἀποθανόντων τὴν θυσίαν" ἀλλὰ χἂν 
SN c EAS Í - 1 DUE , ' , - - , 
« μηδαμῇ ὅλως ἐν τῇ [loo ἀνέγνωμεν, οὐ μιχρῦν ἐστι τῆς χαθολιχῆς "ExxXnctae τὸ 
χῦρος τὸ ἐν τῇδε τῇ συνηθείᾳ ἐκλάμψαν, ὅπου ἐν ταῖς δεήσεσι τοῦ ἱεῤέ ig τῷ δεσπότ' 
( Ι , ei. ἐκλάμψαν, ὅπ ἴσεσι τοῦ ἱερέως ταῖς τῷ δεσπότῃ 
5 TA AX ^ nd ἌΝ LA A , ^ , 5, ε - 
« Χριστῷ πρὸς τὸ ἐχείνου θυσιαστήριον προσφερομέναις τὸν ἴδιον τόπον ἔχει c) τῶν 


« ἀποθανόντων εὐχή »- 


l. τοιάδε Α. — 2. Μαχαύαίων Α. 


10 


10 


15 


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MOS nion 


ct 


10 


15 


nr 


[31] I. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 31 


Idem Augustinus in eodem libro* : « Non sunt praetermittendae supplica- 
« tiones pro spiritibus mortuorum, quas faciendas pro omnibus in christiana 
« et catholica societate defunctis, etiam tacitis nominibus eorum, sub 
« generali commenioratione suscepit Ecclesia; ut quibus ad ista desunt 
« parentes, aut filii, aut quicumque cognati vel amici, ab una his exhi- 
« beantur pia matre communi. — Si autem deessent istae supplicationes, quae 


-« fiunt recta fide ac pietate pro mortuis, puto quod nihil prodesset spiritibus 


« eorum quamlibet in locis sanctis exanima corpora ponerentur- ». 

Idem Augustinus in libro De Paenitentia dicit: — « Paenitentia" enim si in 
« extremo vitae hiatu advenerit, sanat et liberat in ablutione baptismi : ita 
« quod nec purgatorium sentiunt qui in fine baptizantur; sed ipsi ditati 
« bonis sanctae matris Ecclesiae, recepturi sunt multiplex bonum in vera 
« beatitudine ». Et paulo inferius ait : « Multos solet serotina paenitentia 
« decipere. Sed quoniam Deus semper potens est, semper potest etiam 
« in morte iuvare quibus placet. Cum itaque opus sit non hominis, sed Dei 
« fructifera paenitentia, inspirare eam potest quandocumque vult sua miseri- 
« cordia, et remunerare ex misericordia quos damnare potest ex iustitia. 
« Sed quoniam multa sunt quae impediunt et languentem retrahunt, peri- 


8) Loc. cil., c. 596. — b) De Paenil., n. 33 — P. L., t. 40, c.1127. Exhibet Gratianus De Paenitentia 
dist. VII, circa finem. 


Ὁ αὐτὸς ἐν τῷ αὐτῷ λόγῳ᾽ « Οὐ δεῖ παριέναι τὰς ἱκεσίας τὰς ὑπὲρ πνευμάτων 
« τῶν τεθνεώτων, ἃς χρῆνχι ποιῆσαι ὑπὲρ πάντων τῶν ἐν τῇ χριστιανιχῇ χοινωνία 
«εχοιμιηθέντων, χἀχείνων σιωπηθέντων τῶν ὀνομάτων αὐτῶν, γενιχξ παρχστάσει ἡ 
« ᾿Ἐχχλησία ἐδέξατο, ὅπως οἷς ἂν πρὸς τὸ ταῦτα τελεῖν οὐχ εἰσὶ γονεῖς ἢ τέχνα ἢ 


^ ^ , « M “ ^ , , t" δι 
« συγγενεῖς οἱοιδήποτε ἢ φίλοι, ὑπὸ μιᾶς χοινῆς μητρὸς τούτοις παράσχοιτο. Ei δὲ 


« ὑστερήσωσιν αἱ τοιχῦται ἱχεσίαι αἱ ὀρθῇ πίστει ' χαὶ εὐσεδείχ ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων 


΄ τῶι * H , , - , , 9 , , - 
« γινόμεναι, οἶμαι ὅτι οὐδὲν ὠφελήσει TX πνεύματα αὐτῶν, ποίοις ἱεροῖς τόποις χποτεθῶσ! 


S 0» , 
« τὰ ἄψυχα σώματα ». 


t 47 ἣν δῷ ^ . ἢ, D 4 , ^ , 7 - ; 4 - 
O αὐτὸς ἐν τῳ 7t60t Mervavotac λόγῳ" « H Y*2 μετανοια, χαν ἐν τὼ τέλει τῆς ζωῆς 

e" »- * Γὸν * ^ T » , ε , ^ , 
« ἥχοι, ιᾶται μὲν xxi ρῥύει ἐν τῇ τοῦ βαπτίσματος ἀποπλύσει, ὡς μήτε τοῦ χαθαρτηρίου 
, ' E , " , Uu " , ' ^ ' » - c. ἃ 
« αἰσθάνεσθαι τοὺς iv τῷ τέλει βαπτιζομένους, ἀλλ᾽ αὐτοὺς πλουτήσαντας caaÜx τῆς 
« ἁγίας μητρὸς ᾿κχλησίας ἀπολήψεσθαι μέλλειν τὸ πολλαπλάσιον ἀγαθὸν ἐν τῇ ἀληθεῖ 
E , r ^ - "v LUI . * ^ "" f [I 2m ^ » D , 21 2 
« μαχαριότητι.». Kat μιχρῷ ὕστερον ἔφη" « Πολλοὺς εἴωθεν ἡ τῆς μετανοίας ἀνατολὴ 

* M , e" , * 9? 4 ^N , 9, ΑἹ ᾿ " , , . 

« ἐξαπατᾶν" XXX ὅτι ὁ Θεὸς ἀεὶ δυνατὸς ἐστιν, ἀεὶ xxv? τῷ θχνάτῳ βοηθῆσαι ἰσχύει 
T ^ , ^T^ NI τ v D * , , "κ᾿: - ' d APP A n 
« οἷς ἂν βούλεται. Ἐὐπειδὴ οὖν ἔργον ἐστὶν οὐκ ἀνθρώπου, ἀλλὰ Θεοῦ ἡ χαρποφόρος 


; ' Ὁ , M , Li , f * * wot * , , - ] 
« μεέτανοιχ, ἐμπνεῦσαι αὐτὴν δύναται, ὁσάκις βούλεται τὸ αὐτοῦ ἕλέος, Xa χμειοεσῆχι 


, -— ^ » - , , , , "MN D zaa 7 5.5 3 
« ἀπὸ τοῦ ἐλέους οὺς ἀπὸ τῆς δικαιοσύνης καταχρίνεϊν ἰσχύει. AAA ὅτι πολλᾶ 


εατι 


1. πίστη A. — 2. xà Α. — 3. πολά Α. 


3 καὶ 


. ^6. 


32 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [32] 


« culosissimum est et interitui vicinum, ad mortem protrahere paenitentiae 
« remedium. Sed etiamsi conversus vita vivat, et non moriatur; non tamen 
« promittimus quod evadat omnem poenam : nam prius purgandus est igne 
« purgatorio ille, qui in aliud saeculum distulit fructum conversionis; hie 
« autem ignis etsi aeternus non sit, miro tamen modo est gravis : -Cexcellit 
« enim omnem poenam quam. unquam passus est aliquis in hac vita ». 
Idem Augustinus jin quodam sermone de mortuis qui incipit. Omnium 
christianorum spes* : « Itaque, inquit, orationibus Ecclesiae, et sacrificio 
« salutari, et eleemosynis, quae pro eorum spiritibus. erogantur, non est 
« dubitandum mortuos adiuvari, ut cum eis misericordius agatur a Domino 
« —quam eorum peccata meruerunt ^; hoc enim a Patribus traditum universa 
« observat Ecclesia, ut pro eis, qui in corporis et sanguinis Christi com- 
« munione defuncti sunt, cum ad ipsum sacrificium loco suo commemorantur, 
« oretur ». Et infra" : « Non enim ambigendum est, ista prodesse defunctis, 
« qui ita vixerint ante mortem, ut possint haec eis esse utilia post mortem ». 
Sanctus quoque Ambrosius exponens verbum illud* : Ipse autem erit 
salvus — sic tamen quasi per ignem, ita ait : « Non vero sine poena salvabitur. 


a) Sermo 172, n. 3 — P. L., t. 38, c. 936; ubi verba quidem occurrunt, non vero initium hic alle- 
gatum; hoc legitur t. cit., c. 1261, sed ibi verba hic adducta non habentur. — b) Jbid., c. 937. — 
Epp 017 6:200: 


' , "gy N ' ΄ ? H , , , 5 ΄ 
« τὰ ἐμποδίζοντα χαὶ τὸν χάμνοντα. ἐφέλκοντα, ἐπιχίνδυνόν ἐστι xxi πλησίον ὀλέθρου 
Us A , 3 2A CZ 1 τ , ^ » e 
« πρὸς τὸν θάνατον ἀναδαλέσθαι' τῆς μετανοίας τὴν θεραπείαν. Ἀλλὰ xxv οὕτως 
2 M by τ᾽ E 7./ 3 3- € - 74 e : -Ὁ ^ 
« ἐπιστραφεὶς ζωὴν ζήσῃ, οὐχ ὑπισχνούμεθα, ὅτι ἐχφεύξεται πᾶσαν τὴν τιμωρίαν" καὶ γὰρ 
« πρῶτον δεῖ αὐτὸν τῷ χαθαρσίῳ πυρὶ ἐχχαθαίρεσθχι τὸν εἰς τὸν αἰῶνα ἐχεῖνον 
« ἀναδαλλόμενον τὸν τῆς ἐπιστοοφῖῆς ; jv τοῦτο δὲ - τὸ-- πῦ ἂν οὐχ εἴη αἰώ 
ou. τῆς ἐπιστροφῆς χαρπόν᾽ τοῦτο δὲ «τὸ; πῦρ, κἂν οὐχ εἴη αἰώνιον, 
-— "4 QET 2! , *, - CAMS. A ^ D , ^ 
« θαυμαστῷ μέν τινι τρόπῳ βαρύ ἐστιν ὑπεραίρει γὰρ πᾶσαν τιμωρίαν, ἣν πέπονθέ τις 
, “ΔΝ -— , 
« ἐν τῷδε τῷ βίῳ ». 


« EINE PA L N X , " » y - -"Ὕ 
O αὐτὸς ἔν τινι λόγῳ περὶ τῶν χοιμηθέντων, ὃς ἄρχεται Ἢ πάντων τῶν χοριστιανων 


2 - r - € b - ͵ὔ ES , * 
« ἐλεημοσύναις ταῖς ὑπὲρ τῶν πνευμάτων ᾿ αὐτῶν παρασχομέναις οὐ χρὴ διστόζειν 
V i É 
an M ' i - , et 3^ ^ ^ , ' ἘΝ , * AS EE 
« βοηθεῖσθαι τοὺς χοιμιηθέντας, ἵνα ἐλεηθῶσι μᾶλλον ἀπὸ τοῦ Κυρίου ἢ διὰ τῶν ἰδίων 
A E LEE , 4 ^j x Ἢ S ^ ΝᾺ P. & M ΄ x m e ^ 
« ἁμαρτημάτων ἄξιοι foxv* τοῦτο γὰρ παρὰ τῶν Πατέρων παραδοθὲν πᾶσα. ἡ Ἐχχλησία 
NA πω ej QUEEN , 2 Ὁ» ΞΕ ͵ “ρ " τὰ ΄ 
« τήρει, ty& ὑπὲρ τῶν ἐν τῇ τοῦ σώματος χαὶ τοῦ αἵματος Χριστοῦ χοινωνία χοιμιηθέντων, 
"o 2 , ^ - , - , , , ^ 5 
«€ Q εν CUT 'Y) σια τ 15 ; ^5 "T6 7)» ΩΝ z- c 
d τ T θυσίᾳ ῳ οἰχείῳ τόπῳ περι αὐτῶν γένηται Unum, vat δέησις «ποιῆται». 
( CY ' , Dr. SN ES E "m , - € [/ 
€ Ov χρὴ δὲ ἀμφιδάλλειν τὰ τοιαῦτα τοῖς χοιμιηθεῖσιν ἐπικουρεῖν τοῖς οὕτω βιώσασι πρὸ 
ἜΤ ΥΣ  ΘΕ NE. , , , 
« τοῦ θανάτου, ὡς ἀπὸ τῶν τοιούτων δύνασθαι xai μετὰ τὸν θάνατον ὠφελεῖσθαι ». 
€ : 
CU bd vincoli TERN M E UR ΕΝ ΝΣ ; 
ἄγιος Ἀμόρόσιος ἐξηγούμενος τὸ ῥητὸν ἐχεῖνο τὸ “τὸς δὲ σωθήσεται, οὕτω 


1. ἀναθαλλέσθαι A. 


he Hs e LU - ^ Ὡς ^ m , A ΄ e c , : 
ἐλπίς, οὕτως ἔφη" « Ταῖς δὲ τῆς Ἐχχλησίας ἱχεσίαις χαὶ τῇ σωτηρίῳ θυσία χαὶ ταῖς 
4 LI 4 


ὶ 


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15 


10 


A LV 471 e. 


ΡΥ Qt np ΟΦ s c EM ᾿ j 
i ; γέ p^ 


[39] Ι. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 33 


« Per hoc enim dicit salvum illum futurum, sed poenas ignis passurum, ut 
« per ignem purgatus fiat salvus, — et non sicut períidi aeterno igne in 
« perpetuum torqueatur : ut ex aliqua parte operae pretium sit credidisse 
« in Christum — ». , 

Beatus Gregorius summus pontifex in IV libro Dialogi sui plurima exempla 
ae revelationes adducit, probans esse Purgatorium, et inter alia inquit^ 
« Qualis hie quisque egreditur, talis in iudicio praesentatur; sed tamen de 
« quibusdam culpis esse ante iudicium purgationis ignis eredendus" est. 
« pro eo quod Veritas dicit^ : Quia sí quis in Spiritum sanctum blasphemias 
« dimerit, neque in hoc saeculo, neque in futuro remittetur ei. In qua sententia 
« datur intelligi, quasdam culpas in hoe saeculo, quasdam" in futuro posse 
« relaxari. Quod enim de uno negatur, consequens intellectus* patet, quia 
« de quibusdam conceditur. « Sed tamen, ut praedixi, hoc de parvis mini- 
« misque peccatis fieri posse credendum est — ». 

Magnus etiam sanctus Basilius in orationibus, quae in vigilia! Pente- 
costes genu flexo dici solent, in una earum, cuius principium est : Aeter- 
naliter [Iuens* etc., sic pro mortuis orat : « Exaudi nos deprecantes, et da re- 


a) Gregor. Magn. Dialog. IV, c. 39, edit. Maurin. ler intellecte ed. — e) Non ín vigilia, sed ipsa 
— P. G., τ. 77, c. 396. Recepit Gratianus in De- Pentecostis die sub vesperam. — f) Aeternaliter 
cretum, dist. XXV, c. 4. — b) ignem credendum fluens, graece : Ἢ ἀένναος βρύουσα; cf. Goar, E2- 
ed. Mat. xir, 32. — c) in hoc saeculo... quasdam χολόγιον sive [ütuale Graecorum, Parisiis, 1647, 
om. ed. — d) Consequens intellectus : continen- p. 795. 


" » ^ , , Y N , S. 
μέντοι, εὁσεὶ διὰ πυρός, οὕτως ἔφη" « Οὐκ ἀποινὶ δὲ σωθήσεται!" διὰ τούτου γὰρ λέγει 
/ ^ , ' m ' , e MN oc. ν ^ 
« αὐτὸν σῴζεσθαι μέλλειν, ἀλλὰ πείσεσθαι τὰς τοῦ πυρὸς τιμωρίας, ἵνα διὰ πυρὸς χαθαρθεὶς 
͵ - LI LI 
“ " , , , ' m" , , ^ * ^ , ^ , , 
« σωθῇ, xxi τῶν ἀπίστων εἰς τὸν αἰῶνα ἀπολλυμένων, ὠφελεῖται αὐτὸς ἀπὸ μέρους ἐχ 
D LI 
« τοῦ πεπιστευχέναι εἰς τὸν Χριστόν ». 
Γρηγόριος δὲ ὁ μαχαριώτατος ἀρχιερεὺς ἐν τῷ à" τοῦ ZhaAóyov λόγῳ πλείστοις ὑπο- 

͵ ^ A , , , ἣν “ T E , ; e , 
δείγμασι xxl πολλαῖς ἀποχαλύψεσιν ἀποδείχνυσιν εἶνχι τὸ χαθαρτήριον λέγων οὑτωσί πως" 

Οἷος ἐνθένδε! 2 458 e. M ^ »" »- ^ , 94 «4 V " " . 
€ Oleg ἐνθένδε' ἀπανίσταται ἕχαστος, τοῖος ἄγεται εἰς τὴν χοίσιν' ἀλλὰ μὴν περὶ αἰτια- 

^ LI 
, —- M , τ H - ^ - , - , - 4 

« μάτων τινῶν δεῖ πιστεύειν εἶνχι πρὸ τῆς χρίσεως τὸ τῆς χαθάρσεως πῦρ, διότι λέγει 

Li , - , e" » * LJ ^ ^ , , , e - » * »* 
« * Ἀλήθεια, ὅτι "Ev τις εἰς τὸ Πνεῦμα 10. ἅγιον βλασφημήση, οὔτ᾽ ἐν τῷ νῦν οὔτ᾽ ἐν 
« τῷ μέλλοντι αἰῶνι ἀφεθήσεται αὐτῷ. 'Ev ταύτῃ δὲ τῇ ἀποφάσει νοεῖσθχι δίδοται, 


^ 


s X * ' , - ^ * ou M ' - γω ᾽ T 
« τινὰς μὲν ἁμαρτίας ἐν τῷ νῦν αιῶνι, τινὰς δὲ ἐν τῷ μέλλοντι ἀφίεσθαι οἷόν τε εἰναι 


e 


« Kot γὰρ τὸ περὶ ἑνὸς ἀρνούμενον, φανερὸν ἐκ τῆς τοῦ νοῦ ἀχολουθίας, ὅτι περί τινων 
« συγχωρεῖται. Ἀλλ᾽ ὡς προεῖπον, τοῦτο περὶ UA QV χαὶ ἐλαφοῶν ἅμαρτημά των οἷον τε 
« γίνεσθαι πιστεύειν χρή ». 
Ὁ δὲ μέγας Βασίλειος" ἐν ταῖς εὐχαῖς ταῖς ἐν. τῇ πρὸ τῆς Πεντηχοστῆς ἡμέρας 
μετὰ γονυχλισίας λεγομέναις οὑτωσί πως ἔφη ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων δεόμενος « [ἰσάχουσον 
1. ἐνθέδε A. --- 2. Ἰασίλεος A. 
PATR. OR. — T. XV. — Εὖ 1. 


ott 


an animabus servorum tuorum praedormientium patrum nostrorum, 


« qui 
ceterorumque cognatorum, omniumque in fide nobis coniunc- 


« ac fratrum, 
« torum ». In sequenti vero oratione, euius principium illud est^ : Domine 
omnipotens Deus, Pater misericordiae, sic ait : « Exaudi nos humiles suppli- 
« cantes, et supplices tuos deprecantes, et da requiem animabus servorum 
« tuorum praedormientium in loco lucido, in loco virenti^, in loco refectionis, 
« unde dolor, gemitus, et moestitia longe depulsa sunt, et statue spiritus 
« eorum in tabernaculis iustorum, pacis atque remissionis ». 

In exequiis vero mortuorum sic vice defuncti Salvatorem alloquitur": 
« Imago sum tuae ineffabilis gloriae, quamvis feram stigmata peccatorum; 
« figmenti tui, Domine, miserere, et pietate tua me purga, patriamque 
« desideratam largire, et iterum paradisi curiae restitue ». 

Gregorius Nyssenus in dialogo de Consolatione et. statu animarum post 
mortem?, introducit loquentem et dicentem Macerinam sororem beati Basili 
et suam, post ipsius Basilii mortem: « Neque enim odio aut vindictae studio 
« —mea quidem opinione -- dolores infert Deus his, qui male vivendo pecca- 
« verunt, — qui et apprehendit et vindicat, et ad se trahit quidquid ipsius 
« gratia provenit in rerum naturam; sed ille quidem meliore consilio ad 


a) Ibid., paulo inferius. — b) in loco viventi ubi duo loci hic adducti leguntur; cf. P. G.- t 6; 
ed.; graece : ἐν τόπῳ χλοερῷ. — 0) Cf. Goar, op. cc. 97 C-100 A. 
cil., p. 528. — d) Alias De Anima οἱ Resurrectione, 


dee n , Y Y 5 s 
« ἡμῶν TOY δεομένων σου, χαὶ ἀνάπαυσον τὰς ψυχὰς τῶν δούλων σου τῶν προχεχοιμη- 
΄ / ^ DEN IY Ω͂ e Y - E e Y , - 
« μένων πατέρων καὶ ἀδελφῶν ἡμῶν xat τῶν λοιπῶν συγγενῶν χαὶ πάντων τῶν ἐν πίστει 
᾿ , le En 'E ». 3 δὲ DRE e ΄ ᾽ // € -“ - e 
« συνημμένων ἡμῖν ». "Ev «XXn δὲ εὐχὴ οὕτως φησίν᾽ « Εἰσάκουσον ἡμῶν τῶν ταπεινῶν 
t m" N N 3*7 ^ s ΒΡ 
« ἱκετῶν σου δεομένων cou, χαὶ ἀνάπαυσον τὰς ψυχὰς τῶν δούλων σου τῶν προχεχοι- 
« UrnUÉvQN ἐν τόπῳ φωτεινῷ. ἐν τόπῳ γλοερῷ, ἐν τό "PIA ὃ Id ὑδυνῚ 
Un. É 0 9 0, ἐν τόπῳ χλοερῷ, ἐν τόπῳ ἀναψύξεως, ὅπου ἀπέδρα ὀδύνη 
ϊ ^ LS ^ /, ^ -- Ν r - - - 
« xal λύπη καὶ στεναγμός, xxi στῆσον τὰ πνεύματα αὐτῶν ἐν ταῖς σχηναῖς τῶν 
, , , ^ , E 
« διχαίων, εἰρήνης xal ἀνέσεως ». 
Ἔν δὲ τὴ ἀχολουθίχ τῶν τεθνεώτων οὕτως ἐν τῷ προσώπῳ τοῦ χοιμηθέντος τῷ Σωτῆρι 
S Az k EJ , , m J "7 NA , Ν ΄ 
διχλέγεται: « Exóv εἰμι τῆς ἀρρήτου cou δόξης, εἰ χαὶ στίγματα πταισμάτων φέρω" 
« ἐλέησον τὸ πλάσμα σου, Δέσποτα, χαὶ τῇ 6T εὐσπλαγχνία χαθάρισον χαὶ τὴν 
« ποθουμένην πατρίδα. παράσχου μοι καὶ τοῦ παραδείσου πολίτην πάλιν χατάσττσον D. 


ς , / 5 - , "7 LENS! M » “Δ , ΄ 
O Νύσσης Γρηγόριος ἐν τοῖς Πακρινίοις ἔφη" « Οὐδὲ γὰρ μισῶν ἡ ἀμυνόμενος ἐπὶ τῇ 


Ὁ 


, 


τ “τῶ ῦ Ὁ» E EE ΄ ^ ' / , 7 Dl [1 , 
« χαχῇ ζωῇ, χατά vs? τὸν ἐμὸν λόγον, ἐπάγει τοῖς ἡμαρτηκόσι τὰς ὀδυνηρὰς 


ἱ 
« διαθέσεις - ὁ Θεός", ὁ avc ὑμενός τε καὶ πρὸς ἐχυτὸν E) Xy ὃ ὑτοῦ γά 
ιαθέσεις «ὁ Θεός», ὁ ἀντιποιούμενος τε χαὶ πρὸς ἐχυτὸν ἕλχων πᾶν ὅτιπερ αὐτοῦ χάριν 
ny) * ce ANE . ZIP t 1 m EN ^ 6 A a 
« ἦλθεν εἰς γένεσιν᾽ ἀλλ᾽ ὁ μὲν ἐπὶ τῷ χρείττονι σχοπῷ πρὸς ἑαυτόν,. ὅς ἐστι πηγὴ 


ΙΒ E B Lf - E S ICN 2 “ 5 5 e , ε 
« πάσης μαχαριότητος, τὴν ψυχὴν ἐπισπᾶται ἐπισυμβαίνει δὲ xaT ἀνάγχην ἢ ἀλγεινὴ ὃ 


1l. Syllaba x« in vocis χαχῇ bis scripta. — 2. ye : τε A. — 3. ἀλγινή A. 


34 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [34]. 


10 


10 


15 


E 
4 


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B10 


K£AcUROUR f 


[35] . I. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 35 


35 


« sese, qui omnis beatitudinis fons est, animam attrahit : ex necessitate 
« autem ei, quod attrahitur, accidit illa affectio acerba — ». Et infra : « Et 


.« quemadmodum immixtam auro materiam expurgantes per ignem, non solum 


« quod adulterinum est, igne liquefaciunt, sed purum quoque aurum necessario 
« una cum mixto liquatur, et remanet quod purum est, adulterino consumpto ; 
« ita cum vitiositas purgatorio igne absumitur', necesse est, ut anima, quae 
« cum vitiositate est unita, in igne sit, donec insita omnis adulterina mate- 
« ria alque commixtio auferatur igne consumpta ». 

Idem Gregorius in libro, quem de his qui dormiunt scripsit, sic inquit": 
« Donec igitur potestas manet in natura, ut evitetur malum, hoc adinvenit 
« divina sapientia consilium, ut hominem sineret in his esse* quae vellet, 
« ut gustatis quae concupierat malis, expertus quae* ex quibus commutasset, 
« sponte ad priorem beatitudinem ac desideranter accurreret, vitiosum atque 
« omne irrationabile veluti grave pondus excutiens, sive in vita praesenti 
« summa intentione ac sapientia expurgatus, sive post huius decessum" vitae 
« per ignis purgatorii explationem ». 

Huius etiam purgatorii, de quo nunc nobis est sermo, testis est etiam 
beatus Dionysius in cap. VII Ecclesiasticae hierarchiae, ubi de oratione loquens, 
quam hierareha super eo qui dormit facit, ita dicit! : « Postea procedens 


a) assumitur ed. — b) Gregor. Nyss. De mortuis ed. — f) De Eccl. hierar. c. VII, 2 4 — P. G., ἰ. 3, 
— P. G., t. 46, c. 524 B. — c) esse om. ed. — c. 560; idem allegalur a Ioanne Damasce., P. 6., 
d) ezpertusque ex quibus ed. — e) decessum om. t. 95, c. 252 A. 


“ὦ - , ^ p * » ^ - - " ' Mo DL 
διάθεσις τῷ ἑλχομένῳ. Καὶ ὥσπερ τὴν ἐμμιχθεῖσαν τῷ χρυσῷ ὕλην οἱ διὰ πυρὸς 


ἐχχχθχί ἀ ΑΝ NON ( jt 0) TU29i TÍXO χλλὰ XxTX πᾶ νον ^ T 
ἐχχαύσιροντες οὐ povov τὸ νοϑὸν TO πῦρ. τήχουσιν, ἀλλὰ χατὰ πασᾶν XVXYADM τῷ 


4 M , , , NI , - , ^ ^ " 
χαθαρὸν τῷ χιῤδήλῳ χατατήχεται, χἀχείνου δαπανωμένου, τοῦτο μένει, οὕτω xxi τῆς 


, e^, NI , ᾽ , «ὦ 4 ' " , t " 
χακίας τῷ χαθαρσίῳ πυρὶ δαπανωμιένης, ἀνάγχη πᾶσα χαὶ τὴν ἑνωθεῖσαν αὐτῇ ψυχὴν 
ἂν 4 -* t ^ ^ , , 3 ces €w ^ "ONSE , » , 
« ἐν τῷ πυρὶ εἶναι, ἕως ἂν τὸ χατεσπαρμένον νόθον χαὶ ὑλῶδες xat κίζδηλον ἅπαν ἀναλωθείη 
« τῷ πυρὶ δαπανώμενον ». 


rox , " “ , , , " , . ε ^ ; ^ E 
[oj αὐτοῦ ἐν τῷ εἰς τοὺς χοιμηθέντας αὐτοῦ λόγῳ « ὡς ἂν οὖν χαὶ ἡ 


»Ἥὔ 
ἐζηυσια 


, - LI 1 » , , Ls * , ^ * 
« μένοι τῇ φύσει xai τὸ χαχὸν ἀπογένοιτο, ταύτην᾽ εὗρεν 7, σοφία τοῦ Θεοῦ τὴν 


, - ' v . T ΕΖ - , , " z 
« ἐπίνοιαν, τὸ ἐᾶσαι τὸν ἀνθρωπον iv οἷς ἐσουλήθη γε ἐσῇχι, ἵνα γευσάμενος τῶν χαχῶν, 
r ᾿ θη ^ E , ῃ Η ΠΝ ^ dumm 2M. ap ΠῚ δ E M s M 
« ὧν ἐπεθύμησε, χαὶ τῇ πείρᾳ μαθών, oix ἀνθ᾽ oiov ἡλλάξατο, παλινδρομήσῃ διὰ τῆς 


, ' , Α , , ' [| ^ , ^ wa, 
« ἐπιθυμίας ἐχουσιως πρὸς τὴν πρώτὴν μαχαριότητα, ἁἀπᾶαν τὸ ἐμπαθές τε χαὶ ἄλογον 


* "v , , ^ , Ψ ^ " ᾿ "T ^ E 
« ὥσπερ τι XyÜoc ἀποσχευάσας τῆς φύσεως, "TOL χατὰ τὴν παροῦσαν ζωὴν Otx T2060 ἧς 
- ? ? 4 LI LI . 


, *. , A ^ * * , i3 , . 
« τὲ χαὶ φιλοσοφίας ἐχχαθαρθείς, ἢ μετὰ τὴν ἐνθένδε" μετανάστασιν διὰ τῆς τ 


* ἧς m" 
« χαθαρσίου πυρὸς χωνείας ». 


'O δὲ , Δ , , ^ LUE " "c "I viac Adv sz y» "A : 
( $ μέγας Atovuctog ἐν TO περι πχχλησιαστιχὴς τΤεραρχιίας AOYOQO, χεφαλαιῷ V^, λέγει 


"4. ἅπα A. — 2. ἐνθέδε A. 


5. 


ἜΤ 


n- 


.ς 2). 


36 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [36] 


« divinus hierarcha orationem sanetam facit super eo qui dormit ». Et 
infra : « Oratione quidem precatur hierarcha divinam bonitatem, ut dimittat 
« ei qui dormit omnia, quae per humanam fragilitatem peccavit, et deducat 
« Ipsum in lucem et regionem viventium, in sinus Abrahae, Isaac et Iacob, 
« unde aufugit dolor, tristitia et gemitus ». 

Aecedat et sanctus Epiphanius — qui —— contra Aerium blasphemantem ac 
inter cetera dicentem, non prodesse defunctis viventium preces, ita inquit^ : 
« Denique quod defunctorum recitamus nomina, quid eo utilius potuit fieri? 
« quid eo opportunius et mirabilius, quam si credamus, qui hic stamus, eos, 


σ- 


« qui hine defuncti sunt, vivere, neque eorum interiisse substantiam, sed esse 10 


« eos et apud Dominum vivere, ut religiosum dogma praedicetur, quo qui 
« pro fratribus precantur, bene de illis sperare constat, quasi , peregre 
« profectis? — Ceterum quae pro mortuis concipiuntur preces, iis utiles sunt, 
« tametsi non omnes culpas exstinguant. Verum ex eo prosunt, quod plerum- 


« que, dum adhue in terra degimus, sponte aut inviti titubemus, ut id, quod 15 


« perfectius est, significetur. ^ Nam et iustorum memoriam facimus et pecea- 
« torum: peccatorum quidem, ut iis a Domino misericordiam imploremus; 
« — iustorum autem et patrum ac patriarcharum, prophetarum, apostolorum, 
« evangelistarum, martyrum, confessorum, episcoporum, anachoretarum. 


« ae coetus illius universi, ut Dominum lesum Christum singulari quodam 90 


- 


ἃ) Epiphan. Adversus haereses, lib. III, haer. 75, n. 8 — P. G., t. 42, c. 513. 


Ἥ ^ 5 3 X zt LÉ , REY δεῖ ͵, N , 7 N àv , , 

« μὲν οὖν εὐχὴ τῆς θεαρχικὴς ἀγαθότητος δεῖται, πάντα μὲν ἀφιέναι τὰ 0v ᾿ἀνθρωπίνην 
« ἀσθένειαν ἡμαρτημένα τῷ κεχοιμημένῳ, χατατάξαι δὲ αὐτὸν ἐν φωτὶ xal χώρᾳ ζώντων, 
« ἐν κόλποις Ἁδραὰμ. χαὶ "loxàkx χαὶ "laxo6, ἐν τόπῳ, οὗ ἀπέδρα ὀδύνη καὶ λύπη xal 


« στεναγμὸς ». 


Ὁ ἅγιος ᾿᾿ὑπιφάνιος ἐν τοῖς [[αναρείοις χατὰ τοῦ Ἀερίου' διαλεγόμενος οὕτως 5 


" » N - Ὁ - ΄ EU U 
ἔφη" « "Emera περὶ τοῦ ὀνόματα λέγειν τῶν τελευτησάντων, τί ἂν εἴη τούτου προὐργιαί-- 
, , , € 
« τερον; τί τούτου χαιριώτερον χαὶ θαυμασιώτερον, πιστεύειν μὲν τοὺς παρόντας, ὅτι οἱ 
, /, - N LJ , " , CN US ES z^ ΄ 
« ἀπελθόντες ζῶσι xai ἐν ἀνυπαρξίχ οὐκ εἰσίν, ἀλλὰ εἰσὶ xxi ζῶσι παρὰ τῷ Δεσπότη, 
D 4 


^ v » ' ΄ , M , « , , ε ᾿ , z4 , 
« χαὶ ὁπὼς ἂν TO σεμνότατον χήρυγμια διηγήσοιτο, ὡς ἐλπίς ἐστιν ὑπερ ἀδελφῶν εὐχομένοις, 


« 


« ὡς ἐν ἀποδημίᾳ τυγχανόντων; Ὠφελεῖ δὲ xol ὑπὲρ αὐτῶν γινομένη εὐχή, εἰ x«i 10 | 


gj 


e^ - , ΄ X , ΄ LIS 5 N , , ΄ 
« τὰ ὅλα τῶν αἰτιαμάτων LL αἀποχόπτοι, ἀλλ᾽ οὖν γε διὰ τὸ πολλᾶάχις ἐν χοσμιῳ 
[ 


eT ὦ για τως L ON ^ 
« ἡμᾶς ὄντας σφάλλεσθαι ἀκουσίως τε χαὶ ἑχουσίως, ἵνα τὸ ἐντελ στερον σημανθῇ. * Kat 


« γὰρ δικαίων ποιούμεθα «τὴν.» μνήμην xad ὑπὲρ ἁμαρτωλῶν — “ὑπὲρ μιὲν ἁμορτωλῶν 7» 


[j 


« ὑπέρ ἐλέους Θεοῦ ded ΞΕ ὑπὲρ δὲ διχαίων xl πατέρων χαὶ πατριαργῶν, προφητῶν 


- N z A . ^ - , 
« χαὶ ἀποστόλων χαὶ εὐαγγελιστῶν και U-o oU pco AX ομολογήτων, ἐπισκόπων τε χαὶ 15 


« ἀναχωρητῶν, xai παντὸς τοῦ τάγματος", «ἵνα τὸν κύριον ᾿Τησοῦν Χριστὸν ἀφορίσωμεν 


l. Ἀρείου A : item in latino habebatur Arium. — 2. Quae sequuntur uncis inclusa, licet paulo pro- 
lixiora, addenda censui, ne sententia in suspenso relinqueretur. Nam Epiphanius mortuorum duplicis 


Ne 


Qt 


10 


15 


10 


[. — DEPUTATORUM LATINORUM CEDULA DE PURGATORIO. 37 


[37] 


« honore prosequentes, ab ceterorum hominum ordine segregemus ». Et 
paulo inferius : « Sed his omissis, eo, unde diverteram, redeo, ac necessario 
« facere illud. Ecclesiam dico, quae traditum sibi ritum illum a maioribus 


« acceperit — ». 


Consonat praedictis Damascenus in quodam sermone de suffragiis mor- 
tuorum, dicens* : « Mysteriorum conscii discipuli Salvatoris et sacri apostoli 
« in tremendis et vivificis mysteriis memoriam fieri eorum, qui fideliter 
« dormierunt, sanxerunt », quem refert beatus Thomas in IV Sententiarum, 
distinctione 45^, in primo articulo. 

— ]tem* testatur esse ignem hunc purgatorium Theodoretus episcopus 
Cyrensis, sic dicens : « Dicit Apostolus quod salvabitur, sic tanquam per 
« purgatorium ignem purgantem quidquid invenerit per incautelam prae- 
« teritae vitae ex pulvere saltem pedum terreni sensus; in quo igne tamdiu 
« manet, quamdiu quicquam corpulentiae et terreni alfectus inhaesit, 
« purgetur; pro quo mater Ecclesia orat et dona pacifica devote offert; et 
« sic per haee mundus, et inde purus exiens, Domini Sabaoth purissimis 


« oculis immaculatus assistit ». — 


« ἀπὸ τῆς 


a)Joan. Damasc. e iis qui in fide dormie- 
runt, n. 3 — P..G., t. 95, c. 249. — b) Post dis- 
linet. 45, addendum quaestione 3". — c) Non 
occurrebat in editis auctoritas TTheodoreti, quae 
tamen adducta profecto fuit ἃ Patribus deputatis, 
ul liquet ex graeco nec non ex responsionibus 
Ium Marci Ephesii tum Bessarionis, quae inferius 
suo loco ponentur. Quare lacunam complevi textu 
assumpto ex Apparatu Ioannis a Turrecremata, 


- ᾽ , PT d ' “ 
τῶν ἀνθρώπων τάξεως διὰ τῆς 


uno nempe ex deputatis illis, fol. 265. Conf. etiam 
s. Thomas, Contra errores Graecorum, pars al- 
tera, cap. 23, apud P. A. Uccelli, S. Thomae 
Aquinalis in Isaiam prophetam etc. (Romae, 1880, 
p. 485. Item ἃ. Hervetus, apud Migne, P. 6., 
ι. 82, c. 251, in nola. Sed prae ceteris dignus 
est qui legatur ipse Theodoreli editor, t. cil., 
p. 18-21, et Uccelli, op. cif., p. ^4l. 


πρὸς αὐτὸν τιμῆς.» ». Καὶ ὀλίγῳ ὕστερον" 


* F ^ εἰ , , “ » , ^" *, e 1^ - , - 
« Εϊτα δὲ περὶ τούτου αὐθις ἐπιλήψομαι τῆς ἀχολουθίας, ὅτι ἀναγκαίως ἡ Ἐχχλησία τοῦτο 


« ἐπιτελεῖ, 


- ^ NI ^ 
Συμφωνεῖ ἐπὶ 05»! τοῖς 


τῶν χοιμιηθέντων λέγων" « Τῶν μυστηρίων συνίστορες οἱ 


προειρημένοις ὁ Δαμασχηνὸς 


, “Ὁ * , 
παράδοσιν ). Uca. παρὰ πατέρων D. 


ἔν τιν! λόγῳ περὶ τῆς βοηθείας 


τοῦ Σωτῆρος μαθηταὶ «xi ὅγιοι 


« ἀπόστολοι ἐν τοῖς φοδεροῖς χαὶ ζωοποιοῖς μυστηρίοις μνήμην γίνεσθαι τῶν ἐν πίστει 


« χεχοιμημένων ἐθέσπισαν ». 


Τούτῳ τῷ χαθαρτηρίῳ μαρτυρεῖ Θεοδώρητος ὁ Τύρου ἐπίσχοπος λέγων, « 


^ 


« Ἀπόστολος, ὅτι σωθήσεται" ὡσεὶ 
», - , 
« àv ἀπροσεξίας τοῦ παρελθόντος 


« χόνεως᾽ 


- M - ^ INI , " 
« τοῦ ὄγκου τῆς γηΐνης διαθέσεως" περὶ o 


^ " , 
διὰ χαθαρσίου πυρὸς χαθαίροντος 


βίου χπὸ 


ἡ ἢ trino ᾿Εχχλησία εὔχετα! 


πᾶν οτιοῦν 


γοῦν τῆς γηΐνης αἰσθήσεως τῆς τῶν ποδῶν 


T ^ ^ * , " - ' ^ ^ . 
ᾧ πυρὶ τοσοῦτον ἐμμένει, μέχρις οὗ xaÜxpuÜT, πᾶν ὁτιοῦν προσεχολλήθη αὐτῷ 


καὶ εἰοηνιχα 


rd ^ , o. " ^ A ^ , , . " E" 4 
« mQoc 0. S Et δῶρα εὐλχφῶς. Οὕτω δὲ χαθαρὸς XXV αμίαντῆς ἐχεῖῆεν ἐχραίνων. ταῖς τοῦ 


" , Uu. v P v 1 "T 
« Kugíou Ea62i xaüxoo7xTrxi ὄψεσι παρίσταται: ἄμωμος ». 


generis commemorationem in sacrificio fleri docet, iustorum et peccatorum. Horum quidem, uti divinam 
pro illis misericordiam imploremus; iustorum autem ac sanctorum, ut singulare Christi Domini. privis 
legium agnoscatur, qui ab reliquorum mortalium conditione segregatur 

Ἰ, δὲ A. — 3. σωθείσεται Δ. 


38 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [38] 


VII. Septimo declaratur praefata veritas ratione divinae iustitiae, quae 
nihil inordinate factum, impunitum relinquit, et quae ?wcta mensuram 
delicti, ut inquit Seriptura*, constituit plagarum modum. Cum ergo pro quoli- 
bet peccato homo certam mereatur poenam, si hanc in isto saeculo non 
solvit, exigit divinae iustitiae ordo, ut in futuro satisfaciat, alioquin impunitus 
remaneret; sed si quis contritus decedat, huiusmodi poenam non satisfaciet 
in inferno, iuxta illud" : Peccator in quacunque hora ingemuerit, vita vivel, et 
non morietur, quod de morte infernali* intelligere oportet. In caelo autem 
poenam peccatorum non solvet, quia repugnat munditiae caelesti; — namque 
per eam, ut Sapientia ait, nihil inquinatum ?ncurrit, neque transibit pollutus 7». 
Domus enim est — solatii, non poenae 7; gaudii, non luetus. hestat igitur, 
ut praeter paradisum et infernum aliquis alius. assignetur locus, in quo 
huiusmodi exerceatur purgatio ; qua facta, cum desinat esse pollutus et inqui- 
natus, mundusque effieiatur, ad Deum videndum et fruendum confestim evolat. 

Plurima etiam alia ad haec possunt adiici. Verum haec in praesenti satis 
esse ad illustrandum hoc caput arbitramur. Nunc ergo a vobis postulamus, ut 
quid de iis, quae dicta sunt, sentiatis, clare nobis in scriptis et ipsi exhi- 
beatis. — 


a) Cf. Deut. xxv, 2. — b) Ez. xxxii, 14-15. — c) De Vita aeternali ed. quod emendavi ad codicis 
graeci (idem. 


p». Εὔδηλος δὲ γίνεται ἡ προειρημένη ἀλήθεια. κατὰ τὸν τῆς θείας δικαιοσύνης λόγον; 
ἥπερ οὐδὲν ἀτάκτως γενόμενον ἀτιμώρητον ἐζ, ἥ τε χαὶ κατὰ τὸ μέτρον τῶν παραπτωμάτων, 
ὥς φασι τὰ λόγια, κατέστησε vOv πληγῶν τὸν τρόπον. "Ema οὖν ὑπὲρ ἑκάστης ἁμαρτίας 
ὁ ἄνθρωπος δητήν τινὰ τιμωρίαν ἐπισπᾶται, εἰ ταύτην ἐν τῷ νῦν αἰῶνι οὐκ ἀποτίννυσιν, 
ἐχζητεῖ τῆς θείας χρίσεως ἡ τάξις, ὅπως ἐν τῷ μέλλοντι ἱκανῶς ποιήσῃ" ἄλλως γὰρ δια- 
μείνειεν ἂν ἀτιμώρητος. Ἀλλ᾽ εἴ τις ἀποῦδιώσει συντετριμμένος, ταυτηνὶ τὴν ποινὴν οὐχ 
ἀποτίσει ἐν τῷ dà" χατὰ τὸ Ὃ ἁμαρτωλὸς ἐν οι δήποτε «c ἐπιστενάξῃ, ζωὴν ζήσεται, 
καὶ οὐ τεθνήξεται: ὅπερ νοεῖσθαι χρὴ περὶ τοῦ ἐν τῷ ἅδῃ θανάτου. "Ev δὲ οὐρανῷ τοιαύτην 
οὐχ ἀποτίσει τιμωρίαν" ἀντιμάχεται γὰρ τοῦτο τῇ χαθαρότητι τῆς οὐρανίας οἰκήσεως" χαὶ 
γὰρ δι᾿ αὐτῆς, ὥς φησιν ἢ Σοφία, οὐδὲν εἰσέρχεται μεμολυσμένον, οὔτε ἀχάθαρτός τις 
διαθαίνει" ἥτις οἴχησις ἀνοπαύσεώς ἐστιν, οὐ τιμωρίας, χαρᾶς τε, οὐ πένθους. Λείπεται 
ἄρα, ἵνα ἐκτὸς τοῦ παραδείσου χαὶ τοῦ ἄδου ἄλλος ἀφορισθείη τόπος, οὗ αὕτη! ἡ χάθαρσις 
γένηται" ἧς ἐπιγενομένης, ἀφιστάμενος ἕκαστος τοῦ εἶναι ἀχάθαρτος χαὶ μεμολυσμένος, 


ΕΣ ΤῊΣ M encta ἢς P". n NN Θεοῦ ^ : Y 
χαθαρὸς γένηται xat πρὸς τὴν θεωρίαν τήν τε ἀπόλαυσιν τοῦ Θεοῦ παραχρῆμα. ἀναπετασθῇ. 
mM ^ 3» .«. , ^ 5 n 1 τοι ' 
[Πλεῖστα χαὶ ἄλλα τούτοις προστίθεσθαι δυνηθεῖεν cw ἀλλὰ ταῦτα πρὸς τὴν διαύ- 
Ὃ , , m e? ΄ 5 3 , - - 
γειαν τοῦ χεφαλαίου τούτου τανῦν ἐξαρχέσαι νομίζομεν. Ἤδη δὴ αἰτοῦμεν παρ᾽ ὑμῶν, 
ων . "n EC dT T ES Z ELA Inm — ESSANS Su LN D r M ΄ 
(WX οτιοῦν περὶ τῶν εἰρημένων χρατεῖτε, διαρρήδην ἡμῖν ἐγγράφως παράσχοιτε xai αὐτοί. 


1. αὐτὴ À. 


10 


10 


15 


II" 


MARCI ARCHIEPISCOPI EPHESII ORATIO PRIMA 
DE IGNE PURGATORIO 


TOY HANIEPOTATOY MHTPOIIOAITOY 
'EDEXOY KYP MAPKOY TOY EYTE- 
NIKOY ANTIPPHXIX TON AATINIKON 
KEQDAAAION, AITEP AYTOI IIPOETEI- 
NON, HEPI TOY IHEPKATTOPIOY ILYPOX '. 


1. "Emneió?, pev ἀγάπης ἀποχρίνασθαι πρὸς τὰ 
παρ ὑυῶν εἰρημένα ὀφείλουεν Coué 7 

δ᾽ 6i enu φείλομεν, σῳζομένης τῆς 
xaÜ' ἡμᾶς εὐσεδείας xoi τῶν πατροπαραδότων " 
ἐχχλησιαστιχῶν δογμάτων, προτάττομεν χεφαλαιω- 
δῶς ἑκάστην τῶν ἐμφερομένων ὁ τοῖς παρ᾽ ὑμῶν 
γεγραμμένοις συστάσεων xat μαρτυριῶν, ἵνα εὐπε- 


*, , 


ρίληπτος xal σαφὴς ἐφ᾽ ἑχάστῃ τούτων ἡ ἀπάντη- 
Ae , , 
σις χαὶ ἣ λύσις γένηται. 
vy , 2 9 09 € ) , 
ἰἴρηται τοίνυν ἐν ἀρχῇ τοῦ γράμματος οὕτως, 
ὅτι « ἐὰν οἱ ἀληθῶς μετανοοῦντες, πρὶν ἱκανῶς 
« ποιῆσαι περὶ" τῶν ἡμαρτημένων ἢ ἠμελημένων 
« τοὺς ἀξίους τῆς μετανοίας χαρπούς, ἐν ἀγάπη 
« ἀποδιώσωσιν, αἵ τούτων ψυχαὶ ταῖς χαθαρτι- 
« χαῖς τιμωρίαις ἐκχαθαίρονται μετὰ θάνατον" 
« πρὸς δὲ τὸ ἀποχουφίσαι αὐτὰς τῶν τοιούτων ποι- 
^ , » ^ 6 ΐ m , 1 €- , 
« νῶν, ὠφελοῦσιν al τῶν ζώντων ἴ πιστῶν ἐπιχου- 
, y 9 , b] 2: , ΔΝ s 
« pat, ἤγουν αἱ λειτουργίαιδ, αἵ εὐχαί, at ἔλεημο- 
, v ΠῚ m E & , y 
« σύναι, xal τἄλλα " τῆς εὐσεδείας ἔργα ». 


Πρὸς ταῦτα ἡμεῖς ἀποχρινόμεθα οὕτως "". Ὅτι μὲν 


4. In titulo : 


SANCTISSIMI METROPOLITANI EPHESII 


DOMNI MARCI EUGENICI. CONFUTA- 
TIO ARTICULORUM, QUOS LATINI 


;XHIBUERANT, CIRCA PURGATORIUM 
IGNEM. 
nobis caritate 


1. Quandoquidem cum 


respondendum est ad ea quae dixistis, 
salva religione nostra et ecclesiasticis dog- 
matibus a patribus acceptis, quaecumque 
argumenta ac testimonia scripto protulistis, 
summatim  praeponimus, quo brevior cla- 
riorque ad singula responsio atque solutio 
evadat. 

Haec itaque in principio scriptionis dicta 
sunt, videlicet" : «Si vere paenitentes, antequam 
« dignis paenitentiae fructibus de commissis 
« satisfecerint et omissis, in Dei caritate deces- 
« serint, eorum animae poenis purgatoriis post 
« mortem purgantur; et ut a poenis huius- 
« modi releventur, prosunt eis fidelium vi- 
« ventium suffragia, missarum scilicet sacri- 
« ficia, orationes et eleemosynae, et alia pie- 
« tatis opera ». 


Ad haec ita respondemus. Prodesse quidem 


om. ἢ : Mágxou ἀρχιεπισχόπου ᾿Εφέσου ὁμιλία ῥηθεῖσα ἐν Φεραρία (Φερχροία MS, ilem in O ex 


Φεραρία, addito o supra versum) πόλει (om. C) τῆς Ἰταλίας πρὸς τοὺς χαρδιναλίους xoi ἑτέρους τῶν Λατίνων 


διδασχάλους περὶ τοῦ παρ᾽ αὐτοῖς δοξαζομένον χαθαρσίον πυρός (περὶ τοῦ πυρός ad marg. Q) OPQSMBGI 


Τοῦ 


καχαριωτάτου χυρίονυ Μάρχου 'Egécou τοῦ Εὐγενιχοῦ, διδασχαλία ἀνατρέπουσα τὰς περὶ τοῦ χαθαρτηρίον πυρὸς 
i Y , ( r 


ἐρεσχηλίας τῶν Λατίνων xat ἑτέρων ζητημάτων DB. — 
(ἢ f | 


Ὑ 


(ὑμῶν, marg. C). — 


A. — 8. λητουργίαι A. — 9. τὰ ἄλλα OPQSM. — 10. »ὕτω M 


a) Codices adhibiti : Ambros. 653 (— A), f. 47*- 
δὰ: — Oxon. Laud, 22 (— ΟἹ, f. 1-17*; — Paris. 
1218 (— D), f. 7-17; — Paris. 1261 (— QJ), f. 1-13; 


— Paris. 1286 (— HR), f. 271"-283; Paris. 1327 ( 
S), f. 251-258. — Paris. 1389 (— B), f. 258-268, 
Paris, 1292 (2 G), f. 3-16. — Coislin. 289 ( Q), 
f. 1-29. E 34^ (nune 35) Metochii 5. Sepulcri 


cod; 3M 


Ὁ 


3. προπαραδότων M. — ^. ἐμφαιρομένων HR. — ὃ. 


xaü' ἡμᾶς : nap! ἡμῖν ἢ : zap ἡμῶν OPQSMBGC 
παρὰ M. -- 6. ὀφελοῦσιν M. 7. ζόντων 


om. À. 


(2M) typis expressa habebatur in actis litterariis 


I8-19, δ. 


celeris se 


Ἀλήθεια (Constantinopoli, 1880 
5l. 


sum, ul qui textum in mullis au 


ulus 
fer 
b) Cf. 


Godicem Ambrosianum pra 


li'orem in 


omnibus praestantissimum exhibeat 


supra, p. 25, 1. 11 sq 


Ambros. 


Vf 75 


^0 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


fidelibus defunctis missarum sacrificia, ora- 
tiones et eleemosynas, quae pro ipsis fiunt, tum 
ipse Ecclesiae usus, qui antiquitus obtinuit, 
testatur, tum. multae hac super re variaeque 
doctorum tam latinorum quam graecorum 
orationes diversis temporibus ac locis recitatae 
scriptoque traditae; animas autem per eius- 
modi subsidia ab expurgantibus quibusdam 
suppliciis et igne temporaneo, qui virtutem 
hanc habeat, liberari, nullibi hactenus expresse 
scriptum invenimus, neque in precationibus et 
canticis, quae pro illis persolvuntur, neque in 
doctorum libris; verum quae in inferno deti- 
nentur aeternis iam addictae cruciatibus, quos 
sive re ipsa et usu luant, sive certa exspecta- 
tione reformident, eas sublevari quidem et 
exiguum aliquod experiri solatium recepimus, 
non autem penitus a supplicio liberari, neque 
ulla spe teneri, hanc liberationem esse ali- 
quando adepturas. ld satis demonstrant tum 
quae de magno Macario asceta aegyptio nar- 
rantur^, qui cum calvariam in eremo inventam 
interrogasset, divina virtute illud ab ea edoctus 
est; tum etiam quae Basilius Magnus in oratio- 
nibus suis ad Pentecosten pro more recitandis 
ita ad verbum scribit": « Qui in ista omnium 
« solemnissima et salutari festivitate placationes 
« quidem et deprecationes supplices pro iis, qui 
« in inferno detinentur, suscipere dignatus es, 
« ac magnas nobis spes praebes futurum, ut 
« detentis relaxatio ab iis molestiis, quibus 
« plectuntur, et recreatio abs te contingat ». Si 
animae vero in fide et caritate ex hac vita 
decesserint, maculis tamen nonnullis foedatae, 
sive levioribus, quarum eas omnino non paeni- 
tuerit, sive etiam gravioribus, de quibus duc- 
tam paenitentiam dignis fructibus ostendere 
non praeceperint : eas pro ratione talium cul- 
parum plane purgari credimus, non per ignem 


[40] 


^ , ' 
ὠφελοῦσι! τοὺς ἐν πίστει χεχοιμημένους ai ὑπὲρ 
ὑτῷ ἥμεναι λειτουργίαι καὶ εὐχαὶ xat? ἐλεημο- 
αὐτῶν γινόμεναι λειτουργ χ "7 
^ m , 
cóvat, τό τε ἔθος αὐτὸ τῆς ἐχχλησίας ἐπιχρα- 
m * - ' 
τῆσαν ἄνωθεν μαρτυρεῖ xol ἐπὶ τούτῳ ὃ πολλοὶ καὶ 
m , ’, 
διάφοροι τῶν διδασκάλων λόγοι, Λατίνων τε χαὶ 
* m ἤ ^ M M , 
V'oxix&y *, κατὰ διαφόρους καιροὺς xoi τόπους εἰρη- 
, ^ , ; ^ M NN m 5 y 
μένοι καὶ γεγραμμένοι: τὸ δὲ διὰ vOv? τοιούτων 
βοηθημάτων χαθαρτικῶν vtvov? τιμωριῶν ἀπαλλάτ- 
M 1 
τεσθαι τὰς ψυχὰς xat πυρὸς προσχαΐρου τοιαύτην ἴ 
δύναμιν ἔχοντος, οὐκέτι ῥητῶς γεγραμμένον εὑρί- 
σχομεν, οὔτε ἐν ταῖς εὐχαῖς χαὶ τοῖς ἄσμασι τοῖς ὑπὲρ 
5 X , y ? v τω / 
αὐτῶν γινομένοις, οὔτε ἐν τοῖς τῶν διδασχάλων 
, J ' ' b zl es. " ἣν, ^ - 
λόγοις: ἀλλὰ τὰς μὲν ἐν ἅδη χατεχομένας xo ταῖς ὃ 
» 
αἰωνίοις ἤδη παραδεδομένας χολάσεσιν 10, eive! ἔργῳ 


καὶ πείρᾳ, εἴτε ἐλπίδι βεδαίᾳ xal προσδοκίᾳ, βοη- 


θεῖσθαι μὲν xal αὐτὰς xol ὠφελεῖσθαι" 3 μικράν τινα 


, A 

τὴν 9 ὠφέλειαν παρελάδομεν, οὐ uz» ἀπαλλάτ- 
τεσθαι τῆς χολάσεως εἰς τὸ παντελὲς οὐδ᾽ ἐλπίδα 
τινὰ τῆς ἀπαλλαγῆς ὅλως ἔχειν: xal τοῦτο δηλοῖ "1 
b iH b γ) , ^ 5 , 5 M 
τὸ χατὰ τὸν μέγαν Μαχάριον τὸν Αἰγύπτιον ἀσχητὴν 

. 2 (2237 3 , λ M16 x 
διήγημα, ἐν οἷς" ἐρωτήσας τὸ χατὰ !9 τὴν ἔρημον 
[4 ' Hi 11 m , ὃ , ' Ὁ , 
εὑρεθεν xpavtov '', τῇ θεία δυνάμει τὰ τοιαῦτα παρ 
αὐτοῦ ἔμαθε, καὶ ὃ μέγας Βασίλειος ἐν ταῖς εἰς 
τὴν Πεντηχοστὴν ἀναγινωσχομέναις εὐχαῖς ταῦτα 
κατὰ ῥῆμα γράφων: « Ὁ καὶ ἐν ταύτῃ τὴ παν- 
4.8 € e N , € ^ ' 
« τελείῳ [δ ἑορτῇ xol σωτηριώδει ἱλασμοὺς μὲν 
« ἱχεσίους ὑπὲρ τῶν χατεχομένων ἐν ἅδου χατα- 
« ξιώσας δέχεσθαι, μεγάλας δὲ παρέχων "ἢ ἡμῖν 
« ἐλπίδας, ἄνεσιν τοῖς χκατεχομένοις τῶν χατεχόν- 
N m c 
«τῶν αὐτοὺς ἀνιαρῶν xot παραψυχὴν παρὰ σοῦ 
« χαταπέμπεσθαι "Ὁ »" τὰς δὲ ἐν πίστει. μὲν 3) xal 
ἀγάπη τῶν παρόντων ἀπαλλαγείσας 25, χηλίδας δὲ 

a h , 
ὅμως τινὰς ἐπιφερομένας, ἢ μικρὰς χαὶ παν- 
΄ὔ - ΄ E B , 35 tT 
τάπασιν ἀμετανοήτους, ἢ χαὶ μείζονας, EQ αἷς 
M D 

μετανοήσασαι τοὺς τῆς μετανοίας χαρποὺς οὐχ 


ἔφθασαν ἐπιδείξασθαι, ταύτας δὲ ἐχχαθαίρε- 


1. ὀφελοῦσι M. — 2. xai ai εὐχαί S. — 8. τοῦτο MOQ. — ^4. Aat. τε xai Tp. οἴη. A. -- D. τῶν om. 
M. Ad marg. RH : ὡραῖον, pauloque inferius : ὅτι τὸ καθαρτήριον ῥητῶς ἐν τῇ ἐχχλησίᾳ, ἢ γεγραμμένον οὐχ 
εὕρηται. --- 6. τινων οἵη. OPQSMC. — 7. καὶ τοιαύτην M. — 8. οὐχ ἔτι MS. — 9. ταῖς: τὰς R. — 10. χολάσεσεσιν 
0. — 1l. οἴτε A. — 12. ὠφελοῦσθαι C; ad marg. ἢ : ὅτι xai αἱ ἐν 48r χατεχόμεναι ψυχαὶ ὠφελοῦνται λειτουργίαις. 
— 13. τὴν om. AM. — 14. δῆλον A. — 15. ἐν ᾧ Μ. — 16. χατὰ : ἀνὰ A. — 17. χραννίον Q: ad marg. R : 
τὸ ἐν ἐρήμῳ χρανίον. — 18. vavce)he(g M. — 19. παρέχον R. — 20. παραπέμπεσθαι M. — 21. μὲν om, B. — 
9 


22. ἀπαλλαγήσας A; ad marg. R 


aj Historia haec reperitur in Apophthegmatis 
Patrum in Macario, n. 38, P. G., t. 3^, c. 257, et 
in Vilis Patrum a Rosweido editis, lib. III, cap.172, 


et lib. VI, libell. 3,16 — P. L.. t. 73, c. 797 οἵ 1013. 


Eadem allegatur a Ioanne Damasc., P. G., t. 95, 


: ὡραῖον τοῦτο ὅλον, ἣ χαθ᾽ ἡμᾶς δόξα. 


c. 256 A, ex quo larga manu hausit Marcus noster. 
— b) Locus e quinta oratione assumptus habetur 
in omnibus Penfecostarii editionibus; vide v. gr. 
edit. an. 1846, p. 212. 


10 


20 


t2 
οι 


— w 


19 


t 
σι 


80 


35 


[Ai] IL. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 


σθαι πρὸς λόγον! τῶν τοιούτων ἁμαρτημάτων, 
οὗ διὰ πυρός τινος χαθαρσίου xat ἀφωρισμένων 
ἔν τινι τόπῳ τιμωριῶν (τοῦτο γάρ, ὡς ἔφαμεν", 
οὐδαμοῦ παραδέδοται), ἀλλὰ τὰς μὲν ἐν αὐτῇ 
- LO ων , ^"? *, M ' , M 
τῇ ἐξόδῳ τοῦ σώματος OU αὐτοῦ χαὶ μόνου τοῦ 
φόθου, χαθὼς χαὶ ὁ ἅγιος ἸΓρηγόριος 6 Διάλογος 
ῥητῶς ἀποφαίνεται, τὰς δὲ xal μετὰ τὴν ἔξοδον ἡ, 
ἢ μενούσας ἐν τῷδε τῷ περιγείῳ χώρῳ ? πρὶν εἰς 
»" ἐς P1 — —— , , 6 Α ΄“- , 
προσλύνήσιν τοῦ Θεοῦ ἀφιχέσθαι" xal τῆς μαχαρίας 
ἀξιωθῆναι λήξεως, ἢ χαὶ αὐτὰς ἐν ἅδη χατεχο- 
, , € z * ^ , , “5 
μένας, οὐχ, ὡς ἐν πυρὶ xai χολάσει πάντως, ἀλλ 
[4 , ^ 5 , l À 22 θε , 5 ^ 
ὡς ἐν δεσμωτηρίῳ xal φυλαχῇ χαθειργμένας ", εἰ 
* ξ , 
μείζους ἦσαν αἱ ἁμαρτίαι xal πλείονος χρόνου δεό- 
μενάι, τούτοις ἅπασι βοηθεῖν τὰς ὑπὲρ αὐτῶν qtvo- 
μένας εὐχὰς xal λειτουργίας Qauév, συντρεχούσης 
z - m , », , LI , ΠῚ 
αὐταῖς τῆς θείας ἀγαθότητος χαὶ φιλανθρωπίας 
καὶ τὰ μὲν ' τῶν τοιούτων ἁμαρτημάτων αὐτίχα 
΄ Α *, , «τ π , , , 
παρορώσης x«i ἀφιείσης, ὅσα δι᾿ ἀνθρωπίνην ἀσθέ- 
νειαν πεπλημμέληται, καθὼς ὃ μέγας φησὶ Διονύσιος 
ἐν"! τῇ θεωρία τοῦ ἐπὶ τῶν ἱερῶς χεχοιμημένων 
, , * ^ ^ , LÀ i] , 
μυστηρίου, τὰ δὲ μετὰ χρόνον ἴσως τινὰ δικαίοις 
ζυγοῖς ἢ λυούσης καὶ ἀφιείσης xai!? αὐτὰ τέλεον 7, 
χουφιζούσης τοὺς ἐπ᾽ αὐτοῖς 5 ἐνόχους μέχρι τῆς 
, , , * $, ΕἸ - 2^ , 
τελευταίας ἐχείνης χρίσεως" xat ἐπ᾽ αὐτοῖς οὐδειλίαν 
á , ἕ ΄ λά 9. Τὶ D , 
νάγχην ἑτέρας κολάσεως xat Qux πυρὸς χαθάρσεως 
, y4/ 
βλέπομεν, el 5 γε τοὺς μὲν ὃ qd6oc χαθαίρει, τοὺς 
δὲ ἣ τοῦ συνειδότος βάσανος, παντὸς πυρὸς δριμύ- 
, M ^!' » b A , "Ὁ , 
τερον χατεσθίουσα, τοὺς δὲ αὐτὴ x«l μόνη τῆς θείας 
δόξης ἢ ἔκπτωσις καὶ ἣ ἀδηλία τοῦ μέλλοντος, εἴ 
ποτε αὐτῆς [ἢ ἐπιτεύξονται "ῦ, Ὅτι δὲ τὰ τοιαῦτα 
βασανιστιχὰ χαὶ χολαστιχὰ παντὸς μᾶλλον ἑτέρου, 
᾿Ὶ € - , - 5 , e 
χαὶ $ πεῖρα παρίστησι, xat Ó ἅγιος ᾿Ιωάννης ὃ 
Χρυσόστομος μάρτυς ἡμῖν ἐν πάσαις σχεδὸν ἢ ταῖς 
, Ὁ 5» ΄- Ὁ , -— ^ ^ 
πλείσταις τῶν ἠθικῶν ὁμιλιῶν αὐτοῦ τὰ τοιαῦτα 
, - , *, —- " ^ 
γράφων, καὶ 6 θεῖος ἀσχητὴς Δωρόθεος ἐν τῷ [eoi 
συνειδήσεως αὐτοῦ λόγῳ" xal ἐπὶ τοῦ μέλλοντος 


, -" " ^ 
δέ͵ ταῦτα '* μᾶλλον τῆς χολάσεως 3 βασανίζειν τοὺς 


41 


aliquem purgatorium ac determinata certo in 
loco supplicia* (nam id, uti diximus, nusquam 
traditum existit), sed alias quidem in ipso exitu 
e corpore per ipsum solum metum, sicuti etiam 
sanctus Gregorius Dialogus diserte pronuntiat; 
alias vero etiam post exitum, sive in ista re- 
gione terris citima commorentur, antequam ad 
Dei adorationem perveniant, beatumque conse- 
quantur finem, sive etiam in inferno detinean- 
tur et ipsae, non certe ut in igne ac supplicio, 
sed ut in custodia et carcere constrictae, cum 
graviores fuerint culpae ac tempore longiore 
explandae. Porro hisce omnibus 
preces et liturgias eorum nomine factas adse- 
rimus, concurrente cum his divina bonitate et 
clementia, quae huiusmodi culparum alias qui- 
dem statim condonat et dimittit, quaecumque 
scilicet per humanam fragilitatem admissae 
fuerint, quemadmodum magnus ille Dionysius" 
ait in Consideratione mysterii de iis qui pie 
obdormierunt; alias vero post aliquod forte 
tempus, aequis adhibitis lancibus, aut solvit 


opitulari 


remittitque etiam penitus, aut earum reos sub- 
levat usque ad extremum illud 
Verum ad has tollendas nullam alterius sup- 
plicii purgationisve per ignem necessitatem 
videmus; nam hos quidem expurgat metus, 
illos vero conscientiae cruciatus, qui animum 


iudicium. 


acrius rodit quam quivis ignis; illos autem ipsa 
sola divinae gloriae amissio et futuri obscuri- 
tas, num unquam ea sint potituri. Quae quidem 
omnia quavis alia re magis hominem torquere 
et castigare, et ipsa experientia ostendit, et 
testes habemus tum sanctum loannem Chrvso- 
stomum, in cunctis prope, vel plurimis saltem 
suarum moralium concionum eadem scriben- 
tem, tum etiam divinum illum ascetam Doro 
theum in suo sermone de Corscientia'. Et quoad 
futuri incertitudinem, damnandos magis per 
illam torqueri quam per ipsum supplicium, 


1. λόγους S. — 2. ἔφημεν ARM. — 3. Διάλογος : πάπας ἐν τῷ Διαλόγῳ A : Θεολόγος M, perperam omnino 
laudatur enim Gregorius Magnus, qui apud Graecos Dialogus appellatur ob editos ab eo Dialogorum 


libros. Loeus ad quem alludit habetur Dialog. IV, ὁ 
ἔξοδον iterum scripserat coo σώματος ἢ, quod dein delevit; paulo inferius ad marg 


(χώρῳ ad. marg.) C. —6. ἀφιχέσθαι τοῦ Θεοῦ D. — 7. λήξεως ἀξιωθῆναι 8. — 8. p in χαθειργμέ 


B. -— 9. θείας ἀγάπης καὶ φιλ. xai ἀγαθ. S. 


13. ἐπ᾿ αὐτῆς R. — 14. εἴτε M. Ad marg. BR : ὅρα πῶς ἡ κάθαρσις. 


ἀπὸ corr, vult. HR, 


xai τὰ ἑξῆς, — 18. χολάσεος A. 


a) Quae sequuntur, totidem fere verbis repetita 
leguntur in. Respons. ad interrogationes cardi- 
nalis a Lotharingia, ut praefando monui, supra 


17. Ad ταῦτα hoc habetur scholion. in H 


. 46 (graece 48) — P. L., l. 77, c. ^05 ^. Post 
ὡραῖον. 9, τόπῳ 
(a; supra versum 
— 10. τὸ μὲν M. — 11. ἐν : ἐπὶ À. 12. xai om. M 
15. αὐτοῖς M 16. In ἐπιτεύξονται ἐπι in 
ἤγουν ὁ φόδος, τὸ συνειδος, ἡ ἔχπτω 
p. I6, —h! De Eccles. hierarci VII 
Migne, P. G., t. 3, c. 561 c) €f. Migne, P. ὦ 
t. 88, c. 1652-5 


DOT δύ. 


—— 
- 


magistri dicunt. Sic magnus Gregorius Theo- 
logus oratione 7n P/agam grandinis haec ait" : 
« Illos quidem lux ineffabilis excipit et sanctae 
« regiaeque Trinitatis contemplatio; hos autem 
« simul cum aliis, vel potius prae aliis illud 
« tormentum, nimirum proiectum esse a Deo, 
« et conscientiae pudor terminum non ha- 
« bens ». 

2. Ab huiusmodi ergo malis ut ii liberentur, 
qui obdormierunt, et Deum rogamus et credi- 
mus, non autem ab alio aliquo supplicio vel 
alio igne praeter illa quae comminata sunt in 
aeternum duratura. Praeterea defunctorum 
animas ex inferni detentione tanquam e carcere 
quodam per preces liberari, testatur etiam cum 
multis aliis Theophanes Confessor qui Graptus 
nuncupatur, ut qui sermones suos martyrii 
sanguine obsignaverit pro Christi imagine in 
fronte incisus. [s enim in uno canonum in 
defunctos talia pro ipsis precatur" : « A lacry- 
« mis et gemitibus inferni servos tuos, Salva- 
« tor, libera ». Audisn'? A /acrymis dixit et 
gemitibus, non a supplicio aliquo et purgatorio 
igne. Quod si ignis alicuius etiam mentio 
iisdem in canticis et precibus alicubi occurrat, 
is non est temporarius aliquis qui purgandi vim 
habeat, sed ille ipse aeternus ignis et sempi- 
ternus cruciatus, a quo ut eximantur qui in 
fide decesserunt, Deum rogant sancti illi viri, 
misericordia permoti et commiseratione in 
suos contribules, id postulantes et audentes, 
quod nulla pene ratione concedi possit. Haec 
enim dicit sanctus Theodorus Studita confessor 
et ipse veritatisque testis in ipso principio 
canonis in defunctos : « Christum omnes exo- 
«remus, memoriam eorum, qui a saeculo 
« mortui sunt, hodie peragentes, ut eos ab 
« aeterno igne liberet, utpote in fide vita 
« functos speque vitae aeternae ». Tum etiam 


1. φησίν S. — ὃ. 


— 6. xai τοῖς S 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[42] 


^ , e , 
χολαζομένους ot διδάσχαλοι λέγουσι, καθάπερ ὃ μέγας 
, , Lad » ^ ^ ^ 
Γρηγόριος ὃ Θεολόγος ἐν τῷ εἰς τὴν Π]ληγὴν τῆς 
ὶ / m ^ M Y N 
χαλάζης λόγῳ τοιαῦτά φησι" « Τοὺς μεν τὸ 


m M m eU LI 
v ἄφραστον φῶς διαδέχεται χαὶ f τῆς ἁγίας xat 
7 (x "l'ouxó ig δὲ 3 ὰ τῶν 

« βασιλικῆς θεωρία Τριάδος, τοῖς δε“ μετὰ τῷ 


^ M m »y M 
« ἄλλων βάσανος, μᾶλλον δὲ πρὸ τῶν ἄλλων, τὸ 
3 


e Ll ^F 3c p 

« ἀπερρίφθαι Θεοῦ xat ἣ £v τῷ συνειδότι αἰσχύνη 
« πέρας οὐκ ἔχουσα ». 
D Y 5 , ^ 

9. Τῶν οὖν τοιούτων ἀπαλλάττεσθαι τοὺς XEXOL- 
, 3 ero REF ^ ' D , EON 
μημένους αἰτοῦμεέν τε τὸν Θεὸν καὶ πιστεύομεν * , οὐχὶ 
ΕΝ y ' »! CN λ V5 

χολάσεώς τινος ἑτέρας χαὶ πυρὸς ἕτέρου παρὰ τὰ 
' 1 ^ , ^ Lu 6 

αἰωνίως ἠπειλημένα. Καὶ ὅτι πρὸς τούτοις xal τῆς 


σ᾿ 7 ow c Sb ἃ / Apis oO) 
y 0v ' XV 10/06 (0G £X οεσμωτηρίιου τινος αφιενται 


[Om 


ω m e , D , 
διὰ τῶν εὐχῶν αἵ τῶν χεχοιμημένων ψυχαί, μαρ- 
- » , , 
τυρεῖ σὺν " πολλοῖς ἑτέροις Θεοφάνης 6 Ὅμολο- 
EI ΄, e M M 
γητὴς xxi Γραπτὸς ἐπονομαζόμενος , ὅτι δὴ τοὺς 
τ ὔ 5 , e M 
ἑαυτοῦ λόγους αἵματι μαρτυῤίου ἐσφράγισεν, περ 
m m bu ^ » ; , 
τῆς τοῦ Χριστοῦ εἰκόνος τὴν ὄψιν χαταγραφεῖς. 
T m , 

Οὗτος τοίνυν ἐν ἑνὶ τῶν εἰς τοὺς χεχοιμιημένους χα- 
OFT nS o PM MDRR ar 7. EUR 
νόνων "0 τοιαῦτα ὑπὲρ αὐτῶν προσεύχεται" « “Ἰαχούων 

- ^ 5 zs) 35 EY δ ἮΝ 
« καὶ στεναγμῶν τῶν ἐν τῷ ἅδη τοὺς δούλους σου 
E , , 3 
« ἐλευθέρωσον, Σωτήρ᾽"». Ἀχούεις; δακρύων εἰπε 
o) , M 
x«i στεναγμῶν, οὐχὶ κολάσεώς τινος xxi χαθαρ- 
, , 5 , M ^ , bad , 
τηρίου πυρός. Ei δέ που xai πυρὸς ἐν τοῖς τοιούτοις 
- € 3 N , 
ἄσμασι xot εὐχαῖς "5 μνήμη γέγονεν, οὐχὶ προσχαίρου 
Ξ , v 234^? 
τινὸς xal χαθαρτιχὴν τὴν 1) δύναμιν ἔχοντος, ἀλλ 
e τ τῷ 5 , 4 , 
αὐτοῦ τοῦ αἰωνίου πυρὸς xai τῆς ἀπεράντου ! ^ χολά-- 
2 tx rENO SN ' c Tur M ? 
σεως αἰτοῦσιν οἱ ἅγιοι τὸν Θεὸν ῥυσθῆναι τοὺς ἐν 
» n " ' 
πίστει κεχοιμημένους !?, φιλανθρωπία χινούμενοι xot 
m * b -ὔὠ , -, 
τῷ ! πρὸς τοὺς ὁμοφύλους οἴκτῳ, τῶν ἀδυνάτων "ἢ 
^ 5 ^ M m , M 
σχεδὸν ἐφιέμενοι xal χατατολμῶντες. Λέγει γὰρ 
E : ἢ e X n Y 
ὃ ἅγιος Θεόδωρος ὃ Στουδίτης, ὁμολογητὴς δὲ xal 
τ ᾿ , τὰ 5 ῃ 2 2 πὰ τῶ 5 QW » 
οὗτος xat μάρτυς τῆς ἀληθείας, ἐν αὐτῇ τῇ ἀρχῇ toU 
2 M , / £y, [8. Π 7 
εἰς τοὺς χεχοιμημένους χανόνος οὕτως !9* « Πάντες 
19 lo? red 
, τελοῦντες μνήμην 
ἵνα τοῦ 


, , 
« δυσωπήσωμεν Χριστὸν 


« σήμεουνν τῶν ἀπ᾽ αἰῶνος νεχρῶν, 


5 , ᾿ , 'N esr , 20 
« ατῶντον πυρος αὐτοὺς Quota, πίστει χεχοιμὴ- 


m , A m 
« μένους xai ἐλπίδι ζωῆς αἰωνίου». Καὶ ἐφεξῆς 


τοὺς δὲ ΑΡΝ. — 3. αἰσχύνην S. — ^. πιστεύομεν yai αἰτοῦμεν τὸν Θεὸν B. — 5. παρὰ τὰς O. 
. — 7. ἄδῃ OPQRSM. — 8. xai Θεοφάνης M. — 9. λεγόμενος (ἐπονομαζόμενος ad marg.).C. — 


10. κανόνων : ὕμνων OPQSM. Ad marg. R : ὡραῖον. — 11. χύριε ex σωτήρ corr. R. — 12. ὕμνοις (εὐχαῖς 
ad marg.) C. — 13. τὴν om. R. — 414. ἀπαιράντου Q. — 15. Post χεχοιμημένους add. R : εἰ χαὶ μεγάλα 
ἡμαρτηχότας, lum ad marg. : ὡραῖον. — 16. xxi τὸ P. — 17. τὸν ἀδυνάτων A. : τὸ ἀδύνατον S. — 18. οὕτω 


R, addito ad marg. 


p.22. 


— 19. τὸν Χριστόν M. — 20. πίστοι A. 


a) Greg. Naz. Orat. 16, n. 9 — P. G.. t. BONA 
— b) Habetur hic locus in libro Paracletico, inter 
€08 canones in defunctos, qui die sabbati cuius- 


: στουδίτου. Recitatur canon ille die sabbati τῆς ᾿Απόχρεω. Cf. Τριῴδιον, Romae, 1879, 


que hebdomadis recitari solent, ode sexta, tono 
quarto obliquo. 


10 


15 


LO 


25 


A 


: 


[43] 


ἐν ἑτέρῳ τροπαρίῳ τῆς πέμπτης ᾧδῆς τοιάδε 
φησί" « Πυρὸς ἀεὶ φλέγοντος χαὶ ἐχ σχότους ἀφεγ- 
« γοῦς, βρυγμοῦ ὀδόντων xal σχώληχος 2 ἀλήχτως 
« χολάζοντος, xxi πάσης τιμωρίας, ῥῦσαι, Σωτὴρ 
« ἡμῶν', πάντας τοὺς θανόντας πιστῶς ». [lou 
15? χαθαρτήριον ἐνταῦθα πῦρ; Καὶ εἰ ὅλως ἦν", 
ποῦ ἂν μᾶλλον εἶπεν αὐτὸ ὃ ἅγιος ἢ ἐνταῦθα: Εἰ 
δὲ ὅλως εἰσαχούονται παρὰ τοῦ Θεοῦ οἱ ἅγιοι 
τὰ τοιαῦτα αἰτούμενοι 7, οὐχ ἡμῶν ἐξετάζειν, 
ἀλλ᾽ αὐτῶν ἐχείνων ἦν ἀποφήνασθαι xal τοῦ ἐν 
αὐτοῖς [Π᾿νεύματος, ᾧ χινούμενοι καὶ" ἐλάλουν χαὶ 
ἔγραφον, ἴσως ὁὲ χαὶ τοῦ Δεσπότου Χριστοῦ τοῦ 
δόντος ἐντολὴν xal ὑπὲρ τῶν ἐχθρῶν προσεύχεσθαι 
χαὶ ὑπὲρ τῶν σταυρούντων προσευξαμένου 19 xal τὸν 
πρωτομάρτυρα Στέφανον λιθαζόμενον εἰς αὐτὸ τοῦτο 
χινήσαντος. Οὐ γὰρ δὴ" xal ὑπὲρ τῶν τοιούτων 
εὐχόμενοι, φαίη ἄν τις, εἰσαχουόμεθα 12, "AX ὅμως 
ἡμεῖς τὸ ἡμέτερον ἅπαν ἀποπληροῦμεν᾽ ἤδη δὲ χαὶ 
εἰσηχούσθησαν ἔνιοι τῶν ἁγίων, οὐχ ὑπὲρ τῶν πιστῶν 
μόνον, ἀλλὰ x«i ὑπὲρ ἀσεδῶν προσευξάμενοι, καὶ 
τῆς αἰωνίου χολάσεως τούτους ἐξήρπασαν, ὥσπερ 
f$ πρωτομάρτυς Θέχλα τὴν Φαλχωνίλλαν 3, xal 
ὃ θεῖος l'pnyóptog ὃ Διάλογος, ὥς φασι "ἡ, τὸν 
βασιλέα Τραϊανόν 1". 

3, Οὕτω μὲν οὖν ὑπὲρ τῶν τοιούτων ἁπάντων αἱ 
τῶν εὐχῶν χαὶ τῶν λειτουργιῶν τελεταὶ παρὰ τῆς 
ἐχχλησίας xai παρ᾽ ἡμῶν γίνονται. Ὅτι δὲ xoi 
πρὸς τοὺς ἤδη τῆς παρὰ Θεῷ μαχαριότητος ἀπο- 
λαύοντας f, τῶν εὐχῶν τούτων χαὶ μάλιστα ! τῆς 
μυστικῆς θυσίας δύναμις διχθαίνει, δῆλον ἐξ ὧν ἐν 
* ταῖς εὐχαῖς τῆς λειτουργίας φαμέν, ἣν ὁ μέγας 
᾿Ιωάννης 6 Χρυσύστομος συνετάξατο "1" « " Ext προσ- 
« φέρομέν σοι τὴν λογικὴν ταύτην λατρείαν ὑπὲρ 
« τῶν ἐν πίστει ἀναπαυσαμένων προπατόρων !^, 
« πατέρων, πατριαρχῶν, προφητῶν, ἀποστόλων, 


, Led " — ^ 
« μαρτύρων, ὁμολογητῶν, ἐγκρατευτῶν, xal παντὸς 


- Il. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. ^3 


in altero quintae odes tropario haec ait : « Ab 
« igne qui semper ardet, ab obscura caligine, 
«ἃ dentium stridore, et verme indesinenter 
« cruciante, et quavis alia poena libera, Salva- 
« tor, omnes qui pie obdormierunt. » Ubinam 
hic purgatorius ignis? Qui tamen si plane 
haberetur, ubi opportunius a sancto expressus 
fuisset quam hoc in loco? Num vero certe a 
Deo exaudiantur sancti illi dum haec orant, 
nostrum non est expendere: verum illi ipsi rem 
decernant, necnon Spiritus in eis habitans, quo 
movente cum locuti sunt tum scripserunt, imo 
vero Dominus Christus, qui mandatum dedit, 
ut pro inimicis ipsis deprecaremur, quique pro 
crucifigentibus se oravit, et Stephanum proto- 
martyrem ad idem, dum lapidaretur, praestan- 
dum, incitavit. At, dixerit quispiam, dum pro 
istiusmodi hominibus oramus, profecto non 
exaudimur. Esto, sed id omne quod penes nos 
est, explemus; quin et sanctorum nonnulli, cum 
non pro fidelibus tantum, verum etiam pro 
infidelibus orassent, exauditi sunt, et ex aeterno 
eos supplicio exemerunt, quemadmodum Thecla 
protomartyr Falconillam, divus vero Gregorius 
Dialogus, ut fertur, Traianum imperatorem. 
3. Itaque pro omnibus eiusmodi hominibus 
orationum missarumque sacra ab Ecclesia 
necnon a nobis peraguntur. Quod autem ad 
eos etiam, qui iam divina beatitudine perfruun- 
tur, harum orationum, praesertim vero arcani 
sacrificii efficaciam pertingere, ex iis probatur 
quae in missae a magno loanne Chrvsostomo 
elaboratae precibus dicimus, videlicet": « Item 


« offerimus tibi rationabile hoc obsequium pro 


- 


«lis qui in fide requieverunt, protoparenti- 


bus, patribus, patriarchis, prophetis, aposto- 


- 


lis, martyribus, confessoribus, ascetis et. pro 


- 
z 


1. Cf. Τρίῴδιον, ed. cif., p- 29; ad marg. R: ὡραῖον, — 2. σχόληχος Q. — 3. ἀλήχτου Δ. — ἡ. ἡμῶν om. M 
— 5. τὸ om. A ; ad marg. ἢ : ὡραῖον. — 6. ἦν xov, ἂν M. — 7. αἰτούμενοι : εὐχόμενοι M. 8. ἀποφαίνεσθαι M 
— 9. xai om. (add. ad marg.) C. 10. προσευχόμενοι S. — 11. Ad marg. R: ὑποφορά, quae in rhetoricis 
pars est προλήψεως, id est occupaltionis, qua id, quod contra nos diei potest, antieipamus alque dilurmius 


— 12. Ad marg. O : σημείωσαι. 


13. Φαλχονίλαν S : Φαλχωνίαν H 


Φαλκχωνίλλαν Ca Φαλχωνίλαν reliqui 


codd.; ad marg. R : ὅτι ἡ O60, ἐλύτρωσε τὴν Φαλχωνίαν τῆς κολάσεως" xxi ὁ θεῖος Γρηγόριος τὸν Τραίανον, 
1^4. φασιν Α. 15. Ad marg. R: ὃ (— ὅτι) xai πρὸς τοὺς σωζομένους ἡ τῆς λειτουργίας ὄνναμ aba 
16. μάλλιστα A. — 17. συνέταξεν ὁ Χρυσόστομος OPQSM ; ante. ἔτι add. ἢ φησὶ γάρ, el ad mat 
Χρυσοστόμον. — 18. προπατέρων CO ; πατριαρχῶν, πατέρων S. 
8) Legitur haec oratio in missa Chrysostomi post consecrationei, ubi post apostolis habetur etiam 


praedicatoribus, evangelistis. 


A^ DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


« omni anima iusti cum fide vita perfuncti ». 
Nam bona licet a Deo neutiquam eis adprece- 
mur, at gratiarum actiones pro eis pendimus, 
at ad illorum gloriam id peragimus; atque hoc 
pacto sacrificium pro eis etiam aliquatenus 
offertur et in eorum cedit utilitatem. Imo si 
quid postulamus, nihil mirum : nam rerum 
divinarum explanator Dionysius in Contempla- 
tione mysterii, quod pro iis qui pie dormierunt 
agitur, dicit", « antistitem pro iis qui sancte 
« vixerunt a Deo efllagitare lucidissimam divi- 
« namque vitam ab ipso pro iustissimis suis 
« iudiciis merito reddendam, necnon bona ab 
« eo promissa ac profecto donanda, ut qui 
« divinorum iurium interpres habetur, divina 
« etiam munera tanquam propria sua postulet 
« praemia, et praesentibus significanter pate- 
« faciat, ea quae ab ipso iuxta sacrum ritum 
« expostulantur, prorsus iis fore praestanda 
« qui secundum divinam vitam consummati 
« fuerint ». Ouare cum in omnes omnino 
efficacitas ista pertingat, cumque orationum 
arcanorumque sacrificiorum. subsidium pene 
omnibus qui in fide obdormierunt opituletur, 
ut demonstratum est, nullam deprehendimus 
causam necessariam asserendi, solis in igne 
purgatorio degentibus eiusmodi iuvamen a 
nobis conferri. 

4. Post haec paulo ulterius progressi, dictam 
ignis purgatorii doctrinam probare voluistis, 
primum quidem ex Machabaeorum libro", in 
quo legitur, « bonum esse ac salutare pro 
« mortuis orare, ut a peccatis solvantur »; 
deinde vero ex evangelio secundum Matthaeum 
in quo Salvator dicit^, « eum qui in Spiritum 
« Sanctum blasphemaverit, veniam non conse- 
« cuturum, neque in hoc saeculo, neque in fu- 
« turo »; ex quo innui videtur, aliquam vel in 
futura vita dari remissionem. 


Porro quod haec purgatorium ignem non 
inferant, sole clarius est. Quid enim com- 


[44] 


« πνεύματος διχαίου ! ἐν πίστει τετελειωμένου ». Et 
γὰρ καὶ μὴ αἰτοῦμεν αὐτοῖς ἀγαθὰ παρὰ 109? Θεοῦ, 
ἀλλ᾽ εὐχαριστοῦμεν ὑπὲρ αὐτῶν, ἀλλ᾽ εἰς δόξαν 
αὐτῶν τοῦτο ποιοῦμεν ", καὶ οὕτω τρόπον τινὰ χαὶ 
ὑπὲρ αὐτῶν f, θυσία γίνεται χαὶ πρὸς αὐτοὺς δια- 
βαίνει. Εἰ δὲ καὶ αἰτοῦμεν, οὐδὲν θαυμαστόν" xa 
γὰρ ὃ θεοφάντωρ Διονύσιος ἐν τῇ θεωρίᾳ * τοῦ ἐπὶ 
τῶν ἱερῶς χεχοιμημένων μυστηρίου « τὸν ἱεράρχην 
« φησὶν ἐξαιτεῖσθαι παρὰ ὕ Θεοῦ τοὶς ὁσίως βιώσασι 
« τὴν φανοτάτην χαὶ θείαν ζωὴν χατ᾽ ἀξίαν ὑπὸ 
« τῶν δικαιοτάτων ζυγῶν ἀντιδιδομένην χαὶ τὰ 
« ἐπηγγελμένα xa πάντως ἢ δωρηθησόμενα ἴ ἀγαθά, 
« ὡς ἂν ἐχφαντοριχὸν ὄντα τῶν θεαρχικῶν δικαιω- 
« μότων ὃ χαὶ τὰς θείας δωρεὰς ὡς οἰχείας ἐξαιτοῦντα 
« χάριτας", χαὶ τοῖς παροῦσιν ἐχφαντοριχῶς ἐμφαί- 
«νοντα, ὅτι τὰ παρ᾽ αὐτοῦ χατὰ θεσμὸν ἱερὸν 
« ἐξαιτούμενα I, πάντως ἔσται τοῖς κατὰ θείαν ζωὴν 


( 


zj m , 
τετελειωμένοις ». Οὕτως εἰς ἅπαντας τῆς δυνά-- 


11 , ὃ 6 , . το E Χ - 
usoc!! ταύτης διαδαινούσης x«i τῆς ἀπὸ τῶν 
- e n -- J M 
εὐχῶν xat τῶν μυστιχῶν τελετῶν βοηθείας πᾶσι 

NN - e 49 , 
σχεδὸν συντελούσης τοῖς ἐν τῇ "2 πίστει χεχοιμη- 
: Ὡς ἀποδέδ ὑδεμίαν ἀνάγχην ἐνυπάρ- 
μένοις, ὡς ἀποδέδεικται, οὐδεμίαν ἀνάγχην ἐνυπάρ 
γουσαν ὁρῶμεν τῷ λέγοντι λόγῳ, μόνοις τοῖς ἐν 
b ^ , , 
τῷ χαθαρτηρίῳ πυρὶ τὴν τοιαύτην βοήθειαν παρ᾽ 
- ΄ , 
ἡμῶν 15 συνεισφέρεσθαι. 
D , A , 
4. Μετὰ τοῦτο μιχρὸν ὑποχατιόντες ! ^ ἠθελήσατε 
7 ὃ εἰρημένον δόγμα τοὺ χαθαρτηρίου '? 
συστῆσαι τὸ εἰρημένον δόγι pc" 
͵ Ld ^ — -ὉὉ , - 
πυρός, πρῶτον μὲν" ἀπὸ τῆς τῶν Μαχχαδαίων "7 
βίόλου, ἐν ἣ λέγεται, « χαλὸν εἰναι xat. σωτηριῶδες 


Ne 


i — ^, , y. e ^ m 
« τὸ ὑπὲρ τῶν ἀποθανόντων εὔχεσθαι, ὅπως ἂν τῶν 
[e Ὁ ^, τω ἊΝ A Y 3 ' Lu M 
« ἁμαρτιῶν ἀπολυθῶσι »" δεύτερον δὲ ἀπὸ τοῦ χατὰ 
- E , 3 τε d iot sro ep 
Ματθαῖον εὐαγγελίου, ἐν ᾧ φησιν ὃ Σωτήρ, ὅτι 
c m /, 
« τῷ εἰς τὸ ἅγιον Πνεῦμα !9. βλασφημήσαντι οὐχ 
5 y », , τ Ὁ E L4 5 "n 
« ἀφεθήσεται οὔτε fv τῷ νῦν αἰῶνι οὔτε ἐν τῷ 
“ m , , 
« μέλλοντι», ὡς οὔσης xal!? ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ 
ἀφέσεως. 
42, 420 
ὅτι TO 


Ταῦτα δὲ καθαρτήριον πὺρ οὐδαμῶς 


yb D ot , D E 3 j 
εισάγουσι, χᾶι Ἡλίου φανοτέερον τι γὰρ χοινον 


l. δικαίου om. OQ. — 2. τοῦ om. O. — 3. ποιῶμεν S. — 4. Ad marg. O : σημείωσαι. — 5. ρὰ in παρὰ 
supra versum Q; ad marg, R : Διογυσίου, τοῦ θεοφάντορος. — 6. πάντος P. --- 7. δωρηθησομένων S. — 8. ἐχ 
βρέφους φαντοριχὸν ὄντα τῶν θεολογιχῶν Ow. S; διχαιομάτων R, — 9. χάριτος OQ. — 10. ἐξαιτούμενοι S. — 
11. δυνάμεος A.— 12. τῇ om. M. — 13. παρ᾽ ὑμῖν M. — 1^4. ὑποχατιόντος A. — 15. χαθαρσίονυ OPQSM. — 
16. Ad marg. in O : σημείωσαι, in R : ἀπὸ τῆς βίδλου τῶν μαχκαύδαίων. --- 17. μαχαδαίων QS ; allerum x supra 
versum R. — 18. εἰς τὸ mv. τὸ &y. R, in quo ad marg. : τῷ εἰς τὸ ἅγιον πνεῦμα βλασφημήσαντι. — 19. καὶ 
om. M. — 20. τὸ om. 5. — 21. φανερώτερον Α : φανότερον ex φανερότερον Corr. P. 


8) Dionys. Areop. op. et loc. cit. p. 41. — b) Cf. II Mac. xir; 46. — c) Cf. Mat. xir, 32. 


10 


20 


25 


30 


35 


| 10 


20 


30 


[45]. 


ἀφέσει τε χαὶ χαθάρσει διὰ πυρὸς xai χολάσεως; 
Εἰ μὲν γὰρ ἄφεσις! ἢ δι’ εὐχῶν ἢ παρ’ αὐτῆς 
xol μόνης τῆς θείας φιλανθρωπίας, οὐκ ἔτι" χρεία 
χολάσεως x«i χαθάρσεως" εἰ δὲ χόλασίς τε χαὶ 
χάθαρσις ὡρισμέναι3 (δι’ αὐτὸ γὰρ τοῦτ᾽  ἐγέ- 
5 ' , E E ?6 ài M5 2) v 
voyvo?, xoi μάτην ἂν ἦσαν, ti μὴ δι’ αὐτῶν 
ἐχαθαίροντο), μάτην ὡς ἔοιχεν αἵ εὐχαὶ γίνονται 
χαὶ τὴν θείαν φιλανθουπίαν ὑμνοῦμεν 7. Οὐ μᾶλλον 
ἄρα τὸ καθαρτήριον mUp? εἰσάγεται διὰ τῶν τοιού- 
Lad HJ 2 , - 2 Y M] - "e - 
των ῥητῶν" ἢ ἀναιρεῖται" ἄφεσις γὰρ ἐν αὐτοῖς 
ἁμαρτιῶν "" φέρεται χαθάπερ ἐχ βασιλιχῆῇς τινος 
ἐξουσίας τε"! xol φιλανθρωπίας, * ἀλλ᾽ οὐκ ἀπαλ- 
λαγὴ "3 χολάσεως !? ἢ χαθάρσεως. 
rp" 05 , , Ὁ * , 4 
b. Τὸ δὲ τρίτον, ὅπερ ἐκ τῆς πρὸς [Κορινθίους i 
πρώτης" ἐπιστολῆς Vgl!  co9 μαχαρίου Παύλου, 
ἐν 4, διαλεγόμενος περὶ τοῦ οἰχοδομοῦντος 7 ἐπὶ τοῦ 
θεμελίου, ὅς ἐστιν ὃ Χριστός, « χρυσόν, ἄργυρον, 
« τιμίους λίθους 19, ξύλα, χόρτον, καλάμην », ἐπάγει" 
« Καὶ γὰρ ἣ ἡμέρα τοῦ "" Κυρίου φανερώσει, ὅτι" ἐν 
, , Are , * οὐ -, 
« πυρὶ ἀποχαλύπτεται, xal ἑκάστου τὸ ἔργον ὅποῖόν 


ἐστι"! 


εἶ -— ὃ , " » 22 Ww , 

, τὸ πῦρ δοκιμάσει" εἴ τινος 7? τὸ ἔργον μένει, 
, ' , πεν (TT 

« ὃ ἐπωχοδόμιησε, μισθὸν λήψεται" εἴ τινος τὸ ἔργον 


, , UN 4 , 
« χαταχαήσεται, ζημιωθήσεται᾽ αὐτὸς δὲ σωθήσεται, 


A 


οὕτω 29 δὲ ὡς διὰ πυρός », Ooxsi?* μὲν εἰσάγειν 
μάλιστα 25 πάντων τὸ χαθαρτήριον πῦρ, μάλιστα δὲ 
πάντων αὐτὸ ἀναιρεῖ. Πρῶτον μὲν γὰρ δοχιμα- 
στιχόν, ἀλλ᾽ οὐ χαθαρτιχὸν"" αὐτὸ ἀπεχάλεσεν ὃ θεῖος 
ἀπόστολος" ἔπειτα xal τὰ ἀγαθὰ τῶν ἔργων xai 
τιμιώτατα δι᾿ αὐτοῦ διελεύσεσθαιξ7 διωρίσατο, ταῦτα 
δὲ δῆλον 38 ὡς οὐδεμιᾶς προσδεῖται 53 καθάρσεως 39" 
εἶτα 3! τοὺς ἐπιφερομένους τὰ πονηρά, χαταχαιομένων 
ἐχείνων, ζημιωθήσεσθαι λέγει" οἵ δὲ χαθαιρόμενοι, 
πρὸς τῷ 33 μηδὲν ζημιοῦσθαι, χαὶ μεγάλα χκερδαίνου- 


ἢ}. X. 133 8. $57 iuf; ^ , € 
civ?! * ἔπειτα ἐπὶ ?? τῆς ἡμέρας ἐχείνης, δηλονότι τῆς 


II. — MARCI EPHESH ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. A» 


mune est remissioni cum expurgatione per 
ignem ac supplicio? Etenim si habeatur remis 
sio, sive per preces ea fiat, sive per ipsam solam 
divinam clementiam, iam non amplius supplicio 
ac purgatione est opus; sin vero punitio simul 
ac purgatio statuantur (nam ob id ipsum sta- 
tuuntur, ac frustra plane essent, si per ipsas 
expurgatio non fieret), iam in vanum, ut vide- 
tur, preces: fundimus divinamque laudamus 
misericordiam. Ex igitur 
purgatorius ignis non magis infertur quam 
exploditur; in eis enim peccatorum remissio 
repraesentatur ut 


allatis testimoniis 


effectus regiae cuiusdam 
potestatis atque clementiae, non autem ut 
liberatio a supplicio vel purgatione. 

5. Tertium vero testimonium, quod ex prima 
beati Pauli ad Corinthios epistola" depromptum 
est, in qua apostolus, dum de eo disserit qui 
super fundamento, qui est Christus, struxerit 
aurum, argentum, lapides pretioses, lignum, 
foenum, stipulam, subiungit : « Nam dies Do- 
« mini declarabit quia in igne revelabitur, et 
« uniuscuiusque opus quale sit, ignis probabit: 
« si cuius opus manserit, quod superaedifica- 
« vit, mercedem accipiet; si cuius opus arserit, 
« detrimentum patietur, ipse tamen salvus erit, 
« sic tamen quasi per ignem », — hoc, inquam, 
testimonium maxime omnium inferre videtur 
purgatorium ignem; at maxime omnium illum 
convellit. Namque in primis probandi quidem, 
non autem purgandi vim eum habere dixit 
divus apostolus; deinde vero opera bona ac 
pretiosissima per illum esse transitura pronun- 
tiavit; haec autem, ut patet, nulla indigent pur- 
gatione. Postea, eos, qui prae se prava tulerint, 
his combustis, detrimentum passuros dicit; qui 
non modo 


vero purgantur, nullum capiunt 


detrimentum, sed multum etiam  lucrantur. 


Praeterea, in die illa, iudicii scilicet ac saeculi 


1. 4 ἄφεσις M. — 2. οὐχέτι S. — 3. ὡρισμένη ἢ : ὠφλισμέναι M. — ^. τοῦτο AM. — ὃ. ἐγένετο OPQM., — 
6 εἰ : οἱ M. — 7. Ad marg. R : ὑμνοῦμεν δηλαδὴ μάτην καὶ εὐχόμεθα. --- 8. πῦρ Om. S. — 9. ῥημάτων M 
10. ἁμαρτιῶν ἐν αὐτοῖς Μ : ἅμ. ἐν αὐτῇ A. — 11. τε om. A. — 12. ἀπαλλαγὴν S. — 13. χολάσεος ^. I4. Ad 
marg. HR : ἐκ τῆς πρὸς Κορινθίους α΄: ἐπιστολῆς 0m, A.— 15. πρώτης. — 16. ἐλείφθη R. 17. περὶ τοῦ οἰχοῦ. om. ἢ 
ἐπὶ τοῦ θεμ. olxoB. A. — 18. λύθους (Sic) τιμίους A. — 19. τοῦ om. MQ. — 20. ὅτι : ὅτε M 21. ἐστιν S 
99. ἥτινος Q : οὔτινος M. — 23. οὕτως O. — 2^. Ad marg. R : εἰρωνεία : ὡραῖον πάνυ : ὅλον. — 25. μάλγιστα 
A, ilem extrema lin. — 26. χαθαρτήριον (xa0aozixov ad marg.) C. 37, διελεύσεται [ἢ 28. ταῦτα δὲ δῆλον 
τὰ ἀγαθὰ ἔργα HR. — 29. δεῖται OPQRSM. — 30, Post καθάρσεως add. RR: ἀλλὰ τοὔμπαλιν M. εἶτα τοὺς 
ἐπιφερομένους. μεγάλα χερδαίνουσιν solus habet A; ea lamen perperam fuisse omissa in aliis codd., satis 
ostendit cum orationis series tum responsio Latinorum inferius exhibenda : vix enim erediderim 
verba huc irrepsisse ex communi Graecorum responsione, infra, p. 70, |l. 40, —— 32. τὸ V. 33, imb: miel N 


à) Cf. I Cor. 11i, 11-15. 


* f, A9. 


ἘΠ 50. 


A6 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


futuri, talia eventura esse dicit; zam dies decla- 
rabit, inquit, quoniam in igne revelatur. Atqui 
purgatorium ignem eo tempore adstruere, id 
est post. tremendum illum iudicis adventum 
ultimamque sententiam, nonne valde absurdum 
est? Neque enim quicquam eiusmodi nobis 
Scriptura tradit, imo vero ille ipse qui nos 
iudicaturus est, bunt inquit* sz, in. damma- 
lionem aeternam, iusti vero in vitam aeter- 
nam; et rursus" : Procedent qui bona ege- 
rint, in resurrectionem vitae, qui vero mala 
admiserint, in. resurrectionem iudicii; medium 
autem aliquem locum nusquam relinquit, sed 


postquam. iudicandos omnes in duas partes 


[46] 


χρίσεως, x«i τοῦ αἰῶνος τοῦ μέλλοντος, τὰ τοιαῦτά 
i / ἤν εἰς ^ € ὺ Ν , , 
qst γενήσεσθαι" η γὰρ ἡμέρα δηλώσει, φησίν, 
e 5 ^ 2? , "or ^Y k4 
ὅτι ἐν πυρὶ ἀποχκαλύπτεται. Tore δὲ &ox χαθαρ- 
, LJ € {0 ; 2 M AN 6 M 3. , 
τήριον πῦρ ὑποτίθεσθαι, μετὰ τὴν φοδερὰν ἐχείνην 
τοῦ χριτοῦ παρουσίαν χαὶ τὴν τελευταίαν ἀπόφασιν 
ρ : 7 ^ , 
μὴ xal λίαν 7, φορτιχόν ; Οὐδὲ γὰρ οὐδὲν τοιοῦτον ὃ 
ἡμῖν ἢ Γραφὴ παραδίδωσιν, ἀλλ᾽ αὐτὸς ὃ μέλλων 
΄ CREE) / , Τὰ ᾿ 
χρίνειν *uXc dnsÀsvoovrau φησὶν οὕτοι εἰς 
, 2 x € PN , » ^ BUM. 
κόλασιν αἰώνιον, οἱ δὲ δίκαιοι sic ζωὴν αἰώνιον, 
EY 50 2 7j A 5 € ^ 2 ^ , 
χαὶ αὖθις" ᾿χπορεύυσονταιῦ ot τὰ ἀγαθὰ ποιή- 
» ΟΥ̓ Αγ φως rep c ^ ^ - 
σαντὲς εἰς ἀνάστασιν ζωῆς", οἱ δὲ τὰ φαῦλα 
HH v 
πράξαντες, εἰς ἀνάστασιν χρίσεως, μέσην δέ τινα 
ώραν οὐδαμοῦ παραλείπει" καὶ τοὺς χρινομένους 


, 


, , , e ^ M M M , 
εἰς δύο μοίρας ἅπαντας διελών, xat τοὺς μὲν Ex 


divisit, alteros a dextris statuens, alteros δεξιῶνδ στήσας, τοὺς δ᾽" ἐξ εὐωνύμων, xoi 
a sinistris, illos nuncupans oves, hos vero τοὺς pv!" χαλέσας πρόδατα, τοὺς δέ, ἐρίφια, καὶ 


hoedos, utrosque singillatim, alloquitur, quin 
uspiam tertios indicet, quos oporteat per ignem 
illum expurgari. Videtur ergo ille apud apo- 
stolum ignis designari, de quo David propheta 
ait* : /gnis in conspectu eius exardescet, et in 
circuitu eius tempestas valida; et alibi" : 
Ignis ante ipsum praecedet, et inflammabit in 
circuitu inimicos eius; et Daniel rursus* : Z7u- 
vius igneus rotabatur ante ipsum. Qui quidem 
ignis sanctos, utpote nullum nequitiae opus 
indiciumve prae se ferentes, splendidiores 
reddet, veluti aurum in fornace probatos vel 
quasi amiantum quem dicunt lapidem, qui in 
igne quidem positus in carbones redigi videtur; 
ex igne vero subductus, quasi aqua ablutus 
nitidior evadit, qualia fuerunt etiam trium 
illorum sanctorum puerorum corpora in for- 
nace babylonica; peccatores vero, qui vitium 
ceu rem ustu facilem igni illi praebuerint, 
apprehendet moxque incendet, et opus quidem, 
id est pravam voluntatem vel actionem, exuret 


penitusque absumet; ipsos vero iis quidem quae 


^ , ^f » ^ m 
mpoc!! ἑχατέρους ἰδία 2 διαλεχθείς, οὐδαμοῦ xal 

, 13 “δ » M ^, 7Ὰ S] e ^ 
τρίτους ᾽5 παρέδειξε τοὺς ὀφείλοντας διὰ τοῦ πυρὸς 
ἐχείνου καθαίρεσθαι. ἴβοιχεν οὖν ἐχεῖνο χαὶ παρὰ 
τῷ ἀποστόλῳ ^ τὸ πὺρ εἰναι, περὶ οὗ Δαυὶδ ὃ προ- 

! i » T£ e 

/ πὰ - 3-9 Sy e 
φήτης qnot [log ἐνώπιον αὐτοῦ καυθήσεται, 

, m Ὁ 

καὶ κύκλῳ αὐτοῖ καταιγὶς oqodgo xxi αὖθις" 
IIo 


- , Y E] ' 2 C45. 
φλογιεῖ κύκλῳ τοὺς £y0go)c αὐτοὶ 


2) , 2 ec 
ἐνώπιον αὐτοῦ προπορεύσεται, καὶ 
X € 
xai ὃ 
CAS INDE ; τ, / 
Δανιὴλ αὖθις’ llorauog' πυρὸς siÀxsv &u- 
2 d rp à] m m ^ M 
προσθὲεν αὐτου. Τὸ γὰρ τοιοῦτον πῦρ τοὺς μὲν 
Gd IT 92 DS / »y XN ἢ 
ἁγίους "1, ἅτε μηδὲν χαχίας ἔογον χαὶ γνώρισμα 
ΟῚ , , - 
ἐπιφερομένους, λαμπροτέρους ἀποφανεῖ, χαθάπερ 
M 
χρυσὸν ἐν χαμίνῳ δοχιμασθέντας 8 ἢ χαθάπερ τὴν 
SJ ,ὔ , , er » i “Ὁ΄ ^ , 
ἁμίαντόν φασι λίθον, ἥτις ἐν μὲν τῷ πυρὶ χειμένη 
b] - ^ - v» € NY DJ / 
ἀπηνθραχῶσθαι δοχεῖ, ἐξαιρεθεῖσα δὲ τοῦ πυρός, 
« Ch N Ξ - LJ 
ὡς ὕδατι λαμπρυνθεῖσα καθαρωτέρα γίνέται, ὅποϊα 
19 : 


5) δ c ey 90 e 
ἦσαν xat? τὰ τῶν * ἁγίων 50 τριῶν παίδων σώματα 


" ^ c ^ , , δὶ 

ἐπὶ τὴς βαδυλωνίας φλογός" τοὺς δὲ ἁμαρτωλούς “!, 
t » e - Vd, , A , 
ὡς εὐὔπρηστὸν ὕλην τῷ πυρὶ ἐχείνῳ. τὴν ?? χαχίαν 
E] , δ * 94 
ἐπαγομένους, περιδραξάμενον, ἀνάψει 55 ταχέως, xol 
^ M » R4 ^ M "Nor * 5» f 
τὸ μὲν ἔργον, ἤτοι τὴν πονηρὰν διάθεσιν ἢ ἐνέρ- 


, $9 7 M τ 
γειαν, χαταχαύσει"᾽ xat τελέως ἀφανιεῖ, αὐτοὺς δὲ 


l. γενέσθαι OQC.. — 2. ὑποτίθεται FR. — 3. τοιοῦτον corr. ex τοιούτων Q. — 4. ἡμῶν M. — 5. ἐχπορεύονται 
OQS. — 6. ζωῆς om. R. — 7. Ad marg. R : περὶ μέσης χώρας. --- 8. ἐχδεξιὼν S. — 9. δὲ ΑΜ. — 10. καὶ τοὺς 
μὲν-ἐρίφια omnes praeter A om. — 11. πρὸς : τοὺς O. — 12. ἰδίᾳ om. M. — 13. τρίτας OQ. — 1^. xai παρὰ 
τῷ ἀποστ. Om. AR; ad marg. ἢ : τί ἐστι τὸ πῦο, περὶ οὗ Δαυὶδ xal Δανιὴλ λέγει. - 1. φλογίει A; καὶ 
φλογιεῖ-ἐχθροὺς αὐτοῦ om. R; αὐτοῦ om. A. — 16. ποταμόν M. — 17. Ad marg. R, hine quidem : ὅτι τὸ 
τοιοῦτον πῦρ τοὺς ἁγίους δοχιμάσει xal τὰ ἔργα αὐτῶν" ὁμοίως xal τοὺς ἁμαρτωλούς: inde vero : ἐξήγησις Χρυσο- 
στόμου. — 18. χαθάπερ-δοχιμασθέντας om. C. — 19. xai om. M. — 20. ἁγίων om. OPQRSMBQG. — 21. Ad 
marg. ἢ : ὅρα τὴν τῶν ἁμαρτωλῶν πρόξιν. — 22. τὴν bis habet A. — 93. ἀνάπτει M. — 94. χαταχαύση A. 


a) Mat. xxv, 46. — b) Ioan. v, 29. — c) Ps. Lix, 4; φησίν M. — d) Ps. xcvi, 3. — e) Dan. vir, 10. 


10 


15 


20 


30 


35 


—— —————"——— 


[47] 


^ E » 
ζημιώσει! μὲν ὧν ἐπεφέροντο, πονηρῶν δηλονότι " 


, s ^S , - d * ^ ji 
φορτίων, σώσει δὲ ὅμως, τουτέστιν εἰς τὸ διηνεχὲς 
χαθέξει τε xal φυλάξει, μὴ συναπολλυμένους τῇ 
πονηρία. t 
5 — 6. Ταύτην τὴν ἐξήγησιν τοῦ ῥητοῦ τούτου xat 

[4 ^ P. [4] X / , ^S ( , 

ὁ θεῖος πατὴρ δ΄ Χρυσόστομος ἀποδίδωσι (στόμα 

τοῦ ΠΙἊαύλου παρ᾽ uiv λεγόμενος, χαθάπερ ἐχεῖνος 

στόμα Χριστοῦ) τήν τε ἐπιστολὴν ἑρμηνεύων. 
Ὁ M , E 
αὐτοῦ τοῦ llaóAou ὑπαγορεύοντος, ὡς ὥφθη ^ δι 
10 ὀπτασίας lloóxho τῷ μαθητῇ χαὶ διαδόχῳ τοῦ 
θρόνου αὐτοῦ, καὶ ἴδιον ἐπ᾿ αὐτῇ μόνη τῇ ῥήσει 

΄ "EX : : 

λόγον Ξχδεδωχώς, ἵνα μιὴ πρὸς τὸ ἴδιον φρόνημα τὴν 

ἑλχύσωσιν οἵ τὰ Ὠριγένους νοῦ ' 
φωνὴν ἑλχύσωσιν οἱ τὰ Ὠριγένους φρονοῦντες, οἷς 
9 


M - ^ t€ - - ^ νυ 
καὶ μᾶλλον ἔοιχεν ἢ üuiv" συμφωνεῖν, xat τῇ ἐχ- 


10 


15 χλησία λυμήνωνται, τέλος εἰσάγοντες ! 9 τῆς χολάσεως 


í —- —- , - 
xal τῶν ἁμαρτωλῶν τελείαν ἀποχατάστασιν" « σω- 


13 


- θήσεται γὰρ » φησίν « ὃ ἁμαρτωλὸς "! ὡς "3 διὰ 


|. πυρός», τουτέστι διαμενεῖ χολαζόμενος ἐν τῷ πυρὶ 
- xal οὐ συναπολεῖται τοῖς πονηροῖς ἔργοις χαὶ δια- 
20 θέσεσι. Περὶ τοῦ πυρὸς τούτου xat ὃ μέγας φησὶ 
βασίλειος ἐν τοῖς ᾿Ηθικοῖς ἐξηγούμενος τὸ ψαλ- 
μιχὸν ἐχκεῖνο' Qvi] Κυρίου διακύπτοντος qÀoy« 
πυρύς, ὅτι « τὸ πῦρ τὸ ἡτοιμασμένον εἰς κόλασιν 
« τῷ διαβόλῳ xa τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ διακόπτεται 
τῇ φωνῇ τοῦ Κυρίου, ἵνα ἐπειδὴ δύο εἰσὶ δυνά- 
« μεῖς, ἥ τε χαυστικὴ xai Jj φωτίζουσα, τὸ μὲν 


^ ^ M ^ "Ὁ ' E 4 41 ET 
« δριμὺ xat χολαστιχὸν TOU πυρος τοῖς ἀξίοις τῆς 


, 
« χαύσεως προσαπομείνη, τὸ δὲ φωτιστιχὸν αὐτοῦ 
, 
- «χαὶ λαμπρὸν τῇ φαιδρότητι τῶν εὐφραινομένων 
E 
- * 
30 « ἀποχληρωθῇ. Φωνὴ οὖν Kuoteu διαχόπτοντος 


, " M , € kl , . 
« φλόγα πυρὸς χαὶ μερίζοντος, ὡς ἀλαμπὲς μὲν 
« εἶναι τὸ πῦρ τῆς κολάσεως, ἄχαυστον δὲ τὸ φῶς 


« τῆς ἀναπαύσεως διαμεῖναι ». "l'ór ἄρα, ὡς 
» [4 , ^ ^ 3 ^N ,! , , m 
ἔοικεν, ἣ τοιαύτη διαχοπὴ xa διαίρεσις ἐχείνου τοῦ 


35 πυρὸς γίνεται, ἡνίκα OU αὐτοῦ διϊόντων ἁπάντων 


ὁμοίως, τὰ μὲν λαμπρὰ τῶν ἔργων χαὶ φωτεινὰ 
, t μ ev φ 
λαμπρότερα φαίνονται, xai οἱ ταῦτα ἐπιφερόμενοι 


τοῦ φωτὸς χληρονόμοι χαθίστανται x«i μισθὸν 


, m , , LI ^ 
αἰώνιον τοῦτον ἀπολαμβάνουσιν, οἱ δὲ τὰ φαῦλα 


II. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. ᾿ 47 


gestaverint defraudabit, pravis scilicet merci- 
bus, salvabit tamen, id est in perpetuum retine- 
bit atque custodiet, ne cum sua malitia simul 
dispereant. 

6. Atque istam loci illius interpretationem 
adfert etiam divus pater Chrvsostomus (is 
vero os Pauli apud nos nuncupatur, quemad- 
modum Paulus os Cristi)", epistolam expo- 


nendo, Paulo ipso dictante, sicut per visionem 


adspiciendum se praebuit Proclo, illius disci- 
pulo et in sede successore, atque peculiarem 
in unum hoc dictum orationem edendo, 
ad propriam sententiam effatum illud traherent 


ne 


Origenis sectatores, 
quam vestrae congruere videtur, atque Eccle- 
siam labefactarent, 
desituram statuendo perfectamque reprobo- 


quorum opinioni potius 
damnationem aliquando 
rum hominum redintegrationem; nam sa/va- 


bitur, inquit, ignem, id 
est permanebit igni addictus, non autem una 


peccator quasi per 


cum pravis operibus et vitiis penitus absu- 
metur. De igne hoc magnus etiam Basilius in 
Moralibus", dum interpretatur illud Psalmi : 
Vox. Domini 
dicit : « Ignis, qui diabolo et angelis eius in 
« supplicium paratus est, voce Domini inter- 
« ciditur : 
« quarum una comburit, altera illustrat, ignis 


intercidentis flammam — ignis, 


ut cum duas sint in eo facultates, 


« quidem asperitas ac torquendi proprietas 
« iis qui adustione digni sunt, servetur; illius 


« vero splendor et claritas ad hilaritatem 
« eorum qui laetam ac beatam vitam acturi 
« sunt, destinetur. Vox igitur Domini interci- 
« dentis ac dividentis flammam ignis, adeo 
« ut supplicii quidem ignis obscurus sit, lux 
« vero requietis vi careat comburendi ». Tum 
ergo, 


divisio illius ignis locum habebit, 


ut videtur, huiusmodi intercisio ac 


cum iam 
eius virtute dissolutis aeque omnibus, clara 
quidem lucidaque opera clarius elucescent, 
institutis iis, qui ea praebuerint, lucis here 


dibus, hancque in aeternum praemium reci 


| 1. ζημειώσει M. — 2. ἐπέφερον A : ἀπεφέροντο M. — 3. δηλονότι : δηλαδή ἢ. — ^. Ad marg. ἢ : ὡραῖον, 
; moxque : ὅρα ἐξήγησιν Χρυσοστόμου xar! "Ooufvouc. 9. πατὴρ ὁ om. A: ὁ supra versum H. — 6. Verba 
I στόμα τοῦ [ΙΠΙαύλου-στόμα Χριστοῦ posl ἀποδίδωσι habent AB, reliqui paulo inferius, nimirum. post 
1 ἐχδεδωχώς, alque hoe qui.lem paelo : στόμα δὲ οὗτος τοῦ 11]. (τοῦ add. S) παρ' ἡμῖν λέγεται, χαῆαπ 
L Verba vero αὐτοῦ τοῦ Παύλου-τοῦ θρόνον αὐτοῦ 501185 habet A. — 7. ὄφθη ^. S. ἐχδεδοχώς M Ὁ 
᾿ ὑμῖν om. AH, ac proinde ἔοιχε habent. — 10. εἰσάγονται OQRS, — 11. Ad marg. HW: τί ἐστι τὸ σωθήσεται 
] ὁ ἁμαρτωλός. — 12. ὡς : xai M. — 13. διὰ : ἀπὸ PMBC. 
ἃ) Laudatur E hom. IX in Epist, I ad ralibus, sed in homilia in Psalmum xxviti locus 
Cor. ; cf. P..G., t. 601, c. 75-82. — b) Non in Mo ille apud Basilium legitur. P. 6., t. 29, c, 297 


* f 


"DU. 


pientibus; qui vero' prava ustuque facilia 
exhibuerint, horum iactura mulctati, salutem 
consequentur perditione ipsa peiorem, sem- 
piterne in igne permanendo (id enim vox 
salvari proprie significat), ne et ipsi, quod 
ignis vim habeat absumendi, penitus absumi 
His multi etiam 


inter nostrates tractatores eodem plane modo 


videantur. inhaerentes alii 
dictum illud intellexerunt. Si vero quispiam 
aliter hoc exposuerit, per sa/utezt, liberationem, 
intelligens ἃ supplicio, et per /ransitum per 
ignem, expurgationem : is perperam omnino, 
locum videtur intel- 
lexisse. Neque id mirum, homo ut erat, quan- 
doquidem multos videmus doctores Scriptu- 
interpretantes, quin 


si ita loqui fas est, 


dicta diversimode 
omnes eamdem sensus perfectionem  conse- 


rae 


quantur; impossibile est enim eumdem tex- 


tum diversis sensibus explicatum — singulis 
aequaliter convenire. Nos vero oportet ex 
iis. principaliores ecclesiasticisque | dogma- 


tibus magis consentaneos seligere, reliquos 
vero posthabere. Nullatenus ergo sententiam 
immutabimus, Augustinus licet hanc interpre- 
tationem praebeat, aut Gregorius Dialogus, 
aut alius quispiam doctorum vestrorum; ex 
ea enim minus infertur purgatorius tempora- 
rius ignis quam Origenis sententia, omnimo- 
dam per ignem illum animarum restitutionem 
liberationemque a. supplicio statuens, quae 
quidem ut communis Ecclesiae pestis proscri- 
pta atque anathematizata a sacro concilio 
cenerali quinto, penitus tandem explosa fuit, 

7. Hoc itaque modo ad testimonia respon- 
demus, quae e sacra Scriptura protulistis. 
Deinde vero ea sanctorum patrum dicta alla- 
turi, quae pro vestra opinione facere videntur, 
eis aliquot verba quintae generalis synodi*? 


1. Locum e Basilio petitum, inde a verbis Περὶ τοῦ πυρὸς p. 47, l. 


i8 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


E 


[48] 


^ “ , Ὁ , 3 6 i7 

χαὶ εὔπρηστα, ζημιούμενοι τῇ τούτων OmoSOAT, 
, /, ^ τ 
σῴζονται σωτηρίαν ἀπωλείας χείρονα, διηνεκῶς ἐν 

L - 

- Ὁ M " , , 4 
τῷ πυρὶ μένοντες (τοῦτο γὰρ σημαίνει χυρίως xat 
e ' cM t ed 1 802 ^N ^ 
ἣ φωνὴ τοῦ σώζεσθαι), ἵνα μὴ δόζωσι διὰ τὸ 

(n ^ M , , 7 
φῇαρτιχὸν τοῦ πυρὸς χαὶ αὐτοὶ καθάπαξ ἀπόλλυσθαι". 
"or m ^ D e , ^ 
oórotg ἀχολουθοῦντες χαὶ πολλοὶ τῶν παρ᾽ ἧμιν 

t »! M , , ^ 

διδασχάλων ἕτεροι πρὸς τὴν " διάνοιαν ταύτην τὸ ὃ 
4 1 - ^ B : 
δητὸν ἐξειλήφασιν ^. Εἰ δέ τις ἄλλως αὐτὸ ἐξηγήσατο, 
; " 

x«i σωτηρίαν uiv τὴν ἀπαλλαγὴν τῆς χολάσεως ", 

^ ^ * ^ ^ “ΨΩ 
διέλευσιν δὲ διὰ πυρὸς τὸν χαθαρισμὸν ὃ ἐνόησε ", 


παρανοήσας αὐτὸ φαίνεται παντελῶς, εἰ δεῖ 
m 5 LJ ^ ^ , ΄, Y » 
τοῦτο εἰπεῖν: xai θαυμαστὸν οὐδέν, ἄνθρωπος ὧν, 
ὅπου γε πολλοὶ τῶν διδασχάλων φαίνονται δια- 
3 hi m ^ 
φόρως ἐξηγούμενοι τὰ ῥητὰ τῆς Vomxono, οὐ 
/ 5 , m zl (e , 8 € J 9. 58 
πάντες ἐφιχνούμενοι τῆς ἀχριύδείας ὅ διμοίως 3" οὐδὲ 
4 * b CH cm b / 5 
γὰρ δυνατὸν τὴν αὐτὴν ῥῆσιν πρὸς διαφόρους ἀπο- 
διδομένην 10 ἐννοίας ἐφαρμόζειν ἁπάσαις"! ὁμοίως" 
5} € m". ^ M , , 5 
ἀλλ᾽ ἡμᾶς γε δεῖ τὰς χυριωτέρας τούτων ἐχλεγο- 
μένους xal συμφωνοτέρας "2 τοῖς ἐχχλησιαστιχοῖς 


δόγμασι, τὰς λοιπὰς ἐν δευτέρῳ τίθεσθαι 19. Οὐ τοίνυν 


ἐπιστραφησόμεθα 17, χἂν Αὐγουστῖνος ἀποδιδῷ τὴν. 


, er μὴ ni / , ^ 
τοιαύτην ἐξήγησιν, x&v Τρηγόριος ὃ Διάλογος, x&v 
ἕτερος!" τῶν παρ᾽ ὑμῖν "ὐ διδασκάλων: εἰσάγεται 

M 2 ^ 5 ec X , ΄ 
γὰρ ἐχ ταύτης οὐ μᾶλλον τὸ καθαρτήριον πρόσ- 
χαιρον !7 müp ἢ τὸ τοῦ ᾿Ὡριγένους δόγμα, τελείαν 
5 ΄ Dod new 6 m 18 MM m 
ἀποχατάστασιν τῶν ψυχῶν πρεσύεῦον 9 διὰ τοῦ 

N 3 , M bd , , ci € 
πυρὸς ἐχείνου xa τῆς χολάσεως λύτρωσιν, ὅπερ ὡς 

V , m 5 H » , MUS 
χοινὴ λύμη τῆς ἐχχλησίας ἀπεχηρύχθη xat ἄνεθε- 

, M 19 M - c n) ,ὔ EJ (e 20 
ματίσθη 1" παρὰ τῆς ἁγίας πέμπτης οἰχουμενιχἧς 
συνόδου xat ἀπελήλαται"! τέλεον. 

7. Ταῦτα 55 μὲν οὐν ἀποχρινόμεθα πρὸς τὰ παρὰ 
τῆς θείας Γραφῆς 09 ὑμῶν εἰλημμένα 35, Μετὰ δὲ 
ταῦτα 5΄ χρήσεις τῶν θείων πατέρων τῷ δόγματι 
τούτῳ συμύαλλομένας ἐχθέσθαι βουλόμενοι, προ- 


7 D 
ἐτάξατε τούτων ῥήματά τινὰ τῆς πέμπτης οἴἶχου-- 


20, usque ad verba χαθάπαξ 


ἀπόλλυσθαι p. 48, 1. 5, in uno solo A occurrit; ex quo fit, ut alii codd. etiam initium periodi sequentis 


aliter exhibeant, scilicet : Koi πολλοὶ δὲ ἕτεροι τῶν παρ᾽ ἡμῖν διδ. ἀχολ. ἐχείνῳ πρὸς τὴν xv). — 9. πρὸς δὲ τὴν S. 
— 3. τὸ om. OQS. — ^. ἐξηλείφασιν A. : ἐξηλήφασιν C. — 5. Ad marg. ἢ: αἰνίττεται τοὺς λατίνους. --- 6. χαθαρμὸν 
R. — 7. évvónos M; legitur margini adscriptum in P : παρανοήσας, χαχῶς vofoac, sed allera manu. — 
8. ἀληθείας G. — 9. Ad marg. R : ὡραῖον τοῦτο εἶπεν, ἵνα μή τις νομίσῃ, ὅτι σώζεται xal ἡ λατίνων ἐξήγησις ἐν τῇ ἡ 
ἐπιστολῇ τοῦ Παύλον. — 10. ἀποδεδομένην M : ἀποδιδόναι A. — 11. ἅπασας G. — 12. συμφωνοτέροις S, — 13. Ad 
marg. K : ὡραῖον. — 14. ἐπιγραφησόμεθα 1]. — 15. ἕτεροι PRMBG, item A ex corr. — 16. παρ᾽ ἡμῖν M. — 
17. πρόσχαιρον Om. M. — 18. πρεσύεύοντος-(ὐ, — 19. ἀναθεματίσθη R. — 20, καὶ oixoup. AOQRC. — 


Ἐξ 5,253, 
d. 


21. ἀπελήλατο OQC. 
A. — 9^. μετὰ ταῦτα δὲ R, ad cuius marg. : ὡραῖον. 
a) Locus concilii V generalis ibi laudatus non 
solum latine legitur in omnibus editionibus conci- 
liorum, collatione tertia, Mansi, t. IX, c. 201-202, 
verum etiam graece totidem verbis exscriptus hà- 


betur apud Manuelem Calecam, lib. de SpirituSanc- 
1o, cap. 30, etin latina editione, lib. II, c. 24, Mansi, 
τ. cit., c, 408; imo S. Maximus confessor eundem 
locum, nonnullis omissis, adfert, P. G., t. 91, c. 300D. 


«ta S, omissa nempe prima littera a rubricatore. — 23. ὑφ᾽ ὑμῶν προκομισθέντα 


Bc 


10 


b» 
co 


25 


30 


35 


΄ 


15 


25 


[49] 


μενιχῆς συνόδου, διοριζόμενα χατὰ πάντα δεῖν 
ἕπεσθαι τοῖς πατράσι! τούτοις, ὧν τὰς χρήσεις 
ἐχθέσθαι προήρησθε2, xal ἀποδέχεσθαι πάντα τὰ 
παρ᾽ αὐτῶν ὃ εἰρημένα" ἐν οἷς ἐστιν Αὐγουστῖνός τε 
xa ᾿Αμύρόσιος, οἱ * περὶ τούτου δὴ τοῦ χαθαρτηρίου " 
πυρὸς φανερώτερον δοχοῦντες διδάσχειν. Γαῦτα δὲ 
τὰ ῥήματα ἡμεῖς οὐχ ἐπιγινώσχομεν", διὰ τὸ μη- 
δόλως 7 εὑρίσχεσθαι παρ’ ἡμῖν τὴν βέόλον τῶν 
πραχτιχῶν τῆς τοιαύτης συνόδου, χαὶ ζητοῦμεν 
προχομισθῆναι ταύτην", εἴπερ εὑρίσχεται παρ᾽ 
ὑμῖν "0 ἑλληνικῶς ! ! γεγραμμένη" θαυμάζομεν γὰρ εἰ 
ὅλως συντέταχται χαὶ Θεόφιλος [3 τοῖς λοιποῖς διδα- 


- , 7 , , ' ΓΕ. 2 
σχάλοις, οὗ μήτε συγγράμματα περὶ πίστεως ὅλως 


εὑρίσχονται !? xal fj μοχθηρία διαδόητός ἐστι παν- 
ταχοῦ διὰ τὴν κατὰ τοῦ Χρυσοστόμου μανίαν χαὶ 
^ 9 3. , ^ “ , 
τοὺς ἐπ᾿ αὐτῇ φόνους xai τὰς ἄλλας παρανομίας, 
ὅς γε χαὶ μετὰ θάνατον, ἐν ἐπιστολὴ τινι τοῦ μαχα- 
v , Ἢ v 
plo "Ivvoxevztou "΄ τοῦ 5 πάπα λεγομένη "ἢ εἶναι, 
καθαιρεῖται "7 χαὶ ἀναθεματίζεται. 
8. Ὅμως 8 εἰ δεῖ ἐξετάσαι τὰς ἐχτεθείσας τοῦ 
μακαρίου Αὐγουστίνου χρήσεις, ἐν μὲν τῇ πρώτῃ 
φησὶ τὸ ἀποστολικὸν ἐχεῖνο ῥητὸν 


IL 


ἐξηγούμενος, 
* ὅτι τῷ προσκαίρῳ ἐκείνῳ xal διχδατιχῷ πυρί, περὶ 
οὗ λέγει ὁ Ἀπόστολος. “ὐτὸς δὲ." σωθήσεται, 
οὕτω δὲ ὡς 39 διὰ πυρός, οὐ χεφαλιχά, ἀλλὰ 
M € , , r"g' oom ΝΥΝ , 

μικρὰ ἁμαρτήματα καθαίρεται, "'oUvo δὲ ἐναντίον 
τέ ἐστι τῇ ἀληθεῖ 3! τοῦ ῥητοῦ διανοία, ἣν ἐχτίθησιν 
6 Χρυσόστομος, ὡς προείπομεν, xai ἄλλως τῇ 
€ , Ρ "m f ex. ^ D A , M n 
ὑμετέρα ?? δόξη 35 μαχόμενον’ el? γὰρ τότε σὺν τῇ 
ἡμέρα ἐχείνη 2 τὸ πῦρ ἐχεῖνο ἀποχαλύπτεται, xat 
μέρα 7 e , 

πρόσχαιρον ἔσται xal διμδατικόν, ἅμα v6 ?9 ἀρχόμε- 
νον xat παυόμενον, ὅπερ οὐδαμῶς φησιν ὃ ᾿Απόστολος, 
ποῦ νῦν τὸ παρ᾽ ὑμῶν "7 δοξαζόμενον καθαρτήριον "ὃ 
πῦρ, ὅπερ αὐτίκα 3“) μετὰ θάνατον ἀπολαμθάνει τοὺς 


ἁμαρτήσαντας; xal πόσον χρόνον ὀδυνήσει τὸ πῦρ 


|l. τοῖς πατράσι Ot. Α. — 2. προείρησθε S. — 3. ὑπ᾽ αὐτῶν M. -- ^4. οἱ ἢ, — 5 


— 6. Post ἐπιγινώσχομεν legitur in 


τῶν πραχτιχῶν, εἴπερ εὑρίσχεται 


II. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 


A, inverso paulisper ordine 
x1). — 7. μηδ᾽ ὄλως C. — 8. 
βίδλον R. — 10. παρ᾽ ἡμῖν M inepte. — 11. ἑλληνικοῖς C. — 12. θεοφίλοις OC : θεόφιλοις Q. 


49 


praeposuistis, quibus decernitur, per omnia 
esse patribus istis assentiendum, quorum dicta 
exponere constituistis, atque recipienda esse 
ea omnia quae ab ipsis dicta sunt; in quorum 
numero Augustinus est et Ambrosius, qui sane 
purgatorium hunc ignem apertius docuisse 
videntur. Verba autem illa nos neutiquam 
novimus, quia liber actorum illius synodi 
apud nos minime reperitur; quare ut afferatur 
postulamus, si apud vos quidem habeatur 
graece scriptus. Nam mirum satis nobis vide- 
tur, quod Theophilus inter reliquos doctores 
relatus fuerit, cuius nempe ne ulla quidem 
exstant de rebus fidei opera, sed improbitas 
ubique famosa celebratur, propter suum in 
Chrysostomum furorem atque intentatas hac 
de causa neces aliaque facinora, quique post 
obitum in epistola quadam, quam Innocentius 
papa scripsisse fertur, depositionis et anathe- 
matis poena mulctatus est. 

8. Nihilominus, si examinanda sunt prolata 
beati Augustini" testimonia, in primo quidem 
apostolicum illud dictum explicans dicit, tem- 
porario illo ac transitorio igne, de quo aposto- 
lus ait" : /pse autem salvus erit, sic. tamen 
quasi per ignem, mon mortalia, sed levia 
peccata purgari. Hoc autem tum vero dicti illius 
sensui, quem Chrysostomus, ut diximus, expo- 
nit, adversatur, tum etiam vestrae sententiae 
repugnat : nam si ignis ille eo tempore una 
cum illa die reveletur, et temporalis erit et 
transitorius, incipiens aeque ac desinens, quod 
quidem apostolus nullo modo dicit, ubinam 
hoc tempore purgatorius ignis a vobis pro 
certo habitus, quo mox post obitum abripiun- 
tur peccatores? quamdiu vero ignis ille 
5. χαθαοσίου OPQB. 


xal ζητοῦμεν προχομ. τὴν βίδλον 


πρηοσχομισθῆναι C. — 9 τὴν 


ταύτην 


13. σύγγραμμα. 


εὑρίσχεται ἢ. — 14. ἱνοχεντίον AR. — 1ὕ, τοῦ om. R. — 16. λεγομένου M. — 17. χαθαρεῖται M. — 
18. Ad marg. R : εἰ δεῖ ἐξετάσαι τὰς χρήσεις τοῦ θείου Αὐγουστίνου. — 19. δὲ om. RB, ad cuius marg. 
paulo superius : ταῦτα xa0' ἡμῶν, εἰ xal χαταδέδληται. — 20. ὡς : xai M. — 21. ἀληθῆ OQ. — 22. Ad 
marg. R : ὡραῖον ὅλον. — 23. τῇ ἡμετέρᾳ ὃ. AC : τῇ ἡμέρᾳ δόξει M, quo nihil ineptius, — 25. εἰ : xal M. — 


25. Ad ἐχείνη hoc habet scholion ad marg. Τὶ : τῆς χρίσεως δηλαδή, xai οὐ χατὰ τὸ παρόν, ὥς φατε. Moxque 


üd vocem ἐχεῖνον (sic) alterum 


hoc etiam praebet: ὅ φησιν ὁ ἀπόστολος, x«i ὑμεῖς 


χαθαρτήριον, τοῦτο 


ἀδύνατον. — 26. Posl τε O scripserat xai, quod dein delevit. 27. παρ᾽ ὑμῖν AM. 28. χαθαρτήριον 
in margine P. — 29. αὐτίχα om. A. 
a) Cf. Augustin. De Civit. Dei, 1. XXI, c. 26, n. ^ — P. L., t. ^1, c. 745. — b) I Cor. ru, 18 
PATR. On. — T, XV, — F. 1l. 


* 


51, 


50 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [50] 


2 - M , , mM ^ " J 4 5 x 
ἐχεῖνο τος δι αὐτοῦ διερχομένους ᾽, εἰ προσ- 

τ M - Ὁ 
χαῖρον ἔσται xa διαδατιχόν ; Ἅμα δὲ χαὶ τῷ ἑξῆς 
ἐχτεθειμένῳ 2 ῥητῷ μάχεται, τῷ παρὰ " τοῦ βιόλίου 

δ à ^ Ἐς. 6 νυ D 
Η͂ τ x X ; 

τοῦ περὶ τῆς lloAsog rov Θεοῦ εἰλημμένῳ: 
λέγει γὰρ ἐν αὐτῷ οὕτως: « Οὐ πάντες φθάνου- 


cruciabit homines per ipsum transituros, si 
temporarius fuerit ac transitorius? Insuper 
pugnat etiam cum testimonio, quod deinceps 
ponitur, e libro De Civitate Dei depromptum; 
in eo enim haec ait^: « Non omnes veniunt 

. . : ξ s " E ill . . ? 1 2? , 4 ὰ ' ὴ , δ 5 
« in sempiternas poenas, quae post illud iudi- σιν εἰς τας: αἰώνίους ποινὰς τὰς μετα τυ TOUXVOE 
« cium sunt futurae, qui post mortem susti- 


« nent temporales ». Quare, si mortem quidem 


“ * M 
« χρίσιν ἐσομένας οἱ μετὰ τὸν ὃ θάνατον τὰς mpoc- 
TERM, ΕΞ ΕΝ Εἶν ταὶ ἘΠ MN 
« χαίρους 7 ὑπουένοντες 5 ». Ek τοίνυν μετὰ τὸν 


- ἃ - , , 7 y ^N , 
temporales poenae, sive per ignem fiant, ut θάνατον 9 αἱ mpocxatpot τιμῶριατ, εἴτε ὀιὰ πυρὸς, 


vos affirmatis, sive per alia media, ut nos dici- 
mus, iudicium vero illud aeternae poenae mox 
excipiant, quandonam purgatorius ille ignis 
locum habebit, eosque purgabit qui per 
illum transituri sunt? Quin etiam Gregorius 
Theologus ignem illum non temporalem et 
transitorium, sed acerbiorem et diuturniorem 
dicit perinde ac Chrysostomus. Nam in ora- 
tione iz sancta Lumina de Novatianis agens 
haec scribit" : « Forte illic igne baptizabuntur, 
« ultimo scilicet baptismo, qui laboriosior est 
« ac diuturnior, quique materiam ceu foenum 


ὡς ὑμεῖς φατε, sive δι᾿ ἑτέρων τρόπων, ὡς ἡμεῖς 
λέγομεν, μετὰ δὲ τὴν χρίσιν ἐχείνην '! αὐτίχα αἱ 15 
y, J ὶ ὃ SN. , 13 LY , 
αἰώνιοι ποιναὶ διαδέχονται, πότε 13 τὸ χαθαρτήριον 
Ἢρ 
m 3 - DU , ch M M , 5 - 
πῦρ ἐχεῖνο τὴν χώραν ἕξει xal τοὺς δι’ αὐτοῦ 
διερχομένου: καθαριεῖ ; Καὶ μὴν "΄ 6 θεολόγος Γρηγό- 
t0; οὐ πρόσχαιρον xxi διαῤατιχόν, ἀλλ᾽ ἐπιπονώ- 
P , 
τέρον xal p.xxporegov!? τὸ πῦρ ἐχεῖνό φησι, τῷ 
Χρυσοστόμῳ συμφώνως" γράφει "Ὁ γὰρ οὗτος "7 ἐν τῷ 
e Uo συμφῶνῶς: Yoda ἡ 51: ς 
εἰς τὲ Duro λόγῳ περὶ "8 τῶν Ναυατιχνῶν !? λέγων" 
"Du ^ 5 - M M [4 m »᾽ 
« Ῥυχὸν ἐκεῖ τῷ πυρὶ βαπτισθήσονται τῷ τελευταίῳ 
, Ὁ , , ΝΥ , ^ 
« βαπτίσματι, τῷ ἐπιπονωτέρῳ xat μαχροτέρῳ, ὃ 
»σθί τ τ D ed Y - , 
« ἐσθίει ὡς χόρτον τὴν ὕλην καὶ δαπανᾷ πάσης 


« depascitur, et omnis malitiae levitatem con- — « χαχίας χουφότητα ». Ὁρᾶτε 20, ὡς ἐπιπολαίως 


« sumit ». Videtis quam leviter loci sensum 


tetigerint doctores vestri, nec penitus illum 
penetraverint, quemadmodum loannes ille ὃ τὴν γλῶτταν χρυσοὺς Ἰωάννης x«t ὃ θεολόγος 


lingua aureus necnon theologus iste et cetera οὗτος xai οἱ λοιποὶ τῆς ἐχχλησίας φωστῆρες παγ- 


J - e ch / - 
ἥψαντο τῆς τοῦ ῥητοῦ διανοίας oi παρ᾽ ὑμῖν διδά- 


σχαλοι, καὶ οὐχ εἰς βάθος αὐτῆς ἐφίχοντο 3', χαθάπερ 


eximia Ecclesiae lumina? κόσμιοι 25; 
9. Dictorum vero, quae deinceps ponuntur, 9. Τὰ δὲ ἑξῆς ῥητὰ τοῦ τε 3 μαχαρίου Αὐγου- 
tam beati Augustini quam divi patris Ambro- στίνου xai τοῦ θείου πατρὸς ᾿Αμύροσίου τὰ μὲν 


sii, alia quidem nihil aperte de purgatorio οὐδέν τι σαφὲς περὶ τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς &mo- 
igne asserunt, nisi quod mortui liturgiis et ^ φαίνονται, ἀλλ᾽ ὅτι μόνον ὠφελοῦσι τοὺς τεθνεῶτας 31 


precibus, quae pro ipsis fiunt, adiuvantur; alia αἱ ὑπὲρ αὐτῶν γινόμεναι λειτουργίαι xoi εὐχαὶ 


1. ἐρχομένους M. — 2. ἐχτιθεμένῳ Rc: ἐχτεθημένῳ S. — 3. τῷ περὶ A. — ^. Ad marg. R : Αὐγουστίνου, ἐχ 
τοῦ περὶ ΠΠόλεως Θεοῦ. --- 5. τοιάδε A. — 6. τὸν om. A : supra versum R. — 7. τὸν supra lineam P; item 
littera & vocis προσχαίρους sup. lin. P. — 8. ὑπομείναντες A; ad vocem ὑπομένοντες (ὑπο bis scripserat, 


sed priorem delevit) R hoc habet scholion ad marg. : Καί τοί γε οὐ χάθαρσιν λέγει Αὐγουστῖνος ὡς 
ὑμεῖς δογματίζετε, ἀλλὰ ποινάς" οὕτω γὰρ ἡμῖν συμφωνεῖ ὁ θεῖος οὗτος ἀνὴρ ἤπεο ὑμῖν" ἐν ποιναῖς γὰρ μεριχκαῖς 
φαμὲν χατέχεσθαι, οἱ (—oi) ἐν πίστει ἡμαρτηκότες ἔθχνον μὴ φθάταντες τὰ ἑαυτῶν πληυμελήματα ἐξομολο- 
γεῖσθαι' ὅμως δὲ λειτουργίαις xol ἐλεημοσύναις, αἷς μᾶλλον χαίρει Θεός, συγχωρηθήσονται τὰ αὑτῶν ἁμαρτήματα 
πρὸ τοῦ ἐλθεῖν τὴν ἡμέραν ἐχείνην τὴν φούεράν, εἰ μὴ θανάσιμά εἶσι, χαὶ οὐ φθάσουσιν εἰς τὰς αἰωνίους ἐχείνας 
ποινάς, ὡς φησὶ Αὐγουστῖνος" εἰ δὲ θανάσιμα ὦσιν, ἕξουσιν ἄνεσι (--- ἄνεσιν) ταῖς λειτουργίαις καὶ ἀγαθοεργίαις 
τῶν ζώντων, xol ἔλαττον χολασθήσοντα', εἴπερ ἔδειν αὐτοῖς. — 9. μετὰ τὸν AR. — 10. τὰς προσχαίρους- μετὰ 
τὸν θάνατον Om. S. — 11. ἐχείνων M. — 12. αἱ om. S. — 18, πότε : τότε M. — 14. Καὶ μὴν xai R, ad 
cuius marg. : ὅτι ὁ θεολόγος οὐ πρόσχαιρον φησὶ τὸ πῦρ Éxcivo τοῦ ἀποστόλου, ὃ λατῖνοι λέγουσι χαθαρτήριον. — 
15. ἐπιπονωτέρω xai μαχροτέρο A. — 16. γράφει : λέγει ΑΒ. — 17. οὕτως A. --- 18, περὶ τῶ A. — 19. Νομα 
ras. Νονατιανῶν C. — 20. ὅρα τέως ὡς M. — 21.“ ἀφίκοντο M. — 22. χαθάπερ οἱ τῆς ἀνατολικῆς ἐχχλ. διδάσχα- 
λοι xal φωστῆρες οὗτοι παγχόσμιοι A, ceteris omissis. — 923. τε om. M. — 94. θνεῶτας A. 


a) De Civit. Dei, 1. XXI, c. 13 — P. L., t. 41, c. 728. — b) Gregor. Naz. Orat. 39, n. 19 — P. G 
5 mb 15) mm us 


L. 36, c. 357. 


10 


[54] 
lr 


30 


25 


[511 IL. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 


διδάσχουσι' * τὰ 08? xal σαφῶς τοῦτο διχγορεύοντα 
ἐν ὑποψία ὅ ποιούμεθα, uf, ποτε διαφθοράν τινα χαὶ 
προσθήκην ἐδέξατο, ὃ χαὶ παρ᾽ ἡμῖν πολλὰ 
τῶν ἁγίων συγγράμματα " πέπονθε, μάλιστ᾽ ὁ ἐπειδὴ 
καὶ πρὸς τὴν ἡμετέραν γλῶσσαν οὐκ ἔφθασαν ὅλως 
ἑρμιηνευθῆναι τὰ τοιαῦτα xal τὴν ἀπὸ τῶν γραφῶν "Ὁ 
σύστασιν οὐδόλως", ὡς ἔφημεν, ἔχουσι! 3. Ἡ᾿άχα δ᾽ ἂν 
τις εἴποι τὰς χρήσεις ταύτας παραμυθούμενος, " καὶ 
συνωθουμένους 3 ὥσπερ ὕπ᾽ ἀνάγχης αὐτοὺς τὴν 
τοιαύτην ἐξήγησιν τῶν ἀποστολιχῶν δημάτων ποιή- 
σασθαι" ἵνα γὰρ μὴ διὰ τούτων πᾶτα ἁμαρτία 
καθάρσιμος εἶναι δόξῃ, χαὶ οὕτω τέλος εἰσενεχθῇ 
τῆς κολάσεω:, ὥσπερ Ὠδριγένει ἐδόχει, μὴ δυνη- 
θέντες ὡς ἔοιχε διὰ τὴν μεταβολὴν τῆς γλώσσης 
διϊδεῖν τῆς λέξεως δύναμιν, ἐπὶ μιχραῖς τισιν 
ἁμαρτίαις τὴν χάθαρσιν εἶναι χαὶ τὴν ἀπαλλαγὴν 
ἀπεφήναντο. Kat μὴν !* καὶ δ᾽ 5 φατε τὸν μαχάριον 
l'enyoguv ἐν τῷ τετάρτῳ τοῦ “ιαλόγου λόγῳ 
πλείστοις ὑποδείγμασι xal ἀποχαλύψεσιν [ὃ ἀπο- 
δεικνύναι τὸ καθαρτήριον! 7, ἀποφαίνεται μὲν ἀληθῶς 
εἶναι τὸ καθαρτήριον πῦρ μετὰ θάνατον πρὸ τῆς 
μελλούσης ἐχείνης χρίσεως, εἴτε ἀλληγορικῶς "ὃ τοῦτο 
“νοῶν, εἴτε xal ἀληθῶς οὕτω 5 δοξάζων᾽ ἃ δὲ ἐπάγει" 
ῥητὰ παρὰ" τῆς γραφῆς πρὸς τὴν τούτου" σύστασιν, 
οὐδὲν ὅλως ἀναγχαῖον us. ἑαυτῶν ἔχουσιν, ὡς xal 
πρότερον ?? ἡμῖν εἴρηται" καὶ τὰ διηγήματα δὲ xal 
αἱ ἀποκαλύψεις, ἃς παρατίθησιν, οὐδὲν ὅλως 5’ ἀφω- 
ρισμένον ἐν τόπῳ τινὶ χαθχρτήριον πῦρ ὑποφαίνουσι" 


τοὺς μὲν γὰρ τῶν 29 οὕτω χαθαιρομένων εἰς τὰ θέρμα "Ὁ 


51 


vero, quibus id aperte declaratur, veremur ne 
corruptelam aliquam additamentumve acce- 
perint, quod vel apud nos multis sanctorum 
operibus accidit; praesertim cum in linguam 
nostram translata neutiquam fuerint eiusmodi 
scripta, neque sacrarum Scripturarum funda- 
mento, ut diximus, ullo modo innitantur. Ac 
forsitan dixerit quispiam dicta haec explica- 
turus, Patres illos fuisse quasi necessitate 
coactos ad eiusmodi interpretationem verbo- 
rum Apostoli faciendam. Etenim ne ex his 
quaelibet culpa purgari posse videretur, sicque 
finis inferretur damnationis, quae Origenis fuit 
sententia, cum ipsi non valerent, ut probabile 
est, ob sermonis translationem perspicere vim 
vocis, in levibus quibusdam culpis purgatio- 
nem fieri dimissionemque declararunt. Etenim 
quoad beatum Gregorium, quem dicitis in 
quarto Dialogorum libro multis exemplis et 
revelationibus* demonstrasse purgatorium, cen- 
set quidem ille revera dari purgatorium ignem 
post morfem, ante futurum illud iudicium, 
sive allegorice eum intelligat, sive etiam ita 
vere sentiat. Quae vero testimonia ex sacra 
Scriptura ad hoc confirmandum adducit, nihil 
omnino necessarii secum adferunt, quemad- 
modum superius a nobis dictum est; atque 
narrationes  revelationesque, | quas profert, 
nullum prorsus praefinitum in loco aliquo 
purgatorium ignem innuunt. Eorum enim qui 
ita purgantur alios asserit balneis addictos, 


3) qngi*! παραδιδομένους “5 τοῖς λυυομένοις ὑπηρε- — qutd. qui lavantur inserviant"; alios per reve- 

᾿ τεῖν, τοὺς δὲ δι’ ἀποκαλύψεως φανῆναι καταχαιο- —— lationem apparuisse ustos diversis in locis : 

᾿ς μένους ἐν διχφύροις τόποις 2", ἅπερ ἅπαντα φαίνεται quae quidem omnia videntur nihil aliud 

μηδὲν ἄλλο εἶναι πλὴν θχύματα x«l ἀποχαλύψεις — esse nisi miracula et revelationes ad conver- 

1. τὰ συγγράμματα posl διδάσχουσι add. S. — 2. συγγράμματα post τὰ δὲ add. PM, post διαγορεύοντα 

vero OQC; omnino om. ARG, quod satius videlur; nam tolius periodi constructio ila se habet : Τὰ 

δὲ ἑξῆς ῥητά (p. 50, 1. 28)... τὰ μὲν (I. 29)... τὰ δὲ (p. 51, I. 1). — 3. Pro ὑποψία scripserat R 9o, quod mox 

1 delevit. — 4. ἐδέξαντο AOM. — 5. συγγράματα Α. — 6. μάλλιστ᾽ A : μάλιστα C. — 7, γλῶτταν C. — 8, ὅλως 
- om. R. — 9. τὰ τοιαῦτα συγγράμματα ARG, forte melius; tamen τὰ τοιαῦτα ad ῥητά polius refertur 

: Ad hunc locum scholion legitur ad marg. ἢ : τῶν ὑμετέρων διδασχάλων δηλαδὴ ἃ προτίθεσθε. — 

, 10, γραφῶν : αὐτῶν OQG — 11. οὐδαμῶς A: οὐδ᾽ ὅλως C. 12. ἔχουσιν A. Quae sequuntur, nimirum ἃ 

᾿ς Τάχα δ᾽ à» ad. ἀπαλλαγὴν ἀπεφήναντο solus habet — 13. συνωθούμενος Α. — τ᾿. xai yàp xal omnes 
r praeter A. — 15. 6 : ὅτε ἢ, addito ad marg. γρηγορίονυ τοῦ διαλόγου. — 16. ἀποχαλ. xai ὑποῦ. ^ 

ἀποχαλύψεσι S. — 17. τὸ καθήρτιον A. — 18. ἀληγοριχῶς G. — 19. οὕτω : τοῦτο Ht, ad cuius marg. ὡραῖον, 

moxque : ἀλληγοριχῶς εἴτε χαὶ ἀληθῶς, οὐδεμίαν σύστασιν ἔχει παρὰ τῶν γραφῶν. — 20. ἐπάγη M 31. παρὰ 

supra versum A. — 22, τὴν τούτων M, — 23. ὡς πρότερον OPQRSMCGHB. 24. Ad marg. ἃ : ὅρα λύσιν gogto- 

τάτην εἰς τὰ xa0' ἡμῶν ῥητά. — 25. τῶν sup. lin. P. — 26. θερμὰ RSMBC., 27. φησίν Q. — 28. παραδὲ- 


δομένους OQ, — 29. τόποις om. I. — 30. οὐδὲν φαίνεται C. 


n) Quod ex purgalorio apparuerint animae, 
"sunt exempla apud Gregorium Magnum, lib. IV 


Dialogor. cap. 40 et 55. — b) Cf. Gregor. Magn. 
Dialog. lib. IV, e. 4o P.b.4u 77. O08 


52 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [52] 
sionem et resipiscentiam viventium ἃ Deo εἰς ἐπιστροφὴν τῶν ζώντων " xat διόρθωσιν παρὰ 
privatim ostensae; universalem autem esse Θεοῦ" μεριχῶς γνωριζόμενα" καθολικὸν δὲ εἶναι 
ἐξ αὐτῶν καθαρτήριον, οὐδὲν οὐδαμῶς ἐξ 


ignem purgatorium, nullo prorsus ex iis neces- πῦρ ἐξ 


ἀνάγχης δείκνυται. Καὶ μὴν xal OV ὧν ἐφεξῆς 
i Qe Snc 
, , A ^ ^ δό -Ὁ- , 5 ^ 
ἐπάγει", τὸ τοιοῦτον δόγμα τοῦ χαθαρσίου ὅ πυρὸ 
᾽ Yt e poc ὃ 
ἀναιρεῖται" τὰ μὲν γὰρ τῶν εἰρημένων ἐλαφρῶν 


χαὶ ἐλαχίστων 7 ἁμαρτημάτων ἐν τοῖς δικαίοις δι’ 


sario argumento probatur; imo vero per ea 
quae subiungit, tale de purgatorio igne dogma 
plane evertitur. Nam eorum quae dicuntur 


minima atque levissima peccata in iustis, alia 

per compensationem aliorum bonorum ope- ἀντισηχώσεως ὃ ἑτέρων ἀγαθῶν πράξεων ἐν τῇ ζωῇ 

, E M , M Y 3 ἐν 42 ἢ Ld 

ταύτῃ φησὶ καθαίρεσθαι, τὰ δὲ ἐν τῇ ἐξόδῳ τῶν 
M , 


rum in hac vita purgari dicit^; alia vero, in 
Ψυχῶν ἐκ τοῦ σώματος OU αὐτοῦ xai μόνου τοῦ 10 


exitu animarum e corpore, per ipsum solum 
pavorem purgari tradit; alia, etiam post mor- 
tem, per eleemosynas et oblationes eorum 
nomine factas. Quorsum igitur purgatorius 
iste ignis, cum tot habeantur, illo seposito, 
purgandi media? Atque haec quidem ad doc- μένων "5 καθαίρειν; ᾿Γαῦτα μὲν οὖν ἀποχρινόμεθα 15 
πρὸς τοὺς παρ᾽ ὑμῖν !* διδασχάλους, ἔνθα !? δοχοῦσι 


φόθουϑ καθαίρεσθαι παραδίδωσι, τὰ δὲ xol μετὰ 
θάνατον "0 διὰ τῶν ὑπὲρ αὐτῶν"! γινομένων εὐποιϊῶν 
τε xoi προσφορῶν. Τὶς οὖν !? ἔτι χρεία τοῦ χαθαρσίου 


, , m m 
πυρός, τοσούτων ὄντων xal ἄνευ αὐτοῦ τῶν δυνα- 


tores vestros respondemus, ubi videntur a 


nostratibus dissentire; neque enim aliud τοῖς ἡμετέροις ἀσύμφωνοι" xoi γὰρ οὐδὲ ἔνεστιν !6 
quicquam suppetit ad dicta illa explicanda. ἄλλως τὰ εἰρημένα ! 7 παραμυθήσασθαι. 
10. Ea autem magni Basilii verba, in quibus 10. 'T& δὲ τοῦ μεγάλου Βασιλείου !5, ἐν οἷς τοῦ 


Deum orans pro defunctis in precibus ad θεοῦ δεόμενος ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων 39 ἐν ταῖς εἰς 20 
Pentecosten, requiem illis adprecatur, utque τὴν Πεντηχοστὴν εὐχαῖς, ἀνάπαυσιν αὐτοῖς ἐξαι- 
inter iustos referantur, nihil omnino statuunt τεῖται3! xal τὴν μετὰ τῶν δικαίων χατάταξιν, οὐδὲν 
quoad purgatorium ignem. Pariter illo quod ὅλως περὶ χαθαρτιχοῦ ?? πυρὸς διειλήφασι" καὶ ἀχο- 
super defunctis canimus tropario, in quo λούθως τὸ ἐπὶ τοῖς χεχοιμημένοις ψαλλόμενον" 3 παρ᾽ 
defuncti nomine ita Deum  adloquimur : ἡμῶν τροπάριον, ἐν ᾧ πρὸς τὸν Θεὸν λέγομεν ὡς 7^ 95 


« Miserere figmenti tui, Domine, atque id pro ἐκ προσώπου τοῦ χοιμηθέντος" « Οἰχτείοησον ?? τὸ 


« tua misericordia mundato », purgationem « σὸν πλάσμα, Δέσποτα, xal χαθάρισον σῇ εὐσπλαγ- 
quidem inferri videtur, non tamen per ignem, « yv(a?* », καθαρισμὸν μὲν εἰσάγειν δοχεῖ, " οὐ 
sed per divinam tantum misericordiam ac boni- μὴν" τὸν διὰ πυρός, ἀλλὰ τὸν διὰ τῆς θείας 
tatem; nam inepte ageremus, si eum qui per εὐσπλαγχνίας x«i ἀγαθότητος “8 μόνον: μάταιον 30. 
ignem iam purgatus est, adhuc per miseri- γὰρ &v?9 ἦν, ei99 τὸ διὰ πυρὸς καθαιρόμενον ἔτι 


1. Ad marg. R : αὗται αἱ ὀπτασίαι mo))dxtg xai τὴν μέλλουσαν χρίσιν δηλοῦσιν ὡς ἡ τοῦ Δανιήλ, ὡς ὄψη 
παραχατιών. --- 2. Θεῷ M. — 3. ἐφεξῆς om. OPQSM. — 4- ἐπάγοι ἢ : ἐπάγη M. — 5. καθαρτηρίου R. — 6. Ad 
marg. R, hinc quidem : διαλόγου τοῦ γρηγορίου, ima vero pagina : συνωδὰ τούτοις, καὶ ὁ θεολογιχώτατος 
γρηγόριος, ἐν τῷ εἰς τὰ φῶτα λόγῳ τῷ Χθὲς τῇ λαμπρᾷ φησί: Φῶς δὲ xxi οἱ ἐντεῦθεν χεχαθαῤμένοι. Cf. 
P. G., t. 36, c. 360 B. — 7. ἐλαχί A. — 8. ἀντισηχόσεως S. — 9. τοῦ φόδου xal μόνου OQ. — 10. μετὰ 
τὸν θάν. A. — 11. ὑπ᾽ αὐτῶν M. — 12. τί οὖν R. — 13. δυνάμεων R. — 1^. ἡμῖν C. — 15. Syllaba θα vocis 
ἔνθα supra versuur Q; in R vero legitur ad marg. : ὅτι oi τῶν λατίνων διδάσκαλοι, τοῖς γραιχοῖς εἰς τοῦτο 
ἀσύμφωνοι. — 16. οὐδὲ ἕν ἐστιν B : οὐδὲν ἔστιν R.. — 17. ἔνεστι τὰ εἰρημένα ἄλλως M. In margine P habet 
hoc scholion altera manu : παραμυθήσασθαι ἀντὶ τοῦ ἐξηγήσασθα', ὥσπερ xai ψυχαγωγεῖν τὸ ἐξηγεῖσθαι. — 
18. Ad hune locum R habet in marg. : πῶς νοεῖται, τὸ τοῦ μεγάλου Βασιλείου ῥητὸν. ΟΣ δεομένοις A : 
δεόμεθα S. — 20. ὑπὲρ τῶν χοιμηθέντων scrib. ad marg. C. — 21. ἐξαιτεῖ τε xod A. — 922. χαθαρτηρίου A : MS : 
τοῦ χαθαρτηρίου M. — 23. ψάλλομεν C. — 24. ὡς solus habet A; ad marg. in R : πῶς τὸ ἐν τοῖς γεχροῖς 
Ψαλλόμενον τροπάριον. — 25. οἰχτήρησον M. Post οἰχτείρησον scripserat R σῆ εὐσπλαγχνία, quae ἜΝ Ὑπὸ 
ἀβίθνιι: Addit τι marg. : ὡραῖον. --- 26. εὐσπλαχνίας A; ad verba ἀγαθότητος μόνον hoc scholion legitur 
in R, altera quidem manu : xoi ὁ δαμασχόθεν ᾿Ιωάννης φησί : Πολλή σου xoi ἄφατος f, εὐσπλαγχνία: ἀμέτρητος 
ἄθδυσσος Tj τῆς φιλανθρωπίας" πταισμάτων οὖν ἄφεσιν τοῖς μεταστάσι πιστοῖς δίδου" xol τῇ χάριτι τῇ σῇ oi 
vous αὐτοὺς ἀνάδειξον. — 27. μὴν δὲ M. — 28. xai ἀγαθότητος om. M. — 29, ἂν sup. lit: ΕΣ ES 30 εἰ : εἰς M 
ubi ponitur eliam punctum post χαθαιρόμενον, quo tota pessumdatur sententia. GER ἈΠῈ 


a) Cif. op. cit., cap. 39 — P. L., t. 77, e. 396, tum c. 395. C. 


10 


20 


30 


[53] 


χαὶ δι’ εὐσπλαγχνίας παρεκαλοῦμεν ! χαθαίρεσθαι" 
ἀλλὰ τὴν τῶν χηλίδων ἐξάλειψιν 2, δι᾽ ἃς ἀλλοτρίως ὃ 
ἔχει πρὸς τὴν τοῦ Θεοῦ θεωρίαν τε χαὶ ἀπόλαυσιν, 
δι᾿ αὐτῆς xai μόνης τῆς θείας ἀγαθότητος γινομένην 
ἐπιζητεῖ xal καθαρισμὸν ὀνομάζει, 

11. Τὰ δὲ ἑξῆς κείμενα τοῦ μακαρίου Γρηγορίου 
τοῦ Νύσσης ῥητὰ βέλτιον μὲν ἦν σιωπῇ δίδοσθαι 
xai μηδαμῶς ἡμᾶς" ἀναγκάζεσθαι τὴν ὑπὲρ τούτων 
ἀπολογίαν φανερῶς ἐν τῷ μέσῳ ποιεῖσθαι: δοχεῖ 
γὰρ ὃ διδάσκαλος οὗτος προφανῶς συμφέρεσθαι τοῖς 
᾿Ωριγενιαχοῖς ὁ δόγμασι xal τέλος εἰσάγειν χολά- 
σεως, ἐν τοῖς τοιούτοις μάλιστα ὃ λόγοις, υηδὲν 
ἄλλο ταύτην εἶναι ἀποφαινόμενος ἢ καθαρσίν τινα 
xaX χωνείαν xai πρὸς Θεὸν ἑλχυσμὸν OU ὀδύνης 
χαὶ πόνων, ὥς ἐσομένης ποτὲ τελείας ἀποχατα- 


στάσεως 'ῦ πάντων, xal τῶν δαιμόνων αὐτῶν, ἵνα y), 
φησίν, 0 Θεὺς τὼ πάντα ἐν πᾶσι κατὰ τὸν ἀποστο- 
λιχὸν λόγον. ᾿Επεὶ δὲ εἰς"! μέσον xai ταῦτα μετὰ 
τῶν λοιπῶν προενήνεχται, πρῶτον μὲν ἀπολογούμεθα 
ὑπὲρ τούτων, ὃ παρὰ τῶν πατέρων ἡμῶν "2 παρ- 
ελάδομεν, ὡς εἰκὸς διχφθορὰς '? εἶναι ταῦτα χαὶ 
παρεμύολὰς αἱρετιζόντων τινῶν xal τὰ ᾿Ωοιγένους 
φρονούντων, οἵτινες ἤχμασαν πολλοὶ xav ἐχείνους 
τοὺς χρόνους ἐν τοῖς χατ᾽ Αἴγυπτον μάλιστα καὶ 
Παλαιστίνην τόποις 5, ἵνα καὶ τὸν ἅγιον τοῦτον χαὶ 
μέγαν ! φωστῆρα συνήγορον ἔχειν δοκῶσιν !9. "Eri 
δὲ τούτῳ φαμέν, ὡς εἰ χαὶ δόξης τοιαύτης ὡς ἀλη- 


θῶς "1 ὃ ἅγιος ἦν, ἀλλ᾽ ἔτι ὄντος ἀμφισδητησίμου 


ἵ -— ^) , , , , 
τοῦ δόγματος τότε χαὶ μήπω διαχεχριμένου τελέως 


μηδὲ τῆς ἐναντίας δόξης χαθάπαξ ἀπούληθείσης "5, 
ὃ χατὰ τὴν πέμπτην ἐγένετο σύνοδον, εἰ οὖν [5 τι 
τῆς ἀχριξείας ὡς ἄνθρωπος xat αὐτὸς 25 παρεσφάλη, 


θαυμαστὸν οὐδέν᾽, ὅπου γε xal τῶν πρὸ αὐτοῦ 


Il. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 53 


cordiam purgari rogaremus; verum ut macu- 
lae, quibus ille impeditur quominus Dei visione 
perfruatur, per ipsam solam divinam bonita- 
tem deleantur, in eo exposcimus, idque pur- 
gationem nuncupanius. 

11. Quae vero dein ponuntur beati Gre- 
gorii Nysseni dicta, satius erat illa silentio 
praeterire, neque nos cogere ad eorum defen- 
sionem aperte in medium proferendam. Nam 
videtur doctor iste Origenianis dogmatibus 
manifeste assentiri finemque imponere damna- 
tioni, in istis praesertim orationibus, nihil 
aliud eam esse purgationem 
quamdam et fornacem attractionemque ad 


statuens nisi 


Deum per dolorem et labores, cum futura sit 
aliquando perfecta instauratio omnium, etiam 
daemonum ipsorum, uf sif, inquit, Deus omnia 
in omnibus, iuxta dictum Apostoli. Quia vero 
eiusmodi auctoritas simul cum reliquis in 
medium prolata est, primum quidem ad eam 
respondemus, prout a patribus nostris acce- 
pimus, haec nimirum probabiliter esse cor- 
ruptelas interpolationesque haereticorum quo- 
rumdam, qui Origenis placita sentiebant, 
quales multi per illa tempora viguerunt, prac- 
sertim in Aegypti et Palaestinae locis, ut etiam 
sanctum illud et magnum luminare patronum 
suae opinionis habere viderentur. Deinde 
vero dicimus, sanctum illum, licet talis opinionis 
revera ille fuerit, tamen, cum ea doctrina con- 
troversa tum temporis neque adhuc plene 
diiudicata esset, nec penitus reiecta opinio 
contraria, quod in quinto concilio factum fuit, 
nihil miri esse, si nonnihil a vero, homo ut ipse 
erat, aberraverit, quandoquidem multis aliis 


1. παρακαλοῦμεν OQSM. — 2. ἐξάλυψιν G. — 3. δι᾿ ἧς A : ἀλλοτρίας (ad marg. ἀλλοτρίως) C. 
4. διδόσθαι OQS. — 5. ἡμᾶς om. R, qui ad marg. haec habet : ὅτι ἄμεινον ἣν σιωπᾶν τὰ γρηγορίου 
τοῦ νύσσης ῥητά, 9 τὴν ὑπὲρ τούτων ἀπολογίαν ποιεῖσθαι. — 6. ὡριγενιαχοῖς BR, sieque deinceps spiritu aspero 
semper adhibito : ὠριγενιχοῖς OQ. — 7. διδάγμασι M. Gregorii Nysseni locus, quem prae oculis habuit 
auctor, legitur in libro De anima et. resurrectione, circa medium — P. G., t. 46, cc. 10-105, De. quo 
omnino legendus Petavius, De Angelis, lib. III, c. 7, per totum, praecipue vero n. 4. 8. μάλλιστα 
A. — 9. εἶναι : οἶμαι OQ : ἀποφαινόμενος εἶναι B, syllabis μενος, quae omissae fuerant, orae inferiori 
adseriplis. — 10. ἀποχαταστάσεος A. 11. ἐπεὶ δ᾽ εἰς R, in quo post ταῦτα erasa habetur vox, quae legi 


nequit integra; at ex altera syllaba za, quae 


facile discernitur, coniiei potest bis scriptum | fuisse 


ταῦτα; ad marg. vero haec habet: ὅτι αἱρετιχοὶ ἔφθειραν τὰ γρηγορίον toU νύσσης (xta, ἵνα ἔχωσι fontünv 
τὸν τοιοῦτον διδάσχαλον. In margine PO habent : σημτίωσαι vel σημείωμα a". 12. ἡμῶν supra 
versum RB, qui mox habel ἐλάδομεν absque praepositione. 13. διαφθορὰν Δ |^. τόπους M. — 
15. μέγα AQR. — 16, δοχεῖν 8; δοχοῦσιν C; ad marg. : ὡραῖον R, qui ὡς om. ante εἰ. — 17. ὡς ἀληθῶς 
om. G. — 18, ἀλλ᾽ οὔσης ἀμφ. τότε xol μ. διαχεχριμένης (διαχεχηρυγμένης ad marg. C : διαχεχρυμμένης QUI 
t6A. uni καθάπαξ ἀποδληθείσης OPQSM. — 19, οὖν om. V. 20, xal αὐτὸς om. M 21. οὐδ. θαυμ. 


5^ DOCUMENTS 


ante ipsum idem accidit, puta Irenaeo Lug- 
dunensium episcopo et Dionysio Alexandrino 
et aliis; nam et hi dictis suis ansam quam- 
dam calumniatoribus praebuerunt. Porro autem 
controversum per id temporis fuisse hoc 
dogma, neque ita repurgatum, ut accurata 
eius notio haberetur, testis est Gregorius theo- 
logus dum in oratione iz Baptismum | de 
inextinguibili illo igne disputat, haec dein 
subiungens* : « Nisi malit quispiam etiam hic 
« humanius idipsum, et ut puniente dignum 
« est, intelligere ». Vides quo pacto cuique 
volenti liberum faciat ignem illum benignius 
interpretari? At quinto concilio oecumenico 
opinio illa omnium maxime inhumana visa 
est; quare tum quod Ecclesiam labefactaret, 
tum quod diligentiores enervaret, anathemati 
subiecta fuit. Verba igitur illa, si quidem ab 
eximio Gregorio de igne illo sint dicta, pur- 
gationem sane non particularem, sed perfec- 
tam inferunt atque absolutam omnium redin- 
tegrationem; nequaquam vero nobis fidem 
faciunt, qui ad communem totius Ecclesiae 
sententiam  respicimus, et sacris Scripturis 
tanquam regula ac norma utimur, non autem 
quid unusquisque istorum peculiariter scrip- 
serit consideramus, neque si quis alius de 


purgatorio igne alia quaedam ediderit, ea 


amplecti necesse habemus : nam duplex 


RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


hope 


πολλοὶ τὸ τοιοῦτον ἔπαθον, Kiprvaióg ze! 6 Λουγ- 
δούνων x«i Διονύσιος 6 ᾿Αλεξανδρείας χαὶ ἕτεροι 
χαὶ γὰρ οὗτοι Aa Gv τινα παρέσχον τοῖς διαδάλ- 
λουσιν, οἷς εἰρήκασιν. “Ὅτι δὲ ἀμφισθητήσιμον ἦν 
τότε ? τὸ δόγμα χαὶ μήπω διαχεκαθαρμένον ὃ, ὅπως 
ἂν ἀχριύείας ἔχοι, μάρτυς ὃ θεολόγος Τ Γρηγόριος ἐν 
τῷ εἰς τὸ άπτισμα λόγῳ περὶ τοῦ ἀσδέστου πυρὸς 
ἐκείνου ^ φιλοσοφῶν καὶ μετὰ τοῦτο λέγων" « Ei 
« μή τῳ" φίλον κἀνταῦθα νοῆσαι τοῦτο φιλανθρω- 
« πότερον xal τοῦ χολάζοντος ἐπαξίως ». ὋὉρᾶς, 
ὡς ἐφίησιϑ τοῖς βουλομένοις νοῆσαι τὸ πὺρ ἐκεῖνο 
φιλανθρωπότερον ; ᾿Αλλὰ τῇ πέμπτη τῶν " οἰχουμε- 


ς 


νιχῶν συνόδων ἀπανθρωποτάτη ὃ πασῶν ἣ τοιαύτη 


^/t , x e PESE X , 
ὅοξα νενόμισται, χαὶ ὡς λυμαντιχὴ * τῆς ἐχχλησίας 


SY M 


xoi τῶν σπουδαίων ἐχλυτικὴ "0 τῷ ἀναθέματι ὑπούέ- 
ὄληται. Καὶ τὰ εἰρημένα τοίνυν, εἴπερ εἰσὶν εἰρη- 
μένα ^ τῷ θχυμαστῷ ΤΓρηγορίῳ περὶ τοῦ πυρὸς 
ἐχείνου, κάθαρσιν μὲν οὐ μεριχὴν 1, ἀλλὰ τελείαν 
εἰσάγουσι xol τελείαν πάντων ἀποχατάστασιν' πεί- 
θουσι 13 δὲ ἡμᾶς οὐδαυῶς πρὸς τὴν χοινὴν ἀφορῶντας 
δόξαν τῆς ἐχχλησίας xai ταῖς θείχις γραφαῖς ὡς 
"n 


toux 
γέγραφε σχοπουμένους ἐκ τούτων, οὐδ᾽ εἴ τις d; 


χανόσι χρωμένους "5, ἀλλ᾽ οὐχ δ τι ἕκαστος 
n , ΠῚ * e FE " 

περὶ xaÜapciou!' πυρὸς ἕτερα ἔτι δ γέγραφεν, 

5 zh ». δέ » M z M46 

ἀνάγκην ἔχομεν παραδέξασθαι" οὔτε γὰρ ἣ γραφὴ 

διπλὴν κόλασιν xoi διπλοῦν πῦρ, οὔθ᾽ 17 f, πέμπτη 


τῶν οἰχουμενιχῶν συνόδων ἡμῖν παραδέδωχεν. 


supplicium et duplicem ignem nec Scriptura nec quinta synodus oecumenica nobis tradidit. 


12. Postea alia adferuntur dicta tum divini 
Dionysii, tum Epiphanii magni, tum  Dama- 
sceni maximi illius theologi, quae de pur- 
gatorio igne nihil omnino asserunt, imo vero 
illum etiam evertunt. Nam solius divinae 
bonitatis esse dicunt peccata remittere, quae 
humana 


fragilitate quispiam — vita functus 


1. «€ om. PQOSMBOG. — 2. τότε. om. A 


12. "Eni τούτοις ἕτερα χεῖνται ῥητὰ Διονυσίου 
τε τοῦ θείου xoi τοῦ μεγάλου ᾿Επιφανίου Ιὃ xoi 
τοῦ Δαμασχηνοῦ θεορρήμονος, περὶ μὲν καθαρσίου 
πυρὸς οὐδὲν οὐδόλως 15 διαλαμόάνοντα, μᾶλλόν γε 
μὴν αὐτὸ ἀναιροῦντα 2? (τῆς γὰρ θείας φασὶν 3! ἀγα- 
θότητος εἶναι 25 μόνης, τὸ ζφιέναι τὰ δι᾿ ἀνθοωπίνην 


7 € / Ὁ 
ἀσθένειαν ἡμαρτημένα τὺ 


γι ἔς ϑέντι), ὅτι δὲ 2 


: τό τε M, omisso τό. Ad marg. in R. : ὅτι ἐν τῷ καιρῷ 
4. 


τοῦ Νύσσης, ἀμφίδολον ἣν τὸ δόγμα τοῦτο ὃ λέγει. — 3. μήπω καὶ χαθαρμένον A. — ἐχείνου πυρὸς MB. 
— 9. τῷ M : πω S. — 6. ἀφίησι A solus. — 7. τῶν om. M. — 8. ἀπανθρωπυτάτη O; ad marg. in R : ὅτι 


ἣ τοιαύτη δόξα ὑπὸ τῆς E 


— 11. μετριχὴν (ad marg. μεριχὴν) C. Ad 


ἀλλὰ τελείαν" λοιπὸν, οὐ βοηθεῖ λατίνοις τὸ ἐχείνονυ ῥητόν. — 12, ἡμᾶς δὲ πείθουσιν Α. — 13. Ad 
vocem χρωμένους haec habet R ad marg. : ἡμᾶς δηλαδή. — 14. χαθαρτηρίου A. — 15. ἔτι : τινα ARG. 
— 16. Ad marg. in R : ὅτι 7, γραφὴ οὐ παρέδωχεν ἡμῖν διπλοῦν πῦρ xai διπλῆν χόλασιν, οὔθ᾽ ἡ εἢ τῶν 
οἰχουμενικῶν συνόδων. — 17. οὐδ᾽ M. — 18. ᾿Επιφανείου M. — 19. οὐδ’ ὅλως (ad marg. οὐδόλως) (ἃ : οὐδ᾽ , 
ὅλως ἢ : ὅλως M. — 20. Ad marg. in R : ὅτι αἱ παρ᾽ ἡμῖν γραφαὶ, ἀναιροῦσι τὸ παρ᾽ ὑμῖν καθαρτήριον. — 
21. φησίν M. — 22. θείας o avere πίας (καὶ ἀγαθότητος in marg.) φασὶ εἶναι BR, — 23. ὅτι δὲ ὅτι OQ, at alterum 


ὅτι deleri vult O. 


a) Gregor. Naz. Orat. 40, n* 36 — P. G. t. 36, 


συνόδου, ἀπανθρωποτάτη νενόμισται. — 9. 


λοιμαντιχὴ M. — 10. ἐχχλυτιχή A. 


marg. in R : ὅτι τὰ τοῦ Νύσσης, οὐ κάθαρσιν μεριχὴν λέγει, 


10 


25 


30 


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. 
Ἵ 
» 
" 
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id 


Lig diacse d "dis 


-———— ἐσ 


25 


30 


[55] 


ὠφελοῦσι τοὺς xouerfévrac! αἵ ὑπὲρ αὐτῶν γινόμεναι 
λειτουργία: τε xal εὐχαὶ 2 παριστῶντα. Ταῦτα δὲ 
ἡμεῖς ὅτι χαὶ φρονοῦμεν καὶ λέγομεν xai δι᾽ ὧν 
ποιοῦμεν γνωρίζομεν, εἴρηται 5, "ἔτι τοῦ μακαρίου 
Θεοδωρήτου * χρῆσις παρ᾽ ὑμῶν ὅ εἰσενήνεχται, ἣν 
οὔτε γνωρίζομεν, οὔτε παραδεχόμεθα, καὶ ζητοῦμεν 
εὑρεθῆναι, πόθεν ἐλήφθη, καὶ παρὰ τίνος τῶν αὐτοῦ 
βίδλων *, 

13. Καὶ ἐπὶ 7 τούτοι; εἴρηται παρ᾽ ὑμῶν ὅ, «εὔδη- 
« Jav? εἶναι τὴν προειρημένην ἀλήθειαν χατὰ τὸν 
« τῆς θείας διχαιοσύνης λόγον, ἥτις οὐδὲν ἀτάχτως 
« γενόμενον 10 ἀτιμώρητον ἐᾷ, χαὶ διὰ τοῦτ᾽ ἀνάγ- 
« χὴν"! εἶναι τοὺς ἐνταῦθα τὴν τιμωρίαν οὐχ ἀπο- 
« τίσαντας, οὔτ᾽ ἐν τῷ οὐρανῷ, οὔτε μὴν" ἐν τῷ 
« ἅδη ταύτην ἀποτιννύναι "3" λείπεται δὴ τόπον 
« ἕτερον εἶναι ἀφωρισμένον, οὗ δεῖ τὴν χάθαρσιν 
« ταύτην γίνεσθαι, Or ἧς ἕχαστος καθαρὸς γενό- 
« μενος ^, εἰς τὴν οὐράνιον ἀπόλαυσιν παραχρῆμα 
« ἀνάγεται 15». 

Πρὸς δὴ τοῦτο τοιαῦτά [ὁ φαμεν, xal σχοπεῖτε "ἴ 
ὡς &r)& "ὃ xal δίκαια. Γἔστι μὲν ἣ τῶν ἁμαρτιῶν 
ἄφεσις ὁμολογουμένως καὶ τῆς ἐπ᾽ αὐταῖς χολάσεως "3 
ἀπαλλαγή: ἅμα γάρ τις ἀφίεται τούτων, xal τῆς 
ὀφειλομένης δι᾿ αὐτὰς χολάσεως ἠλευθέρωται. Δίδο- 
ται δὲ αὕτη τριχῇ καὶ κατὰ διαφόρους τοὺς χρόνους" 0" 
ἐν τῷ χαιρῷ τοῦ βαπτίσματος, καὶ μετὰ τὸ βά- 
πτισμα OC ἐπιστροφῆς xxl πένθους xal ἀντισηχώ- 
σεὼς"" ἀγαθῶν ἔργων ἐν τῇ παρούσῃ ζωῇ, καὶ μετὰ 
θάνατον 33 δι᾿ εὐχῶν xal εὐποιϊῶν xat ὅσα ἄλλα τοῖς 
τεθνεῶσιν 23 ἡ ἐχχλησία ἐπιτελεῖ 2᾽, Ἣ μὲν3Ὁ οὖν 
πρώτη παντάπασιν ἄμοχθος χαὶ χοινὴ πᾶσι χαὶ 
ὁμότιμος, ὡς φωτὸς χύσις 3 xal ἡλίου θέα καὶ ὡρῶν 
ἀλλαγα(31-. dot γάρ 35 ἐστι μόνον xol πλέον οὐδὲν 39 
50 τὴν πίστιν ?! παρ᾽ ἡμῶν ἀπαιτεῖ 33. ἡ δὲ δευτέρα 


I. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 


55 


admiserit; ostendunt etiam mortuis prodesse 
missarum sacrificia et preces, quae pro ipsis 
fiunt. Atqui eadem nos quoque et sentire et 
dicere et operibus innuere dictum fuit. Item 
beati Theodoreti auctoritas a vobis prolata est, 
quam nos neque novimus neque recipimus; 
et velimus a vobis scire undenam deprompta 
fuerit, a quonam ex ipsius operibus. 

13. Dictum praeterea a vobis est, « proposi- 
« tum dogma admodum evidens reddi, si ratio 
« habeatur divinae iustitiae, quae nihil inor- 
« dinate admissum relinquit inultum. Quare 
« cum fieri non possit, ut qui his in terris 
« poenam non penitus luerint, eamdem sive in 
« caelo sive etiam in inferno persolvant; relin- 
« quitur profecto tertium dari locum separa- 
« tum, in quo ea expurgatio fiat, per quam 
« quisque, ubi mundatus fuerit, in caelestem 
« fruitionem continuo evehatur ». 

Huic argumento haec respondemus, eaque 
ut plane vera et aequa habetote. Est quidem 
citra controversiam, remissioni 
coniunctam esse liberationem ἃ poena pro 
ipsis debita; simul enim ac quispiam ab eis 
absolvitur, a poena etiam ob eadem solvenda 
liberatur. Haec autem remissio confertur 
trifariam ac diversis temporibus : in ipso qui- 
dem baptismatis tempore, deinde post baptis- 
ma per conversionem et dolorem et bonorum 
operum in hac vita compensationem; deni- 
que post obitum per preces et eleemosynas 
et reliqua omnia opera, quae pro mortuis 
ab Ecclesia fieri solent. Porro prima quidem 
illa labore prorsus caret, cunctis communiter 


peccatorum 


et ex aequo patens, non secus ac lucis pro- 


1. χοιμηθέντας : ἀπελθόντας RA. — 2. ew. τε xal εὐχαριστείαι xal εὐχαί 5 : εὖ εὐχαί A. — 3. Ad 
verba γνωρίζομεν, εἴρηται desinit codex 8, reliquis omnibus ab amanuensi consulto ut videtur omissis. 
^. θεοδωρίτον AOCOG, itemque ἢ in marg. — 5. ἡμῶν (ad marg. ὑμῶν) C. — 6. βιδλίων RG. — 7. τούτοις 
A. — 8. ἐπὶ : παρὰ BH, quam voculam postea delevit ponendo ἐπὶ supra versum. Ad Theodoreti locum 
iampridem a B. Thoma adductum in opusculo primo contra Graecos, videnda sunt quae supra, 
p. 37, iam adnotata sunt. Gagnejus ex Graecorum scholiis in I Epist. ad. Cor. eap. 3, aliter iba citat 
Τοῦτο τὸ πῦρ πιστεύομεν χαθαοτήριον, ἐν ᾧ χαθαρίζονται αἱ ψυχαί, χαθάπερ τὸ χρυσίον ἐν τῷ χωνευτηριῶ. 

9. ἐπίδηλον C. --- 10. γινόμενον AM. 11. ἀνάγχη BR. 12. μὲν C. — 18, Post ἀποτιννύναι allera $ ponitur 
in M, qua tota series perturbatur. — 1^. γινόμενος M. 15. ἀνάγεσθαι OQ. 16. ταῦτα M 17. σχοπεῖται 


QM. — 18. ἅπλα (ad marg. &ràà) C; ad marg. in R : ὅτι ἔστιν ὁμολογουμένως, ἡ τῶν ἁμαρτιῶν ἄφέσις τριχῇ 
— 19. χολλάσεως A. — 20. Ad marg. in R hinc quidem : ὡραῖον, inde vero : a^, fes ? 21. ἀντιστ 
χόσεως lH. — 22. μετὰ τῶν (corr, in τὸν supra versum) θάνατον B. 93. τοῖς τεὐνεῶσιν Om, [ἢ 24. ἐπιτελῆ 
Α. — 25. εἰ μὲν OQC; ad marg. in R : αἡ ἄφεσις. — 26. φωτὸς χύσις: ἀλλαγαί sunt verba Gregor 
Naz. Orat 40, n. 8 — P. G., t. 36, c. 368. — 27. ἀλλαγάς A 38. γάρ : δέ M. 92 πλέον M 


— 30. RA. — 31. 32. Post ἀπαιτεῖ habet Q : μόνον, quod subiunectis punctis deleri. vult 


πίστη» O. 


56 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


fusio et solis adspectus et temporum vicis- 
situdines : nam gratia tota est, neque aliud 
quicquam a nobis exigit nisi fidem. Altera 
vero multum laboris secum adfert, eius instar 
« qui per singulas noctes lectum suum ac stra- 
« tum lacrymis lavat* », cui ipsae quoque vitii 
cicatrices foetent, qui lugens et contristatus 
ingreditur", et qui Ninivitarum* resipiscentiam 
ac Manassis? humilitatem, cui misericordia im- 
pertita est, imitatur?. Tertia autem laboriosa 
quidem et ipsa est (paenitentiam enim secum 
habet coniunctam et conscientiam percutien- 
tem amissaque bona lugentem); est tamen 
poenae prorsus expers, si quidem remissio est; 
namque remissio et poena simul convenire non 
possunt. Ceterum in prima quidem et ultima 
ampliorem partem habet Dei gratia, coadiu- 
vantibus etiam precibus, ac tenue admodum 
est, quod a nobis confertur. Contra vero in 
media, exilem quidem partem habet gratia, 
maxima autem nobis insumenda est opera. 
Prima autem remissio ab ultima in eo dis- 
crepat, quod illa quidem omnia pariter pec- 
cata deleat, haec vero ea tantum quae mortalia 
non fuerint et quorum quemque in vita paeni- 
tuerit. Atque haec quidem sentit Dei Eccle- 
sia, quae dum remissionem defunctis adpre- 
catur speratque dandam fore, poenam cui 
obnoxii sint nullam statuit, probe noscens, 
iustitiae rationem in eiusmodi negotiis a divina 
bonitate longe superari. 

14. I. Et sane si eos, qui divinum numen in 
hac vita desiderant, ipsum desiderium, id est 
amor, expurgat iuxta Gregorium Theologum, 
expurgatos vero deiformes reddit, ac tales 
tandem effectos Deus iam ut familiares allo- 
quitur, qui fit, ut post obitum idem desiderium 
minus expurget animos materia solutos, sed 
opus adhuc sit purgatorio igne ad luenda levia 
peccata? 


[96] 


ἐπίπονος, ὡς « ὃ λούων τὴν χλίνην αὐτοῦ καθ᾽ 
, , Mi Ἁ - , 

« ἑχάστην νύκτα xul τὴν στρωμνὴν τοῖς δάχρυσιν »* 

ἢ απὸ ; 

ᾧ τῆς κακίας προσόζουσι" xal oi μώλωπες, ὃς 


πενθῶν καὶ σχυθρωπάζων πορεύεται χαὶ μιμεῖται 


τὴν Νινευιτῶν ἐπιστροφὴν χαὶ τοῦ Μανασσὴ τὴν 
, 
ἠλεημένην ταπείνωσιν: 4, τρίτη δὲ ἡ ἐπίπονος μὲν 


EJ , 


^ Md , ». , 
xoi αὐτή (τὴν γὰρ μετάνοιαν ἔχει συνεζευγμένην 
χαὶ τὴν συνείδησιν πλήττουσαν χαὶ τὴν ἀποτυχίαν 
^ Ὁ - : A 

τῶν ἀγαθῶν ὀδυνῶσαν), χολάσεως δὲ ὃ ἁμιγὴς ὅμως, 
i ἐστὶν ἃ * ἄφεσιν γὰρ xoi χόλ ἐς T 
εἴπερ ἐστὶν ἄφεσις" ἄφεσιν γὰρ χαὶ χόλασιν ἐς 


« 1 


f μὲν 


, M , 2. y Lg m M , 
πρώτη xui τελευταία παρὰ τῆς τοῦ Θεοῦ χάριτος 


ταὐτὸ συνελθεῖν οὐχ οἷόν τεῦ, Πλὴν ἀλλ᾽ 


ἔχει τὸ πλέον, συμύαλλομένων χαὶ τῶν εὐχῶν, 
ὀλίγον δὲ λίαν τὸ παρ᾽ ἡμῶν εἰσφψερόμενον ὃ: ἣ 
μέση δὲ τοὐναντίον ὀλίγον μὲν τὸ παρὰ τῆς γάριτος 
ἔχει, πλείστης δὲ δεῖται τῆς παρ᾽ ἡμῶν ἐργασίας" 
διαφέρει δὲ ᾿ῦ ἢ πρώτη τῆς τελευταίας ἀφέσεως, 
ὅσον ἐχείνη μὲν ἁπασῶν ἐστι τῶν ἁμαρτιῶν ὁμοίως, 
αὕτη δὲ τῶν μὴ ! θανασίμων μόνον καὶ ὧν ἕχα- 
στος ἐν τῇ ζωῇ μετενόησε! 5, Ταῦτα fj τοῦ Θεοῦ 
ἐχχλησία φρονοῦσα xal τὴν ἄφεσιν τοῖς χεχοιμη- 
μένοις αἰτοῦσά τε καὶ πιστεύουσα δίδοσθαι !?, χόλα- 
σιν !^ ἐπ’ αὐτοῖς οὐδεμίαν ὁρίζει, πολὺ τὴν θείαν 
ἀγαθότητα τὸν τῆς διχαιοσύνης λόγον ὑπερνιχᾶν ἐν 
τοῖς τοιούτοις γινώσχουσα 15, 

44. o7 9. Καὶ μὴν" εἰ 18 τοὺς ἐνταῦθα ποθοῦντας 
τὸ θεῖον αὐτὸς ὁ πόθος "5 εἴτ᾽ οὖν 20 ἢ ἀγάπη χαθαίρει 
χατὰ τὸν θεολόγον Γρηγόριον, χαθαίρων δὲ θεοειδεῖς 
ἐργάζεται 2), τοιούτοις δὲ γενομένοις ὡς οἰχείοις 33 

. 
ἤδη προσομιλεῖ, διατί μετὰ θάνατον οὐ πολλῷ μᾶλ- 
λον ὃ πόθος χαθαριεῖ τοὺς ἀπαλλαγέντας τῆς ὕλης, 
ἀλλ᾽ ἔτι χρεία χαὶ χαθαρσίου πυρὸς ἐπὶ τοῖς 


μιχροῖς ἁμαρτήμασιν ?? ; 


l. χλίνην : κοίτην AR, qui ad marg. habet : δευτέρα ἄφεσις. — 2. προσώζουσι OQ. — 3. μιμεῖτε A. — 
4. δὲ : μὲν QO, omissa deinde vocula post ἐπίπονος ; ad marg. in R : τρίτη ἄφεσις ἁμαρτιῶν. — 5. yàp om. 
PMB. — 6. δὲ : ἐστὶν Bh, in quo etiam ad marg. legitur : ὅτι εἰ ἄφεσις χολάσεως ἐστὶν ἀμιγής. — 7. ἐς 
εἰς AM. — 8. Add. R : ὥσπερ οὐδὲ νὺξ μεθ᾽ ἡμέρας ἐν ταυτὸ (sic) δύνανται στῆναι. — 9. εἰσφερομένων P. 
— 10. δὲ om. C. Ad marg. in Ἡ : ὅτ: διαφέρει ἣ a" τῆς τελευταίας ἀφέσεως. — 11. μὴ sup. lin. P. — 
12. μετενόησεν Ὁ. — 13. δίδοται (ad marg. δίδοσθαι) C. — 14. χόλασιν μὲν A. — 15. γινώσχουσαν RB. — 
16. a?» A : f» reliqui codd. Abhinc ac deinceps in margine habent PQRO notas numerandi 8, Y, 9' etc. 
initio cuiusque argumenli. — 17. μὴν μὲν C. — 18. εἰ : εἰς M. — 19, αὐτὸς ὁ πόθος om. (i. — 20. εἴτουν 
P : ἤγουν M. — 21. ἀπεργάζεται RB; idem ad marg. : ὡραῖον τοῦτο, — 22. ὡς ἰδίοις A. — 23. ἁμαρτήμασι Q. 
a) Psal. v1, 7. — b) Psal. xxxvii, 6-7. — c), lon. furatur Gregor. Naz. Orat. 39, n. 47 —— P. G., 


II, 5. — d) II Paral. xxxrim, 13. — ej Iterum verba 


t. 36, c. 356. 


10 


20 


30 


——.— Ὁ 
- 


—A—— T -— 


[57] 


6». "En, μᾶλλον προσήκει τῇ ἀγαθότητι τοῦ 
Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παριδεῖν ἢ τὴν σμιχρὰν 
ἁμαρτίαν δίκης ἀξιοῦν. ᾿Αλλὰ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν 
τοῖς τὰ μεγάλα ἡμαρτηκόσιν οὐδεμιᾶς dy ots ἐπι- 


5 , τυγχάνει διὰ τὴν τῆς πονηρίας πλεονεξίαν. Οὐδ᾽ ἄρα 


10 


— 
ex 


20 


25 


30 


^95 


τὸ ὀλίγον καχὸν ἐν τοῖς τὰ μεγάλα χατωρθωχόσι 
προσήκει δίκης τυχεῖν διὰ τὸ τὰ βελτίω νικᾶν" εἰ 
Ὑὰρ τὸ μᾶλλον δοκοῦν οὐχ ἔστι, σχολῇ, τό γε ἧττον 
ἂν εἴη. Οὐδ᾽ ἄρα πῦρ χαθαρτήριον νομίζειν 
προσήχει. 

γ»". Ἔτι, ὡς ἔχει τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν τοῖς τἄλλα 
φαύλοις, οὕτω τὸ ὀλίγον. xuxov ἐν τοῖς τἄλλα " 
ἀγαθοῖς. ᾿Αλλὰ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν ἐχείνοις οὐ δύνα- 
ται ἀγαθῶν ἀνταπόδοσιν ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον δια- 
φορὰν χολάσεως" xa τὸ ὀλίγον ἄρα χαχὸν οὐ ποιήσει 
χόλασιν, ἀλλὰ διαφορὰν ἀπολαύσεως. Οὐκ ἄρα πῦρ 


καθαρτήριον νομιστέον. 


“ Ἵ v - - 
δον, "Ert, εἰ τὸ τέλειον ὃ ἔπαθλον τοῖς χαθαροῖς 
- A 5 A. 3 - , Jj 
τῇ χαρδίαᾳ xai τῇ ψυχῇ τὸ ἰδεῖν τὸν Θεόν', τούτου 


» 


δὲ οὐχ ὁμοίως ἅπαντες ἐπιτυγχάνουσιν, " οὐδ᾽ 
ἄρα τῆς αὐτῆς χαθάρσεώς εἰσιν ἅπαντες ^, οὐδ᾽ 
ἄρα χρεία τοῦ χκαθαρσίο" πυρός, εἴπερ ἔν τισιν 
ἐλλιπὴς" ἡ χάθαρσις᾽ ἦ1 γὰρ ἂν ἦσαν ἅπαντες 
ἐπίσης χεχαθαρμένοι. διὰ τοῦ αὐτοῦ πυρὸς χαὶ 
πρὸς θεοπτίαν" ὁμοίως ἔχοντες. Τοῦτο δὲ χαὶ 
ἐπὶ τοῦ τῆς νομοθεσίας ὄρους ! συμδολιχῶς τε xal 


"-Ὁ΄Ὰ , 
τυπιχῶς !' ἐγένετο᾽ « τότε γὰρ οὐ πάντες τῆς 


᾿ᾳ αὐτῆς ἀξιωθέντες φαίνονται στάσεώς τε xal τά- 


«ξεως, ἀλλ᾽ 6 μὲν τῆς, ὁ δὲ τῆς, πρὸς μέτρον 
« (οἴμαι) τῆς ἑχυτοῦ !? χαθάρσεως ἕχαστος » χατὰ 
τὸν Θεολόγον ΤΓρηγόριον. 
y "E 3-4 48 c 1 J , ΄ 
e". "Ext, 6 αὐτὸς 13 ἐν ἁγίοις μέγας Γρηγόριος ὁ 
Θεολόγος, τὸν περὶ 100 * Πάσγα λόγον θεωρητιχῶς "ἢ 
τε! xal ἀναγωγιχῶς ποιούμενος, ἐλθὼν εἰς τὸ μέρος, 
WES ὁ , , 3^ 
ἐν ᾧ φησιν "7 « Οὐχ ἐξοίσομεν δὲ οὐδέν "8, οὐδὲ εἰς 
λ 
« τὸ πρωΐ καταλείψομεν »"", ἀποφαίνεται ῥητῶς οὕτω 


: ^ 
χαὶ χαθαρῶς, ὅτι μὴ ὑπὲρ τὴν νύχτα ταύτην ἔστι 


II. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 57 


Il. Item magis convenit divinae bonitati 
exiguum bonum non contemnere, quam leve 
peccatum ulcisci. Atqui exiguum bonum in iis 
qui graviter peccarunt, nullum praemium 
consequitur propter praeponderantem nequi- 
tiam. Neque igitur exiguum malum in iis qui 
multa praeclare gesserunt, decet poena mulc- 
tari, eo quod praestantiora vincant. Si enim id 
quod magis videtur non est, aegre pro- 
fecto id quod minus videtur erit. Ergo neque 
purgatorium ignem esse putandum est. 

III. Item quemadmodum se habet exiguum 
aliquod bonum in iis qui ceteroqui pravi sunt, 
ita exiguum malum in iis qui ceteroqui boni 
sunt. Sed exiguum bonum in illis non potest 
bonorum retributionem efficere, sed tantum 
differentiam supplicii; neque igitur exiguum 
malum in istis supplicium efficiet, sed tantum 
differentiam fruitionis. Non est ergo arbitran- 
dum ignem esse purgatorium. 

IV. Praeterea si perfectum praemium eorum, 
qui sunt puri corde et animo, est videre 
Deum, hoc vero non aequaliter omnes conse- 
quuntur; profecto nec par est omnium purga- 
tio, neque proinde ulla causa erit purgatorii 
ignis, si quidem in nonnullis imperfecta purga- 
tio fuerit; nam omnes forent per eumdem 
ignem aequaliter purgati et ex aequo apti ad 
videndum Deum. Hoc vero etiam in monte, 
ubi lex data fuit, allegorice ac figurate conti- 
git; « tunc enim non eodem statu atque ordine 
« omnes dignos habitos fuisse constat; verum 
« hunc alio, illum alio, unumquemque, ut opi- 
« nor, pro purgationis suae modo ac ratione », 
iuxta Gregorium Theologum *. 

V. Item magnus ille inter sanctos Gregorius 
Theologus de Paschate speculative ac mystice 
sermonem habens,*ubi ad eam partem venit 
in qua ait" : « Non efferemus autem quicquam 
« neque in postridianum relinquemus », illud 
expresse aperteque asseverat, nempe nullam 
ultra praesentem noctem purgationem fore; 


τις χάθχρσις, νύχτα τὸν ἑκάστου "" παρόντα Bíov —— moctem quidem — praesentem | uniuscuiusque 
1. Argumenta β΄ δἰ γ᾽ solus habet A, — 2. τ᾽ ἄλα A. — 3. τέλεον M. — ^. Ad marg. tn ἢ : ὡραιότατον 
τοῦτο, xal ἰσχυρώτατον xxi πρόσχες. — b. οὐδ᾽ ἄρα- ἅπαντες om. M 6. ἐλλειπὴς M. — 7. ἢ ex corr. P. — 
8. àv.in marg. P. — 9. θεοπτείαν M. — 10. ἐπὶ τοὺς... ὅρον M : ὅρους A. Ad marg. in HR: τοῦ Σινᾶ δηλαδή 
11, τοπιχῶς M. — 12. Littera ἑ vocis ἑαυτοῦ sup. lin. P; scripserat αὐτοῦ. 13. αὐτὸς om. A là. τοῦ 
τὸ M. — 15. θεωριτιχῶς OQ. — 16. τε solus Δ, 17. Ad marg. in R : ὅτι ὁ θεολόγος, ἀναιρεῖ τὸ χαϑαρτήριον 
τὸ παρὰ λατίνοις λεγόμενον. — 18. οὐδὲν om. AR; hie posterior verba àzogaivccat-xatiagos intra parenthesim 


claudit, quo fundamento innixus plane non video, - 


a) Gregor. Naz. Orat. 45, n. 11 PO, 6-96, ( 


637. — b 


& solus habet 


I9. χαταλεύνωμεν OQ n £15 


Oral. cit n. l6 P. 6G., 1 


ὙΠ 


53". 


58 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. [58] 


i | Ov! x«i μηδεμίαν 2 χά αὐτὸν 
vitam appellans, et nullam purgationem post ἀποκαλῶν χαὶ μηδεμίαν " χάθαρσιν μετ᾽ 


eam fore admittens. εἶναι παραχωρῶν. 
Vl. Item idem dum in oratione de P/aga c3. "Ext, 6 αὐτὸς ἐν τῷ εἰς τὴν Π]1ληγὴν τῆς 


grandinis ita. disserit : « Omitto dicere quae χαλάζης λόγῳ διαγορεύων οὕτως: « Ἐῶ λέγειν! 
« illic sunt tormenta, quibus malos impunitas « τὰ ἐχεῖσε δικαιωτήρια, οἷς ἡ ἐνταῦθα φειδὼ παρα- 5 
« in hac vita tradit, ut satius sit nunc castigari — « δίδωσιν, ὡς βέλτιον εἶναι νῦν παιδευθῆναι xo 
« et purgari, quam illic supplicio affici, quando — , χαθαρθῆναι ἢ τῇ ἐχεῖσε βασάνῳ παραπεμφθῆναιῦ, 
« punitionis tempus erit, non purgationis »; « ἡνίκα χολάσεως καιρός, oU χαθάρσεως », παρ- 
manifeste statuit, nullam esse purgationem ίστησι φανερῶς, μηδεμίαν εἶναι χάθαρσινἴ μετὰ 
post migrationem ex hac vita, sed tantum τὴν ἐνθένδεϑ ἀπαλλαγήν, ἀλλ᾽ ἢ μόνον τὴν" αἰώνιον 10 


aeternam poenam. χόλασιν. 


VII. Item Dominus noster, in illa evangelii t. "En!?, 6 Κύριος ἐν τῇ τοῦ !! χατὰ Λουχᾶν 
secundum Lucam parabola de divite et La- 
zaro", docens quae utrique obtigerit conditio, 
Lazarum quidem dicit statim atque obiisset, 
delatum fuisse ab angelis in sinum Abrahae; 
divitem vero simul atque interiisset, sepultum 
fuisse, et animam ipsius inventam esse in in- 


εὐαγγελίου παραθολῇ "5 περὶ τοῦ πλουσίου xal τοῦ 
Λαζάρου διδάσκων τὸν ἑκάτερον διαδεξάμενον χλῆ- 
ρον, τὸν μὲν Λάζαρόν φησιν ἅμα τῷ ἀποθανεῖν 10 
ἀπενεχθῆναι ὑπὸ τῶν ἀγγέλων εἰς τὸν κόλπον τοῦ 


m ^ ^, 
Ἁδραάμ,, τὸν δὲ πλούσιον ὁμοῦ τε ταφῆναι ἀπο- 


ferno tormentis addictam; atque ita cum per θανόντα xoi τὴν ψυχὴν αὐτοῦ εὑρεθῆναι ἐν ji dn 
sinum quidem Abrahae supremum illum ὑπάρχουσαν 15 ἐν βασάνοις" x«i οὕτω διὰ μὲν τοῦ 
in beata requie statum eorum qui Deo placue- xóXmou τοῦ Αὐραὰμ. τὴν ἀχροτάτην χατάστασιν 20 
runt significasset, per infernum vero et tor- ἐν τῇ εὐδαίμονι λήξει τῶν τῷ Θεῷ φίλων ἐωφή- 


menta, extremam damnationem et aeternam νας, διὰ δὲ τοῦ ἅδου xol τῶν βασάνων τὴν ἐσχά- 
improborum hominum poenam ante oculos 
posuisset : nullum inter haec medium locum 
reliquit, qui temporariam aliquam poenam 
contineat, sed ingentem quemdam et imper- : 
: ἃ ἢ χάσμα μέγα xal ἀδιάδατον 11 διεῖργον ἑκατέρους 
vium hiatum, quo utrique separantur ab 


- 9 417 

τὴν χατάχρισιν καὶ αἰωνίαν δίκην τῶν ἁμαρτωλῶν 17 
, e , 

παραστήσας, οὐχ ἔτι μεταξὺ τούτων ἕτερον τόπον 


χατέλιπε! ὃ πρόσχαιρόν τινα" βάσανον ἔχοντα, ἀλλ᾽ 30 


: : 3 " 554 / APR » ee) E] n 
invicem et summa ac sine ullo medio contra- ἐξ" ἀλλήλων xot τὴν ἄκραν xol ἄμεσον ἐναντίωσιν 
rietas manifestatur. παριστῶν. 
L— x - 1975) 
VIII. Item consentaneum non est, animam 1^. "Exc !?, τὴν ψυχὴν ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώμα- 


corpore solutam, et iam prorsus incorpoream τος xoi ἀσώματον πάντη καὶ düJev γενομένην οὐκ 80 
materiaeque expertem factam, a corporeo igne ἔστιν εἰχὸς ὑπὸ σωματικοῦ πυρὸς χολάζεσθαι, τοῦ 
cruciari; cum corpus ipsius, quod ignis erat σώματος αὐτῆς, οὗ τὸ "Ὁ πῦρ ἔμελλε περιδράτ- 


1. ἀπο in voce ἀποχαλῶν supra versum Q. — 2. μηδεμίαν corr. ex μίαν Q, additis ad marg. syllabis 
δεμίαν, quin litterae «v priüs exaratae erasae fuerint. — 3. Ad hanc 4 habetur in R ima pagina 
sequens additamentum, altera manu alioque atramento exaratum : Καὶ ἔτι eic τὸν Χθὲς τῇ λαυπρᾷ 
τῶν Φῶτων ἡμέρᾳ λόγον φησί: « Olóx πῦρ, οὐ χαθαρτήριον, ἀλλὰ χολαστύριον, εἴτε σοδομιατιχόν, εἴτε ὃ 
πρὸ προσώπου τοῦ θεοῦ ἐχπορεύεται, εἴτε τὸ ἡτοιμασμένον τῷ διαδόλῳ xal τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ ». Πῶς τοίνυν 
τούτου ὅσως εἰρηχότος, τοῦ εἰδότος τὰ Παύλου ἀχριθωτάτως, γράφει χατὰ Παύλου, εἰ μὴ τὸ παρὰ τοῦ θείου 
εἰρημένον Παύλου, οὐχ ἐπὶ καθαρτηρίον ἐννοεῖτο, ἀλλὰ περὶ τοῦ αἰωνίου πυρός, ὦ σοφώτατοι. Locus e Nazian- 
zeno adduetus habetur P. G., t. 36, c. 412 A. — 4. λέγει Α. — 5. τῇ ad marg. C : ἐχεῖθεν A. — 6. παρα- 
πεμφῆναι P. — 7. χάθαρσιν : κόλασιν A. — 8. ἐνθέδε A. — 9. τὴν : ζῇν M. — 10. ὅτι C. — 11. τοῦ solus habet 
AP. — 12. Ad marg. in R : ὅτι xoi διὰ τῆς τοῦ Λαζάρου παραθολῆς δείχνυται, ὅτι οὐχ ἔστι χαθαρτήριον. — 
18. ὑπάρχουσαν ἐν τῷ ἅδη R. — 14. τῶν ἁμαρτανόντων R.. — 15. οὐκέτ... καταλέλιπε R. — 16. πρὸς χαιρόν 
τινα M. — 17. ἄθατον OQ. -- 18. ἐξ om. OPQM. — 19. Ad marg. in ἢ, hinc quidem : ὡραῖον, inde 
VerO : ἰσχυρότατον χεφάλαιον xai ἀναντήρρητον. — 30. οὗ τὸ-περιδράττεσθαι intra parenthesim in ἢ. Ad 
hanc 2 idem cod. R exhibet tum recto tum averso folio scholion satis prolixum hoc pacto : Χρυσοστόμου 


να £4 3T. Ξ A ΤῊ I ' p ds FON ^ H ΄ H " ΄ E] 3^. c9 ΄ 
^p" ὁμιλία τοῦ χατὰ Ματθαῖον. Φησὶ yap: « Καὶ γὰρ εἰ ὑδρίσθη ὁ Θεός, πατήρ ἐστι" xal εἰ ὥργισται, φιλόπαις 


a) Greg. Naz. Orat. 16, n. 7 — P. G., t. 35, c. 944. — b) Tuc. xvi, 20 sq. 


e 
i 


et mn OPE, TS 


μέσο πὶ ΣΥΝ ELADSSEATM δὴ 
d D v2 τ T 


[59] 


τεσθαι, διχφθαρέντος. Μετὰ piv! γὰρ τὴν ἀνά- 


στασιν ἐπαναλαῤούσῃ τὸ σῶμα ἄφθαρτον, χαὶ 
τῆς χτίσεως πάσης ἀλλοιωθείσης, χαὶ διαιρεθέν- 
τος τοῦ πυρός, ὡς μανθάνομεν, εἰχὸς αὐτῇ τὴν 


ἀπὸ τούτου χόλασιν  " χατάλληλον ἔσεσθαι, 
χαὶ οὐκ αὐτῇ μόνον", ἀλλὰ χαὶ τοῖς δαίμοσιν, 


(d " - L * 
ἅτε χαὶ αὐτοῖς ζοφεροῖς οὖσι xai ὕλην τινὰ xai! 


παχύτητα περιθδεθλημένοις x«i σώματα ἀέρια ἢ 


᾿πύρια χατὰ τὸν μέγαν" )ασίλειον᾽ πρὶν δὲ τὸ 


οἰκεῖον σῶμα ἀπολαδεῖν, εἶδος οὖσα μόνον τῆς 
ὕλης ἄμικτον, εἰ xal xa0' αὑτὴνϑ ὑφέστηχε, 
πῶς ἂν ὑπὸ" σωματικοῦ πυρὸς χολάζεσθαι δύ- 
vato ; 

9^, Ἔτι, εἰ") τῶν ἁγίων αἵ ψυχαὶ διὰ τὴν προγο- 
γικὴν ἁμαρτίαν μόνην ἐν τῷ ἅδη χεχράτηντο μέχρι 
τῆς τοῦ Σωτῆρος !! εἰς αὐτὸν !? xata Gato, οὐχ ὡς 
ἐν πυρὶ xal χολάσει πάντως, ἀλλ᾽ ὡς ἐν δεσμωτη- 


plo "5 xal φυλαχῇ, καθὼς 6 ἀπόστολος '΄ Πέτρος ἐν 


t — [^ * T * b ^ 
πῇ "ἢ ἐπιστολῇ φησιν "Ey  χαὶ τοῖς ἐν φυλακὴ 


, , 
πνεύμασι πορευθεὶς ἐκήρυξε, διατί "ὐ ἡ xol 
τὰς τῶν μετρίως ἁμαρτησάντων !7 ἐνταῦθα ψυχὰς ὃ 
τοιοῦτος ἄδης χαθέξει μετὰ τὸν θάνατον, ἀλλ᾽ ἔτι πρὸς 

, ΄ ᾿ , , T - - 
τούτῳ χρεία καὶ χαθαρσίου πυρός, οὗ διὰ τῶν εὐχῶν 
ἀφεθήσονται; 

-- LA RENE — , 

v?18, "Ext, ol τὸν ἰσάγγελον ἐπὶ γῆς πολιτευσά- 
μενοι βίον ὅσιοι πατέρες ἡμῶν, πολλαχοῦ xal πολ- 

, ^ *, 
λάκις δι’ ὀπτασιῶν χαὶ ἐνυπνίων xa ἑτέρων θαυ- 

, ὰ x m , , 4 A - 2 
μάτων τὰ περὶ τῆς αἰωνίου χολάσεως χαὶ τῶν ἐν 
αὐτῇ ἀσεῤῶν xal ἁν. χρτωλῶν 3 αὐτοί τε μυούμενοι 


χαὶ τοὺς ἄλλους 39 μυοῦντες xal ὡς παρόντα xal ἤδη 


, " - , ^ * - - " δα κ"» 1-97 ", “ * 
ἐστί, xal Ev ζητεῖ μόνον, οὐ δίχην λαύεῖν τῶν ὕδρεων, ἀλλ᾽ ἰδεῖν σε μεταμελόμενον (ous supra versum 


Il. — MARCI EPHESII ORATIO PRIMA DE IGNE PURGATORIO. 59 


apprehensurus, iam interierit. Revera, post 
resurrectionem, cum denuo assumpserit cor- 
pus incorruptibile, et creatura omnis immutata 
fuerit, illa utique poterit, igne discisso ac 
diviso, ut novimus, ab eo congrua sibi poena 
cruciari; neque vero ipsa dumtaxat, sed etiam 
daemones, caliginosi ut sunt necnon materiam 
aliquam induti et crassitiem et corporea aerea 
vel ignea iuxta magnum Basilium. Priusquam 
autem proprium suum corpus recipiat anima, 
cum species tantum sit nulli materiae admixta, 
quamvis per seipsam subsistat, quo pacto ἃ 
corporeo igne cruciari possit? 

IX. Item si sanctorum animae ob solum 
originale peccatum in inferno detentae fuerunt, 
usquedum Salvator ad illum descendisset, non 
certe in igne et supplicio, sed uti in custodia 
et carcere, sicut Petrus apostolus in epistola 
sua dicit" : Zn quo et his, qui in carcere erant, 
spiritibus veniens praedicavit; quae causa est, 
cur eorum quoque animas, qui leviter in hac 
vita peccaverint, talis infernus post obitum 
non possideat, sed adhuc requiratur in hunc 
finem purgatorius ignis, a quo per preces 
solvi poterunt? 

X. Item sancti patres nostri, quotquot ange- 
lorum more vitam im, terra duxerunt, quamvis 
passim et frequenter per visiones et insomnia 
aliaque miracula tum de supplicio aeterno, 
tum de impiis et peccatoribus ei addictis ipsi 
edocti alios edoceant, eademque veluti prae- 


xat 


παραχαλοῦντα. "Ogeloy xai ἡμεῖς οὕτω διεθερμάνθημεν, ὡς ἐχεῖνα τὰ σπλάγχνα πρὸς τὴν ἀγάπην διανίσταται τὴν 


f ν , *o^€ P321 " Yon ^Y * »ÁNS. Δ . , 
ἡμετέραν ». "Apx ὁ μεταμελούμενος οὐ δίχην δίδωσιν οἴσπεο ἥμαρτε xal ὕδρισεν. Εἶτα ἐπάγει" « ᾿Αλλ᾽ ἀφορμὴ sic) 
ἐπιζητεῖ μόνον τοῦτο τὸ πῦρ. Κἂν μιχρὸν αὐτῷ παράσχης σπινθῆρα, ὁλόχληρον ἀνάπτεις φλόγα εὐεργεσίας » 


"Hyow (reliqua exciderunt, marg. infer. resecto; tum aversa folii facie, additur) 
« Ἂν δὲ μεταθαλώμεθα μιχρόν, xal τοῦτο (lege τοσοῦτον) ὅσον γνῶναι ὅτι ἡμάρτωμεν (Sic), onto 


: πορχχατιών φησι" 


τὰς πηγὰς ἀνα- 


, Σ - . κ5ὶ - , ΜῊΝ , S ; . 3.7 ? 3T 
ὄλυζει, ὑπὲρ τὸ πέλαγος χεῖται' χαὶ ὅσῳ ἂν πλείονα λάδῃς, τοσούτῳ μᾶλλον χαίρει" xal γὰρ πλοῦτον οἰχεῖον 


τὴν ἡμετέραν ἡγεῖται σωτηρίαν, χαὶ τὸ δοῦναι δαψιλῶς τοῖς αἰτοῦσιν ». 


Haec Ioannis testimonia leguntur 


Apud Migne, P. C., t. 57, tum c. 306 D, tum c. 308 A. 


T. μὲν om. AC. — 2. τούτου : τόπου M. — 3. μόνον : μον P. — ^. xai Supra versum Ὁ 5. πύρια in 
πύρινα corr. volunt OQ, addito v supra versum : πύρινα C : ἢ πύρια om. M. Ad hune locum HR. hae 
habet in marg. : 'O yag ἀὴρ ὕλη τίς ἐστι xal τὸ πῦρ ὡσαύτως. — ὃ, μέγα ^. οὖσαν Ὁ 8. αὐτὴν 
OQ : xa0' αὐτὴν P. — 9. ὑπὸ om. M. — 10. εἰ om. R. 11. Χριστοῦ C. 12, εἷς αὐτοὺς M 13. δὲσ 
Wornplo RR. — 14. ἀπόστολος : μέγας M. l5. τῇ om." AR. — 16. διὰ τί C. 17. ἡμαρτησάντων H 
18. Haec d "Ez οἱ τὸν χλ. in codd, AR alteri 2 Ἔτι εἰ τὸ 3Y.. praeponitur; in reliquis vero codd. post 
ponitur. Ordinem codd. AR servandum censui, eum eodem pacto se habeat in. altera. Graecorum 
responsione, quae num. ΠῚ dabitur. 19, ἁμαρτώλων xal ἀσεδῶν G. — 30, τοῖς ἄλλοις M 


2) I-Pet, 11, 19. 


ον 


-— 


60 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


sentia et iam facta intueantur ac sermone 
praemonstrent, quemadmodum et parabola 
illa in evangelio secundum Lucam divitis et 
Lazari statum describit; tamen de purgatorio 
igne finem habituro nihil usquam declararunt. 


Xl. Item illud de 
omnium et fine aeterni supplicii, quod ab 


dogma instauratione 
Origene, ut dictum est, origine ducta apud 
nonnullos ecclesiasticos viros obtinuit, inter 
quos est etiam Didymus et Evagrius, quod 
Dei erga homines benignitatem praetenderet 
atque ignavioribus valde acceptum esset, prout 
deifer. ille Ioannes, Cae/estis Scalae? auctor, 
ait; explosum nihilominus damnatumque fuit 
a sancta quinta universali synodo, quod socor- 
diam animis iniiceret negligentesque adhuc 
negligentiores redderet, dum exspectarent ali- 
quando liberationem a tormentis et promissam 
instaurationem. lisdem igitur de causis propo- 
situm quoque dogma de purgatorio igne 
exterminandum videtur ab Ecclesia, quia desi- 
diam diligentioribus inducit, eisque suadet, ne 
totis viribus adnitantur ut in hac vita seipsos 
expurgent, cum alia post mortem purgatio 
expectetur. 


[60] 


,ὔ , , A ^ / e^ λό 
γινόμενα θεώμενοί τε xat προδειχνύντες τῷ AOYO, 

, Aue - D E Pe M 
καθάπερ xol ἣ τοῦ χατὰ Λουχᾶν εὐαγγελίου παρα- 
60)3, τὴν τοῦ πλουσίου x«i τοῦ ' Λαζάρου χατά- 

- -Ὁ , 

στασιν διαζωγραφεῖ, περὶ χαθαρτιχοῦ προσχαίρου 
πυρὸς οὐδὲν οὐδαμοῦ διεσάφησαν. 

τ - 2 b m , , , M "m 

to^, " Ext, τὸ τῆς ἀποκαταστάσεως δόγμα xal τοῦ 
τέλους τῆς αἰωνίου κολάσεως παρὰ ᾿Ωριγένους, ὡς 
»y ^ 9 € 3 DI , M “- 5 
εἴρηται, τὴν ἀρχὴν εἰληφὸς 2 καί τινων τῶν τῆς Ex- 
χλησίας ἐπικρατῆσαν, ὧν ἐστι xal Δίδυμος xal 
ζὐάγριος, ἅτε τὴν τοῦ Θεοῦ φιλανθρωπίαν προύαλ-- 


λόμενον χαὶ εὐπαράδεχτον " 


, " , ὧν 
ἐν τοῖς ῥαθύμοις γινό- 
μενον᾽, ὡς 6 θεοφόρος ᾿Ιωάννης 6 τῆς Οὐρανίου 
Κλίμακος ἀρχιτέκτων φησίν, ὅμως ἀπεχηρύχθη 
xal ἀνεθεματίσθη παρὰ τῆς ἁγίας πέμπτης" οἰχου- 
μενιχῆς 9 συνόδου, ὡς ἔκλυσιν ταῖς ψυχαῖς ἐμποιοῦν 7 
xai τοὺς ῥαθύμους ἔτι ῥαθυμοτέρους ἀπεργαζόμενον, 
Ὁ , εἶ ^ m /, , ^ 
ἐχδεχομένους ποτὲ τὴν τῶν βασάνων λύτρωσιν xal 


8 ἀποχατάστασιν. Διὰ τὰ αὐτὰ 


M , , 
τὴν ἐπηγγελυένην 
τοίνυν χαὶ τὸ προχείμενον δόγμα τοῦ χαθαρσίου 
» “τ 

πυρὸς ἀπούλητέον ἂν εἴη τῆς ἐχχλησίας, ὡς ῥαθυ- 
μίαν ἐμποιοῦν τοῖς σπουδαίοις καὶ πεῖθον αὐτοὺς μὴ 
e / 5 ,ὔ à M , Li 
πᾶσι τρόποις ἀγωνίζεσθαι χατὰ τὸν πὰαροντα βίον 
€ M 5 , (s 8 , 9 , 
ἑαυτοὺς ἐχχαθαίρειν, ὡς προσδοχωμένης ἑτέρας xa- 


θάρσεως. 


1. πλουσίου xai τοῦ om. M. — 3. εἰληφώς Q. — 3. οὐ παραδεχτόν M. — 4. γενόμενον C. — ὅ. πέμπτης : ἔτι 


C. — 6. xai οἰχουμενικὴς ΝΟΘΗ. Ad locum haec. in marg. habet ἢ 


: ὡς ραθύμους ποιοῦν τὸ χαθαρτύήριον 


τοὺς ἀνθρώπους, ἀποδάλλεται. — 7. ἐμποιῶν M. — 8. ἐπιγγελμένην A. — 9. προσδοχωμένους R. 


a) Ioan. Clim. Scala Paradisi, grad. IV — P. G., t. 88, c. 780. 


10 


15 


20 


20 


25 


30 


ΠῚ» 


RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM DE. IGNE 
PURGATORIO A BESSARIONE NICAENO RECITATA DIE 14 IUNII 1438. 


1. Ei μὲν περὶ ὧν ἀλλήλοις ἀμφισθητοῦμεν, 


αἰδεσιμώτατοι χύριοι xai πατέρες, νίχη μόνον 
ἦν τὸ προχείμενον χαὶ μηδενὸς ὁτουοῦν ' ἄλλου 
ἐποιούμεθα λόγον ἢ τὸ νιχᾶν ἐχ παντὸς τρόπου 
- 4 ^ "Ὁ κι , MT. ^ 2 
ζητεῖν, οὔτ᾽ àv ἐποιοῦμεν εἰκότα, οὔτ᾽ ἂν dÀ- 
λήλων δικαίως ἠνεσχόμεθα δήπου" ἐπεὶ δὲ ἡμῖν 
τε πόνον ὑποστᾶσι χατὰ τὴν μαχρὰν ταύτην 
*, ^ ^ € - / N) € Α be 
ἀποδημίαν τοσοῦτον, ὑμῖν τε τοσόνδ᾽ ὑπὲρ τῆς 
προχειμένης ἡμῶν συνελεύσεως προχαταδαλομέ- 
vot; * σπουδῆς, οὐδὲν ἕτερον τὸ προχείμενον ἢ τὸ 
τὴν ἀλήθειαν ἀναφανεῖσαν ἀμφοτέρους ἀσπάζεσθαι 
χαὶ εὐχταῖον ἡγήσασθαι ἑἕρϊμαῖον, μεγάλη ἂν 
εἴη ἐλπὶς σὺν Θεῷ συλλήπτορι πάντα πράξασι 
χατὰ νοῦν ἀμφοτέρους ἀπαλλάξαι ἀλλήλων. Τοῦτο 
5 T E ᾿ - , ' , 
μὲν" οὖν οὐχ ἐπὶ τοῦ προχειμένου νυνὶ τούτου 
ζητήματος ἐλπίς ἐστι γενήσεσθαι μόνον, ἀλλὰ 
xal ἐπὶ πάντων ἴσως τῶν ἄλλων τῶν ἡμῖν ἀδὺυ- 
νάτων, δυνατῶν ὄντων πάντως Θεῷ xarà τὰ 
λόγια φάναι. Ἀλλ᾽ ἐκείνων uiv εἵνεχα μέλει 
Θεῷ xal μελήσει τῷ (πολλῶν ὄντων οἷς ὀνομά- 
^ φι ἢ ^ - φι 
ζεται) μὴ ἀπαξιώσαντι χαὶ ἀπὸ τῆς εἰρήνης 
€ 8 , » , * ς ὦ ΄ 
χληθῆναι ὃ, πάντως οὐχ εἰς χενὸν ἥμᾶς τρέχειν 
ἀφήσει οὐδὲ τὸν τοσοῦτον ἡμῶν ἀμφοτέρων μα- 
ταιώσει ἀγῶνα, ἀλλ᾽ αὐτὸς γενόμενος σύνδεσμος 
χαὶ λίθος ἀχρογωνιαῖος συνάψει ἀλλήλοις ἡμᾶς 
τὰ διεστῶτα ἑαυτοῦ μέλη x«i ἀλλήλους ὡσεὶ ἕν ὃ 
ἅπαντας σῶμα ὑπὸ μίαν χεφαλὴν ἑαυτὸν ἀπερ- 
ἡάσεται. Πέρὶ οὗ δὲ προεθέμεθα νυνὶ ζητή- 
ματος σχέψασθαι, περὶ τούτον τὰ νῦν ποιη- 


τέον λόγον ὑπὸ Θεῷ ἡγεμόνι ἀρξαμένοις ἐν- 


1. Si de quibus inter nos controvertitur, 
reverendissimi domini et patres, victoria tan- 
tum esset 


propositus scopus, neque aliud 


quicquam spectaremus quam omni ratione 
palmam quaerere : certe neque consentanea 
aequo faceremus, neque nos mutuo iuste 
ferremus. Verum quoniam et nobis, qui tantos 
labores suscepimus in hac adeo longinqua 
peregrinatione, et vobis, qui tantum studium 
ad habendum hunc coetum impendistis, nihil 
aliud propositum est nisi ut veritatem, ubi 
constiterit, utrique amplectamur, idque opta- 
bilis lucri loco ducamus : magna sane spes 
fuerit, Deo adiuvante, fore ut negotio toto ex 
animi sententia utrinque confecto, alii alio 
discedamus. Quod quidem non solum de 
controversia nunc temporis proposita futurum 
speramus, sed etiam fortassis de aliis omnibus, 
quae nobis impossibiles, Deo possibiles" eva- 
dent omnino, prout sacra oracula loquuntur. 
Ceterum illorum quidem cura sit Deo, et erit 
omnino, qui, cum inter multa, quibus nomi- 
natur, nomina, non dedignatus fuerit etiam ἃ 
pace vocari', prorsus non 
vanum curramus, 


certamen irritum reddet; sed ipse factus com- 
l 


permittet ut in 


neque tantum inter nos 


pago et lapis angularis" coaptabit nos mutuo 
inter nos, qui sumus disiuncta ipsius membra, 
et omnes tamquam unum corpus effectos sub 
uno capite, quod est ipsemet, rediget. De 
quaestione vero, consideranda 


quae nunc 


occurrit, iam verba sunt facienda, Deo duce, 


τεῦθεν. hinc sumpto initio. 

1. ὁτιοῦν L. — 2, τοῦ ed, — 3. δικαίου Il. — 4. συνελεύσεσθαι προχαταδαινουμένοις ed. — 5. τούτου μὲν SI 
— 6. Θεῷ : τῷ ed., ubi profecto error latet. 7. μέλοι T. 8, χληθῆναι : ἀληθῆναι TH. 9. iv ὡσεὶ iv H. 

n) Primus edidit Hartung in. sylloge  Basi- mendis typographiels, quae salis multa hic et 
leensi cui titulus Orthodozographa, an. 1555 ( illie oceurrunt, Arcudii editionem, seu potius 
ΠῚ; repetierunt Salmasius, De Primatu Papae, ἀνατύπωσιν, cum textum non exhibeat integrum, 
In appendice (— 8), οἱ Nicodemus Melaxas in in referendis variis lectionibus prae oculis mi 
syntagmate anonymo adversus Latinos Londini nime habui b) Cf. Mat. xtx, 26; Marc. x, 37 
edito cirea annum 1627 (— L). Siglo ed. signill- ce) Gf. Rom. xv, 33; xvr, 20 ete, d) Eph. ir, 30, 


cavi harum trium editionuni consensum, neglectis 


62 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


2. lgnem purgatorium et punitionem per 
ignem temporariam finemque habituram, nos 
sane a nostris doctoribus traditum non acce- 
pimus, neque orientalem ecclesiam ita sentire 
scimus, ut et alias diximus. Quas tamen eccle- 
sia pro defunctis preces fundit, dum pium tribuit 
Deo cultum, has aliquid eis praestare posse, 
hoc etiam prorsus statuimus, iis credentes 
quae hac de re a patribus sunt decreta. Quod 
quidem cum sanctorum animae et nullius cul- 
pae sibi consciae, aeterna vita; tum quae prae: 
senti vita abusae fuerint ad fruitionem carnis 
eiusque voluptatum, nulla virtutis ratione habita, 
aeterno supplicio sint dignae, hoc et sentimus 
et profitemur; vosque ob distinctam hoc pacto 
quaestionem laudamus atque admiramur, et 
Deo gratias agimus, ea damnantes quae de 
vobis antea sentiebamus ut non recte dicta ab 
iis qui haec dixerunt. Quod autem animae illae, 
quae medio quodam modo se habuerint inter 
virtutem et vitium, et nonnulla (utpote corpus 
indutae passioni obnoxium) peccata contra- 
xerint non mortalia, neque aeterno supplicio 
obnoxiae sint (id enim divinae benignitati 
neutiquam esset consentaneum, quod et nobis 
videtur), neque divinae gloriae participes fiant, 
priusquam poenam quamdam luerint ob non 
praestita quae facere oportuit, et contractam 
inde labem exemerint atque expiarint in hoc 
videlicet igne purgatorio, quemadmodum vos 
in vestra hac de re responsione exposuistis : 
en sane in quibus discrepamus, neque eadem 
ac vos sentimus. Quod enim animae illae 
aeternum supplicium non mereantur, id recte 
dicitur, neque ei contradici potest; quod vero 
purgatorio igne etiam egeant, id offendiculum 
fit, et de eo a vobis dissidemus. 

3. De hoc itaque nobis faciendus est sermo, 
ita ipsum partientibus. Tota hac de re contro- 
versia in duo capita discerpta, horum alterum 
rursum in duas partes secabimus et dividemus. 
Primum quidem quaerendum venit, an quo- 
rumdam peccatorum remissionem post obitum 
hominibus creator largiatur. Secundo, utrum 


punitione adhibita, an simpliciter pro divina sua 


[62] 


2. Πῦρ καθαρτήριον xal χόλχσιν διὰ πυρὸς 
πρόσχαιρον' χαὶ τέλος ἕξουσαν ὅλως ἡμεῖς ὑπὸ 
τῶν ἡυετέρων οὐ παρειλήφαμεν ? διδασχάλων 
$5* ^ Ld , bod 5 , » m 
οὐδὲ τὴν τῆς ἀνατολῆς ἐχχλησίαν ἴσμεν φρονοῦ- 

c y »y * M ͵ - 
σαν, ὡς xxi ἄλλοτε εἴπομεν᾽ τὰς μέντοι τῆς 
ἐχχλησίας ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων εὐχὰς ἐπὶ τὰς 


^ o 2 6 , [AGE Y » ὁ C ^P 
T 006 εον msc ειας ὑπερ αὐτῶν ἄνυειν τι ουνᾶ- 


. 0 e / ὶ / θέ 0 , d - 
σῦχι, toUTO ^ χαὶ TXVU τι ἐμεναᾶ, πιστευοντες τοῖς 


D H δ Ὁ ἢ , , d 1 
ἀποφηναμέενοις ὑπερ τουτου πατρᾶσιν. Oct μεν 


e e er M M ^ ex 
αἵ ve τῶν ἁγίων ψυχαὶ καὶ μηδὲν αὐταῖς cuv- 
, Ld m 
επιστάμεναι πονηρὸν τῆς αἰωνίου ζωῆς εἰσιν ἄξιαι, 
αἵ τε τῶν καταχρησαμένων τῷ παρόντι βίῳ πρὸς 
5 , τ ' V "m 3. -— M 
ἀπόλαυσιν τῆς σαρχὸς xal τῶν αὐτὴς ἡδονῶν 
M δέ m" JN m" o Ἃ , 2 , 
xoi μηδένα τοῦ καλοῦ λόγον πεποιημένων, αἰωνίου 
χολάσεως, τοῦτο χαὶ φρονοῦμεν ? xat λέγομεν, 
X 5€ D cr ἐλ ^ , 5 L3 , 
χαὶ ὑμᾶς οὕτω διελομένους τὸν λόγον ἐπαινοῦμεν 
^ Ὁ - 
τε x«i θαυμάζομεν, x«i τῷ Θεῷ χάριν ὅμολο- 
γοῦμεν, ὧν ἠχούομεν περὶ ὑμῶν πρότερον χατα- 
ἡνόντες 9, ὡς οὐ καλῶς εἰρημένων ὕφ᾽ ὧνπερ xot 
Y σ E: 
εἴρητο. Ὅτι δὲ at μέσωσπερ περὶ τὴν ἀρετὴν καὶ 
τὸ καχὸν σχοῦσαι χαί τινα (ὡς σῶμα περιδαλόμεναι 
παθητον) ἐπισυρόμιε ἃ ή j θανά 
τόν) ἐπισυρόμεναι ἁμαρτήματα μὴ θανάσιμα 
», — 5 , € , ^ , , M DA - 
οὔτε τῇ αἰωνίῳ ὑπάγοιντο ἂν δίκῃ (οὐ γὰρ ἄξιον τῇ 
LI LI LI 
/ A ^ - ES 
θεία φιλανθρωπία, ὅπερ οὖν δοχεῖ xat ἡμῖν), οὔτε 
τῆς τοῦ Θεοῦ τεύξονται δόξης, μὴ καί τινα τίσασαι 
/ tT ^ 
δίχην ὧν δέον οὐκ ἐπετέλεσαν, xa τὸν ἐχεῖθεν &mo- 
, E. ^ 5 , ^ , , 
θέμεναι μολυσμὸν ἐν τούτῳ δὴ χαθαρτηρίῳ πυρί, 
Ἀν - c 
χαθὼς ὑμεῖς ἐν τῇ περὶ τούτου ἀπολογία ἐξέθεσθε, 
D X e 
— - ἐνταῦθα δὴ ἡ διαφορά, x«i ταῦτά ἐστιν ἃ οὐχ 
δμολογοῦυεν uiv. Τὸ μὲν γὰρ μὴ τῆς αἰωνίου ταύ- 
7 * — 
τας ἀξίας εἶναι χολάσεως, καλὼς λέγεται xal dv- 
Ὁ N "m 
τιφῆσαι οὐχ ἔστι᾽ τὸ δὲ xal χαθαρτηρίου ἐπιδεηθῆναι 
, Lo , 
πυρός, τοῦτο πρόσχομμα γίνεται, xai περὶ τούτου 
διαφερόμεθα. 
3. Περὶ τούτου xai δὴ ποιητέον τὸν λόγον οὕτως ὃ 
OE QUUN , rv. "v , ; m 
αὐτὸ OtAouévot;. "l'&^ περὶ τούτου ζητούμενα ÓujT, 
AUN E ,ὔ - - 
μὲν Orjortav. θάτερον δὲ αὖθις τῶν δύο τὴν εἰς δύο 
^ N , , m 
τομὴν xal διχίρεσιν ἐπιδέχεται. Πρῶτον uiv γάρ 
E] i Lad *j 
ἐστι ζητητέον, εἴ τινων ἁμαρτιῶν ἄφεσις μετὰ 
, e - 
θάνατον ἀνθρώποις παρὰ τοῦ χτίσαντος χορηγεῖται" 
N 7 , m “ ; 
δεύτερον δέ, εἰ διὰ χολάσεως ἢ ἁπλῶς τῇ θεία 
L LI 


, —- e 
φιλανθρωπία xxi ταῖς τῆς ἐχχλησίας ἱλεούμενος ὃ 


μ᾿ πρὸς χαῖρον H, et saepius deinceps. — 2. οὔπερ εἰλήφαμεν H. --- 8. πρὸς Θεὸν : πρόσθεν ed. — ^i. τοῦτο : 
n 3 — DSi Y πὶ πεν ταὶ "n js tor . 
τούτων H. 5. τοῦτο μὲν φρονοῦμεν SL. — 6. Similia dicit Marcus Ephesius apud Syropulum, op. cit., 
€ c DAS. γ᾽ ΤΈΚΕ AT ^ EL * PS - ΄ E ἢ Sx , : 
p. 131 : Ἡμεῖς yàp ἄλλως ἤχονομεν ὅτι δοξάζει τὸ περὶ τοῦ πουργατορίον ἣ ὑμετέρα ἐχχλησία, wol ἑτέρως 


ἤν 7 “ἢ c τοῦτ T nz on AALVS e s r Y : 
γὺν ἡχουσᾶμεν τοῦτο. 7. Ὅτι xai ed. — 8. οὕτω ed. — 9. ἐλεούμενος SL; forte legendum ἐξιλεούμενος. 


10 


30 


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[63] III. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 63 


λιταῖς" εἰ δὲ διὰ κολάσεως, πότερον ἄλλης τινὸς 
χαθάρσεως!, οἷον εἱρκτῆς ἢ ζόφου τε xai ἀγνοίας", 
ἢ καὶ ἐξ ἀνάγκης πυρός, καὶ τούτου σωματιχοῦ, 


ὁποῖον ὑμεῖς διατείνεσθε. 


A. Οὕτως οὖν τούτου διαιρουμένου, ἡμεῖς τῷ μὲν 
τελευταίῳ ἐπὶ τρίτῳ (τοῦτο δέ ἐστι, διὰ χολάσεως 


τῆς διὰ χαθαρτηρίου πυρὸς τὰς ψυχὰς διελθούσας ἐπὶ 


τὴν αἰώνιον ἀφικέσθαι ζωήν) οὐ τιθέμεθα, ὅτι μήτε 


, Ld ὃ à L). ὑτὶ P , e 
παρὰ τινος τῶν οιόχσχαλῶὼν αὐτὸ πάρει φάμεν, 


ἔτιϑ τε καὶ φόδος οὐ μικρὸς ὑποθρύπτει ἡμᾶς, μὴ 


πῦρ mpósxatpov ὑποθέμενοι παροδικόν ! τε χαὶ χα- 


θαρτήριον, τῷ παντὶ λυμηνώμεθα τῆς ἐχχλησίας 


πληρώματι. "ToU γὰρ Θεοῦ χαὶ σωτῆρος εἰς αἰώνιον ᾿ 
npo» 


πῦρ ἀποφηναμένου τοὺς ἁμαρτωλοὺς ἀπελεύσεσθαι, 
ὁποῖον δὴ τοῦθ᾽ ὑποληπτέον τὸ πῦρ, τοῦτο μόνον 
ἴσασιν οἵ πιστοὶ xal περὶ τούτου ταῖς ἀχοαῖς ἐχ 
παίδων ἐνήχηνται, καὶ πρὸς τοῦτο ἀφορῶντες κἀχεῖνο 
δεδιότες μάλιστα πάντων, χαὶ λόγον ἀπευθύνουσ! 


» , 


πάντα xal πρᾶξιν. El δὲ ὅ νῦν £x νέου ἡμεῖς ῦ καὶ 
πρόσχαιρον ὀνομάσομεν πῦρ, δέος μὴ τοῦθ᾽ ümo- 
πτεύσαντες εἶναι οἵ πιστοὶ τὸ αἰώνιον, xal πᾶν ἤδη 
τοιοῦτον νομίσωσι πῦρ, χἀντεῦθεν τὰ ᾿Ωριγένους νο- 
σήσωσι xai τὴν τῆς αἰωνίου χολάσεως μνήμην τῶν 
ψυχῶν ἀποιχίσωσιδ, τέλος χολάσεως θέμενοι. Ὅθεν 
ὡς πολλὰ υὲν ἕψεται ἄτοπα, πολλὴν δὲ ἐπιδείξονται 
περὶ τὴν οἰκείχν πολιτείαν ἀμέλειαν xot πολλὴν 
χοῤηγήσουσιν ὕλην τῇ αἰωνίῳ χολάσει, οὐδεὶς ἀγνοεῖ, 
Διὰ ταῦτα οὖν οὐδέποτε μέχρι τοῦ νῦν εἰρήκαμεν 
τοιοῦτον οὐδὲν οὐδ᾽ ὅλως ἐροῦμεν. 

5. Ὅτι δὲ αὖθις ἁμαρτιῶν ἄφεσις δίδοται τοῖς 
συγγνωστὰ πταίσασιν͵ ἐκ Θεοῦ μετὰ τὴν ἀπὸ τοῦ 
σώματος λύσιν, ὅπερ ἦν χαὶ πρῶτον τῶν ζητου- 
μένων, τοῦτο xal τῶν διδασχάλων λεγόντων ἀχούο- 
μεν, ὃν ἐκεῖνοι διδάσχουσι τρόπον. Περὶ τοῦ μέσου 
δὲ δὴ xal δευτέρου 6 λόγος λοιπός" τοῦτο δέ ἐστιν, 
εἰ διά τινος χολάσεως, χολάσεως ói οἷον εἱρχτῆς 
ἢ τινος ζόφου, 7| ἁπλῶς διὰ τῆς φιλανθρωπίας 
τῆς τοῦ Θεοῦ xal τῶν τῆς ἐχκχλησίας εὐχῶν 
ἰλεοῦμεν αὐτὸν τὰ τοιαῦτα ἀφιέναι" ἁμαρτή- 
ματα. ᾿Αλλὰ περὶ μὲν τούτου τανῦν οὐ χαιρὸς εἰ- 


πεῖν' πρὸς δὲ τὰ παρ᾽ ὑμῶν [5 εἰσενηνεγμένχ τὸν 


1. καθάρσεως om. II. — 2. ἀγνοίας 


6. ἡμεῖς οἰ. SL. — 7. ὀνομάσωμεν ed. — 8. ἀποιχίσωσιν ed. 


-— 10, περὶ ὑμῶν ed, 


n) Mal. xxv, 41. 


: ἁγίας SL. — 3. εἴτι 


benignitate, ecclesiaeque precibus placatus. Si 
autem per punitionem, utrum alia quapiam ex- 
piatione, videlicet carceris vel caliginis et igno- 
rantiae, an etiam necessario per ignem atque 
eum quidem corporeum, qualem vos affirmatis. 

4. Sic igitur divisa quaestione, nos postremo 
huic modo supra tertium (id est animas puni- 
tione, quae fiat per ignem purgatorium, affi- 
ciendas esse, ut ad vitam aeternam perveniant) 
nequaquam adstipulamur, tum quod ne ab ullo 
quidem doctorum hoc traditum acceperimus; 
tum quod metus non exiguus nos incessat, ne 
temporarium ignem statuentes eumque transi- 
torium et purgatorium, universum ecclesiae 
coetum labefactemus. Cum enim Deus ac Sal- 
vator noster peccatores in ignem aeternum 
abituros? pronuntiet, quomodocumque is intel- 
ligatur ignis, hunc solum agnoscunt fideles, 
eoque ipsorum aures a pueris personant, et ad 
hunc respicientes eumque maxime omnium me- 
tuentes, dicta factaque sua omnia moderantur. 
Nunc vero si ex integro de temporario etiam 
igne verba faciamus, verendum est ne fideles 
hunc loco aeterni habentes, etiam. omnem 
ignem iam talem esse putent, atque hinc in 
Origenis errorem prolabantur, aeternique sup- 
plicii memoriam animis suis excutiant, finem 
poenae statuentes. Ex quo multa quidem secu- 
tura absurda, cum et magnam arrepturi sint in 
vita sua recte instituenda negligentiam, et ma- 
gnam suppeditaturi aeterno supplicio mate- 
riam, nemo est qui ignoret. His igitur de causis 
nunquam in hunc usque diem tale quicquam 
statuimus, neque omnino statuemus. 

5. Quod vero Deus etiam post migrationem 
e corpore peccata remittat iis, qui venialia 
commiserint, quod et primum erat eorum, quae 
in quaestionem venerunt : hoc etiam a docto- 
ribus dicentibus audivimus eo quo illi docent 
modo. De media vero et secunda quaestione 
superest dicendum. Ea autem est, utrum per 
aliquam punitionem, punitionem inquam, veluti 
carceris aut caliginis cuiusdam, an vero sim 
pliciter per clementiam Dei et ecclesiae preces 
ipsum placemus, ut talia peccata remittat. Sed 


de hoc quidem in praesentia dicendi locus non 


SL. 4. παράδιχον ed 5. δὲ ; δὺ ed 


- 9, ἀφίενται ἢ, quod in marg. corr. in ἀφιέναι 


6^ DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


est. In vestra vero argumenta oratio est conver- 
tenda, et demonstrandum, ecclesiae nostrae 
doctores in suis libris purgatorii ignis nusquam 
meminisse; quae autem a vobis prolata sunt 
testimonia ad hunc astruendum, ea statim, 
auxiliante Deo, pro viribus explicabimus. 

6. Ac de testimoniis quidem ex libris Macha- 
baeorum et divino evangelio secundum Mat- 
thaeum a vobis adductis, non iam ob id ipsum, 
quod supra diximus, multa faciemus verba. 
Manifesta enim cuivis sunt, et apertissime 
ostendunt, remissionem quorumdam peccato- 
rum nonnullis post mortem concedi. Ouonam 
vero modo, an nimirum per punitionem, atque 
eam per ignem, ne innuunt quidem omnino. 
Quod vero haec purgatorium ignem plane non 
inferant, sole ipso clarius est. Quid enim com- 
mune est remissioni cum purgatione per ignem 
et punitione? Aut enim punitione opus est aut 
remissione, et non utraque simul. « Ei enim* qui 
« blasphemaverit in Spiritum Sanctum, non 
« remittetur, neque in praesenti saeculo neque 
« in futuro » ; nihilque amplius addit. Praeterea 
nihil etiam illud ex Machabaeis quo dicitur^, 
« bonum esse ac salutare pro mortuis orare, ut 
« a peccatis suis gbsolvantur », nihil, inquam, 
de poena atque ea quidem expresse nominata 
agit; sed tantum hortatur ut Deum pro mortuis 
oremus, spe nobis subiecta peccata ipsis fore 
remittenda. 

7. Atque haec quidem ita se habent. Ad illud 
igitur maximopere pervulgatum accedamus, et 
dictum beati Pauli quidnam significet discutia- 
mus, praesertim doctorum nostrorum exposi- 
tionibus et contemplationibus insistendo; sin 
minus, nos ipsi omnia, quae ab Apostolo dicta 
sunt, mentis nostrae acie penitus perscruta- 
bimur, quoad eius fieri poterit, et vestigiis ipsis 
verborum inhaerebimus, donec veram divini 
praeconis mentem haurire poterimus. « Funda- 
« mentum », inquit^, «aliud nemo potest ponere 
« praeter id quod positum est, qui est lesus 
« Christus.Si vero quis superaedificaverit super 
« hoc fundamentum aurum, argentum, lapides 
« pretiosos, ligna, foenum, stipulam; uniuscu- 


1. οὐδαμῶς ed. — 2. 


ὑμῖν προεχομίσατο ed. — 3. ῥητὰ : 


[64] 


λόγον τρεπτέον xai δεικτέον, ὡς οὐδαμοῦ! τῶν 
ἑαυτῶν λόγων καθαρτηρίου πυρὸς ἀπεμνημόνευ- 
σαν οἱ τῆς ἡμετέρας ἐχχλησίας διδάσχαλοι, xal 
ἅπερ ἡμῖν προεχομίσατε 3 ῥητὰ " τούτου συστατικὰ 


m , , 
ἐξηγητέον σὺν Θεῷ * κατὰ δύναμιν αὐτίχα. 


6. Τὴν μὲν ἀπὸ τῶν Μακχαύαϊχῶν xal τοῦ xav 
τὸν Μίατθαῖον θείου εὐαγγελίου εἰσενηνεγμένην ὑμῖν 
, ^ , e € bod » 0 » 5 
μαρτυρίαν, αὐτόθεν, Omep ἡμῖν ἄνωθεν εἴρηται ὕ, 
οὐ πολλὸν ποιησόμεθα λόγον᾽ δῆλα γὰρ xat παντί, 
ἄφεσιν μέν τινων ἁμαρτημάτων μετὰ θάνατον χορη- 
γήσεσθαί τισι, xai πανὺ δηλοῦντα ὅτῳ δὲ τρόπῳ, 
xai εἰ διὰ χολάσεως, xal ταύτης διὰ πυρός, οὐδ᾽ 
ὑπεχφαίνονται ὅλως, "Oct γε μὴν ταῦτα τὸ xaÜap- 
, Ld 2. 2. , 2^ ΄“« M ,ὔ ͵ 
τήριον πὺρ οὐκ εἰσάγουσιν οὐδαμῶς, καὶ ἡλίου φανό- 


ὃ χαὶ καθάρσει διὰ πυρὸς 


LER Mera 
τερον Τ΄ τί γὰρ χοινὸν ἀφέσει 
V , ^ , LM) , , 
xal χολάσεως; ἢ γὰρ χολάσεως ἢ ἀφέσεως χρεία, 
xoi οὖχ ἅυα ἀμφοῖν. « "FG γὰρ εἰς τὸ πνεῦμα 

' e / , z) / » 32 
« τὸ ἅγιον βλασφημήσαντι οὐχ ἀφεθήσεται οὔτε ἐν 
D m 5c » , e , M 
« τῷ νῦν αἰῶνι οὔτε ἐν τῷ μέλλοντι », xai mpoc- 
τίθησι πλέον οὐδέν: ἔτι xal οὐδὲν τὸ Μιαχκαθαϊχὸν 
2 05 * E , ^ ^N Ae 
ἐχεῖνο « χαλὸν εἶναι » λέγον « xat σωτηριῶδες τὸ ὑπὲρ 
MUS , »y. d ^ - ce 
« τῶν ἀποθανόντων εὔχεσθαι, ὅπως ἂν τῶν ἅμαρ- 
« τιῶν ἀπολυθῶσιν », οὐδὲν οὐδ᾽ αὐτὸ πρόεισι λέγον 
M u Y , E] H 2 379 
περὶ χολάσεως, xxi ταύτης ὠνομασμένης, ἀλλ᾽ ἢ 
, 2) (ὃ m 10 Lud 4 1 € , Ὁ 3. 
μόνον ἐλπίδι τῆς 10 τῶν !! ἁμαρτημάτων τῶν ἀποι- 
ομένων ἀφέσεως, ὑπὲρ αὐτῶν τοῦ Θεοῦ δέεσθαι "3 
προτρέπεται. 
7. ᾿Αλλὰ ταῦτα μὲν οὕτως. "Em αὐτὸ δὲ δὴ τὸ 
πολυθρύλλητον ἴωμεν χαὶ τὸ τοῦ μαχαρίου Παύλου 
)1 - , cer bd "2 a - M 
δητὸν ἐξετάσωμεν, ὃ τι νοεῖ, μάλιστα μὲν ταῖς τῶν 
διδασκάλων ἀχολουθοῦντες ἐξηγήσεσί τε xal θεωρίαις 


M ^ 
ἀλλὰ xai αὐτοὶ ἔτι 


c € , E] δ᾽ ox 13 
τῶν ἡμετέρων εἰ δ᾽ οὖν 3, 
τὸν νοῦν ἄνωθεν πᾶσι τοῖς λεγομένοις ὑπὸ τοῦ 
E] , P] Hh € 21.7 M ΡΥ 
ἀποστόλου ἐπιστήσαντες (ὡς ἐνόν) xal κατ᾽ ἴχνος 
- , € /, e ^ v 5 - mM , 
τοῖς λόγοις ἑπόμενοι, ἕως ἂν τὸν ἀληθῇ τοῦ χήρυχος 
νοῦν δυνηθείημεν βάψαι". « Θεμέλιον », φησίν, 
» 5 N NM - i M , 
« «ἄλλον οὐδεὶς δύναται θεῖναι παρὰ τὸν χείμενον, 
« ὅς ἐστιν ᾿Ιησοῦς Χριστός, Εἰ δέ τις ἐποιχο- 
« δομεῖ ἐπὶ τὸν θεμέλιον τοῦτον χρυσόν, ἄργυ- 


« pov, λίθους τιμίους, ξύλα, χόρτον, χαλάμην !?, 


εἱρχτὰ H. — 4. σὺν Θεῷ om. SL. — 5. εἴρητε H. 


— 6. τισιν ed. — 7. φανώτερον ed. — 8. ἀφήσει ed. ; item 1. 16 et 26. Sunt haec verba Marci in prima illa 


oratione 2 ^, p. 45, l. 1. — 9. ἂν τῶν 


12. θεῖσθαι H. — 13. ἰδ᾽ οὖν ed. — 14. 


: αὐτῶν HS : αὐτῷ L. — 10. τῆς om. LS. — 11. τῶν om. HL. — 
ἅψαι SL : βάψαι IT. — 15. χάλαμος ed. 


a) Cf. Mat. xir, 32. — b) II Mac. xir, 46. — c) I Cor. III, 11-15. 


10 


15 


30 


35 


A0 


Mr PPP V mEeEÁT 
,2 2 ον * " " , 


« ἑκάστου τὸ ἔργον φανερὸν γενήσεται᾽ d γὰρ ἡμέρα 
« δηλώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἀποχαλύπτεται᾽ xal ἐχά- 
«στου τὸ ἔργον ὁποῖόν ἐστι, τὸ πῦρ δοκιμάσει" 
« εἴ τινος τὸ ἔργον μένει, ὃ ἐπῳχοδόμησεν, μισθὸν 
5 « λήψεται" εἴ τινος χαταχαήσεται τὸ ἔργον, ζημιω- 
«θήσεται αὐτὸς δὲ σωθήσεται, οὕτως δὲ ὡς διὰ 

« πυρός ». 
8. Πρῶτον μὲν οὖν ὑμᾶς εἰδέναι βουλόμεθα, ὅτι ὃ 
; μαχάριος ᾿Ιωάννης ὃ χρυσοῦς καὶ τὴν ψυχὴν ! χαὶ τὴν 
Ὁ ἡλῶτταν ἔργον ἐποιήσατο ἑαυτοῦ τὴν τῶν ἐπιστολῶν 
τοῦ χήρυχος ἑρμηνείαν ὥσπερ xai τῆς ἄλλης ἁπάσης 
ἡραφῆς παλαιᾶς τε xal νέας. Λέγεται δὲ περὶ αὐτοῦ 
χαὶ ἀνάγραπτον ἐν τῷ χείνου φέρεται βίῳ, xat ἡμεῖς 
δὴ 5 πιστεύομεν, ὡς παντὸς μᾶλλον ἀληθῶς «τῷ — 
[5 εἰρημένῳ ἐγχειρῆσαι τῷ πράγματι βουληθέντα 
πολλὰ μὲν ἰλιγγιᾶν, ἀφορῶντα πρὸς τὸ βάθος τῶν 
νοημάτων τοῦ ἀποστόλου. πολλὰ δὲ δεδιέναι μὴ 
χατόπιν λειφθῇ τῆς διανοίας Exelvou* ὅθεν ἐπ᾽ εὐχὴν 
τρεψάμενον χαὶ πολλὰ δεηθέντα τοῦ Παύλου συλλα- 
20 ῥέσθαι οἱ πρὸς τὸ προχείυιενον σπούδασμα, οὕτως 
ἅψασθαι xxi τοῦ ἔργου τὸν δὲ μαχάριον Παῦλον 
τοῦτο μὲν ἀποδεξάμενον τὸ τοῦ φρονήματος αὐτοῦ 
μέτριον, τοῦτο δὲ xal δηλῶσαι βουλόμενον, ὡς χατὰ 
νοῦν αὐτῷ εἴη ἑρμηνέα τῶν ἑαυτοῦ γενέσθαι τὸν 
25. Ἰωάννην, ὀφθῆναι παρεστῶτα τε αὐτῷ ? χαθημένῳ 
χαὶ λοιπὸν ἁψαμένῳ τοῦδ᾽ ἔργου ' xai πρὸς τὸ οὖς 
ὑποψιθυρίζοντα, ὀφθῆναι δὲ Πρόκλῳ τῷ χαὶ μαθητῇ 
Ἰωάννου xai διαδόχῳ τοῦ ΚΚωνσταντινουπόλεως 
Ε θρόνου. Καὶ 6 τρόπος οἷος" ; Τῶν ἐνῦ τέλει τινὰ δυτ- 
30 τυχίᾳ χρησάμενον χαὶ ὀργῆς πω πειράμενον βασι- 
Aw, νύχτωρ ἀφιχέσθαι παρὰ τὸν μέγαν, δεησό- 
—. μενον αὐτοῦ ἐξιλάσασθαί οἵ τὸν βασιλέα 7, τὸν δὲ 
ΠΙρύχλον ὑπανοίξαντα τὴν τοῦ δωματίου θύραν τοῦ 
᾿ς διδασχάλου, ὡς εἰσελθεῖν τε xai ἀναγγεῖλαι, ἰδεῖν 
35 ἄνδρα τινὰ ὄπισθεν παρεστῶτα τῷ ᾿Ιωάννη ὑποχε- 
| - χυφότα μιχρὸν" xal πρὸς τὸ οὖς ὑποψιθυρίζοντα᾽ 
᾿ς ὑποπτεύσαντα δή τινα παρ᾽ αὐτὸν εἰσιέναι, μὴ εἰδότος 


᾿ς αὐτοῦ, ὑποστρέψαι xal εἰπεῖν τῷ δυστυχοῦντι ἀνδοί 
Ἢ , τρέψαι xal εἰπεῖν τῷ δυστυχοῦντι ἀνδρί, 
LI 


᾿ς ἀπιόντα εἰσαῦθις ἐπανελήῆεῖν, Kal τοῦτο ἐπὶ τρισὶ 


AO νυξὶ γέγονεν ἐφεξῆς, xa ὃ παριστάμενος ἄνθρωπος 


Pd 


€, 1101-1108, 
PATH. OR. — T, XV. — Fr. 1. 


HI. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 


1. xal ψυχήν ed, — 2. δὴ : δὲ SL. — 3. τ᾽ ἑαυτοῦ L. — 4. τόδ᾽ ἔργον |I : τόδε 
S. — 6. τῶν τινα H. — 7. νύὐχτωρ-βασιλέα om, SL. — 8. xxi μιχρόν IH. 


65 


« iusque opus manifestum erit : dies enim 
« declarabit, quia in igne revelabitur, et opus 
« cuiusque quale sit, ignis probabit. Cuius ergo 
« opus manserit, quod superstruxerit, merce- 
« dem accipiet; cuius vero exustum fuerit, 
« damnum accipiet; ipse vero servabitur, sic 
« tamen tanquam per ignem ». 


- 


8. Primum itaque velimus vos scire, beatum 
loannem illum et animo et lingua aureum, in 
exponendis divi praeconis epistolis, ut et reli- 
quo universo vetere et novo Testamento, sedu- 
lam operam posuisse. Ferunt^ autem eum, 
idque in ipsius vita scriptum legitur, et nos 
libenter credimus, cum nihil antiquius haberet 
quam ut praedicto operi manum admoveret, 
magna quasi vertigine laborasse, dum ad alti- 
tudinem apostolicae sententiae respiceret, veri- 
tumque magnopere ne tandem a vero sensu 
aberraret; quocirca ad preces conversum, cum 
multum Paulo supplex fuisset, ut sibi in sus- 
cepta opera auxilio esset, ita tandem rem ipsam 
adgressum esse; beatum vero Paulum, partim 
ut probaret consilii modestiam, partim etiam ut 
declararet gratum sibi esse, quod loannem 
interpretem scriptorum suorum nancisceretur, 
visum esse adstare ipsi sedenti iamque opus 
aggredienti, atque in aurem insusurrare:; visum 
vero etiam Proclo loannis discipulo et succes- 
sori in sede Constantinopolitana. Modus autem 
qualis? Quidam e primoribus, cum adversa 
fortuna usus regiam indignationem incurrisset, 
noctu ad magnum hunc virum venit, precatu- 
rus ut sibi regem placaret. Proclus autem cum 
recluso domunculae ostio ingrederetur, rem 
suo praeceptori significaturus, conspicatus est 
virum quemdam loanni ἃ tergo adstantem, 
subinclinantem se nonnihil atque in aurem 
susurrantem. Suspicatus itaque aliquem ad 
illum, se inscio, ingressum, reversus, miserum 
illum virum abire iubet, aliasque redire. Quod 
quidem tribus deinceps noctibus accidit: et vir 
ille adstans non discedebat a loanne iam tunc 


incumbente operi, et Pauli interpretationem 


4) In vita nempe ἃ Georgio Alexandrino exarata, vel ab anonymo apud Migne, P. ἔνι, b. 114 


66 
adornanti; sed simul ac Proclus nuntiaturus 
ingrediebatur, etiam ille ipsi apparebat adstans. 
Cum vero post tertium demum diem eximius 
loannes viri illius recordatus esset (cognoverat 
enim iam antea ipsius res, atque ita statutum 
fuerat ut ad se veniret), miratus est quod hac- 
tenus non venisset, causamque a Proclo scisci- 
tatus est. Is autem « Venit vero » inquit « ille, 
et quidem frequenter; sed cum quotiescumque 
ingrederer, te cum alio occupatum viderem, 
miratus sum et veritus ne tibi molestiam crea- 
rem ». Tum vero loannes, dicto examinato, 
statim in habitum et formam illius hominis 
inquisivit; et ubi cognovisset calvum visum, et 
Pauli imagini, quae ibi appensa erat, similem, 
magnopere et Deum et Paulum laudavit, ma- 
enaque spe concepta, susceptum opus alacrius 
persecutus est, et iuvante Deo et Paulo ad 
finem perduxit. Ouanta vero gratia eius hisce 
homiliis aspersa sit, et quantopere omnes et 
stili elegantia et sententiarum splendore gravi- 
tateque exsuperaverit, soli scire possunt qui 
linguam qua usus est intelligunt. 

9. Is itaque (ne rem longius protrahamus) 
cum ad eum locum pervenit, dictum hoc inter- 
pretans, nihil tale dixit aut cogitavit, quale vos 
dicitis, neque purgatorium et temporarium 
ienem significare vocem hanc statuit, sed de 
aeterna illa et finis experte damnatione locum 
accepit. Ligna enim et stipulam et foenum, 
aeternae flammae fomites a Paulo vocari cen- 
suit et ignem illum aeternum; eorum vero qui 
iene puniuntur salutem, permansionem in igne 
et perpetuitatem poenae. Ne enim quispiam, 
audito nomine ignis, sciens vero homines etiam 
corpus post resurrectionem assumpturos, pec- 
catores autem etiam passioni obnoxium, sus- 
picetur ad tempus aliquod eos passuros esse, et 
corpora illa hoc igne perditum ac tandem 
absumptum iri, maxime ubi audierit opera 
arsum iri : huic opinioni occurrens doctor 
noster, « Non erit hoc », inquit, « non equidem 
« erit. Ouos enim ignis ille semel acceperit, in 
« aeternum puniturus retinebit, quin ulla inde 


« futura sit redemptio. Tametsi enim etiam 


1. ἠδὴ γὰρ δὴ τὰ δὴ H. — 2. 


ΘΙ ἢ 


— 6. οὐχ εἶπεν H. — 7. τοῦ τῆς H. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


x«i οἱ τῇ M. — 3. ἐμφερῆ 


[66] 


5 Df - , , , PES 3 δ τ 
οὐχ ἀφίστατο τοῦ ᾿Ιωᾶάννου ἐγχύπτοντος ἤδη πρὸς τῷ 
N m m ^ 
ἔργῳ λοιπὸν καὶ τῶν τοῦ Παύλου. τὴν ἐξήγησιν 
ποιουμένου, ἀλλ᾽ ἅμα τ’ ἀναγγελεῖν ὁ Πρόκλος 
εἰσήει, χἀχεῖνος αὐτῷ ἐφαίνετο παριστάμενος. Ὥς 
δὲ μετὰ τρίτην ἡμέραν ἐμνήσθη ποτὲ τοῦ ἀνδρὸς 
ἐχείνου ὃ θαυμάσιος ᾿Ιωάννης (ἤδει γὰρ δὴ ' τὰ περὶ 
αὐτοῦ πρότερον xal συγχείμενον ἦν παρ᾽ αὐτὸν ἀφ’- 
χέσθαι), ἐθαύμασέ τε εἰ μὴ μεχρὶ τοῦ νῦν ἡλθε καὶ 
τοῦ Πρόκλου ἐπύθετο. 'O δὲ « Καὶ πάνυ μὲν » ἔφη 
« xal ἦλθε xoi πολλάχις, ἀλλὰ σὲ διαμελούμενον 
ΟΣ VR cH, 2852. o 2 , y^ NOS 
ἑτέρῳ; ὅσαχις εἰσήειν, δρῶν, ἐθαύμαζον τε xot ὄχλον 
ἄν 58 v/ rp M / ^ 
σοι παρασχεῖν ἐδεδίειν.», ὃν δὲ συμύαλόντα τὸ 

, / ΕΝ -2 dun - Nd eA - 
εἰρημένον, εὐθὺς ἐξετάσαι τε σχῆμα καὶ εἶδος τοῦ 
ἀνδρὸς ἐχείνου, ἐπιμαθόντα ἀναφαλαντίαν τε φαί- 
ν t M 9-292 τ d -ὸ ὉΠ )À Dos) 

εσθαι xal 17? ἐπηρτημένη ἐκεῖσε τοῦ Παύλου εἰχόνι 
αὐτὸν ἐμφερὴ ", μεγάλα τε δοξάσαι Θεὸν xal τὸν 

D N » , / , Ὁ 
Παῦλον χαὶ εὔελπιν γεγονότα προθυμότερον τε τοῦ 
προχειμένου ἅψασθαι ἔργου x«i τὸ πᾶν συμπερα- 
νεῖσθαι, συλλαδομένου Θεοῦ καὶ τοῦ Παύλου. Οἵα δὲ 
γάρις τούτοις ἐπιχέχυται τοῖς λόγοις αὐτοῦ χαὶ ὡς 
Keg 
χάλλει τε φράσεως xot νοηυάτων ὥρᾳ τε xal βαθύ- 

9p τ ηἰ ρ [ 

" , € 6 A A , LEA 5 ^ 327 
τητι πάντας ὑπερεύάλετο ", μόνοι δύναιντοὔ ἂν εἰδέναι 
ol τῆς ἐκείνου συνιέντες φωνῆς. 

9. Οὗτος οὖν (ἵνα μὴ μαχρὸν ἀποτείνωμεν λόγον) 
ΩΣ , 


: m M M Ll 
ἐν τῷδε τῷ τόπῳ γενόμενος xal τὸ ῥητὸν τοῦτο 


L 
τ 


€ X M M Ww δ .5})5 , 
ἑρμηνεύων, οὐδὲν τοιοῦτον οὐδ᾽ εἰπεν " οὐδ᾽ ἐνενόησε, 
οἷον ὑμεῖς λέγετε, οὐδὲ καθαρτήριον καὶ πρόσχαιρον 
τ € /) 5 , * A ὟΝ El τ y X5 
πυρ υπεμφᾶινειν ταυτὴν τὴν φῶνην απεφηνᾶτο, α “« 
ü e , ὔ 5» , 1..5 d , "d 
περὶ τῆς αἰωνίου ἐχείνης x«t ἀτελευτήτου χολάσεως 
τὸν λόγον ἐδέξατο᾽ ξύλα τε γὰρ xal χαλάμην καὶ 
NUT, Y ΤΟΤΕ, τὸ , Ne , D 
χόρτον τὰ τῆς αἰωνίου φλογὸς ὑπεχχαύματα λέγειν 
€ , ἈΝ , , N τ V 2 ^ bo! 
ὑπείληφε τὸν ἀπόστολον x«t πῦρ τὸ αἰώνιον, τὴν δὲ 
, Y D ^ H V , M ^ M 
ἐν πυρὶ τῶν χολαζομένων σωτηρίαν, τὴν διαμονὴν 
M C) EJ m M ^ ^t τ , σ 
τὴν ἐν αὐτῷ x«i τὸ διηνεχὲς τοῦ κολάζεσθαι. “ἵνα 
Y , , , τ ΝΧ H M D hj ^ 
γὰρ μή τις ἀκούσας πῦρ, εἰδὼς δὲ xal σῶμα μετὰ τὴν 
ἀνάστασιν ἀναλήψεσθαι τοὺς ἀνθρώπους, τοὺς δ᾽ 
ξ x » X ἢ P) € , , 
ἁμαρτωλοὺς ἤδη x«l παθητόν, ὑποπτεύσῃ χρόνῳ 
ποτὲ παθεῖν χαὶ φθαρῆναι ἐχεῖνα τὰ σώματα τούτῳ 


L 


δὴ — τῷ — πυρὶ xal τέλεον ἀναλωθῆναι, καὶ μάλιστα 

καῦσιν τῶν ἔργων ἀχούσας, πρὸς τοῦτο ἀνθιστάμενος 

[4 ^ , , y τω , 5 

6 διδάσκαλος « Οὐχ ἔσται τοῦτο » φησίν, « οὐχ 
» ^ M ων 5 " , ^ τ 5 , 

« ἔσται" οὺς γὰρ ἂν ἐκεῖνο λάδῃ τὸ πῦρ, αἰωνίως 

« χαθέξει χολάζον, καὶ ἀπολύτρωσις ἐχεῖθεν οὐχ 


: ἔφερε H. --- ^4. ὑπερθάλετο H. — 5. δύναντο Η, 


ὃ 


10 


15 


20 


30 


35 


40 


^ oer 
συ, 


M dM 


[67] Ill. — RESPONSIO GRAECORUM 


» c. ^ ^ * *, ν TA , i 
« ἔσται εἰ γὰρ δὴ xa τὰ ἔργα αὐτῶν ἔξαψις ἐχείνη 
: ; : 
« γενήσεται', αὐτοί τοι οὖχ ἀναλωθήσονται", 
kJ ; à oM ^ , , ^y 
« ἀλλὰ διαμενοῦσι κολαζόμενοι, σεσωσμένοι χαὶ ὄντες 


PT ^ 


^ - T7 n 
« εἴσω τοῦ πυρός ». Οὕτω μὲν οὖν οὗτος ἐξεδέξατο 


5 τὸ ῥητὸν τοῦτο" οὕτω δὲ καὶ τῶν διδασχάλων οἱ 


πλείους, οἷς οὐ χρεὼν ἀπιστεῖν. 


10. Εἰ δὲ τὸν μαχάριον Αὐγουστῖνον ἡμῖν προ- 


- «Ὁ ΄-Ὁ- , ἭΝ. , 
. βαλεῖσθε καὶ εἴ τινὰ Xa ἐχεῖνον τῶν λατίνων ἁγίων 


ἄλλως ἐχδεξαμένους τὸν λόγον καὶ περὶ τοῦ καθαρτη- 


10 ρίου πυρὸς ὑπειληφότας λεχθῆναι, πρῶτον uiv? φαίη- 


L tg [7] 
μὲν ἂν χαὶ μάλα δίχαιον, τὰ ᾿Ελλήνων τοὺς “Ελληνας 


- ^ ^ ^— ^ 
- δεῖν ἐπίστασθαι μᾶλλον xal τῆς ἐχείνων φωνῆς τοὺς 


τὴν αὐτὴν ἀφιέντας συνεῖναι, χαὶ ὑμεῖς ἂν συγχωρή- 


o "y Morc € - H L 
σαιτε, Et οὖν τὰ ἑλληνικῶς τῷ χήρυχι γεγραμμένα 


150 οὐδεὶς τῶν τὴν ἑλληνιχὴν ἀφιέντων ἁγίων ἄλλως 


φαίνεται συνιέσθαι xai ἑρμηνεῦσαι " ἢ ὡς ὃ μαχάριος 
᾽ , * , - , , 
Ἰωάννης, ἐχείνοις ἔχρην μᾶλλον πιστεύειν τοσού- 
τοις οὖσι χαὶ τηλιχούτοις᾽ τοὺς γὰρ δὴ λατίνους 


ἁγίους τὸ μὲν τῇ μεταφορᾷ τῆς γραφῆς οὐχ εὐπορη- 


30 σάσῃ λέξεως προσφυοῦς δηλούσης ὃ xat τὸ ἑλληνιχὸν 


βούλεται, φαίημεν ἂν εἰς ταύτην «(τὴν — διάνοιαν 

ἀπαχθῆναι, τὸ δὲ χαὶ μεῖζόν τι χαχὸν ἀναιροῦντας 
z bd V φ΄' 4 ^6 L| H4 5 m - , 

συγχωρῆσαι τὸ ἔλαττον᾽ ὡς γὰρ ἐξ αὐτῶν τῶν Αὐ- 


ουστίνου δείκνυται λόγων. ἦσαν οἱ τὸ ῥητὸν τοῦτο 
, i 


95 ἐπὶ πάσας εἷλκον ἁμαρτίας, πᾶσαν νομίζοντες εἶναι 


U ec ὶ A rA :). [4 , 
χαθάρσιμον, ως XXt τὴν αἰωνίον τέλος £5008V πότε 


χόλασιν. Τοῦτο οὖν βουλόμενος ἀνελεῖν xai τῶν 


] 
--* Ψυχῶν ἀπελάσαι, τῇ μέση ταύτη συγχωρεῖ χολάσει, 


: 


» 


παροδιχὸν ὃ δοὺς πῦρ, x&v τῆς λέξεως ἴσως ἀσθενείας 


! 2 * MI ^ ^ y ^ - : ^ f^ 
80 ἀπενεχθεὶς ἐπὶ τοῦτο᾽ τὸ γὰρ σωθῆναι καὶ σι 


" € , - ^ 
ζεσθαι καὶ ἢ σωτηρία ἁπλῶς οὐδὲν ἄλλο παρὰ 


» 
4 


" M^ 
35 μὲν πυρὸς ἀπολλύναι, ob δὲ 


1 


* 


τοῖς “λλησι ἐπὶ τῇ ἡμετέρᾳ βούλεται γλώττῃ ἢ τὸ 
, ^ L "ow ^Y Y a x n e ^ 
διαμένειν καὶ εἶναι. ᾿Γοῦτο δὲ xol αὐτὴ " $ τοῦ 
ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ δηλοῖ ἔννοια" ἐπειδὴ γὰρ φύσις 
! , ^, 
αἰωνίῳ χατέχονται Gocr 
m εὖ ' , 
οὐχ ἀπολοῦνται (ἡ γὰρ οὐδ᾽ αἰωνίως κατείχοντο). 
μενοῦσιν, φησίν, ὄντες τε xal σῳζόμενοι xàv τῷ 
πυρὶ χαταχαίοντι, 


- ᾿ Ψ ^ ^ , ὦ ^ 
11. Πρῶτα μὲν οὖν πρὸς τοῦτον ἀπαντῶμεν τὸν 
αὐτοί τοι : 


1. γενήσηται H. — 2, 


"τοὺς μὲν γὰρ SL. — 8, παράδιχον ed. — 9. αὕτη IH. 


* &) Cf. Augustin. De Givilatle Dei, lib. XNI, eap. 91 


disserlat, De. Angelis, lib. VII, eap. S. 


ἀντὶ τοῦ ed. — 
xal ed. Legendum polius πρῶτον piv; cf. infra, I. 39. 


3. 


AD POSITIONEM LATINORUM. 


67 


« opera eorum combustio illa fiant, ipsi tamen 
« non absumentur, sed integri permanebunt 
« dum puniuntur, etiam existentes in igne ». 
Hoc itaque modo ille interpretatus est dictum 
istud; eodem etiam modo plerique doctores, 
quibus fides deroganda non est. 

10. Si vero beatum Augustinum nobis obii- 
ciatis, et si quem alium latinorum sanctorum, 
qui aliter atque ille haec verba sit interpretatus, 
ut de purgatorio igne dicta esse existimarit, 
primum quidem responderimus, valde aequum 
esse, ut Graeci quae graeca sunt melius norint: 
neque vos ipsi diffitebimini, graecanicam lin- 
guam melius intelligi ab eis, quibus ea est ver- 
nacula. Quod si igitur quae graece a Praecone 
scripta sunt, nemo eorum, qui graeca lingua ut 
patria usi sunt, aliter intellexisse aut interpre- 
tatus esse cognoscitur quam ut beatus loannes 
Chrysostomus; certe illis potius, tot tantique 
cum sint, fides est accommodanda. Latinos enim, 
partim quod in translatione Scripturae eis non 
suppetat vocabulum quod apte significet atque 
exprimat graecae vocis sensum, censuerimus 
in hanc sententiam adductos; partim, ut maius 
malum tollerent, minus admisisse. Quemad- 
modum enim ex ipsius Augustini verbis? 
constat, erant qui dictum hoc ad omnia peccata 
traherent, censentes omne peccatum 
expiabile, adeo ut etiam aeternum supplicium 
finem aliquem esset habiturum. Hanc itaque 
opinionem volens Augustinus sublatam atque 


ex animis hominum exterminatam, medium hoc 


essc 


punitionis genus admisit, temporarium ignem 
largiens, tametsi vocis fortasse infirmitate eo 
abductus : nam verba illa saZeum esse, saleari, 
salus, nihil plane aliud apud Graecos in vulgari 
nostra lingua significant nisi permanere atque 
esse. Hoc vero etiam ipsa apostolici dicti sen- 
tentia demonstrat. Cum enim natura ignis sit 
disperdere atque absumere; qui autem in 
aeterno supplicio detinentur, non absumantur 
(nam alioqui ne aeterna quidem esset eorum 
detentio), manebunt, inquit, existentes et salvi 
seu integri, etiam in igne comburente. 


11. Primum itaque huic loco ita obviam 


ἀναλυθήσονται dI à. τὸ οἱ ed )» πρῶτον 


6, συνίεισῦε xx 


'* Enchiridion, n. 18, initio; n« 


68 


imus. Deinde vero, cum et Ioannes Chryso- 
stomus et omnes graeci sancti doctores ita 
dictum hoc interpretati sint ut dicimus, ita vero 
Augustinus et latini; nos medii constituti, et 
altius dictum apostolicum repetemus, et vesti- 
giis verborum inhaerentes, considerabimus 
quid significare velit, veritatem omnibus prae- 
ferentes. Hoc itaque modo se Pauli dictum 
habet. Fundamentum, inquit, positum est, nec 
iam nunc licet aliud ponere : unum enim est 
atque idem, lesus Christus, neque illi diffi- 
dendum. Atque hic quidem est huc usque de 
dogmatibus sermo. Quae sequuntur, agunt de 
studio quod versatur circa opera. Ad fideles 
enim verba faciens, fidei quidem rationem, et 
praecipue eius fundamentum (videlicet fides 
in Deum incarnatum) nemini, inquit, licet 
immutare; nam quicumque hoc attentaverit, 
totum prorsus opificium convellat oportet. 
Cum autem opera mortua sint absque fide, et 
fides absque operibus nihil possit, postquam 
de fide egit, etiam sermonem de operibus 
adiungit, et de superaedificantibus verba facit. 
Dividit autem sermonem in duo sola, tertium 
ac medium nullum statuens, aurum quidem et 
argentum et lapides pretiosos, virtutes appel- 


lans; ligna -vero et stipulam et foenum, e 


contrario contraria, vitia nimirum. Porro vestra 
opinio aliquid necessarii fortasse secum adfer- 
ret, si vitium iterum bifariam partitus fuisset, 
atque alterum ex his expiari posse, alterum 
aeterno supplicio afficiendum dixisset. Nunc 
vero nihil tale dixit, sed postquam aeternae 
vitae conciliatrices, virtutes inquam, aeterni 
vero supplicii, vitia, enumeravit, deinde subiun- 
git, uniuscuiusque opus manifestum iri; addit 
autem etiam quando, extremum illum diem 
designans, in quo descensurus est Deus, uni- 
cuique pro suo merito retributurus. Dies enim 
manifestum | faciet, inquit, quod revelabitur in 
igne. Erit enim hic dies procul dubio secundi 
illius adventus Salvatoris et futurum illud sae- 
culum, dies proprie vocatum, vel quod sit dies 
quatenus cum praesenti vita comparatur, ad 
quam se habet ut dies ad noctem, quemadmo- 
dum idem etiam in alio loco testatur : Nox 


l. τὸ : τὸν H : τῆς SL. — 2. ἐπεὶ το H : ἐπεὶ τὸ SL : legi ἐπεί τοι — 3. τάδε ἔργα ed. — 4. διαι- - 
ρεῖται SL. — 5. üvjpet ἔτι xoi Θεὸν δὲ ταύτης... τὸ δὲ olov ed., textu. plane corrupto, quem ego argu- 
menjalionis seriem secutus emendavi; an feliciter, alii iudicent. — 6. τοιούτων SL. — 7. τάς : τούς ed« 
— 8. «com. ed. — 9. τὰς ipse addidi. — 10. χατὰ ἀξίαν SL. — 11. ἐν : οὖν H. — 12. αὐτὴ ed. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[68] 


, y ^ er M Ὁ ? , ^ m 
λόγον" ἔπειτα δὲ οὕτω μὲν τοῦ ᾿Ιωάννου xat τῶν 
* € - £ vp e , ς , m ' 
V'gouxóv ἁγίων ἁπάντων ἡρμηνευχότων τοῦτον τὸν 
λόγον, ὡς λέγομεν, οὕτω δὲ Αὐγουστίνου καὶ τῶν 

, ΕῚ ^ L / »y J. ETÀ 
Λατίνων, αὐτοὶ μέσοι γενόμενοι. ἄνωθέν τε τῷ ἄἅπο- 
m 5 , , M , y. « , 
στολιχῷ ἐπιστήσομεν λόγῳ xol χατ᾽ ἴχνος ἑπόμενοι 
θεωρήσομεν ὅ τι δηλοῦν βούλεται, τὴν ἀλήθειαν 

, € , »g^ -Ὁ er € Ἁ 
προτετιμηχότες ἁπάντων. " Ioyet γοῦν οὕτως. Ὁ μὲν 
θεμέλιος, φησί, καταδέῤληται, καὶ ἄλλον oüx ἔστι 

Ξ,, , T7 "5 D 377598 19 - 
θεῖναι λοιπόν" εἷς yap ἐστι καὶ ὃ αὖτος, ᾿[ησοῦς 
X / D 125 pta 3 UE, οὗ " 3 

οιστός, xal μὴ ἀπιστήση εἰς αὐτόν. Οὗτος μὲν οὖν 
μέχρι τούτου περὶ δογμάτων 6 λόγος" τὰ δὲ ἑξῆς, 
περὶ φιλοσοφίας τῆς πραχτιχῆς᾽ πρὸς γὰρ πιστοὺς 

M λό , ^ X λό Ὁ / M 
τὸν λόγον ποιούμενος, τὸν μὲν λόγον τῆς πίστεως xol 
μάλιστα cb! ταύτης θεμέλιον (ὃ δ᾽ ἐστὶν fj εἷς τὸν 
σαρχωθέντα Θεὸν πίστις) ἐναλλάξαι, φησίν, οὐχ 
» DE E] [ 9 b - , ' E 
ἔστιν οὐδένα, ἐπεί τοι" τὸν τοῦτο τολμήσαντα τὸ πᾶν 
ἀνατρέψαι λοιπόν. "Emst δὲ τά τε ἔργα ὃ νεκρὰ τῆς 

, » e , » Lad » ? , 
πίστεως ἄνευ, 7| τε πίστις ἄνευ τῶν ἔργων ἰσχύει 
5, , (e / ^ M ^ A Lad , 
οὐδέν, 17, πίστει λοιπὸν xal τὸν περὶ τῶν πραγμάτων 

, , ' Dd 5 , * 
προστίθησι λόγον xat περὶ τῶν ἐποιχοδομούντων τὸν 
λόγον ποιεῖται. Διαιρεῖ * δ᾽ αὐτὸν εἰς δύο xal μόνα, 

ῃ Y , ε / "Ὁ 7 ^ Y 
τρίτον xal μέσον ὑπεχφαίνων οὐδέν, χρυσὸν μὲν 

M » f , M 5 M Pj , 
xat ἄργυρον xot λίθους τιμίους τὰς ἀρετὰς ὀνομά- 

, m 
ζων, ξύλα δὲ xai καλάμην xat χόρτον ἐκ τοῦ ἐναντίου 
τὰ ἐναντία, δηλαδὴ τὰς καχίας. Καίτοι τότ᾽ ἂν εἰχεν 
» , M ἊΝ , eO € e , 
ἴσως χαί τινα τὴν ἀνάγχην ὃ ὑφ᾽ ὑμῶν λεγόμενος 

, - ^ ^ í ΓΝ 
λόγος, εἰ διχὴ μὲν τὴν χαχίαν διήρει ἔτι καὶ θάτερον ? 
E A , *5 , oM ὦ - 
£v δὴ ταύτης εἶναι χαθάρσιμον, τὸ δὲ ἕτερον τῆς 
αἰωνίου χαθάρσεως ἀξιοῦσθαι. Νῦν δὲ πεποίηκε 

τω D 4 , “ - 
τοιοῦτον ὅ οὐδέν, ἀλλὰ τάς ἴ τε ὃ τῆς αἰωνίου ζωῆς παρ- 
, ^ m 
αἰτίους, λέγω τὰς ἀρετάς, τάς τε τῆς αἰωνίου δίχης, 
9 


Y , 2 , 
τὰς" χαχίας, ἀριθμησάμενος, εἰτα ἐπάγει ἑχάστου 


Iu D H , M WIS 
TO ἐργὸν φᾶνερον γενήσεσθαι" προστίθησι ὃὁξ XQ το. 


, A 
πότε, τὴν τελευταίαν ἐχείνην ἡμέραν ὑποσημαίνων, 


3 


T / [4 


t 
ἐν ἣ χάτεισι ὃ Θεὸς τὰ xax ἀξίαν [ῦ ἀποδώσων Éxa— 


ei 


EAE ΕΓ ΑΝ cur dodi ; , eo H 
0» 7] γὰρ ἡμέρα O9 A008, φησιν, ὁτι ἀποχο- 


λύπτεται ἐν" 


, Py, τω [4 
πυρί" αὕτη} γὰρ ἔσται φανερῶς ἣ 
m , m hU 
τῆς δευτέρας ἐλεύσεως TOU σωτῆρος χαὶ ὃ μέλλων 


δὲν Εν 5^ c , , , Se y 
ἐχεῖνος αἰὼν ἡμέξρα χυρίως χαλούμενος, ἢ Ott μὴ 


10 


15 


20 


25 


30 


35 


3 


ἣν 


10 


15 


20 


25 


30 


35 


40 


[69) 


πέφυχεν πρὸς τὴν παροῦσαν ζωὴν συγχριν ὄμενος 
ἡμέρα ὡς πρὸς γύχτα ἀναλογεῖ, ὡς χαὶ ἐν ἄλλοις 
φησὶν 6 αὐτός: Ἢ νῦξ προέκοψψεν, ἡ δὲ ἡμέρα 
ἤγγικεν. Αὕτη! οὖν ἐστι, ὡς εἴρηται, καθ᾽ ἣν 
ἐρχομένου μετὰ δόξης αὐτοῦ, πυρὸς ποταμὸς αὐτοῦ " 
προπορεύσεται, περὶ οὗ φησι xai Δανιὴλ ὃ προφή- 
T . - 
«nc? Ποταμὸς πυρὸς" εἷλκεν ἔμπροσθεν αὐτοῦ, 
" * ET - 
χαὶ ὁ Δαυὶδ αὖθις" Π0 ἐνώπιον αὐτοῦ καυθήσε- 
, : "- * 7. ' x, 
ται, κύχλῳ αὐτοῦ καταιγὶς σφοδρά" καὶ αὖθις" 
1ΠΠ0 ἐνώπιον αὐτοῦ" περὶ ἧς χαὶ 6 μαχάριος Πέ- 
«pos φησίν' " Hei δὲ ἡ ἡμέρα Κυρίου οἷς κλέπτης 
Ὗ j- 2 ?) € 2 * € te * , 
£v νυχτί, ἐν ἦ οἱ οὐρανοὶ δοιζηδὸν πιαρελεύσον- 
ται, στοιχεῖα δὲ χαυσούμενα " λυθήσονται" χαὶ 
* -" 
αὖθις" Προσδοχῶντας καὶ σπεύδοντας τὴν παρ- 
' m - "ice io » ἃ € E H 
ουσίαν τῆς τοῦ Θεοῦ ἡμέρας, δι᾿ ἣν οἱ οὐρανοὶ 
πυρούμενοι λυθήσονται καὶ στοιχεῖα καυσού- 
μενα τήκεται, xac xol ὃ ἀγαπητὸς ἡμῶν 
ἀδελφὸς Παῦλος χατὰ τὴν δοθεῖσαν" αὐτῷ 
σοφίαν ἔγραψεν ὑμῖν". "EZ ὧν δῆλον ἁπάντων, ὅτι 
περὶ τῆς τελευταίας ἐχείνης ἡμέρας χαὶ τοῦ διαιωνί- 
covtog? χατὰ τῶν ἁμαρτωλῶν πυρὸς ὃ μαχάριος 
Παῦλος ἐνταῦθα τὸν λόγον ποιεῖται τὸ δὲ πῦρ ἐχεῖνο, 
, , ^ » -, , ^ , ^ 
φησίν, ἑχάστου τὸ ἔργον Ómoiov ἐστι δοκιμάσει, ἃ 
μὲν φωτίζον, ἃ δὲ " σὺν αὐτοῖς ἐκείνοις τοῖς δράσασι 
χαταχαῖον. Τὸ γὰρ δὴ πῦρ τοῦτο οἵ τε διδάσχαλοι 
πάντες, ὅ τε μέγας [βασίλειος διπλοῦν ἀπεφήναντο !? 
εἶναι, καὶ μάλιστα πάντων οὗτος ἐχεῖνο τὸ ψαλμιχὸν 
ἐξηγούμενος τὸ" qur xvolov διαχκότπτοντος 
, , M , ? "m 
qo yo πυρύς, τὸ ἡτοιμασμένον εἰς χόλασιν τῷ δια- 
βόλῳ καὶ τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ πῦρ λέγων ἐχεῖνο « δια- 
« χόπτεται τῇ φωνῇ !? τοῦ Κυρίου, ἵνα, ἐπειδὴ δύο 
« εἰσὶν ἐν τῷ πυρὶ "ὅ δυνάμεις, ἥ τε καυστιχή, ἥ ve! ' 
« φωτίζουσα, τὸ μὲν δριμὺ xal χολαστιχὸν τοῦ πυρὸς 
« τοῖς ἀξίοις τῆς χαύσεως προσχπομείνη, τὸ δὲ 
« φωτιστιχὸν αὐτοῦ χαὶ λαμπρὸν τῇ φαιδρότητι τῶν 


ἣν i y ΄ , 
« εὐφραινομένων ἀποκληρωύτ. Φ ὠνὴ οὖν Κυρίου 


« διαχόπτοντος φλόγα πυρὸς xat μερίζοντος, ὡς ἀλαμ.- 


᾿ ἡ D ΡΞ ^ , ' 
πὲς μὲν εἶναι τὸ πῦρ τῆς χολάσεως, ἄκαυστον δὲ 


« τὸ φῶς τῆς ἀναπαύσεως διαμεῖναι », Τούτου τοι- 


"m ^ m r4 , “ 
γαροῦν τὸ μέν ἐστιν "ἢ οἷον περιδραξάμενον τῶν 


III. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 


69 


praecessit, dies autem appropinquavit^. Hic 
itaque est, ut dictum est, ille dies, in quo 
veniente ipso cum gloria, fluvius ignis ipsum 
praecedet, de quo etiam Daniel propheta ait" : 
Ante ipsum rotabatur fluvius ignis; et David 
rursus" : /gnis ante [aciem ipsius ardebit et 
circum ipsum procella impetuosa; de quo etiam 
beatus Petrus inquit?: Veniet autem dies Domini 
tanquam fur in nocte, in quo caeli cum stridore 
praeteribunt, elementa vero aestuantia solventur. 
Et rursus : Expectantes et accelerantes adven - 
tum diei Dei, per quem caeli incensi solventur, 
et elementa aestuantia liquescent, quemadmo- 
dum etiam dilectus noster frater Paulus pro 
sapientia sibi data vobis scripsit. E. quibus 
omnibus constat, beatum Paulum de extremo 
illo die deque aeternum duraturo adversus 
peccatores igne ibi locutum fuisse. Ignis porro 
ille, inquit, opus cuiusque quale sit, probabit; 
illud quidem illuminans, hoc vero cum suis 
auctoribus exurens. Hunc enim ignem cum 
doctores omnes, tum vero Basilius ille magnus 
statuerunt, vero 


duplicem esse praecipue 


omnium hic, exponens illud e psalmo* : Vox 
Domini intercidentis flammam ignis, « Ignis », 
inquit', « qui paratus est in supplicium diabolo 
« et angelis eius, discinditur voce Domini, ut 
« cum duae sint in iene facultates, quarum 
« una comburit, altera illustrat, acerba illa 
« atque ustiva vis iis qui adustione digni sunt 
« servetur; illius vero splendor et claritas ad 
« hilaritatem eorum, qui laetam ac beatam 
« vitam acturi sunt, destinetur. Vox itaque Do- 
« mini intercidentis ac dividentis flammam 
« ignis, adeo ut supplicii quidem ignis obscu- 
« rus sit, requietis vero lux vi careat combu- 
« rendi ». Huius igitur ignis altera vis est, ut 
iustos complectatur, eosque illuminet et illu- 
stret et quovis auro splendidiores efficiat;altera 


vero, ut peccatores apprehensos comburat, 


1. αὐτὴ ed. — ἃ. αὐτοῦ : ἀρκτοῦ H. — 3. ὁ Δαν. mpog. ed. — 4. πυρὸς ποταμὸς SL. — 5. χαυσόμενα ed 
ilem l. 16. — 6. αὐτῷ δοθεῖσαν H. — 7. ἡμῖν ed. — 8, διαιωνήσοντος ed. — 9. ἃ 53 M 10, ἀπεφήνατο 
SL. — 11. τὸ om. SL. — 12. τῇ φωνῇ om. SL. 13, dv τῷ πυρὶ om, ed. I4, ἡ δὲ ed, ; at plant 
legendum aut 7 «e aul xai ἡ cum vulgato Basilii textu, — 15. ἐστι 5L. 

a) Rom. ΧΙ, 12. — b) Cf. Dan. vit, 10. — (c Psal, e) Psal. xxvr,7. — f) Basilii homil. in psal 
XLIX, 4, et Xcvr, 3; eadem habentur supra apud NNVIIH P. G., V. 29, c. 297 Bt 


Mareum, p. 46, 1. 20 sq. — d) II Petr. i11, 12, 15. 


70 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


perpetuoque puniat. Quare dicit : £7 uniuscu- 
iusque. opus, quale sit, ignis probabit. Quorum 
enim opera eo manserint, quod igne illo fortiora 
evaserunt, aut potius adscita sibi facultate 
eius illuminandi, cum eo ut amica cum amico, 


et similia cum simili, et lucida cum lucido coi- 


verunt, hi mercedem accipient; in quae vero 


opera declarabit ustivam suam facultatem, 
utpote quae ad incensionem ustionemque apta 
fuerint, eamdemque ad illum rationem habue- 
rint atque ad aliam aliquam flammam ligna, 
stipulae, foenum, materiae scilicet incensioni 
ultionique accommodatae, horum operum auc- 
tores damnum patientur; non tamen quo modo 
mala illa opera abolebuntur atque absumentur 
igne, eodem modo eorum etiam perpetratores: 
hi enim in igne perdurantes manebunt, aeter- 
numque punientur. 

12. Primum itaque ex eo quod peccata non 
diviserit in mortalia et non talia, sed opera 
simpliciter in virtutes et vitia; deinde, quod 
declaraverit quando id futurum sit, extremo 
scilicet illo die, prout et beatus Petrus ait; et 
tertio, quod dixerit illum ipsum ignem opera 
simul ac operarios circumplexurum, et opera 
quidem ustu facilia combusturum, operarios 
vero incolumes inabsumptosque servaturum : 
manifestum est beatum Paulum nequaquam de 
purgatorio igne locutum (quem scilicet vos levi 
alicui peccato, non omni penitus vitio delendo, 
et quidem ante iudicium ponitis, illos incen- 
surum qui venialia sive expiabilia peccata com- 
miserint, non autem iustos, quorum opera 
aurum sunt et lapides pretiosi), sed de aeterna 
illa et finis experte poena, in qua haec fient. 
Quin et ipsa illa vox detrimentum patientur, 
ii videlicet quorum opera ustioni apta fuerint, 
nihil aliud nisi in aeternum puniendos declarat, 


eosque qui privandi sunt divini luminis partici 


patione et splendore eius qui probationem in- 
stituerit; quae nequaquam iis, qui ex vestra sen- 
tentia purgantur, conveniunt; hi siquidem non 
modo nullum damnum accipiunt, verum etiam 
multum lucrifaciunt, dum vitiositatem quidem 
deponunt atque exuunt, puritatem vero mundi- 


[70] 


^ , , 4 , ^ M ) , - , 
OUX OL (00V, φωτίσαι τε αὐτοὺς XO. 'αμπρυναι, ρυσιου 
κ᾿ e D A: oM AS 
τε παντὸς ἀποφῆναι λαμπροτέρους, τὸ δὲ οἷον τοὺς 
πονηροὺς κατασχὸν " χαταχαίειν τε xot αἰωνίως χολά- 
* » € - » 
ζειν. Διό φησιν" Καὶ ἑκάστου" τὸ ἔργον ποῖον 
E] j - , YES 1 ^ ' d 
ἔστι, TO πῦρ. δοκιμάσει" ὧν μὲν γὰρ τὰ ἔργα 
e νὴ ieu N42 y / a. A ^ 80. 
μενεῖ κρείττω τοῦ πυρὸς éxetvou φανέντα ΄, ἢ μᾶλλον 
B , Ὁ αὐ Ὁ ἃ , , Ll , LA 
οἰκείᾳ τῇ φωτιστικῇ ἐνεργείᾳ αὐτοῦ φίλα συγγενό- 
μενα φίλῳ καὶ ὅμοια τοῖς ὁμοίοις xol τῷ φωτεινῷ τὰ 
φωτεινά, οὗτοι μισθὸν λήψονται" εἷς ἃ δὲ ἐπιδείξεται 
ΤΑ ἌΓΟΣ Ma m IDE. € - Y. ML ΔῈ 
τὴν χαυστιχὴν ἐνέργειαν ἑαυτοῦ, πρὸς ἔξαψιν ἐπι- 
I5 EJ ^ Ὁ 2025  — δ" ^ λό 
τήδεια ὄντα xa τοῦτον ἐν" αὐτῷ σῴζοντα τὸν λόγον, 
ὃν πρὸς ἄλλην τινὰ φλόγα ξύλα x«i καλάμη καὶ 
ἂν Aiev BED Ue ΣΈΟ, ΟῚ DT ASQ, 
χόρτος, τὰ τῶν ὃ ὑλὼν εὐκατάπρηστα xat εὐάναπτα, 
ἱ τούτων ἴ ἐργάται ζημιωθήσονται: οὗ μέντοι χαθ᾽ 
οἱ τουτῶν ἐργᾶται fU. t) Ὥσοντ t 0 pi 
ὃν τρόπον τὰ πονηρὰ. ἐχεῖνα ἀφανισθήσονται ἔργα 
χαὶ ἀναλωθήσονται τῷ πυρί, οὕτω δὴ καὶ οἱ ἐργασ- 
Vrat. Telc omo QUE, Oo m Y ; , 
μένοι" αὐτοὶ γὰρ ἐν τῷ πυρὶ διατελέσουσι διαμένον- 
τες χαὶ αἰωνίως ὃ χολαζόμενοι. 
12. Πρῶτα μὲν oov ἀπὸ τοῦ μὴ τῶν καχιῶν 
LU bj , 5 , A M h 
πεποιηχέναι διαίρεσιν εἰς θανασίμους xa μὴ τοιαύ.-- 
333i Y - EF] c - 34 95) ^ QNA 
τας, ἀλλὰ xol τῶν ἔργων ἁπλῶς εἰς ἀρετὰς xat 


e , e , A] Lo 
καχίας" δεύτερον δὲ τῷ πότε ταῦτα γενήσεται διὰ τῆς 


τελευταίας ἡμέρας ὑποσημαίνειν, ὃ xat μαχάριός 


φησι Πέτρος, καὶ τρίτον τῷ περιδράξασθαι λέγειν 


LJ D e , , 
τὸ αὐτὸ χαῖον ἢ πῦρ τά τε τῶν ἔργων εὐάναπτα, τά τε 


πράξαντα [ῦ διαμενεῖν ἀνάλωτα, δῆλός ἐστιν ὃ μαχά- 
ριος Παῦλος οὐ περὶ καθαρτηρίου πυρὸς τὸν λόγον 
, ΓᾺ ' ^ n Ἢ ς , 
ποιούμενος (ὃ xal περὶ μικράς ctwac!! ἁμαρτίας 
, οὐ πᾶσαν χαχίαν ἁπλῶς, χαὶ πρὸ τῆς 


χρίσεως δοξάζετε '? δηλαδή, xol κατανάπτεσθαι "7 
-Ὁ , / 3... , ^ D 15 
τῶν χαθάρσιμα πεπραχότων, οὐχὶ δήπου xal τῶν 
δικαίων, ὧν χρυσὸς x«t τίμιοι λίθοι τὰ ἔργα), ἀλλὰ 
περὶ τῆς αἰωνίου ἐχείνης καὶ ἀτελευτήτου χολάσεως, 
e m M , 
xaÓÜ' ἣν ταῦτα γενήσεται. ᾿Αλλὰ xol αὐτὴ ἣ λέξις 
e t ἢ v / 
τοῦ ζημιωθήσεσθαι ὧν τὰ ἔργα εὐάναπτα, οὐδὲν 
FAM! - ^ 
ἄλλο ἢ τοὺς αἰωνίως χολαζομένους δηλοῖ καὶ τοὺς 
-Ὁ , M 
Cnuioup.fvoug τὴν τοῦ θείου φωτὸς μετουσίαν xat 
M » c - e 
τὴν αἴγλην τοῦ δοχιμάσαντος᾽ ἃ τοῖς χαθ᾽ ὑμᾶς "9 
΄ 3 , , » T Y 
χαθαιρομένοις οὐδαμόθεν προσήχει, εἴπερ οὗτοι πρὸς 
v NY m M , , 
τὸ μηδὲν ζημιοῦσθαι, καὶ μεγάλα χερδαίνουσιν, 


ἀποτιθέμενοι μὲν τὴν καχίαν, μεταμφιεννύμενοι δὲ 


l. τε om. 9 om. ὦ « EN ; AE , τ 
aA Fem Hr ^. XXTXGy0V Ol. D. — 3. xol ἑχάττου : χρείττω ἑχάστονυ ed. — ^. φανέντας. — ὃ. ἐν : οὖν 
S ΠΡ ΠΧ 1. 15: πο ΤΡ SIRE SETA cie ES DEN. " E 
ire , ). TX τῶν : χαὶ τῶν S. — 7. οἱ τούτω H. — 8. αἰώνια ed. — 9, χαῖον.: xxi oov H. — 10. τά 
τε διαμένοντα sine πράξαντ Ξ ἴκρὰς TU ; δι ΕΠ ΕΤ 15. δοξά ; 
i cds ράξαντα H. 11. μιχρᾶς τινος ed. — 12. ἡμεῖς H. — 13. δοξάζεται H. — 1^4. κατὰ ἀνάπτε- 


σθαι L. — 15. δήπου τῶν SL. — 16. xa ἡμᾶς H. 


30 


35 


AO 


TURAE, AAITUPPTRIER 


Cu. 
Qut xvf Xu 


A 


μευ; Ὁ 


{711 HL — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 71 


-n. 

τὴν χαθαρότητα χαὶ τὸ ἄσπιλον. Οὕτω μὲν οὖν 
ἡμεῖς τὸ ῥητὸν ἐκδεχόμεθα τοῦτο, οὕτω δ᾽ ἴσως xai 
τἀληθὲς! ἔχειν. δοχεῖ᾽ εἰ δέ τις ἄλλως αὐτὸ ἐξηγή- 


. Ga10?, σωτηρίαν μὲν τὴν ἀπαλλαγὴν τῆς κολά- 


5 σεως, διέλευσιν δὲ δι τοῦ πυρὸς τὸν καθαριο- 


δ ΟΣ Σ ΓᾺ , - - 5 6 / 

ov? ἐννοήσας, φαίνεται φανερῶς τῆς ἀχριρείας μὴ 
ἐφικόμενος. Καὶ θαυμαστὸν οὐδέν, ἄνθρωπος ὦν, 
ὅπου. γε πολλοὶ τῶν διδασχάλων φαίνονται διχφόρως 


- ἐξηγούμενοι τὰ ῥητὰ τῆς γραφῆς; οὐ πάντες ἐπιτυγ- 


10 χάνοντες ὁμοίως ἢ τῆς ἀκριδείας᾽ οὐδὲ γὰρ" δυνατὸν 


hy αὐτὴν ῥῆσιν Τ πρὸς διαφόρους ἀποδιδομένην ἐν- 
volac ἐφαρμόζειν ἁπάσαις ὁμοίως δ" ἀλλ᾽ ἡμᾶς γε" 
δεῖ τὰς χκυριωτέρας τούτων ἐχλεγομένους ' καὶ συμ- 


, ^ - 
φωνοτέρας ! ! τοῖς ἐχχλησιαστιχοῖς δόγμασι, τὰς 


15 λοιπὰς ἐν δευτέρῳ τίθεσθαι. 


13. ᾿Επεὶ δὲ καί τινων ῥητῶν ἐπεμνήσθητε τῶν 
4, bl , , - . e - 47 
πατέρων δοχούντων συνίστασθαι τοῖς παρ᾽ ὑμῶν '? 
εἰρημένοις, διὰ βραχυτάτων (ὡς ἔνεστι) καὶ περὶ 


τούτων ἐροῦμεν, τὸ τοῦ λόγου μῆκος ἐχφεύγοντες. 


- κῃ 
20 Πρῶτον μὲν οὖν εἴπερ τὸν μέγαν Ἰδασίλειον προηνέγ- 


χατε !? dy! ταῖς χατὰ τὴν Πεντηχοστὴν εὐχαῖς λέ- 

γοντα xal τὸν ἅγιον ᾿Ιὑπιφάνιον, ἔτι δὲ xo "ἢ τὸν ἐχ 
, , 1 - 

Δαμάσχου ᾿Ιωάννην 10v!" θεῖον, οὐ μὴν ἀλλὰ xal 


τὸν πάμμεγαν Διονύσιον, οὐδὲν ἄλλο δηλοῦντας "1 ἢ 


25 ὅτι πρός [ὃ τινῶν ἁμαρτημάτων ἀπαλλαγὴν τοῖς 


€ € 


r - 

θανοῦσιν ! οἷαί τ᾽ εὐχαὶ xat αἱ ὑπὲρ τούτων δεήσεις 

λυσιτελεῖν 25 ἐπὶ πάνυ, ὑμεῖς τε σύνιστε xat πολλοῦ 
, - » ti 

λόγου δεῖν οὐ νομίζομεν, "ἔπειτα δὲ 4 φατε τὸν 


μαχάριον Θεοδώρητον λέγειν, ἄνδρα σοφόν τε xol 


30 θεῖον καὶ μέγα ἐπὶ λόγοις σχόντα τὸ χλέος, εἰ μὲν 


ὶ qus 4 6 e" RH Υ * 

xai παρ᾽ ἡμῖν"! οὕτως εὑρίσκετο ἔχοντα, εἶχον 
ἄν τινα λόγον καί τινος ἴσως ἀπολογίας ἐδέησεν" 
ἐπεὶ δὲ 33 πολλῶν ὄντων τῶν ἐχείνου παρ᾽ ἡμῖν 


, "»* , 
συγγραμμάτων, ἐν"" οὐδενὶ φαίνεται πώποτε 


" ^M ' 


35 εἰρηκώς, οὐδὲ λόγου Aovzov?* ἡμῖν δεῖ πρὸς τἀχεί- 


u——M—o on . 


vou. 


14. Λοιπὸς 3" 


ΝᾺ * ^ 
δὴ Τρηγόριος 6 μαχάριος 5 τῆς 


tiemque sibi induunt. Hoc itaque modo nos 
quidem dictum illud interpretamur, atque ita 
verisimiliter se res habere videtur. Si vero 
quispiam aliter hoc exposuerit, per sauter, 
liberationem intelligens a damnatione, et per 
transitum per. ignem, facultatem sese purifi- 
candi : hunc certum est, genuinum Pauli sen- 
sum nequaquam esse consecutum. Neque id 
mirum est, homo ut erat, ubi multi deprehen- 
duntur doctores diversimode Scripturae dicta 
interpretantes, quin omnes eandem sensus per- 
fectionem assequantur. Impossibile enim est 
eandem vocem diversis sensibus explicatam 
omnibus aequaliter convenire. Nos vero opor- 
tet eos seligere qui praecipui fuerint ecclesia- 
sticisque dogmatibus magis congruentes, reli- 
quos vero iis posthabere. 

13. Cum vero etiam nonnullarum auctorita- 
tum ex Patribus memineritis, quae pro vestra 
opinione facere videntur, quam brevissime fieri 
poterit, etiam de iis dicemus, prolixitatem ora- 
tionis evitantes. Primum itaque quoniam Basi- 
lium Magnum allegastis, in precibus quae ad 
Pentecosten fiunt dicentem, sanctum Epipha- 
nium, praeterea etiam. divinum loannem Da- 
mascenum, necnon maximum illum Dionysium, 
eos nihil aliud innuere nisi quod ad nonnulla 
peccata absolvenda mortuis preces supplicatio- 
nesque pro ipsis factae magnopere conducant, 
et vos conscii estis, et rem multis verbis nequa- 
quam egere existimamus. Deinde, quae dicitis 
beatum Theodoretum * sensisse, virum et sapien- 
tem et divinum et magnam eloquentiae laudem 
consecutum, si ea quidem etiam apud nos ita 
se habere deprehenderentur, haberent utique 
aliquam rationem et nonnulla fortassis -de- 
fensione egerent, Nunc vero cum in multis 
illius scriptis quae apud nos exstant nihil tale 
unquam pronuntiasse comperiatur, ne quid- 
quam quidem ad illa respondendum censemus. 


14. Superest unus beatus Gregorius Nvysse- 


1. xai xat' ἀληθὲς SL. — 2. Locus a Marco mutuatus, cf, supra, p. 4s, Ll 9 sq |, χαθαρσιμόν H 
χαθάρσιμον SL. — A. ἄνθρωπος ὧν : ἂν εἴη SL. — 5. ὁμοίου ed, — 6. γὰρ om. S. — 7. (ow 1 5. ὁμοίαις 
H. — 9. ἀλλὰ ἡμᾶς δὲ ed. — 10, ἐχλεγομένας L. — 11. συμφωνοτέρους M. 12. παρ ἡμῶν ἢ |j. πρὸ 
γέγχατε S. — 1^. ἐν : οὖν Ἡ, — 15. ἔτι τε xai ed. — 16, τὸν om, ed. 17. δηλοῦντα ΠῚ 18, ὅτι πρὸς om 
ΤΙ. — 19. τοῖς θανοῦσιν otn, SL. — 50, λυσιτελοῦσι ed, — 21. παρ᾽ ὑμῖν ed 3 it 5 1 d 


H. — 24. λοιπὸν om. SL. — 25. Ληιπὰς It. 


n) Cf. quae de Theodoreto adnotavi supra, p. 


paragraphum 13, 


37. uc 55, ubi eadem [er leguntiul pet Lolam 


a 


nae ecclesiae praesul, qui magis quam alii, 
quae pro vobis faciant, dixisse videtur. Atqui 
satius? fuit illius auctoritatem silentio prae- 
terire, nullaque ratione nos cogere earum 
rerum quas dixit defensionem aperte in me- 
dium proferre. Dicendum tamen nobis est, 
salva, quoad eius fieri poterit, patris illius existi- 
matione. Homo erat; homini vero, etiam si ad 
culmen sanctimoniae pervenerit, non. est im- 
possibile errare, in iis praecipue, de quibus 
nulla praecesserit inquisitio, neque una con- 
gregati Patres sententiam tulerint. Manifestum 


enim est, multos rectius quam unum aliquem . 


veritatem assequi posse, si quidem duo boni 
praestant uni. Cum itaque quaestio de poena 
aeterna nondum agitata discussaque fuisset, vi- 
detur etiam vir iste opinioni redintegrationis a 
peccatoribus consequendae accessisse, finem- 
que supplicii inferre in eiusmodi praecipue 
sermonibus : nihil aliud supplicium illud esse 
statuens, nisi purgationem quamdam et forna- 
cem, attractionemque ad Deum per dolorem 
et labores, tanquam futura tandem perfecta 
instauratione omnium, etiam daemonum ipso- 
rum, uf sit, inquit, Deus ommia im ommibus 
iuxta dictum Apostoli. 

15. Primum itaque» illud hisce respondebi- 
mus, quod a patribus nostris accepimus, proba- 
biliter haec esse subdola perniciosaque com- 
menta haereticorum quorumdam, et Origeni 
assentientium, quales multi per illa tempora 
viguerunt, potissimum in finitimis Aegypto et 
Palaestina locis, ut etiam sanctum illud et 
magnum luminare patronum suae opinionis 
habere viderentur. Secundo loco dicimus, 
sanctum illum, tametsi etiam in tali opinione 
revera fuerit, tamen cum tum temporis in 
controversia versaretur dogma neque adhuc 
plene diiudicatum esset, ut iam dictum est, 
neque contraria opinio reiecta (quod in 
quinto concilio factum est), nihil miri esse, si 
nonnihil a vero ut homo etiam ipse aberrarit, 
quod et aliis ante ipsum multis accidit, Irenaeo 
videlicet Lugdunensium episcopo, et Dionysio 
Alexandrino, et aliis: Nam et hi dictis suis 
ansam quamdam calumniatoribus praebuerunt. 


7: DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


Νυσσαέων ! προστάτης" ἐχχλησίας, ὃς δὴ ὃ μᾶλλον 
τῶν ἄλλων δοχεῖ λέγειν ὑμῖν συνιστάμενον. Καίτοι 
βέλτιον ἦν σιωπὴ τὰ ἐκείνου τιμᾶσθαι καὶ μηδαμῶς 
ἡμᾶς ἀναγχάζεσθαι τὴν ὑπὲρ τούτων ἀπολογίαν 
dry) € / " H / ὃ’ eet 

φανερῶς ἐν τῷ μέσῳ ποιεῖσθαι, ῥητέον δ᾽ οὖν ὅμως 
[ὡς ἔνεστι) τὴν εὐφημίαν φυλαάξασι᾽ τῷ πατρί 
ὡς XjV, Jeu Tp ΟΥ φυλὰς ; e 
Ἄνθρωπος ἦν' ἀνθρώπῳ δέ, x&v ὅτι μάλιστα εἰς 
» € 4 5. T , NI € - 

ἄκρον ἁγιωσύνης ἀφίχηται, οὐκ ἀδύνατον ἁμαρτεῖν, 
χαὶ μάλιστα περὶ ἃ μηδεμία προέδη ἐξέτασις μηδὲ 
χοινῇ συνελθόντες πατέρες τὸ δοχοῦν ἐψηφίσαντο᾽ 


€ 


δῆλον γὰρ δὴ τοὺς πολλοὺς ὑπὲρ τὸν ἕνα τἀληθῆ ὃ 
δύνασθαι συνιέναι, εἴγε εἰσὶ ὁ δύο ἀγαθοὶ ὑπὲρ τὸν ἴ 
ἕνα. οὗ γοῦν περὶ τῆς αἰωνίου χολάσεως μήπω ἐξη- 

. Ἷ θ᾽ τῆς ς μηπὼ ἐξη- 
τασμένου ζητήματος, τῆς τῶν ἁμαρτωλῶν ἀποχατα- 
στάσεως δόξης καὶ οὗτος ὃ γενέσθαι δοχεῖ χαὶ τέλος 
εἰσάγειν χολάσεως ἐνϑ τοῖς τοιούτοις μάλιστα λόγοις ! 0, 

δὲ 32. , 2 2 , EA / / 
μηδὲν ἄλλο ταύτην εἰναι ἀποφαινόμενος ἢ χάθαρσίν 
τινα χαὶ χωνείαν καὶ πρὸς Θεὸν ἑλχυσμὸν διὰ ὀδύ- 
νης") xal πόνων, ὡς ἐσομένης ποτὲ τελείας ἀποχα- 
ταστάσεως πάντων xol τῶν δαιμόνων αὐτῶν, ἵνα 
3 , c N N E 5 m D D 
3, ψησίν, 0 Θεὺς τὸ πᾶν ἕν πᾶσι κατὰ τὸν 
3, M , 
ἀποστολιχὸν λόγον. 

15. Πρῶτον μὲν οὖν ἀπολογούμεθα ὑπὲρ τούτων 
ὃ παρὰ τῶν πατέρων ἡμῶν παρελάῤδομεν, ὡς εἰχὸς 
διαφθορὰς εἶναι ταῦτα xal παρεμδολὰς αἵρετιζόντων 
TWO) ^ A 'Q e , eq » 

ὧν xat τὰ ᾿ξΔριγένους φρονούντων, οἵτινες ἥχμα- 

A nass , ^N , Ej " , 
σαν πολλοὶ χατ᾽ ἐχείνους τοὺς χρόνους ἐν τοῖς xaT 
Αἴγυπτον μάλιστα xoi [Ταλαιστίνην !? τόποις, ἵνα 
χαὶ τὸν ἅγιον τοῦτον χαὶ μέγαν φωστῆρα συνήγορον 
ἔχειν δοκῶσιν. "Emi δὲ τούτῳ φαμέν, ὡς εἰ χαὶ 
δόξης τοιαύτης ὡς ἀληθῶς ὃ ἅγιος ἦν, ἀλλ᾽ ἔτι ὄντος 
5] , τ “ ,H ^ , 
ἀμφισθητησίμου τοῦ δόγματος τότε x«l μήπω δια- 
’, , € » h] bd -) , 

χεχριμένου τελέως, ὦ εἴρηται, μηδὲ τῆς ἐναντίας 
δόξης ἀπούληθείσης, ὃ χατὰ τὴν πέμπτην ἐγένετο 
σύνοδον, εἴ τι τῆς ἀχριδείας ὡς ἄνθρωπος xa αὐτὸς 


^ 


Uu Ν 507 ci L2 
παρεσφάλη, θαυμαστὸν οὐδέν, ὅπου γε καὶ τῶν πρὸ 
αὐτοῦ πολλοὶ τὸ τοιοῦτον ἔπαθον, Εἰρηναῖός τε ὃ 
Λουγδούνων "3 xal Διονύσιος ὃ ᾿Αλεξανδρείας xat 


cl n ᾿ Y τῷ H / ^ 
ετέροι xat γὰρ οὗτοι λαδήν τινα παρέσχον τοις 


1. Νυσσέων ed. — 2. προστάτης : πρὸς τὰς H. — 8, δὴ : δὲ L. — ^. φυλάξασαι H. — 5. τὰ ἀληθῆ SL. — 
6. εἰσί : ἐπ Η. — 7. τὸν om. H. — 8. οὕτως H. — 9. ἐν : οὖν H. — 10, ἐν τοῖς-λόγοις om. SL. — 11. δι’ 
ὀδύνης SL. — 12. Παλεστίνην ed. — 13. Λουγδονῶν ed. 

a) Similia habentur apud Marcum, supra, p. 53,1. 6 sq. — b) Haec ad verbum e Marco deprompta 


sunt; cf. supra, p. 53, l. 19 sq. 


10 


15 


20 


30 


35 


xd gs 


» - 


ERU CMM eT SERRE ΟΣ awe 


διαθάλλουσιν οἷς εἰρήκασιν. Ὅτι δὲ ἀυφισβητήσιμον 
ἦν τότε! τὸ δόγμα xxi μήπω διαχεχαθαρμένον, 
, , Li * , 

ὅπως ἂν ἀχριδείας ἔχοι, μάρτυς 6 θεολόγος l'onqóovos 
ἐν τῷ εἰς τὸ Βάπτισμα λόγῳ περὶ τοῦ ἀσδέστου 

E ὦ πο 237 “ | ὰ - / . 
πυρὸς" ἐχείνου φιλοσοφῶν xai μετὰ τοῦτο λέγων 
« Εἰ μή τῳ φίλον νοῆσαι χἀνταῦθα τοῦτο φιλανθρω- 


« πότερον xal τοῦ χολάζοντος ἐπαξίως ». Ορᾶς 


Ὁ 


ὡς ἐφίησι τοῖς βουλομένοις νοῆσαι τὸ πῦρ ἐχεῖνο 
φιλανθρωπότερον ; ᾿Αλλὰ τῇ πέμπτῃ τῶν olxou- 
μενικῶν * συνόδων ἀπανθρωποτάτη πασῶν f; τοιαύτη 
δόξα νενόμισται, xal ὡς λυμαντικὴ τῆς ἐχχλησίας 
xai τῶν σπουδαίων ἐχλυτιχὴ τῷ ἀναθέματι ὑπούέ- 
ὄληται. Καὶ τὰ εἰρημένα τοίνυν, εἴπερ εἰσὶν εἰρημένα 
τῷ θαυμαστῷ Γρηγορίῳ περὶ τοῦ πυρὸς ἐχείνου, 
χάθαρσιν μὲν οὐ μεριχὴν ἀλλὰ τελείαν εἰσάγουσι χαὶ 
τελείαν πάντων ἀποχατάστασιν' πείθουσι δὲ ἡμᾶς 
οὐδαμῶς πρὸς τὴν χοινὴν ἀφορῶντας δόξαν τῆς 
ἐχχλησίας χαὶ ταῖς θείαις γραφαῖς ὡς χανόσι yom- 
μένους, ἀλλ᾿, οὖχ ὅ m? ἕκαστος ἰδία γέγραφε 
σχοπουμένους ἐχ τούτων οὐδὲ εἴ τις ἄλλος περὶ 
χαθαρσίου πυρὸς ἕτερά τινα γέγραφεν, ἀνάγχην 
ἔχομεν παραδέξασθαι" οὐδὲ γὰρ ἣ γραφὴ διπλῆν 
χόλασιν xoi διπλοῦν πῦρ οὔθ᾽ f$ πέμπτη τῶν οἴχου - 
μενιχῶν συνόδων ἡμῖν παραδέδωχεν, 

16. ᾿Αλλ᾽ Αὐγουστῖνος διαρρήδην εἴρηχε, φήσετε, 
περὶ τούτου xal Αμόρόσιος οἱ μαχάριοι xa ρηγό- 
ριος ὃ Διάλογος. Γοῦτό φαμεν xai ἡμεῖς, xai οὐχ 
ἔστιν ἀρνήσασθαι" ἀλλὰ τῶν ἀνδρῶν τούτων ὄντων 
λατίνων καὶ λατινικῶς συγγεγραφότων τὰ ἑαυτῶν, 
τὰ μὲν ὅλως οὐδέν τι σαφὲς ὃ περὶ τοῦ χαθαρτηρίου 
πυρὸς ἀποφαίνονται, ἀλλ᾽ ὅτι μόνον ὠφελοῦσι τοὺς 
τεθνεῶτας αἱ ὑπὲρ αὐτῶν γινόμεναι" λειτουργίαι τε 


καὶ εὐχαὶ διδάσχουσι "", τὰ 


δὲ χαὶ σαφῶς τοῦτο- 
διαγορεύονται, οὐδὲν τούτων ὅμως "! οὐδέπω εἰς "3 
τήμερον ἀνεγνώσθη σύγγραμμα παρ᾽ ἡμῖν, οὐδὲν 
μὲν ὅ τί φησιν περὶ !? τοῦ ζητήματος τούτου οὐδὲ ! 
περὶ ἄλλου τινός, ἢ ὅσον ὀλίγοις χρόνοις πρότερον 
« τὸ» περὶ Τριάδος μόνον τοῦ Αὐγουστίνου xai 
οἱ τοῦ 1] ρηγορίου “ΖΠάλογοι μετενεχθέντες ἐχ τῆς 


ΓΕ: 


"u «p 
Ῥωμαίων ἐς "ὃ τὴν ἑλλάδα διάλεκτον. Τί οὖν θαυ- 


i ? 4 


[;3] (HI — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 73 


lam vero controversum ea aetate fuisse hoc 
dogma, neque ita repurgatum, ut eius veritas 
esset certa, testis est Gregorius Theologus, qui 
in oratione de Baptismo, ubi de inextinguibili 
illo igne disserit, haec subiungit? : « Nisi quis- 
« piam malit etiam hic benignius id ipsum 
« intelligere et punientis dignitati convenien- 
« tius ». Vides quo pacto liberum faciat volen- 
tibus ignem illum benignius interpretari? Sed 
et quinto concilio generali opinio illa omnium 
maxime inhumana visa est, ac tanquam eccle- 
siae perniciosa, bonorumque animis remissio- 
nem inducens, anathemati subiecta fuit. Quae 
igitur dicta sunt, tametsi etiam a beato Gregorio 
de igne illo sint dicta, purgationem quidem 
non particularem, sed perfectam inferunt, atque 
absolutam omnium redintegrationem. Nequa- 
quam vero nobis fidem faciunt, qui ad commu- 
nem totius ecclesiae sententiam respicimus, et 
sacris Scripturis tanquam regula ac norma 
utimur, neque quid unusquisque illorum pecu- 
liariter scripserit consideramus, nec si quis alius 
de purgatorio igne alia quaedam scriptis man- 
darit, ea amplecti necesse habemus : neque enim 
Scriptura duplicem poenam et duplicem ignem, 
neque quinta synodusoecumenica nobis tradidit. 

16. At Augustinus, dixeritis, apertis verbis 
id asseruit, et beatus Ambrosius, et Gregorius 
Dialogus. Quod fatemur etiam 
potest negari. Sed cum illi viri fuerint latini, 


nos, neque 
et latine sua scripserint, partim nihil omnino 
aperte de purgatorio igne statuunt, sed tan 
tum docent mortuos liturgiis et precibus, quae 
pro ipsis fiunt, iuvari; partim vero, si quid per- 
spicue de hac re afferunt, nullum tamen hu- 
iusmodi scriptum in hunc usque diem a nobis 
lectum est, nullum quidem quod vel de hac 
quaestione agat, vel de alia aliqua, praeterquam 
paucis abhinc annis De 7rinitate tantum liber 
Augustini, et Gregorii Dialogi e latina lingua in 
graecam translati. Quid igitur miri est, si igno 
ramus quod nunquam vidimus, neque legimus, 
neque audivimus? Etenim nostrates, et quotquot 
graeca lingua usi sunt, nihil prorsus de his 
scriptum reliquerunt; quae vero Latini scripse 


1 τότε : ποτέ ed. — ἃ, ἐχείνου πυρὸς SL. 3. φιλανδεωπώτερον ed item 1. ἢ ' μὲν i " 
24 T ΐ f 
ed. — 5. ὅτι ed. — 6. οὐδ᾽ H. — 7. Διάλογος : θεολόγος ed. 8. σαφῶς ed. Idem argumentum habet M ) 
supra, p. 50, 2 9. — 9. γενόμεναι ed. — 10, διδάσχουσιν 11. — 11. ὅμως : ὅμεν H l 1 


— 13. οὐ πεοὶ IH. — 1^4, οὐδὲ : οὐ H, — 15. εἰς H. 


8) P. G., t. 36, c. 


412. 


- 
7 ἡ 


runt, a nobis qui Graeci sumus plane non 
intelliguntur. Verum enimvero et dicta horum 
Patrum potest aliquis mitiganter exponere, et 
quidem satis bene. Ex ipso enim beato Augu- 
stino et Gregorio Dialogo manifeste apparet, ne- 
que ipsos neque alios, quotquot istud dixerunt, 
pro auctoritate potestateque sua id statuisse, 
neque ultro argumento eiusmodi adhibuisse 
animum et sententiam suam ut veram pepi- 
gisse; sed, ut quispiam diceret, veluti impulsos 
atque intrusos, et rationum angustiis constric- 
tos, ac maius malum tollere coactos fuisse. 
Hoc autem erat, omne peccatum esse expiabile, 
ut nonnullis visum est. Multorum enim opi- 
nioni ex adverso reluctari rem violentam esse 
existimantes, ut videtur, et metuentes ne 
parum probanda dicerent, si, cum illi omne 
peccatum expiabile esse statuerent, ipsi e 
contrario nullum deleri posse affirmarent; 
mediam viam ingressi, minus malum admise- 
runt, quo opinionem suam  probabiliorem 
redderent et maius malum tollerent. lis vero 
quae nonnulli temporibus sese accommodando 
dixerunt, non esse omni ex parte firmiter 
acquiescendum, omnes facile iudicaverimus. 
Sed quid? etiam si tanquam ita sentientes 
planeque statuentes haec dixerint, ne sic qui- 
dem necessarium est ut eos sequamur, eorum- 
que sententiae acquiescamus. Si enim ex 
dicto beati Pauli ad hoc feruntur, atque inde 
argumentantur, existimantes illum ibi de tali 
aliquo temporario igne loqui (quid autem 
ille senserit, abunde a nobis dictum est, dum 
exponeremus ea quae a loanne Chrysostomo 
dicta sunt et quae ex contextu ipso eruuntur, 
plane discrepantia ab eo sensu, quo occiden- 
talis. ecclesiae sancti locum intellexerunt), 
quonam pacto nos facile fidem adhibuerimus 
illi sententiae, quae ex tali capite initium sumit, 
quod nobis non probatur, atque inde procedit, 
unde contrarium infertur? 

17. At enim dicitis etiam beatum Gregorium 
in quarto Dialogorum libro multis exemplis et 
revelationibus demonstrasse purgatorium. Sta- 


tuit quidem revera purgatorium ignem post 
1. ἃ δὲ SL. — 2. 


εἰσι: 


xai τινες H. ---.-12. τούτους H. — 13. οἱ 


^ DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


οὖσι H. — 3. τοῦ om. ed. — ^. Διαλόγον : 
6. ἀληθεῖ H. — 7. ἀπελημμένους H. — 8, ἀνεχεῖν H. — 9. δ᾽ ἦν H. — 10. ἐάν 
: ὡς H. — 1^. τόδ᾽ ὅτι H. — 15. τῷ om. 


[74] 


μαστόν, εἰ ἀγνοοῦμεν ὃ μηδέποτε εἴδομεν μηδ᾽ 
^ v) Ww 5 , ἐς € M M [4 / 
ἀνέγνωμεν pono! ἠκούσαμεν; Ot μὲν γὰρ ἡμέτεροι 
καὶ ὅσοι τὴν ᾿Ἰλλήνων ἀφίεσαν, εἰρήκασι περὶ 
τούτων οὐδέν: ἃ δ᾽ εἶπον Λατῖνοι, ἥμῖν “Ελλησίν 
εἰσι" πάντως ἀσύνετα. Οὐ μὴν ἀλλὰ xol τὰς τῶν 
, , » *^ , 
πατέρων τούτων ἔχοι τις ἂν παραμυθήσασθαι 
ME UR M / D OPUUM: 2N NR EY , , 
χρήσεις, καὶ μάλα καλῶς" ἐξ αὐτοῦ γὰρ Αὐγουστίνου 
100? μαχαρίου xat ᾿Γρηγορίου τοῦ Διαλόγου * φαίνε- 
D 7| 
ται δῆλον", ὡς μήτ᾽ αὐτοὺς μήθ᾽ ὅσοι τοῦτο εἰρή-- 


» , 
χασιν ἄλλοι ἐπ᾽ ἐξουσίας διασχεψαμένους εἰπεῖν xat 


αὐτόθεν ἐπιδαλόντας τῷ σχέμματι xal ὡς ἀληθὴ 9 


συνθεμένους, ἀλλ᾽ ὡς ἂν εἴποι τις, οἷον εἰσωθουμένους 
7 RS - , 2 , 1 ^ 
xol ἐν στενῷ τῶν λόγων ἀπειλημμένους ἴ xot μεῖζον 
ἀναγχαζομένους χαχὸν ἀνελεῖν ὃ (τὸ δὲ ἦν", πᾶσαν 
ἁμαρτίαν εἶναι χαθάρσιμον, ὥς τισιν ἔδοξε) τὸ γὰρ 
55389 903 , e -Ὁ m , 2; , , 
ἀπ᾽ ἐναντίας τὴ τῶν πολλῶν δόξη ἰέναι βίαιον νομί- 
€ y M , M E] J M 
σαντες, ὡς £otxe, xat δειλιάσαντες μὴ ἀπίθανον τὸν 
λ ΄ E 3 d 3 , D E , 
oov ποιήσωσιν, ἐάν", ἐχείνων πᾶσαν ἀνομίαν 
νομιζόντων χκαθάρσιμον, αὐτοὶ ἐχ τοῦ ἐναντίου 
ΕῚ , , , 5 FN N » 
ἀποφήναιντο μηδεμίαν, μέσην ἐύάδισαν τὸ ἔλαττον 
δόντες, ἵνα μᾶλλον πιθανὸν τὸν λόγον ποιήσαντες τὸ 
μεῖζον ἀνέλοιεν᾽ οἷς δέ τινες !! οἰκονομιχῶς εἶπον, 
΄ 192. ..Δ 7 S297) ^ , E 
τούτοις 1? μὴ μέχρι παντὸς ἕπεσθαι δεῖν, πάντες ἂν 
φαίημεν, Καί τοι et οἱ "5 οὕτω φρονοῦντες καὶ μάλα 
τοῦτο δοξάζοντες τὰ περὶ τούτου ἐξέθεντο, οὐδ᾽ 
er € - 5) » 5 e M H 
οὕτως "Alv ἀναγκαῖον ἐστιν ἕπεσθαι xat πείθεσθαι 
ταύτῃ τῇ δόξῃ" εἰ γὰρ ἐχ τοῦ ῥητοῦ Παύλου τοῦ 
μαχαρίου δρμῶνται πρὸς τοῦτο, χἀχεῖθεν ἐπιχειροῦσι, 
, τ ΄ * rede 2 8 , 
γομίζοντες περὶ τοιούτου τινὸς ἐχεῖνον ἐχεῖ λέγειν 
, , ^ δὲ cr 1 Á “ /, » 
mpocxatpou πυρός (τὸ δὲ ὅ vt! * νοεῖ μάλιστα εἴρηται 
, 2 u » - 15 4f , 5 A 2 c , 
τά τε ᾿Ιωάννῃ τῷ !? Χρυσοστόμῳ εἰρημένα ἐχθεμέ- 
- "4 m M “7 
νοις [Ὁ ἡμῖν, ἅ τε ὑπ᾽ αὐτοῦ τοῦ λόγου ἀχολουθεῖ "1. 
παντάπασι διαφέροντα ταύτης τῆς ἐννοίας, xa0 ἣν 
οἵ δυτιχοὶ ἐξεδέξαντο ἅγιοι), πῶς ἂν ἡμεῖς ῥᾳδίως 
, 48 λό 5 , N Ν᾽ N 
πιστεύσαιμεν !? λόγῳ ἐχ τοιούτου τινὸς ἔχοντι τὴν 
5, UNIT. er Cur 2^5 —" 25..-T J ety 
ἀρχήν, ὅπερ fiiv οὐ Ooxet, xaxeiüev ὁρμωμένῳ, ὅϑεν 
συνάγεται τοὐναντίον !? ; 
17. Καὶ) μὴν χαὶ 0?! φατε τὸν 32 μαχάριίον 
, 3 E / D Jj , 
Γρηγόριον ἐν τῷ τετάρτῳ τοῦ ZfiaA0yov λόγῳ πλεί- 
στοις "8 ὑποδείγμασι καὶ ἀποχαλύψεσιν ἀποδειχνύναι 
τὸ χαθαρτήριον, ἀποφαίνεται μὲν ἀληθῶς εἶναι τὸ 
θεολόγου ed. — 5. δηλῶς, μήτ᾽ ed. — 
om. H. — 11. ἀνέλωσεν᾽ οἷς 
ed. — 16. ἐνθεμένους ἅτε ed. 


— 17. ἀκολουθίας SL. — 18. πιστεύσαμεν H, — 19. τοὐναντίον om. H. — 20. Tota haec 2 17 habetur apud 


Marcum, p. 51, 1. 


ὡς SL. 


17 sq. — 21. 6 om. ed. — 22. φατε τὸν 


φατιχόν H. — 23. πλειστόνως EH : πλεῖστον 


10 


30 


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τῷ 
ct 


τ 


χαθαρτήριον πῦρ μετὰ θάνατον πρὸ τῆς μελλούσης 
ἐκείνης χρίσεως, εἴτε ἀλληγοριχῶςς τοῦτο νοῶν, εἴτε 
xui ἀληθῶς οὕτω δοξάζων᾽ ἃ δὲ ἐπάγει ῥητὰ παρὰ 
τῆς γραφῆς πρὸς τὴν τούτου! σύστασιν, οὐδὲν ὅλως 
ἀναγκαῖον μεθ᾽ ἑαυτῶν ἔχουσιν, ὡς χαὶ πρότερον 
ἡμῖν εἴρηται. Καὶ τὰ διηγήματα δὲ καὶ ai? ἀπο- 


χαλύψεις, ἃς παρατίθησιν, οὐδὲν ὅλως ἀφωρισμένον 


- , "Ὁ 
ἐν τόπῳ τινὶ καθαρτήριον πῦρ ὑποφαίνουσι" τοὺς μὲν 


&p τῶν οὕτω χαθαιρομένων "ὁ εἰς τὰ θέρμα φησὶ 
eux r, 

^ , - , € ^" M ᾿ 

παραδιδομένους τοῖς λουομένοις ὑπηρετεῖν, τοὺς δὲ 


δι’ ἀποχαλύψεως φανῆναι χαταχαιομένους ἐν διαφό- 


| Qotc τόποις" ἅπερ ἅπαντα φαίνεται μηδὲν ἄλλο εἶναι 


πλὴν θαύματα xal ἀποχαλύψεις εἰς ἐπιστροφὴν τῶν 
ζώντων καὶ διόρθωσιν παρὰ Θεοῦ μερικῶς γνωριζό- 
μενα" χαθολιχὸν δὲ εἶναι πῦρ ἐξ αὐτῶν χαθαρτήριον, 
οὐδὲν οὐδαμῶς ἐξ ἀνάγχης δείχνυται. Καὶ μὴν xat 
δι’ ὧν ἐφεξῆς ἐπάγει, τὸ τοιοῦτον δόγμα τοῦ χαθαρ- 
τηρίου πυρὸς ἀναιρεῖται" τὰ μὲν γὰρ τῶν εἰρημένων 
ἐλαφρῶν χαὶ ἐλαχίστων ἁμαρτημάτων ἐν τοῖς 
δικαίοις δι᾿ ἀντισηχώσεως ἑτέρων ἀγαθῶν πράξεων 
ἐν τῇ ζωῇ ταύτῃ φησὶ χαθαίρεσθαι, τὰ δὲ ἐν τῇ 
ἐξόδῳ τῶν ψυχῶν ἐκ τοῦ σώματος OU αὐτοῦ xo 
μόνου τοῦ qo6ou καθαίρεσθαι παραδίδωσι, τὰ δὲ xol 
μετὰ θάνατον. διὰ τῶν ὑπὲρ αὐτῶν γινομένων 


εὐποιϊῶν τε xal προσφορῶν. 


18. ᾿Ιἰπεὶ δὲ xal ἀπὸ τοῦ χράτους ἐπεχειρήσατε 
τῆς Ῥωμαϊκῆς ἐχχλησίας, ὅπερ πέμπτον μὲν ὑμεῖς 
τοῖς ἄλλοις ἐπιχειρήμασιν ἐνετάξατε, ἡμεῖς δὲ εἰς 
τόδε ἀνεθαλόμεθα, οὐ δεῖ ὑμᾶς ἀγνοεῖν, ὅτι εἰ οὕτως 
εἴχομεν γνώμης περὶ ἀλλήλων ἀμφότεροι, ὡς τὰ 
παρὰ τῆς ἑχάστης ἐχχλησίας χρατοῦντα, ταῦτα 
ἡγεῖσθαι xx χύρια, οὐδέποτ᾽ ἂν ἀλλήλοις συνήλθομεν 
οὐδ᾽ εἰς λόγους ἤλθομεν dv' ἀλλ᾽ αὐτὸ τὸ πρῶτον 
χαὶ μέγιστον τῆς ἡμετέρας συνελεύσεως αἴτιον, τὸ 
πάσης ἀφιεμένους προλήψεως χαὶ παντὸς ἔθους μὴ 
χαὶ τῷ λόγῳ βοηθουμένου ὃ γυμνὰ χρῖναι τὰ πράγ- 
ματα, παραθεμένους παρὰ τὰ λόγια xal τὰς ἀποφά- 
σεις τῶν διδασχάλων, χανόσιν αὐτοῖς χρησαμένους 
καὶ στάθμῃη "" πρὸς ταῦτα᾽ ἐπεί τοί γε ἐὰν μὴ οὕτω, 
ἀλλὰ τῷ ἔθει τὰ πράγματα χρίνωμεν, πάνθ᾽ οὕτως 
ἐξέσται λύειν ἀμφοῖν, xal συμδησόμεθα ἀλλήλοις 


3^ " * » ^ Xo€' 3 M 
οὐδέποτε, Οὕτω μὲν οὖν οὔτ᾽ ἐντεῦθεν οὔτ᾽ ἐκ τῶν 


1, τούτων ed. — 2. 
6. τοῦ om. ed. — 7. 


τοῦ πρώτου H. — 8. βοηθούμεναι H. — 9. χρησαμένοις Hl. — 10, 
i μ χρῆσαι 


[75]. HI. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. 75 


illud 


allegorice hoc intellexerit, sive etiam ita vere 


mortem, ante futurum iudicium, sive 
censuerit; testimonia vero quae ex sacra Scrip- 
tura ad hoc stabiliendum confirmandumque 
adducit, nihil omnino necessarii secum ferunt, 
quemadmodum et antea a nobis dictum est; 
et narrationes revelationesque, quas exhibet, 
nullum plane definitum in loco aliquo purga- 
torium ignem statuunt. Nonnullos enim eorum 
qui purgantur ad balnea relegatos iis qui 
lavantur ministrare dicit; alios per revelatio- 
nem apparuisse ustos diversis in locis : quae 
quidem omnia videntur nihil aliud esse nisi 
miracula et revelationes ad conversionem et 
Deo 


ostensae; universalem autem esse ignem pur- 


resipiscentiam — viventium ἃ privatim 
gatorium, nulla ex iis necessaria ratione pro- 
batur. Quin imo per ea quae postea subiungit, 
tale de purgatorio igne dogma plane evertitur. 
Nam quae dicuntur /evia sive minutissima pec- 
cata in iustis, alia per compensationem aliorum 
bonorum operum in hac vita purgari dicit, 
alia in exitu animarum e corpore per ipsum 
solum metum purgari tradit, alia etiam post 
mortem per eleemosynas et sacrificia quae pro 
ipsis fiunt. 

18. Cum vero etiam ab auctoritate romanae 
Ecclesiae fueritis argumentati, quod quintum 
est vestrorum argumentorum, nos autem huc 
usque distulimus : illud scire debetis, si ita 
utrique inter nos animis affecti essemus, ut quae 
in singulis ecclesiis obtineant, ea rata firmaque 
duceremus, nunquam futurum fuisse ut simul 
conveniremus, colloquiumque inter nos ha- 
beremus. Nunc vero illa primaria et maxima 
nostri conventus causa fuit, quod omni prae- 
sumptione et consuetudine, quae ratione non 
nitatur, seposita, nudas res iudicare volebamus, 
eas conferentes ad sacra eloquia et decla- 
rationes doctorum, his utendo tanquam regulis 
et norma ad illas pensandas. Si enim non 
ita nos geramus, sed ex consuetudine de rebus 
iudicemus, profecto utrique parti quaevis dis 
solvere in promptu erit, neque alii cum aliis 


unquam conveniemus. Atque ita ht, ut neque 


al om, ed. — 3. χαθαιρουμένων ed, — 4. διὰ ἀποχ. ed, — ὃ. χατὰ χαιομένονς ed 


hinc, neque ex ullo dictorum quae allata sunt, 
sententia vestra necessario probari possit. 

19. Cum vero denique etiam ratiocinationis 
ope ad propositam quaestionem usi sitis, 
ducto a iustitia Dei argumento, necesse est ut 
intellieatis, et nobis non minus facile esse 
ratiocinationibus quibusdam uti ad ea quae nos 
dicimus confirmanda, et quidem contraria iis 
quae vos concluditis inferre, sive a Dei erga 
homines benignitate rem probemus, sive etiam 
a diversarürm apud eum mansionum necessitate, 
et divinae illius fruitionis gradibus, quae qui- 
dem fruitionis inaequalitas necessario postulat, 
ut non ex aequo omnes sint purgati; tum vero 
ex aliis multis rationibus, quarum plures suo 
tempore reddemus, si opus fuerit. Nunc vero 
cum pauca quaedam ex iis dixerimus, de his 
finem faciemus. 

l. Dicimus itaque magis convenire divinae 
bonitati, exiguum bonum non contemnere, 
quam exiguum 'peccatum, poena dignum 
ducere. Atqui exiguum bonum in iis qui gra- 
viter peccarunt, nullum praemium consequitur 
propter praeponderantem nequitiam. Ergo 
neque exiguum peccatum in iis, qui multa 
bona opera fecerunt, decet poenam consequi, 
quia quae praestantiora sunt, vincunt. Si enim 
id quod magis videtur, non est, aegre profecto 
id quod minus videtur, erit. Ergo neque purga- 
torium ignem esse credendum est. 

II. Praeterea, quemadmodum se habet exi- 
guum aliquod bonum in iis qui ceteroqui 
mali sunt, ita exiguum" malum in iis qui cete- 
roqui boni sunt. Sed exiguum bonum in illis 
non potest bonorum retributionem efficere, 
sed tantum differentiam supplicii; neque igitur 
exiguum malum in istis damnationem efficiet, 
sed tantum differentiam fruitionis. Non est 
igitur putandum purgatorium ignem esse. 

III. Ad haec, aeterni supplicii aequitas in 
hoc maxime ostenditur, quod immutabilem ii 
habeant qui peccarunt pravam voluntatem : 
perpetuae enim peccandi voluntati perpetua 


etiam debetur poena. Eodem plane modo 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE. FLORENCE. 


5 , € m 08 ' »y MÀ X ᾽ 
εἰσενηνεγμένων ῥητῶν οὐδενὸς ἔχοιεν "ἂν τὰ map 
ὑμῶν τὴν ἀνάγχην. 
19. ᾿Επεὶ δὲ τελευταῖον xoi λογισμῷ πρὸς τὸ 
, , , - "v * ^ M T 4 ^29 
mpoxeluevov ἐχρήσασθε συνεργῷ x«l ἀπὸ τῆς! τοῦ 
τ , P 
Θεοῦ δικαιοσύνης ἐπεχειρήσατε, γινώσχειν ὑμᾶς 
5 - ch 1 M a Ju ὃ ' 
ἀναγχαῖον, ὅτι xal uiv οὐχ ἥκιστα δυνατὸν 
D ^ 3 ' & € - λέ EA 
Ἀογισμοῖς τισι " πρὸς ἅπερ ἡμεῖς λέγομεν χρήσα- 
᾿ IS | 2 / αν ὐχ- 2E. NES 
σθαι, xal αὐτὰ τἀναντία συναγαγεῖν ὧν ὑμεῖς 
συμπεραίνετε", ἀπό τε τῆς φιλανθρωπίας τῆς τοῦ 
D" L 6 / ^ Y m m US te» 
Θεοῦ ὁρμωμένοις ἡ, προσέτι δὲ xal τῆς τῶν ἐχεῖσε 
^ , CAT e HA E N m m 5 À ^ 
διαφόρων μονῶν  ἀνάγχης καὶ τῶν τῆς ἀπολαύσεως 
ἐχείνης βαθμῶν, ἥτις ἐξ ἀνάγκης ἀπαιτεῖ μὴ χεχα- 
θάρθαιδ πάντας ἐπίσης, ἔτι δὲ ἐξ ἄλλων λόγων 
c -T N Y / 2 e" 5 , 
πολλῶν, ὧν τοὺς μὲν πλείους ἐν χαιρῷ ἀποδώσομεν, 
εἰ δεήσει" τὰ νῦν δὲ ὀλίγα τινὰ περὶ τούτων εἰπόντες, 


τὸν λόγον χαταπαύσομεν ἐπὶ τούτοις. 


«^, Φαμὲν γὰρ μᾶλλον προσήκειν τῇ ἀγαθότητι 
τοῦ Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παριδεῖν ἢ τὴν 
σμικρὰν ἁμαρτίαν δίχης ἀξιοῦν. ἀλλὰ τὸ ὀλίγον ὃ 
ἀγαθὸν ἐν τοῖς « τὰ — μεγάλα ἡμαρτηκόσιν οὐδεμιᾶς 
ἀμοιθῆς € χάνει "0 διὰ τὴν τῆς πονηρίας πλεονε- 
μοιδῆς ἐπιτυγχάνει 5 διὰ τὴν τῆς πονηρίας ε 


L 


ξίαν᾽ οὐδ᾽ ἄρα τὸ ὀλίγον .χαχὸν ἐν τοῖς «τὰ» 
μεγάλα χατωρθωχόσι "! προσήχει δίκης τυχεῖν διὰ 
τὸ τὰ βελτίω νιχᾶν" εἰ γὰρ τὸ μᾶλλον δοχοῦν οὐχ 
ἔστι, σχολῇ τό γε ἧττον ἂν "" εἴη. Οὐδ᾽ ἄρα πῦρ 
καθαρτήριον προσήχει νομίζειν. 

po. "Est, ὡς ἔχει τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν £v τοῖς τἄλλα 
φαύλοις, οὕτω τὸ ὀλίγον καχὸν ἐν τοῖς τἄλλα ἀγαθοῖς" 
ἀλλὰ 


ἀνταπόδοσιν ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν «χολά- 


τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν ἐχείνοις οὐ δύναται ἀγαθῶν 


M Ne nA. » v 2 , 5 , 
σεως" καὶ τὸ ὀλίγον ἄρα xaxov ἐν τούτοις οὐ ποιήσει 
, EY A. , 
χόλασιν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν — !? ἀπολαύσεως. 


Οὐκ ἄρα πῦρ χαθαρτήριον νομίστέον. 


γ΄. "Ec, ἡ τῆς αἰωνίου χολάσεως δικαιοσύνη 
χατὰ τοῦτο μάλιστα δείκνυται, κατὰ 11 τὸ ἀμετά- 
όλητον τῆς τῶν ἡμαρτηχότων — ἀτάχτου — θελή- 
σεως" τῇ γὰρ ἀϊδίως ἢ πονηρᾷ ' θελήσει xol ἀΐδιος 


» N NI j? ^ ^ Li 
ὀφείλεται δίκη" ὥσπερ καὶ τοὐναντίον χατὰ τὸ ἀχό- 


l. τῆς om. SL. — 2. τοῦ om. H. — 3. τισιν ed. — A4. συναγωγεῖν H. — 5. συμπεραίνεται H.. — 6. ὁρμώμενοι 
ed. — 7. διαφορῶν μόνων H. — 8. χεκαθάρται H. — 9. τ᾽ ὀλίγον H; item 1. 22. — 10. ἐπιτυγχάνειν ed. — 
— 11. χατωρθωχῶσι ed. — 12. ys ἧττον àv : τε ἧττον ὄν ed. — 13. χολάσεως- ἀλλὰ μόνον διαφοράν Om. ed.; 


quae verba ex Latinorum responsione mutuatus ipse addidi, ne sententia omnino manca relinque- 


relur. — 14. χατὰ : μετὰ ed. — 45. αἰδίῳ S : ἀϊδῇ HL. — 16. πονηρία H : πονηρίας SL. 


10 


15 


20 


30 


35 


| 


K-——PTPK.-EAM v 


20 


25 


30 


35. 


λουθον δὴ εἰ 6! τοῦ πονηροῦ ἀκίνητος ἀϊδίως " ἀϊδίῳ 
δίκῃ χολάζεται, ὃς μὴ" «ἀϊδίως.» εὐθύνεται, 
οὐδ᾽ ἀμετάδλητον θέλησιν ἕξει" «εἰ γὰρ ἀμετά- 
ὄλητον αὐτὴν ἕξει,..- εἰ μὲν ἀπὸ τοῦ ? πονηροῦ, αἰω- 
vip δίκη τηρεῖται᾽ εἰ δὲ τἀγαθοῦ, τίς χρεία χολά- 
σεως ᾧ γε στεφάνων" προσήχει; ᾿Αλλὰ μὴν τοὺς 
τούτῳ χαθαιρομένους τῷ πυρὶ θέλησιν ἀμετάδλητον 
ἔχειν φατὲ χαὶ ὑμεῖς" οὐχ ἄρα πυρὶ τούτους ἀνάγχη 
καθαίρεσθαι. : 
δον, Ἔτι, εἰ τὸ τέλειον ἔπαθλον τοῖς καθαροῖς τῇ 


M ^ - , » 
χαρδίᾳ xai τῇ ψυχῇ τὸ ἰδεῖν τὸν Θεόν, τούτου δὲ 


"TW , Ἴ , Σ eet wovy - 
ουχ δυιοίως παντες ἐπιτυγχάνουσιν, Quo a0 τῆς 


"9 “ὦ , , H [4 7 595 wv 32 , ^ 
αὐτῆς χαθάρσεώς εἰσιν ἅπαντες" οὐδ᾽ ἄρα χρεία τοῦ 
χαθαρτηρίου πυρός, εἴπερ ἔν τισιν ἐλλιπὴς ἣ 
χάθαρσις᾽ ἦ yàp? ἂν ἦσαν ἅπαντες ἐπίσης χεχα- 
θαρμένοι διὰ τοῦ αὐτοῦ πυρὸς χαὶ πρὸς θεοπτίαν 
'g' τυ * Ὁ ^- , 
ὁμοίως ἔχοντες. ᾿Γοὔτο δὲ καὶ ἐπὶ τοῦ τῆς νομοθεσίας 
— - , ^ , * 
ὄρους συμιδολιχῶς τε xai τυπιχῶς ἐγένετο" τότε γὰρ 
, , Ὁ » m 2r , ΗῚ , , , 
o) πάντες τῆς αὐτῆς ἀξιωθέντες " φαίνονται στάσεώς 
—— ^— ^ 
τε χαὶ τάξεως, ἀλλ᾽ ὃ μὲν τῆς", ὁ δὲ τῆς, πρὸς 
, t M -“ , ῳ. " 
μέτρον (οἶμαι) τῆς ἑαυτοῦ χαθάρσεως ἕκαστος χατὰ 
τὸν θεολόγον ᾿Γρηγόριον. 
d »4^ L , 
e, "Ext, 6 ἐν ἁγίοις ! ! μέγας Γρηγόριος ὃ θεολόγος 
τὸν περὶ τοῦ ΠΠάσχα λόγον θεωρητιχῶς καὶ ἄνα- 
“42 , 2500 5 Y , , T 
γωγιχῶς 12 ποιούμενος, ἐλθὼν εἰς τὸ μέρος, ἐν ᾧ 
3 
φησιν « Οὐχ ἐξοίσομεν δ᾽ οὐδὲν οὐδὲ εἰς τὸ mpox 
« χαταλείψομεν », ἀποφαίνεται ῥητῶς οὕτω χαὶ xa- 
θαρῶς, ὅτι u7, ὑπὲρ τὴν νύχτα ταύτην ἔστι τις 
χάθαρσις, νύχτα μὲν τὸν ἑκάστου παρόντα βίον 
, - ^ ^ , , , , ^ 43 
ἀποχαλῶν xai μηδεμίαν χάθαρσιν μετ᾽ αὐτὸν 


εἶναι παραχωρῶν. 


2, τι !*, 6 αὐτὸς ἐν τῷ εἰς τὴν []ληγὴν τῆς 
χαλάζης λόγῳ διαγορεύων οὕτως" « "Eo! λέγειν 
« τὰ ἐχεῖσε δικαιωτήρια, οἷς ἣ ἐνταῦθα φειδὼ παοα- 
« δίδωσιν, ὡς βέλτιον εἶναι νῦν παιδευθῆναι χαὶ 


« χαθαρθῆναι ἢ τῇ ἐκεῖθεν βασάνῳ παραπεμφθῆναι, 


[77] ΠΙ. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM LATINORUM. — 77 


—--— 


contrarium etiam concluditur, nimirum, si is qui 
immutabilis in malo patrando perpetuo manet, 
perpetua poena punitur; qui non sempiterne 
castigatur, is neque immutabilem voluntatem 
habebit. Nam qui immutabilem eandem habue- 
rit, si in malo quidem, aeternae poenae ser- 
vatur; sin in bono, quid opus est supplicio ei, 
cui coronae debentur? Atqui eos, qui hoc igne 
purgantur, voluntatem immutabilem habere 
dicitis etiam vos. Non igitur necesse est eos 
igne purgari. 

IV. Insuper, si perfectum praemium eorum, 
qui sunt puri corde et animo, est videre 
Deum, hoc vero non aequaliter omnes conse- 
quuntur; neque igitur par est omnium purga- 
tio; nihil ergo opus erit purgatorii ignis, si in 
nonnullis imperfecta purgatio fuerit : omnes 
enim forent aequaliter purgati per eumdem 
ignem, et ex aequo apti ad videndum Deum. 
Id etiam in monte, in quo lex lata fuit, signi- 
ficative ac figurate factum fuit. Tunc enim 
non omnes eiusdem fuisse status atque ordinis 
constat, sed hic quidem huius, alter vero alte- 
rius, pro ratione ac modo suae quisque pur- 
gationis, iuxta Gregorium Theologum". 

V. Praeterea, magnus ille sanctus Gregorius 
Theologus, de Paschate contemplative atque 
anagogice sermonem faciens, cum ad eam 
partem venit in qua dicit" : « Non efferemus 
« autem quidquam neque in postridianum 
« relinquemus », ita demum expresse aperte- 
que statuit, ultra praesentem noctem purga- 
tionem aliquam non esse; zÁocfez quidem prae- 
sentem uniuscuiusque vitam appellans, nec 
ullam purgationem post eam admittens. 

VI. Insuper idem, dum in sermone de Plaga 
grandinis ita. disserit" : « Omitto dicere quae 
« illic sunt tormenta, quibus huiusce vitae 


« indulgentia eos tradit, ut satius sit. nunc 


- 


« castigari οἱ purgari, quam ad cruciatum 


« ἡνίκα χολάσεως καιρός, οὐ χαθάρσεως », mxp- — « illum transmitti, quando punitionis tempus 

1 εἰ ὁ : εἴη S : εἰ ἡ L. — 2. ἀϊδίως θέλησις LS. — 3. μὴ : δὴ H. — 4, ἀμεταδλήχην ll : ἀμεταδλήτην 5] 
— b. εἰ γὰρ ἀπὸ τοῦ ed., iis omissis quae uncinis inclusi, ne locus prorsus intendi nequiret, — 6, 2:236 
IH : στεφανοῦν SL. — 7. ὅμοιοι ed, — 8. κάθαρσις Tr xxi γὰρ SL. Vide supra, p. 57, l. 19 sq 9. ἀξτιωθέντ 
om. ed. — 10. ὁ μὲν τοῖς II. — 11. ὁ ἐν τοῖς ἁγίοις SL. Haec 2 e Marco ilem desumpla est; ef; supra 
p. 57, 1. 33 sq. — 12. ἀναλογιχῶς ed. — 13. μετ᾽ αὐτοῦ ed, — 14. Item haee g tota Marei est, ef, p. 58, ] 


— 15. ἐῶ : ἐνῶ L. 


n) Gregor, Naz. apud Migne, P. (7., |. 36, c. 637 


Naz., P. G., V. 35, c. 944. 


Grez, Naz,. loc. cit,, c. 645, — c) Gregor 


78 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


« erit, non purgationis », manifeste docet nul- 
lam esse purgationem post migrationem ex 
hac vita, sed tantum poenam aeternam. 

VII. Item, Dominus noster in evangelio 
secundum Lucam, de divite et Lazaro signi- 
ficans quae sors utrique obtigerit, Lazarum 
quidem dicit, statim atque mortuus esset, dela- 
angelis in sinum Abrahae, 


tum fuisse ab 


divitem vero, simul atque mortuus esset, 
sepultum fuisse, et animam ipsius inventam 
esse in inferno, existentem in tormentis. Atque 
ita cum per sinum quidem Abrahae supre- 
mum illum statum in beata requie piorum 
significasset, per infernum vero et tormenta, 
extremam improborum damnationem et poe- 
nam aeternam indicasset, nullum inter haec 
medium locum reliquit, qui temporariam poe- 
nam contineat, sed ingentem quemdam et 
impervium hiatum, separantem unum ab altero, 
et summam, nullo interiecto medio, contrarie- 
tatem statuens. 

VIII. Praeterea, consentaneum non est, ani- 
mam, ubi migraverit e corpore et iam prorsus 
incorporea materiaeque expers evaserit, a cor- 
porali igne puniri, cum corpus ipsius, quod ignis 
erat apprehensurus, iam interierit; post resur- 
rectionem vero, cum receperit corpus incor- 
ruptibile, et creatura omnis immutata fuerit, 
igne diviso, ut docemur, verisimile est, poenam, 
quae ab igne proficiscitur, congruentem ipsi 
fore; neque ipsi solum, sed etiam daemonibus, 
quippe qui caliginosi existunt materiaque ali- 
qua praediti et crassitie et corporibus aereis 
vel igneis iuxta Magnum Basilium. Priusquam 
autem proprium suum corpus recipiat anima, 
forma tantum cum sit nulli materiae mixta, 
etiamsi per seipsam subsistit, quo pacto cor- 
porali igne puniri possit? 

IX. Item, sancti patres nostri, qui parem 


[78] 


ίστησι φανερῶς, μηδεμίαν εἶναι κάθαρσιν μετὰ τὴν 
ἐνθένδε ἀπαλλαγήν, ἀλλ᾽ ἢ μόνον τὴν αἰώνιον 
χόλασιν. 

^y, »y , m D 

t^. "Ect!, 6 Κύριος ἐν τῷ κατὰ Aouxüv εὐαγ- 

γελίῳ 5 περὶ τοῦ πλουσίου x«t Λαζάρου διδάσχων τὸν 
ἑκάτερον" διαδεξάμενον χλῆρον, τὸν μὲν Λάζαρόν 
φησιν ἅμα τῷ ἀποθανεῖν ἀπενεχθῆναι ὑπὸ τῶν 
ἀγγέλων εἰς τὸν χόλπον τοῦ 'A6padq., τὸν δὲ πλούσιον 
poU τε ταφῆναι᾽ ἀποθανόντα καὶ τὴν ψυχὴν αὐτοῦ 
εὑρεθῆναι ἐν τῷ ἄδη ὑπάρχουσαν ἐν βασάνοις" xol 

ρ i Ac em fi X. x 
οὕτω διὰ μὲν τοῦ κόλπου" τοῦ 'AGpau. τὴν dxpo- 

, L/ , M 2^ f Ld Ὁ D 
τάτην κατάστασιν ἐν τῇ εὐδαίμονι λήξει τῶν Θεῷ 
φίλων " ἐμφήνας, διὰ δὲ τοῦ ἄδου καὶ τῶν βασάνων 
N 5 / , M 5 , NI m 
τὴν ἐσχάτην χατάχρισιν xat αἰωνίαν δίκην τῶν 
ς 2 λῶ N^ 3 » 8 δ , 
«p. oto ων παρᾶστησᾶς, QUX ετι μεταξὺ τουτῶν 
c , / , , , 
ἕτερον τόπον χατέλιπε πρόσχαιρόν τινα βάσανον 
». “ΑῈ᾽ Δ , ᾿ 5 ΝΡ ἢ E 
ἔχοντα, ἀλλ᾽ ἢ χάσμα μέγα χαὶ ἀδιλύατον διεῖργον 
€ , 2 J , N M » ^ » 
ἑχατέρους ἐξ ἀλλήλων χαὶ τὴν dxpav xai ἄμεσον 
ἐναντίωσιν παριστῶν. 


9 DE EN * ΝᾺ m - ' 
, τὴν ψυχὴν ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώματος 


C ὡς 
19. Ent 
NS , , 3 o»y-es , ^5 y 

xol ἀσώματον πάντη x«t ἀῦλον γενομένην οὐχ ἔστιν 

SIX e bi b N ^» b , 

εἰκὸς ὑπὸ σωματικοῦ πυρὸς χολάζεσθαι, τοῦ σώματος 

αὐτῆς, οὗ 10 τὸ πῦρ ἔμελλε περιδράττεσθαι, διαφθα- 

ρέντος. Μετὰ μὲν} γὰρ τὴν ἀνάστασιν ἐπανα- 
λαδούση τὸ σῶμα ἄφθαρτον, καὶ τῆς κτίσεως πᾶσ 
^ po KpompTovy Oc τηθ κοι σεσιφυτοσοῦς 
ἀλλοιωθείσης χαὶ Otatpsüévruc!? τοῦ πυρός, ὡς 
"a 2 305 , P 74 , 
μανθάνομεν, εἰχὸς αὐτῇ τὴν ἀπὸ τούτου χόλασιν 
κατάλληλον ἔσεσθαι, xal οὐχ αὐτῇ μόνον, ἀλλὰ 
χαὶ τοῖς δαίμοσιν, ἅτε xat αὐτοῖς !? ζοφεροῖς οὐσι xat 
ὕλην "͵ τινὰ xal παχύτητα περιδεδλημένοις !? xal 
: 26a D e X ass ucvuy Bac eng 18: 
σώματα ἀέρια ἢ πύρια χατὰ τὸν μέγαν βασίλειον 
πρὶν δὲ τὸ οἰκεῖον σῶμα ἀπολαύεϊν, εἶδος οὖσα μόνον 

n er A Μ 5 MES ΤῸ δ c "s ^ D 

τῆς ὕλης ἄμιχτον, εἰ xat καθ᾽ ἑαυτὴν ὑφέστηχε, πῶς 

ἂν ὑπὸ σωματιχοῦ "1 πυρὸς χολάζεσθαι δύναιτο !5; 


ΤῊΝ ὙΠ ᾿ PT 
0^. τι 13, οἱ τὸν ἰσάγγελον ἐπὶ γῆς πολιτευσά- 


1. Conf. supra, p. 58,1. 12 sq., ubi haec eadem habentur. Ad Lucam xvI, 20 sq. alludit. — 2. ἐν εὐαγγελίῳ 


Η. — 3. ἑκατέρου ed. — ^. ταφῆναι om. ed. — δ. διὰ μὲν χόλπον ed. — 6. τῶν θεοφίλων SL. — 7. διά 
τε H. — 8. οὐχέτι ed. — 9. Haec ὃ iam habelur supra, p. 58, l. 29 sq. — 10. οὗ : οὐ H. — 11. μὲν 
om. SL. — 12. διαιρεθέντος. Habebat Salmasius irrogato, contra sensum. Nam innuere vult auctor, 


naturam ignis, quamvis insecabilis ac individua videatur esse, iussu tamen Domini divisum iri, et 
lucem quidem in fruitionem iustis, adustionis vero acerbitatem puniendis destinandam esse. Ad rem 
S. Basilius, Ahomil. VI in Hexaemeron, P. G., i. 29, c. 191 : Ὅθεν xai ἐν ταῖς τῶν βεδιωμένων ἡμῖν ἀντα- 


ELS: m Ἐπάν a WS A RR sis Ε z MES ; A dh - ; 
ποδόσεσι λόγος τις ἡμᾶς ἐν ἀπορρήτῳ παιδεύει, διαιρεθήσεσθαι τοῦ πυρὸς τὴν φύσιν, καὶ τὸ μὲν φῶς εἰς ἀπό- 


λαυσιν τοῖς διχαίοις, τὸ δὲ τῆς χαύσεως ὀδυνηρὸν τοῖς χολαζομένοις ἀποταχθήσεσθαι. — 18. αὐτοῖς : τοῖς ed. — 
, * ree TE ; I. " P-ex. LT m , ἧι 2 , 4^7 CS ^ 
1^4. xai οὐχ ὕλην ed. 15. περιδεθλημένους H. — 46., Βασίλειον : βασιλέα L: βασίλ. H. — 17. ὑπὸ τοῦ cop. 


ed, — 18. δύναται ed. — 19. Eiusmodi argumentum etiam ponitur apud Marcum, supra, p. 59, 1. 25 sq. 


10 


15 


20 


30 


B 
ἡ 
, 
r 


C. ww 


Qv 


25 


[79] 


μενοι βίον ὅσιοι! πατέρες ἡμῶν πολλαχοῦ xai πολ- 
λάχις δι᾿ ὀπτασιῶν χαὶ ἐνυπνίων xal ἑτέρων θαυμά- 
τῶν τὰ περὶ τῆς αἰωνίου χολάσεως χαὶ τῶν ἐν αὐτῇ 
b. ; 60) X^ - , , 2 , ^ ^ 
ἀσεδῶν xal ἁμαρτωλῶν αὐτοί τε" μυούμενοι xat τοὺς 
Y ^ M [4 , Y [^ E dA 
ἄλλους μυοῦντες, xai ὡς παρόντα xa ὡς" ἤδη 
, , "4 Y , NS aA 
γενόμενα θεώμενοί Ó τε xal προδειχνύντες ἢ τῷ λόγῳ, 
χαθάπερ xal $ «τοῦ. κατὰ Λουχᾶν -«“εὐαγγε- 
λίου":" παραδολὴ «τὴν τοῦ πλουσίου xai τοῦ 
, , ^ ^" ). 
Λαζάρου κατάστασιν." διαζωγραφεῖ, περὶ χαθαρ- 
τιχοῦ προσκαίρου πυρὸς οὐδὲν οὐδαμῇ " διεσάφησαν. 
E^ x 1 B nr RM , ^! D 
v*. ΓΕτιῖ, τὸ τῆς ἀποχαταστάσεως δόγμα xat 
τοῦ τέλους τῆς αἰωνίου χολάσεως, παρὰ ᾿Ωριγένους 
€ y (TS E * , - - 
ὡς εἴρηται, τὴν ἀρχὴν εἰληφὸς xxt τινων τῶν τῆς 
ἐχχλησίας ἐπικρατῆσαν ὅ, ὧν ἐστι καὶ Δίδυμος xai 
ἡὐάγριος, ἅτε τὴν τοῦ Θεοῦ φιλανθρωπίαν προξαλλό- 
FU r^ ᾿ς - , , 9 
μενον καὶ εὐπαράθεχτον ἐν τοῖς ῥαθύμοις γινόμενον ", 
ὡς 6 θεοφόρος ᾿Ιωάννης 6 τῆς οὐρανίου χλίμαχος '! 
ἀρχιτέκτων φησίν, ὅμως ἀπεχηρύχθη xat ἀνεύεμα- 
pA [1 v rd d e.) , ᾽ “43 
τίσθη} παρὰ τῆς ἁγίας πέμπτης οἰχουμενιχῆς 
/ € » , - po v - 1 ' 
συνόδου ὡς ἔκλυσιν ταῖς ψυχαῖς ἐμποιοῦν xai τοὺς 
, » , E , 2 X 
ῥαθύμους ἔτι ῥαᾳθυμοτέρους ἀπεργαζόμενον, ἐχδεχο- 
n Y - " D n 
μένους ποτὲ τὴν τῶν βασάνων λύτρωσιν xol τὴν 
ἐπηγγελμένην ἀποκατάστασιν. Διὰ τὰ αὐτὰ τοίνυν "" 
χαὶ τὸ προχείμενον δόγμα τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς 
ἀπούλητέον ἂν εἴη τῆς ἐχχλησίας, ὡς ῥαθυμίας 
ἐμποιοῦν τοῖς σπουδαίοις xat πεῖθον !* αὐτοὺς μὴ 
πᾶσι τρύποις ἀγωνίζεσθαι χατὰ τὸν παρόντα βίον 


£ ^ ἐ ῃ , € ^ , I9 2-7 
ἑαυτοὺς ἐχχαθαίρειν, ὡς προσδοχωμένης ἕτερας 


III. — RESPONSIO GRAECORUM AD POSITIONEM ΓΑΤΙΝΟΒΌΜ. 


79 


cum angelis in terra vitam duxerunt, multifa- 
riam et frequenter per visiones et insomnia et 
alia miracula de supplicio aeterno, quo impii 
et peccatores cruciantur, cum ipsi instituti, 
tum alios instituentes, ac veluti praesentia et 
iam facta intuentes atque exponentes, quemad- 
modum et parabola illa evangelii secundum 
Lucam, qua divitis ac Lazari conditio descri- 
bitur, de 
uspiam declararunt. 


purgatorio temporario igne nihil 

X. Praeterea, dogma illud de instauratione 
omnium et fine aeterni supplicii, quod ab Ori- 
gene, ut dictum est, originem sumpsit, et a 
nonnullis ecclesiasticis viris, inter quos est 
etiam Didymus et Evagrius, quod Dei erga 
homines benignitatem praetendat, et magno 
cum applausu ab ignavis exceptum sit, quem- 
admodum deiferus ille loannes caelestis scalae 
auctor ait, explosum nihilominus damnatum- 
que fuit a sancta quinta et universali synodo, 
tanquam supinitatem animis inferens et negli- 
gentes negligentiores efficiens, ut qui exspecta- 
rent aliquando a tormentis liberationem et pro- 
missam instaurationem. Quas ob causas nunc 
etiam propositum dogma de purgatorio igne 
exterminandum est ab Ecclesia, ut negligen- 
tiam sedulorum animis inducens, ac persua- 
dens ipsis ne omnibus viribus adnitantur, ut 


in hac vita se ipsos expurgent, cum alia (post 


καθάρσεως. hanc vitam) purgatio exspectetur. 

1. ὅσιοι : ὅσοι οἱ ed. — 2. αὐτοί γε ed. — 3. ὡς : ὁς Il. — ^. θεώμενοι : θέμενοι ed, — ὃ. δειχνῦντες ed 
— 6. οὐδαμῶς ed. — 7.. Haec 2 habetur supra, p. 60, 1. 6 sq. — 8. ἐπιχρατοῦσαν 11 : ἐπιχρατούντων SL. 
— 9. γενόμενον SL. — 10. ὁ τοῦ οὐρανοῦ SL : ὁ τῆς οὐρανοῦ 11; cf. Ioan. Clim. Scala Paradisi, gr. IV 
P. G., 1. 88, c. 780. — 11. ἀναθεματίσθη II. — 12. xai olxoug. ed. — 13. τοίνυν : νῦν ed. — 1^. xai πεῖθον : 
ἐπιπεῖθον ed. — 15. προσδοχουμένης ed. 


IV* 


Ambros. 
653. 


LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM A GRAECIS .EXHIBITUM 
CIRCA PURGATORIUM IGNEM. 


RESPONSIO IN CONTRARIUM A SCHIS- 
MATICIS LATINIS AD GRAECOS DATA 
CIRCA PURGATORIUM IGNEM. 


1. Maximas agimus gratias omnipotenti Deo, 
quod fructum aliquem ceperimus e cura dili- 
gentiaque communiter adhibita : nam ex vestra 
responsione adeo crevit spes nostra, ut non 
solum dequibus modo disputamus, verum etiam 
de reliquis, adiuvante Christo, quin simus con- 
sensuri, minime dubitemus. Ecce enim vos, uti 
ex vestris responsis videre est, summa fide 
profitemini, et vivorum suffragia et Ecclesiae 
preces iis prodesse, qui nec tam mundi deces- 
serint, ut in caelum mox recipi mereantur, nec 
tam prave vixerint, ut in aeternum ignem 
coniiciantur, sed iis tantum in medio positis, 
qui maculis peccatorum quibusdam irretiti, ex 
vivorum suffragiis opem sibi praestolantur. 
Porro de medio eiusmodi hominum statu invi- 
cem dissentimus. Etenim. vos opinionem no- 
stram evertere, vestram vero obfirmare quam 
maximo enitemini studio, idque plus aequo a 
vobis forsitan moliri quispiam dixerit, praeser- 
tim cum in ipso exordio pronuntiaveritis, vos 
non vincendi, sed veritatis tantum, adhibita 
diligenti inquisitione, indagandae atque amplec- 
tendae causa convenisse, asserentes haud ulli 
praesumptioni consuetidinive, ex qua rationi 
praeiudicium oriatur, fas esse adsentiri, sed 


nudas res esse expendendas atque ad sacrae 


1. σχισματιχῶν A. — 2. εἰσενεχθήσεις A. 


3) Responsionis huius a Latinis datae ad prae- 
cedentem Graecorum libellum textus latinus, quo 
a Patribus deputatis primum exarata fuit, adhuc 


AIIOAOFIA ANTIPPHTIKH TON XXIXMATI- 
KON ! ΛΑΤΊΝΩΝ ΠΡΟΣ ΤΟΥ͂Σ FPAIKOYX 
ΠΕΡῚ TOY HEPKATOPIOY IIYPOX. 


1. Πλείστην ἔχομεν χάριν τῷ παντοδυνάμῳ 
Θεῷ χαρπόν τινα δρεψάμενοι τῆς τε φιλοπονίας 
^ e e , " 6 , D ^0 e ^ i] RJ 
x«i τῆς xowT εἰσενεχθείσης ? σπουδῆς" xai γὰρ ἐχ 
UP cR Rs , , - PAL. , 
τῆς ὑμῶν ἀπολογίας τοσοῦτον ηὐξήθη ἣ ἡμετέρα 
* ἐλπίς, ὡς οὐ μόνον περὶ ὧν νῦν διαλεγόμεθα, ἀλλὰ 
χαὶ περὶ τῶν λοιπῶν, βοηθοῦντος τοῦ Χριστοῦ, 
συμδιθασθήσεσθαι ἡμᾶς ἀναμφιδόλως ἔχωμεν. 
, τ - T c 
ἰδοὺ γὰρ ὑμεῖς, ὡς ἐξ ὧν ἀπελογήσασθε ξυνορᾶν 
» ch c , ^ - r , 
ἔστιν, ὅλη τῇ πίστει διομολογεῖτε, τὰς τε ζώντων 
ἐπιχουρίας xal τὰς τῆς ᾿χχλησίας εὐχὰς ὠφελῆσαι 
τοὺς οὔθ᾽ οὕτω καθαροὺς ἀποδεῤδιωχότας, ὡς ἀξιοῦ- 
^ : m 
σθαι εὐθὺς αἴρεσθαι εἰς οὐρανόν, οὔθ᾽ οὕτως ἀσεύῶς 
, m 
ζήσαντας, ὡς ἐμάλλεσθαι εἰς τὸ αἰώνιον πῦρ, ἀλλὰ 
, M , - m 
μόνους τοὺς μέσους, οἵτινες κηλῖσί τισι τῶν ἅμαρ- 
τιῶν διαχρατηθέντες, ταῖς ἐπιχουρίαις τῶν ζώντων 
προσδοχῶσι βοηθεῖσθαι. Περὶ ταύτης δὲ τῆς μέσης 
τῶν ἀνθρώπων χαταστάσεως ἀμφισθητοῦμεν πρὸς 
23334 dece E * NOE : Y 2 
ἀλλήλους: ὑμεῖς μὲν γὰρ τὴν ἡμετέραν δόξαν xaza- 
Θαλεῖν χαὶ χρατύνειν τὴν ὑμετέραν πλείστη ὅση 
πειρᾶσθε σπουδῇ, xal τοῦτο δὲ πλέον ἴσως τοῦ 
, LJ 
δέοντος διαπραγματεύεσθαι ὑμᾶς λέξειεν ἄν τις, 
τοῦτο μάλιστα ἐχ προοιμίων αὐτῶν ἐπαγγειλαμέ- 
/ e e - τ» 
νους, οὐ χάριν τοῦ νιχᾶν ἄφιχθαι, ἀλλὰ μόνον τιῦ 
AN ἀλγ0 "5 ἢ ,ὔ , Lu € - XS 
τὴν ἀλήθειαν OU ἐρεύνης dxgiGoüg εὑρεῖν τε xal 
, , ^ 
περιπτύξασθαι, φάσχοντας o0 προλήψει τινὶ ἢ συνη- 
θεία, ἐξ ἧς τῷ λόγῳ γένηταί τι πρό δεῖ 
είᾳ, ἧς τῷ λόγῳ γένη τι πρόχριμα, δεῖν 


e » ^ N ' 
ἕπεσθαι, ἀλλὰ γυμνὰ τὰ πράγματα ἐξετάσαι χαὶ 


me latet. Eadem tamen graece reddita adservatur 
in codice Ambrosiano graeco 653 (p. 261 sup.), fol. 
54-65, e quo iterum latinitate a me donata est. 


10. 


15 


20 


30 


4 
$ 


BT — 


τῆς ἁγίας Γραφῆς, τῶν τε διδασκάλων παραύάλλειν 
ταῖς γνωμαῖς αὐτά. Λέγετε ! δὲ αὖθις τὰ περὶ τοῦ 
L χκαθαρτηρίου πυρὸς οὔτ᾽ εἰρηκέναι ποτὲ οὔτε μέλ- 
. Aew ἐρεῖν, ἐναντία δήπου βαδίζοντες τῷ προτοῦ 
: λόγῳ, ᾧπερ xai προλήψει πάσῃ xoi συνηθείᾳ οὐ 
ἶ παρομαρτῆσαι χρεὼν ἀπεφήνασθε, μόνης δὲ τῆς 
ἀληθείας ἔχεσθαι. Χρὴ τοιγαροῦν ἐχτενῶς δεῖσθαι 


J - - ΄ 19 RES i14 
pn τοῦ Θεοῦ, ἵνα ἢ ἀλήθεια αὐτὴ 5 νικήση τε xat θοιαμ.- 
“ἢ 


᾿δεύση, τὰς προσπαθείας πάσας ὅλως ἀποσοδήσαν- 


- 


tag οὕτω γὰρ f, ἀχτὶς τῆς ἀληθείας αὐτῆς ἡμῖν 
— ἐλλάμψει τηλαυγέστερον ? xal δ᾽ ἡμῶν ὡς OU 
. οἰκείων ὀργάνων λαλήσει σήμερον τὰ συντείνοντα 
εἴς τε τὴν δόξαν τοῦ Θεοῦ xal εἰς τῆς χαθολιχῆς 
 ᾿ἸἘχχλησίας τὴν ὠφέλειαν. 
«9. Τούτων ὡς" ἐν προοιμίοις ῥηθέντων, εἰς τὴν 
τῆς ὑμετέρας ἀπολογίας ἐξέτασιν βαδιοῦμεν τῷ 
Meo. Τετραχῇ πάντῃ ταύτην * διείλετε. Kat mpo- 
r Ll m , FS 
! cov μὲν τριπλήν τινα διαίρεσιν ψυχῶν τῶν ἐνθάδε 


^ ' m ^, 
ἀποδημουσῶν τεθήχατε, ὅπου χαὶ περὶ τῶν δύο 


Ὁ ἄκρων συμφωνῆσαι ἡμῖν ἀπὸ μέρους δοχεῖτε. "Emetór, 


δὲ τῆς ἁγίας ἑνώσεως χάριν συνήλθομεν, ἵνα ὅλο- 
σχερῶς ἐχείνη προσγένηται, πάσας δεῖν εἰς μέσον 
ἀγαγεῖν οἰόμεθα τὰς διαφορὰς φανερῶς χαὶ γυμνῶς, 
ὅπως χορηγοῦντος τοῦ Θεοῦ, πᾶσα σύεσθείη f, 
διχόνοια χαὶ πρόρριζος ἀποσπασθείη. ᾿Αλλ᾽ ἐπειδὴ 
j^ ED περὶ τῶν δύο ἄκρων οὐχ ἐσαφηνίσατε ὡς ἔδει, 
δεόμεθα xul ἐξαιτοῦμεν, ὡς καὶ πρῶτον ἠτήσαμεν, 
ἵνα φανερῶς λέγητε, ποίαν ἔχετε" δόξαν περὶ 
Ψυχῶν τῶν ἁγίων τῶν οὐδεμιᾶς * χκηλῖδος ἑαυταῖς 
Ὁ συνειδυιζῶν, ἃς ἀξίας εἶναι λέγετε τῆς ἀϊδίου ζωῆς, 
πότερον μετὰ τὴν ἐνθένδε ὁ μετανάστασιν ἐξαίφνης 
ἁρπάζονται εἰς τὸν οὐρανόν: Ὁμοίως δὲ xal περὶ 
τῶν ἀσεδῶν καὶ ἐν τοῖς θανασίμοις ἁμαρτήμασιν 
᾿ἀποδιούντων τί δοξάζετε 7; πότερον εὐθέως αὐτῶν 
αἱ ψυχαὶ εἰς τὸν ἄδην χαταδαίνουσιν αἰωνίως τιμω- 
ρηθησόμεναι, ἢ xaX τῶν ἁγίων xal τῶν μὴ τοιού-- 
τῶν αἵ ψυχαὶ τὴν ἐσχάτην ἡμέραν τῆς χρίσεως 
|j xui τὴν πάντων ἀνάστασιν ἀναγκαίως ἐχδέχονται; 
Περὶ μὲν οὖν τῆς μέσης τάξεως ποίῳ δὴ τρόπῳ 
Ὁ αὐτῶν αἵ ψυχαὶ ἀπολύονται (περὶ οὗ xa διαφερό- 
μεθα), ἐπειδὴ σαφὲς οὐδὲν εἰρήκατε, δεόμεθα μαν-- 
- Ükvety σαφῶς, τί περὶ ἢ τῶν τοιούτων ψυχῶν φρο- 
vette, ἃς οὐ τῇ αἰωνίῳ χολάσει ὑποδάλλεσθαι λέγετε; 


πότερον τιμωρίαν τινὰ πάσχουσι τέως xal ποίαν 


quibus monemur has voces esse permulandas. 
sup. lin. 


PATR, OR. — T. XV. — F. 1. 


MP -[V. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 


ἔχεται 


8I 


Scripturae doctorumve effata conferendas. Item 
dicitis, vos purgatorii ignis doctrinam neque 
unquam professos esse neque professuros, 
plane contradicentes priori assertioni, qua 
asseverastis, cuilibet praesumptioni ac consue- 
tudini minime adsectandum, sed uni veritati 
obsequendum. Oportet igitur obnixe Deum 
rogare, ut ipsa veritas vincat ac triumphet, 
pravis animi affectionibus quibuslibet penitus 
propulsis; hoc siquidem pacto ipsius veritatis 
radius nobis clarius affulget,ac per nostanquam 
per idonea instrumenta eiusmodi loquetur 
hodie quae conducant ad Dei gloriam atque 
catholicae Ecclesiae utilitatem. 

2. His exordii loco dictis, ad vestram respon- 
sionem discutiendam oratione progrediamur. 


Eam in quatuor quidem partes dividistis. Et 


primum quidem, animabus hinc migrantibus in. 


tres ordines distributis, de duobus extremis 
idem ac nos sentire partim videmini. Verum- 
tamen quoniam sanctae unionis gratia conve- 
nimus, quo illa plenissime perficiatur, quas- 
cumque differentias palam nudeque in medium 
adducendas arbitramur, ita ut, favente Deo, 
omnis deleatur discordia ac funditus eruatur. 
Quare, cum ea quae ad duo extrema pertinent, 
qua oportuit perspicuitate nequaquam expo- 
sueritis, vos rogamus ac precamur, ut clare, 
quemadmodum antea postulavimus, significetis, 
quid sentiatis de sanctorum animabus nullius 
maculae sibi consciis, quas aeterna vita dignas 
censetis; an post hinc migrationem confestim 
in caelum rapiantur? Item de improbis, qui 
cum mortalibus peccatis obierint, quid putatis? 
Utrum protinus eorum animae in tartarum 
descendunt perpetuo puniendae, an vero cum 
aliorum | animae 


sanctorum tum 


extremum 
iudicii diem omniumque resurrectionem neces 
sario exspectant ? Quod spectat ad medii ordinis 
homines, de modo, quo eorum animae liberen 
tur (equidem de hoc inter nos dissidemus), 
cum nihil plane perspicui dixeritis, clare discere 
cupimus, quid de eiusmodi animabus sentiatis, 


quas aeterno supplicio minime addici. dicitis; 


* 
1. λέγεται A. — 2. αὕτη A. — 3. τῇ λαυγέστερον A. — i. ταύτην πάντη A, ab additis supra versum litteris, 


A. — 6, ἐνθέδε Δ. — 7. δοξάζεται ἡ 8. rtp 


" [: 55 


82 


num poenam quamdam primum patiantur, 
eamque cuius tandem generis? sitne sola divi- 
nae visionis dilatio, an poena quaedam sensi- 
bilis? Quomodo vero eandem perferant? An 
per cruciatum, eumque cuius modi? Num car- 
ceris aut caliginis aut ignorantiae? Quod si 
per ignorantiam, qualis ea sit vel quarum 
rerum? Numquid vero posteaquam purgatae 
vel solutae fuerint animae, illico in caelum 
convolent, sicut de primis dictum est? Altera 
vestrae responsionis parte, supra dictas ani- 
mas, quae mediae vocantur, purgatorii ignis 
poenam nequaquam subire pronuntiatis, ne- 
gando id a quopiam sanctorum doctorum tra- 
ditum fuisse. Tertia autem parte, ad dicta 
sanctorum, quos huius veritatis testes fide 
dignos adduximus, respondetis. Postrema tan- 
dem, exhibentur argumenta rationesque, quibus 
vestram opinionem probare tentatis. Ad haec 
igitur omnia, adiuvante ipso lesu Christo, prima 
nimirum summaque omnium veritate, pro qua 
disceptamus, ex ordine respondebimus. 

3. Ad primam partem quod attinet, vestram 
explicationem ratam habentes, ad alteram 
progrediamur, in qua ideo vos purgatorii ignis 
supplicium negare dicitis, quod timeatis, ne 
apud christianos, si purgatorius ille ignis cre- 
datur, Origenis opinio de omnium instaura- 
tione invalescat, indeque morum pernicies vi- 
taeque socordia exoriatur, existimantibus 
fidelibus illum ignem, qui paratus est diabolo 
et angelis eius ac reprobis hominibus, finem 
aliquando habiturum. Ac primum quidem mi- 
rabile nobis videtur, vos vani metus causa, 
timentes scilicet ubi nullus profecto timor erat^, 
ita opinari, ut hancce traditionem inficias eatis, 
sanctorum obsistendo sententiis tam rectis 
tamque necessariis necnon antiquissimo catho- 
licae Ecclesiae instituto. At vero vos, viros ni- 
mirum sapientes et fortes et doctos, pavere 
minime oportuit, sed vobiscum reputare, sanctos 
Patres eiusmodi doctrinam circa purgatorium 
ignem, quam ex divina Scriptura hauserant, 
tam aperte tradituros non fuisse, si quid perni- 
ciosi ex ea oriri posse existimassent, ut qui 
diligerent decorem domus Domini" atque Eccle- 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[82] 


δὴ ταύτην; Ἄρα μόνην ἀναθολὴν τῆς θείας θεωρίας 
^ 


: Br , 7S ^ m , ; 
ἢ ποινήν τινα αἰσθητήν; Kat πῶς πάσχουσιν: E: 


"NN 


διὰ βασάνου, καὶ ποίου δὴ τούτου; Ἄρα εἱρκτῆς 


ἢ γνόφου ἢ ἀγνοίας; Ei δὲ δι᾿ ἀγνοίας, ποίας δὴ 


.» 


, EA / , 5 / ^ ἢ 
ταύτης, 7j ποίων πραγμάτων; Πότερον δὲ μετὰ 
τὸ χεχαθάρθαι ἢ ἀπολελύσθαι τὰς ψυχὰς εὐθέως 
αἴρονται εἷς τὸν οὐρανόν, ὡς χαὶ περὶ τῶν 

, » , ΄ ^ ΡΟ , E 
πρώτων εἴρηται; Δεύτερον δὲ τῆς ὑμετέρας dmo- 

, 4 τ ΄ εἶ ^ 
λογίας μέρος τὰς προειρημένας ψυχὰς τὰς χα- 

, , m 
λουμένας μέσας τιμωρίαν τοῦ χαθαρσίου πυρὸς 
οὐ πάσχειν ἀποφαίνεσθε 1, λεγόντων ὑμῶν τοῦτο 
μηδένα τῶν ἁγίων διδασκάλων εἰρηχέναι. "o δὲ 

, 7 3 ν 2 Νὴ N € λ τὰ 
τρίτον μέρος ἀπολογεῖτε" πρὸς τὰ ῥητὰ τῶν 
ς , ἃ N τ XÀ , T J 
ἁγίων, οὺς ταυτησὶ τῆς ἀληθείας ἀξιοπίστους προ- 

, , - 
GeG)xapsv μάρτυρας. Τελευταῖον δὲ περιέχει 
53, , , τὸ 
ἐλέγχους τε xai λόγους, οἷς τὴν ὑμετέραν δόξαν 

ἢ CN DJ Y 5 , 
στηρίξαι ἐπιχειρεῖτε. Πρὸς οὖν τάδε πάντα, βοη- 
θοῦντος αὐτοῦ τοῦ Ἰησοῦ Χριστοῦ, τῇ j 

Ἢ Χριστοῦ, τῆς πρώτης 

A EA El T 
x«l ἄχρας πάντων ἀληθείας, περὶ ἧς ὃ ἀγών, ἐν 
τάξει ἀποχρινούμεθα. 

D Y 3 eS , / W € 

3. Περὶ μὲν οὖν τοῦ πρώτου μέρους τὴν ὗμε- 

, /, E , 
τέραν σαφήνειαν ὁ ἐχδεχόμενοι, πρὸς τὸ δεύτερον 
» ; T 8 b c 4 Y "n m 
ἴωμεν, ἐν ᾧ διὰ τοῦτο i τὴν τιμωρίαν τοῦ χαθαρ- 
σίου πυρὸς ἀρνεῖσθαι λέγετε, ὅτι φούεϊσθε, ἂν 

, nU 5 bJ b c cl AY 
πιστευθείη πρόσχαιρον ἐκεῖνο τὸ πῦρ, ἵνα μὴ χρα- 

, A ^ cj 
τήσῃη παρὰ χοιστιανοῖς τὸ περὶ ἀποχαταστάσεως 
Ὠριγένους δόγμα, ἀχολουθήση τε ἐχ τούτου λώδη 
τῶν ἠθῶν χαὶ ῥαθυμία τοῦ βίου, πιστευόντων τῶν 
πιστῶν ἐχεῖνο τὸ πῦρ τὸ ἡτοιμασμένον τῷ διασόλῳ 

LI 

E - » ἈΞ ᾿ " 
xal τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ x«i? τοῖς χαταχρίτοις 
τέλος μέλλειν λήψεσθαι. Πρῶτον μὲν θαυμάζομεν 
δειλίας ἕνεκα οὐχ εὐλόγου ὑμᾶς οὕτω δοξάζειν 

6 , 6 SZ «t , 2 35 € 
φοδουμένους ὁ δήπου, ὁπου φοῦος οὐκ ἦν; ὡς 
ἐξάρνους γίνεσθαι ταυτησὶ τῆς παραδόσεως χαὶ 
στῆναι πρὸς τὰς τῶν ἁγίων ἀποφάσεις οὕτω μὲν 
χαλάς, οὕτω δὲ καὶ ἀναγκαίας, πρός τε « Thy — 
παλαιοτάτην συνήθειαν τῆς χαθολιχῇς 'IExx^nstac. 
᾿Αλλ᾽ οὐχ ἔδει θροεῖσθαι σοφοὺς ὄντας xal γενναίους 
xai λογίους, ἀλλὰ τοῦτο ἐνθυμεῖσθαι, ὅτι ol 
el / , μὴ ^ , J TAN D 
ἅγιοι Πατέρες οὐκ ἂν τὴν τοιαυτὴν δόξαν περὶ τοῦ 

, , e B) e / ^" m ^, , 
χαθαρτηρίου πυρός, ἣν ἐκ τῆς θείας Ἰραφῆς ἠρύ- 
σαντο, οὕτω φανερῶς ἐξέδωχαν, εἴ τι βλαδερὸν ἐξ 
αὐτῆς ἀκολουθῆσαι οἷόν τε εἶναι ἐνόμισαν, ἀγα- 


πῶντες τὴν εὐπρέπειαν vov οἴχου Κυρίου 


l. ἀποφαίνεσθαι A. — 2. ἀπολογεῖται A, -- 3. σαφηνίαν A. — hi. τοῦτον Α. — 5. xoi supra versum AS 


6. φοθουμένοις A. 


a) Psal. xii, 5. — b) Psal. xxv, 8. 


[21] 


10 


10 


90 


90 


A0 


ct 


10 


15 


ιῷ 
σι 


90 


40 


[83] 


χαὶ ταῖς ὠφελείαις τῶν Ἐχχλησιῶν ἀεὶ καὶ ἐκ 
D ΄ - - ' k * , 

παντὸς μέρους προνοοῦντες. Οὗτοι μὲν γὰρ τὸ mpóc- 

Ὁ , , ^ 
χαιρον πῦρ οὕτω παρέδωχαν, ὡς μὴ ἐχύάλλειν τὸ 

Mi 

αἰώνιον, ἀλλὰ μετὰ πλείστης τάξεως xai οἰχονομίας 
τὸ χαθάρσιον πῦρ σμικραῖς τισι xot xal ἅμαρ- 
τίαις διανειμάμενο,, τὸ αἰώνιον τοῖς ἀσεξέσι xol 
, , " M , ^ ^ » / 
ἐναγέσι χαὶ μετὰ τῶν θανασίμων ἀποδιοῦσιν ἀφωοί- 
σαντο. Γοῦτο δὲ οὐδεμίαν λώδην προστρίψαι τῇ 
᾿Εχχλησία, ἔνθεν δῆλον, ὅτι ἢ 'ἹΡωμαϊχὴ ᾿Εχ- 
χλησία, f, πάντοτε δραξαμένη τῆσδε τῆς δόξης, τὸ 


ἊΣ" Η -— , 3 05 , ^N, 
ἐναγὲς τοῦ ᾿Ωριγένους περὶ ἀποκαταστάσεως δόγμα 


. ἐδδελύξατο ἀεί, ἀγνοεῖται δὲ ἐκεῖνο πολλαῖς τῶν 


Δυτιχῶν ἐχχλησίαις. Οὐ γίνεσθαι δὲ ξαθυμοτέρους 
τοὺς τὸ χαθάρσιον πῦρ δοξάζοντας, ἀλλὰ σπου- 
e ^ ^ , 
δαιοτέρους μᾶλλον, ἡλίου αὐτοῦ τηλαυγέστερον gai- 
νεται" xal γὰρ oi περὶ τὴν χάθαρσιν ἐπιμελέστερον 
ἐνασγολοῦντες πολλῷ μᾶλλον ἐνδειματοῦνται, 
ἀχούοντες χαὶ πιστεύοντες εὐσεύῶς, ὅτι περίεστι 
^ , , — 5 ^ 
μετὰ τὸν θάνατον χαθάρσιον πῦρ, ὅπερ εἰ xoi 
mA ^, » , , , 5" ^ 
αἰώνιον οὐχ ἔστι, δριμύτατόν Ye μήν ἐστι xoi 
πάσας, ὧν ἐπειράθημεν πώποτε, τιμωρίας προσ- 
χαίρους ὑπεραίρει, ὥς φησιν ὃ μέγας Αὐγουστῖνος, 
2 , 4 , ^ , - , 
ἢ ἐνθυμούμενοι! ἐν οἷῳδήποτε ἀγνῶτι τόπῳ 
ἀτιμωρήτους ἑαυτοὺς μέλλειν φυλάττεσθαι" καὶ γὰρ 
ἀπὸ τῆσδε τῆς δόξης ἀμελέστεροι γενήσονται. Κατὰ 
τοῦτον δὲ τὸν τρόπον ὃ τοῦ ἅδου φόδος ἐχπλήττει 
τοὺς πονηρούς, fj δὲ τοῦ χαθαρσίου πυρὸς μνήμη 
' M ] / m , ' 
τοὺς χαλοὺς ἐγρηγορέναι μᾶλλον παρασχευάζει, χαὶ 
τοὐναντίον ἅπαν συμθαίνει ὧν λέγετε ὑμεῖς. Εἰ δὲ 
φόθου τινὸς δήποτε γάριν σιγῆσαι δεῖν ἐνόμισαν 
οἱ ἅγιοι Πατέρες, ἐσιωπήθη ἂν δήπου πολλὰ xa 
σωτηριώδη, ἅπερ ἐν πάσαις ᾿Εἰχχλησίαις ἀναφανδὸν 
, ^4 »^ t ^ m € , » , 
χκηρύττεται, xal οὐδεὶς δὲ τῶν ἁγίων ἢ ἐγγράφως 
, , A , ^ , 3 * £ , 
ἢ ἀγράφως εἰρήκει ἂν τίποτε χατὰ τὸν φόδον λόγον, 
^ ΕΣ λέ 2 ^ ,ὔ , M 
πάντων σχεδὸν ἀντιλέγοντας ἐσχηχότων τινάς. Διὰ 
ταύτην γοῦν τὴν δόξαν τοῦ χαθαρσίου πυρὸς μεγάλη 
3 «ἢ Y - - - ; , 
ὠφέλειά χαὶ τοῖς ζῶσι περιποιεῖται σχολάζουσί τε 
μᾶλλον ταῖς τῆς εὐσεθδείας πράξεσι, τῇ τε ἱερᾷ 
προσχομιδῇ χαὶ ταῖς ἐλεημοσύναις χαὶ εὐχαῖς 
ἱλεούμενοι τὸν Θεὸν οὐ μόνον ὑπὲρ σφῶν 
αὐτῶν, ἀλλὰ x«t ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων' ἧς δῆθεν 
ἱερᾶς πράξεως οὐ μόνον ol Λατῖνοι, ἀλλὰ xa οἱ 
Γραιχοὶ ὅση, δύναμις ἔχονται. 


/ «. "d ' δὲ ,.! 0 ' X ^» £g: 
t. ὑπει 6& ἐνιστασῦε ταυτὴνι τὴν οὐοαν UT 
I. ἐνθυμούμενος A. 


a) Augustin. in libro De Paenilentia, eap. 18 
Decreli, de Paenitentia, dist. VII, c. 6. 


ECT V, 80..0. 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 83 


siarum utilitatibus semper et omni ex parte 
providerent. Siquidem temporarium ignem ita 
illi docuerunt, ut aeternum minime respuerent, 
sed optimo ordine ac temperamento purga- 
maculis 


torium levibus 


ignem quibusdam 


peccatisque reservantes, aeternum improbis 
scelestisque cum mortalibus decedentibus desti- 
narent. Id autem nullam maculam Ecclesiae 
inurere, ex eo liquet, quod Romana Ecclesia, 
quae eiusmodi doctrinam indesinenter tenuit, 
Origenis impiam de instauratione opinionem 
semper respuerit, quae penitus quidem ignora- 
tur apud multas Occidentis Ecclesias. Eos vero, 
qui purgatorium ignem esse opinantur, non 
socordiores, sed potius diligentiores reddi, sole 
ipso clarius apparet : nam qui purgationi stu- 
diosius vacant, dum audiunt pieque credunt, 
dari post mortem purgatorium ignem, qui etsi 
aeternus non sit, acerbissimus tamen est, supe- 
ratque omnes temporales poenas, quas unquam 
passi sumus, ut magnus ait Augustinus", multo 
magis pertimescunt, quam si reputarent, fore ut 
ipsi in ignoto quodam loco inulti serventur : 
nam ex huiusmodi persuasione ignaviores fient. 
Hoc autem pacto inferni metus pravos terret, 
ignis vero purgatorii recordatio bonos ad acrius 
vigilandum accingit, planeque contra evenit, 
quam dicitis vos. Quod si timoris cuiuscumque 
causa tacendum  censuissent sancti Patres, 
multa profecto eaque salutaria conticuissent, 
quae in cunctis Ecclesiis publice praedicantur, 
neque ullus sanctorum sive scripto sive voce 
quidquam prae timore docuisset, cum fere 
circa omnia nonnulli essent qui ipsis contradi- 
cerent. Quare ex hac purgatorii ignis doctrina 
vivi magnam sibi utilitatem comparant, tum ad 
pietatis opera diligentius incumbendo, tum 
sacro missae sacrificio atque eleemosvnis pre 
Deum placando, non solum 


cibusque pro 


seipsis, verum etiam pro defunctis. Quam 


quidem sacram consuetudinem non Latini 


tantum, sed Graeci quoque summo studio 


persequuntur. 


4. Quoniam vero obiectione proposita asse 


1128 Habetur etiam in secunda parl 


84 


ruistis, hanc doctrinam haud ab ullo doctorum 
traditam fuisse, eandem probari cuique per- 
spicuum esse dicimus ex magni Basilii verbis, 
qui preces fundens a Deo petit, ut defunctorum 
animas in vefrigerationis locum transferre 
dignetur. Qua voce innuitur, poena, quae per 
ienem fiat, animas illas cruciari; quae ut in 
contrarium statum, quasi ex ustione in refri- 
gerationem traducantur, sanctus deprecatur. 
Item Gregorius Nyssenus, vir ille eximius et 
inter doctores praestantissimus, ubi sanctam 
Macrinam loquentem introducit, purgatorium 
ignem luculentissime tradidit, tum etiam in 
libro de mortuis testatus est purgatorium esse 
ignem, quemadmodum antea diximus?. Quod 
autem in respondendo affirmatis, illum utpote 
hominem errare potuisse, id valde odiosum 
nobis visum est : siquidem et Petrus et Paulus 
et ceteri apostoli nec non quatuor evangeli- 
stae homines erant; sed et Athanasius, Basi- 
lius, Ambrosius, Hilarius, et quotquot in Eccle- 
sia excelluerunt, homines itidem erant et labi 
potuerunt. Quin reputatis quo tandem evadat 
vestra haec responsio? Hac enim ratione fides 
tota vacillat totumque Testamentum et vetus et 
novum in dubium revocatur, utpote nobis ab 
hominibus traditum, qui errare potuerunt. Quid 
iam in sacra Scriptura firmum supererit? Quid 
ratum habebimus? Fatemur nos ipsi hominis 
esse falli posse, quatenus homo est ac propria 
sua virtute quidpiam molitur; quatenus vero a 
divino Spiritu regitur Ecclesiaeque iudicio 
comprobatur in iis quae ad communem dog- 
matis veritatem pertinent, quaecumque scribat, 
ea verissima esse censemus. Quamobrem tale 
aliquid de tanto viro passim ac temere minime 
admittimus, quippe frater erat Basilii magni 
beataeque Macrinae et familiaris Gregorii 
Theologi. Quis enim censeat eum a summis 
istis viris gubernatum in hunc errorem delabi 
potuisse? Ad haec adiungimus, quintam syno- 
'dum, quae potissimum adversus Origenistas 


congregata est, Origenisque doctrinam ut per- 


1. σημαίνη A. — 2.65 τήἡμωρία A. — 3. σφάλεσθαι A. — ^4. διατρέψαντες A. 


θησάσης A. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[84] 


48 ' Dl NN , 5^ / ! E 
οὐδενὸς τῶν διδασχάλων εἰληφέναι λέγοντες, ἐχ 
τ Ὁ» / , € , » M 
τῶν τοῦ μεγάλου Βασιλείου ῥημάτων αὑτὴν συν- 
, ͵ Ὁ Ν CT ^ vA 
ίστασθαι παντί που δῆλον elvat φαμεν, ὃς εὐχόμενος 
b m m e M , Α 
αἰτεῖ παρὰ τοῦ Θεοῦ, ἵνα τὰς θανόντων ψυχὰς εἰς 
[ 


L 5 "e E] -.2 TEMP y ΝᾺ 
τόπον ἀναιγύξεως ἀγαγεῖν ἐπαξιώσῃ. Σημαίνει ' δὲ 


αὕτη $ λέξις, ὅτι τῇ τιμωρίᾳ 2 τῇ διὰ πυρὸς τρύ- 
χονται αἱ ψυχαί, ἃς εἰς ἐναντίαν χατάστασιν ἄγε- 
σθαι ἱχετεύει ὃ ἅγιος, οἷον ἀπὸ χαύσεως εἰς ἀνάψυξιν. 
'O δὲ 


, / M £7. εν , ,ὔ 
σχάλοις μέγιστος τὴν ἁγίαν Μίαχρίνην διαλεγομένην 


Νύσσης Γρηγόριος ὃ πάνυ χἀν τοῖς διδα- 


εἰσαγαγὼν τὸ χαθάρσιον πῦρ φανερώτατα παρέδωχε, 

M ^ ' 5 - Y , , 2 , 
xai δὴ xal ἐν τῷ περὶ χοιμηθέντων λόγῳ ἐπιστώ- 
σατο τὸ καθάρσιον πῦρ, ὡς xai πρῶτον ἔφθημεν 
εἰρηκότες. ὍὍτι δὲ ἀπολογούμενοι λέγετε αὐτὸν 
ἄνθρωπον ὄντα σφάλλεσθαι ὃ δυνηθῆναι, λίαν ἀηδὲς 
ἡμῖν ἐφάνη" χαὶ γὰρ x«t ὃ Πέτρος καὶ ὃ Παῦλος 
xal oi λοιποὶ ἀπόστολοι xot oi εὐαγγελισταὶ δὲ 


, ^ 


τέσσαρες ἄνθρωποι ἐγένοντο, οὐ μὴν ἀλλὰ χαὶ 


᾿Αθανάσιος, βασίλειος, ᾿Αμύρόσιος, ᾿ἹἸλάριος, χαὶ 


€ 


πᾶντες δὲ οἱ ἐν τῇ ᾿ἰχχλησίᾳ διαπρέψαντες * 
ἄνθρωποι δμοίως ἐγένοντο xal σφαλῆναι ἐδυνήθη- 
σαν. Οὐχ ἐνθυμεῖσθε ποῖ αὕτη fj ὑμετέρα ἀπόχρισις 
&x6alvev; "Ex. ταύτης γὰρ πᾶσα ἣ πίστις χραδαί- 
νεται χαὶ εἰς ἀμφιζολίαν ἄγεται πᾶσα ἣ παλαιὰ 
xal νέα Διαθήκη OU ἀνθρώπων fuiv παραδοθεῖσα, 
οἵτινες πλανᾶσθαι oüx ἀδυνάτως εἶχον. Τί λοιπὸν 
ἐν τῇ θείχ' Τραφῇ λειφθήσεται σταθερόν; Τὶ 
ἕξομεν βέδαιον; ᾿Ομολογοῦμεν χαὶ ἡμεῖς ἀνθρώ- 


που εἶναι τὸ πλανᾶσθαι δύνασθαι, εἰς ὅσον ἄνθρω- 


Χ τ 
ἐστι xol τῇ ἰδία δυνάμει ἐργάζεταί vv ὅσον 


D 


, 
πὸς 


hi b , , D c 
θὲ ὑπὸ θείῳ πνεύματι ἰθύνεται τῇ βασάνῳ τῆς 


^g^ , NIS - 
ὑχχλησίας δεδοχιμασμένος ἐν τοῖς πρὸς χοινὴν τὴν 
c NF , στο, A 32 , Ae , 
τοῦ δόγματος πίστιν ἀνήχουσιν, ἀληθέστατα τὰ T 
€- ΄ὕ i m 
αὐτοῦ γεγραμμένα elvat φαμεν. Διά τοι τοῦτο περὶ 
, 59 "NM m , 5 , bI 
τοσούτου ἀνδρὸς τοιοῦτόν Tt οὐ προσιέμεθα ῥαδίως, 
3) "Ἶ D y x Le 
ἀδελφοῦ τε ὄντος" τοῦ μεγάλου Βασιλείου xot 
" , , M , ce , 
τῆς μαχαρίας Maxpivng xat συνήθους τοῦ θεολόγου 
, m , 
l'onyopíou. Πῶς γὰρ νομιστέον, ὑπὸ τοσούτων 
ὮΝ , 5 ION X , ^5 , 
ποδηγούμενον εἰς τήνδε τὴν πλάνην εἰσεληλαχέναι 
οἷόν τε εἶναι; Προστίθεμεν δέ, ὅτι χαὶ ὑπὸ τῆς 
, "ὃ Ὁ ^ Ll 3. 7 -Ὁ 
πέμπτης συνόδου τὴς χατὰ τῶν ᾿Δριγενιστῶν 
, 
μάλιστα συνχθροισθείσης x«i τὰ ᾿Δριγένους ὡσεὶ 


M M , 
βλαύερὰ xat δύσφημα ἀποδησειάσης τὰ πούτου 


5. ὄντως Α. — 6. ἀπο- 


a) Cf. cedulam de Purgatorio sub num. I positam, p. 3^, l. 12 sq., in qua testimonia illa exhibentur 


ipsis auctorum verbis. 


10 


15 


20 


25 


30 


35 


πὸ 


τῷ 
ct 


. 85 


"Ὁ 


z 


συγγράμματα ' δεδοχίμασται, ὥς μαχρὰν εἶναι 
ὅλως πᾶσαν περὶ σοφωτάτου ἀνδρὸς τοιάνδε τὴν 
ὑπόνοιαν" οὐ γὰρ ἂν ἐδοκίμασεν ἐχείνη f, σύνοδος 
τὰ τούτου συγγράμματα, εἰ τὰ ᾿Ωριγένους πε- 
΄ ΄, 7 J 1). 
φλυαρηκέναι ἐνόμισεν, ὧν χαταχρίνειν μάλιστα 
διὰ σπουδῆς εἶχε. Λείπεται τοίνυν ἐκεῖνον περὶ 
, * 5 , ^ ΠΝ, 
χαθαρσίου πυρὸς πεφρονηκέναι, ὃς τὸ αἰώνιον 
“ p - - , 
διομολογεῖ, ὡς xat ἐν τῷ κα τηχητιχῷ αὐτοῦ λόγῳ 
χαὶ ἐν τῷ περὶ τῶν πρὸ ὥρας ἀναρπαζομένων 
τ εὖ , 
νηπίων ἀριδήλως 5 δείχνυται. Τὰ μὲν οὖν τού- 
του συγγράμματα σῶα διατετήρηται, τῶν Ὥρι- 
Ὑένους καυθέντων, xal οὐ μόνον τετήρηται, ἀλλὰ 
x«i τετίμηται μειζόνως, ὅπερ οὐκ ἂν συνέύη, 
Lj - T! ε - e. δὰ ν 
εἴ τι τοιοῦτον, οἷόν φατε ὑμεῖς, ἐχεῖνος ἔγραψεν. 
" Ὃ δὲ λέγετε τὰς ἐχείνου βίόλους ὑπὸ: τῶν τὰ 
᾽ , , ^ , , 
Ὠριγένους φρονούντων διαφθαρῆναι, λόγον οὐχ 
ἔχει" μετὰ γὰρ τὴν πέμπτην σύνοδον τοῦτο συμ- 
βεδηχέναι, εἴ τι συνέθη τοιοῦτον, παντί που OT- 
λον, ἤἄδη τοῦ δόγματος ἀπελαθέντος τῶν τῆς 
᾿Εχχλησίας περιδόλων: καὶ γάρ, ὡς εἴπομεν, εἴ 
τι τοιοῦτον ἐ í δήλη ἐστὶν ἢ σύνοδος οὐχ 
ὕτον ἐγεγράφει, δήλη ἐστὶν f, σύνοδος 
, ^ , ^ » ^ , 
ἀγνοῆσαι δυναμένη: εἰ δὲ ἔγνω, xo χατέγνω 
δήπου. "Av δὲ μετὰ τὴν σύνοδον ἐφθάρη τὰ βιδλία; 
δεινὴ ὑποψία ὑπέρχεται, ὕπ᾽ ἄλλων τοῦτο γεγενῇ- 


y ») v 3 "14 n ^ M M. 
σθαι xol ἄλλου toU χάριν" ἐχεῖ γὰρ περὶ τοῦ καθαρ 


᾿ τηρίου πυρός, ὃν τρόπον xai ἡμεῖς φρονοῦμεν, 


εἰρηχότος καθαρῶς, ἴσως οἱ ἀρνούμενοι τοιοῦτον τὸ 
πῦο, φιλονειχία χαριζόμενοι, ταύτην τὴν δόξαν 
9? . E χαρίψομ , i 5 
, - , , , M A 
περιέθηκαν τοῖς Éxelvou συγγράμμασιν. ᾿Αλλὰ περὶ 
τοῦ Νύσσης ἅλις. 
5b. Tt δὲ περὶ τῶν τῆς Λατίνων ᾿Εχχλησίας 
διδασχάλων ἐροῦμεν, ὧν περὶ τοιοῦδε τοῦ πυρὸς 
"v H “ [4 M , , - M 2.7 
τὴν δόξαν ἀγνοεῖν ὑμᾶς οὐχ ἐγχωρεῖ, τοῦ ἁγίου 
Αὐγουστίνου τοῦ περιθοήτου ὄντως διδασχάλου 
Ἧ "m Φ ᾽ € - , ^ , , *, et 
ἀγννηθῆναι ὕφ᾽ ὑμῶν οὐ δυναμένου, μάλισθ᾽ ὅτι 
ξ ^ ^ m" , FN , , 
ὑπὸ τῶν οἰχουμενικῶν πλείστων συνόδων ἐπηνέθη, 
ὑπερφυῶς xal τὰ ἐχείνου συγγράμματα περὶ δογμά- 


Ἵν», 


των χαὶ πίστεως ἀξίων ἐγχωμίων πάντοτε τετύχη- 

» M " BON. γῶ , M ^ m" ᾿ 
xtv; Οὔχουν ἐνὸν ὁ ὑμᾶς ἀγνοῆσαι δυνηθῆναι τὰ 
ὑπ᾽ ἐκείνου περὶ τοιούτου τοῦ πράγματος δογμα- 
τισθέντα, φανερὰ ὡς εἰχὸς ἐχ πολλοῦ γενόμενα οὐχ 
ἧττον τοῖς ΤΓραιχοῖς ὡς εἰπεῖν ἢ τοῖς Λατίνοις. 
ΠΠαλαιοτάτου τοίνυν ὄντος τοῦ δόγματος χαὶ πάση 


l. συνγγράματα Δ. — 2. ἀριδῆλος Δ. 


habetur simile quid supra versum. 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 


85 


niciosam infaustamque submovit, illius opera 
comprobasse, adeo ut quaevis istiusmodi sus- 
picio longe omnino a sapientissimo viro remo- 
venda sit : neque enim synodus illa huius opera 
probasset, si Origenis opiniones, in quibus 
damnandis summam adhibuit curam, eumdem 
deblaterasse existimasset. Restat ergo ut ille, 
qui ignem aeternum profitetur, ita de purga- 
torio senserit, quemadmodum in eius libro tum 
Catechetico tum de infantibus, qui praemature 
abripiuntur, manifestissime apparet. Equidem 
eius opera, combustis Origenis libris, integra 
servata sunt, nec servata dumtaxat, sed valde 
etiam aestimata; quod non contigisset, si tale 
quiddam, quale vos dicitis, ille scripsisset. Hlud 
autem quod asseritis, corrupta fuisse ab Orige- 
nis sectatoribus eius opera, a sana ratione 
alienum est. Si quid enim eiusmodi accidisset, 
id post quintam synodum eventurum fuisse, 
cum iam opinio illa ab Ecclesiae septis abacta 
esset, cuique perspicuum est : etenim, ut dixi- 
mus, si tale aliquid scripsisset, id synodum 
latere non potuisse constat. Atqui si novisset, 
etiam procul dubio damnasset. Sin autem post 
actam synodum vitiati sint eius libri, gravissima 
exoritur suspicio, id ab aliis factum esse ac 
propter aliud quid : ibi enim cum de purgato- 
rio igne, quo modo et nos sentimus, eodem 
modo clare loquatur, putatisne eos, qui eius- 
modi ignem negarent, ad iurgia movenda hanc 
doctrinam in eius opera inseruisse? Sed de 
Nvsseno satis. 

5. Quid autem dicemus de Latinae Ecclesiae 
doctoribus, quorum sententiam circa eiusmodi 
ignem vos latere haud licet, ut qui sanctum 
Augustinum, doctorem scilicet vere eximium, 
ignorare non possitis, praesertim cum a pluri- 
mis generalibus conciliis mirifice commendatus 
fuerit, atque eius opera de fidei veritatibus 
aequis laudibus semper ornata? Non igitu: 
credibile est vos ignorare potuisse, quae ille de 
hoc argumento statuerit, cum iam dudum haud 
immerito nota sint non minus Graecis ut ita 
dicamus quam Latinis. Htaque cum antiquis 


sima sit haec doctrina atque per totum orbem 


— 3. ἐνόν vox dubia, in imagine saltem photographica, qua utor; 


* £& 565 


86 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


trita ac pervulgata, eam veteres illi sancti 
Patres haud sustinuissent, si quid inde detri- 
menti in Ecclesiam induci putavissent. Enim- 
vero Ecclesia Romana, ab apostolorum prin- 
cipibus edocta et super petram aedificata, 
mediam semper institit viam, nec ad laevam 
nec ad dextram deflectens, cunctasque haere- 
seon procellas ac tempestates incolumis traii- 
ciens: namque ita adversus Sabellium personas 
in Trinitate discrevit, ut Arii errorem vitaret, 
sed unam eandemque trium personarum essen- 
tiam profiteretur; item in Salvatoris dispensa- 
tione ita contra Eutycheten naturas distinxit, 
ut personas cum Nestorio in duas minime 
solveret. Sic etiam circa statum animarum 
post mortem poenas quasdam purgatorias tem- 
poralesque profitetur, iis tantum irrogandas, 
qui absque mortalibus in caritate gratiaque 
decesserint, ut cum Origene nec sentiat nec 
dicat peccata omnia purgari posse. Quid autem 
dicemus de sancto Gregorio. veteris Romae 
episcopo, cuius Dialogorum librum vel ante 
schismatis huius tempora in graecum transtulit 
Zacharias Romanae Ecclesiae antistes? Siqui- 
dem in opere isto clare admodum pater ille de 
purgatorio igne disputat, adeo ut fieri non 
possit, ut hocce dogma vobis aut abditum aut 
plane ignotum exstiterit. His igitur perspicue 
ostensis, illud colligere licet, fas nimirum non 
esse eiusmodi doctrinam probatissimam aeque 
ac vetustissimam atque tot saeculis in Ecclesia 
catholica vigentem, ulterius examinare vel 
excutere : alioquin Ecclesiae fides sine inter- 
missione conquassaretur, ipsaque in maximum 
errorem incideret, si omni tempore quaeritaret, 
semper in ancipiti posita. Ouare oportet ut 
firmissime ea teneat, quaecumque tum magiste- 
rio tum revelationibus tum argumentis rationi 
consentaneis semel acceperit. 

6. Ouoniam vero asseruistis, iis dictis quae 
ex Machabaeis atque ex evangelio secundum 
Matthaeum adduximus, non poenam aliquam 
purgatoriam, sed potius relaxationem absolu- 
tionemque a peccatis dumtaxat significari, illud 


[86] 


m , Hu Lo ^ , , ^ 
τῇ οἰκουμένη γνωστοῦ χαὶ πολυθρυλλήτου, οὐκ ἂν 
οἱ ἀρχαῖοι ἐχεῖνοι xal ἁγιώτατοι πατέρες αὐτοῦ 
ἠνέσχοντο, εἴ τι ἐπιδλαδὲς εἰς τὴν ᾿Εἰχχλησίαν 
εἰσφέρειν ἡγήσαντο. Καίτοι ἢ ᾿Εχχλησία τῶν 
“Ῥωμαίων ὑπὸ τῶν xopugxiov ἀποστόλων διδα- 
- 8 9. 203 M , 5 “Ὁ LETS RN 
χθεῖσα καὶ ἐπὶ τὴν πέτραν οἰκοδομ ηθεῖσα μέσην διὰ 
Y 
παντὸς ἐβδάδισεν 680v, οὔτ᾽ εἰς λαιὰν οὔτ᾽ εἰς 
"rM E] f , Lud p 7. 
δεξιὰν ἐχχλίνουσχ, πάσας τε τῶν αἱρέσεων χαται- 
γίδας καὶ Cane ἀλωδήτως διχτέμνουσα" xat γὰρ 
οὕτω κατὰ Σαδελλίου ἐν τῇ Τριάδι διεῖλε τὰ 
πρόσωπα, ὡς τὴν ᾿Αρείου πλάνην φυλάξασθαι καὶ 
μίαν τὴν τῶν τριῶν προσώπων οὐσίαν 2 διομο- 
λογήσασθαι" κἀν ὃ τῇ οἰκονομία δὲ τοῦ Σωτῆρος 
“9 Tes N 4 n EL , € 
υὐτυχοῦς Otéxgtve ^ τὰς φύσεις, ὡς 


et D) 
QU100 χατ 


μετὰ Νεστορίου * μὴ χωρίσαι τὸ πρόσωπον. Οὕτω 


MN , ET -“ - ΄ A ^ ΤᾺ 
δὴ x&v τῇ τῶν ψυχῶν χαταστάσει μετὰ τὸν θάνα-. 


τον ποινάς τινας χαθαρτιχὰς χαὶ προσχαίρους ὅμο- 
λογεῖ, μόνοις τοῖς ἄνευ θανασίμων μετὰ ἀγάπης 
x«i χάριτος ἀπούιοῦσιν αὐτὰς περιάπτουσα, ὡς 
M 'O , , - , λέ ) 
μετὰ ᾿Ωριγένους μήτε φρονεῖν μήτε λέγειν πλημ- 
μελείας πάσας εἶναι χαθαρτιχάς. Τί δὲ xal περὶ 
m 5 € y , - 5 "a m ^ ze 
τοῦ ἐν ἁγίοις Γρηγορίου τοῦ ἀρχιερέως τῆς Παλαιᾶς 
Ῥώμης, οὗ τὸν “Πάλογον x«i πρὸ τῶν τοῦδε τοῦ 
f “-“ εἶ M £A "3 i $ , 
σχίσματος χαιρῶν εἰς τὴν ἑλλάδα φωνὴν ἡρμήνευσε 
Ζαχαρίας ὃ τῆς Ῥωμαϊκῆς ᾿Ιχχλησίας πρόεδρος ; 
b p) 5 , δὲ -ἝΞ , M ^r E Ν A 
ὧν ἐχείνῳ δὲ τῷ συγγράμματι καὶ λίαν ἀριδήλως 
ὃ πατὴρ ἐχεῖνος διαλέγεται περὶ τοῦ χαθαρτηρίου 
, € E Tg 5 ACOES NJM à 5 
πυρός, ὡς οὐχ οἷον τε εἶναι τουτὶ τὸ δόγμα ἢ ἄφα- 
^ ND "T Pr) e , "mor 3. 
vig ὑμῖν ἢ ἄγνωστον ὅλως γεγονέναι. "loótov οὖν 
τω ^ , "m ^ , , 
φανερῶς δεδειγμένων, τοῦτο συλλέγειν δυνάμεθα, 
« EJ Y , Ἁ NI» 4, 5 € Ὁ Νὴ 
ὡς οὐ χρὴ ταύτην τὴν δόξαν δοχιμωτάτην ? ὁμοῦ xat 
, Y M , ny. “ b 
παλαιοτάτην xol διὰ τοσούτων αἰώνων ἐν τῇ xaÜo- 
λιχῇ Ἐχχλησία διαμείνασαν ἐπὶ πλεῖον ἐξετάσαι 
ἢ βασανίσαι" ἄλλως γὰρ τὰ τῆς ᾿Εχχλησίας πάντοτε 
, 9 ἃ Y ,ὔ bj , l4 
σαλεύοιτ᾽ ἂν xa μεγίστη àv πλάνῃ περιπίπτοι, 
j^ , , ἘΠΕῚ D » n 
ἐὰν πάντοτε ζητήσειεν ἀεὶ ἀμφιδόλως ἔχουσα. Χρὴ 
ΝΑ 399 X e , - er e (z m 
δὲ αὐτὴν βεδαιότατα χρατεῖν ἅπερ ἅπαξ τῇ τε 
πίστει χαὶ ταῖς ἀποχαλύψεσι, λόγοις τε εὐλόγοις 
ΝΖ 
ἐδέξατο. 
6. "Enc δὲ λέγετε ἅπερ éx τῶν Μαχχα- 


7 x«i ἐχ τοῦ χατὰ Ματθαῖον εὐαγγελίου 


, 
Gatovy 
, € ^8 ^ , , 
προηνέγχαμεν ῥητά, οὐ ποινήν τινα χαθαρτιχήν, 
ΕΣ D! e , N J , e e€- 
ἄνεσιν δὲ μᾶλλόν τινα χαὶ ἀπόλυσιν ἁμαρτιῶν 


, , “ὦ τος ἢ e 2 , € 7 
μόνον σημαᾶινειν, τουτο φάμεν, οτι EV Tc αμαρτια 


ΠΟ corineorat- n 2. SEA SE ers PLUS E 3 ἘΣ ὦ . C. . 
|. Prius scripserat: οὔτ᾽ εἰς δεξιὰν οὔτ᾽ εἰς λαιὰν, sed superpositis litteris 8 et a significatur locutiones 


fuisse praepostere positas. — 3 


2. οὐσίαν bis scriptum. — 3. χἂν A. — 4. διέχρυνε A. — 5. δοχιμοτάτην -À. 


— 6. λέγεται À. — 7. Μαχαδαίων Α. — 8. προσηνέγχαμεν A. 


10 


15 


5 


90 


A0 


ua ww 


80 


(35 


^0 


ww 


[87] 


δύο τινὰ ἐξ ἀνάγκης δεῖ θεωρεῖν, αἰτίαν δηλονότι, 
ἥτις ἐστὶ λώῤδη τις ἀπολειφθεῖσα ! ἐν τῇ ψυχῇ 
μετὰ τὸ προσχροῦσαι τῷ Δημιουργῷ, καὶ αὐτὴν 
τὴν ἐνοχὴν τῆς τιμωρίας, ἥτις ἐμιάλλει τὸν ἄνθρω- 
, , - ΄ M ' qs 
mov εἰς γένος τι τιμωριῶν. Ὃ γοῦν Θεὸς τὴν αἰτίαν 
ἀφίησι, προηγουμένης τῆς συντριότς καὶ ἀποχηρύ-- 
£g ^ Ll M ^ 2 Y M 
ξεως τοῦ χαχοῦ, τὴν δὲ ἐνοχὴν xai χατοχὴν τῆς 
, “ , , 3 m z , 
τιμωρίας ἀποτίνυσθαι χρεών. "Ev δὲ τῇ ὑμετέρα 
ἀπολογί i τῆς ἀπολύ διαλεγό 7 
ολογίᾳ περὶ τῆς ἀπολύσεως διαλεγόμενοι τῆς 
€ , , , , M 94 , , 
ἁμαρτίας, οὐχ ἀρχούντως δηλοῦται ἀπὸ ποίου μέρους 
g » i € 5 , D € , ,* 
ἥ τε ἄφεσις xai ἢ ἀπόλυσις τῆς ἁμαρτίας ἐξαχο- 
λουθήσει" λυθεῖσα γὰρ ἢ ψυχὴ τῶν τοῦ δώματος 
δεσμῶν, οὐκέτι δύναται 7j ἀποχηρῦξαι τὸ xaxov ἢ 
συντρίδεσθαι, ἵνα διὰ τοῦτο οὔτε εὐχαὶ οὔτε δεήσεις 
οὔτε ἀντιλήψεις τινὲς τοὺς μετὰ τῶν θανασίμων 


kJ , , ^ ^, ^ — 
ἀποδεῤδιωχότας ὠφελῆσαι δύνανται, τῆς ἱερᾶς 


“λεγούσης Γραφῆς. 'O θάνατος τῶν ἁμαρτω- 


λῶν χάκιστος. Τὴν οὖν ἄφεσιν ἢ ἀπόλυσιν ἐχείνην, 
ἣν πρεσδεύετε" ὑμεῖς, περὶ τῆς τιμωρίας χρὴ 
νοεῖν. Ὅτι δὲ τοῦτο οὕτως ἔχε! ἢ, ἐκ τῆς * ἁγίας 
Τραφῆς ἐμυήθημεν. Γέγραπται γὰρ ἐν τῷ Δευτερο- 
νομίῳ: Κατὼ τὸ τοῦ πλημμελήματος μέτρον 
ἔσται καὶ τῶν πληγῶν ὃ τρύπος. ᾽ν δὲ τῇ δευ- 
τέρα τῶν βασιλειῶν, τοῦ Δαυὶδ πρὸς Ναθὰν εἰπόν- 
τος: Ἥμαρτον τί Κυρίῳ, Ναθὰν εὐθὺς ἀπε- 
χρίθη: Καὶ ὃ Κύριος μετήνεγχε τὴν ἁμαρ- 
τίαν σου οὐ μὴ ἀποθνήξεις. LAAX ἐπειδὴ 
βλασφημῆσαι παρεσχεύασας rovc ἐχθροὺς rO 
ὄνομα Κυρίου, ὃ γεννηθείς σοι υἱὸς θανάτῳ 
θνήξεται. ᾿Ιδοὺ σαφῶς δείκνυται, ὅτι ἐχ τῆς τοῦ 
ἁμαρτήματος αἰτίας εὐθέως xal f, ἐνοχὴ τῆς τιμω- 
ρίας ἐπάγεται. ᾿Κπειδὴ οὖν ἣ ἀπόλυσις τῆς ἁμαρ- 
i 


, , A ON M , LA M 
τίας, μάλιστα ἡ δὲ͵ τῆς θχνασίμου, ἀπὸ συντριόῆς 


, L4 , ^, -" - , - LI 
προσγινομένη δι εὐχῶν τῆς ᾿Ιἰχχλησίας xat 
FA , ^ *, M “ἢ , ' ' 
ἄλλων ἐπιχουριῶν, οὐ περὶ αἰτίας ἀλλὰ περὶ τιχω- 
͵ - , - , ^ 6 , - € - 
ρίας νοεῖται, ἐχεῖνο οὐ δύνασθε ὃ ἀρνεῖσθαι ἡμῖν, 

, - * ^ — 
ὅτι τὰ πνεύματα ἐχεῖνα, πρὸ τοῦ Ov εὐχῶν xal 
Μὰ" - "Ὁ Ll 
ἄλλων εὐεργεσιῶν ἀπολύεσθαι τῶν ἁμαρτιῶν, mot- 
ναῖς τισι xal τιμωρίαις ἐνέχονταιῖ, αἵτινες χἂν 
^ ^— *, , ^ 
οἰκονομικῶς πολυτρόπως ἐπιγίνωνται ὃ, ὡς xa ὃ 
, E] , , - 9 fe , 
μέγας Γρηγόριος ἐν τῷ αὐτοῦ “Παλόγω μέμνηται, 
t ^ 
, A ^ , , ^ , 
τεταγμένη γε μὴν τῆς θείας διχαιοσύνης διατάξει 


, Ll , 
ἣ τοιαύτη χάθαρσις διὰ σωματιχοῦ xal προσχαίρου 
A [4 ^! ^ y ^ *^g3^ 
πυρὸς ἁρμοδίως γίνεται, χαθὼς ἔχ τε τῆς "Ex- 


, ^—- P “ 
χλησίας xai τῶν ἁγίων Πατέρων διδαχῆς χαὶ τῶν 


|. ἀποληφθεῖσα A. — 2. πρεσδεύεται A. --- 3. ἔχοι Δ. 


A. — 7. ἐνέχεσθαι A. — 8, ἐπιγίνονται A. 


8) Psal. xxxii, 22, — b) Deut. xxv, 2. — c 


) 
IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 


87 


edicimus, duo quaedam esse in quolibet pec- 
cato omnino consideranda, culpam videlicet, 
quae macula est animae inhaerens post contu- 
meliam Creatori irrogatam, et ipsum poenae 
reatum, qui hominem alicui poenarum generi 
obnoxium reddit. Porro Deus culpam quidem 
dimittit, praevia contritione malique detesta- 
tione; poenae vero reatus habitusque solvatur 
oportet. In vestra autem responsione, dum de 
peccati remissione sermonem facitis, non satis 
ostenditur, qua ex parte tum remissio tum 
absolutio peccati locum habeat. Namque anima, 
ubi corporis vinculis soluta fuerit, iam nequit 
nec malum detestari nec paenitere; ex quo fit 
ut neque preces, neque supplicationes, neque 
suffragia quaelibet iis, qui cum mortalibus 
decesserint, prodesse queant, sacra dicente 
Scriptura* : Mors peccatorum pessima. Quare 
mitigatio illa vel remissio, quam vos existima- 
tis, de poena plane intelligenda est. Rem autem 
ita se habere, e sacra Scriptura didicimus. 
Legitur enim in Deuteronomio" : Pro mensura 
peccati erit et plagarum modus. Et in libro 
secundo Regum, cum David ad Nathan dixis- 
set? : Peccavi Domino, Nathan mox respondit : 
Dominus quoque transtulit. peccatum | tuum 

non morieris. Verumtamen, quoniam blasphe- 
mare fecisti inimicos Domini, filius qui natus 
est tibi, morte morietur. En clare apparet, ex 
admissa culpa statim invehi poenae reatum. 


Cum igitur peccati, mortalis praesertim, dimis- 


sio, quae ex animo contrito per Ecclesiae pre- 


ces aliaque suffragia producitur, non de culpa, 
sed de poena intelligatur, illud nobis abnuere 
non poteritis, spiritus illos, antequam precibus 
aliisque piis operibusa peccatis solvantur, certis 
poenis suppliciisque obnoxios esse; quibus licet 
accommodatissime alio atque alio modo ἈΠΕ- 
ciantur, prout etiam Gregorius magnus in 
suis Dialogis exponit, pro inito tamen divinae 
iustitiae consilio, eiusmodi purgatio per co! 
poreum temporaneumque ignem congruentis- 
sime efficitur, quemadmodum ex Ecclesiae 
sanctorumque Patrum doctrina necnon revela 
tionibus ab hominibus Dei habitis traditum 


A. μάλλιστα Δ. — ὃ, προσγινομένην A 6. δυνασῦλι 


II Reg. x11 13. 


mop, 58. 


88 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


accepimus. Quae quidem purgatio, ut per 
igneam eiusmodi materiam conficiatur, quam 
maxime decet, eo quod igne ipso nihil aut ad 
cruciandum acerbius aut ad purgandum aptius 


esse videatur. 


j. Post haec iam ad tertiam responsionis 
vestrae partem properamus, in qua plurima de 
admiranda illa dignitate et doctrina ac sancti- 
tate beatissimi loannis Chrysostomi memoran- 
tur; deinde coniectatis linguae graecae igno- 
rantiam doctoribus Latinis causae fuisse, cur 
Apostoli sententiam haud probe comprehende- 
rint, ipsosque dicitis, quo maius periculum arce- 
rent, invitos minus elegisse; tum per aedificium 
illud ligni, foeni, stipulae, non venialia peccata 
significari, sed mortalium quemdam acervum 
esse contenditis; vocabulo autem sa/eus fret, 
non salutem, sed mansionem quamdam tole- 
rantiamque in igne indicari; denique per diem 
illam, de qua gentium Apostolus locutus est 


- ἃ 


ita inquiens* : Dies enim declarabit, quia in 
igne revelabitur, extremam dumtaxat aeterni 
supplicii diem innui asseveratis. Ad singula 
Deo iuvante ex ordine respondebimus. 

8. Ac primum quidem dicimus, periculosum 
esse ac ceteroqui odiosum sanctorum praestan- 
tiam invicem conferre, cum eorum dignitas 
atque excellentia uni soli Creatori perspecta 
sit. Verumtamen, quoniam a vobis cogimur, ad 
eiusmodi collationem aegre  progredimur. 
Sanctum loannem asseritis in scrutanda inter- 
pretandaque Apostoli sententia insignis fuisse 
altitudinis, idque per visionem Proclo ostensam 
confirmari censetis. Nos equidem egregium 
illum virum summa aestimatione ac reverentia 
prosequimur, eiusque in docendo celebritatem 
clarissimamque persuasionem commendamus, 
ob omnigenas suas virtutes eum admirantes. 
At vero cum ad veritatem defendendam, non ad 
gratiam eblandiendam disputemus, censemus, 
beatum Augustinum sancto loanne nulla ex 
parte inferiorem deprehendi, imo in nonnullis 


etiam praestantiorem videri. Ostenditur summa 


l. μάλιστα γίνεσθαι A, sed additis supra versum 


T € » , 
2. μνημονεύεται A. — ὃ. εὐλαδίχ A. 


a) I Cor. 1i, 13. 


[88] 


ἀποχαλύψεων τῶν γενομένων τοῖς ἀνθρώποις τοῦ 
Θεοῦ παρελάῤομεν. Διὰ δὲ τοιαύτης τῆς πυρίνης 
iu ^ 
ὕλης τήνδε τὴν χάθαρσιν γίνεσθαι μάλιστα ! προσ- 
"a ND » 8 , Ὁ D ἊΝ ^ N ' 
ἤχει, διότι οὐδὲν αὐτοῦ τοῦ πυρὸς ἢ πρὸς τὸ χατα- 

DE , E b s , 3 , 
τρύχειν δριμύτερον ἢ πρὸς τὸ χαθαίρειν ἐπιτηδειό- 
τερον εἶναι δοχεῖ. 

, , , τ 

7. ᾿Αχολούθως ἤδη πρὸς τὸ τρίτον τῆς ἀπολο- 
, , y e - ^ m D 
γίας μέρος ἴωμεν, ὅπου πλεῖστα. περὶ τῆς θαυμαστῆς 
ἐχείνης ἀξίας χαὶ σοφίας xai ἁγιωσύνης τοῦ μαχα- 

, e 

ριωτάτου ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσοστόμου μνημονεύετε", 
» Y -Ὁ € m , A » 
ἔπειτα δὲ τῆς ἑλληνιχῆῇς γλώσσης τὴν ἄγνοιαν στο- 


3, 


χάζετε τοῖς Λατίνοις διδασκάλοις αἰτίαν γεγονέναι 
D A τὼω 

τοῦ μὴ ἀχριδώσασθαι τὴν τοῦ ᾿Αποστόλου ἔννοιαν, 
5 * bal , Ὁ m N 4 FN 

αὐτοὺς δὲ λέγετε τοῦ χωλῦσαι τὸν μείζονα κίνδυνον 

ἄχοντας τὸν ἐλάττονα δέξασθαι: τὴν δὲ οἰχοδομὴν 

5 / r4 , ' / 5 M 

ἐχείνην ξύλου, χόρτου xat χαλάμης οὐ τὰ συγ- 


"AY , 


e € 
γνωστὰ τῶν ἁμαρτημάτων σημαίνειν, ἀλλὰ σωρόν 


co , [53 2» ὦ κ κι - bI 
τινα τῶν θανασίμων εινᾶι αζιουτε τὸ δὲ δῆμα το 


σωθήσεται οὐ σωτηρίαν ἀλλὰ διαμονήν τινα χαὶ 


χαρτέρησιν ἐν τῷ πυρὶ σημᾶναι διϊσχυρίζεσθε" 


» Ξ ^N Y , ΠῚ yo] ' $ € hd 
τελευταῖον δὲ τὴν ἡμέραν ἐκείνην, περὶ ἧς ὃ τῶν 
ἐθνῶν διδάσχαλος εἴρηχε οὕτωσὶ φήσας: Ἢ δὲ 
c , , e ? M 2 , 
ἥμερα φανερώσει, OTL ἐν πυρὶ ἀποχαλύπτεται, 
M , m , m 
τὴν ἐσχάτην ἡμέραν τῆς αἰωνίου τιμωρίας δηλοῦν 
μόνον. ᾿Αποχρινούμεθα σὺν Θεῷ πᾶσιν ἐν τάξει. 
8. Καὶ πρῶτον μὲν λέγομεν, ἐπικίνδυνον εἶναι 
Y E N N J - NA h 
xai ἄλλως μισητὸν τὸ συγχρίνειν τῶν ἁγίων τὰ 
- Y c EE d D 
πρεσθεῖα, οὔσης αὐτῶν ἀξίας τε xai ἐξοχῆς μόνῳ 
3 [L 
τῷ Δηιμιουργῷ δήλης" ὑμῶν Ye μὴν εἰς τοῦτο παρο- 
ἢ Δημιουργῷ δήλης᾽ ὑμῶν γε μὴν εἰς τοῦτο παρ 
τρυνόντων ἥμᾶς, ἄχοντες εἰς τήνδε τὴν σύγχρισιν 
[24 rp er 3 , M, 5. 30059 m 
ἥχομεν. "lov ἅγιον ᾿Ιωάννην φατὲ ἐν τῷ ἐρευνῆσαι 
xai ἐξηγεῖσθαι τὴν τοῦ ΑΙ ποστόλου * διάνοιαν βαθύ- 
νουν τινὰ γεγονέναι, xai τοῦτο OU ἀποχαλύψεως τῆς 
φανερωθείσης τῷ Προόχλῳ διαδεδαιοῦσθαι προὔργου 
, [3 - 3 *5 Nene Ὧν Qe 
τιθετε. Ἡμεῖς μὲν οὖν «τὸν — θεῖον ἐχεῖνον 
Y ὃς πὶ , m ^ 3^ 6 / 3 , 
ἄνδρα πλείστη τιμῇ xat εὐλαδεία ? περιπτύσσομεν 
χαὶ τῆς ἐν τῷ διδάσχειν εὐχλείας χαὶ ἐναργεστάτης 
πεισμονὴς ἀποδεχόμεθα, ἀγάμενοι αὐτὸν τῆς παν- 
τοίας ἀρετῆς. ᾿Αλλ᾽ ἵνα τῇ ἀληθείᾳ συνηγοροῦντες 
ΕῚ ^ z! , ^ , D , eo € 
οὐ πρὸς χάριν διαλεγώμεθα, τοῦτό φαμεν, ὅτι ὃ 
, , - Ld € , 3 »» Ρ ^ 
μαχάριος Αὐγουστῖνος τῷ ἁγίῳ ᾿Ιωάννη ἐξ οὐδενὸς 
μέρους εἴκειν εὑρίσκεται, ἔν τισι δὲ χαὶ ὑπεραίρειν 


δοκεῖ. Φαίνεται δὲ χαὶ ἐξ ἄλλων πολλῶν τὸ μέγι- 


2 , τω » [54 NA 9 m m 
στον ἐχείνου xUpoc, οὐχ ἥχιστα δὲ Ex τῆς vou KeAc- 


signis ad innuendum praeposterum ordinem. — 


20 


L2 
Qt 


30 


A0 


"€.-—————— — 


Fn 


' 


—— 


—— —— — -MAocC7 παι σι 


10 


20 


30 


40 


[89] 


, - ^ , , 5 
στίνου τοῦ πρὸς τὴν τρίτην σύνοδον ἐπιστείλαντος 
πολλὰ μαρτυρίας" ἐπιστέλλων qXQ οὗτος πᾶσι τοῖς 
τῆς Γαλλίας ἐπισχόποις ἔφη" « Αὐγουστῖνον τὸν 
« τῆς μαχαρίας λήξεως ἄνδρα διὰ τὸν αὐτοῦ βίον 
* 2r , “8 » Pi , , 
« χαὶ ἐξαίρετον ἀξίαν ἐν τῇ ἡμετέρᾳ χοινωνία 
y. ὖ ὃ , ς - à y Hem 
« ἔχοντες οὐ διελείπομεν: τοῦτον γὰρ οὔ ποτε τῆς 
« σχαιᾶς ὑποψίας ἔπλυνεν 4j φήμη, ὃν πάλαι το- 
« σαύτης γνώσεως γεγονέναι μεμνήμεθα, ὡς ἐν 
« μεγάλοις διδασχάλοις ὑπὸ τῶν προγενεστέρων 
« ἐμοῦ ἀεὶ νενομίσθαι!. Καλῶς οὖν πάντες χοινῆ͵ 
« περὶ αὐτοῦ ἐφρόνησαν, ὡσεὶ γενομένου πανταχοῦ 
« χαὶ πᾶσι xaX τιμιωτάτου xxl σεθασμιωτάτου ». 
, D 
᾿Εχέχλητο ἑνιχίως 5: εἰς τὴν ἐν ᾿Εφέσῳ σύνοδον, 
χελεύσαντος Θεοδοσίου τοῦ βασιλέως, ὡς ἐχ τῶν 
πραχτιχῶν τῆς τρίτης συνόδου δῆλον, γράφοντος 
Καπρεόλου τοῦ ἐπισχόπου: ἀλλὰ τὸ βασιλιχὸν 
ἡράμμα αὐτὸν ἤδη ἀπαλλάξαντα τὸν βίον εὗρεν. 
Οὐ μὴν ἀλλὰ x&v τῇ τετάρτῃ χαὶ τῇ πέμπτη xat 
- € IN ᾿ , , 3 *, , 
τῇ ἕχτη συνόδῳ περὶ πλείστου νενομίσθαι 3 ἐχείνου 
τὸ χῦρος, ὡς πᾶσιν εὐσύνοπτον χαὶ φανερόν, οὐχ 
ἀναγχαῖον εἰπεῖν. ᾿Αλλὰ xal τοῦ ἐν ἁγίοις Γρηγο- 
ρίου τοῦ Ρωμαϊχοῦ ἀρχιερέως πόσον εἴη τὸ εὐστα 
1 LE » ^ "qp 
θὲς x«l ὡς ἐξαίρετον χῦρος, οὐχ ἀγνοεῖτε. "l'oóvou 
τὰ συγγράμματα μετὰ τὸν θάνατον βατχάνων τινῶν 
, [4 m 
χαταχαίειν βουλομένων 1, Πέτρος ὃ τοῦ μεγάλου 
, ^ M ^ 
διάχονος, ὃς ἐν τῷ Ζιαλύγω συζητεῖ, πηδήσας εἰς 
1 M 
μέσον x«t τὸ ἀνάξιον xal ἄτοπον τῶν γινομένων 
3s / * Led, ^ ^ - ΓΕ * , 
ἐλέγχων, ἐπὶ τὴν χεφαλὴν τοῦ γράφοντος l'onyoptou 
περιστερὰν ἑωραχέναι πολλάχις, μᾶλλον δὲ τὸ 
"Ὁ ' , , Y^ € ^o , 
Πνεῦμα τὸ ἅγιον ἐν εἴδει περιστερᾶς διϊσχυρίσατο" 
E , ^ ^ "Ὁ - ^ 
χαὶ ἵνα πιστώσηται τὸ πρᾶγμα, τοῦτο δεῖγμα ὑμῖν 
Y , 3 , ^ 3 M P , 
ἔσται, φησίν, ὅτι ἀληθεύω, ἂν ἀναγνοὺς τὸ εὐαγ- 
γέλιον, εὐθὺς μεταναστήσομαι τοῦ βίου. ᾿λνέῤθη τὸν 
| 2^ J ' , , A , , 3, 
ἀμθωνα, ἀνέγνω τὸ εὐαγγέλιον, καὶ εὐθέως ἀπε- 
δήμησε πρὸς τὸν Κύριον, xat οὕτως ὃ θυμὸς τῶν 
ἣν 60 , , Ὁ , 5 μὰ , Ὁ 
ἀσεδῶν ἐπαύσατο τοῦ ἅγους. Οὐχ ἀποροῦμεν 
χαὶ τῶν νεωτέρων θαυμάτων. Καὶ γὰρ χαὶ τῷ 
LI 
, ^ m s» , i] *, ' LJ 
μαχαρίῳ Θωμᾷ τῷ ἐξηγησαμένῳ τὰς ἐπιστολὰς τοῦ 
Παύλου, ἐγγὺς ὄντι τοῦ θανάτου, ὥφθη 6 Παῦλος 
ἐπιστολῶν 


διϊσχυρισάμενος ἐχεῖνον τῶν ἑαυτοῦ 


ἐσχηκέναι * τὴν ἀληθὴ ἔννοιαν, xal παρήνεσε δὲ 
y 9 , - r 4 $4 Ἢ H L^ 
αὐτῷ dxolouUriv: xal γὰρ αὐτὸν ἐχεῖσε μέλλειν 


|. νενομίσται Α. — 2. ἐνιέως A. 


versum litteris à el α ad rectum indicandum ordinem. Ad rem quod spectat, ef 


IIb IY dap. 69 9 DL L.,71..75, 6. 223. 


a) Gaelestini papae I epist. XXI — P. L., t. 
c. 530. — b) Cf. Liberat. brev., cap. 5; Capreoli 


50, 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 


— 3. νενομίσται A. 


89 


illiusauctoritas cum ex multis aliis, tum maxime 
ex testimonio Caelestini ad tertiam synodum 
plura scribentis; is enim in epistola ad cunctos 
Galliarum episcopos ait? : « Augustinum sanc- 
« tae recordationis virum pro vita sua atque 
« meritis in nostra communione semper ha- 
« buimus, nec unquam hunc sinistrae suspi- 
« cionis saltem rumor aspersit : quem tantae 
« scientiae olim fuisse meminimus, ut inter 
« magistros optimos etiam ante a meis semper 
« decessoribus haberetur. Bene ergo de eo 
« omnes in communi senserunt, utpote qui 
« ubique cunctis et amori fuerit et honori ». 
Ad synodum Ephesinam prae ceteris invitatus 
est, iubente Theodosio imperatore, ut constat 
ex inserta actis tertiae synodi epistola Capreoli 
episcopi"; rescriptum vero imperatoris eum 
iam vita functum invenit. Verum enimvero et in 
quarta et in quinta et in sexta synodo plurimi 
aestimata est eius auctoritas, quod necesse non 
est dicere, utpote omnibus obvium atque ma- 
nifestum. Sed et sancti Gregorii episcopi Ro- 
mani quantum sit robur quamque eximia aucto- 
ritas, nequaquam vos latet. Cuius libros cum 
obtrectatores quidam post eius obitum combu- 
rere vellent, Petrus, magni illius viri diaconus, 
is nimirum qui in Z/a/ogo disputat, in medium 
prosiliens, ut rem propositam plane indignam 
atque absurdam ostenderet, sese super caput 
Gregorii scribentis columbam, seu potius Spi- 
ritum sanctum in similitudine columbae fre- 
quentissime perspexisse asseveravit : quod ut 
confirmaret, hoc argumentum vobis erit, inquit, 
me vera dicere, si perlecto evangelio, confestim 
e vita migravero. Ambonem ascendit, evange- 
lium recitavit, moxque migravit ad Dominum, 
atque ita improborum livor a scelere destitit. 
Neque nobis desunt vel recentiora miracula. 
Etenim beato etiam Thomae, dum morti proxi- 
mus Pauli epistolas explanaret, Paulus apparuit, 
asseverans verum suarum epistolarum sensum 


ab illo intellectum fuisse, eumque adhortans ad 


!, 


- 4. βουλομένων χαταχαίειν Δ, sed posilis supra 


Joannem Diaconum, 


— ὃ. ἄγους A, quae scribendi ratio passim eliam occurri 


episcopi Garthaginiensis epist. ad synod. Eph: 
parle 2, act. 1. 


90 


opus prosequendum, siquidem ipse mox illum 
eo perducturus erat, ubi omnia clarissime 
contemplaretur; sicque vitam cum morte ille 
commutavit. Haec hucusque diximus, ut probe 
sciatis, illam Procli visionem de beato loanne 
Chrysostomo nequaquam nobis negotium faces- 
sere nec nostris maioribus, qui maxima semper 
valuerunt auctoritate, quique apostolicum illud 
dictum, ut ipsi exposuimus, sic explanarunt. 
9. Quoniam vero affirmatis, tum magnum 
Augustinum tum ceteros doctores latinos, quod 
graecam linguam non callerent nec propria 
latinae linguae vocabula suppeterent, quibus 
reddi posset textus graecus, idcirco illam 
adhibuisse interpretationem; ad hoc responde- 
mus, doctores nostros fere omnes graecum 
sermonem didicisse, quod sane ex eorum libris 
cuique compertum est. Etenim beatus Augu- 
stinus multis in locis suorum librorum, dum 
divinas litteras interpretatur, textum, quemad- 
modum in graeco habetur, exhibet, idque 
litteris graecis, atque ita explicat. Tum in libro 
suarum Cor/fessionum ait, sese, dum puer adhuc 
esset, in ediscendo Homero plurimum defati- 
gasse, quemadmodum etiam pueros graecos in 
ediscendo Virgilio fatiscere par est propter 
peregrinae linguae  difficultatem?. "Sanctus 
quoque Gregorius, epistola ad Narsem quem- 
dam patricium missa Constantinopolim, ita fere 
dicit^: « Charitas ergo vestra vetustum omnino 
« codicem eiusdem synodi requirat, mihique 
« transmittat; quem ego mox ut legero, remit- 
« tam ». Non ergo existimare licet, multoque 
minus dicere fas est illos simplicissimas quas- 
dam voces non intellexisse, atque idcirco im- 
pares fuisse, si quae ambiguitas in latinis libris 
apparuisset, collationi cum libro graeco insti- 
tuendae ad verum inde hauriendum sensum. 
Quod si in memoriam revocaveritis quantum 
in ediscenda lingua graeca studium semper 
adhibuerint Romanorum maiores, quot vero 
inter eorumdem posteros, quin etiam plerique 
nostrae aetatis, profecto desistetis ignorantiae 
huiusmodi famam illis tribuere : in tanta enim 
existimatione Graecorum scripta apud eos 
habebantur, ut sese vel patrii peritos sermonis 
nequaquam arbitrarentur, si graeci ignari 
forent, quod fons quidam sit, ex quo Latinorum 


1. τήθησι À. — 9. 


a) August. Confessionum lib. I, cap. 14 
lib; WE ep. M4 — Pr 77, τὸ 806-7. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


ἡμετέρα A. — 3. ἐνθυμηθῆστε A. 


DUIS Noeso ΟΣ ΟΠ: 


[90] 


ἀγανεῖν, Ó : í θεωρή Καὶ 
ἀγαγεῖν, ὅπου σαφέστατα πάντα θεωρήσειε. Κα 
οὕτως ἐχεῖνος μετήλλαξε τὸν βίον. 'Γαῦτα τέως 
εἴπομεν, ὅπως εἰδῆτε, ὅπερ ἑώραχεν ὃ Πρόκλος 
περὶ τοῦ μαχαρίου ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσοστόμου, 
€ - LENS , , ^ - , , 
ἡμῖν οὐδὲν ἐπηρεάζειν ἢ τοῖς ἡμετέροις προγόνοις, 
ὧν μέγιστον ἀεὶ τὸ χῦρος διετέλεσεν ὄν, οἵτινες τὸ 
9 ᾿ $3 ας c , € CN ΤΆ , 
ἀποστολικὸν ἐχεῖνο ῥητόν, ὡς αὐτοὶ τεθήχαμεν, 
Ὁ , 

ἐξηγήσαντο. 

9. ᾿Ἐπειδὴ δὲ λέγετε τόν τε μέγαν Αὐγουστῖνον 
xal τοὺς λοιποὺς τῶν Λατίνων διδασκάλους δι᾽ 
, , m € bo e , ? , -- 
ἀγνωσίαν τῆς ἑλληνικῆς φωνῆς, οὐκ ἐχούσης τῆς 
^ , , , ^ "t , , 
τῶν Λατίνων γλώσσης κυρίας λέξεις, αἷς ἐχφέρειν 
, N , 3 "- €^ e er 3 , 
δύναιτο τὸ χείμενον ἐν τῷ ἑλληνικῷ, οὕτως ἐξηγή- 
σασθα t ὕτα ὺς ἡμετέ διὸ 

σθαι, πρὸς ταῦτά φαμεν, τοὺς ἡμετέρους διδα- 
σχάλους τὴν ἑλλάδα φωνὴν πάντας σχεδὸν μεμαθη- 
χέναι" ὅπερ ἐχ τῶν συγγραμμάτων αὐτῶν παντί 
που δῆλον. Καὶ γὰρ ὃ μαχάριος Αὐγουστῖνος πολ- 
λαχοῦ τῶν αὐτοῦ λόγων ἐξηγούμενος τὰς θείας 
Γραφάς, χαθὼς χεῖται ἐν τῷ ἑλληνικῷ, τίθησι", 

N - / c - M cer 2 - 
χαὶ τοῦτο γράμμασιν ἑλληνιχοῖς, χαὶ οὕτως ἐξηγεῖ- 
tav χἂν ταῖς τῶν αὐτοῦ ᾿Εξομολογήσεων βίόλοις 

, bd τὰ E , , - , ^ 
φησί, παῖδα ἔτι τυγχάνοντα ἐν τῷ μανθάνειν τὸν 
[7/4 m. , ,» «v , A 
Ὅμηρον πλεῖστα χεχοπιαχέναι, χαθ᾽ ὃν τρόπον xal 
οἵ τῶν Ἑλλήνων παῖδες ἐν τῷ μανθάνειν τὸν 
βιργήλιον χοπιάσαι εἰχὸς OX τῆς ξένης γλώττης 
τὸ δύσχολον. Καὶ ὃ ἅγιος ᾿Γρηγόριος πρὸς Νάρσην 

X , 2. / 2 , 
τινὰ πατρίκιον ἐπιστέλλων εἰς τὴν Κωνσταντίνου, 
΄ c , i c -- € ΄ 9. e. ὦ 
λέγει οὑτωσί mec « Ἣ γοῦν ὑμετέρα ? εὐγένεια 

/ Y D e A τ 57 RES 
« παλαιοτάτην τινὰ βίόλον ἑλληνικὴν τὴς αὐτῆς 


, 2 , ^ , ΝΣ E] , , ^ 
« συνόδου ἐχζητείτω xxt πεμψάτω πρὸς ἐμέ" ἐγὼ 


τσ 


by ^ Nis» Lnd ^ , 5n -) ; ! 

« δὲ μετὰ τὸ ἀναγνῶναι αὐτήν, εὐθέως ἀναπέμψω ». 
: τς 

Αρα οὐ δεῖ νομίζειν xal πολὺ ἧττον χρὴ λέγειν 

, c , “ Ἂν 5» / 
τούτους ἁπλουστάτας λέξεις τινὰς οὐ νενοηχέναι, 
€ M , » 5 , ^ - € "m - 
ὡς μὴ δύνασθαι, εἴ τις ἀμφιθδολία ἐν ταῖς δωμαϊκαῖς 
βίδλοις φαίνοιτο, παραύδάλλειν τῷ ἑλληνικῷ βιύλίῳ 
χἀχεῖθεν τἀληθὲς ἀντλῆσαι τοῦ νοῦ. Ἂν οὖν ἐνθυμη- 
θῆτε ὅ ποίαν σπουδὴν εἰσήνεγχαν ἀεὶ ἹΡωμαίων οἱ 
7 E ' 3 , M e ^ 
προγενέστεροι εἷς τὸ ἐχμανθάνειν τὴν ἑλληνικὴν 
τὰν M. , S M c x X δ. c 
φωνήν, πόσοι δὲ xal oi μεταγενέστεροι xal δὴ τῶν 
31 v6 ims € DJ , ds m 3 
x40' ἡμᾶς oi πλεῖστοι, παύσεσθε ὅλως τῆς ἀγνω- 
σίας ταυτησὶ περιβάλλειν αὐτοῖς τὴν δόξαν. ἐν 
, i] Ὁ hj Cy u , , »Ἥ Ν 

τοσαύτῃ γὰρ Tt, τὰ ᾿Πλλήνων παρ᾽ αὐτοῖς ὄντα 


2) , e “- 
ἐτύγχανεν, ὡς οὐ νομίσαι σφᾶς ἐμπείρους οὔτε τῆς 


— b) Gregor. Epistolarum 


10 


20 


30 


- 


lo 


|-—c€--— 


20 


Ὁ 


25 


[91] 


, m ^ . , » - Σ 
πατρίου φωνῆς τῆς 'Ἑλλήνων ἀμοιροῦντας οἷα 
πηγῆς τινος, ἧς τῶν Λατίνων ἐξέδλυζε τὰ νάματα" 

^ , ^t , M ^t , , [.} 
καὶ πλείστην δὲ εἰς τοῦτο σπουδὴν ἠνάλωσαν, ἵνα 
ὅσα τῶν ᾿Ελλήνων χρείττονα εἶναι ἐδόκουν, εἰς τὴν 
πάτριον φωνὴν μετάγωσιν, εἴτε ἱερά, εἴτε τῆς ἔξω 
παιδείας, ὅπερ ἀχμάζει xal σήμερον ἐν πολλοῖς. 
10. "A δὲ λέγετε τοὺς ἡμετέρους διδασχάλους, 
ἵνα τὸ μεῖζον ἄρωσι xaxov, συγχωρῆσαι τὸ ἔλαττον, 
ὅλως οὐ δεῖ πιστεύειν" χαὶ βουλοίμεθ᾽ ἂν ὑμᾶς οὐχ 
i 
εἰρηκέναι ταυτὶ οὔτε πεφρονηχέναι οὕτω ταπεινῶς 
^ , , m , , [4 * 
περὶ τοσούτων φωστήρων τῆς ᾿Εχχλησίας, ὡσεὶ 
μὴ δυναμένων ἢ οὐκ εἰδότων * αὐτῶν πλάνην ἀπε- 
λάσαι τινά, ἂν μὴ εἰς ἄλλην ἐμπέσωσι πλάνην 
αὐτοί᾽ τοσοῦτον γὰρ ἴσχυσε παρ᾽ αὐτοῖς τῆς φιλο- 
σοφίας τὸ ἀχριδές, ὡς οὐδενὶ λόγῳ, οὐδεμιᾷ αἰτία 
τὸ ψεύδεσθαι συγχωρῆσαί ποτε. “Ὅπερ ἵνα σαφέ- 
στερον εἰδῆτε, ἔγραψεν Αὐγουστῖνος ὃ μέγας λόγον 
περὶ Ἰβεύδους ἐπιγεγραμμένον, καὶ ἄλλον δὲ κατὼ 
τοῦ '"Ps/dovg, ἐν οἷς παραινεῖ πᾶσι χριστιανοῖς 
xat' οὐδένα τρόπον ψεύδεσθαι ὅλως ἐξεῖναι" διεῖλε 
δὲ τὸ Ψεῦδος εἰς ὀχτὼ γένη, πρῶτον εἰναι λέγων 
ῃ 1 - I4 um * 
xal ἐπικίνδυνον xat πᾶσι φευχτέον ! xpi Oe τὸ 
, , -— H , M , * ^ 
γινόμενον ἐν τῇ ἀληθείᾳ τοῦ δόγματος xai τῆς 
εὐσεθείας. πρὸς δὲ τουτὶ τὸ ψεῦδος οὐδένα δεῖν 
ἀπάγεσθαι, καὶ τόδε τὸ γένος Ψεχτὸν xat βδελυχτὸν 
εἰς ἅπαξ xai ἅγοης μέγιστον εἶναι ἀποφαίνεται. Ὁ 
αὐτὸς ἐμφανῶς ἐχήρυξεν, οὐχ εἶναι ἐλάττω παρα- 
ὑτὸς ἐμφανῶς ἐχήρυξεν, ε ἐλάττ p 
, ' ^, , , Α ^ LE 
γομίαν τὸ ψευδές τι ἀποφήνασθαι περὶ τοῦ Θεοῦ, 
χἂν εἰς τὴν ἐκείνου συντείνη αἶνον, ἢ τἀληθὲς περὶ 


αὐτοῦ ἀποχρύπτειν ?. ᾿Ιἰζηγούμενος δὲ τὴν πρὸς 


2 


M Bl , 2 , , r* LI 
τοὺς Γαλάτας ἐπιστολήν, ταύτην ἐξήνεγχε τὴν 


ἡνώμην᾽ « "EXv τί ποτε ἐπίπλαστον οἰχονομίας 


- 
Ξ 


δήπου προσχήματι συγχωρηθείη τῇ ἰχχλησία, 


- 
Ξ- 


δοθήσεσθαι χώραν τῷ ψεύδει καὶ κινδυνεύειν 
« πᾶσαν τὴν θείαν Γρχφὴν xai πᾶν αὐτῆς τὸ 
« χῦρος μέλλειν χραδαίνεσθαι ». ᾿Αλλὰ περὶ τούτου 
ὲ " 3 - »* Ν " , ἃ ^ , 
μὲν xdv? τοῖς ἄνω εἴρηται οὐ χρὴ δὲ θαυμά- 
ζειν, εἰ διαλεγόμενος περὶ τοῦ χαθαρσίου πυρὸς 
ἔφη τινὰς τὸ ῥητὸν ἐχεῖνο τοῦ ᾿Αποστόλου οὐχ 
ὀρθῶς νοεῖν᾽ οὐ γὰρ περὶ ὅλου τοῦ σώματος τῆς 
ὦ" λ , L4 ^ í , : . , 2 i] 

χχλησίας οὔτε περὶ αἱρέσεως ἐνισταμένης xal 


τοιουτοτρόπως δογματιζούσης ἔφη, ἀλλὰ περὶ ἰδιω- 


l|. φευχταῖον A. --- 2. ἀποχρίπτειν Δ. — 3. χὰν A. 

aü) Augustini liber De Mendacio habetur P. L., 
t£. ^0, c. 487 sq.; opus vero Contra Mendacium, 
ibid., c. 517 sq. b) Mendaciorum octo genera 
numerantur lib. De Mendacio, cap. 1à — P. L., 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 91 


latices effluxerunt. Plurimum vero laborem in 
eo insumpserunt, ut quaecumque sive sacrae 
sive profanae doctrinae in operibus graecis 
praestabiliora esse viderentur, in patrium ser- 
monem transferrent, quod plane institutum 
etiam hodie apud multos viget. 

10. Quod autem dicitis, doctores nostros, 
quo maius tollerent malum, minus permisisse, 
id nullo modo censendum est, ac vellemus vos 
talia non dixisse neque tam abiecte sentire de 
tantis Ecclesiae luminibus, quasi aut non po- 
tuerint aut non noverint errorem aliquem 
cohibere, quin in alterum ipsi inciderent erro- 
rem; adeo enim valuit apud eos philosophiae 
accuratio, ut nulla ex ratione, nulla ex causa 
mentiri unquam licitum esse putarint. Quod 
quidem quo luculentius sciatis, scripsit magnus 
Augustinus librum de Mendacio inscriptum, 
alterumque coztra Mendacium*,in quibus pro- 
nuntiat, nulli christiano quolibet modo mentiri 
penitus licere; mendacium autem in octo 
genera divisit", quorum primum idque perni- 
ciosissimum longeque fugiendum illud ipsum 
esse ait, quod fit in veritate doctrinae ac pieta- 
tis; ad quod mendacium neminem prorsus 
adducendum, illudque et vituperandum et 
exsecrabile omnino et maximum scelus decla- 
rat. Idem aperte praedicavit, non minus esse 
flagitium aliquid falsi de Deo proferre, quamvis 
in illius conducat laudem, quam aliquid veri de 
eo occultare. In interpretando autem epistolam 
ad Galatas, hanc edidit sententiam ' : « Si quando 
« aliquid falsi, dispensationis videlicet specie, 
« Ecclesiae permitteretur, aditus mendacio 
« pateret, et tota divina Scriptura periclitaretur, 
Sed 


de eo quidem iam superius dictum est. Neque 


« et tota eius fluctuaret auctoritas ». 


mirari subit, quod de purgatorio igne dispu- 
tans, dixerit a nonnullis dictum illud Apostoli 


non recte intelligi : id enim non de universo 


Ecclesiae coetu neque de haeresi quadam 


exorta, quae ita sentiret, enuntiavit, sed de 


t. oiL, C. 
Galatas habetur apud Migne, P. / 
illa 
quaquam occurrit. 


Vugustini Expositio Epist, ad 
t. 35, c. 2105 


bene legi, ne 


505, e 


sq., ubi tamen sententia, 


«25; 


prx 


92 


privatis quibusdam hominibus, quorum men- 
tem ut emendaret, haec coram populo locutus 
est. Ergo talia de viris sanctissimis existimare, 
res est nec aequa nec tuta, ac rogamus vos, ut 
ab hac opinione desistatis, utpote nec decora 
nec secura, debitam vero venerationem 
sanctis tribuatis. 

11. Accedamus igitur ad ipsam expositionem 
Apostoli. Ac primum quidem pauca dicemus 
de beatissimo loanne Chrysostomo, quem vos 
affirmatis eius fuisse opinionis, ut putaret dic- 
tum illud Apostoli? : Fuzdamentum aliud nemo 
et cetera, de damnatis deque igne aeterno intel- 
ligendum esse. Ad quod respondemus, multi- 
plicem in divina Scriptura sensum contineri; 
atque ut multa praetermittamus, voces /eorris 
et petrae cum aliis plurimis de Christo adhi- 
bentur. Unde etiam in Apocalypsi loannis le- 
gimus^ : Vicit, inquit, /eo de tribu Iuda, quod 
plane ad Christum referri consentiunt omnes. 
Et Apostolus* : Bibebant, ait, de spirituali con- 
sequente eos petra : petra autem erat Christus. 
Eadem tamen vocabula non de Christo tantum, 
verum etiam de aliis omnino contrariis adhibita 


comperimus. Sicque doctor iste, dum forsitan 


praemeditaretur multas Scripturae significatio- 


nes, posthabito quolibet alio sensu, huic uni 


inhaesit, quod tum ipsi videretur orationi 
accommodatior. Neque vero hic sensus iis, 
quae ab Augustino et Gregorio dicta sunt, 
repugnat, si Chrysostomus quidem illud de 
ultimo improborum fine deque eorum suppli- 
cio dictum fuisse existimet, quod isti de medio 
defunctorum statu sumpserunt. Consideremus 
igitur in sequentibus pro viribus Apostoli sen- 
tentiam, congruum sanctis tribuendo honorem. 

12. Dicit itaque Apostolus? : Fundamentum 
aliud nemo potest ponere praeter id, quod posi- 
tum est, quod est Christus lesus. Si quis autem 
superaedificat super fundamentum hoc aurum, 
argentum, lapides pretiosos, ligna, foenum, sti- 
pulam, uniuscuiusque opus manifestum erit. : 


dies enim Domini declarabit, quia in igne reve- 


1. τοῖς : τῆς A - ὦ. ἀλλο ΑΞ 9: νοῶν ἈΣ es E 


a) Cf. I Cor. ΠΙ, 11. — b) Apoc. v, 5. 


) 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[92] 


- t- ᾿ , N L3 
τῶν τινων προσώπων, ὧν ἵνα διορθώσῃ τὸν νοῦν, 
m m D m , ..} τ 
παρεστῶτος τοῦ λαοῦ ταῦτα διελέξατο. Οὐκοῦν 
m Lud - — , 
τοιάδε περὶ τῶν ἁγιωτάτων ἀνδρῶν φρονεῖν, χρῆμα 
. ' 5 an) Ce de. 
ἔστιν οὗ χαλὸν οὔτε dx(vOuvov, καὶ δεόμεθ᾽ ὑμῶν 
, 5. m ^ « Y uM 
ταύτης ἀφίστασθαι τῆς δόξης, ὡς οὔτε σεμνῆς 


5 ῸὩὉὩὮῤ -»! ^ - 
οὔσης οὔτε ἀσφαλοῦς, ἀλλ᾿ ἀξίαν τιμὴν τοῖς 


ἁγίοις ἀπονέμειν. 


11. '[réoy δὴ πρὸς αὐτὴν τὴν ἐξήγησιν τοῦ 
᾿Αποστόλου. Καὶ πρῶτον μὲν περὶ τοῦ μαχαριω-- 
, , , m , x! 5 LJ 
τάτου ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσοστόμου ὀλίγα ἐροῦμεν, 
ὃν ὑμεῖς φατε ταύτης εἰναι τῆς γνώμης, ὡς ἀξιοῦν 
ὙΠ πὴ» 2 z 
ἐχεῖνο τὸ Ἀποστόλου ῥητὸν τὸ Θεμέλιον &AAov? 
2 ! NON , om Suy ' Y 
οὐδείς καὶ τὰ λοιπά, περὶ τῶν χκαταχρίτων xat περὶ 
τοῦ πυρὸς τοῦ αἰωνίου νοεῖσθαι. Πρὸς τοῦτο φαμεν, 
τὴν θείαν Τραφὴν πολλαπλασίαν περιέχειν τὴν 
ἔννοιαν" xol ἵνα πολλὰ χαίρειν ἐάσωμεν, λέων xot 
λίθος τῷ Χριστῷ μετὰ πλειόνων ἄλλων ἀπονενέμη- 
ται. Ὅθεν xai ἐν τὴ ᾿Αποχαλύψει ᾿Ιωάννου ἀνέγνω- 
Ἢ E » - , C ^ , i A - ne 
uev: "Evixgos, φησίν, 0 λέων éx φυλῆς vov 
' loda, 


ἅπαντες. 


ὅπερ περὶ Χριστοῦ λέγεσθαι συναινοῦσιν 
Καὶ 6 "Amóctolo; "ἔπιον ἔφη ἀπὸ 
πνδυματικῆς συναχολουθούσης αὐτοῖς πέτρας" 
ἡ δὲ πέτρα ἦν 0 Χριστός. Ai δὲ αὐταὶ λέξεις 
οὐ μόνον ἐπὶ Χριστοῦ, ἀλλὰ xal ἐπὶ ἐναντίων ὅλως 
εὑρίσχονται χείμεναι. Οὕτω καὶ ὃ διδάσχαλος οὗτος 


3 


ν 2) e v m τ lod , 2 Y 
ἴσως €vVoOy? τὸ τῆς Γραφῆς πολύσημον, ἄφει 


^ 
5 
M 

t 


πᾶσαν ἄλλην ἔννοιαν, τῆσδε ὅλως ἐγένετο, ὦσε 


τότε αὐτῷ τῷ χηρύγματι προσφυεστέρας εἰναι δο- 
χούσης. Οὐδὲ αὕτη f, ἔννοια τοῖς ὑπ᾽ Αὐγουστίνου 
x«i Γρηγορίου ῥηθεῖσιν ἐναντιοῦται ^, εἰ δ᾽ μὲν 
Χρυσόστομος περὶ ἐσχάτου τέλους " τῶν χαχῶν xal 
' c 5. ὦ , m 8 ξ , [4 
περὶ τῆς αὐτῶν τιμωρίας ῥηθῆναι δοξάζει, ὅπερ 
οὗτοι περὶ μέσης χαταστάσεως τῶν ἀπούιούντων 
εἰλήφασι. Θεωρήσωμεν οὖν ἐν τοῖς ἑξῆς ὅση δύνα - 
? IN M N e € 5 4, , 
ut ᾿Αποστόλου τὴν διάνοιαν, τοῖς ἁγίοις προσή- 
χουσαν ἀπονέμοντες τιμήν. 
^ » 
12. Φησὶ γοῦν ὃ ᾿Απόστολος᾽ Θεμέλιον ἀλ- 
^ 2 M , - M ^ , 
λον οὐδεὶς δύναται θεῖναι παρὰ τὸν κείμενον, 
^ - Ἵ , 2 
ὃς ἐστιν ᾿Ιησοῦς Χριστός. Εἰ δὲ τις &noixo- 
- e , » 
dousi ἐπὶ τὸν θεμέλιον τοῦτον χρυσόν, ἄργυ- 


gov, λίθους τιμίους, ξύλα, χόρτον, καλάμην, 


ἑχάστου vO ἔργον φανερὸν γενήσεται" ἡ γιὰρ 


c , / «e ΕΣ M 2 , 
ἡμέρα δηλώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἀποκαλύπτεται, 


. ἐναντιοῦνται Α. 


— c) I Gor. x, 4. — d) I Cor. π|, 11-14. 


10 


30 


^0 


— — 


- 


| 
5 


* 
Z 
] 


- AO 


xui ἑχάστου TO ἔργον ὁποῖον ἐστι, TO πῦρ 
- ? - C 
δοχιμάσει. ΕἸ τινος v0 ἔργον μενεῖ, 0 ἐπω- 
χοδόμησε, μισθὸν λήψεται" εἴ τινος TO ἔργον 
χαταχκαήσεται, ζημιωθήσεται" αὐτὸς δὲ σωθή- 
σεται, οὕτως δὲ ὡς διὰ πυρός. ᾿Ἐνταῦθα ὁ 
᾿Απόστολος περὶ θεμελίου, περὶ οἰχοδομῆς, περὶ 
χαύσεως, περὶ σωτηρίας μνημονεύει. Θεμέλιον, 
, , (- , , 5 9 $ ^' m 
φησί, τούτων ἁπάντων Χριστός ἐστιν’ ἐπὶ δὲ τοῦ 
θεμελίου τούτου οὐδεὶς τῶν ἀπίστων οἰχοδομεῖν 
δύναται" οὗ γὰρ ἄλλως 7j διὰ τῆς πίστεως ὃ Χριστὸς 
θεμέλιος γίνεται, ἣν οὐ προσιέμενος ὃ ἄπιστος οὐ 
μόνον οὐ χρῆται τῷδε τῷ θεμελίῳ πρὸς οἰκοδομνήν, 
ἀλλ᾽ αὐτὸν τῇ ἑαυτοῦ δόξη χαταστρέφει. Πρὸς 
, ^' , € , ^o ^ * ^ 
τούτοις δὲ τίς ἡ χοινωνία τῷ φωτὶ πρῦὺς TO 
, , " , ν" 5“ 
σχύτος; ἸΠροθέμενος γὰρ ἐκεῖνος πιστευτέον ἄλλας 
ἀρχὰς τὰς τῇ εὐαγγελιχῇ προθέσει ἀπ᾽ ἐναντίας 
ἰούσας. οὐ τούτῳ, ἀλλ᾽ ἑτέρῳ χαὶ ὅλως διαφόρῳ 
᾽ 2, ἢ : 


^ ^ L4 
θεμελίῳ προσφύεται: ἀπὸ δὲ τούτου ἕπεται τὸ οὔτε 


3 v4 


B , m 4 5 0m 3 5 ^4 
Χριστὸν ἐν αὐτῷ οὔτ᾽ αὖ ἐν Χριστῷ αὐτὸν εἰναι 
* m , 
πιστεύεσθαι. Αὖθις δὲ οὐ χρῆται θεμελίῳ τούτῳ ὃ 
-— ^ ^ , , 
μετὰ θανασίμων ἁμαρτιῶν ἐξελθὼν τοῦ βίου, ἐχεί-- 


vou τῶν ἔργων ἤδη νεκρωθέντων x«t σόεσθέντων. 


Οὗτος δὲ θεμέλιος μόνην τὴν ζῶσαν οἰχοδομὴν 


* - - , 
προσίεται, μαρτυροῦντος τοῦ μαχαριωτάτου ἀπο- 
MES el 
στόλου Πέτρου xai λέγοντος" “ὐτοὶ «oti Cwv- 

, 7Δ ^ ΝᾺ , 
τες λίθοι συνοιχοδομήθητε. Πρὸς δὲ τούτοις 
5 M 2 , “Ὁ 5 ^ "^ [4 , δ) 
εἰ xal ἐν ταύτη τῇ οἰκοδομήσει 7, πίστις ὅλως 
ἐχζητεῖται, οὐ μὴν ἄλλη εἰ μὴ τῇ ἀγάπη ἐντυπω- 
riga: ἄλλως γὰρ καὶ οἱ δαίμονες ἐπὶ τοῦδε τοῦ 

* , ^ , y M , M , € » 
θεμελίου olxodou.fasvxv ἄν" καὶ αὐτοὶ γάρ, ὡς ἔφη 
t ' 
6 Ἰάχωῤος, x«i πιστεύουσι καὶ τρέμουσιν. 
Οὐκοῦν χρὴ τὴν πίστιν αὐτὴν τὴν πάσης τῆς ἥμε- 
τέρας πνευματιχῇς οἰχοδομῆς οὖσαν ἀρχὴν εἶναι 
Nd , E] z D , 
τῇ ἀγάπη, συνημμένην, ἥτις οὕτω τὰς θανασίμους 
€ E] - ΓῚ , 2. "a 
ἁμαρτίας ἀποσοῤεῖ, ὡς οὐχ ἀνέχεσθαι αὐτῶν παν- 
I ^N , Ύ 3^ * 
τάπασιν οἱαιδήποτε τυγχάνωσιν οὖσαι. Οὐδεὶς οὖν 
τούτων ἐπ᾽ ἐκείνου θεμελίου οἰχοδομεῖ, "Ert xat 
Ll 3. - Ld 4 3. m v^ $ Α ' 
τοῦτο ἀπὸ τῆς χυριολεξίας αὐτῆς εὔδηλον" xal γὰρ 
μολύῤδῳ! μᾶλλον xxi λίθῳ συγχρίνονται αἱ 
θανάσιμοι τῶν ἁμαρτιῶν, χαὶ διότι βαρεῖαί εἶσι 
' ^M ' ^ , £V 
xat ὅτι διὰ πυρὸς οὐ χαθαίρονται. Αἴ οὖν συγγνω- 
στοὶ τῶν ἁμαρτιῶν ξύλω xal χαλάμη xat χόρτῳ 
D μ e HC Su 1 xa μη χα J. ga 


^ Y 


ἄλλον δηλοῦνται. ὅτι xai χοῦφαί εἶσι xai διὰ 
μ ηλοῦνται, E 


πυρὸς εὐχόλως καθαίρονται. Διὸ xal ὃ μέγας Γρη- 


1. μολίδδῳ A. 


a) II Cor. vi, 14. — b) I Pel, 11, 5. — c 


Jac. 11, 


[99] IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 93 


labitur : et uniuscuiusque opus quale sit, ignis 
probabit. Si cuius opus manserit, quod super- 
aedificavit, mercedem accipiet; si cuius opus 
arserit, detrimentum patietur : ipse autem salvus 
erit, sic tamen quasi per ignem. Hoc in loco 
Apostolus de fundamento, de aedificio, de 
ustione, de salute, mentionem facit. Funda- 
mentum, inquit, horum omnium Christus 
est : super hoc fundamentum nemo infide- 
lium aedificare potest; non enim aliter quam 
per fidem Christus fundamentum exsistit 

quam cum non amplectatur infidelis, non 


tantum non utitur hocce fundamento ad 
aedificandum, sed illud per suam opinionem 
destruit. Praeterea? quae comumumicatio lucis 
ad tenebras? Dum enim secum ille consti- 
tuit, ut alia profiteatur principia evangelicae 
professioni omnino contraria, non isti, sed 
alteri fundamento penitus diverso adhaeret. 
Ex quo consequitur, nullatenus existimandum 
nec Christum in eo neque illum in Christo 
esse. Item hoc fundamento non utitur qui 
cum peccatis mortalibus e vita decedit, cum 
illus opera iam mortua sint ac deleta. Si- 
quidem hoc fundamentum vivum dumtaxat 
aedificium admittit, rem testante beatissimo 
apostolo Petro, dum ait" : Εἰ ipsi tanquam 
lapides vivi superaedificamini. Insuper quam- 
vis in eiusmodi fabrica fides omnino requi- 
ratur, non alia tamen ab ea, quae caritate 
informatur, alioquin daemones ipsi super 
hoc fundamentum  aedificarent : ipsi enim, 
ut ait lacobus", e? credunt οἱ contremiscunt. 
Oportet ergo ut ipsa fides, quae totius nostri 
spiritualis aedificii principium existit, coniuncta 
sit caritati, quae ita mortalia peccata expellit, 
ut ea omnino non patiatur, quaecumque tandem 
fuerint. Horum igitur nullus super illud funda 
mentum aedificat. Idem ex ipsa loquendi pro- 
prietate constat; namque plumbo potius et saxo 
aequiparantur mortifera peccata, tum quod 
gravia sunt, tum quod per ignem nequaquam 
purgantur. Verum peccata venialia per lignum, 


foenum, stipulam, melius significantur, quia et 


ἘΠ 


. 60. 


94 DOCUMENTS. RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


levia sunt et per ignem facile diluuntur. Qua- 
propter Gregorius Magnus* in quarto libro 
Dialogorum locum illum interpretans, subiun- 
git : « Pensandum sollicite est, quia illum per 
« ignem dixit posse salvari, non qui super hoc 
aes vel 


« fundamentum, ferrum, plumbum 


« aedificat, id est peccata maiora, et idcirco 


- 


« duriora, atque tunc iam insolubilia; sed ligna, 


« foenum, stipulam, id est peccata minima atque 


^ 


« levissima, quae ignis facile consumat ». Ex 
quibus omnibus liquet per lignum, foenum, 
stipulam, cum ex ipsa loquendi proprietate, tum 
ex ipso textus tenore Apostolique mente intel- 
Augustinus 


ligenda esse venialia peccata. 


quoque illud Apostoli dictum explicans", « Fuz- 


^ 


« damentum, inquit, aliud nemo potest ponere 
« praeter id, quod positum est, quod est lesus 
« Christus. Porro si fides Christi, illa utique 
« quae per dilectionem operatur, cum funda- 
« mentum fides dici non valeret, nisi ea per 
« quam in nobis habitat. Christus, sicut Apo- 
« stolus ad Ephesios dicit", per fidem habitare 
« Christum in cordibus nostris. Quia ergo nihil 
« in aedificio praeponitur fundamento, si per 
« lignum, foenum, stipulam, vitia gravissimaque 
« peccata intelligantur, non erit omnino funda- 
« mentum Christus, sed alia ei praeponentur ». 
Idem Augustinus in libro XXI de Civitate Dei": 
« Quisquis, ait, sic habet in corde Christum, ut 
« ei necterrena et temporalia nec ea quae licita 
« sunt atque concessa praeponat, fundamen- 
« tum habet Christum. Si autem praeponit, 
« etsi videatur habere fidem Christi, non est 
« tamen in eo fundamentum Christus, cui talia 
« praeponuntur ». 

13. Illud autem Apostoli dictum, nimirum* 
Dies enim declarabit, quia in igne revelatur, 
vos de extremo iudicii die sumendum asseritis. 
At vero id nihil penitus vestrum scopum iuvat : 
licet enim concedamus de futuro aeterno iudi- 
cio locutum fuisse Apostolum, tamen ne sic 
quidem consequitur, ita eum de mortalibus 
peccatis disputare vel de iudicio illo extremo, 


1. χαθός A. 


a) Gregor. Dialogorum lib. IV, cap. 89 — P. L., 
1. 77, c. 396 C. — b) Cf. Augustin. librum 7e fide 
et-operibus, n-- 94-974 —90D- p." ὁ. A0; /6..919-5. 80 
praecipue c. 215. — c) Cf. Ephes. π|, 17. — d) Au- 


94] 


γόριος ἐν τῇ τετάρτη βίόλῳ τοῦ Ζ]΄αλόγου ἐχείνην 
Δ M 2r , , ^I 
τὴν περιχοπὴν ἐζηγούμενος προστίθησιν’ « "Ev- 


NASA 


/ jJ el 5 - ^j 
« θυμητέον σπουδαίως, ὅτι ἐχεῖνον διὰ πυρὸς 
« σῴζεσθαι λέγει ὃ ᾿Απόστολος, οὐ τὸν ἐπὶ θεμέ- 
« ὅλιον τοῦτον σίδηρον καὶ χαλχὸν καὶ μόλυδδον 
? ^ € »y M / € , H 
« οἰχοδομοῦντα, ἤγουν τὰς μείζους ἁμαρτίας, xol 
« τούτου χάριν γρονιωτέρας xal ἀλύτους οὔσας, 
5 n ῃ on νν Y ΒΕ , 
« ἀλλὰ ξύλον xat χόρτον xol καλάμην, τουτέστιν 
« ἁμαρτίας ἐλαχίστας χαὶ ἐλαφροτάτας, ἃς ῥαδίως 
5 i A ' e" 3515 , ^ , 
« ἀναλίσκει τὸ πῦρ». 'Ex τούτων δὲ πάντων 
εὔδηλον διὰ ξύλου xal χόρτου xal καλάμης ἐξ αὐτῆς 
κυριολεξζίας xoi ἐξ ὑφῆς αὐτῆς χαὶ τοῦ σχοποῦ 
e 5 ^ c - 
τοὺ Ἀποστόλου νοεῖν χρῆναι τὰς συγγνωστοὺς τῶν 
ἁμαρτιῶν, Αὐγουστῖνος δὲ ταύτην τοῦ ᾿Αποστόλου 
τ 5 / , » » 
δῆσιν ἐξηγούμενος, « Θεμέλιον, ἔφη, ἄλλον οὐδεὶς 
, - M ^ 
« δύναται θεῖναι παρὰ τὸν χείμενον, ὃς ἐστιν 
2 - - c - 
« "[nco?c Χριστός. Ei γοῦν $ Χριστοῦ πίστις, 
« $ δι’ ἀγάπης ἐνεργοῦσα, ἐπεὶ θεμέλιος ^4 
« πίστις λέγεσθαι οὐχ ἂν ἰσχύοι, εἰ μὴ OU ἧς ἐν 
« ἡμῖν οἰκεῖ ὃ Χριστός, χαθὼς ὃ ᾿Απόστολος 
« πρὸς τοὺς "Egectouc φησίν, οἰκῆσαι Χριστὸν διὰ 
« τῆς πίστεως ἐν ταῖς χαρδίαις ἡμῶν. "Emi" 
ἘΠῚ το ὩΣ ΘΙ τὰς τε SUNY - Ὁ 
« οὖν ἐν τὴ οἰκοδομὴ οὐδὲν προτιμᾶται τοῦ θεμε- 
« Aou, ἐὰν διὰ ξύλου x«i χόρτου xoi καλάμης αἵ 
« χαχίαι χαὶ τὰ βαρύτατα τῶν ἁμαρτημάτων 
« νοηθῶσιν, οὐκ ἔσται ὅλως θεμέλιον ὃ Χριστός, 
« ἄλλα δὲ αὐτοῦ προτιμηθήσεται ». Ὁ αὐτὸς 
Αὐγουστῖνος ἐν τῇ xa" βίόλῳ περὶ ΠΙἊ.όλεως τοῦ 
τω y » 
Θεοῦ, « “Ὅστις ἄν, ἔφη, οὕτως ἔχει ἐν καρδία 
« Χριστόν, ὡς αὐτοῦ οὔτε τὰ ἐπίγεια xal πρόσ- 
y íi T ? , - EMEN 
« χαιρα, οὔτε τὰ ὧν ἐστι διχαία ἣ χρῆσις xal τὰ 
« συγχεχωρημένα προτιμῆσαι, θεμέλιον ἔχει Χρι- 
« στόν" εἰ δὲ ταῦτα προτιμήσῃ αὐτοῦ, χἂν ἔχειν 


» 


^E Y ! » M 2 M 
« ὁοζεῖξε τὴν πίστιν. οὐχ ἔστι γξ μὴν ἐν auTO 


- 


ς 


« θεμέλιος ὃ Χριστός, οὗ τάδε προὐτίμησε ». 

13. Τὸ δὲ ῥητὸν ἐχεῖνο τοῦ ᾿Αποστόλου τὸ 
Ἢ γὰρ ἡμέρα δηλώσει, ὅτι ἐν πυρὶ ἀποκαλύ- 
πτεται, ὑμεῖς περὶ τῆς ἐσχάτης ἡμέρας τῆς 
χρίσεως λαμύανεσθαι λέγετε. ᾿Αλλ᾽ οὐδὲν τοῦτο πρὸς 
τὸν ὑμέτερον oxomóv: εἰ γὰρ xoi δῶμεν περὶ τῆς 
μελλούσης αἰωνίου χρίσεως εἰρηκέναι τὸν ᾿Απόστολον, 
οὐ μὴν διὰ τοῦτο συνάγεται, αὐτὸν περὶ θανασίμων 


ἁμαρτιῶν διαλέγεσθαι ἢ περὶ χρί ἐχείνης αἰὼω- 
μαρτιῶν διαλέγεσθαι ἢ περὶ χρίσεως ἐχείνης aio 


gustin. De Civitate Dei, lib. XXI, cap. 26 — P. 
G., i. 41, c. 743, ubi habetur etiam periodus 
proxime ante adducta. — e) I Cor. rir, 13. 


10 


15 


20 


30 


35 


A0 


-— 


10 


* 
B ^ 


[95] 


m i] ' 
vou, ὡς διὰ τοῦτο ἐπάγεσθαι, τὰς ψυχὰς μετὰ τὴν 
- 
ἐνθένδε! μετανάστασιν χαθαίρεσθαι οὐχ, οἷόν τε 
|. 
εἶναι. Ἡμεῖς μὲν οὖν τὴν ἡμέραν ἐχείνην οὐ μόνον 
^—— Ὁ ^ , m—- 
περὶ τῆς γενικῆς χρίσεως, ἀλλὰ περὶ τῆς ἡμέρας τῆς 
ἑχάστου τελευτῆς ἐχλαμιδάνομεν τὸ ῥητόν" ἐπεὶ ὡς ff 
^ ^ 
ἡμέρα τῆς κρίσεως ἡμέρα Κυρίου λέγεται, ὅτι ἐστὶν 
f, ἡμέρα τῆς ἐκείνου παρουσίας πρὸς τὴν χαθολιχὴν 
, ^ , , , V. δ , , 
κρίσιν τῆς οἰκουμένης, οὕτω xat f, ἡμέρα θανάτου 
λέγεται ἡμέρα τοῦ Κυρίου, ὅτι ἐν τῷ θανάτῳ πρὸς 
ἕκαστον ἔρχεται 6 ᾿Ιησοῦς ἢ ἀμευψόμενος ἢ καταχρι- 
νῶν. Ὅθεν περὶ ἀμοιξῆς τῶν καλῶν λέγει αὐτὸς 
ψ Lud , , ^ i] h] m , J 
ἐν τῷ κατὰ ᾿Ιωάννην πρὸς τοὺς αὐτοῦ μαθητάς 
2 ' AG , € - , , 
Ev πορευθῶ ἑτοιμάσαι ὑμῖν τύπον, Tt Atv 
Y» € ^ j? , 
ἔρχομαι καὶ παραλήψομαι ὕμας πρὸς ἐμαυτέν, 
e e 35A. vy , $. € - Y 3 oN LY 
ἵνα ὅπου εἰμὶ ἐγω, καὶ ὑμεῖς ἡτε. Περὶ δὲ τῆς 
χαταχρίσεως τῶν φαύλων ἐν τῇ ᾿Αποχαλύψει * λέγε- 
, - » , e 
ται ῆετανόει xoi τὰ πρῶτα t0y& ποίησον" 
» ^ , » , ^ , M , 
εἰ δὲ μή, ξοχομαί σοι xol κινήσω τὴν λυχνίαν 
σου. ᾿Ἐχεῖνος δὲ ὃ πύρινος ποταμός, περὶ οὗ Δανιὴλ, 
6 προφήτης προείρηχεν, οὐ μόνον τοὺς πονηροὺς 
ἐνειλῦσαι ἔχει εἰς τὴν αἰωνίαν κόλασιν, ἀλλὰ χαὶ 
, M , : T Pf , 
χαθαίρειν τοὺς δικαίους, ἐν οἷς εὑρήσει τί ποτε 
χαθάρσιμον, xai αὐτοὺς ἀχηλιδώτους χαταστῆσαι. 
Y 2 
Ἔστιν οὖν ἡ ἡμέρα ἣ δηλοῦσα τὸ αἰώνιον xol ἀτελεύ- 
τήτον πῦρ, ἣν περὶ ἐσχάτης χρίσεως μεθ᾽ ὑμῶν &o- 
μοδίως λαμιθάνειν" δυνάμεθα. "ἔστι χαὶ f, δευτέρα 
ἡμέρα f$ δηλοῦσα τὸ πρόσκαιρον πῦρ xal ταῖς 
ἔἐλαφραῖς τῶν ἁμαρτιῶν ἀφωρισμένον, τὸ χυρίως 
, , , u ' M 5 , 
ἡμέρα Κυρίου τυγχάνον, ὅτι καὶ τὴν γενιχὴν ἐχείνην 
, , , ^' € , y »r 
προφθάνει, χἀχείνης δὲ f χρίσις ταύτης ἐξήρτηται. 
14. Λείπεται περὶ τοῦ ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ τοῦ 
σωθήσεται διὰ Box, έων διαλέγεσθαι. Λεγόντων γὰρ 
ὑμῶν τὸ ῥητὸν ἐκεῖνο τὸ σωθη σεται καὶ σώζεσθαι 
χαὶ σωτηρία ἐν τῇ ἑλλάδι φωνὴ διαμονήν τινα χαὶ 
Y T , ἌΡ 3 ἡ ^ , ἄντ κ , 
τὸ εἶναι σημαίνειν ἀεί, αἰδούμεθα δικαίως ἐπίφθονόν 
τι δόξαι ποιεῖν, ἂν Λατῖνοι ὄντες, οὐχ ὀρθῶς ὑφ᾽ 
€ M - - "n ᾿ ^ “- 
ὑμῶν εἰρῆσθαι τοῦτο λέξωμεν᾽ χαὶ γὰρ οὐδαμῇ 
M M ^f, pr , ^ , Ὕ - 
τυχὸν xaX οὐδέποτε εὑρίσχεται ἐν τῇ θεία Γραφῇ 
, M [4 4 Ἁ 5 "Ὁ ^ , 
ταύτας τὰς λέξεις εἰ μὴ περὶ ἀγαθοῦ xa σωτηρίας 


χεῖσθαι. Καὶ ἵνα μὴ πόρρω ἀπέλθωμεν, ἐν τῇ αὐτῇ 


ἐπιστολὴ Παῦλος οὕτω λαλεῖ: 'O λόγος γὰρ 0 
τοῦ σταυροῦ τοῖς μὲν ἀπολλυμένοις μωρία ἐστί, 
- ES ll , €  » , E mL M 
τοῖς δὲ σωζομένοις ἡμῖν δύναμις Θεοῦ ἐστι. 
Καὶ μικρῷ ὕστερον: ὐδόχησεν ὁ Θεὺς διὰ τῆς 
μωρίας τοῦ κηρύγματος σῶσαι τοὺς πιστεύον- 


1. ἐνθέδε A. — 2. λαμθάνει A. 


ἃ) Joan. xiv, 3. 


— b).A poc. 11, 5. — c) Dan. vii, 10. 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 95 


ut idcirco inferendum sit, animas post hinc 
migrationem expurgari non posse. Et sane nos 
diem illum non de universali tantum iudicio, 
verum de die mortis uniuscuiusque dictum 
intelligimus : quandoquidem quo modo dies 
iudicii vocatur dies Domini, quia dies est ad- 
ventus illius ad universale totius orbis iudicium, 
ita quoque dies mortis nuncupatur dies Do- 
mini, quoniam in morte ad unumquemque venit 
Christus sive remuneraturus sive damnaturus. 
Quocirca de iustorum retributione ipse in evan- 
gelio secundum loannem dicit discipulis suis: 
Si abiero, et praeparavero vobis locum : iterum 
venio, et accipiam vos ad meipsum, ut ubi sum 
ego, et vos sitis. De improborum autem damna- 
tione legitur in Apocalypsi" : Age paenitentiam, 
et prima opera fac : sin autem, venio tibi, et 
movebo candelabrum tuum. Mle vero igneus 
fluvius, de quo Daniel propheta praedixit", non 
solum improbos est convoluturus ad aeternum 
supplicium, sed etiam iustos purgaturus, in 
quibus quicquam purgandum repererit, eosque 
immaculatos redditurus. Est igitur dies desi- 
gnans aeternum sempiternumque ignem, quem 
vobiscum de extremo iudicio congruenter 
accipere possumus. Est etiam alter dies signi- 
ficans temporarium ignem levibus peccatis 
destinatum, qui proprie dies Domini dicitur, 
quia generalem illum praecedit, cuius iudicium 
ex hoc pendet.  ' 

14. Reliquum est, ut de vocabulo" sa/eus erit 
in apostolico dicto breviter disputemus. Vobis 
enim dicentibus, voces illas sa/vus erit, salvari, 
salus, semper in graeco sermone permansionem 
quamdam existentiamque significare, iure vere- 
mur, ne quid odiosi videamur agere, si, Latini 
ut sumus, haud recte vos id dixisse asseramus. 
Etenim nuspiam forte nec ullo modo reperire 
est in divina Scriptura istas voces, nisi de re 
bona ac de salute adhibitas. Ac ne longius 
abeamus, in eadem epistola Paulus ita loquitur": 
Verbum enim crucis pereuntibus quidem stulti 
tia est; iis autem, qui salvi funt, id. est nobis, 
Dei virtus est. Et iterum: Jam iudicavi tradere 


hominem huiusmodi Satanae in interitum car- 


I Cor. ΠῚ, 15 e) Ibid. 1, 18. — f 


* f: au 


T61 


96 '* A— DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


nis, ut spiritus salvus sit in die Domini lesu. 
Rursus * : Qmnibus omnia factus sum, ut omnes 
facerem salvos. Sanctus vero Lucas, qui Acfus 
Apostolorum scripsit, ubi legitur" : Domine quid 
me oportet facere, ut. salvus fiam? — Crede, 
inquit, zz Dominum Jesum nostrum Christum, 
et salvus eris δι, οἱ domus tua. Namque si revera 
haec fuisset Apostoli sententia, ut ipsi in igne 
servarentur, quin absumantur, cum uberrima 
sit lingua graeca, proprium vocabulum adhi- 
buisset minime ambiguum, atque dixisset aut 
permanebit, aut. perseverabit, aut custodietur, 
aut cozservabitur, aut quamlibet aliam vocem 
magis propriam, qua removeretur omnis ambi- 
guitas, si qua sit, in vocabulo, quamvis reipsa 
nulla sit. Etenim ubinam videre est vocem 
salutis de re alia a salute adhibitam? Paulum 
enim, cum studiose curaret, dum in concio- 
nibus loqueretur, ut claro ac simplici sermone, 
etsi arcanis referto, uteretur, non omnino licet 
arbitrari ista usurum fuisse ambiguitate, si 
id intellexisset quod dicitis vos. Quapropter 
cum vestra illa explicatio neque Apostoli sen- 
tentiae. neque vocis significationi congruat, 
haud dubie constat, quam exposuimus men- 
tem, eam Apostoli fuisse. Cum hac doctorum 
nostrorum explicatione praepositio illa per 
optime convenit, quia transitum quemdam, non 
permansionem significat. Nam si ea fuisset 
Apostoli mens, ut vox saleus erit pro conserva- 
bitur vel permanebit sumeretur, dixisset utique: 
Ipse autem salvus erit, sic tamen quasi in igne. 
Cum autem dixerit : Sa/ous erit quasi per ignem, 
transitionem quamdam fieri per ignis suppli- 
cium ad salutis locum luculentissime ostendit. 

15. Deinde dicitis, verbum illud detrimentum 
patietur nequaquam iis qui expurgantur con- 
gruere, ut qui non detrimento afficiantur, sed 
magnum lucrum faciant, ac proinde solos im- 
probos ab eo designari. A vestra istiusmodi 
mente multum dissentimus : namque, ut se 
habet nostra sententia, qui purgantur, procul- 
dubio detrimentum patiuntur, sicut ait Aposto- 
lus, cum acerrima poena puniantur; quae 


quidem, ut superius diximus, teste sancto 
1 διαοία A. — 2. χάλιστα A. 


8) I Cor. ΙΧ, 22. — b) Act./xvr, 30-31. 


[96] 


! 
τας. Ko πάλιν" " Hó5 κέχριχα παραδοῦναι vov 


^w ^ - »y*s LH v -" , 
τοιοῦτον τῷ “Σατανῷ εἰς 0ÀsÜgov τῆς oogxoc, 
o ^ lod 2-3 ἂν c ! Aw, , 
ἵνα τὸ πνεῦμα 0007 ἐν τῇ ἡμέρᾳ τοῦ Κυρίου 
᾿]Ιησοῦ. Καὶ πάλιν: Τοῖς πᾶσι γέγονα τὰ 
Ὁ δὲ 


Λουχᾶς $ συγγραψάμενος ᾿“ποστόλων rag πρά- 


πάντα, ἵνα πάντως τινῶς σώσω. ἅγιος 
da , - - 

ἕξις, ὅπου λέγεται: Κύριε, τί με δεῖ ποιεῖν, ἵνα 

6000; -- Πίστευε εἰς τὸν Κύριον ἡμῶν 

2 - 7 20» 

Ἰησοῦν Χριστόν, ἔφη, xoi σωθήσῃ αὐτὸς xoi ἡ 

οἰκία σου. Kel γὰρ ὡς ἀληθῶς ἂν εἴη αὕτη ἣ 


, , ΕΣ Ὁ» " 
Α ποστόλου ἔννοια, τοῦ διατηρεῖσθαι αὐτοὺς ἐν πυρὶ 


xat μὴ ἀναλίσκεσθαι, οὔσης εὐπορωτάτης τῆς ἕλλη- 
γικῆς γλώσσης, κυρίᾳ λέξει ἐχρήσατ᾽ ἂν τῇ ἀναμφι- 
δόλῳ οὔσῃ. λέξειέ τε ἢ διαμιενεῖ ἢ διακαοτερήσει 
ἢ διαφυλαχθήσεται ἢ διατηρηθήσεται, ἢ ἄλλη 
τινὶ χυριωτέρα λέξει, δι᾿ ἧς ἀφαιρεθείη πᾶσα ἣ 
ἀμφιβολία, εἴ τίς ἐστιν, ἐν τῷ ῥήματι, εἰ xal οὐδεμία 
ἐστί: ποῦ γὰρ εὑρίσχεται σωτηρία περὶ ἄλλου τινὸς 
ἢ περὶ σωτηρίας χεῖσθαι: “Ἰὔχων γὰρ διὰ σπουδῆς ὃ 
[Παῦλος ταῖς ἐχχλησίαις διαλεγόμενος τῷ σαφεῖ xal 
ἁπλῷ τῆς λέξεως χρῆσθαι, εἰ xat μυστηρίων γεμού- 
σης, οὗ δεῖ ὅλως πιστεύειν αὐτὸν τοιαύτη ἀμφιθδολίᾳ 
χρήσασθαι, εἰ οὕτως ἐνοήσατο ἐχεῖνος, ὥς φατε 
ὑμεῖς, ᾿Ιπειδὴ τοίνυν ὑμετέρα ἐχείνη ἣ ἔννοια 
* οὔτε τῇ τοῦ Ἀποστόλου διανοίᾳ ' οὔτε τῇ σημασία 
τῆς λέξεως ἁρμόζει, ϑζλον δή που, ἣν ἐξηγησάμεθα 
ἡμεῖς, τοῦ ᾿Αποστόλου γνώμην εἶναι. Ταύτη δὲ τῶν 
ἡμετέρων ἐξηγήσει ἣ πρόθεσις ἐχείνη ἣ διά 
χάλλιστα 5 ἁρμόζει, διάδασίν τινα, οὐ διαμονὴν 
δηλοῦσα. Ei γὰρ τοῦ Ἀποστόλου εἴη αὕτη fj ἔννοια, 
ἵνα τὸ σωθήσεται ἀντὶ τοῦ διατηρηθήσεται ἢ 
διακαρτερήσει ληφθείη, λέξειεν dv Αὐτὸς δὲ 
σωθήσεται, οὕτως δέ, ὡς ἐν πυρί" εἰρηκὼς δὲ 
σωθήσεται ὡς διὰ πυρός, διάθαςσίν τινα διὰ τιμω- 
οίας τοῦ πυρὸς πρὸς σωτηρίας τόπον ἀριδήλως ἀνέφηνε. 

15. Ἔπειτα λέγετε, τὸ ῥῆμα ἐχεῖνο τὸ ζημιω- 
θήσεται οὐδαμῶς τοῖς χαθαιρομένοις προσήχειν, 
ἐχείνων οὐ ζηκιουμένων, ἀλλὰ χερδαινόντων μεγάλα" 
διὰ τοῦτο δὲ μόνους τοὺς μοχθηροὺς δηλοῦσθαι. Πολὺ 
διαφωνοῦμεν ἡμεῖς ταυτησὶ τῆς ὑμετέρας ἐννοίας" xad 
γάρ, ὡς ἔχει ὃ λόγος ὃ ἡμέτερος, ζημιοῦνται πάντως 
οἱ καθαιρόμενοι, ὡς ἔφη ὃ ᾿Απόστολος, τῇ αὐστηρίᾳ 
τὴς ποινῆς τιμωρηθέντες, εἴπερ, ὡς ἐν τοῖς ἄνω 
εἴπομεν, μαρτυροῦντος τοῦ ἁγίου Αὐγουστίνου, 


Ξ zh τῷ 5 M M er € c! , cm Ὁ 
βαρυτάτη ἐστὶν χαὶ οὕτως, ὡς οὐδεμίαν TOU νῦν 


Ὶ 


10 


L5 
[214 


30 


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C. cJ Lm " 


pL——HSÓÁPÓR QS 


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IUDAS: ὰ 1^. "4 
9», Ux : ^ 
Wu 1 *. 
5 


[97] ΠΥ. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 97 


P 


5 


40 


-20 


25 


30 


— 


a5 


AO 


^ , 7: εἰ 
αἰῶνος ποινὴν ἐχείνῃ συγχρίνεσθαι οἷόν τε εἰναι. 


Καθάπερ γὰρ διὰ πιχρίας τῶν φαρμάχων πρὸς τὸ 


^ ^ ^ UI ^P 
ἱλαρὸν τῆς ὑγείας ἀφιχνούμεθα, οὕτω xat οἱ δίκαιοι 


διὰ τοῦ αὐστηροῦ τῆς χαθάρσεως καρποῦνται τὴν 
ἀΐδιον σωτηρίαν, ἔχοντες λέγειν μετὰ τοῦ ψαλ- 
μῳδοῦ: Ζ᾽ήλθομεν dui πυρὸς καὶ ὕδατος, καὶ 
ἐξήγαγες ἡμᾶς εἰς ἀναψυχήν. Ὅθεν καὶ ὃ ᾿Από- 
στολος εἰπὼν τὸν τοιοῦτον ἄνθρωπον διὰ χαθάρσεως 
ζημιωθήσεσθαι, ἐπάγει παραχρῆμα τὸ σωτήριον 
χέρδος λέγων. Οὕτως δέ, εἷς διὰ πυρός. Καλῶς 
οὖν ἁρμόζειν δοχεῖ καὶ τὸ τιμωρητιχῶς ζημιοῦσθαι 
χἀχεῖθεν μεγάλα χερδαίνειν. 

16. Τῆς δὲ Ῥωμαϊχῆς ᾿κχλησίας τὸ χῦρος εἰς τὸ 
μέσον ἠνέγκαμεν, οὐ τυχούσης τινὸς ἐχκλησίας τὸ 
ἔθος" ἐχείνη γὰρ παρὰ πᾶσιν del xal τετίμηται καὶ 
δεδόξασται διδαχθεῖσα ὑπὸ τῶν μαχαρίων ἀποστόλων 
Πέτρου καὶ Παύλου, τῶν τῆς ἡμετέρας πίστεως 
θεμελίων χαὶ φωστήρων, xxi ὑπὸ τῶν ἄλλων ἵερω- 
τάτων ἀρχιερέων, oc ἁγίους γενέσθαι διὰ θαυμάτων 
πλείστων ἔδειξεν ὁ Θεός. Ταύτην δὲ τὴν πίστιν 


2 , ΄ 2 


ἀσάλευτον &x προοιμίων αὐτῶν εἰς δεῦρο πάντοτ᾽ 
ἐχήρυξε xal ἐδίδαξεν, Ὃ δὲ ὑμᾶς πεῖσαι πάνυ xoi 
δυσωπῆσαι ὀφείλει, πρὸ τοῦ ἀναφῆναι τὸ νῦν σχίσμα 
οἱ ὑμῶν πατέρες ταύτη τῇ ἡμετέρᾳ ἀποφάσει οὔ ποτε 
ἀντιλέγειν ἐρωράθησαν, x«l ὡς εἰπεῖν μεθ᾽ ἡμῶν 
ἐφρόνησαν. “ αύτην δὲ τὴν ᾿Ρωμαϊκὴν ᾿Εχχλησίαν 
οἷα κεφαλὴν καὶ μητέρα xxi διδάσχαλον oi λοιπαὶ 
ἐχχλησίαι πάντοτε ἐτίμησαν, ὡς μαρτυρεῖ καὶ ὃ 
ἅγιος Μάξιμος ἐν τῇ σταλείσῃ πρὸς τοὺς Ἀνατολι- 
χοὺς ἐπιστολῇ οὑτωσὶ λέγων « Πάντα — τὰ — 
« τῆς οἰκουμένης πέρατα τὰ εἰλιχρινῶς ἀποδεχόμενα 
« τὸν Κύριον xal πανταχοῦ τῆς γῆς ἐν τῇ χαθολιχῇ 
« xa ἀποστολιχῇ πίστει διάγοντα εἰς τὴν Ρωμαϊχὴν 
« ᾿᾿ἰχχλησίαν ὡς ἡλίου σέλας ἐνατενίζουσι, χἀχεῖθεν 
« τῆς χαθολιχῆς xal ἀποστολιχῆς * πίστεως δέχονται 
« τὸ φῶς ». Οὔτε δηλαδὴ παρ᾽ ἀξίαν" ὁ γὰρ Πέτρος 


^ 


πρῶτος τὴν ἀληθὴ πίστιν, ἀποχαλύψαντος αὐτῷ τοῦ 
Πατρός, ὡμολόγησε λέγων" NU εἰ Χριστὸς 6 
υἱὸς τοῦ Θεοῦ τοῦ ζῶντος. ᾿Αλλὰ περὶ μὲν 
τούτων ἅλις. 
' ks ' e) , ^ 
17. ἸΙρὸς μὲν οὖν τὸν ἡμέτερον λόγον, ὃν χατ- 


ἐσχευάσαμεν ἀπὸ τῆς θείας δικαιοσύνης, οὐδὲν ἀπεχρί- 


&) Psal. χν, 12. 
PATR. OR. — T. XV. E. 1. 


— b) Maximi, ex epistola Romae seripta 


Augustino, acerbissima est atque eiusmodi, ut 
nulla in isto saeculo poena illi comparari queat. 
Quemadmodum enim per remediorum amari- 
tudinem ad sanitatis iucunditatem pervenimus, 
ita quoque iusti per purgationis acerbitatem 
aeternae salutis fructum percipiunt, habentes 
quod cum psalmista dicant* : Zransivimus per 
ignem et aquam, et eduxisti nos in refrigerium. 
Quare Apostolus, postquam dixit eiusmodi 
hominem per purgationem mulctandum, statim 
addit salutare lucrum, inquiens : Sic tamem, 
quasi per ignem. Optime igitur quadrare 
videntur illa duo, et mulctari in repetundis 
poenis et multum lucrum inde capere. 

16. Dum autem ecclesiae Romanae auctori- 
tatem in medium protulimus, non vulgaris 
cuiuslibet ecclesiae consuetudinem adduximus: 
illam enim omnes semper et observantia et 
honore prosecuti sunt utpote edoctam a beatis 
apostolis Petro et Paulo, illis fidei nostrae fun- 
damentis ac luminibus, nec non ab aliis sanctis- 
simis pontificibus, quos sancte vixisse plurimis 
miraculis ostendit Deus. Quam quidem fidem 
inde ab ipso principio ad hanc usque diem in- 
concussam indesinenter praedicavit ac docuit. 
Est quod vos maxime compellere debeat ac 
flectere, patres scilicet vestros, ante exortum 
praesens schisma, huic nostrae sententiae nun- 
quam contradixisse, ut exploratum est, sed, ut 
summatim dicamus, plane nobiscum sensisse. 
Hanc autem Romanam ecclesiam tamquam 
suum caput et matrem et magistram reliquae 
ecclesiae semper coluerunt, quemadmodum 
testatur ipse sanctus Maximus in epistola ad 


Orientales missa ita inquiens" : « Omnes orbis 


- 


« terrarum fines, qui sincere Dominum confiten- 


- 


« tur et ubique gentium in catholica et aposto 


« lica fide vitam agunt, in Romanam ecclesiam 


- 


« tamquam in solis iubar intuentur, indeque 


« catholicae et apostolicae fidei lumen acci 


« piunt ». Nec immerito quidem : nam primus 
omnium Petrus veram fidem sibi ἃ Patre reve 
latam confessus est dicens 
filius Dei vivi. Sed de his quidem hactenus. 


17. Ad nostrum argumentum, e ratione divi 


nae iustitiae petitum, nihil plane respondistis, 


P. G.,1. 91, c. 137 D. 


Zu es Christus, 


98 


sed potius argumenta plurima quasi in contra- 
rium congessistis. Poteramus quidem et nos 
multa ad rem facientia seligere, nisi brevitatis 
studium nos cohibuisset. Ouare uno solo argu- 
mento contenti, nihil amplius disputavimus; 
nam fidei nostrae fundamentum non in ratio- 
nibus, quae fetus sunt humanae mentis, consi- 
stit, sed zz petra? divinae Scripturae, et Zu 21011-- 
tibus sanctis", id est in praeceptis sanctorum 
Patrum, quos catholica Ecclesia veluti sponsi 
amicos veritatisque praecones tamquam sponsa 
complexa est. lam vero ad ipsa argumenta 
vestra accedamus. 

|. Dicitis igitur in primis, « magis conve- 
« nire divinae bonitati, exiguum bonum non 
« contemnere, quam exiguum peccatum ulcisci. 


5 5 


« Atqui exiguum bonum in iis, qui gravius 
« peccarunt, nullum praemium consequitur 
« propter praeponderantem nequitiam. Neque 
« igitur exiguum malum in iis, qui multa prae- 
« clare gesserunt, decet poena mulctari, eo 
« quod praestantiora praevaleant. Si enim id 
« quod magis videtur, non est; id, quod minus 
« videtur, aegre profecto erit. Neque igitur 
« ignem esse purgatorium credendum est ». 
Solutio. Ad id respondemus, maiorem a 
vobis assumptam tum veritate inniti, cum 
exiguum illud bonum manet incolume, quod 
plane non evenit, si ei accidat per culpam in- 
terimi, quemadmodum iis omnibus accidit, qui 
in mortale peccatum incidunt. Siquidem mor- 
tale peccatum cuncta ea, quae hactenus probe 
acta fuerant, interimit. Certe quidem peccator, 
quando per peccatum Deum offendit, omnia 
bona ab eo accepta amittere meretur. Qua- 
propter homini.in mortali aliquo peccato dece- 
denti nullum post hanc vitam superest manu- 
pretium, quidquid forte recti tandem perfecerit. 
Unde Dominus per Ezechielem prophetam 
dicit^ : S; autem averterit se iustus a. iustitia 
sud, omnes iustitiae eius non recordabuntur. 
Idem servat ipsa lex humana, et vero rationi 
consentaneum videtur, ut miles, quamvis ob 


multa praeclare gesta regi esset acceptissimus, 
1, ἐπιτυγχάνειν A. — 2. χατορθωχόσι A. — 3. 


a) Cf. Luc. vr, 48. — b) Psal. LxxxvI, 1. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


τὰ supra ' versum A. 


[98] 


nre, λόγους δὲ μᾶλλον πλείστους ὡς ἐξ ἐναντίας 
5 , , m M ^ v € — €. 
ἐσωρεύσατε. Ηὐποροῦμεν μὲν xat ἡμεῖς πολλῶν ὡς 
, , ^ , , : - 

ἐν τοιούτοις δυναμένων λέγεσθαι, εἰ μὴ χατεῖχεν 


CEN 


ἡμᾶς ἣ τῆς βραχυλογίας σπουδή" ἑνὶ δὲ καὶ μόνῳ 
λόγῳ ἀρχούμενοι, οὐδὲν περαιτέρω ἐζητήσαμεν" Ó 
γὰρ τῆς ἡμετέρας πίστεως θεμέλιος οὐχ ἐν λόγοις 
τοῖς τῆς ἀνθρωπίνης ἐννοίας γεννήμασι χαθίσταται, 
ἀλλ᾽ ἐν τῇ πέτρᾳ τῆς ἁγίας ΤΙραφῆς χὰ ü 
ἐν τῇ πέτρᾳ τῆς ἁγίας Doeyne x&v τοῖς 
(c , » », 5 - mo € , , 
ἁγίοις ὄρεσιν, ἤγουν ἐν ταῖς τῶν ἁγίων Πατέρων 
διδασχαλίαις, οὺς ἢ χαθολικὴ ᾿χχλησία οἵα νύμφη 
€ ^ , (λ M y, e , , 
ὡσεὶ νυμφίου φίλους x«i χήρυχας τῆς ἀληθείας 
^Y Y * 
περιεπτύξατο. Ἤδη δὲ πρὸς αὐτοὺς τοὺς ὑμετέρους 
λόγους ἴωμεν. 

YS D , 3 / ΚΞ , 

a^. Λέγετε τοίνυν ἐν πρώτοις, « μᾶλλον προσήχειν 
« τῇ ἀγαθότητι τοῦ Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παρ- 

! 
« τιδεῖν ἢ τὴν σχαικρὰν ἁυαρτίαν δίχης ἀξιοῦν" ἀλλὰ 

SA 5 b , n ' / € , 

« τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν τοῖς τὰ μεγάλα ἡναρτηχόσιν 

« οὐδεμιᾶς ἀμοιδῆς ἐπιτυγχάνει ' διὰ τὴν τῆς 

« πονηρίας πλεονεξίαν" οὐδ΄ ἄρα τὸ ὀλίγον χαχὸν ἐν 
αν Χ £L , 2 "4 ^J 

« τοῖς τὰ μεγάλα xavopÜxoci? προσήχει δίχης 

« τυχεῖν διὰ τὸ τὰ ὃ βελτίω νικᾶν" εἰ γὰρ τὸ 
ν 

« μᾶλλον δοχοῦν οὐχ ἔστι, σχολὴ τό γε ἧττον ἂν 

« εἴη. Οὐδ᾽ ἄρα πῦρ χαθαρτήριον νομίζειν προσ- 

« ἤχει». 

“1ύσις. Πρὸς τοῦτο λέγομεν, ὅτι ἣ μείζων, ἣν 
λαμδάνετε, τῆς ἀληθείας ἔχεται, ὅπου τὸ σμιχρὸν 
5 - , b E ἀ , ed Ὕ , 
ἐχεῖνο ἀγαθὸν ἄμευπτον * μένοι, ὅπερ οὐ γίνεται, 
^ "^ 3) τ ῸὩ , 3 / eu , 
ἂν Ov αἰτίαν νεχροῦσθαι συμύαίη αὐτό, ὥσπερ ἐν 

b - τω , ἰς , , 
πᾶσι τοῖς τῇ θανασίμῳ ἁμαρτίᾳ περιπίπτουσι συμ- 
6 , t *H iT 0 , € , , b] d 
jalvet. γὰρ θανάσιμος ἁμαρτία πάντα τὰ πρὶν 

, μεν Ἢ, ἥν 6 c € ^ e ^ 95 
γεγενημένα vexpot ἀγαθά, Ὃ γοῦν ἁμαρτωλὸς ὅτε δι 
ἁμαρτίαν προσχόπτει τῷ Θεῷ, πάντα τὰ παρ’ 
αὐτοῦ ληφθέντα ἀγαθὰ ἀποδάλλειν ἀξιοῦται. “Ὅθεν 
τῷ μετὰ θανασίμου τινὸς ἀπούδιοῦντι οὐχ ἀπόχειται 

N N ὍΝ , c εἴς , ew 32/73 M 
μετὰ τὸν τῇδε βίον ἐπίχειρόν τι, οαδήποτ᾽ ἀγαθὰ 
ἐργασάμενος τυγχάνη ὦν. Ὅθεν ὃ Κύριος διὰ τοῦ 
Ἰεζεχιὴλ προφήτου φησίν EL δὲ ἀποστραφὴ ὁ 
δίκαιος ἀπὸ τῆς δικαιοσύνης αὐτοῦ, πᾶσαι 
αὐτοῦ αἱ δικαιοσύναι οὐ μνημονευθήσονται. 
“Ἔχει δὲ τοῦτο xot ὃ ἀνθρώπινος νόμος, καὶ συμφω- 


^ 


- ᾿ - , eq c , H M 
γεῖν δὲ δοχεῖ ὃ λόγος, ἵνα ὃ στρατιώτης, εἰ xot 

, -ὝὉ / , y e— ^ 
παντοίων χαλῶν πράξεων χάριν εἴη τῷ βασιλεῖ 


τὶ // 5 /i , m ^ 
εὐπρόσδεχτος, εἰ προσχόψῃ μετέπειτα τῷ βασιλεῖ 


— ^. ἀμειπτόν A. 


— c) Ezech. xvin, 24. 


10 


20 


πὸ 


10 


[99] 


Ll ; , ^ M , , 
σφοδρῶς, πάντων στερηθεὶς xai ἀπαλειφθέντων 
, SR m , m 3. ἢ , 
τρόπον τινὰ ἀπὸ τῆς μνήμης τῶν ἀνδραγαθημάτων 
ἁπάντων, τιμωρία περιπέση! δεινῇ. Οὐχ ἔχει δὲ 
οὕτως περὶ σμικροῦ σφάλματος ἤγουν συγγνωστοῦ 
αἰτίας ἤτοι ἐνοχῆς τῆς τιμωρίας ἐν τοῖς σὺν ἀγάπη 

, 34 fq 3:4 z , OPER! 
&no6sGuoxógty, ἐπεὶ ἡ ἀγάπη ἄυα σφίσι πάσχει" οὐ 
qXo ἔχει ταῦτα τὰ σμικρὰ χοινῇ ἀπαλείφειν, ἀλλὰ 

, M δ m 6» E , € , E 
μόνην τὴν αὐτῇ ἐναντίαν θανάσιμον ἁμαρτίαν, ἥτις 
"^ - ^ / -. ON GS 
ἀποστερεῖ τῆς ζωῆς, ἣν ἢ ἀγάπη χορηγεῖ" Ov ἣν 
" m i 
ἀνισότητα τὸ ἀξίωμα ἐχεῖνο *" ὑφ᾽ ὑμῶν εἰσαχθὲν 
χώραν οὐκ ἔχει. Δυνάμεθα xat πρὸς τὴν ἐλάττω τοῦ 
€ C -Ὁ , , , , T. 
ὑμετέρου λογισμοῦ λέγειν, ἀρνούμενοι αὐτήν, ἥτις 
ἐστίν, ὅτι τὰ σμικρὰ τῶν ἀγαθῶν ἐν τοῖς ἄλλως φαύλοις 
οὐδεμίαν ἀμοιδὴν δέχονται, ἐὰν ἀμοιδὴν ἔστιν εἰπεῖν 
“ Y x 
χουφισμόν τινα τῆς τιμωρίας" ὃ γὰρ σὺν ἀγαθοῖς 
τισιν εἰς ἅδην χαταδαίνων χουφοτέρα ποινῇ τιλωρη- 
m Ὁ ^ LM 
θήσεται ἢ «εἰ» χωρὶς αὐτῶν τῇ ἀϊδίῳ τιμωρίο" 
παρεδόθη" ὅπερ τῆς εὐεργεσίας γένος οὐδενὶ μᾶλλον 
ἢ σμικροῖς ἐχείνοις κατορθώμασι προσγράφεται. 


6". Δεύτερον δὲ λέγετε. « Ὥς ἔχει τὸ ὀλίγον 
« ἀγαθὸν ἐν τοῖς τἄλλα " φαύλοις, οὕτω τὸ ὀλίγον 
^ ^" , 
« χαχὸν ἐν τοῖς τἄλλ᾽ ἀγαθοῖς. ᾿Αλλὰ τὸ ὀλίγον 
« ἀγαθὸν ἐν ἐχείνοις οὐ δύναται ἀγαθῶν ἀνταπόδοτιν 
« ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν χολάσεως" χαὶ τὸ 
- , 
« ὀλίγον ἄρα xaxov «ἐν τούτοις — οὐ ποιήσει 
« χόλασιν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν ἀπολαύσεως, Οὐχ 
« ἄρα πῦρ καθαρτήριον νομιστέον ». 
“ύσις. Πρὸς ταῦτα εἰ xal ἐχ τῶν ἄνω ἀποχρί- 
^ - , , M M , 
νασθαι δοχοῦμεν, λεχτέον μέντοι χατὰ τὰ εἰρημένα, 
"Ὁ"Ὁ-ἢ — , 
οὐχ οὕτως ἔχειν χαθολιχῶς, ὡς ἐν τῇ μείζονι ὑμετέρα 
προτάσει τίθετε᾽ οὐ γὰρ ὁμοίαν χρίσιν δεῖ ἔχειν περὶ 
συιχροῦ ἀγαθοῦ ἐν τῷ σὺν θανασίμῳ ἁμαρτήματι 
^ ^ -— 03 Led , 
ἀπούιοῦντι xal περὶ μικροῦ χαχοῦ ἐν τῷ μετὰ ἀγά- 
πῆς ἀπὸ τοῦδε τοῦ βίου εἰς ἄλλον μεταθαίνοντι. To 
Lg M - - , 
μὲν πρῶτον, διὰ τὸ νενεχρῶσθαι διὰ τοῦ θανασίμευ 
ς , *, M *, ^ m “ων ἡ M 
ἁμαρτήματος, οὐδεμιᾶς ἀντιδόσεως τῆς ἀϊδίου ζωῆς 
^ : - ^ , 
ἢ ἀτελείας τῆς αἰωνίου χολάσεως ἀξιοῦται᾽ τὸ δεύτε- 
pov δέ, δικαίᾳ Θεοῦ χρίσει xal διὰ τὸ ἄχρον τῆς 
τελειότητος χαὶ χαθαρότητος τῆς ἄνω μαχαριότητος 
Ἐν ^ ^ - , ^ , 
xai διὰ τὸ μεγαλεῖον τοῦ θεωρηθέντος χαλοῦ, πάντως 
- ^. , , ΗΠ , , * 
πρῶτον δεῖ χαθχαίρεσθαι" οὐ γὰρ ἀνθρωπων τις τὸ 
ἀναλλοίωτον ἐκεῖνο ἀγαθὸν θεωρήσει ὁποιῳδήποτε 
m 9 , E] LI L , ^r, 
βαθμῷ τῆς θεωρίας, εἰ μὴ καθαρὰν mapa; ot διάνοιαν 
|l. περιπέσοι ΔΛ. --- 2. 


τἡμωρία A. -- 3. τ᾽ dx ΔΛ. 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. — 99 


tamen si regem postea graviter offendat, omni- 
bus bonis amissis ac facinoribus omnibus ad 
unum quasi e memoria excisis, poena mulctetur 
acerba. Non ita vero se res habet ob leve 
peccatum, id est venialem culpam, vel reatum 
poenae, in iis qui in caritate decesserint, quia 
caritas etiam cum illis operatur : non enim 
eiusmodi est, ut leviora haec penitus deleat, 
sed mortale dumtaxat peccatum sibi oppositum, 
quo quis privatur vita, quam caritas largitur. 
Hac dissimilitudine posita, principium illud a 
vobis adductum locum non habet. Possumus 
etiam ad vestrae ratiocinationis. minorem re- 
spondere negando eandem, videlicet, exigua 
bona in iis, qui ceteroqui pravi sunt, nullo 
praemio donari, si per praemium intelligatur 
mitigatio poenae; nam si quis cum nonnullis 
piis actionibus in infernum descenderit, leviore 
poena mulctabitur quam qui absque iisdem 
aeterno supplicio fuerit addictus : quod quidem 
beneficii genus nulla alia re nisi exiguis illis 
probe actis suppeditari videtur. 

II. Dicitis secundo : « Quemadmodum se 
« habet exiguum aliquod bonum in iis qui 
« ceteroqui pravi sunt, ita exiguum malum in 
«iis qui ceteroqui boni sunt. Sed exiguum 
« bonum in illis non potest iustorum retribu- 
« tionem efficere, sed differentiam dumtaxat 
« supplicii. Neque igitur exiguum malum in 
« istis damnationem efficiet, sed differentiam 
« dumtaxat fruitionis. Non est ergo putandum 
« ignem esse purgatorium ». 

Solutio. Ad haec quamvis supra respondisse 
videamur, tamen ex dictis notandum, rem 
non ita in universum se habere, ut in maiore 
vestra propositione supponitis. Non enim eadem 
de exiguo bono ratio habenda est in eo qui cum 
mortali peccato decedit, et eadem de exiguo 
malo in eo qui cum caritate ex hac vita in alte- 
ram migrat. Nam illud quidem, cum per mor 
tale peccatum interierit, nullam omnino neque 
aeternae vitae retributionem neque aeterni 
supplicii mitigationem promeretur; hoc vero, 
iusto Dei iudicio ac propter absolutissimam 
supernae beatitudinis perfectionem οἱ puri- 
tatem, praestantiamque boni conspiciendi, ante 


omnia plane debet expurgari : neque enim 


quispiam hominum immutabile illud bonum 


* (7.02, 


100 


adspiciet quocumque tandem visionis gradu, 
habuerit mentem penitusque 
illibatam, in qua malum existere 
omnino non licet. Et vero si exigua bona in 
iis, qui ceteroqui pravi sunt, quamdam poenae 
differentiam inferunt, tamen in iis, qui iusti 
facti sunt, exigua mala non inducunt regulariter 
primum, quia contin- 
numero leviorum 


nisi puram 


quodvis 


differentiam fruitionis : 
git ut quis cum maiore 
eiusmodi defectuum ex hac vita migret quam 
alius, at cum vehementiore caritate, pro cuius 
amplitudine ac mensura gradus ipsi fruitionis 
dispensantur; deinde, quia contingere potest, 
ut qui omnino melior est, maioris poenae 
reatu irretitus hinc demigret. Constat igitur 
exiguum malum in iis, qui ceteroqui boni sunt, 
poena esse mulctandum. 

III. Tertio dicitis: « Aeterni supplicii aequitas 
« in eo maxime ostenditur, quod immutabilem 
« habeant, qui peccarunt, pravam voluntatem : 
« nam voluntati sempiterne pravae sempiterna 
« etiam debetur poena; sicut vicissim plane 
« consequens est, ut si is, qui ad malum per- 
« petuo immobilis est, perpetua poena mulcta- 
« tur, is qui non perpetuo castigatur, nec 
« immobilem voluntatem habebit. Nam qui 
« eandem habuerit immobilem, si ad malum 
« quidem, aeternae poenae servatur ; sin autem 
« ad bonum, quid ei opus est supplicio, quem 
« certe coronae decent? Verumtamen eos, qui 
« hoc igne purgantur, immobilem habere vo- 
« luntatem vos ipsi dicitis. Non ergo iisdem 
« opus est igne purgari ». 

Solutio. Ad haec dicimus, consequentiam 
huiusmodi nihil contra nos valere, quamvis 
rectae voluntatis immutabilitas ad beatitudinem 
adipiscendam necessario requiratur: non enim 
per se sufficit, sed multa concurrant oportet ad 
bonum opus constituendum, maxime vero ad 
consequendum ultimum finem. Habemus enim 
ex Aristotelis magnique Dionysii sententia, non 
eandem esse rationem boni et mali in. sua 
ipsorum constitutione. Etenim malum ex una- 
quaque levissimarum culparum oriri par est; 
bonum vero nisi ex tota sua integraque ratione 
perfici non potest, ac propterea obex quilibet 
impedit boni perfectionem ac consecutionem. 


Etenim licet ad aliquem aeterna poena mulc- 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[100] 


xai πάντως ἀλώθητον, ἥτινι καχὸν οὐδὲν παρεῖναι οὐ 
θέμις. " Ext δὲ εἰ μικρὰ ἀγαθὰ ἐν τοῖς ἄλλως φαύλοις 
διαφοράν τινα χαθίστησι τῆς τιμωρίας, ἐν τοῖς 
μέντοι γενομένοις ἀγαθοῖς μιχρὰ χαχὰ οὐ ποιεῖ χανο- 
νιχῶς διαφορὰν ἀπολαύσεως" πρῶτον μέν, ὅτι συμ- 
6 H M A λ , -Ὁ , ἐλ 
αίνει τινὰ μετὰ πλειόνων σμικρῶν τούτων ἐλαττω- 
LI 
μάτων ἀπαλλάξαι τὸν βίον ἢ ἕτερον, μετὰ μέντοι 
ME. 
μείζονος ἀγάπης, καθ᾽ f; τὸ πλάτος καὶ τὸ μέτρον 
οἰχονομοῦνται xxt oí βαθμοὶ τῆς ἀπολαύσεως" δεύ- 
τερον δέ, ὅτι συμόαίνειν πέφυχεν, ἵνα ὃ ἁπλῶς 
, m "n 3 
βελτίων ἐνοχῇ τῆς μείζονος τιμωρίας δεθεὶς ἔνθεν 
μετασταίη. Δῆλον οὖν τὸ μιχρὸν χαχὸν ἐν τοῖς ἄλλως 
ἀγαθοῖς τιμωρίαν ἐμποιεῖν, 
Y". Λέγετε τρίτον᾽ « 'H τῆς αἰωνίου κολάσεως 
^ , M c , , ' N 
« δικαιοσύνη κατὰ τοῦτο μάλιστα δείχνυται, χατὰ τὸ 
τὶ / “- e c , , , , 
« ἀμεταύλητον τῆς τῶν ἡμαρτηχότων ἀτάχτου θελή- 
« σεως᾿ τῇ γὰρ ἀϊδίως πονηρᾷ θελήσει xol ἀΐδιος 
2 , / xA M EJ , M N 
« ὀφείλεται δίκη" ὥσπερ xat τοὐναντίον κατὰ τὸ 
« ἀκόλουθον δή, εἰ ὃ τοῦ πονηροῦ ἀκίνητος ἀϊδίῳ 
« δίχη χολάζεται, ὃς μὴ ἀϊδίως εὐθύνεται, οὐδ᾽ 
« ἀμεταύλητον θέλησιν ἕξει εἰ γὰρ ἀμετάδλητον 
31—N ch 3 1 9 τω ΩΝ P] ; , 
« αὐτὴν ἕξει, εἰ μὲν ἀπὸ τοῦ πονηροῦ, αἰωνίῳ δίκη 


« τηρεῖται" εἰ δὲ τἀγαθοῦ, * 


/ 1 / ) , 
τίς ' χρεία χολᾶσεως 
κὰ 1 , 15 Y M , 
« ᾧ γε στεφάνων προσήχει; ᾿Αλλὰ μὴν τοὺς τούτῳ 
, - ^ , , , » 
« χαθαιρομένους τῷ πυρὶ θέλησιν ἀμετάδλητον ἔχειν 


x M € - 5 » ' , τὰ δ, 
« φατε χαι υμεις. Οὐχ «pa πυρι TOUTGUG αναγχὴ 


^ 
A 


χαθαίρεσθαι ». [ 
“ύσις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, τὴν ἀχολουθίαν 

, ὑδὲ 5 νὰ y 5 M 1 ^ ΓΝ (6). 
ταύτην οὐδὲν ἰσχύειν, εἰ καὶ γὰρ τὸ ἀμετάόλητον 
τῆς ὀρθῆς θελήσεως ἐν τῇ τῆς μαχαριότητος περι- 
/ ΟΝ, - TS V € SNL. -. 
ποιήσει ἐξ ἀνάγκης ζητεῖται" οὐ γὰρ ἑαυτῷ ἀρχεῖ 
πολλὰ γὰρ χρὴ συνδραμεῖν ἐν τῇ χαταστάσει τοῦ 
m y , ^ , 2 E , m 
χαλοῦ ἔργου, μάλιστα δ᾽ ἐν" τῇ περιποιήσει τοῦ 
5 , 4/ ΕΙΣ ^ ^ , ^ - D 
ἐσχάτου τέλους. "ἔχομεν γὰρ xal ἀπὸ τῆς τοῦ 

"A P). A C LÀ. Δ , * , 
ριστοτέλους xo τοῦ μεγάλου Διονυσίου ἀποφάσεως, 
, 5 ' 3.5 / 5» - e 2 
οὐχ εἶναι τὸν αὐτὸν λόγον ἀγαθοῦ xal χαχοῦ ἐν τῇ 
αὐτῶν καταστάσει᾽ χαὶ γὰρ τὸ χαχὸν Ex ἑχάστου τῶν 
, e , , b] , M ^T 
λεπτοτάτων ἁμαρτημάτων φύεσθαι εἶχός, τὸ ὃ 

5 DN ^ ATIS , τω 5 Ld 3), m 
ἀγαθὸν ἂν μὴ £x πάσης τῆς αὐτοῦ αἰτίας τελειοῦσθαι 
, Tg ^N e ΕἸ ΡῚ , 238 
οὐχ οἷόν τε' διὸ πᾶν ἀποτέλεσμα ἐμποδίζει ἀπὸ 
, δ , , m , ? M 
τελειώσεως x«i περιποιήσεως τἀγαθοῦ. Διότι εἰ καὶ 


N b - , zz 2 , / 2 
προς το τιμωρεῖσθαι τινα τὴ (ovt) τιμωρια ἐξαρ- 


8T. MICHAEL'8 


COLLEGE 


10 


25 


30 


A0 


45 


20 


25 


30 


Jo 


A0 


[101] 


^ 


χέσῃ τοῦτο μόνον, τὸ ἀϊδίως ἀπὸ καχοῦ εἶναι ἀμε- 
τάδλητον, πρὸς μέντοι τοῦτο, ὅπως ἕκαστος 
ἐνθένδε! μεταστὰς ἀμέσως τὴν ἀΐδιον πεοιποιή- 
σῆται μαχαριότητα, οὖκ ἀρχεῖ ἀμεταχίνητον ἔχειν 
ἐν τἀγαθῷ θέλησιν, ἀλλὰ ὠετὰ τούτου χαὶ τόδε 


ζητεῖται, τὸ μηδὲν ἔχειν χαθαρτιχὸν ἢ αἰτίας ἢ 


ἐνοχῆς, ὅτι, ὡς ἄνω εἴρηται, οὐδὲν ἡ ἄνω μαχαριότης. 


Y ^ m 

προσίεται μεμολυσμένον. "ἔτι δὲ εἰ τὸ τῆς ὀρθῆς 
θελήσεως ἀμετάδλητον ἐν τῷ προωρισμένῳ εἰς ζωὴν 

"n , m , ἽῬ - bl , 
αἰώνιον ἑαυτῷ μόνον ἐξαρχεῖ πρὸς τὴν περιποίησιν 
τῆς ἀληθοῦς μακαριότητος ὥσπερ xxi τὸ ἀμετάῤλη- 
“Ὁ m , , Led , ' 

τον τῆς χαχῆς θελήσεως ἐν τῷ χαταχριθέντι πρὸς τὴν 
αἰώνιον ἀπώλειαν, τί δεῖ εὔχεσθαι ὑπὲρ τῶν ἀποθα- 
νόντων ἢ τὰς ἐπιχουρίας ἄλλας αἰτεῖν, ἂν (ὥς φατεὶ 
bi - , -» " m Ἧς , , Ze. 

τὸ ἀμεταάδλητον τῆς ὀρθῆς θελήσεως μόνον ἀρχῇ ; 
"Ex τούτου δὲ γίνεται, ἵνα ἢ ἀχολουθία ἐχείνη, ἣν 


εἰσάγειν ἐδοχεῖτε, προσιτέα οὐχ εἴη, δι᾿ ἧς λέγετε, 


E 


PE “Ὁ “.π ^ -— 5 , » ' 
τὸν αἀϊδίως ἀπὸ τοῦ χαχοῦ ἀμεταδλήτως ἐχοντα 


Ὡ 


τῇ ἀϊδίῳ κολάσει τιμωρεῖσθαι" ἄρα 6 οὐχ ἀϊδίως 
P^ 5 Μ ,ὔ » ^ , 
τιμωρούμενος οὖκ ἀμετάῤλητον ἔχει τὴν θέλησιν. 


δον, Τέταρτον δέ φατε" « Ei τὸ τέλειον ἔπαθλον 


M LA MI 


τοῖς χαθαροῖς τῇ καρδία xal τῇ ψυ ἢ τὸ ἰδεῖν τὸν 


- 
Ξ 


Θεόν, τούτου δὲ oU, ὁμοίως ἅπαντες ἐπιτυγχά- 


^ 
A 


« νουσιν, οὐδ᾽ ἄρα τῆς αὐτῆς χαθάρσεώς εἰσιν ἅπαν- 
5. Ἂ * , "Ὁ , , Ν 
« τες οὐδ᾽ ἄρα χρεία τοῦ χαθαρσίου πυρός, εἴπερ 


-- 
3 


3 
« ἔν τισιν ἐλλιπὴς f χάθαρσις" ἡ γὰρ ἂν ἦσαν 


ι 

2 ἃ , ^ M , M ^ 
« ἅπαντες ἐπίσης χεκαθαρμένοι διὰ τοῦ αὐτοῦ πυρὸς 
« xa πρὸς θεοπτίαν ὁμοίως ἔχοντες. "l'oovo δὲ xal ἐπὶ 
« τοῦ τῆς νομοθεσίας ὄρους συμέολιχῶς τε χαὶ 

- , 4 , M , , m » mM 
« τυπιχῶς ἐγένετο᾽ τότε γὰρ οὐ πάντες τῆς αὐτῆς 
« ἀξιωθέντες φαίνονται στάσεώς τε χαὶ τάξεως, ἀλλ᾽ 
« ὃ μὲν τῆς, Ó δὲ τῆς, ποὸς μέτρον (οἵ αι) τῆς 
μὲν τῆς; y T»pos. [A6vp μ ἧς 

« ἑαυτοῦ καθάρσεως ἕκαστος χατὰ τὸν θεολόγον 

* , 
« Γρηγόριον ». 

, ^ - , , ^ A] Ὁ 

“ύσις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, ὅτι διαφορὰν τῆς 

μαχαρίας ἐχείνης θεω ρίας οὐ ποιεῖ ἐχείνη ἣ χά- 
?To^ , * $coN mM , , 
θαρσις, 1, διὰ χαθαρσίου πυρὸς ἀπὸ τῶν αἰτιαμάτων 
xal τῆς voy, τῶν τιμωριῶν χαθαίρεσθαί φαμεν. 
Διαιρεῖσθαι γὰρ ἐν τῷ παρόντι δύναται διττή τις 
, »* , *, ^ 

χαθαρότης εἴτε κάθαρσις. Πρώτη μέν ἐστι, περὶ ἧς ὃ 


, " Ld " hk] 
Κύριος ἐν τῷ κατὰ Ματθαῖον εὐαγγελίῳ ἔφη" 


1. ἐνθέδε Α.--- ῶ, τῆς αὐτοῦ A. 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 101 


tandum illud unum sufficiat, quod ad malum 
perpetuo immobilem se habeat, ad hoc tamen, 
ut quis hinc decedens confestim aeternam adi- 
piscatur beatitudinem, non satis est immobilem 
habere ad bonum voluntatem, sed praeter hoc, 
et illud requiritur, ut nihil nec culpae nec 
poenae supersit expurgandum, quia, ut supra 
dictum est, nihil superna beatitudo patitur 
inquinatum. Insuper, si rectae voluntatis immu- 
tabilitas in eo, qui ad vitam aeternam praedesti- 
natus est, per se sola sufficiat ad adipiscendam 
veram beatitudinem, sicut et pravae voluntatis 
immutabilitas in eo, qui ad aeternam perniciem 
damnatus est, quid opus est pro mortuis orare 
aut alia suffragia poscere, si rectae voluntatis 
immutabilitas dumtaxat, ut dicitis, sufficiat? Ex 
quo fit, ut consequentia illa, quam volebatis 
inferre, haud recte collecta videatur, dum dici- 
tis : Qui ad malum perpetuo immobilis existit, 
aeterno supplicio mulctatur; ergo qui non 
perpetuo mulctatur, non immutabilem habet 
voluntatem. 

IV. Quarto asseritis : « Si perfectum prae- 
« mium eorum, qui sunt puri corde et animo, 
« est videre Deum, id autem non aequaliter 
« omnes consequuntur : neque igitur par est 
« omnium purgatio; nec proinde opus erit 
« purgatorio igne, si in nonnullis quidem im- 
« perfecta fuerit purgatio. Certe enim omnes 
« essent aequaliter purgati per eundem ignem 
« et ex aequo apti ad videndum Deum. Id etiam 
« in monte, ubi lex data fuit, significative ac 
« figurate contigit : tunc enim non eodem statu 
« atque ordine omnes dignos habitos fuisse 
« constat; verum hunc alio, illum alio, unum- 
« quemque, ut opinor, pro purgationis suae 
« ratione, iuxta Gregorium Theologum ». 

Solutio. Ad haec respondemus, beatae illius 
visionis differentiam non effici ex illa purga 
tione, qua quis per purgatorium ignem ἃ « ulpis 
et a poenarum rcatu expurgari asserimus. Nam 
distingui in hac vita potest duplex quaedam 
puritas seu purgatio. Prima quidem ea est, de 


qua Dominus in evangelio secundum Mattheum 


᾿ ἢ 
υ., 


102 


dixit? : Beati mundo corde, quoniam ipsi Deum 
videbunt; mentis videlicet castimonia, quam 
virtutes divinaque dona perficiunt. Quare haec 
verba habet sanctus loannes Chrysostomus " : 
« Mundos autem hic vocat, sive eos qui omni- 
« modam virtutem possident nulliusque sibi 
« mali conscii sunt, sive eos qui in continentia 
« vivunt, qua maximopere nobis opus est ad 
« videndum Deum, secundum illud Pauli* : 
« Pacem sectamini cum omnibus οὐ sanctimo- 
« niam,sine qua nemo videbit Dominum ». Et 
haec est quae differentiam οἱ gradum in 
aeterna fruitione constituit. Altera purgatio est, 
de qua nunc loquimur, ea scilicet, quae animas 
a venialibus culpis et reatu poenarum, quibus 
post hinc discessum ab aeterna vita retardan- 
tur, solvit atque expurgat; ex qua non deprehen- 
ditur, ut modo diximus, differentia gradus in 
beatitudine. Hoc enim genere purgationis pror- 
sus necesse est animas omnes ad unam ex 
aequo purgari, quoniam a quavis culpa ac 
réatu solvantur oportet, licet a culpis dispari- 
bus expurgentur. 

V. Quinto ita argumentamini : « Sanctus ille 
« magnus Gregorius Theologus de Paschate 


^ 


« contemplative atque anagogice sermonem 
« faciens, cum ad eam partem venit, in qua 
dicit? : Noz efferemus autem quidquam neque 


^ 
EI 


in postridianum relinquemus, illud expresse 


^ 
A 


« aperteque statuit, nimirum non esse ultra 
« praesentem noctem aliquam purgationem; 
« zocfem quidem praesentem uniuscuiusque 
« vitam appellans, neque ullam purgationem 
« post eam admittens ». 

Solutio. Ad haec respondemus, huiusmodi 
beati viri sententiam minime adversari huic de 
purgatorio veritati. Cum enim improborum 
hominum duplex purgatio dicatur, altera qui- 
dem in hac vita per poenas, quas qui sese in 
paenitentia expurgat, sibi infligit, altera vero 
post hanc vitam : prior purgatio, quae a paeni- 
tentia nomen sortitur, post animae exitum dari 
non potest; requiescunt enim a suis laboribus, 


]. ἐνθέδε. 


a) Math. v, 8. — b) Chrysost. homil. XV in Mat- 
tibaenma—o ps Ὁ: 2: οὐ 29. Ὁ. -Ξ C)SETE DIETS 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


, € . 
AMaxe&giov οἱ καθαροὶ τὴν καρδίαν, ὅτι αὐτοὶ 
^ » er ^N,» ee , m -Ὁ 
Θεὸν ὀψονται" αὕτη δέ ἐστιν f; ἁγιωσύνη τοῦ νοῦ, 
ἣν αἱ ἀρεταὶ xal θεῖαι δωρεαὶ ἀνύουσιν. Ὅθεν ῥητὰ 
, 


Ὁ ς 3 m 
τοῦ ἁγίου ᾿Ιωάννου τοῦ Χουσοστόμου τάδε εἰσί" 


« Καθαροὺς δὲ ὧδε λέγει ἢ τοὺς τὴν χαθόλου ἀρετὴν 


« χτησαμένους χαὶ μηδεμιᾶς ἑαυτοῖς χαχίας συν- 


3 , x 
« ίστορας, ἢ τοὺς ἐν τῇ σωφροσύνῃ χαθισταμένους 


« τῇ μάλιστα πρὸς τὸ δρᾶν τὸν Θεὸν ἀναγκαία xax? 
« ἐχεῖνο τοῦ Παύλου" Τῇ εἰρήνῃ αἀκολουθεῖτε 
^ € NIC , (CU EO. 2 ^ » 

« σὺν πᾶσι καὶ ἁγιωσύνη, ἧς ἄνευ οὐδεὶς ὄψε- 
« ται τὸν Θεόν ». Καὶ αὕτη ἐστὶν f; διαφορὰν xal 


βαθμὸν ἐν τὴ 


] 


» , * JN , 5 , 
αἰωνίῳ ἀπολαύσει ἐργαζομένη. 


΄ ^ / - - 
Δευτέρα δὲ χαθαρσίς ἐστι, περὶ ἧς ὁ νῦν λόγος, 


e “ c - 
ἥτις τῶν συγγνωστῶν αἰτιαμιάτων χαὶ ἐνοχῆς 


“- T / , 
τιμωριῶν, αἷς at ἐνθένδε! μεταναστήσασαι ψυχαὶ 
*, M LJ , - 
ἀπὸ τῆς αἰωνίου ζωῆς βραδύνονται, ἀπολύει καὶ 
b) , " , er » 
ἀποχαθαίρει, καθ᾿ ἥν, ὡς ἔφθημεν εἰπόντες, οὐ 
, A - e ,ὔ 
λαμόάνεται διαφορὰ βαθμοῦ τῆς μαχαριότητος. 
Πού b d D θά ΤΟΥ, e N 
ὕτῳ γὰρ γένει τῆς χαθάρσεως ἀνάγχη πᾶσα τὰς 
N (2*9 4 ERES 
Ψυχὰς ἁπάσας ἐξ ἴσου χεχαθάρθαι, ὅτι ἀπὸ πάσης 
27 Mode EET / 2) , , 
αἰτίας xoi ἐνοχῆἧς ἐλευθέρας εἰνα! προσήχει, καίτοι 
ἀνίσων αἰτιῶν καθαιρομένας. 
εὐ, Πέμπτον οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Ὁ ἐν ἁγίοις 
/ m 
« μέγας ΤΓρηγόριος ὃ θεολόγος τὸν περὶ τοῦ Πάσχα 
« λόγον θεωρητιχῶς xal ἀναγωγιχῶς ποιούμενος, 
2 ^ E] ^ / , T ^ 2 οὶ , 
« ἐλθὼν εἰς τὸ μέρος, ἐν o φησιν Οὐχ ἐξοί- 
MN 2 Ν b ^ S 
« couev δὲ οὐδὲν οὐδὲ sig τὸ πρωὶ καταλεί- 
; , € m el R m» 
« y/jou£v, ἀποφαίνεται ῥητῶς οὕτω xal καθαρῶς, 
[uj M € M N , , y , 
« ὅτι μὴ ὑπὲρ τὴν νύχτα ταύτην ἔστι τις χάθαρ- 
, Ν € fa , , » —— 
« σις, γύχτα τὸν ἑχάστου παρόντα βίον ἀποκαλῶν 
« καὶ μηδεμίαν κάθαρσιν μετ᾽ αὐτὸν εἶναι παρα- 
p r μ ρ 
« χωρῶν ». 
, ^ m Ὁ» 
“Πύσις. [Πρὸς ταῦτα λέγομεν, ταύτην τοῦ ἁγίου 
E 4 ^ 
ἀνδρὸς τὴν δόξαν οὐχ ἀντιλέγειν τούτῳ — 50 — 
M 7 , m ^ 
περὶ χκαθαρτηρίου δόγματι" χαὶ γὰρ τῆς τῶν ἁμαρ- 
τωλῶν χαθάρσεως διττῆς λεγομένης, πρώτης μὲν 
, M τω A NUS - e 2 ! 
ἐν τὴδε τῇ ζωῇ διὰ τιμωριῶν, ὧν ὃ ἐν μετανοία 
J € e r - (A 0/2 b! i N 
χαθαιρόμενος ἑαυτῷ προξενεῖ, ἑτέρας δὲ μετὰ τὸν 
^ 7 € , D 
τὴδε βίον, f, μὲν πρώτη κάθαρσις τῆς μετανοίας 
* / - “- 
εἶναι λεγομένη μετὰ τὴν ἔξοδον τῆς ψυχῆς γίνε- 


5 , " , , ^ ? ^ -Ὁ » , 
σθαι οὐ πέφυχεν' ἀναπαύονται y&Q ἀπὸ τῶν ἰδίων 


14. — d) Gregor. Naz. Orat. XLV in sanctum 
Pascha, n. 16 — P. G., t. 36, c. 655 A. 


10 


15 


30 


10 


45 


25 


^0 


[103] 


κύπων, ὡς ἐν τῇ Ἀποχαλύψει 6 ᾿Ιωάννης ἔφη, 
7 , m , , » 3» Ld 
παυομένης πάσης τῆς ἐχείνης πράξεως εἴτε ἀξιωτιχῆς 
εἴτ᾽ ἀπαξιωτιχῆς. "O0:w 6 σοφὸς ἔφη" ΠΙ|οὺ τῆς 
, € , , € ^ ^ , 
χρίσεως ἑτοιμάσαι δικαιοσύνην. Ἢ δὲ δευτέρα, 
περὶ ἧς νῦν ἡμῖν ὃ λόγος, ἣ οὐχ αἱ βαρεῖαι, ἀλλ᾽ αἱ 
χοῦφαι ἀπολύεσθαι λέγονται, μετὰ τόνδε τὸν βίον 
ἐστίν. Ὃ δὲ Γρηγόριος ὃ θεολόγος ἐξαίρετος οὐ περὶ 
τῆσδε τῆς δευτέρας καθάρσεως ἐλάλησεν, ἀλλὰ περὶ 
“Ὁ , [4 v 5 d * Lud , , —- 
τῆς πρώτης, ὡς ἐξ ἀκολουθίας * τῶν λόγων αὐτοῦ 
, » , ^ oem ^ 2 R/ , 
φαίνεται, ὅπου ἐξηγούμενος τὸ ῥῆμα τὸ οὐχ ἐξοίσετε, 
Ὁ 9 , » , “ὦ. ὦ , , 
πολλὰ τῶν ἡμετέρων ἔφη μυστηρίων οὐ δεῖν ἐκφέρειν 
^ »* M er 2 , M e 21€ m 2? 
τοῖς ἔξω, x«t οὕτως ἐπάγει τὰ (y ὑμῶν εἴρη- 
/ Veces Y M , , * 
μένα, ὅτι μὴ ὑπὲρ — τὴν — νύχτα ταύτην ἔστι 
τις χάθαρσις. ᾿Εξ ὧν εὔδηλον, ὅτι περὶ χαθάρσεως 
ἐχείνης διαλέγεται, ἣ τὰ μείζονα τῶν ἁμαρτημάτων 
H “ M Y m. , 2^ , 
χαθαίρονται, ἥτις μετὰ τὸν τῇδε βίον οὐδεμία 
ἐστίν. 
c^. "Excoy δὲ οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Ὁ αὐτὸς ἐν 
« τῷ εἰς τὴν πληγὴν τῆς χαλάζης λόγῳ διαγο- 
τῷ εἰς τὴν πληγὴν τῆς χαλάζης λόγῳ διαγο 
, e - 5p , LN " ^ , 
« ρεύων οὕτως" « "Eo λέγειν τὰ ἐχεῖσε διχαιωτήοια, 
« οἷς f, ἐνταῦθα φειδὼ παραδίδωσιν, ὡς βέλτιον εἰναι 
« νῦν παιδευθῆναι xal χαθαρθῆναι ἢ τῇ ἐχεῖθεν 
« βασάνῳ παραπεμφθῆναι", ἡνίχα χολάσεως χαιρός 
| «9 mou TE. QUT, 9 ἢ ως χαιρος, 
« οὐ καθάρσεως », παρίστησι φανερῶς μηδεμίαν εἰναι 
« χάθαρσιν μετὰ τὴν ἐνθένδε 2 ἀπαλλαγήν, ἀλλ᾽ 


« ἢ μόνον τὴν αἰώνιον κόλασιν ». 


, " m ΕΣ mM e ΝΜ 
“σις. Πρὸς ταῦτα ἀπολογοῦμεν, ὡς ἄνω 


NS 


οιχ 


, 


i] p" 
εἴρηται" xat γὰρ περὶ πρώτης χαθάρσεως τῆς 


- 


θρήνων μετανοίας χαὶ τῆς τῶν ἁγίων ἔργων χρείας 
, ἅ ^ , ^ * 2^ , , , 
γινομένης, ἥτις μετὰ τήνδε τὴν ζωὴν οὐδεμία ἐστί, 
λαλεῖ 6 ἅγιος, ὡς ἐξ ἀχολουθίας τοῦ λόγου αὐτοῦ 
δῆλον" ἐπάγει γάρ' « “Ὥσπερ γὰρ τοῦ θανάτου 
, 2 MI , LI ^ “ν , 
« χρείττων ἐστὶν ὃ ἐνταῦθα τοῦ Θεοῦ μεμνημένος, 
b^ - ^ , ^" 
« ὅπερ ὃ θεῖος ψαλμῳδὸς χάλλιστα φιλοσοφεῖ, 
, 3 , y - , et 6 , 
« οὕτως ὃ οὐχ ἔστι τοῖς εἰς ἅδην χαταῤαίνουσιν 
« δμολόγησις xal διόρθωσις᾽ συνέχλεισε γὰρ ὃ Θεὸς 
« ἐνταῦθα μὲν ζωὴν xat πρᾶξιν, ἐχεῖ δὲ τῶν πε- 
, »t 
« πραγμένων τὴν ἐξέτασιν ». 
t», "E68opov οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Ὁ Κύριος ἐν 


"m" -" Α m , , ^ ' 
« τῇ τοῦ χατὰ Λουχᾶν εὐαγγελίου mapa60)T, περὶ 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM, 


103 


ut ait Ioannes in Apocalypsi", iam cessante qua- 
libet illius actione sive honesta sive inhonesta. 
Quare sapiens ait" : Ante iudicium operare iusti- 
tiam. Altera vero, de qua nunc nobis est sermo, 
qua non graviores, sed leviores culpae solvi 
dicuntur, post hanc vitam locum habet. Grego- 
rius autem, praestantissimus ille theologus, non 
de hacce altera purgatione locutus est, sed de 
priore, sicut ex tenore verborum eius apparet, 
ubi explicans vocabulum illud Non efferetis, 
multa nostrorum ait mysteriorum nefas esse 
efferre ad eos qui foris sunt, atque tum demum 
ea subiungit quae adduxistis, videlicet non esse 
ultra hanc noctem aliquam purgationem. Ex 
quibus constat, illum loqui de ea purgatione, 
qua maiora expurgantur peccata, quae sane 
post hanc vitam nulla habetur. 
VI. Sexto ita argumentamini : 
« in sermone de P/aga grandinis sic disserit" : 
« Mitto dicere futurae vitae tormenta, quibus 


« Idem dum 


« huiusce vitae indulgentia eos tradit; ita ut 
« satius sit nunc castigari ac. purgari, quam ad 
« cruciatum illum transmitti, cum iam poenae 


- 


tempus erit, non purgationis », manifeste 


- 
i 


^ 
EI 


ostendit nullam esse purgationem post disces- 
« sum- ex hac vita, sed aeternum dumtaxat 
« supplicium ». 

Solutio. Ad haec ita respondemus, quemad- 


- 


modum supra dictum est : namque de priore 
purgatione, quae per paenitentiae gemitus sanc- 
tarumque actionum usum perficitur, quaeque 
post hanc vitam nequaquam existit, loquitur 
sanctus, sicut ex orationis serie patet; nam 
subiungit" : « Ouemadmodum enim, ut a divino 
« psalmista optime dictum est, morte superior 
« est, qui hic Dei memor est; ita non est mor- 
« tuis in inferno confessio nec morum correctio. 


« Hic enim Deus vitam et actionem, illic autem 


- 


« rerum gestarum censuram conclusit ». 


VII. Septimo ita argumentamini : « Dominus 


« in illa evangelii secundum Lucam parabola' 


1. παραπεμφῆναι A. — 2. ἐνθέδε A. — 3. οὕτως posui eum Gregorii edilis pro λέγων, quod legebatur. in 


codice, quasi Davidis verba essent 


: οὐχ ἔστι etc., dum huiusmodi Davidis testimonium ad ea, quae 


praecedunt, refertur. Alludit siquidem ad Psal. vi, 6. 


a) Apoc. xiv, 13. — b) Eccli. xiv, 17. — c) 
— d) Loc. cit., C. — e)ILuc. xvi, 20 sq. 


(ΟΝ, 


NuZ XVI, n P. «4H 


Orat. 


* f. 63". 


EDO. 


104 


^ 


« de divite et Lazaro docens quae sors utrique 


( 


obtigerit, Lazarum quidem ait statim post 


( 


A 


mortem delatum fuisse ab angelis in sinum 
« Abrahae, divitem vero, vix dum decessisset, 
« sepultum fuisse, animamque eius inventam 
« esse in inferno, tormentis addictam. Atque 
« ita cum per sinum Abrahae perfectissimum 
« illum statum in beata requie eorum qui Deo 
« placuerunt significasset, per infernum vero et 
« tormenta extremam improborum damnatio- 
« nem aeternamque poenam indicasset, nullum 
« inter duo alterum reliquit locum alicui tem- 
« porali poenae destinatum, sed magnum 
« dumtaxat imperviumque hiatum, quo alter 
« ab altero disiungitur, eorumque absoluta 
« ac contraria oppositio exprimitur ». 

Solutio. Xd haec primum quidem dicimus, 
locum a dicto cum negatione assumptum 
absque ulla alia appositione, quemadmodum in 
vestra argumentatione allegari videtur, apud 
viros doctos plane inusitatum deprehendi. 
Praeterea dicimus, quod etsi Christus in dicta 
parabola duo dumtaxat loca designaverit (non 
enim de animarum corporibus solutarum 
receptaculis, sed de ultimis hominum finibus 
disputabat, inter quos purgatorium locum non 
habet), non idcirco consequitur, tertium non 
esse locum transitoriae purgationis, praesertim 
cum ipse Salvator noster in evangelio secundum 
Matthaeum? eundem vere existere praesuppo- 
nat, ubi culpas quasdam in futura vita venia 
donari posse docet; quae quidem cum neque 
in paradiso neque in inferno habeatur, prorsus 
necesse est tertium supponi locum, in quo 
dicta remissio fiat. Eundem statuit etiam incly- 
tus Apostolus, tum etiam doctores tam latini 
quam graeci, ut supra dictum est. 
.. VIII. Octavo sic argumentamini : « Animam 
« corpore solutam iamque omnino incorpoream 
« ac materiae expertem redditam, aequum non 
« est a corporeo igne cruciari, cum corpus 
«ipsius, quod ignis erat apprehensurus, iam 
« interierit. Profecto, post resurrectionem, cum 
« denuo assumpserit corpus incorruptibile, et 


« creatura omnis immutata fuerit, ipseque 


a) Mat. xL1, 39. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[104] 


« τοῦ πλουσίου καὶ τοῦ Λαζάρου διδάσχων τὸν ἑχά- 
NONI T S ' " / - 
« τερον διαδεξάμενον χλῆρον, τὸν μὲν Λάζαρόν φησιν 
« ἅμα τῷ ἀποθανεῖν ἀπενεχθῆναι ὑπὸ τῶν ἀγγέλων 
« εἷς τὸν κόλπον τοῦ Ἁδραάυ,, τὸν δὲ πλούσιον ὁμοῦ 
- , / ' M M 9. m 
« τε ταφῆναι ἀποθανόντα xoi τὴν ψυχὴν αὐτοῦ 
« εὑρεθῆναι ἐν τῷ ἅδη, ὑπάρχουσαν ἐν βασάνοις 
x. n (P ny rd ex ^ 
« Καὶ οὕτω διὰ μὲν τοῦ κόλπου τοῦ Ἁδραὰμ. τὴν 
3 /, , 5 LJ , , , D 
« ἀκροτάτην χατάστασιν ἐν τῇ εὐδαίμονι λήξει τῶν 
« τῷ Θεῷ φίλων ἐμφήνας, διὰ δὲ τοῦ ἄδου xal τῶν 
« βασάνων τὴν ἐσχάτην χατάχρισιν xol αἰωνίαν 
, e € Lud , ^ τὰ 
« δίκην τῶν ἁμαρτωλῶν παραστήσας, οὐχ ἔτι 
v / e , Ν᾽ , , 
« μεταξὺ τούτων ἕτερον τόπον χατέλιπε πρόσχαιρόν 
« τινα βάσανον ἔχοντα, ἀλλ᾽ ἢ χάσμα μέ ὶ 
Ei χοντα, ἢ χάσμα μέγα χαὶ 
« ἀδιάδατον, διεῖργον ἑκατέρους ἐξ ἀλλήλων xat τὴν 
« ἄχραν καὶ ἄμεσον ἐναντίωσιν παριστῶν ». 
, ^ m , m , «“ 
“σις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, πρῶτον μέν, ὅτι ὃ 
, ἌΞΙΟΝ m € m-— 5 e b » ki 
τόπος ἀπὸ τοῦ ῥητοῦ ἀποφατιχῶς ληφθεὶς ἄνευ ἄλλης 
n cr m - te , 
προσθήχης, ὥσπερ χρῆσθαι δοχεῖτε τῇ ὑμετέρα 
5 , Sj - ^ / *$ , 
ἐπιχειρήσει, παρὰ τοῖς πεπαιδευμένοις ἀνδράσιν 
5 ᾿ς , J , "E δὲ RM 
ἀνεπιχείρητος φαίνεται πάμπαν. "Ext δὲ λέγομεν, 
E WM of ese SN AMA rn To 
ὅτι εἰ χαὶ ὁ Χριστὸς ἐν τῇ εἰρημένη παραδολῇ δύο 
L4 bJ ^" , 1 - à N ^ bd A , ΕΝ 
μόνους ἐνέφηνε τόπους (οὐ γὰρ περὶ δοχείων τῶν 
Ψυχῶν τῶν λελυμένων ἀπὸ τῶν σωμάτων, ἀλλὰ περὶ 
5 / Ὁ , , 2 “ο΄ 5, τ ^ 
ἐσχάτων τῶν ἀνθρώπων τελῶν ἐδίδασχεν, ἐν oic τὸ 
χαθαρτήριον χώραν οὐχ ἔχει), * xol οὐ διὰ τοῦτο 
oU) (o0 χει)» 
ἀχολουθεῖ, τὸ μὴ εἰναι καὶ τρίτον τόπον τῆς διαόα- 
tux; καθάρσεως, μάλισθ᾽ ὅτι ὃ αὐτὸς Σωτὴρ ἡμῶν 
ἐν τῷ χατὰ Ματθαῖον ἐχεῖνον ἀληθῶς εἶναι 
“ , ea € , à] 5 z λλ Cea 
προὐποτίθησιν, ὅτε ἁμαρτίας τινὰς ἐν τῇ μελλούσῃ 
eo3 92 4 NM L3 , ty e Y p 
ζωῇ ἀφέσεως δύνασθαι τυχεῖν διδάσχει" τῆς δὲ ut 
HS δεῖ ἈΠ ΠΩΣ dixe eod 
ἐν τῷ παραδείσῳ μήτ᾽ ἐν ἅδη γινομένης, ἐξ ἀνάγχης 
ὑποτίθεται ὃ τρίτος τόπος, ὅπου γένηται ἣ προειρη- 
μένη ἄφεσις. Συνιστᾷ δὲ ἐχεῖνον xa 6 χλεινὸς Ἀπό- 
στολος xai δὴ xai ot διδάσχαλοι λατῖνοί τε xal 
ἕλληνες, ὡς ἄνω εἴρηται. 
M ΟΣ ^ NC) E ers sve p SUN 
ἡ), "O8oov δὲ οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Τὴν ψυχὴν 
« ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώματος καὶ ἀσώματον πάντη 
gaps , ΕΣ ΡΥ ΨΥ 2 
« χαὶ ἀῦλον γενομένην οὐχ ἔστιν εἰχὸς ὑπὸ σωματι- 


- M , m , » vw Ἐν ΒΑ 
« XOU πυρὸς χολάζεσθαι, τοῦ σώματος αὕτης, OU τὸ 


^ 
A 


πὺρ ἔμελλε περιδράττεσθαι, διαφθαρέντος. Μετὰ 
* A 5 , 5 , N —M- Y» 

« γὰρ τὴν ἀνάστασιν ἐπαναλαδούση τὸ σῶμα ἄφθαρ- 

M m , , 2 , M 

« toy xol τῆς χτίσεως πάσης ἀλλοιωθείσης xat 


INI J τ ! € , M 
« διαιρεθέντος τοῦ πυρός, ὡς μανθάνομεν, εἰχὸς 


10 


25 


30 


35 


A40 


T"———— eC" VN oS MU 


tá 


΄ 


[105] 


« αὐτῇ τὴν ἀπὸ τούτου χόλασιν χατάλληλον ἔσεσθαι, 
« καὶ οὖχ αὐτῇ μόνον, ἀλλὰ xa τοῖς δαίμοσιν, ἅτε 
« χαὶ αὐτοῖς ζοφεροῖς οὖσι xal ὕλην τινὰ xal παχύ- 
, ^ , 5 9 2 , 
« vta περιδεύλημένοις xal σώματα ἀέρια ἢ πύρια 
« χατὰ τὸν μέγαν Βασίλειον᾽ πρὶν δὲ τὸ οἰχεῖον 
E PT. - E *6 - e 
« σῶμα ἀπολαύεῖν, εἶδος οὖσα μόνον τῆς ὕλης 
« ἄμικτον, εἰ xal χαθ᾽ ἑαυτὴν ὑφέστηχε, πῶς ἂν ὑπὸ 


"Ὁ΄ M , , 
« σωματιχοῦ πυρὸς χολάζεσθαι δύναιτο: » 


“σις. Πρὸς ταῦτα λέγομεν, τὴν ψυχὴν ἀπολε- 


mM , Ὁ M c 
10 λυμένην τοῦ σώματος σωματιχῷ πυρὶ τιμωρεῖσθαι 


τῇ θεία δυνάμει xa διχαιοσύνη εἶνα! ἁρμοδιώτατον 
τῇ θείᾳ δυνάμε 2 eu 
Καὶ πρῶτον μὲν ὁμολογοῦμεν, μηδὲν σωματιχὸν τῇ 

, , 5 , -1 M . , ? ^ 
οἰκεία δυνάμει ἰσχύειν εἰς τὸ ἀσώματον xol εἰς τὸ 


πνεῦμα΄ τοῦτο μέντοι τῇ θείᾳ δυνάμει γίνεσθαι 
τὶ Π D 


15 οὐδεὶς τῶν σοφῶν ἀντερεῖ. Καὶ γὰρ ἂν ὅλη ἣ χτίσις 


ΕἸ m , € D , u [4 
ἐν τῇ δυνάμει ὑποθετιχῇ συνίσταται ὥσπερ xal ἣ 
c , δ, ἐν Σὰ / 2 rom. 3 5 
ὕλη f$ ἱσταμένη ἐν τῇ δυνάμει Avant! ἀπὸ 
τοῦ ἐνεργοῦντος φυσιχοῦ, τί ἄτοπον ἀπὸ τούτου 
, , ? “ὦ , , [4 , 
συμπεραίνεσθαι δύναται, el τῇ θείᾳ νεύσει ὑπόχειται 
Ὁ ταῦτα τὰ πνεύματα πρὸς τὴν τῆσδε τῆς τιμωρίας 
αἴσθησιν; Πρὸς τούτοις δὲ τοῦτο ζητεῖ τῆς θείας 
δικαιοσύνης ἢ τάξις, ἵνα ἢ ψυχή, ἣ δι’ ἁμαρτίας 
ἑαυτὴν τοῖς σωματικοῖς ὑποβέῤηχεν, αὐτοῖς κἀν ταῖς 


f ,ὔ »* y LIE ν 
τιμωρίαις υποτασσηγται. Οὔχουν ατοποὸν ἐστιν οὐτε 


25 θαυμαστόν, εἰ τὸ πῦρ ἐχεῖνο ἐν τῇ θεία δυνάμει 


, Lg Y , , ΕῚ " , — 
ἐνεργοῦν ὅτου ὄργανόν ἐστιν εἰς ἐχδίχησιν τῶν 
po^ nov, ἐνεργεῖ χἀν" τῇ χεχωρισμένη ψυχῇ 
ϑήρων, ev ! χωρισμενὴ vum, 

, , r, [4 MA m ea Ej € 
κατατρύχον αὐτήν. Οτι δὲ τοῦτο οὕτως ἔχει, ἣ 


παραῤολὴ ἐχείνη ἡμᾶς διδάσχει, ἣν περὶ πλουσίου 


30 τοῦ ἁθροδιαίτου πρὸ μιχροῦ εἰσηγάγετε, ὅπου ἣ ψυχὴ 


τοῦ πλουσίου πρὸ τῆς ἀποκαταστάσεως τοῦ σώματος 
πυρίνῃ φλογὶ βασανίζεσθαι λέγεται" δῆλον δὲ τοῦτο 
χαὶ ἐκ τῆς θείας ἐκείνης ἀποφάσεως τῆς τοὺς χατα- 


* *, , , ap — ^ -“ 
χρίτους ἀπιέναι χελευούσης εἰς αἰώνιον πῦρ τὸ τῷ 


" Li L] - "» , , ^— € , 
35 διαθόλῳ χαὶ τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ ἡτοιμασμένον. 


Οὔτε ἀρέσχει ἡμῖν ἐχείνων ἢ δόξα, οἵτινες λέγουσι 
τοὺς δαίμονας ἀπολήψεσθαι μέλλειν σώματά τινα 


τ 4 
ἀέρια ἢ ἐμπύρια, ἵνα ἐπιτηδειότεροι ὦσιν εἰς τὰς 


βασάνους, δοχοῦντος τούτου τῇ θείᾳ ἐπηρεάζειν 


^0 δυνάμει. 


0^*, " Evvatzov δὲ οὑτωσὶ λέγετε" « Οἱ τὸν ἰσάγγε - 
« λον ἐπὶ γῆς πολιτευσάμενοι βίον ὅσιοι πατέρες 


« ἡμῶν πολλαχοῦ xxl πολλάχις OU ὀπτασιῶν xal 


1. ἀναλιπτιχῇ A. — 2. x&v A. 


ἃ) Mat. xxv, ^1. 


IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 105 


« ignis, ut novimus, divisus fuerit, consenta- 
« neum est, cruciatum ab eo irrogandum illi 
« accommodatum fore; neque vero illi dum- 
« taxat, verum etiam daemonibus, cum et 
« ipsi caliginosi sint, materia quadam crassi- 
« tieque circum vestiti nec non corporibus 
« aereis vel igneis secundum Basilium ma- 
« gnum. Prius quam vero corpus suum reci- 
« piat, cum forma tantum sit nulli materiae 
« immixta, quamvis per se subsistat, quomodo 
« ἃ corporeo igne cruciari possit? » 

Solutio. Ad haec dicimus, quod anima cor- 
pore soluta corporeo igne torqueatur, rem esse 
divinae potentiae ac iustitiae convenientissi- 
mam. ἃς primum quidem fatemur, rem corpo- 
ream sua virtute nihil omnino valere in incor- 
poreum quiddam et in spiritum; id tamen 
divina virtute fieri posse nemo doctorum 
inficias iverit. Etenim si universa rerum ma- 
china in potentia hvpothetica consistit. non 
secus ac materia determinata in potentia 
susceptiva ab agente naturali, quae repugnantia 
potest esse, si quis inde colligat, eiusmodi 
spiritus divino nutu aptos reddi ad hancce 
poenam percipiendam? Praeterea illud exigit 
divinae iustitiae ordo, ut anima, quae sese cor- 
poreis rebus peccando subiecerit, iisdem etiam 
sit obnoxia in poenis repetundis. Non igitur 
absurdum est neque mirandum, quod ignis ille 
divina virtute actus, cuius instrumentum est ad 
improbos ulciscendos, in animam quoque sepa- 
ratam agat eam torquendo. Quod autem ita se 
res habeat, parabola illa nos docet, quam de 
divite epulone paulo ante attulistis, ubi divitis 
anima vel ante corporis resurrectionem ignea 
flamma cruciari dicitur. Idem perspicuum fit 
ex divina illa sententia, qua damnati iubentur 
abire* in ignem aeternum, qui diabolo et angelis 
eius paratus est. Neque nobis placet illorum 
opinio qui asserunt, daemones assumpturos 
esse corpora quaedam aerea vel ignea, quo 
aptiores reddantur ad ferendos cruciatus, cum 
hoc videatur divinae potentiae iniuriam facere 

IX. Nono vero sic loquimini : « Sancti Pa 


« tres nostri, qui angelicam in terris duxerunt 


« vitam, cum multis in locis ac saepe per visio- 


106 


« nes et insomnia aliaque miracula de aeterno 
« supplicio deque impiis ac peccatoribus in eo 
« torquendis, ea quae ipsi didicerint, alios 
« doceant, ac veluti praesentia et quasi iam 
«facta intueantur sermoneque ostendant, 
« quemadmodum et in illa evangelii secundum 
« Lucam parabola divitis ac Lazari res descri- 


« bitur : de purgatorio temporarioque igne 


^ 


« nihil uspiam declararunt ». 

Solutio. Respondebimus negando habitas non 
fuisse visiones revelationesve et alia eiusmodi, 
quibus manifestetur purgatorium. Haec testa- 
tur Gregorius magnus, quin etiam Damascenus 
talia quaedam enarrat, et vero in beati Hiero- 
nymi vita Cyrillus* multa eiusmodi miranda 
exposuit; nosque ipsi plurima et evidentissima 
doctorum tam latinorum quam graecorum te- 
stimonia supra protulimus. 

X. Decimo hac ratione argumentamini 
« Opinio illa de instauratione omnium et fine 
« aeterni supplicii, quae ab Origene, ut dictum 
« est, primum inventa, apud nonullos ecclesia- 
« sticos viros, inter quos fuit etiam Didymus et 
« Evagrius, invaluit, ut quae Dei misericordiam 
« praetexendo acceptissima socordioribus ha- 
« beretur, sicut deiferus ille Ioannes caelestis 
« scalae auctor ait : explosa nihilominus dam- 
« nataque fuit a sancta quinta et universali 
« synodo, tanquam debilitationem animis infe- 
« rens et ignavos etiam ignaviores reddens, 
« dum exspectant aliquando liberationem a 
« tormentis promissamque — instaurationem. 
« Propter easdem igitur causas propósitum 
« hoc dogma de purgatorio igne exterminan- 
« dum est ab Ecclesia, quippe quod negligen- 
« tiam diligentioribus ingerat, eis persuadendo, 
« ne totis viribus studeant sese in hac vita 
« expurgare, cum altera purgatio exspectetur ». 

Solutio. Etsi hanc difficultatem supra solve- 
rimus, attamen maioris claritatis gratia de 
eadem re iterum loquemur. Itaque asserimus, 
nullum huiusmodi, posita hac purgatorii veri- 
tate, secuturum inconveniens : etenim nemo est 


1. x&v τῷδε À. — 2. xàv A. 


a) Cyrilli opus de miraculis Hieronymi habetur 
inter supposilitia; nam constat Cyrillum ante 


Hieronymum obiisse. Quisquis tandem fuerit 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[106] 


5 ! X ce IP). , M M m 
« ἐνυπνίων xoi ἑτέρων θαυμάτων τὰ περὶ τῆς 
.} , , M Ὁ 5 5 z » 60) ὶ 
« αἰωνίου χολάσεως καὶ τῶν ἐν αὐτῇ ἀσεύῶν xo 
€ ^o τ ,ὕ , M AN y 
« ἁμαρτωλῶν αὐτοί τε μυούμενοι xal τοὺς ἄλλους 
- LA , 
« μυοῦντες χαὶ ὡς παρόντα χαὶ ὡς ἤδη γινόμενα 
, , ^ / M , , 
« θεώμενοί τε καὶ προδεικνύντες τῷ λόγῳ, χαθάπερ 
AL Ἂς ἢ V 
« καὶ ἢ τοῦ χατὰ Aouxüv εὐαγγελίου mapaGoM, τὴν 
ΩΣ , A m , , ^ 
« τοῦ πλουσίου xal τοῦ Λαζάρου χατάστασιν δια- 
« ζωγραφεῖ, περὶ χαθαρτιχοῦ προσχαίρου πυρὸς 
^ M 5^ Dd / 
« οὐδὲν οὐδαμῇ διεσάφησαν ». 
[4 5 , ^ , M M 
“1ύσις. ᾿ΑἈποχρινούμεθα ἀρνούμενοι τὸ μὴ "feos 
J , , M 5 ΤΑ M M ^2 
νέναι ὀπτασίας xal ἀποχαλύψεις χαὶ τὰ τοιαῦτα 
, ^ / “ κι , 
σημαίνοντα τὸ χαθαρτήριον. Μαρτυρεῖ δὲ τούτοις ὃ 
μέγας Γρηγόριος, xal δὴ καὶ ὃ Δαμασχηνὸς τοιάδε 
» ,ὔ - e Aw ^e p) [7 , 
διηγεῖταί τινα, κἂν τῷ O8! τοῦ ἁγίου ᾿Ϊερωνύμου 
βίῳ ὃ Κύριλλος θαυμαστὰ πολλὰ τοιαῦτα ἐξηγή- 
5) - » NY , V f, 
σατο, xdv? τοῖς ἄνω δὲ πλείστας καὶ σαφεστάτας 
ἀποδείξεις διδασχάλων χαὶ λατίνων χαὶ ἑλλήνων 
εἰσηνέγχαμεν. 
v". Τὸ δέχατον δὲ οὕτως ἐπιχειρεῖτε᾽ « Τὸ τῆς 
« ἀποχαταστάσεως δόγμα xot τοὺ τέλους τῆς αἰωνίου 
DU N Ὠ 7 € » M EN 
« χολάσεως παρὰ Ὠριγένους, ὡς εἴρηται, τὴν ἀρχὴν 
ΕῚ M , Led e 35 , , τ 
« εἰληφὸς xal τινων τῶν τῆς ἰχχλησίας ἐπιχρατῆσαν, 
« ὧν ἐστι χαὶ Δίδυμος χαὶ Εὐάγριος, ἅτε τὴν τοῦ 
« Θεοῦ φιλανθρωπίαν προδαλλόμενον καὶ εὐπαρά- 
« δεχτον ἐν τοῖς ῥαθύμοι ju. ὡς 6 θεοφὸ 
XT τοῖς ῥαθύμοις γινόμενον, ὡς 6 θεοφόρος 
5 , Ὁ 5 , y, 5 , . 
« Ἰωάννης ὃ τῆς οὐρανίου KXtpaxog ἀρχιτέχτων 
, c 2 , M 3 , M 
« φησίν, ὅμως ἀπεχηρύχθη xot ἀνεθεματίσθὴ παρὰ 
« τῆς ἁγίας πέμπτης χαὶ οἰκουμενιχὴς συνόδου, ὡς 
» G2 3 - 2 D 3 M N 4 , 
« ἔχλυσιν ταῖς ψυχαῖς ἐμποιοῦν xat τοὺς ῥαθύμους 
» € 14 zd , DN , 
« ἔτι ῥαθυμοτέρους ἀπεργαζόμενον, ἐχδεχομένους 
3 ι c , / ^ 2 4 
« ποτὲ τὴν τῶν βασάνων λύτρωσιν xat τὴν ἐπηγγελ- 
, E , ἌΓΑΝ ' 5 5 J τ 
« μένην ἀποχατάστασιν. Διὰ τὰ αὐτὰ τοίνυν xoi τὸ 
« προχείμενον δόγμα τοῦ χαθαρτηρίου πυρὸς ἀπο- 
« λητέον ἂν εἴη τῆς ᾿ἰχχλησίας, ὡς ῥαθυμίαν 
« ἐμποιοῦν τοῖς σπουδαίοις χαὶ πεῖθον αὐτοὺς μὴ 
Ὁ /, , ὔ M b , , 
« πᾶσι τρόποις ἀγωνίζεσθαι χατὰ τὸν παροντα βίον 


€ Y 2 , € ^ , Et , 
E£X4UTOUG &xxaÜatotv, ως T 900 00X0)U.2 VY,G ἑτερᾶς 


, 
καθάρσεως ». 

, , M , γι Ei , A E] , 
“1ὑσις. Et xat ἐν τοῖς ἄνω ταύτην τὴν ἀπορίαν 
ἐλύσαμεν, ἀλλ᾽ ὅμως σαφηνείας μείζονος χάριν περὶ 

co 5 τ " AN "ὦ Φ ' 3 
τοῦ αὐτοῦ πράγματος πάλιν ἐροῦμεν. Φαμὲν οὖν, 

^ D ^ 4, o s, , , 
υμηδὲν τοιοῦτον, δοθέντος τοῦ δόγματος, ἀχολουθήσειν 
, 


ἄτοπον" οὐ γάρ ἐστιν ἢ διδάσκαλος οὕτως ἀμαθὴς ἢ 


i 


falsus ille Cyrillus, eius epistola hie in testimo- 
nium adducta exhibetur apud Migne, P. L., t. 22, 
c. 289: sq. 


10 


15 


20 


30 


40 


"ETVI aem 


PX TEZESO EUN EN 


A&rnds. cat 


dii A 


[1071 IV. — LATINORUM RESPONSIO AD LIBELLUM GRAECORUM. 


ἀχρο"ατὴς οὕτως ἄπειρος, ὡς οὐ νοεῖν ῥαδίως, ὅσον 
ἐστὶ τὸ μέσον τῆς τε κολάσεως τοῦ ἄδου χαὶ τῆς τοῦ 
ῃ ^T^ , , v eu f 0). 6 , U 
χαθαρτηρίου τιμωρίας, οὔτε αὕτη ἢ εὐλαδείας μεστὴ 
IN - M , , “2 
παράδοσις ῥαθυμεῖν τοὺς ἀνθρωπους παρασχευάζει, 
ἀλλ᾽ ἀγρυπνεῖν ὡς μάλιστα ἀχούοντας ἐχεῖσε χολά- 
^5 
σεις εἶναι χαὶ τιμωρίας ἀφορήτους, δριμυτέρας τε 
m 9 ^^ M , ? , , M 
πασῶν, ὧν £v τῷδε τῷ βίῳ ἐπειράθημέν moze* τοῦτο 
δὲ xal τῇ πείρα ἐδιδάχθημεν. Πάντες γοῦν ὅσοις 
17 , LÀ - ^d , - $3 * 
συνέθη τοιαύταις ταῖς ἀποχαλύψεσιν ἐντυχεῖν, εἰσὶ 
ii - ; 
δὲ πλεῖστοι, οὔ ποτε πλέον ἐχάρησαν, ἀλλὰ σύννοι 
M ' , , FA "ON 
καὶ σχυθρωποὶ διεκαρτέρησαν, πάντοτε ὄντες δεδιτ- 
τόμενοι αἷς εἰδον βασάνοις περιπεσεῖν. Εἰ δὲ τοῦ 
χαθαρτηρίου τὸ δόγμα τοὺς ἀνθρώπους, ὥς φατε, 
«ῥαθυμεῖν παρασχευάζει. πόσῳ ῥαθυμότεροι Ὑγενή- 
σονται μηδὲν ἀχούοντες τοιοῦτον; Ζημιωθήσονται 
δὲ πλεῖστα ἀπὸ μιχρᾶς συντριδῆῆς ἢ βοαχείας ἐξαγο- 
, ^ , , kJ ^ , , 
ρεύσεως ἢ τοῦ σωτηρίας χάριν ἀποδημίαν στείλασθαι 
μαχρὰν ἢ ἀλλάξεως τῆς τιμωρίας χαὶ τῆς ἡδυτάτης 
^ , Ὁ n , e j? 
φωνῆς ἐχείνης τῆς “Οποιᾳδήποτε woe ἐπιστε- 
γάξει 0 ἁμαρτωλός, καὶ τὰ λοιπά. ᾿αὖτα δὴ χαὶ τὰ 
τοιαῦτα πάντα βλάψει σφοδρῶς, ἅπερ εἰς ἐπιχουρίαν 
ἡμῶν ὑπὸ τῶν Πατέρων εὑρέθη εὐσεδῶς, ἂν τοῦ 
χαθαρτηρίου τὸ δόγμα xa0' ὑμᾶς βλάπτη. Μᾶλλον 
3 * 
μὲν οὖν oi ἀρνούμενοι τὸ χαθαρτήριον πῦρ τοὺς 
E , 2 , à D M! 
ἀνθρώπους ἀπογινώσχειν παρασχευάζουσιν, εἰδότας 
οὐδὲν μεμολυσμένον εἰς τὴν αἰωνίαν ζωὴν εἰσελθεῖν 
ἴό * RAS » ; VM, -— xy 
οἷον τε elvat xat τὸν ἄνθρωπον οὐ δύνασθαι ζῆν ἄνευ 
* , ^ 3^ m , "Ὁ ^ , 4 el! 
ἁμαρτίας τινὸς ἐλαφρᾶς ἐνταῦθα διάγοντα !. Καὶ 
γὰρ εἰ μετὰ χηλῖδος τῶν συγγνωστῶν ἁμαρτιῶν 7, 
μετ᾽ ἐνοχῆς τῆς τιμωρίας τῶν μειζόνων τῶν σωματι- 
χῶν ἀπολύεται δεσμῶν, οὐ συγχωρουμένου ἐν τῷ 
μετὰ ταῦτα βίῳ ! τοῦ τῆς χαθάρσεως τύπου, xxl οὕτω 
δὲ μιανθέντες τὸν Θεὸν δρᾶν οὐ δύνανται, ἀνάγχη 
πᾶσα οὐδεμία λοιπὸν περιέσται ἐλπὶς τοῦ τὴν σωτη- 


ρίαν περιποιεῖσθαι. (Ux ἄρα τὸ τοῦ χαθαρτηρίου 


πυρὸς δόγμα ἀπούλητέον τῆς ᾿Εχχλησίας ἐστίν, ὡς 


ἐλέγετε ὑμεῖς, ὡσεὶ βλαδερὸν xal ποιητιχὸν τῆς ἔπι- 
κινδύνου ἀμεριμνίας, ἀλλ᾽ ἀποδεχτέον μᾶλλον xal 
^ Ὁ "Ὁ ^ ^ 

ἀπὸ τῆς καθολικῆς ᾿Πχχλησίας μετὰ τιμῆς δοξαστέον, 

€ , Ὁ M hi , , |-- 

ὡς μάλιστα σωτηριῶδες xat τὰς ἀμελούσας xxt ῥαθυ- 

μούσας ψυχὰς μεριμνᾶν ἀεὶ xal γρηγορεῖν παρα- 
, * ^ b , ͵ *, FS 

σχευάζον xat τῇ τῆς μελλούσης μαχαριότητος ἐλπίδι 

προθυμοτέρους ποιοῦν. Ταῦτα πρὸς τοὺς ὑμετέρους 


λ M ΝΣ , , *, f " ῃ 3 
ογίσμους εἰρηχεναι τεωὼς χρχεσνησομεῦσ"“. 


1, διάγων Δ. 9. ἐν τῇ... βίῳ Α. jg. 
Y (i : 


Subiungit amanuensis 


107 


aut magister tam indoctus aut auditor tam rudis, 
qui facile non intelligat, quantum sit discriminis 
inter inferni supplicium et purgatorii poenam; 
neque haec traditio pietatis plena in causa est, 
ut homines torpescant, verum ut quam acer- 
rime invigilent, dum audiunt illic esse supplicia 
tormentaque intolerabilia, iisque omnibus acer- 
biora, quae in hac vita unquam experti fuerimus. 
Id ipsum vel experientia didicimus. Nam qui- 
buslibet contigit eiusmodi revelationibus per- 
frui, sunt vero bene multi, ii nunquam amplius 
hilares visi sunt, sed graves vultuque tetrico 
permanserunt, semper formidantes ne in cru- 
ciatus, quos vidissent, inciderent. Quod si pur- 
gatorii dogma homines, ut dicitis, socordes 
reddat, quanto socordiores fient, si nihil tale 
audierint? Sed vero maximum item capient 
detrimentum ex levi contritione, aut ex brevi 
confessione, aut 
longa peregrinatione, aut ex poena ultro sumpta, 
necnon ex dulcissima illa voce, nimirum 

Quacumque hora ingemuerit peccator, et cetera. 
Scilicet haec aliaque id genus omnia, quae ad 


ex suscepta salutis causa 


nostrum solatium a Patribus pie probata sunt, 
gravissime laedent, si purgatorii dogma, quae 
vestra est sententia, laedat. Enimvero qui pur- 
gatorium ignem negant, multo magis efficiunt 
ut homines desperent, qui probe sciunt, nihil 
inquinatum in aeternam vitam ingredi posse, 
neque hominis esse absque leviore aliqua culpa 
vitam traducere, dum hic degit. Etenim si cum 
leviorum peccatorum macula aut cum reatu 
poenae pro gravioribus debitae corporis sol- 
vatur vinculis, cum non admittatur in futura 
vita purgationis locus, ac proinde qui macula 
foedati fuerint, Deum nequeant videre, prorsus 
necesse est, nullam iam superesse spem salutis 
consequendae. Non ergo purgatorii ignis dogma 
abiiciendum est ab Ecclesia, uti dicebatis, tan- 
quam damnosum ac perniciosae negligentiae 
incentivum, sed potius amplectendum et a ca- 
tholica Ecclesia honorifice praedicandum, ut 
quod maxime salutare sit, negligentes desi 
magisque 


desque animas parans ad magis 


futurae 


Hae ad 


vestra argumenta dixisse in praesentia satis 


curandum οἱ vigilandum, speque 


beatitudinis promptiores reddens. 


erit. 


αἱ Ψψυγραὶ 


codicis ^ ταυται ὃ igi, 


(male ψυχιχαὶ apud Martini-Bassi) ἀπολογίαι τῶν σχησματιχῶν xad πονηρῶν λαττίνω 


* f. 65. 


Ambros. 


653. 


δος, 07. 


V 


MARCI ARCHIEPISCOPI EPHESII ORATIO ALTERA 
DE IGNE PURGATORIO 


SAPIENTISSIMI AC DOCTISSIMI ARCHIE- ΤΟΥ ΣΟΦΩΤΑΤΟΥ͂ ΚΑΙ AOPLIOTATOY 
PISCOPI EPHESII DOMNI MARCI EU- ded unoidbn NONE 
GENICI ALTERA AD LATINOS RE- M 


] AEYTEPA, EN ^H 'EKTIOHXI ΚΑΙ THX 
GRAECAE DOCTRINAM EXPONIT *. AAHOH AOZAN'. 


1. Multa profecto investigatione et inquisi- 1. Πολλῆς" μὲν ὡς ἀληθῶς ἐρεύνης δεῖται xoi 
tione indigent quaecumque controversa sunt συζητήσεως ὅσα τῶν δογμάτων ἀμφισθητήσιμα 


dogmata, occurrentibus pro utraque parte xoi τοὺς ἐφ᾽ ἑχάτερα λόγους ἰσχυροὺς xai γενναίους 


validissimis gravissimisque argumentis; mul- ἔχοντα: πολὺ δὲ ἄρα καὶ τὸ Ex τῆς τοιαύτης συζη- 


tum vero lucri ex illa inquisitione obvenit, dum- τήσεως περιγινόμενον ? χέρδος, ὅταν μὴ πρὸς ἔριν, 
modo ne ad contentionem, sed ad veritatem τ CLE T ἢ A A UE MR 
ἀλλὰ πρὸς ἀλήθειαν βλέπωμεν, μηδὲ νιχᾶν Ex 
intendamus, neque pro viribus studeamus : : A Ner ^ , 
1 ) ἢ ; παντὸς σπουδάζωμεν ὃ μόνον, ἀλλ᾽ ἔστιν ὅπου xal 

solum vincere, verum etiam, si quandoque vin- 


: : ἡττᾶσθαι χαλῶς ἀνεχώμεθα 9. Καὶ τοῦτό γε οὐκ 
camur, aequo animo perferamus. Quod quidem 


339 0:6. m ,ὔ e , T e M 
; D . . εῷ μων OVOV OUTU) cuu Gatyet τῶν ιχρὰ λε- 
non nobis tantum contingere solet, qui animum a sedi : ? pen 


; ; EN 
ad exigua convertimus, humi incedentes et ἮΤΟΝ χαὶ χαμαὶ ἐρχομένων καὶ πολὺ τῆς ἀλη- 
procul a.vera sapientia digressi; sed ipsis '"is σοφίας ἀφεστηχότων, ἀλλὰ xal ἐπὶ τῶν 
etiam discipulis illius, qui ipsamet sapientia μαθητῶν αὐτῶν τῆς αὐτοσοφίας, ᾿Ιησοῦ Χριστοῦ 
est, lesus Christus Dominus noster, idem acci- τοῦ Κυρίου ἡμῶν, οὕτω συμόεθηκέναι καὶ ἀχούομεν 
disse audimus et credimus. Nam cum inter eos χαὶ πιστεύομεν. Καὶ γὰρ ἐν ἐκχείνοις ποτὲ τοῦ 
aliquando quaereretur", an  circumcidendi ζητήματος ὄντος, εἰ δεῖ " περιτέμνειν τοὺς ἐξ ἐθνῶν 
essent qui ex gentibus ad fidem accessissent, προσιόντας τῇ πίστει xal διδάσχειν τηρεῖν τὸν 
ac docendi servare legem Moysi, convenerunt νόμον Moséoc?, συνῆλθον μὲν oi ἀπόστολοι xai 
apostoli et seniores de eiusmodi quaestione 


o 


i πρεσθύτεροι ἰδεῖν περὶ τοῦ λόγου τούτου" πολλῆς 
. . . . . .. 6,9 ^ ' / / *5 ' , 
cognituri; ac facta, inquit, magna inquisitione, δὲ (φησί) συζητήσεως γενομένης, εἶπε μὲν ὃ Πέτρος, 
5 Β Gesn ^ e v m M 
sententiam quidem Petrus dixit, quam lacobus ἐπεψηφίσατο δὲ Ἰάχωύος, χοινῇ δὲ ἔδοξε πᾶσι σὺν 


suffragio suo comprobavit, et communiter τῷ Ἁγίῳ Πνεύματι, μὴ παρενοχλεῖν τοῖς ἀπὸ τῶν 


1. Titulum damus prout se habet in A; in aliis hic est : Τοῦ αὐτοῦ πρὸς τοὺς αὐτοὺς ὁμιλία δευτέρα 
περὶ τοῦ αὐτοῦ χαθαρσίου πυρός. In ἢ vero nullus est. In G : τοῦ αὐτοῦ ὁμιλία δευτέρα πρὸς Λατίνους περὶ τῆς 
αὐτῆς ὑποθέσεως ἐν τῇ αὐτῇ πόλει ῥηθεῖσα. — 2. ολλῆς BR, omissa scilicet prima littera, a rubricatore 
addenda; habet vero ad marg. : πρόλογος. — 3. περιγενόμενον MR. — A4. βλέπομεν Q. — 5. σπουδάζομεν QR. 
— 6. ἀνεχόμεθα M : ἐνεχώμεθα C. — 7. συμθαῖνον M, — 8.. Μοσέως R. 


a) Ambros. 653, f. 705-850 (— A). (od. Paris. (— G); Goislin. 289, f. 29-91 (— C); ᾿Αλήθεια (1880), 
1218, fol. 17-41 (— P): Paris. 1961, fol., 13-39" p. 67-8, 106, 120-1, 135-7, 151-3, 201-2, 217-8, 269-70 
(— Q); Paris. 1286, fol. 283-311 (— R); Oxonien. (M). — b) Cf. Act. xv, 5-6. 

Laud. 22, f. 17'-55* (— O); Paris. 1292, f. 16-15 


10 


15 


20 


10 


15 


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25 


30 


» 


[109] 


V. — MARCI EPHESII ORATIO 


ἐθνῶν ἐπιστρέφουσι πρὸς τὸν Θεόν. Εἰ τοίνυν ἐχεῖ 
χαρπὸν ἢ συζήτησις" ἤνεγκε τὴν τῶν συζητούντων 
ὁμόνοιαν, ἐλπίς ἐστι xal ἡμᾶς ὑπὸ τῷ͵ αὐτῷ xtvou- 
μένους πνεύματι καὶ τῇ αὐτῇ πρὸς ἀλλήλους ἀγάπη 
συνδεδεμένους x«l τοῦ αὐτοῦ τέλους στοχαζομένους, 
ὅπερ ἐστὶν f$ τῆς ἀληθείας εὕρεσις, μὴ ἁμαρτή- 
σεσθαι τοῦ προχειμένου σχοποῦ, xXv ἐπὶ πλεῖστον ὅ 
ἣ ζήτησις ^ προχωρῇ ἢ, πάντα δὲ μετὰ εἰρήνης xoi 
ἀχούσαντας χαὶ εἰπόντας ἐπὶ τῷ μάλιστα" ἀληθεῖ 
χαὶ συντείνοντι πρὸς ὁμόνοιαν ἀγαπητιχῶς συν- 


- 


αφθήσεσθαι. 


9. '['aüca μὲν Τ οὖν καὶ ὑμεῖς f uiv? συνομολογεῖτε" 
χαὶ συνελπίζετε" φάσχετε δὲ ἡμᾶς ὥσπερ ἐπιλαθο- 

, , , 10 - NI P (t A ^ 
μένους τούτων, πέρα ! τοῦ δέοντος σπουδάζειν τε xat 
πειρᾶσθαι τὴν μὲν οἰκείαν δόξαν χρατύνειν, τὴν ὑμε- 
τέραν δὲ"! χαταδάλλειν" 5. Πρὸς δὴ" τοῦτό φαμεν, 
ὡς ἡμεῖς τὴν οἰχείαν δόξαν οὐδόλως '΄, ἥτις ἐστίν, 
ἐξεθέμεθα, μή τί γε δὴ xal χρατύνειν 15 ἐπεχειρή- 
16 


σαμεν" καὶ τοῦτό f προϊόντες ὑμεῖς ἡμῖν!" ἐγχαλεῖτε, 


xai ἀξιοῦτε σαφέστερον ἐχμαθεῖν ὅ᾽ τι φρονοῦμεν' 


^» 


τὴν δ᾽ ὑμετέραν δόξαν οὐ 7 καταύάλλειν, ἀλλ᾽ οὐχ 
ἀναγκαίαν εἶναι δεῖξαι πειρώμεθα, διὰ τὸ μήθ᾽ 
ὑπὸ !5 τῶν Ὑραφῶν οὕτω σαφῶς ἡμῖν παραδεδο- 
μένην εἶναι, μήθ᾽ ὑπὸ 1" τῶν πατέρων ἡμῶν δεδοχι- 
μασμένην, μήτ᾽ ἄλλως εὔλογον φαινομένην ?". "Iva 
δ᾽ ὅμως ἀπό γε τοῦ νῦν ὑμῖν χαρισώμεθα (δίκαιον 

, , 
γάρ), τήν 

» , 22 

τερον, οὐ πέρα "5 τοῦ 


^ 


τε ἡμετέραν ὀόξαν ἐχθησόμεθα 5! χαθαρώ- 
δέοντος, ἀλλ᾽ ἐφ᾽ ὅσον ἐστὶ 

, ^, 28 , ^ Ὁ MI 
μάλιστα  Ofov??, αὐτὴν συνιστῶντες, xal τὴν 
΄ , [4 , 24 7 , , , LEA , 
ὑμετέραν, δποία 2 ποτ᾽ ἐστίν, ἀχριδέστερον ἐξετάσο- 
μεν 55: ἴσως γὰρ ἐκ τούτων τὸ ἀληθὲς εὑρεθὲν ἀπαλ- 
λάξει πραγμάτων ἡμᾶς χαὶ τοῦ περαιτέρω πρὸς 
ἀλλήλους διαφωνεῖν. 

3. Ἡμεῖς οὔτε τοὺς διχαίους ἀπειληφέναι τελέως 
D Y^ "f n , ἡ. μὲ 
τὸν ἴδιον χλῆρόν φαμεν xal τὴν μαχαρίαν ἐχείνην 

, ^ *, ^ "S - » í 

χατάστασιν, πρὸς ἣν ἐντεῦθεν διὰ τῶν ἔργων ἕαυ- 


M , q^) 
τοὺς παρεσχεύασαν, οὔτε τοὺς ἁμαρτωλοὺς αὐτίκα 


1. ἐπιστρέφουσιν ἐπὶ AR. — 2. 


ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 


s» supra versum RQ. — 3. πλεῖον C. 


109 


visum est omnibus cum Spiritu Sancto, non 
molestandos esse qui ex gentibus ad Deum 
redirent. Si ergo inquisitio illic fructum tulit 
litigantium concordiam, spes bona subest, nos 
etiam, qui uno spiritu acti et eadem invicem 
caritate revincti ad eumdem finem collinea- 
mus, ut nempe veritatem assequamur, a pro- 
posito scopo nonaberraturos, quamquam inqui- 
sitio plurimum protrahitur, sed omnia pacato 
animo et audientes et dicentes, in eo quod 
maxime verum congruumque fuerit, concor- 
diam fraterne inituros. 

2. Atque haec quidem vos non secus ac nos 
profitemini ac speratis; palam tamen edicitis, 
nos eiusmodi rei veluti immemores, plus aequo 
curare et conari, ut propriam nostram opinio- 
nem obfirmemus, vestram vero convellamus. 
Ad quod respondemus, propriam nos opinio- 
nem, quaecumque sit, neutiquam exposuisse, 
nedum obfirmare studuisse; idque vos ipsi 
paulo inferius crimini nobis datis, clarius per- 
discere postulantes quae tandem sentiamus. 
Itaque in id studebimus, non ut vestram sen- 
tentiam evertamus, sed ut probemus, eam esse 
minime necessariam, tum quod a Scripturis 
non satis perspicue nobis tradita sit, nec a 
patribus nostris comprobata, tum quod cete- 
roqui rationi consentanea haudquaquam videa- 
tur. Attamen, quo vobis, ut decet, e vestigio 
morem geramus, opinionem nostram apertius 
exponemus, eam non plus aequo, sed quoad 
aequissime fieri poterit, stabilientes; vestram 
accuratius 


demum sit, 


expendemus. Nam forte comperta exinde veri- 


vero, qualiscumque 


tas liberabit nos a negotiis et ab ulteriore inter 
nos dissidio. 

3. Profitemur ergo, nec iustos perfecte con- 
secutos esse propriam suam sortem et beatam 
illam conditionem, ad quam in hac vita per 


opera sese praepararunt, nec improbos statim 


^. συζήτησις M προχωρεῖ 
A. -- 6. μάλιστα om. ΘΟΩ͂, — 7. Loco μὲν. scripserat δὲ R, quam voeulam dein delevit 8. ἡμῖ 
om. H. — 9. συνομολογεῖται A. — 10. πάρα C : πέραν M. 11. τὴν δ᾽ ὑμετ. ἢ : ἡμετέραν QO : ex corr. 
ὑμετ. P. --- 12, χαταθάλειν A. — 13. δὴ : δὲ ΑΜ. — 1^. οὐδ᾽ ὅλως MC. I5. χρατύνειν ταύτην M 16. ἡμῖν 
om. A. — 17. οὐχ ἂν QO. — 18. θ᾽ ὑπὸ in marg. P. 19. μὴ ὑπὸ HR. 20, Ad marg. in H : ὡραῖον 
— 921. δίκαιον-ἐχθησόμεθα om. M. — 22. πέραν ΘΟ, — 23. δέον supra versum HR, moxque συνιστῶντες 
αὐτήν. — 92^. Post ὁποῖα (sic) ilerum ποῖα habebat Q, quod. postea delevit, — 25. ἐξετάσωμεν G 26, Ad 


marg. in R : ἀρχὴ τῆς ὑποθέσεως. 


ut". 


110 


post obitum aeterno addici supplicio, quo in 
perpetuum cruciabuntur; sed ambo haec post 
extremam illam iudicii diem omniumque resur- 
rectionem plane eventura esse; nunc autem 
utrosque degere in idoneis locis, alteros quidem 
omnino quietos ac liberos in caelo cum angelis 
et coram ipso Deo, imo vero in paradiso, ex 
quo excidit Adam, in quem primus omnium 
introivit probus latro, nobiscum ubique 
conversantes in quibus coluntur templis, eos 
exaudientes qui ipsos invocaverint et pro eis 
apud Deum intercedentes, utpote eximio eius- 
modi munere ab illo praeditos, miracula per 
proprias suas reliquias patrantes, quin etiam 
beata perfruentes Dei visione et illo quod inde 
emittitur fulgore multo perfectius ac nitidius 
quam prius, dum vitam agerent; alteros vero 
ex adverso in inferno occlusos versari iz fezne- 
brosis* et in umbra mortis et in lacu infimo, 
prout David ait, rursusque lob" : /m terram 
tenebrosam et caliginosam, in terram tenebra- 
rum aeternarum, ubi nullus splendor, nec vita 
est hominibus. Atque illos quidem summa 
potiri laetitia animique voluptate, exspectantes 
iam ac propemodum prae manibus habentes 
promissum sibi regnum arcanaque bona; hos 
vero contra maxima confici angustia et incon- 
solabili moerore, exspectantes damnatorum 
more iudicis sententiam illaque supplicia pro- 
spicientes. Neque tamen illos adeptos esse 
regni hereditatem eaque bona, quae^ « nec 
« oculus vidit, nec auris audivit, nec animus 
« hominis effinxit »; neque hos aeternis iam 
addictos esse suppliciis igneque inextinguibDili 
exuri. Atque hanc doctrinam non solum a 
patribus nostris antiquitus acceptam tenemus, 
verum etiam ex ipsis divinis Scripturis com- 
probare facile possumus. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE- DE FLORENCE. 


[110] 


μετὰ τὸν θάν 
, d , 1 5.57 , 3 » 7 
; ἐν dj βασανισθήσονται'[ ἀϊδίως, ἀλλ᾽ ἄμφω 
e / -ὉὝ 
ταῦτα μετὰ «τὴν ἐσχάτην ἐκείνην ἡμέραν τῆς χρί- 
& ,ὔ 
σεως ἡ. xa τὴν ἀνάστασιν πάντων ἀναγχαίως γενή- 
SCENA γε “Ὁ 1 c / 2 - 
σεσθαι" τὸ δὲ νῦν ἔχον, εἰναι μὲν ἑκατέρους ἐν τοῖς 
hi 
προσήχουσι τόποις, τοὺς μὲν ἀνέτους πάντη χαὶ 


j 


2 , » ld , c 6 h e , , M 
ἐλευθέρους £y τε τῷ οὐρανῷ " μετὰ τῶν ἀγγέλων χαὶ 


παρ᾽ αὐτῷ τῷ Θεῷ, * καὶ δὴ κἀν ^ τῷ παραδείσῳ, 
1 1 ^ à r 
οὗ ἐξέπεσε μὲν ὃ ᾿Αδάμ, ἀντεισήχθη δὲ πρὸ τῶν 
ἄλλων ὃ εὐγνώμων ληστής, καὶ ἥμιν ἢ δὲ ἕχάστοτε 
ἐπιχωριάζειν, ἐν οἷς τιμῶνται ναοῖς, χαὶ τῶν ἐπιχα- 
λουμένων αὐτοὺς émaxoóctv χαὶ ὑπὲρ αὐτῶν τῷ 
Θεῷ πρεσύεύειν ἴ, ἐξαίρετον τοῦτο γέρας παρ᾽ αὐτοῦ 
9 M ^N Lud 5 , , 
εἰληφότας, xol διὰ τῶν οἰκείων λειψάνων θαυμα- 
τουργεῖν, xal μὴν xoi τῆς μακαρίας ἀπολαύειν τοῦ 
- f N c "Qe mn ^ 2 y »* 
Θεοῦ θεωρίας χαὶ τῆς ἐκεῖθεν ἐχπεμπομένης αἴγλης 
τελεώτερόν τε xal χαθαρώτερον 7| πρότερον ἐν τῷ 
e βρῴτερον onec 
βίῳ τυγχάνοντας ?* τοὺς δ᾽ 19 ἐναντίους αὖθις ! ! ἐν τῷ 
ΔΝ λ , 12 € Uu ,? - 
ἅδη, καταχεχλεισμένους 12 ὑπάρχειν ἐν σχοτεινοῖς 
καὶ ἐν σκιᾷ θανάτουχαὶ ἐν λάκκῳ κατωτάτω, 
χαθά 15. φησιν ὃ Δαυίδ, καὶ 6!^ ᾿Ιὼ6 πάλιν. εἰς 
-᾿ £ L2 , 
γὴν σκοτεινὴν καὶ γνοφεράν, sic γῆν σχότους αἰω- 
, (a NS ! 30$* C νὰ ' ΤΩΝ 
γίου, οὗ οὐκεστιφεγγος, οὐδὲ ὁρᾶν ζωὴν βροτῶν 
Y N δἰ τ E n ; SS δία 19 
χαὶ τοὺς μὲν ἐν εὐφροσύνη πάση xai? θυμηδία 
ὃ - » ex , E 5 ' 
διάγειν, προσδοχῶντας ἤδη xxl μόνον οὐχ ἐν χερσὶν 
y 


M , , 2 - , ^ M 
ἔχοντας τὴν ἐπηγγελμένην αὐτοῖς βασιλείαν xot τὰ 


571 ἐν 2 , δὴ E] , 5, Ἢ 
ἀπορρῆτα d Yao τοὺς O&€ τουνᾶντιον EV στενοχωριαᾶ 


n 


T αἱ ἀπαραμυθήτῳ λύπη, χαθάπερ τινὰ 
| maon x βαμυνητῷ λυπῇ; e ς 


χαταδίχους ἐχδεχομένους τὴν ἀπόφασιν τοῦ χριτοῦ 

N M , , J 17 , EA NY 

x«i τὰς βασάνους ἐχείνας [7 προορωμένους" οὔτε δὲ 

"m , - 

τὴν χληρονομίαν τῆς βασιλείας ἐχείνους ἀπολαύεῖν "ὃ 

χαὶ « ἃ ὀφθαλμὸς οὐχ εἶδεν 3, οὔτε οὖς ἤχουσεν, 
Y c 9 s 5 Ἕ 20 » , y 

« οὔτε νοῦς ἀνθρώπου évexumeoato?0 ἀγαθά », οὔτε 
"m » * , *) *) , 

τούτους ταῖς αἰωνίοις ἤδη ^! παραδεδόσθαι "3 βχσά- 
, ^ m 

νοις xai ἐν ἀσδέστῳ πυρὶ χαταχαίεσθαι. Καὶ τοῦτο 

, e , (2 Ὁ » "NON , 23 
παρά τε τῶν πατέρων ἡμῶν ἄνωθεν παραδεδομένον 

ἔχομεν χαὶ ἐξ αὐτῶν τῶν θείων γραφῶν παραστῆσαι 


e uN [v , 
δαδίως δυνάμεθα. 


1. βασανισθήσεται Q, addito tamen ον supra versum. — 2. Ad marg. in R : ὅτι μετὰ τὴν ἀνάστασιν 
ἕκαστος λήψεται κατὰ τὰ ἔργα αὐτοῦ. — 3. Ad marg. in R : ἐχ τούτον σημειούμεθα, ὅτι διαφέρει παράδεισος 
βασιλείας" ὅτι ὁ μὲν παράδεισος, τόπος. — A. xàv AM. — 5. ἡμῖν : ἡ μὲν QOC, addito ad marg. in Q : ἴσως 
γραπτέον οἶμαι. --- 6. ὑπαχούειν Ο. -- 7. Ad marg. in R : ὡραῖον. — 8. τελειότερον M. — 9. ὑπάρχοντας M. — 
10. τοὺς δὲ M. — 11. αὐτοῖς (ad marg. αὖθις) C. — 12. καταχεχλυσμένους A. — 18. καθ᾽ ἃ M. — 1^. ὁ om. 
OC. — 15. εὐφροσύνῃ πάσῃ x«i om. R. — 106. θυμηδίᾳ πάσῃ M. — 17. ἐχείνους P. — 18. ἀπολανεῖν QO. — 


19. οἶδεν QO 


23. παραδεδομένων A. 


a) Cf. Psal. rxxxvrr, 7. Eadem habet Pseudo- 
Athanasius; Quaest. ad Antiochum, q. 19 — P.G., 


: εἶδε R. — 20. ἀνετυπώσατο PMRG. — 21. τούτους ἤδη M. — 22. παραδιδόσθαι QOC. — 


D::285301 
II, 9. 


609. — b) Iob, x, 22. — c) Gf. I Gor. 


? 4 9f. , /, , 
ατον εἰς τὴν αἰώνιον ἀπάγεσθαι χόλα- " 


10 


20 


90 


35 


^ 


1 
L 
c 
: 
h 
4 


x" 


[111] 


A. Φέρεται γὰρ ἐν ἀρχαιοτάταις τισὶν ἀποχρί- 
σεσιν ἐπιγραφὴν ἐχούσαις. ᾿ΑἸθανασίου τοῦ 
πάνυ πρὸς "vriogov ἄρχοντα, τοιαύτη τις 
ἐρώτησις "" « Τί οὖν; ἀπέλαδον; οἱ δίκαιοι τὰ 
« ἀγαθὰ καὶ οἱ ἁμαρτωλοὶ τὴν χόλασιν ; --- Οὐδα- 
« μῶς" Op. δὲ αὐτὴ ἢ χαρά, ἣν ἔχουσι νῦν αἱ τῶν 
« ἁγίων ψυχαί, μερικὴ ἀπόλαυσίς ἐστιν, ὥσπερ 
« καὶ f, λύπη, ἣν οἱ ἁμαρτωλοὶ ἔχουσι 5, μεριχὴ * 
« χόλασις. Ὥσπερ μεταστέλλεται βασιλεὺς " φίλους 
« αὐτοῦ ἐπὶ τῷ συναριστῆσαι αὐτῷ, ὡσαύτως 9 xai 
« χαταδίχους ἐπὶ τῷ ἴ χολάσαι αὐτούς, xal οἱ μὲν 
« εἰς τὸ ἄριστον χληθέντες ἐν χαρᾷ εἰσιν ἔμπροσθεν 
« τοῦ οἴκου τοῦ βασιλέως ἕως τῆς ὥρας τοῦ ἀρίόδτου, 
« οἵ δὲ χατάδικοι, ἐν φυλαχῇ ἀποχεχλεισμένοι, ἐν 
« λύπῃ ὑπάρχουσιν ἕως ὃ ἐξέλθῃ 6 χριτής" οὕτω 
« δεῖ λοιπὸν νοεῖν περὶ τῶν ἐχεῖσε ἀφ᾽ ἡμῶν προ- 
« λαδουσῶν ψυχῶν, λέγω δὴ δικαίων xxt ἅμαρ- 
« τωλῶν. 

« Εἰ οὖν οὐδείς, καθὰ εἴρηται, οὔτε ἐν βασιλείᾳ 
« οὔτε y! γεέννη εἰσελήλυθε, πῶς περὶ τοῦ πλουσίου 


11 


« τοῦ κατὰ τὸν !! Λάζαρον ἀχούομεν, ὅτι ἐν πυρὶ 


« χαὶ βασάνοις ὑπάρχων πρὸς τὸν Ἁραὰμ. διελέ-- 


-«Ὑετο; .--- Παραδολιχῶς 6 Κύριος ὅλα τὰ κατὰ τὸν 


« Λάζαρον εἶπεν, ὥσπερ καὶ περὶ τῶν δέκα !? παρ- 
« θένων καὶ τῶν λοιπῶν παραθολῶν" " οὐ γὰρ ἐν 
« πράγματι γέγονεν ἢ τοῦ Λαζάρου mapa6oM,, 
« διότι οὐχ δρῶσιν οἱ ἁμαρτωλοὶ οἱ ἐν γεέννη "" τοὺς 
« δικαίους τοὺς μετὰ Ἁδραὰμ. ὄντας ἐν τῇ βασι- 
« λείᾳ, ἀλλ᾽ οὔτε δὲ "΄ πάλιν ἐπιγινώσχει τις τὸν 
« πλησίον αὐτοῦ ἐν σχότει ὑπάρχων ». 

ὃ. Ταύτην τὴν δόξαν ἢ χαθ᾽ ἡμᾶς ᾿ἰχχλησία 
παραλαῤοῦσα xal φρονεῖ χαὶ χηρύττει, χαὶ πρὸς 
τὴν ὑπὲρ "" αὐτῆς ἀπολογίαν ἑτοιμότατα παρεσχεύα- 
σται. Πρῶτον μὲν γὰρ" ὃ Κύριος ἐν τῷ κατὰ Ματ- 
θαῖον [7 εὐαγγελίῳ τὴν μέλλουσαν χρίσιν ἐχείνην "5 


^ * , ad » , 18 & Lj F δὴ 
προδιαγράφων zfeüre φησίν ἢ οἱ εὐλογημένοι 


1. Ad marg. in ἢ : ἐρώτησις ᾿Αντιόχον, pauloque inferius 


V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 


111 


4. Etenim in antiquissimis aliquot responsio- 
nibus hoc titulo praenotatis : A/Aanasii prae- 
clarissimi doctoris ad Antiochum principem, 
haec habetur quaestio? : « Quid igitur? Bonane 
« iusti receperunt, et peccatores supplicium? 
« — Nequaquam. Ipsum tamen gaudium, quo 
« fruuntur sanctorum animae, pars est illorum 
« felicitatis, ut tristitia, quam habent peccato- 
« res, pars est illorum supplicii. Quemadmo- 
« dum si suos amicos accerserit imperator, ut 
« secum prandeant, damnatos vero ut punian- 
« tur, illi quidem ad prandium vocati laetantur 
« ante domum imperatoris, donec venerit hora 
« prandii; damnati vero, in custodia inclusi, 
« in moerore degunt, usque dum veniat iudex : 
« sic sentiendum est de animabus quae ante 
« nos illuc discesserint, iustorum inquam et 
« peccatorum. 

« Si igitur nemo, prout dictum est, neque in 
« regnum neque in gehennam introivit, quid 
« illud ergo est quod de divite et de Lazaro 
« audivimus, illum nempe divitem in igne et 
« tormentis loqui ad Abraham? —  Quae- 
« cumque Lazarum spectant, parabolice locu- 
« tus est Dominus, ut et quae de decem virgi- 
« nibus et ceteris parabolis dixit. Nec enim 
« reipsa contigit Lazari parabola; quippe in 
« gehenna peccatores non vident iustos, qui 
« cum Abraham in regno sunt; imo nec quis- 
« quam illic in tenebris proximum suum 
« agnoscit ». / 

5. Hanc opinionem nacta Ecclesia nostra 
et sentit et edicit; ad eam vero defendendam 
paratissima suppetunt argumenta. Primum 
quidem Dominus in evangelio secundum Mat- 
thaeum futurum illud iudicium cum describit ", 


Venite, inquit, benedicti Patris mei, possidete, 


: ἀπόχρισις ᾿Αθανασίου τοῦ θείου. 2. ἀπέλαυον 


QO. -- 3. ἔχουσιν οἱ ἁμαρτωλοί P, at. adiecto signo monemur locum fuisse praepostere exaratum, 

A. μετριχὴ C. — 5. ὁ βασιλεύς POQM. — 6. ὡσαύτως : ὡς οὕτως Q : ὡς οὕτω Ὁ. 7. ἐπὶ τὸ QO. 8. ἕως 
ἂν M. — 9. Ad marg. in HR : ἐρώτησις ἑτέρα τοῦ αὐτοῦ ἐνστατιχῶς, moxque : ἀπόχρισις τοῦ θείου ᾿Αθανασίον 
Ima vero pagina, alia manu : Καὶ εἰς τὸν περὶ χεχοιμημένων λόγον, "Aüxvdatoz ὁ θεῖος ἔτι τησίν Ott m 
χαὶ τοῦτο ὁ Θεὸς τοῖς σῳζομένοις χεχάρισται, τὸ μέχρι τῆς κοινῆς ἀναστάσεως ψυχιχῶς ἀλλήλοις συνεῖναι, συνευφρα 
νεσῦαι xai συναγάλλεσθαι, ἀπεχδοχὴν ἔχοντας τῶν ἀποχειμένων αὐτοῖς θείων ἀμοιθδῶν ν. Haec Athanasii oralio 
non exstat; laudatur tamen a Damasceno, oratione pro defunctis eirea finem, apud Migne, P. 6., τ 95, 
0. 277 A. — 10. τῇ erasum in O. — 11. τὸν om. M. 12. δέχα om, C. — 13. τῇ ysévvr IV. — 1^4. οὐ δὲ G. 
— 15. ὑπὲρ supra versum Ὁ. — 16. μὲν γὰρ OAG, om. alii, — 17. Ματθαίω BR. — 18, ἐχείνην χρίσιν M 


8) Op. cit., q. 20-291 — P, G,, t. cit., c. 609. 


b) Mal. xxv. 34. 


112 DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


ergo nondum possidebant; deinde paratum, 
inquit, vobis regnum; paratum, non datum. 
Rursusque ad peccatores? : Discedite maledicti 
(ereo nondum discesserant) 171 ignem aeternum, 
qui paratus est, non vobis, sed diabolo et ange- 
lis eius. Hoc etiam in loco iterum habetur 
paratus, ut qui nondum damnatos apprehen- 
derit daemones; nam qui fieri istud possit, cum 
illihactenus et usquead diem illam passim perva- 
gentur in aere, suam operam sine impedimento 
in eos exercentes qui sibi paruerint? Idipsum 
et ipsi alias clamant ad Dominum, prout in 
eodem evangelio habetur" : Vezisti huc ante 
tempus torquere nos; ergo non iam torqueban- 
tur, cum tempus nondum advenisset. Itaque si 
improbi daemones primique totius mali archi- 
tecti, quibus potissimum paratum est reposi- 
tumque supplicium, debitam poenam nondum 
luant, verum libere circumeant quocumque 
voluerint, quae tandem ratio id nobis persua- 
deat, ut eorum animae, qui hinc in peccatis 
migraverint, statim igni tradantur illisque 
poenis, quae aliis fuerunt paratae? Imo vero cur 
opus foret iudicio vel ipsa corporum resurrec- 
tione et secundo in terram iudicis adventu, 
necnon tremendo illo universalique spectaculo, 
si ante diem illam utrique pro suo quisque 
merito mercedem accepissent? Et qui fit ut 
Dominus in illa virginum parabola, egressas 
hinc obviam sponso virgines, nempe animas, 
dormitasse dicat et obdormuisse, dum tardaret 
sponsus, id est obiisse, necdum vero in thala- 
mum iníroisse, donec sponsus e caelo veniat, 
cunctas simul veluti e somno excitaturus, et 
alteras quidem secum introducturus, alteras 
vero exclusurus; quod sane, prout cuique per- 
spicuum est, in die illa locum habebit? 7uzc 


1. Ad marg. in R 


: τί δηλοῖ τὸ χληρονομήσατε, moxque : 
litteris supra versum posilis significatur praepostere has voces fuisse exaratas : 


[112] 


E , ^e M 
τοῦ πατρύς μου, κληρονομήσατε, δῆλον ὡς μὴ 
bj c 
ἤδη, χληρονομήσαντες" ἔπειτα τὴν ἡτοιμασμένην 
- D € , 
ὑμῖν φησί βασιλείαν 2, ἡτοιμασμένην, οὐ δεδομέ- 
γὴν" πρὸς δὲ τοὺς ἁμαρτωλοὺς αὖθις" Ilogsvso0s? ot 
! 67 4 € A YyN , LH 
κατηράμενοι, δῆλον ὡς μὴ Ὥδη πεπορευμένοι, εἰς 
m N^ 2€ P bd 
τὸ πῦρ τὸ αἰώνιον TO ἡτοιμασμένον ", 00 ὑμῖν, 
τ E - 
ἀλλὰ τῷ διαθόλῳ καὶ τοῖς ἀγγέλοις αὐτοῦ" xàv- 
τω , , , » M 
ταῦθα πάλιν ἡτοιμασμένον, οὐχ ἤδη τοὺς χατα- 
, , ͵ e , ce » 
χρίτους δεξάμενον δαίμονας" πῶς γάρ, οἵτινες ἄχρι 
b τ Noon ΛΘ m [4 J , , 2? 
τοῦ νῦν xal ἕως δὲ ὃ τῆς ἡμέρας ἐχείνης ἐμπλα-- 
νῶνται πανταχοῦ τῷ ἀέρι xol τὰ ἑαυτῶν ἐνεργοῦσιν 
5 , 5 e) , 3. C Ὁ X 
ἀνεμποδίστως ἐν xoi; πειθομένοις αὐτοῖς ; Τοῦτο δὲ 
xoi ἀλλαχοῦ βοῶσιν αὐτοὶ πρὸς τὸν Küptov, ὡς 
E: M Jo MS τ 
ἐν τῷ αὐτῷ εὐαγγελίῳ χεῖται: HAOsc ws" πρὸ 
— c - "m 
καιροῦ βασανίσαι ἡμᾶς ὃ, δῆλον ὡς οὕπω βασα- 
f m m M / 9 25 ,ὔ 
νιζόμενοι, τοῦ χαιροῦ μὴ παρόντος. Εἰ τοίνυν οἵ 
πονηροὶ δαίμονες καὶ τῆς κακίας πρῶτοι δημιουργοί 9, 
δι᾿ οὺς μάλιστα ἣ κόλασις ἡτοίμασταί τε xot τετα- 
μίευται, τὴν προσήχουσαν δίχην οὔπω τιννύουσιν, 
ἀλλ᾽ ἄφετοι περινοστοῦσιν !! ἔνθα x«l βούλονται, 
τίς ἡμᾶς ἔτι πείσεις λόγος, τὰς τῶν ἐντεῦθεν ἀπαλ- 
, 3 ε , " ΘῈ ΟὟ hd M 
λαττομένων ἐν ἁμαρτίαις ψυχὰς αὐτίχα τῷ πυρὶ 
διὸ NX " , 5 14 12 xc. 
παραδίδοσθαι xal ταῖς βασάνοις ἐκείναις" ? ταῖς ἑτέροις 
ἡτοιμασμέναις; Τίς δὲ xol χρεία 13 τῆς χρίσεως ἢ 
xai τῆς Γ΄ τῶν σωμάτων αὐτῶν ἀναστάσεως καὶ τῆς 
ἐπὶ γῆς τοῦ χριτοῦ παρουσίας χαὶ τοῦ φοδεροῦ 
, , ^ , / 5 N bd , 
ἐχείνου xai παγχοσμίου θεάτρου, εἰ πρὸ τῆς ἡμέρας 
ἐκείνης ! ἑχάτεροι τὰ 19 κατ᾽ ἀξίαν ἀπέλαύον ! " ; Πῶς 
δὲ xal 6 Κύριος ἐν τῇ τῶν παρθένων ὃ παραδολῇ τὰς 
3 , ἊΝ e 5 » , m , 
ἐξελθούσας ἐντεῦθεν εἰς ἀπάντησιν τοῦ νυμφίου 
, A] J M ^ es , 
παρθένους ψυχὰς νυστάξαι μὲν xo καθευδῆσαί φησι, 
χρονίζοντος !? τοῦ νυμφίου, τουτέστιν ἀποθανεῖν, μη- 
δέπω δὲ εἰσελθεῖν 20 τὸν νυμφῶνα, μέχρις ἂν ὃ 
νυμφίος ἐξ οὐρανοῦ παρεγένετο, πάσας ὁμοῦ διεγείρων 
[7 Rl er N N M € Lu , 24 
ὥσπερ ἐξ ὕπνου xal τὰς μὲν ἑαυτῷ συνεισάγων ?! , 
τὰς δὲ ἀποχλείων ?2, ὃ παντί 23 που δῆλον, ὡς χατὰ 


N € , Rl , , , M , 
τὴν ἡμέραν ἐχείνην γενήσεται; Ὅτε γάρ φησίν 


τί τὸ ἡτοιμασμένην. — 2. ac. φησίν A, at 
ὑμῖν om. PMR : φησὶ 


ἡμῖν QO : ἥτοιμ. Bac. φησίν RB. — 3. πορεύεσθαι Q. — 4. δῆλοι A. — 5. Ad marg. ὡραῖον R. — 6. δὲ om. M. 
— 7. o0;  -- 8. Ad marg. in R : πρὸ χαιροῦ βασανίσαι ἡμᾶς. --- 9. Ad marg. ὡραῖον R. — 10. οἱ τῆς xaxiac 


πονηροὶ δαίμονες πρῶτοι δημιουργοί R. 


— 11. περινομοῦσιν M. — 12. ἐχείνοις Α. — 13. Ad mare. R : τίς 


χρεία τῆς χρίσεως, εἰ ἀπέλαδον ἁμαρτωλοί τε xat δίκαιοι. — 1^4. τῆς sup. lin. P. — 15. ἐχείνης soli habent AR. 


— 16. τὰ solus A habet. — 17. ἀπέλαυον NO. — 18. Ad marg. ἢ : 7, «àv δέχα παρθένων παραθολή. --- 


19. χρονίζοντος δὲ ἢ. — 20. εἰς τὸν M. — 21. σὺν supra versum Q : συναγαγών R. — 22. ἀποχλύων A. — 


23. παντή Α. 


a) Mat. xxv, 41. — b) /bid. vir, 29. 


10 


20 


30 


35 


2 2 ern 


. Ἂν ; τ 


E 
| ὁμοιωθήσεται ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν δέκα 
! “- ^ 3 2 ^ u E à 
: παρθένοις. Πῶς δὲ x«i ἀποδημήσας χαὶ τοῖς 
, , * , 

: ἰδίοις δούλοις! τὰ ὑπάρχοντα παραδούς, εἶτα ἐπαν- 
᾿ς ελθὼν ἀπήτει2 map ἑκάστου τὴν ἐργασίαν, διμοῦ 

"Ὁ πάντας παραστησάμενος, εἰ πρὸ τῆς δεσποτιχῆς 
5 /^ Los Γ᾿ φ , 2 *sp at I P 3 
ἐπανόδου τῶν δούλων ἕχαστος ἐπεδείκνυτο τὸ ἔργον 

xa τὸν αισθὸν dedu save ἡ: 

6. Καὶ μὴν x«t 6 θεῖος ἀπόστολος ἐν τῇ πρὸς 
Κορινθίους ἐπιστολῇ δευτέρα" τοιάδε φησίν "" 
Πάντας ἡμᾶς φανερωθῆναι δεῖ ἔμπροσθεν τοῦ 
βήματος τοῦ Χριστοῦ, ἵνα κομίσηται ἕχαστος 

P" ' ΓῚ » - » 
rà διὼ τοῦ σώματος, πρὸς O^ ἔπραξεν, εἴτε 
ἀγαθόν, εἴτε καχόν. Βλέπεις, ὅτι πρὸ τοῦ βήματος 
“ἐχείνου χαὶ πρὸ τοῦ φανερωθῆναι πάντας ἡμᾶς διμοῦ 
συνηγυένους xo χωρὶς σώματος οὐδεὶς ἀπολαμέάνει 
πρὸς ὃ διὰ τοῦ σώματος ἔπραξεν; ᾿Αλλὰ χαὶ ἐν τῇ 
πρὸς Τιμόθεον αὖθις δευτέρα ὃ τὸν μὲν χαιρὸν τῆς 
οἰκείας ἀναλύσεως ἐφεστηχένα! φησί, τὸν δὲ τῆς 
διχαιοσύνης στέφανον ἀποχεῖσθαι λοιπόν, οὐκ ἐφ- 

, 
εἐστηχέναι", ὃν ἀποδώσει μοι φησίν 0 Κύριος 
ἐν τῇ ἡμέρᾳ ἐκείνη 0. δίκαιος κριτής. οὐ μόνον 
- - ^ 
δὲ ἐμοί, ἀλλὰ xai πᾶσι τοῖς ἠγαπηχόσι τὴν 
ἐπιφάνειαν αὐτοῦ. Καὶ ἐν τῇ πρὸς Θεσσαλον!ιχεῖς 
δευτέρα. Εἴπερ δίχαιον παρὰ Oso! ἀνταπο- 

-“ - , — *| —- € - 
δοῦναι τοῖς θλίθουσιν ὑμᾶς "" θλῖψιν, καὶ ὑμῖν 

- , » ᾽ € ^t j Ὁ 2 
τοῖς θλιθομένοις ἄνεσιν μεθ᾽ ἡμῶν ἕν τῇ ἀπὸο- 
χαλύψει τοῦ Κυρίου "" "[noov ἀπ᾽ οὐρανοῦ μετ᾽ 
EJ , , 2 “Ὁ , ^ * 
ἀγγέλων δυνώμεως αὐτοῦ, ἐν πυρὶ qAoyoc 
διδόντος ἐχδίκχησιν τοῖς μὴ sidoot τὸν Cor καὶ 
Ron c , - 2 , -»Ὕ , 
τοῖς μὴ ὑπαχούουσι τῷ εὐαγγελίῳ τοῦ Κυρίου 
ἡμῶν ᾿Ιησοῦ Χριστοῦ, οἵτινες δίχην τίσουσιν 
» 224 » E , m , N 
ὄλεθρον αἰώνιον «7:10 προσώτπιου τοῦ Κυοίου καὶ 
ἀπὸ τῆς" δόξης τῆς ἰσχύος αὐτοῦ, ὅταν ἔλθῃ 
5 D - E] ὦ". ἢ 3. "45 N 
ἐνδοξασθῆναι ἐν τοῖς ἁγίοις αὐτοῦ "" xai θαυ- 
μασθζναι ἐν πῶσι τοῖς πιστεύουσιν, ὅτι ἐπι- 
στεύθη τὸ μαρτύριον 2v ἐν τῇ ἡμέρᾳ ἐχείνη. 


j 
Kat δὴ xiv'!* τῇ πρὸς 'E6paíouc περὶ τῶν προ- 
À ed (RA ^ , Ob , 3 , 
αθόντων ἁγίων διηγούμενος, Οὗτοι πώντες φησί 


μαρτυρηθέντες διὰ τῆς πίστεως, οὐχ ἐχομίσαντο 


e) II Thess. 1r, 6-10. — f) Hebr. xr, 39-40. 
PATR. OH. — T. XV. P1. 


413] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 113 


enim, inquit^, simile erit regnum caelorum decem 
virginibus. Quo autem pacto peregre profectus 


sua" servis suis bona 


distribuisset, postea 
vero regressus, omnibus simul congregatis, ἃ 
singulis exigeret operis rationem, si ante Do- 
mini reditum servorum quisque operis ratio- 
nem exhiberet mercedemque acciperet ? 

6. Et sane divus Apostolus in altera ad 
Corinthios epistola haec ait" : Omnes nos mani- 
festari oportet ante tribunal Christi, ut referat 
unusquisque propria corporis, prout gessit, sive 
bonum, sive malum. Vides, 


tribunal illud, et antequam omnes nos una 


neminem, ante 
collecti manifestemur, assumpto ab unoquoque 
proprio corpore, mercedem accepisse prout 
gesserit in corpore? Praeterea in altera etiam 
ad Timotheum epistola, zezpus resolutionis 
suae instare, ait, coronam vero iustitiae sibi in 
reliquo repositam esse, non inpertitam, quam 
reddet mihi, inquit, Dominus in illa die iustus 
iudex : non solum autem mihi, sed οἱ iis qui 
diligunt adventum | eius. Et in secunda ad 
Thessalonicenses* : Si tamen iustum est apud 
Deum, vretribuere tribulationem iis qui vos 
tribulant; et vobis, qui tribulamini, requiem 
nobiscum in revelatione Domini lesu de caelo 
cum angelis virtutis eius, in flamma ignis dantis 
vindictam iis, qui non noverunt Deum, et qui 
nom obediunt evangelio Domini nostri lesu 
Christi; qui poenas dabunt in interitu aeternas 
a facie Domini et a. gloria virtutis eius, cum 
venerit glorificari in sanctis suis, et admirabilis 
fieri in omnibus qui crediderunt, quia creditum 
est testimonium nostrum super vos in die illo. 
Quin etiam in epistola ad Hebraeos de sanctis 
qui praecesserunt sermonem habens", /7i ones, 
inquit, Zesimonio fidei probati, non acceperunt 
repromissionem, Deo pro nobis melius aliquid 


providente, ut non. sine nobis consummarentur. 


l. Ad marg. R : ἡ τῶν δούλων παραδολή. — 2. & in ἀπήτει supra versum HB. 3. ἐπεδείχνυ τὸ ἔργον 

A: τὸ 0m. PQOMG. — 4. ἀπελάμδανεν M. — 5, Ad marg. H : Παύλου ἐν τῇ πρὸς Κοοινθίους δευτέοᾳ 
ὃ 4 r 
ἐπιστολῇ; moxque : Παύλου, iv τῇ πρὸς Τιμόθεον; demum : Παύλου iv τῇ πρὺς Θεσσαλονιχεῖς δευτέρα: 
Ἢ μ. ] Ὦ "9 23 
aliaque pagina : Παύλου, ἐν τῇ πρὸς Ἑ δραίους. — 6. φησί M. 7. πρὸς ἃ Μ. 8. Post δευτέρᾳ add. ἢ 
f e ? ἱ 

τοιαῦτα φησί: — 9. ἐφεστηχέναι δέ, ὄντινα δώσει QOC. — 10. φησίν ὁ om, P. — 11. Θ τῷ M, prorsus 
inepte. — 12. ἡμᾶς (ad marg. ὑμᾶς) C : ἡμᾶς M. — 13. Post Κυρίον seripserat ἡμῶν P, quam particulam 
poslea erasit. — 1^4. τῆς om. M. — 15. ὅταν ἔλθη- ἁγίοις αὐτοῦ 0m. A. 16. xal ἐν C : xàv M. 

a)Mat. xxv, 1, — b) Cf. Mat. xxv, 14 sq Gh 1 Gor. v, 10 d) Hl Tim. 1v, 6-8 


mul. 73. 


114 


Quod quidem intelligendum est de omnibus 
fidelibus et iustis, qui ante Domini adventum 
vixerunt. Quemadmodum enim prisci illi 
patres non consummati sunt sine apostolis, ita 
neque apostoli sine martyribus, neque hi 
rursus sine illis qui post ipsos ingressi ingres- 
surive sunt in optimam Ecclesiae vineam : quod 
et apertissime parabola illa docet, in qua di- 
versi quidem diversisque temporibus operarii 
in vineam conducti visuntur, eodem vero tem- 
pore omnibus datur merces, quin maiorem ii 
recipiant qui prius advenerunt". Similia quoque 
maximus ille evangelista loannes Theologus 
in Apocalypsi dicit" : Et cum aperuisset sigillum 
quintum, vidi subtus altare animas interfectorum 
propter Verbum Dei, et propter testimonium 
Agni, quod habebant, et clamabant voce magna, 
dicentes : Usquequo, Domine sanctus et verus, 
non iudicas et non vindicas sanguinem nostrum 
de iis qui habitant in terra? Et datae sunt illis 
singulae stolae albae; οἱ dictum est illis, ut 
requiescerent adhuc. tempus modicum, donec 
compleantur conservi eorum, et fratres eorum, 
qui interficiendi sunt sicut et illi. Ex quibus 
omnibus evincitur, nec sanctos perfecte bonis 
illis futuraque beatitudine perfrui, nec pecca- 
tores ipsos, capta iam damnatoria sententia, 
supplicio torqueri. Nam qui fieri possit, imper- 
fecti ut sunt et quasi dimidiati corporisque 
expertes (nam rursus post resurrectionem illud 
sumpturi sunt incorruptibile), ut perfecta nacti 
sint praemia? Quapropter Apostolus ait : 
Primitiae Christus; deinde ii qui sunt Christi, 


eius crediderunt; deinde 


qui in adventu 
finis. Tunc apparebunt, inquit, tunc fulgebunt, 
tunc consumentur. Et Dominus in evangelio" : 


Tunc iusti fulgebunt sicut sol im regno cae- 


lorum. 


d ooxinemarg Εἰ — 2. 


5. oUroc-n&Aw χωρὶς ad marg. Q. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


τελειωθῶσιν M. — 3. Ad marg. R 


— 6. καὶ ἐλευσομένων 


[114] 


^ n D m nd AVE aes - , 
τὴν ἑπαγγελίαν, vov Θεου περι ?]t0v κρεῖττον 


ωτιπροθλειναμένου", ἵνα μὴ χωρὶςἡ μῶν τελειω-: 


θῶσι 3. Τοῦτο δὲ νοεῖν ἐστι περὶ πάντων ὅ τῶν ἄχρι 
τῆς δεσποτιχῆῇς παρουσίας πιστῶν xat δικαίων" ὥσπερ 
γὰρ οὐχ ἐτελειώθησαν οἱ προλαύόντες Exelyot^ τῶν 
Υ T 
ἀποστόλων γωρίς, οὕτως οὐδ᾽ ol ἀπόστολοι χωρὶ 
ODD t5, τ χωρὶς 
τῶν μαρτύρων, οὐδ᾽ οὗτοι πάλιν" χωρὶς τῶν μετ᾽ 
»5 ^ 5 7ὔ 6 ^ 5 , 5 » 
αὐτοὺς εἰσελθόντων ἢ τε χαὶ εἰσελευσοιλένων εἰς τὸν 
χαλὸν ἀμπελῶνα 1 τῆς ἐχχλησίας" τοῦτο γὰρ σαφέ- 
' 7 (19. Ὁ 
στατα xal ἣ παραδολὴ ἐχείνη διδάσχει, ἐν ἣ διά- 
φοροι μὲν xol κατὰ διαφόρους καιροὺς αἵ χλήσεϊς 
τῶν ἐργατῶν εἰς τὸν ἀμπελῶνα γεγόνασι, χατὰ δὲ 
τὸν αὐτὸν χρόνον ἅπασιν 6 μισθὸς ἀπεδόθη ὅ, μηδὲν 
τῶν φθασάντων ἀπὸ τούτου ὃ πλέον ἐνεγχαμένων. Τὰ 
δ᾽ αὐτὰ xai ὃ μέγιστος εὐαγγελιστὴς ᾿Ιωάννης ó 
θεολόγος "5 * ἐν «Tj ᾿Αποχαλύψει φησί: Καὶ ὅτε 
ἤνοιξε τὴν πέμπτην σφραγῖδα, εἶδον ὑποχάτω 
^ 
τοῦ θυσιαστηρίου τὰς wvycc τῶν ἀνθρώπων 
τῶν ἐσφαγμένων "" διὰ τὸν λόγον τοῦ Θεοῦ καὶ 
διὰ τὴν μαρτυρίαν τοῦ ἀρνίου, ἣν εἶχον, καὶ 
Ν 2 7 ν p 
ἔχραξαν φωνῇ μεγάλῃ λέγοντες" “ως πότε, ὁ 
, «rn . i) 
δεσπότης ὁ ἅγιος καὶ ἀληθινός, οὐ κρίνεις καὶ 
ἐχδικεῖς τὸ αἷμα ἡμῶν ἐκ τῶν κατοικούντων ἐπὶ 
τ ης; Καὶ ἐδόθη ἑχάστω αὐτοῖς στολὴ 
2 t 
^ " 2 b D 
λευκὴ καὶ ἐρρέθη αὐτοῖς, ἵνα ἀναπαύσωνται '? 
» , 13 ct "2 , s. « , 
ετι ygovov'?, &oc οὗ πληρώσωσι καὶ 0t συν- 
2 eu € E 
δουλοι αὐτῶν καὶ οἱ ἀδελφοὶ αὐτῶν οἱ μελ- 
λοντες ἀποχτείνεσθαι ὡς καὶ αὐτοί". 'Ex 
τούτων τοίνυν ἁπάντων παρίσταται, μήτε τοὺς ἁγίους 
5 - ) , , Ὁ» ΕῚ D 5 , ^ e 
ἐν ἀπολαύσει τελείᾳ τῶν ἀγαθῶν ἐχείνων χαὶ τῆς 
“ελλούσης μακαριότητος ? εἰναι, μήτε μὴν τοὺς 
ἁμαρτωλοὺς ἤδη τὴν χατάχρισιν εἰληφέναι xai 
τῇ χολάσει παραπεμφθῆναι "1: καὶ πῶς γάρ, ἀτελεῖς 
y T « DS E 
ὄντες xal oiov ἡμίτομοι xal τοῦ σώματος ἐλλιπεῖς, 
0!5 προσλαθεῖν ἐχδέχονται μετὰ τὴν ἀνάστασιν 
ἄφθαρτον, τῶν τελείων ἂν ἐπέτυχον ἄθλων ; Διὰ τοῦτό 
c σ΄ » 
φησιν ὃ 'Amógto)oc ᾿“παρχὴ Χριστός, ἔπειτα 
οἱ τοῦ Χριστοῦ ἐν τὴ παρουσίᾳ αὐτοῦ, εἶτα τὸ 
! F 
τέλος. ὅτε φανήσονται φησί, τότε λάμψουσι, 
, m . 
τότε τελειωθήσονται. Kat ὃ Κύριος ἐν τῷ εὐαγ- 
γελίῳ 19- 7 τε οἱ δίκαιοι ἐχλάμψουσιν"" ὡς ὁ 
« - Ll ΩΝ 
ἥλιος ἐν τῇ βασιλείᾳ τῶν οὐρανῶν. 


: ὡραῖον. — ^. ἐκεῖνοι oi προλαθόντες Ἦ. -- 


R. — 7. Ad marg. R : ἡ τοῦ ἀμπελῶνος 


mapa6olf. — 8. παρεδόθη R. — 9. ἀπὸ τούτου A. — 10. ὃ θεολόγος om. ἢ, in quo ad marg. : ἀποκάλυψις 
Ἰωάννου. — 11. ἐσφραγισμένων G. Vocem ἐσφαγμένων legere non potuit M; P habet ἐσφραγισμένων, quod 
altera manus emendavit in ἐσφαγμένων margini adscriptum. — 12. ἀναπαύσονται Q. — 13. χρόνου C. — 
14. xai οὗτοι M. — 15. τῆς ἐπηγγελμένης μαχαριότητος RA. — 16. τὴν om. PM. — 17. Ad marg. R : ὡραῖον. 
— 18. ὃ : ἢ QO. — 19. ἐν τῷ εὐαγγελίῳ φησίν RB, sed verbis post ἐχλάμψουσιν reiectis. — 20. λάμψουσιν AG. 


a) Cf. Mat. xx, 1-8. — b) Apoc. vi, 9-11. — ce) I Cor. xv, 23-24. — d) Mat. xiii, 43, 


10 


20 


A0 


— [í5] V.— MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 115 


5] 


7. Λείπεται δὴ καὶ τοὺς διδασκάλους τῆς ἐκκλη- 7. Superest demum, ut Ecclesiae doctores 


inducamus eidem sententiae faventes eamque 
in universum obfirmantes. Atqui magnus ille 
Gregorius Theologus in oratione funebri ad 
laudem Caesarii fratris haec dicit": « Sapientum 


- ^ , , 2 
σίας εἰσαγαγεῖν τῇ τοιαύτη δόξῃ συμφθεγγομένους 
^ , L4 
xaX ταύτην διὰ πάντων χρατύνοντας ὅ. Φησὶ τοίνυν ὃ 
, , 2 - ? , * 
μέγας Τρηγόριος ὃ θεολόγος ἐν τῷ εἰς Ἰ(αισάριον τὸν 


E" * j - A , n. 
b ἀδελφὸν ἐπιταφίῳ τοιαῦτα i « Πείθομαι σοφῶν 


] 


, ͵ , 4^ ^ “» 
P « περιχειμένας ἀποσεισαμένη πέδας, Ug ὧν τὸ τῆς 


« λόγοις, ὅτι ψυχὴ πᾶσα χαλή τε χαὶ θεοφιλής, 
« ἐπειδὰν τοῦ συνδεδεμένου λυθεῖσα σώμιατος ἐνθένδε" 
« ἀπαλλαγῇ, εὐθὺς μὲν ἐν συναισθήσει χαὶ θεωρία 
« τοῦ μένοντος αὐτὴν ἢ χαλοῦ γενομένη (ἅτε τοῦ 
« ἐπισχοτοῦντος  ἀναχαθαρθέντος 7, ἀποτεθέντος ἢ 
« οὐχ οἵδ’ ὅ τι xoi λέγειν χρή), θαυμασίαν τινὰ 
« ἥδονὴν ἥδεται χαὶ ἀγάλλεται xal ἵλεως χωρεῖ 
« πρὸς τὸν ἑαυτῆς δεσπότην, ὥσπερ τι δεσμωτήριον 


* - ^ ^ M 
« χαλεπὸν τὸν ἐνταῦθα ὃ βίον ἀποφυγοῦσα χαὶ τὰς 


7 Y^ - 
« διανοίας πτερὸν χαθείλχετο, οἷον ἤδη τῇ φαν- 
"- , , " 
« τασίᾳ χαρποῦται τὴν ἀποχειμένην μαχαριότητα 


᾿ AS er ' ' IE , 
« px pov δὲ υστερον xat TO συγγένες σαάρχιον 


« ἀπολαθοῦσα, ᾧ τὰ ἐκεῖσε [5 συνεφιλοσόφησε, παρὰ 


« τῆς χαὶ δούσης χαὶ πιστευθείσης γῆς, τρόπον ὃν 


" m , , , 
« οἶδεν ὃ ταῦτα συνδήσας χαὶ διαλύσας Θεὸς, τούτῳ 


« 


« 


- 


« 


verbis adducor ut credam, pulchram omnem 
animam et Deo caram, posteaquam vinculis 
corporis soluta hinc excesserit, protinus bo- 
num, quod eam manet, persentientem et con- 
templantem (utpote eo, quod tenebras offun- 
debat, vel purgato, vel deposito, vel, quo 
verbo ea res appellanda sit, nescio), mirabili 
quadam voluptate affici et. exsultare, atque 
hac vita tanquam gravi quodam ergastulo 
liberatam, compedibusque illis, quibus men- 
tis alae deprimebantur, solutam, placide ad 
Dominum suum tendere, ac recondita frui 
beatitudine, qualem iam per imaginem per- 
ceperat: post etiam aliquanto, cum cognatam 
carnem a terra, quae et dederat et in fidem 
acceperat, receperit (quod quo modo fiet, 
Deus novit, qui ea inter se coniunxit atque 
dissolvit), tum demum eam quoque ad glo- 
riae caelestis hereditatem secum admissu- 


« ram; et quemadmodum ob naturae coniunc- 

« συγχληρονομεῖ τῆς ἐχεῖθεν "' δόξης" x«i καθάπερ ( tionem aerumnarum ipsius particeps fuerat, 

« τῶν μοχθηρῶν αὐτοῦ * μετέσχε διὰ τὴν συμφυΐαν, « sic etiam iucunditates suas cum ipsa com- 

4 otu) xal ὑτῶν τερπνῶν ἑαυτῆς "5 μεταδίδωσιν !?, « municaturam, totum videlicet corpus in se 

« ὅλον εἰς ἑαυτὴν ἀναλώσασα xo τενομένη σὺν “ ipsam absumentem et cum eo unum effectam, 

EOM 1 » à a NUS : « et spiritum et mentem et deum, absorpto 

« τούτῳ Bv καὶ πνεῦμα καὶ νοῦς καὶ θεός, καταπὸ- « nimirum a vita eo, quod mortale et caducum 
« θέντος ὑπὸ τῆς ζωῆς τοῦ θνητοῦ τε xai ῥέοντος ». —— ( erat y, 

8. Καὶ ὁ τὴν γλῶτταν χρυσοῦς ᾿Ιωάννης '* ἐν τῷ 8. loannes vero ille lingua aureus in oratione 

1. δὴ : τοίνυν RB, in quo ad marg. : ἐντεῦθεν ἄρχονται xai αἱ τῶν διδασχάλων μαρτυρίαι. — 2. augfücy- 

γομένους A. — 3. Hoc loco duo Basilii et Athanasii testimonia exhibet R, quae in aliis codd. 


omnino desiderantur, neque à me impetrare potui, ut unius cod. auctoritate innixus ea in textum 
reciperem. His adde, eadem testimonia in tertia Marci oratione iterum occurrere in BR, ceteris eodd 
quos adire potui, prorsus silentibus. Basilii locus ex opusculo de Fide, n. 2 P. G., t. 31, c. 681 A, 
desumptus est, non sine varietatibus bene multis, iisque gravissimis; Athanasii vero verba ex ora- 
lione deperdita leguntur apud Damascenum, P. (ἦν, l. 95, 


c. 2977. En lextus in ἢ : Φησὶ τοίνυν ὁ 
οὐρανοφάντωρ Βασίλειος περὶ τῆς ἀχαταλήπτου τοῦ Θεοῦ μεγαλειότητος οὑτωσί « Τὸ μὲν yàp πρόσωπον πρὸς 
« πρόσωπον xai ἡ τελεία ἐπίγνωσις τῆς τοῦ Θεοῦ ἀχαταλήπτον μεγχλειότητος ἐν τῷ μέλλοντι αἰῶνι τοῖς ἀξίοις 
« ἐπιδοθῆναι ἐπήγγελται' νῦν δέ, xàv ΠΙαῦλος, xàv Πέτρος, xàv ἄλλος τις, βλέπει μὲν dO χαὶ οὐ πλανᾶται οὐδ 
« φαντάζεται, δι᾽ ἐσόπτρου δὲ ὅμως καὶ ἐν αἰνίγματι, τὸ τέλειον εἰς τὸν μέλλοντα αἰῶνα περιχαρῶς ἐχδέχοντα 
Καὶ πρὸ τούτου δὲ τὸ περιφανὲς σχεῦος τῆς ἐχχλησίας ᾿Αθανάσιος ὁ μέγας ἐν τῷ περὶ τῶν χεχοιμημένων λόγῳ τάδε 
φησί" « "Ott περ xal τοῦτο ὁ Θεὸς τοῖς σῳζομένοις χεχάρισται, τὸ μέχρι τῆς κοινῆς ἀναστάσεως ψυχιχῶς ἀλλήλοις 
« συνεῖναι, συναγάλλεσθαί τε xal συνευφραίναισθαι (sic), ἀπεχδοχὴν ἔχοντα; τῶν ἀποχειμένων αὐτοῖς θείων ἀμοιδῶν » 
Καὶ ὁ ἢεολογηχότατος (sic) Γρηγόριος ταυτὰ (sic) ἐν τῷ elc. — ^4. om. R. 5. ἐνθέδε A. — ὃ. αὐτὲ M 
— 7. ἐπισχοποῦντος POQ, sed addita in O littera τ supra x emendandi eausa; ad marg. ἢ τ ὡραῖον ὅλον 
— 8. τὸν ἐνθάδε M. — 9. εὐγενές M. — 10, τὰ ἐχεῖθεν A. — 11. In ἐχεῖθεν add. in ἢ σ supra 6 12. ἑαυτῆς 
ex αὐτῆς COIT, ÁÀ : ἑαυτοῖς M. — 13. μεταδίδοσιν ἢ. — 14, Ad marg. in. Τὰ : τοῦ χρυσορρήμονος 


8) Orat. 7, n. 21 — P. G., Ll. 35, p. 781. 


116 


sexta Je Statuis? : « Sicut pugil, inquit, stadio 


« 


exire festinat, ut vulneribus liberetur, et 
athleta spectatores exsurgere concupiscit, ut 
laboribus absolvatur : sic et qui in rigida et 
aspera vita cum virtute vivit, finem desiderat, 
ut praesentibus eripiatur laboribus, et pro 
repositis valeat coronis confidere, ad tran- 
quillum navigans portum, et illo transmi- 
erans, ubi non est amplius timendum naufra- 


eium ». Et in quarto deersus Judaeos 


sermone, dum in exordio martyres laudat, haec 


ait^ : « Deriserunt hanc vitam, conculcarunt 


« 


« 


« 


« 


« 


« 


« 


carnificinas ac tormenta, despexerunt mor- 
tem, erepti sunt e fuco rerum humanarum, 
in tranquillum enavigaverunt portum;et nunc 
in Pauli chorum pervenerunt, ante coronas 


suas exspectatione coronarum alacres, eo 
quod iam de futuro incerti esse desie- 


runt ». 
9. Rursus divinus Gregorius oratione 75 


Plagam grandinis, postquam futurum illud 
iudicium descripsit, « Procedent, inquit^, qui 


« 


I. 


bona fecerunt, in resurrectionem vitae, nunc 
quidem in Christo absconditae, verum postea 
simul cum ipso manifestandae; qui autem 
mala egerunt, in resurrectionem iudicii, quo 
etiam ii qui non credunt, a Verbo eos iudi- 
cante iam condemnati sunt. Atque illos 
quidem lux omni sermone praestantior exci- 
piet, et sanctae regiaeque Trinitatis purius 
iam et clarius illuminantis, totamque se cum 
tota mente miscentis, contemplatio, in qua 
ego vel sola praecipue regnum caelorum 
positum esse censeo; his autem, simul cum 
aliis, vel potius ante alia, istud restabit tor- 
mentum, abiici nempe a Deo, et conscientiae 
pudor, qui nullo fine claudatur. Verum haec 


posterius ». — Et oratione /m Sanctum 


1. τῶν εἰς AQO : τῷ alii : 


"o 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


- [116] 


ἕχ "rt λόγῳ τῶν εἰς! τους αἰνδριάντας" « Καθάπερ 


( 


K 


6 πυχτεύων 2. » φησίν « Emet[evat? τοῦ σταδίου 
ἐξελθεῖν, ἵνα ^ ἀπαλλαγῇ τῶν τραυμάτων, xol ὃ 
ἀθλητὴς ἀναστῆναι τὸ θέατρον ἐπιθυμεῖ, ἵνα ἀπαλ- 
ἔα ὮΝ E] ^ 5 -“ E 
λαγὴ" τῶν πόνων, οὕτω χαὶ 6 ἐν σκληρῷ xat τραχυ- 
τῳ βίῳ ζῶν μετὰ 9 ἀρετῆς ἐπιθυμεῖ τῆς τελευτῆς, 
ce M m , , ^ - m , 1 ^ 
ἵνα xol τῶν πόνων ἀπαλλαγῇ τῶν παρόντων " xal 
ὑπὲρ τῶν ἀποκειμένων &y n στεφάνων θαρρεῖν, πρὸς 
^ E ^ - 
τὸν εὔδιον χαταπλεύσας λιμένα xat ἐχεῖ μεταστάς, 
» N 5 y € m 9 , 
ἔνθα λοιπὸν οὐχ ἔστιν ὑποπτεῦσαι ναυάγιον ». 


WS τῇ ΄, 1723 , , E 
αἱ ἐν τῷ τετάρτῳ κατὰ lovdatcv λόγῳ ἐγχω- 


μιάζων ἐν προοιμίοις τοὺς μάρτυρας τοιάδε φησί ^9 


« 


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« 


Κατεγέλασαν 1! τὴς παρούσης ζωῆς, χατεπάτησαν 
/ ^ , € ^ , 
βασανιστήρια xol χολάσεις, ὑπερεῖδον θανάτου, 
ἀπηλλάγησαν τὴς πλάνης τῶν βιωτιχῶν πραγμά- 
5 b Dy / , M — 
τῶν, εἰς τὸν εὔδιον λιμένα χατέπλευσαν" xai νῦν 
εἰς τὸν τοῦ Παύλου τελοῦσι χορόν, πρὸ τῶν 
στεφάνων αὐτῶν τῇ προσδοχία τῶν στεφάνων 
πτερούμενοι χαὶ τὸ τοῦ μέλλοντος ἄδηλον λοιπὸν 
5 ἜΣΤΕ ΡΣ 
διαφυγόντες 1? ». 


9. Καὶ αὖθις 6 θεῖος Γρηγόριος !? ἐν τῷ εἰς τὴν 


πληγὴν τῆς χαλάζης λόγῳ, τὴν μέλλουσαν κρίσιν 


ἐκείνην προδιαγράψας, « ΠΠορεύσονται » φησίν 


« 


« 


« 


« 


5 


ξεν 


e MC 5) Y 4 ΠῚ Sm c ΩΝ 
οἱ τὰ ἀγαθὰ ποιήσαντες εἰς ἀνάστασιν ζωῆς τῆς 
ἐν Χριστῷ νῦν χρυπτομένης χαὶ ὕστερον αὐτῷ 
LI 
, e NV h] e^ , 5 
συμφανερουμένης" ol δὲ τὰ φαῦλα πράξαντες, εἰς 
ἀνάστασιν χρίσεως, ἣν ἤδη παρὰ τοῦ χρίνοντος 
3 A 2v. JA ΤῈ M , , 
αὐτοὺς λόγου "Ἶ oi μὴ πιστεύοντες χατεχρίθησαν. 
Καὶ τοὺς μὲν τὸ ἄφραστον φῶς διαδέξεται xat 71? 


M 


τῆς ἁγίας xal!9 βασιλιχὴς θεωρία 17 Τριάδος, 
ἐλλαμπούσης τρανότερόν 'ὃ τε 1? καὶ καθαρώτερον, 
xa ὅλης ὅλῳ vot μιγνυμένης, ἣν δὴ 595 xol μάλιστα 
βασιλείαν οὐρανῶν ἐγὼ τίθεμαι" τοῖς δὲ μετὰ τῶν 
ἄλλων βάσανος, μᾶλλον δὲ ποὸ τῶν ἄλλων, τὸ 
ἀπερρίφθαι"! Θεοῦ xoi f, ἐν τῷ συνειδότι αἰσχύνη 
πέρας οὐχ ἔχουσα". Καὶ ταῦτα μὲν ὕστερον ». Kal 


293 M » ^ , V ΕῚ , 86 T D] 
τῷ εἰς τὸ βάπτισμα πάλιν, £v ὀγδόῳ τῆς παρ 


αὐτοῦ συντεθείσης νέας δεχαλόγου ?*, « Δέχου πρὸς 


ἵν᾽ R. — 5. tva ἐλευθερωθή AR. — 6. μετ᾽ B. —7. τῶν παρόντων : 


τῷ corr. ex τῶν P. — 2. ὁ πυχτεύων legere non potuit M. — 3. ἐπίγεται A. — 


om. τῶν C. — 8. ἀποχόμων ἔχει M : ἔχει 


QOR..— 9. ὑποσπεῦσαι M. — 10. φησίν M. — 11. ἀπελλάγησαν QO. — 12. xai ἐν τῷ-διαφυγόντες (l. 11-20) 
om. RAG. — 13. Ad marg. R : Τρηγορίου τοῦ θεολόγου. — 1^. αὐτοὺς λόγου om. M. Ad marg. R : ὡραῖον. 
— 15. ἡ om. ἢ. — 16. xoi om. M. — 17. θεωρίας M. — 18. τρανώτερον omnes ; praeterea ἢ habet ad marg. : 
Ὅρα ὅπως οὐχ ἐμνήσθη ὁ θεῖος οὗτος xai παγχόσμιος φωστὴρ ἑτέρου τρίτον τόπον, ἤγουν τρίτης χολάσεως, ἀλλὰ 
δύο μόνον. — 19. «€ om. M. — 20. δὴ : δὲ M. — 21. ἀπερίφθαι P. — 22. πέρας οὖχ ἔχουσα αἰσχύνη C. — 38. ἐν 


om. C. 


— 29h. δεχαλογίας M. 


Epor 349,6; 


85. — b) P. G., t. 48, c. 905. -— c) P. 


GRE 


35, C. 


10 


15 


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οτ 


30 


- i dev "UT NC - ΓΕ 


εἴς, " 


, , F. AS , I^ Π 
« τούτοις » φησίν « ἀνάστασιν, κρίσιν, ἀνταπόδοσιν 

- ^ , ^ "Ὁ lod * A 
« τοῖς δικαίοις τοῦ Θεοῦ σταθμοῖς », μετὰ τὴν 
"ma ἢ "ὦ Π , 1.402 LES 1 
ἀνάστασιν xui? τὴν χρίσιν τὴν ὁ ἀνταπόδοσιν εἶναι 
ΕῚ , 
ἀποφαινόμενος, ὡς πρότερον πάντως οὐ Ὑέενο- 


, 
μένην. 


- - ats ἥ 
10. Δῆλον οὖν £x τούτων ἁπάντων, ὡς ὅσα τινὲς 
τῶν ἁγίων δι᾽ ὀπτασίας xat ἀποχαλύψεως  εἰδον περὶ 
^ ^ ΄-«- ^ "Ὁ ^ 
τῆς μελλούσης χολάσεως xai τῶν £v αὐτῇ ἀσεθῶν xat 
ε “ "e: ' - λλ , 7 6 
ἁμαρτωλῶν, σχκιαγραφίαι τινὲς τῶν μελλόντων ἦσαν 


χαὶ οἷον διατυπώσεις, ἀλλ᾽ οὐκ ἤδη παρόντα χαὶ 


ἐνεργούμενα πράγματα, χαθάπερ ὁ Δανιὴλ τὴν 


μέλλουσαν χρίσιν ἐχείνην προφητικῶς διαγράφων, 
ἴα ἐς 2 

᾿Ἐθεώρουν, φησίν ἕως οὗ θρόνοι ἐτέθησαν, καὶ 
, , 

χριτήριον ἐχάθισεδ, καὶ βίθλοι ἠνειύχθησαν, 

, M M ^ , "E i. j € τ ΄ 
καὶ τὼ καὶ τὰ γένονε᾽ δῆλον γὰρ ὡς οὐ γέγονε 
ταῦτα, τῷ δὲ προφήτῃ πνευματιχῶς προεδείχ- 
νυτο ". 

11. Ei τοίνυν κατὰ τοὺς εἰρημένους ἅπαντας 
λόγους καὶ τὸ τῆς ἐκχλησίας ἡμῶν εὐσεδὲς φρόνημα '" 
οὔτε fj αἰώνιος χόλασις " τοὺς ἁμαρτωλούς, οὔθ᾽ f, 
βασιλεία τοὺς δικαίους ἀπέλαδεν, ἀλλ᾽ ἑκάτεροι πρὸς 
τὴν τελειότητα xal τὴν κατ᾽ ἀξίαν ἀπόληψιν !! τῶν 
€ L hd. qe o9 ὟΝ D L 12 , 
ἡτοιμασμένων αὐτοῖς ἐχείνην τὴν μέλλουσαν !* χρίσιν 
ἐκδέχονται, πῶς ἔτι παραδεξόμεθά "ὃ τε καὶ συγχωρή- 
σομεν ἄλλην τινὰ τιμωρίαν "Γ΄ ἀπὸ τοῦ νῦν ἐνεργεῖ- 

M — , , m , 
σθαι xal πῦρ ἕτερον πρόσχαιρον τὰς τῶν μέσως βιω- 

, , " , — m 
σάντων χολαάζειν !? ψυχάς, τῆς καθολιχῆς ἐχείνης 
τιμωρίας ἀργούσης χαὶ τῶν ἀσεδεστάτων τε xal 
πονηροτάτων χαὶ αὐτῶν τῶν δαιμόνων οὕπω xaT 
ἐκείνην χολαζομένων ; ᾿Εχδέχεσθαι γὰρ xal αὐτοὺς 
^ , , - , , ^ , , - 
τὴν χρίσιν ἐκείνην 5 θεῖος ἀπόστολος Πέτρος ἐν τῇ 
ἐπιστολῇ, λέγει", χαθάπερ ἐν εἰοχτῇ xat δεσμοῖς ἐν 
t ἅδη χατεχομένους, ἀλλ᾽ οὕπω χολάζεσθαι" Εἰ 
A, ; 4 , y! τ / : 11 f d t (: P 
γάρ ἀγγελων &uaornoavrev'! φησιν ὁ Ckoc 

? ? , 3 ^ - 0g , 
ovx ἐφείσατο, ἀλλὰ σειραῖς δου ταρταριύσας 


, » , , , , , 
σπιαρέδωχεν, εἰς κρίσιν τηρουμένους. Axoutts, ὅτι 


[M7] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 117 


Baptisma, in octavo decalogi novi ab eo editi 
praecepto* : « Crede praeterea resurrectio- 
« nem, iudicium, mercedem ad iustam Dei 
« lancem exigendam », mercedem nimirum 
statuens post resurrectionem et iudicium, ut 
quae prius reddita omnino non fuerit. 

10. Ex his igitur omnibus illud perspicue 
apparet, quaecumque a nonnullis sanctis per 
visiones et revelationes visa fuerint de futura 
damnatione deque impiis ac peccatoribus eidem 
obnoxiis, ea futurorum adumbrationes quas- 
dam ac veluti delineationes esse, non autem res 
iam praesentes et in actu positas. Sic futurum 
illud iudicium more vatum describens Daniel": 
Aspiciebam, inquit, donec throni positi sunt, et 
tribunal sedit, et libri aperti sunt, atque haec et 
illa [acta sunt. Constat enim, haec peracta non 
fuisse, sed prophetae illi in mentis excessu 
praemonstrata. 

11. Si ergo tum ex omnibus allatis rationi- 
bus, tum ex pia Ecclesiae nostrae sententia, 
neque aeternum supplicium peccatores, neque 
regnum aeternum iusti adepti sunt, sed utrique 
ad ea perfecte ac pro suo quisque merito 
consequenda quae sibi parata sint, futurum 
illud iudicium exspectant, qui fieri possit, ut 
recipiamus et admittamus aliam aliquam puni- 
tionem, quae iam nunc perficiatur, aliumque 
ignem temporaneum, quo animae eorum, qui 
mediocriter vixerint, excruciantur, dum uni- 
versalis illa suspenditur punitio, nequissimi 
vero ac scelestissimi homines, imo daemones 
ipsi nondum illa afficiantur? Nam divinus apo- 
stolus Petrus in epistola sua dicit, ipsos etiam 
iudicium illud exspectare, in inferno veluti in 
carcere ac vinculis detentos, nondum vero 
cruciari : S enim Deus, inquit^, angelis, post- 
quam peccassent, non pepercit, sed catenis 
inferni detractos in tartarum tradidit. in iudi- 
cium reservatos. Audis, illos priore potestate 


1. ἀνταπόδοσιν om. QOC; in R ad marg., hinc : ὡραῖον, inde : ὡραιότατον, quae vox iterum recurril 
paulo inferius. — 2. xai sup. lin. P. —3. τὴν om. € — 4. ὡς : xai M. — 5. δι᾿ ὁπτι εἶδον xal ἀποχ. ἢ 
6. ἦσαν τῶν μελλόντων C. — 7. ἐθεώρει QOC. — 8. ἐκάθησε RM. — 9. προεδείχνυντο M 10, φρόνιμα Q 
— 11. ἀπόλαυσιν BR. — 12. μένουσαν C, — 13. παραδεξώμεθα ὦ, sed cum o supra o I^. Loco τιμωρίαν 
seripserat χρίσιν BR, sed delevit. — 15. χολάζειν sup. lin. & : ad marg. R, deleta per errorem syllaba τῶν 
in βιωσάντων. — 16. Ad marg. R : ὅτι ὁ θεῖος ἀπόστολος Πέτρος φησὶν ἐν τῇ αὐτοῦ ἐπιστολῇ ἐχδέχεσθα 
δαίμονας τὴν χρίσιν. — 17. ἡμχρτησάντων B. 


a) Cf. P. G., t. 36, c. 424. — b) Dan. vil, 


9 86. 


II Petr. 11, 4 


Ef: 


4 


7v. 


118 


exspoliatos distineri veluti in. carcere, dum 
iudicium illud exspectant? Pari profecto ra- 
tione pessimi peccatores cruciantur quidem ex 
parte, nondum vero in ipsummet supplicium 
coniecti sunt. Dixerimus ergo poenam, qua 
medii afficiuntur, moerorem esse, vel con- 
scientiae pudorem ac stimulum, vel paenitu- 
dinem, vel inclusionem et caliginem, vel pavo- 
rem ac futuri ambiguitatem, vel solam divinae 
visionis dilationem, pro ratione culparum ab 
unoquoque admissarum, et rectissimus habe- 
bitur hic sentiendi dicendique modus; animas 
vero incorporeasa corporeo igne cruciari expur- 
garique, dicere omnino nequimus; eos autem 
qui id dixerint, rogabimus, ne nobis indignen- 
tur, si rem haud facile excipiamus. Nisi forte 
existimaverimus ignem ab eis per allegoriam 
dictum fuisse vel callide excogitatum ob ali- 
quam illius temporis necessitatem  audien- 
tiumque utilitatem : has enim rationes ad excu- 
sanda nova insolitaque dogmata et Scripturae 
minime consentanea subiicere solemus. 

12. Ouapropter preces illas pro mortuis, 
quas Ecclesia ex usu ab apostolis ipsis patri- 
busque accepto peragit in mystico sacrificio et 
in aliis quibusdam caerimoniis, quae per diversa 
tempora fieri solent, pro omnibus aequaliter 
fundimus qui in fide obdormierunt, easque 
omnibus nonnihil procurare et conferre pro- 
nuntiamus, efficacia et utilitate, quae ex ipsis 
derivatur, in cunctos redundante : in pecca- 
tores quidem et in eos qui in inferno detinentur, 
ut tantillum relaxationis percipiant, etiamsi non 
plane liberentur, prout Basilius Magnus ait in 
precibus ad Pentecosten recitandis, haec ad 
verbum scribens : « Qui et in ista omnium 
« solemnissima et salutari festivitate, expiatio- 
« nes quidem deprecatorias pro iis, qui in 
« inferno detinentur, dignatus es suscipere; 
« magnam vero spem nobis praebes, relaxatio- 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[118] 


3 L - 
χαὶ αὐτοὶ τὴν προτέραν ἰσγὺν ἀφηρημένοι χεῖνται 
, ^ / NA Ἐν 
χαθάπερ ἐν δεσμωτηρίῳ ", τὴν χρίσιν προσδοκῶντες 
er NM S ^ .«- 4 "n 
ἐχείνην; Οὕτω δὲ δήπου xai οἱ τῶν ἁμαρτωλῶν 
MÀ 44 ' τ ΄ L4 NAE 9 cda 
ἄκροι κολάζονται μὲν ἐχ μέρους, οὕπω δὲ εἰς αὐτὴν 
, » ἘΦ Νὴ Ν 
τὴν χόλασιν ἐμπεπτώχασι᾽. Λύπην ἄρα" χαὶ τὴν 
' ; 3 ZY 5 , A δό 
τοὺς μέσους χολάζουσαν εἰναι φήσαντες, ἢ συνειδότος 
3 , την πὴ 
αἰσχύνην καὶ βάσανον, ἢ μετάμελον 9, ἢ συγχλεισ- 
' "7 , m / 
uv" xat σχότος, ἢ φόδον καὶ ἀδηλίαν τοῦ μέλλοντος, 
e / y 2 
ἢ χαὶ μόνην ἀναξολὴν τῆς θείας θεωρίας, xac 
m , - 
ἀναλογίαν τῶν πεπλημμελημένων ὃ αὐτοῖς, εὐλο- 


10 . M b b λέ 
χαι ῴρονουντες χαι evov- 


, 2 ἃ bi Qu. 
γώτατ᾽ ἂν εἴημεν " οὕτω 
D ^Y 'N τὸ , δι ^ - 
τες" πὺρ δὲ σωματιχὸν ἀσωμάτους ψυχὰς χολάζειν τε 
9 ii N 
χαὶ καθαίρειν"), οὔτ᾽ ἂν εἴποιμεν !? ὅλως xal τοὺς 
5 , , ων d , e 15 $ bd δ᾽ 
εἰπόντας παραιτησόμεθα μὴ δυσχεραίνειν !? ftv, εἰ 
, b ^ , 
μὴ ῥαδίως παραδεχόμεθα. Τάχα δὲ xol φήσομεν 


ΕῚ -“ E N ? , ' e A 5 En 
ἀλληγορικῶς αὐτοὺς εἰρηκέναι τὸ πῦρ, ἢ οἰκονομικῶς 


τ m Ld , 
πρὸς χρείαν τινὰ τοῦ τότε χαιροῦ xol τῶν ἀκουόντων 
5 I^ » , hy A 5 , 5, ὃ δό -Ὁ 
ὠφέλειαν" ταύτας γὰρ τὰς αἰτίας ἀποδιδόναι τοῖς 

/ xot ditegi 1^ 8d Y. 3 
χαινοτέροις τε xot ἀήθεσι ! ^ δόγμασι καὶ τῇ γραφῇ 
λον τ ’ 1, 
μὴ ὁμολογουμένοις εἴωθαιεν. 
z E -“ ΄, 
12. Διὰ δὴ ? ταῦτα xat τὰς ὑπὲρ τῶν χεχοιμημέ- 
νων εὐχάς, ἃς f, ἐχχλησία παρὰ τῶν ἀποστόλων !? 
d uo τ » - » 
αὐτῶν xai τῶν πατέρων ἐχδεξαμένη ποιεῖται ἔν τε 
Ὁ m ΕΣ i M “Ὁ 
τῇ μυστιχῇ θυσία καὶ ἐν ἄλλαις "1 τισὶ τελεταῖς χατὰ 
Ota co Uc 1 ἕέναις 5, ὑπὲρ πάντων διμοί 
διαφόρους χαιροὺς γινομέναις 5, ὑπὲρ πάντων ὁμοίως 


Ὁ » Ὁ , / M 
ποιούμεθα τῶν ἐν v7? πίστει xexotumu£voyv, καὶ 
ἐπέ ADR 4 QM 4 
πᾶσιν αὐτὰς συντελεῖν τι χαὶ συνεισφέρειν φαμὲν 
' N el ^ 6 H M 3 AV A UNE 
xoi πρὸς ἅπαντας διαθαίνειν τὴν ἀπ᾿ αὐτῶν δύναμιν 
' » /^ 20. ' Y € An je e 
x«t ὠφέλειαν "0 τοὺς μὲν &uapreouc xol ἐν τῷ 


ΩΝ 


ἄδη χαταχεχλεισμένους, ἵνα νιχρᾶς τινος ἀνέσεως 
τύχωσιν, εἰ χαὶ μὴ τελείας ἀπαλλαγῆς" xal τοῦτό 
φῆσιν ὃ μέγας Βασίλειος ἐν ταῖς εἰς τὴν Πεντηκοστὴν 
ὀναγινωσχομέναις εὐχαῖς ταῦτα χατὰ δῆνα γρα- 
φων 5" « Ὁ καὶ ἐν ταύτῃ τῇ παντελείῳ ἑορτῇ xai 


99 ^ M , r1 m 
« σωτηριώδει 5 ἱλασμοὺς μὲν ἱχεσίους ὑπὲρ τῶν 


« nem eorum, quibus plectuntur, suppliciorum « χατεχομένων " iv ἅδου χαταξζιώσας δέχεσθαι, 

1. δεσμοτηρί R. — 2. δὲ om. R. — 3. αὐτὴν A : ἐχείνην alii omnes. — ^4. ἐχπεπτώχασι C. — 5. ἄρα 
QO; ad marg. in R : ὃ οἱ Λατῖνοι χαθαρτήριον λέγουσι, τοῦτο τὸ χωρίον ἡμεῖς ἐχεῖ λέγομεν εἶναι" ἤγουν αὕτη 7, 
ἔννοια τοῦ χειμένου. — 6. μετάμελλον P. — 7. xoi συγχλεισμὸν PMO : συγχεισμὸν B. — 8. πεπληλημένων G. — 
9. εἴη μὲν PQOM. — 10. οὕτω τε G. — 11. Ad marg. R : ὅτι πῦρ σωματιχόν, ἀσωμάτους Ψυχὰς οὐ κολάζει. — 
12. εἴπωμεν M. — 13. δυσχαιραίνειν OR. — 14. ἀηθέσι O. — 15. δὲ C. — 16. Loco ἀποστόλων, iterum scri- 
pseral. ἢ xexouuévov, quod mox delevit. — 17. ἐν sup. lin. P; ἄλλες P. — 18. γινόμενας G. — 19. τῇ om. 
CM. — 20. Ad marg. in R habetur, hinc quidem : ὡραῖον, inde vero : 


πρὸς τὸν μέγαν ᾿Αθανάσιον ἐρωτήσεσι τοῦ 
λειτουργιῶν, χαὶ εὐποιϊῶν. --- 91. 


p- &0, 1. 95. sq. — 29. σωτηριώδη P. 


ἰστέον δέ, Ott εὕρηται ἐν ταῖς 


᾿Αντιόχου πῶς αἰσθάνονται οἱ τεθνεῶτες τῶν ὑπὲρ αὐτῶν γινομένων 


Locus e Pentecostario assumptus iam habetur supra, oratione prima, 


10 


20 


30 


35 


d 


« μεγάλας δὲ παρέχων fiv ἐλπίδας, ἄνεσιν τοῖς 
« χατεχομένοις τῶν χατεχόντων αὐτοὺς ἀνιαρῶν χαὶ 
« παραψυχὴν" παρὰ σοῦ χαταπέμπεσθαιΞ », Καὶ 
θαυμαστὸν οὐδὲν εἰ ὑπὲρ τούτων εὐχόμεθα, ὅπου 
ὙΞ καὶ ὑπὲρ ἀσεῤῶν ἰδία τινὲς εὐξάμενοι εἰσηκού- 
σθησαν, ὡς f, μαχαρία Θέχλα τὴν Φαλχωνίλλαν Ex 
τοῦ χώρου τῶν ἀσεύῶν μετέστησε ταῖς εὐχαῖς 
χαὶ ὃ μέγας Ἰ᾽ρηγόριος ὁ Διάλογος, ὥς φασι, τὸν 
βασιλέα Ἱ ραΐανόν ὅ. ᾿Αλλ᾽ ἢ τοῦ Θεοῦ ἐκχλησία τῶν 
μὲν τοιούτων οὐδαμῶς ὑπερεύχεται", τοῖς δ᾽ ἐν mace: 
χεχοιμημένοις ἅπασι, χἂν ἁμαρτωλότατοι εἶεν, 
ἐξαιτεῖται παρὰ Θεοῦ τὴν ἄνεσιν καὶ xowT, xai 
ἰδία ὑπὲρ αὐτῶν εὐχομένη. Καὶ τοῦτο δῆλον μὲν 
xai ἐξ αὐτῆς τῆς περιληπτιχῆς φωνῆς" πάντων 
γάρ φησι τῶν ἐν πίστει χεχοιμημένων" δῆλον δὲ 


7 τοῦ μεγάλου ἰΙδασιλείου 


ἐχ τῶν προεχτεθειμένων 
φωνῶν" δῆλον δὲ xat ἐξ ὧν φησιν ὃ μακάριος Ἰωάν- 
[4 8 , Σ - 5 * ' , , 
γῆς δὴ Χρυσόστομος ἐν τοῖς εἰς τὸ χατὰ ᾿Ιωάννην 
εὐαγγέλιον ἐξηγητικοῖς", ἐν ὁμιλία EG « Εἰ μὲν 
« ἁμαρτωλὸς ὃ τεθνηχὼς xai πολλὰ τῷ Θεῷ προσ- 
« χεχρουχώς, δεῖ δαχρύειν, μᾶλλον δὲ οὐδὲ δαχρύειν 
« μόνον (τοῦτο γὰρ οὐδὲν ὄφελος ἐχείνῳ), ἀλλὰ 
“ M , , , 3 «ὦ M 
« ποιεῖν τὰ δυνάμενά τινα παραμυθίαν αὐτῷ OoU- 
« vat !9, ἐλεημοσύνας xat προσφορᾶς ». Καὶ αὖθις 
*, —— εὐ , ^ ^ , , D 
ἐν τῇ ἐξηγήσει τῆς πρὸς Κορινθίους πρώτης, διιλία 
μα", τοιάδε φησίν" « El ἁμαρτωλὸς ἀπῆλθε, xal διὰ 
« τοῦτο δεῖ χαίρειν, ὅτι ἐνεχόπη τὰ ἁμαρτήματα 
^ , , M , ' - ε E 
« χαὶ οὐ προσέθηκε τῇ χαχία, x«t βοηθεῖν, ὡς ἂν 
12, 


7: i. a ^" 
« οἷόν τε 7j, οὐ δακρύειν "3 », Kal μετά τινα" « Τί 


[1190] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 119 


« et refrigerium quoddam eis a te concessum 
« iri ». Neque mirandum, nos pro istis rogare, 
quandoquidem sanctorum nonnulli, pro impiis 
cum peculiariter orassent, exauditi sunt. Sic 
beata Thecla Falconillam e regione impiorum 
suis precibus transtulit, et Magnus Gregorius 
Dialogus, ut aiunt, Traianum imperatorem. Pro 
eiusmodi tamen hominibus Dei Ecclesia neuti- 
quam deprecatur; iis vero omnibus qui in fide 
obierunt, etiamsi scelestissimi fuerint, condo- 
nationem a Deo postulat, preces et publice et 
privatim pro illis fundens. Id patet quidem ex 
illa ipsa collectiva formula, nam Omnium, in- 
quit, qui in fide obdormierunt; patet vero ex 
antecedentibus Magni Basilii verbis; liquet 
etiam ex iis quae dicit beatus loannes Chrvso- 
stomus in suis ad evangelium secundum loan- 
nem commentariis, homilia LXII* : « Si pecca- 
« tor erat is qui defunctus est, qui saepe Deum 
« offenderit, deflendus utique est; imo non 
« deflendus tantum, cum id nihil ipsi afferat 
« utilitatis, sed ea facienda sunt, quae possint 
« illum iuvare, ut eleemosynae et oblationes ». 
Et rursus in commentario in primam ad Corin- 
thios epistolam, homilia XLI, haec att" : « Si 
« peccator excessit, propterea etiam laetari 
« oportet, quod interscissa sunt peccata et vitio 
« nihil adiecit; et, quoad eius fieri potest, οἱ 
« succurrere, non lacrymas ciere ». Et post 


nonnulla* : « Cur ergo doles? cur lamentaris, 


1. παρὰ ψυχήν M. — 2. παραπέμπεσθαι A. — 3. Ad marg. ἢ : ὅτι τινες τῶν χριστιανῶν ὑπὲρ ἀσεδῶν εὐξά- 


μενοι, εἰσηχούσθησαν. — ^. χοροῦ M. —5. τὸν Τραΐανον Ci. —6. Ad marg. Il : ὅτι ἡ τοῦ Θεοῦ ἐχχλησία ὑπὲρ ἀσεδῶν 


οὐχ εὔχεται, ἀλλ᾽ ὑπὲρ ἁμαρτωλῶν ; moxque, ima pagina, subiungit, alia lamen manu : 
(sic) λζ΄ τοῦ xarà Ματθαίου (sic) ensi γὰρ ἐν τῷ τέλει τῆς ὁμηλίας (— P. G., 1. 57, c. 
ἁμαρτία τοσαύτην ἐντίθησι χηλῖδα, ὡς μηδὲ μυοίαις πηγαῖς 


Χρυσοστόμου ἐν ὁμηλία 
Ἡ δὲ 


ἐχχαθᾶραι ταύτην δύνασθαι, ἀλλὰ μόνοις δάχρυσι χαὶ 


^96, πηι." 


ἐξομολογήσεσιν ». Μόνοις φησὶ δάχρυσι xai ἐξομολογήσεσι' εἰ γὰρ ἣν xai πῦρ τὸ χαθαῖρον ἁμαρτίαν, ὥς φατε, εἶπεν 


ἂν ὁ πολυόματος (Sic) οὗτος νοῦς μὴ ὄντος δὲ πυρὸς τοῦ καθαίροντος, τὰ δάχρια (510) ἔφησε xai τὴν ἐξομογόγησιν 


ὡς δύναμιν ἔχοντα καθάραι. "Apa οὐκ ἔστιν πῦρ καθαρτήριον (postrema haee. verba, reseeto marg. infer., vix 


legi possunt; tum averso folio :) Χρυσοστόμον πάλιν ἐν τῷ αὐτῶ" « ᾽Αλλ᾽ ὅταν ἁμαρτήσῃης, εἰπὲ ἥμαρτον 
ἵ D , : t ἵ i I 
ταύτης τῆς ὁμολογίας οὐδὲν ἀνώτερον ». Οὐδὲ κάθαρσις ἄρα. — Χρυσοστόμου ἐν τῇ ἐξηγήσει τοῦ ov ψαλμοῦ" φησ 


γάρ᾽ « Δέον γὰρ ὁμολογῆσαι τὸν ᾿Αδὰμ τὰ πεπλημμένα (Sic)! ὁ δὲ ἐφ᾽ ἑτέραν μεταφέρει τὴν αἰτίαν, χἀχείνη πάλιν 


ἐπὶ τὸν διάδολον. 


λύσις ἐστὶ τῆς ἁμαοτίας, πείθει τὴν 


--Ἠ 9. Ad marg. R : ὅτι προτρέπει ἡμᾶς ὁ Χρυσόστομος, ποιεῖν ἐλεημοσύνας xax 
τεθνεώτων. — 10. Ad vocem δοῦναι hoc habet in. marg. 


ἣν ὅλως" Uu» εἰπόντος δέ, δῆλον ὡς οὐχ ἔστιν, ἀλλ᾽ ἵνα λύσης, φησί, τὴν αἰσχύνην τοῦ συνειδότος xxi c 


ψυχὴν ἐξαισχυντεῖν ». 


ἔον εἰπεῖν ἡμάρτωμεν (sic), ἠνομήσαμεν" ἀλλ᾽ ὁ διάδολος εἰδώς, ὅτι ἡ ὁμολογία τῆς ἁμαρτίας 


προτεθειμένων — RB. 8. Om. ó ( 
λειτουργίας ὑπὲρ τῶν 


scholion R : ἐν τῷ πυρὶ τῷ χαθαρτιχῷ ἔδει εἰπεῖν, εἰ 


τοῦ μέλλοντος, δὸς ἐλεημοσύνας, πρόσφερε λειτουργίας χαὶ ὅσα τῶν ἄλλων ἀγαθῶν τελεῖ ὑπὲρ τῶν τεθνεώτων 


11. ἐνεχόπει ἢ : ἀνεχόπη M. — 12. οὐ δαχρύειν om. G. 


ΒΟΥ ; GL. 59; 06,348; — b) P. G., 1. 81, c. 306 


ι Ibid. 


« quando defuncto potest tanta conciliari 
« venia? » In expositione vero epistolae ad 
Philippenses iterum" : « Si gentiles, inquit, una 
« cum defunctis res ipsorum cremare solent, 
« multo magis te, qui fidelis es, par est ad 
« defunctum mittere ea quae ad ipsum perti- 
« nent; non ut in cinerem reducantur velut 
« illa, sed ut maiorem illi gloriam concilies; et 
« si obstrictus peccatis erat qui vita functus 
« est, ut peccata eius eluas; sin iustus, ut illi 
« mercedis ac retributionis augmentum acce- 
« dat ». Et vero ex ipso dicto illo ἃ vobis 
allato e Machabaeorum libro", utpote apto ad 
probandum, Ponum esse ac salutare pro mortuis 
orare, ut a peccatis solvantur, constat, propitia- 
tionem illam sacrificiumque pro iis tantum 
oblatum fuisse, qui in impietatem idolola- 
triamque cecidissent. « Iudas enim Macha- 
« baeus, inquit, cum populum, cui praeerat, ab 
« alienigenis hostibus caesum vidisset, vesti- 
« busque eorum excussis, condita in eis idolo- 


rum donaria 


^ 
Ξ 


comperisset, sacrificium ac 


^ 
A 


propitiationem statim pro unoquoque eorum 


^ 
A 


Deo obtulit ». Quare si eiusmodi hominibus 
prosint Ecclesiae preces supplicationesque, et 
multum lucri eis conferant, ut qui nondum 


1. συνησαγαγεῖν BR. — 2. Φιλιππισήους ἢ 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[120] 


, , - , ^N " € , , 
« τοίνυν ἀλγεῖς; τί δὲ θρηνεῖς, ὅποτε τοσαύτην 
^ , 5 ^ “ος αὶ AM ee) ^ : 
« δυνατὸν συγγνώμην συνεισαγαγεῖν ! τῷ ἀπελθόντι: » 
M5 EX D 5 ΠΥ 
Καὶ ἐν τῇ πρὸς Φιλιππησίους 2 αὖθις « Ei “λληνες » 


΄ - ^ e ^ m 
φησί « συγχαταχαίουσι τοῖς ὃ ἀπελθοῦσι τὰ ἑαυτῶν, 


, ex Α ' M , 
πόσῳ γε μᾶλλον σὲ τὸν πιστὸν συμπαραπέμψαι 
« δεῖ τῷ πιστῷ τὰ οἰχεῖα, οὐχ ἵνα τέφρα γένωνται 
« καθὼς ἐχεῖνα *, ἀλλ᾽ ἵνα μείζονα τούτῳ περιδάλης ? 

Ἂν ΠΝ : "S γι We j NUS B2 OU, 
« τὴν δόξαν" xal et μὲν ἁμαρτωλὸς ὃ τεθνηκὼς ἢ ἡ, 
« ἵνα λύσῃς τὰ ἁμαρτήματα δ᾽ εἰ δὲ" δίκαιος, ἵνα 
« προσθήχη γένηται μισθοῦ xot ἀντιδόσεως». Καὶ ὃ δὲ 
προηνέγκατε "ῦ ῥητὸν ὡς ἐχ τῆς βίόλου τῶν Moxxa- 
δαίων "!, οἷα δὴ ἐκεῖθεν "2 δεδηλωμένον, καλὸν εἶναι 

ἊΝ E " Ν c Ν Ld 2 , 
καὶ σωτηριῶδες τὸ ὑπὲρ τῶν ἀποθανόντων 

» «t »* ἊΝ c 2 EJ 5 m 
εὔχεσθαι, ὅπως ἂν τῶν ἁμαρτιῶν (710210001, 
δῆλόν ἐστιν, ὡς ὑπὲρ ἀσεθησάντων σχεδὸν καὶ εἰδωλο- 
λατρησάντων ὃ ἱλασμὸς ἐχεῖνος xal ἣ θυσία !? γεγέ- 
γηται. « Ἰούδας » γάρ φησιν « 6 Moxxa6atoc ! * ἰδὼν 
« τὸν ὑπ᾽ αὐτὸν λαὸν τεθανατωμένον ὑπὸ τῶν ἀλλο- 
« φύλων, ἐρευνήσας αὐτῶν τοὺς κόλπους xal ἔνδον 


{ 


εὑρὼν εἴδωλα, θυσίαν χαὶ ἱλασμὸν αὐτίκα ὑπὲρ 


( 


2 — e , Ly 
ἑχάστου τούτων τῷ Θεῷ προσενήνοχεν ». Εἰ οὖν ἐπὶ 


15* ἰσχύουσιν 16 


τοῖς τοιούτοις αἱ τὴς ἐχκλησίας εὐχαί 
1T ' MA ^ M bi Po€N 5 "m , 
ze! 7. xal δεήσεις xat πολὺ τὸ χέρδος αὐτοῖς συνεισφέ- 
, , M 
ρουσιν 18, ἅτε δὴ μήπω χαταχεχριμένοις "5 μηδὲ τὴν 
Ὁ m UN P SEE n MAX , Ἢ ) 
ψῆφον τοῦ διχαστοῦ δεξαμένοις καὶ εἰς τὴν χόλασιν 


2 — Δ Σοῦ Era ; 20 
ἐμπεσοῦσι, πολλῷ μᾶλλον ὑπὲρ τῶν μέσων γινόμεναι 


: Φιλιππισίους M. — 3. Ante τοῖς ilerum scripserat φησί Rh, 
quod postea erasum fuit. — ^. οὐχ ἵνα-ἐχεῖνα om. G. — 5. 


περιδάλλης R. : περιδάλλῃης M. — 6. εἴη ὃ τεθνηχὼς 


QOGQ. — 7. ἢ : ἦν M. — 8. ἵνα τὰ ἅμ. λύσης AR, in quo ad marg. habetur sequens scholion : Δῆλον ἄρα 
εἰ xai μὴ βούλονται Λατῖνοι ὁμολογεῖν ὅτι ἕτερόν τι ἐστὶ τὸ λῦον τὰς τῶν μέσων ἁμαρτίας, ἀλλ᾽ οὖν χαταπισθήσονται 
χαὶ ἄχοντες, ἀχούοντες ὅτι αἱ ἀγαθοεργίαι αἱ ὑπὲρ αὐτῶν τῶν τεθνεώτων «γινόμεναι λυτήριόν ἐστιν ὡς 6 θεῖος φησὶ 
Χρυσόστομος, xoi οὐ τὸ παρ᾽ αὐτοῖς χαθαρτήριον. Καὶ πάλιν ἐν ς΄ ὁμηλίᾳ (sic) τοῦ κατὰ Ματθαίου (sic) οὕτω 
φησὶν ὁ Χρυσόστομος (— P. G., l. 57, c. 69, med.) « Καθάπερ γὰρ ὑετοῦ καταρραγέντος σφοδροῦ αἰθρία γίνεται 
χαθαρά. οὕτω xci δαχρύων χαταφερομένων, γαλήνη γίνεται xai εὐδία xal τὸ Ex τῶν ἁμαρτημάτων ἀφανίζεται 
σχότος. Καὶ ὥσπερ ἐξ ὕδατος xal πνεύματος, οὕτως ἀπὸ δαχρύων xai ἐξομολογήσεως χαθαιρόμεθα πάλιν, ἂν μὴ 


H 


πρὸς ἐπίδειξιν τοῦτο ποιῶμεν xai πρὸς φιλοτιμίαν ». "Apo οἱ ἐξομολογηθέντες xxi χλαύσαντες χαροὶ (sic — 
χαθαροί) ὥσπερ εἰ βαπτίσματος ἔτυχον᾽ ἄρα ἀτιμώρητοι. Sequitur ima. pagina alterum scholion : Χρυσοστόμου 
εἰς τὸν (sic) κατὰ Ματθαῖον ἐν ὁμιηλίᾳ (Sic) c«. φησὶ γάρ (P. G., t. cit., c. 70, med.) « "Eni μὲν γὰρ τῶν ἔξωθεν 
δικαστηρίων, ὅσα ἂν δαχρύσης, οὐκ ἐχφεύξῃ τὴν χόλασιν μετὰ τὴν ἀπόφασιν" ἐνταῦθα δέ, ἂν στυγνάσῃς μόνον, ἔλυσας 
τὴν ψῆφον χαὶ συγγνώμης ἀπέλαυσας. Διὰ τοῦτο πολλὰ περὶ πένθους ἡμῖν ὁ Χριστὸς διαλέγεται, χαὶ μαχαρίζει τοὺς 
πενθοῦντας xoi ταλανίζει τοὺς γελῶντας ». — 9. δὲ 
lamen ad marg. hinc 


: δὴ R. — 10. προσηνέγχατε A 
: γράψον προηνέγχατε, inde vero 


: προσενέγχατε ἢ, addito 
τὸ προσενεχθὲν παρὰ τῆς βίόλου τῶν μαχχαδαίων 


ῥητόν. — 11. Maxa66a(ov M ; item 1. 17. — 12. ἐχεῖ C. — 13. καὶ ἡ θυσία om. R. — 14. μαχαδθαῖος Q, addito 
supra versum altero x. — 15. ἐπὶ τούτοις ORC. Ad marg. in R utraque ora : ὡραιότατον. --- 16. ἰσχύουσι 
A. — 17. τε solus A. — 18. εἰσφέρουσιν AR. — 19. χαταχεχρυμμένοις QOC. — 30. γενόμεναι M. 


a) Idem locus allegatur a Ioanne Damasceno, 
P. G., t. 95, c. 252, quasi ex enarralione in Epist. 
ad. Philippenses et ad. Galatas, itemque a Iosepho 
Methonensi in Defensione quinque capitum, P. G., 
t- 159, c. 1240 C ; at reipsa legitur in homil. 31 (alias 


32) in Matthaeum, P. G., t. 57, €. 375 B; sane in 
laudatis Chrysostomi commentariis in Philipp., 
si bene legi, neutiquam occurrit. — b) II Mac. 
ΧΙ, 40 sq. Haec e Ioanne Damasc. exscripta sunt, 
12/5 Unser 9.5. ΟΣ ΡΟ 163 


10 


l5 


20 


25 


"ctc n crt 
e 
e 


[121] ^ Y. — 
jw 
δικαίων ἀποχαταστήσουσι κλήρῳ, ἂν ἐλάχιστα ἢ χαὶ 


τὰ μεγάλα αὐτοὺς ὀνήσουσι', χαὶ τῶν 
- πε "ἢ 7 E , -29 2 7 , 
χοῦφα τὰ ἁμαρτήματα, ἢ τέως γοῦν" ἐν οἷς εἰσι 
μένοντας ϑχουφιοῦσι τῶν δυσχερῶν xai πρὸς ἐλπίδας 
ἐπανάξουσι χρηστοτέρας. Ὅτι δὲ χαὶ πρὸς τοὺς 
PIT , Á 16 , , 5 € ΄“ v NS, , 
αίως ce καὶ ὁσίως βιώσαντας " f, τῶν εὐχῶν τού- 
" , Ll ^ , , , 
τῶν xa μάλιστα τῆς μυστιχῆς θυσίας δύναμις διαδαί- 
, M 3 ' εἰ bd Y UI b 1 
νει, ἅτε xal αὐτοὺς ἀτελεῖς ὄντας χαὶ τὴν πρὸς 
τἀγαθὸν" ἐπίδοσιν ἀεὶ προσλαμύάνοντας χαὶ μήπω 
αἰ, m , , , — Ela 
τελείας τῆς μαχαριότητος ἀπολαύοντας, δῆλον ἐξ 
θεοφάντωρ Διονύσιος iv? τῇ θεωρίᾳ ὃ τοῦ ἐπὶ τῶν 
ἱερῶς" χεχοιμημένων μυστηρίου τὸν ἱεράργην φησὶν 
« ἐξαιτεῖσθαι παρὰ Θεοῦ τοῖς ὁσίως Ὁ βιώσασι 
« τὴν φανοτάτην "! xoi θείαν ζωὴν xav! ἀξίαν ὑπὸ 
i i j 
« τῶν δικαιοτάτων "2 ζυγῶν ἀντιδιδομένην xal τὰ 
, * , b , , , [4 
« ἐπηγγελμένα xot πάντως δωρηθησόμενα ἀγαθά, ὡς 
« ἂν ἐχφαντοριχὸν ὄντα τῶν θεαρχιχῶν διχαιωμάτων 
« χαὶ τὰς θείας δωρεὰς ὡς 3 οἰκείας ἐξαιτοῦντα χάρι- 
« τας χαὶ τοῖς παροῦσιν ἐχφαντοριχῶς ἐμφαίνοντα, 
« ὅτι τὰ παρ᾽ αὐτοῦ χατὰ θεσμὸν ἱερὸν ἐξαιτούμενα !* 
, Ὑ - M , * , 
« πάντως ἔσται τοῖς χατὰ θείαν ζωὴν τετελειωμέ- 
" 4 m 
« νοις !? ». Οὕτως εἰς ἅπαντας τῆς δυνάμεως ταύτης 
, ^ — m Ll "ἫὮὉὋ 
διαθαινούσης Xa τῆς ἀπὸ τῶν εὐχῶν xal τῶν μυ- 
στιχῶν τελετῶν βοηθείας πᾶσιν ὁμοῦ συντελούσης ! 
τοῖς ἐν πίστει 7 χεχοιμημένοις, ὡς ἀποδέδειχται, 
, , , , m — , 
οὐδεμίαν ἀνάγκην ἐνυπάρχουσαν δρῶμεν τῷ λέγοντι 
, , - Ὁ ᾿ 
λόγῳ, μόνοις τοῖς ἐν τῷ χαθαρτηρίῳ πυρὶ τὴν 
, — 
τοιαύτην βοήθειαν παρ᾽ fpv!9 cuvetagépecDat!?. 
᾿ D δ NA , 
13. Καὶ ὃ δὲ μέμφεσθε29 ἡμᾶς εἰπόντας, ὡς 
ἀχολουθήσει τῷ δόγματι τούτῳ λώῤη τῶν ἠθῶν xal 
, mM , , b] ^, ,; ^ 
ῥαθυμία τοῦ βίου, οὐχ ὡς ἀναγχαίως, ἀλλ᾽ ὡς ἐνδε- 
, M DT * 
χομένως ἀκολουθοῦν! εἰρήκαμεν. Τινὰς μὲν"3 γὰρ 2? 
, B ^ 9*5 P^ E 
ἴσως φοδήσει"᾽΄ τὸ xa0xpotov?? ἐχεῖνο πῦρ, δριμύ- 
τατον εἶναι λεγόμενόν xe? xat πιστευόμενον᾽ τινὰς 
* , ΕῚ “ἢ 
δὲ πάντως εἰς δαθυμίαν ἐμβαλεῖ 21 xai ἀμέλειαν, 


- * , , * , *| 
ὁποῖον" ὃ μέν ἐστιν ἀγνοούμενον, τἐρόσκαιρον δὲ" ὅμως 


MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 


121 


condemnati sint nec iudicis sententiae obnoxii 
nec in supplicium detrusi, multo amplius medios, 
si pro eis factae fuerint, coadiuvabunt, sive in 
iustorum ordinem referendo, si minima fuerint 
leviaque eorum peccata, sive a doloribus suble- 
vando et in meliorem spem provehendo, si 
interim in sua quidem conditione relinquantur. 
Ac quidem in eos etiam, qui iuste sancteque 
vixerint, cum precum istarum tum praecipue 
arcani sacrificii virtutem pertingere, cum et ipsi 
imperfecti sint, et in bono acquirendo semper 
proficiant, necdum perfecta beatitudine per- 
fruantur, ex iis constat quae rerum divinarum 
explanator Dionysius in speculatione mysterii", 
quod pro iis qui sancte obdormierunt, agitur, 
asserit : « Antistes, inquit, iis qui sancte vixerunt 
«ἃ Deo adprecatur clarissimam divinamque 
« vitam, pro cuiusque meritis ab aequissimis 
« illis lancibus retribuendam, necnon promissa 
« ac profecto donanda bona: est enim interpres 
« divinorum iudiciorum, divina dona ut pro- 
« prias poscens gratias, praesentibus etiam 
« aperte declarans, ea quae ab ipso pro iure 
« sacro postulantur, prorsus eventura illis, qui 
« secundum Deum vitam consummarint ». 
Quocirca cum in omnes omnino virtus illa re- 
dundet, subsidium vero ex precibus arcanisque 
sacrificiis obveniens iis omnibus simul proficiat 
qui in fide obdormierunt, ut ostensum est, nul- 
lam arguendi vim inesse comperimus sermoni 
dicenti, solis iis qui in purgatorio igne versan- 
tur eiusmodi subsidium a nobis conferri. 

13. Illud autem quod nobis vitio vertitis, 
dictum nempe a nobis fuisse, ex ista opinione 
induci morum perniciem vitaeque socordiam, 
id diximus, non quod necessario, sed quod 
probabiliter talis. consecutio inferatur. Alios 
enim timore forte percutiet purgatorius ille 
ignis, qui acerrimus esse dicitur ac creditur: 


alios vero in negligentiam iniiciet et incuriam, 


1. ἀνύσουσι M. — 2. γοῦν om. A. — 3. μένοντα M. — ^4. διχαίους (ad marg. διχαίως) C. 5. βιωσάντων 
QO. — 6. τὸ ἀγαθὸν A. — 7. iv : ἐπὶ A. — 8. Ad marg. ἢ : ὅτι ὁ δικαίως βιώσαντες οὕπω τῆς τελείας 
μοχαριότητος ἔτυχον, ὡς ὁ θεῖος Διονύσιος φησί. — 9. ἱερῶν M. — 10, ὁσίοις C. 11. φανωτάτην PQORM 
— 12. δικαιομάτων PR. — 13. ὡς : καὶ M. — 14. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 15. τελειουμένοις M 16. πᾶσι 
σχεδὸν συντ. RA. — 17. τῇ πίστη A. — 18. ὑμῶν QO ἡμῖν PM : ἡμῶν RA, addito tamen in R à 
supra $4. — 19. εἰσφέρεσθαι HR. — 20. μέμφεσθαι MQ, addito & supra ax in Q. — 21. àxoJou)ouv A QU 
reliqui ἀκχολουθεῖν. — 39, μὲν. add. àd marg. R, in quo allera paginae ora habetut ὑποφορ ἃ 
pauloque inferius : λύσις τῆς ὑποφορᾶς. — 33. yàp om. M. — 24. φοδήσῃ PQOUC ὃ, χαδαρτήριον KM 
— 96. xal λεγόμενόν τε Α. — 37. ἐμθάλλει C. — 38. ὁποιοῦν (ad marg. ómot ( 20, xai πρόσα 
δὲ R. 

a) De Eccl. Hierarch. c. VII, 2 7 — P. G., V. 3, c. 561; cf. supra, p 


122 DOCUMENTS RELATIFS AU. CONCILE DE FLORENCE. 


dum qualis demum sit ignoratur, temporarius 
tamen esse affirmatur. Siquidem multos audire 
licet dicentes : « Opto ut purgatorius ille ignis 
post mortem habeatur, nimirum ut tuto pec- 
cem, exspurgationem illam exspectans ». Pari 
modo alii dicunt : « Opto ut tormenta illa 
finem habeant, ne scilicet curae mihi sint 
culpae admissae ». 

14. Quid amplius? Dicentibus nobis, opinio- 
nem illam a nullo doctore traditam fuisse, 
eam mire admodum statui contenditis ex illis 
Basilii Magni verbis*, ubi orans a Deo postu- 
lat, ut mortuorum animas in locum vefrigerii 
transferre dignetur. Oua quidem voce illud 
significari dicitis, supplicio per ignem cruciari 
animas, pro quibus, ut in statum contrarium 
traducantur, obsecrat. Atqui mirari subit, quo 
pacto quod nullo in loco suorum sermonum 
et precum sanctus ille dixerit, neque significa- 
verit, se scilicet orare, ut ex igne purgatorio 
eiusmodi animae liberentur, id vos vocis istius 
ope aucupemini et eiusmodi opinionis illum 
fuisse autumetis : quasi vero ad aliam aliquam 
condonationem et ab aerumnis liberationem 
significandam vox illa adhiberi non possit! 
Sed quid? David quidem ait^: Aeritte mihi, 
ut refrigerer priusquam abeam, non certe quod 
igne comburatur, sed quod diversis in angu- 
stiis versetur. 

15. Ouoad Gregorium Nyssenum, celebrem 
ilum doctorem, mirum vobis videtur, imo 
aegre et acerbe ducitis, quod hanc protulerimus 
sententiam, illum scilicet a recta doctrina aber- 
rasse, homo ut erat, et existimatis, omnia 
dogmata universamque Scripturam hoc argu- 
mento pessumdari. Ád haec vero dicimus, 
maximum esse discrimen inter ea quae tum a 
canonicis Scripturis pronuntiata, tum ab Eccle- 


sia tradita fuerint, et ea quae doctorum quis- 


[122] 


3 ^ , 1 - ἈΝ E , , 

εἶναι Ae 0p.evov! m0) 0v γὰρ ἔστιν ἀχούειν λεγόντων" 
NEU N , 9 2? “Ὁ ^ M , 

« Ebyopat τὸ xa0&pctov? 2xeivo πῦρ μετὰ θάνατον 


8 0 € 


- ^ f , “- 
εἶναι, δηλονότι ἵνα ἀδεῶς ἁμαρτάνω προσδοχῶν 
, , M , Y er e , : 
ἐχείνην τὴν χάθαρσιν »' ὥσπερ ἕτεροι λέγουσιν 
nPA 3 n / 527 , Y. el 
« Eójopat? τὰς χολάσεις ἐχείνας τέλος ἔχειν, ἵνα 


L4 ο-ὉὉ- € , ^ 
δηλονότι ὑπὲρ τῶν ἡμαρτημένων ἀφροντιστῶ ». 


44. Τί £5; Τὴν δόξαν ταύτην παρ᾽ οὐδενὸς τῶν 
διδασχάλων παρειληφέναι λεγόντων ἡμῶν, ἐκ τῶν τοῦ 
ἢ ͵ [4 , , » 

μεγάλου BactAs(ou ῥημάτων θαυμασίως ἄγαν συν- 

“ d ^ ᾿ς - 

ίστασθαι ταύτην διϊσχυρίζεσθε ", ὃς εὐχόμενος αἰτεῖ 

παρὰ Θεοῦ δ, ἵνα τὰς τῶν θανόντων ἴ ψυχὰς εἰς τόπον 

ἀναψύξεως " ἀγαγεῖν ὃ ἀξιώση, καὶ τὴν λέξιν ταύ- 
» , , el , D 8 ET b , 

τὴν σημαίνειν φατέ, ὅτι τιμωρίᾳ τῇ διὰ πυρὸς τρύ- 

€ Fo 5 Σ , , » 
χονται αἱ Ψυχαί, ἃς εἰς ἐναντίαν κατάστασιν ἄγεσθαι 


4 0 cr ^ 


2. 3 orU ὁ 


ἱκετεύει, Θαυμάζειν οὖν fuiv ἔπεισιν 
^ e 0 € c ? , N Ed 29 M pen en 
υηδαμοῦ τῶν ἑαυτοῦ λόγων xxt τῶν εὐχῶν “" ὃ ἅγιος 
» 13 X2 γὼ ἢ cl P] b n , EH 
gine !? μηδὲ ἐδήλωσεν, ὅτι ἐχ πυρὸς χαθαρσίου τὰς 
, PI Eee - S DEBIT Ὁ 2142 D 
τοιαύτας αἰτεῖται ῥυσθῆναι vy aic , ὑμεῖς," ἐχ τῆς 
15 


v , D M , » ge 16 
ἐζεως ταύτης θηρᾶτε ? xat τοιαύτην ἐχειν αὐτὸν 


διάνοιαν οἴεσθε, χαθάπερ ἂν εἰ μιὴ ἐπ᾽ ἄλλης τινὸς 
ἀνέσεως xut ἀπαλλαγῆς δυσχερῶν f, λέξις ἠδύνατο 
χεῖσθαι" 7, χαί τοί γε τοῦ Δαυὶδ λέγοντος" "“νες μοι 
ἵνα ὀναψύξω πρὸ τοῦ με΄ 8 ἀπελθεῖν, οὐ πυρὶ 
19 


[d 


χαιομένου 13 πάντως, ἀλλὰ διαφόροις θλίψεσιν διαι- 


λοῦντος. 


15. Περὶ 3) δὲ τοῦ Νύσσης "" l'onyoptou τοῦ πάνυ 
θαυμάζετε xot βαρὺ xal πικρὸν 25 ἡγεῖσθε, τοιαύτην 
(ΟΝ Ὑ E , δόξ « 3 , m , 6 , 
ἡμᾶς 335 ἐσχηχέναι δόξαν, ὡς ἐκείνου τῆς ἀχριδείας 

, el », , A , 
παρασφαλέντος, ἅτε ἀνθρώπου, χαὶ λυμαίνεσθαι 
πᾶσι τοῖς δόγμασι χαὶ ταῖς γραφαῖς ἁπάσαις τὸν 
λόγον τοῦτον νοιλίζετε ?*, Πρὸς δὴ ταῦτά φαμεν, ὅτι 

MEN , Ne EN EU 95 5 , 26 
πολὺ διαφέρει τὰ ὑπὸ τῶν χανονικῶν 3" εἰρημένα 

m M "m 2 , NON / fx uu) 
γραφῶν xal τῇ ἐχχλησία παραδεδομένα τῶν ὑφ 
[4 , c DU / »^5/ l4 ^ N 
ἑχάστου τῶν διδασχάλων ἰδίᾳ συγγεγραμιμένων ἢ xat 


SON 2 


^ / nee ᾿ ^ € 98 /- 
οεοιοαγμενων ^ * EXEUVX μὲν γὰρ ως θεοπαραδοτα 


1. γενόμενον C. — 2. χαθαρτήριον RM. — 3. εὔκομαι R; ad marg. ὡραιότατον. — 4. τὶ, τὶ QO. — 
5. διϊσχυρίζεσθαι R. — 6. παρὰ τοῦ Θεοῦ AR. — 7. θανόντων om. M, loco vacuo relicto, quia vox legi non 
potuit. — 8. ἀναγαγεῖν (ras. ἀν) C. Ad marg. R : τί δηλοῖ τὸ ἀναψύξεως. — 9. ἱχετεύειν M. — 10. ἔπεισιν Q. — 
11. xat εὐχῶν R. — 12. εἶπεν M. — 13. τοιαύτας ψυχάς M. — 11. ὑμᾶς M. — 15. θηρᾶται Q, addito e supra «t; 
itemque 1. 20 in οἴεσθε. — 16. Post αὐτὸν R habet erasum ἔνο, initium forsitan vocis ἔννοιαν. — 17. Ad 
marg. R 18. ue om. C, — 19. χαιόμενον COQM. — 20. Ad marg. R : περὶ τοῦ 
ῥητοῦ τοῦ πάνυ Γρηγορίου τοῦ Νύσσης. — 21. Νύσης “Ω, scripto tamen altero σ supra versum. — 29. xai 
πιχρὸν x«l βαρὺ ΘΟΕ. -- 28. ὑμᾶς P. — 24. 


ὡραιότατον. — 


Pro νομίζετε scripserat O ὀνομάζετε, postea erasum. — 
25. χανονιχῶς hR. — 26. ἠρημένα P. — 27. διδαγμένων O ; ad marg. R : χαὺὶ M. 


: ὡραῖον ὅλον. --- 38, ὡς 


a) Cf. supra, p. 85, 1. 5. — b) Psal. xxvii, 14. 


*i 


οτ 
uunc FCU 


10 


15 


30 


΄ 


- [123] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 128 


πιστεύειν τε xai συμόιδάζειν ἀλλήλοις ὀφείλομεν, 
M - m i! , 
εἴ τινα δοχοῦσι διαφωνεῖν, ταῦτα δὲ οὐχ ἐξ ἀνάγχης 
πιστεύειν οὐδ᾽ ἀνεξετάστως ὀφείλομεν παραδέγε- 
D ^6 
σθαι" ἔστι γὰρ τὸν αὐτὸν χαὶ ' διδάσκαλον εἰναι χαὶ 
μὴ πάντα" πρὸς ἀχρίόειαν λέγειν" Ὦ τίνος χάριν 
᾿ συνόδων οἰχουμενιχῶν" ἐδέησε τοῖς πατράσιν, εἰ 
μηδαμοῦ τῆς ἀληθείας ἕκαστος ἐχπίπτειν ἔμελλε *; 
—'[oUro χαὶ Διονύσιος ἔν τισιν ἔπαθεν ὃ τῆς ᾿Αλε- 
ανδρείας ἐπίσχοπος xat Γοηγόοιος ὃ θαυματουσγός 
ἵ D ' r , 
r^ 6 4 , , Y Π -—- NS * 
ἣν 6 piv μαρτυρίου στέφανον ἤρατο", τοῦ δὲ xal 
τοὔνομα μόνον πρὸς εὐφημίαν ἀρχεῖ, Καὶ περὶ μὲν 
. 400 θείου Διονυσίου φησὶν ὃ μέγας Βασίλειος 7 πρὸς 
Μάξιμον γράφων, ὅτι « τοιαύτην ἔχομεν γνώμην" 
e ? ᾽ i 1; t bí * i 
« οὗ πάντα ὃ θαυμάζομεν τοῦ ἀνδρός: ἔστι δὲ ἃ 
-.« xa παντελῶς διαγράφομεν 1 σχεδὸν γὰρ ταυτησὶ 
^ Eh. [/ λλ , , 6 , Ls 4 ^ 
« τῆς νῦν περιθρυλλουμένης ἀσεδείας, τῆς χατὰ τὸ 
] T - 
- ἀνόμοιον "! λέγω, οὗτός ἐστιν, ὅσα γε ἡμεῖς ἴσμεν 
/ , , pets ἴσμεν, 
— «6 πρῶτος ἀνθρώποις τὰ σπέρματα παρασχών" 
] Y r ἡ ὦ 
« αἴτιον δὲ οἶμαι 132, οὐ πονηρία '" γνώμης, ἀλλὰ τὸ "΄ 
| ν᾿ : 
«σφόδρα βούλεσθαι ἀντιτείνειν τῷ Σαφελλίῳ !* ». 
| L γε" Ὁ * T 
-— Kat μετ᾽ ὀλίγα" « ᾿Γοιοῦτόν τι xat περὶ ! τὸν ἄνδρα 
| « τοῦτον γεγενημένον εὕρομεν: ἀντιδχίνων γὰρ 
| « σφοδρῶς τῇ ἀσεδείᾳ τοῦ Λίόυος, ἔλαθεν ἑαυτὸν 
— « εἷς τοὐναντίον χαχὸν mo!" τῆς ἄγαν φιλοτιμίας 
F. 
| 


M m 
« συνέθη χαχὸν μὲν αὐτὸν χαχοῦ διαμείψασθαι "ὃ, 


ὑπενεχθείς ». Καὶ μετὰ paxpóv: « "Ex τούτου 


« τῆς δὲ ὀρθότητος τοῦ λόγου διαμαρτεῖν ». Περὶ 

δὲ 1 ρηγορίου τοῦ θαυματουργοῦ πρὸς τὸν ἴδιον ἀδελ- 
- gbv γράφων, τοιάδε φησίν᾽ « [ἔπειτα μέντοι τὸν 
« Ἕλληνα πείθων οὐχ ἡγεῖτο χρῆναι dxpioAo- 
« γεῖσθαι περὶ τὰ ῥήματα, ἀλλ᾽ ἔστιν ὅτε χαὶ 
« συνδιδόναι τῷ ἔθει τοῦ ἐναγομένου, ὡς ἂν ! μὴ 
« ἀντιτείνη 2 πρὸς τὰ καίρια" διὸ δὴ xat πολλὰς ἂν 
« εὕροις 3' xci ^? * φωνὰς τὰς νῦν τοῖς αἱρετιχοῖς 
« μεγίστην παρεχομένας ἰσχύν, ὡς τὸ χτίσμα χαὶ 


, , ' » € 4.1.6 , 
« τὸ ποίημα, καὶ εἰ τι τοιοῦτον », Καὶ τί θαυ- 


μαστὸν εἰ ὃ δεῖνα xal 6 δεῖνα τῆς ἀχριδείας 7? 


l 1 D 2*5 ^ , 
διήμαρτεν 2^, ὅπου γε x«i 0Xn?? σύνοδος ἣ ἐν 


Νεοχαισαρεία ?9, μετὰ τῶν ἄλλων 27 xxi Βασιλέα 25 
^ , 


1. x«i om. M — 2. τὰ πάντα ἢ. 


que peculiariter scripserit vel etiam docuerit: 
siquidem illa utpote divinitus tradita credenda 
sunt et mutuo concilianda, si qua videntur 
discrepare; haec vero non sunt nobis neces- 
sario credenda neque inexplorato suscipienda. 
Nam fieri potest ut quis magistrum agat quin 
omnia accurate dicat. Imo synodis oecumenicis 
quid opus fuisset Patribus, si nuspiam licuisset 
unumquemque a veritate excidere? Quod 
quidem in nonnullis passi sunt Dionvsius, 
Alexandriae episcopus, et Gregorius Thau- 
maturgus, quorum alter martvrii coronam tulit, 
alteri suum dumtaxat nomen ad laudem sufficit. 
Atque de divino quidem Dionysio Basilius 
Magnus ad Maximum scribens dicit^ : « Senten- 
« tia nostra haec est. Non omnia viri huius 
« admiramur : imo sunt, quae prorsus etiam 
« improbemus. Nam fere illius, quae nunc 
« circumstrepit, impietatis, Anomoeam dico, 
« is est, quantum quidem scimus, qui primus 
« semina hominibus praebuerit. Causa autem, 
« opinor, non sententiae pravitas, sed vehe- 
« mens studium Sabellio adversandi ». Et post 
pauca : « Tale aliquid, inquit, et huic viro con- 
« tigisse comperimus. Cum Libyos impietati 
« occurreret 


vehementer, intellexit se 


« nimio contendendi 


non 
contrarium 
« malum delabi ». Et paulo post : « Quare 
« inde contigit, ut mutarit quidem malum 


studio in 


« malo, a recta autem doctrina aberrarit ». De 
Gregorio autem Thaumaturgo ad fratrem suum 
scribens, haec ait^ : « Deinde vero gentilem 
« erudiens non existimabat accuratius discep- 
« tandum esse de verbis, sed nonnihil etiam 


€ 


indoli illius, qui introducebatur, conceden- 
« dum, ut ne iis quae praecipua sunt, repugna- 
illic 


D . δὶ ὦ 
« VOCCS, quae nunc robur maximum haereticis 


« ret. Quapropter et multas invenies 


« praebent, quales sunt creatura. et factura, et 
«si quid eiusmodi ». Et quid mirum, quod 
recta doctrina aberraverit, 


unus alterve a 


quando universa synodus, nempe Neocaesa 


3. Ad marg. ἢ : τίνος χάριν συνόδεις (sic) 
» M. os " A « 
λεν M : ἔμελλεν ἰπ ἔμελλε corr. vult A. 


γεγόνασιν οἰχουμένιχα | ἔμε) 


- b. τοῦτο δὲ xal MG, moxque ἕν τινι M. — 6. ἤρατο : εἴληφε RH 7. Ad 


marg. R : τί φησὶν ὁ μέγας Βασίλειος περὶ τοῦ θείον Διονυσίου, xai ὡς παρεσύρησε τῆς ἀληθείας ἄχων 8. ἅπαν 
τὰ omisso οὐ M. — . δ᾽ ἃ RH. — 10. διαγράφωμεν A. 11. ἀνόμιον PQOG : τὸ ἀνόμοιον (in marg 

ἀνόμον) C. — 12. δ᾽ οἶμαι ἢ, — 13. πονηρίᾳ M. 1^. τῷ σφόδρα M, I5, Σαδελίῳ HR I6. In περὶ svllaba 
οί supra. versum Q. — 17. ἀπὸ M. 18. ἀμείψασθαι A. 19. ὡσὰν MB. 20. ἀντιτείνειν M M. εὔρυς 
M. — 22. Ad marg. Τὶ : ὡραιότατον. — 23. τῆς ἀληθείας R. 2^4. διήμαρτον M 35. n AP ^h. Nto 
χαισταρίχ AR. 27. «ov ἄλλον C. — 38, Βασιλέα (ad marg. Baaoa) C ; βασιλέα, absque littera maiore M 


8) Cf. P. G.; t. 32, Φ, 268-9. — b) P. G., t. cit., 6. 776 


124 


riensis, cui cum aliis locuples praeses fuit 
Basileus martyr, Amasiae episcopus, aposto- 
licum dictum, quod ad condendum canonem 
adhibuit, non intellexisse videtur. Siquidem 
canonis huius abrogationem pronuntians sexta 
illo habet, 
canone XVI?: « Quoniam Actuum liber septem 


synodus oecumenica, haec de 


diaconos ab apostolis constitutos esse tradit, 


A 


« Neocaesariensis autem synodus in editis a 
« se canonibus aperte disseruit, quod septem 
« debeant esse diaconi ex canone, etiamsi sit 
« magna civitas, prout ex libro Actuum persua- 
« deberis : nos, cum dicto apostolico patrum 
« mentem adaptassemus, invenimus eos locu- 
« tos, non de viris qui ministrant mysteriis, 
« sed de ministerio quod in usu mensarum 
« adhibebatur ». Solas autem Scripturas cano- 
nicas ab errore immunes esse, testis etiam est 
beatus Augustinus in iis quae ad Hieronymum 
scribit^ : « Solis, inquit, Scripturarum libris qui 
« iam canonici appellantur, didici hunc timo- 
« rem honoremque deferre, ut nullum eorum 
« auctorem scribendo aliquid errasse firmis- 
« sime credam... Alios autem ita lego, ut quan- 
« talibet sanctitate doctrinaque praepolleant, 
« non ideo verum putem, quia ipsi ita scrip- 
« serunt vel senserunt ». Et iterum in epi- 
stola ad Fortunatianum* : « Neque enim quo- 
« rumlibet disputationes, quamvis catholicorum 
« et laudatorum hominum, velut Scripturas 
canonicas habere debemus, ut nobis non 


^ 


« liceat, salva honorificentia quae illis debetur 
« hominibus, aliquid in eorum scriptis impro- 
« bare atque respuere, si forte invenerimus 
« quod aliter senserint ac veritas habet, di- 
« vino adiutorio vel ab aliis intellecta, vel a 
« nobis. Talis ego sum in scriptis aliorum; 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[124] 


* , ^ Ὁ 
τὸν μάρτυρα τὸν τῆς ᾿Αμασείας ἐπίσχοπον ἡγεμόνα 
^ 5 ^ ^ , , , 
πλουτοῦσα, ἀποστολιχὸν ῥητὸν ἀγνοήσασα φαίνε- 
T A , , ELI , M b 
ται, ᾧ χρησαμένη χανόνα ἐξέθετο. Τούτου δὴ τοῦ 
χανόνος ἀργίαν" χαταγνοῦσα ἣ τῶν οἰχουμενιχῶν 
e , 9 I^ ^ LAE 5» , 
ἕχτη συνόδων 5, τοιάδε περὶ αὐτοῦ φησιν ἐν χανόνι 
is 1 ΑἹ 
tg c CEne07 5$ τῶν Πράξεων βίόλος ἑπτὰ δια- 
« χύνους ὑπὸ τῶν ἀποστόλων καταστῆναι παραδί- 
^ 3 € ^N ^ M , /N 
« ὅωσιν 5, οἱ δὲ τῆς χατὰ Νεοχαισάρειαν συνόδου 
« ἐν τοῖς ἐχτεθεῖσι παρ᾽ αὐτῶν χανόσι σαφῶς διεξ- 
« ἦλθον, ὅτι διάχονοι ἑπτὰ ὀφείλουσιν εἶναι κατὰ 
« τὸν κανόνα, χἂν πάνυ μεγάλη fj πόλις εἴη, πει- 
, iu Α m m LJ — 
« σθήσῃ ὕ δὲ ἐχ τῆς βίδλου τῶν Πράξεων, ἡμεῖς τῷ 
« ἀποστολιχῷ ῥητῷ τὸν νοῦν ἐφαρμόσαντες ὃ τῶν 
, ^ - m 
« πατέρων, εὕρομεν ὡς ὃ λόγος αὐτοῖς οὐ περὶ τῶν 
« τοῖς μυστηρίοις διαχονουμένων ἀνδρῶν ὃ ἣν, ἀλλὰ 
Ue e E - , τω ἐς 
« περὶ τῆς ἐν ταῖς “ρείαις τῶν τραπεζῶν ὑπουρ- 
, [74 
« γίας  ». "Oct δὲ αἱ χανονικαὶ μόναι γραφαὶ !? τὸ 
5^ , » 14 " € , 3 
ἀδιάπτωτον ἔχουσι"), μαρτυρεῖ xal ὃ μαχάριος AO- 
ουστῖνος, ἐν οἷς πρὸς " Ἱερώνυμον vod « Μό- 
1 ς, ς πρὸς ρώνυμον γράφων « Μό 
« yate » φησί "2 « ταῖς λεγομέναις χανονικαῖς τῶν 
« γραφῶν βίῤλοις ταύτην ἀποδιδόναι xa 
To ς ταυτὴ μεμανηκ 
M , e Ὁ, D D ΕἸ , 
« τὴν τιμήν, ὥστε μηδένα πλανηθῆναι τῶν ἐχεί- 
13 , 6 L , M 
« vac [ὁ συγγραψαμένων βεδαίως πιστεύειν" τοὺς 
$^ o» e 3 , er * 
« δ᾽ ἄλλους οὕτως ἀναγινώσχω, ὥστε Xàv ὅποση- 
« οὖν !* ἁγιωσύνη !? ἣ διδασχαλίᾳ διήνεγκαν, μὴ διὰ 
c , Α e er 2) - v 
« τοῦτο ἀληθὲς νομίζειν ὅτι οὕτως ἐχεῖνοι ἔγραψαν 
« ἢ ἐνόμισαν ». Καὶ ἐν τῇ πρὸς Φουρτουνάτον !? 
αὖθις ἐπιστολῇ 117" « Οὐδὲ τὰς τῶν ὡντινωνοῦν "8 δια- 
, E * , ΠῚ ΕΣ Y 
« λέξεις, x&v χαθολιχοί τινες ἄνδρες ὠσι xal περι- 
« θόητοι, ὥσπερ τὰς χανονιχὰς γραφὰς ἔχειν ὀφεί- 
Y c ^ wow 5 6&9 pr. 19 E 
« λοόμεν, ὡς μὴ ἐξεῖναι xal ἡμῖν, σωζομένης !? τῆς 
« ὀφειλομένης αὐτοῖς τιμῆς, τὶ τῶν ἐν τοῖς αὐτῶν 
, 20 » 8 u ii ὃ , » 
« συγγράμμασιν ?? ἀποδοχιμαάζειν xat διαπτύειν, εἴ 
9^ , 24 e EA p ^ 
« ποτέ τι φωράσαιμεν "} ὃ ἄλλως φρονοῦσιν ἢ ἣ 
« ἀλήθεια ἔχει, ἢ 22 τῇ τοῦ Θεοῦ βοηθείᾳ παρ᾽ ἀλ- 


« λων 33 ἢ παρ᾽ ἡμῶν νοηθεῖσα. ᾿Εγὼ γοῦν τοιοῦτος 


TC ERNEAE EXEAT IE ; CP SPAPIS 
« εἶμι ἐν τοῖς τῶν ἄλλων συγγράμμασιν 7", otouc? 


1. ἀργείαν AOPQ. — 2. Ad marg. R : ὅτι οὐ μόνον κατ᾽ ἰδίαν διδάσχαλοι ἑαυτοὺς ἔλαθον, ἀλλὰ xal 
τοπιχαὶ σύνοδοι, ὡς ἔστιν ἰδεῖν. — 3. παραδίδωσι M.' — ^4. 4 πόλις μηγάλη A. — 5. πεισθήσεται OC. — 
6. ἐφαρμώσαντες ἢ. — 7. ἐν τοῖς ΘΟ. -- 8. ἀνδρῶν : αὐτοῖς A. — 9. ὑπουργίαις G : ὑπουργείας OPQM. — 
10. Ad marg. BR : oct «i χανονιχαὶ μόναι γραφαὶ τὸ ἀδιάπτωτον ἔχουσι. — 11. ἔχουσαν Ὁ, addito ? supra αι. 
— 12. φησίν ; ad marg. R : Αὐγουστίνου τοῦ θείου. — 13. ἐχείνων M : ἐχεῖνας P. — 14. ὁποσοῦν P : ὁπωσοῦν 
M. — 15. διχαιοσύνῃ MG, ac lin. sq. ὅ,τι. M. — 16. Legendum Φουρτουνατιανόν, id est Fortunatianum. 
— 17. ἐπιστολῇ αὖθις φησί R. — 18. ὡντινοῦν P : ὡντινῶν OQ. — 19. σωζομένοις C. — 20. συγγράμασιν 


h. — 21. φοράσαιμεν MG. — 22. ἡ om. AR : ἢ τῇ M. — 23. ἢ παρ᾽ ἄλλων AR. — 24. συγγράμασιν A. — 


25. οἴους Q : add. oov C. 


a) Cf. Pitra, Juris ecclesiast. Graecorum hist. et monum., t. IT, p. 32. — b) Class. II, ep. 82 — 
DA 1::33.:0:2279, — c) Οἵ. Classe ΤΡ: AS — ΡΘΕ Εἴ: OYDIN GRO? B: 


25 


30 


25 


30 


ne - £ 9 , 
« εἶναι θέλω! τοὺς τὰ ἡμέτερα" μετιόντας ». 
“- 4“ M Γ] * 
16. Τῆς οὖν τοιαύτης τιμῆς, ὡς εἴρηται", χαὶ 
- - ^ ; 
πίστεως x«l ὑπακοῆς μόναις ταῖς χανονιχαῖς ὀφει- 


λομένης γραφαῖς, τί ποιοῦμεν ἡμεῖς ἄτοπον, εἰ 


, y , » 4 * 4 
Γρηγόριον τὸν Νύσσης, ἄνθρωπον ὄντα, διημαρ- 


Ll ^ "Ὁ 
τηχέναι κατά τι τῆς ἀχριδείας φαμέν, xui ταῦτα 
m MN, , & , - , A fj LE 
τοῦ δόγματος ἀμφωισδητουυμένου τῷ τότε, χαθάπερ 

" - , Uu ' 
ἡμῖν εἴρηται πρότερον; Ei δ᾽ ὑμεῖς λέγετε xoi τὸ 
αἰώνιον πῦρ αὐτὸν διομολογεῖν ^, ὡς ἐν τῷ Κατηχη- 

m m - [74 
τικῷ 9 λόγῳ xal ἐν τῷ περὶ τῶν πρὸ ὥρας ἄναρπα- 

L L 4 

, 
ζομένων " νηπίων ὃ ἀριδήλως δείκνυται, πλείστην "0 
- LI , - 
ὑμῖν"! εἰσόμεθα χάριν, εἰ τοιοῦτόν τι λέγοντα τοῦτον 
"m - - M ἡ ^ 
ἢ φρονοῦντα δυνηθείητε δεῖξαι" ἡμεῖς γὰρ οὔτε πῦρ 
αἰώνιον xo ἀπεράντους κολάσεις "2 * οὐδαμοῦ τοῦτον 
€ , , » X ^ € , 
εὑρίσκομεν λέγοντα, οὔτε τὰς μιχρὰς ἁμαρτίας 

, , , - , € , 
μόνον χαθαιρομένας, ἀλλὰ πᾶσάν τε ἁμαρτίαν 
καθάρσιμον εἶναι διὰ τοῦ 15 πυρὸς ἐχείνου xoi πᾶσαν 

ἴω [4 
χόλασιν λυθησομένην ποτὲ xal ἕξουσαν τέλος, ἅτε 
μηδὲν ἄλλο τυγχάνουσαν ἢ χάθαρσιν οὐ τῶν ἀσε- 
ὑῶν ^ ἀνθρώπων xa πονηρῶν μόνον ^, ἀλλὰ χαὶ 
"Ὁ m , , 
τῶν δαιμόνων αὐτῶν 9 ἀποχαταστησομένων. Λέγει 

- — - Ὁ , 
γοῦν v 7 μὲν 8 τῷ Κατηχητικῷ περὶ τοῦ διαόλου 

m των m , M 
τοιαῦτα 3" « 'O μὲν ἐπὶ διαφθορᾷ τῆς φύσεως τὴν 
* 
« ἀπάτην ἐνήργησεν᾽ ὃ δὲ δίχαιος ἅμα καὶ ἀγαθὸς 
« χαὶ σοφὸς ἐπὶ σωτηρία τοῦ χκαταφθαρέντος τῇ 
RJ ^ 
« ἐπινοία τὴς ἀπάτης ἐχρήσατο, οὐ μόνον τὸν 
— M 
« ἀπολωλότα διὰ τούτων εὐεργετῶν, ἀλλὰ xal αὐτὸν 
« τὸν τὴν ἀπώλειαν χαθ᾽ ἡμῶν ἐνεργήσαντα" Ex 
« γὰρ τοῦ προσεγγίσαι" τῇ ζωῇ μὲν τὸν θάνατον, 

Ὁ — , V ^ , 
« τῷ φωτὶ δὲ τὸ σκότος, τῇ ἀφθαρσία δὲ τὴν φθοράν, 

? * 21 4 m . , , MI kJ S 
« ἀφανισμὸς" μὲν τοῦ χείρονος γίνεται xat εἰς τὸ 

4) *j "Ὁ ^ , 
« μὴ ὃν μεταχώρησις, ὠφέλεια 2? δὲ τοῦ ἀπὸ τούτων 
, , ^23 M zl kJ , 24 
« χαθαιρομένου, Καθάπερ “" γὰρ τῆς ἀτιμοτέρας ^ 
« ὕλ ῷ σῷ χαταμιχθείσης, τῇ διὰ τοῦ πυρὸς 
ἧς τῷ χρυσῷ χαταμιχθείσης, τῇ p 
« δαπάνη τὸ ἀλλότριόν τε xai ἀπόύλητον οἱ θερα- 


2*2 , 
35 χαταναλώσαντες, πάλιν 


« πευταὶ τοῦ χρυσίου 
« ἐπανάγουσι πρὸς τὴν κατὰ φύσιν λαμπηδόνα τὴν 


"» , € 
« προτιμοτέραν ὕλην, οὐκ ἄπονος μέντοι γίνεται f, 


[125] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE ΡΟΒΟΛΤΟΒΙΟ. 125 


« tales volo esse intellectores 


meorum ». 

16. Cum igitur eiusmodi honor, ut dictum 
est, et fides et obsequium solis canonicis debea- 
tur scripturis, quidnam nos inepti admittimus, 
dum Gregorium Nyssenum, utpote hominem, 
nonnihil a recta doctrina aberrasse dicimus, 
idque cum ea aetate res adhuc esset con- 
troversa, quemadmodum iam diximus? Quo- 
niam vero contenditis, ne aeternum quidem 
ignem ab illo negari, prout ex oratione Cate- 
chetica et ex altera de infantibus qui praema- 
ture abripiuntur liquido patet; si tale quicquam 
dixisse illum vel existimasse probare potue- 
ritis, plurimam vobis habebimus gratiam; nos 
enim non deprehendimus illum usquam dicen- 
tem, aeternum esse ignem sempiternave sup- 
plicia, vel sola parva peccata expurganda fore, 
sed quamlibet culpam per ignem illum dele- 
tum iri, quodvis vero supplicium aliquando 
desiturum finemque habiturum, cum nihil 
aliud sit quam purgatio non hominum modo 
impiorum improborumque, verum etiam dae- 
monum ipsorum in pristinum statum restituen- 
dorum. Nam de diabolo haec dicit in oratione 
Catechetica^ : « Ille quidem fraude usus est ad 
« perimendam naturam; hic autem simul et 
« iustus et bonus et sapiens excogitatam adhi- 
« buit deceptionem ad salutem eius qui perie- 
« rat, per haec beneficio afficiens non eum 
« solum qui perierat, sed eum etiam qui per- 
« niciem contra nos molitus erat. Nam ex eo 
« quod vitae quidem mors appropinquavit, 
« luci autem tenebrae, interitus vero incorrup- 
« tioni, deletur quidem id quod est deterius, 
« et in nihilum redigitur, iuvatur vero id quod 
« per illa purgatur. Ut enim viliore materia 
« auro commixta, ubi auri excoctores quod in 


« eo peregrinum ac reiculum est, igne con- 


1. θέλει M. — 2. Littera ε syllabae τε in voce ἡμέτερα supra versum P. — 3. xai πίστεως ὡς εἴρηται 
H. — ^4. τῶν τότε PM. — 5. διωμολογεῖν R, addito ad marg. : ἤγουν ὁμολογεῖ καὶ αἰώνιον πῦρ xal χαθαρτιχὸν 
— 6. χατιχητιχῷ Α. — 7. ἁρπαζομένων ΛΗ. — 8. νηπίων bis scriplum in P, sed alterum erasum fuit 
9. Ad ógxvvoza: HR. adnotat. in. marg. χάθαρσιν δηλαδή. — 10. πλήστην BR. — 11. ἡμῖν rüs, ὑμῖν ( 

12. xal ἀϊδίους xo). AR. — 13. τοῦ Om. A. 14. εὐσεθῶν M. — 15. οὐ τῶν ἀσεδῶν μόνον xal πονηρῶν 
ἀνθρώπων C. — 10, αὐτῶν : ὄντων C. — 17. γοῦν ἐν sup. lin. P. 18. λέγει μὲν οὖν QOC; ad marg 
HR : τοῦ Νύσσης ἐν τῷ χατηχητιχῷ αὐτοῦ λόγῳ. — 19. τοιαῦτα : ταῦτα A. 20. προσεγχίσαι Δ. 21. ἀφανισμόν 
OG (ad marg. vel ἀφανισμός) C. — 22. γίνεσθαι... μεταχώρησιν, ὠφέλειαν (ad marg. vel 3 u) { 
23. Ad marg. H : παράδειγμα. — 2^4. ἀτιμωτέρας AR; ilem infra 1. 38 : προτιμωτέραν. — 25. χρυσοῦ M 


a) P. G., 1. 45. c. 68-69. 


xl e 


1 


1 


z 


« 


« 


sumpserint, rursus ad nativum splendorem 
praestantiorem revocant materiam, neque 
tamen labore vacat ista secretio, cum ignis 
sua consumendi vi aliquanto temporis spatio 
quod adulterinum est deleat; verum, enim- 
vero auri quaedam est medicatio, quod in 
ipso eliquatur, quod ad melioris perniciem 
insitum illi fuerat : eodem modo, cum mors 
et interitus et tenebrae, et si quis est alius 
nequitiae fetus, ad mali repertorem adhaere- 
scerent, divinae virtutis accessus, ignis instar, 
id, quod praeter naturam inerat, abolens, 
naturam  incorruptionis afficit beneficio, 
tametsi laboriosa sit secretio. Ergo ne ipse 
quidem dubitavit adversarius, quin id, quod 
fit, iustum ac salutare sit, siquidem ad sen- 
tiendum beneficium pervenerit. Nunc enim 
quemadmodum illi, qui curandi gratia secan- 
tur et uruntur, iis qui curant irascuntur, 
quod eos acriter pungat sectionis dolor; at 
si ex eo sanitas consequatur, et adustionis 
transeat dolor, iis a quibus curati sunt gra- 
tiam habebunt : ita longis temporum circui- 
tibus ablato e natura malo, quod ei nunc 
immixtum  concretumque est, postquam 
eorum, qui nunc in malis iacent, pristi- 
num in statum erit facta restitutio, una 
voce creatura omnis eratias aget, tam ii 
scilicet qui in purgatione castigati fuerint, 
quam qui nulla unquam purgatione opus 
habuerint ». Et rursus oratione de Mor- 


(uis, de quovis vitio sermonem habens haec 
ait^: « Quamobrem ut simul et humanae natu- 


« 


— 6. οἴσονται M. — 7. ἐπ᾿ αὐτὸν QO : αὐτοὺς C. — 8. συμφιέντος Α. — 9. ἀποχατάσις A. Ad marg. R : 


rae relinqueretur dignitas liberae volunta- 
tis, et ipsum auferretur malum, hanc divina 
sapientia rationem excogitavit, ut in iis ho- 
minem esse sineret, quae sibi ipse elegisset, 
quo gustatis malis, quae concupiverat, expe- 
riendoque discens quae quibus commutas- 
set, ea cupiditate rursum incenderetur, ut 
vitiorum perturbationumque, quae rationi 
inimicae sunt, onere deposito, et vel in prae- 


|. ἀπεργάσμενος ἃ. — 2. 3 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[1261 


δι , 2 , e UA e ^ a) - ὃ 7 

ἄκρισις, χρόνῳ τοῦ πυρὸς τῇ ἀναλωτιχῇ δυνάμει 
^ 4 M 

τὸ νόθον ἐξαφανίζοντος, πλὴν ἀλλὰ θεραπεία τίς 

ἐστι τοῦ χρυσίου, τὸ ἐχταχῆναι πᾶρ᾽ αὐτοῦ τὸ 

3 NN / e m 5 , M ^ Cn Y 

ἐπὶ λύμη τοῦ καλοῦ ἐγχείμενον: χατὰ τὸν αὐτὸν 
, , ^ mM M , 4 

τρόπον θανάτου xat φθορᾶς x«t cxorouc xoi εἴ 

, c As τω m 
τι χαχίας ἔχγονον τῷ εὡρετῇ τοῦ χαχοῦ περιφυέν- 
^ e , , οὗ 

των, Ó προσεγγισμὸς τῆς θείας δυνάμεως πυρὸς 
f 2r , N s A er IF , 4 

δίκην ἀφανισμὸν τοῦ παρὰ φύσιν χατεργασάμενος!, 

» -ἃ , 

εὐεργετεῖ τῇ χαθᾶρσει τὴν φύσιν, χἂν ἐπίπονος 

ἣ διάκρισις ἡ“. Οὐχοῦν οὐδ᾽ ἂν παρ᾽ αὐτοῦ τοῦ 

, , AN v N / ' , 3 

ἀντιχειμιένου Ud εἶναι δίκαιόν τε xat σωτήριον᾽ 

τὸ γεγονὸς ἀμφιύάλλοιτο, εἴπερ εἰς αἴσθησιν τῆς 

ὔ N M 

εὐεργεσίας ἔλθη: νυνὶ γὰρ χαθάπερ οἱ ἐπὶ θερα- 
, , 

πεία τεμνόμενοί τε xal χαιόμενοι χαλεπαίνουσι 
- , M 5f Lu c 

τοῖς θεραπεύουσι, τῇ ὀδύνη τῆς τομῆς δριμυσ- 
, A hi 

cóuevot ^, εἰ δὲ τὸ ὑγιαίνειν διὰ τούτου προσγέ- 

^ - , 3 

νοιτο xol ἣ τῆς καύσεως" ἀλγηδὼν παρέλθοι, 
͵ y 6 e iN à ἢ BS V spine 7T 

χάριν εἴσονται ὃ τοῖς τὴν θεραπείαν ἐπ᾽ αὐτῶν 

/ WM ^ ^ - - 
ἐνεργήσασι, κατὰ τὸν αὐτὸν τρόπον ταῖς μαχραῖς 
HÀ , Ὁ m—- ΩΣ τω 
περιόδοις ἐξαιρεθέντος τοῦ χαχοῦ τῆς φύσεως, τοῦ 
νῦν αὐτοῖς χαταμιχθέντος xal συμφυέντος ὃ, ἐπει- 


5 ^ 


M DJ - mM» 
δὰν f, εἰς τὸ ἀρχαῖον ἀποχατάστασις τῶν νῦν ἐν 


, , 
χαχία χειμένων γένηται, ὁμόφωνος εὐχαριστία [Ὁ 
h , » ec c c^ 
παρὰ πάσης ἔσται τῆς | χτίσεως, καὶ τῶν ἐν τῇ 
, c D 
χαθάρσει χεχολασμένων xol τῶν μηδὲ" τὴν 


ἀρχὴν "3 ἐπιδεηθέντων χαθάρσεως ». "Ev δὲ 11 τῷ 


περὶ τῶν χεχοιμημένων αὖθις περὶ πάσης xoxtac 


τὸν λόγον ποιούμενος τοιάδε φησίν « Ὡς ἂν οὖν 


: ἣν OC. — 3. σωτήριον om. C. 


A [4 2 , / 45 EI , M ^ N 
xat ἢ ἐξουσία pev T φυσει χαι τὸ χᾶχον 
T 


2 n ΄ ς ; € ^ M 
ἄπογξνοιτο, ταύτην εὗρεν ἣ σοφία TOU Θεοῦ τὴν 


/ 5 M 2s T 
ἐπίνοιαν 19, τὸ ἐᾶσαι τὸν ἄνθρωπον ἐν οἷς ἠύου- 


, // , e "m 74 
λήθη γενέσθαι, " ἵνα γευσάμενος τῶν χαχῶν, ὧν 


3 / ) Ὁ , N T : 
ἐπεθύμησε, xoi τῇ πείρα μαθὼν 1 οἷα ἄνθ᾽ οἵων 


18 


3N 4 7* ^ “ὡ 
ἠλλάξατο! 8, παλινδρομήσῃ διὰ τῆς ἐπιθυμίας 


, κι A à 
ἑχουσίως πρὸς τὴν πρώτην μαχαριότητα 3, ἅπαν 
M , 
τὸ ἐμπαθές τε xat ἄλογον ὥσπερ τι ἄχθος ἀπο- 
endo door LM E aad T 
σχευύσας "Ὁ τῆς φύσεως, ἤτοι κατὰ τὴν 5) παροῦσαν 


^ D 
ζωὴν διὰ προσοχῆς τε xo φιλοσοφίας ἐχχαθαρθείς, 


A b M , JOSN 223 , 923 "NN - m€— 
ἡ μετα τὴν ἐνθένδε μεταναστασιν ““οιὰ τῆς του 


L 


χαθαρσίου πυρὸς χωνείας ». [Καὶ μετ᾽ ὀλίγα" 


* 


— ^. δριμυττόμενοι M. — 5. χολάσεως G. 


ἐν 


; D CEU An " , ; S EAT Ἶ MORES A τὴ : 
τούτοις δηλοῖ, ὅτι πᾶσα χτίσις σωθήσεται, χαὶ δαίμονες, xai ἀσεθεῖς, xxi οἱ τῶν ἄχρων ἁμαρτωλοί" ἀλλ᾽ οὐχ 


ἔστιν οὕτως ἣ τῆς ἐχχλησίας παράδοσις. --- 10. εὐχαριστεία QO. — 11. τῆς om. C. 


— 12. τῶνδε μὴ QOC. -- 


13. τὴν ἀρχὴν R. — 1^. δὲ sup. lin. P. — 15. μένει M. — 16. ἐπίννοιαν A. — 17. μαθεῖν QOC.. — 18. ἠλάξατο 
R. — 19. μαχαριώτητα R. — 20. ἀποσχευάσαι Q. — 21. τὴν ex τῶν corr. O. — 22. ἐνθέδε A. — 23. μετάστασιν R. 


a) P. G., t. 46, c. 52^. 


25 


30 


A0 


[m] V. 


« 


«c 


En a p 


- í | 9 ῳ0ῷ , cox 
Τούτοις ἐμδιοτεύων ! κατὰ τὸν" τῇδε βίον ὁ ἄν- 
ne / ? P ^ "n 
θρωπος τῇ αὐτεξουσίῳ χινήσει, εἰ μὲν διαχρίνει 
"- 5 , * oy 3 * ^ e * ^r e 
τοῦ ἀλόγου τὸ ἴδιον " καὶ πρὸς ἑαυτὸν βλέπει διὰ 
ἧς ἃ ρας ζωῆς, xaO rc ἧς ἐμ μιυχθείσης 
τῆς ἀστειοτέρας“ ζωῆς, καθάρσιον τῆς ἐμμιχθείση 
m ^-^ 
χκαχίας τὸν παρόντα βίον ποιήσεται, κρατῶν διὰ 
“Ὁ V ^ x ri : 
τοῦ λόγου τῆς dÀoy(xc?- εἰ δὲ πρὸς τὴν ἄλογον 
D ^M d , - Lol , δ 
τῶν παθῶν ἐπιχλιθείη" ῥοπήν, τῷ τῶν ἀλόγων 
^ // * 4 , 2 
δέρματι συνεργῷ χρησάμενος πρὸς τὰ πάθη, 
M ^ LÀ 
ἄλλως μεταύληθήσεται πρὸς τὸ κρεῖττον, μετὰ 
Ὁ M " 2 c , 
τὴν Ex" τοῦ σώματος ἔξοδον γνοὺς τῆς ἀρετῆς τὸ 
m E 
πρὸς τὴν χαχίαν διάφορον, ἐν τῷ μὴ δύνασθαι 
- Ὁ * m , 
μετασχεῖν τῆς θειότητος, μὴ τοῦ χαθαρσίου 
£ - ^ τ , 
πυρὸς τὸν ὃ ἐνόντα τῇ ψυχῇ ῥύπον ἀποχαθάραντος. 
"Ὁ "Ὁ , - , kJ 
Ταῦτά ἐστιν ἃ τὴν τοῦ σώματος χρείαν ἀναγ- 
- - , E c , 
χαίαν ἡμῖν ἐποίησε, OV οὗ 19 τό τε αὐτεξούσιον 
, ^ , 
σῴζεται x«i ἣ πρὸς vo ἀγαθὸν πάλιν ἐπάνοδος οὐ 
- E , , 
χωλύεται, ἀλλὰ τῇ περιοδιχῇ ταύτη ἀχολουθία 
"Ὁ - * " ^ [- “414 
δι᾿ αὐτοῦ γίνεται ἡμῖν ἣ πρὸς τὸ χρεῖττον Qon! ', 
Ld "Ὁ ^ M “Ὡ M 
τῶν μὲν ἐντεῦθεν ἤδη διὰ τῆς ἐν σαρχὶ ζωῆς τὸν 
y , 
πνευυιατιχὸν ἐν ἀπαθεία χατορθούντων βίον, οἵους 
-᾿ ^ , 
γεγενῆσθα! τοὺς πατριάρχας "3 τε xal! προφήτας 
2 , " ' M , ^ M 1. , 
ἀχούομεν, XX τοὺς σὺν αὐτοῖς τε χαὶ μετ᾽ ἐχεί- 
"m , 
vouc!* δι’ ἀρετῆς xal φιλοσοφίας ἀναδραμόντας 
δ 
ἐπὶ τὸ τέλειον, μαθητὰς λέγω xal ἀποστόλους 
M / M , M * z , 
χαὶ μάρτυρας xa πάντας τοὺς τὴν ἐνάρετον ζωὴν 
E m * , 
πρὸ 5 τοῦ ὑλικοῦ τετιμιηχότας βίου, οἱ xàv ἐλάττους 
ὦ ἢ ἀριθμῷ τοῦ πλήθους τῶν πρὸς τὸ χεῖρον 
(6t τῷ ἀριθμῷ θους eos 45g 
ἀπορρεόντων, οὐδὲν ἧττον τὸ δυνατὸν εἶναι διὰ 
σαρχὸς τὴν ἀρετὴν κατορθῶσαι μαρτυροῦσι" τῶν 
δὲ λοιπῶν διὰ τῆς εἰς ὕστερον ! ἀγωγῆς ἐν τῷ 
uU I4 
χαθαρσίῳ πυρὶ ἀποδαλλόντων τὴν πρὸς τὴν ὕλην 
προσπάθειαν, xai πρὸς τὴν ἐξ ἀρχῆς ἀποχληρω- 
θεῖσον 17 τῇ φύσει γάριν διὰ τῆς τῶν ἀγαθῶν ἐπι- 


r ^ "m LI 
θυμίας ἑχουσίως ἐπανιόντων ». Καὶ ἐν τῷ περὶ 


-» [7] E , , * ΟῚ 
τῶν !8 πρὸ ὥρας ἀναρπαζομένων 19 νηπίων αὖθις 30: 


( 


« 


rq ^ "Ὁ ^ , -» 
Τὸ μὲν δύνασθαι xal τὸν πρὸς τοῦτο τὸ μέτρον τῆς 


πονηρίας ἐλάσαντα χρόνων *! τισὶ μαχρῶν περιό- 


— MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 491 


- 


senti vita diligentiae sapientiaeque studio 
purgatus, vel post obitum per expurgantis 
ignis fornacem expiatus, ad pristinam vellet 
redire felicitatem ». Et post pauca : « In his 
homo, dum hic vivit, pro arbitratu suo ver- 
satus, si neglecto quod bestiarum est, urba- 
nius vivendi genus complectetur, ratione 
vincens quod rationi contrarium est, prae- 
senti hac vita vitium sibi admixtum expia- 
bit; sin quo perturbationum impetus ducet, 
inclinabit, bestiarumque pellem ad vitia 
ministram et adiutricem adhibebit, aliud ei 
deinde ineundum erit consilium, ut ad bonum 
perveniat, cum e corpore egressus, cognita 
quae inter virtutem et vitium differentia est, 
non poterit divinitatis particeps fieri, nisi 
maculas animo immixtas purgatorius ignis 
abstulerit. His de causis corporis usus nobis 
est necessarius; eo namque et liberum nobis 
adest arbitrium, et reditus ad bonum non 
intercluditur, sed ordine et versu volentes 
ad meliora provehimur, aliis quidem iam 
inde ab eo tempore, quo vivunt hic, spirita- 
lem et a vitiis ac perturbationibus alienam 
vitam  instituentibus, quales intelligimus 
patriarchas et prophetas exstitisse, et qui 
una cum ipsis et post ipsos per virtutem et 
sapientiae studium ad perfectionem reverte- 
runt, discipulos et apostolos et martyres 
dico, et quicumque corporeo in materiaque 
demerso honestum et cum virtute coniunc- 
tum vivendi genus anteposuerunt : qui licet 
numero pauciores fuerint, quam illi, qui ad 
deteriora deflexerunt, exemplo tamen ac 
testimonio suo virtutem in carne coli com- 
pararique posse testantur; aliis autem post 
hanc vitam purgatorio igne materiae labes 
et propensionem ad malum abstergentibus, 
et ad gratiam initio 


naturae concessam 


voluntaria bonorum cupiditate redeuntibus ». 


Et in oratione de infantibus qui praemature 


abripiuntur : « Posse quidem eum qui ad 


« istud nequitiae fastigium pervenerit, post 

1. ἐμδιωτεύων QOM. — 2. τὴν (ras.) ad marg. τὸν C. — 3. Ad vocem ἴδιον hoc habetur. scholion 
ad marg. in BR : ἴδιον τῆς φύσεως, τὸ ἀγαθόν" ἀλλότριον δὲ xxi ἄλογον τὸ xaxov. ^. Vox ἀστειοτέρας ila 
explanatur ad marg. ἢ : ἤγουν χαθαρωτέρας xxi ἀμωλύντου.  — ὃ. τῆς εὐλογίας QUOC. 6. ἐπιχληϑ 
QO. — 7. ἐκ om. A. — 8. πρὸς τὸν A. — 9. ἡμῖν om. C. l0, ὧν (ad marg. o9) C. — 11. ῥὸπ 1 
— 12. x«l τοὺς προφ. HR. — 13. τε om, R. — 1^4. τοὺς μὲν αὐτούς τε xal σὺν ἐχείνοις M. ἰδ, πρὸ ex πρὸ 
corr. Q. — 16. εἰσύστερον PQ. — 17. ἀποχληροθεῖσαν A. 18. περὶ τῶν om. R ὧν Om. A 
19. ἁρπαζομένων AR. — 20. Locum reperire haud mihi contigit, — 21. χρόνων ex χρόνον corr. P, 


128 


« multos annorum circuitus, aeternae purga- 
« tionis ope iterum restitui salvandorum coe- 
« tui, perspicuum omnino ei videtur, qui divinae 
« potentiae rationem perspectam habuerit ». 

17. Haec dicta ab eo fuisse de quavis culpa 
aequaliter et de omnibus peccatoribus impro- 
bisque hominibus necnon de ipsis daemonibus, 
vel caeco ut aiunt perspicuum est. Illum autem 
asseruisse hanc purgationem per ignem fa- 
ciendam post resurrectionem et iudicium ha- 
bitum iri, liquido apparet ex iis quae in eadem 
de infantibus oratione ait* : « An illa quoque 
« anima iudicis tribunali cum aliis sistetur? 
« subibit actae vitae iudicium? accipiet pro 
« merito retributionem? vel igne sit purgata, 
« iuxta Evangelii verba, vel in rore benedictio- 
« nis refrigerata atque refocillata? » Quid 
commune, quaeso, hisce verbis cum purgatorio 
quod vos inducitis? Omnes enim peccatores 
omnesque culpas aequaliter illo igne purgari 
statuit; vos autem nonnullas, nempe leviores, 
et nonnullorum, eorum nimirum qui non 
omnino improbi fuerint, purgari affirmatis ; et 
ille quidem, post extremum iudicium; vos 
autem, statim post solutionem a corpore. 
Nonne ergo recte agimus dum eiusmodi dictis 
non penitus assentimur, sed ea sive pro spuriis 
habemus, sive etiam si genuina sint, respuimus 
tanquam Scripturis dogmatibusque communi- 
ter receptis contraria? 

18. Atque haec quidem ut se habent ad 
verbum referre coacti fuimus, ne sanctum 
calumniari videamur, cum dicimus eum Ori- 
genianis placitis adstipulari; plane vero decet, 
ut vos etiam quamdam verborum istorum 
defensionem adferratis, si. quam | inauditam 
excogitare potueritis (decet, inquam, quando- 
quidem et communis habetur doctor), et qui 
factum sit, ut in talem inciderit opinionem 
quin eius opera a quinto concilio damnata 
fuerint et igni tradita? Etenim illud causari, 
post hanc synodum illa corrupta fuisse ab aliis 


quibusdam et alterius rei gratia, rudis est et 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[128] 


« δοις διὰ τῆς αἰωνίας! χαθάρσεως πάλιν ἀναδοῦναι 
« τῷ ES id /. )V , MA Hb λ 
ᾧ τῶν σῳζομένων πληρώματι, παντὶ " πρόδηλον 
/, E 
« πάντως 5 τῷ πρὸς τὴν θείαν δύναμιν βλέ- 
« ποντι ». 
- - r - eJ ᾿ , c [ 
17. Ταῦτα μὲν οὖν ὅτι περὶ πάσης ἁμαρτίας 
ς D ᾿ D ἢ € e ΓΕ - 
ὁμοίως xal περὶ πάντων ἁμαρτωλῶν τε xal ἀσεδῶν 
ας M αὖ Dl D δ , zx / ^ Ἂ λῶ , 
xaX αὐτῶν τῶν δαιμόνων εἴρηται *, xat τυφλῷ (φασί) 
DU [7] M 
δῆλον. “Ὅτι δὲ μετὰ τὴν ἀνάστασιν xai τὴν χρίσιν 


M , * 
τὴν τοιαυτὴν 


» λέ 5 ^N ' , 
ἔσεσθαι λέγει ὅ διὰ πυρὸς χάθαρσιν, 
57. 2E T 2 - » ὦ N c ,ὕ , 
δῆλον ἐξ ὧν ἐν τῷ αὐτῷ περὶ τῶν νηπίων λόγῳ 
, 5 c c Ὁ 
φησίν" « Ἀραῦ χἀχείνη f, Ψυχὴ τοῦ χριτοῦ παρα- 
« στήσεται μετὰ τῶν ἄλλων τῷ βήματι; ὕφέξει 
n nth 
e , 
« τῶν βεδιωμένων τὴν χρίσιν; λήψεται τὴν xac 
« ἀξίαν ἀντίδοσιν, ἢ πυρὶ χαθαιρομένη κατὰ τὰς 
ἐξ , VD PS. πὸ 
« τοῦ εὐαγγελίου φωνὰς ἢ τῇ δρόσῳ τῆς εὐλογίας 
" " * S , , 
« συναναψύχουσα; » Τί χοινὸν τοῖς τοιούτοις λόγοις, 
εἶπέ μοι, χαὶ τῷ παρ᾽ ὑμῶν εἰσαγομέν θαρ- 
E μοι, o Tap, ὕμῶων. εἰσαγομενῷ χαύαρ 
, ad ' 
τηρίῳ; Πάντας μὲν γὰρ οὗτος ἁμαρτωλοὺς xci 
m [3 , , ^ D N 5 , 
πᾶσαν ἁμαρτίαν ὁμοίως διὰ τοῦ πυρὸς ἐχείνου 
, » 
χαθαίρει, τινὰς δὲ ὑμεῖς, ὅσαι χουφότεραι, xol ἐπί 
d M , , , 
τίνων, ὅσοι μὴ παντάπασι μοχθηροί, χαθαίρεσθαι 
1 ji i] , , 4 
λέγετε" καὶ ὃ μὲν μετὰ τὴν τελευταίαν χρίσιν, ὑμεῖς 
^Y (n D 
δὲ αὐτίχα μετὰ τὴν ἀπαλλαγὴν τοῦ σώματος ὃ, Ac 
"59 i9 πὰ f£. ^, , , - , 
00? χαλὼς ποιοῦμεν οὐ πάντα πειθόμενοι τοῖς τοιού- 
, ^ , EY , 
τοῖς λόγοις, ἀλλ᾽ ἢ νόθους αὐτοὺς νομίζοντες, ἢ 
M 10 , Y c M ES , 
x«i! γνησίους ὄντας, ὡς ταῖς γραφαῖς ἐναντίους 
xol τοῖς χοινοῖς δόγμασιν οὐ παραδεχόμενοι ; 
18. Ταῦτα μὲν οὖν ὡς ἔχουσιν ἐπὶ λέξεως 
; , , 41 e M »j [44 
ἐχθέσθαι χατηναγχάσθημεν i^, ἵνα μὴ τὸν ἅγιον 
δοχῶμεν συχοφαντεῖν ὡς τοῖς Ὠδριγενιαχοῖς "2 συμ- 
φερόμενον 13 δόγμασι" τὴν δ᾽ ὑπὲρ τούτων ἀπολογίαν 
χαὶ ὑμεῖς ἂν εἴητε δίχαιοι συνεισφέρειν, εἴ τινα 
χαινοτέραν ἐπινοῆσαι δυνηθείητε (δίκαιον γάρ; 
5 NY M b € , NN ei 44 
ἐπειδὴ xa χοινὸς ὑπάρχει διδάσκαλος), Omoc!* τε 
ἐῶν Δ 15 , ἌΝ / Δα ΟὟ ἘΣ ΔΝ 
εἰς τὴν "" τοιαύτην ἐνέπεσε δόξαν xat ὅπως οὐχ. ὑπὸ 
^ Hi E bj , , - Y , 
τῆς πέμπτης ἀπεδοχιμάσθη συνόδου τὰ τούτου 
, 
συγγράμματα 


, Lg 
τὴν σύνοδον ταύτην αὐτὰ νενοθεῦσθαι "ὃ λέγειν ὑπ᾽ 


* 


xol πυρὶ παρεδόθη. Τὸ γὰρ μετὰ 


* 


ἄλλων τινῶν xai ἄλλου του χάριν, ἕωλον ἀτεχνῶς 


, 


x«i χομιδῇ περιττόν. ἀλλὰ μὴν 11 οὐδ᾽ ἀναγκαῖον 


1. αἰωνίου ΔΑ. — 2. πάντη C. Ad marg. Β : ὡραιότατον. --- 8. πάντες M. — 4. Ad marg. R : ὅτι μετὰ τὴν 


ἀνάστασιν καὶ τὴν χρίσιν, τοιαύτην ἔσεσθαι χάθαρσιν. — ὅ. λέγει : 


— 8. Ad marg. R : 
11. χατηναγχάσθησαν M. — 12. 
τοῦ ὅτι. — 15. 


marg. R : ἀντὶ 


2)-P. G., i. 46, c. 168. 


ὡραιότατον. — 9. ὄρ᾽ o) MA, moxque τοῦ τοιούτοις M. — 10. ἢ xai 
ὡριγενειαχοῖς R, et ad marg. : 
τὴν Om. Α. — 16. νενοθοῦσθαι M. — 17. μὴν : μὴ M. 


λόγῳ M. — 6. ἄρα AM. — 7. παρ᾽ ὑμῖν PM. 
τε χα M. — 


ὡραῖον --- 13. συμφερόμενοι M. — 14. Ad 


10 


20 


n5» 
et 


30 


A0 


[129] 


ἄλλως, ὅτι τοιαύτην ὅλως ἔσχηχε δόξαν, διὰ τοῦτ᾽ 


ἀφανισθῆναι τὰ τούτου συγγράμματα καὶ πυρὶ 


δοθῆναι" τοῦτο γὰρ οὐδὲ τὰ Ὠριγένους ἔπαθε πάντα, 


xui δῆλον ἐχ τῆς λεγομένης αὐτοῦ (βιλοχαλίας, 


ἥτις ἐξελέγη uiv καὶ συνετέθη παρὰ ΓΓρηγορίου τοῦ 
Θεολόγου σὺν τῷ μεγάλῳ φιλοπονήσαντο: " Ἰδασι- 
SEN] , P “ , $5. - ' 
λείῳ, πλήρης δὲ τῶν τοιούτων ἐστὶ φωνῶν xat 
Y 
δογμάτων διὰ τὸ ἀμφισθητήσιμον εἶναι τότε τὴν 
δόξαν, ἧπερ2 ἡμῖν εἴρηται πρότερον3. Ἀλλὰ xai 
ἣν δ΄ ἅγιος Μάξιμος ἐπινοεῖ παραμυθίαν τῇ τοιαύτη 
Ld , 44 mM M , 
τῆς ἀποχαταστάσεως δόξῃ τοῦ θαυμαστοῦ l'onyoptou; 
ἐχθησόμεθα μὲν ἡμεῖς δλοκλήρως" κρίνατε δὲ ὑμεῖς, 
^ , , A ^— , ^ 
εἰ ἱκανὴ πρὸς θεραπείαν ἐστὶ τῶν τοιούτων τε xai 
τοσούτων 9 λόγων. « Τρεῖς ἀποχαταστάσεις οἶδεν ἣ 
« ᾿Κχχλησία » φησί 1" « μίαν μέν, τὴν ἑχάστου 
« χατὰ τὸν τῆς ἀρετῆς λόγον, ἐν ἣ ἀποχαθίσταται, 


* ως 5 -. m , ^ πὰ “Ὁ 5 , 
« τὸν ἐπ αὐτῷ λόγον τῆς ἀρετῆς ἐχπληρώσας" 


- « δευτέραν δέ, τὴν τῆς ὅλης φύσεως ἐν τῇ ἀναστά- 


, 5 , NOS , 5 , 
« σει εἰς ἀφθχρσίαν xat ἀθανασίαν ἀποχατάστασιν᾽ 
, ^ T ' / £- 83 
« τρίτην δέ, ἢ xoi μάλιστα χαταχέχρηται ὃ ἐν 
- ΄ ^ , , ^" , ^ -"- 
« τοῖς ἑαυτοῦ λόγοις ὃ Νύσσης ᾿Γρηγόριος, τὴν τῶν 
΄Ψ , “ὦ ὁ 8 , € m E] 
« Ψυχιχῶν δυνάμεων τῇ ἁμαρτία ὑποπεσουσῶν εἰς 
« ὅπερ" ἐχτίσθησαν πάλιν [5 ἀποχατάστασιν' δεῖ 
« γὰρ ὥσπερ τὴν ὅλην φύσιν ἐν τῇ ἀναστάσει τὴν 
« τῆς σαρχὸς ἀφθαρσίαν χρόνῳ ἐλπιζομένην ἀπολα- 
6 ^" , ' f. LJ b ^ , 
« θεῖν, οὕτω τὰς παρατραπείσας τῆς Ψυχῆς δυνά- 
Ld , Led , , - 1 [| Y 
« μεῖς τῇ παρατάσει τῶν αἰώνων ἀποδαλεῖν !! τὰς 
ἐ θεί 12 5 ec m , , i ΝᾺ LL. 
« ἐντεθείσας !? αὐτῇ τῆς xaxtac μνήμας, καὶ περά 
« σασαν τοὺς πάντας αἰῶνας xal μὴ εὑρίσχουσαν 
« στάσιν, εἰς τὸν Θεὸν ἐλθεῖν τὸν μὴ ἔχοντα πέρας, 
« χαὶ οὕτω τῇ ἐπιγνώσει οὐ τῇ μεθέξει τῶν ἀγαθῶν 
, ). 6 —- 13 ^ z ^ 22 bd , “ 
« ἀπολαθεῖν !? xai εἰς τὸ ἀρχαῖον ἀποχαταστῆναι, 
i ^ o*.un 44 * ^ D ^, , m 
« xal δειχθῆναι nov δημιουργὸν ἀνχίτιον τῆς 
€ , , , Α [4 A M , 
« ἁμαρτίας ». Τ᾿ αὐτὴν εἰ μὲν ἱκανὴν τὴν θεραπείαν 
45 λ Y "WD. j PE MET. 
νομίζετε 1ὅ, χοινὸν ἂν εἴη τὸ ἕρμαιον" εἰ δ᾽ ἑτέραν 
ἐπ᾿ αὐτῇ ζητητέον ἀχριδεστέραν, ξυνὸς (φασίν) 


Ἐνυάλιος !5* ὅτι γὰρ τοῖς "1 ᾿Ωριγένους ἔοιχε συμ.- 


1. φιλοπονήσαντι M. — 3, ἥπερ M. — 3, ἀλλὰ μὴν οὐδ᾽ ἀναγχαῖον- ἧπερ ἡμῖν 


^. ὁ om. M. Ad marg. ἢ 
στοῦ Τρηγορίον. — 5. δ᾽ ὑμεῖς B. — 6. τὸ 
10. πάλιν ad marg. C. 
14. δειχθεῖναι  : 


— 1l. ἀποδαλλεῖν QO 


* 8) P. G., t. 90, c. 706. 
PATI OR. — T. NV. — FF, 1. 


σοῦτον A. 
: ἀπολαδεῖν Dh. 13. 
δεχῆῆναι τὸ δημιουργόν M. — 15. νομίζειτε A. — 06. 
309. P habet in marg. altera manu : Κοινὸς ὁ Ἄρης. — 17 


V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 129 


obsoleta excusatio ac prorsus supervacanea. 
Ceterum quod eiusmodi plane fuerit opinionis, 
haud quidem inde necessario consequitur fu- 
turum fuisse ut opera eius delerentur ignique 
traderentur : id enim ne omnibus quidem Ori- 
genis libris accidit, uti apparet ex P/ilocalia 
quae nuncupatur, quae collecta quidem et 
compacta a Gregorio Theologo, operam etiam 
navante Basilio Magno, eiusdem generis voci- 
bus ac sententiis abundat, propterea quod res 
adhuc erat controversa, prout superius dictum 
a nobis est. Quem vero sanctus Maximus exco- 
gitaverit modum liniendi illam inclyti Gregorii 
sententiam de restitutione in integrum, nos 
referemus nihil praetermittentes; num vero 
sufficiat tot tantisque sermonibus sanandis, ve- 
strum esto iudicium. « Triplicem, inquit^, in 
« integrum restitutionem novit Ecclesia : unam 
« quidem, uniuscuiusque singulorum, secun- 
« dum virtutis rationem, ad quam restituitur, 
« ubi in se virtutis rationem expleverit; alte- 
« ram, universae naturae in resurrectione, qua 
« ad incorruptionem ac immortalitatem repa- 
« retur; tertiam denique, qua et maxime Gre- 
« gorius Nyssenus in suis orationibus abusus 
« est, eam nimirum, qua animi vires, quae 
« peccato succubuerant, in pristinum illum 
« statum restituantur, in quo conditae erant. 
« Necesse enim est, sicut omnis natura in re- 
« surrectione, quo tempore speramus, incor- 
« ruptionem carnis receptura est; sic et per- 
« versas animi vires, insitas illi ad memoriam 
« vitiositatis malitiaeque imagines, longa sae- 
« culorum duratione amittere, cunctisque su- 
« peratis saeculis, nec requiem aliquam nac- 
« tam, ad Deum, qui fine caret, venire; sicque 
« agnitione, non bonorum participatione ac 
« commercio, vires recipere, ac in pristinum 
« iis reparari, palam prodito, verum condito- 
«rem peccati auctorem non esse ». Quam 
medicinam si idoneam habueritis, optima erit 
utrinque fortuna; sin altera accuratior quae- 
renda sit, aequus Mars ut aiunt faveat utrisque. 


εἴρηται πρότερον om. AR 


: ἣν ὁ ἅγιος Μάξιμος ἐπινοεῖ παραμυθίαν, τῇ δόξη τῆς ἀποχαταστάσεως, τοῦ Üxuga- 


— 7. φαοί C. — 8. χέχρηται M 9. εἰς ὅπη M. — 


Ἐν 
ἀπολαύειν ΛΗ. 


Homer. ἢ 


ἐχτεθείσας A. — 13. 
ἐνγάλιος M. CF. XVI 


. τοῖς ex τῆς COTFI Q 


130 


Nam Origenis sententiae potius quam vestris 
dictis illa plane convenire, liquido cuique 
apparet ex ipsis verbis modo allatis; ac mirari 
licet, quod veterem quamdam Ecclesiae 
mediamque inter duo opposita existimetis 
purgatorii ignis opinionem, quando plerique 
et clarissimi doctorum aeternum illum ignem 
sempiternaque supplicia potius allegorice ex- 
plicarunt; adeo ut ignem illic corporeum et 
tenebras exteriores nihil aliud existiment nisi 
Dei ignorantiam, quo nempe modo lux ipsa 
beatis dicitur illius visio; vermem vero, be- 
stiam scilicet reptilem venenum eiaculantem et 
carnis edacem, non aliud quam conscientiae 
stimulos et acerbam illam in improbis paenitu- 
dinem; dentium autem stridorem non alium 
ac furorem eorum qui ulcisci cupiunt et moe- 
rorem inde provenientem et amarum fletum. 
Porro si huius generis sunt tormenta illa post 
resurrectionem iudiciumque futura, quo pacto 
credamus incorporeas animas, statim ac solutae 
fuerint, a corporeo igne exuri et expurgari, nisi 
quis dicat haec etiam verba perinde atque illa 
ad aliud significandum spectare, utpote alle- 
gorice spiritualiterque sumpta? 

19. Praeterea, cum testimonia, tum e Macha- 
baeorum libro, tum ex Evangelio a vobis allata, 
expendissemus, candide sincereque significan- 
tes, nullam in eis ostendi poenam neque purga- 
tionem, sed solam peccatorum remissionem; 
miram quamdam distinctionem  adhibuistis, 
quodlibet peccatum asserentes in duo secerni, 
in ipsam nimirum Dei offensam et in poenam 
ex ea inferendam; atque offensam quidem 
dimitti post contritionem ac mali detestatio- 
nem, poenae vero reatum omnino deberi, adeo 
ut necesse sit huius rei causa eos, quibus 
remissa fuerint peccata, adhuc etiam propter 
illa torqueri. Haec autem cum rebus luculentis- 
simis et confessis omnino pugnare, mittimus 
dicere : neque enim reges videmus, post datam 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[130] 


i v A Ys 189 βυνο σις LL , 4 , 
φωνεῖν μᾶλλον ἢ τοῖς ὑφ᾽ ὑμῶν λεγομένοις", παντί 
που δῆλον ἐξ αὐτῶν τῶν εἰρημένων ἐστί. Θαυμά- 
ζειν δὲ ἄξιον, εἰ ἀρχαίαν 35 τινὰ δόξαν τῆς ἐχχλησίας 

D " » , 3 E D 4 - 
xol μέσην ἐναντίων ὃ δυοῖν νομίζετε τὴν τοῦ χαθαρ- 
σίου πυρός, ὅπου γε οἱ πλεῖστοι τῶν διδασχάλων 
καὶ γνωριμώτατοι ὅ τὸ αἰώνιον πῦρ ἐχεῖνο χαὶ τὰς 
ἀπεράντους χολάσεις 9 ἀλληγοριχώτερον " ἐξελάδοντο, 
ὡς μήτε πῦρ ἐχεῖ σωματιχὸν νομίζεσθαι μήτε 
σχότος ἐξώτερον ὃ ἄλλο πλὴν ἢ τὴν τοῦ Θεοῦ ἄγνοιαν, 

y M -Ὁ e" 2r! 2 , m 0 / 
χαθάπερ xal φῶς τοῖς ἀξίοις τὴν αὐτοῦ θεωρίαν, 
μήτε σκώληκα ὃ, γένος τι ἑρπετῶν 10 ἰούόλον xot 
σαρχοφάγον "', ἀλλ᾽ ἢ τὴν τῶν ἀχολάστων ὑπὸ τῆς 

ὃ , , 2 M )1 ' 5 - 13 , 
συνειδήσεως βάσανον xai τὸν πιχρὸν éxetvov 12 μετά- 
μέλον, ἦτε βρυγμὸν ὀδόντων ἄλλον !3 παρὰ τὴν τῶν 
θυμομαχούντων Γ΄ μανίαν xal τὴν ἐπ΄ αὐτῇ λύπην 

b ^ b 5^ /, 45 ? , ^ “ m 
xat τὸν πιχρὸν ὀδυρμόν !?.. Εἰ τοίνυν ἐχεῖνα τοιαῦτα 

ν 10 AOT Pom T Aes , e x 
τὰ 10 μετὰ τὴν ἀνάστασιν καὶ τὴν χρίσιν, πῶς τὰς 
ἀσωμάτους ψυχὰς αὐτίχα μετὰ τὴν λύσιν ὑπὸ ἴ 

b * , , ^ , 
σωματιχοὺ πυρὸς δεξόμεθα χαταχαίεσθαι καὶ χαθαί- 
ρεσθαι 3, πλὴν εἰ μή τις φαίη [5 καὶ ταὐτὰ "Ὁ τοῖς 

5 , b e , , 3 m 21 
εἰρηχόσι, πρὸς ἕτερον τείνειν σχοπόν, ἀλληγοριχῶς 
τε xal πνευματιχῶς λαμόανόμενα ; 

19. ᾿Ἐπὶ τούτοις 53 τὰς παρ᾽ ὑμῶν εἰρημένας 
χρήσεις ἔχ τε τῆς τῶν Μαχκαδαίων 53 βίδλου καὶ τοῦ 
Εὐαγγελίου θεωρούντων ἡμῶν, ἁπλῶς τε xal φιλα- 
λήθως εἰπόντων, μηδεμίαν ἐν αὐταῖς ἐμφαίνεσθαι 
χόλασιν, οὔτε μὴν κάθαρσιν, ἀλλ᾽ ἢ μόνον ἁμαρτιῶν 
ἄφεσιν, διαίρεσίν 21 τινα θαυμαστὴν ὑμεῖς ἐποιήσα- 
σθε, πᾶσαν ἁμαρτίαν εἰπόντες εἴς τε τὴν πρόσχρουσιν 
αὐτὴν τοῦ Θεοῦ διαιρεῖσθαι καὶ τὴν ἐπαχολουθοῦσαν 
αὐτῇ τιμωρίαν᾽ ὧν τὴν μὲν πρόσχρουσιν ἀφίεσθαι 


μετὰ τὴν συντριδὴν xal ἀποχήρυξιν τοῦ ἢ 


χαχοῦ, τὴν 

δὲ ἐνοχὴν τῆς τιμωρίας ὀφείλεσθαι 26 πάντως, ὡς 

ἀνάγχην εἶναι ἐκ τούτου τοῦ λόγου τοὺς ἀφιεμένους 

τῶν ἁμαρτιῶν ἔτι καὶ δι᾿ αὐτὰς 27 χολάζεσθαι. Ταῦτα 
1 ud -.5 , M n , 

μὲν οὖν ὅτι τοῖς ἐναργέσι xat δμολογουμένοις μάχον- 


ται, λέγειν ἐῶμεν" οὔτε γὰρ βασιλεῖς ὁρῶμεν 38 μετὰ 


1. λεγομένοις : λογισμοῖς QOC. — 2. ἀρχαίων C. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 3. ἐναντίον OC. : ἐναντίαν 
M. — ^. τὴν τοῦ -πυρός om. M. — 5. γνωριμωτάτων M. --- 6. τὰς ἀϊδίους xo). AR. — 7. ἀλληγοριχότερον A. — 
8. ἐξότερον M. — 9. σχώλιχα P. — 10. ἑρπετὸν M. — 11. σαρχοφαγόν R. — 12. τὸ... ἐχεῖνο (ad marg. corr.) C : 
post éxeivov habetur x«i erasum in RC. — 13. ἄλλον AM : ἄλλο alii. — 1^4. θυμομαχούντων explicatur 
in marg. cod. P ita: μετὰ θυμοῦ μαχούντων. --- 15. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 16. τὰ om. M. — 17. Post 
ὑπὸ habet τοῦ deletum O. — 18. χαθέρεσθαι A, sed dein emendatum, addita supra versum syllaba at. — 


19. φαίει (ras.) in φαιη cor. C. — 20. ταῦτα PORM. — 21. ἀληγορικῶς A. — 22. Ad marg. R : ἐντεῦθεν ἄρχεται 
λέγειν τὰ τῆς προσχρούσεως xai τιμωρίας. --- 23. μακαδόαίων cor. 35 man. Q. — 24. Ad vocem διαίρεσιν R. notat 


in marg. : εἰρωνεία, moxque latino sermone : culpam, ac paulo inferius : poena. — 25. Vox τοῦ bis 
in R. — 26. ὀφείλεσθαι : ἀφύεσθαι A. — 27. αὐτᾶ C. — 38. Ad marg. R : παράδειγμα τοῖς λεγομένοις. 


10 


15 


20 


τ 
[31 


30 


35 


τὸ δοῦναι τὴν ἀμνηστίαν χαὶ ἄφεσιν ἔτι xal! χολά- 
ζοντας τοὺς ἡμαρτηχότας, οὔτε Θεὸν αὐτὸν πολλῷ 
μᾶλλον, ᾧ πολλῶν ὄντων 3 τῶν γνωρισμάτων, φιλαν- 
θρωπία ἐστὶ τὸ ἐξαίρετον, ἀλλὰ μετὰ μὲν τὴν ἅμαρ- 
τίαν χολάζοντα, μετὰ δὲ τὴν ἄφεσιν εὐθὺς xai 
τὴν χόλασιν λύοντα. Καὶ τοῦτο εἰκότως" εἰ γὰρ 
τὸ προσχροῦσαι Θεῷ ποιεῖ τὴν χόλασιν, τοῦ αἰτίου 
λυθέντος καὶ τῆς χαταλλαγῆς γενομένης, xoi τὸ 
αἰτιατόν, ὅπερ ἐστὶν ἣ χόλασις, ἐξ ἀνάγκης συνδιαλέ- 


λυται΄. Οὕτως 6 μὲν τελώνης μετὰ συντριύῆς προσ- 


εὐξάμενος οὖχ ἀφείθη τῶν ἁμαρτιῶν μόνον, ἀλλὰ 


xai δεδικαιωμένος ὕ κατῆλθε, ταὐτὸν δὲ εἰπεῖν, 
οὐδεμιᾶς χολάσεως ἔτι δεόμενος" 6 δὲ Μανασσῆς" 
ἐν τῇ Παλαιὰ ὁμοῦ τε προσηύξατο μετὰ ταπεινώ- 
σεως χαὶ τῆς συγχωρήσεως ἔτυχε, xal τοῦ ζώγρου ἴ 


* ἐν ᾧ χατείχετο, πρὸς τὴν ᾿Ιουδαίαν 


διαρραγέντος, 
ἐν ἀκαρεῖ μετετέθη θεία δυνάμει xai τὴν ἑαυτοῦ 
βασιλείαν αὖθις ἀπέλαδεν 8" οἱ Νινευῖται δὲ μετα- 
ἡνόντες οὕτως ὀξέως, ὁμοῦ τε τὴν ἁμαρτίαν ἔλυσαν 
δηλονότι χαὶ τὴν ἠπειλημένην "0 τιμωρίαν "! ἐξέφυ- 
qov* ὃ δὲ ἐν τῷ εὐαγγελίῳ παραλυτιχός !?, πρότερον 
τὴν τῶν ἁμαρτιῶν ἄφεσιν χομισάμενος, εὐθὺς ὡς 
ἑπομένην αὐτῇ τὴν τοῦ σώματος ἀνόρθωσιν mpoc- 
ελάδετο. Καὶ τί δεῖ καταλέγειν τὰς ἱστορίας ἁπάσας 
ἐφ᾽ οὕτω σαφεῖ xal ὁμολογουμένῳ πράγματι; Πλὴν 
ἀλλὰ πόθεν ὑμεῖς τὴν τοιαύτην λαβόντες 3 διαίρεσιν, 
ὡς ἀναγχαίαν τινὰ καὶ χαθολικὴν παρεθήχατε;; Ὑἴς 
εὐαγγελιστὴς ἢ ἀπόστολος 7 τῆς ἐχχλησίας διδάσχα- 
Joc τοιοῦτόν τι γέγραφε πώποτε ! * ; Ποία πεῖρα τοῦτο 
παρέστησεν; Οὐ γὰρ δὴ τὸ τοῦ Δαυὶδ ἱκανόν, ὃς 
ἀφείθη μὲν "ὃ τῆς ἁμαρτίας ' 9 τῆς ἐπὶ μοιχεία 7 καὶ 
φόνῳ, τὸν δὲ [8 γεννηθέντα υἱὸν ἀπεδάλετο * xai 
γὰρ δὴ κἀχεῖνος ἀφείθη μὲν" τῆς ἁμαρτίας τελείως"), 
x«i δῆλον", ὅτι xal τὸ προφητιχὸν οὐχ ἀπέθαλε 


χάρισμα, μικρὰν δέ τινα ποινὴν ἔτισεν 5", οὕτω τοῦ 


, 


1. xai om. A. — 2. ᾧ πολλῶν ὄντων : 


ὁ θεῖος Χρυσόστομος" « Οὐ yop χρόνῳ λύεται τὸ ἁμάρτημα, ἀλλὰ διαθέσει ψυχῆς ». ἡ, συνδιαλύεται R. 

5. δεδιχαιομένος P. — 6. Ad marg. R : ὁ Μανασσῆς. — 7. ^d vocem ζώγρον legitur in marg. eod, P ho 
scholion : ζῶγρος, xai ζωγρεῖον εἶδος σπνυριδίον. — 8. ἀπέλανεν A. — 9. Ad marg, ἢ : περὶ Νινενιτῶν. — 
10. εἰπειλημένην A. — 11. Post τιμωρίαν ilerum τιμῶ, sed erasum in. RR. 12. Ad marg. ἢ : ὁ ἐν τῷ 
εὐαγγελίῳ παραλυτιχός. — 13. πόθεν λαθόντες ὑμεῖς M. — 1^. Ad marg. HR : ὡραιότατον, pauloque inferius 
Περὶ Δαυίδ, — 15. μὲν om. C, — 16. μετὰ τῆς ἁμαρτίας C. 17. uotyla R. — 18. 2t A. — 19. ἀπεδάλετο 
ex ἀπεδάλλετο corr. P. — 30, μὲν : μετὰ C, — 31. τελείως om, HR, — 22, δεῖλον A 33. ἥτησεν OC. : ἔτισε M. 

8) Cf. Luc. xvii, 14. — b) II Paral. xxxii, 13. €) €f. Ion. Π|, 5, — d) Cf. Mat, ix, 6 


* 
οὐτινος M. — 


V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. | 431 


veniam remissionemque, etiamtum poenis affi- 
cientes eos qui scelera admiserint, multoque 
minus Deum ipsum, cuius cum multa sint 
attributa, horum omnium misericordia potis- 
sima est, quique post peccatum quidem punit, 
post remissionem vero statim vel poenam ipsam 
solvit. Et recte quidem. Nam si Dei offensa 
poenam promeretur, sublata causa et facta re- 
conciliatione, effectus ipse, id est poena, simul 
necessario tollatur oportet. Sic publicanus, 
animo contrito ubi oravit, non a peccatis modo 
solutus est, verum etiam" iustificatus descendit, 
quod idem est ac si diceretur, nulli amplius 
poenae obnoxius. Manasses" vero in Vetere 
Testamento simul ac deprecatus est cum humi- 
litate, veniam consecutus est, atque diffractis 
compedibus, quibus detinebatur, in Iudaeam 
brevissimo tempore reductus est divina virtute, 
regnum suum rursus adeptus. Ninivitae^ autem 
tam promptam egerunt paenitentiam, ut simul 
peccatum solverent comminatamque poenam 
effugerent. Et paralyticus in Evangelio, ubi 
primum peccatorum remissionem obtinuit, 
mox velut huius sequelam corporis erectionem 
consecutus est. At quid opus est omnia exem- 
pla enumerare in re tam aperta ac manifesta? 
Verum enimvero undenam vos distinctionem 
illam sumpsistis, eandem uti necessariam et uni- 
versalem proposituri? Quis evangelista aut 
apostolus aut Ecclesiae doctor tale quidpiam 
conscripsit unquam ? Quibus factis id demon- 
stratur? Neque enim satis est Davidis exem- 
plum, cui remissum quidem fuit adulterii homi- 
cidiique delictum, filium vero quem genuerat 
amisit; nam et ille plenam quidem peccati 
remissionem obtinuit, prout ex eo liquet quod 
prophetiae donum non amiserit, aliquam vero 
levem poenam luit, Deo ita iudicante, imo vero 
non poenam, sed potius moerorem, ob alias 
causas forsitan indultum, quas doctores in dis- 
putando de multis illis infantibus, qui praema 


3. Ad marg. ἢ : ὡραιότατον, moxque : Φησὶ δὲ xai 


TL 


N* 


132 


ture abripiuntur, recensere solent; etenim 
filius, quem post illum ex eadem muliere 
genuit, non superstes modo exstitit, sed in 
patris regnum successit, et is fuit Salomon, vir 
ille sapientissimus. Quapropter, ex peculiari 
illius facto generali statuta illatione, exinde opi- 
nari solius offensae dari remissionem, poenam 
vero necessario manere exsolvendam, omnino 
repugnat tum communi opinioni tum rerum 
naturae, nec vobis ipsis consentaneum videtur. 
Nam si dimittitur causa, nempe labes, ut ve- 
stris vocibus utamur, animae inhaerens post 
offensam Creatori irrogatam, quid superest 
supplicio purgandum, cum macula illa fuerit 
per remissionem expurgata? Si remissio qui- 
dem prorsus non posset absque poena purga- 
tionem inducere, recta videretur vestra sen- 
tentia; sin vero prima illa et maxima et per- 
fectissima peccatorum remissio, quae fit per 
baptismum, secum ferat omnis maculae pur- 
gationem omnisque poenae solutionem, quae 
est necessitas cur altera haec remissio pur- 
gandi virtute careat, sed soli poenae hanc 
tribuamus? Praeter ea quae modo dicta sunt, 
asserimus adductas auctoritates ne vestrae 
quidem opinioni prodesse : 
quidem quae ex Machabaeorum libro de- 
prompta est, dictum est non propter levem 
quamdam culpam, sed propter gravissimum 
quoddam et mortiferum scelus propitiationem 
illam sacrificiumque fuisse pro mortuis perac- 
tum; quod vero spectat illud Evangelii, nimi- 
rum Zi qui blasphemaverit,non remittetur neque 
in praesenti saeculo neque in futuro, id non 
profecto in vestram sententiam facit, quasi re- 
missio tunc daretur, sed illud significat, scilicet 


nam quoad illam 


1. Ad marg. R : παρένθεσις τὸ χωρίον τοῦτο. — 2. τῶν : 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[132] 


LJ , τ 
Θεοῦ χρίναντος, ἢ λύπην μᾶλλον καὶ οὐ ποινήν, ἴσως 
M b NS. —" - 
xot δι᾿ ἄλλας αἰτίας συγχωρηθεῖσαν 5, ἃς καὶ ἐπὶ τοῖς 
, Ὁ i^ 
πλείστοις τῶν 2 πρὸ ὥρας ἀναρπαζομένων " νηπίων οἵ 
^ e 
διδάσχαλοι λέγουσιν ὁ γὰρ δὴ μετ᾽ αὐτὸν γενόμενος 
παῖς ἐκ τῆς αὐτῆς γυναιχὸς οὖχ ἔζησε μόνον, ἀλλὰ 
M - πε - 
χαὶ τὴν βασιλείαν τοῦ πατρὸς διεδέξατο, καὶ οὗτος ἦν 
1 , b ) 
Σολομὼν 6 σοφώτατος. Τὸ γοῦν " ἐπ᾽ éxetvou γενό-- 
μενον χαθολιχῶς ἀξιοῦν xal οἴεσθαι ἐκ τούτου τὴν 
» e , *5 
ἄφεσιν τῆς προσχρούσεως slvat μόνης, τὴν δὲ τιμω- 
, Lu 
ρίαν ἐξ ἀνάγκης ὀφείλειν ἕπεσθαι, παντελῶς ἀπᾶδον 
- - ; τὸ μάν 61A ea / pin hf. 
τῇ χοινῇ ψήφῳ xal τῇ τῶν πραγμάτων φύσει καὶ 
082 [2800.2 ^ - , - 2 M ety 6 Ὁ 
οὐδὲ ὑμῖν αὐτοῖς σύμψωνον᾽ εἰ γὰρ ἣ ἄφεσις τῆς 
, , J 
αἰτίας ἐστίν, ἥτις ἐστὶ λώδη xatà τὰς ὑμετέρας 
M] - bh e ^ "m 
φωνὰς ἀπολειφθεῖσα ὃ ἐν τῇ ψυχῇ ? μετὰ τὸ προσχροῦ- 
σαι τῷ δημιουργῷ !, τί ἂν ἔτι χαθάραι fj χόλασις, 
Ὁ , Ὁ 
τῆς Acne ἐχείνης διὰ τῆς ἀφέσεως χαθαρθείσης; 
M M , 
Ei μὲν γὰρ καθάπαξ ἣ ἄφεσις ἄνευ τιμωρίας οὐχ 
, e * 
ἠδύνατο χάθαρσιν ἐμποιεῖν, εἶχεν ἂν τὸ εὔλογον ὁ 
€ / λό τ ἃ ἢ Ὁ , » M y, N 
ὑμέτερος λόγος" εἰ δ᾽ f, πρώτη τε xol μεγίστη xai 
cae) / ὃ Y - , — T4 ΣΦ 
τελεωτάτη διὰ τοῦ βαπτίσματος τῶν ἁμαρτιῶν 
» 2 A " 7 5 ver , ^ 
ἄφεσις ἣ αὐτὴ xal παντός ἐστι ῥύπου χάθαρσις καὶ 
τιμωρίας πάσης ἀπαλλαγή, τίς ἣ ἀνάγχη μὴ καὶ τὴν 
E 
ἄφεσιν ταύτην τὸ δύνασθαι καθαίρειν ἔχειν, ἀλλὰ 
$44 , , m 123 , e S NE - 
τῇ "' τιμωρίᾳ μόνῃ τοῦτο" λογίζεσθαι ; Πρὸς δὲ τοῖς 
3 ΄ ] - 
εἰρημένοις 5 φαμέν, ὡς οὐδ᾽ Go! τῇ ὑμετέρα 
δόξη συμδάλλονται τὰ ἀναγεγραμμένα ῥητά" τὸ μὲν 
ἃ 5 Ὁ γ - , 45 e , A “ 
γὰρ ἐκ τῶν Μακκαδαίων ληφθέν!" ", ὅτι οὐ περὶ μικρᾶς 
τινος ἁμαρτίας, ἀλλὰ περὶ μεγίστου καὶ θανασίμου 
A d // ^ - “ 
τινὸς ! 5 ἁμαρτήματος ὃ ἱλασμὸς "ὃ ἐχεῖνος ὑπὲρ τῶν 
e 
τεθνεώτων xai ἣ θυσία γέγονεν, ὡς !? εἴρηται τὸ δὲ 
Ξ , ῳ - , 20 » 2 
εὐαγγελιχόν, ὅτι τῷ βλασφημήσαντι"" ovx ἀφε- 
» €- € - y - 
θήσεται οὔτε £v τῷ νῦν αἰῶνι οὔτε ἐν τῷ μελ- 
χ , y. 5 Δ € , 21 , , 
οντι οὐ πάντως εἰς τὴν ὑμετέραν “' φέρει διάνοιαν, 


ὡς τότε τῆς ἀφέσεως διδομένης, ἀλλ᾽ ἐχεῖνο δηλοῖ, 


τοῦ M. — 8. ἁρπαζομένων R. — ^4. ἐξ (ras.) 


ἔζησε C. — 5. δ᾽ oov C. — 6. ἡ γὰρ ἡ ἄφ. R. — 7. ἡμετέρας G. — 8. Ad vocem ἀπολειφθεῖσα P habet in 
marg.: ἀπαλειφθεῖσα, ἐξαλειφθεῖσα, qua de causa, plane non video, nisi forte quis dicat locum a scho- 


liasta perperam intellectum fuisse. — 9. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 10. Θεῷ (ras.) δημιουργῷ C. — 
11. ἀλλὰ xai τῇ HR. — 12. τοῦτο : τοῦ PQO. — 13. τὰ εἰρημένα A. — 14. ἄλλων M. — 15. Ad marg. R : 
τὸ ἐκ Μαχχαδαίων ληφθέν. — 16. τινὸς : σχεδὸν ἢ. — 17. ἁμαρτίματος À. — 18. μεγίστης xoi θαν. ὃ ἱλασμὸς 


POM. — 19. ὡς soli PM. — 20. Ad marg. ἢ : τῷ βλασφημήσαντι εἰς τὸ πνεῦμα οὐχ ἀφεθήσεται, moxque 
alia manu : Ἔχ τοῦ κατὰ Μάρχου (510) : ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ὅτι πάντα ἀφεθήσεται τὰ ἁμαρτήματα, ἕως ἔλεγον 
πνεῦμα ἀκάθαρτον ἔχει : "Epumwsta. Τὴν εἰς Θεὸν βλασφημίαν, ἀσύγνωστον εἶναι φησί, τῷ τοῦ πνεύματος 
ὀνόματι ὥσπερ ἡἣ τοῦ πνεύματος ἐνέργεια βασιλεία Θεοῦ, οὕτω καὶ 7, βλασφημία ἣ κατὰ τούτου, χατὰ Θεοῦ 
γίνεται: ἀσυγχώρητον δὲ εἶναι ΄ λοιδωρίαν Θεοῦ, συγγνώμνην οὐχ ἔχουσαν᾽ τὴν γὰρ εἰς ἑαυτὸν ἔχειν πρὸς 
σύγχρισιν ἐχείνης, χαθὸ νενόμιστο τότε. Καὶ ἑωρᾶτο ἄνθρωπος ὦν, καὶ δι᾽ εὐτελείας ἐλθών, καὶ γένους εὐκατα- 
φρονήτου. Τὸ δὲ μήτε ἐπὶ τοῦ παρόντος αἰῶνος, μήτ᾽ ἐπὶ τοῦ μέλλοντος ἀφίεσθαι, τὴν χατὰ νόμον ἑρμηνεύει 
χρίσιν, καὶ τὴν μέλλουσαν" ὃ τε γὰρ νόμος τὸν χαταρώμενον Θεὸν θανατοῦσθαι χελεύει, xol ὁ χύριος ἐπιψηφιεῖται τῷ 


νόμῳ, συγγνώμην ἐπὶ τῷ τοιούτῳ μὴ διδούς. --- 31, ἡμετέραν A. 


10 


n2 
ct 


30 


30 


35 


^40 


PAIS υς. 


ὅτι τινῶν μὲν ἁμαρτιῶν ἐνταῦθα χολαζομένων, 
τινῶν δὲ ἐν τῷ μέλλοντι βίῳ, τῶν δὲ 


τέροις, ἣ τοιαύτη " παντάπασιν ἀσύγγνωστος οὖσα 
1 


* 3 , 
χαὶ ἐν ἀμφο- 

Y4 ur ΣΆ mJ , D aD), 
xa ἀσυγχώρητος, κἀν τῷ παρόντι xàv! τῷ μέλλοντι 
βίῳ τὴν ἀπαραίτητον δίκην ὑφέξει. 

20. ᾿Ιτέον 3 δὲ ἡμῖν ἤδη πρὸς τὸ μέγιστόν τε καὶ 
χυριώτατον τῶν ἀγωνισμάτων, ὅπερ ἐστὶν fj τοῦ 
ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ δύναμις" ταύτης γὰρ μόνης 


ἐξῆπται σχεδὸν τοῖς λατινιχοῖς διδασχάλοις ἢ τοῦ 


χαθαρσίου δόξα πυρός. "Qt μὲν οὖν πολλῶν ὄντων 


παρ᾽ ἡμῖν τοῖς Γραικοῖς τῶν τὴν ἱερὰν γραφὴν 
ἐξηγησαμένων ἁγίων ἀνδρῶν, ὧν ἐστι τὸ χεφάλαιον 
Ἰωάννης ὁ τὴν γλῶτταν χρυσοῦς", οὐδεὶς εἰς τὴν 
τοιαύτην διάνοιαν ἦλθεν οὐδ᾽ ἐξέλασεν Ex τῆς 
ἀποστολιχῆς φωνῆς τὸ παρ᾽ ὑμῶν δοξαζόμενον χαθάρ- 
ctov πῦρ, ὁμολογούμενον εἶναι χαὶ παρ᾽ ὑμῖνῖ 
, P μι ^ , , 8 Lad € 
φαίνεται᾽ οὐδὲ γὰρ τοιαύτην ἑρμηνείαν ὃ τῶν ἥμε- 
τέρων τινὸς παρεθήχατε. Καὶ ὅτι 329 διαφόρως οἱ 
ἅγιοι τὰ ῥητὰ τῆς ἱερᾶς ἐξηγοῦνται Γραφῆς, καὶ 
^n* € , 2 , , c λέξ , A 
τοῦθ᾽ ὡμολογημένον ἐστίν, οὐ ταῖς λέξεσι μόνον ἐπὶ 
, , , , [4 72 
διαφόροις ἐννοίαις χρώμενοι, καθάπερ ἣ ὑμετέρα "! 
σοφία τὴν τοῦ λέοντος λέξιν καὶ τὴν τῆς πέτρας 
παρέθηχε !? (τοῦτο γὰρ τῆς γραφῆς ἐστιν ἴδιον), ἀλλὰ 
xal νοημάτων σύνθεσιν ὁλοχλήρων ἐπὶ διάφορα, 
πολλάχις δὲ 13 χαὶ τἀναντία !  — μεταχειρίζοντες, 
ὥσπερ "" 6 μὲν μαχάριος ᾿Ιωάννης ὃ Χρυσόστομος τὴν 
τῶν ἀποστόλων σὺν τῷ Χριστῷ καθέδραν ἀξίαν τινὰ 
u , ! ^" —- Ὁ 
μόνην "" σημαίνειν ἐνόμισε xal τὴν τῶν φυλῶν τοῦ "7 
Ἰσραὴλ κρίσιν ἀντὶ τῆς χαταχρίσεως ἐξεδέξατο" 
Μ , Nm » m 
« οὔτε γὰρ » φησί « συγχαθεδοῦνται ἄνθρωποι τῷ 
, m UI - ΝΜ M " ι 
« πάντων χριτῇ χαὶ Θεῷ, οὗτε χρινοῦσιν, ἀλλὰ 
« χαταχρινοῦσιν ἁπλῶς, ὥσπερ oi Νινευῖται xal ἣ 


« βασίλισσα Νότου, τὴν τῶν ᾿ἸΙουδαίων πονηρὰν 


- 


| « γενεάν »* οἵ δὲ λοιποὶ διδάσχαλοι καὶ συγχαθέδρους 


τοῦ δεσπότου Χριστοῦ xal συνδιχχαστὰς τοὺς ἀποστό- 
΄ “ *. , 
λους xal δέχονται καὶ" 9 καλοῦσιν. Ag! οὐχ ! ἐναντία 


ταῦτα δοχοῦσιν ?? 


Ἀλλ᾽ οὐδὲν θαυμαστόν, εἰ ἐπί 
[4 , ^ , - , 
τινων ὑποθέσεων xal δογμάτων τῶν μὴ xatplov 
' * 
πρὸς διάφορον ἕκαστος ἀπηνέχθη “' διάνοιαν, οὕτω 


τοῦ λογισμοῦ 3 χρίναντος, ἢ τῆς δόξης ὑπούα- 


[1338] ΥΟΥυἰ. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 133 


cum aliae quidem culpae in hac vita castigen- 
tur, aliae vero in futura, aliae demum in 
utraque, culpa illa, ut quae dimitti condonarive 
nequeat nec in praesenti nec in futura vita, 
severissimas dabit poenas. 

20. lam nobis progrediendum est ad gravis- 
simum potissimumque argumentorum, illud 
nimirum cui apostolicum dictum vis est ac 
firmitas : huic enim fere uni tota innititur lati- 
norum doctorum sententia de purgatorio igne, 
Porro cum multi sint apud nos Graecos sanc- 
tissimi viri qui sacram scripturam tractave- 
rint, quorum princeps est et caput loannes ille 
lingua aureus, haud quemquam in hanc venisse 
sententiam, ut ex apostolico dicto eum inferret 
purgatorium ignem, quem vos tenetis, in 
confesso esse vel apud vos videtur; nam ne 


nostratium interpretationem 


ullius. quidem 
eiusmodi protulistis. Omnes etiam ultro faten- 
tur, diversimode sacrae Scripturae dicta ἃ 
sanctis explicari, non modo vocibus ad diversa 
significanda adhibitis, quemadmodum pro ve- 
stra sapientia voces /eozis ac petrae in medio 
proposuistis (id enim Scripturae peculiare 
est), verum etiam tota alicuius loci serie in 
diversos ac saepe etiam contrarios sensus usur- 
pata : 


mus per* apostolorum cum Christo sessionem 


quo pacto beatus loannes Chrvsosto- 


honorem quemdam tantum denotari censuit, 
atque iudicium tribuum Israel de sola condem- 


natione intellexit : « neque enim, inquit, homi- 


- 


« nes una sedebunt cum omnium iudice Deo, 
« neque iudicabunt, sed solummodo condem- 


« nabunt, sicut Ninivitae et regina Austri pra- 


- 


« vam ludaeorum gentem »; ceteri vero 
doctores Christi Domini tum consessores tum 
coiudices apostolos ducunt et appellant. Nonne 
haec contraria videntur? At nihil miri, quod in 
nonnullis negotiis et placitis haud necessariis 


in diversam quisque abierit sententiam, sive 


ὕπται τοῖς 


1. xàv... χἂν APM. — 2. ἱστέον M. — 3. Ad marg. ἢ : ὅτι ἀπὸ τοῦ ἀποστολιχοῦ ῥητοῦ 
Λατίνοις ἣ τοῦ χαθαρσίου πυρὸς δόξα. — ^. πυρὸς δόξα G. 5. Ad marg. R : ὅτι τὸ χεφάλαιον τῶν ἐξηγητῶν 
ὁ θεῖος ἐστὶ Χρυσόστομος. --- ὃ. διάνοιαν Om. M. — 7. παρ᾽ ἡμῖν M. 8. ἑρμηνεύει C. 9. δὲ om. M 
10. τῆς γραφῆς ἐξηγοῦνται omisso ἱερᾶς M. — 11. Litterae ot in voce ἐννοίαις sup lin. P; item τε in voce 
ὑμετέρα. -- 12. παρέθηχεν PM. — 13. δὲ om. OG. — 14. τἀντία Ο. — 15. ὅπερ POM ; ad marg. RH : ὡραῖον 
16. Post μόνην habetur in HR ἐν erasum. 17. τοῦ om. €. I8. xai om. C 19. Xo' οὐκ AM 


&p' οὖν οὐκ Ο. — 20, δοχοῦσι M. 21. ἐπηνέχθη M. — 


a) Cf, Chrysost. homil. δά in Mat. BG; t 


58, c. 


93. λογιχοῦ M 


610-11. 


TE 


79. 


1. 70. 


134 


mens ita censuerit, sive opinio suggesserit, sive 
tempus et rerum adiuncta aut audientium vis 
ac voluntas exegerit. Eadem igitur ratione et 
propositum hoc dictum par est diversis subiici 
interpretationibus tam apud nostros quam apud 
vestros tractatores. Atqui beati patris Ioannis 
Chrysostomi expositionem omnibus esse accu- 
ratiorem verioremque, id non ex eius dignitate 
solum atque eminentia, ob quam cum ipso vel 
magnus apostolus Paulus visus est confabulari, 
necnon ex unanimi cum eo ceterorum docto- 
rum nostrorum consensu colligitur, verum 
etiam ex eo quod ille prae ceteris omnibus 
apostolicae sententiae seriem ordinemque se- 
qui videatur, ut qui non singula dicta interscin- 
dat seorsim et interpretetur, sed altius et a 
principio iuxta apostoli scopum repetitam ac 
veluti in unum corpus contextam expositionem 
ex toto exhibeat. Porro cuique volenti animad- 
vertere est, praesertim si hicce apostoli scopus 
finisque ab initio propositus prae oculis habea- 
tur, Chrysostomi interpretationem mox a nobis 
producendam longe accuratiorem esse, quam 
quae a vobis affertur et autumatur. 
21. Namque Corinthii, quorum nomine 
inscribitur epistola, cum sibi ipsi, quo tempore 
apostolus absens erat, dissentirent, et alii alium 
praeferrent magistrum ex iis, qui divitiis et 
externa sapientia clarescerent (haec enim 
magno habebant decori multumque ob ea 
gloriabantur), maiorem ea de causa dissensio- 
nem contentionemque commovebant, adeo ut 
vel eum qui novercam duxerat, inultum impu- 
nitumque dimitterent. [s unus erat doctorum 
illorum, quibus superbiebant, et quamvis in 
tantum incidisset scelus, tamen magisterii digni- 
tatem retinebat, collegium sub se habens haud 
contemptibile, et doctrina profana et divitiis 
fretus. Quae cum emendare cuperet divinus 
apostolus?, primum quidem communem ad 


1. ὑποδαλλούσης M. — 2. ἐφεστώτων Α : συνυφασμένον C. — 3. τε om. C. — ἡ 


ἡμῖν BR. — 5. 
H, in quo ad marg. : ὡραῖον. --- 9. ὑμεῖς A. 


νῦν ἄρχεται τῆς ὑποθέσεως. — 13. ἄλλος 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[134] 


m DL m , 
λούσης!. ἢ τοῦ καιροῦ καὶ τῶν ἐνεστώτων 5 πραγ- 
μάτων ἢ τῆς τῶν ἀκροατῶν δυνάμεως χαὶ βουλήσεως 
ἀπαιτούντων. Οὕτω τοίνυν χαὶ τὸ προχείμενον τοῦτο 
ῥητὸν εἰκὸς μέν ἐστι διαφόρους δέξασθαι ἑρμηνείας 
τῶν τε παρ᾽ ἡμῖν καὶ τῶν παρ᾽ ὑμῖν * διδασκάλων. 
Ὅτι δὲ ἣ τοῦ μακαρίου πατρὸς ᾿Ιωάννου τοῦ Χρυσο- 
στόμου πάντων ἐστὶν dxoióeotéoa τε xoi dÀm- 
θεστέρα, οὐχ ἀπὸ τῆς ἀξίας αὐτοῦ καὶ ὑπεροχῆς 
μόνον, ἀφ᾽ ἧς αὐτῷ  χαὶ ὃ μέγας ἀπόστολος Παῦλος 
ἐφάνη διομιλούμενος, οὐδ᾽ ἀπὸ τὴς πρὸς αὐτὸν 
, -— ) m 6 9.;€ - ὃ ὃ χλ 5 * 
συμφωνίας τῶν λοιπῶν ὃ παρ᾽ ἡμῖν διδασχάλων ἰσχυ 
ριζόμεθα, ἀλλὰ xal ὅτι μάλιστα πάντων οὗτος τῇ 
ἀποστολικὴ διανοίᾳ κατὰ τάξιν καὶ ἐφεξῆς ἀκολουθῶν 
φαίνεται, xot οὐ χαθ᾽ £v τῶν ῥητῶν ἀποτεμνόμινος 
207 1 A. € p , Ἄς - , ^ 2 , Zo 
ἰδίᾳ 7 xal ἑρμηνεύων, ἀλλ᾽ ἀνωθέν τε xat ἐξ ἀρχῆς 
* ^ 5, NN ^ , M 

χατὰ τὸν ἀποστολιχὸν σχοπὸν ὁλόχληρον xol cuv- 
υφασμένηνδ ὥσπερ ἕν σῶμα τὴν ἑρμηνείαν ἀπο- 
διδούς. "Ecttv οὖν συνιδεῖν τῷ βουλομένῳ παντί 
à f! , 

hj mM ^ / ^ 3 b ^ 
χατὰ τοῦτον δὴ μάλιστα TOV ἀποστολιχὸν OXOTOV 
x«i τὴν ἐξ ἀρχῆἧς πρόθεσιν, ἀχριδεστέραν εἶναι τὴν 
Χρυσοστομιχὴν ἑρμηνείαν ταύτην, ἣν ἡμεῖς ὃ εἰσά- 

e * 25e Lud , * Got 

γομεν, τὴς * map ὑμῶν λεγομένης ve xai δοξαζο- 


,ὔ 
μενης. 


21. Οἱ γὰρ δὴ "0 Κορίνθιοι, πρὸς οὺς ἣ ἐπιστολή! !", 
παρὰ τὸν χαιρὸν !? τῆς ἀπουσίας τοῦ ἀποστόλου πρὸς 
ἀλλήλους σχιζόμενοι xol ἄλλος "3 ἄλλον διδάσχαλον 
προδαλλόμενοι τῶν !^ πλούτῳ τε xol σοφία τῇ ἔξω 
λαμπρυνομένων (καὶ γὰρ πολὺ τὸ χλέος ἐν τοῖς 
τοιούτοις εἶχον καὶ σφόδρα ἐπ᾽ αὐτοῖς ἐτετύφωντο), 

᾿ " N ? , V 45 P 
πρὸς μείζονα διάστασιν ἐκ τούτου χατὰ ? μιχρὸν 

^ , 16 »v- M διὸ - ^ ^ 
x«i φιλονειχίαν [ὁ ἐξῆγον, καὶ διὰ τοῦτο καὶ τὸν 
λαθόντα τὴν μητρυιὰν ἀνεπιτίμητον παρεώρων" ἦν δὲ 

NA AC: 9 M8. , CPUS | T7 349 , 
καὶ οὗτος τῶν διδασχάλων ἐχείνων εἷς, ἐφ᾽ οἷς μέγα 
5 , , ^ 5 , 
ἐφρόνουν, xal τηλιχούτῳ περιπεπτωχὼς ὀλισθήματι, 

Ld Ὁ 55) ce , ,ὔ , 

τῆς διδασχαλικὴς ἀξίας ὅμως ἀντείχετο, σύστημα 

ἔχων ὕφ᾽ ἑαυτὸν οὐχ εὐκαταφρόνητον xai! τῇ ἔξω 
, ^ - , D [4 ABEL , € - 

σοφία χα! τῷ πλούτῳ θαρρῶν. Ταῦτα τοίνυν ὃ θεῖος 

ἀπόστολος διορθῶ λό () ὲ 
τολος διορθῶσαι βουλόμενος, πρῶτον μὲν χοινὴν 


πρὸς πάντας ποιεῖται 5 τὴν παραίνεσιν xal τὴν ἐπι- 


: μετὰ M. --- 16. φιλονιχείαν Ο. --- 17. xoi om. M. 


— 18. ποιεῖται πρὸς πάντας A, at additis supra versum signis ad rectum ordinem instaurandum. 


283 01:91, ΤῸ; 


. παρ᾽ ὑμῖν καὶ τῶν παρ᾽ 
αὐτὸς C. — 6. λοιπῶν om. G. — 7. ἰδίᾳ om. G. — 8. συνυφασμένον M : ὁλόχληρόν τε xal συν. 
— 10. δὴ om. M. — 11. ἀποστολιχὴν G. — 12. Ad marg. R : 


: ἄλλοι M. — 1^. τῶν om. A; ad marg. R : ὡραιότατον, pauloque 
inferius : τὸν λαθόντα τὴν μητρυιὰν Κορίνθιον. — 15. χατὰ 


[-5 1 


10 


15 


[5] 
et 


30 


35 


TUNI Ὁ ν᾿ 


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L 
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E Ὁ" 
[135] V. — MARCI EPHESII ORATIO AETERA DE IGNE PURGATORIO. | 435 


* 


ΕΝ ΤΟΥ ἘΣ PATRUM 
LAN ΟΣ τὰ 


, M - ^ , ' , M A» 
τίμησιν καὶ παρακαλεῖ τὸ αὐτὸ λέγειν X0 μὴ ἐχειν 
σχίσματα, wnàüi προσνέμειν ἑαυτοὺς ἄλλον ἄλλῳ 
τῶν διδασχάλων, οὃς ἀνωνύμως δηλῶσαι βουλόμενος, 


ἕχαστος! ὑμῶν φησί λέγει" ᾿Εγὼ μέν εἶμι 


5. Παύλου, ἐγω δὲ ᾿“πολλώ3, £y) δὲ Κηφᾶ, ἐγὼ 


δὲ Χριστοῦ, καὶ τὸν Χριστὸν τούτοις συντάττων 
ἐντρεπτιχῶς 7, ὡς δέον ἅπαντας εἶναι uovou Χρι- 
στηῦ xat μιηδενὸς ἄλλου προσονομάζεσθαι, μηδ᾽ αὐτῶν 


τῶν χορυφαίων ἐν ἤ ἀποστόλοις" ταῦτα γάρ, φησί, 


10. μετεσχημάτισα εἰς ἐμαυτὸν καὶ ᾿ Α΄ πολλώ, ἵνα ἐν 


ς » , 


^ - 
ἡμῖν μάθητε τὸ μὴ ὑπὲρ 0 γέγραπται φρονεῖν". 
βπειτα τὸ τῆς ἔξω σοφίας φρύαγυα καθαιρεῖ xal ὡς 
αἰτίαν αὐτὴν τῶν σχισμάτων ἐκθάλλει τῆς ἐχχλη- 


σίας, χένωσιν αὐτὴν ὀνομάζων τοῦ σταυροῦ τοῦ 


15 Χριστοῦ χαὶ μωρίαν παρὰ τῷ Θεῷ xa εἴ τι 


τοιοῦτον. Εἶτα τὴν τῶν διδασκάλων συντέλειαν ὡς 
“μικρὰ δυναμένην ἐξευτελίζει" Tic γάρ ἐστι Πᾶαῦλος, 

" {4 
φησί, τίς δὲ ᾿απολλώς, ἀλλ᾽ ἢ διάκονοι, δι᾿ ὧν 


,? , &^€ , € € , » 
ἐπιστεύσατε, καὶ ἑχάστω ὡς ὁ Κύριος ἔδωχεν; 


0 "Ero ἐφύτευσα, “Ιπολλως ἐπότισεν, ἀλλ᾽ 0 Θεὸς 


LA 8. o » € , » » € 
qU&avev** στε οὔτε 0 φυτεύων ἔστι τι, οὔτε ὁ 
ποτίζων, ἀλλ᾽ ὁ αὐξάνων Θεός. 'O φυτεύων δὲ 
καὶ ὦ ποτίζων ἕν εἰσι. To πᾶν ἐστι, φησί, τῆς 


θείας δυνάμεως" ἡμεῖς δὲ πάντες, ἄνθρωποι" ὄντες, 


25 ὀλίγα τινὰ xal μιχρὰ συνεισφέρομεν, οὐδὲν ἄλλος 


ἄλλου πλέον ἐν τούτῳ δυνάμενοι, καὶ ταῦτα δὲ τὸν 


μισθὸν ἐπὶ τούτοις ἀπεχδεγχόμενοι "0" 


ἕχαστος γάρ 
φησίτον ἴδιον μισθὸν λήψεται xarà. τὸν ἴδιον"" 


χύπον. Μισθωτούς τινας ἐνταῦθα τοὺς διδασχάλους "3 


- 90 φησίν, ἵνα μὴ μέγα φρονῶσιν, ὡς ἑτέρου ὄντος τοῦ 


δεσπότου xat μισθοδότου. Καὶ ἐφεξῆς τὰ περὶ ᾿" τοῦ 
πεπορνευχότος ἐχείνου διδασχάλου προαναχρούσα- 
σθαι βουληθείς, ὃν ἐν τοῖς ἔμπροσθεν ἀποτέμνει χαὶ 


τῷ Σατανᾷ παραδίδωσι, ()εοῦ (v ἐσμὲν σὺν 
ἢ i πὰρ , Θεοῦ φησίν ἐσμὲν συνερ- 


85 γοί" οὗ γὰρ ἴδιον ἔργον ποιοῦμεν, ἀλλὰ τῷ τοῦ δεσ- 


ἰζηου 1. Dp λήματι: Θεοῦ νειώονιον 
vou !' συνεργοῦμεν βουλήματι: (ϑεοῦ γεώργιον 


« - 5 , - » Y , 
ὑμεῖς ἐστε '? οἵ μαθητευόμενοι, Θεοῦ οἰχοδομιή, 


omnes commonitionem increpationemque facit, 
eos obsecrans, ut idem dicant, et non sint in eis 
schismata, neque se ipsi adscribant alius alii 
illorum magistrorum, quos suppressis nomini- 
bus cum vellet indicare, Unusquisque vestrum, 
inquit^, dicit : Ego quidem sum Pauli,ego autem 
Apollo, ego vero Cephae, ego vero Christi, 
Christum ipsum illis addens ad pudorem incu- 
tiendum cum omnes debeant in unius Christi 
partes venire, quin. ab ullo altero, ne a princi- 
pibus quidem inter apostolos, vocentur; [aec 
enim, ait^, transfrquravi in me et Apollo, ut in 
nobis discatis non supra id, quod scriptum est, 
sapere. Deinde externae sapientiae fastum retun- 
dit, eamque tanquam schismatum originem et 
causam ex Ecclesia extrudit, eam appellans* 
evacuationem crucis Christi, et stultitiam coram 
Deo, et si quid eiusmodi. Tum doctorum doc- 
trinam tanquam debilem et infirmam deprimit" : 
Quis enim est Paulus? inquit, quis Apollo? nisi 
ministri, per quos credidistis, et unicuique sicut 
Dominus dedit. Ego plantavi, Apollo rigavit, 
Deus autem incrementum | dedit. Itaque. neque 
qui plantat est aliquid, neque qui rigat, sed qui 
dat incrementum Deus. Qui autem plantat et 
qui rigat unum sunt. Totum est, inquit, a divina 
potentia; nos vero omnes, homines ut sumus, 
parva quaedam et exigua conferimus, quin alius 
alio amplius in hoc negotio valeat, quamvis 
mercedem de iis exspectemus. Unusquisque 
enin, ait^, propriam mercedem accipiet secun- 
dum suum laborem. Mercenarios autem homi- 
nes hoc in loco doctores vocat, ne se extollant, 
cum longe alius sit dominus mercedem perso- 
luturus. Deinceps cum iam ad fornicatorem 
illum doctorem alludere vellet, quem postea 
segregat traditque Satanae', Dei, inquit, adiu- 
tores sumus; non enim ipsi proprium opus 
agimus, sed mutuam Domino volenti ope- 
ram conferimus. ei agricultura estis vos, 
qui disciplinam accipitis; Dei aedificatio ab 
alteram  oratio- 


agriculturae metaphora ad 


nem convertens; quocirca se ipse architec- 


1. Ante ὑμῶν scripserat R ὑφ᾽, quod deinde delevit. 2. ἀπόλω (᾿Απόλλω cor.) C ὃ, ἐχτρεπτιχῶς M 
— 4. μόνον POCM. — 5. ἐν : add. τοῖς C. — 6. Ad marg. R : ὡραῖον. — 7. ἀλλ᾽ οἱ M : οἱ €. — 8, ηὔξανε 
M. — 9. ἄνθρωποι πάντες A, sed additis supra versum f, a, emendandi gratia 10. ἀπεχδεχόμενος C 
— 11. ἴδιον : ἑχάστον A. — 12. τινας φησὶ τοὺς διδ. ἐνταῦθα R. — 13. περὶ om. R, in quo ad marg. : ἄχρις ὧδε, 
τὰ κοινῶς διδάγματα' νῦν δὲ ἄρχεται τῶν μεριχῶν. — 14. δεσπότον : Θεοῦ C, — 15. ἐστε om. G 


&) I Gor. 1, 12. — b) /hid. 1v, 6. 
v,5. — g) Ibid. ui, 9. 


— c) Ibid. 1, 


17 sq. — d) /bid. i, 5-7 


e) Ibid. τοι, 8. — f) Ibid 


x. [ 


. 80. 


136 
tum vocat secundum Dei gratiam, iam se 
iactans suamque eminentiam ostendens, quo 
acerbius increpare et comminari valeat. Ego 
quidem, ait?, fundamentum  posui,a fide in 
Christum auspicatus; ea enim fundamentum 
est; alius autem. superaedificat, nempe unus- 
quisque vestratium doctorum. Is autem videat 
quomodo superaedificet. In fornicatorem iam 
significanter invehitur; videat, inquit, unus- 
quisque, num consona sermonibus in docendo 
adhibitis et iacto fundamento opera praebeat; 
nam doctorum aedificatio in operibus potissi- 
mum consistit, quibus ipsa commendatur. Ne 
quis ergo solummodo se aedificare consideret, 
neve eapropter quidquam proficere existimet, 
sed qualia sint quae aedificantur secum repu- 
tet : nam ea igne probanda sunt in die illa. 
Quonam igne? eo nimirum qui in conspectu 
Dei praecedet" secundum Davidis effatum, 
quique sanctos quidem et optimos doctores, 
quorum eximia opera super Christi fundamen- 
tum aedificata fuerint, apprehendet proba- 
tosque illustrabit et splendidiores reddet, ac per 
hanc operis conservationem et claritatem ipsis, 
ut qui laboraverint, mercedis causa fiet; iis 
vero qui ligna, foenum, stipulam, materiam 
nempe vilem, ustuque facilem, a bono funda- 
mento abhorrentem, superaedificaverint, qualis 
fuit fornicator ille, doctoris munus adhuc sibi 
arrogans, non modo haud ulla magisterii gra- 
tia dabitur merces, verum etiam ipsum magi- 
sterii opus ubi arserit, utpote ex istiusmodi 
actibus contextum, detrimenti, non mercedis 
causa fiet : neque enim eius generis opus ma- 
gisteriumve ignis illius vim derent. Doctor 
tamen ille non una ipse peribit cum proprio 
suo opere, sed salvus erit et manebit, in con- 
spectu iudicis adstiturus rationemque eorum 
quae egerit redditurus, necnon aeternas daturus 


poenas, quin ullum ex peracto illo magisterio, 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[136] 
πρὸς * 


, 
λόγον μεταγαγών '* διὸ καὶ ἑαυτὸν ἀρχιτέχτονα ὀνο- 


e. 4 Ὁ 
ἑτέραν μεταφορὰν ἀπὸ τῆς γεωργίας τὸν 


p 9 m e 
υάζει" χατὰ τὴν τοῦ Θεοῦ 5 χάριν, ἐπαίρων ἑαυτὸν 
XN. A a 4 em un 3 , er RH m M 
ἤδη καὶ τὴν 1 ὑπεροχὴν ἐμφαίνων, ἅτε ἐπιτιμῆσαι ἢ 
, τ 
σφοδρότερον χαὶ ἀπειλῆσαι βουλόμενος. ᾿Εγὼ 
^ 5 , M ! 
μὲν οὖν, φησί, τὸν θεμέλιον τέθεικαϑ xol τὴν 
εἰς Χριστὸν πίστιν κατεδαλόμην" αὕτη γάρ ἐστιν ὃ 
/*, » LJ 
θεμέλιος: ἄλλος δὲ ἐποικοδομεῖ", τουτέστιν ἕχα- 
cto; τῶν παρ᾽ ὑμῖν" διδασχάλων. Βλεπέτω οὖν"! 
ὃ τοιοῦτος πῶς ἐποιχοδομεῖ, Πρὸς τὸν πεπορνευχότα 
^ M e 
λοιπὸν ἐμφαντιχῶς ἀποτείνεται᾽ βλεπέτω, φησίν, 
e , n Mov c τ Ὁ N , 
ἕχαστος, εἰ σύμφωνα τὰ ἔργα τοῖς τῆς διδασχαλίας 
, ^ m , Li - 
λόγοις χαὶ τῷ χειμένῳ θεμελίῳ παρέχεται "2: διὰ τῶν 
RÀ ^ /, m 
ἔργων γὰρ μάλιστα ἣ οἰχοδομὴ τῶν διδασχάλων 
, ^ m , AY * , A - 
συνίσταται χαὶ ταῦτα αὐτὴν ἐξαίρουσι. Μὴ οὖν 
ε e L9 H p 
ἁπλῶς ὅτι 15 οἰκοδομεῖ σκοπείτω, μηδ᾽ ix τούτου !* 
, - —" . 
πλέον τι ποιεῖν νομιζέτω, ἀλλ᾽ Ómoik!? ἐστι τὰ 
^ , , m 
οἰχοδομούμενα λογιζέσθω᾽ διὰ πυρὸς γὰρ ταῦτα δοχι- 
μασθήσεται χατὰ τὴν fic ἐχείνην. Ποί ς ; 
ἶ j ἣν ἡμέραν ἐχείνην. Ποίου πυρός ; 
^ , - m 
O ἐνώπιον τοῦ Θεοῦ προπορεύσεται" xarà τὸ 
, e 
εἰρημένον ὑπὸ Δαυίδ" 7, ὃ τοὺς μὲν ἁγίους χαὶ ἀγαθοὺς 
διδασχάλους xal τὰ λαμπρὰ 18 τῶν ἔργων ἐπὶ τῷ 
LI 
θεμελίῳ τοῦ Χριστοῦ ἐποικοδομοῦντας ὑποδεξαάμενόν 
τε καὶ δοχιμάσαν ἐπιλαμπρυνεῖ καὶ φωτεινοτέρους 
, , M ὃ M M - » AN M 
ἐργάσεται xal διὰ τὴν τοῦ ἔργου διαμονὴν xal 
λαμπρότητα μισθοῦ πρόξενον ἅτε δὴ χεχοπιαχόσ 
μπρότητα μ p "2 χόσιν 
αὐτοῖς γενήσεται" τοῖς δὲ ξύλα, χόρτον, καλάμην *?, 
L4 0A ^ » M -Ὁ E J 
ἄτιμον ὕλην xal εὔπρηστον xot τῷ χαλῷ θεμελίῳ 
ἀπάδουσαν, ἐποιχοδομήσασιν, οἷος ἦν ὃ πεπορνευχὼς "Ὁ 
ἐχεῖνος χαὶ ἔτι διδάσχαλος εἶναι βουλόμενος, οὐ μόνον 
οὐδεὶς μισθὸς τῆς διδασχαλίας δοθήσεται, ἀλλὰ χαὶ 
τὸ ἔργον αὐτὸ τῆς διδασχαλίας χαταχαέν 2), ἅτε δὴ 
E] , , 22 /t , SN 
&x τοιούτων συνυφασμένον ?? πράξεων, ζημίας, οὐχὶ 
D , Ῥ ^ »N ^j Ὁ y 
μισθοῦ γενήσεται πρόξενον᾽ οὐδὲν γὰρ τοιοῦτον ἔργον 
58 , , ' m πὰ “ € J , 
οὐδὲ διδασχαλία τοιαύτη τὸ πῦρ ἐχεῖνο ὑφίσταται" αὖ- 
τός γε μὴν ?? ὃ τοιοῦτος διδάσχαλος o0 συνδιαφθαρή-- 
σεται τῷ οἰχείῳ ἔργῳ, ἀλλὰ σωθήσεται 5΄ καὶ παρα- 


μενεῖ καὶ τῷ χριτῇ παραστήσεται καὶ λόγον 5" ὑφέξει 


ut t . d s c n d M P Ὁ 26 € , 21 
pote penitus consumpto, commodum fruc- των πεπραγμένων Xt τὴν αἰώνιον ὑποστήσεται 
1. ποιούμενος R, αἱ in marg. : γράψον μεταγαγών ; in  : μεταγαγόν Δ. — 2. ἐπονομάζει C. — 3. Θεοῦ : Χρι- 
στοῦ R. — ^4. τὴν om. R. — 5. ἐπιθυμῆσαι M. — 6. σφοδρώτερον C. --- 7. τὸν μεμέλιον Δ. --- 8. τέθηχα RM. 
μη φοόρῶτερ μεμ. 
— 9. ἐπιχοδομεῖ OPA, at A corr. vult, addito supra versum o. — 10. παρ᾽ ἡμῖν AM. — 11. οὖν : δὲ M. — 
12. παρέχετε RB; idem ad marg. : ὡραιότατον. — 13. 6, τι M. — 14. τούτου : τοῦ R. — 15. ὁποία P. — 16. npo- 
πορεύεται M. — 17. ὑπὸ τοῦ Δ. OC. — 18. καὶ τὰ 2. : τοὺς τὰ λ. M. — 19. Ad marg. R : τούτοις τοῖς ὀνόμασι, 
σημαίνει τὰς αἰσχρὰς τῶν πράξεων. --- 20. πεπορνευχός A. — 21. καταχαέν : χκαταχτήσεται M. — 22. συνυφασμένων R. 
— 93. μὲν C. — 2^4. Ad marg. R : τί τὸ σωθήσεται. --- 35. λόγων M. — 26. αἰώνιον : ἀλώνην M. — 27. δίγην ὑποστ. R. 


a) Gf. T Gor. 115, 10. — b) Of. ΒΕ: XGVI; 8. 


i 
PHP ἑν δή 


10 


90 


30 


O35 


^0 


-- [137 V. — MARCI EPHESIHI ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO., 


δίκην, μηδὲν τοῦ ἔργου τῆς διδασχαλίας ἐκείνης, 
ἅτε διαφθαρείσης, ὀνάμενος᾽. οὕτως" γὰρ φησί 
σωθήσεται, εἷς διὰ πυρός, τοῦ τὴν τοιαύτην ὕλην 
ἐμπιπρῶντος 5 xai χαταχαίοντος, χαὶ σωθήσεται 
σωτηρίαν ἀπωλείας χείρονα" βέλτιον γὰρ ἦν αὐτῷ 
εἰ μηδὲ ἐγένετο μηδὲ τότε ἐσώθη, τοιαύτην ὕλην 
ἐπιφερόμενος. Καὶ ἐφεξῆς ἐπάγει, σαφῶς ἤδη * περὶ 
τοῦ πεπορνευχότος τὸν λόγον ποιούμενος" Ovx 
οἴδατεῦ ὅτι ναῦς" Θεοῦ ἐστε καὶ τὸ πινεῦμα τοῦ 
Θεοῦ οἰχεῖϊ ἐν ὑμῖν; Et τις τὸν ναὺν τοῦ Θεοῦ 


€ 


φθείρει, φθερεῖ τοῦτον 0. Θεύς 0 ydo vaoc τοῦ 


, , 


Θεοῦ ἅγιός ἐστιν, οἵτινές ἐστε ὑμεῖς. Καὶ ἐπειδὴ 
Ἐἴ ΘΝ 8 ὦ “9 ὃ δά 2 , ε 
σοφος Ἣν £XEtVOG" XQ&t ἐπι τῳ 12XGXEtV ἐφρόνει, ως 
ἐντεῦθεν τὴν δίκην δια φευξόμενος, συνημμένως 
εὐθὺς! ἐπάγει: Π]Πηδεὶς ξαυτὸν ἐξαπατάτω; εἴ τις 
δοκεῖ σοφὸς εἶναι ἐν ὑμῖν ἐν τῷ αἰῶνι τούτω, 
μωρὸς γενέσθω, ἵνα γένηται σοφός" ἡ γὰρ σο- 
φία τοῦ χόσμου τούτου μωρία παρὰ τῷ Θεῷ 
ἐστι"". Καὶ μεταξὺ διελθὼν ὀλίγα, πάλιν χαταφορι- 
χώτατα τῷ λόγῳ χρώμενος ἀναχαλύπτει φανερῶς ἤδη 
τὸν τὴν ἁμαρτίαν εἰργασμένον ἐκείνην καὶ ὀνειδίζει 
σφοδρῶς τοὺς ἐπ᾽ αὐτῷ πεφυσιωμένους xal πρὸς 
τὸν λόγον ἀποδλέποντας μόνον, ἀλλ᾽ οὐ τὴν δύναμιν 
αὐτοῦ xai τὴν διάθεσιν σχοπουμένους" λέγει "2 γὰρ 
' € rne) , , ^ € rd 

οὕτως" "c μὴ ἐρχομιένου δέ μου πρὸς ὑμᾶς, 
3 , , ? , ^ , ἝΝ c 
ἐφυσιώθησάν τινες" ἐλεύσομαι δὲ ταχέως, ἐὼν ὁ 
Κύριος θελήση, καὶ γνώσομαι οὐ τὸν λόγον τῶν 

, » M M , 2 2 ^ P; 
πεφυσιωμένων, ἀλλὰ τὴν δύναμιν" οὐ y&Q ἐν 
λόγῳ ἡ βασιλεία τοῦ Θεοῦ "", ἀλλ᾽ ἐν δυνάμει" ". 
Τί θέλετε; ἐν ῥάθδω ἔλθω πρὸς ὑμᾶς ἢ ἐν ἀγάπῃ 
πνεύματί τὲ πραύτητος; “Ὅλως ἀκούεται ἐν 
ὑμῖν πορνεία, καὶ τοιαύτη πορνεία, ἥτις οὐδὲ ἐν"Ὁ 
τοῖς ἔθνεσιν ὀνομάζεται, ὥστε γυναῖχώ τινα τοῦ 
πατρὸς ἔχειν" καὶ ὑμεῖς "ὃ πεφυσιωμένοι ἐστέ, 
χαὶ οὐχὶ μᾶλλον ἐπενθήσατε, ἵνα ἐξαρθὴ ' ἐκ 
μέσου ὑμῶν ὦ τὸ ἔργον τοῦτο ποιήσας; BAé- 

€ 90 ^" v , [ἢ ΠῚ , λέ 
πεις ÉvTXUUX ποῖον εργον χαταχαησεσύχι “τότε λέγει, 
xal ποῖον οἰχοδόμον ' διὰ τοῦ πυρὸς ἐχείνου σωθή- 
. Et uiv οὗ pr θεν τέρα PU 

σεσθαι; Vt μὲν οὖν μιχρόν τι" χαὶ μέσον ἁμάρτημα 


ἣ πορνεία, xal τοιαύτη πορνεία, χρατείτω ?! 4 τῶν 


1. διαφθαρείσης, ὀνάμενος : διαφθαρείσας ὁ γάμο: OC 


vult R, addito o supra versum, — 3. ἐμπρῶντος . 


7. οἰκεῖ : ἐκεῖ C, — 8. ἐχεῖνος ἣν HR, in quo àd marg. 


10. εὐθὺς : 


om. M. — 14. Ad marg. ὡραῖον R. — 15, οὐδ᾽ ἐν ἢ. 


HR, tum ad marg. : ὡραιότατον. — 19. οἰχονόμον M. 


à) I Cor. 11, 15. — b) /bid. 16. — c) Ibid. 18-19, — d) Ibid. 1N, 18-21 


αὖθις C. — 11. μωρία ἐστὶ πχρὰ τῷ Θεῷ C. - 


20. μιχρὴν ὧν τι 


137 


tumve percipiat. Sic enim, inquit^, salvus erit 
quasi per ignem, quo eiusmodi materies incen- 
ditur et comburitur, salutemque consequetur 
ipso interitu peiorem : satius enim illi fuit, si 
ne in lucem quidem editus fuisset, neve tunc 
supervixisset talemimportans materiam. Deinde 
subiungit, aperte iam de illo, qui fornicatus erat, 
sermonem habens" : Nescitis quod templum Dei 
estis, et Spiritus Dei habitat in vobis? Si quis 
templum Dei violaverit, disperdet illum Deus; 
templum enim Dei sanctum est, quod estis vos. 
Et cum sapiens esset ille ac de magisterio glo- 
riaretur, arbitratus hinc se poenam evitaturum, 
continuatim mox subiungit" : Nemo seipsum 
seducat. Si quis videtur inter vos sapiens esse 
in hoc saeculo, stultus ftat, ut sit sapiens ; sapien - 
tia enim huius mundi stultitia est apud Deum. 
Et cum interim nonnihil disseruisset, rursus 
vehementissimo utitur sermone, eum iam pro- 
diturus qui scelus illud admiserat, et acerrime 
eos perstringit, qui altum ob doctorem illum 
sapiebant, ad solam eius spectantes orationem, 
non autem in virtutem animumque intuentes. 
Ita enim loquitur" : Zanquam non venturus sim 
ad vos, sic inflati sunt quidam; veniam autert 
cito ad vos, si Dominus voluerit, et cognoscam, 
non sermonem eorum qui inflati sunt, sed virtu- 
tem : non enim in sermone est regnum Dei, sed 
in virtute. Quid vultis ? in virga veniam ad vos, 
an in caritate et spiritu mansuetudinis ? Omnino 
auditur* in vobis fornicatio, et talis fornicatio, 
quae ne quidem inter gentes nominatur, ut uxo- 
rem patris sui aliquis habeat; et vos inflati 
estis, et non magis luctum habuistis, ut tollatur 
de medio vestrum qui hoc opus fecit? Vides in 
hoc loco quale opus dixerit eo temporis com- 
bustum iri, quem vero architectum per ignem 
illum salvum fore? Si ergo levis aliqua medio- 
crisque culpa sit fornicatio, et talis fornicatio, 


vincito doctorum vestrorum interpretatio, bo- 


: ὀνούμενο: A. — 2. οὕτω O : οὕτως in οὗτος mutari 
ἡ, ὅτι ἤδη M. — ὃ. οἴδατε φησί ἢ 6. ναοί α 

: ὡραῖον. — 9, ἐπὶ τὸ M, ac lin. 54. συνημένως. — 
12, λέγει : λέγω Μ. 18. ἀλλὰ τὴν-βασιλεία τοῦ Θεοῦ 
16. ἡμεῖς M. — 17. ἐξαχθῇ M. — 18. χαταχαήσεται 


I'M »1 


" 
χρατήτω Rh. 


[hbid. v, 1-2 


εἶ ἐν 


EXIST 


138 


namque consequatur salutem magister ille 
fornicator; sin ad illum quidem aperte spectet 
oratio, eiusque opus et peccatum ex mortiferis 
sit et pessimis inter mala, ut ne facile quidem 
inter gentes perpetretur, quae iam superest 
ratio, cur Chrysostomi expositio robur non 
obtineat, nec per salutem intelligamus illud 
ipsum dumtaxat, quod non penitus ille cum 
opere suo absumatur, sed relinquatur, opere 
iam deleto, ceu cremium aliquod ambustum 
universorum iudici adstiturus. Nam vim solam 
probandi habet ignis ille, at non is ipse est qui 
peccatores in aeternum est apprehensurus; ac 
forte ob hanc ipsam causam David ait^ : Zzflani- 
mabit in. circuitu inimicos eius, id est amburet 
et obscurabit ac deformes reddet, quales fieri 
solent homines igne adusti, non autem penitus 
absumet. Gregorius itidem Theologus hunc 
distinguit ab aeterno illo igne in sua iz Paptisma 
oratione, dum ignium genera percenset : « Sive 
« ille, inquit^, quiante faciem Domini procedet 
« et inflammabit in circuitu inimicos eius, sive 
« ille omnibus his formidabilior, qui cum in- 
« somni illo verme coniunctus est, nec unquam 
« extinguitur, verum in sceleratorum hominum 
« poenam sempiternus est ». 

22. Cum haec explicatio potior videatur et ad 
ipsum apostolicae sententiae scopum spectet, 
ut apertissime ostensum est, bonis illis exi- 
miisque operibus, quae per aurum, argentum, 
pretiosos lapides significantur, vilissima ea ac 
pravissima opera opponi dicimus, quae per li- 
gnum, foenum, stipulam manifestantur; quae 
res idoneae quidem sunt ad aedificandum, 
opificium vero, cui fabricando adhibentur, ustu 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[138] 


2 


€ , 1 ^ / »t M , M 
ὑμετέρων ! διδχασχάλων ἐξήγησις xal σεσώσθω τὴν 
A ^" 

ἀγαθὴν σωτηρίαν ὃ πεπορνευχὼς ἐχεῖνος διδάσχαλος" 
εἰ δὲ πρὸς ἐχεῖνον μὲν ὁ λόγος φανερῶς ἀποθλέπει, 
^ ^9 » 5 , M ^ € , ima, 

τὸ δ᾽ 5 ἔργον ἐχείνου καὶ τὸ ἁμάρτημα τῶν θανα- 
σίμων ἐστὶ καὶ τῶν ἄχρων ἐν τοῖς καχοῖς xol μηδ᾽ 
ἐν τοῖς ἔθνεσιδ γινομένων᾽ ῥαδίως, τίς Exi? λείπεται 
λόγος μὴ τὴν Χρυσοστομικὴν ἐξήγησιν ἔχειν τὸ 
χῦρος καὶ σωτηρίαν νοεῖσθαι τοῦτ᾽ αὐτὸ μόνον, 
b ^A D 

τὸ μὴ τῷ ἔργῳ συνδιαφθείρεσθαι, περιλείπεσθαι 8 
δέ, ἐχείνου διαφθχρέντος, καθάπερ ἀναλέον ὃ τινὰ 

^ m τ τ 
χαὶ περιπεφλεγμένον'ῦ τῷ χριτῇ τῶν ὅλων!" παρα- 
στησόμενον' δοχιμαστικὸν γὰρ μόνον ἐχεῖνο τὸ 
πῦρ' 5, ἀλλ᾽ οὐχ αὐτὸ ἐκεῖνο τὸ τοὺς ἁμαρτωλοὺς 
αἰωνίως ὑποδεξόμενον 13- καὶ τάχα xoi!* OU αὐτὸ 
τοῦτο xai ὃ Δαυὶδ φλογιεῖ" φησί κύχλῳ τοὺς 
, M Li ^ 7 (4 ἢ , 
ἐχθροὺς αὐτοῦ, τουτέστι περιφλέξει τε xal ζοφώσει 
x«i δυσειδεῖς τινας, οἷον εἰχὸς τοὺς πυριχαύστους, 
ἐργάσεται, ἀλλ᾽ οὐχ εἰσάπαν᾽ ὁ χαταναλώσει. Καὶ 
Γρηγόριος 11 δὲ ἀκολούθως 6 θεολόγος διαστέλλων αὐτὸ 
τοῦ αἰωνίου πυρὸς ἐχείνου, ἐν τῷ περὶ τοῦ βα- 
πτίσματος λόγῳ περὶ΄ διαφορᾶς πυρὸς "5 ἐξηγού- 
μενος, «εἴτε ὃ » φησί « πρὸ προσώπου Κυρίου πορεύ- 

M - , * , ' , D 
« σεται xal φλογιεῖ χύχλῳ τοὺς ἐχθροὺς αὐτοῦ, 

“᾿ bi , » [2 , 519 -- » 

« εἴτε τὸ τούτων ἔτι φοδερώτερον, ὃ 13 τῷ ἀχοι- 
, , , M , 

« μήτῳ σχώληχι συντέταχται, μὴ σδεννύμενον, 

« ἀλλὰ διαιωνίζον 29 τοῖς πονηροῖς ». 

22. Ταύτης * χρατούσης τῆς ἐξηγήσεως xol πρὸς 
τὸν σχοπὸν τοῦτον τῆς ἀποστολιχῆς διανοίας ἀπο- 
ὀλεπούσης, ὡς φανερώτατα δέδειχται, τοῖς μὲν 
5 bd ^ "ou. » ^ Li [d Ὁ ᾿ 
ἀγαθοῖς καὶ ἀρίστοις ἔργοις, ἃ διὰ τοῦ χρυσοῦ καὶ 
E , Y - , , E n , 
ἀργύρου xal τῶν τιμίων λίθων νοεῖται, τὰ φαυλό- 
τατὰ τῶν ἔργων xol πονηρότατα ἀντιχεῖσθαί φαμεν, 
διὰ ξύλων καὶ χόρτου χαὶ χαλάμης δηλούμενα, ὕλης 

M ii - ^ M , v 21 NY band 
πρὸς μὲν οἰκοδομὴν συντελούσης, εὔπρηστον"! δὲ τῷ 


Y. 99 XU Caes ΄ 23 3 , 
πυρι τὸ t αὑτῶν συνιστάμενον ἀπεργαζομένης. 


Ι. ἡμετέρων M. — 2. τὸ δ᾽ ἄν C. — 3. Littera v vocis ἔθνεσι sup. lin. P. — A. γενόμενον C. — 5. ῥαδίως τις ἔτι 
M. — 6. τοῦτο αὐτὸ M. — 7. τὸ (supra versum) ἔργον O : τὸ ἔργον Ci. — 8. περιλείπεται M. Ad περιλείπεσθαι hoc 
R ad marg. exhibet scholion : αὐτὸν τὸν διδζσχαλον δηλαδή; tum ad vocem ἐχείνον alterum hoc scholion 
addit supra versum : τοῦ ἔργου δηλαδή. — 9. ἀναλέον ita explicatur altera manu in marg. codicis P : 
ἀναλέος ὁ χατάξηρος ἄνθρωπος ὁ ξηρός. Quid significet, non intellexit M, ut perspicuum fit ex subiuncto 
signo (;). Ego equidem, adiectivo in substantivum mutato, cremium dixi in interpretatione, quo aptius 
sensus redderetur. — 10. περιφλεγόμενον MG : περιπεφλεμένον OP, sed altera manus in P sup. lin. y posuit. 
— 11. τὸν ὅλον A. — 12. ἐχεῖνο τὸ πῦρ μόνον M. — 13. ὑποδεξάμενον R. — 1^4. xoi solus habet A. — 
I». φησί om. OC : sup. lin. A. — 16. εἰς ἅπαν MC. — 17. Ad marg. R : Γρηγόριος ὃ θεολόγος. — 18. Loco 
υρὸς scripserat R. βαπτὶς, quod mox delevit 


τ 


: πυρὸς om. M. — 19. ὃ : à M. — 20. συνδιαιωνίζον A. 
— 21. εὔπρηστα R, et ad marg. ὡραῖον. --- 22. τὸ sup. lin. P. — 23. τῶ... συνιστομένω R. 


a) Psal. xcvi, 3. — b) P. G,, t. 36, c. 41 


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Τοῦτο γὰρ ἦν τῷ ἀποστόλῳ σχοπὸς ἐνδείξασθαι, τὸ 


μηδεμίαν ὄνησιν εἶναι μηδὲ μισθὸν τῷ μετὰ μο- 


᾿χθηρῶν ἔργων ἐπὶ τῷ τοῦ Χριστοῦ θεμελίῳ τὴν 


διδασκαλίαν ὑφαίνοντι, xai διὰ τοῦτο τῷ μισθῷ τὴν 
, 2 / e ^ A , ^ 
ζημίαν ἀντέθηχεν, ὡς τοῦ ἔργου μὴ σῳζομένου μηδὲ 
Q χριτῇ ' xal μισθοδότη φανησομένου 2, αὐτόν γε 
my xpo y PI quu nowh , »1 
αὐ - ^ , , , 
μὴν ἐχεῖνον τὸν slo'aou.évov χαὶ σωθήσεσθαί φησιν 
ὡς διὰ πυρός, ἡμίφλεχτον οἷον xai ἄθλιον, xai τῷ 
m y ^ , -Ὁ , ^ 
χριτῇ παραστήσεσθαι xal τὸν λόγον τῆς οἰκοδομῆς 
ὑφέξειν 3" καὶ διὰ τοῦτο τάχα xat ὃ προψητιχὸς λόγος 
περὶ τῆς ἡμέρας ἐχείνης qnot Καὶ αἱ * idov ἄνθρωπος 
^ NUM ^ LJ Qr € ὁ D ^ -— y 
xai τὸ ἔργον αὐτοῦ, ὡς ὀφείλοντος xal τοῦ ἔργου 
, - , , P ^ 
συμπαραμένειν τοῖς εἰργασμένοις, εἰ μέλλοι μισθοῦ 
πρόξενον αὐτοῖς ἔσεσθαι. Τὰ δὲ πονηρότατα ταῦτα 
τῶν ἔργων ἐποιχοδομεῖσθχί φαμεν οὔτε παρὰ τῶν 
E m x Ma, , 4 ' , 
ἀσεύῶν χατὰ τὸν ὑμέτερον λόγον, οὔτε παρὰ πάντων 
ἁπλῶς τῶν ἀυαρτωλῶν᾽ οὐδὲ γὰρ πρὸς πάντας 
ἔόλεπεν ὃ τοῦ ἀποστόλου σχοπὸς " οὐδὲ χαθολικήν 
τινα διαίρεσιν ἠδούλετο παραδοῦναι, ἀλλὰ περὶ τῶν 
"Ὁ -Ὁ , - * , , 
τῷ Θεῷ συνεργούντων ἐποιεῖτο τὸν λόγον, οἵτινές 
εἰσιν οἵ διδάσχαλοι’ τούτους γὰρ ἐποιχοδομοῦντας 
τῷ τοῦ Χριστοῦ θεμελίῳ (χαὶ γὰρ ἄλλως οὐχ ἐνε- 
ϑέχετο χριστιανῶν διδασχάλους ὄντας) ἐνδέχεσθαί 
φησιν ἐποιχοδομῆσαι χαὶ τὰ φαυλότατα τῶν ἔργων 
ὶ , , 7 H ! , T7 
xa ἀτιμότατα xal διαφθαρησόμενα πάντως, οἷον 
ἔπαθεν ἐχεῖνος 6 τῇ πορνείᾳ περιπεσών. Εἰ δ᾽ ὑμεῖς 
λέγετε μὴ δύνασθαι τῷ τοῦ Χριστοῦ θεμελίῳ τὰ 
χάχιστα χαὶ θανάσιμα συμφωνῆσαι τῶν ἔργων, οὐδὲ 
ὰ , M , ^ ^ [4 - IS ?wd 
τὰ μετρίως χακὰ φαίημεν ἂν ἡμεῖς συμφωνεῖν" d 
* x s u » 
οὖν ἐποιχοδομοῦνται τῇ πίστει xal ταῦτα xdxeiva 
παρὰ πολλῶν, οὐ τῶν τυχόντων μόνον ἁπλῶς, ἀλλὰ 
' "T 7 ' - 
xal διδασχάλων xal τότε χαὶ νῦν, οἷον δὴ χαὶ ἐκεῖ- 
νος ὃ ἔπαθεν", Ὅτι δὲ τὸ σωθήσεται κατὰ τὴν Χρυ- 
σοστομιχὴν 15 ἑρμηνείαν 1! τὸ περιλειφθήσεται 
μόνον δηλοῖ, χαθά φησιν 6 παρὰ τῷ ᾿Ιὼδ ἀγγελος" 
» , M d - , 
Eowfnv ἐγὼ μόνος, χαὶ ἤλθον του ἀπαγγεῖλαί 
σοι, χαὶ οὐχ ἐπ᾽ ἀγαθῷ κεῖται πάντως, ὡς οἱ "3 
, ^ , T 4 ^ ' t 
ὑμέτεροι λόγοι, δῆλον ἐξ w^, τοῦτο φοβηθεὶς ὃ 


ἀπόστολος ἵνα μή τις νομίσῃ, ἐπήγαγεν: Οὑτω δὲ 


1. xpntz, ἢ, — 2. φανησόμενον RA: 


φανησαμένου C. — 3. 


[139] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 139 


facile reddunt. Illud enim apostolo consilium 
fuit, ut demonstraret, haud ullam eum percep- 
turum utilitatem et mercedem, qui super 
Christi fundamentum doctrinam struxerit pra- 
vis operibus coniunctam, ac propterea mer- 
cedi ita detrimentum opposuit, ut, cum opus 
nec salvari nec iudici stipendium persoluturo 
exhiberi possit, illum tamen ipsum, qui opus 
perfecerit, salvum fore dicat quasi per ignem, 
veluti semiustum et miserum apud iudicem ad- 
stiturum opificiique rationem redditurum. Ea 
forsitan de causa propheta, dum de die illa 
loquitur, ait : £cce Aomo et opus eius; quo 
ostendatur opus cum operariis servandum esse, 
si ipsis mercedi futurum sit. Haec vero pravis- 
sima opera superaedificari dicimus neque ab 
impiis, quae vestra est sententia, neque ab ullo 
prorsus peccatore : non enim ad omnes apo- 
stolus intendebat animum neque generalem 
quamdam divisionem tradere volebat, sed de 
iis loquebatur, qui mutuam cum Deo navant 
operam, id est de doctoribus. Qui dum struunt 
super Christi fundamentum (secus enim fieri 
nequit, cum christianorum praeceptores sint), 
fieri potest, ait, ut pravissima etiam opera et 
vilissima et omnino peritura struant, sicut ei 
contigit qui in fornicationem ceciderat. Quod 
si vos dixeritis, pessima mortaliaque opera cum 
Christi fundamento convenire non posse, nos 
ne mediocriter quidem mala cum eo convenire 
dicemus. Nunc vero cum haec tum illa super 
fidei fundamento aedificantur a multis, non 
a quibuslibet modo et plane vulgaribus, sed 
etiam a doctoribus et olim et nunc, prout illi 
etiam doctori accidit. Illud autem sa/eus. erit 
nihil aliud significare ex Chrysostomi sententia 
nisi supererit, sicut angelus ait apud lob* 

Salvus sum (effugi) ego solus et veni ut nuntia- 
rem tibi, non. autem usurpari omnino ad 
aliquid boni innuendum, quae vestra est opinio, 
ex iis perspicuum fit quae apostolus, veritus ne 


quis id sentiret, subiunxit : Sic fueem quas 


ὑφέξει BR. — ^. xai om. H δ. αὐτῆς M 


6. λόγος B, addito tamen ad marg. : γράψον σχοπός, tum ὡραῖον. — 7, ἀτιμώτατα B. -- 8. χἀχεῖνος (ὃ, 
9, ἔπαθεν om. C. — 10, Ad marg. in Rh, hine : ὡραιότατον, inde : ὅτι τὸ σωθήσεται χατὰ τὸν Χρυσόστομον, 
τὸ περιλειφθήσεται μόνον δηλοῖ. — 11. ἑομηνίαν A. — 12. ot sup. lin, P, — 13. ἐξ ὧν : ἐχ τῶν C. 


a) Iob, xvi, 19. 


δ ΠΕ SL": 


140 


per ignem,id est quasi semiustus et atratus 
et in statum plane miserandum redactus. 
Moxque vehementibus utens verbis" : Nesciftis 
quia templum Dei estis, et Spiritus Dei habitat 
in vobis? Si quis autem templum Dei violaverit, 
disperdet illum Deus. Quo in loco in adversam 
partem orationem transtulit, salutem illam per 
ignem ad interitum ducere pronuntians. Non 
ergo de levibus peccatis quaestio hic movetur, 
neque ullum proponitur de purgatione consi- 
lium (haud quidquam enim eiusmodi plane 
dixit), sed de gravissimis et mortalibus, qualis 
fornicatio est; hanc enim nuncupat perniciem 
templi Dei, id est corporis. Nihil igitur inepti 
nos admittimus dum unam Chrysostomi expla- 
nationem per omnia sequimur; nec vicissim 
mirari licet, quod nonnulli alteri diversimode 
apostoli verba intellexerint. Id enim iamdudum 
doctoribus accidere solet in omnibus fere 
Scripturae locis, nec fieri potest, ut idem textus 
diversimode explicatus, prout iam a nobis antea 
dictum est, omnibus significationibus aequaliter 
accommodetur; sed necesse est ut alia aliis sit 
potior, meliusque codicis scopum assequatur, 
qualis illa sane nobis visa est quam protulimus, 
ipsa veritate de re iudicante. 

23. I. Ad nostra deinde argumenta, quorum 
ex multis, quae dicere poteramus, pauca 
quaedam produximus, respondere cum velle- 
tis, ad primum quidem, in quo diximus magis 
esse consentaneum divinae bonitati, exiguum 
bonum minime contemnere quam exiguum 
peccatum ulcisei; — vos retulistis, non posse 
exiguum bonum remuneratione donari, si 
per culpam aliquam mortalem  interierit; 
mortalis enim peccati est interimere omnia 
bona opera prius peracta; quoad alia vero 
peccata rem non ita se habere, cum in iis, 
qui in caritate Dei decedunt, caritas ipsa non 
possit levia peccata delere, sed mortale dum- 
taxat peccatum, quod directe ipsi opponitur, 
a quo vita aufertur, quam caritas elargitur. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[140] 


ὡς διὰ πυρός, ἡμίφλεκτος olov xal ζοφερὸς xai 
τὸ ὅλον ἄθλιος: xoi ἐφεξῆς χαταφοριχῶς: Οὐχ 
» ce 1 - ^ D ^ - 
οἴδατε ὅτι ναὺς Θεοῦ ἐστε καὶ τὸ πνεῦμα TOU 
[-- » - 5 € M 1 Ἢ ^ ^ m» fae. 
Θεοῦ οἰκεῖ ἐν Pulv! ; ΕἸ τις τὸν ναῦν vot. Θεοῦ 
φθείρει, φθερεῖ τοῖτον ὁ (ὐεύς"" * εἰς τοὐναντίον 
5 e ^ , , M M N 
ἐνταῦθα τὸν λόγον μετήγαγε, τὴν διὰ πυρὸς σωτη- 
, 5 / 5 , , , *, , 
ρίαν ἐχείνην εἰς ἀπώλειαν φέρειν ἀποφηνάμενος. 
Οὐχ ἄρα περὶ μιχρῶν ἁμαρτιῶν ὃ λόγος οὐδὲ περὶ 
, / 5*5 , b » 
καθάρσεως ὃ σχοπός (οὐδὲ γάρ τι τοιοῦτον εἴρηκεν 
ὅλως), ἀλλὰ περὶ μεγίστων xot θανασίμων xat οἵα ? 
3m / , Y ΕΞ ΤΙ 7 - 
ἐστὶν ἣ πορνεία: ταύτην γὰρ φθορὰν ὀνομάζει τοῦ 
ναοῦ τοῦ Θεοῦ, τουτέστι τοῦ σώματος. Οὔτ᾽ ἄρα 
m € “Ὁ 58 Ν , "n ΄“-Ῥ΄Ρ᾿ 
ποιοῦμεν ἡμεῖς οὐδὲν ἄτοπον μόνη τῇ Χρυσοστομιχῇ 
€ , ὃ hy /, dp e P. ^ ^ 082 
ἑρμηνεία διὰ πάντων ἑπόμενοι, xal θαυμαστὸν οὐδὲν 
00 » e ^ ὃ , y. 5 ' 
αὖθις εἴ τινες ἕτεροι πρὸς διάφορον &vvotav? τὰ 
εἰρημένα τῷ ἀποστόλῳ ἐξέλαδον: ἔθος τε γὰρ τοῦτο 
- ^ , Ψ - ES Y M V - 
τοῖς διδασχάλοις ἀρχαῖον ἐπὶ πᾶσι σχεδὸν τοῖς 
δητοῖς, χαὶ τὴν αὐτὴν χρῆσιν διαφόροις ἀποδιδο- 
, ^ / ce € y NY /, 
μένην ἐννοίαις, ὅπερ ἣυῖν ἤδη καὶ πρότερον 
εἴρηται, πάσαις ἐφαρμόζειν ὁμοίως ἀμήχανον, ἀλλ᾽ 
2.7 , P] » 5 “- » 
ἀνάγκη τούτων τινὰ χυριωτέραν εἰναι τῶν ἄλλων 
χαὶ μᾶλλον ἐφιχνουμένην τοῦ τῶν γεγραμμένων 
σχοποῦ, ὁποία δὴ καὶ ἣ ῥηθεῖσα, διχαζούσης τῆς 
ἀληθείας, ἡμῖν χατεφάνη. 
23. a"8. Μετὰ δὲ ταῦτα πρὸς τοὺς ἡμετέρους 
λόγους, οὺς ἐχ πολλῶν, ὧν εἰπεῖν εἴχομεν", ὀλίγους 


τινὰς παρεθήχαμεν, ἀπαντῆσαι προθέμενοι, πρὸς 


- 


μὲν τὸν "0 πρῶτον, ἐν ᾧ λέγομεν !! μᾶλλον προσήχειν 
τὴ ἀγαθότητι" 5 τοῦ Θεοῦ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν μὴ παρ- 
ιδεῖν ἢ τὴν μιχρὰν ἁμαρτίαν δίκης ἀξιοῦν, — ἀντε- 
θήχατε μὴ δεῖν τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἀμοιόῆς τυγχάνειν, 
ἂν Ov ἁμαρτίας τινὸς θανασίμου νεχρωθῇ" πάντα 
γὰρ τὴν θανάσιμον ἁμαρτίαν τὰ πρὶν γεγενημένα "5 
νεχροῦν ἀγαθά, οὐχ οὕτω δὲ xol! ἐπὶ τῶν ἐναντίων 
ἔχειν" τοῖς γὰρ σὺν ἀγάπη θανοῦσι μὴ δύνασθαι τὴν 
3) , , ^ εἶ hj o Cs Id ? ) , 

ἀγάπην αὐτὴν τὰς μικρὰς τῶν ἁμαρτιῶν ἀπαλείφειν, 
ἀλλὰ μόνην τὴν αὐτῇ ἐναντίαν!" θανάσιμον ἅμαρ- 


τίαν, ἥτις ἀποστερεῖ! 9 τῆς ζωΐ)ς, ἣν fj ἀγάπη χορηγεῖ. 


1. ἡμῖν M. — 2. Ad marg. ὡραῖον R. — 3. οἷα ΡΟΝ. — ^4. διὰ πάντω A. — 5. ἔννοια R.. — 6. πρότερον 
εἴρηται, in prima scilicet oratione. Cf. supra, p. 48, l. 13; vel potius in secunda, p. 71,1. 11. — 7. ὁποῖα R. — 
8. In margine : a» R : Πρὸς τὸ a» P, ac sic deinceps Πρὸς τὸ ov, πρὸς τὸ γον χτλ. quod semel monuisse, 


salis erit, — 9. ἔχομεν OMC. — 10. τὸν : 


τὸ POM. — 11. Cf. supra, p. 76. — 12. τῇ φιλανθρωπία xoi 


ἀγαθότητι R. — 13. Alterum γε in γεγενημένα supra versum A. — 14. xai om. C. — 15. ἐναντίαν om. M. — 
16. ἥτις ἀποστερεῖ-θανάσιμον ἁμαρτίαν (p. 141, 1. 2) om. A. 


a) I Cor. ΠΙ, '6-17. 


10 


20 


25 


30 


"hd abb dst. 


10 


15 


25 


30 


Τοῦτο μὲν οὖν x«i σφόδρα τεράστιον, εἰ τὴν 
θανάσιμον ἁμαρτίαν ἀπαλείφουσα f$! ἀγάπη, τὰς 
μικρὰς τῶν ἁμαρτιῶν οὐ δύναται τοῦτο ποιεῖν, 
ὥσπερ" ἂν εἴ τις χναφεὺς τὰ μὲν δευσοποιὰ ὅ xat 
ἀναπόνιπτα τῶν ῥυπασμάτων ἐχπλύνειν ἔλεγε δύνα- 
σθαι, τὰ δὲ μικρά ve^ xal ἧττον κατὰ βάθους 
ἐνδεδυχότα μηκέτι δύνασθαι. "AAA ἡμεῖς γε χαθά- 


6. λέγοντος: ’᾿Εὼν 


περ ἀκούομεν τοῦ προφήτου 
» » " 
ἀποστραφὴ ὁ δίκαιος ἀπὸ τῆς διχαιοσύνης 
^ ^ ^ [i 2 
αὐτοῦ, πᾶσαι αὐτοῦ αἱ δικαιοσύναι OU μνημο- 
, 4, M , , * , 8 E 
νειθήσονται, οὕτω xa τοὐναντίον ἀκούομεν, ὅτι “Εἶν 
x £e ' 
ἡ ἂν ἡμέρᾳ ἀποστραφεὶς 0 ἁμαρτωλὸς Ort- 
$e lod ^ 2 Ἁ 
γάξῃϊ, ζωὴ" ζήσεται καὶ οὐ μὴ ἀποθάνη. Καὶ ἐν 
^" , , , , "-Ὁ 1). 9 "AU , 
ταΐς εἰρημέναις ἀποχρίσεσι τοῦ μεγάλου ανασίου 
, y - H , : 10. Ἢ , £ * 
τοιαύτη τις χεῖται ἐρώτησις "0" « "Edv τις ποιήσῃ 
« ἁμαρτίαν μεγάλην, εἶτα χαταγνῷ ἑαυτοῦ καὶ 
« ἄρξηται μετανοεῖν, καὶ μετὰ τρεῖς ἡμέρας ἀπο- 
« θάνῃ, τί χρὴ νομίζειν περὶ αὐτοῦ; — Ἐὰν ἀρ- 
« ξάμενος τῆς μετανοίας συνέστειλε τὴν ἑαυτοῦ 
« Ψυχὴν ἀπὸ τῶν πονηρῶν βουλῶν χαὶ διέθετο πρὸς 
« τὸν Θεὸν συνταγάς"!, ὅτι οὐχ Exi! 5 παρέρχεται διὰ 
m , , - € L2 7 Y » 13 ^ 
« τῶν προτέρων αὐτοῦ ἁμαρτιῶν, ὧν ἔπραξε! 3, xàv 
« ἐπὶ τὴν αὔριον τελευτήσῃ, ἐδέξατο 6 Θεὸς τὴν 
« μετάνοιαν αὐτοῦ ὡς τὴν τοῦ ληστοῦ" τὸ μὲν γὰρ 
« ἄρξασθαι τῆς μετανοίας ἐν τῷ ἀνθρώπῳ ἐστί" "͵ τὸ 
« δὲ ζῆσαι ἢ τελευτῆσαι ἐν τῷ Θεῷ ἐστι" πολλοὺς 
« γὰρ ἀρξαμένους μετανοεῖν εὐθέως ἁρπάζει ὃ Θεὸς 
' ' Li [1 , / AN , * 8 
« πρὸς τὸ συμφέρον ὡς ἀγαθός" ὅ, προγινώσχων " ὅτι, 
« ἐὰν πολυχρονίσωσι 6, πάλιν πίπτουσι καὶ ἀπόλ- 
« λυνται "7 », Καὶ 6 μαχάριος Ἰωάννης ὃ Χρυσό- 
στομος "ὃ ἐν τῷ εἰς Φιλογόνιον λόγῳ τούτῳ συμφώ- 
4 4 4 L 
νγως 15. « ᾿Εγὼ διαμαρτύρομαι xal ἐγγυῶμαι » 
Ld € , ΒΨ, D , 
φησίν, « ὅτι τῶν ἁμαρτανόντων ὑμῶν 30 ἕχαστος, 
« ἂν ἀποστὰς τῶν προτέρων χαχῶν, ὑπόσχηται"' τῷ 
« Θεῷ μετὰ ἀληθείας μηχέτι τῶν αὐτῶν ἅψασθαι"", 
« οὐδὲν ἕτερον 6 Θεὸς ζητήσει πρὸς ἀπολογίαν 


« μεῖζον" 5», Ποῦ τιμωρίας ἐνταῦθα xol χαθάρσεως 


1. ἡ om. OG. — 2. 
scholion, altera manu scriptum 


Ad marg. αὶ 


— A. τε om. M. — 5. βάθος M. — 6. Ad marg. ὁ προφήτης BR. — 7. 


OC. — 9. μεγάλον ἁγίον ^. 
üd marg. : 


13. ἔπραξεν Τὰ, ubi tamen v vult poslea deleri, ut videlur; ad marg 
ἀγαθὸς πρὸς τὸ συμφέρον ARR. — 16. πολυχρονήσωσι PAOR. — 17 


τοῦ Χρυσοστόμου. 


marg. ἢ : ὡραιότατον, moxque : ὁ εὐγνώμων ληστής 


8) Ezech. 111, 20. — b) Cf. P. G., ἴ, 28, c. 6^8. 


: παράδειγμα. — ὃ. 


-- 10, Loco ἐρώτησις primum seriptum fuit in H 
ἐρώτησις ᾿Αθανασίου, pauloque inferius ἀπόχρισις. — 11. 


— 19. συμφόνος P. — 30. ἡμῶν ed. 


[441] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. | 141 


Atque illud quidem valde portentosum vide- 
tur, per caritatem, qua mortale peccatum absu- 
mitur, leviora peccata deleri non posse; velut 
si quis fullo dicat, indelebiles illotasque ma- 
culas a se elui posse, parvas vero, quae minus 
alte in vestes transierint, nequaquam. Verum 
nos quidem, ut prophetam audimus dicentem": 
Si averterit se iustus a iustitia sua, omnes 
iustitiae eius non recordabuntur; sic contra 
audimus quod, quo die conversus impius ge- 
muerit, vita vivet, et non morietur. Atque in 
magni Athanasii responsionibus supra memo- 
ratis eiusmodi habetur quaestio" : « Si quis post 
« admissum grave peccatum, seipsum con- 
« demnet, incipiatque agere paenitentiam, ac 
« post tres dies moriatur, quid de illo cogitan- 
« dum est? — Si, incepta paenitentia, animam 
« suam a pravis compescuerit cogitationibus, 
« pactusque cum Deo fuerit se non amplius 
« eadem quae antea peccata commissurum, 
« ac postero die obierit, Deus gratam habebit 
« eius paenitentiam, ut olim latronis; siquidem 
« in paenitentiam ingredi, penes hominem est: 
« at vivere vel mori, penes Deum est. Namque 
« multos, cum paenitentiam agere incepissent, 
« statim eripit Deus, quo eos lucrifaciat, bonus 
« ut est, cum praenoscat illos, si diutius vive- 
« rent, lapsuros iterum esse ac perituros ». — 
His similia beatus loannes Chrysostomus 
habet in oratione in Philogonium^: « Ego te- 
« stificor, ait, ac fideiubeo fore, ut si vestrum 
« quisque, qui peccatis obnoxii estis, recedens 
« a pristinis malis, ex animo vereque promit- 
« tat Deo se postea nunquam ad illa reditu- 
« rum, haud quidquam amplius Deus requirat 
Ubinam hic 


« ad excusationem ». poenae 


purgationisque memoria? Quot vero ad haec 


Ad vocem δενσοποιὰ habetur in P sequens 
Δευσοποιὸς βαφὴ ἣ δυσέχπλυντος" λέγεται χαὶ . δευσοποιὸς δόξα ἡ βεδαία 
τενάξει ἢ : στενᾶξοι α S. ζωὴν 
ἀπόχρισις, mox deletum, 
συνταγεὶς C. 13. οὐχέτι C. — 
ὡραιότατον. l4. ἐστίν Ἦ. 15. ὡς 
, ἀπόλυνται P. I8, Ad marg. RH: 'Iex»vov 
— 91. ὑπόσχεται ἢ. — 22, ἅψεσθαι M, — 23... Ad 
: ὁ τελώνης : ὁ Δαυΐδ : ὁ Μανασσύς 
AYOLUA. ἃ b. 88, ( DT 


142 


confirmanda suppetunt exempla! Bonus latro, 
publicanus qui descendit iustificatus, David 
qui post commissum peccatum ductamque 
paenitentiam propheta permansit, Manasses a 
vinculis liberatus. Ergo multo magis per cari- 
tatem et paenitentiam possunt graves aeque ac 
leves culpae solvi quam per mortalem culpam 
bona opera, quae prius acta fuerint, deleri. 

Il. Ad secundum, cum hoc rursus dixisse- 
mus, quod si exiguum aliquod bonum in iis, 
qui ceteroqui mali sunt, non possit retributio- 
nem efficere, sed tantum differentiam supplicii, 
ne exiguum quidem aliquod malum suppli- 
cium efficiet, sed tantum differentiam retri- 
butionis; — iterum eadem fere ac prius repo- 
suistis, nempe exiguum bonum, cum perierit 
peccato mortali, nullam mereri retributionem 
ad sempiternam vitam consequendam aut ad 
vitandum aeternum supplicium; exiguum vero 
malum Dei iudicio in bonis expurgandum esse 
propter praestantissimam supernae beatitudi- 
nis perfectionem ac puritatem. 

Ad hoc autem respondemus, ne nos quidem 
dicere, exiguum illud malum ab iis secum ferri, 
qui ad supernam beatitudinem vocentur, sed 
dimitti ac condonari a divina bonitate ac mise- 
ricordia secundum eximium inter sanctos Dio- 
nysium? ; minore tamen gloria eos afficiendos 
esse, qui exiguum illud malum admiserint, 
quam qui ne quidquam quidem eiusmodi 
patrarint, si qui plane inveniantur qui tales 
sint, nisi ponamus virtutes cum vitiis ex aequo 
rependendas (id enim doctores affirmant), et 
ampliori parti" ac propendenti victoriam ob- 
venturam, prout Gregorius Theologus dicit in 
oratione in laudem magni Athanasii* : « Tum 
« cum et sermo et actio et cogitatio iusta Dei 
« trutina expendentur, cum scilicet ipse ad 


1. πόσα δὲ-ληστῆς om. M. — 2. Ad marg. R : ὡραῖον. -- 3. δύναται B. — ^4. ἢ ἀθανάσιμος OC. — 5. 
διαφθοράν Rh; item 1. 


γεγραμμένα M. — 6. δύνανται A. — 7. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[142] 


μνήμη; Πόσα δὲ xal ἐπὶ τούτοις τὰ παραδείγ- 
ματα; ὋὉ εὐγνώμων ληστής!, ὃ χατελθὼν δεδι- 
χαιωμένος τελώνης, ὃ ἡμαρτηκὼς χαὶ μετανοήσας 
χαὶ προφήτης διαμείνας Δαυίδ, ὃ τῶν δεσμῶν 
ἀπολυθεὶς Μανασσῆς". Πολλῷ ἄρα μᾶλλον f, ἀγάπη 
xut ἣ μετάνοια δύνανται" λύειν τὰς μεγάλας δμοίως 
καὶ μικρὰς τῶν ἁμαρτιῶν ἢ ἢ θανάσιμος * ἁμαρτία 
τὰ προγεγενημένα 9 νεχροῦν ἀγαθά. 

p». Πρὸς δὲ τὸ δεύτερον αὖθις λεγόντων ἡμῶν, 
ὅτι εἰ τὸ ὀλίγον ἀγαθὸν ἐν τοῖς τἄλλα φαύλοις οὐ 
δύναται 6 ἀνταπόδοσιν ποιεῖν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν 
χολάσεως, καὶ τὸ ὀλίγον ἄρα χκαχὸν οὐ ποιήσει ὃ 


,F ^ 
χόλασιν, ἀλλὰ μόνον διαφορὰν ἀπολαύσεως, — 


,ἀντεθήκατε πάλιν τὰ αὐτὰ σχεδὸν ἃ xoi πρότερον, 


[“᾿ ^ M ^ *, ^ M Ν Ὁ 9 bd 
ὅτι τὸ μὲν uixpov ἀγαθὸν διὰ τὸ νενεχρῶσθαι ? τῇ 

, X C 
θανασίμῳ 10 ἁμαρτία οὐδεμιᾶς ἀντιδόσεως "! ἀξιοῦ- 


at!? πρὸς ἐπιτυχίαν τῆς ἀϊδίου ζωῆς ἢ ἀπαλλαγὴν 


Ὁ 5 ,ὔ N x N ' 2 Ὁ τας 
τῆς αἰωνίου χολάσεως" τὸ δὲ σμιχρὸν χαχὸν ἐν τοις 


ἀγαθοῖς ὀφείλεται χαθαρθῆναι τῇ τοῦ Θεοῦ χρίσει 
διὰ τὸ ἄχρον τῆς τελειότητος χαὶ καθαρότητος τῆς 
ἄνω μαχαριότητος ! 9. 
Πρὸς δὲ δὴ τοῦτό φαμεν, ὡς οὐδ᾽ ἡμεῖς τὸ 
* 2 »" ^ , , , Ἂς M 
μιχρὸν éxelvo χαχὸν ἐπισύρεσθαι λέγομεν τοὺς πρὸς 
τὴν ἄνω μαχαριότητα χεκλημένους, ἀλλ᾽ ἀφίεσθαι 
τοῦτο xal παρορᾶσθαι τὴ θεία χρηστότητι xot φιλαν- 
θρωπίᾳ χατὰ τὸν ἐν ἁγίοις μέγιστον Διονύσιον" 
ἥττονος μέντοι δόξης ἀξιωθήσεσθαι τοὺς ἐκεῖνο τὸ 
Sen. Po ͵ A ἢ n n 1 
cpixgov!* εἰργασμένους ἢ τοὺς μηδὲ τοιούτῳ τινὶ 
περιπεπτωχότας, εἴπερ τινὲς ὅλως εἰσὶ τοιοῦτοι, 
, X ^ , , ^ τ ^ 
τάχα δὲ xoi ἀντισταθμήσεσθαι τὰ φαῦλα τοῖς 
ἀγαθοῖς 1? (καὶ τοῦτο γὰρ οἱ διδάσκαλοι λένουσι) χαὶ 
τῷ ῥέποντι μέρει καὶ πλεονάζοντι τὴν νικῶσαν δοθή- 
σεσθαι, χαθά φησιν ὃ θεολόγος l'pmyóptog ἐν τῷ 
εἰς τὸν μέγαν ᾿Αθανάσιον ἐγχωμίῳ, « ἡνίκα καὶ [Ὁ 
Pls M , , - , m 
« πρᾶξις καὶ λόγος xai διανόημα τοῖς δικαίοις τοῦ 


« Θεοῦ σταθμοῖς 17 ταλαντεύεται, ὅταν ἀναστῇ 


προ- 


13. — 8. ποιεῖ M. — 9. νεχρῶσθαι Rh: 


γεχροῦσθαι M. — 10. θανασίμῳ om. BR. — 11. ἀντιδώσεως R. — 12. ἀξιοῦνται MP. In margine λύσις PO : quae 
vox deinceps ad singula argumenta recurrit. — 13. μαχαριώτητος R. — 1^. μιχρὸν A. — 15. Ad marg. R, 


hinc : ὡραιότατον, inde vero 


ὅτι ἀντισταθμύήσεσθαι μέλλουσι τὰ φαῦλα τοῖς ἀγαθοῖς, pauloque inferius : 


Γρηγορίονυ τοῦ θεολόγον. — 16. καὶ om. BR. — 17. σταθμοῦ R. 


a) Dionys. Areop. De Eccles. Hierarch. c. VII, 2 7 — P. G., t. 3, c. 561. — b) Verba sunt Gregor. 


Naz. P. G., t. 35, c. 955. — c) P. G., t. 'cit., c. 1100. 


10 


15 


20 


30 


35 


»- 


- - M m dO ^ € , * 
« χρῖναι τὴν γῆν, τὴν βουλὴν καὶ τὰ ἔργα συνάγων καὶ 
« γυμνῶν τὰ ᾿ἐσφραγισμένα map! αὐτῷ χαὶ σῳζό- 
« μενα! ». Et τοίνυν ἀντισταθμῶνται τότε τὰ φαῦλα 


τοῖς ἀγαθοῖς (τοῦτο γὰρ ol σταθμοὶ βούλονται) χαὶ 


5 δεῖ τὸ πλεονάζον πάντως 2. ἐπιχρατεῖν, οὐχ ἄρα 


10 


15 


25 


πρὸ τῆς ἡμέρας ἐχείνης χαὶ τοῦ καιροῦ τῆς χρίσεως 
διὰ πυρός, ὡς ὑμεῖς λέγετε, τὰ ψαῦλα χαθαίρεται" 
μένουσι 3 δὲ xal αὐτὰ τότε φανῆναι xal γυυνωθῆνα! 
καὶ ἐντεθῆναι τῇ πλάστιγγι, ἵνα τὸ ῥέπον νικήση 
χαὶ μετὰ τοῦ πλείονος ἢ ψῆφος γένηται" xai τότε 
διαφορὰ πάντως τῆς ἀπολαύσεως ἔσται τοῖς μετ᾽ 
αὐτῶν ἀπελθοῦσιν, ἀλλ᾽ οὐχὶ προσθήχη τινὸς χολά- 
σεως. 

γ΄. Τὸ δὲ τρίτον λεγόντων ἡμῶν, τὴν τῆς 
* αἰωνίου χολάσεως διχχιοσύνην χατὰ τὸ ἀμετά- 
ἤλητον * δείκνυσθαι τῆς τῶν ἡμαρτηκότων ἀτά- 
χτου θελήσεως, ὥστε τοὺς μέσους ἀμετάδλητον" 
θέλησιν πρὸς τὸ χαχὸν ἔχοντας οὐχ ἀνάγχην εἶναι 
τῷ τοιούτῳ πυρὶ καθαίρεσθαι, --- πρὸς τοῦθ᾽ ὑμεῖς 
ἀπηντήσατεϊ λέγοντες, μὴ τὸ ἀμεταδλητον τῆς 
ὀρθῆς θελήσεως μόνον ἐν τῇ τῆς μαχαριότητος 
περιποιήσει ζηϊεῖσθαι' μηδὲ γὰρ ἀρχεῖν ἑαυτῷ, 
πολλὰ δὲ χαὶ ἕτερα συνδραμεῖν δέον ἔν τε τῇ χατα- 
στάσει τοῦ χαλοῦ ἔργου χαὶ τῇ περιποιήσει τοῦ 
ἐσχάτου τέλους, ὅπερ οὐκ ἐξ ἀνάγχης ἐν τῷ χαχῷ 
θεωρεῖσθαι" τὸ γὰρ κακὸν ἐξ ἑχάστου τῶν λεπτο- 
τάτων ἁμαρτημάτων φύεσθαι εἰχός. 

Τοῦτο μὲν οὖν ἡμεῖς οὐκ ἀπὸ τῆς ἡμετέρας 
εἴπομεν δόξης, οὐδέ τις ὃ τῶν παρ᾽ ἡυῖν διδασχάλων 
ὅλως τὸ τῆς πονηρᾶς θελήσεως ἀμετάδλητον αἴτιον 
εἶπεν εἶναι τῆς αἰωνίου χολάσεως, ἀλλὰ Θωμᾶς 
6 ὑμέτερος διδάσχαλος κατὰ τῶν ᾿Ωριγένους λόγων 
φερόμενος, ὡς εὔλογόν τινα ταύτην αἰτίαν ἀπέδωχε 
τοῦ τῆς χολάσεως ἀμεταθλήτου, τὸ ἀμετάθλητον 
τῆς θελήσεως "5, " Ex τῶν ὑμετέρων οὖν ἡμεῖς"! τοὺς 
ὑμετέρους διασείοντες λόγους, οὐκ εὔλογον εἶναι 


, , ^ - 5 “ “ 
ἔφαμεν τὴν ἀμετάθλητον ἀπὸ τοῦ ἀγαθοῦ τῶν 


[143] V. — MARCI EPHESH ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 143 


« iudicandam terram surrexerit, consilium et 
« opera colligens, eaque denudans quae apud 
« se condita et obsignata habuerit ». Itaque 
si bona cum malis tunc libranda sunt (id 
sibi 


omnino vincat oportet, non igitur ante diem 


enim vult trutina), et amplior pars 
illam tempusque iudicii per ignem, ut vos 
dicitis, mala expurgantur, sed supersunt et 
ipsa tum denique manifestanda et denudanda 
et in stateram imponenda, ut quod propen- 
derit vincat, atque ab ampliore parte sententia 
stet. Tum vero iis, qui cum istis malis deces- 
serint, differentia certe fÍfruitionis erit, non 
autem accessio alicuius supplicii. 

ΠῚ. Tertium, cum dixissemus, aeterni sup- 
plicii aequitatem in eo ostendi, quod immuta- 
bilem habeant 
voluntatem; ac proinde mediis, cum immuta- 


bilem mali vitandi voluntatem habeant, opus 


ii qui peccarint perversam 


non esse hoc igne purgari; — huic argumento 
respondistis dicentes, non solam rectae volun- 
tatis immutabilitatem ad asse quendam beati- 
tudinem requiri, cum ea per se non sufficiat, 
sed multa alia concurrant oporteat, tum ad 
constituendum bonum opus, tum ad acquiren- 


dum ultimum habemus 


finem, quae non 
necesse in mali ratione considerare; siquidem 
malum ex unoquoque minutissimorum pec- 
catorum utique oritur. 

At vero non ex propria nostra sententia id 
diximus, neque ullus nostratium doctorum 
unquam asseruit, aeternum supplicium ex per- 
versae voluntatis immutabilitate pendere, sed 
Thomas* doctor ille vester, dum Origenis argu- 
menta confutat, hanc ut probabilem inducit 
causam cur supplicium sit immutabile, nimi- 
rum quod voluntas sit immutabilis. Vestratium 
igitur ope vestras eversuri rationes, haud pro- 


babilem esse diximus immutabilem illam me- 


, , , ' *, M] ^ ! * * * " " 
μέσων θέλησιν: ἐν ταύτῃ γὰρ αὐτοὺς τοῦ βίυ — diorum in bono voluntatem : siquidem illos 
1. Ad marg. HR : ὡραιότατον. — 2. πάντων M. — 3. μέλλουσι ROC. — ἡ, ἀμετάδλειτον ἡ 9. δείχνυσθαι 
διήνυσθαι M. — 6. ἀμετάδλητον in εὐμετάδλητον corr. vult O, addito εὖ ad marg. : εὐμετάδλητον ! 
7. ἀπειντήσαντε Α : ἀπητήσατε C. — 8. τῆς ras. (ad marg. corr. τις) C. 9. Ad marg. H : ὅρα ὅπως 
διαδάλει (Sic) τὸν Θωμᾶ. — 10. θελήσεως : κολάσεως C. — ΤΙ, ὑμεῖς M. 

a) Saepius de hac quaestione disputat S. Thomas, praesertim Confra Genf. |. HI, e. Ve, et Fl. IV, 


c, 93. 


* (8585 


as 3S 


144 


hac voluntate | affectos e vita decessisse; 
quare si deinceps immutabilis perseveret, 
immutabile etiam ab ea perferendum esse 
supplicium. Illud autem quod reposuistis, 
bonam nempe voluntatem per se non sufficere 
ad bonum opus constituendum et ad ultimum 
finem consequendum, id ipsum nos vel in 
contrariam partem dixerimus, scilicet ne per- 
versam quidem voluntatem satis esse ad 
efficiendum malum et ad parandum suppli- 
cium, quod ex eo oritur. Nam qui pravus esse 
voluit, non ideo pravus nunc est, nec propterea 
cruciandus. Idem etiam dicit Gregorius Theo- 
logus oratione im Sanctum Baptisma*? : « Si 
« eum, qui occidere tantum voluit, caedis 
« damnandum putas, eum quoque habeas 
« pro baptizato, qui baptismum tantum expe- 
« tivit ». Si ergo voluntas bene agendi non 
sufficit ad beatitudinem consequendam, ne 
perpetua quidem in malo voluntas ad perpe- 
tuum supplicium satis erit; quare si haec 
aeterni supplicii causa habeatur, prout Thomas 
existimavit, ipsa quoque immutabilis in bono 
voluntas aut gloriae causa possidentibus pro- 
fecto erit, aut saltem supplicium non promere- 
bitur. Nam si opposita oppositi, etiam oppositi 
profecto opposita est causa, sicut ex Aristotele, 
imo e rei natura cognoscitur. 

IV. Item quoad quartum nos quidem dixi- 
mus, desumpta ex Evangelio auctoritate, per- 
fectum praemium eorum, qui sunt puri corde 
et animo, esse videre Deum, hoc vero non 
aequaliter omnes consequi; neque proinde 
parem esse omnium purgationem, ac propter- 
ea opus non esse purgatorio igne, si in non- 
nullis imperfecta fuerit purgatio. 


Quod 


asserendo, duplicem dari puritatem ac pur- 


argumentum non plene solvistis 


gationem, alteram quidem in praesenti vita, 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[144] 


^ p" , 
υεθίστασθαι', τὸ δὲ ἑξῆς ἀμεταδλητον μένειν, atv 
* ἃ Y -» 
δὴ 2 xol χόλασιν τοιαύτην ὑφίστασθαι. Ὃ δὲ ὑμεῖς 
E" ἘΞ 4 , 
ἀντεθήκατε, μὴ ἀρχεῖν ἑαυτῇ τὴν ἀγαθὴν θέλησιν 
N M e - , » M M 
πρὸς τὴν τοῦ χαλοῦ χατάστασιν ἔργου xxt τὴν 
m Ll Mi M 
περιποίησιν τοῦ ἐσχάτου τέλους, τοῦτο χαὶ περι 
τοῦ ἐναντίου φαίημεν ἂν ἡμεῖς, ὡς οὐδ᾽ fj πονηρὰ 
D - M 
θέλησις πρὸς τὸ ἀποτέλεσμα TOU xaxoU xal τὴν ἐξ 
D - , 
αὐτοῦ φυομένην χόλασιν ἐξαρχεῖ" οὐδὲ γὰρ ὃ θελή- 
^5 j Y^ E Y. ui TE 
σας εἶναι πονηρὸς ἤδη x«i πονηρός ἐστιν, οὐ 


ὀφείλει διὰ τοῦτο χολάζεσθαι. Καὶ τοῦτο 6 θεολόγος 


φησὶ" Τρηγόριος ἐν τῷ εἰς v0 Βάπτισμα λόγῳ" 


5 , 6 , ^ ^ , p οὖὥὡ )) 

« Εἰ χρίνεις ὁ φόνου τὸν φονιχὸν ἐκ μόνου τοῦ βούλε- 
« σθαι, βεδαπτίσϑω σοι χαὶ ὁ θελήσας τὸ βάπτισμα ». 
Εἰ τοίνυν ἣ τἀγαθοῦ θέλησις οὐκ ἐξαρχεῖ πρὸς 
ἐπιτυχίαν τῶν ἀγαθῶν, οὐδ᾽ ἣ Τ ἀΐδιος ἐν τῷ χαχῷ 

^ ' HA 
θέλησις πρὸς τὴν ἀΐδιον χόλασιν ἐξαρκέσει" εἰ δ᾽ ὃ 
ἐχείνη 3 τῆς ἀϊδίου χολάσεώς ἐστιν αἰτία κατὰ !? 
τὸν τοῦ Θωμᾶ λόγον, καὶ ἣ ἀμετάδλητος ἄρα τοῦ 
καλοῦ θέλησις ἢ δόξης αἰτία πάντως ἔσται τοῖς 

c , 

χεχτημένοις !!. ἢ τοὐλάχιστον γοῦν οὐχ ἐπιδέξεται 

L E] hj E] , " 5 , y M 
χόλασιν" εἰ γὰρ τοὐναντίον τοῦ ἐναντίου αἴτιον, xoi 
12 


3 , D Ὁ: 5 , ἈΠ ΞΥ 912 
τουνᾶντιίον πάντως TOU ἐνᾶάντιου, χατὰ τὸν Apt- 


, » * ^ N N , 
στοτελιχόν, ἔτι δὲ xal τὸν φυσιχὸν λόγον. 


δον, Κατὰ δὲ τὸ"! τέταρτον αὖθις ἡμεῖς μὲν 
εἴπομεν ἐκ τοῦ εὐαγγελίου λαύόντες, τὸ τέλειον !? 
» *Y ES - b ^, ATP eus - 
ἔπαθλον εἰναι τοῖς χαθαροῖς τῇ χαρδίᾳ xat 17, ψυχὴ 
τὸ"! ῦ ἰδεῖν τὸν Θεόν, τούτου δὲ οὐχ ὁμοίως ἐπιτυγ- 


joven 1 


* 


E .029NY o - “ὦ , 
ἅπαντας" οὐδ᾽ ἄρα τῆς αὐτῆς καθάρσεως 
εἶναι πάντας, οὐδὲ χρείαν εἰναι τοῦ χαθαρσίου 


, Y " 2X X re 10 
πυρος, ειπὲρ £V τισιν ελλιπὴς Y, χαναᾶρσις. 


ἹῬοῦτο δὲ ὑμεῖς οὐχ ἱκανῶς ἐλύσατε, διττὴν εἶναι 
τὴν χαθαρότητα [ὃ xal τὴν χάθαρσιν λέγοντες, τὴν 


Y , Dd , , ὃ 4 Ὁ, m Ae , 
μὲν ἐν τῷ παρόντι βίῳ Ov ἀρετῆς xat ἁγιωσύνης 


1. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 2. δὴ : δὲ OC. — 8, τοῦ ἀγαθοῦ B. — ^. αἰναντίου R. — 5. φησὶ om. R, 
qui addit ad marg. : ὃ θεολόγος Γρηγόριος. --- 6. χρίνης O. — 7, οὐδ᾽ ἡ : om. ἡ C. — 8. εἰ δ᾽ : οὐδ᾽ PMG. — 
9. ἐχείνης M. — 10. χατὰ : μετὰ M. — 11. τῆς χεχτημένης M. — 12. τὸ ἐναντίον R.— 18, τὸν om. C. — 


14. Ad marg. ἢ : ὅλον ὡραῖον. — 15. τέλιον P. — 16. τὸ om. C. — 17. Scripserat P ἐπιτυγχάνει, sed eadem 
manus v addidit sup. lin. — 18. τὴν χαθαρότητα in marg. P. 


a) P. G., t. 36, c. 389. — b) Vereor ne rem acu 
tetigerim. Ponamus, exempli causa, A et B esse 
opposita. Si A se habet ad B ut causa ad effec- 
tum, vicissim ipsum B se habebit ad A ut causa 
ad effectum. Eadem ratione geometrae dicunt sic 


se habere consequens ad praecedens, sicut est 
praecedens ad consequens, cum ambo conversim 
sumantur. Apud Aristotelem vox ἐναντίον potius 
oppositum seu coníradictorium quam contrarium 
significat. 


10 


20 


[5s] 
ὧι 


90 


"τὴν δὲ 


gra 
Le ΕΝ 


2 


* Ad zu "^ "E TUB, f ν᾿ ÀJ Lp 


χκατορθουμένην, ἥτις! ἐστὶν αἰτία τοῦ τὸν Θεὸν ὄψε- 
σθαι, τὴν δὲ διὰ τοῦ πυρὸς ἐν τῷ μέλλοντι γινο- 
μένηνΣ, ἥτις τῶν συγγνωστῶν αἰτιαμάτων τὰς 
ψυχὰς ἀπολύει' πρῶτον μέν, ὅτι τὸ ζητούμενον ὡς 
διολογούμενον ἔθεσθε 7" ἔπειθ᾽ ὅτι χαὶ πᾶσα χαθα- 
΄ 
ρότης ἢ χάθαρσις, κἂν ἐν τῷ παρόντι βίῳ δι᾽ ἀρετῆς 
χαὶ πολιτείας ἀγαθῆς ἐνεργεῖται", δῆλον ὡς ῥύπου" 
a , , , € - M , “«κ Í 
τινὸς ἀπαλλάττει, τουτέστιν ἁμαρτιῶν, τοὺς αὐτῇ 
χεχρημένους" xal εἰ μὲν ἱκανὴ πρὸς ἐξάλειψίν τε 
IN ἢ 9 ^^ € Led lj er 
καὶ χάθαρσιν᾽ τῶν ἁμαρτιῶν γένοιτο, ῥύπου τε 


ἀπήλλαξε τοὺςχεχαθαρμένους καὶ χολάσεως ἐπ᾽ αὐτοῖς 


οὐδεμιᾶς ἔτι χρεία, καὶ λείπεται "5 πάντως τὸ "! τὸν 


Θεὸν ἰδεῖν, ὅπερ ἐστὶν ἔπαθλον, κατ᾽ ἀναλογίαν" 2 τῆς 
τῶν ἀγαθῶν ἐργασίας" εἰ δ᾽ ἐλλιπὴς ἐκείνη ἣ 
κάθαρσις, πρὸς μέτρον ἐχείνης τῆς ἐλλείψεως ἧττον 
ὄψονται τὸν Θεὸν οἱ ἧττον χεχαθαρμένοι, ὅπερ xai 
ἐπὶ τοῦ τῆς νομοθεσίας ὄρους "3 συνέῤδη. Συνάγεται 
dox πάλιν, ὅπερ ἔφαμεν, ἀναγκαίως, μηκέτ᾽ εἶναι 
μετὰ τὸν τῇδε βίον ἑτέραν "΄ χάθαρσιν '? τοὺς ἐλλιπῶς 
Ἴ ^ , , ὃ 3. κακὰ , 
ἔχοντας τῆς χαθάρσεως ἐχχαθαίρουσαν᾽ εἰ δὲ μή, 
, » , " , , ^ 
πάλιν ἔσονται πάντες ἐπίσης χεχαθαρμένοι᾽ τοῦτο 
δὲ ἡυῖν οὐχ ὑπέκειτο "ῦ, 
e", Πάλιν ἐκ τοῦ ῥητοῦ τοῦ μεγάλου Γρηγορίου 
τοῦ Θεολόγου τοῦ ἐν τῷ περὶ τοῦ Π͵|ἀσχα λόγῳ 


M 


διειληφότων ἡμῶν, ὅτι μετὰ" τὸν τῇδε βίον οὐχ ἔστι 


τις χάθαρσις 8, ἀπηντήσατε 19 τοῦτο λύοντες 50, ὅτι 
ὃ LI — "Ὁ € -Ὁ , 21 Ὕ , & 22 
ιττῆς τῆς τῶν ἁμαρτιῶν χαθάρσεως"! λεγομένης23, 
τῆς μὲν ἐν τῇ παρούσῃ ζωῇ διὰ τῶν τῆς μετανοίας 
e«- m ^ € * mM , ^ , 
τιμωριῶν, τῆς δὲ μετὰ τὸν 170: βίον, τὴν πρώτην 
μὲν 6 ἅγιος ἀναιρεῖ, μὴ εἶναι μετὰ τὸν τῇδε βίον", 
συγχωρεῖ, ταύτην ἣν ὑμεῖς δηλονότι 
4 7 
λέγετε. 
-" ' Cb EE. y 9413/4 D 3^ 
Τοῦτο δὲ ταὐτόν ἐστιν οἴεσθαι 5 λέγειν τὸν εἰπόντα, 
ó 25 , , , ΕΣ , 26 
1t?*5 οὐχ ἔστι τις χάθαρσις, ὅτι ἔστι τις χάθαρσις" Ὁ, 
xai οὕτω φανερῶς ἑαυτῷ περιπίπτειν" ἀλλ᾽ οὕτω 
ῥάδιόν ἐστι πάντα λύειν, εἰ "7 τὸν εἰπόντα ὅτι "5 οὐχ 
ν E ' ! ὃ. v *, ^ 
ἔστι τι ζῷον λίθος, τὸν αὐτὸν 5" αὖθις ἐροῦμεν λέγειν τε 


xat φρονεῖν, ὅτι ἔστι ci? ζῷον λίθος, Ἀλλ᾽ οὐχ 


"s 


445] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. — 145 


per virtutem ac sanctitatem perficiendam, quae 
causa sit Deum videndi; alteram vero in futuro 
saeculo per ignem efficiendam, qua venialibus 
culpis animae exsolvantur : primum quidem, 
quia quod erat in disquisitione, ut probatum 
sumpsistis; deinde, quia quaelibet puritas sive 
purgatio, etsi in hac vita virtutis bonaeque 
conversationis ope completur, profecto labem 
aliquam, id est peccata, ab iis tollit qui eam 
adhibuerint. Quae si satis fuerit ad delenda 
abluendaque peccata, labem ex iis auferet qui 
expurgantur, neque ulla amplius iis poena 
opus erit; superest igitur ut Deum plane videre 
possint, id est praemium ferre, pro ratione ac 
modo quo virtutes quisque actu perfecerit. 
Sin autem defieiens fuerit illa purgatio, pro 
rata huius defectus parte, minus ii Deum vide- 
bunt qui minus mundati fuerint, quod vel in 
monte, ubi lex data fuit, contigit. Illud itaque 
rursus necessario colligitur quod diximus, sci- 
licet nullam alteram post hanc vitam dari pur- 
gationem ad eos purgandos, qui imperfecte 
purgati fuerint : sin minus, iterum dicendum 
erit, omnes ex aequo purgari. Id autem nobis 
nequaquam admittendum videbatur. 

V. Item ex dicto magni Gregorii Theologi, 
quod habetur oratione iz Pascha, cum statuis- 
semus, haud ullam post praesentem vitam 
esse purgationem, illud retulistis, argumentum 
soluturi, quod duplex cum habeatur peccato- 
rum purgatio, una quidem in hac vita per 
paenitentiae satisfactiones, altera vero post 
hanc vitam; illam quidem sanctus negat esse 
vero admittit, 


post praesentem vitam, hanc 


eam nimirum quam vos profitemini. 

Id autem si quis opinetur, idem est ac si 
dicat, eum qui asseruerit nullam esse purga- 
tionem, asserere aliquam esse purgationem, 
ac proinde aperte secum pugnare. Profecto 
facile erit omnia solvere, si qui dixerit animal 


aliquod lapidem non esse, eum ipsum iterum 


1, ἥτις A. — 2. γινομένην om. C (add. ad marg.). — 3. ἔθεσθαι ras. ἔθεσθε C. ἡ, ἢ :ἡ M. — 5. ἐνερ 
γῆται OM. — 06. ῥύπου : οὔπον A. — 7. ἐν αὐτῇ M. — 8. εἰ : ἡ C. — 9. χάθαρσις A. 10. xal λείπεται 
λείπεται τοίνυν R.. — 11. τὸ sup. lin. P. — 12. κατὰ ἀνχλ. R. — 13. ὄρους : ὅρου M : ὄρους Ὁ. I4. ἑτέραν : 
ἑστίαν M, prorsus ineple. — 15. χάθαρσιν ἑτέραν B, reliquis usque ad ἐχχαθαίρουσαν inclusive omissis, 
— 16. ὑπέχειτε A. — 17. μετὰ : κατὰ C. — 18. Ad marg. ἢ : ὡραιότατον. — 19. ἀπητήσατε C. 20, λύοντες 
"λέγοντες M. — 21. χαθάρσεως : χολάσεως B. — 22. λεγομένης : γενομένης C. — 23. τὴν πρώτην -τὴδε βίον om. M 
— 9^. οἴεσθε OC; vocem om. RA. — 25. ὅτι om, M. — 26, ὅτι ἔστι τις χάθχρσις om. M, — 27. «0: ἢ M. 
— 28. ὅτι om. M. — 29. τὸν αὖ τὸν (cor. 2* man. ad marg.) Q. — 30, τι om. M. 

PATR. OR. — T. XV. — F. 1. ᾽ο 


EST 


esM 


* 


146 


pronuntiaverimus et dicere et sentire, animal 
aliquod esse lapidem. Nunc vero multum abest 
ut haec sit sancti sententia; verum post exposi- 
tos duos usus, qui in Pascha fieri solent", unum 
nempe quo nihil nobis efferendum sit, alterum 
quo nihil usque ad mane relinquendum; has 
duas subiunxit considerationes : ad illud quidem 
Nec quicquam efferemus, non esse ad exteros 
magnam nostrorum mysteriorum partem effe- 
rendam; ad illud vero Nec usque ad mane 
relinquemus, hic a nobis agendam esse ac serio 
perficiendam quamlibet purgationem, sive per 
virtutem ac bona opera, sive per paenitentiam 
et poenas eius gratia irrogandas, sive per fre- 
quentationem caerimoniarum ac mysteriorum 
ecclesiasticorum; nullam vere post hanc vitam 
purgationem exspectandam, nisi curaverimus 
ut per eiusmodi opera hic mundemur. Qua- 
propter illa duo : Nullam esse purgationem 
(id enim valet illud Gregorii : Nec purgatio 
ulla superest), et aliquam esse purgationem, 
eam nimirum quam vos inducitis, nempe per 
ignem, mutuo  contradictorie opponuntur, 
neque possunt simul convenire et utraque 
vera esse, nisi contradictio pactionem secum 
ipsa faciat, quod fieri omnino nequit. 

VI. Eadem argumenta molimini in dictum 
eiusdem Theologi a nobis ex oratione de P/aga 
grandinis prolatum (nam praecedenti affine 
est) quo aperte pronuntiat, eos qui non fue- 
rint hic purgati, ad cruciatum illum esse trans- 
mittendos,.cum iam poenae tempus erit, non 
purgationis; nam adhibita hic etiam restric- 
tione, non iam tempus esse dicitis eiusmodi 
purgationis quae fit per paenitentiam, non vero 
purgationis simpliciter. Ad hunc modum facili 
negotio omnia solverimus, si quae simpliciter 
enuntiata sunt, ea restringendo intelligamus, 
et hominem dixerimus non esse animal, quo- 
niam homo litteris descriptus animal non est. 
Verum enimvero si antea locutus fuisset sanc- 
tus de purgatione in hac vita agenda per 
paenitentiam et bona opera, nonnihil oppor- 
tuna videretur vestra assertio, illic etiam eius- 


modi intelligendam esse purgationem. Sin 


1. ἑτέραν δὲ-οὐδὲν Om. G. — 2. τοῖς : τῆς M. — 3. ἡμετέρων om. M. — ^. τοῦτ᾽ οὐχ O : τοῦτο οὐχ C. 
— b. Ad marg. ἢ : τί δηλοῖ, τὸ δὲ οὐχ εἰς τὸ πρωὶ χαταλείψομεν. — 6. τῶν om. C. — 7. ἐπὶ om. M. — 
8. τῇδε : δὲ C. — 9. βίον om. A. — 10. τὸ οὖν POM. — 11. τῷ : τὸ M. — 12. εἰσάγεται R. — 13. πείσασθαι M. 
— 1^. Ad marg. R : ὡραιότατον. Γρηγορίου τοῦ θεολόγον. --- 15. ἐκεῖσε Ri. — 16. λέγεται Ri. — 17. εἰ : ἢ M. — 
[8. ἐκλαμδανομένων M. — 19. προλαδὸν Α. — 30. xai om. RGC. — 21, ἡμέτερος M. 


3) Gt. D: 60 9962561605. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[146] 


οὕτως ὃ ἅγιος ἐφρόνει, πολλοῦ γε καὶ δεῖ: δύο δὲ 
πράξεις τῶν περὶ τὸ Πάσχα γινομένων ἐχθέμενος, 
υμἱαν μέν, ὡς οὐχ ἐξοίσομεν οὐδέν, ἑτέραν δέ, ὅτι οὐκ 
εἰς τὸ πρωΐ καταλείψομεν, δύο θεωρίας ἐπήνεγκε" 
πρὸς μὲν τὸ οὐκ ἐξοίσομεν οὐδέν", ὅτι μὴ ἔχφορα 
τοῖς" ἔξω τὰ πολλὰ τῶν ἡμετέρων", μυστηρίων" 
πρὸς δὲ τὸ οὐχ εἰς τὸ πρωὶ καταλείψομεν", ὅτι 
πᾶσαν χάθαρσιν, εἴτε δι’ ἀρετῆς καὶ τῶν ἀγαθῶν 


* 2 , 
ἐπι’ ταύτη 


, » m 
πράξεων, εἴτε διὰ μετανοίας xal τῶν 
Lud v : M m m ^ , 
τιμωριῶν, εἴτε διὰ μετοχῆῇς τελετῶν xal μυστηρίων 
, Ll τ m 
ἐχχλησιαστιχῶν, ἐνταῦθα γίνεσθαι παρ᾽ ἡμῶν xoi 
^ / “Ὁ 
σπουδάζεσθαι χρή, xal μηδεμίαν μετὰ τὸν τῇδε ὃ 
, , eo D 
βίον" κάθαρσιν προσδοχᾶν, ἂν μὴ διὰ τούτων ἐνταῦθα 
καθαρθῆναι σπουδάσωμεν. "o γοῦν" μηδεμίαν χά- 
* EV * NI * 2 » 
θαρσιν εἰναι (τοῦτο γὰρ δύναται τὸ οὐκ ἔστι τις 
, - il - 
κάθαρσις) τῷ 1! εἰναί τινα κάθαρσιν, ἣν ὑμεῖς 
, p Με m 
εἰσάγειε "2, τὴν διὰ πυρός, ἀντιφατικῶς ἀντίχειται 
, * -Ὁ " τ 
δηλονότι, καὶ τὸ ταῦτα συνελθεῖν xot ἀμφότερα 3207, 
$ ^ A 1d p^ qus N c N ! 
εἶναι, xol τὴν ἀντίφασίν ἐστι πρὸς ἑαυτὴν σπεί- 
13. 


σασθαι} τοῦτο δὲ παντελῶς ἀδύνατον. 


T rp V o5? AUN N ci NC ὦ ,ὔ € b , 
c^. Ῥὰ δ᾽ αὐτὰ καὶ εἰς τὸ ἐπαγόμενον ῥητὸν Ex 
τοῦ εἰς τὴν Π]ληγὴν τῆς χαλάζης λόγου τοῦ αὐτοῦ 
, - D 
θεολόγου ἐπιχειρεῖτε !* (καὶ γάρ ἐστι τῷ εἰρημένῳ 
2 a τ “ EX ΞΡ 13 
συγγενές), φανερῶς οὕτω διαγορεῦον τῇ ἐκεῖθεν 
, / 'N As M j 
βασάνῳ παραπέμπεσθαι τοὺς μὴ ἐνταῦθα χεχαθαρ- 
, GIC A , E , 
μένους, ἡνίκα χολάσεως χαιρός, o0 χαθάρσεως" 


προσδιορίζοντες γὰρ χἀνταῦθ ot&co θά 
p 0 ς γὰρ x ὕθα, τοιᾶσδε χαθάρσεως 


^ 


λέγετε! τῆς διὰ μετανοίας μὴ elvat καιρόν, ἀλλ᾽ οὐχ, 


ἁπλῶς καθάρσεως. Οὕτω δὲ βῥάδιον πάντα λύειν, εἰ "7 


ἈΠ ΡΝ σὰν 5 , SY M "m 5 
τὰ ἁπλῶς εἰρημένα τισὶ μετὰ προσδιορισμῶν ἐχλαμ- 
G&voy.ev!8, xat τὸν ἄνθρωπον ἐροῦμεν μὴ εἶναι ζῷον, 
ὅτι ὃ γεγραμμένος ἄνθρωπος οὐκ ἔστι ζῷον. Πλὴν 
ἀλλ᾽ εἰ μὲν προλαῤὼν 19. ὃ ἅγιος εἰπε περὶ τῆς διὰ 

^ » e , ^ ΕΙΣ 5 D , , 
μετανοίας xal τῶν ἀγαθῶν ἔργων ἐν τῷ παρόντι βίῳ 
χαθάρσεως, εἰχεν ἄν τινα xol?? χαιρὸν 6 ὑμέτερος ?' 


λόγος. τοιαύτην νοεῖσθαι χἀχεῖ τὴν χαάθαρσιν᾽ εἶ δὲ 


5 


10 


15 


20 


30 


TORT NO ERENSE UIS 


I E παιδεύσεως M Eahas. xai τῶν ἐνταῦθα 


᾿ πιμωριῶν, αἷς οἱ ἁμαρτωλοὶ καθαίρονται (λέγει γὰρ 
E βέλτιον 
c4 « χαθαρθῆνα! ἢ τῇ ἐχεῖθεν βασάνῳ παραπεμῳθῆναι, 


οὕτω!" « εἶναι νῦν παιδευθῆναι χαὶ 
^ « ἡνίχα χολάσεως καιρός, οὐ καθάρσεως »), πῶς οὐχ 
᾿ ἀνάγκη τοιχύτην ) νοεῖσθαι χάχεϊ τὴν χάθαρσιν, ἣν 


ἀπαγορεύει. τὴν διὰ’ τιλωρίας τε χαὶ χολάσεως: 
[ Y e ) μ [d 3 


3 t», Πρὸς δὲ τὸ ἕῤδομον, ἐκ τῆς εὐαγγελικῆς 


ἐχείνης παραδολῆς λεγόντων ἡμῶν, τοῦ μὲν Λαζάρου 
- εἷς τὸν χύλπον τοῦ Αὔραὰμ. ἀπενεχθέντος, τοῦ 


πλουσίου δὲ ἐν τῷ ἅδη καὶ ταῖς βασάνοις ὑπάρχοντος, 


ἐναντίωσιν παριστῶν, --- ἀπηντήσατε μὴ εἶναι τὴν 
E εἰρημένην παραθολὴν περὶ τῶν ἄρτι τοῦ σώματος 
ἀπολελυμένων ψυχῶν, ἀλλὰ περὶ τῶν ἐσχάτων 
τελῶν τῶν ἀνθρώπων, ἐν οἷς τὸ χαθαρτήριον χώραν 
οὖχ ἔχει, καὶ διὰ τοῦτο μὴ φέρεσθαι! 5 τρίτον τόπον 
εἴ, τῆς διαδατιχῆς καθάρσεως. 

Τοῦτο μὲν οὖν χαὶ σφόδρα τοῖς ἡμετέροις συνάδει "3 
λόγοις" εἰ γὰρ περὶ τῶν ἐσχάτων τελῶν ! ἣ παρα- 
6o)d, διδάσκει, ἐν οἷς τὸ καθαρτήριον χώραν οὐχ 
ἔχει, οὐδέπω ἄρα "" τοῦ ἐσχάτου τέλους οὔτε οἱ 
δίχαιοι ἔτυχον οὔθ᾽ οἱ ἁμαρτωλοί" καὶ πῶς ol μέσοι 
μετὰ!" τὴν ἀπαλλαγὴν αὐτίχα xal κρίνονται καὶ xo- 
᾿λάζονται xo καθαίρονται, ἵνα τοῦ ἐσχάτου τύχωσι 
τέλους 1; Πῶς δὲ τὸ χαθαρτήριον ἐνεργεῖ, τῆς 
χαθολιχῇς ἐχείνης τινωρίας ἀργούσης χαὶ τῶν πονη- 
᾿ροτάτων ἀνθρώπων οὕπω χολαζομένων; Πλὴν ἀλλ᾽ 
εἰ xa περὶ τοῦ ἐσχάτου τέλους ἑχατέρου τῶν ἀπελ- 


4. οὕτως Α. — 2. νῦν om. M. 


τριῶν M. — 15. ἄρρα P. — 16. μετὰ : χατὰ ἢ, 


&) Cf. P. G., t. 36, c. 944. 


ἴ — 3. τοιαύτην om. ἢ. — ^. διὰ : δὰ M. — ὃ, Ilic 
| duarum fere paginarum omnino vacuus, addita ad marg. hae adnotatione 
 Rcilicet non. vidit amanuensis quintum sextumque argumentum alia non. esse praeter duo illa dicta 
Gregorii Nazianzeni modo explicala. — 6. τοῦ om. POM — 7. 
F9. τῶν om. OC. — 10. μέσων M. — 11. ἑχατέρους ἀλλήλων POM ; ad marg. in KR bis ὡραῖον, semel ὡραιοότατ 
12. φέρεσθαι : φαίνεσθαι G. — 13. σννάδει τοῖς ἡμετέροις X. Δ, 
— 11, 
τούτοις δύναται σῴζεσθαι xai τὸ τοῦ ἀποστόλον, ἤγουν τὸ « "Anavttc μὲν χοιμηθήσονται; 
ἀτόμῳ, ὡς ἐν ῥοπῇ ὀφθαλμοῦ τοῦτο τὸ φθαρτὸν ἐνδύσεται ἀφθαρσίαν, καὶ τὸ θνητὸν ἀθανασίαν 
οὔσης καὶ χατεπειγούσης τῆς ὥρας ἐχείνης, πότε λοιπὸν ἡ χάθαρσις τοῖς 
ἀπόδωσις (SiC) καλῶν τε xai ἐσχρῶν (sic) πράξεων, εἰ μὴ λέξει τις, ὅτι μετὰ τὴν 


αὐτοῦ μᾶλλον ἢ θεολογίας" οὐδεὶς γὰρ οὕτω ὡς ἐχεῖνος τῶν διδασχάγων 


ALTERA DE IGNE PURGATOHIO. 1471 
autem loquatur, prout liquet, de castigationi- 
bus poenisque huius vitae, quibus expurgantur 
peccatores (ita enim dicit* : « Satius est nunc 
« castigari ac purgari, 
« illum. transmitti, 


quam ad cruciatum 
cum iam poenae tempus 
« erit, non purgationis »), qui fit, ut non ne- 
cesse sit, illic quoque eiusmodi, quam exse- 
cratur, intelligere purgationem, eam nempe 
quae perficitur per castigationem et poenam ? 

VII. Quoad. septimum, cum ad illam Evan- 
gelii parabolam, ubi Lazarus quidem in sinum 
Abrahae defertur, dives vero in inferno tor- 
mentisque invenitur, dixissemus, nuspiam ap- 
parere tertium aliquem locum, quo eorum 
animae qui mediocriter vixerint expurgandae 
contineantur, sed ingentem quemdam et imper- 
vium hiatum, quo alii separantur ab aliis et 
summa omnisque medii expers contrarietas 
statuitur; reposuistis, in dicta parabola non 
tractari de iis animabus quae nuper e corpore 
migraverint, sed de ultimis hominum finibus, 
in quibus locum non habet purgatorium; ac 
propterea tertii loci transitoriae purgationi 
accommodati mentionem illic non occurrere. 

Porro haec in nostram sententiam apte qua- 
drare videntur. Nam si parabola de ultimis 
finibus agit, in quibus purgatorium locum 
non habet, nondum igitur ultimum suum finem 
adepti sunt nec iusti nec peccatores; qui fit 
ergo ut medii, statim ac migraverint, et iudi- 


centur et crucientur et purgentur, quo ulti- 


mum consequantur finem? Qua vero ratione 
purgatorium vim suam diffundit, dum dilata 
universali illa poena, vel pravissimi homines 
nondum torquentur? Verumtamen quamquam 
in R locus 


habetur 
: οἶμαι λείπει τὸ c", xal c 
τόπον : τρῦπον M. — 8. τὸν : τῶν C 

at additis intervertendi signis l4. τελῶν 

Ad marg. habetur in. KR sequens scholion 'E 
οὔ. ἀλλ᾽ dux πάντες ὡς ἕν 
ἴς τότε ἁμαρτωλοῖς ἔσεται, xal πότε * 


χοίσιν σταθήσεται ἡ αἰώνιος 


ἐχείνη.χόλασις, xal ἀναμενεῖ τὴν ἐνέργειαν τῆς προσχαίρον ; xal ἂν οὕτως λέξειεν, γεῦ τῆς παραλογίας xai ληρολογίας 


πώποτε ἀποφηνάμενος φαίνεται 


* f, 84. 


148 


de ultimo fine utriusque eorum qui hinc deces- 
serunt, ut in confesso est, parabola tractat, 
at certe eos, ubi primum e praesenti vita 
migraverint, ostendit nanciscentes veluti prin- 
cipia atque indicia locorum, quos occupaturi 
sunt : id enim sibi vult quod dicitur, « alterum 
« quidem fuisse ab angelis delatum, alterum 
« vero in inferno inventum ». Quare si. quis 
tertius esset locus, de eo non siluisset. Quem 
reipsa non dari, ex hiatu, qui tum aditu tum 
medio caret, satis ostensum est. 

VIII. Cum 
esse, animam, ubi migraverit e corpore et 
iam prorsus incorporea materiaeque expers 


in octavo dixissemus, fas non 


evaserit, a corporeo igne torqueri, illud qui- 
dem verum esse concessistis, nullam rem cor- 
poream virtute sua propria in incorpoream 
quicquam pollere; tamen divina virtute id 
fieri posse dicitis, neque quidquam mirandum, 
quod fiat. Ad quod probandum argumentum 
congruum, non necessarium adduxistis, ani- 
mam nimirum oportere, quoniam per peccatum 
se ipsa rebus corporalibus subiecit, ut easdem 
quoque in luendis poenis perferat. 

Atqui hoc argumentum plane non ostendit 
rem reipsa fieri, sed innuit eandem, si forte 
fiat, iuste fieri; quamvis forsitan aliorsum haud 
probabilis sit. Nam dixerit quispiam, argumen- 
tum retorquens, animam oportere, quoniam 
una cum corpore rebus corporalibus ipsa se 
subiecit, ut etiam cum corpore corpoream 
poenam luat : id enim iustius, aequius, magis 
consequens. Dum autem in eius rei argumen- 
tum illam etiam parabolam adducitis, in qua 
divitis. anima, antequam corpus resurgat, 
ignea flamma cruciari dicitur, profecto ipsi 


vobiscum pugnare videmini et vestram ipsi 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


N 5 , 3 NO , C NY , 
. TUXOV ἰσχυειν εις το «5000.0. 10V * T 6€ θεία 


[148] 


θόντων ἐντεῦθεν διυολογουμένω: ἣ παραθολὴ Oi- 
3A ^ M , ^ 2 , M p pL 3 
δάσχει, ἀλλὰ παραυτίκα φησὶν" αὐτοὺς ἅμα TO) 
zu , , m iH , Ἀ y EN 
τῶν παρόντων ἀπαλλαγῆναι τὰς ἀρχὰς ὥσπερ xat và 
, S e ^ , yas, 5 & pe 
γνωρίσματα τῶν ὑποδεξουένων * «onov? xava)a6ely 
-Ὁ-Ὁ A K ^ ^ * € AN Lad 5 I^ 
τοῦτο γὰρ βούλεται τὸ « τὸν μὲν ὑπὸ τῶν ἀγγέλων 
, “Ὁ Ν "16 € m 2 w^ ^5 
« ἀπενεχθῆναι, τὸν δὲ" εὑρεθῆναι ἐν τῷ ἄδη ». Eit 
S. M ? 3 , NE Y ET , 
οὖν τις χαὶ τρίτος ἦν τόπος, οὐχ ἂν σιωπῇ παρεδόθ 7," 
^ δὲ Ν icy e € c SA! cu ^ 
τὸ δὲ μὴ elvat τοῦτον, ἱκανζὴ)ς διὰ τοῦ χάσματος xat 


Qf Y , ' , /, ^ , "n 
τοῦ ἀμίχτου τε xat ἀμέσου παρεδηλωθη ΄. 


T2» ET , E Ü 
q^. "Ev δὲ τῷ ὀγδόῳ ὃ λεγόντων ἡμῶν, ὅτι τὴν 

^ ES ^ Ld m , ^ 5 , 
Ψυχὴν ἀπαλλαγεῖσαν τοῦ σώματος xxt ἀσώματον 
u X EL , 5 » 9S ἢ € s 09 
πάντη xut ἀϊλον γενομένην οὐχ ἔστιν εἰχὸς ὑπὸ 
τ m 4 
σωματιχοῦ πυρὸς κολάζεσθαι, — τοῦτο μὲν ἀληθὲς 

f , 


*5 c » , - orna Na. | Fue PPS ἧς 
εινᾶιν ὦμο ογησᾶτε. T Ot ELO οὐυναυ.ει μηθὲν σωμα 


D 


LI 
M É M 
γίνεσθαι! τοῦτο λέγετε, xol θαυμαστὸν οὐδὲν εἶναι 


1. 


γινόμενον !!* πρὸς δὲ σύστασιν τούτου λόγον τινὰ 


2 Na , 13 » 3 » , - » , [:J 

ἐνδεγόμενον᾽ 5, ἀλλ᾽ οὐχ ἀναγχαῖον εἴλήφατε, ὅτι ἣ 
AU Te UN T5) 

ψυχὴ ἣ δι 

ξχσα, ὀφείλει xav!? ταῖς τιμωρίαις αὐτοῖς !* ὑπο- 


ἁμαρτίας ἑαυτὴν τοῖς σωματιχοῖς ὑποτά- 


; 
τάασσεσθαι. 
την m Y 3 . ci , ^ , , 
Τοῦτο μὲν οὖν, οὐχ ὅτι γίνεται, δειχτιχόν ἐστι 
, 53 3^ Y » 3 f. 15 , M 2) 
πάντως, ἀλλ᾽ εἴπερ ἄρα ἐγίνετο! ^, συνίστησι τὸ γινό- 
5. ᾿ t “ 
μένον εὔλογον εἰναι, τάχα δὲ οὐδὲ εὔλογον ἄλλως 
5 , , ^ » , , , ^ ᾧ, f 
ἐστί’ φαίη γὰρ ἀν τις εἰς τοὐναντίον τὸν λόγον 
, 16 ce PEN 17 € NS e , € LI 
μεταγαγών 19, ὅτι ψυχὴ [1 ἢ διὰ τοῦ σώματος ἑαυτὴν 
» e Mt 
τοῖς σωματιχοῖς ὑποτάξασα μετὰ τοῦ σώματος 
35 P] , n NM , eJ, 2 
αὖθις ὀφείλει τὴν σωματικὴν τιμωρίαν ὑφίστασθαι 
m M ἊΣ , , MN /, 18 ^ Ὁ 
τοῦτο γὰρ εὐλογώτερόν τε xot διχαιότερον !? xot τῆς 
L , x Y 
ἀχολουθίας μᾶλλον ἐχόμενον. τὴν δὲ παραύθολὴν 
5» , , , ΄, , L E] Toc 
αὖθις ἐχείνην εἰς σύστασιν τούτου λαύόντες, ἐν 1j f 
Ὡο C) , A ^ "m *, , m— 
τοῦ πλουσίου Ψυχὴ πρὸ τῆς ἀποχαταστάσεως TOU 
σώματος πυρίνη φλογὶ βασανίζεσθαι λέγεται᾽", παν- 


AME Ses , l 20 MA 
τελῶς ὑμῖν αὐτοῖς περιπεπτῶχοτες φαίνεσθε χαιτὰ 


1. ἐτεῦθεν Α. — 2. Ad vocem φησὶν ἢ habet supra versum : ἣ παρχδολὴ δηλαδή. — 3. τῷ : xai M. — 
^. ὑποδεξαμένων M. — 5. Littera v vocis τόπων sup. lin. P. — 6. δὲ om. O. — 7. Prius scripserat 
παρεδόθη h, quod dein in παρεδηλώθη corr. — 8. Ad marg. HB : ὡραιότατον. — 9. Post ὑπὸ scripserat τοῦ 
amanuensis cod. P, quod postea ducta linea'deleri vult. — 10. γενέσθαι C. — 11. γενομένον C. — 
12. Ad marg. ἢ : ὡραῖον. — 13. xoi ἐν C. : xà». A : xai M. — 14. αὐτῆς M. Supra vocem αὐτοῖς habetur 
in ἢ : τοῖς σωματιχοῖς δηλαδή. — 15. ἐγένετο OC. — 16. Post μεταγαγών ἢ habet intra uncinos : (ὡς 
xxi τῷ Δαμασχηνῷ δοχεῖ ἐν τῷ περὶ ἀναστάσεως λόγῳ). — 17. ἣ ψυχή R. — 18. διχαιώτερον M. Ad marg. 


HR : Δαμασχηνοῦ 


μόνη ταῖς ἡδοναῖς 


νεσθαι C. 


δίχα τοῦ σώματος μετῆλθε. δικαίως ἄμφω ἅμα xol τῶν ἀμοιδῶν τεύξονται. --- 19. 
σ 


: ἡ μὲν οὖν ψυχή, μόνη τοῖς τῆς ἀρετῆς ἀγῶσιν ἐνήθλησε, μόνη xal στεφανωθήσεται" xol εἰ 


ἐνεχυλήσθη (sic), μόνη δικαίως ἂν ἐχολάζετο᾽ ἀλλ᾽ ἐπεὶ μήτε τὴν χαχίαν μήτε τὴν ἀρετὴν ἣ ψυχὴ 


λέγετε RAM. -- 20. φαί- 


10 


159 


iind 


[149] V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 149 


ἑαυτῶν ἀνατρέποντες", πρότερον μὲν εἶναι τὴν πα- 
ραθολὴν περὶ τῶν ἐσχάτων τελῶν " λέγοντες καὶ 
M m - - ^5 
οὐκ ἀπὸ τοῦ νῦν ἐνεργεῖσθαι, νῦν δὲ αὖθις τὴν 
Ψυχὴν τοῦ πλουσίου χολάζεσθχι λέγοντες. "log 
δαίμονας δὲ εἷς οὐχ ἀπολήψεσθαι μέλλειν 
μ i v 
L4 , 27 , A , 4 t 5 EE - 

σώματά τινα ἀέριά φαμεν ἢ mópix *, ἵνα" ἐπιτη- 
» *5 

δειότεροι" ὦσιν εἰς τὰς βασάνους, ἀλλ᾽ ἔχειν αὐτὰ 
μετὰ τὴν πτῶσιν ἐχείνην καὶ τὴν εἰς τὸν σωματιχὸν 
τοῦτον χύσμον προσπάθειαν, χαθάπερ x«t ὁ ᾿Αδὰμ. 

ὰ b 6 ' δ , ^w 

μετὰ τὴν παράδασιν rOUG δεοματίνους χιτῶνας 
3 ^, , n , , * 
ἐνδεδύσθαι λέγεται, τὴν παχυτέραν σάρκα xo 
θνητὴν χαὶ ἀντίτυπον᾽ xal τοῦτο γε οὐκ ἀφ᾽ ἑαυτῶν 
εἴπομεν, ἀλλὰ τοῦ μεγάλου πατρὸς ἡμῶν Βασι-- 
λείουϑ λέξεσιν αὐταῖς εἰπόντος ἐν τοῖς εἰς τὸν 

“ - 

Ἡσαΐαν ἐξηγητιχοῖς "5 ἀκούσαντες. 
- 0». Κατὰ δὲ τὸ ἔνατον ', ἡμεῖς μὲν εἴπομεν 
u à i 
, x , *5 -“ n -" , 
μηδεμίαν ὀπτασίαν εἶναι τῶν ὁσίων ἡμῶν πατέ- 
gov!? μηδ᾽ ἄλλο τι * θαῦμα περὶ χαθαρτηρίου 
πυρὸς 3 διδάσχοντα᾽ τοὐναντίην δ᾽ ὑμεῖς λέγετε 
πολλὰ τοιαῦτα εὑρίσχεσθαι παρά τε 5 τῷ μεγάλῳ 
Γρηγορίῳ "ἢ καὶ δὴ xal ἑτέροις. 
"n ^ M B 
Λέγομεν οὖν πρὸς τοῦτο ὃ, συνιστῶντες τὸ ἐξ 
UM d , 14 m— 2 , HI , d 
ἀρχῆς εἰρημένον, ὅτι πῦρ ἀφωρισμένον χαὶ πρόσ 
χαιρον χαθαρτιχὴν δύναμιν ἔχον ἐκ τῶν τοιούτων 
οὐχ ἔστι μαθεῖν" ἀλλ᾽ οἱ μὲν ἡμέτεροι πατέρες, οἱ '7 
- χαὶ τὴν ἀρχὴν τῆς οὐρανίου πολιτείας ἐν ταῖς 
ἐρήμοις χαταφυτεύσαντες, Αἰγύπτιοί τε χαὶ Παλαι- 
στῖνοι, τοιοῦτον οὐδὲν ὁμολογουμένως, ἧπερ clo: 

j μολογουμένως, ἧπερ εἴρηται, 
διεσάφησαν, ἀλλὰ σχιχγραφίας τινὰς εἰδον χαὶ οἷον 
διατυπώσεις τῶν μελλουσῶν ἐχείνων χολάσεων, χαὶ 
ἐν αὐταῖς οὐ τοὺς 5 utxod τινα πταίσαντας, ἀλλὰ 


) 


M , 6 μα 4 UU E , 
τοὺς ἀσεῤεστάτους τε ' xal πονηροτάτους χολαζο- 


μένους “5, Ὁ δὲ μέγας Γρηγόριος δοχῶν εἰσάγειν τὸ 


sententiam convellere, ut qui antea dixeritis 
parabolam de ultimis finibus tractare, non 
autem nunc in transferri; nunc 
vero rursus asseveretis divitis tor- 


iam usum 
animam 
queri. Ad daemones quod spectat, non edis- 
serimus, corporea quaedam aerea vel ignea 
eos assumpturos quo poenis sustinendis aptio- 
res fiant, verum post 
lapsum illum et affectum quo ad corporeum 
hunc mundum adhaeserunt, sicut οἱ Adam, 


haec eis fuisse data 


post violatum praeceptum, f£umicas pelliceas* 
sibi induisse dicitur, nimirum 
carnem et mortalem et reluctantem. Quod 
quidem non ex nobismetipsis enuntiavimus, 


crassiorem 


sed adhibitis ipsis magni patris nostri Basilii 
verbis, quae in eius ad Isaiam commentariis" 
leguntur. 

IX. Quoad nonum diximus quidem, nullam 
referri visionem a sanctis patribus nostris 
habitam neque aliud quodpiam miraculum, 
quo purgatorii ignis indicium praebeatur. Con- 
tra vero vos asseritis, multa eiusmodi facta 
occurrere cum apud Gregorium Magnum tum 
apud alios. 

Ad haec igitur edicimus, illud quod a prin- 
cipio dictum fuit confirmantes, ex eiusmodi 
factis non deduci ignem distinctum ac tem- 
porarium, qui purgandi vim habeat; verum 
patres nostri, qui caelestis conversationis se- 
mina in desertis conseverunt, sive in Aegvpto 
sive in Palaestina, haud quicquam eiusmodi 
manifeste, ut dictum est, declararunt, sed deli- 
neationes quasdam adspexerunt ac veluti ima- 
gines futurarum illarum poenarum, in quibus 
non qui leves quasdam culpas / admiserint, 
sed qui impiissime ac pravissime vixerint, cru- 
ciabuntur. Magnus vero Gregorius, qui purga- 
torium videtur inducere, hoc ne ipse quidem 


χαθαρτήριον, οὐδ᾽ αὐτὸς οὐδὲν ἡμῖν3! ἀφωρισιένον — ; : : : ds 
up bred RUPIPMPRS in loco aliquo circumscriptum tradidit, sed 
, m DD , *» y^ 5 τ" 3 ^ . ἢ ὁ . * . 3 
ἔν τινι τόπῳ παρέδωχεν ??, ἀλλ᾽ ἄλλον 25 ἀλλαχοῦ alios alibi cruciari purgarique refert, eos 
1. Ad marg. R : ὡραιότατον. — 2. τελῶν : τριῶν M. — 3. ἀπολήψεσθχι : ἀπολείψεσῆαι O : ἀποχαλύψεσθαι 
M. — ^. πύρινα OCQ : πώρια M. — 5. ἵν᾽ BR. — 6. ἐπιτηδειότερα M. — 7, εἴπομεν om. M. — 8. Ad marg 
R: Βασιλείου τοῦ μεγάλου πατρὸ; ἡμῶν. — 9. λέξαισιν BR. — 10. ἐξηγητιχῶς M. .1. ἔννατον ἢ. 
12. πατέρων ἡμῶν OC. — 13. περὶ χαθαρτηρίου πνρὸς om. M. — 1^4. παρά τε om. M. — 15. Γρηγορίῳ τῷ Διαλόγῳ 
R. — 16. Ad marg. ἢ : ὡραιότατον, moxque : ὡραῖον. 17. οἵ ὁ εἰ OO : ot M : χαὶ ot ἢ 18. οὐ 
toU; ; αὐτοὺς M. — 19. τε om. M. — 20. Ad marg. HR : ὡραῖον. — 21. ἡμῖν in ὑμῖν mutari vull. RH, addito 
supra versum. Ad marg. vero haee subiungit : Εἴρηται ἔμπροσθεν ἀχριδέστερον ἡ λύσις τούτου : χὰ τ 
φανερῶς, οὐ πείθεσθαι ἄξιον, ὅτι τὸ τοιοῦτον δόγμα οὐ χανιχῶς (sic χανονιχῶς) ἐξίδοτο, * o9 γοὺ πείθεσθα 
οὕτω γὰρ ἡμᾶς διδάσχει ἱἹερώνυμος ὁ ὑμέτερος διδάσχαλος. — 22. παρέδωχε A. -- 5}, ἅλον Δ. 
a) Gen. itr, 21. — b) Ad quem locum hic alludat nondum comperi vel post perlectos Basilii. in 


Isaiam commentarios. 


TK 


8^. 


* f. 85. 


150 


nempe, ut ipse ait, qui in minutissima incide- 
runt peccata. 

X. Ad decimum quidem et ultimum, cum 
istam opinionem Origenis dogmati affinem 
similemque collegissemus, atque dixissemus, 
ut illam, sic et hanc reiiciendam esse, eo quod 
animis socordiam enervationemque inferat, 
dum alteram purgationem exspectant; rursus 
respondistis eadem ac prius iterantes, neuti- 
quam facere hanc doctrinam ut homines negli- 
gentiores reddantur, sed ut invigilent quam 
maxime, dum acerrimas intolerabilesque pur- 
gatorii poenas reformidant. 

At nos ea quae diximus urgentes edisseri- 
haud ulla quam- 
vis omnium acerrima animo concipiatur, eos 


mus, temporaria poena, 
absterreri, qui ad vitia proclives sint; verum 
hi aut ad Origenis sententiam paulatim pro- 
labentur, quamlibet poenam pro temporanea 
habentes, aut adhibita quadam distinctione, 
temporaneam hanc contemnent, quoniam 
voluptas laevis est, aspera vero virtus et ardua, 
adeo ut satius ducant et praestantius futuri 
ambiguitati se committere, haud scientes quod- 
nam iudicium ferendum sit de nostris faci- 
noribus, nec ulli curae habentes, utrum ex 
congrua paenitentia haec plene dimissa fue- 
rint, an supersint in die illa iudicii manife- 
standa, cum persuasissimum habeant, perfectam 
se purgationem aliquando adepturos. Dominus 
namque in Evangelio*, eum qui fratrem fatuum 
appellaverit, non in purgatorium, sed in 


"gehennam detrudendum pronuntiat^; ac de 


verbo otioso edicit rationem nos esse redditu- 
ros, in tempore profecto iudicii, non autem 
illud per ignem eluturos. lllud ergo magis 
quam purgatorium terret et ad paenitentiam 
movet, nimirum quod Deum offendendo et 
mandata eius violando, ipsi nos futuri iudicii et 
aeternorum suppliciorum reos constituerimus. 
Decet ergo, ut nos quidem censemus, purga- 
torium illum ignem, qui a doctoribus vestris 
statim post obitum esse dicitur, in mysticum 
modum potius interpretari, non autem ut cor- 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[150] 


, ^ , - τ τῳ € 
χολαζόμενόν τε xal χαθαιρόμενον mutari τῶν (ὡς 
,ὔ ' 
αὐτός φησιν) ἐλαχίστοις περιπεπτωχότων ἐγχλήμασι, 
me / 2/ D M 2 , 
V". Δέχατον δέ γε xal τελευταῖον, ἐπιχειρούντων 
ἡμῶν ἀπὸ τῆς συγγενείας καὶ ὁμοιότητος ταύτης 


! δόγμα χαὶ 


τῆς δόξης πρὸς τὸ Ὠριγενιαχὸν 
λεγόντων ἀπούλητέαν εἶναι καὶ ταύτην" ὥσπερ 
ἐκείνην διὰ τὸ ῥαθυμίαν xoi ἔχλυύσιν ταῖς uy at 

fi pa vu S PUE 
ἐμποιεῖν προσδεχομέναις ἑτέραν χάθαρσιν, --- ἀπην- 

, , x τι Ἁ , ^3 ^ , € 
τήσατε πάλιν τὰ αὐτὰ λέγοντες ἃ ? xat πρότερον, ὡς 
08 m e δ CAES ENG f - * -) 0 , 
οὐδαμὼς fj παράδοσις αὕτη ῥαθυμεῖν τοὺς ἀνθρώπους 
ἀλλ᾽ 


φοθουμένους τὸ δριμὺ xal ἀφόρητον τῶν ἐν τῷ 


, , τὶ ε "n n 
παρασχευάζει, ἀγρυπνεῖν ὡς μάλιστα 
χκαθαρτηρίῳ τιμωριῶν. 
59ι.3. 3 c ch 5 T , , eX n , 
Αλλ᾽ ἡμεῖς qe? τῶν εἰρημένων ἐχόμενοι λέγομεν, 
ε τὶ , , , [A E * 
ὡς οὐδεμία πρόσχαιρος τιμωρία qobci, χἂν δριμυ- 
τάτη πασῶν νομίζοιτο, τοὺς ἐπιρρεπῶς πρὸς τὴν 
χαχίαν ἔχοντας, ἀλλ᾽ 7j πρὸς τὴν ᾿Ωριγένους 9 δόξαν 
χατὰ μιχρὸν ὑπαχθήσονται, πᾶσαν πρόσκαιρον εἰναι 
, , ^ T M , s , 
τιμωρίαν πιστεύοντες, ἢ ^ xal διαστολήν τινα ποιού- 
μένοι, χαταφρονήσουσι ταύτης τῆς ἐπικαίρου διὰ 
bi “ lod Ὁ M ^A M bod 9 - M 
τὸ λεῖον τὴς ἣδονὴς xat τὸ τραχὺ τῆς ἀρετῆς xal 
πρόσαντες, Dore? βέλτιον εἰναι xat φοδερώτερον !? 
τ $^ , c , € hy 2 , M 
τῇ ἀδηλία τοῦ μέλλοντος ἑαυτοὺς ἐπιτρέπειν χαὶ 
ἀγνοεῖν ὁποίας vivog!! ἐπιτεύξεται δίχης τὰ παρ᾽ 
ἡμῶν εἰργασμένα, καὶ εἰ 13 συνεχωρήθησαν ὅλως διὰ 
μετανοίας τὴς προσηχούσης ἢ μένουσι χατὰ τὴν 
€ , E , Ὁ , 5 13 
ἡμέραν ἐχείνην τῆς χρίσεως ἐμφανισθησόμενα 15, 
ἢ πεπεισμένους, ὡς χκαθαρθήσονται πάντως, ἀφρον- 
- 42 Mei OUS H MA 15 ; n 
τιστεῖν !^, Kol γὰρ 6 Κύριος ἐν τῷ εὐαγγελίῳ τὸν 
^ , , ^ 5^ ' E] ΕἸ b 
μωρὸν ἀποχαλέσαντα τὸν ἀδελφὸν οὐχ εἷς τὸ χαθαρ- 
, 2 , 5 7. 45 , M ' 
τήριον, ἀλλ᾽ εἰς qéevvav!? παραπέμπει, xat περὶ 
, m , , 17-4 , NE , E c 
ἀργοῦ λόγου λόγον fuc ἀποδώσειν ἐν τῷ χαιρῷ 
τῆς χρίσεως πάντως, ἀλλ᾽ οὐ χαθαρθήσεσθαι διὰ 
πυρὸς διδάσχει. "l'aüva οὖν "ὃ φοδερώτερα τοῦ καθαρ- 
τηρίου καὶ πρὸς μετάνοιαν χινητικώτερα Ó 7, τὸ προσ- 
χροῦσαι Θεῷ !9 xai τὰς ἐντολὰς αὐτοῦ παριδόντας 
τ one , N/ ^ - , , , € 
τῇ μελλούση δίκη x«t ταῖς αἰωνίοις βασάνοις ὑπευ- 
θύνους ἑαυτοὺς καταστῆσαι. Δεῖ τοίνυν, ὡς ἡμεῖς γε 
νομίζομεν, τὸ παρὰ τῶν ὑμετέρων ῥηθὲν διδασχάλων 
αὐτίκα μετὰ τὸν θάνατον χαθαρτήριον πῦρ ἀλληγορι- 


ν 49 


; Ὁ 
χώτερον ἐχλαύεϊν, ἀλλ᾽ οὐ σωματιχόν τι xal 


- 


1. ὠριγενειαχὸν Μ. — 2. ταύτην τὴν POMC. — 3. ἃ : ἅπερ RG. — ^. μάλλιστα P. — 5. Ad marg. R : 
ὡραῖον, pauloque inferius ὡραιότατον. — 6. τὴν ὠριγένειον“Μ. — 7. ἢ : ἢ M. — 8. πρόσαντες : 
ποιήσαντες M. — 9. ὥστε : ὥσπερ À. — 10. xat φοῤερώτερον ΟΠ... AR, forte melius : σωτηριωδέστερον C. — 
11. ὁποῖάς τινος O. — 12. εἰ : ἢ M. — 13. ἐμφανισθησόμενοι M. — 1^4. πάντως cum ἀφροντιστεῖν iungit R. — 


15. εἰς τὴν γε. M. — 16. μὲν οὖν᾽ M. — 17. αἰνοτικώτερα Α, — 18. τῷ Θεῷ C. — 19. xai om. POMGC. 


a) Cf. Mat. v, 22. — b) Cf. Mat. xir, 36. 


t2 
[2 


30 


35 — 


A0 


" 


ΟΝ εν didis 


o να γὼ Ἄν. κδὸν νον πρό 


T CR AGREE Ὁ zt 
CN vi ofa 
io 


[151]. V. — MARCI EPHESII ORATIO ALTERA DE IGNE PURGATORIO. 151 


τοῦτο! νομίζειν, el? κἀκείνοις οἰχονομιχῶς ἴσως ^ poreum quidpiam accipere, etsi illi temporibus 
εἴρηται, ἵν᾽ οἰκεία 5 ἡ χόλασις xax χατάλληλος 7 τῇ cedentes id forte asseruerint : quo fit ut. ani- 
ma crucianda congruam accommodatamque 


) vr. Ὁ a4 3 3 afe m cA D 
χολαζομένη ψυχῇ *, νοητὴ xat ἀῦλος τῇ αὔλῳ xat 
luat poenam, spiritualis ut est materiaeque 


, RA. Ὁ Ü X 12:4) ' » ἀλεθεί 
αἀσωματῳ "οὕτω γὰρ ἀλλήλοις τε χαι τῇ " ἀληθεία : : 

; * expers, materiae expertem et incorpoream. 
Hoc enim pacto inita inter nos et cum ipsa 
- , , ῳ τὴν 2M - r4 , * » . ᾿ 
τὴ αὐτοαληθείᾳ Χριστῷ τῳ Θεῷ ἡμῶν, (€) πρεπε!: veritate consensione, unanimem laudem ei 


M 


πᾶσα δόξα 5, τιμὴ καὶ προσκύνησις σὺν τῷ ἀνάρχῳ —— referemus, qui est ipsamet veritas, Christo 
Deo nostro, quem decet omnis gloria, honor 


συμφωνήσαντες δόξαν ὁμόφωνον ἀναπέμψομεν 


, “ΜΙ ὶ Mi - , , Ὁ , 
αὐτοῦ !! Πατρὶ xai τῷ παναγίῳ αὐτοῦ Πνεύματι, 
s: 2 ΟΣ ἢ ἣν ἣν w et adoratio, cum aeterno suo Patre et sanctis- 
vU» xal del xai εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων, : Ad : 

simo Spiritu, nunc et semper et in saecula 


» , 
s . saeculorum, amen. 
1. τοῦτο 0m. C. — 2. εἰ : ol. A. — 3. οἰκεῖος A. — ^. ψυχῇ om. ἢ. — 5. Ad marg. R habet, hinc 


quidem : ἄδλος ἡ Ψυχὴ x«i &üÀog ἡ τοῦ συνειδότος χόλασις, xxi ὁ μετάμελος xai τἄλλα, inde vero : xai γὰρ 
χαὶ ἡ αἰώνιος χόλασις ὑπὸ τῶν διδασχάλων λέγεται εἶναι ἀπουσία τῆς θείας φύσεως, εἰ χαὶ σχώληχα χαὶ πῦρ 
ἀἄσόεστωον καὶ βρυγμὼν ὀδόντων xal τἄλλα᾽ οὕτω τοίνυν δεῖ νοεῖν χαχεῖνο, ὡς ἐλεγμὸν συνηδείσεως (sic), ἢ ἀδηλίαν 
τοῦ μέλλοντος, 7, μετάμελον, ἀλλ᾽ οὐ πῦρ ὑλιχὺν χκαταχαῖον τὰς ἁμαρτίας. — 6. τῇ οἵη. C. — 7. Post δόξαν 
habet R ἀν erasum. — 8. ἀναπέμψωμεν τῇ αὐταληθεία M. --- 9. τῇ ἀληθείᾳ BH. — 10. πᾶσα δόξα εἰς τοὺς 
αἰῶνας R, reliquis omissis : σὺν τῶ ἀνάρχω m. Δ, celeris ilem omissis; ὅτι αὐτῷ πρέπει δόξα εἰς τοὺς 
αἰῶνας G. — 11. αὐτοῦ om. M. 


Ambros. 
653. 
THUS 


AS 


MARCI ARCHIEPISCOPI EPHESII RESPONSIO AD POSTREMÁS 
LATINORUM QUAESTIONES SUPER IGNE PURGATORIO 


EIUSDEM RESPONSIO AD  DIFFICUL- 
TATES ET QUAESTIONES SIBI SUPER 
DICTIS ORATIONIBUS PROPOSITAS A 
CARDINALIBUS ET CETERIS DOCTO- 
RIBUS LATINIS. 


1. Cum a nobis postuletis, ut quaestionibus 
a vobis institutis clarius et apertius respon- 
deamus, age paucis verbis (id enim in petendo 
subiunxistis), ad primam quidem quaestionem, 
quomodo nempe illud intelligamus, sanctorum 
animas nondum propriam suam sortem bea- 
tamque illam conditionem obtinuisse, adseri- 
mus, sanctorum fruitionem ac beatitudinem, 
qua iam nunc illi potiuntur corporibus suis 
soluti, sive Dei visionem eam quis voluerit 
appellare, sive Dei participationem communio- 
nemve, sive regnum caelorum, sive aliud quid 
eiusmodi, quam maxime mancam esse -et im- 
perfectam prae omnimoda illa quae speratur 
restitutione; remque ita omnino se habere, tum 
Scripturarum testimoniis tum doctorum aucto- 
ritatibus satis demonstravimus. Cur autem sic 
opinemur, has probabiles causas diximus, sive 
quod Deus aequum duxerit animas non per- 
fecta gloria cumulandas esse absque corpori- 
bus, quae simul cum ipsis certarunt, sive quod 


TOY* AYTOY "AIIOKPIXEIZ? ΠΡῸΣ TAX 
'EIJENEXOEIZAX  AYTOQ ἈΠΟΡΙΑΣ 


ΚΑΙ 'EPQTHXEIX ΠῚ TAIX PHOKEI- 
XAIX 'OMIAIAIS ΠΑΡᾺ ἸῺΝ KAPAI- 


NAAIQN ΚΑΙ TON ἌΛΛΩΝ AATINIKON 
AIAAXKAAQN. 


^ M - 
1. ᾿Επειδὴ ὃ σαφέστερον ἡμᾶς ἀπαιτεῖτε * xod xa- 
, - M -- , ,ὔ - 
θαρώτερον ἐπὶ τοῖς ἠρωτημένοις παρ᾽ ὑμῶν ἀποχρί- 
, / » x ,ὔ e 
νασθαιὅ, λέγομεν ἡ ἤδη διὰ βραχέων (xat γὰρ τοῦτο 
x m A bi ' 1 M m 
προσεθήχατε τῇ ζητήσει), πρὸς μὲν τὸ πρῶτον 
σ D D 
ἐρωτηθέν, ὅπως νοοῦμεν ὃ τὰς τῶν ἁγίων ψυχὰς οὔπω 
V 5 - “Ὁ , bd A / 
τὸν οἰκεῖον χλῆρον ἀπολαθεῖν xal τὴν μαχαρίαν 
2 , , 9 [4 m C^ 5 L M 
ἐχείνην κατάστασιν, ὅτι ἣ τῶν ἁγίων ἀπόλαυσις xat 
, ^ SI - Ὁ Ν m ? J 
μαχαριότης, ἣν ἀπὸ τοῦ νῦν ἔχουσι τῶν οἰχείων 
σωμάτων ἀπολυθέντες, εἴτε θεωρίαν Θεοῦ ταύτην 
ἐθέλοι τις ὀνομάζειν, εἴτε μετοχ zv? καὶ χοινωνίαν 
Θεοῦ, εἴτε βασιλείαν οὐρανῶν, εἴτ᾽ ἄλλο τι τοιοῦτον, 
5 / 3 c NW 9 M € ' 2 , M 
ἀτελής ἐστι πᾶσα xai ἐλλιπὴς ὡς πρὸς ἐχείνην τὴν 
, , , , M mM Ü € 
ἐλπιζουένην ἀποκατάστασιν xat τοῦτο διά τε τῶν 
- - ^ e ^ « Θ᾿ , 
γραφιχῶν μαρτυριῶν xa τῶν διδασχαλιχῶν ἀποφά- 
σεων ἱχανῶς παρεστήσαμεν οὕτω ῥητῶς διηγορευ- 
, 10 »y ^N , » 5 u ᾿ ᾿ 
μένον "ῦ, Αἴτιον δὲ τούτου ἔφαμεν εἰναι τάχα μὲν τὸ 
ἌΡ ^ Ὁ 41 b! ' aee) NT m. 
χεχρίσθαι παρὰ Θεῷ !! μηδὲ τὰς ψυχὰς δοξασθῆναι 


D » τῷ , M ; 
τελέως ἄνευ τῶν συνηθληχότων αὐταῖς σώματων, 


1. Haec oratio non ultimo, sed primo loco ponitur in R, folio nempe 261, alioque praenoltato titulo, 
videlicet : - τοῦ ἱμοχαριωτάτου μητροπολίτου "Egécou Μάρχου τοῦ Εὐγενιχοῦ ἀπόδειξις, ὅτι οὐ τελείως ἀπέλαδον 
οἱ τῶν χεχοιμημένων ψυχαὶ τὰ κατ᾽ ἀξίαν" καὶ ὅτι οὐκ ἔστι χάθαρσις μετὰ τὴν ἀποδίωσιν διὰ χαθαρτιχοῦ πυρός, 
υήτε μὴν δι᾽ ἄλ)ης τιμωρίας, ὥς τινες φαντάζουνται. In Ambros. item variat titulus hoc pacto : Τοῦ πανιερω- 
τάτου μητροπολίτου ᾿Εφέσου χῦρ Μάρχου τοῦ Εὐγενιχοῦ πρὸς τοὺς Λατίνους λόγος Y' : τοῦ αὐτοῦ χεφαλαιώδης 
ἀπόχρισις πρὸς τοὺ: παρὰ λατίνων εἰρημένους λόγους περὶ τοῦ αὐτοῦ πουργατορίου G. Haec oratio deest in C. 


Titulum servandum censui prout exhibetur a codd. PQOM. — 2. ἀπόχρισις M. — 3. πειδή R, omisso 'E 
a rubricatore. — 4. ἀπαιτῆτε Α. — 5. ἀποχρίνεσθαι OM. — 6. λέγωμεν R. — 7. μὲν om. M. — 8. Allusio 
ad locum alterius orationis Marci, p. 109, l. 34. — 9. Post μετοχὴν prius scripserat R: xai θεωρίαν Θεοῦ, 


quae póstrema verba deinde delevit. — 10. διηγοραμένον R. — 11. τῷ Θεῷ R. 


a) God. Ambros. 653, f. 65-70"; God. Paris. 


1218, fol, 41-50; cod. Oxonien-Laud. 22. fol. 55'- 


687"; Paris. 1292, fol. 45-56 (— G); Ἀλήθεια, p. 270- 


T; Ἐχχλησιαστιχὴ ᾿Αλήθεια, t. I (1881), p. 158-62. 


10 


15 


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5 dibus 


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3 


15 


RMUSCIDEEEENM I AS A 


adu δὲ τὸ μὴ δεῖν ἕκαστον τῶν εἰρημένων ἁγίων ἢ 
ἰδία καὶ παρὰ μέρος" τοὺς μισθοὺς τῶν ἔργων ἀπο- 
λαμθάνειν, ἀλλ᾽ ὁμοῦ πάντας τελειωθῆναι κατὰ τὸν 

θεῖον ἀπόστολον χαὶ χοινῇ τοὺς στεφάνους ἀπολα- 
θεῖν καὶ ἀναρρηθῆναι" ἐπὶ πάσης τῆς" χτίσεως, 


τάχα δὲ ἄλλο τι τοῖς ἀπορρήτοις βάθεσι τῶν τοῦ 


ς Θ - , ^ ΄, q.- Ἢ 6 , H 
E : £OU χριματῶν οιεγνώσμιενον ως συμ. αἰνεῖν £X 


τούτων, τὴν νῦν τῶν ἁγίων ἀπόλαυσίν τε χαὶ 


θεωρίαν τελειοτέραν " μὲν εἶναι τῆς ἐν τῷ παρόντι 


0 βίῳ δοθείσης ἐν ἀρραδῶνος μέρει, ἀτελεστέραν δὲ 


“ , » , 
τῆς τότε ἐλπιζομένης. 
2. Δεύτερον δ᾽" ἐζητήσατε, τί ποτε ἡμῖν βούλε- 


᾿ς ταὶ τὸ λέγειν 'ῦ ἐν τῷ "' οὐρανῷ Xa σὺν τοῖς ἀγγέλοις 
Á 


» ^ - / *5 
εἶναι πάρὰ τῷ Θεῷ τοὺς ἁγίους. — Λέγομεν οὖν 
οὐ σωματικόν τινα τόπον τὸν οὐρανόν, ob!" οἰχοῦ- 
σιν οἱ ἄγγελοι καθ᾿ ἡμᾶς, ἀλλὰ τὸν ὑπὲρ αἴσθησιν "ὃ 
μᾶλλον καὶ νοητὸν τόπον, εἴ γε χαὶ χρὴ τοῦτον 
τόπον ἀποχαλεῖν, Θεοῦ δὲ τόπον ὅμως οἰκειότατ᾽ ἂν 

* , , — 
εἰρημένον" λέγει γὰρ ὃ Δαμασχηνὸς ᾿Ιωάννης ἐν τῷ 
περὶ τόπου Θεοῦ χεφαλαίῳ v(" τῶν Θεολογικῶν 
ὄντι !** « Ἡόπος Θεοῦ λέγεται, ἔνθα ἔκδηλος f ἐνέρ- 
« γειὰ αὐτοῦ γίνεται». Καὶ πάλιν « "Tónoq Θεοῦ 
« λέγεται ὁ πλέον !5 μετέχων τῆς ἐνεργείας xal τῆς 
« χάριτος αὐτοῦ "δ, Διὰ τοῦτο "7 ὁ" οὐρανὸς αὐτοῦ 

, , , m , ^ ^ , 
« θρόνος" ἐν αὐτῷ γάρ εἶσιν οἱ ποιοῦντες τὸ θέλημα 
« αὐτοῦ ἄγγελοι ». Καὶ αὖθις" « "l'ónoc ἐστὶ νοητός, 
Ü et , ς D | AS y 
« ἔνθα νοεῖται χαί ἐστιν ἡ νοητὴ xai ἀσώματος 
, » , JN κ 40 ᾿ 2 
« φύσις, ἔνθα πάρεστι xai ἐνεργεῖ !? ». Τὸν οὖν 
τοιοῦτον τόπον, ὑπερουράνιόν τε xa) ὑπερχόσμιον ?? 
ὄντα χαὶ νοητὸν χαὶ ἀσώματον, περιέχειν τε 2' τοὺς 
i i , ? Λ 


9 ' Σ 


9 , M οὐ ' A 
ἀγγέλους καὶ τοὺς ἁγίους φαμὲν x«i οὐρανὸν ἐκ 
τῆς" συνηθείας προσαγορεύομεν, xai ἐν αὐτῷ τὸν 
* D Ὁ ' , LOO - pw 

Θεὸν καὶ εἶναι xal φαίνεσθαι xai ἐνεργεῖν μᾶλλον 
χαὶ μάλιστα πεπιστεύχκαμεν, ἔχοντες Ex τῆς δεσπο- 
τιχῆς φωνῇς τὸ « Πάτερ ἡμῶν ὃ ἐν τοῖς οὐρανοῖς » 

Ύ D ^" ΡῈ ZU M 
* xal αὖθις" « Τὸ πρόσωπον τοῦ πατρὸς “ τοῦ ἐν 
« τοῖς οὐρανοῖς 24 », Ως γὰρ οἰκεῖον "" θεότητος αἱ 

, ' -Ὕ , , »»ὕ ^ 

νοεραὶ φύσεις xal νῷ μόνῳ ληπταί, ξένον δὲ παν- 


τάπασιν ὅσαι" ὑπὸ τὴν αἴσθησιν xavk τὸν θεολόγον 


- [153] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 153 


singulos illos sanctos nequaquam deceat singil- 
latim ac vicissim operum praemia accipere, 
sed omnes una simul consummari secundum 
divinum Apostolum* et coniunctim coronas 
adipisci et in praesentia totius universi procla- 
mari, sive ob aliam aliquam causam, quam 
Deus noverit pro ineffabili iudiciorum suo- 
rum altitudine. Ex quibus colligitur, fruitionem 
ac visionem, qua nunc potiuntur sancti, perfec- 
tiorem quidem illa esse quam in praesenti 
vita in pignus receperunt, sed non ita absolu- 
tam, ut quae futura speratur. 

2. Secundum quaesivistis, quid tandem veli- 
mus dum dicimus sanctos apud Deum esse in 
caelo et cum angelis. — Itaque profitemur, 
caelum non esse locum aliquem corporeum, in 
quo angelos habitare censeamus, sed supersen- 
sibilem potius ac spiritualem locum, si quidem 
hunc liceat locum appellare; tamen Dei locus 
quam maxime proprie dicitur. Ait enim loannes 
Damascenus capite de /oco Dei", quod tertium 
decimum est operis eius theologici : « Dei locus 
« id appellatur in quo eius actio exseritur ». 
Et iterum : « Dei locus is dicitur, qui uberius 
« ipsius operationem οἱ gratiam participat. 
« Idcirco caelum sedes eius est : illic enim sunt 
« angeli, qui faciunt ipsius voluntatem ». Et 
rursus : « Est spiritualis locus, ubi intelligitur 
« et exsistit intellectualis natura et incorporea; 
« ubi nimirum praesens est et agit ». Hoc 
igitur loco, qui supercaelestis est et super- 
mundanus, intelligibilis et incorporeus, tam 
angelos quam sanctos contineri censemus, eum 
pro more recepto caelum appellantes, Deumque 
in eo potius, imo quam potissime et esse et 
manifestari et operari persuasissimum  habe- 
mus, illud ex Domini verbis assumentes 
« Pater noster qui es in caelis », et iterum : 
« Faciem Patris mei qui in caelis est ». Quem- 


admodum enim divinitatis propinquae sunt 


1, Ad marg. ἢ : καὶ ὁ θεῖος Δαμασχηνὸς τοῦτο φησὶ εἰς τὸν πεοὶ ἀναστάσεως λόγον. Tum altera pagina: 
Ola : ὡραῖον. — 2. τῶν εἰρημένων ἁγίων : τούτων AR. — 3. μέρους A. — ^. πάντας om. 6. » ἀναρρηθεῖναι 
M. — 6. τῆς oni. AM. — 7. ἐγνωσμένον M. — 8. τελειωτέραν O. — 9. δ᾽ om. PM. l0. Cf. supra, p. 110 
l. 7. — 11. τῷ om. A : supra versum R. — 12. οὗ : οὐ M. — 18. οἰκοῦσιν-αἴσθησιν om. POM. — 
14. ὄντι : οὔτε M. voculamque tribuit Damasceno, — 15. πλέων HR. — 16. αὐτοῦ om. ἢ, 17. Post τοῦτο 
add. οὖν R. — 18. ὁ om, POM. — 19. Ad marg. R : ὡραῖον. 90, τε ὄντα xal ὑπ. TH. 3| mtouy 
περιέχοντα M. — 22. τῆς om. R. — 23, πατρὸς ἡμῶν AR, — 21. xal αὖθις-τοῖς οὐρανοῖς om. M : ad marg 


A. — 925. οἰκείφυ M. —.26. ὅσα RA. 


a) Cf. Hebr. xi, 40, 


-. b) Gf. P. G., t. 94, c. 85: 


. Uh, 


154 


intelligentes naturae, quaeque mente sola per- 
cipi queunt, alienae autem omnino, quae- 
cumque sub sensus cadunt, iuxta Gregorium 
Theologum?; eodem modo Dei locus ac mun- 
dus is propior est, quo naturae intellectuales 
materiaeque — expertes continentur, quique 
prior ab illo creatus est ex eiusdem Theologi 
sententia"; alienus vero prorsus noster iste, qui 
terram ambit. Quapropter praestantissimae Dei 
manifestationes contigisse leguntur scissis seu 
apertis caelis, quo plane ostenditur, ex super- 
caelestibus illis regionibus, quocumque tandem 
modo, Deum descendisse, quotiescumque be- 
nigne voluerit hominibus se manifestum facere. 
Ex eodem loco ad corporeum hunc mundum 
angelos a Deo mitti dicimus ad ministerium 
aliquod obeundum, nec posse eos simul hic 
adesse et illic, et agere; sed quemadmodum, 
dum illic sunt, suis funguntur officiis, id est 
Deo assistunt eumque contemplantur et lau- 
dant; eodem modo dum hic adsunt, sua item 
perficiunt ministeria, aliquantisper conquie- 
scentes ab altissima illa contemplatione et 
apparitura. Ait enim loannes Damascenus, 
capite illo.de /oco Dei* : « Angelus etsi non ad 
« modum corporis ita in loco continetur, ut 
« formam et figuram recipiat; in loco tamen 
« esse dicitur, quia spirituali modo adest et 
« agit, prout naturae suae consentaneum est; 
« nec alibi est, sed ibi intelligibili modo cir- 
« cumscribitur, ubi et operatur. Neque enim in 
« diversis locis eodem tempore operari potest : 
« Dei namque solius est ubique simul operari ». 
Quare si ex theologi huius sententia angelus 
non potest eodem momento in diversis locis 
agere, nec in caelo praesens poterit muneribus 
corporeis perfungi, neque etiam, dum nobiscum 
conversatur et res nostras operatur, simul po- 
terit Deum, quatenus illum videre licet, sincere 
contemplari et laudare, sed ab operatione illa 


ferietur oportet, etsi ad modicum tempus. 


Namque si Dei solio adsistere illud secum ferat, — t5?! μὴ παρεῖναι πανταχοῦ τὸν δριύμενον, ἀλλὰ 
1. θεοφανῶν A, sed addito postea εἰ supra versum. — 2. πεφήνασι : πεφύκασι M. — 3. ὕπερ supra 
versum R. — 4. εὐδόχησε PO. — 5. ἠθέλησε xai ηὐδόχησεν RA. — 6. ἀποστελλόμενος G. — 7. διακονίαν 
R. et ad marg. ὡραῖον. — 8. παρῆναι O; ilem lin. 23. — 9. χαταυτὸν P : κατ᾽ αὐτὸν Ὁ 
xat' αὐτὰ M. — 10. ἀλλ᾽ ὥσπερ-ἐνεργεῖν ad marg. O. — 11. Post αὐτὸν add. R : ὡς οἷόν τε αὐτοῖς. 
— 12. φήσιν A. — 13. χαταυτὸν P, sed addita eadem manu syllaba τὰ sup. lin. — 14. ἐν τῷ oup. O. — 
15. δύνασθαι R. — 16. ἐνεργεῖν M. — 17. ὁμοῦ : ὅμως M. — 18. ἀπολεῖσθαι O. — 19. Ad marg. R : ὡραῖον. --- 


20. τὸ μὴ χαθ’ M. — 21. τῷ : τὸ M. 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[154] 
Γρηγόριον, οὕτως οἰκεῖος μὲν Θεοῦ τόπος xoi 
, m m A54 , ^ ' 
κόσμος ὅ τῶν νοερῶν xxt ἀύλων φύσεων, ὃς xat 


“Ὁ € , , €" ΚΝ , ^ ^ CN 
πρώτος UT αὐτου δεδημιούργηται χατὰ TOV QUTOV 


θεολόγον, ξένος δὲ παντάπασιν 6 περίγειος οὗτος 


Ν » c * m * , Ld 
καὶ xa0 ἡυᾶς. Διὰ τοῦτο x«l oi μέγισται τῶν 
θεοφανειῶν ! σχιζομένων ἢ ἀνοιγομένων τῶν οὐρανῶν 
πεφήνασι 2, δηλοῦντος τοῦ γινομένου πάντως, ὡς 
, m € , doa J 2 [4 / 
ἐχ τῶν ὑπερουρανίων ὃ ἐκείνων χώρων ὅτῳδήποτε 

, , "m "m 
τρόπῳ συγχκαταδάσεως ὃ Θεὸς ἐπιφανῆναι τοῖς 
xa0' fuc ηὐδόχησε * xat ἠθέλησεν ?. ᾿Εκ τούτου τοῦ 
τόπου πρὸς τὸν σωματιχὸν χόσμον ἀποστελλομένους ὃ 

- / 
ὑπὸ Θεοῦ τοὺς ἀγγέλους ἐπὶ Owxxovia" φαμέν, μήτε 
- 8 M S.N 9 5 Ὡ “ - u:9 
παρεῖναιδ xarà ταὐτὸν ἐνταῦθα  xdxci, μήτ 
E] - 5 διπλῷ y ^s. , Mx Me -€- 
ἐνεργεῖν. ἀλλ᾽ ὥσπερ ἐχεῖ παρόντας τὰ ἑαυτῶν 
10 


5 e n , E m A " 
ἐνεργεῖν !?, παρίστασθαί τε τῷ Θεῷ xai, θεωρεῖν 


5.1 Ἀν τ ἢ ive v cr ΕἸ m , 4 m 
αὐτὸν !! xal ὑμνεῖν, οὕτως ἐνταῦθα παρόντας τὰ τῆς 
^ , 5 - / s s 
διακονίας αὖθις ποιεῖν, σχολάζοντας πρὸς μιχρὸν 
τῆς ἀχραιφνοὺς θεωρίας ἐχείνης χαὶ παραστάσεως. 
ΟῚ , ΩΝ 
Λέγει 13 γὰρ ὃ Δαμασχηνὸς ᾿Ιωάννης ἐν τῷ εἰρη- 
, b 4 » 
μένῳ περὶ τόπου Θεοῦ xeoohator « 'O ἄγγελος 
« σωματιχῶς μὲν ἐν τόπῳ οὐ περιέχεται, ὥστε 
“ ᾿ L d ΄, ᾿ 
« τυποῦσθαι χαὶ σχηματίζεσθα!" ὅμως λέγεται εἰναι 
« ἐν τόπῳ διὰ τὸ παρεῖναι νοητῶς χαὶ ἐνεργεῖν 
* Y € “ὦ ΄ Y R7 E Ὁ 
« χατὰ τὴν ἑαυτοῦ φύσιν, χαὶ μὴ εἶναι ἀλλαχοῦ, 
ὡς , , bd Ὁ , “ M 
« ἄλλ᾽ éxeios νοητῶς περιγράφεσθαι, ἔνθα χαὶ 
3 OS" Y τ WA ' 3. 2 bJ , 
« ἐνεργεῖ" οὐ γὰρ δύναται χατὰ ταὐτὸν ἐν διαφόροις 
« τόποις ἐνεργεῖν" μόνου γὰρ Θεοῦ ἐστι τὸ παντα- 
« χοῦ χατὰ ταὐτὸν !? ἐνεργεῖν ». Ei τοίνυν xac 
M , e 5 , » , , 
τὸν θεολόγον τοῦτον οὐ δύναται ἄγγελος ἐν διαφόροις 
/ ' TI , bd 3509179 E 944 
τόποις χατὰ ταὐτὸν ἐνεργεῖν, οὔτ᾽ ἐν οὐρανῷ 
M ΠΥ LS τὺ Ὁ ES E cov 
Oóvacai!? τὰ σωματικὰ ἐνεργεῖν, οὔτε παρ’ ἡμῖν 
^ ὅθις ' τ θ᾽ ἐμᾶς e e 46: i 
ὧν αὖθις xoi τὰ xa«0' ἡμᾶς ἐνεργῶν δ ἀχραιφνῶς 
διοῦ 11 δύναται θεωρεῖν τὸν Θεόν, ἔνθα φαίνεσθαι 
΄ M € LJ 3 5 2 /, - 5 , 
πέφυχε, xui ὑμνεῖν, ἀλλ᾽ ἀνάγκη τοῦτον ἀπολεί- 
TUS en ἘΠ CRUS E ᾿ s * 
πεσθαι ὃ τῆς ἐνεργείας ἐχείνης, εἰ xxt πρὸς μιχρὸν 
χρόνον. Ei γὰρ τῷ παρίστασθαι τῷ Θεῷ τὸ δρᾶν." 
αὐτὸν ἕπεται, τῷ ἀποστέλλεσθαι πρὸς Θεοῦ τὸ 


/n^20 € , € c 5: ὧδ 5 » s » 3 Δ. 
tnx£0. 7" ὁμοίως δρᾶν aurov ἄχο ουθήσειεν ἄν, οὐχὶ 


a) Cf. P. G., t. 36, c. 321. — b) Greg. Naz. Orat. 38 in Theophania, n. 9 — P. G., t. 36, c. 320-1. — 


6) Op. et loc. cit. 


10 


r2 
Qt 


30 . 


35 


(4 Ξ΄-. 


[155] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 155 


τῷ! ἀπεστράφθαι xal. πρὸς ἄλλο τι Og»? τὸν 


ὁρᾶν ὀφείλοντα. Καὶ τοῦτο σφόδρα χατάδηλον, εἰ 


j ^ 


μή τις σφόδρα φιλονεικεῖν βούλοιτο" τίς γὰρ ἂν 
φαίη τὸν τέμνοντα τοὺς ᾿Ασσυρίους ἐχεῖνον ἄγγελον 
ἐν αὐτῇ τῇ ὥρα χαὶ τῷ Θεῷ παρίστασθαι χαὶ θεω- 
.geiv αὐτὸν " xal ὑμνεῖν; Διὰ τοῦτο xat ὁ Κύριος ἐν 


-“ b 1 - 
εὐαγγελίοις οὐ, ἁπλῶς εἶπεν, ὅτι οἱ ἄγγελοι αὐτῶν ' 


διαπαντὸς βλέπουσιν, ἀλλ᾽ ὅτι « οἱ ἄγγελοι αὐτῶν ? 


* - , - »- ^ [4 * , 
« ἐν τοῖς οὐρανοῖς διχπαντὸς βλέπουσι τὸ πρόσ- 
« (ymo τοῦ πατρός μου τοῦ ἐν οὐρανοῖς ». 'Év 


" , ὦ Ψ A * , * 
τοῖς οὐρανοῖς ὄντες, φησί, διαπαντὸς βλέπουσι τὸ 


πρόσωπον τοῦ ἐν οὐρανοῖς φαινομένου, ὡς εἴ γε μὴ 


ἐν οὐρανοῖς εἰσιν, οὐδὲ βλέπουσι τὸ πρόσωπον τοῦ ἐν 


- - , , MI 
τοῖς σωματιχοῖς μὴ πεφυχότος φαίνεσθαι. Καὶ ὁ 


᾿πάμμεγας " δὲ Διονύσιος ἐν κεφαλαίῳ τε" 1087 περὶ 


^ 8 2 , € , bd , - d διὸ 
τῆς" οὐρανίου ἱεραρχίας τρεῖς αὐτοῖς ἀποδίδωσι 
γενιχὰς ἐνεργείας ἀλλήλων διωρισμένας" « 'Tó πρὸς 

^ , e^ * , , 
« τὸ ἄναντες ἐπιστρεπτιχῶς “ ἀνατείνεσθαι, ὅπερ 
« ἐστὶ τὸ τὸν Θεὸν δρᾶν ἀχραιφνῶς xac ἢ ἀναλο- 
« γίαν τῆς ἑαυτῶν στάσεώς τε χαὶ τάξεως" χαὶ τὸ 
« περὶ ἑαυτοὺς ἀρρεπῶς εἵλεϊῖσθαι ᾽5 τῶν οἰχείων 

Y τ * ,ὔ M * 
« ὄντας φρουρητιχοὺς δυνάμεων, ὅπερ ἐστὶ τὸ 
« ἑαυτοὺς νοεῖν ve ! χαὶ εὐθετεῖν "5" καὶ τὸ τῇ 3 περὶ 
« τὰ δεύτερα χοινωνιχῇ προύδῳ τῆς προνοητιχῆς 
« αὐτοὺς ἐν μεθέξει δυνάμεως εἶναι, ὅπερ ἐστὶ τὸ 
« προνοεῖν τῶν χαταδεεστέρων χαὶ περὶ αὐτοὺς 
« ἐνεργεῖν». Οὐχ ἄρα τὸ τὸν Θεὸν δρᾶν ἔργον 
dei! μόνον xal διηνεχὲς χατὰ τὸν αὐτὸν τρόπον 
x. e ^P, L4 415 ὃ ' "ὉὉ LI "Ὁ 
ἔχουσιν. El δέ τις οἴοιτο "5 διὰ τοῦτο καὶ τῆς μαχα- 
διότητος αὐτοὺς ! ὑφίεσθαι, διότι μὴ τὸν Θεὸν 
μόνον "Ἶ ἀεὶ xav! ἐνέργειαν ἀχραιφνῶς δρῶσιν, ἀλ)ά 
τι xal ἕτερον ἔργον ἔχουσιν, ἐλεεινὸς '* τῆς μιχρο- 

, E 3 , - 
λογίας, εἰ τοσοῦτον εὐαπόῤλητόν τι χρῆμα νομίζοι '? 

, A , ^ ^^ 

τὴν μαχαριότητα εἶναι χαὶ ἐν στενῷ κομιδῇ χατα- 
χεχλεισμένον, ὡς πρὸς μίαν ἐνέργειαν ἀεὶ συντετά- 
σῆαι 3" xa μηϑὲν ἔξω ταύτης ἐχνεῦσαι δύνασθαι' πῶς 


δ᾽ ἂν xal ἀπούάλοιεν"! τὴν μακαριότητα οἱ 55 ὅλοι 


Deum nempe intueri; a Deo mitti illud item 
consequitur, a Deo videndo iam cessare, non 
quod non ubique sit qui conspiciendus est, sed 
quod is qui conspecturus est alio se converte- 
rit ad aliud quidpiam faciendum. Quae res ad- 
modum perspicua est, nisi quis admodum 
iurgari velit. Quis enim dixerit angelum illum, 
dum Assvrios caederet, eadem hora et Deo 
adstitisse et eum contemplatum esse et lau- 
dasse? Hanc etiam ob causam Dominus in 
Evangelio non absolute dixit : « Angeli eorum 
« semper vident », sed « Angeli eorum iz caelis 
« semper vident faciem Patris mei qui in caelis 
« est ». Dum in caelo sunt, inquit, semper 
vident faciem eius qui in caelis conspicitur; 
hinc fit ut si neutiquam in caelis fuerint, ne 
videbunt quidem faciem eius qui se in rebus 
corporeis manifestum facere non consuevit. 
Porro maximus ille Dionysius, capite XV 
Caelestis hierarchiae, tres eis tribuit generales 
operationes alias ab aliis distinctas, videlicet" : 
« Ad anteriora se conversive extendere, id est 
« Deum pure contemplari, quemque pro suo 
« statu et ordine; secum constanter se volutare 
« ad proprias suas virtutes custodiendas, id est 
« semetipsos intelligere ac movere; inferiores 
. « denique per diffundentem se in eos illapsum 
« providae suae virtutis participes facere, id 
« est minoribus providere et curam eorum 
« agere ». Non ergo unum tantum perficiunt 
opus eodem modo iugiter continuatum, Deum 
nempe contemplandi. Si quis autem arbitretur 
eos nonnihil beatitudinis propterea amittere, 
quod Deum solum non semper et reipsa pure 
contemplentur, sed aliud quicquam — ipsis 
obeundum sit, o miserandam parvi et angusti 
animi aestimationem! qui beatitudinem censeat 
rem amissu tam facilem ac tam anguste coarc 
tatam, ut uni operi continuo tenore incumbant, 


quin aliquantulum alio deflectere queant. Qui 


Ι, τῷ τὸ M. — 2, δᾶν A. — 3. αὐτοῦ O, in quo praelerea omittuntur διαπαντός-ἐν τοῖς 
οὐρανοῖς, ea scilicel. quae inter ulrumque διαπαντός intercedunt. — à. αὐτὸν M 5. αὐτοῦ M 
6. παμμέγιστος M. — 7. τοῦ om. M. — 8. περὶ post τῆς M. — 9. χατὰ M. — 10. εἰλῆσθαι M n 
om. M. — 12. ἀθετεῖν PM. — 13. τῇ supra versum Ὁ. — 1^4. ἀεὶ om. M 15. Ad marg. R : ἄνθυ 
ποφορά. — 16. αὐτοὺς om. M. — 17. μόνον om. R. — 18, ἐλεεινοί M. 19. νομίζει OM 20, συντετάχϑαι M. 
— 21, ἀποδάλλοιεν A. — 22. xai ol O. 

aC. ἡ), 5.98, c. 328. 


" f. 66". 


Ext:167. 


156 


fieri possit, ut ii a beatitudine excidant, qui toti 
primi luminis participatione secundaria lumina 
dicuntur et creduntur, vocem sermonum eius 
audiunt, voluntatem eius faciunt, universam 
suam operationem item habent sive ad Deum 
sive secundum Deum? Quibus argumentis 
innixi iure profecto diximus, nec sanctos plene 
visione illa ac fruitione potiri ob huiusmodi 
causam, quod ad corporeum mundum rever- 
tantur, et nos eiusdem generis socios foveant, 
et nobiscum plerumque conversentur, reliquiis 
suis miracula patrantes, necnon invocantibus 
se ubicumque erit gentium occurrentes. Neque 
enim fieri potest, ut tanta obeant munera et 


iis opitulentur qui ipsos invocaverint, ac simul 


visione illa sincere perfruantur. Ex eo tamen 
nullo modo sequitur, eos minus felices a nobis 
haberi, cum vel guttula divinae illius gratiae, 
cuius ope tot tantaque operari queunt, satis sit 
ad summam felicitatem procurandam. Haec 
forsan est causa cur divinus apostolus, cum 
omnia in resurrectione futura descripsisset, ac 
superstites dixisset rapiendos fore in nubibus 
obviam Domino in aera, deinceps subiunxerit* : 
« Et sic semper cum Domino erimus »; quo 
ostenderet, sanctos hactenus non semper cum 
Domino conversari, tum quod ad corpus 
propendeant, ad quod recipiendum naturali 
desiderio fertur anima, tum quod ad mundum 
istum redeant et sodalium , curam gerant. 
Quacum apostoli sententia congruit divus Dio- 
nysius? : « Quando incorruptibiles, inquit, et 
« immortales evaserimus, Christiformem bea- 


^ 


« tissimamque sortem adepti (quod olim plane 
« fiet in futuro saeculo), tum seziper, uti scrip- 
In. illud 


ergo dumtaxat aevum, postquam mundus hic 


« tum est, cum Domino erimus ». 


praeterierit, perfecta Dei visio et fruitio atque 


iugis cum eo conversatio reservata est. 


1. φῶτα om. M. — 2. δεύτεροι M. —— 3. ὃὲ : 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[156] 


᾿τὉὋᾳ ^ , € ^ má » 
φῶτα ! δεύτερα ? τῇ τοῦ πρώτου φωτὸς μεθέξει 
, “Ὁ 
λεγόμενοί τε xal πιστευόμενοι, καὶ ἀκούοντες μὲν τῆς 
d Ὁ , ΕῚ τ Ὁ NY 3 ^ , 
φωνῆς τῶν λόγων αὐτοῦ, ποιοῦντες δὲ ὁ τὸ θέλημα 
EJ m EU ^? € , ^ , * ^ ^ ^ 
αὐτοῦ, πᾶσαν δ᾽ Óuoloc ἐνέργειαν ἢ πρὸς Θεὸν ἢ 
χατὰ Θεὸν ἔχοντες; "Ex δὴ τῶν τοιούτων λόγων 


» M ^ (DUET » 


, Pes 
εἰκότως ἄρα χαὶ τοὺς ἁγίους ἔφαμεν ἐλλιπὴ " τὴν 


θεωρίαν ἐκείνην xoi τὴν ἀπόλαυσιν ἔχειν xal? 


ἥν δ M bc 8 D c N x b 
OtX τὴν τοιαυτὴν αἰτιᾶν, OTI προς τὸν σωματιχον 


ἐπιστρέφονται χόσμον χαὶ προνοοῦσι τῶν ὁμοφύλων 


€ Ὁ M ^ M -- , , € τῳ » 
ἡμῶν x«i τὸ πολὺ τοῦ χρόνου μεθ᾽ ἡμῶν ὄντες 


διατελοῦσι, διὰ τῶν οἰχείων λειψάνων θαυματουρ- 
γοῦντες καὶ τοῖς δεομένοις ἑχασταχοῦ παριστά- 
9. 5 b ἐν ' 5 X cr ' , 
p.evot?* οὐ γὰρ δυνατὸν αὐτοὺς ἅμα τε τὰς TOLXU- 
5 J 3 , n , - , 
τας ἐνεργείας ἀποδιδόναι xat συμπάσχειν τοῖς ἐπ!- 
΄ M m 14 5 , 2) —- 
καλουμένοις xxl τῆς θεωρίας ἐχείνης ἀχραιφνῶς 
ἀπολαύειν. ᾿Αλλ᾽ οὐ διὰ τοῦτό ve? χαχοδαιμονεῖν 
, V 5 , N m de / m , 
αὐτοὺς οἰησόμεθα, xat τῆς μικρᾶς δανίδος τῆς θείας 
; , ΤᾺ ὃ » 7 V 44 c Ν 7 
ἐχείνης χάριτος, δι᾿ ἧς τὰ 1) τοιαῦτα δύνανται, 
ἊΝ A 5 I , ὃ ^ , 3^ , Δ M ο 
πρὸς τὴν ἐσχάτην εὐδαιμονίαν ἀρχούσης. At τοῦτο 
- *, D Y ^ , 
τάχα xai ὃ θεῖος ἀπόστολος "2 τὰ χατὰ τὴν ἀνάστασιν 
[ , M ^ » 
πάντα προδιαγράψας xai τοὺς περιλειπομένους 
C 2 6 13 ELLA 2 ^ 2). 5 E] , : 
ἁρπαγήσεσθαι [ὁ εἰπὼν ἐν νεφέλαις εἰς ἀπάντησιν 
m , , .,! à] D 1 A , "m^ ^ 
toU Κυρίου εἰς ἀέρα, μετὰ τοῦτο Γ΄ ἐπήγαγε" « Καὶ 
cr , Ν , 2v ) € J 
« οὕτω πᾶντοτε σὺν Κυρίῳ ἐδόμεθα », ὡς mpo- 
^ » , N , b M N 
τερον οὐχ ὄντες πάντοτε σὺν Κυρίῳ διὰ τὴν πρὸς 
EY m € , ^ n» NN E "i e 45 .$ 
τὸ σῶμα ῥοπήν, ὃ φυσιχῶς ἐφίεται ἀπολαύεῖν !?. $ 
ψυχή, καὶ τὴν πρὸς τὸν χόσμον τοῦτον ἐπιστροφὴν 
χαὶ τὴν τῶν ὁμοφυῶν 1 ἐπιμέλειαν. Καὶ ὁ θεῖος 
6i!" Διονύσιος ἀχολούθως τὴ ἀποστολικῇ διανοία 


« Ὅταν ἄφθαρτοι » φησί « xxt ἀθάνατοι γενώμεθα 


« καὶ τῆς χριστοειδοῦς xol μαχαρίας ἐφικώμεθα 


xt el v , M ^ 5». 
« λήξεως (ὅπερ ἔσται που πάντως κατὰ τὸν αἰῶνα 
« τὸν μέλλοντα), πάντοτε σὺν Κυρίῳ κατὰ τὸ "ὃ 

, zu / y - PES 3.4 
« λόγιον ἐσύμεθα ». Μόνῳ ἄρα τῷ αἰῶνι ἐχείνῳ 
εἶ A * m 7 , έλ " , 
μετὰ τὴν * τοῦ χόσμου τούτου παρέλευσιν ἣ τελεία 

^ τ , A , , N EY ET 
τοῦ Θεοῦ θεωρία τε xai ἀπόλαυσις x«i τὸ εἶναι 


e , 
πάντοτε σὺν αὐτῷ τεταμίευται. 


^ 


δὴ R; ad marg. BH : ὡραῖον. — 4. δὴ : δὲ M. — 5. ἐλλιπῶς 


M. — 6. Ad marg. R : ὅτι οἱ ἅγιοι ἐπικαλούμενοι μεθ᾽ ἡμῶν ἀναστρέφονται ἀοράτως. — 7. xoi om. M. — 


: , 
8. τοιαυτὴν 


: αὐτὴν O. — 9. περιϊστάμενοι M. — 10. ye om. G. — 11. τὰ om. M. — 12. Ad marg. R: ὁ 


ἀπόστολος τὰ χατὰ τὴν ἀνάστασιν. — 13. Scriplum erat ἁρπαγήσεθαι in P, sed eadem manus adiecit c sup: 


lin. — 14. Post ἀέρα prius scripserat R : xoi οὕτω, quo deleto subiunxit : εἶτα μετὰ τοῦτο. — 15. ἀπολαυεῖν 


M. — 16. ὁμοφύλων R. — 17. δὲ om. BR, qui ad marg. add. : ὅτι ὁ Διονύσιος ἀχόλουθα τῷ ἀποστόλῳ ἔλεξεν. 


— 18. τὸ supra versum R. 


a) Cf. I Thess. 1v, 


16. — b) Dionys. Areop. De. div. nomin. c. 1, 2 & —vP, 6.; 1:.37.0.1992. 


οι 


10 


τῷ 
et 


30 


90 


T-—:—""' —-—-—-—-——-—-—"—-——-—-——"— —m4 


45 


k 


3. “Τρίτον ἦν τῶν dmognuéwov!, d τί ποτε 
λοῦ , * n Ó 2f Xy Mn 2 Ἂς $4 * 
χαλοῦμεν τὴν μαχαρίαν θεωρίαν ἐκείνην 5, ἧς ἀπὸ 
τοῦ νῦν οἱ ἅγιοι ἀπολαύουσι" xal εἰ" αὕτη ἐστὶν 
$ δι’ εἴδους, ἥν φησιν ὃ ἀπόστολος, χαὶ el^ xac 
ei * 7 "m ^ Α 

οὐσίαν οἱ ἅγιοι τὸν Θεὸν θεωροῦσι. — Πρὸς δὴ 
ταῦτά φαμεν, ὅτι τὴν θείαν οὐσίαν ὁρᾶν ἢ νοεῖν 
, SN. UU 35 , 6 , 22 

ἢ γινώσκειν οὐδεμία vevrnth? δύναται" φύσις, οὐδ 
αὐτοὶ τῶν ὑπερχοσμίων νόων ol πρώτιστοι 7" πέφυχε 


: z 
qXp τὸ χατ᾽ οὐσίαν γινωσχόμενον, 7? γνωστόν 


10 ἐστι, περιλαυδάνεσθαι ὑπὸ τοῦ γινώσχοντος" ὑπ᾽ 


᾿ οὐδενὸς δὲ ὁ Θεὸς περιλαμβάνεται' φύσει γὰρ 


᾿ ἀκατάληπτος 9. Καὶ περὶ τούτου τοὺς μαχροὺς ἐχεί- 


γους xai χαλοὺς λόγους ὃ Χρυσόστομος ᾿Ιωάννης 
πεποίηται πρὸς ᾿Ανομοίους ! γράφων τοὺς τὴν 
οὐσίαν τοῦ Θεοῦ μεγαλαυγχοῦντας εἰδέναι. Λέγει 
δὲ πρὸς αὐτοὺς xai ὃ μέγας ἰ᾿δασίλειος 12 ἐν τῷ 
πρώτῳ τῶν!" πρὸς Eüvógsov: « Τί ἐξαίρετον τῇ 
« γνώσει τοῦ δονογενοῦ: ἢ τοῦ ἁγίου Πνεύματος 
« καταλείψουσιν, εἴπερ αὐτοὶ τῆς οὐσίας αὐτῆς"! 
« ἔχουσι τὴν κατάληψιν; Οὐ !5 γὰρ δὴ τῆς δυνά-- 
«μεῶς χαὶ τῆς σοφίας καὶ τῆς ἀγαθότητος τοῦ 
« Θεοῦ τῷ Movorevei! τὴν θεωρίαν προσνείμαντες, 
« σύμμετρον ἑαυτοῖς θήσονται τῆς οὐσίας τὴν xa- 
« τανόγσιν' πᾶν γὰρ που τὸ ἐναντίον εἰχὸς αὐτὴν 
« μὲν "ΤΠ τὴν οὐσίαν ἀπερίοπτον εἶναι παντὶ πλὴν 
« ἢ τῷ Μονογενεῖ xat τῷ !9 ἁγίῳ Πνεύματι, ἐκ δὲ 
« τῶν ἐνεργειῶν τοῦ Θεοῦ ἀναγομένους ἡμᾶς χαὶ 
« διὰ τῶν ποιημάτων τὸν ποιητὴν ἐννοοῦντας τῆς 
« ἀγαθότητος αὐτοῦ xai τῆς σοφίας λαμύάνειν τὴν 
« σύνεσιν 1"- τοῦτο γάρ ἐστι τὸ γνωστὸν τοῦ 
« Θεοῦ, ὃ πᾶσιν ἀνθρώποις ὁ Θεὸς ἐφανέρωσεν "Ὁ ». 
Ὅτι δὲ οὐδ᾽ 3! αὐτοῖς τοῖς τῶν ἀύλων τάξεων 


ἡγουμένοις f, οὐσία τοῦ Θεοῦ ?? θεωρεῖται, μάρτυς ?? 


.« bus Dei subvectos nos, et 


E 1457] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 157 


3. Tertia difficultas haec erat, quo tandem 
nomine appellemus beatam illam visionem, qua 
iam nunc sancti perfruuntur; sitne illa per 
speciem quam vocat Apostolus*, an vero Deum 
ut in se est sancti contemplentur? — Ad haec 
igitur respondemus, divinam essentiam adspici 
vel cogitatione concipi vel cognosci ab ulla 
natura creata neutiquam posse, ne ab ipsis 
quidem praestantissimis inter supramundanas 
mentes. Etenim quod cognoscitur ut in se est, 
quatenus cognoscitur, à cognoscente com- 
prehendatur oportet. Atqui Deus a nullo com- 
prehenditur : est enim natura sua incompre- 
hensibilis. Ad quod probandum prolixas illas 
optimasque conciones loannes Chrvsostomus 
edidit adversus Anomoeos" scribens, qui se 
Deum secundum essentiam nosse iactitabant. 
Hos item alloquens magnus Basilius libro 
primo adversus Eunomium* : « Quid igitur, 
« inquit, praecipui relinquent Unigeniti cogni- 
« tioni aut sancti Spiritus, siquidem ipsi ipsam 
« essentiam comprehendunt ? Nec enim poten- 
« tiae, bonitatis sapientiaeque Dei contempla- 
« tionem Unigenito attribuentes, accommoda- 
« tamsibiesse essentiae intelligentiam putabunt. 
« Nam contra omnino constat ipsam quidem 
« essentiam nulli nisi Unigenito ac Spiritui 
« sancto cogitabilem esse; sed ab operationi- 
per ea quae 
« condita sunt conditorem intelligentes, sic 
« bonitatem ac sapientiam eius percipere. De 
« Deo enim notum est", quod cunctis homini- 
« bus Deus manifestavit ». Quod autem ne ab 
ipsis quidem ordinum immaterialium principi- 
bus Dei natura adspectari queat, id testatur loan- 
nes aureus ille in homiliis ad Oziam de Sera- 
phinis haec scribens: « Cuius gratia, dic mihi, 
« facies suas obvelant alasque praetendunt? 
« Nonne propterea quod fulgorem e solio mi- 


1. Allusio ad ea quae Marcus habet supra, p. 110, 1l. 15. — 3, ἐχείνων M. — 3. c: ἡ A τ om. M. — 
^. εἰ : ot M, quam particulam om. post οὐσίαν, — 5. γεννητὴ M. 6. δύναται om. H, in quo ad marg 
ὅτι ἀδύνατον γενητὴ φύσις ὁρᾶν ἢ νοεῖν τὸν Θεόν. — 7. πρότιστοι B, qui ad marg. add, : ὡραῖον. — 8. $: ἢ 
A : εἰ M. — 9, φύσις M. — 10. ἀκατάλυπτος A. --- 11. ἀνομίους OM; γράφων πρὸς Ἀνομίους AR (ἀνομοίους Δ 
addito ad marg. R : Χρυσοστόμον : --- Βασιλείου. — 12. Βασίγειος om. M. 13. τῶν : τὸν Δ. l4. αὐτῆς 
αὐτοῖς À. — 15. οὐ : οἱ M. — 16. Ad marg. ἢ : ὡραῖον. — 17. που post μὲν add. M I8. τῷ om. M 
19. σύνευσιν OP. — 20. ἐφανέρωσε A; post hane vocem additur in WR : συνῳδὰ τούτῳ xal ὁ δεολόγος Γρηγόριος 
ἔλεξε λέγων' Θεός ἐστιν ἡ ἀπειρία, lum eliam ad marg. : ὁ θεολόγος Venyópioz. Porro suspicor hune loeum 
ab amanuensi fuisse interpolatum. — 21. οὐδ᾽ : xai M. — 22. οὐ post Θεοῦ add. M. — 22. μάρτης Τὶ, 

a) Cf. II Cor. v, 7. — b) Chrysost. orationes d) Cf. Rom. t, 19. — e) Cf. Chrvsost., P. 6, t. 56, c, 


contra Anomoeos De incomprehensibili habentur, 
P. G., V. 48, 6. 701 sq. — c) Cf. Basil. adv. Eu- 
nomium, lib. I, n* 14 — P. G.,t. 


ἢ 


Lu 7 
29, p. 544, 


109; ipsa tamen verba hoc loco adducta ibi non 
leguntur, bene vero in oratione tertia contra Ano 


moeos De incomprehensibili, P. G., A. ^8, 0, 722. A 


t: 62*; 


158 


« cantem et radios illos ferre non possunt? Et 
« tamen non merum ipsum obtuebantur lumen, 
« neque sinceram ipsam substantiam, sed 
« demissio fuit id, quod apparebat. Quid sibi 
« vult haec demissio? Quando Deus, non ut in 
« se est, apparet, sed ut capere potest is, cui 
« videndi fit facultas, ita seipsum exhibet, pro 
« intuentium | imbecillitate visionis ostensio- 
« nem attemperans.. Quare, quamvis pro- 
« phetam audias dicentem? : Vidi Dominum 
« sedentem in solio, ne arbitreris illam ab eo 
« visam esse substantiam, sed ipsam demissio- 
« nem, eamque obscurius, quam supernae po- 
« testates ipsam cernere queant ». Idem rursus 
confirmat in. prima earumdem orationum" : 
« Ineffabilieloria conditorisfruuntur Seraphim, 
« dum incomprehensibilem eius pulchritudi- 
« nem contemplantur ;non dico illam ut est na- 
« tura (haec enim incogitabilis est, nec spectari 
« potest, nec figura exprimi, absurdumque est 
« sic de illa opinari), sed quantum concessum 
« est, quantum ex illo splendore possunt illu- 
« strari, quoniam assidue famulantur in circuitu 
« solii regalis, in iugi gaudio perseverant, in 
« sempiterna delectatione, in exsultatione finem 
« non habitura ». Magnus vero Gregorius Nys- 
sae episcopusin commentario ad Beatitudines" : 
« Divina natura, quidquid ipsa tandem per se 
« secundum essentiam est, superat omnem 
« comprehendendi rationem atque solertiam ». 
Beatus autem Augustinus capite XXXI earum 
ad Deum precum quae SoZ/oquía dicuntur, 
ait" : « Quoniam incontemplabile, et invisibile, 
« et superrationale, et superintelligibile, et 
« superinaccessibile, et superincommutabile, et 
« superincommunicabile creditur, quod nullus 
« unquam angelorum vel hominum vidit, sed 


l. σεραφείμ. M. — 2. Ad marg. ἢ 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE. DE FLORENCE. 


[158] 


ὃ ρυσοὺς Ιωάννης ἐν τοῖς εἰς τὸν Ὀζίαν λόγοις 
περὶ τῶν Σεραοφὶμ οὕτω γράφων 5" « Τίνος ἕνεχεν, 
" , , M , ^ , 

« εἶπέ μοι, χχλύπτουσι τὰ πρόσωπα x«t mo064)- 
« λονται τὰς πτέρυγας ; Ἢ διὰ τὸ μὴ 3 φέρειν τὴν ex 

τῷὦο , , , Ἁ ^ ^ 
« τοῦ θρόνου λάμπουσαν ἀστραπὴν χαὶ τὰς μαρ- 


M , , 
αρυγὰς ἐχείνας, καίτοι 1ε οὐχ αὐτὸ ἄχρατον 


τε 


ΦΙΑ͂Ξ ^ m 58 DEM -J τος ^ 2-4 
« ἑώρων τὸ φῶς οὐδὲ αὐτὴν ἀχραιφνῇ τὴν οὐσίαν, 
« ἀλλὰ συγκατάδασις΄ ἦν τὰ ὁρώμενα; TC δέ ἐστι 


5) 


Li 
« συγχατάδασις; "Ocav μὴ ὡς ἔστιν ὃ Θεὸς φαίνη- 


ἀλλ᾽ ὃς 6? 


Ὁ , 


2:28 - Tg 
δυνάμενος αὐτὸν θεωρεῖν οἷος 
1 


« Tt, 


6 5 , cer € M , » m M 
« τεῦ ἐστίν, οὕτως ἑαυτὸν δειχνύηϊ, ἐπιμετρῶν τῇ 
« ἀσθενείᾳ τῶν δρώντωνϑ τῆς ὄψεως τὴν ἐπίδειξιν... 
: "() Ly — * d λέ *, , A 
« Ὥστε χἂν τοῦ προφήτου λέγοντος ἀχούσης 


« Εἶδον τὸν Κύριον καθήμενον ἐπὶ θρόνου", v1 


- c , Jg A 32-9 Hs 4 ! 
« TOUTO UTOT tEUGTG, Ott τὴν ουσιᾶν εἰδεν εἐχξειν V, 


« ἀλλ᾽ αὐτὴν τὴν συγχατάδασιν, χαὶ ταύτην δὲ 
« ἀμυδρότερον ῦ ἥπερ αἱ ἄνω δυνάμεις ». Καὶ ὃ 
C TET 3 E] — / hd oues , 
αὐτὸς !! αὖθις ἐν τῷ πρώτῳ τῶν αὐτῶν λόγων᾽ 
« Τῆς ἀφάτου τὰ "2 Σεραφὶμ 13 ἀπολαύοντα δόξης τοῦ 
, ' ^ E] , 2) * , , 
« χτίστου χαὶ τὸ ἀμήχανον evo πτριζόμενα χάλλος, 
E 5-7 - NT 5 s. e 3 ^ ev , E) 
«οὗ λέγω αὐτὸ ἐχεῖνο, ὅπερ ἐστὶ τῇ φύσει (ἀκατα- 
, 1 - I2 V 5 / 
« νόητον γὰρ τοῦτο x«l ἀθεώρητον xo ἀσχημά- 
« τιστον, xal ἀτοπόν ἐστι τὸ οὕτω περὶ αὐτοῦ 
« ὑπολαμύάνειν), ἀλλ᾽ ὅσον ἐγχωροῦσιν, ὅσον ὑπὸ 
Ὁ 5 bJ 5 J 5 , , 
« τῆς ἀχτῖνος ἐχείνης ἰσχύουσι χαταλάμπεσθαι, 
5 M b m m , L2 
« ἐπειδὴ διηνεχῶς λειτουργοῦσι xüxÀo τοῦ Daci- 
Ὁ , , ^ -€- m ^ , 
« λικοῦ θρόνου, ἐν διηνεχεῖ χαρᾷ διατελοῦσιν, ἐν 
n ΄ D 


, 5 


568, E , / 3 , 
« ἀϊδίῳ εὐφροσύνη, ἐν ἀγαλλιάσει ἀχαταπαύστῳ ». 
Kot 6 μέγας Γρηγόριος ὃ τῆς Νύσσης ΄ ἐν τῇ τῶν 
Ll με Χ 
Τακαρισμῶν ἐξηγήσει « Ἢ θεία φύσις αὐτὸ 
᾽ (x ce , 9. 5 , 3.) , 
« xa0' αὑτὸ ὃ τί ποτέ ἐστι xav! οὐσίαν, πάσης 


e , c 3? m— AP e ΄ 
« ὑπέρχειται χαταληπτιχῆς ἐπινοίας ». Kat ὁ μαχά- 


ὁ Χρυσόστομος: : Χρυσοστόμον εἰς ὁμιλίαν ια΄ τοῦ χατὰ Ματθαίου φησὶν 


οὕτω" Διὰ τοῦτο οὔπω χρίσις, ἵνα χοινῇ πάντες στεφανωθῶμιεν, ἵνα ἀπὸ πονηρίας πολλὴν μεταδληθῶμεν εἰς ἀρετήν. 
— 3. μὴ om. M. — ^. Ad marg. R : τί ἔστι συγχατάδασις : moxque addit : Χρυσοστόμου ἐν ὁμηλείᾳ (sic) 
xt/ to) χατὰ Ματθαίου. Φησὶ γὰρ ὁ θεῖος ἀνὴρ οὕτως" ὅτι (deleto) « Ὅθεν δῆλον, ὅτι μετὰ τὴν ἐντεῦθεν ἀποδημίαν 
εἰς χώραν τινὰ ἀπάγονται αἱ ψυχαί, οὐκέτι χύνιαι οὖσαι ἐπανελθεῖν, ἀλλὰ τὴν φοδερὰν ἐκείνην ἡμέραν ἀναμένουσαι ». 
Ἐν τούτοι-ς"- δηλοῖ, ὅτι μετὰ τὴν ἐντεῦθεν βιοτὴν μήτε εἰς χάθαρσιν, ὥς φασι Λατῖνοι, μήτε εἰς τελείαν λῆξιν 


ἀγαθῶν, ἀλλ᾽ εἰς τόπον τινὰ ὃν ὁ Θεὸς ἀφώρισεν αὐταῖς, ἀπεχδεχόμεναι 'τὴν φυδερὰν ἡμέραν τῆς ἀπολαύσεως. 


Τοῦτο xxi Γρηγόριός που ἐν τοῖς«΄ς"- ἔπεσι φησί, ὅπου διαλέγεται περὶ ψυχῆς. — 5. ὁ. post ὡς supra versum R : 
ὁ om. M. — 6. υἱός τε M : οἷός τ᾽ ΡΟ. — 7. δειχνύει MOR. --- 8. ὁρόντων R. — 9. θρόνου ὑψηλοῦ R. — 
10. ἀμυδροτέραν M. — 11. ὁ αὐτὸς om. R. — 12. τὸ om. G. — 13. σεραφεὶμ. M. — 1^. Ad marg. R : Γρη- 


γορίου τοῦ Νίσσης (sic etiam in textu). 


quae habetur typis edita apud Nicodemum mo- 
nachum : "Emtcoyz ἐκ τῶν Προφηταναχτοδαδιτιχῶν 
Ψαλμῶν (Constantinopoli, 1799), p. 204.' 


a) Is. vr, 1. — b) Op. et loc. cit., c. 100. — 
c) Greg. Nyss. De Bealil. orat. 6 — P. G., t. 4&, 
c. 1268. — d) cf. P. L., t. 40, c. 889-890. Graeca ex- 
hibentur ex interpretatione Demetrii Cydonis; 


10 


15 


30 


συ υσ eme 


" , d καῇ -ς “ὦ 

D y 

, e Erw * * 
RU ike... LA vt E 


| guo; Αὐγουστῖνος ἐν τῷ ' λα" χεφαλαίῳ τῶν χαλου- 
μένων MovoAé yay. ἐντεύξεων ? πρὸς Θεόν" « Ὅτι 


E. « ἀθεώρητον xai ἀόρατον χαὶ ὑπὲρ λόγον xai 
| « ὑπὲρ νόησιν xai ὑπεραπρόσιτον xoi ὕπεραμε- 
E τάφλητον καὶ ὑπεραχοινώνητον ὅ ἐχεῖνο πιστεύε- 
: « vat, ὅπερ οὐδεὶς οὐδέποτ᾽ ὁ ἀνθρώπων ἢ ἀγγέ- 
— « Àow εἶδεν ἢ δύναται ἰδεῖν ». Καὶ μετ᾽. ὀλίγα" 
E « "F gag ἁγία, ὑπεράριθμε δ, ὑπεραδιήγητε, ὑπερ- 
* « ανεξερεύνητε, ὑπεραπρόσιτε, ὑπερακατάληπτε, 


ὑπερούσιε xxi ὑπερουσίως ὑπερέχουσα πάντα 


— t 
I 
2 


mM ^s τὰ , 
« γοῦν, πάντα λόγον, πᾶσαν διάνοιαν, πᾶσαν νόη- 


- - , , ^ 
σιν, πᾶσαν οὐσίαν τῶν ὑπερουρανίων νόωνἷ, ἣν 


nd cla 
5 UR 


Y" 
LI 


- Υ̓́ * , 
οὔτε νοεῖν οὔτε λογίζεσθαι οὔτε λέγειν οὔτε γινώ- 


pm 
Ad 
E 


νά: ci ac 
bo n 


σχεῖν δυνατὸν xal αὐτοῖς τοῖς TOv? ἀγγέλων 


ὀφθαλμοῖς, ἣν οὔτε τὸ χερουδὶμ τελείως γινώσχει, 
T 


obce τὰ σεραφίμ., ἀλλὰ ταῖς πτέρυξι" 5 τῶν ἰδίων 
ι θεωριῶν χαλύπτονται τὰ πρόσωπα ἀπὸ τῆςς αἴγλης 
τοῦ χαθημένου ἐπὶ θρόνου ὑψηλοῦ χαὶ ἐπηρμέ- 


) 
« νου». Εἰ τοίνυν χατὰ τοὺς διδασχάλους τούτους 


A5. li doi 
A Aa 


ἀθεώρητος f, τοῦ Θεοῦ οὐσία xal τοῖς ἀγγέλοις 


αὐτοῖς χαὶ ἀπερίοπτος παντὶ πλὴν ἢ τῷ μονογενεῖ 


», 
— Aóqo xai τῷ ἁγίῳ Πνεύματι, οὐδ᾽ ἄρα τοῖς ἁγίοις 


412 lA ' M 
, 0UTE χατὰ τὸν 


αὕτη θεωρητὴ κατ᾽ οὐδένα τρόπον 
- - LE - 

— αἰῶνα τοῦτον, οὔτε χατὰ τὸν μέλλοντα. — Τί oov! ? 
"-Ὁ- , » 4 » , 

ἐστιν, ὃ θεωροῦσιν οἱ ἅγιοι, φαίητ᾽ àv ἴσως, εἰ μὴ 


-Xat' οὐσίαν τὸν Θεὸν θεωροῦσιν ; ---Ὃ χαὶ οἵ ἄγγελοι, 


πρῶτοι « τῆς ἀφάτον, φησί "", τὰ σεραφὶμ ἀπο- 
» .* , , —— , ^ E] M. 
- « Auóovtx δόξης τοῦ χτίστου xal τὸ ἀμήχανον 
« ἐνοπτριζόμενα κάλλος. Ὡς 6'5 δυνάμενος αὐτὸν 
« θεωρεῖν οἷός τέ ἐστιν "1, οὕτως ἑχυτὸν δειχνύει ». 
Ὑί ἐστιν ὃ θεωροῦσιν ; Οὗ xal μετέ ουσι: μετέχουσι 
- δὲ οὐ" τῆς οὐσίας αὐτῆς (ἄπαγε) ἀλλὰ τίνα τρόπον 
" , » - , »r 
Θεοῦ μετέχουσιν ; Ἄχουσον τοῦ θειοτάτου Μαξί- 


μου, τί περὶ τῆς μεθέξεως ἐχείνης διδάσχει" λέγει 


᾿γὰρ οὗτος ἐν χεφαλαίῳ 3 C" τῆς τρίτης ἕχατον- 


O : om. G. — ^4. οὐδέποτε POMG. — 5. ὀλίγον M. 


φαῖεν 5 àv οἱ διδάσχαλοι, xal οἱ τῶν ἀγγέλων 


— ὃ, ἡ ἁγία M. Loco supernumerabilis 


ἜΤΙ Eo Ύ , 
. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 159 


- 


nec videre potest ». Et post pauca : « Trinitas 
« sancta, et supernumerabilis (ege supermira- 
« bilis), et superinenarrabilis, et superinscru- 
« tabilis, et superinaccessibilis, et superin- 
« comprehensibilis, et superintelligibilis, et su- 
« peressentialis, superessentialiter exsuperans 
« omnem sensum, omnem rationem, omnem 
« intellectum, omnem intelligentiam, omnem 
« essentiam supercaelestium animorum : quam 
« neque dicere, neque cogitare, neque intelli- 
« gere, neque cognoscere possibile est, etiam 
« oculis angelorum...; quam neque Cherubim 
« perfecte cognoscunt neque Seraphim, sed alis 
« contemplationum suarum  velatur facies 
« sedentis super solium excelsum et elevatum ». 
Si ergo ex doctorum istorum sententia Dei 
natura ne ab ipsis quidem angelis spectari 
potest, et cuiusquam obtutum extra Verbum 
unigenitum sanctumque Spiritum plane effugit, 
fieri nequit ut ullo modo cernatur a sanctis, 
sive in hoc saeculo sive in futuro. Quid igitur 
rei est, dixerit forte quispiam, quod sancti 
vident, si essentiam non 
videant? Illud ipsum quod et angeli vident, 
responderint doctores, et primi quidem inter 
angelos. « Ineffabili, inquit, gloria conditoris 
« perfruuntur Seraphim, dum incomprehensi- 
« bilem eius pulchritudinem contemplantur. 
« Quantum capere potest is cui videndi fit 
«facultas, tantum se ipse conspiciendum 
« ostendit ». Quid est quod vident? Id ipsum 
quod participant. Porro non participant natu- 


Deum secundum 


ram ipsam (absit!) Quanam ergo ratione Deum 
participant? Audi divinissimum Maximum quid 
de participatione illa doceat; is enim dicit ca- 
pite VII centuriae tertiae No£ionum scientifica- 
rum : « Qui per essentiam nullo modo rebus 
« participabilis est, secundum alium modum, 
« his, qui participare valeant, vult participari, 


1. τῷ om. AR. Moxque δ», tum ad marg. : Αὐγουστίνου τοῦ θείου. — ἡ. ἐντεύξεως M. — 3. ὑπεραχοινώνιτο 


Ὑπεραριῦμε͵, 


cum textu genuino legendum supermirabilis, quam vocem interpres graecus perperam legisse videtur 


— 7. νόων 0m. POMQ. — 8. τῶν om, M. — 9. χειρονδεὶμ. M, itemque lin. seq. σεραφείμ 10, πτέρυξιν 
R. — 11. ἰδίων : θείων OQ. — 12. Post τρόπον haec praeterea habentur in B, intra uncinos quidem 
ab amanuensi, ut opinor, addita : (ὡς παχυτέρας οὔσης τῆς οὐσίας τῆς ψυχῆς ὡς πρὸς ἀγγέλον οὐσίαν 
καὶ διαφερούσης ὡς ἥλιος σελήνης, (o; ὁ μέγας ᾿Αθανάσιος ἐν ταῖς πρὸς ᾿Αντίοχον ἀποχρίσεσί φησι, ὅτι τοσοῦτο 
διαφέρει οὐσία ψυχῆς xal ἀγγέλου, ὅσον ἥλιος σελήνης). — 18, Ad marg. R : ἀνθυποφορά, pauloque inferius 

λύσις τῆς ἀνθυποφορᾶς. --- l^. φαΐην : φαίεν P. --- 15. φασί M. 16. ὡς ὁ : 6; M 17. ἐστὶ P 18. οἱ 
om. R, subiuncto post αὐτῆς signo interrogandi. 19. ἐν κεφ. τρίτῳ τῆς ζ΄ 125 4 x34o; M, quae quid 


sibi velint, videat editor graecus; cf. capitum CM centur. I, n. 7 τὸ P. G., t. 90, c, 1180 


Ef. 88. 


160 DOCUMENTS 


« ab essentiali arcano suo occultaque ratione 


« nihil prorsus excedit; 
« secundum quem (quod ita velit) participatur, 


« cunctis in perpetuum manet inexplicabilis ». 


Audisne? lpse dixit; ne quidquam aliud 
curiose inquiras, sed exopta ut usu ipso rem 
discas, imo vero sentias, si fueris dignus. 
« Eo enim mihi veritatis splendor ille, quem 
« hic exigue haurimus, tendit, inquit Gregorius 
« Theologus?, ut Dei claritatem et videam et 
« sentiam dignam eo, qui et constrinxit et dis- 
« solvit, ac rursus excellentius sublimiusque 


« constringet ». Ut Dionysius magnus, sic et 


iste, post consummatam sublimem illam di- 


vinamque unionem, Dei claritatem et videndi 
et sentiendi spe ac desiderio tenetur. Cum 
igitur discrimen inter visiones intercedat, qua- 
rum alia appellatur per fidem, alia per specu- 
lum et in aenigmate, alia per speciem, alia facie 
ad faciem, harum nullius quidem ope Dei na- 
tura plane comprehendi potest. Etenim Moysen 
quidem ferunt cum Deo facie ad faciem 
congressum esse et os ad os cum eo locutum, 
per speciem nimirum, non per aenigmata"; 
nemo tamem zz substantia et essentia Domini, 
ut Scriptura loquitur, s/e£i£, nec Dei naturam 
aut vidit aut aliis prodidit et patefecit, neque 
quisquam Deum unquam vidit, sed Unigenitus 
Filius ipse enarravit. Ouominus autem vel inter 
ipsas, quas recensuimus, visiones altera sit 
altera perfectior", nihil prorsus impedit; hinc fit 
ut omnium perfectissima ea quidem censeatur 
quae futura speratur post omnimodam rerum 
instaurationem; ceteras vero, quocumque tan- 
dem onmine a quovis vocentur, aliam cum alia 


conferre licet. Nihil igitur mirum, quod sanc- 


S RELATIFS: AU CONCILE DE FLORENCE. 


cum et modus ipse, 


/N e 1 - e M - 
τάδος τῶν ['reorixcr « Ὁ τοῖς οὖσι μὴ xac 


« οὐσίαν ὑπάρχων μεθεχτός, κατ᾽ ἄλλον δὲ τρόπον 


« μετέχεσθαι τοῖς δυναμένοις' βουλόμενος, τοῦ xac' 
» yp, , Ll τς vt , 

« οὐσίαν χρυφίου παντελῶς οὐχ ἐξίσταται, ὅπότε 
τῆς ELE e , 3- «X , , 

« χαὶ αὖτος ὃ τρόπος, χαῦ ὃν θέλων μετέχεται. 

τοῖς πᾶσιν ἀνέχφαντος ? ». 


, e 
« μένει διηνεχῶς 


Υ̓͂ b 
*"Hxoucac?; Αὐτὸς ἔφα" μηδὲν λοιπὸν προσπεριερ- 
2500", μένε δὲ διὰ τῆς πείρας μαθεῖν παθεῖν μἂλ- 


« Εἰς ὅ 


« τὸ μέτριον ἐνταῦθα φέγγος τῆς ἀληθείας », φησὶν 


^ 3 »» 2 MUT Z - 
λον, ἂν ἧς ἄξιος. τοῦτο γὰρ ἐμοὶ 1 φέρει 


€ , , "m 
ὃ θεολόγος Γρηγόριος, « λαμπρότητα Θεοῦ xol 
« ἰδεῖνϑ xal παθεῖν ἀξίαν τοῦ χαὶ συνδήσαντοςϑ xal 
) , SALT ^ 95e qu ς 
« λύσαντος, xal αὖθις συνδήσοντος " ὑψηλότερον ». 
, SV. τὰς c 
Σύμφωνα xat οὗτος τῷ μεγάλῳ Διονυσίῳ μετὰ τὸν 
M - - m m 
ὑψηλὸν ἐκεῖνον xat θεῖον σύνδεσμον τὴν τοῦ Θεηῦ 
,ὔ M - - 
λαμπρότητα xo ἰδεῖν xat παθεῖν ἐλπίζει xot εὔχε- 
τοιγαροῦν ἐν ταῖς -«-θεωρίαις 


Διαφορᾶς "1 


ται, 


, M τ “ 
εὑρισχομένης xai τῆς μὲν αὐτῶν διὰ πίστεως 
, Ὁ A [4 € 
καλουμένης, τῆς δὲ δι᾽ ἐσόπτρου χαὶ ἐν 15 αἰνίγματι, 
ΙΑ 


τῆς δὲ Ov εἴδους, ἑτέρας δὲ πρόσωπον πρὸς mpóc- 


cov, ἔστι μὲν οὐδεμία τούτων τῆς οὐσίας τοῦ 
c , M 2 “«ἅ΄χἋῃῳῳ- " 
Θεοῦ !? χατανόησις" καὶ γὰρ δ᾽ Μωῦσῆς ἐνώπιος 
ἐνωπίῳ τῷ Θεῷ !? ὁμιλὴσ Ξ χαὶ στό 
» τῷ Θεῷ αιλῆσαι γέγραπται xal στόμα 
M , m (o 
χατὰ στόμα λαλῆσαι αὐτῷ, ἐν εἴδει xal οὗ δι᾽ αἶνιγ- 
μάτων 16, ἀλλ᾽ οὐδεὶς ἔστη "7 ἐν ὑποστήυατι 18 xol 


, 
οὐσία Κυρίου κατὰ τὸ γεγραμμένον καὶ Θεοῦ φύσιν 
ἜΤΟΣ 


ἢ εἶδεν ἢ 


πώποτε, ὃ μονογενὴς Υἱὸς ἀν 19. Τελεωτέραν 


ἐξηγόρευσεν, οὔτε Θεὸν οὐδεὶς ἑώραχε 


2 


δ 0 Oe 3 AS S 9 “Ὁ 
δὲ εωρίαν ἑτέραν ἑτέρας ? εινᾶι χαι ἐν αυταις 


ταῖς"Σ ἠριθμημέναις, οὐδὲν τὸ χωλῦον, ὡς εἶναι 
τελεωτάτην 2" μὲν ἐκείνην τὴν τότε ἐλπιζομένην 
μετὰ τὴν τελείαν ἀποχατάστασιν, τὰς δὲ λοιπάς, ὡς 
dv τις ἐθέλοι 2 χαλεῖν, ἐξεῖναι πρὸς ἀλλήλας συγ- 
χρινομένας. Οὐδὲν οὖν θαυμαστόν, εἶ xal νῦν τοὺς 
ἁγίους φαίημεν OU εἴόους δρᾶν" τὸν Θεὸν χατὰ 


, A ^ M , , € , 
συγχρισιν τὴν προς τον παροντα βίον, ως τελεώ- 


1. Prius scripserat ἢ βουλομένοις, quo deleto δυναμένοις exaravit. — 2. ἀνέφιχτος M. — 3. εἴχουσας ; αὐτὸς 
TES R. — ^. πρὸς om. R. . Ad marg. R : ὃ θεολόγος. — 6. yàp om. POM. — 7. ἐμὲ M. — 8. Θεοῦ 
ἰδεῖν. h. 9. συνδήσαντος M. — 10. ἐλπίζειν εὔχεται B. — 11. διαφορὰν Α. — 12. ἐν om. ΩΡ : xai αἰνίγματος 
OM. — 13. τοῦ Θεοῦ om. M. — 1^. ὁ om. M. — 15. Ad marg. R : ὅτι Μωῦσῆς ἐνόπιος (Sic) ἐνωπίῳ τῷ 
Θεῷ, — 106. ἐνειγμάτων BR. — 17. ἐστι Δ. — 18. οὐδείς ἐστιν ἐνυποστόματι (") OM : xoi οὐσίαν M prorsus inepte. 


Porro ἔστη ἐν ὑποστήματι vox est Hieremiae xxx, 18, cui subiunxit Gregor. Naz. x«i οὐσία explicationis 


rectene an MAE. videant tractatores 
10. —J3 DP... 


causa, 
Greg. Naz. n. 


36, c. 52. — 19. ἐξηγόρασεν O ; ad marg. ΒΕ : 


s. Periodi huius finem deprompsit Mareus ex Orat. 28 


ὅτι Θεὸν οὐδεὶς ἑώραχε πώποτε : 


xai τί τὸ οὐδεὶς δηλοῖ γενιχῶς, xai οὐχ εἰδικῶς. — 20. ἑτέραν om. RB. --- 21. ἑτέρας : ἑτέρως M. — 22, ταῖς 
om. POM. — 23. τελειωτάτην P. : τελειοτάτην M. — 24. ἐθέλει Ο: ἐθέλοι ἂν τις M. — Ad marg. R : ὡραῖον. 

a) Greg. Naz. Orat. 45 in sanctum Pascha, n. 7 — P. ἃ... 1. 36, c. 632. — b) Cf. I Cor. xui, 12. — 
c) Cf. Exod. xxxur, 11. — d) Ioan. r, 18. 


160] 


c 


10 


15 


20 


25 


35 


RD HEC 
icr uM dor Uu" tq K 2 
P Pe ] 
, Ee É A 
- [461] vI.— MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 161 
Tf , " x " ὃ 
E βλέποντας. Ὅτι δὲ xal ταύτης 5 μετὰ Thv — fos dicamus iam nunc per speciem Deum 
oaxgían ἐχείνη τελεωτέρα χαὶ μόνη δικαίως ἂν χαλου- intueri, comparate nimirum ad praesentem 
- μένη πρόσωπον πρὸς πρόσωπον, μαρτυρεῖ χαὶ ὃ vitam, quippe qui perfectius videant. Quam 
μακάριος Αὐγουστῖνος ἐν χεφαλαίῳ ι0" τοῦ (^ —— quidem visionem minus perfectam esse quam 
- [i6Mou περὶ Τριάδος οὕτω λέγων"" « Ἢ dva- .— eam post iudicium futuram, quae sola iure dici 
« χαινιζομένη εἰχὼν ày? τῷ πνεύματι τοῦ νοὺς ἐν potest facie ad faciem, testatur ipse beatus 
oc ἐπιγνώσει ET Θεοῦ, οὖχ, ἐκτὸς ἀλλ᾽ ἐντὸς εἷς Augustinus capite xix libri XIV De Zrinitate 
um JA j " ; 
o5 ἡμέραν ἐξ ἡμέρας miri? τῇ αὐτοψία τελειωθή- haec scribens* : « Imago quae renovatur in 
4 di^ ἥτις τηνικαῦτα χε μετὰ τὴν χρίσιν * « spiritu mentis in agnitione Dei, non exterius, 
« sed interius de die in diem, ipsa perficie 
Ὁ « πρόσωπον πρὸς πρόσωπον, νῦν δὲ βλέπει δι᾽ m : diem, ipsa perficietur 
? j p "e a edic : « visione, quae tunc erit post iudicium facie ad 
-.« ἐσόπτρου xal £v? αἰνίγματι", zie διὰ τὴν τελείω- : Vl 
- s hM rS A τὸ , .  *faciem, nunc autem proficit per speculum 
« σιν νοητέον ἐστὶ c0 εἰρημένον: “Ὅμοιοι aw ro : : ἢ ᾿ : 
E ΒΕ E HIA et a - « in aenigmate. Propter cuius perfectionem 
« ἐσύ ὅτι ὀψόμεθα αὐτὸν xac ἐστι" . ; : uto NM. 
μεθα, ovo, 5 « dictum intelligendum est": Similes ei erimus, 
[ τοῦτο γὰρ. τὸ δῶρον τηνικαῦτα ἡμῖν δοθήσεται, quoniam videbimus eum sicuti est. Hoc enim 
« Pinus bnt 4e)re οἱ εὐλογημένοι τοῦ « donum tunc nobis dabitur, cum dictum 
, S es. “(Ὁ , PP 4 4 " 
« πατρύς μοὺ, xAnoovoumoarc? τὴν ἡτοιμασ- « fuerit" : Venite benedicti Patris mei, possidete 
* , ΓΝ , u ^ 
2€ μιένην ὑμεῖν βασιλείαν)" ». « paratum vobis regnum ». 
"P, ^N , 9€ 23 , 1,44 . 3 
A. έταρτον ἐπὶ τούτοις ἡμᾶς ἠρωτήσατε, τίς 4. Quartum praeterea nos interrogastis, 
ἐστιν ἡ £x τοῦ Θεοῦ πεμπομένη αἴγλη, ἧς ἀπολαύειν quidnam esset fulgor ille ex Deo micans, quo 
dy οὐρανῷ !? τοὺς ἁγίους λέγουεν "5. —"H2v, μὲν οὖν — Sanctos in caelo perfrui dicimus. — Equidem 
ἡμῖν "" εἴρηται!" περὶ ταύτης, ὅσον ἐγχωροῦν εἰπεῖν iam a nobis de eo dictum est, quantum iis 
£$ E Ὁ χὰ à Η ie d - 1 - 4 ὃ δν » - 
τοῖς μὴ πείρᾳ μαθοῦσιν, ἐκ τῶν ἁγίων λαμθά- dicere fas est qui rem usu non didicerunt, sed 
τ js rir TU QNT TEE NETT £0 ny € sanctorum libris hauserunt; unde nihil 
vouctv*. etorjoevat!? δὲ xal νῦν οὐδὲν πλέον, ἀλλ à : E 
; gom) ε ; P et 1 amplius modo dicetur, praeter id quod ipsi 
ὅπερ αὐτοὶ λέγουσιν. Οριζόμενος γὰρ αὐτὴν 6 σοφὸς 3 , rd ἢ 
δῇ ἘΣ Ων εἰκῇ "lod : ^ dicunt. Porro doctus Caelestis Scalae archi- 
χιτέκτων τῆς οὐρανίου Κλίμαχος "Iwavv ui. Á XY 
E "eX E UE ; $ ἧς tectus loannes Deifer ille, dum illum definit 
- (&o96poc, ἣν ἐχεῖνος ἔλλαμεψιν 7 ὀνομάζει 9, τοιάδε ; ; "δά 
, . , (lustrationem eum appellat), haec ait" : « Illu- 
/ v 2 4 - "| * ὃ * * * IE - * 
Ἢ φησίν" «᾿λλαμψίς ἐστιν ἐνέργεια ἄρ"ρητος ὁρωμένη « stratio est inexplicabilis quaedam eflicacia, * (ss. 


, x , , , v ^ 
« ἀοράτως xaX νοουμένη ἀγνώστως ». Ἴχουσας τὸν 


ὅρον; Μηδὲν πλέον πολυπραγμόνει" περὶ ἀοράτων 
1. λέγων οὕτως G. Ad marg. KR 


quidem manu, subiungit : 
Pv χρηστὸν χαὶ μὴ λάθης 


τοῦ θείου Αὐγουστίνου τὸ μὲν πρόσωπον πρὸς πρόσωπον, moxque, 
Χρυσοστόμου ἐν ὁμηλίαᾳ (sic) λδ΄ τοῦ χατὰ Ματθαίου (sic). Φησὶ γάρ᾽ 
αὐτοῦ τὴν ἀντίδοσιν ἐνταῦθα, μὴ ταράττον᾽ μετὰ γὰρ προσθήχης ἐν τῷ μέλλοντί σε 


« quae non videndo videtur et latenter intel- 
« ligitur ». Audisti definitionem? Ne quidquam 


alia 
« Κἂν ποι στὶς 


χαιρῷ 


ἀναμένει τούτων ἧ ἀμοιδή ». Καὶ παραχατιών φησι" « Τότε γὰρ ἡμῶν εἶσι xxl. τῶν ἀγαθῶν αἱ δωρεαὶ xal τῶν 
χαχῶν al τιμωρίαι ». --- 2. ἐν om. OG. --- 3. αὐτὴ O. — ἡ, μετὰ τὴν χρίσιν om. ΡΟΝ. — 5. 
x 6. χαὶ ἐνίγματι P : xal αἰνίγματος M. — 7. ἧς : εἰς M. — 8. R. — 9. 
10. Post βασιλείαν haec etiam habet HB, adiecta ut 
supra, p. 115 


πρόσωπον xal ἡ τελεία ἐπίγνωσις τῆς τοῦ Θεοῦ ἀχαταλήπτου μεγαλειότητος 


ἐν om, OG, - 
ἢ, -- 
in oralione secunda, 

γὰρ 
(μεγαλήοτος cod.) ἐν 


ἐστί om. 
fallor, 


D χσΐίλειος 


χληρωνομήσατε 
ab amanuensi, ni 
Συνῳδὰ τούτο'ς, xxl ὁ οὐρχνοφάντωρ εἴρηκε « Τὸ piv πρόσωπον πρὶ 
τῷ μέλλοντι 
αἰῶνι τοῖς ἀξίοις ἐπιδοθῆναι ἐπήγγελται' νῦν δὲ xàv ΠΙχαῦλος, xàv Πέτρος, xxv ἄλλος τις, βλέπει μὲν ἀληθῶς xai οὐ 
᾿ πλανᾶται οὐδὲ φαντάζεται, δι᾽ ἐσόπτρου δὲ ὅμως xal ἐν αἰνίγματι, τὸ τέλειον εἰς τὸν μέλλοντο αἰῶνα περιχαρῶς x 
χεται ». Tum ad marg. haec alia : Καὶ ᾿Αθανάσιος ὁ μέγας" « 


τὸ μέχρι τῆς χοινῆς ἀναστάσεως ψυχιχῶς ἀλλήλοις συνεῖναι xal συναγάλλεσθαι χαὶ συνευφραίνεσθαι, ἀπεχδοχὺ 


"Octo xai τοῦτο ὁ Θεὺς τοῖς σῳζομένοις χεγάρισται, 


ἔχοντας τῶν ἀποχειμένων αὐτοῖς θείων ἀμοιδῶν ». "Ev τῷ περὶ τῶν χεχοιμημένων λόγῳ ταῦτα φησί. Paulo superius 
-ad marg. addiderat : ασιλείον, περὶ ἀχαταλήπτον μεγαληότητος (sic). It. εἴ POM. 1? ρανοί 


IPM. — 13. Cf. p. 110,1. 16. — 14. ἡμῖν om. M. — 15. εἴρηται Q. — 16. εἴρηται P, sed in marg. alia manu 
εἰρήσεται. — 17, ἔλαμψιν AB; ilem 1. 27; ad marg, vero Ἰωάννου τοῦ χλίμαχος περὶ ἐλάμψεως; prius 
Seripseral ἐνεργείας. — 18. ὀνομάζειν ΔΛ. . 
a) OL P. L., τ. 42, c. 1050, — b) 1 Ioau. ttt, 3. -e €) Mat, xxv, M, — d) SNcala Paradisi, grad. V " 
me DP, (., 1. 88, c. 813. 
PATR. OR. — T. XV. — F. 1. " 


162 


aliud scisciteris; de iis enim quae spectari 
cognoscive nequeunt, nos nec volumus nec 
possumus loqui. 

5. Quintum praeterea, cum percunctati esse- 
tis, quid intelligeremus per regnum Dei et 
ineffabilia illa bona, ad quorum perfectam 
perfruitionem sanctos nondum pervenisse edis- 
serimus, iam tunc reposuimus, et nunc dici- 
mus, Dei regnum ita definiri a vere perquam 
magno illo Maximo? : « Dei regnum est bono- 
« rum quae naturaliter Deo insunt per gratiam 
« impartitio ». De bonis vero. illis, quae Apo- 
stolus" dicit nec ab oculo spectari, nec ab aure 
audiri, nec ab hominis animo concipi, nos, homi- 
nes ut sumus, curiose inquirere non audemus; 
illud satius esse existimantes, ut qui experien- 
tia didicerint, hinc nobis de bonis illis expo- 
nant, quid natura sua sint, quam ut nos in 
rebus istis plane rudes tentemus ratione ea 
demonstrare quae rationem superant. Ceterum 
tam hoc quam illud ut fiat, aeque impossibile 
est; mellis enim dulcedinem, ait, quomodo 
referam ignaris? Videntur tamen illa non 
nomine modo inter se differre, verum etiam 
re ipsa. Et recte quidem. Etenim si in pec- 
catores comminatio fertur non solum priva- 
tionis Dei, sed etiam alicuius gehennae alio- 
rumque suppliciorum, decet profecto ut 
sanctis quoque non una tribuatur Dei visio, 
sed etiam alia quaedam bona, quae in Scrip- 
turis mystice memorantur; de quibus ipse 
Dominus in evangelio secundum loannem ait" : 
Ego veni ut vitam habeant, et. abundantius 
habeant; vitam quidem appellans aeternam 
illam, de qua dicit? : Zaec est vita aeterna, ut 
cognoscant te solum verum Deum, et quem 
misisti lesum | Christum; per vocem vero 
abundantius cetera designans bona, quibus 
sanctis perfruentur. 

6. Quoad sextum, ut a vobis scriptum est, 
sic et olim diximus et modo dicimus, eorum 
animas qui in mortalibus decedunt pecca- 
tis, in inferno quidem versari velut in custo- 


1. Cf. supra, p. 110, 1. 26. — 9. 


ὅρος βασιλείας. — ^. xoi τὰ 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


᾿εἴπομέν τε xat νῦν λέγομεν 


[162] 


' c - M 5 , , / , $^ 
γὰρ ἡμεῖς xal ἀγνώστων οὐ βουλόμεθα λέγειν οὐδὲ 


δυνάμεθα. 


5. Πέμπτον πρὸς τούτοις ἐρωτώντων ὑμῶν, ὅ τι 
νοοῦμεν διὰ τῆς τοῦ Θεοῦ βασιλείας" χαὶ τῶν 
ἀρρήτων ἐχείνων ἀγαθῶν, ὧν ἐν ἀπολαύσει τελείᾳ 

M € , Y , , - , 
τοὺς ἁγίους οὔπω γεγονέναι φαμέν, ἀπεχρινάμεθα 
xol τότε, xal νῦν λέγομεν 2, ὅτι τὴν τοῦ Θεοῦ βασι- 
λείαν ὃ τῷ ὄντι μέγιστος δριζόμενος Μάξιμος « 'H 

D τω , , Ὁ , - 
τοὺ Θεοῦ » φησί « βασιλεία τῶν προσόντων τῷ 
« Θεῷ φυσικῶς ἀγαθῶν κατὰ χάριν ἐστὶ μετάδοσις » 

D φυσιχὼς ἄγανὼ) χᾶρινε Uu 6$», 
Καὶ 1X ἀγυθὰ ἐχεῖνα, & φησιν ὃ ἀπόστολος 
2 * A 25. EPI A59 s M ] 
ὀφθαλμὸν μὴ ἰδεῖν χαὶ οὖς μὴ ἀκοῦσαι καὶ καρδίαν 
ἀνθρώπου μὴ παραδέξασθαι, ἄνθρωποι ὄντες οὐ 
τολμῶμεν περιεργάζεσθαι" ῥᾷον γὰρ εἶναι νομίζομεν 

rot ερίεργα βου CONS μιξοι 
τοὺς τῇ πείρα μαθόντας ἐχεῖθεν ἡμῖν ἀπαγγεῖλαι 

$7 ὦ τ 5 “ὦ τ gut ΞΔ , esf rer 
περὶ τῶν ἀγαθῶν ἐχείνων, ὁποῖα τὴν φύσιν εἰσίν, ἢ 
τοὺς μὴ πεπειραμένους ἥμᾶς ἐπιδεικνύναι" τῷ 


CODE 


λόγῳ πειρᾶσθαι τὰ ὑπὲρ λόγον. 'AXX ὅμως" χαὶ 


τοῦτο χἀχεῖνο τῶν ἀδυνάτων ἐστί“ γλυκύτητα γὰρ 
, , "i e , d ^ , ΩΣ ^ 

(eot) μέλιτος πῶς ἀναγγείλω τοῖς ἀγνοοῦσιν ; 

y m 

Ecwxc5 δὲ Ouec? οὐχ ὀνόματι ταῦτα διαφέρειν 


μόνον, ἀλλὰ xal! πράγματι "}, Καὶ τοῦτο εἰκότως" 
εἰ γὰρ τοῖς ἁμαρτωλοῖς oby f, τοῦ Θεοῦ μόνον 


ἔχπτωσις, ἀλλὰ xoi γέεννά 13 τις ἠπείληται xod 


el 13 , κι - , »y "a 14 
ἕτεραι "3 βάσανοι, xal τοῖς δικαίοις ἄρα προσήχειν 
εὔλογον οὐ τὴν τοῦ Θεοῦ θεωρίαν μόνην, ἀλλὰ χαὶ 
ἕτερά τινα ἀγαθὰ τὰ ταῖς γραφαῖς μυστιχῶς παρα- 
δεδομένα 9, περὶ ὧν xal! ὃ Κύριος ἐν τῷ κατὰ 
, ΄ ^C 35 P 
Ἰωάννην εὐαγγελίῳ φησίν: Eya) ἡλθον ἵνα ζωὴν 
» ^ , ^ » ^ ji El 
δθωσι, xai περίσσον ἔχωσι, — ζωὴν μὲν óvo- 
/ A 2, ety NA AT. A 
μάζων τὴν αἰώνιον ἐκείνην, περὶ ἧς φησιν UIT 
ἐστὶν ἡ αἰώνιος ζωή, ἵνα γινώσκωσί os vOv 
μόνον ἀληθινὸν Θεὸν καὶ ὃν ἀπέστειλας 
᾿Ιησοῦν Χριστόν περισσὸν δὲ τὰ λοιπὰ ἀγαθά, 


ὧν οἱ ἅγιοι ἀπολαύσουσιν "δ, 


6. Τὸ δὲ ἕχτον, ὡς γέγραπται παρ᾽ ὑμῶν, 
19. ὅτι αἵ ψυχαὶ τῶν ἐν 
- , 5 , € , 5 [S - 2 
ταῖς θανασίμοις ἀποδιούντων ἁμαρτίαις ἐν τῷ 1, 


20 


, 3 c 2» ^5 , M τὸ 
μεν εἰσιν ὃς EV οεσμωτηριῳ χαι φυλαχ fi χαταχε- 


ἀπεχρινάμεθα-λέγομεν om. R. — 8. τωόντι P; ad marg. ἢ : Μαξίμου 
: τὰ δὲ POM. — 5. ἀποδειχνύναι M. — 6. ὅμως om. POM. — 7. μέλητος O. 


— 8. ἔοικα M. — 9. δ᾽ ὅμως R. — 10. xai om. M. — 11. Ad marg. R : ὡραῖον. — 12. γέενα M. — 13. ἕτεροι 


G. — 1^. προσήχει R. — l5. παραδιδομένα A. — 16. xol om. M. — 17. φησί A. — 18. ἀπολαύουσι M. 
— 19. καὶ λέγομεν xai νῦν G. — 20. Cf. supra, p. 110, 1, 28. 


a) Maxim. Capitum theolog., cent. II, ne 90 — P, G., t. 90, c. 1168. — b) I Cor. 11, 9. — €) Ioan. x, 10. 


— d) Cf. Ioan. xvir, 3. 


10 


20 


30 


" * .* - 


ET 


TA. γεέννης", ἀλλ᾽ οἷον πρὸ ὀφθαλμῶν ἔχουσαι 


M - lo DL A ^ (ae. - , , 
Ε τοῦτο, τῇ θέα τε X0 τῇ προσδοχία " τοῦ πάντως εἰς 
LI 


^ abso ἐμπεσεῖσθαι, πιχρώτατα ' ὀδυνῶνται. 


΄ . * 
M τ ^ * 

7. "E680uov ἐπὶ τούτοις ἦν τῶν ἠρωτημένωνῦ, 
ὅπως αἵ τῶν ἁγίων “ψυχαὶ πᾶσαν εὐφροσύνην xai 
A M - - 
θυμιηδίαν χαρποῦνταιδ, μηδέπω ἀπολαθοῦσαι" ἐχεῖνα 
τὰ ἄορητα ἀγαθά, — Kal πρὸς τοῦτο λέγομεν, ὅτι 
; M , - “οὖ ^ , , - , . ^ 
- xai τὸ μέρος τῶν ἤδη δοθέντων αὐτοῖς πάσης ἐστὶ 
) θυμηδίας ποιητικόν, ὅπου γε τὸν (θεὸν ὁρῶσιν 
ἀμέσως, ὡς χαὶ οἱ ἄγγελοι βλέπουσι, χαὶ ἢ ἐλπὶς 
Y 

τῶν δοθησομένων οὕτω βεύῤχιοτάτη τυγχάνουσα 
τῶν δοθησομ βε ἢ UT 
βεβαίας αὐτοὺς εὐφροσύνης ἱχανῶς ἔχει χατεμπι- 
- mv 9. "Emi δὲ τούτοις ἐπελθὸν"! οὕτω, xal τῶν 
" Ὁ , , αἵ - , , I^ * 
j τριῶν ἐμνήσθημεν ἀρετῶν, πίστεως, ἐλπίδος xai 
ἀγάπης, o δὴ καὶ "2 πᾶσαι μὲν ἐνεργοῦνται xàv!? τῷ 
1 , , ΄“« , 5» -— , 
παρόντι βίῳ τριῶν δ᾽ ὅμως οὐσῶν χκαταστάσεων 

^ A . “ - 

τῶν ἀνθρώπων, τῆς τε £v τῷ βίῳ τούτῳ καὶ τῆς μετὰ. 
τὴν ἐνθένδε ἀπαλλαγὴν "΄ xal τῆς ἐν τῷ αἰῶνι τῷ 
μέλλοντι, μιᾷ τούτων ἑκάστῃ μίαν τῶν ἀρετῶν προσ- 
", ἈΠ ΩΝ, ΕΣ As - , 
ἥχειν φαμὲν "ἢ xal χατ᾽ αὐτὴν ἐνεργεῖσθαι τελείως, 
- "Ectt γὰρ ἣ μὲν πίστις τοῦ παρόντος ἔργον αἰῶνος" 
διὰ πίστεως γὰρ ἐνταῦθα περιπατοῦμεν καὶ 
πάντες oi ἅγιοι διὰ πίστεως εὐηρέστησαν τῷ Θεῷ. 
Ἢ δὲ ἐλπὶς μετὰ τὴν ἐντεῦθεν ἀπαλλαγήν" ἐνταῦθα 
μὲν" γὰρ ὁ φόδος αὐτῇ συνέζευκται, xai [Παὖλος 


“ον 


le 417 6 ri , y ^» UK 
&ütOg!7 φούεῖται, μήπως ἄλλοις κηρύξας, αὐτὸς 
ἀδόκιμος γένηται" λυθέντος δὲ τοῦ θεάτρου xa τοῦ 
τῶν ἀγώνων χαιροῦ παρελθόντος, ἕτοιμα τὰ βραδεῖα 
L xw wai 15 1 ^ —-— ^N 
᾿ χαὶ μόνον οὐχ ἐν χερσί! 5, xai λοιπὸν ὃ τῆς δικαιο- 
- σύνης ἀπόχειται'" στέφανος. Ὅτι δὲ τῇ ἐλπίδι τὸ 
, e ' ^90 $3. H L POM on 
χαίρειν ἕπεται, καὶ τοῦτ᾽ “Ὁ αὐτὸς ὁ μέγας ἀπόστολος 


Παῦλος 


χαίροντες. Λοιπὴ δὲ ἣ ἀγάπη, τελειοτάτη τῶν 


παραδηλοῖ" — "T5 γὼρ ἐλπίδι, φησί, 
ἀρετῶν οὖσα xai μείζων ἁπασῶν τούτων xat χορυφὴ 
τῶν χαρπῶν τοῦ πνεύματος" διὰ τοῦτο xal μόνη τοῦ 
μέλλοντος ἔργον αἰῶνος, xai δι᾿ αὐτῆς οἱ ἅγιοι 
συνάπτονταί τε χαὶ σύνεισι τῷ Θεῷ, τῆς ἐλπίδος 


λοιπὸν xa τῆς 7! πίστεως παρελθούσης. 


A)II- Cor. v, 7, — b) I Cor. 1x, 27. 


1. χαταχεχλυσμέναι Α, — 2. γεένης M. — 3. τῆς προσδοχία P. — ἡ. 


- (163) VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 163 


dia et carcere reclusas, non autem iam nunc 
addici igni gehennae, sed hunc quasi prae 
oculis habere. Porro quod illum videant et 
stent exspectantes dum in eum procul dubio 
ruant, acerbissimo moerore conficiuntur. 

7. Septima praeterea interrogatio haec erat, 
quomodo nempe sanctorum animae summa 
laetitia ac voluptate perfundantur, cum ineffa- 
bilia illa bona nondum adeptae fuerint. — 
Respondemus, vel solam eorum particulam 
quae iam data sunt, summae ipsis esse volup- 
tati, quandoquidem Deum sine ullo medio 
vident, prout angeli ipsi eum contemplantur ; 
eorum vero quae danda sunt spem ita habent 
perquam certam, ut satis sit ad eos certa lae- 
titia replendos. Insuper, cum id menti occur- 
risset, de tribus etiam virtutibus mentionem 
fecimus, fidei nimirum, spei, et caritatis. Quae 
omnes actu quidem perficiuntur etiam in hac 
vita; tamen cum triplex sit hominum condi- 
tio, prout aut in hac vita spectentur, aut post- 
quam hinc migraverint, aut in saeculo futuro 
versentur, unicuique statui unam e virtutibus 
convenire censemus, quae perfecte in eo facti- 
tetur. Est igitur fides praesentis opus saeculi; 
per^ fidem enim ambulamus, et sancti omnes 
per fidem. Deo placuerunt. Spes vero post- 
quam hinc migratum est, exseritur : in hac 
enim vita cum timore connectitur, et Paulus" 
ipse timet, ne postquam aliis praedicaverit, 
ipse reprobus efficiatur; post absolutum autem 
spectaculum et transactum certaminis tempus, 
praesto sunt praemia, hoc uno excepto quod 
prae manibus non habeantur, et /m* reliquo 
reposita sit iustitiae corona. Quod autem ex spe 
gaudium oboriatur, id magnus ipse apostolus 
Paulus declarat, namque ait : Spe gaudentes. 
Superest caritas, quae virtutum est perfectis- 
sima et cunctarum istarum maior, summusque 
fructuum spiritus vertex. Hinc fit ut. sola ha- 
saeculi cum eius 


beatur futuri ope 


sancti se Deo coniungant et copulent, spe et 


opera, 


fide iam desinente. 


ἡ, πιχρότατα O : διηνεχῶς AH b. ὁδι 


- vóvrat M. — 6. ἐρω :ημένων R. — 7. Cf, supra, p. 110, l. 24. — 8. χαρποῦνται : ἔχουσι AR 9. ἀπολχνοῦσα 
Ὁ : ἀπωλαδοῦσαι P. — 10, χαταπιμπλᾷν AW: ἐμπιπλᾶν M. 11. ἐπελθὼν (ὦ — 12. a xai om. POMQ 
-— 13. xàv M. — 1^4. ἀπαλλαγῆς M. — 15. φαμὲν om. RA. — 16. μὲν om, ἢ, 17. Ad marg. ἢ : Hav 
περὶ ἀπολαύσεως. — 18. χειρὶ Μ, — 19, ἐπίχειται M. 20, τοῦτ᾽ : ταῦτ᾽ M. — 21. τῆ; om. M 


— €) II Tim, iv, 8. 


"Y. 50 


* f.'69*. 


164 


8. Praeterea octavum interrogastis, num 
divinae visionis carentia damnatis maiori sit 
poenae quam aeternus ignis; num vero eius- 
modi poena iam crucientur damnati. — Ad 
haec responsum dedimus, maiorem illam 
poenis omnibus esse ac graviorem, cum cete- 
rarum veluti causa sit et fundamentum; ean- 
dem vero multo graviorem maioremque fore 
post acerbam illam ultimamque sententiam, 
qua pronuntiabitur? : Discedite a me maledicti 
in ignem aeternum. Tum enim ipsi ultimum 
videntes Deum, quantum eis videre licebit, 
iam ne sperabunt quidem se deinceps eum 
visuros; et quod talem ac tantum dominum ad 
iram concitarint, quam  acerbissime discru- 
ciabuntur. 

9. Item praeterea nonum, quoad poenas, 
affici diximus, — sciscitati 


quibus | medios 


estis, num cunctis vicissim illi afficiantur, 
ignorantia nempe, moerore, conscientiae pu- 
dore, et ceteris. — Ad haec etiam diximus, 
quemadmodum vos quoque scripsistis, poenas 
eiusmodi, pro diversis et inaequalibus homi- 
num culpis, in nonnullos quidem universas 
simul cadere, in alios vero alias, et in illos 
quidem maiores, in hos vero minores. 

10. Decimum percunctantibus vobis, quid- 
nam intelligamus per futuri incertitudinem, 
reposuimus, incertitudinem eiusmodi pro tem- 
poris ratione accipiendam esse, quandonam 
nimirum a poenis illis liberandi sint et in 
salvandorum coetum connumerandi. 

11. Quoad conscientiae pudorem, quae un- 
decima quaestio est a vobis proposita, respon- 
dimus, ex qualibet culpa, quae per paeniten- 
tiam soluta non fuerit, pudorem aliquem et 
cruciatum in animam inferri culpae consciam. 


Etenim adversarius ille, quocum ut in gratiam 


redeamus, Dominus in Evangeliis praecipit", 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


[164] 


^4 , Ld 
8. ᾿Επὶ τούτοις ὄγδοον ἠρωτήσατε, εἰ 7$! τῆς 
, , , , - , - 
θείας θεωρίας στέρησις μείζων εἴη τιμωρία. τοῖς 
χαταχρίτοις τοῦ αἰωνίου 2 πυρός, xal εἰ ταύτη τῇ 
: ' 
τιμωρίᾳ ἤδη" χολάζοιντο οἱ κατάχριτοι. --- Καὶ 
M - 9 Ἶ , , E 5 2! M € - 
πρὸς τοῦτ᾽ ' ἀπεχρινάυεθα ?, «μείζονα μὲν ἁπασῶν 
5 , EY , ψΨ ΠΥ “- € 6 
εἶναι ταύτην xat βαρυτέραν, ἅτε xol τῶν λοιπῶν 
ὥσπερ αἰτίαν οὖσαν xoi ὑποβάθραν᾽ ἔσεσθαι δὲ xol 
ταύτην ἔτι πολλῷ βαρυτέραν χαὶ μείζο ὰ τῇ 
ἢ X βαρυτέραν xat μείζονα μετὰ τὴν 
i] , , A] , 2 , ^ 
πικρὰν ἐχείνην xal τελευταίαν ἀπόφασιν τὴν [[o- 
,ὔ A, 3 9. WE m € * » 
osv&oÜs λέγουσαν ἀπ᾽ ἕμου OL κατηραμένοι εἰς 
Ν a, ^ 2x Ui - , M] M kJ ^ b ^ 
τὸ πῦρ VO αἰώνιον" τότε γὰρ καὶ αὐτοὶ τὸν Θεὸν 
55} b - € 5 D 2 ,ὔ 558 
ἰδόντες τὸ τελευταῖον, ὡς ἐγχωροῦν ἐχείνοις ἰδεῖν, 
οὐχέτ᾽ αὐτὸν οὐδ᾽ ἐλπίσουσιν ὄψεσθαι τοῦ λοιποῦ, 
χαὶ ὡς τοιοῦτον δεσπότην χαὶ τηλικοῦτον παρωργι- 
χότεςἴ πιχρότατα πάντων ἀνιαθήσονται. 


» 1^ 8 ^ r, Ν 9 4 Ld Led 
9. τι πρὸς τούτοις ἔνατον" περὶ τῶν τιμωριῶν, 


a ἊΝ € ΄ ' / , / or S 
Vs Ego u.ev υπομιξενειν τοὺς μέσους, ἐζητήσατε μαθεῖν, 


εἰ 2, ΓΞ ἊΝ ς , « / » A » 
«εἰ ἀμοιδαδὸν ἁπάσας ὑπομένουσιν, ἤγουν τὴν ἄγνοιαν, 
Y ) (/ LEO M s Ss 11 T EA MN 
τὴν λύπην ! 6, τὴν τοῦ συνειδότος! αἰσχύνην xat τὰ 
M D ^ D * 
λοιπά. --- Λέγουεν δὲ χαὶ πρὸς τοῦτο, χαθὼς! 2 χαὶ "3 
P Ὁ» τὀὄν 
γεγράφατε, ὅτι ποιχίλων οὐσῶν χαὶ ἀνίσων τῶν 
3 , € -“ 3:3. hi € / [τὴ 
ἀνθρωπίνων ἁμαρτιῶν, ἐνίοις μὲν ἁρμόζουσιν ἅπασαι 
αἷ τοιαῦται τιμωρίαι, τινὲς δὲ ἑτέροις, καὶ τισὶ μὲν 


5 


πλείους, τισὶ 0  ! ^ ἐλάττους. 


10. Δέκατον ἐρωτώντων ὑμῶν!" Ὁ, ὃ τι νοοῦμεν διὰ 
τῆς ἀδηλίας τοῦ μέλλοντος, ἀπεχρινάμεθα, " χατὰ 
τὸν τοῦ" χρόνου" λόγον εἶναι τὴν ἀδηλίαν 8, ὁπότε 
τῶν τιμωριῶν ἐκείνων ῥυσθήσονται xal τῷ 9 τῶν 


σῳζομένων χορῷ συναφθήσονται 25, 
[! J - ͵ 


11. T7,» δὲ τῆς συνειδήσεως αἰσχύνην, ἥτις ἐστὶν 
. ΤῊΝ ὁἐ τῆς Ϊ ς χυνὴν, τις ἐσ 

“ m 7 

ἑνδέχατον ζήτημα προδαλλομένων ὑμῶν, ἀπεχρινά- 
b [3 , e 5 / N 

μεθα, πᾶσαν ἁμαρτίαν, ἥτις οὐ λέλυται διὰ μετα- 

, ΡΣ , A, ^ , Ld bh ^ 

votxc, αἰσχύνην τινὰ x«t βάσανον τῇ ψυχῇ χατὰ 
- Ὁ 5 * 

συνείδησιν ἐμποιεῖν" τοῦτον γὰρ εἰναι καὶ τὸν ἀντί- 

^ ὍΝ » DJ "PS $ Kó 2 - 5 2 

Gov, ᾧ εὐνοεῖν ἡμᾶς ύριος ἐν τοῖς εὐαγγε 


λίοις διδάσχει, καθὼς παραδίδωσιν ὃ τὴν γλῶτταν 


1. 4 : οἱ M. — 2. τοῦ πυρὺς τοῦ αἰωνίου P, sed adieelis sup. lin, litteris β et o ad significandam ver- 
borum inversionem. — 3. ἤδη : ἤδει A : om. M. — 4. ταῦτ᾽ M. — 5. ἀπεχρινώμεθα A. — 6. λοιπῶν : ἄλλων 
AR. — 7. παροργιχότες R, quod emendari vult addito o supra versum. — 8. ἔτι : ὅτι OQ. — 9. ἔννατον 
ORAM. Cf. p. 118, 1. 5 sq. — 10. τὴν λύπην, τὴν ἄγνοιαν AR. — 11. συνειθοτὼς Ὁ. — 12. χαθὸς Δ. — 
13. xxi om. ἢ. — 14. δὲ M. — 15. ἡμῶν 6. — 16. τοῦ om. POMQ. — 17. χρόνου MP, at in P corr. in 
χρόνου eadem manus. — 18. τὴν ἀδηλίαν : τῶν ἀδήλων M. Cf. p. 118, l. 8. — 19. τῷ om. AR. — 20. συνα- 


φθείσονται Rh. 


a) Mat. Xxv, 41. — b) Mat. v, 25. 


ir 


15: 


: AVE 8: πν 


- [165] VI. — MARCI 


» 4 
L n - 5 , ^ * M ' , 
χρυσοῦς ᾿Ιωάννης, τὸ συνειδὸς τὸ τὸν ἡμέτερον 
LE —M— Lord , * , 
ὑπομιμνῆμσχον! ἡμᾶς τῶν ἡμαρτημένων xat ἀπαι- 
— τοῦν 2 τὰς" εὐθύνας καὶ τὴν ψυχὴν χαταισχύνον *. 
— — Ki? μὲν οὖν ἀκριδὴς ἡ μετάνοια χαὶ τελεία γένοιτο, 
᾿ὅ λέλυται καὶ" ἡ ἁμαρτία καὶ f, ἐπ᾽ αὐτῇ τιμωρία, xat 
ΕΣ LI ^^ ^ E ^ , "Ὁ΄ , , - 
τὸ χωλῦον οὐδὲν τὸν ἀπολυθέντα τοῦ σώματος ἐν τῷ 

CETT , gun m ἢ, 22 212 te 
᾿ς τῶν σῳζομένων χλήρῳ χαταλεγῆναιδ᾽ εἰ δὲ ἐλλιτοὴς ἢ 

. " , L4 ΠῚ ^ " € , - , ). 

μετάνοια εἴη" xai μὴ τοῖς ἡμαρτημένοις ἀναλο- 
 γοῦσα!", πάντως οὐδὲ ἢ ἁμαρτία ἀφείθη "!, xat διὰ 
A4 2 - bd , H , i ue e e" 
10 τοῦτο ταῖς τιμωρίαις ἐκείναις ἐνέχονται οἱ οὕτως 
—— ἀποθιοῦντες "2, οὐ" ὅτι τὴν μὲν ! 3 ἄφεσιν ἐχομίσαντο, 

. c $ , γᾷ L D 

τὴν δὲ ποινὴν οὐκ ἔφθασαν ἀποτῖσαι. Πολλὰ δὲ 
Μ - m ) H , e , - M € , 2," 
᾿ τοιαῦτα χαθ᾽ ἔχάστην ἁμαρτάνομεν τὴν ἡμέραν, ἐφ 
E * ; 
-. οἷς ἢ οὐδόλως  * ἢ οὐ γνησίως μετανοοῦμεν, οὔτε δι 

— * Ld 
45 ἑτέρων ἀγαθῶν πράξεων ἀντισηχοῦμεν αὐτά" χαὶ 
᾿ διὰ τοῦτο πολλὰ τῶν τοιούτων ἐν τῷ χαιρῷ τοῦ θανά- 
του ἢ μετὰ θάνατον τὰ μὲν ὑπὸ τῆς θείας ἀγαθό- 

^" 

. Tftog παρορῶνται χατὰ τὸν ἐν ἁγίοις μέγιστον 
᾿ς Διονύσιον, τὰ δὲ δι᾿ εὐποιϊῶν xal εὐχῶν καὶ τῶν 
90 ἄλλων, ὅσα παρὰ τῆς ἐχχλησίας ἐπὶ τοῖς τεθνεῶσ! 

᾿ γίνονται, συγχωροῦνται. 

᾿ς 12, Ἔτι!" δωδέκατον ἡμῖν προεδάλεσθε "' τὴν 
€ , » , - ^ “- 
— τῶν χαταχρίτων ἄνεσιν, οὺς ὠφελεῖσθαι διὰ τῶν 
(0 τῆς ἐχχλησίας εὐχῶν εἴπομεν", ὁποίαν ' τινὰ χρῆναι 
E , , / , , mM ; 
$5 νομίζειν. — ᾿Απεχρινάμεθα τοίνυν ἐχ τῶν πατέρων 
- ». ὅ L 19 2 7 ^ , 
ἡμῶν ἔχοντες, ὅτι μένουσιν ' ἐν οἷς xal πρότερον 
ἦσαν ἣ παραυυθίχ"" τοῖς χαταχρίτοις δίδοται, καὶ οὐκ 
εἰσάπαν αὐτῶν"! ἀπαλλαττομένοις. "ἔστι δὲ χαὶ 
τοῦτο" μέγα τοῖς ταλαιπώροις, τὸ μετρίας γοῦν τινος 
D , om 3 ς 40, 3 - 
go xai προσχαίρου παραψυγῆς αὐτοὺς" ἀπολαῦσαι. 

. 4 , Ξ- 
—— "l'oc δαίμονας δὲ οὐ πάντας, ἀλλὰ τινας ἴσως αὐτῶν 
τοὺς βιαιοτέρους ἐγχαθεῖρχθαι σὺν αὐτοῖς ὡς ἐν 

M ^ - Y ^ m-— , 
φυλαχῇ xat δεσμοῖς εἴπομεν xatà τὴν τοῦ ἀποστόλου 
, 9 , i 

— Mécgou?! φωνήν, ὅς φησιν ὅτι ἀγγέλων ἁμαρτη- 
E , c ' E , , - 
35 σάώντων ὃ Θεὺς οὐκ ἐφείσατο, ἀλλὰ σειραῖς 


». ^ Ὁ" , 
.. ζύφου ταρταρώσας " παρέδωχεν, εἰς χρίσιν 


EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 165 


iuxta interpretationem loannis lingua aurei *, 
conscientia nostra est, quae de peccatis admis- 
sis nos admonet, rationes repetit, animam pro- 
bro adficit. Itaque si accurata fiat et. perfecta 
paenitentia, tam peccatum ipsum quam poena 
pro eo debita solvitur, nihilque impedit quo- 
minus qui corporé migraverit, in salvandorum 
album referatur; sin manca fuerit paenitentia, 
nec culpis admissis accommodata, profecto 
ne culpa.quidem remittetur, ac propterea poe- 
nis illis tenebuntur qui ita decesserint, non 
autem ea de caüsa quod remissionem quidem 
retulerint, poenam vero luere non potuerint. 
Multas sane eius generis culpas singulis die- 
bus admittimus, quas aut nullo modo aut non 
eluimus, nec aliis 
operibus bonis ex aequo rependimus. Quare 
earum bene multae ipso mortis tempore vel 
post mortem aliae quidem a divina benignitate 
condonantur iuxta 


satis sincere paenitentia 


maximum inter sanctos 
Dionysium", aliae vero per eleemosynas et pre- 
ces et alia opera, quaecumque super mortuis 
ab Ecclesia fieri consueverunt, diluuntur. 

12. Item duodecimum a nobis quaesivistis, 
quoad damnatorum relaxationem, quam eis ex 
Ecclesiae precibus profuturam diximus, qua- 
lis tandem censenda sit. — Respondimus igitur 
ex sententia a patribus nostris accepta, sola- 
tium damnatis impertiri, manentibus ipsis in 
quibus antea versabantur tormentis, quin plene 
ab iisdem liberentur. lllud autem infelicibus 
illis multum. proficit, quod exiguum saltem 
aliquod ac temporarium laxamentum capiant. 
Quod ad daemones attinet, si non omnes, at 
certe nonnullos, forsitan violentiores, detru- 
sos fuisse diximus cum illis damnatis velut 
in carcere atque ergastulo iuxta Petri apostoli 
sententiam, qua pronuntiat", angelis, cum pec- 
cassent, Deum non pepercisse, sed eos vinculis 
inferni. detractos in. tartarum — tradidisse, in 


-1. ὑπομιμνήσχων M. — 2. ἀπαιτῶν M. — 3. τας P. — ἡ. χαταισχύνων M. — 5. εἰ : ἡ Bl. — ὃ. xai om, M. 
— 7. χλήρῳ : τόπῳ BR. — 8. χαταλλεγῆναι R : χαταλεγεῖναι Ὁ, — 9. εἴη om. BR. τα τὸ, Ad marg. H 
- moxque latinis litteris el sermone : culpa, poena. — 1. ἀφέθη M. — 12. ἀποδιοῦνταις A. — 13 μὲν om. M 
"14. οὐδ᾽ ὅλως OR. — 15. ἔτι : ὅτι OQ. — 16. προεδάλλεσθε O : προεδάλεσθαι (προεδάλεσθε 2* mun.) Q  προυδάλεσϑ 
»G. — 17. Cf. p. 118, l. 30. — 18. ὁποίαν : ἣ ποίαν M : οἱ ποιάν P, — 19. μένοντες H 20, ἦσαν. Ἢ παρὰ 
μυθία M (!). — 21, αὐτῶν om. M. — 22. τούτω A. — 23. αὐτοὺς om. RM. — 21. Πέτρον om. POM; ad marg 
R : ὅτι τοὺς βιαιοτέρους τῶν δαιμόνων ἐγχαθεῖρχθαι εἰς δεσμοὺς εἰς φυλαχὴν χρίσεως. 35. ταρταρῶσαι M 
— &) Chrysostomus nusquam, quod equidem me- ι. 28, c. 717; el Dorotheus abbas, Orat. De Con: 
minerim, docuit per adversarium illum intelli- scientia, P, G., V. 88 1633 h) Dion, Areop 
gendam esse conscientiam, bene vero Pseudo- P. G., V. 3, c. 501 e) Gf. H Petr, ΑΙ, ἢ 


á 


AMhanasius, Quaest, 26 in Nov. Testam. — P. (ἦν, 


Efe 


70. 


166 


iudicium | reservatos. Quae vincula. quidnam 
essent vobis postulantibus, reposuimus, per 
vincula forte intelligendam esse cessationem 
ab illis malis, quae in homines antea exerce- 
bant, quin aeterno tamen supplicio vel ipsi 
plene obnoxii fiant. Nam subiunctum est illud 
im iudicium reservatos, id est, tum demum 
supplicio cumulatissime afficiendos. 

13. Decimum tertium interrogastis, quae- 
nam essent parvae illae et leves culpae, qui- 
bus medii tenentur. Et certiores facti, eas 
esse quae apud vos veziales appellantur, uti 
verbum otiosum et alia eiusmodi, reposuistis, 
fieri non posse, ut illae in iis maneant qui in 
caritate decesserint, cum huius simus opinio- 
nis, ut caritas, quae graviora deleat peccata, 
etiam leviora expungat. Αἱ vero nostra non 
est haec sententia, nec prorsus apud nos ne 
nomine quidem noscitatur : non enim per 
caritatem, sed per ipsam paenitentiam peccata 
ignosci dicimus. Quod perspicue ex eo colli- 
gitur, quod Ioannes Chrysostomus, etsi pas- 
sim et frequenter in suis concionibus de pae- 
nitentia sermonem faciat, ita ut alter paeni- 
tentiae praeco post priorem illum 
dem nominis praeconem habeatur, eiusque 


eius- 


vim ac virtutem copiosissime exponat, nus- 
quam quod in fpaeni- 
tentibus inveniatur, commemoret. Et merito 
quidem. Nam si timor in caritate nullus est, 
ille vero qui timet, in caritate decedere non 


tamen de caritate, 


potest, timor autem est qui nos quam maxime" 


profecto sequitur, 
praestantiorem esse paenitentia caritatem, quae 
virtutum perfectissima cum sit, non paeniten- 


ad paenitentiam incitat : 


tibus, sed eximia virtute praeditis congruit. 
Itaque opinionem illam nos non ex nobismet- 
ipsis protulimus, sed contra, cum vos dixisse- 
tis, gravia et mortalia peccata a caritate utpote 
sibi contraria expungi, levia vero non item ab 
ea deleri posse; assertionem hanc tanquam 
improbabilem redarguimus. Ad paenitentiam 
vero quod attinet, illud edisserimus, paeniten- 
tiam, cum eorum sit quae ad aliquid sunt (ali- 
quorum enim est, scilicet peccatorum), quo- 
rum delictorum sincere ac plene paenituerit, 


DOCUMENTS RELATIFS AU. CONCILE DE FLORENCE. 


[166] 


, ὶ M] b] 4 & LA , , 
τηρουμένους. Καὶ τὰς σειρὰς ! ὅποϊαί τινές εἶσιν 
2 y € m , , , M ^ , 
ἐρωτώντων ὑμῶν, ἀπεχρινάμεθα, τάχα τὴν ἀπραξίαν 
τῶν προτέρων χαχῶν, ἅπερ ἐνήργουν ἐν τοῖς ἀνθρώ - 
ποις, σειρὰς χρῆναι νοεῖσθαι", τὴν χόλασιν δὲ χαὶ 

E M cl 3 , , vest " , ^ 
αὐτοὺς ὅμως ὃ οὐ τελείαν * ὑπέχειν: πρόσχειται γὰρ 
κ᾿ ᾿ , ' el 2X , D 
τὸ εἰς χρίσιν τηρουμένους , ὅπερ ἐστὶ τότε τὴν 


, / € , 
τελείαν χόλασιν ὑποστησομένους. 


ΝᾺ 
13. Τὸ τρισκαιδέκατον ἠρωτήσατε, τίνες εἰσὶν αἱ 
^ ^ D m t e * 
σμικραὶ xat * χοῦφαι τῶν ἁμαρτιῶν, αἷς οἱ μέσοι 
, 4 - 
ἐνέχονται". Kal λαύόντες ὅτι αἱ παρ᾽ ὑμῖν συγ- 
* n T7 3, ^ , b 3 
γνωσταὶ καλούμεναι, otov ἀργὸς λόγος x«i τὰ 
τοιαῦτα, μὴ δύνασθαι ταύτας μένειν ἐν τοῖς ἀπαλ- 
Y L4 M ΕῚ , 2 , Ne ^ , , 
αττομένοις μετὰ ἀγάπης εἰρήχατε, διὰ τὸ ἀπόφασιν 
^ "m 1 


$ zr 2 : Du 2x ; N , 
(uus τερᾶν εἰναι, τὴν αγαπὴν ἑςαλειφουσᾶν το. μείζω 


DU , 
τῶν ἁμαρτημάτων, xot τὰ ἐλάττονα ἀπαλείφεινϑ. — 
'T "m ^' 3t € , 5 M , , 5 19 A ἊΥ 
οὗτο δὲ οὐχ ἡμετέρα ἐστὶν ἀπόφασις, οὐδὲβ τὸ ὄνομα 
γνώριμον παρ᾽ ἡυῖϊν ὅλως" οὐ γὰρ ἀγάπην "5, ἀλλὰ 
τὴν μετάνοιαν αὐτὴν εἶναι τὴν συγχωροῦσαν τὰ 
, Ld m DU - Yd 
ἡμαρτημένα φαμέν. Kal τοῦτο δῆλον ἐξ ὧν ὃ Xpvu- 
σόστομος ᾿Ιωάννης πολλαχοῦ καὶ πολλάκις !! ἐν τοῖς 
5 , , A , ͵ ke X 4 
οἰχείοις λόγοις περὶ μετανοίας διδάξας χαὶ δεύτερος 
«Tout μετὰ τὸν συνώνυμον χρηματίσας τῆς μετανοίας 
ὉΠ πα ESUIA ORC , , ^ 
xoi!? τὴν ἰσχὺν αὐτῆς ἱκανώτατα παραστήσας, οὐδα- 
m T , , , , τ 3 13 -—- e 
U.0U τῆς ἀγάπης ἐμνημόνευσεν ὡς ἐν" τοῖς μετανοοῦ- 
€ / M -Ὁ 5 , rj 5 A] 6 ^, 
σιν εὑρισχομένης. Καὶ τοῦτο εἰκότως" εἰ γὰρ φόθος οὐχ 
Y , e o». ΤΕ D , 2 , 
ἔστιν ἐν τῇ ἀγάπη, καὶ ὃ φοδούμενος οὐ τετελείωται 
, σῷ 5 , ; 6 δὲ € -' , , 14 
ἐν τῇ ἀγάπη, φούος δὲ ὃ τὴν μετάνοιαν μάλιστα 
συνιστῶν, ὑπέρχειται ἄρα τῆς μετανοίας ἣ ἀγάπη, 
, 1 5 m ΕἸ D Á L ΕἸ " 
τελεωτάτη ? τῶν ἀρετῶν οὖσα, xxi οὗ τοῖς μετα- 
D - ΝᾺ , , 9 MI , 
νοοῦσι, τοῖς δὲ τελείοις χατ᾽ ἀρετὴν προσήχουσα. 
1) b S ΟΝ , 3) 7€ - 8. καὶ Let 
ὴν uiv οὖν ἀπόφάσιν ταύτην οὐχ ἡμεῖς παρ᾽ ἡμῶν 
3 7 9A v , , ae .« 2 , τ᾿ , 
αὐτῶν ἐξηνέγχαμεν, ἀλλ᾽ ὑμῶν τοὐναντίον εἰπόντων, 
« € » , A] , MI , - € 
ὡς ἣ ἀγάπη τὰς μεγάλας xo θανασίμους τῶν ἅμαρ- 
Led € 5 , , E 3 ᾿ A LI , 
τιῶν ὡς ἐναντίας αὐτῇ ἀπαλείφουσα, τὰς μιχρὰς οὐ 
ὉΠ b - € 5» , ^ , 34-7 T 
δύναται τοῦτο ποιεῖν, ὡς ἀπίθανον τὸν λόγον ἠλέγξα- 


M 


hl e p ^ € 
μεν. Περὶ δὲ τῆς μετανοίας ἡμεῖς φαμεν, ὡς ἣ "δ 
£ 
μετάνοια τῶν πρός τι τυγχάνουσα (τινῶν γάρ ἐστι, 
, [3 €T 327 t XT , 48 
τουτέστιν ἁμαρτιῶν), ἐφ᾽ αἷς μὲν [7 ἁμαρτίαις 


, M , , , Mi , 
γνησίως τε xat τελείως γίνεται, ταῦτας Xat δύναται 


1. σειρὰς : σάρχας M. — 2. Prius scripserat R νομίζειν, quod emendari vult in νοεῖσθαι; deleto μίζειν. 
— 3. δὲ ὅμως R. — 4. οὐ τελείαν : εὐτέλειαν M. — 5. Cf. p. 121, 1. 3. — 6. ὑμῶν ΡΟ: ἡμῶν M. — 7. ἐξαλεί- 
qgoucw M. — 8. ἀπαλίφειν A. — 9. ἀλλ᾽ οὐδὲ G. — 10. ἀγάπη P. — 11. xai πολλάχις om. R. — 12. xai om. 
O.'— 13. ἐν : ἂν M. — 1^. μάλιστα ὁ τὴν μετ. R. — 15. τελειοτάτη M. — 16. ἡ om. M. — 17. μὲν : τε OQ. 


— 18. ἁμαρτίαι POQ. 


10 


30 


ct 


10 


20 


30 


25 


7 


[167] VI. — MARCI EPHESII RESPONSIO AD QUAESTIONES LATINORUM. 167 


ἐξαλείφειν, εἰ καὶ μέγισται πασῶν ὑπάρχουσιν "" ἐφ᾽ 
αἷς δὲ ἀμελεῖται ἢ διὰ σμικρότητα νομιζομένην ἢ 
διὰ λήθην, αὗται, κἂν μιχραὶ δοχῶσιν, ἀνεξάλειπτοι 
μένουσι, καὶ ἐπ᾽ αὐταῖς δεῖται τῆς θείας φιλαν- 
θρωπίας 6 τεύνεώς 2, ἵνα διὰ τῶν τῆς ἐχχλησίας 
εὐχῶν τὴν" ἄφεσιν χομισάμενος, ἐν τῷ χορῷ τῶν 
σῳζομένων ἀριθμηθῆ,. 

14. Ῥεσσαρεσχαιδέχατον * xat τελευταῖον ἦν τῶν 
ἠρωτημένων, εἰ τοῖς μετανοοῦσιν ἡμεῖς ἐπιτίθεμεν 
ἐπιτίμια, καὶ τίνος χάριν. --- Λέγομεν οὖν, ὡς οὐ 
πρότερον τὴν ἄφεσιν χαὶ τὴν λύσιν δόντες, ὥσπερ 
ἔχομεν ἐξουσίαν παρὰ Θεοῦ, τότε τὰ ἐπιτίμια τάτ- 
τομεν, ἀλλ᾽ οὐχ ἄλλως τὴν ἄφεσιν δίδομεν ἢ μετὰ 
τοιούτων ἐπιτιμίων. Ποιοῦμεν δὲ τοῦτο διὰ πολλὰς 
τὰς" αἰτίας. Πρῶτον μέν, ἵνα διὰ τῆς ἐνταῦθα χαχο- 
παθείας, ἣν ἑκὼν ὃ ἡμαρτηχὼς καταδέχεται, τῆς 
ἀκουσίου ὃ τιμωρίας ἐχεῖσε ἀπαλλαγῇ" « οὐδενὶ γὰρ 
« οὕτω τῶν ἄλλων ὡς χαχοπαθεία Θεὸς θεραπεύε- 
« ται », φησὶν ὃ θεολόγος Γρηγόριος, « xai δάχρυσι 
« τὸ φιλάνθρωπον ἀντιδίδοται ». “ Δεύτερον, ἵνα τὸ 


φιλήδονον φρόνημα τῆς σαρχός, ὃ τὴν εἰς Θεὸν ἔχθραν 


5 “- 9g Y 40 M , ε , , ' 
ἀπογεννᾶν" εἴωθε xal πάσης ἁμαρτίας ἐστὶν 
αἴτιον, διὰ τῆς ἐπιπόνου ταύτης μεθοδείας "! ἐξαι- 


m E] , , - , , 2: 
QeU7" τὰ γὰρ ἐναντία, φασί, τῶν ἐναντίων ἰάματα, 
xal τὴν ἥδονὴν ἀνάγχη δι’ ὀδύνης ἀποδληθῆναι "5, 
ri "i , «* 147 ^ M Ὁ 
Γρίτον, ἵνα δεσμός τις ἡ xai! χαλινὸς τῇ duy, 
^ ^ ^ , ^, ^ , - , - , z 
τὸ δοθὲν ἐπιτίμιον εἰς τὸ pxétt τοῖς αὐτοῖς ἐγχει- 
ρῆἧσαι χαχοῖς. Τέταρτον, ὅτι xxt φύσει τὸ τῆς ἀρετῆς 
ρῆμα ἐπίπονον, χαὶ δεῖ συνεθισθῆναι τοῖς πόνοις 
τὸν εἰς ἕξιν αὐτῆς ἐλεύσεσθαι μέλλοντα, χαθάπερ διὰ 
mn LU "Ὁ RJ εἶ e , L4 , λ L| [| Hu , 
τῆς ἡδονῆς εἰς τὴν ἁμαρτίαν ὑπώλισθε "!, Πέμπτον, 
ὅτι xal πίστεις λαθεῖν βουλόμεθα διὰ τῆς τοῦ δοθέντος 


γ10 


, - 
ἐπιτιμίου χαταδοχῆς, εἰ "ἢ τελείως τὴν ἁμαρτίαν 
, ' Hd "Ὁ , 
ἐμίσησεν. Αὗται μὲν "ὃ αἱ τῶν ἐπιτιμίων αἰτίαι, καὶ 
, , , ^ *, i] ^ 
πλείονες ἴσως ἕτεραι. Π᾿άντα δὲ αὐτὰ παρορῶμεν 
* ^ 5 ' —- 
ἐν οἷς τὸ χρεὼν χατεπείγει πρὸς τὴν ἀπὸ τοῦ 


σώματος ἔξοδον, ἀρχεῖν ἡγούμενοι τὴν τοῦ μετα- 


ea delere posse, quamvis omnium gravissima 
existant; quorum vero nullam curam habuerit, 
propterea quod eadem aut levia animo effinxe- 
rit aut oblivioni dederit, ea, quamvis 
videantur, nequaquam obliterari, sed illis de- 
lendis defunctum divina indigere miseratione, 


levia 


ut impetrata per Ecclesiae preces remissione, 
in salvandorum numerum referatur. 

14. Decimum quartum et ultimum quaesi- 
tum fuit, num  paenitentibus 
irrogemus, et cuius gratia. — Dicimus igitur, 
peccatorum remissionem absolutionemque non 
prius a nobis, pro facta a Deo potestate, im- 
pertirij quam satisfactiones imponamus, sed 
remissionem neutiquam tribuimus nisi cum 
eiusmodi poenis. Sic autem agimus multis ex 
causis. Prima quidem est, ut peccator per 
molestiam his in terris ultro susceptam, illic 


satisfactiones 


invitam castigationem effugiat; « neque enim 
« ullus omnino cultus Deo perinde gratus est, 
« ut afflictio », ait Gregorius Theologus, « et 
« lacrymis benignitas ab eo rependitur ». 
Altera est, ut carnis sensus ad voluptatem 
pronus, ex quo odium in Deum concipi omne- 
que peccatum produci consuevit, hac labo- 
riosa methodo adhibita auferatur; nam contra- 
ria, ut aiunt, per contraria curantur, et necesse 
est ut voluptas per dolorem evellatur. Tertia 
est, ut vinculi ac fraeni instar animae sit satis- 
factio irrogata, ne eadem in posterum commit- 
tantur delicta. Quarta est, cum virtus natura 
sua laboriosa res sit, ille laboribus assuescat 
oportet, qui ad eiusdem habitum pervenire 
voluerit, quemadmodum per voluptatem in 
peccatum lapsus est. Quinta, ut paenitens irro- 
gatam satisfactionem acceptando argumenta 
nobis praebeat, prorsusne peccatum odio pro- 
sequatur. Atque hae quidem sunt satisfactio- 
num rationes, et aliae forsan complures. Quae 
omnia praetermittimus, si qui urgente [ato 
prope fuerint ut corpore solvantur, duo illa 
satis esse arbitrantes ad peccatorum remis 
sionem, conversionem nimirum paenitentis et 
virtutis — colendae 


sincerum propositum. 


"Ὁ MI Ἁ , Fi , ^ * " . 
νοοῦντος ἐπιστροφὴν xol γνησίαν εἰς τἀγαθὸν Quamobrem illa tum remittimus pro facultate 
p ὑπάρχουσαι OQ; σαι in σιν corr. P. — 2, τεθνηχώς OQ. — 3. τὴν om. PM. — ^. τεσσαραχαιδέχατον M 
— b. οὐ sup. lin. P. — 6. τὰς om. AH. — 7. χαχοπαθίας AR; item lin. 18 in ἢ. — 8. ἐχουσίου M 
— 9. ἀπογενᾶν ἢ, — 10. εἴωθεν P. —- 11. μεθοδίας M. — 12. δι᾽ ἡδονῆς ἀποθλίδεσθαι M. — 13. xai om 
PMQ. — 14. ὑπόλισθε O : ὑπώλισθαι It. — 15, εἰ om, M. 16. μὲν om, M. 


Orat, 14 
misericordia, non de aerumnis locutum fuisse, 


ἃ) Greg. Naz. 


de Pauperum amore, n. 


o P 0. l Il», Ü Nt 6g Nota UGOregzorium de 


ὌΝ 70v, 


nobis concessa, tum credimus a Deo condo- 
nari et quoad culpam ipsam et quoad poenam 
eorum causa luendam : quaecumque enim, 
inquit^, soZveritis super terram, erunt soluta et 
in caelis. Qua fide freti divinum Eucharistiae 
donum eiusmodi  moribundis impertimur; 
siquidem ad bonam frugem se recipere et 
sinceram agere paenitentiam, penes animum 
est eius qui peccavit; at satisfactionem actu 
perficere, penes iudicium Dei est, qui homi- 
nem clam ex hac vita tollit; ac propterea mise- 
ricors ille regis instar, pro sola sua misericor- 
dia, ei qui peccavit remissionem elargitur, 
quemadmodum etiam latroni", cum is extre- 
mum halitum mox redditurus tantum rogasset 
Christum, ut sui memor esset in regno suo, 


paradisum ipsum munificentissimus submini- 


L ^ 5 ^ , 
stravit. δωρος ἐπεδαψιλεύσατο. 
l. χατὰ : xai M. --- 2. τῷ Θεῷ O : Θεοῦ M; ad marg. R : ὡραῖον. --- 3. λύσηται M. — ^. εὐχαριστείας O. 
— 5. ἐπιστρέψαν xal μετανοῆσαν M. — 6. χεῖσθαι M. — 7. μὴ om. R. — 8. πληρῶσαν M. - 9, ἤδη ταῖς om. M. 
a) Mat. xxi, 18. — b) Cf. Luc. xvirr, 42. Sententiam Marcus mutuatus est a Ioanne Climaco, 


SCQLOPD OT CUSU Ne p NONSE SUD 


DOCUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. 


l1. 88, p. 1000 D. 


[168] 


, NAA A e € L d p 4 
πρόθεσιν ἐπὶ τὴν τῶν ἡμαρτημένων ἄφεσιν. Διὰ c 


bd Uo roy? ud 3,4 M ^ - - 
τοῦτο xal ἀφίεμεν αὐτὰ xxr! τὴν δοθεῖσαν ἡμῖν 
ΕἾ «ἢ , A à] - 9 , - , 
ἐξουσίαν x«i παρὰ Θεῷ“ ἀφεῖσθαι πιστεύομεν 
, , M M 5 *, , - J «t ^ 
αὐτά τε χαὶ τὴν ἐπ᾽ αὐτοῖς τιμωρίαν (ὅσα γὰρ 
/, ZUM , 3 3 ^ lod lod » 
φησίν ἐών λύσητε" ἐπὶ τῆς γῆς, ξἕσται λελυ- 
! ? LJ 3), - M 5 , , , 
μένα ἕν τοῖς οὐρανοῖς), καὶ εἰς ἐχέγγυον τούτου τὴν 
A EC 1 " 
θείαν δωρεὰν τῆς εὐχαριστίας * ἐπιδίδομεν τοῖς οὕτως 
ἀπαλλα ἔνοις᾽ τὸ μὲν γὰρ ἐπιστρέψαι χαὶ α 
ἀπαλλαττομένοις" τὸ μὲν γὰρ ἐπιστρέψαι χαὶ μετα- 
γοῆσαι" γνησίως ἐν τῇ γνώμη κεῖται τοῦ ἅμαρ- 
, E M δὲ AU A Ὁ 8 δ) S , 5 
τήσαντος" τὸ δὲ μὴ πληρῶσαι τὸ ἐπιτίμιον ἐν 
τ , m - 5 e AN " "E 
τῇ χρίσει τοῦ Θεοῦ ἐστι τοῦ τὸν ἄνθρωπον ὑπεξαι- 
ροῦντος τοῦ βίου, xat διὰ τοῦτο βασιλιχῶς ὃ φιλάν- 
, , , M » € 
Üpe og éx φιλανθρωπίας μόνης τὴν ἄφεσιν τῷ 
ἡμαρτηχότι χαρίζεται. χαθάπερ xot τῷ Anat? πρὸ 
[Ih e i /. D z ) oux e α ῳ 7 7 e ς 
2S y. 792 - 4 2 m , 
ἐσχάταις ἤδη ταῖς" ἀναπνοαῖς υνήυτην ἐν τῇ βασιλεία 


, 5 ΄ ^ NES 0 EE. ε λό 
μονον a Ur Go EVO) TOV παραόεισον αυτὸν ὁ μεγὰ 0- 


10 


15 


LES TROPHEES DE DAMAS 
CONTROVERSE JUDÉO-CHRÉTIENNE 
DU VII* SIÉCLE 
ΕΞ ΓΕ GBECO ÉDITÉ IET TRADUIT 


Gustave BARDY 


MAITRE DE CONFERENCES A L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LILLE. 


PATR. OR. — T. XV. PC 2. 


Nihil obstat. 


R. GRAFFIN. 


ἜΝ 
Év. auxiliaire di Paris. 


INTRODUCTION 


|. NATURE, AUTEUR, DATE. 


Les Trophées de Damas ', que nous publions ici, appartiennent à la litté- 
rature antijudaique. Cette littérature est presque aussi vieille que le chris- 
tianisme. On pourrait en regarder l'Épitre aux Galates comme le premier 
monument. Chaque siécle vit se renouveler, entre chrétiens et juifs, les 
vieilles controverses sur le sens et l'interprétation des prophéties, sans que 
jamais füt résolue de facon dé(initive la question posée. Naturellement, on 
en vint à tourner en un cercle assez restreint d'arguments ou d'objections. 
Les Juifs se refusaient à voir en Jésus-Christ le Messie prédit par leurs pro- 
phétes. Les Chrétiens affirmaient que le Sauveur avait réalisé en sa personne 
el en sa vie toutes les promesses faites jadis à Israel. De part et d'autre, 
l'Ancien Testament formait le point de départ, la base commune; et un certain 
nombre de textes, toujours les mémes, le Serviteur de lahveh dans Isaie, la 


. prophétie des Semaines dans Daniel, reviennent immanquablement dans tous 


les ouvrages de controverse juive. 

D'autre part, la forme littéraire des ouvrages consacrés à cette apolo- 
gétique un peu restreinte découle, de maniere trés naturelle, de la nature du 
sujet. Quoi de plus simple que d'imaginer un dialogue, ou un juif et un 
chrétien prendraient la parole à tour de róle pour exposer leurs idées, et au 
terme duquel le juif se proclamerait vaincu, pour la plus grande gloire de 
l'Église ? Dés le i? siecle, Ariston de Pella éerit ainsi le Dialogue de Jason e! 
de Papiscos, qui ne nous est pas parvenu, et saint Justin compose le Dialogue 
avee 'l'ryphon, qui, s'il n'est pas le monument le plus ancien de la contro- 
verse antijudaique, — l'Épitre de Barnabé est sans doute antérieure, en 
est du moins le chef-d'eeuvre et le modele toujours imité. 


C'est un dialogue aussi que sont censés rapporter les Trophées de Damas. 


1. Ce dialogue a été signalé et brievement étudié par N. Dowwrrscn, dans les 
Nachrichten von der Kgl. Gesellschaft der Wissenschaften zu. Góttingen, Phil.-hist. 
Klasse, 1909, Heft 2, p. 151-154 (Berlin, Weidmann, 1909. 


174 INTRODUCTION. [4] 


Les chrétiens sont représentés par un moine (Prol. 3; 1 1, 1; Iv 7, 1), qui est 
d'ailleurs un personnage assez falot, et sans individualité bien marquée. Du 
cóté des Juifs, plusieurs interlocuteurs prennent successivement la parole : 
c'est d'abord un anonyme délégué par quelques-uns de ses fréres qu'inquiéte 
une parole de saint Paul (Prol. 2; : 1, 1). A la fin du premier entretien, 
celui-ci s'avoue vaincu et impuissant à continuer la discussion (r 8, 4). 
Il se fait done remplacer par des hommes plus instruits que lui dans la loi, 
des prétres et des archisynagogarques, qui nous sont dépeints comme des 
sophistes, pleins d'un faux zéle de vaine recherche : « ils parlent avec pré- 
cipitation, leurs attitudes sont insolentes, leurs paroles vives » (π 1, 1). 
Malgré leur habileté, ces savants se laissent pourtant réduire au silence; un 
prétre de Jérusalem n'intervient en leur faveur que par une bréve sentence 
(11 8, 2), et ils sont remplacés à leur tour, pour une troisiéme séance, par 
des Juifs de Cappadoce (i1 8, 3). Il faut. bien dire que rien, dans leur argu- 
mentation, ne laisse deviner des personnalités supérieures : comme ceux 
qui les ont précédés, comme le porte-parole des chrétiens, ce sont sur- 
tout des pantins que l'auteur de l'ouvrage fait apparaitre ou disparaitre à 
volonté. 

A cóté des protagonistes, se laissent parfois entrevoir les foules qui 
assistent à la discussion. Le premier entretien était censé se passer dans un 
endroit retiré, comme en cachette (Prol. 2). Les trois suivants ont lieu au 
grand jour de la place publique, en présence d'une vaste assemblée composée 
de Juifs, de chrétiens, de Samaritains, d'hérétiques (u 1, 1L; τι 8, 25; vv 1, 4): 
parfois, la foule applaudit ou murmure; les Juifs ne sont pas tous d'accord 
avec leur porte-parole; les chrétiens et méme les paiens se réjouissent de voir 
les circoneis réduits au silence (n 8, 1). 

Malgré ces artifices de mise en scéne, la discussion est souvent trainante. 
ll est évident que l'auteur du dialogue n'est pas un artiste, et que son ceuvre 
est sans valeur littéraire. Les phrases interminables et embarrassées qui cons- 
tituent le prologue témoignent d'un vaste effort, et retombent lamentable- 
ment, sans que l'aecumulation des épithétes qui servent à désigner saint Paul 
réussisse à les relever. Au reste l'écrivain est assez coutumier de ces accu- 
mulations de synonymes dont il pense sans doute tirer grand effet, pour 
dépeindre par exemple l'impuissance des ennemis du Christ (rv 5, 9) ou la 
stupeur des Juifs définitivement vaincus (rv 7, 1). En un seul endroit son style 
s'éléve et atteint peut-étre une certaine éloquence : lorsqu'il s'agit de montrer 
comment se sont accomplies les prophéties faites par 16 Christ (1v 5), l'enfant 
dévoué de l'Église s'anime, et il n'est pas loin d'entrainer son lecteur. 

Par ailleurs, de l'écrivain inconnu des Trophées de Damas, nous ne 
savons rien que quelques pauvres renseignements éópars. Il ne nous est pas 
interdit de supposer qu'il était moine : non seulement parce que le défenseur 


: [5] INTRODUCTION. 175 


des chrétiens est un moine (Prol. 3; rv 7, 1), mais parce qu'à plusieurs 
reprises il est parlé avec sympathie des moines, de ces ravisseurs du royaume 
de Dieu qui s'enferment dans des cavernes, se réfugient au fond des déserts, 
habitent sur des colonnes ou parmi les rochers, souffrent de la faim, de la 
soif, du froid pour conquérir la vie éternelle (rv 5, 3) : chaque jour, il est 
possible de voir des hommes et des femmes qui laissent ainsi le monde, qui 
abandonnent la richesse, le luxe, qui renoncent à tout et suivent le Christ 
(ιν 5, 4). On croit sans peine que l'écrivain était un de ceux-là. 

Ce qui est plus sür, c'est qu'il avait voyagé. Il nous parle des nombreux 
pays ou est répandu le christianisme, sans qu'il faille en conclure qu'il a vu 
l'Éthiopie, la Bretagne, le sud de l'Égypte, la Perse (cf. 11 2, 2). Mais il trouve 
l'occasion de rappeler qu'il est allé au Sinai, et qu'il a vu sur le rocher la trace 
des reins de Moise (τι 7, 11), ce qui lui permet de donner une explication 
authentique du passage de l'Exode oü est racontée l'apparition de lIahveh 
(Ex. xxxi, 21 ss.). | 

Nous nous intéressons spécialement au loyalisme dont il fait preuve vis- 
à-vis de l'empire grec : il en parle en disant : notre empire (11 3,2); il explique 
avec émotion que dans l'unique troupeau du Christ les chefs et les rois 
paissent en paix avec les pauvres et les ignorants (nu 3,6). Il donne à Cons- 
tantin l'épithéte protocolaire, on dirait presque liturgique : gardé de Dieu, et 
il l'appelle notre empereur (Tit.). Ces détails ne vaudraient pas la peine 
d'étre remarqués en un autre temps; mais ils sont significatifs à l'époque 
ou fut écrit le dialogue. 

Cette époque est pleine de troubles : un grand nombre de chrétiens sont 
faits prisonniers de guerre; des régions immenses sont dévastées (n 3,1). 
Depuis cinquante ans bientót ont commencé les guerres actuelles (n 23,2, 
el les chrétiens n'y ont pas fait figure de vainqueurs. Le titre d'ailleurs 
nous permet de préciser ces vagues indications. Les Trophées de Damas ont 
été composés, y est-il dit, « la vingliéme année de Constantin gardé de 
Dieu, notre empereur aprés Constantin, au mois d'Aoüt de la neuviéme 
indiction ». 

IIéraclius mourut le 11 février 641, Constantin II, son fils, lui succéda: et 
le frére de celui-ci, Héracléonas, lui fut associé à l'empire Mais ce double 
regne fut de courte durée. Dés le 24 mai 641, Constantin mourut. Héracléonas 
fut assassiné avec sa mére durant l'automne de la méme année, et le. fils 
de Constantin, Constant, devint empereur. Il devait. régner jusqu'en. 668. 
Officiellement, il porta le nom de Constantin', de sorte que la notice de 
notre titre semblerait d'abord s'appliquer exactement à lui : telle. est. la 


1. H. Gurzgn, Abriss der Byzantinischen  Naisergeschichte, ap. N. knewnachkR, 
Geschichte der. Byzantinischen L'teratur?, München, 1897, p. 951. 


176 INTRODUCTION. [6] 
conclusion de M. H. Omont, lorsqu'il propose de lire le nom de Constant au 
lieu de celui de Constantin '. 

Il y a seulement une difficulté. La vingtiéme année de Constant tombe en 
661. La neuvieme année de l'indiction, sous le régne de cet empereur, arrive 
en 651 et en 666. En tenant compte d'abord de l'indiction, on est tenté 
de fixer la date du traité à 681. A ce moment c'est encore un Constantin, 
Constantin IV. Pogonat, fils de Constant, qui est empereur. Il ne régne sans 
doute que depuis 668 comme seul empereur. Mais il est vraisemblable que 
dés 661 ou 662 il avait été associé en quelque maniére au pouvoir et que l'on 
avait commencé à dater de là les années de son régne. En 662 en effet, 
Constant avait quitté Constantinople pour aller s'établir à Syracuse, οἱ il 
devait mourir assassiné. On croira difficilement qu'en Orient, il ne se soit 
pas fait représenter par un lieutenant, en l'espéce par son fils". 

C'est la méme date de 680 à laquelle nous sommes amenés par d'autres 
indications du dialogue. ll y a six cents ans, est-il dit, que les Romains ont 
détruit le temple de Jérusalem et que les Juifs sont dispersés sans société 
et sans chef (n 6, 8; p. [60]) : la prise de Jérusalem par Titus ayant eu lieu 
en 70, nous revenons ainsi aux environs de 680. 

D'autre part, les guerres actuelles ont commencé depuis bientót cin- 
quante ans (u 3, 2) : or les Arabes avaient pris Jérusalem en 632; Damas était 
tombé en leur pouvoir dés 635, et en 636 la grande bataille du Sarmuk avait 
fait tomber la Syrie entiére entre les mains des musulmans. Depuis ce temps, 
les invasions, les combats, les guerres n'avaient pas cessé un seul jour. Ni 
Héraclius, ni ses successeurs n'avaient su rétablir la fortune de l'empire qui 
s'écroulait, et le Juif de notre dialogue pouvait justement railler les chrétiens 
de leurs prétentions à une paix universelle. 


C'est done dans une ville soumise aux Arabes que se passe la discussion. . 


Damas, la métropole magnifique et aimée du Christ (Tit.), est sous la puissance 
des infidéles : sans doute quelques-uns d'entre eux sont-ils censés assister 
àla réunion, ceux que l'auteur appelle les Sarrasins ou les Tures, de leur 
nom ethnique. Il n'est pas impossible que de telles circonstances aient 
amené les Juifs à relever la téte et à renouveler contre les chrétiens une 
opposition qui rendait toute son actualité à un ouvrage de controverse. La 
seule allusion, semble-t-il, aux nécessités présentes de l'apologétique, est la 
discussion relative aux images (f^ [48 ν᾽ 1) : on sait que la controverse icono- 


1. H. Ouoxr, /neentaire sommaire des manuscrits grecs de la Bibliotheque natio- 
nale, 1115 partie, p. 174. « Tropea divinae et invictae Dei ecclesiae erecta contra ludaeos 
in metropoli Damasco anno vigesimo Constantini (Constantii) dialogis IV. » — 2. C'est 


aussi la solution adoptée par N. BowwerscH, Kin antimonophysitischer Dialog, dans 
Nachrichten... de Goóttingen, 1909, p. 154. 


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8 
3» 
É 
1 
à 


[7] INTRODUCTION. 177 


claste débuta précisément vers 680 et fut encouragée, sinon provoquée, par 
un juif de Tibériade ', s'il faut croire le témoignage de Nicéphore. 

Les Trophées de Damas ne sont pas le seul ouvrage que nous possédions 
de leur auteur. Le manuscrit qui nous les a conservés (Paris, B. N., Coislin 299) 
contient, immédiatement aprés, un dialogue contre les monophvsites; et ce 
dialogue, naguére édité par N. Bonwetsch?, est en quelque maniere la suite 
ou la contre-partie du dialogue contre les Juifs. Il est précédé d'une introduc- 
tion qui met en relief la suite des idées : Ἐπειδὴ οὐ πᾶς ὁ βαπτιζόμενος, ἀλγὰ πᾶς 
ó ὀρθοδόξως φωτιζόμενος θεοῦ υἱὸς ἀναδείχνυται. φέρε δὴ, φέρε λοιπὸν μετὰ τὸν ἰουδαιχὸν 
πρὸς αἱρετικὸν ὥσπερ ἐκ δυνάμεως εἰς δύναμιν καιροῦ χαλοῦντος εἰσπηδήσωμεν πόλεμον 


. 


D 


(f 164 τ΄ D). Ainsi, aprés avoir converti les Juifs au. christianisme, il faut 
encore ramener les chrétiens hérétiques à l'unique bercail de l'orthodoxie. 

Nombreux sont les dissidents : Arius, Macedonius, Nestorius, Eutychés 
et Dioscore; puis Origéne, Eunomius, Apollinaire, Sabellius, Nestorius, 
Gaius et Julien, Jaeques, Dioscore, les Manichéens, Eutyches, sont nommés 
un peu péle-méle, sans que l'on sache toujours trés bien les raisons qui les 
ont fait mentionner de préférence à tant d'autres. D'ailleurs l'auteur ne 
s'attachera pas à les combattre tous. Déjà les adversaires de la Trinité, les 
ennemis de Dieu, Arius, Sabellius, Eunomius ont été vaincus par Athanase, 
par Grégoire, par Basile : τοὺς τριχδομάχους ἐχθροὺς τοῦ θεοῦ Ἄρειον χαὶ Σαδέλλιον 
x«i Εὐνόμιον ἐνίκησαν ᾿Αθανάσιος ὁ τῆς ἀθανασίας συνόμιλος, χαὶ Γρηγόριος ὁ τῆς θεολο- 
γίας ἐπώνυμος, xai Βασίλειος ὁ τῆς βασιλείας συνώνυμος (^ 167 τὸ 2). Restent à 
abattre les Nestoriens et les Sévériens; et bien plus encore les Théodo- 
siens, les Gaianites, les Dioscorites (f^ 167 v^ 1). 

Le dialogue qui suit ce préambule est composé d'une maniére tout à 
fait analogue aux Trophées de Damas. La scéne se passe aux environs de 


1. Cf. NicéPuonz, Antirrheticus 11l ade. Constant., 85; P. G., C, c. 528. Notredialogue 
donne encore sur l'époque de sa composition quelques renseignements plus vagues. C'est 
ainsi qu'il compte environ 1100 ans depuis l'époque de Daniel (f? 157 v^ 1: or le Christ 
esL venu 490 ans, 500 ans en chilIres ronds, aprés Daniel (f* 160 v* 1). Ceci nous ame- 
nerait à l'an 600. Mais on ne saurait tirer de cette donnée de conclusion ferme. ll est 
curieux de remarquer que dans le Dialogue de Papiscos et de Philon, écrit sans doute 
au vi^ siécle et directement inspiré des Trophées de Damas, on dit encore que le 
Christ a prophétisé voici 600 ans (10; éd. Mc. Curran, p. 65, 1). Ce chiffre, desormais 
inexaet, a été corrigé dans un des manuscrits qui écrit à la place πρὸ πολλῶν ἐτῶν, La διάλεξις 
d'Anastase (P. G., LXXXIX, 1203-1282), composée elle-méme d'apres le Dialogue de Papis 
€os et de Philon modifie plus franchement la date et dit : πρὸ χρόνων ὀχταχοσίων 7, καὶ ἐπέκεινα 
— 2. N. Bowwrrscu : Kin Antimonophysitischer Dialog, dans Nachrichten der. Ναὶ 
Gesellschaft der Wissenschaften zu Góttingen, 19009, p. 123 ss. Le prologue | Gois- 
lin. 199, Ὁ 164 r. 1-f* 168 r. 2) est encore inédit, M. Bonwetsch en a seulement donne une 
courte analyse, /. cit., p. 151. Nous en publions le texte et la traduction à la suite^des 
Trophées, suivant l'ordre méme du manuscrit 


178 INTRODUCTION. [8] 


Damas; les interlocuteurs sont un moine et un hérétique; et les épisodes de 
la controverse se reproduisent semblables dans les deux ceuvres jusqu'à la 
conclusion qui est la vietoire de l'orthodoxie. 

Il serait sans grand profit de relever tous les points de contact des deux 
dialogues. Nous n'apprendrions pas grand'chose de plus sur la personnalité 
de leur auteur. Aussi bien celui-ci nous intéresse-t-il bien moins pour lui- 
méme que comme un témoin renseigné du mouvement religieux à la fin 
du vn* siécle. Ses ouvrages sont des documents caractéristiques d'une 
époque : sans grande portée théologique, ils représentent la mentalité d'un 
esprit moyen, qui cherche d'abord la vérité et la voie du salut. 

Du point de vue littéraire leur intérét est peut-étre plus considérable : 
ce ne sont pas des oeuvres d'art, loin de là; ce sont des écrits de la langue 
vulgaire, de celle que l'on parlait dans le peuple sous le régne de Cons- 
tantin IV. Sauf de rares exceptions, les phrases sont courtes, rapides, comme 
il convient au style de la conversation. Les mots sont ceux de tous les jours : 
parfois hérités de la tradition classique et chargés seulement d'un sens nou- 
veau; d'autres fois, plus récents d'origine. Les régles de la grammaire, méme 
les plus simples, les lois d'accords entre les genres et les nombres, subissent 
d'étranges aventures. L'historien de la langue grecque trouvera dans ces 
deux dialogues de nombreux éléments d'information : gràce à eux nous 
pénétrons davantage dans lintimité de la vie quotidienne; nous entrons en 
contact plus immédiat avec le peuple chrétien de la Syrie durant les premiers 
temps de la domination arabe. | 


II. ANALYSE. 


Aprés un prologue oü est exposée, d'une facon d'ailleurs bien embarrassée, 
l'occasion de la discussion, les Trophées de Damas comprennent quatre entre- 
tiens. Chaeun d'eux:est censé occuper à peu prés l'espace d'une journée 
(1 8,4), et 11 semble bien qu'en introduisant ces divisions assez artificielles, 
l'auteur se soit trop peu soucié de l'unité et de la suite des divers dévelop- 
pements. 

Le premier entretien est le mieux composé. Il s'agit de prouver que le 
Messie est véritablement le Fils de Dieu. Naturellement la démonstration s'ap- 
puie sur les textes classiques de l'Aneien Testament : le psaume πὶ (chap. 2), 
le récit de la eréation de l'homme fait à l'image et à la ressemblance de Dieu 


(Gen. 1, 26; — chap. 3, 1-2) et devenu aprés le péché « comme l'un d'entre 
nous » (Gen. ir, 22; — chap. 3, 3); le psaume cix (chap. 4), la prophétie de 
l'Emmanuel (Is. vir, 10 ss.; — chap. 5); les psaumes cxvir, 26 s. (chap. 6, 1) 


et axxxvi, 5 (chap. 6, 2), enfin le cantique d'Habacuc (chap. 7, 1-6) et le 


[9] INTRODUCTION. 179 


psaume xrv (chap. 7, 7-8). Le juif ne sait que répondre, et les deux interlo- 
cuteurs prennent jour pour un nouvel entretien (chap. 8). 

Cette seconde discussion s'engage à faux : le juif demande au chrétien 
s'il descend de Jacob ou d'Ésaü (chap. 1, 2) et le chrétien refuse de répondre 
(chap. 1, 3). Aprés une lacune, probablement assez courte, le triomphe du 
christianisme, sans doute héritier des promesses faites à Jacob, est opposé à 
la déchéance des Juifs (chap. 2). Il est vrai, ce triomphe ne réalise pas la 
lettre des prophéties anciennes; mais l'Écriture doit étre interprétée au sens 
spirituel (chap. 3 et 4). D'une maniere spéciale, l'incarnation (chap. 5) et sur- 
tout la rédemption (chap. 6) ont été magnifiquement prédites dans I Ancien 
Testament : le chapitre ri: d'Isaie ne s'applique qu'au Christ erucifié, comme 
aussi tant de figures de la croix, dont la plus importante est le serpent d'ai- 
rain (chap. 7). 

Au début du troisiéme entretien, nous retrouvons la question posée préce- 
demment et laissée sans réponse : De qui les chrétiens sont-ils les fils? Cette 
fois, leur porte-parole ne refuse pas del'avouer : sans doute, les chrétiens sont 
une race nouvelle (chap. 1), mais ils sont aussi les véritables fils de Jacob, 
puisque les Juifs ont été infidéles à la promesse et à l'alliance (chap. 2). Le 
Christ était l'attente des nations (Gen. xrix, 10; — chap. 3): lorsqu'il est venu, 
il a donné aux hommes une alliance nouvelle (chap. 4 et 5) que les paiens ont 
'acceptée avec joie. Ici, le juif interrompt la discussion : les chrétiens ne sont- 
ils pas, demande-t-il, des idolàtres mal déguisés? ils adorent la croix et les 
images (chap. 6); ils adorent le soleil puisqu'ils se tournent vers l'orient pour 
prier (chap. 7). 4 ces deux objections répondent deux arguments ad hominem : 
Les Juifs, eux aussi, rendent un culte à leurs livres saints (chap. 6), et lorsqu'ils 
prient, ils se tournent vers le midi (chap. 7). Cependant, l'adoration vers 
l'orient, prescrite par Moise et David, est plus autorisée et plus ancienne que 
celle vers le sud, dont Daniel est le plus ancien représentant. Et tandis que 
l'on cherche le livre de Daniel pour vérifier le temps de sa venue (chap. 7, 9 
le chrétien explique encore pourquoi les prophétes n'ont pas plus clairement 
annoncé le Christ (chap. 8 et 9) et pourquoi les Évangélistes présentent dans 
leurs récits quelques divergences de détail (chap. 10). 

Le livre de Daniel arrive trop tard pour pouvoir étre examiné dans le 
troisiéme entretien. La discussion relative à la date de sa prophétie est done 
remise à un autro jour. La quatriéme assemblée débute par un long et lourd 
prologue qui rappelle d'assez prés celui qui ouvrait le livre, et ou les Juifs sont 
copieusement maltraités (chap. 1); puis on en vient au fait : d'apres les Juifs, 
Il s'est écoulé déjà 1100 ans depuis Daniel; le chrétien prétend qu'il ne peu! 
encore y avoir 500 ans (chap. 2). En effet, il lit et commente la. 10 vision du 
prophete (chap. 3); il rappelle la chronologie des rois de Perse, d' Egypte et 
de home (chap. 4) : Le Messie doit venir 500 aus apres Daniel; Jésus-Christ 


180 INTRODUCTION. [10] 


est done le Messie, puisque seul il est venu à la date fixée. De la dé- 
fense, le chrétien passe alors à l'attaque. Non seulement Jésus a réalisé les 
prophéties de l'ancienne Loi, mais il a fait lui-méme des prophéties dont l'évé- 
nement confirme chaque jour la vérité (chap. 5). L'avenir ne cessera pas 
de témoigner aussi en faveur du Christ (chap. 6). Que tous viennent donc et se 
convertissent. Ce dernier appel n'est écouté que d'un petit nombre de Juifs qui 
sont assez loyaux pour se rendre à l'évidence (chap. 7). 

Ce dénouement attendu n'a rien que de banal et de traditionnel. rs méme 
remarque vaut d'ailleurs pour la plupart des thémes qni sont développés au 
cours de la controverse. Il est curieux de remarquer à quel point les mémes 
arguments se répétent le long des siécles, inlassablement repris sous des 
formes à peine différentes. Prouver par les prophéties que le Messie est le Fils 
de Dieu, établir par le chapitre riui d'Isaie la foi au Christ souffrant, s'appuyer 
sur la dixiéme vision de Daniel pour montrer que Jésus est seul venu à 
l'époque fixée par Dieu : depuis longtemps saint Justin et ses successeurs 
avaient fait tout cela. A la fin du vn* siécle, ces démonstrations gardent leur 
utilité, car la position des Juifs à l'égard du christianisme n'a pas sensible- 
ment varié. 

L'individualité des différents auteurs ne se manifeste que dans le choix et 
la mise en valeur des preuves qu'ils apportent. Chacun n'a pas la prétention 
de tout. dire. La Didascalie de Jacob, qui, à moins d'un demi-siéele prés, est 
contemporaine des "Trophées de Damas, présente un plus grand nombre de 
textes scripturaires et insiste davantage sur le détail de la passion du Christ, 
sur l'inutilité des observances juives, sur le salut apporté par I' Église. Notre 
dialogue aecorde une place de choix à la prophétie des semaines de Daniel, 
et à la réalisation des prédictions faites par le Christ. Pourquoi ces préfé- 
rences? 1] serait difficile de le dire, et peut-étre vain de le chercher. 

C'est à peine parfois si un argument, plus fortement appuyé, est révélateur 
d'une époque ou d'un état d'esprit. Dans les Trophées de Damas, les longues 
diseussions sur l'adoration de la croix et la priére vers l'orient sont peut-étre 
telles. Elles supposent un culte développé, une liturgie fixée, et aussi des 
adversaires de ce culte et de cette liturgie. Mieux qu'en tout autre temps, 
elles se placent au moment de la controverse des images; et les réponses 
faites par le. chrétien ne visent pas seulement les objections des Juifs; elles 
s'adressent plus généralement à tous ceux qui, sous prétexte de spiritualiser 
la religion, condamnent les représentations matérielles. 


IH. Lks crrATIONS BIBLIQUES. 


La principale source de tout traité contre les Juifs est la Bible. Dés le 
mr siécle, et peut-étre bien auparavant, s'il faut croire M. J. Rendel 


peu w 


[11] INTRODUCTION. 181 


Harris ', circulaient des recueils de Testimonia, c'est-à-dire de textes bibli- 
ques disposés dans l'ordre des controverses. Le plus célébre de ces recueils, 
du moins en Occident, doit son origine à saint Cyprien. 

Nous ne saurions affirmer que l'auteur des Trophées de Damas a eu recours 
à un pareil ouvrage, plutót qu'à la Bible elle-méme. Les nombreuses citations 


Scripturaires qu'il introduit dans son ouvrage nous renseignent du moins sur 


la nature du texte dont il se servait, car le plus souvent ces citations sont 
irés littérales. Ce texte est, à ce qu'il semble, neutre. Lorsqu'il s'agit des 
Psaumes en particulier, il est le plus souvent d'aecord avec les manuscrits 
liturgiques Hi, T?, avec le second correcteur du Sinaiticus (x), et ne présente 
pas de lecons qui l'apparentent spécialement aux recensions de Lucien ou 


d'Hésychius. Il faut faire des remarques analogues en ce qui concerne les 


Prophétes et le Nouveau Testament. Ainsi notre dialogue est moins intéres- 
sant du point de vue du texte biblique, que la Didascalie de Jacob ou 
M. Nau a trouvé de nombreuses traces d'une recension égyptienne*. 

Certaines variantes méritent pourtant de retenir l'attention : 

Num. xxiv, 17 (p- [81]. 11) : ἀνατελεῖ ἄστρον ἐξ Ἰούδα. Le texte des prin- 
cipaux manuscrits porte Jacob. 

Deut. xxvn, 66 (p. [62], A M UT Ὄψεσθε τὴν ζωὴν ὑμῶν χρεμαμιένην ἐπὶ ξύλου 
ἀπέναντι τῶν ὀφθαλμῶν ὑμῶν xxi οὐ μὴ πιστεύσετε ἄν τις ἐχδιηγήσετα!: ὑμῖν. Au lieu de 
Ὄνψεσθε etc., les mss. ἃ et B ont ἔσται ἡ ζωή σου. Ces deux mss. lisent la fin du 
passage de la maniére suivante : xai o) πιστεύσεις τῇ ζωῇ σου. ll faut surtout 
remarquer les deux mots ἐπὶ ξύλου qui ne figurent pas dans le texte des 
Septante, et qui sont une addition destinée à rendre plus immédiatement 
sensible l'allusion à la croix '. La méme addition se retrouve encore dans 
une citation de Joan. ur, 14, qui est ainsi transerite (p. [101], 11 s.) : ὥσπερ ! 


Μωύσῆς ὕψωσε τὸν ὄφιν ἐπὶ ξύλου ἐν τῇ ἐρήμῳ, οὕτως, elc. ἢ 


Is. v, 9 (p. [74], 10 s.) : ἀκοῇ ἀκούσητε χαὶ οὐ μὴ πιστεύσητε, καὶ βλέποντες βλέψητε 
χαὶ οὐ μὴ συνεῖτε, ὅπως ἂν οἱ μὴ βλέποντες βλέψωσιν, οἱ δὲ βλέποντες τυφλοὶ γένωνται. 
Au lieu de πιστεύσητε, les mss. NABQT lisent συνῆτε: par contre à la place de 
συνεῖτε, ils portent ἴδητε. La fin de la citation est trés libre et ne se rencontre 


ni avec le texte d'Isaie, ni avec les passages du Nouveau Testament qui se 


1. J. RHeNpxkr Hannis, Testimonies, Part I, Cambridge University Press, 1016. Cf. V. 
p'ALEs, Testimonia et Logiía, dans flecherches de Science Fteligieuse, Mai-Septembre 
1917, pp. 308-326. — 2. Sur ces deux manuscrits, cf. IH. B. Swxyrr, [An /ntroduction to 
the Old Testament ín greek, 1900, p. 141 s. — 3. F. Nav, La Didascalie de Jacob | P. Ὁ 
VIII, 5), p. 727 [17]. — 4. Le texte Deut. xxvur, 66 est encore cité p. 8S4, mais sans les 
deux mots en question. L'addition de ces mots : ἐπὶ ξύλου est d'ailleurs ancienne. On les 
rencontre chez Tertullien, dans saint Athanase et dans saint Jean. Damascene x d 
ne connais pas d'autre témoin de cette addition dans le texte de 5. Jean. 


EE. 


182 INTRODUCTION. ; [12] 


référent à ce verset du prophéte (cf. Matth. xir, 14; Mc. 1v, 12; Loc. vri, 10; 
Joan. xit, 40; Act. Ap. xxvir, 26; Rom. xr, 8). 

Jer. xxxviir (xxxi), 31-32 (p. [72], 14 s.). Plusieurs variantes d'expressions 
distinguent le texte de la citation de celui des mss. : συντελέσω au lieu de 
διαθήσομαι: (SA ΒΩ); ἐπὶ τὸν oixov pour τῷ οἴχῳ (1d.) ; ἡνίκα pour ἐν ἡμέρᾳ (id. ). Le 


v 
r 


méme passage est cité par la Didascalie de Jacob chap. 11, conformément au 
lexte des manuserits. 
Dan. 1x, 25 (p. [95], 2 ss.). La moitié de ce verset 25 est omise, probable- 


* 


ment à la suite d'une négligence du copiste; car le sens demanderait que la 
citation füt complete. 
Mich. 1v, 1-2 : Is. ir, 2-3 (p. [25], 14 s.) : ἔσται ἐν ταῖς ἐσχάταις ἡμέραις ἐμφανὲς 


, 


τὸ ὄρος xupíou, ἔντιμον ἐπὶ τὰς κορυφὰς τῶν ὀρέων χαὶ ἐροῦσιν" δεῦτε ἀναδῶμεν εἰς τὸ ὄρος 
χυρίου καὶ εἰς τὸν οἶχον τοῦ θεοῦ Ἰχχώδ, χαὶ γνωρίσῃ ἡμῖν ὁδὸν ἐν ἦ πορευσόμεθα ἐν αὐτῇ. 

Ce texte se rapproche tantót de Michée, tantót d'Isaie et parfois se sépare de 
l'un et de l'autre. L'adjectif ἔντιμον par exemple est substitué à ἕτοιμον du texte 

de Michée. La graphie de ces deux mots est presque semblable, et ἔντιμον — | 
présente, pour le sens, un meilleur parallélisme avec ἐμφανές du premier 
membre de phrase. 

Habac. rn, 3 : καὶ τῆς συνέσεως αὐτοῦ πλήρης ἡ y" (p. [41]). Les LXX lisent 
αἰνέσεως au lieu de συνέσεως qui n'est attesté que par un seul des manuscrits 
cités par Holmes-Parson. La Didascalie de Jacob, 46; éd. Nau, p. 773 [63], 
porte également συνέσεως, mais c'est, à ce qu'il semble, la seule fois que son 
texte biblique coineide avec celui des Trophées de Damas. 

Remarquons encore quelques détails. Lorsque notre auteur cite un passage 
des Septante rapporté par le Nouveau Testament, son texte est conforme à 
celui du Nouveau Testament et reproduit les mémes variantes : ainsi pour 
Deut. xxr, 23 (p. [24]} cité comme Gal. 1, 13; Mich. v, 2 (p. [34]), cité 
comme Matth. τι, 6; Zach. XII, 10 (p. (61) cité comme Joan. xix, 37. 

Assez souvent deux textes d' origine différente sont bloqués en une seule 
citation, p. ex. Matth. x, 5 4- xv, 24 (p. (74]) ; Dan. vir, 9 - vn, 13 (p. (88)). 
Is. ix, 7 et Dan. vir, 14 cités ensemble sont attribués en bloc à Daniel (p. [37]). 
Parfois des erreurs d'attribution : Joel rir, 15-16 est cité p. [42] sous le nom 
d'Osée; Zacharie xir, 10 sous celui d'Isaie (p. 61). L'auteur met dans la 
bouche du Christ les paroles : « Les Romains viendront et détruiront notre 
race et notre ville », qui, selon saint Jean xiv, 48, ont été prononcées par . 
les prétres et les pharisiens (p. [100)). 

Il semble que la plupart du temps ces variantes, ou ces erreurs, sont le 
fait de l'auteur méme des Trophées, qui cite de mémoire ou par à peu prés. 
Lorsqu'elles ne sont pas attestées par un groupe connu de manuscrits, on 
hésite à affirmer qu'un écrivain du vir? siecle les ἃ rencontrées, alors quil 
est si naturel d'attribuer des défaillances à sa mémoire ou des habitudes 


τ (09 c 


" 
[13] INTRODUCTION. 183 


de son esprit. Dans le dialogue contre les monophysites, nous retrouvons 


quelques-unes des particularités que nous venons de signaler : c'est ainsi que 
Zach. xu, 10 y est aussi attribué à Isaie (32; éd. Bowxwersci, p. 131, 17) et 


- 


cité sous la forme que lui donne Joan. xix, 37. 


IV. LE MANUSCRIT. 


Les Trophées de Damas ne nous ont été conservés, à ce qu'il parait, que 
par un seul manuscrit, le Coislin 299, du χα" siecle. Ce manuscrit, écrit sur 
parchemin, compte 295 feuillets, plus, en téte, deux feuillets 4, B et un 
feuillet 181 bis; 1] mesure 24 ctm. sur 20, et est écrit sur deux colonnes de 
26 lignes chacune'. Son contenu est assez varié : il débute par des ouvrages 
de controverse judaique : la Didascalie de Jacob (fol. 1-69); le Dialogue de 
Timothée et d'Aquila, au temps de S. Cyrille d'Alexandrie (fol. 69-122); les 
Trophées de Damas (fol. 122-164). A la suite des Trophées de Damas et du 
dialogue antimonophysite qui est du méme auteur, viennent la lettre de 
Denys d'Alexandrie à Paul de Samosate (fol. 190) et les dix propositions de 
Paul de Samosate avec les réponses de Denys (fol. 195), la lettre des six évé- 
ques à Paul de Samosate (fol. 219), et enfin différentes ceuvres patristiques. 

Les Trophées commencent au f^ 122 r* 2 et finissent au [^ 164 τ΄ 1. Le 
titre, précédé d'une ligne d'ornements, est écrit en petites onciales. Les titres 
des divers entretiens sont en grandes onciales, mais le début de la 1" con- 
lérence est immédiatement rattaché au prologue sans titre spécial. 

Les citations bibliques sont. généralement indiquées par des guillemet«s 
mis en marge au bout de chaque ligne. Toutefois cette régle souffre de nom- 
breuses exceptions, surtout lorsqu'il s'agit de citations assez courtes. 

Le texte de l'ouvrage semble à peu prés complet. Il y a cependant quelques 
lacunes : le f" 124 γ᾿ 1 commence brusquement par une réponse du ehre- 
lien, sans que le changement d'interlocuteur ait été annoncé. D'ailleurs au 


EI 193: v^ 9. Ta question du juif n'est pas compléte. Il ne parait pas que la 


lacune 5010 trés considérable ἡ. 

Le f" 135 r* 1 débute par la fin. d'un mot dont les premieres lettres font 
défaut. Le f^ 134 v^ 2 s'achevait sur des acclamations de la foule. Le commen- 
cement du dialogue manque. Dans ces deux eas, un leeteur à noté, à la 
marge inférieure, l'existence d'une lacune. 

Le début du f" 149 v* 1 parait aussi indiquer une lacune, ou du moins une 
altération du texte; la suite des idées laisse fortement à désirer. 


Le manuserit est trés bien éerit, et généralement correct, Les principales 


1. Sur l'histoire du manuscrit cf. F. Nav, La Didascalie de Jacob, Introduction, 
loc. cit., p. 725 [15]. — 2. Il manquerait un folio d'apres M. Bowwerscn, £. eit, p. 151 


184 INTRODUCTION. [14] 


fautes ont été relevées par M. Nau, loc. cit., p. 726 |16]' ; elles sont les mémes 
pour les Trophées de Damas que pour la Didascalie de Jacob. 

Parfois des corrections ont été introduites par une seconde main 
[^ 124 r* 1, quelques lettres effacées aux premiers mots des lignes 14 et 15 
ont été réerites. 

De méme au f^ 144 v? 1, avant les mots περὶ 464) χαὶ izxo6, le copiste n'avait 
pas indiqué le changement d'interlocuteur; une seconde main écrit en 


marge : ὁ ἰουδαῖος εἶπεν". 
V. Sun r'uisrTOIRE LiTTÉRATRE DES "TRoPHÉES. 


Il n'est pas encore possible de faire avec précision l'histoire des contro- 
verses antijudaiques et des documents qui en marquent les différentes étapes 
pendant la période byzantine. Il faudrait d'abord que fussent publiés les 
nombreux inédits que renferment nos bibliothéques. En particulier nous ne 
saurions dire quelles sont au juste les sources auxquelles a puisé l'auteur 
des Trophées de Damas. 

On retrouve, dans ce dialogue, des éléments qui sont aussi anciens que le 
christianisme lui-méme. Les Actes des Apótres et les Évangiles, avant eux 
les apótres dans leur prédication et le Sauveur au cours de son ministére, 
avaient fait appel aux prophéties pour combattre le judaisme et prouver que 
le Messie était déjà venu. Le chapitre rm d'Isaie, par exemple, se retrouve 
cité dans presque tous les monuments de la littérature antijudaique; il en est 
de méme d'un grand nombre d'autres textes de l'Ancien Testament (Ps. π| 
Ps. cix; Is. vir, 44; Gen. ir, 26 etc...). Et l'on ne saurait conclure, du fait 
qu'on en peut lire le commentaire dans toutes les apologies successives du 
christianisme, à une dépendance littéraire des unes vis-à-vis des autres. J'ai 
cité, dans les notes qui accompagnent le texte des Trophées, quelques rap- 
prochements avec le Dialogue de saint Justin ou avec Origene, ou encore 


1. Le manuscrit n'indique pas le « souscrit. En régle générale, il écrit δι, πὰρ, μεθ, 
ὗφ, ἐπ, dm et ἀφ, χατ et χαθ, ἀλλ, ουδ, sans apostrophe, et sans esprit sur le mot suivant : 
αυτοῦ etc... De méme souvent ἐπι, περι, dvrt, xoc, μετα, προ, προς, ὕπερ, ἐπι, àv eb x&v sont 
écrits sans accent; parfois aussi uev, δε, οὖδε, μηδε, μη. Par contre on trouve quelquefois 
μὴ, δὴ avec deux aecents; et encore μὴ δὲ et μὴδὲ; οὐχοῦν, οὐχἔτι, méme ux ἔτι sont 
Íréquents. Le scribe a corrigé assez souvent des accents défectueux; plus souvent il les 
a laissés tels quels; d'ailleurs en pareille matiére, il pouvait suivre l'usage de son époque. 
Sur la graphie du ms., cf. encore N. Boxwzrscu, Jie διδασχαλία ᾿Ιαχώδου νεοδαπτίστου, dans 
Nachrichten von der kgl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Góttingen, Philologisch- 
historische Klasse, 1899, p. 413 et 440; N. BowwzTscH, Ein antimonophysitischer 
Dialog, dans Nachrichten etc., 1909, p. 123 et 149. — 2. Je dois à l'obligeance de 
M*' Graffin la photographie de ce manuscrit. Qu'il me soit permis de le remercier en- 
core une fois de sa complaisance. 


——.o— "T S——D—vTrm—————— ——— wet cyg9 0 * 


T 


[15] INTRODUCTION. 185 


avec l'Altercatio Simonis οἱ Theophili ; i| faut bien se garder d'en conclure 
que le moine de Damas avait lu ces ouvrages et s'en inspirait. J'ai voulu 
seulement montrer par quelques exemples le maintien des traditions et la 
persistance des arguments anciens. 

Parfois à cóté des vieilles preuves, surgissent des développements nou- 
veaux, empruntés aux nécessités de la vie qui change. Ces développements 


sont rares dans les controverses contre les Juifs. Des hérésies nouvelles 


exigent d'autres armes offensives ou défensives, Le judaisme est l'ennemi 
de toujours, et c'est à peine si l'on sent le besoin de rajeunir ses argu- 
ments. A l'époque oü paraissent les Trophées de Damas, les Juifs ont. trouvé 
des alliés dans les Arabes musulmans, qui, comme eux, enseignent un 
monothéisme rigide et proscrivent le culte des images. La défense du dogme 
trinitaire, de l'unité de la substance divine dans la trinitéó des personnes, 
l'apologie des images et des reliques sont donc les preuves actuelles entre 
toutes : encore faut-il remarquer que notre dialogue n'insiste pas d'une 
maniere spéciale sur la divinité du Christ, et que c'est seulement à propos des 
images qu'il semble manifester son sens de l'adaptation. 

Les Trophées connaissent done les arguments traditionnels; ils essaient 
méme d'apporter de nouvelles ressources à l'apologétique. On ne saurait aflir- 
mer que leur auteur a lu le Dialogue de Justin ou quelque autre parmi les 
oeuvres de ses prédécesseurs. ll est d'ailleurs certain qu'il a lu : il n'a pu 
inventer, par exemple, ni méme citer de mémoire toute la liste des rois de 
Perse, d'Égypte et de Rome, qui se sont succédé depuis Daniel jusqu'au 
Christ. Il emprunte cette liste à une chronique, comme il en circule tant à 


son époque, mais je ne saurais préciser à laquelle. 


Une quarantaine d'années avant les Trophées avait été écrite la Doctrina 
lacobi nuper baptizati'. Cet ouvrage était destiné à une grande diffusion, puis- 
qu'on en a retrouvé, en plus de l'original grec, des traductions éthiopienne, 
arabe et slave. Les Trophées ne semblent pas l'avoir connu : [ἃ] vainement 
cherché des points de contact entre les deux documents, sans rien trouver 
d'autre que les ressemblances d'ordre général qui ne peuvent faire défaut en 
pareille matiére. 

Mais si les Trophées n'ont pas, à ma connaissance, de précurseur immé- 
diat, il semble possible de suivre leur influence. Le Dialogue de Papiseus et 


1. Le texte grec de la 1 partie de cet ouvrage ἃ été publié par M. l'. Nav, dans 
la Patrologia orientalis, L. VIIH, fasc. 5; le livre entier a été édité par N. Box wrTscH, 
Doctrina Iacobi nuper baptizati, Berlin, 1910. Le texte éthiopien a éte publie et traduit 
par M. S. GnésaAvT sous le titre de Sargis d'Aberga dans la. Patrologia. orrentatis, 
t. III, fasc. ^; t. XIII, fasc. 1. M. 1. PiniEn en étudie la version arabe dans un appendice 
au tome XIII, fasc. 1 de la Patrologia orientalis. La traduction slave ἃ éte utilisee par 
M. Boxwzgrscn et par M. Nav pour leurs éditions du texte grec 


A 
186 INTRODUCTION. 3 [10] 


de Philon avee un moine, écrit vers l'an 740, et peut-ótre méme dés la fin du 
vi? siecle au témoignage de M. Me. Giffert', s'en inspire visiblement, non 
pas seulement dans le choix et l'agencement des preuves, mais daus les 
expressions mémes. Le parallélisme est particuliérement frappant entre Dial. 
23755,7595. ss5:8t Tropb/ 19; UE pn 126 8:]-5 Dial. 5, p. 53, 22 ss. et Troph. 
1 4, 2, p. [31]; Dial. 8, p.66, 20-$s.et Troph.1 6, 4, p. [37]; DiaL./9 p BON 
3 ss. et Troph. n 2, 2, p. [48]; Dial. 13, p. 74, 4 ss. et Troph. 112, 2, p. [49]s.; 
Dial. 12, p. 69, 4 ss. et Troph. 11 6, 1-2, p. [57] ss.* 

Il est à remarquer que les ressemblances sont surtout fréquentes entre le 
Dialogue de Papiseus et les deux premiers entretiens des Trophées. La discus- 
sion relative aux images qui est développée dans le troisiéme entretien a 
son parallele dans le début du Dialogue (Dial. 1; p. 51, 6 ss.). Mais ce premier 
paragraphe, qui n'est pas relié à la discussion qui suit, semble un hors- 
d'oeuvre, et Mc. Giffert y voit une addition d'un auteur postérieur ?. 

D'autre part, la longue citation de Daniel et le commentaire de ce passage, 


par οὐ se termine actuellement le Dialogue (17; p. 80, 20 ss.), ne figure pas 


1. A. C. Mc. Girrznr, Dialogue between a christian and a Jew entitled ᾿Αντιθολὴ 
Παπίσχου xai Φίλωνος ἰουδαίων πρὸς μοναχόν τινα, Marburg, 1889, p. 42. — 2. Dans le Dialo- 
gue, comme dans les Trophées, c'est un juif unique qui prend habituellement la parole. 
Cependant dans les deux ouvrages, de nombreux Juifs assistent à la discussion, et l'in- 
terrompent de temps à autre (p. ex. Dial. 8, p. 56, 24); parfois méme ils semblent se 
substituer à l'interlocuteur principal (cf. Dial. 8, p. 56, 22 [lecon de Par. 1111]; 11, 
p. 65, 6 [lecon de Ven. 505]. Mc. Giffert semble attacher beaucoup d'importance à ces 
changements de nombre qui s'expliquent sans difficulté par le caractére populaire de 
ces deux controverses : ni l'une ni l'autre ne sont tenues à respecter les régles strictes 
dela composition. Cf. Mc. GarrEnr, op. cit., p. 38 s., p. 89, note relative à la p. 65, 6. 
— 3. Mc. Gurrznr, op. cit., p. 37 s. Remarquons cependant que la Διάλεξις ἰουδαίου xoi 
42:5::v09 du manuscrit Paris BN gr. 1788, — διάλεξις qui reproduit presque entierement 
le texte du Dialogue — commence aussi par la méme discussion sur les images. Dans la 
Διάλεξις cette diseussion est un peu plus longue, mais l'hiatus est le méme entre elle et le 
développement qui suit. Ajoutons d'ailleurs que l'un des meilleurs arguments de Mc. Gif- 
fert en faveur de l'interpolation tombe, par suite dela comparaison des deux textes. Dans 
le premier paragraphe, dit Mc. Giffert, le chrétien est appelé μοναχός par le ms. de Venise 
505; à66a4s parle ms. de Paris 1111; ailleurs il est simplement un chrétien quelconque. 
Dans le Paris. graec. 1788 on lit ἠρώτησεν ἰουδαῖος χριστιανὸν λέγων, 1] n'est pas question de 
moine. Enfin, dans les Trophées, c'est aussi un moine qui est censé prendre la parole 
au début du premier entretien, et à la fin de la discussion, les Juifs s'écrient : ὃ &668; 
ἐνίκησεν. 

Le Dialogue de Papiscus, tel que l'a édité Mc. Giffert, s'arréte sans conclure. Dans le 
ms. 1788, nous trouvons au contraire une finale qui rappelle étrangement celle des Tro- 
phées : f? 246 v? ταῦτα ἀχούσαντες ἀνέστησαν λέγοντες : ᾿Αδωναὶ μὰ τὸν νόμον, ὁ ἀδᾶς ἐνίχησεν. Ἄλλοι 
στενάζοντες ἔλεγον᾽ ᾿Αδωναΐ πλανώμεθα" τινὲς δὲ αὐτίκα χαὶ εἰς χριστὸν πιστέυσαντες, ἐδαπτίσαντο, xot 


τοῖς ἄλλοις διδάσχαλοι ἐγένοντο. Cf. Troph. 1v 7, 1, p. [105]. 


p] INTRODUCTION. 187 


. dans le manuscrit de Venise, le meilleur représentant du texte original, selon 
.. Mc. Gilffert, et c'est précisément à la discussion de la prophétie de Daniel 

qu'est consacrée toute la premiere partie du quatriéme entretien des Trophées. 
On serait ainsi tenté de conclure que l'auteur du Dialogue n'a utilisé que les 
᾿ς deux premiers entretiens des Trophées '. 

"Toutefois cette conclusion serait prématurée. Me. Giffert a fort bien mis 

en relief les rapports qui existent entre le Dialogue et la Διάλεξις ᾿Ανχστα- 
σίου A66Z χατὰ oaov. Cette derniere cuvre n'est pas due à Anastase le 
Sinaite?, bien qu'elle figure parmi ses écrits. Elle est méme postérieure au 
| Dialogue de Papiscus qu'elle utilise, et dont elle copie un long passage 
Me. Giffert en fixe la date à la fin du ix* siécle. Or on trouve dans la ΔιΖλεξις 
d'Anastase des ressemblances nombreuses avec le troisieme et le qua- 
triéme entretiens des Trophées : ces ressemblances exigent-elles qu'Anas- 
tase ait connu directement les Trophées, ou n'aurait-il pas trouvé dans le 
Dialogue postérieur dont il se servait les thémes et jusqu'aux expressions de 
son livre? 
La question est d'autant plus compliquée que l'histoire littéraire du 
Dialogue de Papiseus et de Philon est loin d'avoir été livrée au clair par 
Mc. Giffert. Celui-ci ne connait pas tous les manuscrits du Dialogue; il laisse 
de cóté en particulier les mss. Paris. graec. 854, f^ 220 ν"- 225. du xir? siecle ; 
- 1000, fol. 257-264, du xiv* siécle; 1788, f^ 239 v?-246 v5, de l'an 1440. Cette 
ignorance est d'autant plus regrettable que ces divers manuscrits présenten! 
entre eux et avec le texte imprimé de nombreuses divergences, Déjà Mc. Gil- 
fert avait eru pouvoir conclure des différences entre Ven. graec. 505 et Paris. 
graec. {111 à l'existence de deux recensions du Dialogue de Papiscus, la 
seconde et la plus récente s'inspirant à la fois de la premiere et de la. 5 
d'Anastase. Le Paris. graec. 1788 contient encore une recension dillérente *, 
et qui, par certains détails, spécialement par la conclusion, se rapproche 
davantage des Trophées. 


1. Notons cependant la ressemblance étroite qui existe entre Dial. 10, p. 63, 8. ss. 
et Troph. iv 5, 1, p. [99] ss. Cf. Awasrasz, Disp. ade. lud. 1; P. G. LNXXNIN, 1225. — 
2. Cf. K. KnuwnAcugn, Zyzantinische Literaturgeschichte?, p. 66, München, 1897 
3. La recension du 1788 se rapproche cependant de celle du Ven. 505, en particulier par 
la lecon courte du 8 12, p. 65, 17 ss.; dans le 1111 ce καὶ occupe 9 pages de texte; dans le 


Ven. 505, seulement 12 lignes. Le 1788 représenterait ainsi la premiere forme du Dia- 
logue mais en un texte meilleur. — Le texte donné par le 1788 est evidemiment incom- 
plet. Ainsi [9 245 v^, on lit: ὃ Χριστιανὸς εἶπεν : οὐδεὶς εἰ μὴ 6 θεός. Ὁ Χριστιανὸς εἶπεν" οὕτως 
| ἐστίν ἀχούσωμεν οὖν. Entre ces deux réponses, il y a probablement pla e pour une dis- 
cussion. Il est cependant possible que la premiere réponse soit donnée par le juif et 
I que le seribe ait écriL par erreur : ὃ Χριστιανός, On remarquera alors que celte reponse 
— 86 rattache trés mal à la question précédente. 
PATR. OR. — T. XV. — F. 3. ! 


188 INTRODUCTION. - [18] 


Ajoutons que le Dialogue est à rapprocher aussi des Quaestiones αὐ Antio- 
chum ducem, qui figurent parmi les Spuria de saint Athanase. La question 137 
surtout, trés différente des autres par sa longueur comme par son style, 
présente avec certaines parties du Dialogue un parallélisme qui va jusqu'à 
l'identité. Le 2 12, dans sa recension longue (p. 66, 7 ss.), reproduit les 22 5 et 
suivants de cette question (P. G., XXVIII, 688 ss.). L'origine des Quaestiones 
est trés diffieile à déterminer avec précision. Leur nombre méme varie suivant 
les manuscrits ', et s'il est sür qu'elles ne sont pas d'Athanase, 51] est sür 
encore qu'elles constituent une. compilation due à plusieurs mains incon- 
nues ?, on ne saurait dire jusqu'à présent quel en est le dernier rédacteur, ni le 
plus souvent à quelles sources il a puisé. 

Ce que nous savons de plus clair et de plus précis, c'est la date de la 
composition des Trophées. Notre dialogue semble bien le plus ancien de la 
série dont nous venons de le rapprocher. Il est d'autre part le plus complet. 
Le commentaire développé du cantique d'Habacue, la longue diseussion sur 
l'adoration vers l'Orient, la théorie du sens spirituel de l'Écriture, n'ont pas 
de paralléles dans le Dialogue, pas plus que chez le Pseudo-Anastase ou le 
Pseudo-Athanase. Évidemment, l'auteur des Trophées n'a pas inventé tout 
cela. L'objection, tirée par le juif, de l'adoration vers l'Orient, porte la marque 
. d'une époque, et il est assez curieux qu'on ne la retrouve pas dans les 
ouvrages que nous avons cités. ; 

Geux-ci d'ailleurs ne copient pas des pages entiéres des Trophées, comme 
ils font les uns des autres dans la mesure οἱ ils constituent méme des oeuvres 
différentes, et pas seulement des recensions d'une ceuvre unique. . 

Le probléme de l'histoire des rapports entre les ouvrages de contro- 
verse antijudaique ne saurait étre encore éclairci définitivement. Il faut, pour 
le reprendre avec fruit, achever d'éditer les textes et de collationner les 
manuscrits. Travail ingrat, mais dont on peut espérer qu'il sera fécond. 


1. Les Quaestiones ad Antiochum ducem se trouvent par exemple dans les mss. 
Paris. BN. graec. 426; 1295; 1631; 2873; 3041. La question 137 figure assez souvent 
isolée et méme anonyme dans les mss., par exemple dans le ms. Add. 34060 du Brit. 
Mus. (xv* siécle), fol. 396; et dans les mss. d'Oxford, Misc. VII (xvi? siecle), p. 86; Misc. 
I, VI (xv* siecle), fol. 50*-60. Cf. Nav, La Didascalie de Jacob, p. 740 [30] s. — 2. Cf. O. 
BanpENnEwER, Geschichte der altkirchlichen Literatur, 1, p. 68 (Freiburg, 1912). 
Je dois à M. Nau l'indication des rapports qui existent entre les Quaestiones et le Dialo- 
gue de Papiseus. M. Mc. Giffert n'indique méme pas les Quaestiones dans sa longue 
liste d'ouvrages antijudaisants. 


. THX OEIAX ΚΑΙ ANIKHTOY OGEOY EKKAHXIAX ΚΑΙ AAHOEIAX ΠΕΠΡΑΓΜΈΝΑ 
3 TPOHAIA KATA IOYAAIQN EN AAMAXKO TH ΦΙΛΟΧΡΙΣΤΩ ΚΑΙ ΛΑΜΠΡᾺ MH- 
3 .. TPOIIOAEL, TO ETEI TO EIKOXTO KONXTANTINOY TOY OEOXTHPIKTOY TOY 
δ΄. META KONXTANTINON HMON BAXIAEOX ΜΗΝῚ AYFOYXTO INAIKTIONOX 9 


IIPOAOTOZ 


» » S1 - * L - , , 2 " - 
[1 Σοφίας ὄντως ἀληθῶς χαὶ φιλοσοφίας τῆς ἀνωτάτω πρόξενος πέφυχε τοῖς ἑαυτῆς 


L ΄ U “ , $&« 5 ' P , , 
qois γενέσθαι ἡ τῶν θείων λογίων ἀψευδὴς χατάληψις᾽ ἀλλὰ πίστις ἡγείσθω τοῦ βίου 


mt 
^. Paris. — Bibliotheque Nationale. Fonds grec, Coislin 229 fol. 22? r* fol. 164 r*. Les variantes 
" reproduisent les lecons du manuscrit corrigées dans le texte. 


Li ^ 


PTRoPHÉES' DE LÁ DIVINE ET INVINCIBLE ÉGLISE DE DikEU ET DE L4 VÉRITÉ, 


BA . 


— —. REMPORTÉS SUR LES JUIFS 4 Dawas?, L4 MÉTROPOLE AIMÉE DU (QmnisT ET 
MAGNIFIQUE, LA VINGTIEME ANNÉE DE CONSTANTIN sOUTENU Pan DikUt, NoTRE 


E. EMPEREUR APRES CONSTANTIN, AU MOIS D'AOUT DE LA U^ riNDICTION. 
LI 


PROLOGUE 


4] L'infaillible intelligence? des oracles divins est naturellement pour 
. ceux qui l'aiment la protectrice de la sagesse véritable et de la trés haute 
| philosophie. Que la foi dirige la vie et la course présente, la foi protectrice des 


᾿ς Ἴ͵ Τρόπαια. Le mot ne figure pas dans le Glossarium mediae et infimae graecitatis de pU CaNor. 
Le Thesaurus d'EsTIENNE ne donne à son sujel aucun renseignement qui puisse nous éclairer sur le 
- sens précis qu'il peut avoir ici. Dans la Bibliotheca Coisliniana de MoNTFAUCON, il est. traduit sim- 
p plement par Trophaea. Si l'on veut, notre dialogue constitue en elTet des Trophées, le monument d'une 
- victoire remportée par le christianisme sur les Juifs qui se convertissent ou sont du moins reduits au 
- silence. L'expression τρόπαια πεπραγμένα reste pourtant étrange. On dil habituellemenlk τρόπαια τιθέναι 
— ou ἴστάναι. — 2. Damas était toujours restée une importante métropole juive, méme en devenant une 
- puissante ville chrétienne. Aprés la prise de Jérusalem, une seete nouvelle, eelle. de la Nouvelle 
Alliance, s'y était constituée, qui entretenail avec ferveur les espérances messianiques, Cf. M.-J. F.« 

GRANGE, La secte juive de la Nouvelle Alliance au pays de Damas, dans flevue Biblique, 1912, p 

7821 ss. On ignore d'ailleurs l'histoire postérieure de celte seete. Les Juifs dont il est question dans 
les Trophées sont des orthodoxes, qui ne soutiennent. aucune opinion partieuliere, On peut seulement 
- admettre qu'à Damas plus qu'en tout autre endroit l'ardeur religieuse des Juifs était. restee. grand: 

οἱ que ce n'est pas une pure n: tion littéraire que d'y avoir établi le lieu de la discussion, sur la date 
donnée ici, cf. Introduction, p. [Ὁ]. — 3. Ce début est tout à fait semblable à celui du. prologue qui 
X précéde le Dialogue contre les Rc diam DH τῆς ὄντως ἀληθῶς σοφίας πηγὴ, ὁ θησαυρὸς τῶν αἰωνίων 
ἀγαθῶν, τὸ φῶς τὸ ἀληθινὴν τὸ φωτίζον πάντα ἄνθρωπον ἐχζητοῦντα τὴν ἀλήθειαν, ὁ τῆς εἰρήνης ἄγγελος καὶ τῶν 


4 


ὅλων χύριος ᾿Ιησοῦς Χριστὸς, ἐνισχύων τοὺς ἑαυτοῦ μαλητάς φησιν πρὸς τὸν Πέτρον τὸν χορνφαῖον αὐτῶν" σὺ εἰ 
ἸΤέτρος elc... (fol. 163 v^ b. — 16^ r* a). Cf. infra p. [107 


ν᾿ 


— χαὶ τοῦ παρόντος δρόμου" πίστις, ἢ τῶν ἀγαθῶν πρόξενος" ᾿ πίστις, ἡ τῶν λόγων βεῤαίωσις. * fol. 139 
εΞ v* n. 


190 LES TROPHÉES DE DAMAS. [20] 


Lr , SW ' - m , / , N. ἘΝ € , M ' 5 ^ 
Kat ἐπεὶ ἱερὸς ἡμᾶς ἀσφαλίζεται λόγος x«t ὅρος, « ἑτοίμους D» xa θερμοὺς εἰναι «€ πρὸς 
᾽ , — M t m 1 tom / » E 
« ἀπολογίαν παντὶ τῷ ἐρωτοῦντι ἡμᾶς λόγον περὶ τῆς ἐν ἡμῖν ἐλπίδος », « ὄχνον ἰδυσωπῶ] 
΄ , A - 2 ia ratum, (o J ^ θ᾽ c - , P0 , s 
« πάντα ἀποθέμιενο! νῦν xxt πᾶσαν φροντίδα ἀνωφελῆ, μεθ᾽ ὑπομονῆς εἰσέλθωμεν εἰς τὸν 
e δ᾿ Y» , , N - ,ὔ n ^ ᾽ 
« προχείμενον ἡμῖν ἀγῶνα, ἀποθλέποντες εἰς τὸν τῆς πίστεως χαὶ τοῦ λόγου ἀρχηγὸν xai 
^ € e fes , ΄ : - , , C «ὦ 
τελειωτὴν Ἰησοῦν »' ὑπὲρ οὗ χαὶ μεθ᾽ οὗ ὁ σύλλογος γίνεται κατὰ τῶν ἐναντίων. [2] Τοῦ 5 
, , , , - NI κα τῷ Δ: 75 a ^ Ly 
ἰουδ χίου χαὶ ἐξ ἰουδαίων χαὶ χατὰ ἰουδαίων, μᾶλλον δὲ τοῦ θερμοῦ καὶ ζηλωτοῦ χαὶ ἀεὶ 
* fol. 135. θηρευτοῦ, " Παύλου ἐχείνου λέγω, τοῦ σχεύους τῆς ἐχλογῆς; τῆς εὐαγγελιχῆς σα γήνης, τῆς 


« 


9b. , y "v -— t ΄ yr : Ὶ 
πυρίνης γλώσσης, τοῦ ἐχεῖ ὑπάρχοντος xxi ize ἀγρεύοντος, τοῦ ἐν τόπῳ χειμένου χαὶ ἐν 
χόσμῳ λαλουμένου, τινὲς σύνεθνοι, οὐ μέντοι xx σύμφρονες ἰουδ αἴο! ἔν τινι τόπῳ χαθήμενοι, 
, , , er τ , , ἐς ^ , τ ΕΞ “2 - , - , - 
ἀχούσαντες λέγοντος ὅτι « Χριστὸς ἐξηγόρασεν ἡμᾶς ἐκ τῆς χατάρας τοῦ νόμου, γενόμενος 10 

t ^ [i - , [4 " X P » ΄ ΗΝ 3 Ξ / p ' ΄ 2 
« ὑπὲρ ἡμῶν χατάρα », ὥσπερ τινὲς χθύες δυσάγρευτοι, δίχην ἀγχίστρου θείου τὸν λόγον ἐν 
€ n , ε " € - , ΄ 
ἑαυτοῖς ἐδέξαντο, ὥσπερ ἐξ ὕπνου μιχρὸν ἀνανήψαντες τῆς χατεχούσης σχοτομιήνης, ὑπὸ 

x ΄ C ΄ὔ yog ^ 2 L A j T. RT N , - ex ^ ' 

fol. 193 χατάραν βεδαίαν ᾿ ἑαυτοὺς νοήσαντες, ὡς μηδαμῶς σήμερον τὰ ἐν τῷ βιολίῳ τοῦ νόμου 

r»a. 


2. δυσωπῶ semble une glose, à supprimer. — 5.09 1? : οὗ. — 7. σχεῦους. — 11. ὑπερ. — 11. ὥς περ. — 


2e. 


12. ὕπο. 


bons, la foi, affermissement des discours. Et puisque la parole et la régle 
sacrée nous donnent la certitude d'étre « préts » et ardents « pour défendre 
« (notre foi) vis-à-vis de tous ceux qui nous demandent raison de l'espérance 
« qul est en nous' », « déposons maintenant toute timidité et toute 
« inquiétude jnutile; entrons avec courage dans le combat qui nous est 
« proposé en regardant vers le chef et le consommateur de notre foi et de 
« notre discours, Jésus? »; c'est pour lui et avec lui qu'(a lieu) notre entretien 
contre les adversaires. 

[23] De ce Juif, sorti des Juifs et (établi) contre les Juifs, bien mieux, de 
cet ardent, de ce zóélé, de cet infatigable chasseur, je parle de Paul, 
le vase d'élection?, le filet évangélique', la langue de feu, qui est ici et qui 
chasse là-bas, qui habite un lieu et parle dans le monde, de ce Juif donc 
quelques compatriotes, des Juifs qui ne partageaient d'ailleurs pas sa pensée, 
établis en quelque lieu, l'entendirent. qui disait : « Le Christ nous a rachetés 
« dela malédiction de la Loi, devenu pour nous malédiction »*. Ceux-ci, 
comme des poissons difficiles à prendre, recurent en eux-mémes cette parole 
à la maniere d'un hamecon divin; ils retrouvérent un peu leurs sens au sortir 
du sommeil, dans la nuit obscure qui les retenait; ils comprirent qu'eux-mémes 
étalent sous une malédiction solide, parce qu'aujourd'hui ils ne gardaient 


1. I Petr. 11r, 15. — 2. Hébr. xir, 1-2. — 3. Act. IX, 15. — 4. Cf. Matth. xir, 47. — 5. Gal. ri, 13. — 
6. Le lamecon reprend l'image de la péche exprimée d'abord par le filet. Les Juifs sont les poissons, 
et la parole de Paul le hamecon ; mais la comparaison est bien artificiellement conduite puisque tout 
à l'heure Paul était la seine. La langue de feu peut étre une allusion à la Pentecóte. 


PREMIER ENTRETIEN. 191 


M - ^ T7 - 4 M “- " - U - ui ἢ , 
φυλάττοντες λόγια, εἶτα, ὡς ὑπὸ σπινθῆρος ἔνδοθεν τῷ ἀποστολιχῷ γόγῳ συγκαιόμενοι, τινὶ 
Ἐν L4 M , d , NI - , , - " , ^ *- ᾿ 
᾿ τὸ ἑαυτῶν μυστήριον ἐξειπεῖν οὐκ ἤθελον" ἐζήτουν δὲ λεληθότως τίς Xox εἴν, ἱχανὸς χαὶ ἀληθὴς 
EB. ! ^ M ) , P *, - , EE . , 7 3 - Μ 
τὸ τοῦ θείου ἀποστόλου χὐτοῖς σαφηνίσχι τρανότερον, καὶ τίν: τρόπῳ Χριστὸς τοὺς Χριστιανοὺς 
Ei - ΄ , ΄ 3 ε ε f^ ΄ J , - ^ , : ; 
ἐκ τῆς κατάρας ἐρρύσατο. [Ὁ] 'O οὖν θέλων πάντας ἀνθρώπους σωθῆναι χαὶ εἰς ἐπίγνωσιν 
* 
2 , * * - , , , * ΄ ᾿ , ι , , ^ . 
5 ἀληθείας ἐλθεῖν κύριος πεποίηχεν αὐτοὺς ὡς ἐν μυστηρίῳ τινὶ ἀγνώστῳ παιδὶ θαρρῆσαι τὸ 
p. tà LP PS * , ts * *, ΄ M DOE ΄ - , - , . - 
; νότον ἐρωτημ. Κα. τις; qat, TX μῶν αρα ἔστι O0 τοῦτο ἡμῖν εἰσηνιίχως ÓUXÀA562.. 
, ' * Ü ^ 5 v - r ῳ 9 ra v ἢ - ᾽ - 5 
3 δυνάμινος: Κεντρωθεὶς οὖν ὁ παῖς ἀνδριχῷ Χριστοῦ ζήλῳ αγει τὸν πρῶτον αὐτῶν πρὸς ἄνδρα 
E p * , ΄ , P. NC. P ; - " ^ 
μοναχὸν δυνάμενόν τε καὶ τὸ ἐνιστάμενον αὐτοῖς διὰ θεοῦ γάριτος φιλιχῶς διχλῦσαι, χαὶ 
- y LI E 


NT. » ' , L * Pd EZ 
-— ἀβθριάμόευτον τέως τὸ χατ᾽ αὐτοὺς φυλάξαι μυστήριον. 
ὃ AIAAEXZXIX Α΄. ᾿ 


T 1 Ὕ , "3 y 3 v * , ' - , Ee , Ὁ * - , M. 
[1] Συνελθόντων οὖν ἐπὶ τὸ αὐτὸ, τοῦ τε εὐλαθεστάτου μοναχοῦ καὶ τῶν ἰουδαίων, 


10. Ce titre manque dans le ms. 


. plus les paroles du livre de la loi. Alors, brülés intérieurement par la parole 
 apostolique comme par une étincelle, ils ne voulurent pas déclarer leur secret, 
. mais ils se mirent à chercher en cachette quelqu'un qui [ἀξ capable de leur 
. expliquer clairement et en vérité la parole du divin apótre, et de quelle maniere 
le Christ avait délivré les chrétiens de la malédiction. 

[9] Le Seigneur done, qui veut que tous les hommes soient sauvés et 
- viennent à la connaissance de la vérité', fit qu'ils confiassent leur question en 
secret à un enfant inconnu : Y a-t-il quelqu'un parmi vous, dirent-ils, qui 
X puisse nous expliquer cela de maniere pacifique? Piqué au vif par un amour 
viril du Christ, l'enfant conduisit le premier d'entre eux vers un moine 
- eapable de résoudre amicalement, par la gràce de Dieu, leurs diflieultés, ct 
. 8862 discret pour garder leur secret?. 


PREMIER ENTRETIEN '. 
| [11 Le trés religieux moine et les Juifs se réunirent done pour discuter, 
1. I Tim. 11, 4. — 2. Cf. Dial. antimonophys. 4-2; éd. BoswETSCH, p. 123, 1-124, 10. Dans les deus 
ouvrages la mise en scéne est analogue. Le lieu du Dialogue contre les monophysites est determin: 


- avec beaucoup plus de précision: « Dans les confins de l'Arabie silués prés de Damas et de Bostra 
Il y a un bourg nommé Gasyrmeos, (partisan) tout entier de l'hérésie de Jacques, X deux stades au sud « 


ce bourg se tenait un stylite, apparlenant à la méme hérésie, naguére (encore) faisant partie de E Eglis 

- du Christ, elc... » Toute cette introduction, est bien artificielle et bien. embarrassee. Le. titre paraiss 
sait localiser le dialogue à Damas. Mais on voit que lauteur préfere. rester. dans. le. và 
Juifs dont il parle sont établis quelque part, en un lieu queleonque, £v τινι τόπῳ. Eti celul d'entre eux 
qui prend la parole en leur nom est anonyme, sans aucune personnalité, de méme que Ie molne qui 
représente les ehrétiens. Les deux personnages du dialogue sont deux. abstractions t, Le prolo 
gue s'achéve ici, mais le copiste (ou peult-étre l'auleur Iui-iméme qui s'embrouille da une longue 
| phrase) oublie de l'indiquer, Je supplée le titre, en parallelisme ἃ ceux qui ouvrent ἢ leux entr 


liens. suivants, 


᾿. 


- fol. 128 
γε. Ὁ, 


192 LES TROPHÉES DE DAMAS. [22] 


μᾶλλον δὲ τοῦ ἰουδαίου (ὡς ἐξ ἑνὸς γὰρ πρὸς ἕνα τὴν ἱστορίαν συμφερότερον γίνεσθαι) 


, r 3. ἢ [i - ^ , ΄ M ^ Ὁ D , ^ 
αορᾶτως τὸν αορᾶτον χαὶ ορᾶτων *X (opo T ov ποιητὴν διὰ προσευγχὴς ἐπικαλεσάμιενος 


* 9t . * " ^ , , Wi» , ' ' , à - , 6 , t 
fol. 123 ὁ χριστιανὸς χύοιον, καὶ εἰς συνέργειαν ^ ἐπισπασάμενος, πρὸς TOv ἰουδαΐον μετ᾽ εὐλαθείας 3 
vo a. ! " » , m M , ΕΣ T , ᾷ 

λέγει" θεῷ τῶν θεῶν, κυρίῳ χαὶ βασιλεῖ τῶν δυνάμεων, παντοχρἄάτορι ἐν φριχτῷ δικαστηρίῳ : 
, , c N / ^ - d ( , S κε τὶ S Ὁ - ΄ " ! 
ἀπολογήσασθαι QO6Q χαὶ τρόμῳ, ὦ ἄνθρωπε, μέλλοντες, αὐτὸν χαι νῦν τοῦ λόγου μεσίτην 5 

^ ^ , , - M S D ε M M M N / - 
χαὶ δικαστὴν ποιησώμεθα, . ἀληθινῶς χαὶ ἀπειράστως ἑαυτοῖς περὶ θεοῦ διαλεγόμενοι τοῦ 1 


ἐτζζοντος χαρδίας χαὶ νεφροὺς, καὶ ἀπόλλοντος τοὺς λαλοῦντας τὸ ψεῦδος. 
€ * Nom * ^ ΄ e, 2] ' Ea N - ^ D 
O ἰουδαῖος εἶπεν" μὰ τὸν μέλλοντα ὕψιστον ca 6a00 ἐν τὴ χοιλάδι τοῦ ᾿Ιωσαφὰτ τὸν 


, -— ΄ ' ^ m r ^ 5 , yu , ' 
ἀγειροποίητον αὐτοῦ τιθέναι θρόνον εἰς τὸ διαχρῖναι πάντα τὰ ἔθνη, οὐκ ἐχπειράζοντες οὐδὲ 
χε : , S 
*-fol. 193 


: χλευάζοντες προσεληλύθαμεν, " ἀλλὰ ἐν ἀληθείᾳ ζητοῦντες τὴν ἀλήθειαν. 1 
VS [^ - 


" * " l4 *5 e t , ' "et f En) , ^ " 6 | /, mi 

O χριστιανὸς Aéyev τί οὖν ὑμῖν ἐστι τὸ (ἡτούμενον ἢ τί τὸ ἄμφι αλλοόμενον εἴπατε 
, (p 4 ' 06 Na; 1 , € M 2 36. ὦ , IN & , 
ἀφόθως, μόνον χωρὶς ὕορεων xat βλασφημίας" τοῖς γὰρ ἐν Qoo χυρίου δογματίςουσιν, οὐ 
πρέπει οὐδὲ ὑύρίζειν οὐδὲ βλασφημεῖν τὰ τοῦ ἐξ ἐναντίας, ἕως οὗ εὑρεθῇ ἡ ἀλήθεια. 


3. ευλαδειας. 


ou plutót le Juif (car il sera plus utile de faire le récit comme celui d'un 
dialogue entre deux personnages). Le Chrétien, ayant invoqué invisiblement 
par la priére le Seigneur invisible, créateur des choses visibles et invisibles', 
et l'ayant attiré à son secours, dit au Juif avec piété : Sur le point de plaider 
avee crainte et tremblement? devant le Dieu des dieux?, devant le Seigneur 
et Roi tout-puissant des armées, en un tribunal terrible, prenons-le, homme, 
dés maintenant pour médiateur et pour juge de nos discours; et parlons en 
toute vérité, sans aucune séduction de Dieu qui sonde les reins et les coeurs * 
et qui perd ceux qui disent le mensonge *. | 
Le Juif dit : Par le Trés-Haut Sabaoth* qui doit placer son tróne éternel" 
dans la vallée de Josaphat? pour juger toutes les nations, nous ne sommes 
pas venus l'un à l'autre afin de nous tenter ou de plaisanter, mais afin de 
chercher vraiment la vérité. 
Le Chrétien : Qu'est-ce donc que vous cherchez? sur quoi étes-vous dans 
le doute? dites-le sans crainte, mais aussi sans excés et sans blasphéme. Car 
à ceux qui soutiennent leur opinion dans la crainte du Seigneur ne con- 


viennent ni les excés ni les blasphémes contre les croyances opposées jusqu'à 
ce que soit trouvée la vérité. 


1. C'est la formule du symbole, mais qui est fondée sur l'enseignement de l'Écriture. Cf. Dial. an- 


limonoph. 3, éd. BoNwETSCH, p. 124, 18 : χατὰ νοῦν πρὸ πάντων θεῷ προσευξάμενος. — 2. Cf. Phil. τι, 12. 
— 3. Ps. xuix (n), 1. — ^. Cf. Ps. vir, 10. — 5. Ps. v, 6. — 6. Σαδαώθ. Dieu est le Seigneur des armées 


d'Israél. Le terme hébreu Sebaoth a été simplement transcrit par ies Septante (Is. vr, 3). Les 
auteurs chrétiens ont conservé l'habitude de l'employer tel quel; cf. JusriN, Dial. 65, 2 : ἀπὸ κυρίου 
σαθαώθ. Il ἃ méme fini par devenir un nom propre, pour désigner le Dieu d'Israél. — 7. Litt. non fait 
de main d'homme, cf. Mc. xiv, 58; II Cor. v, 1; Col. rt, 11. — 8. La tradition selon laquelle le juge- 


ment général doit avoir lieu dans la vallée de Josaphat est fondée sur l'Ancien Testament. Elle est 
restée classique. Cf. Joel ri, 2 ss. 


Ὁ [25] - - LA MALÉDICTION DE LA LOI. 193 


Li , 


C "ἢ -" 1 -€- - * , "n , , , 
[2] Θεραπευθεὶς οὖν ὁ ἰουδαῖος ἐπὶ τῷ λόγῳ, ἠρώτησε λέγων" ἐν τῷ νόμῳ γέγραπται" 
. δ ἱ L , ε8 J 
/ z B LU τ, τὶ A ER πη δέν 74 T : : 
« ὅτι πᾶσα ψυχὴ Ἢ μὴ περιτεμνομένη τῇ ἡμέρα τῇ ὀγδόῃ, ἐξολοθοευθήσεται ». Καὶ 
» ^ . * , , - , , , 
πάλιν' « ἐπιχατάρατος πᾶς ὁ μὴ ἐμμένων ἐν πᾶσι τοῖς γεγραμικένοις iv τῷ νόμῳ τοῦ 
E Fs ioc " ; & t 
E / 
« βιδλίου τούτου ». 
« ' - X [p X cw d " 2 " ^ , 
..«{Ὁ χριστιανὸς εἶπεν") ... " ᾿Επεγνώχαμεν. Ἀλλὰ εἰς εἰδωλομανίας χαὶ τεχνοθυσίας καὶ 
, , ͵ γ᾽ 7 Ὁ , , 3 " Y -. “" 
ἀλληλοφονίας ᾿σχολήθημιν. Γέλος γοῦν πάντων, ὡς εἶδεν ὅτι ἀνίατα νοσεῖ τὸ χυθοωπίνον 
Ls , 1 » ΄ ΄ ;* , * , e » ^ , 
᾿ γένος, ὡς ἰατρὸς εὔσπλαγχνος ὡς ἐθεάσατο ἐξατονήσαντας τοὺς αὐτοῦ ὑπηρέτας χαὶ δικαίους, 
& ^ ΄ —- , ^ DEN , $05 * » m ᾿ ^ 5$ * 
αὐτὸς δι’ ἑαυτοῦ ἀντὶ λεντίου σάρχα ἐνδυσάμενος, ἐπὶ τὸν ἄρρωστον ἔρχεται, καὶ λύει ὡς 
ει Nc - 
, t, » ^ , [4 , * » “- ᾿ ^ , - : 
ἐξουσίαν ἔχων τὴν κατάραν ἥνπερ αὐτὸς ἔδησεν, πληρώσας μὲν χαὶ παίσας τὸν παλαιὸν 
ἫΝ ! 4 ' ^ D ^ NE ^ , FH ^ " , 
10 νόμον, καὶ νέαν περιτομὴν ἡμῖν χαρδίας καὶ διχθήχην εὐχερῇ τε xa ἁγίαν τὸ 
/ 
᾿ δωρησάμενος. 


D , τ T : H A Lh "n ^ T 4 - . αὶ 
[9] 'O ἰουδαῖος εἴπεν᾽ οὐκ ἐσαφήνισας χαθαρῶς ' πῶς ἐξηγόρασεν ὑμᾶς, ἢ πῶς αὐτὸς 
΄ ΄ Di -: * , vi , * νἊ . , , 
χατάρα γέγονεν, ἢ πῶς τὴν κατάραν ἔλυσεν, χαὶ ποίαν περιτομὴν ἔδωχεν, ἢ ποίαν διχθήχην 
OXON. 


5. Il y a une lacune dans le manuscrit. Un folio a disparu qui contenait la fin de la question du Juif et 


, 


16 début de la réponse du chrétien. — 8. ἀντιλ. τίου 2 lettres elfacées [λεντέου, cf. Joan. xtit, 4]. — 
ἄρρωστον : poc écrit de 39 main. 


[2] Le Juif fut soulagé par ces paroles et demanda : Dans la loi il est éerit : 
-« Tout homme qui n'est pas circoncis le huitieme jour sera exterminé »'. Et 
encore : « Maudits tous ceux qui ne demeurent pas attaehés à tout ee qui est 
« écrit dans la loi de ce livre »*. 

... [Le Chrétien] : ... Nous le reconnaissons. Mais nous nous adonnions 
(alors) au eulte des idoles, aux sacrifices d'enfants, aux tueries mutuelles *. 
Enfin de tout, (Dieu) voyant que le genre humain souffrait d'un mal sans 
 reméde, constatant comme un médecin compatissant* que ses serviteurs, 
méme les justes, s'alfaiblissalent, revétit la chair comme un (vétement) de toile; 
- il vint vers les malades, et délia, comme en ayant puissance?, la malédic- 
. tion qu'il avait lui-méme liée : il aecomplit ainsi et. scella l'ancienne loi*, 
il donna aux nations une nouvelle cireoneision du eceur', une alliance. facile 
οὐ sainte. 

[3] Le Juif : Tu n'as pas montré clairement comment il vous* a rachetés, ni 
- eomment il est devenu lui-méme malédietion*, ni comment il a délie la 
malédietion, ni quelle circoncision ou quelle alliance nouvelle il à. données 


1. Cf. Gen. xvii, 14. — 2. Cf. Deutér. xxvii, 26. — 3. Jusqu'à la. venue du Sauveur, les gentils 
4 étaient plongés dans le vice et soumis à la malédiction (ef. Rom. r, 24 ss). Le chrétien est leur her! 
lier et parle d'eux, en s'associant à eux, à la premiere personne du pluriel t. Là compa on 
- de Dieu avec un. médecin est fréquente dans l'Eeriture (ef. Is, xix, 22; Jer, virt, 15 6d Parmi les 
Péres, Origéne est un de ceux qui l'emploient ἀνθὸ le. plus de. faveur; cf. Je prin l d 
Korrscuav, p. 179, 12); in Jerem. hom. XII, 5 (éd. KLOsTERMANN, p. 92, Ht), el« ᾿ς, Gf. ΜΗ] 
128. — 6. Cf. Matth. v, 17. — 7. Cf. Rom. it, 29. — 8. Le Juif n'admet pas encore que ceux de Βα rae 
sont rachetés par le Christ; d'oü la formule : ἐξηγόρασεν ὑμᾶς, que je ne crois pas devoir. changer 


Cependant le texte de Gal. i1, 13 déjà cité. plus haut p. (20) porte ἡμᾶς !. Gal 


* fol. 124 
Pr a 


* fol. 134 
r? b. 


* fol]. 124 
xe 


* fo]. 124 
v? b. 


194 LES TROPHÉES DE DAMAS. [24] 


ε ] - € εν * ' - m DEN , € M 
O χριστιανὸς εἶπεν" ὁ μονογενὴς υἱὸς χαὶ λόγος τοῦ θεοῦ, εὐδοκίχ τοῦ πᾶτρος, em 


, - € ^ Hu / « - » * - “ ^N b ' 
ἐσχάτων τῶν ἡμερῶν ἐνανθρωπήσας, δούλους ἡμᾶς ὄντας τοῦ duxGd)oU χαὶ τῆς ἁμαρτίας 


ἐδ νοοσἕε οὐ ΠῚ δὶ (6λ δώς c ἡὑπὲο ὁμῷ 1 : x) 2? : ὃν T σα 1 
£202 4 S Et, JU τῳ οιχοολῷ 7l O(OGQ.G “πὲρ μων; μη γένοιτο, αλλ εἄυτὸν τῷ π τρι προσ- 


ἐνέγχαις δι ἡμᾶς, ὃν ἡμεῖς ἐχρεωστοῦμεν θάνατον ὑπὲρ ἡμῶν ὑπομείνας" ἰδοὺ ὁ τρόπος τῆς 


ct 


Tuy ἐξαγοράσεως. ᾿ ἔγονεν δὲ ὑπὲρ ἡμῶν χατάρα ὅτι ἐπὶ ξύλου αὐτὸν ἐκρεμάσατε, 
"καθώς φησιν ὁ νόμος" « ἐπικατάρατος πᾶς ὁ χρεμάμενος ἐπὶ ξύλου ». Ἴλυσεν δὲ τὴν περὶ ἢ 
τῆς περιτομῆς χατάραν, ὡς τὴν ἀπόφασιν τὴν χατὰ τῶν Νηνευϊτῶν χαὶ ὡς τὸ ἐπιτίμιον τοῦ Ε 
Ayad6* νέχν δὲ περιτομὴν ἔδωχε τὸ βάπτισμα, οὐ σάρχα περικόπτοντα, ἀλλὰ ἁμαρτίας 
ἐξαλείφοντα, νέον δὲ νόμον, τὸ ἐν Σιὼν εὐαγγέλιον ὃ πρὸς τοὺς ἀποστόλους ἐλάλησεν. 

II [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" μίαν λύσιν ζητῶν παρὰ σοῦ, ἄλλαις τρισὶ συνεπλάχην. Διὸ 10 
δυσωπῶ᾽ ix τῆς γραφῆς μοι τὰς ἀποδείξεις παράστησον πῶς υἱὸν ἔχει ὁ θεός; χαὶ πῶς τὰ 
ἔθνη ἐκ τοῦ πατρὸς ἠγόρασεν; καὶ πῶς ' νέον νόμον παρὰ τὸν ἐν τῷ ὄρει Σινά; χαὶ ποῦ ὁ 
θεὸς ὀνόμασεν:; 


5. ἐξἀγοράσεως. — 9. ἐχ (cf. Is. 11, 3). — 13. ὀνόμασεν est toujours écrit sans augment; nous con- 
servons l'orthographe du ms. 


Le Chrétien : Le Fils unique ct Verbe de Dieu s'est incarné par la 
volonté du Pere aux derniers jours, et il nous rachéte, serviteurs du diable 
et du péché, non en donnant pour nous quelque chose au diable' — loin de là 
mais en s'offrant lui-méme au Pére à cause de nous? et en supportant pour 
nous la mort dont nous étions redevables. Voilà la maniere de notre rachat. 
D'autre part, il est devenu pour nous malédietion parece que vous l'avez 
suspendu au bois, ainsi que dit la loi : « Maudit celui qui pend au bois? ». 
Il a délié la malédiction attachée à la circoneision, tout comme la sentence 
(portée) contre les Ninivites* et comme le chàtiment d'Achab?. Enfin, il ἃ 
donné une circoncision nouvelle, le baptéme, qui ne coupe pas la chair mais 
efface les péchés*, et une loi nouvelle, l'Évangile dans Sion, qu'il a annoncé 
aux apótres. 

II [1] Le Juif : En te demandant la solution d'un probléme, je me suis 
engagé dans trois autres, ce qui me trouble. Prouve-moi d'aprés l'Écriture 
comment Dieu a un fils, comment celui-ci a racheté les gentils de son Pére, 
comment il a donné une nouvelle loi en plus de celle qui a été donnée sur la 


montagne du Sinai, enfin ou il est appelé Dieu. 

1. On peut noter la trés vive opposilion faite ici à la théorie des droits du démon. Dieu et le 
Christ ne doivent rien au diable. Cf. GnEG. NaZIANZ. Oral. A5, 99. Cf. J. RrvrERE, Le dogme de la 
Rédemplion, Étude historique, Paris, 1905, p. 373 ss. — 2. Cf. Hébr. 1x, 14. — 3. Gal. rir, 13; Deut. xxt, 
23. L'auteur lit ἐπικατάρατος comme Gal. Π|, 13. Les LXX dans le texte du Deut. ont χεχαταραμένος. 
Le sens est le méme. Cf. JÉéRowE, Com. in Ep. ad Gal., in h. 1.: Memini me in altercalione Iasonis 
ct Papisci quae graeco sermone conscripta est ita reperisse : Λοιδορία θεοῦ ὁ κρεμάμενος, id est, male- 
dictio Dei qui appensus est; JusriN, Dial. 96, 1; TERTULLIEN, Adv. Judaeos, 10. — ^. Cf. Jon. ΠΙ, 
1.55. — 5. Cf. III Regn. xx, 29. — 6. On notera en passant que les parlicipes περιχόπτοντα, ἐξαλείφοντα 
au masculin s'accordent bien mal avec βάπτισμα au neutre. 


LE PSAUME II. 195 


Ὁ χριστιανὸς εἶπεν᾽ δίχαχιον T^ οὔμαι. περὶ βασιλέως καὶ θεοῦ εἰπεῖν ἐρχόμενος, ἀπὸ 
βασιλέως χαὶ λόγων βασιλικῶν τὴν ἀρχὴν ποιήσασθαι. Πλὴν τοῦτο πρῶτον εἰπέ μο: πόσων 
ἐθνῶν ὁ Nau χατεχυρίευσεν, χαὶ πόσον μέρος τῆς γῆς κατεχράτησεν: 

Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: οὐ πολλῶν ἐθνῶν, οὐδὲ πλείω χατέσχεν ἢ ἀρχὴ αὑτοῦ τῶν 
διαχοσίων μιλίων μιχρῷ πρός. 

[2] 'O χριστιανὸς εἶπεν᾽ χαλῶς φησιν ὁ λύγος, ὅτι b σοφῶς λαλῶν οὐ χοπιᾷᾶ, Arca 
γὰρ ὄντως εἶπας, καὶ ὡς ἔχει f, γραφή" πῶς οὖν λέγει ἢ περὶ τίνος" « χύριος εἶπεν πρός με. 
« υἱός μου εἶ σὺ, ἐγὼ σήμερον " γεγέννηχά oe αἴτησαι παρ ἐμοῦ xxi δώσω σοι ἔθνη, τὴν 
« χληρονομίαν σου, καὶ τὴν κατάσχεσίν σου τὰ πέρατα τῆς γῆς" ποιμανεῖς αὐτοὺς ἐν 4500 


« σιδηρᾷ, ὡς σχεύη κεραμέως συντρίψεις αὐτούς ». Ἄρα περὶ ἑχυτοῦ ὁ Δαυὶδ τοῦτο εἶπεν; 


ς 
, " “ * ΄ EY) m ε 4 , ὦ " » , ' ᾿ 
αὐτὸς ὁμολόγησας. Ορα οὖν ὅτι περὶ τοῦ ἰδίου υἱοῦ ὁ θεὸς ἐνταῦθα εἴσηχεν. Ησαίας δὲ xai 
, ΄ -- t M Li M * , - , ^ a ' 
πάλιν Μιχαίας oi προφῆται οἱ aot, οἱ μετὰ πολλοὺς γρόνους Μωυσέως xat τοῦ νύμου γενόμενοι, 


΄ - / , P M A Ὁ - , , ' , » : 
πείσουσι σε περὶ τοῦ νέου νόμου λέγοντες" « Ort ἔσται ᾿ ἐν ταῖς ἐσχάταις ἡμέραις ἐμφανὲς 


6. σοφῶ — 10. ὡσχεύη. 


, 


Le Chrétien : Je trouve juste, puisque j'en viens à parler du roi et de Dieu, 
de commencer par un roi et des paroles royales! Mais dis-moi d'abord, sur 
combien de nations régna David, quelle partie de la terre lui fut soumise? 

Le Juif : ll commanda à peu de nations et son royaume n'eut pas plus 
de deux cent mille, à peu pres '. 

[2]Le Chrétien : Le proverbe a raison de dire : Celui qui parle sagement ne 
fatigue pas?. Tu as dit la vérité, conformément à l'Eeriture. Comment donc 
est-il écrit, et à propos de qui : « Le Seigneur m'a dit : Tu es mon fils; je t'ai 
« engendré aujourd'hui! Demande-moi, et je te donnerai les nations en 
« héritage, les limites de la terre pour ta possession. Tu les paitras avec un 
« bàton de fer, tu les briseras comme des vases de potier » *? Est-ce sur lui que 
David a dit cela? Non pas. Car il n'a pas hérité les nations, il n'a pas possede 
les limites de la terre, comme tu l'as avoué toi-méme. Vois done que Dieu 
parle ici de son propre Fils. D'autre part, Isaie et Michée, tes prophetes, qui 
ont vécu longtemps aprés Moise et la Lot, te persuaderont au sujet de la loi 
nouvelle, en disant : « Dans les derniers jours sera célebre la montagne du 
« Seigneur, illustre au-dessus des sommets des montagnes, et lon. dira 


1. Gelte évaluation de l'étendue du royaume de David est emprunteée sans doute à d'anciennes tra 
ditions, — 2. Il s'agit ici. d'un proverbe populaire. L'emploi en est naturellement indiqué. en. unt 
discussion familiére. — 3. Ps. τι, 7-9. Cl. Alerc. Sim. et Theoph. v, ἃ (C. S. E. L. NLV, f, p. 9 Di 
Pap. et Philon. 1; éd. Mac GirrFERT, p. 52, 9 ss. : « Le Chrétien : Sur. quelle partie du monde régna 
Salomon? — Le Juif : Ni sur la moitié, ni sur le tiers », ete... La discussion poursuit comme [ΟἹ par 
la citation du Ps. τι, 7-9. Cf. ANasT. SiNAIT., Disput, adv, [ud.; P. G. LXNNIN, 1208 U 


* fol. 125 


* fol. 125 


r* b. 


"fol. 125 


196 LES TROPHÉES DE DAMAS. [26] 


' " M ALSSN M M €- DEA N , ὅλες Nom , T , Pet 
« τὸ Opo6 χυρίου, ἔντιμον ἐπὶ τὰς χορυφᾶς τῶν ὀρέων, xat ἐροῦσιν" δεῦτε va uev εἰς τὸ 


« ὄρος χυρίου xai εἰς τὸν οἶχον τοῦ θεοῦ ἸἸαχὼξ, χαὶ γνωρίσῃ ἡμῖν ὁδὸν ἐν Ἢ πορευσόμεθα, ἐν 


οουσοιλήμ.. » Εἴδετε ὅτι ἐν 


3. πο τΝ USD EV Σ᾿ ΄ "e 
« αὐτῇ. Ex γὰρ Σιὼν ἐξελεύσεται νόμος, καὶ λόγος xuptou ἐξ '[e 
m , , « / - ». / , SX ^ "7 
ταῖς ἐσχάταις ἡμέραις εἶπαν ἄλλον νόμον ἐκ Σιὼν ἔρχεσθαι. * 


' 


[3] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ἐμοὶ φοδερὸν ψαίνεται εἰπεῖν ὅτι ὁ θεὸς ἐγέννησέν ποτε, ἢ ὅτι ἐστὶ 


gt 
- 


θεὸς εἰ μὴ εἷς ὁ εἰπών: « Ἄχουε Ἰσραὴλ, κύριος ὁ θεός cou χύριος εἰς ἐστιν », χαὶ πάλιν" 
« ἐγὼ θεὸς πρῶτος, καὶ ἐγὼ μετὰ ταῦτα », καὶ πάλιν" « οὐχ ἔσται ἐν σοὶ θεὸς πρόσφατος », 
xai ἐν τῷ 'lo6 φησιν᾽ ' « ὁ τανύσας τὸν οὐρανὸν μόνος », χαὶ ἐν τῷ προφήτῃ" « οὗτος ὁ 
« θεὸς ἡμῶν, οὐ λογισθήσεται ἕτερος πρὸς αὐτόν ». Καὶ ἄλλα πολλά ἐστιν εὑρεῖν ὅτι εἷς ὁ 
θεὸς, xai οὐ δύο ἡ τρεῖς χαθὼς ὑμεῖς λέγετε. Εἰ γὰρ καὶ ἀχούομεν ὅτι υἱοὶ θεοῦ χληθήσεσθε, 10 
xai τινες ἐν τὴ γραφῇ ὀνομάζονται, ὡς ὅταν λέγει" « υἱὸς πρωτότοχοός μου Ἰσραὴλ », xal 
πάλιν" « ὑμεῖς δὲ υἱοὶ θεοῦ κληθήσεσθε », xat « ἐγὼ cima" θεοί ἐστε καὶ υἱοὶ ὑψίστου 


« πάντες », οὐχ ὅτι ἐχ τῆς οὐσίας 7| ἐν τῷ θρόνῳ τοῦ θεοῦ εἰσὶν, ἀλλ᾽ ὅτι ὡς πρὸς πατέρα 


7. οὐχέσται. 


« Venez ; montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob, 
« et 1l nous fera connaitre la route par laquelle nous irons. Car de Sion 
« sortira la Loi et la parole du Seigneur de Jérusalem'. » Vous voyez que (les 
prophétes) ont dit qu'une autre loi sortira de Jérusalem dans les derniers jours. 
[3] Le Juif : Il me semble terrible de dire que Dieu a jamais engendré ou 
quil y a un dieu autre que le Dieu unique qui a dit : « Écoute, Israél, le 
« Seigneur ton Dieu est le seul Seigneur »?; et encore: « Je suis Dieu le 
« premier et aprés tout cela »?; et encore : « ll n'y aura pas chez toi de dieu : 
« nouveau »'; et dans Job il est dit : « Celui qui seul a étendu le ciel »5; et 
dans le prophéte : « Celui-là est notre Dieu; il n'en sera pas compté d'autre 
« que lui »*. On peut trouver beaucoup d'autres (passages disant) qu'il y a un 
seul Dieu et non deux ou trois, comme vous le dites. Si donc nous l'entendons 
(dire) : Vous serez appelés fils de Dieu; ou si quelques-uns portent ce titre 
dans l'Écriture, par exemple lorsqu'elle dit : « Mon fils premier-né, Israél » *; 
et encore : « Vous serez appelés fils de Dieu »*; et « J'ai dit : Vous étes tous 
« des dieux et les fils du Trés Haut »*, ce n'est pas qu'ils soient de la substance 
de Dieu, ou qu'ils siégent sur son tróne, mais qu'ils se réfugient vers Dieu 


1. Is. rr, 2-3 — Mich. 1v, 1-2. La citation n'est pas absolument littérale. Elle se rapproche tantót de 
Michée, tantót d'Isaie, et parfois se sépare de l'un et de l'autre. ἔντιμον est remplacé par ἕτοιμον dans le 
lexte de Michée (A BQ) (Isaie omel l'adjectif). Apres ὀρέων tout un membre de phrase est omis ici. Au lieu 
de γνωρίσῃ Isaie écrit. ἀναγγελεῖ (ABQE), et Michée : δείξουσιν (RABQ). La Didascalie de Jacob cite plu- 
sieurs fois ce passage en un texte différent qui se rapproche de celui de Cyrille d'Alexandrie; éd. Nau, 
p. 774 [64], 766 [56], et nel'attribue qu'à Michée. — 2. Deut. vr, 4. —3. Is. xt1v, 6. —4. Ps. Lxxx (Lxxx1), 10. 
τι. Job ΙΧ, 8. — 6. Baruch iir, 36. — 7. Ex. 1v, 225 cf. Jér. xxxvii (xxxi), 9. — 8. ΟΞ: τ, 10 (1r, 1). — 
9. Ps. nxxx1 (rLxxxi), 6; cf. Joan. x, 34 le premier emploi de ce texte dans la controverse judéo- 
chrétienne. 


"NT 


LA TRINITÉ. 197 


" ' ' 4, Lu - , , toc , E τ L m τ , τ 
οὕτως πρὸς θεὸν καταφεύγουσιν 006 τῇ σχέσει ὡς υἱοὺς ἀγαπᾷ. Ἄρα εἰ υἱὸν εἶχεν, οὐκ εἶχε 
. LI d LJ - - 
m m -€- * / D - ^ - - , - , , - 
θαρρῆσαι προφανῶς τῷ ' Μωῦσεϊ μετὰ τῶν λοιπῶν μυστηρίων χαὶ τοῦτο; τί γὰρ ἐχοποῦτο 
, M » / , L4 , , , , 5 oc 34 . D - , - 7 
εἰπεῖν" ἄχουε ᾿Ισραήλ᾽ χύριος ὁ θεός σου ἐγώ siye xxl ὁ υἱός uoo xxi τὸ πνεῦμά μου; ἢ οὖν 
΄ b ἘΣ ἦδε “ Δ ͵ "A λέ "n “ ΤΣ £0 LUE FOTO M rage ΡΝ, 
ὁ θεὸς ψεύδεται, ὅπερ μὴ γένοιτο, λέγων ὅτι εἰς ἐστίν: ἢ ὑμεῖς λέγοντες ὅτι τρεῖς θεοί: 
L ' * ^ N ^ , , , ^or)» 
lI [1] Ὁ χριστιανὸς eixev: μὴ σπουδάσῃς, μιηδὲ τὰς ἐρωτήσεις συγχύσης. Καὶ ἐξ 


αὐτῶν τῶν σῶν γραφῶν πείθω σε, ὅτι ἐγεννήθη πρὸ χἰώνων ὁ θεὸς λόγος. Πρὸς τίνα λέγει" 
» , , M] 4f , * , 
« ποιήσωμεν ἄνθρωπον χατ᾽ εἰκόνα χαὶ χαθ᾽ ὁμοίωσιν ἡμετέραν »; 
[i * P τ 7 * el 1 ' , EN ^; H : ^ ^ f ^ 
O ἰουδαῖος εἶπεν" τινὲς μὲν λέγουσιν ὅτι πρὸς τοὺς ἀγγέλους λέγει" ἐγὼ δὲ λέγω περὶ 


255 XS. ' SN ' , Οὐ ' orf LEE a Ἢ. a "o5 M, 9 ^t. M , 

αὐτὸν πρὸς ἑαυτὸν καὶ μόνον. OO γὰρ βοηθῶν ἔχρῃζεν ὁ θεὸς, οὐδὲ ἐργατῶν" " πολλάκις δὲ καὶ 
- ὁ Md 

Li » f ΄ “0 M ; Cu Uy NS J , ! €. ὦ - , "" 
εἰς ἄνθρωπος λέγεται πληθυντιχῶς,. ὡς ὅταν εἰπῆς τιν΄ πέμψον ἡμῖν φαγεῖν; χαί ἐγράψαμεν 
LE , ΄, ς “ὦ , ^ 3x X » , E , , . ^ E 
ὑμῖν, zat στείλατε ἡμῖν βιόλίον. Καὶ οὐδεὶς ἔσται μετά σου, εἰ wá σὺ μόνος" ἐπεὶ τίνος 

᾽ * ΄ ^ e MI * ' - - , -M- 9 ^ , *, - 

ἕνεχα οὐχ εἶπεν ἢ γραφὴ, ὅτι" χαὶ εἶπεν ὁ θεὸς τῷ υἱῷ αὐτοῦ ἢ τῷ πνεύματι αὐτοῦ" ποιήσωμεν 

/ 
τόδε; 

[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν χαλῶς ἠρώτησας ἄρτι, ὅτι τίνος ἕνεχεν οὐκ ἐφανερώθη τοῖς 


, ὃ , ^ ^ D€W » , ἐν " t " ,* , , Ὅ.-Ἤ μ ( ^ ' 
Ἰουδαίοις τὸ τῆς τριάδος μυστήριον. Οὐχοῦν πιστῶς ἄχουσον᾽ ἐξ Αἰγύπτου ἐξελθὼν ὁ 
9. συγχύσει:. — 9. ἔχριζεν. --- 15. οὐχοὖν.. 


! 


comme vers un pere, ceux que lui-méme aime comme des fils. S il avalt un 
fils, n'aurait-il pas évidemment confié ce mystere à Moise avec les autres 
Était-il fatigant de dire : Écoute, Israel : Je suis le Seigneur ton Dieu, moi, et 
mon Fils, et mon Esprit? Est-ce Dieu qui se trompe, chose impossible, en disant 


qu'il est unique? ou bien vous en disant qu'il y a trois Dieux? 


III (1] Le Chrétien : Ne va pas trop vite et ne mélange pas les questions 


.Je vais te convaincre par tes Ecritures mémes que le Dieu Verbe a été 


engendré avant les siecles. A qui (Dieu) dit-il : « Faisons l'homme à notre 
image et à notre ressemblance »?? 

Le Juif : Quelques-uns disent qu'il parle aux anges. Pour moi, je dis qu il 
ne parle que de lui et à lui seul. Car Dieu n'a pas besoin. d'auxiliaires ni 
d'ouvriers. Souvent on parle d'un seul homme au pluriel; par exemple lors- 
qu'on dit à quelqu'un : apporte-nous à manger; ou bien : nous vous avons 
écrit; ou : envoyez-nous un livre. Personne cependant n'est avec vous, et 
vous étes tout. seul. Pourquoi l'Écriture ne dit-elle done pas : Dieu dit à 
son fils, ou à son Esprit : Faisons ceci *? 

[2] Le Chrétien : Τὰ as bien posé la question. Pourquoi Dieu n'a-t-il pas 
révélé aux Juifs le mystére de la Trinité '? Ecoute done fidélement, En sortant 


1l. Of. Dial. Papisci et Phil. ^; p. 53, 17 : μὴ ὅλα ὁμοῦ ἐρώτα, ἀλλὰ iv xal ἕν et 2. Gen 265 
8, Cf. JusTIN, Dial. 62, 2. L'interprétation acceptée ici, est présentée. par saint. Justin. comme une di 
celles que proposent les didascales juifs. Dans l'Alere. Sim. e^ Theoph. i, Y (€ S. EF. E. NE V, p 
le Τὰ} admet que ce verset s'applique aux anges, — à. CF. NNssm, ΒΊΝΑΤΙΤΙ, PDispuf Ir. ἐπά, Alia 


interrog.; P. G. LXXXIX, 127? ἃ D. 


* fol. 


126 


Mafol. 126 
ΠΡ Ὁ; 


* fol. 126 
v? a. 


198 LES TROPHÉES DE DAMAS. [28] 


, Ν " » - , ΄ ^ ^ , , E , £ e M , » , 
logo, τὰ ἤθη τῶν Αἰγυπτίων καὶ τὴν πολυθείαν αὐτῶν ἠγάπα, ὅθεν καὶ μόσχον ἐποίησεν 
χωνευτὸν, λέγων πρὸς Δαρών᾽ « ποίησον " ἡμῖν θεοὺς οἱ προπορεύσονται ἡμῖν ». Kat ὁρῶν 
n 7, “7 [7 [i , , ^ € 3» , , e 24 "5 A 
τὸ βούχρανον ἔλεγεν᾽ « οὗτοι οἱ θεοί cou, ᾿Ισραὴλ, oi ἐξαγαγόντες σε ἐχ γῆς Αἰγύπτου». 
Ὅρᾷς ὅτι ἕν εἴδωλον βλέπει, καὶ θεοὺς αὐτοὺς ὀνομάζει. Τοῦτο γινώσχων ὁ θεὸς, οὐχ 
ἐδήλωσεν αὐτοῖς περὶ τοῦ υἱοῦ αὐτοῦ προφανῶς, ἵνα μὴ εἴπωσιν' οὐχοῦν xal ὁ υἱὸς χαὶ 
μητέρα. ἐν οὐρανοῖς ἔχει, πάντως δὲ χαὶ ἀδελφὸν, καὶ λοιπὸν εἰς πολυθείαν πάλιν ἀπώλοντο 
ἄτοπον. Διὸ οὐδὲ περὶ τῶν ἀγγέλων δημιουργίαν αὐτοῖς ἐφανέρωσεν, ἵνα μὴ καὶ αὐτοὺς ὡς 
, , ^ , (xL H Ρ θς K ^ D Ó ^, δὲ ^ Ζ ἕξ , ^ ze 
οὐρανίους xxi ἀοράτους θεοὺς σεοασθῶσιν, Καὶ τὰς θυσίας δὲ ἃς προσέταξεν αὐτοῖς ποιεῖν, 
M ^ » ὦ , ΄ -Ψ δ' , Ἢ , [: or y 
διὰ τὴν αὐτῶν ᾿ ἀσθένειαν τοῦτο εἶπεν συγκαταδαίνων αὐτοῖς, γινώσχων ὅτι ἐξ ἔθους 
Αἰγύπτου ἀγαπᾷ τοὺ θύειν ὁ λαὺς αὐτῶν: διὸ ἄχουσον τί φησιν ἐξουθενῶν αὐτούς" « οὐ 
Ὶ ἡ πῶ ' 
ΝΟ: , m » L γε , zb , " ΄ e , ΄ , 
« δέξομαι &x τοῦ οἴκου σου μόσχους, οὐδὲ ix τῶν ποιμνίων cou χιμάρους, ὅτι ἐμά ἐστι 
« πάντα τὰ θηρία τοῦ ἀγροῦ, χτήνη ἐν τοῖς ὄρεσι xai βόες ». Καὶ πάλιν" « τίς γὰρ ἐξ 
« ὑμῶν ταῦτα ἐζήτησεν; πλήρης εἰμὶ θυσιῶν καὶ στέαρ ἀρνῶν ». Διὸ πρὸς τὰ συμφέροντα 


οἰχονομεῖ ὁ θεὸς τὰ πράγματα. [3] Πλὴν εἰπέ μοι có: ὅτε εἶπεν ὅτι « ἰδοὺ ᾿Αδὰμ. 


9. οὐχοῦν. — 9. ἐξεθους. --- 11. χιμάρρους. 


d'Egypte, Israél aimait les moeurs des Egyptiens et leur polythéisme. Aussi 
fit-il un veau de métal fondu, et dit-il à Aaron : « Fais-nous des dieux qui 
« marchent devant nous »'. En voyant la téte de boeuf, il dit aussi : « Voici tes 
« dieux, Israél, qui t'ont fait sortir de la terre d'Égypte »?. Tu vois qu'il con- 
temple une idole et la nomme ses dieux. Dieu qui connaissait ces (dispositions), 


ne leur ἃ pas clairement manifesté son fils, de peur qu'ils ne disent : Done le: 


fils a aussi une mére dans les cieux, ou du moins un frére, et qu'ils ne 
périssent ainsi dans un polythéisme insensé. De méme il ne leur a pas révélé 
la eréation des anges, pour qu'ils ne les honorent pas aussi comme des dieux 
célestes et invisibles. Quant aux sacrifices qu'il leur a ordonné de faire, c'est 
à cause de leur faiblesse et par condescendance pour eux qu'il en a parlé, 
sachant que leur peuple aimait à sacrifier selon la coutume d'Égypte. Ecoute 
done ee qu'il dit d'eux avec mépris : « Je ne recevrai pas les génisses de ta 
« maison, ni les béliers de tes troupeaux, car à moi sont toutes les bétes 
« des champs, les animaux et les beeufs dans les montagnes »?. Et encore : 
« Lequel de vous a cherché tout cela? Je suis rassasié de sacrifices, de la graisse 
« des agneaux »'. Mais Dieu dispose toutes choses suivant une sage écono- 
mie*. [9] Maintenant, dis-moi à ton tour. Lorsque Dieu dit : « Voici qu'Adam 

1. Exod. xxxiz, 1. — 2. Exod. xxxii, 4. — 3. Ps. xuLIX (L). 9-10; οἵ, JusrIN, Dial. 92, 5, ἢ. Cf. Is. 
1, 11. La citation n'est pas littérale, et la premiere partie ne figure pas dans ce texte. — 5. JusmIN, 
Dial. 45, ^, emploie déjà ce mot à propos du plan de Dieu imposant les préceptes de l'ancienne 
alliance. E. Scnwanrz (édition de Tatien, Texte und Untersuchungen, 1. IV, 1, p. 86 ss.) a rassemblé 
la plupart des anciens textes chrétiens οὐ apparait le terme d'oixovoy/a. Cf. HENRY PINARD, Les infil- 


Irations paiennes dans l'ancienne Loi d'aprés les Péres de l'Église. La thése de la-condescendance, 
dans Recherches de Science Religieuse. 1919, p. 197 ss. 


10 


TU c7. U"CgjC,.-——-" 4 x-——-—U-C— 
E ἘΨΨΟΝΝ "ὧς δον, 


πνσ- 


[29] LA TRINITÉ. 199 


« γέγονεν ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν », πρὸς τίνα λέγει; πάντως ^ Xo τὸ «ἡμῶν » ἀριθμὸν σημαίνει 
Li * * * 

E ^ Ὁ ^ X 3 P $ à 

ἢ δύο ἢ τριῶν, ἢ πλειόνων. " KZv εἴπῃς ὅτι πρὸς τοὺς ἀγγέλους λέγει, ψεύδῃ. Οὐδὲ γὰρ 

Π * * 


» ^ ' t 01 8 5; ᾿ — , , -» 
ὡς ἀγγέλος ἐγένετο μετὰ τὴν p 0 AÓZu' τότε γὰρ τοῦτο εἶπεν ὁ θεός. Δεῖξον 
D ^ 2 


- ^ M H M ' ' DL ᾿ v Z ^ , * 
πῶς ὅμοιος ὁ θεὸς τῷ AA. μετὰ τὴν παραχοήν' ὁ μὲν γὰρ θεὸς ἄσαρχος, ὁ δὲ Ἀδὰμ. 


8 γήϊννος. 


; ὃ “ t : "v 3.213 E D [MS ΄ » « 7 Aoc - 
O ἰουδαῖος εἶπεν’ Τί οὖν; dox ἡ γοχφὴ ψεύδετα! λέγουσα ὅτ: « ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν », 
- , ^ ^ * , 
χαὶ πάλιν" « ἐν εἰκόνι θεοῦ καὶ xa sixóvx θεοῦ ἐποίησε τὸν ἄνθρωπον » ; 
^ n ^ NI , 
Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ ἡ γραφὴ οὐ ψεύδεται, μὴ γένοιτο, ἀλλὰ δέεται πεφωτισμένων διχνοιῶν 


M 
€t 


- ^ m m M ᾽ , "a M ^ 4 " , ^ , * * 
χαὶ χαρδιῶν εἰς τὸ νοῆσαι αὐτῆς τὰ ἀποόχρυφα. Πῶς γὰρ νοεῖς τὸ χατ᾽ εἰχόνα χα! ἐν εἰχόνι 


10 θεοῦ γενέσθαι τὸν ἄνθρωπον; Ἢ πρόσωπον " xal στόμα χαὶ ὀφθαλμοὺς ὁμοίους ἡμῶν ἔχε: 
τ 


Ty 


ὁ θεός; μὴ γένοιτο τοῦτο εἰπεῖν 
[4] Ὃ ἰουδαῖος εἶπεν εἰπὲ οὖν παραχαλῶ σε πῶς αὐτὸς ὑπολαμοάνεις ταύτας τὰς δύο 
φωνὰς τῆς θείας γραφῆς, καὶ μάλιστα τὴν πρώτην. 


' τ ΄ e , , . ^ ' 7^ - , , - " ' 
ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν: πάντα ὅσα ἐποίησεν ὁ θεὸς xoi μέλλει ποιῆσαι, παρ᾽ αὐτῷ ἤδη ὡς 


12. ταῦτας. — 1^. μέλλη. 


est « devenu comme l'un d'entre nous »', à qui parle-t-il? Car ce « nous » 
indique sürement un nombre : deux, ou trois, ou davantage?. Si tu dis qu'il parle 
aux anges, tu te trompes. Car Adam n'est pas devenu comme un ange aprés 
la transgression, et c'est alors que Dieu a parlé. Montre-moi comment Dieu 
est semblable à Adam aprés la désobéissance : car Dieu est incorporel 
Adam fait de la terre?. 

Le Juif : Quoi donc? L'Éeriture trompe-t-elle en disant : « comme l'un 
« d'entre nous »*'? et encore : « Il fit l'homme à l'image de Dieu, et selon 
« l'image de Dieu »*? 

Le Chrétien : L'Écriture ne ment pas, loin de là; mais elle demande des 
intelligences et des eceurs éelairés* pour en comprendre les secrets. Comment 
entends-tu done que l'homme est fait selon l'image et à l'image de Dieu? 
Dieu a-t-il un visage, une bouche et des yeux semblables aux nótres? Loin 
de nous cette idée! 

(A] Le Juif : Dis-moi done, je t'en prie, comment toi-méme expliques ces 
deux expressions de la divine criture, et surtout la premiere. 

Le Chrétien : Tout ee qu'afait Dieu et tout ce qu'il doit faire est déjà pour 
lui comme achevé, Puis done que Dieu le Pere avait décidé avant les siecles 


1. Gen. ri1, 22. — 2. Cf. JusriN, Dial. 62, 3. — 3. Cf. Gen. 1t, 7; I Cor, xv, 47 i. Gen, ΠΙ 
— 5. Gen. 1, 20. — 6. SAM le mot πεφωτισμένων a-L-il un double sens : le baptéme est une illumi 
nation, el le chrétien seul est éclairé, illuminé, parce qu'il est baptisé, et aussi parece. que son esprit 
el son. eeur sont bien. disposés. On le rencontre déjà daus Justin; ef. Dial, 39, 2; 123, 1, 3; I Apol 


01, 12; 05. 1. 


* fol 
᾿ 


» [pt 


126 


b. 


*-fol. 127 
να: 


200 LES TROPHÉES DE DAMAS. . [30] 


τετελειωμένα εἰσι" ἐπειδὴ οὖν προώρισε πρὸ τῶν αἰώνων ὁ θεὸς καὶ πατὴρ τὸν ἑαυτοῦ υἱὸν 
g 9 ^" ΄ N 7 ΄ N ^ m" , /, ? el "2 RS δὸ 
ἐπὶ γῆς πέμψαι χαὶ σάρκα φορέσαι διὰ τὴν τῶν ἀνθρώπων σωτηρίαν, ὅτε παρέδη ὁ Ἀδὰμ, 
^ c M Y € EI ^ . ^ ^ e , ^ , NI 
φησὶν ὁ θεὸς πρὸς τὸν ἑαυτοῦ λόγον καὶ πρὸς τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον" « ἰδοὺ γέγονεν ᾿Αδὰμ ὡς 


*, / 


T 30 τς - - 5» e ΄ M , 4 , c )- 
« εἷς ἐξ ἡμῶν », τοῦτ᾽ ἔστιν, " ὡς μέλλει ἄνθρωπος. γενέσθαι χατὰ σάρχα, τὸ « ὡς εἷς ἐξ 
c - MS Ὁ 2 , ἊΣ ^ / er Y ^ , E 
ἡμῶν ». « Κατ᾽ εἰκόνα δὲ θεοῦ ἐποίησεν αὐτὸν », τοῦτο σημαίνει ὅτι χατὰ τὴν εἰκόνα χαὶ 
ὁμοίωσιν ἣν ἔσχεν ὁ λόγος τοῦ θεοῦ ἐπ᾿ ἐσχάτων τῶν αἰώνων, οὕτως ἐποίησεν αὐτὸν τὸν 
ἄνθρωπον, οὐ μέντοι κατ᾽ εἰκόνα ἣν ἔχει τὸ θεῖον᾽ ἀόρατος γὰρ ἐχείνη χαὶ ἀπερίγρχπτος. 
UNE € , ^ ΤᾺ ΄ . - c ΄ , € *5 M NE 
IV [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: πάντα ὡς σὺ νοεῖς ἑρμιηνεύεις᾽ εἰ γὰρ ὡς εἶπας τοῖς ἰουδαίοις 
διὰ τὸ φιλεῖν τὴν πολυθείαν οὐκ ἐθάορησεν ὁ θεὸς περὶ τοῦ υἱοῦ αὐτοῦ, πολλῷ μᾶλλον σοὶ 
πα» E] - , a τὰ , ἐν / ' N Ty ͵ (73 X. E 
τῷ ἐξ ἐθνῶν οὐχ εἶχε τοῦτο γνωρίσαι" πολυθείαν γὰρ καὶ εἰδωλολατρείαν οἱ ἐθνιχοὶ ἀγαπῶσιν 
V "T ΄ EX , ΄ o [74 / ^, fy N - * /, m Lu 
χαὶ ποιοῦσιν πλείω τῶν ἰουδαίων᾽ ὅμως μή με εὐθὺς περὶ τῆς " σαρχώσεως τοῦ Χριστοῦ 
διδάσχε" οὐ γὰρ “πείθομαι. Πρῶτον δὲ ἐχ τῆς γραφῆς με πεῖσον ὅτι υἱὸν ἔχει ὁ θεὸς φύσει ἐξ 
Dus S MOEEUUO M Dep ἡ ΟΞ E ex 9 
, - , , , H N τὰ e € e ε ἊΣ E 
αὐτοῦ γεννηθέντα πρὸ πάσης κτίσεως" ἐπεὶ οἶδα ὅτι λέγει ὁ θεὸς ὅτι « υἱοὺς ἐγέννησα χαὶ 
« ὕψωσα », ἀλλ᾽ οὐ φύσει ἀλλὰ σχέσει αὐτοὺς χαλεὶ. Kai τὸν ἠλιμμένον δὲ λέγομεν υἱὸν 
4. μέλλη. — 0. ἦν. — 7. ἣν. — 9. οὐχεθάρρησεν. --- 11. ποιῶσιν -- 11. ἰουδαῖων — 1^. L'orthographe 
ἡλιμμένος est constante dans notre ms. Il serait plus correcl d'écrire ἠλειμμένος. 


d'envoyer sur terre son propre Fils et que celui-ci porterait la chair ' pour le 
salut des hommes, lorsque Adam pécha, Dieu dit à son propre Verbe et à son 
Saint-Esprit : « Voici qu'Adam est devenu comme l'un d'entre nous », e&'est-à- 
dire que l'un d'entre nous deviendra homme selon la chair. La formule : « ll 
« le fit à l'image de Dieu » signifie que Dieu fit l'homme méme selon l'image 
et la ressemblance qu'eut le Verbe de Dieu aux derniers des siécles, et non 
selon l'image qu'a la divinité : car celle-ci est invisible et infinie. 

IV [1] Le Juif: Tu expliques tout à ta maniére. Pourtant, si tu dis que 
Dieu n'a pas osé (parler) de son Fils aux Juifs à cause de leur amour du 
polythéisme, à bien plus forte raison il n'aurait pas dà te le faire connaitre, 
à toi qui sors de la gentilité*. Car les gentils aiment et pratiquent le poly- 
théisme et l'idolàtrie plus que les Juifs. Cependant, ne m'instruis pas tout de 
suite sur l'inearnation du Christ. Car je n'y erois pas. Convainces-moi d'abord 
par l'Éeriture que Dieu a un fils, de sa nature, engendré de lui avant toute 
créature; je sais que Dieu dit : « J'ai engendré et j'ai élevé des fils »?; mais 1] 
les appelle fils par (droit d'adoption, non par (droit de) nature. Nous disons 


l. L'expression σάρκα φορέσαι. qui avait une saveur apollinariste à l'époque des controverses chris- 
lologiques du rv* et du v? siecle, est ici indifférente. Un peu plus haut (f^ 124 r^ 1), l'auteur écrit : σάρκα 
ἐνδυσάμενος; et peut-étre a-t-il quelque préférence pour le mot σάρχωσις (f* 127 vo 1, 130 v? 2; [9 131 v^ 2 : 
ὁ ἄσαρχος σαρχοῦται) ; mais il emploie aussi le terme ἐνανθρωπήσας (f^ 124 γὸ 2), et sa pensée sur l'incar- 
nation reste toujours orthodoxe. Nous savons d'ailleurs qu'il a aussi écrit un dialogue contre les 
Monophysites. — 2. L'objection est embarrassante. Elle ne recoit d'ailleurs pas de solution immédiate. 
ἘΞ 5. Ἰἴ ESI qs 92 


5 


datis, πίω MO L 


[31] LE PSAUME CIX. 201 


- , - ^ - ^ UMEN , ε " v , * ^ 
θεοῦ, ἀλλ᾽ ob τῆς οὐσίας τοῦ θεοῦ, ἀλλ᾽ ὡς οἱ προφῆται ἤχουσαν. ᾿Επεὶ xxi Mot θεὸς 


Φαραῶ ἀχούει' ἄρα οὖν αὐτὸν θεὸν ὕψιστον εἴπομεν; οὐδαμῶς. 


[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ὁ ἠλιμμένος ὃν προσδέχεσθε καὶ ὃ Μωυσῆς χαὶ πάντες ὅσοι 

(0 ἤκουσαν ἐν τῇ γραφῇ υἱοὶ θεοῦ, πότε ἐγεννήθησαν χαὶ τίνος υἱοὶ ὑπάρχουσιν; 

j 5 'O ἰουδαῖος εἶπεν᾽ τοῦ Au αὐτὸς " γάρ ἐστιν ὁ πατὴρ πάντων ἀνθρώπων’ καὶ τοῦ 

(0 ἠλιμμένου, χαὶ Μωύσέως xai τῶν προφητῶν. 

- Ὁ χριστιανὸς εἶπεν: ἀγαπῶ σε καὶ πολὺ ἐπαινῶ, ὅτι τὴν ἀλήθειαν λαλεῖς. Καὶ τοῦτο 

δὲ παραχαλῶ εἰπέ uov σὺ τὴν παλαιὰν χαλλίω μου ἐπίστασαι: τὸν ἑωσφόρον χαὶ τὸν 

[ Ἥλιον, ποία ἡμέρᾳ ἐποίησεν ὁ θεός; xxi τοὺς βουνοὺς xxl τὰ ὄρη xa τὸὺς πηγάς: 

|! Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: τοὺς ἀστέρας χαὶ τὸν ἥλιον τῇ τετάρτῃ ἡμέρχ ἐποίησεν. 

E Ὁ χριστιανὸς sixev: τὸν Ἀδὰμ. πότε ἢ ποίχ ἡμέρᾳ ἔπλασεν; 

| Ὁ ἰουδαῖος sWmev" πρόδηλον ὅτι τῇ Exc ἡμέρα μετὰ δύο ἡμέρας τοῦ ἑωσφόρου χαὶ 
τῶν ἀστέρων χαὶ τοῦ ἡλίου. 

ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν: παραχαλῶ, μετὰ πάντων χαὶ ᾿ τοῦτο λῦσον μοι, καὶ τότε εὑρίσκετε 

b. 

E 

| 2. ἀχοῦει. 

| 

- aussi du Messie' qu'il est fils de Dieu : non qu'il soit de la substance de 

— Dieu, mais comme on l'a entendu des prophétes. Lui encore Moise s'appelle 

Dieu de Pharaon* : dirons-nous donc quil est le Dieu Tres-Haut? Pas du 

Ε΄ tout. 

| [2] Le Chrétien : Le Messie que vous attendez, et Moise, et tous ceux que 

—. [Éeriture appelle fils de Dieu, quand ont-ils été engendrés? De qui sont-ils 

! les fils? 

| Le Juif : D'Adam. C'est lui qui est le pere de tous les hommes, méme 

du Messie, de Moise et des prophétes. 

| Le Chrétien : Je t'aime et te loue grandement de dire la vérité. Dis-moi 

3 encore, je te prie, ceci; car tu connais beaucoup mieux que moi l Ancien 


. 


(Testament) : quel Jour Dieu a-t-il fait l'étoile du matin et le soleil? les col- 


— [nes, les montagnes et les sources? 

᾿ | 

1 Le Juif : I| ἃ fait les astres et le soleil le quatriéme jour *. 
| Le Chrétien : Quand, à quel jour a-t-il formé Adam? 


Le Juif : Il est évident que c'est le sixiéme jour ἧς deux jours apres l'étoile 
du matin, les astres et le soleil. 

Le Chrétien : Je t'en prie, avec tout cela, explique-moi encore une ques- 
tion; etalors vous trouverez ce que je cherche. Lorsque David était roi, y avait- 


peus. 


1. Le terme αἀ᾽ ἠλειμμένος (l'Oint) sert à désigner le Messie dans un grand nombre d'ouvrages d n 
Iroverse antijudaique, p. ex. la Didascalie de Jacob, la Doetrine d' Andronicus, le. Dialogue de Pa 
piseus et de Philon. C'est le terme classique à l'époque byzantine Z. Cf. Ex. vrl, 1 t. Cf. Gen 
L 14 ss. — ^. Cf. Gen. r, 26 ss. Celte discussion est reprise dans le Dial. Papisci et. Phil. 5; éd. Mi 


GirFERT, p. 53, 22 ss, 


v fol. 197 
v*. Dc 
* fol. 198 


δ 101. 1928 
159b: 


202 LES TROPHÉES DE DAMAS. [32] 


τὸ ζητούμενον: βασιλεὺς ὧν ὁ Δαυὶδ, τίνα θεὸν καὶ χύριον εἶχεν ἢ ὀνόμαζεν ἑαυτοῦ; Xo 
τινα τῶν τότε προφητῶν; 7, τὸν ἠλιμμένον ὃν ἐχδέχεσθε κύριον ἑαυτοῦ ὀνομάζει; 
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" μιὴ πείραζέ με, ἄνθρωπε. Kat σὺ γὰρ ἐπίστασαι ὅτι Δαυὶδ οὐδένα 
χύριον ἔχει, εἰ [47] τὸν ποιήσαντα τὸν οὐρανὸν Xa τὴν γῆν. 
[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν: ὄντως ὁρῶ σε ὅτι χαὶ νομομαθὴς καὶ πολυμαθὴς ὑπάρχεις, ἀλλὰ 
" - Ν 7 i , , τῳ ! m e a ε , - ͵ὔ 
ἄκουσον παρακαλῶ" περὶ τίνος οὖν λέγει ἐν τῷ (pO ψαλμῷ ὅτι « εἶπεν ὁ χύριος τῷ xupio 
E " , 3 m 'O T, * - ΄ $ ^ N , " 
« μου χάθου ix εξιῶν μου ». « Ὁ χύριος εἶπεν τῷ χυρίῳ pou »* περὶ δύο προσώπων λέγει 
Y δύ ΄ M za , 7 . N τς A , * * / 9 Et ΄ € ET 
xal δύο xupíow: περὶ προφήτου οὐ λέγει" περὶ τοῦ ἠλιμιμιένου ᾿ οὐ λέγει: αὐτὸν χύριον ἑχυτοῦ, 
ὡς καὶ σὺ ἐμαρτύρησες" περὶ χυρίου καὶ κυρίου λέγει. 
᾿Ἐστενώθη ὁ ἰουδαῖος xai εἶπεν" υὴ εἶπεν ὅτι" « εἶπεν ὁ χύριος τῷ υἱῷ αὐτοῦ" χζθου ix 
« δεξιῶν uou » 3 οὐ γὰρ τόχον ἢ γέννησιν ὀνόμασεν. 
[A] Ὁ: τ τὰν Qe idbeoun dv, xat dE RAO 
[4] χριστιανὸς εἶπεν" μὴ ταραχθῇς, ἀλλὰ νουνεχῶς ἄκουσον, xxt ἀνάλχοε ὅλον τὸν 
ψαλμὸν τοῦτον ἀπ᾿ ἀρχῆς, καὶ εὑρήσεις ἐν αὐτῷ ὅλον τὸ τοῦ Χριστοῦ μυστήριον. « Εἶπεν ὁ 
΄ - / D , NBI TIE [ EY n 1 εχ Ν EY 3 zy 
« χύριος τῷ χυρίῳ μου" κάθου éx δεξιῶν μου». Ὃ πατὴρ πρὸς τὸν υἱὸν μετὰ τὴν ἀνάληψιν 


X , - “- , EY 1 » , b N ΄ el ΄ [i ( 
ΤῊΝ ἔκ τῆς γῆς; ἐπειδὴ γὰρ « ἔκλινεν οὐρανοὺς x«t χατέδη » ὥς φησιν πάλιν ὁ Δαυίδ: 


5. ἄλλα. --- 10. u$. — 12. μη. 


il quelqu'un qu'il nommait son Dieu et son Seigneur? Était-ce un des pro- 
phétes de son temps? Ou bien nomme-t.il son Seigneur le Messie que vous 
attendez ? 

Le Juif : Ne me tente pas, homme. Tu sais, toi aussi, que David n'a pas de 
Seigneur sinon le créateur du ciel et de la terre. 

[3] Le Chrétien : Je vois que tu connais fort bien la Loi et beaucoup d'autres 
choses. Écoute seulement, je te prie. De qui done parle (David) dans le 
psaume cix : « Le Seigifeur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite » ?? 
Il parle de deux personnes et de deux Seigneurs; il ne parle pas d'un pro- 
phéte; il ne parle pas du Messie, qu'il n'appelle pas son Seigneur, comme 
tu en as témoigné. Il parle d'un Seigneur et d'un Seigneur. 

Le Juif se lamenta et dit : Dit-il done : Le Seigneur a dit à son fils : 
Assieds-toi à ma droite? Il ne parle pas d'enfantement ou de génération. 

[4] Le Chrétien : Ne te trouble pas; écoute raisonnablement. Reprends 
tout ce psaume depuis le commencement, et tu y trouveras tout le mystére 
du Christ. « Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite »*. 
Le Pere parle au Fils aprés son ascension de la terre, car « il a abaissé les 
« cieux et est descendu » *, comme dit encore David ; et « 1] est monté vers 


1. Gf. Gen. 1, 1; Symb. Nic. 2. — Ps. cix (CX), 1: ce psaume est le texte classique de la controverse 
judéo-chrétienne. Le Sauveur, le premier, l'emploie dans l'Évangile, contre les scribes, Mare xit, 
35 ss. — 3. PS. cIX (CX), 1. — 4. Ps. xvr (xvii), 10. 


* 
' mm 
— 


10 


-— [83] 


LE PSAUME CIX. 203 
xai « ἐπέθη ἐπὶ χερουδὶμ. χαὶ ἐπετάσθη ». Καὶ « Zuffn ἐν ἀλχλχγμῷ » ὅθεν χαὶ κατέβη" 


v ^ - , φ-ε ν» , - » " 7 - m » 
« ἀπ᾽ ἄκρου γὰρ, φησίν, τοῦ οὐρανοῦ ἡ ἔξοδος " αὐτοῦ xxi τὸ χατάντημα αὐτοῦ ἕως ἄχρου 
e ' - ' . NE * “ , , , "- 
« αὐτοῦ ». AXoós! παρὰ τοῦ πατρὸς ὁ WrOémoTs χωρισθεὶς τοῦ πατρός « χάθου ἐχ δεξιῶν 
LAMP ^ fo 322 I f νὴ M. πόδ Ἐν - ^. 2 " , ὟΝ 
« μου ἕως ἂν θῶ τοὺς ἐχθρούς σου ὑποπόδιον τῶν ποδῶν cou ». Τοὺς σταυρώσαντας αὐτὸν 
D , ^ ^ b] »| ^ ^ ΄ , , - € res ^ , 
ἐχθροὺς αὐτοῦ ὀνομάζει, ἢ xxi τὰ ἔθνη τὰ μὴ ὑπαχούοντα αὐτοῦ « ῥάδδον δυνάλεως 
- ΄ὔ ' . , , , - - 
« ἐξαποστελεῖ σοι χύριος ἐκ Σιὼν, xai χαταχυρίευε ἐν μέσῳ τῶν ἐχθρῶν σου ». 
^ - M e * . , ' , - - 
[5] Περὶ δύο τινῶν ποιεῖτα: ὅλον τὸν ψαλμὸν ὁ προφήτης" ἐκ γὰρ προσώπου τοῦ θεοῦ 
' “ τ e ' e" ε , . ον , , . , 
πρὸς ἄλλον τινὰ λέγει ὅτι εἶπεν αὐτῷ ὁ θεὸς ὅτι « μετά σου ἡ “ἀρχὴ ἐν ἡμέρᾳ τῆς δυνάμεώς 
: , ES fox , D - € s ^ , MU ᾿ « 
σου, ἐν ταῖς λαμπρότησι τῶν ἁγίων coU »' ἀρχὴν τοῦ υἱοῦ τὸν πατέρα λέγων, τὸν λέγοντα 
' ' ze ^ e , Ἢ ΄ " , » 4 4 ] 
: πρὸς τὸν χύριον τοῦ Δαυὶδ, ὅτι" « ἐν ταῖς λαμπρότησι τῶν ἁγίων σου, t γαστρὸς πρὸ 
« ἑωσφόρου ὙΞεγέννηχί σε». Οὐ πεοὶ τοῦ Ἄδαμ, λέγει" μετὰ vào δύο ζιέοας τοῦ ἑωσφίοου 
(929 Y*Y a . t p ΞΎ ᾿ ζῶν Y e 2 μὸν Φ- 122 ὦ dr dd t 
» ^ “ , , , -« 3 ᾿ * ^ 4 ' , δι ^ — 
ἐγεννήθη. Οὐ περὶ τοῦ ἠλιμιμένου λέγει" ἐκ τοῦ AO. γὰρ καὶ μετὰ τὸν ᾿Αδὰμ: γεννᾶται. Οὐ 
" , , * M L , ^ 5 ὦ ^" ; ^ , , ^ . * 
περὶ ἄλλου ἀνθρώπου" εἶπες γὰρ ὅτι οὐδεὶς ἣν χύριος τοῦ Δαυὶϊὸ, εἰ μὴ ὁ πονήσας τὸν οὐρανὸν 
^ ^ " K ^ "u M X - [ - /, - . , " ^ , f. ( E 
χαὶ τὴν γῆν. Καὶ ὅτι περὶ Χριστοῦ χαθαρῶς λέγει τοῦ ἡμετέρου, ἄχουσον τὰ ἀχόλουθα 


« ὦὥμοσεν κύριος χαὶ οὐ μεταμεληθήσεται" σὺ εἶ ἱερεὺς εἰς τὸν αἰῶνα χατὰ τὴν τάξιν Me- 


1. ἐπι. — 3. ἀχούη. — 3. χωρισθῆς. --- 13. περι ἄνθρωπου. 


« les chérubins et i| s'est déployé »'. « Il est monté dans les eris de 


« triomphe »*, là d'ou il était descendu : car « c'est du plus haut des cieux, 
« dit l'Écriture, qu'est sa venue, et sa course s'achéve à l'extrémité (du ciel) » *. 
Celui qui n'est jamais séparé du Pére entend du Pére (cette parole) : « As- 
« sieds-toi à ma droite jusqu'à ce que 16 place tes ennemis comme marchepied 
« de tes pieds »*. Il nomme ses ennemis ceux qui l'ont crucifié, ou les 
nations qui ne lui obéissent pas. « Le Seigneur enverra le bàton de ta puis- 
« sance de Siom, et domine au milieu de tes ennemis » *, 

[5] Le prophéte poursuit tout le psaume sur deux personnages : car c'est 
de la personne de Dieu (parlant) à quelqu'un d'autre qu'il dit : Dieu lui a dit : 
« Avec toi le principe au jour de ta puissance dans les splendeurs de tes 
« saints »^. Le principe du fils, c'est le Pére, puisqu'il dit au. Seigneur de 
David : « Dans les splendeurs de tes saints, de mes entrailles je t'ai engendré 
« avant l'étoile du matin »*. Il ne parle pas d'Adam qui est né deux jours 
aprés l'étoile du matin. Il ne parle pas du Messie, qui est engendre d' Adam et 
aprés Adam. ll ne parle pas d'un autre homme, ear tu as dit que personne 
n'était le Seigneur de David sinon le créateur du ciel et de la terre. Il parle 
clairement de notre Christ : écoute en efTet ce qui suit : « Le Seigneur l'a 
« juré et il ne s'en repentira pas : tu es prétre pour l'éternite. selon l'ordre 

1, Ps. xvrI (xvii), 11. — 2. Ps. xLvi (ΧΙ), 6. — 3. Ps. xvin, 7. à. Ps. cix (cx), ! », Ps. οἵχ 


(0X), 2. — 6. Ps. CIX (CX); 3. — 7. Ps. cix (cx), 3. 
PATR. OR. — T. XV. — F. 2. l^ 


* fol. 128 
v* 2, 

* fol. 128 
v* b. 


ΤΟΙΣ 199 
noch 


204 LES TROPHÉES DE DAMAS. [34] 


^ 


« χισεδέχ ». Οὐχ εἶπεν χατὰ τὴν τάξιν Μωῦϊσέως οὐδὲ Ἀαρὼν οὐδὲ Λευὶ, ἀλλὰ χατὰ 
τὴν τάξιν Μελχισεδέκ. 

[0] ἢ « Ὁ θρόνος σου ὁ θεὸς εἰς τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος" ῥάδδος εὐθύτητος ἡἣ ῥάθδος τῆς 
« βασιλείας σου: ἡγάπησας διχαιοσύνην καὶ ἐμίσησας ἀνομίαν, διὰ τοῦτο ἔχρισέν σε ὁ θεὸς 
« ὁ θεός σου, ἔλαιον ἀγαλλιάσεως παρὰ τοὺς μετόχους cou ». Τί λέγεις; ἰδοὺ χαὶ τὸν χρί- 
σαντα θεὸν λέγει, χαὶ τὸν χρισθέντα θεὸν χηρύττει, ἔχοντα θρόνον εἰς τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος. 
Ἵνα γὰρ μὴ εἴπῃς ὅτι τινὰ ἄνθρωπον θεὸν ὀνομάζει, διὰ τοῦτο ἠσφαλίσατο τὸν λόγον λέγων᾽ 
« 0 θρόνος σου ὁ θεὸς εἰς τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος ». 

[7] Πλὴν εἰπέ μοι’ ποῦ λέγεις τὸν Χριστὸν τικτόμενον, ἢ πόθεν ἐρχόμενον ; μήπως οὐ 
νοεῖς τὴν γραφήν; 

Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ' ἐχ Βηθλεὲμ. τῆς Ἰουδαίας" οὕτως γὰρ ὁ προφήτης λέγει" « χαὶ σὺ 
« Βηθλεὲμ. οἶχος τοῦ ᾿Ἐφραθᾷ, ὀλιγοστὸς εἶ τοῦ εἶναι ἐν χιλιάσιν Ἰούδα: ix σοῦ γάρ μοι 
« ἐξελεύσεται ἡγούμενος, ὅστις ποιμανεῖ τὸν λαόν pou τὸν Ἴσραήλ ». 

Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ἐγεννήθη οὖν, ἢ μέλλει: Πρόσχαιρός ἐστιν T, αἰώνιος; 


€ 


ek Ἵ δ - m » L τ 2^ A 
O ἰουδαῖος" μέλλει γεννᾶσθαι ἄνθρωπος ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν. 


« de Melchisédech » '. Il ne dit pas selon l'ordre de Moise, ou d'Aaron, ou de 
Lévi?, mais selon l'ordre de Melchisédech. 

[6] « Ton tróne, ὁ Dieu, (est) pour les siécles des siécles; le báton de 
« justice est le bàton de ton régne. Tu as aimé la justice et tu as hai l'iniquité : 
« pour cela, ó Dieu, ton Dieu t'a oint de l'huile de la joie de préférence à 
« tes compagnons » ?. Que dis-tu? voici qu'il appelle Dieu celui qui oint, qu'il 
proclame Dieu celui qui est oint et qui a un tróne pour les siécles des siécles. 
Pour que tu ne puisses pas dire qu'il donne à un homme le nom de Dieu, il 
a précisément pris ses süretés de langage en disant : « Ton tróne, ὃ Dieu, 
« est pour les siécles des siécles » *. 

[7] Maintenant dis-moi : οὐ dis-tu que le Christ est enfanté? D'oü vient- 
i]? N'as-tu pas l'Écriture daus l'esprit ? 

Le Juif: De Bethléhem de Judée. Car le prophéte parle ainsi : « Et toi 
« Bethléhem, maison d'Ephratha, tu es toute petite dans les milliers de Juda ; 
« et c'est de toi que sortira pour moi le chef qui paitra mon peuple Israél » *. 

Le Chrétien : Est-il done né ou doit-il naítre? est-il du temps ou de 
l'éternité Ὁ 

Le Juif : Il doit naitre, homme comme l'un d'entre nous *. 


1. Ps. cix (cx), 4. Cf. Alterc. Sim. et Theoph. 11, ^ (C. S. E. L. XLV, 1, p. 41 s.). — 2. Cf. Hébr. vir, 
11 58. — 3. Ps. xLIv (XLV), 7-8. — ^. Ps. xL1v (xLv), 7; JusrIN, Dial. 38, 3-5, cite tout ce psaume pour 
l'appliquer au Christ. — 5. Mich. v, 2. La fin du texte est citée comme dans saint Matthieu rr, 6, tandis 
que le début est conforme au texte des Septante. — 6. Cf. Dial. Papisc. et Phil. v1; éd. Mc. GrrrERT, 


p. 55, 21^ 


10 


LES PROPHETIES D'ISAIE 205 


V [1 Ὁ ἐπξε τ δ τῆι : Ai , 7“ ( ῳ , ^ , m" » ᾿ *65.7 e 
χριστιανός" εἰπε μοι οὖν τὰ ἀχόλουθα τῆς αὐτῆς προφητείας" λέγει γὰρ εὐθύς 
y wt - , , m P ε ^ , m ^p^ ^e ᾽ ^ , ' " 
« Καὶ ἔξοδοι αὐτοῦ ἀπ’ ἀρχῆς ἐξ ἡμερῶν αἰῶνος ». Ἔχεῖ ὁ Δαυὶδ ὃ θρόνος σου εἶπεν εἰς 
LP" ^ "Tm 7 , T e , " , ᾿ , "- i» " E 
τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος" ὧδε ὁ προφήτης εἶπεν, ὅτι αἱ ἔξοδοι αὐτοῦ ἀπ᾽ ἀρχῆς ἐξ ἡμερῶν 
25 "m , t. 3 N^. UD) ΄ ᾽ 4ΖΦ«.. “ - - , - ^ 95 
αἰῶνος. Εἶδες συμφωνίαν ; εἰπέ μοι δέ᾽ ᾿Εζεκίας ᾿ τί v; ἢ ποῦ νῦν ἐστιν; 77 ἢ ἀπέθανεν: 
à ' ΄ δὲ E] , ^ t t ^ m , ( , 
'& σημείου δὲ ἐγεννήθη, Ἢ ὡς οἱ λοιποὶ τῶν ἀνθρώπων ; 
*, ?. * , ' f^ * M EX - -^o$ , , ' 9m “2 , 
'O ἰουδαῖος εἶπεν" τί μὲν θέλεις εἰπεῖν ota πλὴν οὐχ ἀρνοῦμαι τὴν ἀλήθειαν. Av- 


f) πος ἦν Ἔζεχία βασιλεύσας τοῦ "looo γεγεννημένος ὡς ις ἐξ fus t τεῖ 072.2 
907 $ ἢ ῳ $5 ρῥασιλξεσὰς p ex^, γέγε ἥμενος ως € ες fU. , χα! 7EÀAEUO72.C 


—» 


Im 


t [1 7 [i - ' ΄ ΄ , - , ΄ ' . ΄ , - 
ὡς εἷς ἐξ ἡμῶν τὰς ἡμέρας αὐτοῦ, ἐτάφη μετὰ τῶν πατέρων αὐτοῦ. 
C [4 S za τ , , ^ e , T ^ 
[21270 χριστιανὸς εἰπεν᾽ τί μανθάνομεν παρὰ τῆς γραφῆς εἶναι σημεῖον; 
[1 , E n ' , e “- 4 ᾽ ^ ^ * , », 
O ἰουδαῖος εἴπεν᾽ ἐγὼ λέγω Oc: σημιεῖόν ἐστι τὸ παρὰ τὴν συνήθειαν ξένον πράγμα γινύ- 
e , , , Kr is NI ' 
μενον, ὡς ὅταν ἡ θάλασσα ἐσχίσθη, καὶ ὁ Ἰορδάνης διεχύπη. 
« * Li e - , - " ' DS ͵ - * ^ γα, - , 
O χριστιανὸς εἶπεν᾽ τὸν ὅρον τοῦ σημείου χαλῶς εἰπὼν, ἔλυσας ἡμῖν ᾿ τὸ μέλλον προτί- 
- M , € , T7 , ' ν 2 2 v ἘΞ - " 
ÜccÜai* ἄκουσον τί φησιν Ἡσαίας" « εἶπεν χύριος πρὸς Ἄγαζ᾽ αἴτησχι σεαυτῷ σημεῖον εἰς 
» 


4 » * p - B , , s * . , 4.0 , ᾿ , , 
« βάθος ἢ εἰς ὕψος . Τοῦ δὲ εἰπόντος οὐ uf, αἰτήσω οὐδ᾽ οὐ μὴ πειράσω χύριον τὸν θεόν 


14. δὲ; 


V |1| Le chrétien : Dis-moi done la suite de cette méme prophétie. (Le 
prophéte) dit aussitót : « Et sa naissance est dés le commencement, aux jours 
« d'éternité »'. Là David dit : « Ton tróne est pour les siecles des siecles »; 
ici le prophéte dit que « sa naissance est dés le commencement, aux jours 
« d'éternité ». Tu vois l'accord. Mais, dis-moi, ÉEzéchias, qui était-il? Ou 
est-il maintenant? Vit-il ou est-il mort? A-t-il été engendré par miraele ou 
comme le reste des hommes? 

Le Juif : Je sais ce que tu veux dire; mais je ne nie pas la vérité. Ezéchias 
était homme; il ἃ régné sur Israel; il est né comme l'un d'entre nous; il a 
achevé ses jours comme l'un d'entre nous; il ἃ été enterré avec ses peres 

(2| Le Chrétien : Que nous apprend l'Écriture sur ce qu'est un miraele? 

Le Juif : Je dis que le miracle est le fait qui se produit en dehors des 
habitudes*; ainsi, lorsque la mer fut séparée, et que le Jourdain fut coupe 
en deux *. 

Le Chrétien : En donnant la bonne définition du miracle, tu as résolu pour 
nous la (difficulté) que j'ai à exposer. Ecoute ce que dit Isaie : « Le Seigneur 
« dità Achaz : Demande pour toi un signe dans les profondeurs ou sur les 
« hauteurs. » Celui-ci répondit : Je ne demanderai pas et je ne tenterai pas le 


1. Mich. v, 2. — 2. Cf. IV Regn. xx, 21. — 3. σημεῖον est à la fois signe et miracle, On pourra se 
rappeler la théorie de saint Jéróme sur le miracle, in /se. vit, 14, et celle de saint Augustin, expose 
par exemple Sermo 147 De tempore; Sermo ^^ De verbis Domini. Sur la doctrine du. miracle eli 
les Juifs au temps de Notre-Seigneur, cf. J.-D. FnEv, La révélation d aprés les conceptions. juiees au 
lemps de J.-C., dans Hevue Biblique, 1916, p. 477-480. — ^. GF. Ex, x1v, 21 ». Gf. Jos. ttt, 14 ss 


* fol. 


124 


* fol. 130 
T d. 


* fol. 130 
job: 


206 LES TROPHÉES DE DAMAS. [36] 


ε 


μου, φησὶν ὁ προφήτης" « διὰ τοῦτο δώσει ὑμῖν χύριος ὁ θεὸς σ σημεῖον" ἰδοὺ ἢ παρθένος ἐν 


» 
« γαστρὶ ἕξει, χαὶ τέξεται υἱὸν, χαὶ χαλέσουσι τὸ ὄνομα αὐτοῦ ᾿Ιϊμμανουήλ », ὅ ἐστι 


΄ 


μιεθερμιηνευόμιενον μεθ᾽ ἡμῶν ὁ θεός. ᾿Ιδοὺ xal οὗτος τὸν θεὸν ἐογόμιενον εἶπεν 
DEUS vsu μεθ᾽ ἡμῶν ὁ θεός. : $ ὑχὸμ {ΠΟῪ 

[3] 'O ἰουδαῖος εἶπεν" περὶ ᾿Εζεκίου λέγει τοῦ βασιλέως" πλὴν τὸ « ἰδοὺ ἡ νεᾶνις » 
ἔχει ἡ γραφὴ, οὐχὶ δὲ παρθένος. 

'O χριστιανὸς εἴπεν᾽ περὶ τούτου, ἐγὼ οὐχ ἀμφιδάλλω" πολλάχις γὰρ τὴν παρθένον ὁ 
ues νεᾶνιν " ὀνόμασεν. Ὅτι δὲ περὶ ᾿Εζεκίου οὐ λέγει, σὺ προώρισας ὅτι σημεῖόν ἐστι τὸ 
ξένον χαὶ παρηλλαγμένον παρὰ τὴν χοινὴν συνήθειαν. Καὶ ποῖον σημεῖον τὸ γεννηθῆναι ἐχ 

^ , ' » , 

γυναιχὸς ἄνθρωπον ὡς ἕνα τῶν πάντων ἀνθρώπων; Πλὴν εὑρίσχεται καὶ ὁ θεὸς ἢ ψευδόμενος 
ἢ ἀγνοήσας εἰπὼν ὅτι καλέσουσι τὸ ὄνομα αὐτοῦ Ἐμμανουήλ᾽ ἐχλήθη δὲ ᾿Εζεκίας καὶ οὐχ 
Ἔ RUM : 

Ἢ ς , et , 1 » ΄ [3,70 pA 7 

[4] Ἵνα δέ σοι σαφέστερον δείξω ὅτι οὐ ψιλὸς ἄνθρωπός ἐστιν ὁ ἐρχόμενος, ἄχουσον Tl 
φήῆσιν ὁ αὐτὸς προφήτης" « x«t θελήσουσιν εἰ ἐγεννήθησαν πυρίκαυστοι, ὅτι παιδίον ἐγεννήθη 


^ 


€ - CN ^ DENS t ze e t , ^ , , ἌΣ Ὡ y , € ^ - M 
« ἡμῖν, υἱὸς xoi ἐδόθη ἡμῖν, oo ἡ ἀρχὴ ἐγεννήθη ἐπὶ τοῦ ὦμου αὐτοῦ, καὶ χαλεῖται τὸ 


6. περι. — 7. περι. — 13. ἐγενήθησαν. --- 13 et 14. ἐγενήθη. 


Seigneur mon Dieu. Et le prophete dit : « À cause de cela le Seigneur Dieu 
« vous donnera un signe : voici, la Vierge portera dans ses entrailles, et elle 
« enfantera un fils, et on l'appellera de son nom Emmanuel » ', ce qui signifie : 
Dieu avec nous ^. Voici qu'Isaie, lui aussi, dit que Dieu viendra. 

[3] Le Juif : Il parle du roi Ézéchias, D'ailleurs l'Écriture porte : Voici 
la jeune femme?, et non pas la Vierge. 

Le Chrétien : Là-dessus je ne discute pas. Souvent en effet la Loi donne 
à une vierge le nom de jeune femme. D'ailleurs, (le prophéte) ne parle pas 
d'Ézéchias : toi-méme as dit que le miracle est un événement étrange, en 
dehors des habitudes communes : quel miracle y a-t-il à ce qu'un homme 
naisse d'une femme comme un de tous les hommes? Sans compter que Dieu 
se trouve avoir menti ou avoir été dans l'ignorance, en disant : on l'appellera 
de son nom Emmanuel. (Ézéchias) s 'appela Ézéchias et non Emmanuel. 

[4] Et, pour te faire voir avec plus de clarté que celui qui vient * n'est pas 
un simple homme, écoute ce que dit le méme prophete : « Ils voudront, s'ils 
« ont été brülés par le feu. Un petit enfant nous est né, un fils nous a été 
« donné, sa puissance est sur son épaule; on l'appellera de son nom ange du 


1. Is. vir, 10-14. — 2. Cf. le commentaire de saint Jéróme in hunc locum; et l'article du R. P. ABEL, 
Saint Jéróme et les prophéties messianiques, dans Revue Biblique, 1916, p. 4318s. —3. La traduction νεᾶνις 
est. celle d'Aquila, de Théodotion suivis par les Ébionites (cf. InÉNÉE, Adv. Haeres. YII, xxt, 1; P. G. VII, 
946) et de Symmaque. Cf. JusrIN, Dial. 67, 1. Tryphon y soutient également la lecon νεᾶνις, et. prétend 
que touté la prophétie se rapporte à Ezéchias. — ἃ. C'est le nom donné au Messie par les disciples 
de Jean-Baptiste, Matth. τι, 3. Sans doute était-il resté d'un usage assez courant chez les Juifs. 


[511 


10 


[37] LES PROPHÉTIES D'ISAIE. 207 


« ὄνομα αὐτοῦ μεγάλης βουλῆς ἄγγελος, θαυμαστὸς eduosoz, θεὸς ἰσχυρὸς, ἐξουσιχστὴς, 
« ἄρχων εἰρήνης, πατὴρ τοῦ μέλλοντος αἰῶνος" μεγάλη ἡ ἀρχὴ αὐτοῦ χαὶ τῆς εἰρήνης 
« αὐτοῦ οὐκ ἔστιν ὅριον ». Καὶ εἰ μὲν μὴ προελήφθης χαὶ εἶπες τὸν ἠλιμμιένον σου ἄνθρωπον 
ὡς ἕνα τῶν ἀνθρώπὼν καὶ προφητῶν, ἀληθῶς τάχα ἐδύνου εἰπεῖν ὅτι περὶ αὐτοῦ λέγει" ἀλλὰ 
συνέχλεισέν σε εἰπὼν ὅτι « θεὸς ἰσχυρὸς xxi πατὴρ τοῦ μέλλοντος αἰῶνος, ἤγουν ποιητὴς, χαὶ 
« μεγάλη ἡ ἀρχὴ αὐτοῦ χαὶ τῆς εἰρήνης αὐτοῦ οὐχ ἔστιν ὅριον »" περὶ ποίου βασιλέως δύνη 
εἰπεῖν ὅτι τῆς εἰρήνης αὐτοῦ οὐκ ἔστιν ὅριον, χαὶ ἡ ἐξουσία αὐτοῦ ἐξουσίχ ᾿ αἰώνιος ἥτις οὐ 
: 


παρελεύσεται, ὡς εἶπεν Δανιὴλ περὶ τῆς ToO υσίας τοῦ Χριστοῦ; Καὶ πάλιν Ἡσαίας λέγει" 


P ' 
« οὐκ ἄγγελος οὐ πρέσύυς, ἀλλ᾽ αὐτὸς ὁ χύριος ἔσωσεν αὐτούς ». Ὁ Ἡσαίας ἰουδιχῖος zw 


΄ 


ΠΥ 34$ M " ^ » , —- " 
10 περὶ τίνων οὖν λέγει ὅτι αὐτὸς ὁ χύριος ἔσωσεν αὐτοὺς, εἰ μὴ περὶ τῶν ἐθνῶν; ἄχουσον χαὶ 


— 


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τοῦ Δαυὶδ βοῶντος, ὅτι « αὐτὸς ὁ θεὸς ἐμφανῶς ἥξει. », χαὶ « ἐῤθασίλευσεν ὁ θεὸς 
« ἔθνη »' οὐχ εἶπεν θεὺς, ἵνα μὴ εἴπῃς ὅτι περί τινος ἀνθρώπου λέγει, ὥσπερ χαὶ τοῦ 
Μωύσέως ἀλλ᾽ ἠσφαλίσατο τοὺς λόγους λέγων ὁ θεός. 

VI [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: οὔπω ὁ χαιρὸς οὐδὲ τὰ σημεῖα τῆς αὐτοῦ παρουσίας" διό 


Qna « εὐλογημένος ὁ ἐρχόμενος ἐν ὀνόματι χυρίου ». 


A. περι. — 5. ποιητῆς. — 9. πρεσδης. — 13. Moo. — 1^. οὐδε. 


« grand conseil, admirable conseiller, Dieu fort, puissant, prince de la. paix, 
« pere du siéele à venir. Son pouvoir est grand et sa paix n'a pas de terme »' 
Si tu ne t'étais pas pris à l'avance, si tu n'avais pas dit que ton Messie 
serait un homme? comme un des hommes et des prophétes, peut-étre pour- 
rais-tu vraiment dire qu'Isaie parle de lui; mais il te tient enfermé en disant : 
« Dieu fort, pere, c'est-à-dire créateur du siecle à venir; son pouvoir est grand 
« et sa paix n'a pas de terme ». De quel roi pourrais-tu dire que sa paix n'a 
pas de terme et que sa puissance est une puissance éternelle, qui ne passera 
pas ", comme l'a dit Daniel de la parousie du Christ, ou Isaie, qui dit encore : 
« Ce n'est pas un ange ou un envoyé, mais le Seigneur lui-méme qui les a 
« sauvés?' » Isaie était juif. De qui done dit-il que le Seigneur lui-méme les a 
sauvés, sinon des gentils? Entends encore David criant : « Le Seigneur lui- 
« méme viendra manifestement? et : Dieu a régné sur les nations? ». Il n'a 
pas dit θεύς (sans article), afin que tu ne dises pas qu'il parle d'un homme 
comme Moise, mais il a précisé son langage en éerivant : ὁ θεός (avec l'article 

VI [1] Le Juif : (Ce n'est) pas encore le temps ni.les signes de sa venue. 
Aussi dit-il : « Béni celui qui vient au nom du Seigneur » 


1. Is. 1x, 5-0. On sail que les Septante, probablement effrayés de la majesté de tous ces noms, s 
sont contentés du litre de messager du grand conseil. Toute la litanie, absente des mss. BNQF, se 
lIrouve dans A et N**; Aquila, Symmaque, Théodotion traduisent, diversement, tous les titres 
2. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 8; p. 56, 30 ss. — 3. Is. 1x, 7; Dan. vit, 1^ i. Is. Lxun, 9 », Ps. XLIN 
(L), 3. — 6, Ps. XLVI (XLVID), 9, 7. Ps. cxvit (CxLvirm), 26, eité par Malthi, xxr, 9 et paralleles 


* fol. 


v? 


130 


* fol. 130 
v? b. 


ΤΟΙ 151 
r* a. 


208 LES TROPHÉES DE DAMAS. [98] 


Ὁ " χριστιανὸς εἶπεν’ εἰπὲ καὶ τὸ ἀχόλουθον" « θεὸς χύριος καὶ ἐπέφανεν ἡμῖν ». 


Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν’ ἐπιφανεῖ ἡμῖν λέγει, οὐχὶ ἐπέφανεν" ἐξ ἡμῶν γὰρ τὴν παλαιὰν ἐλάῤετε, 


χαὶ ὡς θέλετε ἑομιηνεύετε. 


ς « N * - » m 5» 5» LI Y ΄ 
[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" μεταχαλοῦ, εἴτε ἦλθεν εἴτε ἔρχεται τέως ὡς θεὸν λέγει τὸν 


, ^ ' ΄ el ' ^ , n Y σ᾽ eh 2 ε , 
ἐρχόμενον καὶ τὸ θαυμαστότερον ὅτι θεὸν χαὶ χύριον᾽ καὶ τὸ παράδοξον, ὅτι αὐτὸς ὁ Δαυίδ 
, . , ^ “ TT , Li ' , Na / r ^ ^ » / ᾽ 

ἐστιν ὁ εἰπὼν ταῦτα" ἄρα εἰ, ὡς σὺ λέγεις καὶ ἐχδέχυ, πρόσκαιρος καὶ ψιλὸς ἄνθρωπός ἐστιν 


΄ 


΄ , , " [i V.S ^ M EP ' 4 , Y , 
ὁ ἐρχόμενος, ἐτόλμα ὁ Δαυὶὸ xai ot ἄλλοι προφῆται θεὸν αὐτὸν χαὶ χύριον xci αἰώνιον 


- x XL SUR 950-8 e ^ 7 Á / NX , Ὁ ᾿» Y 
τοῦ Χριστοῦ λέγοντος αὐτὸν ὕψιστον, χαὶ πειθητι « υμήτηρ Σιων ἐρεῖ ἄνθρωπος χαὶ 


» , , , , -^— ^ , * , , , e € 
« ἄνθρωπος ἐγεννήθη ἐν αὐτῇ, καὶ αὐτὸς ἐθεμελίωσεν αὐτὴν ὕψιστος ». Ὁ γεννη- 


θείς φησιν ἄνθρωπος ὕψιστος, αὐτὸς ἐθεμελίωσεν αὐτήν: ποίαν καθαρωτέραν ἀπόδειξιν 


, , , Ὁ » ^ N L , , , ' 
ταύτης θέλεις ἀχοῦσαι; ἀρὰ δὴ χαὶ ὁ [ερευίας οὐ τρανοτέρως πάντων χηρύττει θεὸν τὸν 
ἐρχόμενον λέγων᾽ « οὗτος ὁ θεὸς ἡμῶν, οὐ λογισθήσεται ἕτερος πρὸς αὐτόν᾽ ἐξηῦρεν πᾶσαν 


δὰ ? , s to , Y , DC -— δὶ , E N , b - , 
ᾳ 000y ἐπιστήμης, χαὶ EOQXEV αὐτὴν ἰχχὼρ τῷ παιὸν αὐτοῦ XXL Ἰσραὴλ τῷ ἡγαπη- 


9. ὕψιστος. — 12. τρανωτέρως. --- 13. ἐξεῦρεν. 


Le Chrétien : Dis également la suite : « Le Seigneur est Dieu et il nous 
« est apparu »'. 

Le Juif : (Le psaume) dit : 11 nous apparaitra, non : il nous est apparu. 
Vous avez recu de nous l'Ancien Testament, et vous l'expliquez comme vous 
voulez *. 

[2] Le Chrétien : Qu'il y ait : il est venu, ou : il vient, cependant (le pro- 
phéte) appelle Dieu celui qui vient, et, chose plus remarquable : Dieu et Sei- 
gneur. L'étrange, c'est que c'est David lui-méme qui a parlé ainsi. Si, comme 
tu le dis et tu le recois, celui qui vient est simplement un homme mortel, 
David et les autres prophétes oseraient-ils l'appeler Dieu, et Seigneur, et 
éternel? Ne te trompe pas, homme. Écoute David (disant) encore sur la venue 
et l'inearnation? du Christ qu'il est le 'Trés-Haut, et crois-le. « Notre mére 
« Sion demandera un homme; un homme est né chez elle et le "Trés-Haut 
« lui-méme en a posé les fondements » *. L'homme qui est né, dit-il, c'est le 
Trés-Haut; lui-méme a posé les fondements de Sion. Quelle preuve plus 
eclatante veux-tu que celle-là? Voici encore que Jérémie, avec autant de 
clarté que les autres, proclame Dieu celui qui vient, en disant : « Voici notre 
« Dieu; il n'en sera pas compté d'autre que lui; il a découvert toute voie 
« de science, et i| l'a donnée à Jacob son serviteur, à Israél son bien- 


1. Ps. cxvir (cxvirr), 27. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 8; p 56, 24. — 2. Accusation trés grave, ef. aussi 
trés traditionnelle dans les controverses juives. Les Juifs sont trés fiers d'avoir recu l'Ancien Testa- 
ment et de l'avoir transmis aux chrétiens. — 3. σάρχωσις est simplement synonyme α᾽ ἐνανθρώπησις sans 
arriére-pensée apollinariste ou autre; cf, sup. p. [30]. — 4. Ps. LXXXVI (LXXXVID), 5. 


10 


10. 


[39] - LES PROPHETES. 209 


« μένῳ ὑπ᾽ αὐτοῦ" μετὰ τοῦτο ἐπὶ τῆς γῆς ὥφθη, «xi τοῖς ἀνθρώποις συνανεστρΖφη D». 
* ΄ , ^ * - , LI 7 “Ὧι * T ’ “ὦ ὦ " ?« «4 * 
[3] Ὃ ἰουδαῖος εἶπεν" οὐδὲ οὗτος, οὐδὲ ὁ Δαυὶδ " περὶ πράγματος μέλλοντος εἴπασιν, ἀλλὰ 

M] , ' - « " 
περὶ παρελθόντων πρὸ αὐτῶν. Ὁ μὲν γὰρ Δαυίδ φησιν ὅτι « ἔνθρωπος ἐγεννήθη ἐν Σιὼν, χαὶ 
« αὐτὸς ἐθεμελίωσεν αὐτήν »" ὁ δὲ Ἴερ μίας φησὶν περὶ θεοῦ ὅτ! « ἐξηῦρεν πᾶσχν ὁδὸν 
᾽ es E "ECT Nu. « , ^e ^ N. , I erg *- w- 95 Ζ , H 
« ἐπιστήμης, ὅτι xat ἔδωχεν αὐτὴν laxó5 τῷ παιδὶ αὐτοῦ, καὶ ᾿Ισραὴλ τῷ ἠγαπημένῳ ὑπ 


LI 


LI 


« αὐτοῦ », δῆλον τὸν νό ὄμον ἐν τῷ ὄρει τῷ Σινά. « Μετὰ ταῦτα ἐπὶ τῆς γῆς ὥφθη xxt τοῖ 


- 
n 


- e "Up E Y , , 
« ἀνθρώποις συνᾶνεσ τράφη » ἐν τῷ ἁγίῳ ναῷ Ἱερουσαλήμ." τὸ δὲ ἀνθρώποις συνανχστραυῆναι, 


ἤγουν ἐν ταῖς χαρδίαις τῶν προφητῶν δίχην πυρὸς ἐνεργῶν χαὶ ἄνχατος: φό! μενος εἶδες ὅτ' 


LI 
περὶ παρελθόντων εἶπον. 
VII [1] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" " μὴ καχομαχήσεις ἄνθρωπε. Θεὸς γὰρ οὐ μυχτηρίζεται, καὶ 


᾿ φι Ἃ - ΄ 2 T ' 
σὺ γὰρ ἐπίστασαι ὅτι οἱ προφῆται πολλάχις τὰ μέλλοντα ὡς παρελθόντ & λέγουσιν, ὡς ὅταν 


λέγε: ὁ Δανιὴλ ὅτι θρόνο: ἐτέθησαν χαὶ βίδλο. ἠνεῴγθησαν. Τί οὖν: mox παρῆλθεν 
e »f, ) L] LI 


: * z ᾿ - - . 4 y 2 * 
^. &Enpuev. — 5. ὑπαυτοῦ. — 6. τὸ. — 7. συνἀάνεστράφη. συνἀναστραφῆναι. — 11. ὅταν. 


« aimé. Apres cela, il apparut sur la terre et il vécut parmi les hommes » 

[3] Le Juif : Ni Jérémie, ni David n'ont parlé d'un événement à venir, mais 
des choses passées avant eux. Car David dit : « Un homme est né dans Sion, 
« et c'est lui qui en a posé les fondements?. » Jérémie dit de Dieu « quil 
« a découvert toute voie de science et qu'il l'a donnée à Jacob son serviteur, 
« à Israél son bien-aimé » : c'est évidemment la loi sur la montagne du Sinai. 
« Aprés cela, on le vit sur la terre et il vécut parmi les hommes », dans le 


temple saint de Jérusalem *. Vivre parmi les hommes, c'est encore agir et vivre 


dans les ecurs des prophétes à la maniére du feu *. Tu vois qu'ils ont parlé 


du passé *. 

VII [1] Le Chrétien : Tu ne lutteras pas à armes déloyales, homme. On ne 
se moque pas de Dieu *, et tu sais bien que souvent les prophétes parlent de 
l'avenir comme s'il était passé. Ainsi Daniel dit : « On placa les trónes ἧς et 
« les livres furent ouverts » *. Quoi donc? Le jugement est-il passé ? A-t-il déjà 


1. Baruch 111, 36-38. Les trois textes Ps. cxvir, 26-27; Ps. Lxxxvi, 5; Baruch Π|, 36-38, sont. égal 
ment cités à la suite l'un de l'autre dans la Didascalie de Jacob 8; éd. Nav, p. 747, 9 ss, L'attribution 
à Jérémie du passage de Baruch est tout à fait habituelle, les livres de ces deux prophetes. etant 
réunis dans les Septante. (Cf. Dial. Pap. et Phil. 8, p. 57, 15 ss.) Dans l'euvre de Gilbert de Wes 
minster (P. L. CLIN 1005-1036), le Juif refuse d'admettre l'autorité de ce texte parece qu'il n'est pas de 
Jérémie : c'est la premiére fois, semble-t-il, que l'on rencontre une telle objection, — 2. Ps. rxxxvi 
(LXXXVII), 5. — 3. Bar. 111, 36-38, — 4. L'action divine chez les prophetes est comparee à l'action du feu 
Mais il n'y a pas là vraiment une théorie de l'inspiration : l'auteur du dialogue emploie volontier 
genre de métaphores ; cf. p. [20]. Peut-étre faut-il en chercher l'origine Deut. 1v, 25 » Dans le Díal 
Papisc. et. Phil. 8, p. 56, 2^, les Juifs prétendent que dans le Ps. cxvir, 26, David parle de l'avenir et 
qu'il faut lire : ἐπιφάνηθι ἡμῖν au lieu de ἐπεφάνην. Le chrétien répond : Vous avez raison, car le Christ 
doit venir. On vient de voir qu'ici la méme objection obtient une. réponse toute. differenti 6. Gal 
VI, 7. — 7. Dan, virt, 9. — 8. Dan. vrl, 10, 


* fol. 131 
r* b. 

* fol. 131 
v^ ἃ 


δ. 10).. 191 
v? b. 


* fol. 182 
151a. 


210 LES TROPHÉES DE DAMAS. [40] 


" S OVySXM ΄ Ye 3, ΄ ^ « / * N M L m , / 
χρίσις χαὶ ἤδη γέγονεν: Kai ἀλλα μυρία τοιαῦτα εὑρήσεις" ἐπεὶ διὰ τί προφῆται ἀχούουσιν, 


et 


ὅτι τὰ μέλλοντα ὡς παρόντα, ἔῤλεπον χαὶ προέλεγον:; 


εἰ μιὴ 

[2] Ἐπειδὴ δὲ τὸ χάλυμμα ἀκμὴν ἐπὶ τὴν χαρδίαν σου ἐπίχειται, ἰδοὺ προφέρω προφή- 
τὴν σου ἐμφανέστατον, ἐχπληττόμενον μὲν χαὶ αὐτὸν χαὶ φόθῳ πολλῷ συνεχόμενον διὰ τὴν 
τοῦ Χριστοῦ ἐπὶ γῆς ^ παρουσίαν, ὅμως χαὶ χύριον αὐτὸν xai θεὸν οὐράνιον, χαὶ πάντων 
βασιλέων βασιλέα τῶν τῆς γῆς χρατούντων ὀνομάσαντα, οὐ μὴν δὲ ἀλλὰ καὶ τὸν σταυρὸν 
αὐτοῦ χαὶ τὰ πάθη προνοήσαντα, ὅπερ τάχα αὐτὸν χαὶ ἐθορύζησε. Διὸ χαὶ ἔλεγεν ὁ σὸς 


΄ 


ἐκεῖνος Ἀμβακοὺμ. ὁ θαυμάσιος" « χύριε εἰσακήκοα τὴν ἀχοήν σου χαὶ ἐφοσήθην, χύριε χατε- 
« νόησα τὰ ἔργα σου Xo ἐξέστην». 

[3] M3 καὶ τοῦτο ἄναμμα ἔχει; ἰδοὺ περὶ χυρίου λέγει, ἰδοὺ ταράττεται, ἰδοὺ ἐξίσταται 
ὁ προφήτης, τοιαῦτά τινὰ ἴσως πρὸς ἑαυτὸν ἐννοούμιενος χαὶ λέγων, οἷα χαὶ ὑμεῖς πῶς ὁ 
ἄσαρχος σαρχοῦται; πῶς θεὸς ἄνθρωπος γίνεται; " πῶς ὁ ἀόρατος ὁρᾶται; πῶς ἐν μήτρχ 


γυναιχὸς εἰσέρχεται ; τὸ δὲ παραδοζότερον, πῶς σταυρὸν xa va £y vat; πῶς μεσίτης δύο 


λαῶν γίνεται: διό φησιν: « ἐν μέσῳ δύο ζῴων γνωσθήσγη, ». Ἰδοὺ περὶ μελλόντων λέγει 
ὴ ἢ φ [eso SON ion lip» 


2. προἔλεγον. — 3. 0s. — 10. μῆ. — 10. ἀνάμμα. 


eu lieu? Tu trouveras mille autres cas semblables. Pourquoi d'ailleurs les 
appelle-t-on prophétes, sinon parce qu'ils voyaient l'avenir comme présent, 
et, le prédisaient? 

[2] Mais puisqu'un voile couvre encore ton cceur ', voici que je te présente 
un de tes prophétes, tout à fait clair, frappé lui-méme et saisi de grande 
crainte à cause de la venue sur terre du Christ qu'il nomme aussi (comme les 
autres) Seigneur et Dieu céleste et roi de tous les rois qui dominent la terre, 
bien plus! dont il prévoit la croix et les souffrances, ce qui, sans doute, le 
déconcerte lui-méme. C'est donc ainsi que parlait votre fameux, votre éton- 
nant Habacuc : « Seigneur, j'ai entendu le son de ta voix et j'ai été saisi 
« de crainte. Seigneur, j'ai vu tes ceuvres et j'ai été frappé de stupeur » *. 

[3] Ceci n'est-il pas lumineux? Il parle du Seigneur, il est saisi de crainte, 
il est frappé de stupeur, le prophéte qui, peut-étre, pense en lui-méme et dit 
tout comme vous : Comment lincorporel s'incarne-t-il? Comment Dieu 
devient-il homme? Comment l'invisible se fait-il voir? Comment entre-t-il 
dans le sein d'une femme? Et, chose plus étonnante, comment subit-il la croix? 
Comment devient-il médiateur de deux peuples? Car il dit : « Entre deux 
« animaux, on te connaitra »?^; il parle de l'avenir, il parle du Seigneur. 
« On te reconnaitra dans les années qui approchent » : le véritable culte 


1. Cf. II Cor. ni, 15. Cf. Alt. Sim. et Theoph. 11, 2 (C. S.E. L. XLV, 1; p. 12, 8 s.). — Δ Habac. ἘΠῚ 
1. — 3. Habac. rr, 2. Un peu plus bas, méme passage est appliqué à la Passion. OntcENE, De princ. 


1, 3, 4, éd. KoETSCHAU, p. 53, 3 et 8, pense que le texte d'Habacuc : « In medio duorum animalium » 
doit s'entendre du Fils et du Saint-Esprit qui entourent le Pére. 


10 


.10 


[41] ; LE CANTIQUE D'HABACUC. 211 


* , , - , ^ M ᾽ , " , - , ᾿ * 
ἰδοὺ περὶ χυρίου λέγει" « ἐν τῷ ἐγγίζειν τὰ ἔτη ἐπιγνωσθήσῃ »' ὥστε οὐχ ἦν ἀχμὴν ἢ 
΄ Ἄν , - M ' * , , . ᾿ * , " 
dns θεοσέξειχ ἐπὶ Ἀμβακούμ. € ἐν τῷ παρεῖναι τὸν καιρὸν ἀναδειχθήσῃ »᾽ ἰδοὺ χαὶ αὐτὸς 
, ὃ 5 qo ΄ € 73 rali 
ἀναδειχνύμενον αὐτὸν λέγει καὶ ἐμφανιζόμενον. 
[4] Περὶ τίνος ἄρα λέγεις, προφῆτα; ἄρα περί τινος ἀνθρώπου; ἄρα περὶ προφήτου; ἄρα 
πεοὶ Δαυίδ: εἰπὲ ἡμῖν. ἄνθρωπον λέγεις τὸν ἐργόμενον, ἢ θεόν: ᾿ ἐπίγειον T, οὐράνιον; « ἡ 
ΐ ;€ p , e v ξγεις vo dU A 9M, ἢ 9M 5 emYy ) | Ὁ ov $ 9" 
' DE d et » , , DES ᾿ ^ ' 
« θεὸς ἀπὸ Θεμὰν ἥξει, xai ὁ ἅγιος ἐξ ὄρους χατασχίου δασέως. ᾿Εχζλυψεν οὐρανοὺς ἡ 
, ^ 3 - d ΄ z , » , , , - ' , T "» * ^ rs ( Tc p 
« ἀρετὴ αὐτοῦ ». Τί λέγεις; οὐκ ἔστιν ὁ ἐρχόμενος ψιλὸς ὡς εἰς ἐξ ἡμῶν [ἄνθρωπος : οὐκ 
M e , , , , ] » ' , * 4 »“» m 
ἔστιν ὅμοιος πάντων ἀνθρώπων; οὐχί qnot αὐτὸς γὰρ ὁ θεὸς ἀπὸ Θεμὰν fee, τοῦτ 
ἔστιν ἐκ τοῦ νότου" τοῦτο γὰρ ἑρμηνεύεται Θεμάν' εἰς τὰ νότια δὲ μέρη τῆς Ἱερουσαλήμ. 
ἐστιν ἡ Βηθλεέμ. 


[5] « Ἔκζλυψεν οὐρανοὺς ἡ ἀρετή αὐτοῦ »" ποίου ἀνθρώπου ἀρετὴ δύνατα: χαλύψα! τοὺς 


, ΄ ' - , , ω ' H - τ ὃ , - D , 
οὐρανούς; « Kat τῆς συνέσεως αὐτοῦ πλήρης ἡ γῇ ». Εἶτα δείχνυσ: πῶς χαὶ παντοχράτωρ 


1 ^ , - Rs » , , P ^ , "ὦ - ἵν 
ἐστι χαὶ φήῆσι᾽ « χαὶ φέγγος αὐτοῦ φῶς ἔστα:, χέρατα ἐν ταῖς γερσῖν αὐτοῦ », τοῦτ ἔστιν 


- 


΄ ^ * -- mM ^ ' /, M (a , , * M * , Fx 
αἱ βασιλεῖαι ^ τῆς γῆς τὰ γὰρ κέρατα τὰς βασιλείας σημαίνουσιν, ὡς φησι xxt ὁ Δανιηλ. 


1 , - , ^ "yos , , , M € U ^ 
« πρὸ προσώπου αὐτοῦ πορεύσεται λόγος χαὶ ἐξελεύσεται εἰς παιδείαν χατὰ πόδας αὐτοῦ ». 


^. περι. — 7. ἄνθρωπος est restilué ici par conjecture. — 8. Θαιμάν. — 9. Θαιμάν. — 11. ἀρετῇ 


n'existait donc pas encore du temps d'Habacue : « Lorsque le temps sera 
« venu, tu seras manifesté » : voici que lui aussi dit que (le Seigneur) sera 
proclamé, manifesté. 

[4] De qui done parles-tu, prophéte? Est-ce d'un homme? Est-ce d'un 
prophéte? Est-ce de David? Dis-nous, appelles-tu celui qui vient homme ou 
Dieu? terrestre ou céleste? « Dieu viendra de Théman, le saint de la mon- 
« tagne ombreuse de la forét. Sa puissance a enveloppé les cieux »'. Que dis- 
tu? Celui qui vient n'est pas simplement (un homme) comme l'un d'entre nous: 
il n'est pas semblable à tous les hommes? Non, répond-il. « Dieu lui-méme 
« viendra de Théman », c'est-à-dire du sud, car tel est le sens de Théman'. 
Or c'est au sud de Jérusalem que se trouve Bethléhem. 

[5] « Sa puissance a enveloppé les cieux ». De quel homme la puissance 
peut-elle envelopper les eieux? « Et la terre est pleine de sa connaissance » ἦν (Le 
prophéte) montre ensuite comment il est tout-puissant, et dit : « Sa lumiere 
« sera l'éclat du soleil, les cornes seront dans ses mains » ', c'est-à-dire les 
royaumes de la terre, car les cornes signifient les royaumes, comme le dit 
aussi Daniel*. « Devant lui marchera la parole (sainte), et il s'avancera sur 


1. Habac. 111, 3. — 2. Cf. S. JÉROME, in A. 1. : il a entendu un. Hébreu lui donner |a méme expli 
calion qui est présentée ici, et qui ne lui déplait pas, bien que lui-méme en propose une autre, 
3. Habac. n, 3; notre texte lit συνέσεως au lieu de αἰνέσεως que portent les meilleurs manuscrits des 
Septante, ABQ. L'auteur de la Didascalie de Jacob 46, éd. Nau, p. 773, 7, porle aussi συνέσεως, qui 
d'aprés M. Nav n'est altesté que par un seul manuserit, — 4. Habac. ΠῚ, à. — €f. Dan. vir, 24 


* fol. 132 
ye 


* fol. 132 
vta 


* fol. 132 
v? b. 


212 LES TROPHÉES DE DAMAS. [A2] 


Ἴμπροσθεν τοῦ Χριστοῦ ἦλθεν ὁ νόμος, χατὰ πόδας δὲ τοῦ νόμου ἦλθε Χριστός" ἢ τάχα καὶ 


Ἰωάννην τὸν βαπτιστὴν λέγει ὁ προφήτης πρὸ προσώπου χυρίου, ὡς φησὶν ἫἩσαίας, 
, s € / b «Ἀν 4 er N Y »WM , - 2n 
Aéyovra* « ἑτοιμάσατε τὴν ὁδὸν xupiou », ὅπερ δὲ σὺ οὐδὲ ἀκοῦσαι ἀνέχῃ. 


^ 


[6] Ὅρα πῶς προλέγει τὸν σταυρὸν ὁ προφήτης τοῦ Χριστοῦ" « ἔστη xxl ἐσαλεύθη ἡ 


« γῆ ». Ποῦ ἕστη; δῆλον ὅτι ἐν τῷ σταυρῷ, óc χαὶ ὁ Δαυίδ φησιν « προσχυνήσωμιεν εἰς 5 


1 , E ay € Ü , ΒΝ 2^ Ns 3 , * t€ ES » - , 

« τὸν τόπον οὗ ἔστησαν οἱ πόδες αὐτοῦ ». Ποῦ δὲ ἐσαλεύθη ' ἡ ys «xoucov τοῦ εὐαγγε- 

λιστοῦ περὶ τῆς σταυρώσεως τοῦ Χοιστοῦ λέγοντος, ὅτι προσηλωθέντος αὐτοῦ, « σχότος 
τς ἐς QI 3 Δ m 3 JN sey Le y 7 D ΄ Ὁ δὲ Ἴ ΣΎΝ ἢ LL zs 

« ἐγένετο ἐφ᾽ ὅλην τὴν γῆν ἀπὸ ὥρας τρίτης ἕως ὥρας ἐννάτης. & ᾿Τησοῦς χράξας φωνῇ 


« μεγάλῃ ἐξέπνευσεν, χαὶ ἡ γὴ ἐσείσθη ». Τοῦτο σαφῶς σημαΐνων καὶ Ὡσηὲ ὁ προφήτη σὶν 
μεγάλῃ ἐξέ σεν, χαὶ ἡ γῆ n ». Τοῦτο σαφῶς σημαίνω Ὡσηὲ ὁ προφήτης qu 


' X " cy ". εἰ TA Ae n " bI Qu ΄ δύ 
πεοὶ τοῦ πάθους τοῦ Χριστοῦ" « ὁ ἥλιος xai f, σελήνη συσχωτάσουσιν, χαὶ οἱ ἀστέρες ὀδύσου- 10 


( σιν τὸ φέγγος αὐτῶν. Ὁ δὲ χύριος £x Σιὼν ἀναχράζεται, χαὶ ἐξ Ἱερουσαλὴμ, δώσει φωνὴν 
, E N uL c , s 1 e --Ὄ Ν ^ , , ὃ 7 a A 37 
« αὐτοῦ, καὶ σεισθήσεται ὁ οὐρανὸς χαὶ 7; γῇ ». Καὶ τὸ « ἐν μέσῳ δύο ζῴων γνωσθήσῃ » 


N - , - m / E - / [4 / 
περὶ τῶν δύο λῃστῶν τῶν συσταυρωθέντων τῷ Χριστῷ λέγει ὁ προφήτης. 


8. φωνὴ. 


« ses pas pour instruire » ', Devant le Christ est venue la loi; àla suite de la 
loi est venu le Christ. Peut-étre le prophéte parle-t-il de Jean-Baptiste qui 
marche devant le Seigneur, en disant, selon la parole d'Isaie : « Préparez la 
« vole du Seigneur »?, ce que tu ne supportes méme pas d'entendre. 

[6] Vois (maintenant) comment le prophéte prédit la croix du Christ : « La 
« terre s'est tenue ferme et elle a été ébranlée »?. Comment s'est-elle tenue 
ferme? Evidemment, sous la croix, comme le dit David : « Adorons le lieu 
« Οἱ se sont fixés ses pieds » *. Ou la terre a-t-elle été ébranlée? Ecoute l'Évan- 
géliste disant de la crucifixion du Christ que, lorsqu'il fut cloué (à la croix), 
« les ténébres se répandirent sur toute la terre, depuis la troisióme heure 
« jusqu'à la neuviéme heure. Et Jésus, ayant poussé un grand eri, expira. Et la 
« terre trembla »*. Le prophéte Osée, lui aussi, marque clairement ces choses 
en disant de la passion du Christ : « Le soleil et la lune s'assombriront ; les 
« étoiles perdront leur éclat. Le Seigneur crie de Sion, il élévera la voix de 
« Jérusalem; et le ciel et la terre seront ébranlés »*. La parole : « Entre deux 


« animaux on te connaitra »*, le prophéte la dit des deux larrons crucifiés avec 
le Christ. 


«1. Habac. 1i, 5. Le ms. Β lit eic πεδία; A et Q ont ἐν πεδίλοις. La lecon de notre auteur xarà πόδας 
αὐτοῦ est donc trés particuliére. — 2. Is. xr, 3. Cf. Me. r, 3. — 3. Habac. in, 6. — 4. Ps. CXXXI 
(cxxxti), 7. — 5. Cf. Matth. xxvir, 45 ss. D'aprés le texte des synoptiques, les ténébres n'ont envahi 
la terre qu'à la sixieme heure. La troisiéme heure est, d'apres S. Marc xv, 25, celle du crucifiement. 
— 6. Joel ΠΙ, 15-16. La citation attribuée par erreur à Osée est en réalité de Joel. — 7. Habac. 11, 2. 
Celte interprétation et celle proposée plus haut, p. [40], sont les plus anciennes de ce passage, les 
seules que connaissent encore les exégétes de la fin du 1v* s., S. Jéróme en particulier, relativement à 
l'Incarnation. Plus tard seulement, on a entendu ce texte du beuf et de l'àne qui auraient assisté à 
la naissance de Jésus à Bethléhem. 


— ——— ——— — 


— — 


ων 


10 


[43] LES PROPHÉETIES DES PSAUMES. 213 


* 5 , Á, , , * , " S. 2, 
[7] * Ἄρα δέ τις δύναται zoviiouatia. ἢ παραγράψασθαι τὴν προφητείαν τοῦ Δαυὶδ, ἂν “ fol. 132 
- - M , * , — [a F , ΄ " 3M ^ ᾿ , r* a. 
περὶ τοῦ σεισμοῦ τοῦ γεναμινου ὅτε ἐν τῷ σταυρῷ ὑψώθη ὁ Χροιστὸς ἐῤήλωσεν εἰπών" 
' gs [1 * 
, » ' s “ ^ , , ΄ " "YN a ἍΝ y na , p V. » 
« σχολάσατε χαὶ γνῶτε ὅτι ἐγώ εἰμι ὁ θεός ». Ἰδοὺ αὐτὸς ἀποφθέγγετα! καὶ λέγει 
« ὑψωθήσομαι ἐν τοῖς ἔθνεσιν, ὑψωθήσ ἐν τῇ γῆ ». Τοῦτο ὁ Δχυὶδ ἀκούσας wx ὥσπερ 
7/jG Uu t$ £UVEOIY, uUO f, G0 U.2.t εν τῇ T^ ». QUTO 9 4910 XX020G9.6 Δ: OGTE2 
, t , - ^ Li , - r — , 
πλησίον ἱστάμενος τοῦ σταυροῦ ὅτε τὸ πάθος τοῦ Χριστοῦ γέγονεν, μάρτυρε 
p ' , ^ 5 , ΄ e ro? qe ^ " e" , "m τὰ , - ^» - 
« ἔδωχε φωνὴν αὐτοῦ, ἐσαλεύθη ἢ y ». i8 Καὶ ἵνα μὴ εἰπῆς ὅτι ἐν τῷ νχῷ ὑμῶν Ἢ ἐν τῷ 
» * * , A^ t M - , , e ^ , D» , * ΄ 4 
ὄρει ὅτε τὸν νόμον ἐδίδου ὑμῖν ταῦτα ἐγένοντο, ὅρα πῶς ἀσφαλίζεται αὐτὸ ὁ προφήτης, 
* 2). δὲ UTD , " : ΄ , ^ , , «ὦ toU) : ^ Y: 2. onset " d 
μᾶλλον δὲ ὁ θεὸς xat φησι" « ἡγίασε τὸ σχήνωμα αὐτοῦ ὁ ὕψιστος »* τὴν παρθένον ἐνταῦθα * fol. 153 
“Ὁ , , e 2M 312 , , , " ᾿ r* 1. 
σκήνωμα. τοῦ ὑψίστου λέγει. Ὅτι δὲ οὐδὲ αὐτὸς ix τούτου μολυνθήσετα: ἄνθρωπος γενάμενος. 
οὐδὲ ἡ παρθένος φθαρήσεται ἢ χαταπαίσεται, ἐπήγαγεν « ὁ θεὸς ἐν μέσῳ αὐτῆς χαὶ οὐ 
“ - ' ' A o * - , “ὦ , , * 
« σαλευθήσεται ». Ἄχουσον πῶς χαὶ τὴν ταραχὴν καὶ ὑποταγὴν τῶν ἐθνῶν ἐπάγει" € ἐτα- 
΄ “7 - » t , , " . € ᾿ , “ " 
« ράχθησαν ἔθνη, ἔκλιναν βασιλεῖαι », ἤγουν ὑπήχουσαν᾽ ἰδοὺ xxi ὁ θεὸς ἐν τοῖς ἔθνεσι 
- v t - - , - ^M , 
λέγει" « ὑψωθήσομα!: ἐν τοῖς ἔθνεσιν, ὑψωθήσομαι ἐν τῇ Yü, κύριος τῶν δυνάμεων ». 


VIII (1] Εἰσὶ μὲν καὶ ἄλλαι μυοίχι μαρτυρίαι περὶ τοῦ πάθους αὐτοῦ, ἀλλ᾽ ὅτε τὰ 


l|. ἄρα. — 7. ἐδίδη. — 9. οὐδε. — 10. καταχαίσεται. 


[7] Pourrait-on nier ou supprimer la prophétie de David qui annonce le 
tremblement de terre arrivé lorsque le Christ fut élevé sur la croix en disant : 
« Prenez garde et sachez que je suis Dieu »'. Voici qu'il le déclare lui-méme 
et dit : « Je serai élevé parmi les nations, je serai élevé sur la terre »*. David 
entend ces paroles, et, comme s'il se tenait prés de la croix au moment de la 
passion du Christ, témoigne en disant : « Il a élevé la voix, la terre a été 
« ébranlée »*. [8] Pour que tu ne dises pas que ces choses se sont passées dans 
votre temple ou sur la montagne quand Dieu vous a donné la Loi, vois 
comment le prophéte, ou plutót Dieu lui-méme prend ses garanties en disant : 
« Le Trés-Haut a sanctifié sa demeure » '. La demeure du Trés-Haut, c'est 
ici la Vierge. Pour montrer que Dieu lui-méme, en devenant homme, ne 
sera pas souillé par la Vierge, que la Vierge ne sera ni corrompue ni 
abattue, il poursuit : « Dieu est au milieu d'elle et elle ne sera pas ébranlée »* 
Écoute comment il décrit le trouble et la soumission des nations : « Les 
« nations ont été bouleversées, les royaumes ont fléchi »*; c'est-à-dire ont 
obéi. Voici que Dieu parle dans les nations : « Je serai élevé dans les 
« nations, je serai élevé sur la terre, moi le Seigneur des armées »* 


VII [1] Il y a encore mille autres témoignages au sujet de la passion du 


I. Ps. xLv (xuvr), 11. La Didascalie de Jacob 46, éd. Nau, p. 772, entend ce texte el le suivant d« 
l'Ascension. — 2. Ps. XLv (XLVvI), 11. — 3. Ps. xtv (xLvi), 7 à. Ps. XLV (XLVI), 5 », P8. XLV (XLVIJ, 
6. — 6. Ps. XLv (XLVI), 7. — 7, Ps. xtv (χύνῃ), 11, 12. Dans le texte complet, les trois derniers mol 


sont rattachés à ce qui suil : χύριος τῶν δυνάμεων μεθ᾽ ἡμῶν 


* fo]. 133 
v? a. 


* fol. 133 
v? b. 


214 LES TROPHÉES DE DAMAS. [44] 


- ΄ Nu L , t ΄ -: ^ 9 m" - L 
εἰρημένα δέξῃ, ' τότε περὶ ἑκάστου πράγματος τοῦ Χριστοῦ ἐκ τῶν σῶν γραφῶν παραστήσω 
σοι προφανῶς, Τέως δὲ κατὰ τὰ δόξαντα ἀπέδειξ σοι, ὅτι θεὸς ὁ ἐρχόμενος χαὶ οὐ ψιλὸς 


ἄνθρωπος. 


[2] - Ὁ iovüatog —. Τότε ὁ ἰουδαῖος στενάξας εἴπεν" οἷδεν ὁ θεὸς, ἄνθρωπε, τί ἀντιθεῖναι 


, , *5N T" DX. n9 Y , ΄ 3 Ἀν ef, ES el " eom -- el 
σοί" οὐχ οἶδα. Kat ἐμὲ μὲν ἀπέχκλεισας" εἰ δὲ ὅλως θαορῆς ὃτι ovr ἡμῖν παραστῆσαι ὅτι 5 


6 , , ^ e , M e * ε ' M , ΄ c / ^ 
βεραία ἐστὶν v, πίστις σου, xai ὅτι ἦλθεν ὁ Χριστὸς, ἔχω ἀνθρώπους ἱχανοτέρους μου χαὶ 
νομαμαθεστέρους, εἰς οὃς ὁ λαὸς ὅλος ἀποχρέμαται, ὡς ἱερεῖς χαὶ ἀρχισυναγώγους. Παρακαλῶ 
δέ σε, ἵνα δημοσίως ἐπὶ πάντων ἐπὶ πόλ 6άλεις αὐτοῖς, ἐμοῦ ἡ χευζζ ᾿ 

σε, Ἱμοσίως ἐπὶ πάντων ἐπὶ πόλεως συμθάλεις αὐτοῖς, ἐμοῦ ᾿ παρχσχευζζοντος 
αὐτοὺς συναχθῆναι χαὶ συνᾶραι μετά σου. 

[3] Ὃ δὲ χριστιανὸς ταῦτα ἀχούσας, καὶ ζήλῳ θεοῦ πυρωθεὶς, εἶπεν" ἐὰν δύνῃ αὐτὸν τὸν 
Μωὺῦσέα xoi τὸν Δαυὶδ᾽ xoi τοὺς δώδεχα προφήτας χαὶ τοὺς τέσσαρας τοὺς ἄλλους ἀναστῆσαι 
£X τῶν νεχρῶν xol ἐνέγχαι ἵνα συζητήσωμεν περὶ Χριστοῦ, τοῦτο ἐμοὶ χαρὰ xat χαύχημα xod 
pA θεοῦ 2 , Kai ΄ δώ τω “Δ Ξ er 3-1 9X o7 N δώδε, , L 
ἔργον θεοῦ ἐστίν. Καὶ τίς μοι δώσει τοῦτο ὃ εἶπες, ἵνα κἀγὼ ἐνέγχω τοὺς δώδεχα ἀποστόλους 
χαὶ τοὺς τέσσαρας εὐαγγελιστὰς, χαὶ γένηται τοῦ χυοίου x«i περὶ χυρίου ὁ πόλεμος, μᾶλλον 


δὲ ὁ σύλλογος. 


^. «Có ἰουδαῖος" 065 deux mots sont sans doute à supprimer. — 21. χαρᾶ. — 13. xay. 


Christ. Je t'exposerai clairement d'aprés tes Ecritures tout ce qui regarde le 
Christ, lorsque tu auras accepté ce que je t'ai déjà dit. Jusqu'ici, à ce qu'il 
semble, je t'ai montré que celui qui vient est Dieu et non purement un homme '. 

[2] Le Juif.— Alors le Juif dit en gémissant: Dieu sait, homme, que t'op- 
poser; moi je ne sais pas. Tu m'as enfermé. Mais si tu as pleine confiance de 
pouvoir nous exposer que ta croyance est solide et que le Christ est venu, 
jai des hommes plus capables et plus instruits dans la loi que moi : le peuple 
entier a confiance en eux, comme en ses prétres et ses archisynagogarques. 
Je te demande de te réunir à eux en publie devant tous, devant la ville 
(entiére), pour discuter avec eux. Je suis prét pour ma part à les faire venir 
et s'entendre avec toi. 

[3] A ces paroles, le chrétien enflammé du zéle de Dieu dit : Si tu pouvais 
ressusciter des morts et faire venir Moise et David, et les douze propheétes et 
les quatre autres (prophétes) afin que nous cherchions ensemble le Christ, ce 
me serait sujet de joie et de vanité, et ceuvre de Dieu. Qui me donnera (seule- 
ment) ce que tu dis afin que moi aussi j'ameéne les douze apótres et les quatre 
éóvangélistes? et qu'il y ait le combat, ou plutót l'entretien du Seigneur au 
sujet du Seigneur?? 

1. Ceci conclut et résume ce premier entretien : Le Messie est Dieu et non un pur homme. A travers 
quelques digressions, la pensée se poursuit avec une certaine unité. — 2. Les douze petits prophetes 
et les quatre grands s'opposent aux douze apótres et aux quatre évangélistes, mais cette opposition est 
inexacte, puisque les douze apótres n'ont pas écrit comme les douze prophétes. Leur témoignage ne 


saurait étre que celui de la tradition catholique. — 3. Il s'agit d'une guerre pacifique en quelque 
sorte, d'on la correction : μᾶλλον δὲ ὁ σύλλογος. 


10 


15 


2) "TOW 


x . 
] DEUXIEME ENTRETIEN. 215 
[4] Kai ἀναστάντες οἱ ἰουδαῖοι ἀπῆλθον" ἦν γὰρ ἑσπέρα’ ἀπὸ γὰρ ὥρας πρώτης ᾿ ἕως * fol 134 
΄ , - , " , - ΄ , , , -- r* a. 
ὥρας δεχζτης ἐμπόνως ἐχαθέσθησαν, τῆς βρώσεως ὥσπερ ἐπιλαβόμενοι. ᾿Ωρήσαντες ἑαυτοῖς : 


ἡμέραν παρασχευὴν καὶ ἐπίσημον εἰς τὸ ποιῆσαι τὸν σύλλογον, καὶ ἀπελθόντες, πάσῃ 
ὃ ΄ LH "d ᾿ h ' Z " ἢ , 5 ^ , v oM , D F 
υνάμει ὁπλίζονται, καὶ φέρουσιν ἐκλεχτούς τινας καὶ λογίους ἄνδρας εἰς ἄκρον γινώσχοντας 


A A M δὲ - d en - 
ὃ ΤῊΝ γραφήν, χαι Un εν ἐπιγινωσχώντας. 


AIAAESIX B' 


, , M M Uu ^ Ὁ , N t 
I (4] Συνελθόντες δὲ ἐπὶ τὸ αὐτὸ κατὰ τὰ δόξαντα ἡμεῖς τε χαὶ τῶν ἰουδχίων οἱ πρόχριτοι, 
΄ * n , 3 A , NC y ΄ - ' - 
συμπαρόντος καὶ πλήθους οὐχ ὀλίγου λαῶν, ἰουδαίων, ἑλλήνων, σαμιχρειτῶν, αἱρετιχῶν, 
- * MN ΄ ' τ ^ E ATO, , P, - Drug uM EO T δ᾽ ps 
χριστιανῶν, " δημόσιος γὰρ ἦν χαὶ μάλα ὁ τόπος ἐμφανέστατος, οἷα ἐκ χαχούργου μελέτης * fol. 134 
r^ b. 


10 ὑπάρχοντες xxi ματαίας σκέψεως xai συμφωνίας, προπετεύονται ὀξέως, καὶ σοδαροῖς τοῖς 


ἤθεσι, καὶ λόγοις τρανότάτοις, καὶ γλώττῃ ἕλληνίδι, ἐρωτῶσιν τοιΖδε. 


4. ὀπλέζονται. — 11. γλῶττη. --- .11 τοιᾷ δε. 


[^] Alors les Juifs se levérent et s'en allérent. Car c'était le soir; et depuis 
la premiere heure jusqu'à la dixiéme ', ils avaient combattu avec peine comme 
oublieux de la nourriture. Aprés avoir fixé un jour, ils font de grands et solen- 
nels préparatifs pour l'entretien, et ils choisissent des hommes remarquables 
et savants, connaissant à fond l'Écriture et ne décidant rien ?. 


DEUXIEME ENTRETIEN. 


I (1] Nous nous rassemblons done pour discuter, selon les conventions, 
nous? et les chefs des Juifs; une nombreuse foule de peuple est présente : des 
Juifs, des Grees, des Samaritains, des hérétiques, des ehrétiens ', car le lieu 


S... ie.-'bh?Ahcca ΨΥ /£ TTC VS WR 


est public et tout à fait en vue. Les Juifs semblent tous poussés par un faux 
zele de vaine recherche; ils parlent avec précipitation; leurs attitudes sont 
insolentes, leurs paroles vives, et ils nous interrogent ainsi en grec *. 


1. Le premier entretien est censé s'étre prolongé un jour entier. C'est beaucoup, ear on v a dit bien 
peu de choses. Mais qu'importe, puisqu'il s'agil d'une construction artifieielle? — 2, Les Julfs sont-ils 
de mauvaise foi en choisissant des sophistes qui se refuseraient à rien conclure? Remarquer peut-étre 
l'expression λογίους Xv2pa; qui est en quelque sorte traditionnelle. Malchion, l'adversaire de Paul de 
Samosate au concile d'Antioche, est déjà un λόγιος ἀνήρ (EustnEg, H. E. vir, 29, 2). Le concile. d'An 
lioche de 324 a également entendu les discours de λόγιοι ἄνδρες qui n'étaient. pas nécessairement des 
évéques. — 3. Les interlocuteurs sont nombreux; du cóté chrétien en particulier, le. moine du pr 


mier entretien est remplacé par une collectivité, anonyme d'ailleurs, tout eomme celle des chefs tuifs 
La discussion a lieu cette fois-ci dans un lieu public. — 4. Toutes les religions et toutes les. races 
c'est la foule cosmopolite et. curieuse des eités orientalés, Noter que les hérétiques ne sont pas regar- 
dés comme chrétiens, pas plus que les Samaritains ne. sont. confondus avec Ies. Juifs ». L'emploi 


du grec était tout naturel dans la cité, en majorité grecque, de Damas. Dans le. Dial antimonoph. 
1, p. 123, 8, le stylite qui est le porte-parole des hérétiques, sait. également le syriaque et le grec. 


216 LES TROPHÉES DE DAMAS. [46] 


[2] Ὁ ἰρυδαῖος" δύο ἔθνη xxi δύο λαοὺς ἡ γραφὴ ἐκ τοῦ ᾿Ισαὰχκ γεννᾶσθαι ἐμαρτύρησεν, 
μᾶλλον δὲ γεννηθέντα᾽ ποῖος ἐξ αὐτῶν ὑπάρχεις εἰπὲ ἡμῖν. 
'"E» τούτῳ σχοπήσαντες οἱ δεινότατοι, ἵνα ἂν εἴπωμεν ἐχ τοῦ ᾿Ησχῦ, εὐθὺς ἀποχριθῶσιν᾽ 
᾽ , 


ὅρα οὖν ὅτι μισεῖ ὑμᾶς ὁ θεός" εἶπεν γἄρ᾽ « τὸν Ἰαχὼφ ἠγάπησα, τὸν δὲ Ἤσαὺ ἐμίσησα ». 


* fol. 134 Εἰ δὲ εἴπωμεν ὅτι ἐχ τοῦ ^ ᾿Ιαχὼδ, ἀντερωτήσωσιν’ xxl πῶς οὐχ ἐξακολουθεῖτε τῷ νόμῳ 
10g Ἰακὼσ, ἀλλὰ τοῦ "Hoa: ἀπερίτμητοι γάρ ἐστε ὡς οἱ υἱοὶ τοῦ "Hoao. 

[3] Ὃ χριστιανός" διαχρουσάμιενος οὖν ἐγὼ ἀνοήτως τὸ συμπεπλεγμένον τῆς ἑρωτήσεως, 
οἰκοδομῆσαι τὸν λαὸν βουλόμενος, ἅμα τε χαὶ αὐτοὺς διὰ τοῦ λόγου εἰς μείζονα προτρέψασθαι 
ζήτησιν πρὸς τὴν τῶν ἀχουόντων ὠφέλειαν εἶπον. Οἱ περὶ θεοῦ χαὶ τῶν τοῦ θεοῦ λόγων zai 
ἔργων συζήτησιν συναχθέντες ἐπὶ τὸ αὐτὸ ποιήσασθαι, τὸν φόθον τοῦ θεοῦ πρὸ ὀφθαλμῶν 
προθέμεθα. Διαμαοτύρομαι πάντας τοὺς ἐνταῦθα χριστιανοὺς xa ἑδραίους, ἐνώπιον τοῦ θεοῦ 

* p. ἢ χαὶ τῶν ἐχλεχτῶν X0 ἀοράτων δυνάμεων, υμηδεὶς ὑθρίσει, μηδεὶς βλασφημιήσει τὴν τοῦ 


ἑτέρου πίστιν, υμηδεὶς ἀμύητος ὧν θόρυδον ποιήσει, υηδεὶς τὸ συνειδὸς αὐτοῦ καταπατήσει, 


N ^ , 7 , . [/ ΄ € 
un9 sic τὴν ἀλήθειαν ἀποχρύψει. Συνετὸς γενέσθω ὁ σύλλογος, ἵνα μὴ γένηται ὡς πόλεμος, 


3. δεινώ τατοι. --- 5. ἀντερωτησωσιν. --- 6. ἐσταὶ. 


[2] Le Juif : L'Ecriture témoigne qu'Isaae engendre ou plutót a engendré 
deux nations et deux peuples. Dis-nous auquel des deux tu appartiens. 

Ici, ces hommes habiles voyaient bien que si nous disions : d'Ésaü, ils 
pourraient aussitót répondre : Vois done que Dieu vous hait, car il a dit : 
« J'ai aimé Jacob et j'ai hai Ésaü »'; que si nous disions : de Jacob, ils 
riposteraient : Et pourquol n'obéissez-vous pas à la loi de Jacob, mais à celle 
d'Ésaü, car vous étes incirconcis comme les fils d'Esaü. 

[9] Le Chrétien : J'écarterai les vaines subtilités de la question?. Car je 
veux édifier le peuple et je parle en méme temps pour élever la discussion et 
pour étre utile aux auditeurs. Puisque nous sommes assemblés pour chercher 
ensemble ce qui concerne Dieu, les paroles et les oeuvres de Dieu, placons 
devant nos yeux la crainte de Dieu. Je prends à témoin tous ceux qui sont ici, 
chrétiens et Hébreux, en face de Dieu? et des puissances élues et invisibles, 
personne ne se montrera insolent; personne ne blasphémera la foi de son 
adversaire, personne des non-initiés* ne causera du trouble; personne ne 
foulera aux pieds sa conscience, personne ne cachera la vérité. Que notre 
entretien soit prudent, pour ne pas devenir un combat ; que notre recherche 


1. Mal. 1, 2 (cité Rom. 1x, 13). C'est le méme genre de discussion que l'on trouve si fréquemment 
dans l'Évangile entre Jésus et les pharisiens; cf. Matth. xxir, 41 ss.; Me. xr, 27 ss. — 2. Le chrétien 
refuse de répondre — tout comme le Christ, cf? Mc. xr, 33 — aux questions oiseuses et aux subtilités 
de l'exégése rabbinique. Ainsi avait-il déjà fait au début de la premiere discussion. — 3. Cf. II 
Tim. rv, 1; I Tim. v, 21. — ^. Les non-initiés ne sont pas, me semble-t-il, les non-baptisés, mais 
seulement ceux qui assistent à la controverse sans y prendre part officiellement. 


10 


mS ὦ 


bd ia 


[47] 


TRIOMPHE DU CHRISTIANISME. 217 


΄ , CY e ^ Ζ ' , νειν 
μεθ᾽ ἡσυχίας ἡ ζήτησις, ἵνα μὴ γένηται κίνησις, καὶ μεταπέσωμεν ἀπὸ τῶν προφητειῶν 
ἰ βλα Auc 1) ). ἀνοιξάτω ἡ θεὸς λό Oc τὸ GTÓlULA “αἱ τὰ ὦτα χαὶ τοὺς ἐωβθαλιεοὺς $ " 
εἰς σφημιας, α ις ) ϑεὺς AUTO, τὸ GTOU καὶ τὰ (T0. XXV τοὺς οφήχλμους μων, 
ἵνα οἱ μὴ βλέποντες βλέψωσιν, xai οἱ πλανώμενοι: ἐπιστρέψωσι, x«i οἱ ἀγνοοῦντες φω- 
t μη ξ ιν X t . p ι τιστρέσωσι, και OL αγνοοντες 20 
τισθῷσ'ν. 
«275. / ΄͵ » , ' , , 
Καὶ ἀπεχρίθησαν πάντες" ἀμὴν ἀμήν... 
* ^ ^ , 4047 - ' , d^ , ^ 
II (4] * ... « xai προσφορὰν οὐχ ἠθέλησας, σῶμα δὲ χατηρτίσω wot ὁλοχχυτώματα xx 
ACE , , , , 4 , ^ " YT ox? /N , s , , 
« περὶ ἁμαρτίας οὐχ ἐζητησας" τότε εἶπον: ἰδοὺ ἥχω ». Τί λέγεις Δαυίὸ ; τί γάρ; ἀσώματος 
"e, ^- , ^ , ' * , ᾿ ^ , * , ^ - 
εἰ ὅτι σῶμα χατηρτίσω μοι βοᾷς; τί γάρ; μετὰ τὸν νόμον χαὶ τὰς θυσίας ἐφάνης, ὅτι λέγεις 
ε , ^ " ΄ , ᾽ » , τ 3s " , , . ᾿ 
ὁλοχαυτώματα χαὶ περὶ ἁμαρτίας οὐχ ἐζήτησας, τότε εἶπα ἰδοὺ fno; οὐχί φησιν" οὐ περὶ 
, M - Z ». , M , ΄ LM , 3 4 v , * , "mp; 
ἐμοῦ ταῦτα λέγω, ἄλλος ἐστιν ( εὐλογημένος ὁ ἐρχόμενος ἐν ὀνόματι κυρίου θεὸς χύριος ». T: 
2^ , ΄ ἰδ eu! i , "sg ΄, ^ , ^ y. , , , τ - 
ποιοῦμεν ἀδελφοί; ἰδοὺ ὁ Δαυϊὸ ἐν ὀνόματι χυρίου θεὸν χύριον λέγει ἐρχόμενον" τίς ἄρα τοῦτο 
, 7 δύ ^ CAS ac t - “ ^ * ' * A ^ , 
ἀναλῦσαι δύναται, καὶ μὴ μᾶλλον ὁμολογῆσαι, ὅτι περὶ πατρὸς χαὶ υἱοῦ ἐστι τὸ λεγόμενον, 
* - Y ΄, - δὲ E Tm F [92] A LAE - - , “ ᾽ - ^ ^ ( , C ^ 
τοῦ μὲν πέμποντος, τοῦ δὲ ἐρχομένου ; |2] Διὸ ὑμῶν λεγόντων ὅτι ἀνθεῖτε xxi πληθύνεσθε χαὶ 
᾿ M T ' , [i ^ ^ " - ΄ - , - "5 
τὸν νόμον φυλάττετε, οὐδὲ εἷς τύπος εἰς ἑορτὴν ἢ θυσίαν ὑπὸ θεοῦ ὑμῖν ἐγχαταλέλειπται, 


, ' , , 26) - ἡ] ^ Uf ὧν 4p AN , ^ , - / 
ἀλλὰ πάντων ἐστερηθητε, τῆς ἐρουσαλὴμ. πρώτης; τοῦ ὄρους τοῦ Σιναίου, τοῦ τόπου τῶν ὁ 


6. Entre le f* 134 et 16 [Ὁ 135, il y a une lacune, probablement d'un feuillet : le f* 135 commence au 
milieu du mot προσ]φοράν. — 9. περι. 


8011 calme, pour ne pas dégénérer en agitation. Ne tombons pas des pro- 
phéties dans les blasphémes; que le Verbe divin ouvre notre bouche, nos 
oreilles et nos yeux afin que ceux qui ne voient point voient ', que ceux qui 
errent se convertissent, que ceux qui ignorent soient éclairés. 

Et tous répondirent : Amen, Amen! 

ΠῚ [1] .... Le Chrétien? : « Tu n'as pas voulu d'offrande et tu m'as formé un 
« corps. Tu n'as pas désiré d'holocaustes ni de sacrifices pour le péché; alors 
« J'ai dit : Je viens »*. Que dis-tu, David? Quoi done? es-tu incorporel que tu 
eries : « Tu m'as formé un corps. » Comment? As-tu paru aprés la loi et les 
sacrifices, que tu dises : « Tu n'as pas désiré d'holocaustes ni de sacrifices 
« pour le péché; alors j'ai dit : Je viens »? Ne dit-il pas : (en réalité) Ce n'est 
pas de moi que je parle ainsi, c'est d'un autre : béni celui qui vient au nom du 
Seigneur, le Seigneur Dieu ἡ. Que ferons-nous, fréres? Voici que David parle 
du Seigneur Dieu qui vient au nom du Seigneur. Qui peut résoudre la dilli- 
eulté sans confesser qu'il s'agit (ici) du Pere et du Fils, l'un qui envoie, 
l'autre qui vient? [2] Vous dites que vous eroissez et multipliez, que vous 
gardez la Loi; et Dieu ne vous a pas laissé un seul endroit pour vos fetes ou 


1. Cf. Is. vr, 9-11; Matth. xii, 13; M^. 1v, 12. 3. Le chrétien a repris la parole. ΠῚ s'agit toujours 
de l'opposilion entre le peuple chrétien et le. peuple juif δ, Ps. XXXIX (XL), 7-8. i. Ps. 6xv 
(Cxvrir), 26-27. 


* fol. 135 


* fol. 135 
r* b. 


* fol. 135 
v? 8. 


ZEtol- 135 
v? b. 


218 LES TROPHÉES DE DAMAS. [48] 


4 
φοινίχων, καὶ τῶν δώδεχα πηγῶν. Πάντοθεν ἐξεώσατο ὑμᾶς ὁ θεὸς, ἡμᾶς δὲ εἰσοίχησεν. 
ΠΟορεύου ἐν Ἱερουσαλὴμ., εἴσελθε ἐν τῷ Σιναίῳ ὄρει σου, χάτελθε ἐν τῷ ᾿Ιορδάνῃ, ὅπου μετὰ 
χαρᾶς ἐχόρευες, ἄνελθε ὅπου Moe; ὁ σὸς ἐτελεύτησεν. Ἴδε τίνες νῦν τοὺς ἁγίους τοῦ θεοῦ 
τόπους χατέχουσιν, xxt τί λέγω τοὺς εἰρημένους τόπους: ἐπιζήτησον ᾿ τὰ πέρατα τῆς γῆς, τὰς 

͵ὕ N , ΄ὔ κι ᾿ , * ^ , M p *, , 
νήσους, τὰς ἠπείρους, τὴν Αἰθιοπίαν, τὰς βριττανιχὰς γλώττας, τὰ νοτιαῖα Αἰγύπτου, 
ὅπου πρώην τὸ πάσχα. ἔφαγες, τὰ κύκλῳ ἧς ἐπέρασας θαλάσσης, τὰς κώμας ἧς διῆλθες ἐρήμου, 

^ , [uU * » ?: ἡ, ^ PM , “ ΄ ^ € , / - - 
τοὺς τόπους ὅθεν τὰ ἔθνη ἐνίχησας, τὴν τῶν Ἀμαληχιτῶν πόλιν, τὴν ἡλίου πόλιν τῶν θυσιῶν, 
ΠΕερσίδος τὰς τῶν ἀστρολόγων τοποθεσίας" πάντα ἁπλῶς τὰ πέρατα περίδραμε, xxi ὄψη 
θυσίας μὲν ἑλληνικὰς πεπτωκόσας, θυσίας δὲ νομικὰς παυθείσας, μύθους Ῥλλήνων καὶ παιγνιχὰ 
, ὃ, b ΄ - , OT AN , 
παιδαριώδη αἰσχρὰ σιωπήσαντα, πλατωνιχοὺς ᾿ ἀργοῦντας λόγους, ἡρωϊκα uw) φαινόμενα 


εἴδωλα, Ἀπολλονίου παυθέντα θεσπίσματα, Αἰγύπτιον φαραὼ λήθη παραδοθέντα, Μεμφιτῶν 


b. γλῶττας. — 6. ἧς. — 7. ἡλιοῦ. —— 8. ἀπλῶς. — 10. πλατονιχοὺς. — 10, ἀργοῦντα. — 11. probablement 
pour Ἀπόλλωνος. 


vos sacrifices. Vous éótes privés de tous, de Jérusalem la premiere, de la 
montagne du Sinai, de l'oasis des soixante-dix palmiers et des douze sources'. 
De partout Dieu vous a chassés, et il nous y a fait habiter. Va à Jérusalem, 
avance vers la montagne du Sinai^, descends au Jourdain ou tu dansais avec 
jojie?, monte (à l'endroit) oà ton Moise est mort*; vois qui occupe mainte- 
nant les lieux saints de Dieu; et que dis-je ces lieux-là? examine les extré- 
mités de la terre, les iles, les continents, l'Éthiopie, les peuples de Bre- 
tagne^, les régions du Sud de l'Égypte o tout récemment tu as mangé la 
Pàque, les (pays) autour de la mer que tu as traversée, les villages du désert 
que tu as parcourus, les lieux oü tu as vaincu les nations, la ville des 
Amalécites*, Héliopolis (cité) des sacrifices*; les endroits de la Perse fixés 
par les astrologues; parcours, en un mot, toutes les extrémités (de la terre) : 
et tu verras les sacrifices paiens tombés et les sacrifices légaux interrompus; 
les fables des Grecs et la honte de leurs jeux d'enfants oubliées, les récits 
de Platon tombés en désuétude, les idoles des héros disparus, les oracles 


1. Cf. Ex. xv, 27. — 2. Cf. Ex. xIx, 1. Des le rv* siécle, le Sinai fut occupé par des moines. C'est 
en 527 que Justinien fit construire le couvent actuel qui recut plus tard le nom de Sainte-Catherine. 
— 3. Je ne sais à quel incident il est fait ici allusion. Le livre de Josué ne racónte pas que les Juifs 
fétérent par des danses le passage du Jourdain. Au v* siécle, des laures s'étaient établies sur 
les rives du Jourdain. — 4. Cf. Dt. xxxiv, 1. — 5. Cf. un développement analogue Dial. Papisc. et 
Philon. 9, éd. Mac GIFFERT, p. 59, 3 ss. ; ANAST. SiNAiT., Dispult. adv. Iudaeos 1; P. G. LXXXIX, 12?1. 
— 6. Lesiles Britanniques sont aussi mentionnées, comme formant l'extrémité de la terre, par le Dial. 
Papisc. et Phil. 9; éd. Mc. GrrFrERT, p. 60, 18 s. — 7. L'allusion à une ville des Amalécites est assez 
étrange. Dans l'Ónomasticon, Eusebe définit Amalec la région dans le désert situé au sud de la Judée, 
s'étendant jusqu'à la ville appelée maintenant Pétra, quand on va vers Aila. — 8. Cf. Is. xix, 18 (Ὁ); 
Jér. xtri, 13; Ezéch. xxx, 17. 


10 


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-— ὯΝ 


[A9 TRIOMPHE DU CHRISTIANISME. 219 


/ , iH , , ' $ ἃ 4 , , δὰ 
οὐ μαντεῖας ὑποταγείσας, ουμΐήριχα σοφίσματα νικηθέντα, χαι ταῦτα, ὑπὸ δώδεκ τινων ἰδιωτῶν, 


10 


—— 


EA s / MT ep ΣΝ Μὴ Zim T , 4 τω » lbc^ : : 

ἁλιέων χαὶ GXUTOTOUOV χαὶ τελωνῶν ἀγρευθέντα, ὧν ἐν πάσι, τῇ Yu ἐξῆλθεν ὁ φθόγγος, 
M ^ 5 / * A&' 7 ΓΦ * - , , , - * € * 

καὶ eig τὰ πέρατα τῆς οἰχουμένης τὰ ῥήματα. [3] Exet ἀχούεις" « ἐν ἀρχῇ T» ὁ λύγος xa 


ΕΣ 


; ͵ zx ' ' θεὲ 3 , θεὲ 7 ε / CIN ἘΜ. δ δ - 
« ὁ λόγος ἣν πρὸς τὸν Usov, χαὶ Uso T, ὁ λόγος, χαὶ σᾶαρξ, ἐγένετο χαὶ ἐσχήνωσεν ἐν ἡμῖν »" 


7 Ü ὃ ( 1i Ἵ x). loc ^ 6sne yT-í f Ζ Tr. as "ES ᾿ - LT fol 
μιχροῦ παιδαρίου Ἰωάννου ἁλιαῖος λόγος ἁἀπέφραξε στόματα λεοντολόγων ᾿Ελλήνων ' xai . 


΄ p^ ^ » —— b] 
"Tis rigen ῥητόρων. "Exe ὄψει Παῦλον τὸν ἰουδαῖον, χατὰ ἰουδαίων μάλιστα à γωνιζόμενον 
χαὶ λέγοντα" « ἐπ᾿ ἐσχάτων τῶν ἡμιερῶν τούτων, ἐλάλησεν ἡμῖν ὁ θεὸς ἐν υἱῷ ». « Διὸ εἴ τις 
ES » , , " ὁ Ν . ν᾿ 
« οὐ φιλεῖ τὸν κύριον ᾿Ιησοῦν, ἥτω ἀνάθεμα ». "Exe ὁρᾷς τὸν τελώνην λέγοντα « Dico. 
E - ^ YS -— ΄ ^" 4d. E 
« γενέσεως Ἰησοῦ Χριστοῦ υἱοῦ Azuià uio) Ἀδραάμ. ». "Exsi ὁρᾷς οὐ θυσίας αἱμάτων, ἀλλὰ 
* ι 
, , , uf du , - ^ ' ' ^ * , , 
θυσίας αἰνέσεως, οὐκ ὀρτυγομήτραν ἐξ οὐρανοῦ ἀλλὰ περιστερὰν νοητὴν ἀγίου πνεύματος, 
^ * ' , ^ ,* $& «& * d M 
οὐ θάλασσαν ἐρυθρὰν ἀλλὰ χολυμόήθραν φούερὰν, οὐ φαρχὼ ποντίζουσαν ἀλλὰ Ouiboko 
1. ὑποταγήσας. — 1. τινῶν. — 2. ἁλιαίων. — 2. σχτυτόμων (το ajoulé au-dessus de la ligne). — ἡ. 
λόγος. «ai ἦν πρὸς. χαὶ Semble avoir été effacé. — 8. εἴτω. 


d'Apollonius réduits au silence ', le Pharaon d'Égypte livré à l'oubli, les divi- 
nations de Memphis? soumises, les sophismes d'Homeére vaincus; et toutes 
ces victoires remportées par douze pauvres gens, pécheurs, cordonniers?, ou 
douaniers, dont « la voix s'est fait entendre dans toute la terre et les paroles 
« aux extrémités du monde habité »*. |3| C'est chez eux que tu entends 
(ceci) : « Àu commencement était le Verbe et le Verbe était en Dieu et le 
« Verbe était Dieu. Il est devenu chair et il a habité parmi nous » *. La parole 
d'un pécheur, de ce pauvre petit Jean, a fermé la bouche aux Grecs rugissants 
et aux rhéteurs enflammés. C'est chez eux que tu verras Paul le juif, le grand 
adversaire des Juifs, (et que tu l'entendras) dire : « Dans ces derniers jours, 
« Dieu nous a parlé par son fils »*. « Si done quelqu'un n'aime pas le Seigneur 
« Jésus, qu'il soit anathéme »*. C'est ehez eux que tu verras le douanier qui 
dit : « Livre de la génération de Jésus-Christ, fils de David, fils d'Abraham »* 
C'est chez eux que tu verras non des sacrifices sanglants, mais des sacrifices 
de louange"; non la caille qui descend du ciel'^, mais la colombe intelligible 
du Saint-Esprit''; non la mer Rouge, mais la piscine redoutable, qui n'engloutit 
pas Pharaon mais qui chasse le démon; non la manne '* en nourriture, mais le 


1. H faut sans doute vica ici : les oracles d'Apollon, plutót que de songer à une allusion à 


Apollonius de Tyane. — 2. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 13; éd. Mc. GrirrERT, p. 75, 4 ss, Les. sacrifices 
de l'Égypte, les Mirnatíons de Memphis, les adoraleurs du Nil ligurent là en bonne place. Mc, Gilfert 
conclut de ce passage que la source du Dialogue était d'origine égyplienne (p. 43 s... Cela. n'est pae 
certain, puisque les Trophées de Damas, écrits probablement en Syrie, et sans. doute utilises. pa 
l'auteur du Dialogue, cilent, déjà l'Egyple et ses. cultes. 3. Selon les Acl, Ap. xvii, 3, saint Paul 
élait faiseur de tentes (σχηνοποιός); je pense cependant que e'est lui. que l'on veut désigner ici par [s 
[πὸ de cordonnier. — 4. Ps. xvitr (XIX), 5; ef, Rom. x, 18 ». Joan. t, 1, 14 ὃ, Hébi 

7. 1 Cor. xvi, 22. — 8. Matth. 1, 1. — 9. Cf. Ps. xuix (r1), 14. — 10. Cf. Num 1 11. Cf. Μι 


10. — 12.. Cf. Num. ΧΙ, 7 58... Joan. vi, 31 ss. 
PATR. OR. — T. XV. — F. 2. 15 


136 


* fol. 136 
"deje 


*-fol. 136 
v? a. 


220 LES TROPHÉES DE DAMAS. [50] 


, 


ἀφανίζουσαν, οὐ μάννα εἰς βρῶσιν ἀλλὰ σῶμα θεοῦ εἰς μετάληψιν, " οὐχ ὕδωρ 3x πέτρας, 
ἀλλ᾽ αἷμα ἐκ πλευρᾶς ἁγίας, οὐ ῥζόδον Ἀρὼν ἁγίαν, ἀλλὰ ῥάῤδον τοῦ σταυροῦ, οὐ 
πηγὰς πιχρὰς ἀλλὰ θεηρρύτους πηγὰς γοαφικὰς, οὐ θυσιαστήριον χριοῦ ἀλλὰ θυσιαστήριον 
ἀμνοῦ τοῦ θεοῦ, οὐ σαρχὸς περιχοπὴν ἀλλὰ ἁμαρτίας περιτομήν. [4] Ποῦ δὲ καὶ ἑορτάζεις 
σήμερον; ποῦ τὸ πάσχα ποιεῖς, τοῦ τόπου ὑπὸ ἄλλων χατεχομένου, ἐν ᾧ ὁ θεὸς ἑορτάζειν 
σοι προσέταξεν" εἶπεν γάρ᾽ μὴ ἐξὴν σοι ποιῆσαι ἐχτὸς Ἱεροσολύμων τὴν ἑορτήν᾽ ὥστε χἂν 
πάσχα λέγεις ποιεῖν, χἂν σχηνοπηγίαν, χἂν σαλπίγγα, παραχούων τοῦ θεοῦ διὰ τὸν τόπον 
παρανομεῖς. Τούτων οὕτως ἐχόντων, ἢ δεῖξόν μοι πῶς σὺ αὐξάνεις, ἐγὼ δὲ ἐλαττοῦμαι. 

III [1] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: εἰ ταῦτα οὕτως ἔχει χαθὼς σὺ λέγεις, πόθεν αἱ αἰχμαλωσίαι 
αἱ ἐρχόμεναι πρὸς ὑμᾶς; τίνος αἱ χῶραι αἱ ἐρημούμεναι τυγχάνουσιν" χατὰ τίνος τοσοῦτοι 
πόλεμοι ἐξεγείρονται; ποῖον ἄλλο γένος πολεμεῖται ὡς οἱ χριστιανοί: ὅθεν χαὶ δυσπιστοῦμεν 
ὅτι Χριστὸς παρεγένετο" ἐκείνου γὰρ ἐρχομένου εἶπεν ὁ προφήτης Ἡσαΐας καὶ ὁ Μιχαῖας ὅτι 


, ΄ [4 ^ ^N 7 y ? ΄ , - “ , -Ὁ M ' N 
ειρηνευσει "fl Ys xat χαθίσεται ἄνθρωπος αυξεριμνος ἕν τῷ οιἰχῷ αὐτου, χαὶιν συγχόψουσιν τᾶς 


corps de Dieu en communion; non l'eau sortie du rocher', mais le sang qui 
coule du flanc sacré (du Sauveur)? ; non la verge sainte d'Aaron?, mais le bois 
de la Croix; non les sources améres', mais les sources qui font couler l'eau 
divine selon les Écritures?; non le sacrifice d'un bouc*, mais le sacrifice de 
lagneau de Dieu'; non la circoncision de la chair, mais l'enlévement du 
péché. [4] Ou célébres-tu aujourd'hui tes fétes? ou fais-tu la Páque, puisque 
d'autres* possédent le lieu οὐ Dieu t'a ordonné de la célébrer, car il l'a dit : 
il ne t'était pas permis de faire des fétes hors de Jérusalem?; et 51 tu prétends 
célébrer la Pàque, les Scénopégies, la féte des trompettes, tu désobéis à Dieu 
et tu es infidéle à la Loi à cause du lieu (οὰ tu célébres). Les choses étant 
ainsi, montre-moi comment tu grandis et moi je diminue. 

III [4] Le Juif : Si les choses sont comme tu le dis, d'ou vient que tant 
des vótres sont faits prisonniers de guerre? A qui appartiennent les régions 
dévastées? Contre qui sont soulevées de si grandes guerres? Quelle autre 
nation combat-on autant que les chrétiens '"? Aussi croyons-nous difficilement 
que le Christ est venu. Car, lorsqu'il viendra, à ce que disent les prophétes 
Isaie et Michée, la terre sera en paix, l'homme se reposera sans inquiétude 
dans sa maison; on transformera les glaives en faux et les lances en épieux 


T Of EX. XVI. 1.58. - - ἃ. Gf» JOan- X1x209/£.. —5 9. f, Ἔχ. VII) 8. 55: Ξ ἡ: UTESBIXO MVIPDOESS - 
5. Cf. Joan. 1v, 13 ss. ; vir, 37 s. — 6. Cf. p. ex. Lév. xvr, 15. — 7. Cf. Joan. 1, 29. — 8. On remarquera 
que le chrétien ne dit pas : Nous possédons Jérusalem, mais d'autres la possédent. Ces autres, qui 
ne sont ni juifs ni chrétiens, sont les Arabes. — 9. Cf. Deut. xit, 5; Joan. 1v, 20. — 10. Il s'agit ici surtout 
des guerres soutenues par l'empire grec contre les Arabes. Dés 632, Jérusalem était tombée entre 
les mains des musulmans. Damas avait été prise en 634. En 675, il est vrai, le Khalife de Damas avait 
consenti à payer un tribut annuel à l'empereur. Mais de toutes parts Constantin avait encore à lutter : 
en 679 il avait été battu par les Bulgares. 


» 


10 


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[51] . TRIOMPHE DU CHRISTIANISME. 221 


, , ^ . , ^ ^ ΄ a) , 2, γ᾽ ^ ,^ : 
LUN αὐτῶν εἰς δρέπανα, XXL τοὺς σειρομάαστας αὐτῶν εἰς ζυζίνας. Kat πάλιν φησὶν 


* 6 προφήτης ὅτι ἐν τῇ παρουσίγ τοῦ Χριστοῦ, λέων χαὶ ὄνος ἐν τῷ ἅμα βοσχηθήσονται, 
χαὶ βοῦς xxi πάρδαλις ὁμοῦ φάγονται ἄχυρα. Πῶς τούτων μὴ γεναμένων, ἀλλὰ τοὺ- 


, L - E τ. ΄ r ' «ὦ «-- 
ναντίον ὑμῶν πολεμουμένων, λέγετε ὅτι ηλθεν ὁ Χριστὸς τοῦ θεοῦ; 
^R t » -- , , v ^ ^ ^ , * , » , 
[2] Ὁ χριστιανός: διττῆς οὔσης τῆς ἐρωτήσεως, διττὴν xai τὴν ἀπολογίαν ἀνάγχη 
* 


Á/ x ' M - , , * , e ^ Z - 
γενέσθαι περι μεν του Eton evt τῶν Toon ΤῊΝ οτι TOU Χριστοῦ 


Q2 


gyopévou εἰρηνεύσει ἢ γῆ, 
, ΄ ^ - A ΡΣ. ΘΒ [202 , 9 un ' ΄ , - »᾿ «4. . , ΄ 4 
Οὐχ ὡς σὺ νοεῖς τὴν εἰρήνην εἰπεν, αλλ’ ὅτι ἡσυχάσουσιν ἐκ τῆς εἰδωλολατρείας οἱ πολλοὶ 
τῶν ἀνθρώπων, χαὶ ἐπιγνώσονται τὸν κύριον" ἰδοὺ μία λύσις, πλὴν ὅτι xz εἰρήνευσεν ἡ 
, h » ( * ^ , - ^ ^ : ^ 2 t ^ LEY ANC ^ , 7. , - . , A » ᾿ 
ἐκκλησία ᾿ χρόνους μαχροὺς, χαὶ βαθεῖαν εἰρήνην τὸ idee ἡμῶν ἐκέκτητο οὔπω γὰρ 
E ΄ M Wo: ' ^ , US » 
πεντήκοντα ἔτη οἱ παρόντες πόλεμοι ἐγερθέντες ἔχουσι" ἰδοὺ χαὶ δευτέρα ἀπόδειξις, 
εὸ 


* 


"€ Y M , » "iD , , 
[3] Ϊνα δὲ χαὶ τρίτην ειἰπωμεν, πολλάκις φαίνεται ὁ θεὸς εἰπὼν Yo οάμματα χαὶ μεταποιήσας 


[e 
αὐτά᾽ ἐπεὶ ἰδοὺ ἐν τῇ βίόλῳ τῆς γενέσεως λέγε i θρώπων, ὅτ ἱ ἔσται ὁ φύθος 
τῆς γενέσεως λέγει περὶ τῶν ἀνθρώπων, ὅτι « καὶ ἔσται ὁ φύοος 


^ Ἢ , τ ^ - , Uu ^ 
« ὑμῶν ἐπὶ τὰ θηρία χχὶ ἐπὶ πάντα τὰ ἑρπετὰ τοῦ ἀγροῦ »' εἰπέ μοι οὖν" πῶς νῦν οὐχ αὐτὰ 


D 


φούοῦνται ἡμᾶς, ἀλλ᾽ ἡμεῖς φεύγομεν ἐξ αὐτῶν; Εἶπεν ὅτι « ἔτι τρεῖς ἡμέραι xai Νηνευὶ 
, 


« χαταστραφήσετα: », xat οὐχ ἐποίησεν. Eimev Oct" « ἑκατὸν εἴκοσι ἔτη ἔσται ἡ Jem τῶν ἀνθοώ- 


11. Au lieu de γράμματα, peut-étre faut-il lire πράγματα. --- 13. οὐχ. — 1^. φεύγωμεν. 


de chasse '. Le prophete dit encore qu'à l'avénement du Christ, le lion et l'àne 


paitront ensemble, le boeuf et la panthére mangeront en méme temps de la 
paille?. Puisque tout cela n'est pas arrivé, mais au contraire que vous étes 
combattus, comment dites-vous qu'est venu le Christ de Dieu? 

[2] Le Chrétien : Ta question est double; il faut done quil y ait une double 
réponse. D'abord, de ce que le prophéte a dit qu'à la venue du Christ la terre 
serait en paix, 6e n'est pas de la paix comme tu l'entends qu'il a parlé; il 
veut dire que la majorité des hommes se reposeront de l'idolàtrie et connai- 
tront le Seigneur. Voilà une explication. D'ailleurs l'Église ἃ été en paix 
pendant de longs temps et notre empire a possédé une paix profonde. Il n'y a 
pas encore cinquante ans que les guerres actuelles ont. commencé. Voilà 
une seconde explication. [3] Et en voici une troisiéme. Souvent Dieu semble 
dire une chose et en fait ensuite une autre. Par exemple dans le livre de la 
Genése, il dit des hommes : « Les bétes sauvages et tout ce qui rampe dans 
« les champs vous craindra » *. Dis-moi done, pourquoi maintenant les bétes ne 
nous eraignent-elles pas, mais est-ce nous qui les fuyons? ll dit : « Encore trois 
« jours et Ninive sera détruit» »*; et il ne le fait pas. Il dit : « La vie des 
« hommes sera de cent vingt ans » *, et nous voyons que la plupart des hommes 


|. Is. 1t, 4; Mich. 1v, 3. — 2. Cf. Is. xi, 6-8. — 3. Les guerres actuelles : sans doute les campagnes 
contre les Arabes. — 4. Gen. ix, 2. Le texte n'est pas cité littéralement; au lieu des serpents de la 
campagne, la Genése parle des oiseaux du ciel, — 5. Jonas ΠῚ, à 6. Gen. ΥἹ 


* fol. 136 
v* b. 


* fol. 13 


* fol. 1 
r* b. 


ΤΟΙ 197 
v? a. 


ΠΟ]: 137 
v9 b. 


222 LES TROPHÉES DE DAMAS. [52] 


πων », xai ἰδοὺ ὁρῶμεν ὅτι οὐδὲ ἐνενήκοντα πληροῦσιν οἱ πολλοὶ τῶν ἀνθρώπων. Ἀπεφήνατο xat 
χατὰ τοῦ "Ay a6 χαὶ κατὰ Μανασσὴ xal κατὰ ᾿Ἐζεκίου; καὶ πάλιν ὡς ἀγαθὸς μετεμελήθη" 
χατὰ γὰρ τὰ ἔργα τῶν ἀνθρώπων, οὕτω καὶ οἱ θεῖοι λόγοι ἐναλλάσσονται πρὸς τὸ συμφέρον. 
[4] Τοῦτο δέ ἐστι τὸ παραδοξότατον, ὅτι χαὶ πολεμουμένη ἡ ἐχχλησία, ἀήττητος καὶ 
ἄσύφεστος ἔμεινεν, καὶ πάντων χατ᾽ αὐτῆς προσχρουόντων, ὁ θεμέλιος ἀχίνητος ἔμεινεν. Τῆς 
γὰρ χεφαλῆς xxi τῆς βασιλείας ἱσταμένης, καὶ ὅλον τὸ σῶμα εὐχερῶς ἀνανεοῦται, ἔθνος δὲ 
* ἀκέφαλον τελείως τέθνηκεν. [D] Εἰπέ μοι δὲ, παρακαλῶ, οὐχὶ τὸ χέρας ὅπερ εἶπεν ὁ 
Δανιὴλ ἀνὰ μέσον τῶν δέχα, αὐτὸν λέγετε τὸν ἠλιμμένον ὃν ἐχδέχεσθε, εἰς ὃν xai εἰρήνην 
ἐλπίζετε; 

Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον: ναί: αὐτὸς γάρ ἐστιν ὁ μέλλων ἐπισυνάγειν τὸν Ἴσραηλ. 

Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ xoi ὄντως οὐδέποτε σύγχυσις τοιαύτη γέγονεν οὐδ᾽ οὐ μὴ γενήσεται, 
οἵα ἡ τότε μέλλει ἔσεσθαι, ὡς αὐτὸς ὁ Δανιὴλ μαρτυρεῖ, ὅτι χέρας πρὸς κέρας; ἤγουν βασιλεία 
ἐπὶ βασιλείαν ἀναστήσεται, xoi χατὰ πᾶσαν τὴν οἰχουμένην συντριμμὸς χαὶ φόδος γενήσε- 


p , , ES Ὁ * ῳ bu fei ? . 
ται" χαὶ οὐδεμία ἄνεσις τότε ὀφθήσεται οὐδαμοῦ. Περὶ μὲν οὖν " τῆς εἰρήνης ἧς εἶπεν ὁ 


3. ἐνἀλίσσονται. — 8. ἀνα. --- 10. ἐπασύναγειν. — 11. τοιαῦτη. 


n'accomplissent méme pas quatre-vingt-dix ans. Il se prononce contre Achab ', 
contre Manassé*, contre Ezéchias?; et, dans sa bonté, 1] change d'avis. 


Selon les ceuvres des hommes, méme les paroles divines changent ainsi (et |. 


s'adaptent) à l'utilité. [4] Ce qu'il y a de plus étonnant, c'est. que l'Église 
attaquée soit restée invaincue et indestructible et que malgré toutes les atta- 
ques dirigées contre elle son fondement soit resté inébranlable *. Tant que 
la téte et l'empire restent fermes, tout le corps se renouvelle facilement, 
tandis qu'un peuple sans chef est complétement mort. [5] Dis-moi, je te prie, 
la corne dont parle Daniel au milieu des dix (cornes)', ne dites-vous pas 
que c'est le Messie que vous attendez, en qui vous espérez aussi la paix? 

Les Juifs dirent : Si, c'est lui qui doit rassembler Israél. 

Le Chrétien : Eh bien, jamais il n'y a eu, jamais il n'y aura une confusion 
telle que celle qui doit arriver alors, comme en témoigne Daniel : corne se 
dressera contre corne, c'est-à-dire royaume contre royaume, et sur toute 
la terre habitée il y aura ruine et crainte^.. Et nulle part on ne verra 


1. III Regn. xvr, 29 ss. — 2. IV Regn. xxr, 10 ss. — 3. IV Regn. xx, 11; l'ordre chronologique 
n'est pas respecté. Ezéchias est le pére et le prédécesseur de Manassé. Peut-étre, au lieu d'Achab, 
faudrait-il lire le nom d'Achaz, pere d'Ézéchias. — ^4. Dans le Dial. Jas. et ῬαΡ. 9: Ὁ} θ0.. 2. 55:,.18 


situation historique n'est plus la méme; les chrétiens sont persécutés par les nations, hais et combat- 
fus de toutes parts; Grecs, Perses, Sarrasins se liguent contre eux. Cependant ils tiennent ferme : 
leur empire n'est pas anéanti (οὔτε τὸ βασίλειον ἡμῶν χατήργηται), ils conservent leurs églises, ils bátis- 
sent des autels, ils offrent le Saint Sacrifice. Cela n'est-il pas admirable? Ici, l'empire grec semble 
encore en meilleure posture; il y a à peine cinquante ans que les guerres ont commencé : on peut en 
espérer la fin elorieuse. — 5. Dan. vir, 7-8. — 6. Cf. Dan. vir,7 ss.; vim, 3 ss. Il n'y a pas ici une 
citation littérale, mais seulement une allusion aux prophéties de Daniel. 


σι 


10 


[53] LE SENS ALLÉGORIQUE. 223 


προφήτης, αὕτη ἢ ἀπόδειξις. [6 Περὶ δὲ τοῦ" « χαὶ λέων Xa ὄνος ἅμα φάγονται ἄχυρα, καὶ 
« βοῦς xxi πάρδαλις ἐν τῷ ἅμα βοσχηθήσοντα! », ἐμοὶ δοκεῖ τὰ ἔθνη χαὶ τοὺς ἐξ ἰουδ χίων 
διὰ τούτων ὃ προφήτης αἰνίσσεται" ἢ τάχα καὶ τοὺς ἄρχοντας καὶ τυράννους χαὶ οἱονεὶ 
λέοντας, ὅτι ἐν μιᾷ ποίμνη Χριστοῦ σὺν τοῖς πένησιν καὶ ἰδιώταις εἰρηνικῶς ποιμανθήσονται. 

IV [1] Ὁ ἰουδαῖος εἴπεν" μή μοι κατὰ τὸν ἴδιον νοῦν χαὶ λογισμὸν τὰς γραφᾶς ἑρμιήνευε, 


^ , 


2 (1.2 Yt, S AE LS a E» s A “( 37,5 DN -- :  . ὃ e a. 
ἀλλὰ ἔγκυψον εἰς αὐτὸν τὸν νοῦν xai τὸ βάθος τοῦ προφήτου, καὶ τῷ σχοπῷ χαὶ τῇ θεωρίχ 
» - ^ LH , 
αὐτοῦ ἐξαχολούθησον: βαθὺς γὰρ ὁ νύμος. 
*- € , , - ' ' P p , , ^ " , , ᾿ 
Ὁ χριστιανός" τί οὖν; χατὰ τὸ γράμμα νοεῖς χαὶ δέχῃ, ἢ κατὰ ἀναγωγὴν χαὶ 
ε ΄, ^ ' 2 4 
ἑρμηνείαν τὴν γραφὴν ἐχλαμιδάνεις ; 
΄ , ^ - - ' , , , ^ * , - 
O ἰουδαῖος εἶπεν" ἐγὼ ἑρμηνεῦσαι: τὴν γραφὴν οὐ πχρχδέχομαι πάντα γὰρ ἐνώπιχ τοῖς 
τὰ - ' M , - ' , - , , ' 
εὖ νοοῦσιν, xxi φανερὰ τοῖς εὑρίσκουσι qwGctv καὶ γὰρ ἐκ τοῦ παρερμιηνεύειν πάντα χαὶ 
: Ln $5 
2? , - y ΕΣ * 3 H 
ἐναλλάττειν, οἱ πολλοὶ πλανῶνται Ur, εὑρίσκοντες τὴν χλήθειαν. 
ς ε ^ La -* Ὁ 3 el Y sU 4 Ὁ « , ^ - 
[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ἀχοῇ μὲν ἤκουον ὅ τι ἔχει τὰ ἐνταῦθα ἱκανωτάτους χαὶ νομομαθεῖς 
' D ^ , ὃ , , / vod δ - , CEA E - ' 
περὶ τὴν γραφὴν ἰουδαίους" οὐ μιέντο! χαὶ ἤλπιζον συντυχεῖν αὐτοῖς διαπλατῦνα!ι. Διὸ παρα- 
D) 3 : f. ; à 


- M t - t ^ , ^ * H n , * , , , . 
χαλῶ, ἐπειδὴ μᾶλλον ὑμεῖς τὸν νόμον χαὶ τὴν παλαιὰν διχθήχην ᾿ ἐπίστασθε ὡς xx-X* τὸ 
, i 7 i - 


9. ἐρμηνίαν. 


alors de repos. Voilà ma démonstration sur la paix dont parle le prophete. 

[6] Quant à la promesse que le lion et l'àne mangeront ensemble de la 
paille, que le beeuf et la panthére paitront en méme temps ', il me semble 
que par là le prophéte fait allusion aux nations et à ceux qui viennent du 
judaisme. Peut-étre aussi par les lions désigne-t-il les chefs et les rois, 
qui dans l'unique troupeau du Christ paitront en paix avec les pauvres et les 
ignorants. 

IV [4] Le Juif : Ne m'explique pas les Écritures selon ton propre esprit 
el ton raisonnement personnel. Mais pénétre dans l'esprit et la profondeur 
du prophéte; suis son but et sa vision. Car la loi est profonde. 

Le Chrétien : Quoi donc? expliques-tu et recois-tu l'Éeriture selon la 
lettre? ou l'entends-tu selon le sens spirituel? et allégorique? 

Le Juif : Je n'accepte pas l'interprétation (allégorique) de l'Écriture. Car 
tout (y) est accessible à ceux qui pensent bien, visible à ceux qui trouvent la 
science. A vouloir tout interpréter et changer de sens, la plupart s'égarent et 
ne trouvent pas la vérité. 

[2] Le Chrétien : J'avais entendu dire ce que pensent là-dessus les plus 
instruits et les plus savants des Juifs dans l'Ecriture; mais je n'espérais pas 
me rencontrer avec eux pour discuter. Aussi, je vous prie, puisque vous eon- 
naissez bien que la Loi et l'Ancien Testament s entendent selon la lettre et non 


l. Is. ΧΙ, 6-8. — ἢ, ἀναγωγή signifle le sens spirituel de l'Ecriture; ef. Origene, De prine. 1v 3, & (ed 


Ὁ 
KOETSCHAU, p. 330, 2); 1v 3, 6 (id. p. 333, 6) ; 1v 3, 7 (id. p. 333, 13 et 26), et 


* fol. 138 
r" 8. 


* fol. 138 


v? a. 


* fol. 138 
v? b. 


224 LES TROPHÉES DE DAMAS. [54] 


γράμμα χαὶ οὐ xa ἑρμηνείαν ὑπάρχουσαν, διδάξατε, παραχαλῶ, πῶς τοῦ θεοῦ εἰρηχότος 
ὅτι « ἐπικατάρατος ὃς οὐχ ἔχει σπέρμα ἐν ᾿Ισραήλ », ἐκεῖνος ἪἬλιοῦ ὁ θεσξίτης xx Ἔλ':σ- 
σαῖος χαὶ ἄλλοι τινὲς μὴ ἐσγηχότες σπέρμα, μαχαρίζονται XXL παρ᾽ ὑμῶν χαὶ τοῦ θεοῦ" 
U χ PUT τον eed: 
Li r4 ^ ἢ τ ^ , —-— t ^ / , M 14 [i ^ LS 
ὡσαύτως xxl Μελχισεδὲκ ὃν ἐπαινεῖ ἢ γραφὴ, παρθενεύσας φαίνεται, καὶ μέντοι ἱερεὺς θεοῦ 
ὦν. [3] Πῶς δὲ καὶ ὁ Δαυὶδ ψεύδεται λέγων" « νεώτερος ἐγενόμην, καὶ γὰρ ἐγήρασα χαὶ 
« οὐκ εἶδον δίκαιον ἐγκαταλελιμμιένον, οὐδὲ τὸ σπέρμα αὐτοῦ ζητοῦντα ἄρτους », τοῦ 
΄ τῶ ἢ ' , Δ δ Ν Ἂς, e) ^ “- M i / M ^ 
σπέρματος τοῦ Ixxo6 ἐν Αἰγύπτῳ πρὸς  ᾿Ιωσὴφ ζητοῦντος ἄρτους᾽ ὡσαύτως χαὶ Δανιὴλ 
, , ͵ “ ᾽ ? , 5. " » m ^ , ^ * , 
UU ous φαίνεται λέγων, ὅτι « ἐτμήθη λίθος ἐξ ὄρους ἄνευ χειρῶν, xoi ἐπάταξε τὴν εἰχόνα, 
« xxi ἐπλήρωσεν ὁ λίθος πᾶσαν τὴν γὴν ». Καὶ μὴν πολλαὶ πεδιάδες χαὶ θζλατται χαὶ ἔρημοί 
εἰσιν ἐν τὴ γῆ᾽ πῶς οὖν ἐχεῖνος πᾶσαν τὴν οἰκουμένην πληρωθεῖσαν ὑπὸ τοῦ λίθου λέγει ; 
[4] Ἰεζεχιὴλ δὲ χαὶ γέλωτα ἡμῖν προξενεῖ" τί λέγει μὴ ἐπιστάμενος, ἀλλὰ βαττολογῶν 
' ΄ ^ . 7 et " » Y , , d 9? , ' DÀ ' 
xal Aéyow « ἣ πύλη αὕτη χεχλεισμένη ἔσται καὶ οὐχ ἀνοιχθήσεται, οὐδ᾽ οὐ μὴ οὐδεὶς 
« διέλθῃ δι αὐτῆς, εἰ uh χύριος ὁ θεὸς εἰσελεύσεται δι αὐτῆς καὶ ἐξελεύσεται, xxi ἔσται 
, ax 5 1 ccs , , 7 E 1 D E ΄, 
( χεχλεισμένη » εἰς τὸν αἰῶνα. [Ποίαν πύλην Aévsts Ἢ ποῦ ἐστιν ἄρα, ἵνα πορευθέντες 


ὀψόμεθα αὐτήν; ἄρα περὶ τῆς τοῦ ναοῦ ὑμῶν λέγει; ἀλλ᾽ οὐ μόνον ἠνοίχθη, χλλὰ χαὶ ἐνεπυ- 


1. xat. — t. ὡς αὕτως. --- 7. ὡς αὕτως. — 1^. χεχλεισσμένη. 


selon l'explication (allégorique), apprenez-moi comment, Dieu ayant dit : 
« Maudit celui qui n'a pas d'enfant en Israél »', le fameux Élie le Thesbite?, 
Élisée?,et d'autres encore, bien que n'ayant pas d'enfants, sont bénis de vous 
et de Dieu; de méme Melchisédech, que loue l'Écriture, est évidemment resté 
vierge bien qu'étant prétre de Dieu*. [3] Comment aussi David ment-il en 
disant : « J'étais jeune et j'ai vieilli et je n'ai pas vu de juste abandonné ni sa 
« descendance mendiant son pain »*? Les enfants de Jacob n'ont-ils pas mendié 
leur pain en Egypte prés de Joseph *? De méme encore Daniel conte une fable 
en disant: « Une pierre fut arrachée à la montagne sans (le secours d'aucune) 
« main, et elle frappa la statue, et la pierre remplit toute la terre »*. ll y a 
sur la terre beaucoup de plaines, de mers, de déserts : comment donc le 
prophéte dit-il que toute la terre habitée est remplie par la pierre? [4] Lui 
aussi Ézéchiel nous donne à rire; que dit-il, sans savoir mais en radotant : 
« Cette porte méme sera fermée; on ne l'ouvrira pas; personne ne la franchit 
« sinon le Seigneur Dieu qui entrera par elle et sortira par elle, et elle sera 
« fermée pour l'éternité »*. De quelle porte parle-t-il? oà donc est-elle afin 
que nous allions la voir? Dit-il une porte de votre temple? mais non seule- 


1. La stérilité était regardée en Israél comme un chátiment de Dieu. Cf. Os. ΙΧ, 14. Mais je ne puis 
identifier dans la Bible le texte qui serait ici cité. — 2. Cf. ΑΜΒΒΟΙΒΕ, De Virgin. 13, 12; P. L. XVI 
192; JÉROME, Ad Jovin. τ, 25; P. L. XXIII, 255. — 3. La Bible n'affirme pas plus la virginité d'Élisée, 
que celle d'Élie : au plus permet-elle de la supposer. — ^. Cf. Gen. xiv, 18. — 5. Ps. XXXVI (XXXVII), 
25. — 6,'Gf. Gen. xum, 1 58: 7- Dam bs m8 ΕΘΝ CRETA. 


et 


10 


» 


10 


- 45 


[55] L'INCARNATION. 225 


ρίσθη. Εἶδες πῶς ψεύδοντα! οἱ προφῆτα! μὴ ἐπιστάμενοι ἃ λέγουσιν: εἰ γὰρ ἠλήθευσαν, 
δειξόν μοι τὸν λίθον τὸν τὴν οἰχουμένην πληροῦντα, χαὶ τὴν πύλην τὴν εἰς αἰῶνα χεχλεισ- 
μένην, χαὶ δίχαιον μὴ δεόμενον ἄρτου, καὶ μάλιστα τὸν 'Io6 τὸν ἐπὶ χρόνους ἐνδεῖ γενόμενον. 

[5] 'O ἰουδαῖος εἶπεν: μὴ ὕδριζε τοὺς προφήτας, ἐπεὶ κἀγὼ χαθάπτομαι τῶν σῶν 
διδασχάλων, χαὶ γίνεται μάχη" πάντα ὅσα εἶπαν οἱ προφῆται, ἀλήθειαν ^ εἶπον, ἀλλ᾽ ἡμεῖς 
πάντως οὐκ οἴδαμεν τῶν λεγομένων τὴν δύναμ. 

Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ καλῶς εἶπας ὄντως ὅτι οὐκ οἰδχτε" εἰ γὰρ ἐγινώσχκετε, οὐχ ἂν τῇ 
ἀληθεία ἀντεπίπτετε. 

V [4] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ποία ἀλήθεια τοῦ εἰπεῖν ὅτι θεός ἐστιν ἄλλος πλὴν τοῦ μόνου 
θεοῦ" τοῦτο ἀλήθεια: μιὴ γένοιτο; ἀλλὰ τὸ εἰπεῖν ὅτι ἐν μήτρα καὶ ἐν ῥυπαρίχ γυναιχείας 
φύσεως ἔμεινεν θεὸς, τοῦτο ἀληθές: οὐδαμῶς. 

Ὡς δὲ τοῦτο εἶπεν ὁ ἑδραῖος, ἤρξαντο χράζειν πάντες οἱ σύνεθνοι αὐτοῦ" ἴλεος, ἴλεος! μὴ 
γένοιτο ! καθαρὸν τὸ θεῖον χαὶ οὐράνιον, καὶ ἄφθαρτον. 

Κατασείσας τοίνυν αὐτοὺς μικρὸν, ὁ χριστιανός φησιν᾽ εἴπατέ μοι παντοδύναμος ᾿ ἐστιν 
ὁ θεός; ναὶ 00 ; πάντα ὅσα ἐποίησεν χαλὰ ἐποίησεν ναὶ ἢ οὔ; 


Ot ἰουδαῖοι εἶπαν" ναί. 


3. ἐπι. — 4. χαγώ. 


ment on l'a ouverte; on l'a encore incendiée. Tu vois comment se trompent 
les prophétes, en ne sachant pas ce qu'ils disent. S'ils ont dit la vérité, 
montre-moi la pierre qui remplit toute la terre habitée, la porte éternellement 
fermée, le juste qui ne manque pas de pain, et surtout Job qui fut pour un 
temps indigent '. 

[5] Le Juif : Ne traite pas insolemment les prophétes; sans quoi moi 
aussi je m'attaque à tes maitres, et il y aura bataille. Tout ce qu'ont dit 
les prophétes est vrai, mais nous ne savons pas entierement la valeur de ce 
qu'ils ont dit. 

Le Chrétien : Tu as bien dit que vous ne savez pas. Car si vous saviez, 
vous ne résisteriez pas à la vérité. 

V [1] Le Juif : Quelle vérité de dire qu'il y a un autre Dieu que le Dieu 
unique? Est-ce là la vérité? loin de là. Et de dire que Dieu est resté dans le 
sein et dans la souillure d'une femme, est-ce vrai? pas du tout. 

Lorsque l'Hébreu eut dit cela, tous ses compatrioles se mirent à erier : 
Pitié, pitié! Loin de là! Dieu est pur, céleste, incorruptible! 

Le Chrétien leur fit signe de se taire et reprit : Ditesemoi : Dieu est-il tout- 
puissant? oui ou non? Tout ce qu'il a fait, l'a-t-il bien fait^? oui ou non? 

Les Juifs : Oui! 


1. Job 1, 6 ss. — 2. Cf. Gen. 1, ^ οἴου r, 31. 


* fol. 13: 


* fol. 139 
r* b. 


* fol. 139 
v? a. 


Ἐ 0]. 139 
v?:b. 


226 LES TROPHÉES DE DAMAS. [56] 


[2] 9 χρ'στιανὸς εἶπεν" πῶς οὖν ὁ πάντα δυνάμενος, ἐν μήτρᾳ γυναικὸς ἐνοικῆσαι οὐχ 
ἠδύνατο ἀφθζοτως xxi ἀμιάντως ; εἰ γὰρ αὐτὸς τὸν τόκον τοῦ ἀνθρώπου ἐποίησεν, πάντως 
δὲ D τ ὃς , 0 ΄ὔ , N T E] Ute * » Dy? δέ: , 
οὐδὲν ἀκάθαρτον T, ἀνθρωπεία φύσις xxi γέννησις, ἐπεὶ ὁ θεὸς αἴτιος. Εἰπέ μοι δέ" οὐκ 

ἔστιν ^ φύσις τοῦ ἀνθρώπου καὶ τῆς γυναιχὸς μία; 
Ὁ ἰουδαῖος eimev: vat^ πάντες EX πηλοῦ εἰσιν. 
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" xoi ἰδοὺ ἐν τῷ προφήτῃ λέγει, ὅτι « ἐνοιχίσω ἐν αὐτοῖς χαὶ ἐμπερι- 
D , M , 1 , Wr) / " 30 NY 1 M , ΄ 
« πατήσω ». [αν ἐκ γυναιχὸς μιαίνεται, xo ἐξ ἀνθρώπου μιαίνεται" εἰ δὲ τὸ θεῖον ἀμόλυντον, 
ὴ 50 * e e Δ ) 4L , 2 ,ὔ ' NE ὐδὲ : * v τὸ [ 6 9T 7 
γνῶθι — ὁτι ὥσπερ τὴν βάτον οὐχ ἐμίανεν τὸ πῦρ, οὐδὲ τοὺς τρεῖς παῖδας ἢ βαδυλωνία 
΄ ὐδὲ 1 , €- n - 2 ' DENS! 1 ' ε € - ΄ »W 
χάμινος, οὐδὲ τὸν ᾿Ιωνᾶν ἡ τοῦ χήτους γαστὴρ, οὐδὲ τὸν Δανιὴλ ἡ πεῖνα τῶν λεόντων, οὐδὲ 
τὸν ἥλιον τοῦτον ἣ ἐν βορδόρῳ χατάθασις, οὐδὲ τὸ πῦρ ὑπὸ σχυδάλων μιαίνεται, οὕτως καὶ 
ὁ θεὸς λόγος παντοδύναμος ὧν, ὥσπερ πλευρὰν ix τοῦ Ἀδὰμ. ἔλασεν καὶ γυναῖχα ἐποίησεν, 
οὕτως ἐχ γυναιχὸς σάοχα ἐκομίσατο χαὶ φθορὰν οὐχ ὑπέμεινεν. Kat ὑπὲρ λόγον μὲν τὸ μυστή- 
prov, ἐπὰν δὲ φανερωθῇ, οὐχέτι ἐστὶν μυστήριον. [3] Πλὴν καθὼς χωρεῖς, dxoucov: ὥσπερ 


, [3 ^ e ΄ ze " , * M " ἽΣ 
ἐν βήσσα ὑελίνη ὕδωρ βάλλων, xxi κατέναντι τοῦ ἡλίου θήσας πῦρ πολλάκις «ἐξήνεγχας 
à D ᾿ ? ) , 


1. ἐνοἰχῆσαι. — 8. οὐχεμιίανεν. 


[2] Le Chrétien : Comment donc le tout-puissant n'a-t-il pas pu habiter le 
sein d'une femme, sans étre corrompu ni souillé? Car s'il a fait l'enfantement 
des hommes, la nature et la génération humaines n'ont absolument rien d'im- 


pur, puisque Dieu en est l'auteur. Dis-moi : la nature de l'homme et celle de la 
femme ne sont-elles pas une? 


Le Juif : Si; tous viennent du limon'. 

Le Chrétien : Voici que dans le prophéte Dieu dit : « J'habiterai parmi eux 
« et je me proménerai avec eux »*. S'il est souillé par la femme, il est aussi 
souillé par l'homme. Mais si Dieu ne peut étre souillé, sache que, comme le feu 
n'a pas souillé le buisson?, comme la fournaise de Babylone n'a pas souillé 
les trois enfants, ni le ventre de la baleine Jonas, ni la faim des lions Daniel*, 
comme ce soleil n'est pas souillé par sa descente dans la fange, ni le feu par 
les cendres, de méme le Verbe divin qui est tout-puissant, comme il a pris 
une cóte d'Adam et en a fait la femme", ainsi il a pris une chair de la femme 
et il n'a pas subi la corruption. C'est là un mystére au-dessus de la raison; 
lorsqu'il est manifesté, ce n'est plus un mystere. [3] Écoute toutefois, comme 
tu le peux. Si tu verses de l'eau dans un vase de verre et que tu places ce 
vase en face du soleil, souvent tu produis du feu sans que le vase soit abimé 
ou brisé, sans que l'eau soit souillée, sans que le soleil soit diminué ou 


1. Cf. Gen. r1, 7. — 2. Cf. Lév. xxvi, 12. La citation textuelle est en fait tirée de II Cor. vr, 16. C'est 
d'une maniére large qu'elle est attribuée au prophéte. Saint Paul d'ailleurs donne déjà cette parole 
comme une citation: Cf. encore Jér. xxxr, 1. — 3. Cf. Ex. imn, 2. — 4. Cf. Dan. rm, 23 $s. — 5. Cf. 
Jon. 11, 1 ss. — 6. Cf. Dan. vit, 18 ss. — 7. Cf. Gen. 11, 21 ss. 


10 


[57] L'INCARNATION., 227 


^ Li -- 5, , ^ , νι D "s , , ^ " e^, 42 , " 
xxi οὐδὲν 7; βῆσσα ἐδλάθη ἢ συνετρίθη, οὐδὲ τὸ ὕδωρ ἐμιώθη, οὐδὲ ὁ ἥλιος ἠλαττώθη ἢ 
ἐμολύνθη. οὕτω χαὶ ὁ Χριστοῦ ἐκ παρθένου τύχος πχροχδόξως Ὑενόμενος Luctus ἀσάλευτος. 
eU. Tj, OV e "X298 oU 70X06 παρ. 2504 γενόμενος £ULETVEV ασαλευτος 
, ' DING! * σι - , , »N - Fem " Ἂν 
οὐ γὰρ ἠδύνατο γυμνὴ θεότης φανῆναι ἀνθρώποις, οὐδὲ παθεῖν ὑπὲρ ἡμῶν. 


VI [1] 'O ἰουδαῖος εἴπεν᾽ πῶς θεὸς ὧν ὡς λέγεις, ἑαυτὸν σῶσαι οὐχ ἴσχυσεν" θεὸς γὰρ 
- * 


, / , L4 ^ / 
ὃ ἀποθνήσχων, Ουχ ἕν!» Un γένοιτο. 


10 


΄ ^ , —-- o5 , τῷ , * “ 92 . , " 
O χριστιανὸς ἐχ στόματος τοῦ ipud χίου χαταισχῦναι αὐτὸν βουλόμιενος ἠρώτησεν οὕτως" 
»! - * » 
4 eM ^ , , & ^ NI 2; ' * » - , 4 
οὐχ οἷδα περὶ τούτου εἰπεῖν σοι. Μᾶλλον δὲ σὺ τοῦτό μοι εἰπὲ, «(εἰρωνικῶς"-- ἐγένετό τις 
, * , "3.4 / z Ὁ ^ A, “ - * m , 
ἀνθρώπων ἢ γίνεται ᾿ἀναμάρτητος, τοῦ Δαυὶδ λέγοντος ὅτι « πᾶς ᾿ ἄνθρωπος ψεύστης », * fol. 110 
^ D ; , ὃ o4 2737 ' Ao e LN , 1 SM o ^ * , , r a. 
« καὶ πάλιν οὐ διχαιωθήσετα! ἐνώπιόν σου πᾶς ζῶν », χαὶ πάλιν᾽ « ἰδοὺ γὰρ ἐν ἀνομίαις 
- LI L] 
M θ᾽ 4 * » ΄ ET. ^" A. , - , t D em La 2 'O , r$ ' . , c E 
& συνελήφθην, καὶ ἐν ἁμαρτίαις ἐκίσσησέν με ἡ μήτηρ μου »; Ὁμοίως xxi ὁ 'ló6 φησιν 
(e γὰο χαθχοὺς ἀπὸ ῥύπου; οὐδεὶς, οὐδ᾽ ἂν μίχ ἡμέοα ζωὴ χὐτοῦ ἀπὸ τῆς vil 
« τίς γὰρ χαθαρὸς ἀπὸ ῥύπου: ic, οὐὺ ἂν μία ἡμέρα ζωὴ αὐτοῦ ἀπὸ τῆς γῆς »- 
΄ $ - t d * , ᾽ν , ΄ ᾽ ^ ΄ , 
O ἰουδαῖος εἶπεν" οὕτως ἐστίν" οὐδεὶς ἀναμάρτητος, εἰ" μὴ μόνος ὁ θεός. 
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" δύνατα. ἄνθρωπος ἀνθρώπων ἁμαρτίας συγχωρῆσαι ἢ ἐξαλεῖψαι; 
t , - * ὸ 5 , s , ΄ ΄ὔ 
O ἰουδαῖος εἶπεν" οὐδεὶς, εἰ μὴ μόνος ὁ θεός. 


[2] Τότε ὁ χριστιανὸς διεγείρων ἅπαντας πρὸς τὴν ἀχρόχσιν εἶπεν" διεγέρθητε, ἀδελφοὶ, 


1. βήσσα. — 1. ἐλαττώθη. — 6. χαταἰσχύναι. --- 7. περι. — 7. ἠρωνίω. — 1^. μη. -- 135. διἐγείρων. 


souillé; de méme l'enfantement virginal du Christ, miraculeusement accompli, 
 S'est fait sans passion. La divinité toute seule ne pouvait apparaitre aux 
hommes ni souffrir pour eux '. 
VI |4] Le Juif : Comment étant Dieu, ainsi que tu le dis, n'a-t-il pas pu se 
sauver lui-méme*? Car il n'est pas possible à Dieu de mourir. Loin de là! 


Le Chrétien, voulant confondre le Juif de sa propre bouche, lui demanda 
(alors) : Je ne sais te répondre là-dessus. Mais toi, dis-moi plutót, y a-t-il eu, 
ou y a-t-il un homme qui soit sans péché, alors que David dit : « Tout homme 
« est menteur »*; et encore : « Nul vivant ne sera justifié devant tol » '; et 
encore : « Voici que j'ai été coneu dans les injustices et que ma mere m'a 
« concu dans les péchés »*. De méme Job dit : « Qui est pur de toute souil- 
« lure? personne, pas méme s'il n'a vécu qu'un jour sur la terre » 

Le Juif : Il en est ainsi : personne n'est sans péché, sinon Dieu seul. 

Le Chrétien : Un homme peut-il pardonner ou effacer les péchés des 
hommes? 

Le Juif : Personne, sinon Dieu seul 7. 

(2] Alors, le Chrétien exeita tout le monde à écouter et dit : Maintenant, 


1, Cf. Dial. antimonoph. 52; éd. BoNwETSCH, p. 135, 24 : οὐδὲ γὰρ αὐτοὶ γυμνὴν ἴδεσθαι θεότητα ἔφερον 
— 2. Cf. Matth. xxvir, 40. — 3. Ps. oxv (cxvr), 3. ἃς: P8. CXLII (CXLit), 3 » Ps. LL (L1), 7 
6. Job xiv, 4, 5. — 7. Cf. Me. 1, 7. Pour toute cette discussion, cf. Dial. Pap. et Jas. 12, p. 69 
ἢ ss. On y retrouve à peu prés les mémes lextes : Job xiv, ^, 5; Ps. cxtmn (cxt, 2, et surtout I 


LII, 7-9, qui est longuement commenté eomme ici 


* fol. 140 
rez der 


* fol. 140 
v? a. 


* fol. 140 
v? b. 


298 LES TROPHÉES DE DAMAS. [58] 


ὧδε τὸν νοῦν" στῶμεν κατ᾽ αὐτῶν" ἐν γὰρ τοῖς λόγοις τῶν χειλέων αὐτοῦ “συνελήφθη ὁ 
ἁμαρτωλός. Ἀλλὰ παοέστω ἡμῖν ἀμφοτέροις Ἡσαίας ἐχεῖνος ὁ μέ θεολόγος, χαὶ ἐχεῖν 
ap . ἡμῖν ἀμφοτέροις Ἡσαίας éxeivoc ὁ μέγας Yyoc, * 0G 
ἀψευδῶς δηλώσει χαὶ νεσάσει τὸ προχείμενον. Εἶπαν τοίνυν οἱ θαυμάσιοι! οὗτοι, οἱ φωστῆρες 
τοῦ ᾿Ισρχὴλ, ὅτι ἄνθρωπος ἁμαρτίας ἀνθρώπου συγχωρῆσαι οὐ δύναται, οὐδὲ ἀναμάρτητος 
εἰναι εἰ μιὴ μόνος ὁ θεός. «Ημῶν τοίνυν ἀποδειχνυόντων ὅτι ἄνθρωπός τις ἀποθανὼν χαὶ ἀνα-- 
μάρτητός ἐστιν καὶ ἁμαρτίας ἡμῶν συνεχώρησεν, ἀνάγχη πᾶσα. ὁμολογεῖν αὐτὸν χαὶ θεὸν εἶναι 
ἀληθινόν: [9] « Ἄνθρωπός τις, φησὶν ὁ Ἡσαΐας, ἐν πληγῇ ὧν, χαὶ εἰδὼς φέρειν μαλαχίαν »* 
ἰδ 8.59). L PES N e 7) € - ΄ * ^ NODE - Y - ENS 
ἰδοὺ ἄνθρωπον λέγει. « Αὐτὸς τὰς ἁμαρτίας ἡμῶν φέρει " χαὶ περὶ ἡμῶν ὀδυνᾶται »* ἰδὸυ 
τὰς ἁμαρτίας ἡμῶν ὁ ἄνθρωπος ἐχεῖνος βαστάζει φησίν: « αὐτὸς ἐτραυματίσθη διὰ τὰς 
« ἁμαρτίας ἡμῶν: τῷ μώλωπι αὐτοῦ ἡμεῖς ἰάθημεν, καὶ χύριος παρέδωχεν αὐτὸν ταὶς ἁμαρ- 
« τίαις ἡμῶν ». Eica ἐπήγαγεν χαὶ τῷ ποίῳ τρόπῳ ἰάσατο ἡμᾶς" « ὡς πρόδατον ἐπὶ σφαγὴν 
« ἤχθη, χαὶ ὡς ἀμνὸς ἐναντίον τοῦ χείροντος αὐτὸν ἄφωνος, οὕτως οὐχ ἀνοίγει τὸ στόμια 
« αὐτοῦ ». Λάλει προφῆτα᾽ πρέπει γάρ cov « ἀπὸ τῶν ἀνομιῶν τοῦ λαοῦ μου ἤχθη εἰς 
7Ζ JA Sl - » s ΄ ^ ΄ , ΄ , d ὃ ^ quA 
« θάνατον ». [4] Ὅρα πῶς ἄνω xal κάτω τὸν παθόντα ἀναμάρτητον ἀγωνίζεται δεῖξαι, xou 


δι᾿ ἄλλων σωτηρίαν ἑαυτὸν προδώσαντα, " οὐ μόνον δὲ, ἀλλὰ xal τὴν ἐσχάτην ἀπόφασιν 


1. χαταυτῶν. — ὅ. τίς (accent effacé de 1'* main). --- 7. πληγὴ. — 8. περι. — 9. ἐκχείνος. — 11. ἐπι. 
— 12. οὐχανοίγει. 


éveillez vos esprits, fréres. Levons-nous contre eux! D'aprés les paroles de 
ses lévres, c'est un pécheur qui a été congu. Eh bien, que décide entre nous 
deux Ísaie, ce grand théologien! il nous montrera sans mensonge (la vérité) 
et nous départagera. Ces hommes admirables, les lumiéres d'Israél, nous ont 
dit qu'un homme ne peut pas pardonner les péchés d'un homme, que personne 
n'est sans péché sinon Dieu. 51 done nous montrons qu'un homme mortel est 
sans péché, et qu'il a racheté nos péchés, il faut de toute nécessité confesser 
quil est aussi vraiment Dieu. (3] « Un homme, dit Isaie, blessé et sachant 
« supporter la faiblesse »'. Il parle donc d'un homme. « Il porte nos péchés et 
« est chargé pour nous »*. Ainsi cet homme, dit le prophéte, porte nos péchés. 
« ll a été blessé pour nos péchés; nous avons été guéris par sa meurtrissure. 
« Le Seigneur l'a livré à cause de nos péchés » ὃ. Puis Isaie explique de quelle 
maniére il nous ἃ guéris. « Il a été conduit comme une brebis à la boucherie, 
« et comme un agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre pas sa 
« bouche »*. Parle, prophete, cela te convient : « Il a été conduit à la mort par 
« les impies de mon peuple » *. [4] Vois comment, du commencement à la fin, il 
s'efforce de montrer que celui qui souffre est sans péché et qu'il se livre lui- 


1. Is. 111, 3. Le. chapitre rir d'Isaie, texte classique dans la controverse juive dés les origines (cf. 
Act. Ap. viIL, 28 ss.), est cité aussi dans la Didascalie de Jacob, 26 et 28; éd. Nau, p. 761 [51] s. Cf. 
aussi JusTIN, Dial. 13, 1 ss.; xiv, 2. — 2. Is. Lut, 4. — 3. Is. LII, 5, 6b. : ἁμαρτίας B, ἀνομίας NAQ. 
— ^. Is. 111, 7b. — 5. Is. 1111, 8b. 


σι 


οι 


. 10 


[59] LA REDEMPTION. 229 
χατὰ τῶν σταυρωσάντων αὐτὸν προλέγει᾽ « xxi δώσω γάρ φησι τοὺς πονηροὺς ἀντὶ τῆς 


^ 


e , ΡῈ ' , , ^ "i ΄ , - ' ᾶ " , Ξ 
« ταφῆς αὐτοῦ, καὶ τοὺς πλουσίους ἀντὶ τοῦ θανάτου αὐτοῦ ». ᾿Ιδοὺ δὴ σαφῶς ἐνταῦθα χαὶ 


, 


" * 9e 
ἐποιίῆσεν, οὐδὲ 


θανάτου χαὶ ταφῆς τινος ἀναμαρτήτου ἐμνημόνευσε λέγων, ὅτι « ἀνομίαν οὐχ 
LI 


« εὑρέθη δόλος iv τῷ στόματι αὐτοῦ ». Καὶ « τὰς ἁμαρτίας αὐτῶν, φησὶ, αὐτὸς ἀνήσει" 


, , 


yl T7 ἊΝ δόθ; ἰς 62 S ἐν uz EE ἔοι λυ - 25 ; μ ^ » 4 
« «vU ὧν παρεθοῦη εἰς ὕχνατον Ἢ ψυχὴ αὐτοῦ, καὶ ἐν τοῖς ἀνόμοις ἐλογ'σ)η,) WAV αὐτὸς 


« ἁμαρτίας πόλλῶν ἀνήνεγχε, χαὶ διὰ τὰς ἁμχοτίας αὐτῶν πχιεδόθη ». ὃ Τί Xo γέγετε 
μαρτίας π (νήνεγχε, s ἁμαρτίας αὐτῶν παρεδόθη ». [9] Τί ἀρὰ λέγετε, 
* ^ " ε , , qs i 7 m ^ 0M. ^ m ^ . 
ὦ φίλοι; ἄρα ὁ ἡλιμμένος ^ ὑμῶν ἐστιν περὶ οὗ εἴρηται ταῦτα ; οὐδαμῶς" εἴπετε γὰρ ὅτι 
, ^ , - 5 ' , τ ^ M J ^ LI « , T 
ἐχεῖνος οὐ σταυροῦται. Ἀλλὰ τί; ἄρα μὴ περὶ αὐτοῦ ὁ Ἡσαίας εἶπεν; 
^ LI , E ^ ^ , * ε n , ᾿ * 
ἐστιν xxi ἁμαρτίας συγχωρῆσαι οὐ δύναται, πλὴν ὅτι οὐχ εἶπεν" ὡς πρόδθατον ἐπὶ σφαγὴν 


* 

X fj £)) T0 ^ [1 , Aer ἔχ K * Ἀδὰ , ἣν , E —P - ἦν pd. n ES. " - 

ἤχθην, ἃ ἤχθη, περὶ ἑτέρου τινός. Kal « ὡς ἀμνὸς ἐναντίον τοῦ χείροντος αὐτὸν ἄφωνος, 
" , , v , Ὁ , ^ ᾽ ^ Li , , - "" 

« οὕτως οὐκ ἀνοίγει τὸ στόμα αὐτοῦ ἐν τῇ ταπεινώσει αὐτοῦ ἡ χρίσις αὐτοῦ ἤρθη ». 


, * ΄ , , « T ^ ^ ἢ , ' ' 
[6]. ᾿Ιδοὺ xai ἑκουσίως πάσχοντα αὐτὸν ὁ προφήτης εἶπεν φησὶ γὰρ, ὅτι ταπεινώσας ἑαυτὸν 


"S 
ἐπηγαγεν" « τὴν 


χατεχρίβη. Εἶτα δειχνὺς ὅτι οὐχ ὅμοιος τῶν πολλῶν ἀνθρώπων ἐστὶν, 


« δὲ γενεὰν αὐτοῦ τίς διηγήσεται; ὅτι αἴρεται ἀπὸ τῆς γῆς ἡ ζωὴ αὐτοῦ ». Ὁ δὲ Ἡσαΐας 


' LS ' » ' ' , “ὦ Ψ - , - , , f 
καὶ γενεαλογεῖται χαὶ οἴδαμεν τὴν γενεὰν αὑτοῦ. [7] Οθεν σαφῶς ἐν τοῖς εἰρημένοις 0 


1. ἄντι. --- 3. 0266. — 8, περι. 


méme pour le salut des autres. Bien plus, i! prédit méme la derniere sentence 
contre ceux qui l'ont crucifié : « Je donnerai, dit-il, les méchants pour sa 
« sépulture et les riches pour sa mort » '. Ici, il fait bien mémoire de la mort et 
de la sépulture d'un innocent quand il dit : « Il n'a pas fait d'injustice; on 
« n'a pas trouvé de ruse dans sa bouche ν΄. Et : «Il remettra les péchés de ceux 
« pour qui son àme a été livrée à la mort, il ἃ été compté parmi les impies, il 
« a porté lui-méme les péchés d'un grand nombre et il a été livré à cause 
« de leurs péchés »?. [5] Que dites-vous, mes amis? Est-ce votre Messie dont 
le prophéte parle ainsi? Nullement : ear vous avez dit qu'il n'est pas erucifié. 
Mais quoi? Isaie n'a-t-il pas parlé de lui-méme? Mais c'est un homme et il 
ne peut pardonner les péchés. D'ailleurs il aurait dit : J'ai été conduit comme 
l'agneau à la boucherie, et non : «il ἃ été conduit », à la troisieme personne; 
ni non plus : « comme l'agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre 
« pas sa bouche dans son humiliation. Son jugement a été enlevé » ᾿ς Ὁ De plus 
le prophete dit qu'il souffre volontairement : « C'est pour s'étre humilié quil 
« ἃ été condamné ». Et pour montrer qu'il n'est pas semblable à la masse des 
hommes, il ajoute : « Qui racontera sa génération? sa vie est enlevee de la 
« terre »^. Or Isaie a une généalogie et nous connaissons sa génération. 
[7] Ainsi, dans ce qu'il a dit, le prophete a bien montré que le Christ est sans 
péché, qu'il pardonne les péchés, qu'il n'a pas de généalogie, quil a éte 
l5. 8h 


1, I8, L11), 98, — 2. LIII, 9a. — 3. Is. Lui, 11b, 12b 4. Is. Lil «Βα » 18 


* fol. 141 


* fol. 141 
r* b. 


230 LES TROPHÉES DE DAMAS. ! [00] 


προφήτης ἔδειξεν ὅτι χαὶ ἀναμάρτητος ὁ Χριστὸς, χαὶ ἁμαρτίας συγχωρῶν, ὅτι καὶ ἀγε-- 
νεχλόγητος £x πατρὸς ἐγεννήθη πρὸ πάντων τῶν αἰώνων, χαὶ ὅτι ἑκουσίως ἑαυτὸν παρέδωχεν, 
ἀλλὰ xoi ὅτι μέλλουσιν οἱ σταυρώσαντες αὐτὸν ὑπομεῖναι τὴν ἐσχάτην τιμωρίαν᾽ « xal 
« δώσω γάρ, φησι, τοὺς πονηροὺς ἀντὶ τῆς ταφῆς αὐτοῦ, χαὶ τοὺς πλουσίους ἀντὶ τοῦ 
* fol. 141 « θανάτου αὐτοῦ ». Τίς δὲ ἀγνοῇ ὅτι καὶ οὐ μετὰ πολὺν χρόνον τοῦ " πάθους τοῦ Χριστοῦ, 5 
Pin. 7M0ov Τῖτος xxi Οὐεσπασιανὸς, xoi ἐνεπύρισαν ὑμῶν χαὶ τὴν πόλιν χαὶ τὸν ναὸν, χαὶ 
ἀμυθήτους μυριάδας χατέσφαξαν, χαὶ ἀνζγχην ὑμῖν λιμοῦ. μεγάλην ἐποίησαν, ὥστε χαὶ 
τὰ τέχνα. αὐτῶν ἔφαγόν τινες ὑμῶν, ὥς φησιν Ἰώσηπος ὁ ἑδραῖος ὁ ὑμέτερος συγγραφεύς. 
[8] Τί δέ; ἄρα καὶ αὐτὰ τὰ πράγματα οὐ μαρτυροῦσιν; ἰδοὺ γὰρ ἑξακόσια λοιπὸν ἔτη, 
ἔρημοι xoà ἀποίμαντοι xo διεσπαρμένοι ἐστέ: ἕως οὗ μὲν γὰρ ἐσταυρώσατε τὸν Χριστὸν, 10 
χἂν εἴδωλα προσεχυνήσατε, χἂν προφήτας ἀπεχτείνατε, χἂν τὸν νόμιον παρεδαίνετε, ἢ 
* PM συνεχώρει ὑμῖν * ἢ ἐπαίδευεν, xai πάλιν ἀνεχαλεῖτο ὑμᾶς ὁ θεός. Οὐδέποτε γὰρ ὡς νῦν 
NS τοσούτους χρόνους ἀπώσατο χαὶ ἠμέλησεν ὑμῶν xoi μέντοι τοὺς χρόνους τούτους οὐδὲ 


4 vX 


? , , t - ^ DEN E , Y , 2. 
προφήτην ἐσφάξατε ἐξ ὑμῶν, μᾶλλον δὲ οὐδὲ ἔχετε" οὐδὲ μόσχον πεποιήχατε. Ἰδοὺ οὖν 


e 


ὑμεῖς ὁμολογήσατε, ὅτι οὐδεὶς ἀναμάρτητος εἰ μὴ μόνος o θεὸς χαὶ ἁμαρτίας συγχωρῆσαι 15 


3 


9. μετα. — 5. πολὺ. — 6. ἦλθεν. — 6. ἐνεπύρησαν. — 7. ἀμυθίτους. — 8. τινὲς. — 11. x&v (2 fois). — 11. 
προσεχύνήσατε (le 1“: accent a été effacé). 


engendré par le Pére avant tous les siécles', qu'il s'est livré volontairement 
lui-méme, et encore que le dernier chátiment est réservé à ceux qui l'ont 
crucifié : « Car, dit-il, je dónnerai les méchants pour sa sépulture et les 
« riches pour sa mort »*. Qui ignore que peu de temps aprés la passion du 
Christ vinrent Titus et Vespasien, qu'ils incendiérent votre ville et votre 
temple, qu'ils égorgérent d'innombrables milliers d'hommes, qu'ils vous rédui- 
sirent à une grande famine, si bien que quelques-uns de vous mangérent 
méme leurs enfants, à ce que dit l'Hébreu Joséphe, votre historien?? [8] Quoi 
donc? Les faits eux-mémes ne sont-ils pas des témoins? Voici maintenant 
six cents ans* que vous étes sans société et sans chef, dispersés. Jusqu'à ce 
que vous ayez crucifié le Christ, si vous veniez à adorer les 1doles, à tuer les 
prophétes, à transgresser la Loi, Dieu vous pardonnait, vous instruisait, et 
vous appelait de nouveau. Jamais aussi longtemps que maintenant, 1] ne vous 
a repoussés et délaissés. Pourtant ces temps-ci, vous n'avez pas égorgé de 
prophéte de chez vous? — vous n'en avez méme pas — et vous n'avez pas 
fait de veau* (d'or). Ainsi vous avouez que personne sinon Dieu n'est sans 


1. On notera l'emploi de la formule du symbole de Nicée. — 2. Is. Litt, 9a. — 3. Cf. JosEPHE, 
De Bello iud. v, 424-438; le passage de Joséphe est cité au long par EuSEBE, H. E. iir, 6, il n'est pas 
besoin que l'auteur des Trophées ait lu lui-méme les ceuvres de lhistorien juif. — ^4. La prise de 


Jérusalem est de 70. On conclurait de ce texte que la controverse présente a été composée vers 680. 
— 9. Cf. Matth. xxr, 29-31, 37. — 6. Cf. Ex. xxxil, 1 ss. 


e 


10 


LA RÉDEMPTION. 231 
δυνάμενος. [9] Τοῦ προφήτου οὖν ἀμφότερα ταῦτα μαρτυρήσαντος περὶ Χριστοῦ, ἀνάγκη 


ὑμᾶς αὐτὸν θεὸν ὁμολογῆσαι χαὶ προσχυνῆσαι αὐτῷ πλὴν εἰ χαὶ ἄρτι μὴ πιστεύσητε ἢ 
προσχυνήσητε. μέλλετε ἄχοντες ἐν φόδῳ προσχυνῆσαι χὐτῶ. ᾿ timeo μὴ ψεύδεται ὁ αὐτὸ- 
e τε, μ κοντ "onc :9007. 1G TT, ξιτπτερ με, “ευόετα!: o ἀὐτος 
προφήτης Ἡσαίας εἰπών" « ὄψονται εἰς ὃν ἐξεχέντησαν, χαὶ προσχυνήσουσι στένοντες χαὶ 
΄. " ^ , ἊΨ ' , γὃ 
€ λέγοντες, ὅτι θεὸς ἐν σοὶ καὶ οὐχ ἤδειμεν ». 
Li , ^ y m : rz - e" EN , , * * 
VII [1| Ot ἰουδαῖοι εἶπον θαυμάζομεν πῶς οὕτως τὴν γραφὴν ἐπιστάμενος, xai τὸν 
, , , , , " , ^5 »; Α s SN A us 
νόμον ἐχκστηθίζων, ἐν ἀνθρώπῳ σταυρωμένῳ χαὶ ἐν ξύλῳ τὴν ἐλπίδα σοῦ ἔχεις. 
.(}) á ^ - « - H mv “δὺς NE 3 »», "" «494 
χριστιανὸς εἶπεν" ὑμεῖς μὲν θαυμάζετε, ἐγὼ δὲ xai ἐξίσταμαι πῶς μαχροθυμεῖ ἐφ 
- * LI * 
ὑμᾶς ὁ θεὸς, ὅτι πάντα προεῖπεν χαὶ προητοίμασεν ὑμῖν, καὶ χαμμύετε τοὺς ὀφθαλμοὺς 
ει 4 3 
ὑμῶν, καὶ μὴ νοοῦντες τί λέγετε ἢ τί βλέπετε. "Eme εἰπέ μοι" οὐ διὰ ῥάοδου τὴν ἐρυθρὰν 
LI * 
* , * ' “ἊΝ , , ' H », 
θάλασσαν ἐπέρασας: οὐ διὰ ξύλου τὸ ὕδωρ σοι ἐγλυχάνθη τὸ πιχρόν; οὐ ξύλον σε 
ὃ LI 


» Ga A. ex : , "v ^ ᾿ y, "ὃ μὴ 2EL A - , ES " Η E^ €" Ὁ 
£GOGEV £X ίψης cuo Up.evoy χαὶι EX πετρᾶς P ωρ ἐςζηγᾶγεν; OU τὸν n £V GuAQ υψωσᾶν- 


3. un. — ^. χαι 15. — 6. θαυμάζωμεν.. 


péché, ni ne peut pardonner les péchés. |9| Puis donc que le prophete atteste 
ces deux qualités du Christ, il est nécessaire que vous le reconnaissiez comme 
Dieu et que vous l'adoriez. Et si maintenant vous ne croyez pas en lui, si vous 
ne l'adorez pas, vous devrez malgré vous l'adorer dans la crainte, si le méme 
prophéte Isaie ne ment pas en disant : « Ils verront celui qu'ils ont trans- 
« percé, et ils l'adoreront en gémissant et en disant : Dieu est en toi et nous 
« ne le savions pas ν΄. 

VII [1] Les Juifs dirent : Nous admirons comment avec ta parfaite con- 
naissance de l'Écriture et ta science? de la loi tu mets ton espoir en un 
homme crucifié, attaché au bois. 

Le Chrétien : Vous admirez; et moi aussi je m'étonne de la longanimité 
de Dieu envers vous : il a tout prédit et préparé d'avance, et vous fermez 
vos yeux, sans comprendre ce que vous dites ou ce que vous voyez. Dis-moi : 
n'est-ce pas gráce à la baguette (de Moise) que tu as passé la mer Rouge '? 
N'est-ce pas gráce au bois que l'eau amere est devenue douce 2 Le bois ne 
ne t'a-t-il pas sauvé quand tu mourais de soif et n'a-t-il pas fait sortir l'eau 
de la pierre?? N'est-ce pas en élevant le serpent sur le bois et en regardant 


1. La premiére partie du texte provient de Zach. xir, 10. Zacharie est déjà eité sous celte forme 


par Joan. xix, 37. Les mss. NABQ ont : xai ἐπιδλέψονται πρὸς μὲ ἀνθ᾽ ὧν χατωρχήσαντο. Dans le Dial 


antimonoph. 32, ce méme passage de Zach. est aussi attribué à Isate; ed. BoNwrTscn, p. I3, 17. La 
seconde partie de la citation est plus difficile à identifier. Il s'agit sans doute d'Is, xtv, bi-15, qu 
l'auteur abrége. On lit dans le texte des Seplante : xai προσχυνήσουσίν aot xai iv σοὶ προσεύξονται" ὅτι 
ἐν σοὶ ὁ θεός ἐστιν xal οὔχ ἐστιν θεὸς πλὴν coU: σὺ yàp εἰ θεὸς xal οὐχ ἤδειμεν, ὁ θεὸς τοῦ Ἰσραήλ) 
verbe ἐχστηθίζω de formation récente; on le signale chez 8. Jean Climaque et ehez Xnastase le Sinaite 
— 3. Cf. Ex. xiv, 16. 4. Ex. xv, 15. 5. Ex. xvit, 5; Num. xx, 11. Cf. Didascalie de Jacob, 45; éd 


NAU, p. 771 [61] s. 


* fol. 142 


r* Bi 


* fol. 142 
NS. 


232 LES TROPHÉES DE DAMAS. [62] 


τες ἐν αὐτῷ ὁρῶντες ἐσώζεσθε: οὐχ αἷμα, χαὶ σποδὸν χρεάτων ῥαντιζόμενοδι χαθαρίζεσθαι 


e. 


λέγετε; πόσῳ οὖν μᾶλλον ἄνθρωπος, ἵνα xa ὑμᾶς λαλήσω, τιμίωτερος ὄφεως χαὶ στα- 
χτῆς χαὶ αἵματος τράγων ὑπάρχει; πλὴν εἴπατέ μοι’ περὶ τίνος εἶπε Μωύσῆς πρὸς ὑμᾶς, 
ὅτι’ € ὄψεσθε τὴν ζωὴν ὑμῶν κρεμαμένην ἐπὶ ξύλου ἀπέναντι τῶν ὀφθαλυῶν ὑμῶν χαὶ οὐ μὴ 
« πιστεύσητε ἄν τις ἐχδιηγήσεται ὑμῖν»; 

Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" " διὰ τὸν ὄφιν λέγει" δακνόμενος γὰρ ὁ λαὸς ὑπὸ ὄφεων, ἡνίχα δ᾽ ἂν 
ἐθεώρει πρὸς τὸν χαλχοῦν ὄφιν, οὐχ ἀπέθνησκεν. 

Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" xal πιστεύεις ὅτι ἡ ζωὴ τοῦ λαοῦ ἐπὶ τοῦ ζύλου ἐχρέματο, ἤγουν 
ὁ ὄφις ὁ χαλχούς ; 

Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" ναὶ πιστεύομεν᾽ ὁ θεὸς γὰρ ἦν προστάξας τῷ Μωῦσῇ ποιῆσαι οὕτως. 

[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν᾽ ἐπίστευσεν δὲ ἄρα xoi ὁ λαὸς τότε εἰς τὸν ὄφιν ὅτι ἐσώζοντο 
δι αὐτοῦ: 

Ὁ ἰουδαῖος: τέως οὕτως λέγει ἡ γραφή" οὐ γὰρ εὑρίσχομεν ὅτι παρώξυναν τὸν Μωῦΐσέα 
ἐν τῷ ὄφει. Πῶς δὲ καὶ οὐχ εἶχαν πιστεῦσαι, ὁρῶντες ἑαυτοὺς οὕτως εὐεργετουμένους 


ὃ , ᾽ - 
Ü αὑτοῦ: 


9. χαθ. --- 11. ἄρα. — 13. εὑρίσχωμεν. 


vers lui que vous avez été sauvés'? N'est-ce pas par l'aspersion du sang et 
de la cendre des victimes que vous disiez étre purifiés?? A combien plus forte 
raison un homme, pour parler comme vous, est-i] plus précieux qu'un serpent, 
qu'une lessive de cendres, que du sang de bouc? [2] Mais dites-moi : de 
qui Moise vous a-t-il dit : « Vous verrez votre vie pendue au bois devant vos 
« yeux, et vous ne croirez pas si quelqu'un vous l'explique » ἢ 

Les Juifs : Il parle du serpent. Le peuple piqué par les serpents ne mourait 
pas lorsqu'il regardait vers le serpent d'airain. 

Le Chrétien : Crois-tu que la vie du peuple était pendue au bois, ou le 
serpent d'airain? 

Les Juifs : Oui, nous le eroyons. C'est Dieu qui avait ordonné à Moise 
de faire ainsi. 

[3] Le Chrétien : Le peuple crut-il alors au serpent, et qu'il était sauvé 
par lui. i 

Le Juif : L'Écriture le dit ainsi. Nous ne trouvons pas qu'ils aient irrité 
Moise pour le serpent. Et comment n'auraient-ils pas cru, en voyant les bien- 
faits qu'ils obtenaient ainsi par le serpent? 


1. Num. XXI, 8 s. — 2. Lév. xvi, 15; cf. Hébr. 1x, 13. — 3. Dt. xxviit, 66 : ὄψεσθε : ἔσται ἣ ζωή σου AB, 
χρεμαμένη B, χεχραμένη A. — ἐπὶ ξύλου : om. AB. — καὶ οὐ μὴ etc... : xai οὐ πιστεύσεις τῇ ζωῇ cou AB. 

Cette citation est fortement arrangée. La Didascalie de Jacob, 42, éd. Ναῦ, p. 770 [60], cite le méme 
passage, en l'appliquant aussi au crucifiement, mais sans l'addition ἐπὶ ξύλον. Dans le contexte du 
Deutéronome, il n'est pas fait mention du serpent d'airain. 


σι 


10 


10 


15 


[63] LA RÉDEMPTION. 233 


AE eu ; T E j Δ PLEBS. oS 
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν ἰδοὺ ἐχ τοῦ στόματός " cou συνελήφθης. Εἰ γὰρ ὁ τότε “λαὸς 
, " * » , , EV , -— ^ , * t 
ἐπίστευσεν εἰς τὸν ὄφιν, καὶ σὺ πάλιν οὐκ ἀπιστεῖς περὶ τούτου, γνῶθι ὅτι οὐ περὶ τοῦ ὄφεως 
T , , ' / M LES , e L4 ^ T$» ^ ͵ - 
Μωύσῆς λέγει, ἀλλὰ περὶ ἑτέρου τινὸς μέλλοντος. Φησὶ γάρ᾽ « ὅτι ὄψεσθε τὴν ζωὴν ὑμῶν 
qn rtr ^ 753 D - , [3 4. "D , , -^ ΄ - : r ' , 
« ὑμῖν »* ἢ οὖν ὑμῶν πιστευόντων ὃ Moon; ἐψεύσατο; ἢ ὑμῶν περὶ Χριστὸν ἀπι- 
στούντων, ἐκεῖνος ἠλήθευσεν ; περὶ αὐτοῦ γὰο εἴρηχεν. 
7 , * * * , , "a τῷ τῶ , 
VIII [1] Ἱζαταισχυνθέντες οὖν, καὶ μὴ εὑρόντες τί εἰπεῖν, λέγουσι τῷ χριστιανῷ" τί 
ἁπλῶς προσδοχᾷς χριστιανοὺς ποιῆσαι ἡμᾶς; 
Ὕ' 7 ε ^ ' Jj; vA 4*2 , * - * xs , 9 — ^ ᾿ T 
Τότε ὁ παρὼν λαὸς ἐγέλασεν ἐπ αὐτοὺς, θεωρῶν τὴν ᾿ ἀπορίαν χὐτῶν χαὶ τὴν ἧτταν 
διὰ Χριστοῦ γεναμένην. 
'€) δὲ - ' , , ' ᾿ ' ' , Nv- 7 ΄ n e : 
[2] & τοῦ λόγου ἐχόμενος χριστιανὸς εἶπεν πρὸς τοὺς ἰουδαίους: πάντας μὲν ὑμᾶς 
' - ^ , «€ , iN "- L - 
χριστιανοὺς ποιῆσαι οὐ βούλομαι, μᾶλλον δὲ οὐ δύναμαι" πλὴν χαχοὺς ἰουδαίους ποιῶ ὑμᾶς. 
(3, - M A 7 t - 1 PP , NEN * ( ^ , ( 3S E ^ 
ἡροῦντες γὰρ τὴν ἧτταν ἐχυτῶν, οὐχέτι QUOS ιουδαιοι xa )200t γίνεσθε, οὐὸςξ χριστιανοι 
, M , e , ' - , , τ . * - 
εἰς πλήρης, ἀλλὰ μεσαπώλεια, ὅμως εἰ καὶ ὑμεῖς οὐ πείθεσθε. Ἀλλ᾽ οὖν ὁ παρεστὼς νῦν 


λαὸς στηρίζεται, χαὶ 09 μικρὰν ἐκ τοῦ παρόντος λόγου πορίζεται τὴν ὠφέλειαν. Ως γὰρ 


5. περι. — 5. ἀπιστοῦντων. --- 8. ἀπλῶς. 


Le Chrétien : Te voici pris par ta propre bouche '. Car si le peuple d'alors 
à cru au serpent, si toi-méme tu y crois encore, sache que ce n'est pas du 
serpent, mais de quelqu'un qui doit venir que Moise parle en disant : « Vous 
« verrez votre vie pendue devant vos yeux et vous ne eroirez pas si quel- 
« qu'un vous l'explique » ^. Ou vous croyez, et Moise s'est trompé. Ou vous 
ne eroyez pas au Christ οἱ Moise a dit la vérité, car c'est de lui quil a 
parlé. 

VIII (14) Confondus et ne sachant que répondre, les Juifs dirent au Chré- 
tien : Qu'attends-tu seulement pour nous faire chrétiens *? 

Alors le peuple qui était là se moqua d'eux, en voyant leur embarras et 
leur défaite au sujet du Christ. 

[2] Le Chrétien, qui avait la parole, dit aux Juifs : Je ne veux pas vous faire 
lous chrétiens, et surtout je ne le puis pas. Mais je fais de vous de mauvais 
Juifs. Car en poursuivant votre défaite, vous n'étes plus des Juifs purs, et vous 
n'étes pas tout à fait des chrétiens, mais des hybrides *, méme si vous ne 
croyez pas. Cependant, le peuple qui est maintenant ici est fortilié, et. ne 
relire pas une petite utilité de la présente discussion. Comme vous le voyez 
en effet, voici qu'il y a ici une foule de Grees, de nombreux Sarrasins 


1. Of. Lc. xix, 22. 2. Dt. xxvii, 66; οἵ, sup. p. [62]. 3. Gf. Act. Ap. xxvi, 98 v Littérak 
ment, des mulets, 5. Au début de l'entretien les Sarrasins n'élaient pas mentionnés; ef, sup. p. [ἡ 


* fol. 142 


* fol. 143 


234 LES TROPHÉES DE DAMAS. [64] 


* fol. 148 τίνες,, χαὶ ἰουδαίων λαὸς, καὶ χριστιανῶν συνάθροισις, χαὶ θεάτρον ἁπλῶς οὐ μικρόν. 


123b; 


Ν , , m ε ' [3 , , , L - 
Ἀναστὰς δέ τις αὐτῶν ἱερεὺς ἱεροσολυμίτης, λέγει πρὸς τὸν χριστιανόν᾽ ἁπλῶς ἐνίχη- 
, , m E € , € € 
ctc, ἐνίχησες. Οὐδὲ τῷ νικοῦντι χαλὸς ὁ πόλεμος, εἶπεν ὁ θεός. 
Ἐπὶ τούτῳ τῷ λόγῳ γελάσαντες ἐπ᾽ αὐτοῖς ἅμα δὲ χαὶ ἀναχράξαντες ὁ λαὸς ὅλος, ἄνε 
ὑπὶ τούτῳ τῷ λόγῳ γελάσαντες ἐπ᾽ αὐτοῖς ἅμα δὲ καὶ ἀναχράξαντες ὁ λαος ὅλος, ἀνέχω- 
΄ € » ΄ : ε - m 5 m 
ρήσαμιεν. [9] ᾿Ελθόντες οὖν λεληθότως οἱ πρώην ἡμῖν συντετυχὴχ τες ἰουδαῖοι, προσεκύνησαν 


ἡμᾶς γνησιοτέρως, καί φασιν᾽ οἶδεν ὁ θεὸς, χαὶ χαλῶς xxi ἱχανῶς ἐνιχήσατε᾽ πλὴν ἔτι δυσω- 


* fol. 143. ποῦμεν, ἐπειδή εἰσί τινες ἐνταῦθα χαμπάδοχες ἰουδαῖοι εἰς οὺς χαυχώμεθα " πλείω πάντων. 


v? 


a. 


Ἱζατανύξει ὑμᾶς ὁ θεὸς, χαὶ μετ᾽ αὐτῶν δημοσίως συνᾶραι λόγον. 
Προθύμιως οὖν ἡμεῖς χαταδεξάμενοι, τὴ ἐπαύριον συνηθροίσθημεν πάλιν ἡμεῖς καὶ οἱ 


ἰουδαῖοι, χαὶ ὡς ἔθος αὐτοῖς ἡ ἀναίδεια, προπηδήσαντες ἐπερώτησαν οὕτως" 


ΔΙΑΛΈΞΙΣ T" 
111] Ὁ ἰουδαῖος εἰπέεν᾽ τίς εἰ σὺ, εὐπὲ ἡμῖν: τοῦτο γὰρ παρὰ σοῦ πρὸ πάντων θέλομεν 


2, ἱεροσολυμήτης. — 3. καλῶς. — A. μετ αὐτῶν, --- 12. προ. — 12, θέλωμεν. 


quelques Samaritains, un peuple de Juifs, un rassemblement de chrétiens, 
d'un mot une grande quantité de spectateurs. 

L'un d'eux, prétre de Jérusalem, se leva et dit au chrétien : Tu es vain- 
queur. Oui, tu es vainqueur. Mais il n'est pas beau pour le vainqueur de 
faire la guerre', a dit Dieu. 

Tout le peuple rit à ces paroles et se mit à crier. Nous nous éloignàmes 
alors. 

[3] Les Juifs qui précédemment s'étaient rencontrés avec nous, vinrent en 
cachette et nous saluérent respectueusement en disant : Dieu le sait, vous 
avez remporté une belle, une grande victoire. Pourtant nous sommes encore 
troublés. Il y a iei en effet quelques Juifs de Cappadoce* dont nous sommes 
fiers, plus que de tous (les autres). Dieu vous piquera (d'honneur) d'engager 
aussi avec eux une discussion publique. 

Nous acceptàmes volontiers, et le lendemain nous nous rassemblàmes de 
nouveau, nous et les Juifs. Et, comme l'impudence était leur habitude, ils 
nous interrogérent vivement de la facon suivante. 


TROISIEME ENTRETIEN. 


I (4) Le Juif dit : Dis-nous qui tu es : c'est là ce que nous voulons avant 


1. Citation non encore identifiée. — 2. Je ne sais si les Juifs de Cappadoce étaient réputés pour 


leur science. 


οι 


LES DEUX PEUPLES. 235 


/ 


μαθεῖν’ τίς ἐστιν ὁ πατήρ σου; ἀσχαλωνίτης: ῥωμαῖος:; τοῦρχος:; ποῖον ἔθνος: ἢ τί τὲ 


79 3 


ὄνομιζ σου; ποῦ περὶ σοῦ ὁ θεὸς εἶπεν; 


| i: 'O ^ * κὰν ε ' ΄ » : » . 4 Β tv - 
L χριστιανὸς εἶπεν" οἶδὲν ὁ θεὸς, ὡς πρέπει ἤρξασθε, καὶ χυρίως αὐτὴν τὴν ῥίζαν τῆς 
; ἀληθείας * ἐζητήσατε. ᾿Αλλὰ 5 παραχαλῷ, εἰς αὐτὸ σταθῶμεν, xal Uu ἀπὸ ζω τ τήματο ς εἰς ζήτημα 


μεταύαίνοντες, εἰς πολυλογίαν μόνον ἐρχώμεθα. [2] Ἔν τῷ προφήτῃ Ἡ σαίγ τῷ μεγάλῳ εἴρηται 


[2] 


“ ἘΞ D» ὃ ji ΄ H ; ES NX ' f) es Ara Ur 5 fra : 3 
ὅτι" «τοῖς δουλεύουσίν μοι, φησὶν ὁ θεὸς, κληθήσεται ὄνομα χαινόν »' τοῦτ᾽ ἔστιν νέον 
- ^5 » ' ^ , τ ' , N ?« «4 * T v ^ 
Ποῖον οὖν ὄνομα καινόν ἐστιν μετὰ τὸν᾿ προφήτην; ἄρα τὸ ἰουδαίων; ἀλλὰ ἦν τοῦτο πρὸ 
, "d ᾽ ' P - * ^ T ^ , , 9A « ^, ^ ' , 5a a 7 “δι 
αὐτοῦ. Ἄλλα τὸ Σαμαρειτῶν; ἀλλὰ χαὶ οὗτοι παλαιοί εἰσιν. Ἀλλὰ Ῥωμαίων; XXX οὐδὲ 


|. τοῦτο νέον. [Πρῶτον οὖν ὑμεῖς εἴπατέ μοι ποῖον ὄνομα χαινὸν χληθήσεται τοῖς δουλεύουσι 
, 


10 τῷ θεῷ, κἀγὼ ὑμῖν λέγω τὸ τίς εἰμι. 


[ ax Qs , , NI , 7^. x t * e * 

4 Τῶν δὲ ἰουδαίων λεγόντων" " οὐχ οἴδαμεν τί μέλλει ποιεῖν ὁ θεὸς, ὁ χριστιανὸς εἶπεν" 

, ΄ " οὖ , τ 378 - ^ e ^^, 4 ^ " 

ἐπιζήτησον πάντα τὰ τῶν ἐθνῶν ὀνύμχτα τῶν ἐπὶ γῆς, Xu οὐ" εὑρήσεις X))0 χχινὸν ὄνομα. 
Ά i ) - i 3 L 

εἰ μὴ τὸ τοῦ χριστιανοῦ. 


Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν: περὶ σοῦ οὖν λέγει ὁ προφήτης ὅτι « qQo67, σὺ τὸν θεόν » ; οὐ λέγω. 


Ε΄ — 4. ἀπο, — 11. οἴδαμεν. 


tout apprendre de toi. Qui est ton ρὸγο" Ascalonite'? ltomain? Turc?? De 
quelle race es-tu? Quel est ton nom? Ou Dieu a-t-il parlé de toi *? 


WE 


Le Chrétien : Dieu sait que vous avez commencé comme il faut, et que 
vous avez cherché exactement la racine méme de la vérité. Mais, je vous prie, 
arrétons-nous à un seul point; n'allons pas de recherche en recherche et ne 
nous contentons pas de bavardages. [2| Dans le grand prophete Isaie, il est 
dit : « Mes serviteurs, dit Dieu, seront appelés d'un nom nouveau » ἡ. Quel 
nom y a-t-il de nouveau aprés le prophéte? Est-ce celui des Juifs? il existait 
avant lui. Celui des Samaritains? Ceux-ci aussi sont anciens. Celui des 
homains? |l n'est pas non plus nouveau. Dites-moi donc d'abord vous- 
mémes de quel nom nouveau seront appelés les serviteurs de Dieu, et je 
vous dirai qui 16. suis. 


Les Juifs répondirent : Nous ne savons pas ce que doit faire Dieu. 
Le Chrétien : Examine tous les noms des nations qui sont sur la terre ; 
Qu ne trouveras pas d'autre nom nouveau que celui de chrétien. 
e Juif : Est-ce donc à ton sujet que le prophete dit : « Pour toi, tu erains 
« Dieu »?? Je le nie. 
᾿ 
1. Peut-étre les Ascalonites sont-ils ici mentionnés parce qu'Hérode le Grand. était Ascalonite; οἱ 
JusTIN, Dial. 52; Didascalie de Jacob 23, éd. Nau, p. 759 [49], 28. — 2. Il est fait mention des Tun 
dés la fin du vr* siecle par Agathias (582) et. Ménander Prolector. (583 . Cf. ANAST. SINAIT 
Disput. adv. [ud., Alia interrog., P, G. LANXNIN, 1273 D 8. ^. Is. LXV, 15 b: uot ND, ἀντ AQ": xaivo 
ADQ, eovtov N* (χαινον N***), Ce texte est cité, mais plus completement, dans la. Didascalie de Jac 


18, éd. Nau, p. 755 [45]. — 5. Gen. xxi, 12. 
PATR. OR, — T. XV. — F. 2. T 


ni beat "- 


, fol. 14^] 


236 LES TROPHÉES DE DAMAS. [66] - 


[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ποῖον ἔθνος ἢ ποία γενεὰ, 7, ποῖος λαὸς γέγονε νεωστὶ μετὰ τὸν 
Δαυίδ; 

Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" ὑμεῖς πρόδηλον. 

Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ οὐχοῦν ἄκουσον αὐτοῦ λέγοντος ἐν τῷ xx ψχλμῷ᾽ « ὅτι ἀνχγγελή- 


« σεται τῷ χυρίῳ γενεὰ ἡ ἐρχομένη, καὶ ἀναγγελοῦσι τὴν διχαιοσύνην αὐτοῦ, λαῷ τῷ 


, ea € 
« τεχθησομένῳ ὃν ἐποίησεν ὁ χύριος ». 


᾿ i 14^ Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν. περὶ τοῦ λαοῦ τοῦ μέλλοντος ᾿ ἐπὶ τοῦ ἠλιμμένου συνάγεσθαι λέγει 
χα Δαυίδ, 
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" τί οὖν; πολλοὶ βασιλεῖς εἰσιν ὁ ἠλιμιμένος, ἢ εἷς καὶ μόνος; 
Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" εἷς xai μόνος ἐστὶν ὁ μέλλων διχσώζειν ἡμᾶς, Χριστὸς χυρίου. 
[4] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ἰδοὺ οὖν γνῶθι ὅτι περὶ ἡμῶν ὁ Δαυὶδ εἴρηχεν, τῶν ποτε 
τεταπεινωμένων᾽ φησὶ γάρ᾽ « ἐπέδλεψεν ἐπὶ τὴν προσευχὴν τῶν ταπεινῶν χαὶ οὐχ ἐξουδένωσε 


b 


NY PO a ἢ , 5 Ν n H , 
« τὴν δέησιν τῶν ταπεινῶν᾽ γραφείτω αὐτὴ εἰς γενεὰν ἑτέραν, χαὶ λαὸς ὁ χτιζόμιενος αἰνέσει 


S 


« τὸν χύριον ». Καὶ δειχνὺς TOU ταῦτα ἔσται: ἐπήγαγεν" « τοῦ ἀναγγεῖλαι ἐν Σιὼν τὸ ὄνομα 
Η jJ E Y » , -— 2 € M ? σαν 5 m N S VIN ΣΝ ' 059 
* fol. 144 « Xuotou, xoi τὴν αἴνεσιν αὐτοῦ ἐν ἹἹερουσαλὴμ., ἐν τῷ ἐπισυναχθῆναι λαοὺς ἐπὶ ^ τὸ αὐτὸ, 


v? a. ; a^ 2 : ἢ PEN e s AS UE ^ . 
« χαὶ βασιλεῖς τοῦ δουλεύειν τῷ κυρίῳ ». 'lüob πολλῶν λαῶν xal πολλῶν βασιλέων ὁ προ- 


Ί. γενεᾶ. --- ἡ. οὐχοῦν. — 12. ἐπι. 


[3] Le Chrétien : Quelle nation, quelle race, quel peuple est récemment 
apparu aprés David? 

Le Juif : Le vótre, trés évidemment. 

Le Chrétien : Écoute done David disant dans le psaume xxi : « La race 
« qui doit venir sera annoncée au Seigneur, et l'on annoncera sa justice au 
« peuple qui naitra, que le Seigneur a fait » '. 

Le Juif : David parle du peuple qui doit étre rassemblé sous le Messie. 

Le Chrétien : Quoi donc? Le Messie est-ce plusieurs rois? ou un seul et 
unique? 

Le Juif : Celui qui doit nous sauver est seul et unique, le Christ du 
Seigneur. 

[4] Le Chrétien : Connais done que c'est de nous qu'a parlé David, de 
nous qui étions alors humiliés; car il dit : « ll ἃ regardé la priére des hum- 
« bles; il n'a pas méprisé la supplication des humbles : qu'elle soit écrite pour 
« une autre race; le peuple à naitre louera le Seigneur »?. Pour montrer oü 
s'acecompliront ces choses, il poursuit : « Pour annoncer à Sion le nom du 
« Seigneur, et sa louange à Jérusalem; pour rassembler les peuples tous 
« ensemble, et les rois pour servir le Seigneur »?. Le prophéte fait mention 
de plusieurs peuples et de plusieurs rois, et non pas d'un seul et unique. 


1. Ps. xxt (ΧΧΠ), 31b-32. — 2. Ps. cr (611), 18-19. — 3. Ps. cr (cr), 22-23. 


10 


: LES DEUX PEUPLES. 237 
K 


- [67] 
- x ^ [4 * *, ^ * * 
φήτης μνημονεύει, xxi οὐχ ἑνὸς καὶ μόνου" οὐχοῦν ἐγώ εἰμ. 
δεδομένον μοι ὄνομα χαινόν. 
IH 1 t4 ὃ “ “ Ἣν. , v yy » 
[1] Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" ἐρώτημα χαὶ ζήτηυχ εἴπαμεν m 
“ εν , , 
λῦσαι ἡμῖν αὐτό. 
5 € ᾿ 9 ^7 ^ - 
: O χριστιαγὸς &mev* ποῖον τοῦτο: 
ὋὉ ἰουδαῖος simev: περὶ Ἡσαῦ x«i ᾿Ιχκὼῤ τῶν δύο λαῶν ὧν εἶπεν ὁ θεός ποῖος ἐξ 
αὐτῶν ὑπάρχεις σύ; 


Ὁ χριστιανὸς λέγει" ἐγὼ λέγω ix τοῦ ᾿Ιαχὼζ, ὡς μαρτυρο! 


[Ὁ 
αν! 
s] 
P] 


τὰ πράγματα. EVmtv 
p. γὰρ ὁ θεός" « τὸν Ἰαχὼφ ἠγάπησα, τὸν δὲ Ἣσχῦ ἐμίσησα». 
'O ἰουδαῖος λέγει" εἰ οὖν σὺ εἶ ὁ ᾿Ισρχὴλ, καὶ σὺ εἴ ἐξ ἐθνῶν, ' τί λοιπόν ἐσμεν ἡμεῖς; * fol. 114 
οὐδαμῶς" ἀλλὰ ὁ ἀπερίτμητος λαὸς τῶν ἐθνῶν ὁ "Hox, ὑμεῖς ἐστέ. " 
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ὑμεῖς ἐστὲ τὰ ἔθνη, ἤγουν αἱ δώδεχχ φυλαὶ τοῦ Ἰσραὴλ 
[2] Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" υἢ δώσει ὁ θεός. Ἡμεῖς ἔθνος ἅγιον, λαὸς περιούσιος, v 
τότοχος, θεοσεφεῖς, πρῶτοι χαὶ ἔσχατοι. « Γνωστὸς γὰρ ἐν τῇ Ἰουδαία ὁ θεὸς, ἐν τῷ 


« Ἰσραὴλ μέγα τὸ ὄνομα αὐτοῦ». « Θεὸς γάρ ἐστιν ὁ ἀπαγγέλλων τὸν λόγον χὐτοῦ τῷ 
e uev U. : ἧς γὰρ $6 Te YYS^^ το 7.0 του τῷ 


4 Tr, , : ; ἂν we d » "men " "a. 
1. ἕνος. — οὐχοῦν. — 3. πρὸς σὲ. — 6. ὁ ἰουδαῖος εἶπεν, écrit en marge, de seconde main. — 1]. ἐστὲ. 


Ainsi, je suis chrétien : e'est là le nom nouveau qui m'a été donné par 
Dieu. 

II [1] Les Juifs dirent : Nous t'avons posé une question et tu n'as pas pu 
nous répondre. 

Le Chrétien : Comment cela? 

Le Juif : C'est à propos d'Esaü et de Jacob, des deux peuples dont parle 
Dieu. Duquel des deux es-tu? 

Le Chrétien : Je dis : de Jacob, comme en font preuve les événements. 
Car Dieu a dit : « J'ai aimé Jacob, et j'ai hai Esaü » '. 
. Le Juif : Si tu es Israel, et si tu es aussi des nations, nous, que sommes- 
nous alors? Pas du tout; vous étes Ksaü, le peuple incirconeis des 
nations. 

Le Chrétien : Vous, étes-vous les nations, ou bien les douze tribus 
d'Isracl ? 

[2] Le Juif : Dieu ne le permettra pas! Nous sommes une race sainte, un 
peuple choisi*, un fils premier-né', pieux ^; les premiers et. les derniers 
« Dieu est connu dans la Judée; son nom est grand en Israel »^. « Dieu 


« annonce sà parole à Jacob, ses jugements et ses décisions à Israel. Hl n'a 


IC Mal; 1, 2. — 2. Cf. Dt. vit, 6; xtv, 3. — 8. Ex. xix, 5; Dt. vir, 6 |, Ex. rv, 22, — 5, Épitheét: 
banale et non spécialement biblique. 6. Cf. Apoc. 1, 17; it, 8. Le juif applique au. peuple d'Israel 
ce que l'Apocalypse dit du Christ, — 7, Ps. LXXV (LNXVI 


* fol. 145 
TOROS 


238 LES TROPHÉES DE DAMAS. [68] 


« "axo, διχαιώματα χαὶ χρίματα αὐτοῦ τῷ ᾿Ισραήλ, Οὐχ ἐποίησεν οὕτως παντὶ ἔθνει »* 
ὁρᾷς ὅτι ἄλλον χαλεῖ ᾿Ισραὴλ, xod ἄλλα τὰ ἔθνη. 
Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" μέχρι τῆς αὐτῆς ὥρας, ἑαυτὸν᾽ ἰσραηλίτην ἔχω, ὑμᾶς δὲ ἐθνιχούς. 
* Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" μὴ ποιήσει ὁ θεὸς, ἐπεὶ ἡ γρχφὴ ψεύδεται" εἰ δὲ ἰσραηλίτης εἶ, δεῖξόν 
μοι τὴν περιτομιήν σου, δεῖξόν μοι τὸν νόμον σου, δεῖξόν (μοι ποίους προφήτας ἔχεις ἰδίους. 
[9] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" εἰ οὖν ὡς λέγεις ἀγαπᾷ σε ὁ θεὸς, διὰ τί ἐν τοιαύτῃ ἐρημία 
χαὶ διασχορπισμῷ χατέλιπεν ὑμᾶς; 
Ὁ ἰουδαῖος εἴπεν" οὕτως λέγει ᾿Ωσηὲ ὁ προφήτης᾽ ὅτι « ἡμέρας πολλὰς χαθίσονται οἱ υἱοὶ 


1 , » - »" » E » , , 7 
« ᾿Ισραὴλ οὐχ ὄντος βασιλέως, οὐδὲ ὄντος ἄρχοντος, οὐχ οὔσης θυσίας, οὐδὲ ὄντος θυσιαστηρίου, 


» Nx. t ; M ͵ 1 c ᾽ , e , s ἢ 
. € οὐδὲ ἱερατείας, οὐδὲ δήλων. Καὶ μετὰ ταῦτα ἐπιστρέψουσιν οἱ υἱοὶ Ἰσραὴλ xoà ἐκζητήσουσιν 


* fol. 145 
YS 


« χύριον τὸν θεὸν αὐτῶν, καὶ Δαυὶδ " τὸν βασιλέα αὐτῶν, xa ἐκστήσονται ἐπὶ τῷ χυρίῳ xai 
« ἐπὶ τοῖς ἀγαθοῖς αὐτοῦ, ἐπ᾿ ἐσχάτων τῶν ἡμερῶν ». Ἄρα οὖν προφανῶς τὰ εἰς ἡμᾶς σήμερον 
γινόμενα. xal τὴν ἐγχατάλειψιν ἡμῶν ὁ προφήτης εἴρηχεν, καὶ πάλιν τὴν ἐπ᾽ ἐσχάτου τῶν 
ἡμερῶν μέλλουσοαιν ἡμῶν ἀνάκλησιν χαὶ τὴν ἐπιστροφὴν, ἣν πρὸς τὸν θεὸν ποιούμεθα μετα-- 
νοοῦντες ἐπὶ ταῖς ἁμαρτίαις ἡμῶν, χαὶ ἐκζητοῦντες Δαυὶδ τὸν βασιλέα ἡμῶν" ἐχ τοῦ σπέρματος 


iy RS ' py ΄ 1 NM Ae , E Ν , t ΄ 
γὰρ τοῦ Δαυὶδ ὁ ἡλιμμένος τίκτεται, καὶ διὰ τοῦτο, αὐτὸν Δαυὶδ ὀνόμασεν ὁ ᾿Ωσηέ. 


3. αὕτης. --- ἐθνηχκούς. — 6. ὥς. — διατί. --- 9, οὔὐχούσης. — 10. ουδε 25. — 13. εγχατάληψιν --- 14. ἣν. — 


16. cote. 


'. ΤῸ vois qu'il appelle autrement Israél 


« pas fait de méme à toute nation » 
et autrement les nations. 

Le Chrétien : Jusqu'à cette heure, je me tiens pour Israélite, et vous pour 
paiens. 

Le Juif : Dieu ne le fera pas. L'Écriture ne ment pas. Si tu es Isyaélite, 
montre-moi ta cireoncision, montre-moi ta loi; montre-moi quels prophétes tu 
as en propre. 

[3] Le Chrétien : Situ dis que Dieu t'aime, pourquoi vous a-t-il abandonnés 
dans une telle désolation, dans une telle dispersion? 

Le Juif: Voici ce que dit le prophéte Osée : « Les fils d'Israél passeront 
« des jours nombreux sans roi, sans chef, sans sacrifice, sans autel, sans 
« sacerdoce, sans signes. Et aprés cela, les fils d'Israél se convertiront; ils 
« chercheront le Seigneur leur Dieu et David leur roi; ils se retourneront 
« vers le Seigneur et vers ses biens aux derniers jours »*. Le prophéte ne 
parle-t-il pas elairement de ce qui nous arrive aujourd'hui, de notre aban- 
don, de notre rappel qui doit venir au dernier jour, de la conversion que 
nous ferons vers Dieu, nous repentant de nos péchés et recherchant David 
notre roi : car le Messie naitra de la race de David; c'est pourquoi Osée le 
nomme David?. 


|. Ps. cxLvil, 8-9a. — 2. Os. ΠΙ, 4-5. — 3. Au temps des Tannas, une seule fois le Messie est nommé 
ainsi David tout court (j. Berakoth 11,5, cité par M.-J. LacnaNaE, Le messianisme chez les Juifs, p. 216). 


* 5 


10 


- [69] L'ATTENTE DU MESSIE. 239 


« * * P , , ^ H 
[4] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν’ παρῆλθεν χαὶ ἐπληρώθη ἡ προφητεία αὕτη, ὅτε ἐν Βχουλῶν:! 
, / * uH ^ , EA * ' "r^ ^ 
ἀπήλθετε " αἰχμάλωτοι, καὶ πάλιν ἐσπλαγχνίσθη ἐφ’ ὑμῖν ὁ θεός. "Ἐπεὶ εἰπ 
E000 τ ius x6ou. T. Jóree εὐτωῦ; δὸς αὐτοῖς μάτοαν ἀτούνου 
ροφή φησὶ γάρ og αὑτοῖς χύριε. Τί δώσεις αὐτοῖς; δὸς αὐτοῖς υήτραν ἀτεχνοῦσαν, 
^ ' d € , - , " ἐμ * “ * - ᾽ ^ , , ^ ^ 
« καὶ μαστοὺς ξηρούς" πᾶσα' αἱ κακίαι αὐτῶν εἰς Γαλγὰλ, ὅτι ἐχεῖ αὐτοὺς ἐμίσησα διὰ τὰς 
[ - 
« χαχίας αὐτῶν, χαὶ τῶν ἐπιτηδευυζτων αὐτῶν" ἐχ τοῦ οἴκου uo9 ἐχθα)λῷ αὐτοὺς, οὐ "ἡ 
* - LI 
« προσθήσω τοῦ ἀγαπῆσαι αὐτούς ». [5] Ὁρᾷς ὅτι ἀπλή goo» λέγει τὴν ἐρήμωσιν αὐτῶν 
χαὶ τὴν ἐγχατάλειψιν; εἰ δὲ χαὶ ἐπιστ τρέψετε, ὅρχ πῶς ) éyet ὑμᾶς ἐπιστρέφοντας" « ὑρθοιοῦσι 
X 


, /, M ΄, * " ΄ , - 
« πρός με, λέγοντες, φησὶ, πορευθῶμεν καὶ ἐπιστρέψωμεν " πρὸς χύριον τὸν θεὸν ἡμῶν, ὅτι 


, e $217 U M pz ΄ - t , ' - * , 
« αὐτὸς Ὥρπᾶχεν χαὶ ἰάσεται ἡμᾶς, πατάξει χαὶ μοτώσει ἥμας, ὑγιζσει ἡμᾶς μετὰ δύη 


LI 


- 


« ἡμέρας ἐν τῇ ἡμέοχ τῇ τρίτῃ ἀναστησόμεθχ χαὶ nsdusÜx ». Ex» οὖν ὡς σὺ λέγεις 
uec fi iU. eo * ἢ dz i 4 i Uu wA SIDE . a 44 ; 09 EYES 
μέλλει ἢ ἀνάκλησις ὑμῶν γίνεσθαι, ὅρα. ὅτι πιστεῦσαι ἔχετε εἰς τὸν ὑγιώσαντα τὸν χόσμον 
- LI 
€ ω ͵ - ΄ ^ - , rH ΄ ᾿ , " - 
μετὰ δύο ἡμέρας τοῦ πάθους, xal τῇ τρίτῃ ἡμέρᾳ ἀναστάντα χαὶ συναναστήσαντα ἡμᾶς. 
'O , à - τ AP - δὲ 1 
ἰουδαῖος εἰπεν᾽ ἡμεῖς τὸν ἐρχόμενον Χριστὸν οὐδὲν τοιοῦτον πανθάνοντα λέγομεν, μὴ 
γένοιτο. Καὶ «ταχυριεύε: γὰρ xol οὐ χαταχυριεύεται. 
» t 1 5 "$1 4 τ 35745 * INL * ^N ow 
[6] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν ὑμεῖς οὖν αὐτὸν ἐχδέχεσθε, ἢ τὰ ἔθνη; 
2. ἀπῆλθετε. — ^^. μαστος (υ ajouté au-dessus de la ligne). — 7. ἐγχατάλιψιν. — 9. μωτώσει. — 


10. ἀναστησώμεθα. — ζησώμεθα. 


[4] Le Chrétien : Cette prophétie est passée; elle a été accomplie lorsque 
vous étes partis captifs à Babylone et que Dieu a eu de nouveau pitié de vous. 
Dis en effet la suite de l'oracle. Le prophete dit : « Donne-leur, Seigneur. Que 
« leur donneras-tu? Donne-leur un sein qui n'enfante pas et des mamelles 
.« Séches. "Tous leurs vices à Galgal, car c'est là que je les ai hais à cause de 
« leurs vices et de leurs habitudes. Je les rejetterai de ma maison ; Je ne les 
« aimerai plus »'. [5] Tu vois que le prophéte dit non aecomplis leur soli- 
tude et leur abandon. Si vous vous convertissez, vois comment il. parle de 
votre conversion : « Ils se léveront vers mol, dit-il, disant : Alons et conver- 
« tissons-nous vers le Seigneur notre Dieu, car il nous a enlevés et ils nous 
« guérira; il nous frappera et nous pansera?; il nous rendra la santé aprés 
« deux jours. Le troisióéme jour nous serons ressuscités et nous serons 
« vivifiés » *. Si donc, comme tu le dis, votre rappel doit venir, vois que vous 
avez à croire en celui qui guérit le monde deux jours aprés ses soulIrances, 
et qui ressuscite le troisi&me jour, en nous ressuscitant avec lui. 

Le Juif : Nous ne disons pas que le Christ qui viendra soulTrira ἡ de la sorte: 
loin de là! il commande et n'est pas commande, 

[Ὁ] Le Chrétien : Est-ce donc vous qui l'attendez, ou les nations: 


1. Osée Ix, 14-15. — 2. Litt. garnir de charpie; c'est un terme technique emprunté àu vor ibulaire 
médical. — 3. Osée vr, 1-2, — ^. Le verbe πανθάνω, déjà employé par Josephe, est familier à notre au 
leur. On le retrouve dans le Dial. antimonoph. 52; éd. BoxNwETsUCH, p. I3, 19 : τῆς μὲν πανδανουσνη 


* fol. 


145 


v* à. 


* fof. 


v* b. 


* fol. 146 
T^ a 


* fol. 146 
re b. 


240 LES TROPHÉES DE DAMAS. [70] 


Ὁ ἰουδαῖος εἴπεν᾽ ἡμεῖς. " AU ἡμᾶς γὰρ ἔρχεται εἰς τὸ σῶσαι τὸ γένος τῶν ἰουδαίων. 

Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" διὰ τί οὖν σήμερον οὐκ ἔχετε προφήτην, οὐδὲ ἄρχοντα, οὐδὲ βασιλέα, 
οὐδὲ “γούμιενον λέγοντα ὑμῖν καὶ διδάσχοντα περὶ τοῦ μέλλοντος ἔρχεσθαι; 

Ὁ ἰουδαῖος εἶπεν" προεῖπον σοι ὅτι εἴρηχεν ᾿Ωσηὲ ὁ προφήτης περὶ ἡμῶν, ὅτι δεῖ ἡμᾶς 
ἐπὶ χρόνους ἐγχκαταλειφθῆναι διὰ τὰς ἀνομίας ἡμῶν, καὶ χωρὶς ἄρχοντος χαὶ ἡγουμένου χαὶ 
βασιλέως εἶναι. 

IH |U Ἀσμενίσας οὖν ὃ χριστιανὸς ἐπὶ τῷ λόγῳ εἶπεν δισσῶς ὄντως τὸν πατριάρχην 
σου ψεύστην ἐποίησας, ἐχεῖνον λέγω ἸΙακὼ τὸν θαυμάσιον" σὺ μὲν γὰρ εἶπες * ὅτι ἐκδέχονται 
οἱ ἰουδαῖοι τὸν ἐρχόμενον, χαὶ ὅτι οἱ ἄρχοντες ὑμῶν χαὶ ἡγούμιενο! ἐκ τῶν ἀνομιῶν ὑμῶν 
ἐξέλιπον. ᾿ιχεῖνος δέ φησι" ὅτι « οὐχ ἐκλείψει ἄρχων ἐξ Ἰούδα xoi “ἡγούμενος ἐχ τῶν μηρῶν 
« αὐτοῦ, ἕως οὗ ἔλθη o ἀπόκειται, καὶ αὐτὸς προσδοχία ἐθνῶν ». [2] Ei οὖν ἐξέλιπον οἱ 
ἄρχοντές σου ὥσπερ χαὶ ὁμολόγησας, ἰδοὺ ἦλθεν ὁ Χριστός. Ei αὐτός ἐστι προσδοχία τῶν 
ἐθνῶν ἦλθεν ἡ σωτηρία τῶν ἐθνῶν. Ἄλλον γὰρ τὰ ἔθνη παρὰ τὸν ἐλθόντα οὐδὲ προσδέχονται 


ἠδὲ AD . QR , ΄ yt , mM - ' / Sa) , 
000$ σέοονται" μάτην τοίνυν τρέχεις, μάτην εἰλποι εἴς: παρῆλθες τὸν λιμένα, XQ ευπρος σου 


4. περι. — ὅ. ἐγχαταλιφθῆναι. — 7. ἀσμενήσας. --- 10. εχλείψει. — 11. Le 3" ε de ἐξέλιπον est effacé 
dans le ms. 


Le Juif : C'est nous. Car c'est pour nous qu'il vient, afin de sauver la race 
des Juifs. 

Le Chrétien : Pourquoi done aujourd'hui n'avez-vous plus ni prophéte, ni 
chef, ni roi, ni prince qui vous parle et qui vous instruise sur celui qui doit 
venir? 

Le Juif : Je t'ai déjà dit ce qu'a dit à notre sujet le prophéte Osée : il faut 
que nous soyons délaissés pendant un temps à cause de nos péchés et que nous 
soyons sans chef, sans prince, et sans roi'. 

IIL (1) Le Chrétien accueillit joyeusement cette réponse et dit : Tu viens de 
faire mentir deux fois ton patriarche, je veux dire l'admirable Jacob. Car tu as 
dit que les Juifs attendent celui qui vient et que vos chefs et vos princes ont 
cessé (de commander) à cause de vos iniquités. Or Jacob dit : « Il ne cessera 
« pas d'y avoir un prince de Juda, et un chef de sa race, jusqu'à ce que vienne 
«celui à qui est réservé (le pouvoir); et celui-là est l'attente des nations »*. 
[2] S1 done vous n'avez plus de chefs, comme tu l'as avoué, c'est que le 
Christ est venu. S'il est l'attente des nations, le salut des nations est venu : 
car les nations ne recoivent et n'adorent que celui qui est venu. Ainsi, tu 
cours en vain, tu espéres en vain. Tu as dépassé le port, et tu crois qu'il 


1. Cf. Osée rtr, 4. — 2. Gen. xuLIX, 10 : ἕως οὗ : ἕως ἄν ΒΑΕ. — ᾧ ἀπόκειται : τὰ ἀποχείμενα αὐτῷ BADF. 


Le texte d'Osée rir, ^ et celui-ci sont déjà rapprochés l'un de l'autre par Origene, De princ. 1v, 1, 3; 
éd. KoETsCHAv, p. 296, 6 ss. Cf. JusrIN, Dial. 120, 2, qui voit dans la lecon τὰ ἀποχείμενα αὐτῷ une fal- 
sification juive. 


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10 


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ENTIRE 1I 


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2} 


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L'ATTENTE DU MESSIE. 241 


E » «25. , Z ι ΄ ^ , , * € “αι. 9g Lai Ἢ , , " 
νομίζεις εἶναι, ἐπέρασας τὸν πύργον wa ἀνοδίας " βαδίζεις, ὁ ἥλιος ἀνῆλθεν, καὶ ὡς ἐν νυχτὶ 
πελάζῃ. . 
'O ἰουδαῖος εἶπεν" oid χαγὼ πλείω σου ὅτι τοῦ Χριστοῦ ἐρχομένου τοῦ ἠλιμμένου τοῦ 
L] M4 
f) 9 £ ! f)? 0) i—- a) ἡ κὸ zt *j y D δι τοῦ σε- ῃ , 1 h-; 
€0U ET! "GUN σονται ἐπ τῶν τὰ εὔνη, 7X. ι᾽ αὐτοῦ π ἐριτμη ησηνται χα! Gor cov. 


^ 


5 'O χριστιανὸς εἶπεν: οὐχ εἶπεν ὁ Ιαχὼξ ὅτι nul ἐπισυνάξει τὰ ἔῆνη, ἀλλὰ χαὶ αὐτὸς 
προσδοχίχ ἐθνῶν. 
) 'O ἰουδαῖ Ξ Te ΄ z ET Sra zf). ΕΓ ς, (μεν Χρι δι, , , 
[9] ιουδαῖος εἰπεν΄ τί 00V 5 ἤλπιζον τὰ ἔθνη ἐρχόμενον ἱστὸν χαὶ σώζοντα αὐτούς; 
Ὁ χριστιανὸς simev* τινὲς μὲν οὖν ἐξ. “Ολλήνων, καὶ μάλιστα τῶν φιλοσόφων αὐτῶν, xxi 
, ων Ὁ - ' , , r ,* 
ἐπεγίνωσκαν τὸν θεὸν, xai περὶ θεοῦ πολλὰ ἐλάλησαν. Καὶ ἐὰν δέχῃ, παριστῶ σοι πῶς 
y 
* Ἕλληνες ὄντες, σοῦ τοῦ νομομιαθοῦς πλείω τὸν θεὸν ἐγνώρισαν καὶ λό $youc ἐξέθεντο, εἰ xai 
Un τὸ τέλειον ἐ ἐσχηχασι" πλὴν ἐν ἑτέρῳ καιρῷ τὴν τοιαύτην ἀπόδειξιν ποιησόμεθα. 
ἢ - , ^ » . . 
IV [1] Νῦν δέ μοι τοῦτο εἴπατε" τὸν ἡλιμμιένον ὃν ἐχδέγεσθε, χριστιανός ἔστιν, ἢ ἑδραῖος 
LI 
7). f 2 ^ » T , ΕΞ ; 25 5 ( , , 
μέλλει ἔρχεσθαι: τοῖς εὐαγγελίοις πιστεύει, ἢ τῇ γραφῇ ὑμῶν ἐξαχολουθεῖ, ὅπερ οὐ πιστεύω 
ἣν 
οὐδὲ πείθοιλαι ; 
DES "t ΓΤ ΨΥ H ΝΑ ' 
Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" ἄρα τοῦτο ἐρώτημα ἔχε:; οὐδαμῶς. ᾿ξ ἡμῶν γάρ ἐστιν καὶ OU ἡμᾶς 


7, ἤλπιζον. — 11. τοιαύτην. — 11. ποιησώμεθα. — 13. γραφὴ. 


est devant toi; tu as franchi le rempart et tu marches dans le désert; le 
soleil est couché et tu avances comme dans la nuit. 

Le Juif : Moi aussi Je sais mieux que toi que, lorsque sera venu le Christ, 
le Messie de Dieu, les nations seront rassemblées sous son pouvoir; qu'elles 
seront circoncises et sauvées par lui. 

Le Chrétien : Jacob ne dit pas qu'il rassemblera les nations, mais qu'il 
est lui-méme l'attente des nations. 

[3] Le Juif : Quoi donc? Les nations espéraient que le Christ viendrait 
et les sauverait? 

Le Chrétien : Quelques-uns des Grees, surtout parmi leurs philosophes, 

' 


ont connu Dieu, et ont dit de Dieu beaucoup de choses'; et si tu veux, je 


E 
[ 
j 
| 
E 


| le docteur de la loi, et ils en ont mieux parlé, tout en ne possédant pas la 
- . perfection. Mais nous ferons, cette démonstration en une autre circonstance, 
IV [1] Pour l'instant, dites-moi ceci : Le Messie que vous attendez est-il 
-  ehrétien, ou doit-il venir hébreu? croit-il aux évangiles, ou obéit-il à votre 
] Ecriture, ce que je ne crois πὶ n'admets? 


puis te montrer comment, bien que Grees, ils ont connu Dieu mieux que toi, 


Les Juifs : Est-ce là une question? Nullement. Le Messie est. notre; 1 


l. C'est la reprise du vieux théme, cher aux apologistes du 11* siecle, Mais on ne dit plus iei que 
Dieu s'est fait connailre aux Grees par le Logos. La seule raison des philosoplies les à conduits jusqu'a 
lui. Cf. On1G&NE, De princ. 1, 3, 1; éd. KokrTsCHaU, p. 49, 11. ss. : Nam de deo quidem patre quamvis 
digne proloqui nemo valeat, tamen possibile est intellectum aliquem σα ρὶ ex occasione visibilium crea 


lurarum et ex his, quae humana mens naturaliter sentit. 


AD————yReá 


* fol. 146 


* fol. 146 


ΨΞ 


b. 


* fol. 147 
ORE 


* fol. 147 
rb; 


242 LES TROPHÉES DE DAMAS. [72] 


ἔρχεται, καὶ ἡμᾶς ἐχδικεῖ: τὴν περιτομὴν ixlotet ^ xod χρατύνει, χαὶ πάντα τὸν νόμον 
Moücéec, ἕως μιᾶς " κεραίας οὐ παραθαίνει. 

Ὁ χριστιανὸς εἴπεν᾽ um δώσει ὁ θεὸς τί ποτε τοιοῦτον εἰπεῖν᾽ ὃ γὰρ ἐρχόμενος, νέον 
νόμον ἡμῖν φέρει, χαὶ τοῖς εὐχγγελίοις ἐξακολουθεῖ, χριστιανὸς ὑπάρχων. 

Τούτου ῥεθέντος ἤρξαντο οἱ ἰουὸ αἷἴοι χρᾶζειν᾽" ἵλεος, ἵλεος, οὐδὲν τοιοῦτον un γένοιτο χύριε. 

[2] Τούτων οὕτως λεχθέντων, ὁ χριστιανὸς ἀτενίσας εἰς ὅλον τὸν λαὸν εἶπεν" ἀκούσατε, 
ἄνὸ ἐς, τί λέγουσιν οὗτοι, ὅτι τὸν νόμον χαὶ τὴν διαθήχην χρατεῖ ὁ Χριστὸς αὐτῶν ἐρχόμενος 
τῶν τοῦ Μωὺύυσέως, ἕως μιᾶς κεραίας xa οὐχ ἄλλον νόμον οὐδὲ νέαν διχθήχην ἔχει ἢ φέρει 
παρὰ τὴν παλαιάν. 

E Ἀπεχρίθησαν οἱ ἰουδαῖοι᾽ οὕτως πιστεύουεν xxl οὕτως ἐχδεχόμεθα. 

ὋὉ χριστιανὸς λέγει" τί οὖν; ἐγὼ παρανομῶ ἄλλην διαθήκην νέαν κατέχων; 

Oi ἰουδαῖοι εἴπαν᾽ ναί. 

[3] Ὁ χριστιανὸς, εὐπροσωπήσας τότε ὁ τὸν λόγον ποιούμενός, qot ποῦ λοιπὸν ζητοῦμεν 
τὸν χαιρὸν ἐχεῖνον, ἵνα πληρωθῇ ἢ προφητεία Ἱερεμίου ἐχ προσώπου τοῦ θεοῦ λέγουσα" « ἰδοὺ 
« ἡμέραι ἔρχονται λέγει χύριος᾽ καὶ συντελέσω ἐπὶ τὸν οἶχον ᾿Ισραὴλ χαὶ ἐπὶ τὸν οἶχον 


« Ἰούδα διχθήχην χαινὴν, οὐ χατὰ τὴν διαθήχην ἣν διεθέμιην τοῖς πατράσιν αὐτῶν, ἡνίχα 


2. χερέας. — 5. μη. — 8. χερέας. --- 10. ἢν. 


viendra pour nous, il nous défendra. Il défendra la circoncision, il l'affermira; 
i| ne transgressera pas la loi de Moise dans un seul de ses préceptes '. 

Le Chrétien : Dieu ne permettra pas que l'on parle ainsi. Celui qui viendra 
nous apportera une nouvelle loi; il obéira aux évangiles; il sera chrétien. 

A ces paroles, les Juifs commencérent à crier : Pitié, pitié! Qu'il n'en soit 
pas ainsi, Seigneur. 

[2] Là-dessus, le chrétien, fixant des yeux tout le peuple, dit : Hommes, 
écoutez ce qu'ils disent, que leur Christ qui doit venir confirmera la loi et 
l'alliance de Moise jusqu'au moindre détail, et qu'il n'apportera pas une autre 
loi ou une autre alliance que l'ancienne. 

Les Juifs répondirent : Nous croyons ainsi, nous espérons ainsi. 

Le Chrétien : Quoi donc? je viole la loi en m'attachant à une autre alliance 
nouvelle? 

Les Juifs : Oui. 

[3] Le Chrétien qui avait alors la parole, prit l'air réjoui et dit : Oü donc 
chercherons-nous le temps ou se réalisera la prophétie de Jérémie qui dit de 
la personne de Dieu : « Voici que des jours viennent, dit le Seigneur, et je 
« conclurai avec la maison d'Israél et avec la maison de Juda une alliance 
« nouvelle, non pas comme l'alliance que j'ai établie avec leurs péres quand je 


1. Cf. Matth. v, 18. 


10 


15 


L'ALLIANCE NOUVELLE. 243 


« ἐπιλαδομένου μου τῆς χειρὸς αὐτῶν, τοῦ ἐξαγαγεῖν αὐτοὺς ἐκ γῆς ᾿ Αἰγύπτου ». Τί ἐν 


᾿ »“"- , e * - * - M , ͵ - , ^ ᾿ 
ἀδελφοί; τί λέγετε; ο ἡλιμιμιένος ὑμῶν τὴν παλχιᾶν dia wen χρατεῖ, ὑμεῖς πάλιν τὴν 


^ - - [] M , " 
παλαιὰν ἐξαχολουθεῖτε, ἡμεῖς ὡς λέγετε παρανομιοῦμιεν νέχν διχθέχην : ἔχοντες; ποῦ λοιπὸν 


Lj 


“Ὁ ^ ' 4 t , " ^ 7 v 
ζητοῦμεν, ἢ παρὰ τίνι εὑρήσομεν ὅτι ἔδωχεν ὁ θεὸς χαινὴν δ'ιχθήχην χωρὶς ἧς ἔδωχςε 


, 


τοῖς πατράσιν ὑμῶν ὅτε ἐξήνεγκεν αὐτοὺς ἐκ γῆς Αἰγύπτου; [A] Δύο οὖν ἄρα πρόχειται 


^ 


Lj m. m2 έφει τῇ" ^ & 4 Mr? : 
ὑμῖν" ἢ εἰπεῖν ὅτι ὁ ἐρχόμενος ἠλιμμιένος ouo ν φέρει τὴν χαινὴν διχαθήχην ἣν dix [ερεμίου 
εἶπεν ὁ θεὸς διδόναι, χαὶ λοιπὸν οὐχέτ' εὑρίσχεται ἰουδ χῖος. ἀλλὰ ὑμῶν χαὶ τοῦ νόμου χαὶ 
* 
“ὧν M , (δ 4775 D ΜΡ, δὰ ' ΄ - ^ ^ ^ ^ ^ , - 
τῆς παλαιᾶς ἀντίδιχος᾽ ἢ πάλιν ᾿ λεγόντων ὑμῶν ὅτι τὴν παλαιὰν διχθήχην χρατεῖ, 
* 
, “- - M - - - , ^ "S .ὕ. , , r ^ “ 
πρόδηλον ὅτι ἀντίχειται τῇ καινῇ, καὶ τῷ θεῷ τῷ δώσαντι ἢ διδοῦντι χὑὐτήν. Kal ὅπου 
^ m ΄ ^ [4 
ἐὰν στραφῆτε, ἑαυτοῖς εὑρίσχεσθε ἀντιπίπτοντες. 
, , * / ' M, - , ^S , Ὁ 
V [1] Ἐκείνων οὖν [ates χαὶ δίκην χυνῶν ἐκ παγίδος ix τοῦ προχειμένου 


συλλογισμοῦ £z coat ἀγων!ζο! ομένων, x«i ἀκαίρους ῥαψολογοῦντας ζητήσεις, ὁ χρι- 
[4 M 


* ^ , , - —- τῷ » , , , , 
στιανὸς ἀγαλλόμενος xai πάντες οἱ σὺν αὐτῷ ἐπὶ τῇ τῶν ἰουδαίων στενοχωρία φησίν" εἰ 


LI ^ . . * , , A , ^ Ma a Lr P . 
αὐτὸ σταθῶμεν, ἀδελφοὶ, τὸ προχειμιενον λύσατε, καὶ τότε πρὸς ἄλλο μεταῦαινομεν 
ζήτημα. 

l. Au lieu de ἐν, peul-étre faut-il corriger ἐστιν, — ἡ, εὑρίσωμεν. — 6. χαίνήν (corrigé en xatv£v). — 


10. στραφεῖτε. — 13. αὐτῷ 


« les ai pris par la main pour les conduire hors de la terre d'Egypte » '. Quoi 
donc, fréres? Que dites-vous? Votre Messie confirme l'ancienne alliance, vous 


 obéissez encore à l'ancienne alliance, et nous transgressons la loi, selon 


vous, en ayant une alliance nouvelle? Oà chercherons-nous, ou chez qui trou- 
verons-nous que Dieu a donné une alliance nouvelle, autre que celle qu'il a 
donnée à vos péres lorsqu'il les a fait sortir de la terre d'Égypte? 4! Deux 
(hypothéses) vous sont proposées : ou bien vous direz que votre Messie qui 
doit venir apporte l'alliance nouvelle que Dieu, par (la bouche de) Jérémie, 
a promis de vous donner, et alors il n'est plus un juif, mais il vous accuse, 
vous et la loi, et ᾽ ancienne alliance. Ou bien vous direz qu'il confirme l'an- 
cienue alliance et il est manifeste qu'il s'oppose à la nouvelle, et à Dieu qui 
l'a donnée ou la donnera. Oü que vous vous tourniez, vous étes enfermés 
dans une contradiction. 

V [1] Les Juifs étaient pris; comme un chien d'un filet, ils cherchaient à 
sorlir du raisonnement en débitant des questions inopportunes?. Le. chrétien 
se réjouit ainsi que tous ses compagnons de leur embarras, et il dit : Tenons 
nous à ce point, freres. Résolvez la question posée, et alors nous passerons 
à un autre probleme. 

1. Jérém. xxxvii (ΧΧΧΙ), 31-32. Le texte de cette citation présente plusieurs variantes par rapport 


aux principaux manuscrits des Sepltantoe. 23. La phrase est mal construite. L'aceusalif ῥαψολογοῦντας 
devrail. étre remplaeé par un. πόθ! , 


* fol. 


Y 


147 


a. 


^ (0E 


y? 


147 


b. 


* fo]. 148 
Ia. 


* fol. 118 
ΤῊΣ Τὴ, 


344 LES TROPHÉES DE DAMAS. [74] 


πὶ ἱχανὴν οὖν ὥραν [kh γινώσχοντες τί πρόσφορον ἀποχοιθῆναι * oi ἰουδαῖοι λέγουσιν" 
, - ΄ [: N , € 1 ^ , * 
εἰ χαὶ θῶμεν χατά cs ὅτι χαινὴν διαθήχην δίδωσιν ὁ θεὸς, τέως ἐπὶ τὸν Ἰσραὴλ εἶπεν 
, *, ι M , ^ ^ * ᾽ , ; 
παρέχειν αὐτὴν, καὶ ἐπὶ τὸν οἶκον Ἰαχώδ. 
€ τ *3 e M [4 Ρ L ^ ε , ἡ ^ M , 
[2] O χριστιανὸς εἶπεν᾽ οὕτως ἔχει ὁ προφήτης x«t ἢ ἀλήθεια. Διὸ ἄχουσον τί φησιν 
t 1 ' , Ὁ Y (€ - * , L , 
ὁ Χριστὸς πρὸς τοὺς μαθητὰς αὐτοῦ" « εἰς ὁδὸν ἐθνῶν μὴ ἀπέλθητε, καὶ εἰς πόλιν Σαμα- 
D ^ *? ^ τ ΕἸ ^ , n 5, ^ , M zi ^ , , » 
« ρειτῶν μὴ εἰσέλθητε οὐ γὰρ ἀπεστάλην εἰ μὴ εἰς τὰ πρόδατα τὰ ἀπολωλότα οἴχου 
, d er τ DA j^ , , Ν m , * 135. ^, 5 ' 
« Ἰσραήλ». Ὅτε οὖν ἤρξασθε ἀποστρέφεσθαι χαὶ πολεμεῖν αὐτοὺς, καὶ ἐσταυρώσατε αὐτὸν, 
ἐγερθεὶς ἐκ νεχρῶν, τότε ἐνετείλατο τοῖς ἁγίοις αὐτοῦ ἀποστόλοις εἰπών: « πορευθέντες εἰς 
E / X ὦ , , COMER. , , " ' " 
« τὸν χόσμον ἅπαντα, μαθητεύσατε πάντα τὰ ἔθνη ». Τότε ἐπληρώθη 7 προφητεία 
[4 DA LI , , -“ , [j - , à , 
Ἡσαΐου ἣ λέγουσα" « ἀχοῇ ἀχούσητε ὑμεῖς χαὶ οὐ μὴ πιστεύσητε, χαὶ βλέποντες βλέψητε 
^ m e ^ e ΄ , NJ , 
« xo ob μὴ συνεῖτε, ὅπως ἂν οἱ μὴ βλέποντες βλέψωσιν, οἱ δὲ βλέποντες τυφλοὶ γένωνται ». 
Καὶ πάλιν ἡ γραφὴ ἡ λέγουσα᾽ « ἐλεήσω τὴν οὐχ ἠλεημένην χαὶ ἐρῶ τῷ οὐ λαός μου λαός 


« μου, καὶ αὐτὸς ἐρεῖ χύριος ὁ θεός μου εἶ σύ ». Καὶ πάλιν’ « εὐφράνθητι στεῖρα 7j οὐ 


, 


: , » e Sc. - , ^ , tu ' ' c , ΡΥ “ M 
« τίχτουσα », ἤγουν T, ἐξ ἐθνῶν ἐχχλησίχ, « ῥῆξον χαὶ βόησον ἡ οὐκ ὠδίνουσα, ὅτι πολλὰ 


10. μὴ. — 11. μὴ. — 12. ἡηλξεημένην. — 1^. εθνῶν. 


Au moment opportun, les Juifs ne trouvérent pas de réponse convenable. 
Ils dirent (enfin) : Méme si nous te concédons que Dieu donnera une alliance 
nouvelle, il a dit cependant qu'il la donnerait à Israél et à la maison de Jacob. 

[2] Le Chrétien : C'est ainsi que parle le prophéte, et c'est la vérité. Mais 
écoute ce que dit le Christ à ses disciples : « N'allez pas dans la voie des 
« nations, n'entrez pas dans la ville des Samaritains. Car je n'ai été envoyé 
« qu'aux brebis perdues de la maison d'Israél » '. Lorsque vous avez commencé 
à vous détourner d'eux et à les combattre, lorsque vous avez crucifié le Christ, 
c'est alors que, ressuscité des morts, il a ordonné à ses saints apótres 
« Allez dans le monde entier. Enseignez toutes les nations » ?*. [3] Alors fut 
accomplie la prophétie d'Isaie, disant : « Vous entendrez ét vous ne croirez 
« pas; vous verrez de vos yeux et. vous ne comprendrez pas, de sorte que les 
« non-voyants verront et que les voyants deviendront aveugles » ?. Et l'Éeri- 
ture dit aussi : « J'aurai pitié de celle dont je n'avais pas pitié, et je dirai à 
« celui qui n'était pas mon peuple : mon peuple; et lui dira : Tu es le Sei- 
« gneur mon Dieu »*. Et encore. « héjouis-toi, stérile, qui n'as pas d'en- 
« fants »; c'est-à-dire l'Église des nations; « éléve la voix et crie, toi qui 
« n'as pas enfanté, car les enfants de la femme abandonnée sont plus 


1. Malth. x, 5 4- xv, 2^. Cette citation réunit deux fragmentis empruntés à des passages différents 


de l'Évangile. — 2. Matth. xxvii, 19. — 3. Is. vr, 9 πιστεύσητε : συνῆτε NABQT; συνεῖτε ' ἴδητε ABQTE 
(εἴδητε N). Cf. Matth. xin, 14; Mc. 1v, 19; Lc. vin: 10; Joan. Xii, 40; Act. xxvinr, 26; Rom. xir, 8. La 
fin de la citation est trés libre et se contente de reproduire à peu prés le sens du texte. — ^. Osée 11, 


23 : ἐλεήσω AQ ἀγαπήσω DB; ἠλεημένην AQ ἠγαπημένην B ; λαός μου: J- ei συ ABQ. 


οι 


10. 


τῶ. λυ 


ἡ ΤΣ £o o {ν 


10 


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LE CULTE DES IMAGES. 2^5 


M , -— 24 “Ὁ 2 Ὁ» , iA. M M M , , d 
€ và T76X9. τὴς ἐρήμου UA). f, τῆς ἐχούσης TO Xvdox. », ἐρῆμον χυριίῶς νομῶν 
* ^ ΄ M - - , , » v... " ' ^ ^ ^ 
τὴν πάντων τῶν λοιπῶν λχῶν ἐχχλησίαν, ἔχουσαν δὲ ἀν ρα τὴν ὑμετέραν συναγωγην) τὴν 
΄ - L i 


΄ ΄ M - ^ ^ ΄ " D 
πάλαι ὑπὸ θεοῦ πολυμερῶς χα! πολυτρόπως ἠλεημένην. 


, , ^ L4 M - , * ὡ . * 
μέμφεται τοὺς ἐσθίοντας τοὺς χοίρους, καὶ ποιοῦντας χειροποίητα καὶ προσχυνοῦντας αὑτὰ, 


" 
L4 ^ M " , ^ ^ * ΄ p ^ * ^ ΄ a d * « ^ 
ὥσπερ ὑμεῖς τὰς εἰχονας XXL τὸν σταυρὸν ὑμῶν. Φησὶ γᾶρ περ! ὑμῶν τῶν ἐθνιχῶν" « ὅτι 


/, δ, M ^ “ 
ιἰχχόπτοντες ὀένδρον᾽ τὸ T; 4GU 
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4. 4 ΄ » , ' δέ NI ——* - ' 
« evo 49.06 αὔξων πάντα τὰ ἔνδρα τοῦ ^97, Jus 


“ Α' , - e , M " s, ^ * 9 ^ EL Me 
« αὐτοῦ δίδοτε εἰς χαῦσιν, τὸ "fcu αὐτοῦ συμπατεῖτε τοῖς ποσι» ὑμῶν, χαὶ τὸ ἄλλο 


DAC z » - , TN x 1 6. NIIT 3 
« ἥμισυ ποιοῦντες γλυπτὸν προσχυνεῖτε αὐτό ». Εἶδε πῶς εἰς ὑμᾶς περὶ ὑμῶν ταῦτα 
τ ε , [2 Y [7 , ὦ , , ΄ - ' ' “ » , : N 
eimev. ὁ θεός; ὁρῶμεν γὰρ ὅτι ἐν ταῖς ἐχκλησίαις ὑμῶν, τὰ μὲν τῶν QUAOY τύπτετε, τὰ δὲ 


εἰχόνας xai ζῷδα καὶ σταυροὺς ποιοῦντες, προσπίπτοντες τῇ παλαιζ ὑμῶν τῶν ἐθνῶν 


. συνηθείχ, προσχυνεῖτε αὐτά, 


τ RUE, . - - E : , 
[2] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" τί οὖν; ὑμεῖς οὐ προσχυνεῖτε χειροποίητα xal χτιστὰ πράγματα; 


6. περι. — 8. δίδωτε. — 8. χαύσιν. — 9, ἔμισυ. — 10. μὲν... δὲ. 
L 


ες L'abandonnée, comme 


« nombreux que ceux de.la femme qui a un mari » 
il l'appelle justement, c'est l'Église de tous les autres peuples; celle qui a 
un mari, c'est votre synagogue dont jadis Dieu a eu pitié à plusieurs 
reprises et de plusieurs manieres *. 

VI [1] Le Juif : Puisque tu cites Isaie à tort et à travers, écoute comment 
il blàme ceux qui mangent du porc, et ceux qui font des idoles et les adorent, 
comme vous faites vos images et votre croix *. Il dit en effet de vous, les 
gentils : « Moi le Seigneur, je fais pousser tous les arbres de la campagne: 
« et vous, vous coupez un arbre : vous en faites brüler une partie; une autre 
« partie, vous la foulez aux pieds; le reste, vous en faites une image que vous 
« adorez » *. Vois* comment Dieu a dit cela sur vous et contre vous. Car nous 
voyons dans vos églises que vous frappez certains objets de bois, mais aussi 
que vous faites des images, des statues, des croix et que, retombant dans 
vos anciennes habitudes de paiens, vous les adorez. 

[2] Le Chrétien : Quoi done? vous n'adorez pas d'idoles et. de choses 
créées ? 


1, Is. Liv, 1. — 2. Cf. Hébr. r, 1. — 3. La querelle des iconoclastes ne commenca à Constantinopl 
que sous le régne de Léon III l'Isaurien, mais elle avait sans doute élé preparee par des objections 
ou des discussions semblables à celles qui sont failes ici par le Juif. Le chrétien. d'ailleurs, on le 
verra, ne répond pas directement et n'oppose à son adversaire qu'un argument ad Aomtnem, On sail 
que d'aprés le patriarche Nicéphore (P. 6. C, col. 528), e'est un juif de Tibériade qui a déchaine. la 
perséeution iconoclaste en promettant longue vie au calife Yésid (680-683) s'il faisait. détruire toute 
figure et toute peinture d'hommes et d'animaux. Ceci nous raméne préeisement à l'époque de nol 
dialogue. — 4. Is. xLIv, ἡ ss. La citation n'est pas lextuelle, mais l'allusion à ce passage d'Isaie n« 
semble guere douteuse. — 5. Elà: est sans doute. écrit pour ἰδ 6. ζῷδα, on désigne par ce terme 
une image d'animal; cf. SopHoKLES, Greek Lericon of the Roman and byzantine periode, sub hoe verbo, 


* fol. 148 
v* a. 


* fol. 149 
r^ a. 


* fol. 149 
ΤῊ ἢ. 


246 LES TROPHÉES DE DAMAS. [76] 


Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" ἵλεος ἵλεος’ μὴ δώσει ὁ θεὸς Ἀδραὰμ. καὶ Ἰσαὰκ χαὶ "Taxe. 

Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" εἶτα ἐὰν παραστήσω ὅτι xai χωρὶς θεοῦ προσχυνεῖτε ἄλλα τινὰ, τί 
ποιοῦμεν ; ἐὰν εἴπω τί γίνεσθε χριστιανοὶ, “ἢ ἂν ψεύσομαι γίνομαι " ἰουδαῖος. ᾿Ἰχετε εἰπεῖν 
νυ με ᾿ d γ' X e ( , f) μ 2 ομοι e" $. Uy ν 
ὅτι οὐχ ἐνδέχεται. Οὐκοῦν ἐμοῦ δεικνύοντος ὅτι xai ζῷδα xoi ξύλα χαὶ λίθους προσχυνεῖτε,. 
πρότερον μὲν υνηχέτι περὶ τοῦ σταυροῦ λαλήσητε, ἔπειτα ὁμολογήσατε ὅτι εἰς ὅσα εἴπατε 
ψεύδεσθε. 

Καὶ ἀπεκρίθησαν λέγοντες" στοίχει ἡμῖν" βεδαίωσαι δὲ ταῦτα. 

[9] Ὁ χριστιανὸς χαταισχῦναι αὐτοὺς εἰς τέλος διὰ τῆς ἀληθείας βουλόμενος, ἐδευτέρωσε 

* E) , PY , ^ ^ ' e ΄ Y , Li * ^ 
χαὶ ἐτρίσσωσε τὸν λόγον, xoi τὸν λαὸν ὅλον διεμαρτύρατο, καὶ τότε εἶπεν’ τὴν χιδωτὸν 
τῆς διαθήχης οὐχὶ τέχτονες ἄνθρωποι ἐπελέκησαν ; τὰς δύο πλάχας ὃς ἔλθετε οὐ Μωυσῆς 
ἐλάξευσεν; τὰ δύο ζῷδα ἐχεῖνα τὰ χωνευτὰ τὰ χαλούμενα " χερουδὶμ, οὐ χρυσοχόοι 
ἔγλυψαν καὶ ἐχώνευσαν: Ορκίζω ὑμᾶς εἰς τὸν θεόν" εἰ εἴχετε αὐτὰ τῇ ὥρχ ταύτῃ; οὐ προσ- 
Y y σαν" Ορχίζω ὑμᾶς εἰς τὸν θεόν᾽ εἰ εἴχετε αὐτὰ τῇ ὥρχ ταύτῃ, οὐ 7p 


, Ὁ εἰ ΄ 
πιπτοντες προσέχυνειτε αὐτὰ 9 


3. γίνομαι. Les 4 dernieres lettres sont à moitié effacées. — 5. Il faudrait lire, semble-t-il ὁμολογή- 


σετε. 


Les Juifs : Pitié, pitié! Que le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ne le 
permette pas! 

Le Chrétien : Eh bien, si j'établis qu'en dehors de Dieu vous adorez 
autre chose, que ferons-nous? Si je le prouve, vous devenez chrétiens; si je 
me trompe, je deviens juif. Vous pouvez dire que ce n'est pas permis '. Done, 
si je montre que vous adorez des statues, du bois et de la pierre, vous ne 
nous parlerez plus de la croix, et ensuite vous confesserez qu'en tout ce que 
vous dites vous mentez. 

Ils répondirent en disant : Imite-nous? ; prouve tout cela. 

[3] Le Chrétien, voulant enfin les déshonorer par la vérité, répéta une 
deuxiéme et une troisiéme fois sa proposition, et prit le peuple entier à témoin, 
puis il dit : Ne sont-ce pas des hommes, des charpentiers, qui ont construit 
l'arche d'alliance?? N'est-ce pas Moise qui a taillé les deux tables (de pierre) ἡ 
que vous avez recues? Les deux statues fondues que l'on appelle chérubins *, 
ne sont-ce pas des orfévres qui les ont sculptées et fondues? Je vous adjure, 
au nom de Dieu : si vous les aviez à cette heure, ne vous prosterneriez-vous 
pas devant elles pour les adorer*? 


l. Le texte est peut-étre altéré en cet endroit, je ne suis pas sür de l'avoir bien compris. — 
9. στοιχεῖ; ce mot est employé par saint Paul, Gal. vi, 16. Cf. SOPHOKLES, op. cil., s. v. — 3. Cf. Ex. 
XXXVIH (XXXVII) 1 ss. — 4. Cf. Ex. xxIv, 12; xxxi], 15; xxxIv, 1, k..Les premieres tables étaient 
l'euvre de Dieu (Ex. xxxiI, 15); les secondes seulement sont taillées par Moise (Ex. Χχχχιν, 1). — 5. Cf. 
Ex. XXXVIII (XXXVII), 6 s. — 6. Cf. HrgRONYMI PRESB. HrEROSOL. fragm. ap. log. DaMasc.; De imag. 
Loo po Ga ΧΙ 865320. : 


10 


“Ὁ 


παν Bi c -— , 
I» 


LE CULTE DES IMAGES. 247 


* ἫΝ PN * - , , ' , ^ . 
[4] Οἱ μὲν εἶπαν" ναὶ, οἱ δὲ ἔλεγον" οὐχὶ, οἷς ἐπε τίμων οἱ νομομχθέστεροι, χαὶ ἁπλῶς 
IX. dei u^ ' δι f PNAZPLE , ^ “6 Zr P» , 
n αντὸ πρὸς ἑαυτοὺς vaut eoa χαὶ ἀμφιθάλλειν, χαὶ ἀλλήλους ὑξοίζειν. γέλωτα μέγα 
* 
E πᾶσι τοῖς παροῦσι χριστιανοῖς ποιησάμενοι. Διχσχεδάσας οὖν τὰς I ὁ τὸν λόγον ποιού- 
S NL qnow: ἡσυχάσατε. ᾿Ιδοὺ πέμπω φέρω τὸ βιβλίον ὑμῶν τοῦ νόμου ἐκ τῆς συναγωγῆς, 


T ὅπερ dei get d ἔγραψεν, καὶ βυρσεὺς τὰ αὐτοῦ δέρματα διὰ χαθχρῶν πραγμάτων ' ἐξύρ- 
ος͵ σευσεν, χαὶ ἴδωμεν εἰ οὐ προσχυνεῖτε αὐτά. Τοῦτο δὲ εἶπον, ἵνα μὴ εἴπητε ὅτι τὰ ἐποίησεν 


E- “Μωυσῆς ἐ ἐν τῇ χιδωτῷ, κατὰ χέλευσιν θεοῦ ἐποίησεν. 


E Ἰδοὺ τοίνυν χαὶ ὑμεῖς προσχυνεῖτε χειροποίητα" ἰδοὺ xxi ὑμᾶς μέμφεται Ἡσαίας μεθ᾽ 
᾿ τ ἡμῶν' ἰδοὺ κατὰ τὰ δόξαντα εἰς ὅλχ ψεύδεσθε. [5] Πλὴν καὶ περὶ τοῦ χοιραίου χρέατος 
1 ἀχούσατε. Ὁ λύσας μοι τὴν περιτομὴν, ἔλυσέν uot χαὶ τοῦτο εἰς βρῶσιν, Εἴπατέ yo δέ" 
διὰ τί ὁ θεὸς προσέταξεν ὑμῖν μὴ ἐσθίειν αὐτό; 
B 
^ 4. “μέν... δὲ. — 1. νομωμαθέστεροι, — ^4. τὸ ajoulé au-dessus de la ligne. — 5. xz. — 5. βιρεὺς. — 
6. ἐδιρσεύσεν. — 6. μη. — 8, ἡμεῖς. 
* 
: 
E: [4] Les uns dirent : oui. Les autres : non, que blàmérent les plus savants 


- doeteurs de la loi. D'un mot, ils commencérent à combattre et à disputer 
les uns contre les autres', à s'injurier les uns les autres, offrant ainsi un 
spectacle risible à tous les chrétiens présents. Celui qui portait la parole fit 
arréter ces cris, et dit : Faites le calme. Voici que je fais apporter de la 
. synagogue votre livre de la loi quun homme a écrit, dont un corroyeur a 
— tanné*les peaux par des procédés purs, et voyons si vous ne les adorez pas ἦ 
J'ai dit cela afin que vous ne prétendiez pas que ce qu'a fait Moise pour 
l'arche, il l'a fait selon l'ordre de Dieu* 


n. 
E Voici donc que vous aussi adorez des idoles; et Isaie vous blàme en méme 
temps que nous. Ainsi, à ce qu'il semble, vous mentez en tout. 5 Ecoutez 
. maintenant en ce qui regarde la viande de porc*. Celui qui m'a dispensé de la 
. eireoncision m'a aussi dispensé (des régles) sur la nourriture *. Dites-moi 
J pourquoi Dieu vous a-t-il ordonné de ne pas manger de porc ? 

» 1. Dans le Dial. Pap. et Phil. 7, éd. Mc. GirFERT, p. 56, 17 ss., le chrétien fait chercher à la syna- 
gogue les livres des Juifs afin de les convaincre par leurs propres Eeritures. Dans notre ouvrage, on 
apportera de méme un peu plus tard le livre de Daniel (1v, 2, 2; p. 921. — 2. Boos eoo ne figure. pas 

— dans le lexique de Sophokles ni dans celui de vàn Herwerden, — 3. Cf. Awasrasit Dispaf. ade, ἐπεὶ, 
n; P. G. LXXXIX, 1233 C. — 4. Le début de ce f" 149 v* a n'est pas clair. Les Juifs ne sont pas 

— d'accord; le chrétien fait alors apporter leurs livres saints; pratiquement les Juifs lui. rendent hon 

T neur. L'épreuve est concluante, et l'argumentation peut se poursuivre. Hl y à. vraisemblablement une 

— lacune dans le texte. La méme controverse est reprise dans le Dialogue de Papiseus et de Philon 

^  &vec un moine, édité par A. C. Mac GilTert. (Dialog. 1, p. 51); ef. F. Nav, La Didascalie de Jacob 

— Introd., p. 740 [80] ; dans ce dernier ouvrage le chrétien répond que les images ne sont que des sou 

E venirs, car on les brüle, pour les remplacer par de nouvelles, lorsqu'elles sont. vieilles ou usées, Cf 

PsEUDO-ATHANASE, Quaest. ad Antioch. ducem 39; P. (ἡ. XNNVITI, 621 y. Lev., xt, 7. — 6. Cf. Rom 


NIV. 1.88. ; I Cor. viri, 1 ss. 


ds P- E Mo τον E » * $ D E E 


* fol. 143 
v^ 8. 


* fol. 149 
y? 


* fol. 150 
a 


P9 


b. 


᾿ 
248 LES TROPHÉES DE DAMAS. [78] Ὁ} 


Οἱ δὲ εἶπαν᾽ ὡς ἀκάθαρτον. 


Ὁ χριστιανὸς εἶπεν: βλασφημεῖτε, ἄνθρωποι. Ὁ θεὸς γὰρ ὅσα ἐποίησεν καλὰ λίαν 


Σφόδ 


, , [a 5 - ΄ E" M - 
ἀπέχεσθαι αὐτοὺς προσέταξεν, ἤγουν τοῦ σελουρίου, χαὶ πάντων τῶν ἄνευ λεπίδων" χυμοποιᾶ 


px ὁ θεὸς ἐπιμελούμενος τότε τῶν Ἕυὐραίων, ἐν τάξει ἰατροῦ, πάντων τῶν χαχοχύμιων 


γὰρ ταῦτα. [6] [Πλὴν τὸν χοῖρον διὰ τοῦτο προσέταξεν αὐτοῖς μὴ ἐσθίειν, ἐπειδὴ ἐν Αἰγύπτῳ 


ΕῚ ' , , L4 ud ^ ' L4 εἶ "ευ ^ ^ 
αὐτὸν χαὶ μόνον χρέα πάντες ἤσθιον, τὰ δὲ λοιπὰ Tou» τὸν βοῦν xxi τὸ πρόδατον χαὶ 
' » ? , A , X557, ν δ᾽» 9 λᾶς γον ΄ e ^ I Y , Y 
Tfj αἰγὰν ἐθεοποίουν, χαὶ οὐ ταχὺ ἔσφαζον ἐξ αὑτῶν. Διόπερ o θεὸς, χωλῦσαι τὸν Ἰσραὴλ 


Ἄ 


τὴς τῶν Αἰγυπτίων συνηθείας βουλόμενος, ^ ἅπερ ἐχεῖνοι ὡς θεοὺς ἐσέδοντο, ταῦτα τὸν 


ὃ 


λαὸν σφάζειν καὶ ἐσθίειν προσέταξεν, ἵνα εὐκαταφρόνητα παρ᾽ αὐτοῖς γένωνται τὰ παρ᾽ 10 


ἐχείνοις σεμνά. [7] Περὶ δὲ τῶν παρ᾽ ἡμῖν εἰχόνων, ὥσπερ ἐπὶ τὴν χιδωτὸν ὑμῶν τὴν ὁζόδον 
Δαρὼν χαὶ τὴν στάμνον τοῦ μάννα ἐθήκατε εἰς ὑπόμνησιν τῶν τοῦ θεοῦ εὐεογεσιῶν, οὕτως 


Ν . vu 5 , L - E [7 7 LI D ^ e 
χαὶ ἡμεῖς εἰς ἀνάμνησιν ταῦτα ποιοῦμεν, ὧν εἰργάσατο ὁ Χριστὸς εἰς ἡμᾶς, ἢ καὶ οἱ ἀγιοι 


Ὁ T ' -" δ 3, / € D m 
αὐτοῦ, ὧν τοὺς τύπους ὁρῶντες, μιμούμεθα τὰ ἔργα. Καὶ χαθάπερ ὑμεῖς τιμῶντες τὸν θεὸν,: 


1. δὲ. — 3. [ἐποίησεν] est ici ajouté. — 3. οὐχένι. — 6. δια. — 9. ἐχείνοι. — 1^4. μιμόμεθα (υ ajouté au- 
dessus de la ligne). 


Ils dirent : Parce que c'est impur. 

Le Chrétien : Hommes, vous blasphémez. Car tout ce que Dieu a fait, il 
l'a fait tout à fait bien'; et si c'était pour cela, il n'y a rien de plus impur 
qu'un oiseau. Mais si vous voulez, écoutez. Dieu, qui alors avait grandement 
pitié des Hébreux, à la facon d'un médecin?, ordonna qu'ils s'abstinssent de 
tous les animaux cacochymes, c'est-à-dire du silure et de tous les animaux 
sans écailles; car ce sont des animaux cacochymes. Quant au pore, il leur 
ordonna de ne pas en manger paree qu'en Égypte tous mangeaient de cette 


seule et unique viande, mais divinisaient les autres (animaux) comme le boeuf, 


le mouton, la chévre, et n'en tuaient aucun?. Aussi Dieu; voulant détourner 
Israól des moeurs des Égyptiens, ordonna à son peuple d'égorger et de 
manger ce que ceux-ci honoraient comme des dieux, afin que les animaux 
sacrés pour les Égyptiens devinssent méprisés chez les Hébreux *. [7] En ce qui 
concerne les images qui sont chez nous, de méme que vous avez placé à cóté 
de votre arche la verge d'Aaron et une cruche de manne* en souvenir des bien- 
faits de Dieu, ainsi nous aussi faisons des images en mémoire de ce que le 


Christ a accompli pour nous, ou bien ses saints : lorsque nous voyons leurs 


1. Cf. Gen. 1, 31. — 2. Cf. supra, p. [28]. — 3. Cf. Lév. ΧΙ, 10 s. Les- prescriptions du Lévitique ne 
visent pas directement les animaux cacochymes. — 4. Explication ingénieuse et intéressante. Le culte 
des Égyptiens pour le beuf et le bélier est bien connu. Le méme argument se trouve exposé presque 
dans les mémes termes dans le Dialogus parvus ad Judaeos qui figure parmi les ceuvres d'Anastase 
le Sinaite, P. G. LXXXIX, 1272-1974. Cf. THÉOronET, Graec. affect. cur. sermo VII; P. G. LXXXIII, 
996 s. — 5. Cf. Ex. xvI, 32.ss.; Num. ΧΙ, 10. s. (XVI, 25. s); ΒΟΌΣ ΤΣ, κ᾿ 


LE CULTE DES IMAGES. 249 


τὸ βιθλίον τῶν ido αὐτοῦ προσχυνεῖτε, οὕτως χαὶ ἡμεῖς, δοξάζοντες τὸν Χριστὸν, τὸν 


᾿ σταυρὸν αὐτοῦ σεθόμεθα εἰς ἀνάμνησιν αὐτοῦ μόνου. ᾿Επεὶ xai ἐχεντήθη, καὶ οὐ σεδόμεθχ 
πάντως τὰς λόγχας. Ἔπεὶ xai ἐπὶ ὄνου ἐκαθέσθῆ, xai οὐ avian τοὺς ἄνους. Ἐπεὶ 
χαὶ σπόγγον ἐδέξατο, χαὶ οὐδὲν τοιοῦτον ἀσπαζόμεθα. Τὸν δὲ σταυρὸν, ὡς εἴρηται, ὡς 
σημεῖον τοῦ πάθους αὐτοῦ τοῦ ἀχράντου ἔχομεν. (8) Καὶ αὶ τούτου προτύπωσις ἦν ἡ τοῦ dau 
ἐπὶ τῶν παίδων τοῦ ᾿Ιωσὴφ ἐναλλαγὴ τῶν χειρῶν, χαὶ πάλιν τὸ προσχυνῆσαι αὐτὸν τὴν 
ῥάῤδον Ἰωσήφ. Καὶ Μωῦσῆς δὲ διὰ τύπου τοῦ σταυροῦ τὸν λαὸν διήγαγεν ἐν τῇ ἐρυθρᾷ 


x" 


N » in 4 ἊΣ j : P x ; 
θαλάσσῃ!" τύψας γὰρ εἰς EE ἔσχισε τὴν ᾿ ÜZAaccaw περάσαντος δὲ τοῦ λαοῦ, πλαγίως 
τῇ ὁζόδῳ τὴν θΖλασσαν ἔζευξεν, wx τοὺς Αἰγυπτίς je ἐχάλυψεν. Καὶ ἐν τῷ ὄρει δὲ 


4 
i A *C) OG£gu δ c T6 ^ γ᾽ Χχ “οὖς o eu f 
μέσῳ Ἀχρὼν xai Q προσευχόμενος, τὴν σταύρωσιν τοῦ Χριστοῦ προεμήνυσεν 
^ “ὦ ' ' NE . »ἮΝ a: 2 , , οὖ 
καὶ ἐν τῷ ὄφει" [9] Kai Δαυὶδ δὲ εἰπών: « ἔδωχας τοῖς φοδουμένοις σε σημείωσιν, τοῦ 
- δ ἢ , /"- ^ ' ; T - ^ " " » 
« φυγεῖν ἀπὸ προσώπου τόξου », διὰ τὸν σταυρὸν χυρίως εἶπεν. Ἵνα γὰρ μὴ εἴπης ὅτι 


τὴν περιτομὴν λέγει, προσέθηχεν (ὦ τοῦ φυγεῖν ἀπὸ προσώπου τόξου », ἤγουν δχιμονιχῆς 


2. μόνον. — 5. ἔχωμεν. --- 6. ἐναλλαγῆ, --- 7. ἐρυθρὺ. — 9. ἐζευξεν. — 10. προὲμήνυσεν. 


représentations, nous imitons leurs ouvres. Et comme vous adorez, par 


. honneur pour Dieu, le livre de ses paroles, de méme nous aussi nous célébrons 


le Christ 51 nous honorons sa croix en mémoire de lui seul. ll a été percé', et 
nous ne vénérons pas du tout les lances?; il s'est assis sur un àne?, et nous 
n'adorons pas les ànes; on lui a offert une éponge ἡ, et nous n'honorons rien 


de semblable. Comme il a été dit, nous tenons sa croix comme le signe de sa 


passion immaculée. [8] De cette croix, la figure était le croisement des mains 
fait par Jacob sur les fils de Joseph *, et encore l'adoration que fit Jacob du 
bàton de Joseph*. Lui aussi Moise fit passer au peuple la mer Rouge par la 
figure de la croix : car dés l'aurore ' il frappa les eaux et divisa la mer; quand 
le peuple eut passé, il réunit la mer, en frappant obliquement de son báton, 
et couvrit les Égyptiens*. Lorsqu'il pria sur la montagne entre Aaron et Or*, 


ἢ figura encore la crucifixion du Christ. De méme lorsqu'il éleva le serpent '? 


[9] De méme David, en disant : « Tu as donné une banniére à ceux qui te 


« craignent, pour fuir de devant l'arc » '*, ἃ parlé excellemment de la eroix. Car 


pour que tu ne puisses dire qu'il parle de la circoncision, il ajoute : « pour 


1. Cf. Joan. xix, 34. Cf. PsevDO-ATHANASE, Quaest. ad Antioch. ducem ^Y; P. G. NNVIII, 625 
— 2. Vers 575, selom I'Jtinerarium d'Antonin de Plaisance, on montrait ἃ Jérusalem, parmi d'autrs 
reliques, la colonne de la flagellation, la couronne d'épines, la sainte Lance, des pierres de la lapida 
tion de saint. Étienne, ete... D'autre part, on sait que la Lance fut. retrouvée à Antioche, lors de la 
premiere croisade — 3. Cf. Matth. xxt, 7; Mc. xt, 7; Le. xix, 35; Joan. xir, 14, Ce fut pendant long 
temps une des calomnies contre les chrétiens de prétendre qu'ils adoraient un ἀπο, €f. Psrcoo- ΑὙΤᾺ 
NasE, Quaest. ad Antioch. ducem ^0; P. αἰ. xxvi, 625, ^. Cf. Joan. xix, 29 & Cf. Gen. XL 
14. — 6. Cf. Gen, xLvir, 31. Ce passage de la Genése sera fréquemment cité durant la controverse feo 
noclaste; cf. PsEupo-ATHaN. Quaest. ad Antioch. ducem 39. P. G, XNNVIIH, 621, JEAN. DawascrN 
De fide orthodoxa 1v, 11, etc, — 7. Peut-étre. faut-il lire ici εἰς ὄρϑόν et non εἰς ὄρθρον. Cos details sur 
l'attitude de la baguette de Molise ne figurent pas dans le recit de FExode 8. Ex. xiv, 21 κυ, 37 


L9. Ex. xvit, 10 ss. — 10. Num, xxi, 8 ss. 11. Ps. Lix (rx), 6 


* fol. 150 


r* b. 


* fol. 150 


250 LES TROPHÉES DE DAMAS. [80] 


παρατάξεως. Σαφέστερον δὲ τοῦτο δηλῶν Ἡσαΐας ὁ σὸς προφήτης λέγει" « καὶ δώσει κύριος 


* fol. 150 « ἐν τοῖς ἔθνεσι " σύσσημον ». Οὐδὲ γὰρ ἄλλως ὃ χριστιανὸς μεταξὺ λαῶν xal D pk ocv i 
γ᾽ b. 


, 


ὑπάρχων, γνωρισθῆναι δύναται" ἐπὰν δὲ σταυρὸν ποιήσει, τότε τίς ἐστιν ἐφανερώθη. 

VII [1] Oi ἰουδαῖοι εἶπον" διὰ τί δὲ χχὶ χατὰ ἀνατολὰς προσεύχεσΊε, εἰ μὴ τὸν ἥλιον 
προσχυνοῦντες:; 5 
ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν" ὀρθῶς ἐψεύσασθε᾽ εἰ γὰρ τὸν ἥλιον προσεχυνοῦμεν, ἔδει ἡμᾶς χαθὼς 
μεταθαΐνει χαὶ χυκλοῖ, οὕτως χαὶ ἡμᾶς στρέφεσθαι χαὶ προσχυνεῖν αὐτόν' ἀλλ᾽ « ὦ ἀνόητοι 
« χαὶ βραδεῖς τὴ καρδία, τοῦ πιστεύειν ἐπὶ πᾶσιν οἷς ἐλάλησαν οἱ προφῆται», ἀκούσατε γοῦν 
* fol. 11 πῶς τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον προσκαλεῖται τὰ ἔθνη, χαὶ ἐπιτρέπει ᾿ αὐτὰ ψάλλειν καὶ εὔχεσθαι διὰ 


r^ ἃ. * OUT ἃ , CORE: io MR Ἵ x ; ies : 
τοῦ Δαυὶδ λέγον" « αἱ βασιλεῖαι τῆς γῆς, ἄσατε τῷ θεῷ, ψάλατε τῷ χυρίῳ τῷ ἐπιδεθδηχότι 10 


-- . - , - ^ 5 , 
« ἐπὶ τῷ οὐρανῷ τοῦ οὐρανοῦ χατὰ ἀνατολάς. » 
ς εἰ 9 NM wv * 3 , NEU, ΄ ; y ^ aD Y 57. ; 
2] Ot ἰουδαῖοι εἴπον᾽ οὐ μόνον κατὰ ἀνατολάς ἐστιν τὸ θεῖον" ἰδοὺ γὰρ ἐν ἄλλῳ στίχῳ ἐν 
x n [ XS 
τῷ αὐτῷ ψαλμῷ λέγει" « τῷ ἐπιδεδηκότι ἐπὶ δυσμῶν, χύριος ὄνομα αὐτῷ ». 


Ὁ χριστιανὸς λέγει" τὴν ἐπιδημίαν τοῦ Χριστοῦ λέγει, τὴν γεναμένην ἐπὶ δυσμοῖς τοῦ 


3. ἐπᾶν- — ^. διά (corrigé en διὰ), 


« fuir de devant l'are », c'est-à-dire de devant la tentation diabolique. Mieux 
encore, Isaie ton prophéte montre la croix en disant : « Le Seigneur donnera 
« un signe dans les nations »'. Car le Chrétien vivant au milieu des peuples 
et des barbares, ne peut étre autrement connu : c'est lorsqu'il fait la eroix^, 
alors on voit qui il est. 

VIL [1] Les Juifs dirent : Et pourquoi priez-vous vers l'orient?, sinon parce 
que vous adorez le soleil? 

Le Chrétien : Vous mentez tout à fait. Si nous adorions le soleil, nous 
devrions, suivant qu'il change de place et tourne, nous tourner aussi et l'adorer. 
Mais, « ὃ insensés et lents de coeur à croire tout ce qu'ont dit les prophétes » *, 
écoutez du moins comment le Saint-Esprit appelle les nations et leur ordonne 
de chanter et de prier, en disant par la bouche de David : « Royaumes de la 
« terre, chantez à Dieu; jouez de la lyre au Seigneur qui est monté au ciel 
« du ciel vers l'orient »*. 

(2] Les Juifs dirent : La divinité n'est pas seulement vers l'orient; car voici 
que dans un autre verset du méme psaume, David dit : « Celui qui est monté 
« vers le couchant : le Seigneur est son nom »*. 

Le Chrétien: Il parle ici de la venue du Christ qui a eu lieu au couchant du 


1. Cf. Is. v, 26. — 2. N'est-ce pas le signe de 18 croix? — 3. L'adoration vers l'orient était une loi 
dans la chrétienté grecque dés le début du v* siecle; le souci de l'orientation ne pénétra que peu 
à peu en Occident. L'orientation des temples avait été, de longue date, une régle pour les paiens. — 
4. Lc. XXIV, 25. — 5. Ps. LxvII (ExvriII), 34, — 6. Ps. LxviI (Lvvii), 5b. 


10 


LA PRIERE VERS L'ORIENT. 351 


΄ - a» v - , - 
παρόντος αἰῶνος" οὐ μέμνηται γὰρ ἐν τῷ στίχῳ ᾧ εἴπατε, οὔτε εὐχῆς οὔτε ψαλμοῦ, ἐν δὲ τῷ 
προτέρῳ στίχῳ, κυρίως εἰς προσευχὴν συγκαλεῖται τὰς βασιλείας τῆς γῆς. [3}} 


» 


- τ $4 , , P 4 «ὦ , 7 , , - -ο 
φυσιχῶς νοήσωμεν" &oX. εἰ ἣν τιμιώτερος ὁ νότος τῆς ἀνατολῆς, οὐχ εἶχεν ὁ θεὸς ἐχεῖ ποιῆσαι 


τὸν παράδεισον χαὶ θεῖναι τὸν ᾿Αδάμ; Ἀλλ᾽ 6ox τί λέγει ἡ γραφή" « χαὶ ἐφύτευσεν ὁ θεὸς 


LJ 
, 3 ' , Ap.» ^T^ , T ^ , ^ LE (o 
« παράδεισον ἐν Ep. XXTX ἀνατολάς D». Ἐξενέγκας οὖν 'ynGw τὸν AOxu ὅτε παοέση. 
Á, ' , - - ΄ M; ^" ^ , ; " ' á "LA 
χατῴχησεν αὐτὸν χατέναντι τῆς τρυφῆς τοῦ παραδείσου, ἵνα καὶ αὐτὸς χαὶ οἱ μετ᾽ αὐτὸν 
i L1 
ἐχεῖ ἀτενίζοντες, δέονται τοῦ θεοῦ ἀναχληθῆνα!: ὅθεν ἐξεοοίφησαν. [Δ Ἔν πάσῃ δὲ τῇ θεία 
LI * J 


* 


e. 
γραφῇ, τὴν ἀνατολὴν προτιμωμένην εὑρήσεις" ἐς γάρ’ « ἀπὸ ἀνατολῶν ἡλίου μέχρι δυσμῶν, 
« αἰνετὸν τὸ ὄνομα χυρίου». Καὶ Ζαχαρίας ' περὶ Χριστοῦ λέγει" « ἰδοὺ ἀνθοωπός φησι 
LI * * 
« ἀνατολὴ ὄνομα αὐτῷ καὶ ὑποχάτωθεν αὐτοῦ da ». Καὶ πάλιν ἀλλαχοῦ περὶ Χριστοῦ 
, - ᾽ m € , * , i f “Ὁ ^ , 
εἴρηται" « ἀνατελεῖ ἄστρον ἐξ Ἰούδα ». [5] Ὡσαύτως xax Μαλαχίας λέγει" « τοῖς φοδουμένοις 
« τὸν χύριον ἀνατελεῖ ἥλιος διχχιοσύνης ». Καὶ πάλιν" « pc οἱ πόδες χυρίου ἐπὶ τὸ 
» - , - " , A] ' , r ^ ^ * * , 
« ὄρος τῶν ἐλαιῶν κατὰ ἀνατολὰς, τὸ χατέναντι "leo (p. ». Καὶ τὸν ναὸν δὲ χατέναντι 


ἀνατολῆς θεωροῦντα ὁ Σολομὼν ἔχτισεν" πότε δὲ, εἰπέ μοι, xal ἔστησαν οἱ πόδες χυρίου 


6. αὐτῶν. — 8. γραφὴ. — 11. ὡς αὕτως. 


temps présent'. Dans le verset que vous citez, il ne fait mention ni de priere 
ni de psaume. Dans le premier verset au contraire il invite clairement à la 
priére les royaumes de la terre. (3) D'ailleurs, en raisonnant naturellement, si 
le midi était meilleur que l'orient, Dieu ne devait-il pas y faire le paradis et y 
placer Adam? Mais vois ce que dit l'Écriture : « Dieu planta le paradis en Eden, 
« vers l'orient »*. Puis il transporta Adam, dit l'Éeriture, lorsqu'il eut péché, 
et le fit habiter en face du paradis de délices, afin que lui et ses descendants 
fixassent les yeux de ce cóté, et dussent invoquer Dieu à l'endroit d'ou ils 
avaient été ehassés. [4] Dans toutes les Ecritures divines, tu trouveras que 
l'orient est spécialement honoré. Car il est dit : Du lever du soleil à son 
couchant, digne de louanges est le nom du Seigneur »*. Et Zacharie dit au 
sujet du Christ: « Voici qu'un homme dit : Orient est son nom, et il se levera 
« de dessous lui »*. Encore ailleurs, il est dit du Christ : « Un astre se 
« lévera de Juda »*. [5] De méme Malachie dit : « Pour ceux qui eraignent le 
« Seigneur se lévera le soleil de justice »'. Et encore : « Les pieds du 
« Seigneur se tiendront sur la montagne des Oliviers, vers l'orient, en face 
« de Jérusalem »*. Salomon a fondé le temple regardant en face de l'orient" 
Quand done, dis-moi, les pieds du Seigneur se sont-ils tenus sur la montagne 


1. L'argumentation du chrétien est injustifiée. Le verset 5 que citait le juif parle bien. aussi. de 


psaume et de priere, mais dans sa premiere partie qui. n'a pas été mentionnee. Le cehretiepn ne tient 
comple que des termes apportés par son adversaire. 2. Gen. 11, 8 J. Gen. 11, 24 v. Ps. cxi 
(cxi11), 3. — δι Zach. vr, 12. — 6. Num. xxiv, 17. Le texte des Nombres lit Jacob au lieu de Juda 

7. Mal. ri, 20 (rv, 2). — 8. Zach. xiv, ^. — 9. Cf. III Regn. vitr, 1. II Chron. rij, 1; Ezéch, xt, 5 ss 
C'est surtout ce dernier prophéte qui insiste sur l'orientation du templi 


PATR. OR. — T. XV. — F. 2. l 


* fol 


* fol. 151 
v? b. 


252 LES TROPHÉES DE DAMAS. [82] 


' o» Lo » - * , { " e ' EY » e ^ 3 zy , ὃ ' 
τὸ ὄρος τῶν ἐλαιῶν τὸ κατέναντι Ἱερουσαλήμ; ἵνα γὰρ μὴ εἴπῃς ὅτι περὶ τοῦ ναοῦ λέγει, διὰ 
τοῦτο εἴπεν᾽ χατέναντι ᾿Ἱερουσαλήμ; ὁ γὰρ ναὸς " ἔνδον ἦν ἐν “Ἱερουσαλήμ. Πλὴν ὅτι 

κ᾿ 9o τῇ . , H . Ξ As NET] , rS / € δ 
υελλητιχὸν αὐτὸ εἶπεν ὁ προφήτης" οὐχ εἶπεν γάρ᾽ ἔστησαν, ἀλλά" στήσονται οἱ πόδες 
, ^ , / e n 2.5 , ΄ Y - eu , "7 , 
χυρίου. Αν δέ μοι λέγεις ὅτι περὶ τοῦ ἡλιμμιένου σου λέγει, σὺ προεῖπας ὅτι οὐκ ἔστιν χύριος, 
ἀλλ᾽ ἄνθρωπος ὡς εἷς τῶν προφητῶν. [6] Καὶ ἐγὼ μὲν ἀπέδειξα διὰ τί χατὰ ἀνατολὰς 

» Ü δὲ ^ 3^ PR δὼ " * / Spe. ὐὸ A ^ m A Y. 5 θεὲ 
εὔχομαι, σὺ δὲ λοιπὸν εἰπέ μοι, διὰ τί χατὰ νότον εὔχῃ" οὐδαμοῦ γὰρ τοῦτό cot ὁ θεὸς 
ἐνετείλατο. ; 

Οἱ ἰουδαῖοι εἶπον" ἰδοὺ ὁ Δαυὶδ λέγει" « προσχυνήσω πρὸς ναὸν ἅγιόν σου ἐν φόδῳ 
« σου ». Il ὁ A u Goo. Qno « ὁ θεὸς ἀπὸ θαιμᾶν ἥξει », τοῦτ᾽ ἔστιν ἐχ νότου" εἰς 
τὸν ναὸν οὖν ἀποὐθλέποντες θεωροῦμεν χαὶ προσκυνοῦμεν. 

[7] ᾿ Ὁ χριστιανὸς εἴπεν' καλῶς" πρὸ τοῦ οὖν χτισθῇ ὁ ναὸς, πρὸ τοῦ εἴπῃ ὁ Ἀυῤαχοὺμ. 
ἢ ὁ Δαυὶδ τὰς προφητείας ἃς εἴπατε, ποῦ βλέπων προσηύχετο ὁ λαός: 

Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" εὑρίσχομεν τὸν Δανιὴλ ὅτι χατὰ νότον ἤνοιξε τὴν θυρίδα χαὶ προσ- 
εὔξατο. 

ε Ξ 2 e. A 

Ο χριστιανὸς cimev' πόσους χρόνους ἔχει ὁ Δανιὴλ γενάμενος" οὐ πολλούς. χαὶ γὰρ 


ἐν Βαδυλῶνι ἦν σὺν τῇ αἰχμαλωσίᾳ. 


^, προεῖπας. — 9. τοὐτέστιν. — 12. ἢ. 


des Oliviers en face de Jérusalem? Car pour que tu ne dises pas que le 
prophéte parle du temple, il a dit : en face de Jérusalem. Le temple en elfet 
était à l'intérieur de Jérusalem. De plus le prophéte a parlé au futur; il ne 
dit pas : Les pieds du Seigneur se sont tenus, mais : se tiendront. Si tu 
me dis qu'il parle de ton Messie, tu m'as répondu d'avance que celui-ci n'est 
pas Seigneur, mais un homme comme l'un des prophétes. [0] Ainsi je t'ai 
montré pourquoi je prie vers l'orient. Et toi, dis-moi maintenant pourquoi 
tu pries vers le midi : nulle part Dieu ne te l'a ordonné. 

Les Juifs dirent : Voici que David dit : « J'adorerai en regardant ton saint 
« temple, dans la crainte »'. Habacuc dit aussi: « Dieu viendra de Thé- 
man »?, c'est-à-dire du midi. C'est done tournés vers le temple que nous 
regardons et que nous adorons. 

[7] Le Chrétien : Bien. Mais avant que füt fondé le temple?, avant qu'Ha- 
bacuc ou David eussent prononcé les prophéties que vous avez citées, oü 
regardait le peuple pour prier? 

Les Juifs : Nous trouvons que Daniel ouvrit la fenétre vers le midi et pria. 

Le Chrétien : De quelle époque est Daniel? Il n'est pas ancien. Car il était 
à Babylone, avec la captivité. 


1. Ps. v, 8. — 2. Hab. 11, 3. Cf. sup. 1, 7, ^; p. [41]. — 3. On remarquera l'anacoluthe : πρὸ τοῦ 


χτισθῇ ὁ νάος. — ^. Dan. vi, 10. 


5 


10 


(83) LA PRIEÉRE VERS L'ORIENT. 253 


M 5 , » «, ^ 9? — 2 vw , 
[8] Ot ἰουδαῖοι εἶπον" τί λέγεις, ἄνθρωπε; ὁ Δανιὴλ πλείω τῶν χιλίων ἐτῶν ἔχει σήνερον 


, 


ον αὐτοῦ, Xa εὑρήσεις αὐτὸν ὡς 


PEN 


ε 
͵ ^ ' , "zu $ 14 * ve ΄ε- 
τελευτήσας, χἂν GU ἴσως οὐκ ἐπίστασαι" ἀνάγνωβ. γὰρ τὸ βι6}. 
U 


» , j D ΄ 8. o9 - 29 j^ 
εὐπάμιεν, πᾶνυ παλαιὸν ὑπάρχοντα ἐν τῷ Ισρχή Ὁ 
« , * , ' , , , , , J 
Υποσχελίσα!: οὖν αὐτοὺς βουλόμενος 0 ἀντίδιχος, 7 προσεποιήσατο τὸν X3 Ὧν ἄγ γοεῖν, 
s yc " ' , ὃ , ε ΄ "M Tuo , » ^ , 
XX. φησι πρὸς τοὺς ἰουδαίους ὁ γριστιχνος" ψεύδεσθε καὶ ἐν τούτῳ᾽ ἐπεὶ φέρετε τὸν Δανιὴλ 


χαὶ βλέπωμεν τίς λαλεῖ τὴν ἀλήθειαν. 


[9] ᾿Εχάρησαν οὖν οἱ τάλανες μὴ ἐπιστάμενοι διὰ τί τὸ βιδλίον τοῦ Δανιὴλ. ἐπεζάτησεν" 


, 


, ' à ' ^ ^ E πᾶν CX ἢ t 
οὐ γὰρ OVX τὴν o ie d τοῦ προφήτου, ἄλλα διὰ τὰς ἑξήκοντα ἐννέα ἑσδου. δα: τῶν ἐτῶν 


᾿ ἃς εἶπεν ἔσεσθαι d ἄχρι τῆς παρουσίας τοῦ Χριστοῦ, τοῦτο ἐλθεῖν ἐσχόπησεν εὐφυῶς. [10] 'I 
0 ὅσῳ οὖν ἡ Bees ἢ ἤρχετο, ὁ χριστιανὸς λέγει" εἰ χαὶ Δανιὴλ κατὰ νότον ηὔξατο, ἀλλ᾽ οὖν πρὸ 
- * 


αὐτοῦ ἦσαν πολλοὺς χρόνους " τὸ ἔθνος τῶν ἰουδαίων, λέγω δὴ οἱ περὶ τὸν Μωῦσέα χαὶ 
Ἀαρὼν xa Ἰησοῦν, ἄρα χἀχεῖνοι κατὰ τὸν νχὸν ηὔχοντο τὸν μέλλοντα μετὰ χίλια ἔτη αὐτῶν 
χτίζεσθαι: 

Λέγουσιν οἱ ἰουδαῖοι" vat πρόδηλον ὅτι χατὰ τὸν νότον ηὔχοντο. 


[11] Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" ὑμεῖς μὲν ἀποδεῖξα!: οὐχ ἔχετε. ᾿Εγὼ δὲ χαὶ εἰσελήλυθα καὶ 


ἑώῤαχα ὅτι Μωῦσῆς ὅπου τὸν νόμον χαὶ τὰς πλάχας ἐδέξατο, χατὰ Ἄν, ἱστάμενος 


/ 


5. τοῦτο. — 7. δια. — 8. ἐνέα (v ajouté au-dessous de la ligne). — 12. χαχείνοι. 


[8] Les Juifs : Homme; que dis-tu? Il y ἃ aujourd'hui plus de mille ans 
que Daniel est mort. Peut-étre ne le sais-tu pas. Lis done son livre, et tu 
trouveras, comme nous l'avons dit, que Daniel est tout à fait ancien en 
Isracl. 

L'adversaire, voulant leur tendre un piege, feignit d'ignorer ce calcul, et il 
leur dit : Vous mentez encore en cela. Apportez done Daniel et voyons qui dit 
la vérité. 

[9] Les malheureux se réjouirent, sans savoir pourquoi le chrétien deman- 
dait le livre de Daniel. Car ce n'était pas à cause de la priere du prophete, 
mais à cause des soixante-neuf semaines d'années qu'il a prédites jusqu'à la 
venue du Christ, qu'il trouvait bon de le faire apporter. |[0) En attendant que 
le livre arrivàt, le chrétien dit : Méme si Daniel priait vers le midi, longtemps 
avant lui était la nation des Juifs, je dis les compagnons de Moise, d'Aaron., 
de Josuéó. Ceux-ci priaient-ils aussi vers le temple qui devait etre. fondé 
mille ans aprés eux ' ? 

Les Juifs dirent : Oui. Il est évident qu'ils priaient vers le midi. 

[11] Le Chrétien : Vous ne pouvez pas le prouver. Mais moi je suis alle, et 
j'ai vu que Moise, à l'endroit oà il a regu les tables de la Loi, se tenait vers 

1. Cette chronologie est assez fantaisiste. Le temple fut báti aux environs de l'an 900, et. l'on 


S'accorde à placer la mission de Moise enlre 1300 et 1500, I] v aurait donc 500 ans de Moise au templi 
D'ailleurs l'argument reste valable en toute hypotliese, 


* fol. 152 
γο b. 


* fol. 


152 


v? d. 


ΤΟ]. 459 
v? b. 


* fol. 153 
r? a. 


354 LES TROPHÉES DE DAMAS. [84] 


, N ἐδέ ὦ ^ , e N ^ , , uet ^ S ὃ bj Y ὃ 5 E , 
αὐτὰς ἐδέξατο' καὶ πάλιν ὅπου τὸν θεὸν ἐθεάσατο, αὐτὸς μὲν χατὰ δυσμὰς ἔνδον ἐν τῇ πέτρᾳ 
ἐχρύθη, ἐξ ἀνατολῶν δὲ ὁ θεὸς ἐρχόμενος ἐπέρασεν ἔμπροσθεν αὐτοῦ. Διὸ χαὶ τὰ ὀπίσθια 

, c Uk ] , ΄, 1v ^ , / , ^ [ΑΝ €.» -- ΄ L 
αὐτοῦ " μόνον ἐθεάσατο. Καὶ ὅτι τὸ εἰρημένον ἀληθὲς, οἴδασιν οἱ ἐν τῷ τόπῳ παραγενάμενοι" 
*, m ^ ^ , , ΄ , * ^ , P4 m - m , » c 
iy ταῖς δυσὶ γὰρ πέτραις, οἰχονόμησεν ὁ θεὸς τὸ ἐκτύπωμα τῆς ψυᾶς ΜΙ ωὐσέως ἐχτυπωθῆναι, 
πρὸς πίστωσιν τῶν μετ᾽ αὐτὸν γενεῶν. 

VIII [4] ἨἬρώτησαν οἱ ἰουδαῖοι" ἐὰν οὖν ὡς λέγεις ὁ Χριστός σου ἦλθεν, καὶ ἐξ ἡμῶν 
ἦλθεν, xoi ἐν Βηθλεὲμ. ἐτέχθη, χαὶ ἰουδαῖος ὑπῆρχεν, xoi περιετμήθη, xat τὰ ἔθη ἡμῶν 
ἐφύλαξεν" τίνος χάριν xai ὑμεῖς οὐ περιτέμνεσθε: 

Ὁ γριστιανὸς εἴπεν᾽ ὁ Χριστὸς, ἐπειδὴ θεὸς ἦν xoi θεοῦ υἱὸς, xai γέγονεν ἄνθρωπος. τὰ 

Xe e , , 2 (ent e , 

^ E LIA » ε xN0 e NON (ὃ Wt) " τὰ ^ δοέθ * e 
μὲν τοῦ νόμου ἐφύλαξεν ὡς ἄνθρωπος, ἵνα μὴ ἀντίδικος καὶ ἀντίθεος τοῦ πατρὸς εὑρέθη, " ἡμῖν 
δὲ τὴν χαινὴν διαθήχην ἐνομοθέτησεν, ὡς πληρώσας τὸν νόμον αὐτὸς καὶ σφραγίσας τὰ 
παλαιὰ προστάγματα. 

[2] Οἱ ἰουδαῖοι εἴπον᾽ εἰ ταῦτα οὕτως ἔχει, τίνος χάριν οἱ προφῆται οὐχ εἶπαν τὰ περὶ 

, - τῷ , y ὃ .- ὦ , "4 »" S y t , 1 
αὐτοῦ προφανῶς, ἀλλὰ σποράδην; ἡμῖν φέρεις μαρτυρίας ἔνθεν χαὶ ἔνθεν ὡς νομίζεις σὺ, 

€ Ν ' , , , 
λέγων χαὶ ἑρμιηνεύων χατὰ τὸ ἴδιον στόμα υὔθους. 


5. μεταυτὸν. --- 10. μὲν. --- 13. περι. — 14. σποραδιν. 


l'onent quand il les a recues; et encore à l'endroit oü il a vu Dieu, il était 
caché dans les rochers vers l'occident; tandis que Dieu, venant de l'orient, 
passa devant lui' : aussi ne vit-il Dieu que par derriére. Ce que je viens de 
dire est vrai: tous ceux qui ont été en ce lieu le savent, car dans les deux 
rochers?, Dieu a eu soin que füt gravée la trace des reins de Moise, pour la 
foi des générations à venir?. 

VIII |1] Les Juifs demandérent : Si donc, comme tu le dis, ton Christ est 
venu, s'il est venu de nous, s'il est né à Bethléhem, s'il a été juif, s'il a été 
circoncis, s'il ἃ gardé nos coutumes, pourquoi vous aussi n'étes-vous pas 
circoncis ἢ 

Le Chrétien : Le Christ, qui était Dieu et fils de Dieu, est devenu homme. 
Il ἃ gardé les (préceptes) de la loi comme homme afin de n'étre pas trouvé 
l'adversaire et l'ennemi de Dieu son pére. Et il nous a donné la loi de la 
nouvelle alliance *, aprés avoir lui-méme accompli la loi? et scellé les préceptes 
anciens. 

[2] Les Juifs : S'il en est ainsi, pourquoi les prophétes n'ont-ils pas parlé 
de lui clairement, mais cà et là? Tu nous apportes des témoignages pris de 
cóté et d'autre, comme tu le juges à propos; tu nous dis et nous expliques des 
histoires selon ta propre idée. 

1. Ex. xxxIi, 21-23. — 2. Au lieu de ἐν ταῖς δυσὶ πέτραις, on serait tenté de lire ἐν ταῖς χατὰ δύσιν 
πέτραις, puisqu'il vient d'étre question de ces rochers de l'occident oà se tenait Moise. — 3. Je n'ai 


pu encore retrouver l'origine de cette tradition, qui n'est pas scripturaire. — 4. Cf. Matth. xxvr, 28. 
— 5. Cf. Matth. v, 17. 


10 


15 


LE SENS DES PROPHEÉTIES. 255 


[85] 
“5 , ' * M - — , T , ja! - ὦ " 
Στενάξας ὁ χριστιανὸς εἶπεν" Ga ai τῆς πολλῆς πωρώσεως. Τί οὖν; TOM ἐγλχλοῦμεν ἕως 
ἄρτι, τοιαύτας χαὶ τοσαύτας μαρτυρίας τῆς ὑμετέρας γραφῆς ὑμῖν προσ νέγκαντες περὶ πάντων 
* 
* * 
ἐπὶ Χριστοῦ γεναμένων ; ᾿ [3] Γινώσχων οὖν ὁ θεὸς ὅτ: ἔθνος πονηρὸν χαὶ opt ὑπάρχετε, 
7 * , 
οὐχ εὐδόχιησεν γυμνῶς ἐχχαλύψα: ὅτ! μέλλει ἐρχόμενος ἀπώσασθαι ὑ ὑμᾶς καὶ ἡμᾶς εἰσδέξχαθαι, 
᾽ς “ ᾽ 
ἵνα μὴ χαὶ οἱ λοιποὶ τῶν προφητῶν ὑφ ὑμῶν ἀναλωβῶσιν, xxi αἱ βίξ)ο: χὐτῶν χαταχχῶσιν, 
^ , Uu - * " . * . »- 
χαὶ πολλὴ λοιπὸν ἐχ τούτου ἢ 6λάφη τοῖς ἔθνεσιν γενήσεται. Ε γὰρ καὶ ἔχοντες αὐτὰς καὶ ἐξ 
, L2 - ΄ , 4 E t ^ ^ τ - , ^ , , "v , ᾿ 
αὐτῶν τῶν ὑμετέρων γραφῶν ὑμῖν μαχόμενοι πεῖσα! ὑμᾶς οὐ δυνάμεθα, τί ἂν εἴχετε λέγειν εἰ 
^ -- -- ^ « - / M ΄ E ' * ' - , - H " 
χωρὶς τῆς γραφῆς πρὸς ὑμᾶς διαλεγόμεθα; χαὶ πείσει ὑμᾶς τὸ χατὰ τὸν βασιλέχ ὑμῶν ἐπὶ 
, ΄, " * T V 2, 9. De T 
[ερεμίου γενάμενον. Ἐπειδὴ τὴν ἀρχὴν μόνην τοῦ βιδλίου εὗρεν μιὴ ἀρέσχουσαν αὐτῷ, εὐθέως 
, , - D D , - 
αὐτὸ ἐνεπύρισεν᾽ [A] ὅπερ γινώσχων ὁ θεὸς ᾧχονόμησεν ἵνα οὗτος μὲν ὁ προφήτης περὶ τῆς 
γενεᾶς τοῦ Χριστοῦ εἴπη, οὗτος δὲ περὶ τοῦ πάθους, ἄλλος περὶ τῆς ὑμῶν ἀπιστίας τῆς εἰς 
αὐτὸν, ἕτερος περὶ τῆς αὐτοῦ ἀναστάσεως, χαὶ πάλιν ἄλλος τὸν χρόνον τῆς ἐπιδημίας αὐτοῦ 
, E M "»" ^ E " H M , - ᾿ 
σημαίνει, ἄλλος τὰ σημεῖα τὰ τότε ἐσόμενα. χηρύξει" ὅθεν XX» ἐν τοῖς φθάσασιν πολλὰς 
, ὃ 27 » ΄ “ἢ , ' , - » 
ἀποδείξεις ἐποιησάμεθα, ἕτοιμοί ἐσμεν θεοῦ συνεργοῦντος περὶ πάσης τῆς Χριστοῦ πα 


M 


e 
' - , E - M * ' ' , - ^ - MN 
χαὶ τῶν αὐτοῦ παθῶν, XX τῆς εὐαγγελιχῆς πολιτείας διὰ συντόμου ἐκ τῆς παλαιᾶς ὁια- 
, 


2. τοιαῦτας. — i. ευδόχησεν. — 10. ἐνεπύρησεν. — 11. ἀπιστέιας. — 13. σημέια. — 15. εὐἀάγγελιχῆς (la syl- 
labe γε est effacéej. 


Le Chrétien gémit et dit : Oh! quel grand endureissement! Quoi done? 
Nous avons dit des histoires jusqu'à présent, en apportant tant et de si grands 
témoignages de votre Ecriture sur tout ce qui a été fait par le Christ. 3| Dieu, 
sachant que vous étes une race mauvaise et envieuse', n'a pas voulu découvrir 
à nu qu'il devait venir pour vous repousser et nous recevoir, afin que les der- 
niers pontes ne fussent pas tués par vous?, que leurs livres ne fussent pas 
brülés?, et qu'un grand dommage ne füt ainsi causé aux gentils. Car si, 
possédant vos Écritures, vous combattant avec vos Écritures mémes, nous ne 
pouvons vous convaincre, que diriez-vous si nous disculions avee vous sans 
l'Écriture'? Ce qui est arrivé à Jérémie sous votre roi vous convainera : celui-ci 


trouva que le seul commencement du livre lui déplaisait; et. aussitót il brüla 


tout le livre*. [4] Dieu, connaissant vos dispositions, fit en sorte qu'un prophete 
parlàt de la naissance du Christ, un autre de sa passion; celui-ci de votre 
manque de foi en lui, celui-là de sa résurrection ; un autre annonce le temps de 
sa venue, un autre proclame les signes qu'il y aura alors. Aussi, bien qu ayant 
fait précédemment de nombreuses démonstrations, nous sommes prets, avec 
l'aade de Dieu, à présenter en résumé d'aprés l'Ancien Testament les témoi- 
gnages relatifs à toute la vie du Christ, à ses soulIrances, à la maniere de vivre 

|. Gf. Ex, ΧΧΧΤΙ, 9; XXXIV, 9. Geci n'est pas une. eitation littéral !. CF. Malthi, NNI 5; Heb 


XI, 36 s. — 3, Cf. Jérém. xri (XXXvr1), 23 ss ^. Cf. Dial. Pap. et PI éd. Mc. GirrkRT, p. 65 
6 88. — 5. Cf. Jérém. xtLim (XXXV), 33 ss. 


* fol. 153 
γ᾿. 


* fol. 15 


* fol. 154 
P2 c 


* fol. 154 
Todb 


256 LES TROPHÉES DE DAMAS. [86] 


θήχης παραστῆσαι τὰς μαρτυρίας, χαὶ ὅτι πάντα προεῖπον οἱ προφῆται ἅπερ Χριστὸς 
ἐλάλησεν xoi ἐποίησεν. Ἀλλὰ τοῦτο μὲν εἰς ἄλλην ἡμέραν φυλάξομεν: ὁρῶ γὰρ ὅτι καὶ 
ὑμεῖς καὶ ὁ λαὸς πρὸς ἀναχώρησιν σπεύδετε τῆς ἑσπέρας χαταλαθούσης. 
d e € LJ / ' , c , *5 [i - M m m 

IX [1] Ὅμως ὑμεῖς λέγετε διὰ τί προφανῶς οὐκ εἶπον οἱ προφῆται περὶ τοῦ Χριστοῦ 
τοῦ ἡμετέρου" ἐγὼ δὲ ἀντερωτῶ ὑμᾶς τίνος ἕνεχεν οὐ προησφαλίσαντο ὑμᾶς χαὶ εἴπον᾽ ὅτι 
βλέπετε μέλλει ἐλθεῖν ἄνθρωπος λέγων ἑαυτὸν θεὸν, χαὶ ποιήσει λαὸν πολὺν, χαὶ ὀνομάσει 
αὐτοὺς χριστιανοὺς, προσχυνοῦντας ^ σταυρὸν καὶ βαπτιζομένους ἐν ὕδατι, καὶ μὴ περιτε- 

/ 3 id Eg ^ d rra. , - ΄ ΄ 5 "d δὲ ^ , ^ 
μνομένους᾽ ὁρᾶτε μὴ πιστεύσητε αὐτῷ, πλάνος γάρ ἐστιν. Ποία δὲ χαὶ φιλανθρωπία θεὸν 
ξάσαι τοσαῦτα ἔθνη πλανηθῆναι καὶ ἀπολέσθαι ἰδοὺ τοσαύτας γενεάς; 

[2] Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" οὐδεὶς οἶδεν τὰ κρίματα τοῦ θεοῦ. "Exci διὰ τί ἀφῆκεν τοὺς 
ἀνθρώπους χἂν τετραχισχίλια ἔτη εἰδωλολατροῦντας, χαὶ τότε ἔδωχε τὸν νόμον ; 

ὋὉ χριστιανὸς εἶπεν᾽ ἐξ ἀσεδείας μὲν εἰς θεοσέθειαν προσχαλέσασθαι θεοῦ ἴδιον χαὶ θεῷ 
πρέπει" μετὰ δὲ τὴν τοῦ νόμου ἐπίγνωσιν πάλιν ἐγκαταλεῖψαι τὸ γένος τῶν ἀνθρώπων 
πλανώμενον θεοῦ ἀλλότριον. Εἰ γὰρ «ei ᾿ βούλετο πάλιν καταλεῖψαι, τίνος χάριν προσε- 


χαλέσατο:; 


2. φυλάξωμεν. — 3. χαταλαθοῦσης. — A4. διατί --- εἶπον. — 9. προησφαλήσαντο. -- 8. πλᾶνος. — 11. x&v. — 


12. ποὺσχαλέσασθαι. — 1^. εἰ répété par erreur. 


selon l'Évangile, et (à prouver) que les prophétes ont prédit tout ce que le 
Christ a dit et a fait. Mais nous garderons cela pour un autre jour. Car je vois 
que vous et le peuple avez hàte de vous retirer et que le soir tombe. 

IX [1] Pourtant, vous demandez pourquoi les prophétes n'ont pas parlé 
clairement de notre Christ; je vous demanderai en retour pourquoi ils ne vous 
ont pas assurés d'avance et ne vous ont pas dit : Vous verrez que viendra un 
homme qui se dira Dieu'; il rassemblera un peuple nombreux; on les nommera 
chrétiens; ils adoreront la croix, ils seront baptisés dans l'eau et ne seront 
pas circoncis. Voyez, et ne croyez pas en cet homme; car c'est un trompeur. 
Quelle est donc la bonté de Dieu qui permet que tant de nations soient dans 
l'erreur et se perdent depuis tant de générations ? 

[2] Les Juifs : Personne ne sait les jugements de Dieu?. Pourquoi a-t-il 
laissé les hommes livrés à l'idolàtrie pendant quatre mille ans?, et leur 
a-t-il alors donné la loi? 

Le Chrétien : C'est le propre de Dieu d'appeler de l'impiété à la piété; et 
cela lui convient. Mais il est impossible à Dieu qui a fait connaitre la loi aux 
hommes d'abandonner de nouveau le genre humain dans son erreur. Car s'il 
voulait de nouveau l'abandonner, pourquoi l'aurait-il appelé? 


1. Cf. Dial. Papisc. et Phil. 1^; éd. Mc. GIFFERT, p. 75, 9 ss. — 2. Cf. Rom. ΧΙ, 33. — 3. Le juif 
compte 4000 ans de la création à Moise, 1000 ans de Moise au temple (sup. p. [83]). Le chiffre de 4000 
ans entre la création et Moise correspond à la chronologie fournie par les LXX. 


r5 


ἢ 
, 


[87] LE SENS DES PROPHÉTIES. 257 


». 
ἐπίσταται. 
* , L/ » ᾿ ΄“, , 4 " " , e " . 
[3] Ὁ χριστιανὸς ἀπεκρίθη" ἐγὼ οὕτως πιστεύω χαὶ ἔχων, ὅτι πάντως ὥσπερ τὸν Χοιστὸν 
^ τ, ͵ 2 Á, M" ? ^ 4 * M p^ - 
τὸν ἡμέτερον ἐσταυρώσατε, οὕτως χα! ὃν ἐχδέχεσθε μέλλετε σταυρῶσα". 
Οἱ " ὃ - EÀ 2: , fj ( NT Dr - ^ , * ( " , , 
t ἰουδαῖοι ἤρξαντο ἀναθεμοατίζειν xal λέγειν᾽ μὴ ποιήσει ὁ θεὸς, uh ποιήσει ὁ 
θεός. 
' * M ^ * , , * « . ᾿ 
Ὁ χριστιανὸς πρὸς αὐτούς" χαὶ τί λοιπόν; ποιοῦμεν τοὺς προφήτας ψεύστας; ἐὰν εἰς τὸν 
^ ΄ ^ , - L4 , e^ ᾿ - , - s , ΕΣ “ὐ 
Χριστὸν υμῶν οὐ πληροῦντα: οι λογοι οὺς περ. τοῦ πάθους τοῦ Χριστοῦ εἰπᾶν, ἐὰν εἰς τὸν 
΄ , ' , , , , A] , ^ . , F^ - m τὸ 
ἡμέτερον Χριστὸν οὐκ ἐγένοντο, πότε λοιπὸν γίνονται; ^ ἢ εἰς τίνα μέλλουσιν πληρωθῆναι; 
᾿ » , , » , * , , , LI , “- , 
εἴ τι θέλετε ἐχλέξασθε, εἴτε εἰς τὸν ἐλθόντα, εἴτε εἰς τὸν ἐρχόμενον" πάντως γὰρ ἔν ὑμῖν dx 
τῶν δύο πρόχειται. 
1 929 ^] Es k » —- H tov ^ , ^ r ᾿ e -- . " 
X [1] Oi ἰουδαῖοι εἶπαν" πῶς λέγεις ἡμῖν πιστεῦσαι εἰς τὸν Χοιστὸν, τῶν μαθητῶν αὐτοῦ 
1 ΄ , ' , E “ "m “ ^ , " 9e « * Sw, «, LAN 
wi, ομοφωνησάντων εἰς τὰ εὐαγγέλια ἅπερ ἔγραψαν ὑμῖν περὶ αὐτοῦ, ἀλλὰ ἄλλην ἄλλως 
λαλησάντων, ὅπερ πολλὴν δυσπιστείαν ποιεῖ τοῖς νοῦν ἔχουσιν. 


. 4 τ , ΄ , ᾿ » s» , ^ ^^ , 
O χριστιανὸς simev* εἰπέ μοι : μία κρίσις γίνεται ἐν τῇ ἀνχοστάσε: ἢ πολλαί; 


8. περι. — 1΄.. ὅπερ. — «ot (c ajouté au-dessus de la ligne). 


Les Juifs : Il n'est pas beau de seruter les jugements de Dieu. Lui seul 
les connait. 

[3] Le Chrétien répondit : Pour moi, je crois fermement que, tout de méme 
que vous avez crucifié notre Christ, vous crucifierez aussi celui que vous 
attendez. 

Les Juifs commencérent à jeter l'anathéme et à dire : Dieu ne le fera pas, 
Dieu ne le fera pas! 

Le Chrétien leur dit : Et quoi encore' ? Faites-vous mentir vos prophétes ? 
Si les paroles qu'ils ont. dites sur la passion du Christ ne sont pas aecomplies 
dans votre Christ, si elles n'ont pas été réalisées dans le nótre, quand donc le 
seront-elles? doivent-elles étre accomplies en un homme? Choisissez ce que 
vous voulez : ou bien dans celui qui est venu ou bien dans celui qui viendra : 
une des deux hypotheses s'impose à vous. 

X [1] Les Juifs : Comment nous dis-tu de croire au Christ, alors que ses 
disciples ne sont pas d'accord dans les évangiles qu'ils vous ont écrits sur lui, 
mais qu'ils disent l'un une chose, l'autre une autre, ce qui inspire beaucoup 
de défiance à ceux qui ont de l'esprit". 

Le Chrétien : Dis-moi. A la résurrection, v aura-t-il un seul jugement ou 
plusieurs? 


1. Cf. ANasT. SiNAIT., Disput. adv. lud. 3; P. G. LXNXNIN, 1241 V ( '. La plus connue. d 
réponses à celte objection est le Je consensu Evangelistarum de samt Augustin 


258 LES TROPHÉES DE DAMAS. [88] 


€ , NM ox , ^ e M - 
O ἰουδαῖος λέγει: μίαν πιστεύομεν χαὶ οὕτως £X τῶν γραφῶν παρελάθομεν. 

* fol. 154 Ὁ χριστιανὸς εἶπεν" πῶς οὖν εὑρίσχωμιεν περὶ αὐτῆς διαφωνοῦντας " τοὺς προφήτας, xoi 

o b. , (LI e , n (17 - e T , H 1 

τὸν μὲν λέγοντα ὅτι" « ἐθεώρουν ἐν ὁράματι τῆς νυχτὸς ἕως οὗ θρόνοι ἐτέθησαν xxi παλαιὸς 

« ἡμερῶν ἐχάθισεν ». [Πῶς εἷς ὧν ὁ θεὸς εἰς πολλοὺς θρόνους μέλλει καθῖσαι; ἄλλος γὰρ προφήτης 

/ m , M - ' E , [7] ^ / ' , 2 m ΄ - 
λέγει ἐχ προσώπου τοῦ θεοῦ περὶ τῆς χρίσεως ὅτι" « καὶ θήσω τὸν θρόνον μου ἐν τῇ χοιλάδι ὃ 
« τοῦ Ἰωσαφάτ »' ἕτερος δέ « xai ἥξει κύριος ἐξαίφνης εἰς τὸν ναὸν αὐτοῦ χαθῖσαι xol 
« χαθιεῖται », xoi πάλιν ἄλλος" « θυρίδες ἐχ τοῦ οὐρανοῦ ἠνοίχθησαν ». [2] Εἶδες πῶς 

Ν Li m de Ἀν. ΄ , M , y ' 
X0 0t προφῆται πέρι ἕνος πράγματος οὐ, ὁμοφώνησαν, ἀλλα χαθὼς ἐχωρηγήθησαν, οὕτως χαὶ 
*Tol. 155. ἐλάλησαν: Διὸ καὶ οἱ εὐαγγελισταὶ " ἐν πᾶσι μὲν τοῖς ἀναγχαίοις ὁμοφώνησαν, ἤγουν ὅτι υἱὸς 

1? a. - - , eus 1 ε 5 , ") ' » e , , 
τοῦ θεοῦ ἐστιν ὁ Χριστὸς, ὅτι ἀσπόρως ἐτέχθη, ὅτι τὸν κόσμον ἔσωσεν, ὅτι εἰς πατέρα χαὶ 10 
εν M *, - *, δ᾽ , e , / ᾿ -- , 
υἱὸν xai ἅγιον πνεῦμα βαπτίζειν ἐνετείλατο, ὅτι ἐσταυρώθη, ὅτι ἀνέστη, x«i ἁπλῶς εἰς 

Uu * , , A * ' E ΄ - , ' € 3" M 
πᾶντα τὰ χέρεια. (3] Ei δὲ περὶ τόπων ἢ χρόνων τινῶν διεφώνησαν, μὴ σχανδαλισθῆῇς" ἐὰν γὰρ 
πάντες τὰ ὅμοια εἶπαν, εἶχον εἰπεῖν σὺν ὑμῖν xai οἱ Ἕλληνες ὅτι πού ποτε ἐν τῷ ἅμα 


χαθεσθέντες, ἐχ χοινῆς σχέψεως τὸν χόσυον ἡπάτησαν᾽ τὸ δὲ εἴς τινα μὴ ὁμοφωνῆσαι, ἔδειξεν 


1. πιστεύωμεν. --- παρελάδωμεν. --- 2. περι. — 3. μέν. — ὁραματι. — Ai. χαθῆσαι. — 13. ἡμῖν. 


Le Juif : Nous croyons à un seul, et nous l'avons ainsi recu des Écritures. 

Le Chrétien : Comment done trouvons-nous au sujet du jugement les 
prophétes en désaccord? L'un dit : « J'ai vu dans une vision de nuit, jusqu'à ce 
« que les trónes fussent placés et que l'ancien des jours s'assit »'. Comment 
Dieu qui est unique doit-il s'asseoir sur plusieurs trónes? Un autre prophéte 
dit sur le jugement parlant au nom de Dieu : « Je placerai mon tróne dans la 
« vallée de Josaphat »*. Un autre : « Le Seigneur viendra subitement s'asseoir 
« dans son temple, et il s'assiéra »*. Un autre encore : « Les portes du ciel 
« S'ouvrirent »΄. [2] Tu vois comment les prophétes aussi ne sont pas d'accord 
au sujet d'un méme événement, mais qu'ils ont parlé selon qu'ils étaient 
inspirés. Les évangélistes aussi dans tous les points nécessaires sont 
d'accord : ainsi (tous enseignent) que le Christ est Fils de Dieu*, qu'il a été 
enfanté d'une vierge, qu'il a sauvé le monde", qu'il a ordonné de baptiser au 
nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit*, qu'il a été crucifié?, qu'il est ressus- 
cité'^, bref toutes les choses importantes. [3] S'ils sont en désaccord sur les 
lieux ou les temps, n'en sois pas scandalisé. Si tous avaient dit la méme 
chose, les Grecs aussi pourraient avec vous dire qu'ils se sont un jour réunis 
au méme endroit, et qu'ils ont trompé le monde d'un commun accord. Leurs 
divergences partielles montrent que chacun d'eux a dit ce qu'il savait. 


1. Dan. vir, 9; ἐν ὁράματι τῆς νυχτὸς n'est pas dans ce texte; il vient de Dan. vir, 13. — 2. Cf. Joél 
II, 2. — 3. Cf. Mal. rir, 1. — 4. Is. xxiv, 18. — 5. Mc. 1, 1. — 6. Lc. 1, 35; Matth. x, 18 ss. — 7. Matth. 1; 
21; Mc. x, 45; Lc. τι, 11; Joan. 11, 16 et pass. — 8. Matth. xxvm, 19; cf. Joan. nr, 9. — 9. Matth. 
Xxvi, 35 etc, — 10. Matth. xxvi, 6, etc. 


[89] QUATRIEME ENTRETIEN. 250 


LÀ er LANE " τὰ -— à 38 a A. 4 “ 34 - ᾿ B “ , 
ὅτι ἕκαστος αὐτῶν ἀπέερ OlÓEV ταῦτα χαὶ ἐλάλησεν" πλὴν ὅτε δέξεσθε "τὰ εὐαγγέλια, τότε 
ὑμῖν σαφέστερον ἑρμιηνεύομεν. 
, 5 ΄ , , , , , 9.5; i 
[4] Ἀπορήσαντες οὖν προσφόρου ἀνταποχρίσεως, ἀναστάντες ἀνεχωρήσαμεν, ὁρίσαντες 
/ ^t Ζ MEA fj θέ / - , DU τ : * 1 - 
πάλιν ἡμέραν, ἐν ἦ συναθροισθέντες, τήν τε χιλιονταετερίδα ἥνπερ εἶπαν τὴν χατὰ τὸν Δανιὴλ 


2. / "I, gt » CLE, R ἊΝ * - 5 , . ν᾿ , 
ἐχζητήσωμεν, τὴν τε ἀπόδειξιν αὐτῆς ἐχ τῆς παλαιᾶς διχθήχης χαὶ ομοφωνιαν T 


e 
σο 
“- 
E 
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x 
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τοῦ εὐαγγελίου φανερώσωμεν. 


ΣΥΜΒΟΛΗ Δ΄. 


, ^ t 2 L ^ ^» , N τ M ΄ , . z * ^ 
I [1] Ἐπεὶ οὖν, φιλο!, περ! τῆς ἰουδαίων που συναγωγῆς o βεσπέσιος ἐχεῖνος χαὶ πολὺς 
ἐν τ ῃ , , ὃ ^ 7 . 3 ^ , - * Δ SN Z EXC “ $e a ^ 
ὕμνοις θεοπάτωρ ἐμπεὸδοῖ μάλα τοὺς συνιόντας, αὐἱὸ λέγω, τὸ ἄνουν αὐτῆς χαὶ 
nj * ^ D 4 ΄ τ - , " - CEA . " 
δυσάχουστον πρὸς τὰ χρήσιμα χαι ὀνησιφόρα οἶμαι! χωμωδῶν, οὐ μὴν ài ἀλλὰ χαὶ τὸ 
- ^ , - . » , , , , wv d . * - - 
θηριῶδες xxi ἀτίθασον τῆς ἰουδαίων ἀνοίας αἰνισσόμενος, ἔν τινι τῶν χαθ᾽ ἑχυτῶν μελω- 
ὃ , δέ ὃ PS μ , 2 4“ ὦ Qux E , ΤᾺΣ Ὁ 
μάτων ὡδέ που ὀιαχέχραγεν᾽ « ἀπηλλοτριώθησαν οἱ ἁμαρτωλοὶ ἀπὸ μήτρας" ἐπλανήθη- 
* 


« σὰν ἀπὸ γαστρὸς, ἐλάλησαν ψευδὴ »- [2] μήτραν οἷυκι χαλῶν ὁ θχυμάσιος τὴν ἱερὰν 


, λ 640 , E ^ - p^ * “ " , "y de P , , δ, pe ^ " ^ » "» ats 
κολυμοηῦραν, ἐν ἢ XXX ἐς ἧς ὥσπέρ EX μήτρας ἀναγευνώμεθα πως χαι 2.40) 9v 0t ἐξεργὸ- 


1. δέξησθε. — 5. περι. — 11. ἁτίθασσον. --- ἰουδαΐων. 


D'ailleurs, lorsque vous recevrez les Évangiles, nous vous expliquerons 
cela plus clairement. 

[4] N'ayant pas de réponse convenable, nous nous levàmes et nous nous 
séparámes, aprés avoir fixé de nouveau un jour de réunion ou nous exami- 
nerions la question des mille ans dont ils avaient parlé selon Daniel, οὐ nous 
ferions la preuve d'aprés l'Ancien Testament, et oà nous montrerions l'har- 
monie de tout l'Évangile. 


QUATRIEME ASSEMBLÉE '. 


(1] Mes amis, parlant de la synagogue des Juifs, le divin hymnographe, 
l'ancétre de Dieu, je veux dire David, confirme pleinement notre assemblée, 
car il raille son manque d'esprit et son impuissance à comprendre les choses 
utiles et avantageuses; bien plus, il laisse entendre le caractere brutal et 
sauvage de l'inintelligence des Juifs lorsqu'il proclame déjà dans un de ses 
chants dirigés contre eux : « Les pécheurs se sont rendus étrangers au sein 
« (de leur mére); ils se sont écartés de ses entrailles; ils ont. dit des men- 
« songes »*. [2] A mon avis, l'admirable (prophete) donne le nom de sein à la 
piscine sacrée dans laquelle et de laquelle nous renaissons comme d'un sein 


1. Les premiers entretiens portaient le titre de διάλεξις ; celui-ci est. une. συμδοὺν t Pss gs 
(ων 1), 4. 


* fol. 155 


r* b. 


* fol. 155 


* fol. 155 
v? b. 


* fol. 156 
I? a. 


260 LES TROPHÉES DE DAMAS. [90] 


T , ,ὕὔ t , € , NU ^ f et » ' ' , P 
μεθα, ἧς ἀλλοτριωθέντες ἑχουσίως oi ἰουδαῖοι καὶ πλανώμενοι ἅμα ἀπὸ γαστρὸς ἐν τῇ 
* ὀχταημέρῳ αὐτῶν περιτομῇ, λαλοῦσι μὲν ψευδῆ, θυμὸν δὲ τὸν ἄσπονδον κινοῦσι xa 
ἡμῶν ὅσον τὸ ἐπ᾽ αὐτοῖς, κατὰ τὴν ὁμοίωσιν τοῦ ὄφεως, παραπλησίως ἀσπίδος χωφῆς, 
βύοντες τὰ ὦτα πρὸς τὴν ἀλήθειαν, μὴ ἐπαχούσαντες τῆς φωνὴς τοῦ ἐπάδοντος. ΠΟορευ- 
θέντες πάλιν δίκην χυνῶν ὑπὸ λέοντος δεδαγμένων χαὶ μαινομένων, οὐκ ἠμέλησαν, ἅμα τε 
τὸν ὀνειδισμὸν τῶν χριστιανῶν μὴ φέροντες, ὁμοῦ δὲ χαὶ τὴν τῶν ὁμοφύλων ἐξουδένωσιν 
δεδιττόμενοι. [9] Τοιγαροῦν προσθέντες τῇ ἀναιδεία προπέτειαν, συλλαμδάνονται μὲν xol 
e 7. * τὴν ἐφ) . y X , - , 7 E ' ὃ " . € "4 ὐδὲ e , ἢ 
ἑτέρους ὧν ἐνόμιζον παρ᾽ ᾿ αὐτοῖς ἐπιλέχτων χαὶ δυσηττήτων ὑπάρχειν, οὐδὲν ἕτερον ἀλλ 
ἢ χαλαμίνην ῥάδδον ἀντὶ διστόμου μαχαίρας εἰς τὸν πόλεμον προσλαδόμενοι, ξίφους τε ἢ 

ι A / , ^ , t , ut , nr ΄ bd 
πυρὸς ἢ βολίδος πυρφόρου θυμὸν οὐχ ὑπομένουσαν. [A] Πάλιν σύνοδος, καὶ πολύ γε τῶν 

, , er E , , ^ c [4 AM A / / v 
προτέρων σφοδροτέρα ἅτε τῆς φήμης διαδραμούσης, καὶ τῆς ὡρισμένης ἡμέρας προμιηνυθείσης, 
πάλιν παράταξις, πάλιν ἡ ἐκχλησία νιχᾷ, πάλιν ὄχλος, πάλιν ἰουδαῖοι αἰσχύνονται, πάλιν 
ἀναδεύονται. 


[5] Ὡς τοίνυν συνῆλθον ἐπὶ τὸ αὐτὸ οἱ αὐτοί τε ὁμοῦ χαὶ ἕτεροι ἰουδαῖοι, ὡς τὰ ξένα 


8. ἐπαυτοῖς. — παρἀπλησίως. — 7. δεδειττόμενοι. --- 8. παραυτοῖς. --- 9. χαλαμήνιν. 


(maternel) et d'oü nous sortons sans souillure'. Les Juifs s'en sont rendus 
volontairement étrangers, ils se sont en méme temps écartés des entrailles 
(de leur mére) par leur circoncision du huitiéme jour; ils disent des men- 
songes, ils stimulent contre nous une implacable colere, autant qu'ils peuvent 
le faire, àla maniére du serpent, mais d'un serpent sans venin; ils se bouchent 
les oreilles en face dela vérité, et refusent d'écouter la voix de leur chantre; 


ils vont comme des chiens déchirés, rendus furieux par un lion, pleins d'in- 


quiétude. Dans le méme temps, ils ne supportent pas les reproches des 
chrétiens et ils redoutent le mépris de leurs compatriotes.(3] Aussi, ajoutant 
la témérité à l'impudence, ils prennent avec eux d'autres hommes, qu'ils 
croyalent étre chez eux une élite invincible. Ils ne font ainsi rien autre que 
prendre pour la guerre un bàton de roseau au lieu d'un sabre à deux tran- 
chants; leur coeur ne supporte pas le glaive, ou le feu ou le trait enflammé ἢ. 
(^| De nouveau une réunion, et beaucoup plus animée que les précédentes; 
que le bruit s'en soit répandu, ou que le jour fixé en ait été connu d'avance. 
De nouveau une lutte opiniàtre?, de nouveau une victoire pour l'Église. De 
nouveau la foule. De nouveau les Juifs sont confondus; de nouveau ils sont 
humiliés. 

[5] Comme d'autres Juifs étaient venus à la réunion avec les premiers, 


1. Cf. Joan. 111, 4 ss. — 2. Cette introduction, lourde et embarrassée, peut étre rapprochée du pro- 
logue. On y retrouve les métaphores familieres à l'auteur, de la méme impuissance au style simple et 
clair. Le sens des derniers mots est douteux : θυμόν ne s'accorde guére avec ὑπομένουσαν. --- 3. παράταξις 
peut étre le combat lui-méme, ou bien la préparation au combat, ici les intrigues, les menées plus 
ou moins occultes qui précédent la discussion. 


0 


ὃ 


[91] LES SEMAINES DE DANIEL. 261 


ἢ , * ' , Li - , d E ND E " , “ . , 
πρόσωπα παρὰ τὰ πρότερχ, ὁ τοῦ λόγου * Qix τοῦ θεοὶ λόγου ἡγούμενος ux ἐθεάσατο, 


Li 


- " Cod MS PS ^ - , ᾿ , » »“α ἢ 
χαριεστάτηῃ φωνῇ φησι φαιδρ τερος σήμερον ὁ σύλλογος, χαὶ πλείω T, παράταξις, ἀλλά 
΄ M - , . - ΄ ^ * * *? ^ , , , ^ - - 
ἐστι χύριος ὁ θεὸς τῶν δυνάμεων ὁ ὁδηγῶν ἡμᾶς εἰς τὴν ἀλήθειαν, μήπως ἐγὼ πλανοῦμα: 
^ , 
xal οὐχ οἶδα. 
τοῖς χαὶ πάνυ νομομαθεστάτων ἵνα 


, » ' , - ' , p D ' ^ * . 
μὴ λέγω ἀμαθεστάτων, γομιχὸς αὐτῶν χα! προχροιτότερος, ἐφησεν πρὸς τοὺς λοιποὺς ιου- 
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- ' ^ , ] ns : , , , , E: 

ὑμεῖς μετὰ συνέσεως λαλήσατε" οὐ γάρ ἐστι παρὰ τοῖς χριστιανοῖς σήμερον * ἱχκανώτερος αὐτοῦ 
ἄνθρωπος" ὁρᾶτε γὰρ ὅτι πάντα ἐκ τῆς ἡμετέρας γραφῆς ἡμῖν λαλεῖ χαὶ ἀποχρίνεται. 

᾽ὔ - Lj M" e" ^ , "αἱ ^ c , ἊΝ 

Τί τοῦτο σχοπήσας ὁ δείλαιος, |y ὥσπερ διχ φαρμάχου μᾶλλον ὃε δειλητηρίου τῶν 

L , , ᾽ , ' - E ^ e P * 

ἐπαίνων πρὸς χενοδοξίαν ἀφαρπάση τὸν νοῦν τοῦ γριστιανοῦ, χαὶ ὑπεχλύσῃ πως καὶ 


9" 
, 5 ^ A ὃ , I4 , ΓΜ; , fj - » Γ [7] τ' ΄ ^ ' ὰ p' , 
σχοτίσῃ πρὸς τὴν ὁὀιάλεξζιν, αλλ ἐψεύσ " τῆς ελπίιὸος. | /| Συντόμως γὰρ ὑπολαῦὼν ὁ χρ!- 
σ 


« τελευτῆς αὐτοῦ ». Πλὴν γίνωσχε ὅτι μάρτυς χύριος, ὅτι μαθητὴν χαλοῦ χριστιανοῦ οὐ 


* L , 


ET ' ἢ , y: ^ 4 9 e , - B ua , 
ποιῶ, λοιπὸν Uh νομιίίσης" εἰ γὰρ σὰν εξ ὧν γινώσχω πρησώπων ἐνταῦθα. Ov ἑνὸς λόγου 


2. φωνὴ. — 3. ἔστι. — 5. τίς. — γηραλαίων. — 11. πῶς. — 12. σχοτίσει. — 15. δι ἑνὸς. 


en voyant des visages étrangers au milieu des autres, le chrétien qui diri- 
geait la discussion gráce au Verbe divin, dit aussitót qu'il les apercut, d'une 
voix trés aimable : La réunion est aujourd'hui plus brillante, et le combat 
sera plus vif. Mais c'est le Dieu des armées qui nous conduira à la vérité, et 


qui m'empéchera de me fourvoyer, car je ne sais pas. 


[6] Là-dessus, un des plus àgés d'entre eux, un des plus instruits dans 
la loi (pour ne pas dire un des plus ignorants), un de leurs légistes et de leurs 
princes, dit aux autres Juifs : Hommes, vous étes en présence d'un homme 
vraiment trés intelligent, tout à fait versé dans l'Écriture. Aussi lui et vous, 
parlez avec réflexion. 1] n'y a pas aujourd'hui chez les chrétiens d'homme 
plus habile que lui. Vous verrez qu'il parle toujours d'apres notre Ecriture 
et répond de méme. 

Que cherchait ce malheureux, sinon par le poison ou mieux par l'épou- 
vantail des louanges, à entrainer vers la vaine gloire' l'esprit du chrétien, 
à l'affaibir peu à peu, à l'obscureir pour la discussion? Mais il fut. trompe 
dans son espoir. [7] Car le chrétien, le comprenant à demi-mots, repondit 
Homme, il y a une parole de la sagesse qui dit : « Tu n'estimeras pas un 
« homme heureux avant sa fin »?. Sache d'ailleurs, le Seigneur en est témoin, 
que je ne fais pas figure de parfait chrétien?. Ne va pas le eroire. S'il y avait 
iei des personnes que je connais, par une seule parole, elles enfermeraient 


1. Cf. Gal. v, 26. — ὃ, Eccli. ΧΙ, 28. — 3. Le sens de ce membre de phrase n est pàs tres sut 


* fol. 156 
V" & 


* fol. 156 
v* b. 


* fol. 157 
Tora. 


262 LES TROPHEES DE DAMAS. [92] 


ἀπέκλειαν ἂν πᾶσαν τὴν σοφίαν ὑμῶν: πλὴν ταῦτα ἐάσαντες, ἐπὶ τὸ προχείμενον ἐπανέλ- 
θωμεν᾽ τί τοίνυν ἡμῖν τὸ προχείμενον εἰς ζήτησιν, ἐν τῇ προτερέσα διαλέξει: 
II [1] Οἱ ἰουδαῖοι εἶπαν" ὧδε τὸν σύλλογον χατελύσαμεν᾽ ἵνα ἡμεῖς μὲν ἀποδείξωμεν ὅτι 
' . κεν * ^ / - , Quo » Y 5, GA ' δὶ e 
παλαιὸς ὁ προφήτης Δανιὴλ, χαὶ πλείω τῶν χιλίων ἐτῶν ἔχων τὴν ἀπούίωσιν, σὺ Ó& ὅπως 
ἡμῖν τὰς ἀποδείξεις ποιήσεις ἐχ τῆς ἡμετέρας γραφῆς ὅτι συμφωνεῖ τῷ εὐαγγελίῳ σου. 
Ὁ χριστιανὸς ἀπεχρίθη" ἐλθάτω τοίνυν ἡ βίολος τοῦ " Δανιὴλ, xod ἴδωμεν τίς ἀληθεύῃ. 
[2] Καὶ ἐλθούσης τῆς Bi6Xou ἤρξατο μετὰ πολλῆς τῆς ἐπιτάσεως καὶ σπουδῆς ἀναπτύοσ- 
σειν χαὶ συμψηφίζειν ἅπερ ἐν Βαδυλῶν: ὁ λαὸς ἐποίησεν ἔτη, καὶ πάλιν πόσα μετὰ τὴν 
΄ . € ^ , Ψ m [i τ ^C , / * , Ἁ "d , 
μετοιχεσίαν ἐν Ἱερουσαλὴμ. διετέλεσεν, ἕως τῆς ὑπὸ Ρωμαίων γεναμένης εἰς αὐτοὺς ἁλώσεως, 
εἶτα καὶ πόσους ἕως νῦν χρόνους ὁ ναὸς αὐτῶν ἐμπεπυρισμένος xoi ἔρημος ἔχει. Ἀνελθούσης 
ΤΊ y M € DW ^ M Z ἣν. [1 1 M € 3, 1 Y 5f 7 , , 
οὖν πάσης τῆς ὁμάδος περὶ τὰ χίλια καὶ ἑκατὸν ἔτη ὡς αὐτοὶ χαθὼς ἠθέλησαν ἐψήφισαν, 
ἤοξ GoXv χαὶ γαίρεσθ ὅτι ἰδού ἡμιεῖς ἠληθεύσαμιεν, " ὁ δὲ μέγας ὑμῶν 
ἤρξαντο χαταδοᾶν xai χαίρεσθαι, ὅτι ἰδού φησιν ἡμεῖς ἠληθεύσαμεν, μέγας ὑμ. 
οὗτος διδάσχαλος ἐψεύσατο. 
[9] "Ec: δὲ εἰρωνευόμενος αὐτοὺς ὁ χριστιανὸς χαὶ βεδαιῶσαι τὸν λόγον θέλων φησὶ πρὸς 


2. προτερέσα doit sans doute étre corrigé en προτεραίᾳ. — 12. ἤρξατο (v ajouté au-dessus de la ligne). 
— 71^. ἡρωνενόμενος. 


toute votre sagesse. Mais laissons tout cela, et venons-en à la question 
proposée. Quel objet a-t-il été proposé à la discussion dans le précédent 
entretien ἢ 

II [1] Les Juifs : Lorsque nous avons terminé la réunion, nous devions 
montrer que le prophéte Daniel est ancien, et qu'il est mort voici plus de 
mille ans; et toi tu avais à nous faire la preuve d'aprés nos écritures 
qu'elles sont d'accord avec ton évangile. 

Le Chrétien répondit : Que vienne maintenant le livre de Daniel, et voyons 
qui dit la vérité. 

[2] Quand le livre fut là, les (Juifs) commencérent ' avec beaucoup d'attention 
et de soin à l'ouvrir et à compter combien d'années le peuple avait été à 
Babylone, puis combien d'années il avait passées à Jérusalem aprés le retour 
jusqu'à la prise de la ville par les Romains, enfin depuis combien de temps 
aujourd'hui leur temple était brülé et désert. Le total monta environ à onze 
cents ans?^, et ils comptérent comme 115 l'entendirent. Alors ils commencé- 
rent à pousser des cris et à se réjouir, en disant : Voici que nous avons dit la 
vérité; et votre grand docteur a menti. 

[3] Le Chrétien faisant encore l'ignorant aveceux?, et voulant affermir 


1. Le verbe est de nouveau au singulier dans le texte grec. Il serait assez inutile de chercher à 
expliquer ces changements de nombre. — 2. Le chrétien comptera tout à l'heure 500 ans entre Daniel 
et le Christ. La discussion se placerait donc vers l'an 600, mais il a été dit plus haut que le temple 
est détruit depuis 600 ans (11 6, 7; p. [60]). Cette chronologie n'est pas trés ferme. — 3. Cf. Dial. anti- 
monoph. 73; éd. BoNwETSCH, p. 146, 17 : καὶ εἰρωνείᾳ μοι λάλων. 


10 


40 


[93] 


LES SEMAINES DE DANIEL. 263 
4 , ͵ c ^ E ^ EA 1 f. MUI , ' * et Ψ " "- 
τοὺς ἰουδαίους" ὑμεῖς χαθὼς θέλετε ψηφίζετε: πλὴν οὐδὲ πάντες ὑμεῖς ἔχω ὅτι συναινεῖτε 
τούτῳ᾽ ἐπεὶ ἐὰν οὕτως ἔνι ἀλήθεια, χαὶ οὕτως ἔχετε ὅτι χίλια χαὶ πλείω ἔτη ὁ Δανιὴλ ἔχει, 

εἴπατε. 


Pe 
" 


' δὲ , 6 EVO. ἐδ / 4 , CERCARE 
Οἱ δὲ πάντες συνέθεντο καὶ ἐδευτέρωσαν χαὶ ἐτρίσσωσαν τὸν λόγον. 
£o xxi ἐξ αὐτῆς ὑμᾶς πείθω, ὅτι οὕπω 


Τότε λέγει αὐτοῖς δότε μοι τὴν βίόλον χαὶ λ 
, » , ^ , * LS ι TM 
πενταχύσια ἔτη ἐπληρώθησαν ἀπὸ Δανιὴλ χαὶ ὧδε. 
Hl [4 K "ut, X ed PN Qe , » ^ * 9 , “ »- :ὦ 
[1] Καὶ ἐπιλαθόμενος τῆς ou, ἀνέπτυξεν τὴν ᾿ δεκάτην ὅρασιν τοῦ Δανιὴλ, xa. 
, , , F , —- , M — € ^ , , » ^ " , 
ἀγέγνω λέγων" « ἐν τῷ πρώτῳ ἔτει Δαρείου τοῦ υἱοῦ Ἀσουήρου ἀπὸ τοῦ σπέοματος Μηδῶν, 
ει 
" » ^ * , NI , » [i - * ᾽ - * ᾿ * a 
« ὃς ἐθασίλευσεν ἐπὶ τὴν βασιλείαν Χαλδαίων, ἐν ἔτει ἑνὶ τῆς ϑασιλείας αὐτοῦ, ἐγὼ Δανιὴλ 
- , - (6 j , 4 ^ , ὦ ' , / "uU" , ' " , ; 
« συνῆχα ἐν ταῖς βίολοις τὸν ἀριθμὸν τῶν ἐτῶν, ὡς ἐγενήθη λόγος χυρίου πρὸς "Iegsutxv τὸν 
LI * 
cu , x τ *, , - Li ^ (CS , νν -T 
« προφήτην, εἰς συμπλήρωσιν τῆς ἐρημώσεως τῆς ᾿ἱερουσαλὴμ,, ἑοδομήχοντα ἔτη ». Εἶτα 
» ' , M mM , , ^ M - - ^ ' 
εἰπὼν τὰ μεταξὺ τῆς ἐρημώσεως τῆς ὁράσεως, ἐπήγαγεν" « χαὶ ἔτι μου λαλοῦντος χαὶ προσευ- 
, ^ ? £4 Ἁ , , -—- ^ , ^^ ,. € " ^ w- , 
« qop.évou xxi ἐξαγορεύοντος τὰς ἁμαρτίας τοῦ λαοῦ μου ᾿Ισραὴλ, καὶ διπτοῦντος τὸν ἔλεόν 
, , EC T " ^» ΄ , - - * I 
« μου ἐναντίον Xupíou τοῦ θεοῦ " μου περὶ ὄρους τοῦ &yíou τοῦ θεοῦ μου xxi ἔτι μου 
Ἢ * 


« λαλοῦντος ἐν τῇ προσευχῇ, χαὶ ἰδοὺ ἀνὴρ Γαύδριὴλ ὃν εἶδον ἐν τῇ ὁράσει. ἐν τῇ ἀοχῆ 


1. συνενεῖτε, — ^4. 0€. — 9. ἐνὶ. --- 10. τῶν ἀριθμῶν. --- 15. ἴδον. 


son caleul, dit aux Juifs : Vous comptez comme vous voulez. Cependant, je 
crois que vous n'étes pas tous d'accord en cela. Si telle est done la vérité et 
que vous croyiez que Daniel a plus de mille ans, dites-le. 

Tous se mirent d'accord, et recommenceérent le compte une deuxieme et 
une troisiéme fois. Alors le Chrétien dit : Donnez-moi le livre; que je le prenne 
et vous prouve d'aprés lui qu'il n'y ἃ pas encore cinq cents ans accomplis 
depuis Daniel jusqu'à présent. 

III [1] Et ayant pris le livre, il l'ouvrit à la dixieme vision de Daniel, et il 
lut ceci : « Dans la premiére année de Darius, fils d'Assuérus, de la race des 
« Médes, qui régna sur le royaume des Chaldéens, dans la premiere année de 
« son régne, moi Daniel je compris dans les livres le nombre des annees, 
« lorsque futla parole du Seigneurau prophete Jérémie, pour l'achévement de 
« la désolation de Jérusalem, soixante-dix ans » '. Puis, aprés avoir dit ce qui 
est, entre la désolation de la vision?, le prophéte: continue : « Pendant que je 
« parlais encore et que je priais et que je confessais les péchés de mon 
« peuple Israél et que j'exprimais ma pitié en face du Seigneur mon Dieu au 
« sujet de la montagne sainte de mon Dieu, pendant que je parlais encore 
« dans la priere, voici l'homme Gabriel que j'avais vu. dans la. vision au 


1. Dan. ΙΧ, 1-2; cf. Dial. Papisc. et Phil. 17; éd. Mc, GirrEnT, p. 80, 20 ss, Le texte de Daniel 
cité iei est généralement conforme à eelui du manuserit Q 2. Gelle expression etrange désigne la 
priere de Daniel (Dan. 1X, 4-19). 


* fol. 157 


vV* à. 


* fol. 157 
v* b. 


* fol. 158 
T238. 


* fol. 158 
τ Ὁ. 


264 LES TROPHÉES DE DAMAS. [94] 


« πετόμενος, καὶ ἥψατό μου ὡσεὶ ὥραν θυσίας ἑσπερινῆς, καὶ συνέτισέν με, χαὶ ἐλάλησεν 
« μετ᾽ ἐμοῦ καὶ εἴπεν᾽ Δανιὴλ, νῦν ἐξῆλθον συμδιδάσαι σε σύνεσιν ἀρχὴ τῆς δυνάμεώς σου. 
« ᾿Πξῆλθεν ὁ λόγος χἀγὼ ἤλθον τοῦ ἀναγγεῖλαί σοι, ὅτι ἀνὴρ ἐπιθυμιῶν εἶ σύ" χαὶ ἐννοήθητι 
« ἐν τῷ ῥήματι xad σύνες ἐν τῇ ὀπτασίχ ». [2] Οὐχοῦν συνήσωμεν καὶ ἡμεῖς, ἀδελφοὶ, ὧδε 
τὸν νοῦν, ὧδε τὰ ὦτα" ἴδωμιεν τί ὁ ἀνὴρ τῶν ἐπιθυμιῶν παρὰ τοῦ ἀγγέλου ἀκούε:" τὸ γὰρ 
θαυμαστότερον, " ὅτι οὐχ ἄνθρωπος, οὐχ ἱερεὺς, οὐ πρέσδυς, οὐ προφήτης, ἀλλ᾽ οὐράνιος 
ἄνθρωπος τὰ παρόντα φθέγγεται" « ἑδδομήχοντα, φησὶν, ἑσδομιάδες συνετμήθησαν ἐπὶ τὸν 
« λαόν σου, χαὶ ἐπὶ τὴν πόλιν τὴν ἁγίαν». Εἶτα μετὰ ταῦτα, τί φησι: « τοῦ συντελεσθῆναι 
« ἁμαρτίαν », ἤγουν παῦσαι, « χαὶ τοῦ σφραγίσαι ἁμαρτίας ». [3] Προσχῶμεν ἀδελφοί" 
φοδερώτατα ἐνταῦθα ὁ ἄγγελος μυστήρια φθέγγεται' περὶ γὰρ παρουσίας τινὸς προλέγει 
μέλλοντος ἀπαλεῖψαι καὶ ἐξαλεῖψαι ἁμαρτίας ἀνθρώπων᾽ « χαὶ τοῦ ἐξιλάσασθαι, φησὶ, ἀδικίας, 
« xal τοῦ ἀγαγεῖν δικαιοσύνην αἰώνιον ». Ἰδοὺ xal ἀπλήρωτον χαὶ αἰώνιον λέγει τὴν 
εὐσπλαγχνίαν * «00 ἐρχομένου" « χαὶ τοῦ ἀγαγεῖν, φησὶ, διχαιοσύνην αἰώνιον ». Εἶτα 
ἐπήγαγεν χαὶ τὴν χατάπαυσιν τοῦ νόμου, X0 Quot « XQ τοῦ σφραγίσαι ὅρασιν χαὶ προφή- 
« τὴν »᾽ ἤγουν παῦσαι τοὺς προφήτας xxi ἅπερ ἐθεώρουν ὁράσεις, xo ἐπὶ μείζονα σωτηρίαν 

2. μετεμοῦ. -- ^4. οὐχ οὖν. --- 7. φθέγγεται (corrigé εἴται au-dessous de la ligne). — 10. περι. — 


11. ἀπαλείψαι 


« commencement, en train de voler, et il me toucha, environ à l'heure du sa- 
« erifice du soir; il m'instruisit et me parla et dit : Daniel, maintenant je suis 
« venu te donner l'intelligence, principe de ta force. La parole est venue et moi 
« je suis venu t'annoncer, car tu es un homme de désirs : réfléchis à l'événe- 
« ment et comprends la vision »'. [2] Nous aussi, fréres, tendons done main- 
tenant notre esprit et nos oreilles. Voyons ce que l'homme de désirs entend de 
l'ange. Le plus admirable, c'est que ce n'est pas un homme, ni un prétre, ni 
un ancien, ni un prophéte, mais un homme. céleste qui parle à présent : 
« Soixante-dix semaines, dit-il, ont été abrégées sur ton peuple et sur la ville 
« sainte »*. Puis, aprés cela, que dit-il? « Pour que soit achevé le péché » : 
c'est-à-dire pour faire cesser « et pour sceller les péchés »?. [3] Faisons 
attention, fréres. L'ange publie ici de trés redoutables mystéres; il annonce 
la venue de quelqu'un qui doit effacer et enlever les péchés des hommes. « Et 
« pour expier, dit-il, les injustices et amener une justice éternelle » *. Voici qu'il 
parle de la miséricorde inépuisable et éternelle de celui qui doit venir : « Et 
« pour amener, dit-il, une justice éternelle »*. Puis il continue, en parlant de 
la cessation de la loi, et dit : « Et pour sceller la vision et les prophétes »", 
c'est-à-dire pour faire cesser les prophétes et tout ce qu'ils ont vu en visions, 


1. Dan. 1x, 20-94. On notera au verset 23 la lecon : ἀρχὴ τῆς δυνάμεώς cov, pour : ἐν ἀρχῇ τῆς δεήσεώς 
σου ABQFE. Cette variante est trés curieuse. — 2. Dan. 1x, 24a. — 3. Dan. ΙΧ, 24b. — ^. Dan. 1x, 24c. — 
5. Dan. ΙΧ, 24d. — 6. Dan. ΙΧ, 346, 


οι 


10 


15 


[95] LES SEMAINES DE DANIEL. 265 


ἀγαγεῖν τὸ γένος τῶν ἀνθρώπων. [4] Ὅτι γὰρ μείζων 7 x Wee Ao . 
γαγ γένος e zi τι γὰρ μείζων 7; σωτηρία ἢ μετὰ τοὺς προφήτας, ὅρα 
; EE * - en ge Hr ' * , - 
τί ἐπηγ γεν" « χαι τοῦ χρίσαι γιον χγίων χαὶ γνώσε: καὶ συνήσεις ἀπὸ ἐξοδου 1 λόγου τοῦ 
a ἀποχριθῆναι χαὶ τοῦ οἰχοδομῆσαι Ἱερουσαλὴμ. ἕως χριστοῦ ἡγουμένου ἑοδομάδες ἑπτά χαὶ 
« μετὰ τὰς ἐδδομάδας τὰς ἑξήχοντα δύο, ἐξολοθρευθήσεται χρίσμα », ἤγουν χριόμενός τις 
* , t , A γέ 41:3 » ) Án , : * iy ( ( , - * - , - 
5 εἰς ἱερέα ἢ βασιλέα" « xol χρίμα, φησὶ, ἐξολοθρευθήσεται », ἤγουν κριτὴς ἐκ τοῦ Ἰσραήλ. 
ἘΠ 32 24 [A i v » 2. iN à ΄ ^ ΄ Ὕ E «δὰ ' , 5 on 
'τα εἰπὼν μεταξὺ ἐπήγαγεν" « χα! δυναμώσει διαθήχην πολλοῖς" ἑξδομὰς μίχ χαὶ ἥμισυ 


« τῆς ἑῤδομιάδος, χαταπαύσε. θυσιαστήρια χαὶ θυσίας ». [5] ᾿Αχούσατε δύ μου πάντες, 


4 x Ἢ R4 - Ύ , - 1 
ἀχούσατε τὸν λόγον ἐρωτήσω γὰρ ἀχουύόντων ὑμῶν ὑμεῖς, t ioud αἴοι, ἐξεραιώσατε 4 FIT xa 


πλείω ἔτη εἶναι σήμερον ἀπὸ τῶν ἡμερῶν τοῦ Δανιήλ. Ὁ Δανιὴλ. μετὰ ἑξήχοντα ἐννέα αὐτοῦ 
0 ἑόδομάδας ἐτῶν, ἤγουν μετὰ τετραχύσια ἐνενήκοντα ἔτη εἶπεν ἔρχεσθαι ἡγούμενόν τινα 
χριστὸν, ἀλλὰ χαὶ ἅγιον ἁγίων αὐτὸν ὀνόμασεν, ᾿ ἀλλὰ χαὶ ἁμαρτίας ἐξαλείφοντα, ἀλλὰ χαὶ 
 χαταπαύοντα θυσίας, ἀλλὰ καὶ διχαιοσύνην αἰώνιον φέροντα. [6] Τοίνυν εἴ τ' θέλετε ἐχλέξασθε" 


" » e" e , , , ΠΥ , ^ )* " -: ^w * ΄ * , 
Ἢ εὐπᾶτε OT! ὁ προφήτης ἐψεύσατο, ἢ ἂν ἡληήθευσεν, δείξχτε ἡμῖν ποῖος χριστὸς ἀγιος ἁγίων 


, 
i ^ - - , L. - 
! 1. ἀγαγε. — μείζον. — 2. συνήσει. --- 5. χριτῆς. — 7. χαταπαύση. — 9. πλεῖω. 


. et pour conduire le genre humain à un plus grand salut. 4| Que le salut 
(qui viendra) aprés les prophetes soit plus grand, vois ce qu'il en dit ensuite : 
« Et pour oindre le saint des saints; et tu connaitras et tu. comprendras 
« depuis l'ordre (qui sera donné) pour édifier Jérusalem jusqu'au Christ chef 
« (il y aura) sept semaines... et aprés les soixante-deux semaines, l'onction 
« sera détruite »', c'est-à-dire un oint, roi ou prétre. « Et le jugement, 

.« dit-il, sera détruit »*, c'est-à-dire un juge sorti d'Israél. Puis, aprés autre 
chose, il poursuit : « Et il confirmera une alliance pour beaucoup; une 
« semaine, et la moitié d'une semaine, il fera cesser les autels et les 
« sacrifices »?^. [5] Écoutez-moi done tous, écoutez cette parole; je vous 


A 


- demande d'écouter, vous les Juifs; vous avez aflirmé qu'il y a aujourd'hui 
plus de mille ans depuis les jours de Daniel*. (Or! Daniel dit qu'un Christ 
chef viendra soixante-neuf semaines d'années aprés lui, c'est-à-dire au bout 
. de quatre cent quat re-vingt-dix ans, mais il le nomme aussi saint. des. saints, 
il dit qu'il efface les péchés,* qu'il fait cesser les sacrifices, qu'il apporte 
une justice éternelle. [6] Maintenant, si vous voulez quelque chose, choi- 

- sissez : ou bien dites que le prophéte a menti; ou bien, s'il a dit vrai, 


1. Dan. ΙΧ, 24f, 25a, 26a. La citation n'est pas complete; il y manque la moitié du v. 25 οὐ sont 


annoncées les soixante-deux semaines. L'auteur — ou peut-étre le copiste qui est responsable 
de cette omission, due à un homeoteleuton, ne s'est pas apercu qu'il v avait une lacune dans Je sens 
— 2. Dan. ΙΧ, 26. — 3. Dan. ΙΧ, 27. — 4. Cf. le méme argument ap. ANasTasti SiN.. Disput. ade. [ud 
3; P. G. LXXXIX, 1240. Le Dialogue de Papiscus et de Philon ne le contient pas, Dans ce dernier 
- ouvrage, le ms. de Paris 1111, c.-à-d., d'aprés Me. Giffert, la recension la plus récente, fait appel au 


livre de Daniel seulement pour prouver le regne glorieux du Christ (17, ed. eif, p. δ, 29 ss 


* fol. 158 
a. 


τ 


* fol. 159 
T99. 


* fol. 159 
0 Ὁ. 


200 LES TROPHÉES DE DAMAS. [90] 


ἐχρίσθη μετὰ πενταχόσια ἔτη τοῦ Δανιὴλ, καὶ ἔπαυσεν θυσίας, χαὶ ἤγαγεν δικαιοσύνην 
αἰώνιον. Πάντως γὰρ ἢ περὶ τοῦ ὑμῶν ἢ περὶ τοῦ ἡμῶν Χριστοῦ λέγει" εἴτε οὖν ἐκεῖνος εἴτε 
οὗτος Χριστὸς ἤλθεν᾽ εἰ δὲ μὴ ἦλθεν, ὁ Δανιὴλ ἐψεύσατο. ἘΠ τι θέλετε εἴπατε, ἐπεὶ εὐθέως 
χαίω τὴν βίόλον τοῦ Δανιὴλ, ὅτι πλανᾷ τὸν χύσμον xol ἀλήθειαν οὐ λέγει. 

[7] Τότε συνῆχαν οἱ ἄφρονες, ὅτι οὐ χάριν " τοῦ προσεύχεσθαι αὐτοὺς κατὰ τὸν νότον 
τὴν τοῦ Δανιὴλ βίόλον εἰς μέσον ἐνέγχαι ἐσπουδάσαμεν, ἀλλὰ τὸν χρόνον τῆς Χριστοῦ 
, , DM , S - NI el ' el ^ 
ἐπιδημίας ἐξ αὐτῆς αὐτοῖς παραστῆσαι σπεύδοντες" ὅθεν γννότες ὅτι συνεποδίσθησαν, ἠδου- 
λήθησαν ψηφίσαι ἀπὸ Ἀδὰμ τὰ ἔτη τῆς Χριστοῦ παρουσίας. λέγοντες" ὅτι x«i ὑμεῖς 
χαὶ ἡμεῖς τῷ πενταχισχιλιοστῷ πενταχοσιοστῷ ἔτει λέγομεν ἔρχεσθαι τὸν Χριστόν. 

[8] Ἡμεῖς δὲ πρὸς αὐτούς" ἐὰν θέλετε εἴπατε ὅτι τῷ μυριοστῷ ἔτει ἔρχεται" τέως ἐπὶ 

e NI [E - n τ , M 
τὸ προκείμενον σταθῶμεν᾽ δείξατε δὲ ἡμῖν ποῖος Χριστὸς ἦλθεν ἀπὸ ToU Δανιὴλ μετὰ mev- 

΄ Y . χὰ - , 7 / * 4 
ταχόσια ἔτη, xui ἔδωχεν τοῖς ἀνθρώποις διαθήχην " αἰώνιον. 

IV [1] Ἐκείνων οὖν ταρασσομένων καὶ πρόσφορον τι εἰπεῖν μὴ ἐπισταμένων, εὐπροσω- 

, e 1 ^ , Uu - , M e) M b το 
πήσας 0 χοιστιανὸς σὺν ἀγαλλιάσει τοῦ πνεύματος, πρὸς ὅλον τὸν λαὸν θεολογιχῶς 


ἀποφθεγγόμενος εἶπεν᾽ « ἀχούσατε ταῦτα πάντα τὰ ἔθνη, προσέχετε πάντες οἱ χατοιχοῦντες 


7. γνῶντες. — 9, λέγωμεν. — 10. δὲ. 


montrez-nous quel Christ, quel saint des saints, a été oint cinq cents ans 
aprés Daniel, a fait cesser les sacrifices, a apporté une justice éternelle. 
Certainement, il parle ou de votre Christ ou du nótre. L'un ou l'autre de ces 
Christs est done venu. Et s'il n'est pas venu, Daniel a menti. Si vous voulez 
quelque chose, dites-le. Car tout de suite je brüle le livre de Daniel parce 
qu'il trompe le monde et ne dit pas la vérité. 

[7] Alors ces insensés comprirent que ce n'était pas parce qu'ils priaient 
vers le midi que nous avions fait apporter à la réunion le livre de Daniel, 
mais parce que nous désirions établir d'aprés lui le temps de la venue du 
Christ. Aussi voyant qu'ils étaient pris, ils voulurent compter depuis Adam 
les années de la venue du Christ, disant : Vous et nous disons que le Christ 
viendra en l'an cinq mille cinq cents '. 

[8] Nous leur répondimes : Si vous voulez, dites qu'il viendra en l'an dix 
mille. Pour l'instant, tenons-nous à la question posée. Montrez-nous quel 
Christ est venu einq cents ans aprés Daniel, et a donné aux hommes une 
alliance éternelle. 

IV [1] Comme les Juifs se troublaient et ne savaient rien dire de conve- 
nable, le Chrétien, d'un air agréable, dans l'exultation de l'Esprit?, s'adressa 
à tout le peuple dans le langage de Dieu méme : « Écoutez ceci, toutes les 


1. C'est à peu prés l'époque de la venue de N.-S., en admettant la chronologie des Septante. Mais 
les Juifs enseignaient-ils vraiment que le Messie viendrait en 5500? — ὃ, Cf. Lc. x, 21. 


ect 


10 


Π 


ΝΎ συ ΝΜ“ σὩὌτΠτπΦΨ’οὌᾳἕοῖυυ 


LES SEMAINES DE DANIEL. 267 


i 
' , ᾽ ^ ' , * Ε , ^ e "TAS - “-- * . 5 
“ ( τὴν οἰκουμένην ». "Emi τὸ αὐτὸ ἀθροίσθητε ἰουδαῖοι χαὶ Ἕλληνες, Σχυχρεῖται wx $4262 


» Cy gu" , 5 t - "2 - - v —- , 
got, ἄπιστοι χαὶι ἄλλοπιστοι, τὸ οὖς ὑμῶν χλίνατε, πᾶς θεοῦ ἄνθρωπος xxi πᾶς προφήτης 
L , - /, E LÀ ΄ ᾿ - ΄ -,᾿«,’ 3 - “ 
ἐν πνεύματι ἁγίῳ λαλῶν τότε φανεροῦται, ὅτε οἱ αὐτοῦ προρρηθέντες λόγο: διὰ τῶν ἔργων 


2 VE T A ελ. a5 dd namen , NE * , IP «a » ἘΞ .* , 
γένωνται. ως οὐ γὰρ τελεσϑῶσιν ἀπὲρ προεφήτευσεν, οὐὸ εἰς αχριοῶς ἐπίσταται EXV EX 
-4 ^ 5 / , L NN ' ΄ , “»,ὕἵ᾽ 4 
θεοῦ, ἐὰν ἐκ δαιμόνων φθέγγεται" ὅτε δὲ τὰ πράγυατα μαρτυροῦσι τοῖς ρήμασι», ἀνΖγχη 


M 


ὲ 
^ , o, rc ; E ia dde d , á . - 
πᾶσα πιστεύεσθαι χαὶ μὴ ἀμφιδάλλειν. [2] Διχθήχην αἰώνιον, τοῦτ᾽ ἔστιν ἀτελεύτητον, ὦ 


͵ 


ἀδελφοὶ, ὁ Δανιὴλ τῷ Χριστῷ τῷ ἡγουμένῳ τῷ ἁγίῳ τῶν ἁγίων ἐμαρτύρησεν φέρειν" τί 
y . LJ ] J B 1.8 


] ' ΡΞ ' 5 ^ * * ep 3 , dt d Τ 
Δαυὶδ λέγει; ἀλλὰ πρὸ τοῦ Δανιὴλ ἦν. Ἀλλὰ τί; ἄρα μὴ περὶ τοῦ ἠλιμμένου ὑμῶν οὗ 


ἐκδέχεσθε; ἀλλ᾽ ὁ χρόνος παρῆλθεν ὡς εἴπατε, χαὶ πλείω τῶν χιλίων ἐτῶν εἰσιν ἀπὸ τοῦ 


Δανιὴλ ἕως σήμερον, καὶ ἀλήθειαν εἴπατε" ᾿ ὑμῶν οὖν προφήτην ἅγιον ἁγίων ἀπὸ τῆς τοῦ 
EM — ^ hM , , " : , “ὦ * , ' , ᾽ - ^ 
ναοῦ χχταστροφῆς μὴ ἐσχηχότων οὐδὲ βασιλέα τοιοῦτον, ἀνάγχη ψηφίσαντας ἡμᾶς τοὺς 

᾽ ^ ^ , , Ζ , M M en Ἂν M D * ^ , 
ἀπὸ Δανιὴλ χρόνους ἐπισκέψασθαι τίς μετὰ τὰς ἑξηχονταδύο χαὶ ἑπτὰ xai κίχν χαὶ 


ἥμισυ ἑδδομάδας ἐπέφανεν ἅγιος ἁγίων ἐπὶ γῆς. [3] Τῷ πρώτῳ ἔτει Δαρείου τοῦ Πεεσῶν 


2. 10. — 8. περι. 


« nations, faites attention, vous tous qui habitez la terre » '. Vous (qui, étes 
assemblés, Juifs et Grecs, Samaritains et barbares, incroyants et hérétiques, 
tendez vos oreilles; tout homme de Dieu et tout prophete parlant dans l'Esprit- 
Saint sera manifesté lorsque ses discours antérieurs se réaliseront dans les 
faits. Car jusqu'à ce que soit accompli ce qu'il a prophétisé, personne ne sait 
exactement s'il parle de la part de Dieu ou des démons. Mais lorsque les faits 


rendent témoignage aux paroles?, il est de toute nécessité de eroire et de 


1 
: 


i 
, 


ε 
- 


ne pas hésiter. [2] C'est une alliance éternelle, c'est-à-dire sans fin, freres, 
dont Daniel a témoigné que le Christ, le chef, le saint des saints l'apporte- 
rait?^. Qui done chez vous, aprés Daniel, ἃ été saint des saints? qui a remis 
les péchés? Ne parle-t-il pas de David? Mais celui-ci vivait avant. Daniel. 
Mais quoi? Ne parle-t-il pas de votre Messie que vous attendez? Mais le temps 
est passé, comme vous l'avez dit; il y a plus de mille ans depuis Daniel 
jusqu'aujourd'hui, et vous avez dit la vérité *. Puis done que vous ne possédez, 
depuis la destruction du temple, ni prophete qui soit saint des saints, ni roi 


Ayant cette qualité, il faut qu'en comptant le temps depuis Daniel nous 


recherehions qui, aprés soixante-deux plus sept, plus une et une demi semaines, 
à paru sur la terre comme saint des saints. |3| Daniel eut sa vision la. pre- 


1. Ps. xLvIII (XLIX), 2 : προσέχετε : ἐνωτίσασθε NABRT. — 2. Cf. Joan. x, 25 I. Cf. Dan. ix, 24 
— ἡ, Le sermon 38 de Basile de Séleucie, Contra Iudaeos de Salvatoris adventu demonstratio, P. 66 
LXXXV, 400-425, est avant tout un calcul des années. qui séparent Daniel du. Christ. Mais la chi 
logie de Basile est difTérente de celle des Trophées, surtout en ee qui concerne Ies rois d Egspl 

PATR. OR. — T. XV. — F. 2. Is 


* fol. 159 


* fol. 159 
v? b. 


268 LES TROPHÉES DE DAMAS. [98] Ὁ 
βασιλέως εἶδεν τὴν ὅρασιν ὁ Δανιὴλ. Δαρεῖος ἐδασίλευσε Περσῶν ἔτη ἃς: Ξέρξης ὁ Δαρείου 
βασιλεὺς Περσῶν, ἔτη: xa" Ἀρτάδανος ἔτη ἵ- Ἀρταξέρξης ὁ μαχρόχειρ, ἔτη p Ξέρξης ἄλλος 
ἔτη μ6: Σογδόνης, | ut Δαρεῖος ἄλλος, ἔτη n" Ἀρταξέρξης ὁ ὁ Μνήμων, ἔτη μ᾽ Ἀρταξέρξης 
* fol. 100 ὁ xai "Oyoc * ἔτη xc* Ἀρσῆς ᾿Οχοῦ, ἔτη δ’ Δαρεῖος Ἀρσάμου € ἔτη ς΄ ὁμοῦ βασιλείας Περσῶν 


nos 


gt 


ἔτη ocy. [A] Μετὰ τοῦτον ἐξασίλευσεν ὁ μέγας Ἀλέξανδρος Μακεδὼν | ἔτη θ: οὗτος ἀνεῖλεν 
Δαρεῖον τὸν ἔσχατον βασιλέα Περσῶν. Μετὰ δὲ τὴν τελευτὴν ᾿Αλεξάνδρου, ἐξασίλευσαν ἐν 


Αἰγύπτῳ οὗτοι" Πτολεμαῖος ὁ Λαγοῦς, ἔτη μ᾽ Πτολεμαῖος ὁ φιλάδελφος, ἔτη Xn Π|τολεμαῖος 


ὁ εὐεργέτης, ἔτη χε: Πτολεμαῖος ὁ φιλοπάτωρ, ἔτη "a Πτολεμαῖος ὃ ἐπιφανὴς, ἔτη xà' 

[Πτολεμαῖος ὁ φιλομήτωρ, ἔτη Xe [Πτολεμαῖος ὁ νεώτερος, ἔτη x0 Πτολεμαῖος ὁ Φούσχων, 
* fol. 160 ἔτη i, xxi μῆνας ς΄ Πτολεμαῖος ὁ χαὶ ᾿Αλέξανδρος, ὉΠ a ΤΠΠτολεμαῖος ὁ ἀδελφὸς ᾽Αλε- 10 
ds ξάνδρου, ἔτη ἡ" LE odios: ὁ xxi Διόνυσος, ἔτη y Ἰκλεοπάτρα θυγάτηρ Πτολεμαίου, ἔτη x6 
ὁμοῦ βασιλείας Αἰγύπτου, ἔτη cce xod υῆνας e. [5] Ῥωμαίων βασιλεῖς: τῷ τρίτῳ ἔτει 
Ἰζλεοπάτρας, πρῶτος ἐμονάρχισε Ῥωμαίων Vioc Ἰούλιος Ἰζαῖσαρ, ἔτη δ᾽ UT e [2 Καῖσαρ 


NS 6 N , n c N » 2-7. Σ Ε 7 ES » ΄ » - 
Σεδαστὸς ᾿Οχταύιος ὁ xa Αὔγουστος, ἐτὴ νς μῆνας ς΄ οὗτος τῷ πεντεχαιθεχατῳ ἔτει τῆς 


αὐτοῦ βασιλείας Κλεοπάτραν ἀνελὼν, χαθεῖλεν τὴν τῶν Αἰγυπτίων βασιλείαν. 1 ἵνονται 45 


9. φοῦσχων. — 1^4. ὁχτὰ υἱὸς. 


mieére année de Darius roi des Perses '. Darius régna sur les Perses 36 ans. 
Xerxés fils de Darius, roi des Perses, 21 ans. Artabane, 7 ans. Artaxerxes 
Longue-Main, 40 ans. Xerxés Il, 42 ans. Sogdonis, 47 ans*. Darius ll, 
19 ans. Artaxerxes Mnémon, 40 ans. Artaxerxes Ochus, 26 ans. Arsis, fils 
d'Ochus, ^4 ans. Darius, fils d'Arsame, 6 ans. En tout, pour la monarchie des 
Perse, 193 ans. [4] Aprés Darius, régna Alexandre le Grand, le Macédonien, 
pendant 9 ans. Celui-ci fit disparaitre Darius, le dernier roi des Perses". 
Aprés la mort d'Alexandre, voici ceux qui régnérent en Égypte : Ptolémée 
Lagus, 40 ans. Ptolémée Philadelphe, 38 ans. Ptolémée Évergete, 25 ans' 
Ptolémée Philopator, 17 ans. Ptolémée Épiphane, 24 ans. Ptolémée Philo- 
métor, 35 ans. Ptolémée le Jeune, 29 ans. Ptolémée Physkon, 17 ans et 
6 mois*. Ptolémée appelé aussi Alexandre, 10 ans. Ptolémée, frére d'Alexan- 
dre, 8 ans. Ptolémée appelé aussi Denys, 30 ans. Cléopátre, fille de Ptolémée, 
22 ans. En tout, pour la monarchie d'Égypte, 295 ans et six mols. [5] Rois 
des Romains : la troisiéme année de Cléopàtre, le premier roi des Romains 
fut Caius Julius César, pendant ^ ans et 7 mois. L'empereur César Octave, 
appelé aussi Auguste, régna 56 ans et 6 mois. Celui-ci, faisant disparaitre 
Cléopátre, la quinziéme année de son régne, détruisit le royaume d'Égypte. 


1. Dan. ΙΧ, 1. — 2. La chronique d'Eusébe ne donne que 7 mois de régne à Sogdonis (trad. armé- 
nienne et texte latin de S. Jéróme). — 3. Selon la chronique d'Eusébe, le régne d'Alexandre dura 
12 ans, dont 5 ans seulement apres la conquéte de la Perse. — ^4. 26 ans selon Eusébe (Arm. et lat.). 


— 5.17 ans selon Eusébe-Jéróme; 17 ans, 6 mois d'aprés l'Arménien. 


199) LES SEMAINES DE DANIEL. 269 
τοίνυν ἀπὸ πρώτου ἔτους Δαρείου τοῦ βασιλέως Περτῶν ἕως τῆς τελευτῆς ᾿Αλεξάνδοου τοῦ 
Ἢ * . - ἴ - * 


LU My-Y b! , , , 
Μαχεδόνος ἔτη σύ, ' καὶ ἀπὸ τῆς τελευτῆς Ἀλεξάνδρου ἕ ἕως Αὐγούστου Καίσαρος εἰχοστοῦ * fol. 160 
ἔτους τῆς αὐτοῦ βασιλείας ἔτη στη. Ὁμοῦ τὸ , gis 
ἔτους τῆς αὐτοῦ βασιλείας ἔτη ccr. μοῦ τὰ συναμφότερα ἀπὸ πρώτου ἔτους Δαρείου 
ὅτε χαὶ τὴν ὅρασιν ὁ Δανιὴλ ἐθεάσατο, ἕως εἰχοστοῦ ἔτους Καίσαρος Ρωμαίων Αὐγούστοι 
ἔτη φ' τὰ ποιοῦντα ἑῤδομάδας ἐ ἐτῶν ἑξήχοντα χαὶ δύο xxi ἑπτὰ χαὶ μίαν χαὶ ἥμισυ. 
, * , ᾿Ξ ^ ' - , ad 4 " , " , * , , 
[6] ᾿Εγκύψωμιεν οὖν εἰ δοχεῖ τοῖς ἱεροῖς εὐχγγελίοις, καὶ εὑρήσομεν ὅτι ἐπὶ Καὶ αίσαρος 


Αὐγούστου ὁ Χριστὸς ἐγεννήθη ἐν Βηθλεὲμ τῆς ᾿Ἰουδχίας χατὰ σάρχα. Εἰ δ τις τοῖ 


οἰς 
εὐαγγελιχοῖς οὐ πείθεται λόγοις, χὰν τοῖς πράγμασιν αὐτοῖς ᾿ μὴ ἀπιστείτω" ὡς Ἰησοῦς ὁ "fol. τῶ 
Χριστὸς προεῖπεν ἃ xal ὁρῶμεν καθ᾽ ἑκάστην ΗΘ χὐξανόμενα χαὶ βεδαιούμενα κἂν γὰρ m 
ὑμεῖς ἀρνήσεσθε, οἱ λίθοι χεχράξοντα! σάλπιγγος λαμποότερον. Εἶπεν ὁ προφήτης Δανιὴλ, ὅτι 
᾿χαταπαύσει θυσίας ὁ ἅγιος τῶν ἁγίων Χριστὸς, χαὶ ev σει ὅρασιν χαὶ να πληρώσει. 


, H , Mn i * ' 
E. χατέπαυσεν, ἰδοὺ θυσίας ἰουδαιχὰς ἤρεν, s χρίνοντας χαὶ χριομένους ἐτέλεσεν 
, 


V [1] ᾿Αλλ᾽ ἐπὶ βεδαιωτέραν ἀπόδειξιν βαδίσωμεν' τοὺς 


γαο - 5 Nn)! - ^ mM. "Tt. 
[^t 4? Δ Ξ Χριστοῦ Ἅτοε 


δείξαμεν, τὸν προφήτην ἀληθῆ προφήτην φανερώσαντες" οὐχοῦν ἴδωμεν πῶς xai Ours 


1. ἀπο. — 6. εὑρίσωμεν. — 12. χριωμένους. — 13. ἐπι 


"E um. 


"0" 


Bi y a done, depuis la premiére année de Darius roi des Perses jusqu'à la mort 
- dAlexandre le 'Macédonien, 202 ans; et de la mort d'Alexandre jusqu'à la 
vingtiéme année du regne de César Auguste 298 ans. En ajoutant ces deux 
nombres, depuis la premiere année de Darius, ou Daniel eut sa vision, jusqu à 
la vingtiéme année de César Auguste, des Romains, (on a) 500 ans, ce qui 
fait en semaines d'années soixante-deux, plus sept, plus une et demie' 

[6] Voyons maintenant, sí vous voulez, les saints évangiles, et nous 
irouverons que le Christ est. né selon la chair à Bethléhem de Judée sous 
César Auguste?. Et si quelqu'un ne croit pas aux paroles évangéliques, qu il 
ne soit pas incrédule aux faits eux-mémes que nous voyons ehaque jour 
- grandir et se réaliser comme le Christ Jésus les a prédits. Car méme si vous 
-les niez, les pierres erieront* avec plus d'éclat que la trompette. Le prophete 
Daniel a dit que le saint. des saints, le Christ, fera cesser les sacrilices, 
scellera la vision et accomplira les propheétes*. Voiei qu'il a fait cesser, qu il 
a détruit les sacrifices judaiques; voici qu'il a achevé les juges et les oints. 

V [1] Mais venons-en à une démonstration plus solide *. Nous avons établi 
les lemps du Christ, montré que le prophete est un vral prophete. Voyons 
done comment le Christ a établi pour nous une alliance éternelle, vraie, 


- 


1. Sauf la longue durée accordée au régne de Sogdonis, σοι ehronologie est conforme ἃ cell 
A'Eusébe, du moins dans ses grandes lignes, — 2. Le. 11, 1 1. Cf. Lc. xix, 40. — 4. Dan. ix, 24 
5. Cf. une démonstration analogue, Origene, Je princ. 1v, 1, 2 ss. (éd, KorrscHat, p. 295 καὶ), L« 
méme théme est repris par le Díal. Phil. et Papisc. 10, éd. Mc. GtrrEnT, p. 63, 8 ἈΕῚ ANAST. SINAIT., 
«Disput. adv. Iud. 1; P. G. LXXXIX, 1225; Ps.-ArnaNasE, Quaest. ad. Antioch. ducem, 137, P. 6 


XXVII, 685. 


* fol. 161 
re'a. 


SXro1 161 
neu 


* fol. 161 
v? 8. 


270 LES TROPHÉES DE DAMAS. [100] 


* ,»; Y 5 - ^ , ΄ s [1 E / , ' ' " NP / 
αἰώνιον xai ἀληθὴ xxi ἀπαράδατον Χριστὸς ἡμῖν διέθετο" οὐ γὰρ πρὸς ἰουδαίους μύνον, 
ἀλλὰ καὶ πρὸς πᾶσαν τὴν τῶν ἀπίστων γνώμην, ὁ λόγος ἡμῖν ἀκουσθήσεται οὗτος, ἐπειδὴ 
' Ξὸ ΄ , LS - - , ΄ , Ὁ , [1 / , ^ 
περὶ τῶν μελλόντων ἀπιστοῦσιν τῷ Χριστῷ, ἀνάγχη ix τῶν xa" ἡμέραν αὐτοῦ πληρου- 
(2 e E SN ὌΝ T ΄ IT ὃ - ΄ 5 S nr / € 
μένων βεοαιῶσα:! τὰ μέλλοντα" παρέστω ὁ ἰουδαῖος, παρέστω ὁ Σαμαρείτης, παρέστω ὁ 
er^ D ^ * [^ * -Ὁ , - , 
E2Xav* xai ἢ πεισθήτωσαν, ἢ αἰσχυνθήτωσαν. [2] Εἶπεν ὁ Χριστὸς ἐν τοῖς αὐτοῦ εὐχγγελίοις, 
e € , ^ N- de ΓΞ , t δὲ / , 1 / , . E 
ὅτι « ὁ οὐρανὸς xat ἡ γὴ παρελεύσονται, οἱ O& λόγοι μου οὐ μιὴ παρέλθωσιν », ἀλλὰ τοῦτο 
, e » 15 [7 / * s , Z δ eh -- 
οὐ πιστεύουσιν οἱ ἄφρονες. Ἰλϊπεν ὅτι « κηρυχθήσεται ^ τὸ εὐαγγέλιον uou ἐν ὅλῳ τῷ χόσμῳ »* 
-* N ^ ES , , δύ ἜΝ E ^ em A Ld , ^ , 
ἀρὰ μὴ x«t τοῦτο ἀρνήσασθαι δύνασθε, ὁρῶντες ἐν πάσῃ τῇ γὴ ἐξελθόντα τὸν φθόγγον 
, ΕΣ * * d € / Ὁ zz 3 ὃ , el , EY / , $ 5 
αὐτοῦ : Εἶπε περὶ τοῦ ἐν ἱἱεροσολύμοις ναοῦ τῶν ἰουδαίων, ὅτι « οὐ μὴ μείνῃ λίθος ἐπὶ 
/, zx , / DV “ἢ 2. "7 « Ἂν 3 Γ , M ^ov 
« λίθον »* ἄρα ἐψεύσατο ἢ ἠλεύθησεν, ἀρα ἔστρεπται ὁ ναὸς ἐκ θεμελίων αὐτοῦ, ἢ ἵσταται; 
^ 5, , er , , € € ΕΣ i Ν 5 M € - M N M ^ ι 
[Προεῖπεν ἰουδαίοις ὅτι « ἐλεύσονται οἱ Ῥωμαῖοι xai ἀροῦσιν ὑμῶν xxi τὸ ἔθνος καὶ τὴν 
΄ zT ΄ , m ^ , 5 δ 
« πόλιν »" ἄρα γέγονεν ὁ λόγος ἐπὶ Τίτου καὶ Οὐεσπασιανοῦ, ἢ οὐ γέγονεν; [3] Εἶπεν ὅτι 
« ὁ νόμος χαὶ οἱ προφῆται ἕως ᾿Ιωάννου » τοῦ βαπτιστοῦ" ἄρα ἐψεύσατο; Xox γέγονεν ἕτερος 
προφήτης μετὰ Ἰωάννην. " παρὰ ἰουδαίοις: Εἶπεν ὅτι « ἀπὸ τῶν ἡμερῶν ᾿Ιωάννου τοῦ 


9 € , - , - 7» E Noe / , 1 , 
« βαπτιστοῦ ἡ βασιλεία τῶν οὐρανῶν βιάζεται xoà βιασταὶ ἁρπάζουσιν αὐτὴν »" καὶ τί 


2. πάσαν. — 3. χαθημέραν. — 8. ἀρνήσασθε. 


immuable. Car ee n'est pas seulement aux Juifs, mais à l'intelligence de tous 
les incroyants que s'adressera ce discours, puisque pour ceux qui ne croient 
pas au Christ au sujet de l'avenir, il faut confirmer l'avenir par les événe- 
ments de chaque jour. Vienne le Juif. Vienne le Samaritain. Vienne le Grec. 
Et qu'ils croient, ou qu'ils soient confondus. [2] Le Christ a dit dans ses 
Évangiles : « Le ciel et la terre passeront, et mes paroles ne passeront pas »'. 
Mais les insensés ne le croient pas. Il a dit : « Mon évangile sera préché dans 
« le monde entier »?. Pouvez-vous aussi le nier, voyant que le bruit en est 
répandu dans toute la terre?? Il a dit, à propos du temple des Juifs à Jéru- 
salem : « Il n'en restera pas pierre sur pierre » *. A-t-il menti, ou a-t-il dit la 
vérité? Le temple a-t-il été renversé depuis ses fondements, ou est-il debout? 
Il a prédit aux Juifs : « Les Romains viendront et ils détruiront votre race et 
« votre ville » *. Cette parole a-t-elle été accomplie sous Titus et Vespasien *, 
ou ne l'a-t-elle pas été? [3] Il a dit : « La loi et les prophétes jusqu'à Jean- 
« Baptiste » *. A-t-il menti? Y a-t-il eu un autre prophéte chez les Juifs aprés 
Jean? Il a dit : « Depuis les jours de Jean-Baptiste, le royaume des cieux se 
« prend par violence et les violents le conquierent » *. Qu'y a-t-il de plus vrai 


1. Matth. xxiv, 35; Mc. xii, 31. — 2. Matth. xxvr, 13; Mc. xiv, 9. — 3. Cf. Ps. xvirr, 5; Rom. x, 18. 
— ^. Matth. xxiv, 2; Mc. xui, 2; Lc. xxi, 6. — 5. Joan. xiv, 48. Ces paroles ne sont pas prononcées 
par le Christ dans l'Évangile de S. Jean, mais par les prétres et les pharisiens. Cf. Lc. xix, 43 s.; 
xxr, 20 ss. Dans le Dial. Papisc. et Phil. 9, éd. Mc. GIFFERT, p. 59, 9, on retrouve la méme erreur. — 
6. Jérusalem a été prise par Titus, sous Vespasien, en 70. — 7. Matth. xr, 13. — 8. Matth. x1, 12. 


- P oda gu B abe olira "T2 bet rd CN. 4 sic m add hi CTUM 


LES PROPHÉTIES DU CHRIST. 271 


5, , “ L4 , « —— * * ΕΣ - 4 , " «. , 
τούτου ἀληθέστερον ὅπου γε af Ἥμεραν ὁρῶμεν τοὺς βιαστὰς αὐτῆς, τοὺς μὲν ἐν σπηλαίοις, 
. 2. d TR E , 1 , Z ΕἸ ' * , m ὁ « ^ rf: 
ἄλλους ἐν ἐρήμοις, ἐν στύλοις, ἐν πέτραις ἐχυτοὺς ἀποχλείοντας, πεινῶντας, ὀιυυῶντας, 
6 
e 


ῥηγῶντας, καὶ τὸν λόγον τοῦ Χριστοῦ [: 


αιοῦντας. 
[4] Εἶπεν ὅτ: « εἴ τις ἀγαπῷ πατέρα ἢ μητέρα d ἴχα ἢ τέχνχ ὑπὲρ ἐμὲ, οὐχ E 
] πεν : € τς TT TED 7, μηπερα f, Tu x f, TEXVX περ t. Οὐκ ἐστιν 
5 72 / * ^" ; f£). ^h p * Eo mem. * ' , . - * , 
« uou ἄξιος » καὶ « ὅστις θέλει τέλειος εἶναι, πωλήσει τὰ ὑπάρχοντα αὐτοῦ καὶ δώσε: 
2 ^ 2 "m Ξ A » h^ E^. * T , Φ εκ» 4 ΄ , " 
« πτωχοῖς, καὶ ἀχολουθήσει uot »* dox ἐψεύσατο; " dox οὐχ ὁρῶμεν wal ἡμέραν τοὺς * fol. 16] 


ὅν ,ὔ - * , 4 , , ' a δ P" m 
ἀφοῦντας χόσμον, πλοῦτον, τρυφὴν, μητέρα, πατέρα, καὶ ἀποτασσομένους καὶ τὸν λόγον d^. 


d 
ΓΝ 
EM 
(9 


A 5: Le τ * ΕΣ . 4 $ N 2 : 
βεδαιοῦντας τοῦ Χριστοῦ; Εἶπεν ὅτι « ἔσεσθε οἱ πιστεύοντες εἰ μισούμενο: ὑπὸ πάντων 


* 
$6 d " » CONI E GN Tul v . ι΄, 5Ξ "2 . ὁ 
« διὰ τὸ ὀνομά μου ». ἄρτι οὖν ὑμεῖς, ὦ ἰουδαῖοι, εἴπατε, διὰ τί μισεῖτε ἡμᾶς" οὐ διὰ τὸ 
ὦ ΒΡ ^ , δι ΄ D - , LU , 
ὄνομα τοῦ Χριστοῦ; xai πάντες δὲ οἱ πολεμοῦντες ἡμᾶς, οὐ Ov ἕτερόν τινα μισοῦσιν 
΄ M * * - ΄ E * οὖ . " ' " »o94 ^, , B 
muc; [5]. Εἶπεν πρὸ τοῦ πάθους ὅτι « ὥσπερ Μωῦσῆς ὕψωσε τὸν ὄφιν ἐπὶ ξύλου ἐν τῇ 
Er " 2e miotrZ 4 “--ΑἮἷὐ E , E » τ δον iin : 
-« ἐρήμῳ, οὕτως ὑψωθήσεται ὁ υἱὸς τοῦ Xv ἡρώπου » ἐν σταυρῷ" τοῦτο οὖν ὑμᾶς ἐρωτῶμεν' 
E , τ δ «ἣ E ». -Y * Ei ΄ 3 - *- ! , , ᾿ , ^ » 
 ἐσταυρώσχτε αὐτὸν ἢ οὖ: εἴπατε. ἱπὲν πάλιν περι τῆς ἀλειψάσης αὐτὸν μύρῳ, OTt « ὅπου * fol. 162 
» ) ' t Ἢ PT 
- Li ᾽ , - ΄ Lex om , M. , , y P 4 
« χηρυχθῇ τὸ εὐαγγέλιον τοῦτο, χηρυχθήσετα: καὶ ὃ ἐποίησεν αὐτὴ εἰς μνημόσυνον αὐτῆς ». 


1. μέν. — 2. ἀποχλείοντες. — ^4. ὑπερ. — 14. Entre le f. 161 et le f. 162, une lacune est signalée par la 
méme main qui a déjà noté les précédentes lacunes du manuserit. Il se peut. qu'il manque un feuillet. 
— Gependant le f. 162 reprend bien l'enchainement des idées, — 1^4. αὕτη. 


que cela? Nous voyons chaque jour les violents s'enfermer les uns dans des 
- cavernes ', les autres dans les déserts?, sur des colonnes ?, parmi les rochers, 
souffrir de la faim, de la soif, du froid, et affermir la parole du Christ. 
—.. [4] I| a dit : « Si quelqu'un aime son pére, ou sa mére, ou sa femme, 
- « ou ses enfants plus que moi, il n'est pas digne de moi » '. Et : « Celui qui 
« veut étre parfait vendra ses biens et en donnera le prix aux pauvres et me 
.« suivra » *, A-t-il menti? Ne voyons-nous pas chaque jour ceux qui laissent 
le monde, la richesse, le luxe, leur pére et leur mére, qui renoncent à tout 
et confirment la parole du Christ? Il a dit : « Vous qui eroyez en moi serez 
« hais par tous à cause de mon nom »*. Et maintenant, Juifs, dites pourquoi 
»vous nous haissez. N'est-ce pas à cause du nom du Christ? tous ceux. qui 
nous font la guerre, est-ce pour quelqu'un d'autre qu'ils nous haissent? 
' qs] Il a dit avant sa passion : « Comme Moise a élevé le serpent sur le 
o « bois dans le désert, de méme le fils de l'homme sera élevé » sur la croix '. 
Aussi nous vous demandons : L'avez-vous crucifié ou non? Dites-le. ll a 
- dit encore à propos de celle qui l'a oint de myrrhe : « Partout ou sera précheé 


Pe | 

T 4. Cf. Hébr. xi, 38. — 2. Peut-étre les solitaires de l'Egypte; mais aussi ceux des laures de Pales 
line et d'ailleurs. — 3. Sans doute une allusion à saint Siméon et à ses imitateurs. L'un des Inter 

-locuteurs du Dialogue antimonophysile est. précisément un. stslite (1, ed. BoswrrscH, p. 123, 3 
L'auteur connaissait done par sa propre experience les ascetes de. cette. sorti i, Matth. x, 37 

ELc. XIV, 20, — 5, Matth. xix, 21; cf. Mc. x, 21; Lc. xvii, 22 ὃ, Matth. x, 2 Joan I4: dn 


ξύλον manque dans le texte de l'Evangile, CF. Num, xxi, " 


1 


? 


1018162 
Iob? 


* fol. 162 
ΝΣ ἂς 


272 LES TROPHÉES DE DAMAS. [102] 


ἰδοὺ ὡς σήμερον χηρύττεται ὡς πάντες ἐπίστανται. [6] Εἶπε τοῖς ἀποστόλοις ὅτι « ἀποσυνα-- 
« γώγους ποιήσουσιν ὑμᾶς », χαὶ ἀποχτενοῦσιν ὑμᾶς" εἰ οὖν οὐχ ἐλιθάσατε τὸν Στέφανον χαὶ 
ἸζΖκωῤον τὸν δίχαιον ὑμεῖς εἴπατε. Εἶπεν ὅτι « ἐπὶ ἡγεμόνας xat βασιλεῖς ἀχθήσεσθε ἕνεχεν 
« ἐμοῦ »: ἄρα ἐψεύσατο; μὴ γένοιτο" μαρτυροῦσι γὰρ τὰ τῶν ἁγίων μαρτύρων λείψανα ἐν 
πάσῃ τῇ γὴ χείμενα, καὶ ὡς πηγαὶ οὕτως τὰ μύρα βρύοντα, " xxi δαίμονας ἀπελαύνοντα. 
[7] ᾿Ἐνετείλατο ἡμῖν ἀναίμακτον θυσίαν ἐπιτελεῖν" dpa. ἴσχυσεν ἣ ἐντολὴ αὐτοῦ: ἄρα. 
ἠδυνήθησαν πάντες οἱ βασιλεῖς τὴς γὴς καταργῆσαι αὐτήν: οὐδαμῶς. Διὸ βεδαίχ ἕως περάτων 
τῆς γῆς ἡ τοιαύτη θυσία γέγονεν. ᾿Ενετείλατο βαπτίζεσθαι ἐν ὕδατι. εἰς ὄνομα πατρὸς χαὶ υἱοῦ 
χαὶ ἁγίου πνεύματος" ἄρα ἐχράτησεν ἣ αὐτοῦ χέλευσις; ἄρα ἴσχυσεν ἑλχύσαι πάντα τὰ ἔθνη 
εἰς βάπτισμα; τοῦτο οὐδὲ οἱ δαίμονες ψεύδονται. [8] ᾿Κνίσχυσεν ἡμᾶς χαὶ σημεῖον ἀπαράδατον 
δέδωχεν τὴς αὐτοῦ ἀληθείας πᾶσιν εἰπὼν, ὅτι « πύλαι ζδου οὐ χατισχύσουσιν αὐτῆς », 


* Y e * » *, "ἢ [4 “ ^ 72 ^ [ , e m , 
ἤγουν τῆς ἐχχλησίας αὐτοῦ, καὶ μεθ᾽ ἡμῶν ἔσεσθαι πάσας τὰς Ἡμέρας, ἕως τῆς συντελείας 


“ 


^ cA "m^ ΄, τ , , , , s . ea e , 
τοῦ αἰῶνος. Τί λέγετε; «pm ἐψεύσατο; ἐπισχέψασθε xxi εἴπατε. στηκεν ἡ ἐχχλησία ἕως 


« cet évangile, sera préché aussi ce qu'elle a fait en mémoire d'elle » '. 
Voici qu'elle est préchée aujourd'hui comme tous le savent. [6] Il a dit aux 
apótres : « Ils vous chasseront des synagogues* et vous tueront »?. S1 vous 
n'avez pas lapidé Étienne* et Jacques le Juste?, dites-le. Il a dit : « Vous 
« serez conduits devant les princes et les rois à cause de moi »*. A-t-il 
menti? Loin de là! Car voici en témoignage les restes des saints martyrs, 
répandus dans toute la terre, coulant la myrrhe comme des fontaines" et 
chassant les démons. [7] Ill nous ἃ ordonné d'offrir un sacrifice non san- 
glant*. Son ordre a-t-il prévalu? Tous les rois de la terre? ont-ils pu l'abro- 
ger? Nullement. Aussi un tel sacrifice a-t-il été affermi jusqu'aux extrémités 
de la terre'^. Il a ordonné de baptiser dans l'eau au nom du Pére, et du 
Fils et du Saint-Esprit''. Son commandement a-t-il tenu? a-t-il pu entraíi- 
ner au baptéme toutes les nations"? En cela pas méme les démons ne 
mentent. [8] Il nous a fortifiés et a donné à tous un signe inviolable de sa 
vérité en disant : « Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle » "5, 
c'est-à-dire contre son Église, el en promettant d'étre avec nous tous les 
jours jusqu'à la consommation des siécles''. Que dites-vous? A-t-il menti? 
hegardez et dites-le. L'Église üent-elle jusqu'aux extrémités de la terre? 


1. Matth. xxvi, 13; Mc. xiv, ὃ. — 2. Joan. xvr, 2. — 3. Matth. xxiv, 9. — 4. Cf. Acl. Ap. vit, 58. — 
5. Cf. EUSEBE, H. E., 11 23, 16, citant Hégésippe. — 6. Matth. x, 18. — 7. Le plus célébre des saints 
myroblytes est saint Nicolas de Myre, qui d'ailleurs n'est pas un martyr. Avec lui, on cite saint 
André, saint Matthieu, saint Démétrios. Sur les miracles accomplis par les reliques des saints, cf. 
LÉoNcE ΠΕ NEAPOLIS, Sermo contra Iudaeos, P. 6. XCIII, 1605 D. — 8. Lc. xxir, 19; I Gor. xi, 24. 
— 9. Cf. Ps. τὰ, 2. — 10. Cf. Mal. r, 11. — 411. Matth. xxviu, 19. — 12. Cf. Matth. xxvHr, 19. — 
13. Matth. xvr, 18. — 14. Matth. xxvii, 20. 


τ 


LES PROPHEÉTIES DU CHRIST. 2 


περάτων τῆς γῆς; ναὶ ἡ 00; προσχυνεῖται σταυρὸς χαὶ Χριστὸς ἐν πᾶσι τοῖς ἔθνεσιν; ναὶ 
ἡ 00; παρεδρεύουσ! τοῖς σοροῖς τῶν ἁγίων ἀσθενεῖς πιστοὶ wa ἄπιστο: χαὶ ἰῶνται; ναὶ ἢ οὔ; 
ἴσχυσε τύραννος ἢ βασιλεὺς ἢ ἄρχων ἢ ἐξουσιαστὴς χαταπαῦσα:! τὴν πίστιν ἡμῶν ἀπὸ 
χαταθάσεως Χριστοῦ; οὐδαμῶς. ἜἜπεσεν ὁ θεμέλιος ἐξ ἧς ἐτέθη; μὴ γένοιτο᾽ ἐσείσθη ἡ 
ἐχχλησία ἀπὸ χειρὸς ἀνθρώπου; μὴ γένοιτο᾽ ἐσιώπησαν 
.,. 


σχυτοτόμοι χηρύσσοντες ἕως νῦν; οὐδαμῶς. [9] Πόσοι τῷ θεμελίῳ ᾧ αὐτοὶ χαὶ Χριστὸς 


χατεδάλοντο ἀντέστησαν, πόσοι προσέχρουσαν, ἐπάλαισχν, ἀντετάξχντο, ὑπλίσθησαν, 
ἐπεχείρησαν, ἠγωνίσαντο, χαὶ ὡς χαπνὸς διελύθησαν, χαὶ ὡς χῦμα ὑπὸ πέτρας εἰς ἀφρὸν 
μετεστράφησαν, χαὶ ὡς βέλος πεμφθὲν εἰς ἀχρύπολιν ἠμβλύνθησαν, xxi ὡς σχιὰν wa 
πετεινὰ χατατρέχοντες ἔπεσαν, xxl ὡς λύχνος ψευδὴς ἀπὸ ἁγίου πνεύματος ἐσξέσθησαν. 
Ὁ γὰρ δήσας τὸν θεμέλιον λίθος Χριστὸς ἄνευ χειρῶν, ἰσχυρώτερος γέγονεν" δι᾽ ὅτι ὁ 
οὐρανὸς " xai ἡ γῇ παρελεύσονται, οἱ δὲ λόγοι αὐτοῦ οὐ μὴ παρέλθωσιν. 

VI [1] Οὐκοῦν ἐκ τῶν χαθ᾽ ἡμέραν πληρουμένων προρρήσεων τοῦ Χριστοῦ, ἀνάγχη xat 
τὰ μέλλοντα πιστευθῆναι ἅπερ εἶπεν γίνεσθαι. [Ποῖχ ταῦτα; ἐπισχεψώμεθα᾽ εἶπεν ὅτι « ἀμὴν 


« ἀμὴν λέγω ὑμῖν. εἰ UA τις γεννηθῇ δι ὕδατος χαὶ πνεύματος. οὐ Uh tici 
μη eY pv, Un εν Í 14 4i 7 mn VAS v du B 0 ἢ δισελ f 


1. προσχυνεῖτε. — 2. οὐ. — 2. τ ὄνται. — 8. ὑπο. — 13. οὐχ οὖν. — καθημέραν. 


oui ou non? La croix et le Christ sont-ils adorés dans toutes les nations ? oui 
ou non? Les malades, croyants et incroyants, s'assoient-ils prés des cendres 


des saints et sont-ils guéris? oui ou non? Un tyran, un roi, un prince, un chef 


a-1-il pu faire cesser notre foi depuis la venue du Christ? Nullement. Le fonde- 
ment est-il tombé, depuis qu'il a été placé? Loin de là! L'Église a-t-elle été 
ébranlée par une main humaine? Loin de là. Les pécheurs, les publicains, les 
cordonniers ont-ils cessé de précher jusqu'à présent? Pas du tout, 9; Au fon- 
dement posé par le Christ et par eux ', combien se sont opposés, combien se 
sont heurtés ; combien ont lutté, se sont rangés en bataille, ont pris les armes, 
ont porté la main, ont combattu contre lui! Et ils ont été dispersés comme une 
fumée?, ils ont été changés en écume comme une vague sur un rocher?; ils 
ont été émoussés comme une fléche lancée contre une citadelle*'; ils sont 
tombés comme s'ils poursuivaient une ombre ou un oiseau; ils ont été éteints 


. par le Saint-Esprit comme un flambeau menteur. La pierre qui supporte les 
fondations sans secours humain, le Christ est devenu le plus fort. Aussi le 


ciel et la terre passeront, mais ses paroles ne passeront pas* 

VI [1] Aussi, d'aprés les prédictions du Christ qui s'aecomplissent chaque 
jour, il faut eroire que l'avenir qu'il a prédit arrivera aussi, Lequel? Regar- 
dons. ll a dit : « En vérité, en vérité je vous le dis, si quelqu'un ne nait de 

1. Cf. 1 Cor. πὶ, 11; Éph. 11, 20. — 2. Cf. Sap. v, 1^ (15). 3. Cf. Sap. v, 10 ᾿. Cf. Sap. v, 12 


— 5. Matth. xxiv, 35. Tout ce passage est à. rapprocher de l'introduction au Dialogue contri les m 
nophysites; infra p. [107 |. 


οἱ ἁλιεῖς EAtivot χαὶ τελῶνχι χαὶ * fol. 162 


v* b. 


* fol. 163 
Γ᾽ 8. 


r , rS 
» 
4 
1 
- 


975 LES TROPHÉES DE DAMAS. [104] 


« βασιλείαν τῶν οὐρανῶν »' οὐχοῦν οὐ ψεύδεται. [ὑἷπεν ὅτι « ὁ μὴ τρώγων μου τὸ σῶμα χαὶ 
« πίνων μου τὸ αἷμα, οὐκ ἔχει ζωὴν αἰώνιον ». Εἶπεν ὅτι « ὁ ἀρνούμενος με ἔμπροσθεν τῶν 
« ἀνθρώπων, ἀρνήσομαι αὐτὸν ἔμπροσθεν τοῦ πατρός μου τοῦ ἐν τοῖς οὐρανοῖς »" οὐχοῦν οὐ 
*[ol.163 ψεύδεται. Εἶπεν " ὅτι « ὁ μὴ τιμῶν τὸν υἱὸν οὐ τιμᾷ τὸν πατέρα », ὦστε ματαία πᾶσα 
RO πίστις μὴ τιμῶσα Χριστὸν ὡς υἱὸν θεοῦ. 5 
[2] Πρόκειται οὖν ὑμῖν, ἢ δεῖξαι πάντα ὅσα προεῖπεν ὁ Χριστὸς ψευδῆ, xoi εἰπεῖν ὅτ: 
οὐχ ἕνι ἐχχλησία αὐτοῦ ἐν πάσῃ τῇ γῆ, οὐδὲ τὸ ὄνομα αὐτοῦ κηρύττεται, οὐδὲ μισούμεθα οἱ 
χριστιανοὶ ὑπὸ πάντων δι᾿ αὐτὸν, οὐδὲ ἐμαρτύρησάν τινες ὑπὲρ αὐτοῦ, οὐδὲ ἐπὶ ἡγεμόνας 
χαὶ βασιλεῖς οἱ ἀπόστολοι παρέστησαν, οὐδὲ ὁ ναὸς ὑμῶν ἔπεσεν, οὐδὲ οἱ Ρωμαῖοι τὸ ἔθνος 
xal τὴν βασιλείαν ὑμῶν διεσχόρπισαν. Εἰ ταῦτα ἀληθὴ εἰσι, ὥσπερ καί εἰσιν, ἀνάγχη πιστεῦ- 10 


" € eh Y 3 . N m: ^ , E - er ἮΝ 5 e 
* fol. 163 σαι ὅτι xai ἦλθεν ὁ Χριστὸς τῇ συμπληρώσει τῶν καιρῶν, ὅτι χαὶ ἀληθὴς Χριστὸς, ὅτι 
98: 


E 


e L , - δ V E -Ὁ el M ΕἸ M m m M 

xai αἰώνιος, ὅτι xoi ἅγιος ἁγίων, ὅτι xo υἱὸς θεοῦ, ὅτι xai αὐτὸς χρινεῖ ζῶντας χαὶ 
" 1 X T AS c . / τ 5 δ το e n d ΄ Ψ 

νεχρούς. Διὸ μὴ πλανᾶτε' ἦλθεν ὁ Χριστός" γνῶτε, ἰουδαῖοι, xx ἡττᾶσθε᾽ ὑπαχούσατε ἕως 

, , ES E Ὁ 55; . , 

ἐσχάτου τῆς γῆς ὅτι λθεν ὁ Χριστος. 


Ὁ Ὁ , [7 , € NS S , 
VII [1] Ταῦτα xat τούτων ἕτερα ἀχούσαντες οἱ ἰουδαῖοι "oy 


- 


ύνθησαν, ἡσύχασαν, 15 


1. οὐχ οὖν. --- 7. ἐνι. — 8. οὐδε 25. — ἐπι --- 10. εἰσὶν. 


« l'eau et de l'esprit, il n'entrera pas dans le royaume des cieux » '. Donc 
il ne ment pas. Il a dit : « Celui qui ne mange pas ma chair et ne boit pas 
« mon sang n'a pas la vie éternelle »?. Il a dit : « Celui qui me renie devant 
« les hommes, je le renierai. devant mon pére qui est dans les cieux »*. 
Donc il ne ment pas. Il a dit: « Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas 
« le Pére » *, de sorte qu'est vaine toute foi qui n'honore pas le Christ comme 
Fils de Dieu. 

[2] Vous avez done ou bien à montrer que tout ce qu'a prédit le Christ 
est faux, à dire que son Église n'est pas dans toute la terre, que son nom 
n'est pas préché partout, que nous les chrétiens ne sommes pas hais de tous 
à cause de lui, que beaucoup ne lui ont pas rendu témolgnage, que les 
apótres n'ont pas comparu devant les princes et les rois, que votre temple 
n'est pas tombé, que les Romains n'ont pas dispersé votre nation et votre 
royauté. Si ces choses sont vraies, comme elles le sont en effet, il vous faut 
croire que le Christ est venu à la consommation des temps; que le Christ est 
vrai, qu'il est éternel, qu'il est saint des saints, qu'il est Fils de Dieu, quil 
jugera lui-méme les vivants et les morts?. Ne vous trompez donc pas. Le 
Christ est venu. Reconnaissez, Juifs, que vous étes vaincus; entendez jus- 
qu'aux extrémités de la terre que le Christ est venu. 

VII [1] Entendant ces choses* et d'autres encore, les Juifs rougirent de 


1. Joan. 111, 5. — 2. Joan. vtr, 54. — 3. Matth. x, 33. — 4. Joan. v, 23. — 5. Cf. Symbol. Nicaen. — 
6. Cf. Dial. antimonoph. 72; éd. BONWETSCH, p. 145, 31 ss. 


g 
b 


^o, wm TC———— *c—— 


im 


ΠΡΟ ΡΥ TEPRUNICUCUIRENCRMRNEMUROINVEGSa P 47. 72 


e". 


[105] CONCLUSION. | 275 


, " , - , *, , * * , *- - 
ἐφημώθησαν, ἐταράχθησαν, ἐσαλεύθησαν, ἐσχοτίσθησαν. ἠπόρησαν, ἠρυθρίασαν, ἠλλοιώ- 
» , » Δ 34.3 » , » ' 
θησαν, ἔσπευσαν, οὐχ ἀνέμειναν, ἀνέστησαν, ἔφυγον ὡς ὑπὸ πυρὸς διωχόμενοι, συνέπεσαν 


ὡς μεθύοντες, πᾶσα ἡ σοφία αὐτῶν χατεπόθη, οἴχοντο ἅπαντες οἱ μὲν σιωπήσαντες, " οἱ 


à: " d 1). 7 d H “ N ^ 
£ ὑπογογγύ-οντες, (AOV στένα.-οντες, ἑτέρη: χαὶ λε ἔγοντες" Αδοναὶ, ὁ ἀξξας ἐνίχησεν ; Py A0 


τὴν κεφαλὴν σείοντες, πρὸς ἀλλήλους ἔλεγον" μὰ τὸν νόμον, νομίζω πλανώμεθα. [ηραλαυύ- 


τεροι δέ τινες, xai γελοίου ἐφθέγγοντο ῥήματα πρὸς ἀλλήλους λέγοντες" ἀφάλα πόσων 

H , - Pr JL T τ, Y Le MES LS , . t 
χοιραίων ἐστερήθημεν. [2] Τινὲς μὲν ix τότε φίλοι ἀντ᾽ ἐχθοοῖς τοῖς χριστιανοῖς γεγόνασι" 
ἄλλοι χαιροσχοποῦσιν, ἐχδεχόμενοι! προσελθεῖν τῷ βαπτίσματι, ἐξ ὧν οἱ ἐμοὶ προσφιλεῖς, καὶ 


τῇ ἐχχλησίᾳ προσήλθασιν εἰλικρινῶς καὶ ἀληθινῶς, xxi τὴν σφ οαγίδα δεξάμενοι, χαὶ χατὰ 
* , , , * ^ ΄ ΄ * , ^ 
ἰουδαίων ἀηττήτως δογματίζουσιν ὑπέρμαχοι καὶ πρόμχχοι χαὶ σύμμαχο!, πατρὸς χαὶ 

" ^ LI , , ΄ , e LI .:» : , " ^ 9a τὰ 
υἱοῦ χαὶ ἁγίου πνεύματος ὑπάρχοντες, ᾧ ἢ δόξα χαὶ τὸ κράτος εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν 


αἰώνων. Ἀμήν. 


2. ἀνέμειναν. — 3. πάσα. --- 7. ἔχ τοτε. 


honte, se tinrent immobiles, se turent, se troubleérent, s'agiterent, s'assombri- 
rent, s'embarrasseérent, rougirent, changérent, se hàtérent, n'attendirent pas, 


se levérent, s'enfuirent comme s'ils étaient poursuivis par le feu, tomberent 


comme des hommes ivres; toute leur sagesse fut consumée, ils s'en allérent 
tous : les uns en silence, les autres murmurant; quelques-uns poussant des 
gémissements, d'autres disant : Adonai, l'abbé' a vaincu. D'autres, secouant 
la téte, se disaient mutuellement : Par la loi, je crois que nous sommes dans 
lerreur. Certains, plus àgés, prononcaient des paroles risibles, se disant 
les uns aux autres : Abala! De combien de jambons avons-nous été. privés! 
[2] Quelques-uns, dés lors, d'ennemis devinrent amis des chrétiens?. D'autres 
guettent l'occasion, attendant pour venir au baptéme; ceux qui me sont trés 
chers sont venus à l'Église en toute simplicité et vérité, ils ont recu le sceau 
(du baptéme) et soutiennent invinciblement leur foi contre les Juifs, com- 
battant pour nous, devant nous, avec nous, et obéissant au Pére, au Fils 
et au Saint-Esprit, à qui est la gloire et la puissance aux sieécles des 


si6cles. Amen. 


1. On se rappelle qu'au début du premier enlretien, c'est à un moine que les Juifs vont exposer 


— leurs diflicullés. — 2. Pour cette finale, cf. la Διάλεξις ἰουδαίου xal χριστιανοῦ du manuserit Paris. gra 


1788, f^ 246 v^. 


* fo]. 


163 


v* b. 


APPENDICE 


Les quelques pages qui suivent constituent la transition entre les Trophées 
de Damas et le Dialogue antimonophysite édité par N. Bonwetsch. Elles 
rappellent par leur style l'introduction que l'auteur avait placée en téte des 
Trophées; c'est dire que les mots à effets, les phrases embarrassées et solen- 
nelles y tiennent une large place. Le raccourci historique concernant les 
différentes hérésies est tel qu'on pouvait l'attendre de la part d'un homme 
qui ne connait le passé qu'à la lumiére du présent : Arius, Sabellius, Euno- 
mius, Apollinaire, les Manichéens, apparaissent tous sur le méme plan, comme 
les ennemis d'autrefois; ils sont. caractérisés par des termes vagues, et l'on 
comprend qu'ils n'excitent. plus l'intérét de l'auteur, puisque leurs erreurs 
sont bien mortes. Les hérésies nouvelles, le nestorianisme et le monophy- 
sisme, sont plus connues, et les noms de leurs différentes sectes énumérés les 
uns à la suite des autres : on sent le danger présent, et que ce n'est pas 
une simple fantaisie qui pousse l'écrivain à composer et à publier son second 
dialogue, dirigé contre les Monophysites. 

Les deux dialogues forment un tout : contre les Juifs on défend la divinité 
du Christ; contre les hérétiques, l'enseignement de l'Église. Il était intéressant 
de faire connaitre aussi les pages dans lesquelles l'apologiste anonyme du 
vir' siécle marquait le lien entre les deux parties de son ceuvre; de là, la pubh- 
cation de ce morceau de transition encore inédit, mais à quol nous ne croyons 
pas utile d'ajouter aucun commentaire. 


ἘΠΕΙΔῊ OY HAZ Ὁ BAIITIZOMENOX, A4AAA ΠᾺΣ ὁ OPOOAOZQX d$OQTIZOMENOX, 
ΘΕΟΥ͂ YIOX ANAAEIKNYTAI, ΦΕΡΕ AH, ΦΕΡΕ ΛΟΙΠΌΝ, META TON IOYAAIKON 
ΠΡΟΣ AIPETIKON QXIIEP EK AYNAMEOX ΕἸΣ AYNAMIN KAIPOY ΚΑΛΟΥ͂ΝΤΟΣ 
EIXIIHAHXOMEN IIOAEMON. 


€ M » , - , D * PT . , , 2d ^ " ᾿ . " 
H τῆς ὄντως ἀληθοῦς σοφίας πηγὴ, ὁ Πησχυοὸς τῶν αἰωνίων ἀγαθῶν, τὸ φῶς τὸ ἀληθινὸν 
^ L M 94 4 - * * T, ' ew , , " ^ " f^». 
τὸ φωτίζον πάντα ἄνθρωπον ἐχζητοῦντα ᾿ τὴν ἀλήθειχν᾽ ὁ τῆς εἰρήνης ἄγγελος χαὶ τῶν ὅλων 
΄ - ' , ε ^ , * * , , - 
χΧύριος Τησοῦς Χριστὸς ἐνισχύων τοὺς ἑαυτοῦ μαθητάς, φησι πρὸς τὸν Πέτρον τὸν κορυφαῖον 
- LI * L1 * 


, M 


- * * , Α ^ , * , ^ * - , ^ ELS 
αὐτῶν᾽ « Σὺ εἶ Πέτρος καὶ ἐπὶ ταύτῃ τῇ πέτρα οἰκοδομήσω μου τὴν ἐχχλησίαν, καὶ πύλαι 


Bu 


, , , - , el M ^ ΄ , , , , 

« “Λδου QU χατισχύσουσιν αὐτῆς ». Πύλας Αδου, τὰς αἱρέσεις πρεπόντως ὀνομάσας" πρὸς ἃς 
' ^ " “ἡ M , , ' «ὦ 4 “ “ γ᾿ Ve α 
χαὶ διὰ Π|χυλοῦ τοῦ τῆς θεογνωσίας χήρυχκός φησι τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον" « ὅτι θεμέλιον ἄλλον 

᾽ ^ , t ^ ᾿ , E ' r , , 
« οὐδεὶς OUvx cat θεῖναι, παρὰ TOV κείμενον, ὅς ἐστι Χριστός »'* ᾧπερ προσχρούσαντές τινες 
΄ ^ ὃ , B . ' ' ^ "f D " ὃ . , 
λαοπλάνοι χατὰ διαφόρους χαιροὺς, ὦσει χαπνὸς διελύθησαν, καὶ Oc σχιὰ ἠφανίσθησαν, 


vé , * v ^ D * f^ N o4 3 “ αὐ ^ , 
χαὶ ὦ θεμέλιος ἐστὴ, 44V ἔσται ἀσζλευτος διὰ τὸν οὕτως ὑρίσαντχ, XXL πανσόφως οἰχονο- 
, ΄ * , ^ ^ , -- , e Ἂν - / ^ . ε 
μιήσαντα, διότι « ὁ οὐρανὸς X&i ἢ γῆ παρελεύσονται" οἱ δὲ AoYot μου, QnGt, οὐ μὴ 


a παρέλθωσιν ». 


1. ἐπεὶ δὴ. — 11. παρα. — τινὲς, — 12. χατα. — 12. διέλυθησαν. 


Comme ce ne sont pas tous les baptisés, mais tous ceux qui sont illuminés 
dans l'orthodoxie, qui sont manifestés fils de Dieu, eh bien, apres avoir mene 
la guerre contre les Juifs, luttons contre les hérétiques, puisque l'occasion 


nous appelle de puissance en puissance. 


La source de la sagesse réellement véritable, le trésor des biens éternels, 
la vraie lumiere qui éclaire tout homme' à la recherche de la vérité, l'ange 
de la paix et Seigneur de toutes choses, Jésus-Christ, pour fortifier ses dis- 
ciples, dit à Pierre leur chef : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bàtirai mon 
« Église et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle »*. Il nomme 
avec raison portes de l'enfer les hérésies, contre lesquelles l Esprit-Sain! 
dit encore par (la bouche de) Paul, le héraut de la connaissance divine 
« Personne ne peut poser un autre fondement, sinon celui qui est posé, qui 
« est le Christ »*. Contre lui se heurtérent, en des temps divers, des guides 
lrompeurs qui passerent comme une fumée, se dissipérent comme une ombre, 
tandis. que le fondement se tenait et se tiendra inébranlable par (la vertu 
de) celui qui l'a ainsi fixé et disposé en toute sagresse, ear « le ciel et la terre 
« passeront, mais ma parole, dit le Seigneur, ne passera pas 


1. Joan; 1, 9. — 2. Matth, xvi, 18. 1. I Gor. itt, 1] t. Matth. XNIV 


* fol. 


154 


r* b. 


* fol. 


I^^ 


* fol. 164 
v? b. 


* fol. 165 
In. 


bl 
- 
oo 


LES TROPHÉES DE DAMAS. [108] 


[7] ᾽» m [i ^ - Li ' 3 ΄ , 
Οὕτως Ἄρειος ἐχεῖνος, ἣ μιαρὰ γλῶσσα, 7 βλάσφημος φωνὴ ἀνέχυψεν λέγων᾽ Κτίσμα 
n ^ Nr t ΄ e ΄ - Ἢ et - r4 
χαὶ δοῦλον xal ἑτεροούσιον τὸν ὁμοούσιον Υἱὸν xai Λόγον τοῦ Θεοῦ xal οὐ ὁ τῆς δόξης Κύριος 
N t Det , o s ς ; δ) 1 2 L ἌΣ P / , aou 
τοὺς ἑαυτοῦ ὁπλίτας ἀνέστησεν᾽ λέγω δὴ τοὺς ἐν Νιχαίᾳ τιη΄ ἁγίους πατέρας" μίαν οὐσίαν 
ἐπὶ τῆς θεότητος πατρὸς καὶ υἱοῦ ὁρίσαντας. 
Εἰτά xou πάλιν ἀνέφυ μετ᾽ ἐχεῖνον, ὁ τοῦ Πνεύματος τοῦ ἁγίου ἀλλότριος" Ναχεδόνιος 
. y una M à Ὁ * ΄ ' - M ey Ἢ 9 5 e 
ὁ πνευματομάχος" χτίσμα xo δοῦλον " λέγων τὸ Πνεῦμα τὸ ἄχτιστον᾽ χαθ’ οὗ γέγονεν ἡ ἐν 
Κωνοταντινουπόλει τῶν ἁγίων ρνί πατέρων σύνοδος, ὁμοούσιον Πατρὶ καὶ Υἱῷ τὸ πανάγιον 
Πνεῦμα χυρώσασα. 
, 86 Z ^ , NI , ^ A - , M " a ^, 
Ἐδόχησέν mou μετὰ τούτους διασχίσχι τὴν τοῦ Χριστοῦ ποίυνην μονιὸς ἄγριος καὶ λύχος 
e τς ε L ^o ^ E - M , Y , Ὁ EI 
ἅρπαξ Νεστόριος ὁ θεΐλατος, λαλῶν χατὰ ToU Θεοῦ ἀδιχίαν, χαὶ τὴν ἁγίαν Χριστοῦ τοῦ 
M ΄ , D τῆ αι - EJ , ' 
Θεοῦ μητέρα θεοτόχον, χριστοτόχον ὀνομάζων᾽ ἀλλ᾽ ἐξέπεσε τῆς χενὴς ἐλπίδος" θείᾳ [o 
» , € er /, , A , 5 , , ' ES M 4 , 
ψήφῳ συναθροισθέντες οἱ ἅγιοι πατέρες σ τὸ πρότερον ἐν Κφέσῳ, τὸν δυσσεοὴ μὲν ἀνεθεμά- 
T r N - , , 
τισαν Neozógtov: Θεοτόχον δὲ τὴν ἁγίαν παρθένον ἐχήρυξαν. 
“7 , m , dope ΄ ^ *, , KE 
᾿Ἐξέχλινάν που τῆς ἀληθείας, " ὡς πάλαι ᾿Ιαννὴς καὶ Ἰαμόρὴς, Εὐτύχιος καὶ Διόσχορος" 


^ , -Ὁ m , E L] , , M 
σύγχυσίν τινα χαὶ σχοτομηνην τῇ Χριστοῦ ἐχχλησία εἰσπνεύσαντες, χαὶ μίαν φύσιν ἐπι 


9. εἶτα. — μετεχεῖνον. — 11. ἀλλ ἐξέπεσε. — 1^. ποῦ. — 15. σχοτομῆνιν. — 15. ἐπι. 


C'est ainsi que le fameux Arius, la langue impure, la voix blasphématrice, 
a levé la téte en disant : le Fils consubstantiel, le Verbe de Dieu, est une créa- 
ture, un esclave, d'une autre substance. Coutre lui, le Seigneur de gloire' a 


levé ses soldats, je veux dire les trois cent dix-huit Péres de Nicée, qui ont 


défini une seule substance pour la divinité du Pére et du Fils. 

Puis a encore grandi, aprés Arius, l'adversaire du Saint-Esprit, Macé- 
donius le Pneumatomaque, disant que l'Esprit incréé est une créature et un 
esclave. Contre lui a eu lieu le concile des cent quatre-vingts Péres à Cons- 
tantinople, qui a décidé que l'Esprit trés Saint est consubstantiel au Pére et 
au Fils. 

Apres eux, il parut bon de diviser le troupeau du Christ à un sanglier sau- 
vage, à un loup ravisseur : Nestorius, le négateur de Dieu, a proféré l'injustice 
contre Dieu, et a nommé mére du Christ la sainte mére du Christ Dieu, la 
mére de Dieu. Mais il est tombé de sa vaine espérance, car par un suffrage 
divin les deux cents Péres saints rassemblés pour la premiere fois à Éphese 
anathématisérent l'impie Nestorius et proclamérent mére de Dieu la Vierge 
sainte. 

Se détournérent aussi de la vérité, comme autrefois Jannés et Jambrés", 
Eutychios et Dioscore, insufllant la confusion et l'obscurité à l'Église du 
Christ et proclamant à faux une seule nature du Christ notre Dieu, aprés 


1. Cf. I Gor. tr, 8. — 2. Cf. II Tim. 1τ|. 5: 


10 


[109]. | APPENDICE. 279 


: Χριστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν μετὰ τὴν ξγωσιν χαλεπῶς χηρύσσοντες" Z)& ὁ τὸν ἔχυτοῦ νύμφην 
E , Á, , LP 3 7 Ρ -“ 5 ow * , , 
Ἢ ἐχχλησίαν φυλάττων εἰς αἰῶνα ἄφθαρτον, ἀνέδειξεν ὥσπερ τινὰ ἔσχατον θεολογίας τέταρτον 
£ à 6εῖ Xv) * B2)55 ΔΑ v10-4 W^ ᾿ , r "- , "» , * 
έἔντας δυσσεορεῖς ἀνόρας χαϑελοῦσαν, ἀλλὰ χα! δύο τὰς ἐν Χριστῷ φύσεις αδιχιρέτως XU 
᾿ * ] * 
5 ἀσυγχύτως ὁρίσασαν. 
Κ ^ (à ^ "a ^ θ᾽ ^ "es , * L] , Q5 4 ^» * 
αὐ τι δέ! μὲ λέγειν τὸ XXU. ἐν τῶν παρανομωτάτων ' αἱρεσιάρχων βλάσφημον, γέγω δὲ 
͵ V D e Dr » 3 t "B , ' , 
px , ΄ ΄ E “- a ^ ' A - e , , . ᾿ 
τὴν ᾿Ωριγένους μυθολογίαν προὐπάρχειν τὰς ψυχὰς τῶν σωμάτων λέγουσαν, χαὶ τὴν 


χόλασιν τὴν μέλλουσαν τέλος ἔχειν ὁρίζουσαν, χαὶ ὅτι ἄγγελοι πρώην αἱ ψυχαὶ ὑπήοχασιν, 


χαὶ ἄλλα τούτων ἀτοπώτερα. 
Πῶς τολμήσω ἐξειπεῖν τὴν Ἐὐνομίου ἀσέξειχν᾽ τρεῖς uie μεριχὰς οὐσία: ἐπὶ τῆς: ἁγίας 
υ ἱπεῖν τὴν Εὐνομίου ἀσέδειαν᾽ τρεῖς μὲν μεριχὰς οὐσίας ἐπὶ τῆς ἁγίας 
ΤριΖδος ὁρίζοντα νοῦν δὲ πάλιν ἀνθρώπινον τὸν Χριστὸν ἔχειν ἀρνούμενον; Ποῦ τάξω τὴν 
Ἀ , , θέ - * , ΄ ^ 4 , * ^ - ᾿ 
πολιναρίου μανίαν, ἀθέλητον χαὶ ἀνενέργητον τὴν τοῦ σωτῆρος σάρχα ὀνομάζοντος; Πῶς μὴ 
, *, , ΄ * * ᾿ , [4 , , , 
φρίξω Σαβελλίου ἀχούων μίαν ὑπόστασιν " ἐπὶ τῆς ἁγίας Τριάδος χηρύσσοντα; "Oxviüao 
, , - ^ “ὦ , - *, , , . - » , 
ἀληθῶς χαὶ αἰδεσθῶ βλασφημίας διηγούμενος τῶν ἐσχοτισμένων φωστήρων, χαὶ τῶν ἀπαιδεύ- 
* ΄ ΄ ἢ v , NE , ^ , 
5 τῶν διδασχζΖλων᾽ Νεστόριος μὲν δύο ὑποστάσεις ἤγουν πρόσωπα, χαὶ δύο φύσεις διηρημένας 


$- 4 - - M - t , 7- Ns ' ᾿ , y 9 
ἐπὶ τοῦ ἑνὸς Χριστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν εἰπὼν, βεδύθισται. Γάϊος δὲ καὶ ᾿]ουλιανὸς, uixw οὐσίαν 


1. χηρύσοντες. — 2. ὥσπέρ. — 8. ἐχειν. 


l'union. Mais celui qui garde l'Église son épouse sans souillure pour I'éternité 
a montré, comme le quatriéme et dernier Évangile de la théologie, le saint 

 concile des six cent trente Péres de Chalcédoine, qui non seulement repous- 
serent les impies susmentionnés, mais affirmérent les deux natures dans 
le Christ, inséparables et sans mélange. 

Dois-je dire encore à part le blaspheme d'un des plus coupables héré- 
siarques, je veux dire l'invention fabuleuse d'Origene' : il enseignait que les 
àmes préexistaient aux corps, que le chàtiment futur aurait une fin, que les 
àmes avaient d'abord été des anges, et d'autres choses plus insenseées que 
cela. 

Comment oserai-je parler aussi de l'impiété d'Eunomius ? il attribuait trois 
substances séparées à la Sainte Trinité et niait que le Christ eüt un esprit 
(νοῦς) humain. Οὐ placerai-je la folie d'A pollinaire qui disait sans volonté et 
sans opération la chair du Sauveur? Comment ne frémirai-je pas en entendant 
- Sabellius précher une seule hypostase de la sainte Trinité? J'hésite vraiment 
et je rougis en racontant le blasphéme des lumieres obseureies, des maitres 
sans instruction. Nestorius s'est noyé, en disant qu'il v a deux hypostases 
ou personnes et deux natures séparées du seul Christ notre. Dieu. Caius et 


1. Origéne est placé ici parce que sa doctrine a été condamnée par le cinquieme concile general 


* fol. 165 


4 
- 


* fol. 165 


$ 


E Ju €vec€«-Oresmr€«n 


^ 


* 


* fol. 165 
N? b. 


* fol. 166 
pecg. 


280 LES TROPHÉES DE DAMAS. [110] 


xai ἄφθαρτον xa TX πάντα τὸ δεσποτικὸν σῶμα τοῦ Χριστοῦ φρονήσαντες, τοῦ φωτὸς ἐστε- 
ρήθησαν. 

Οὗτοι: πάντες xal ἄλλοι πλείονες, ὑπὸ χενῆς χαὶ ματαίας δόξης ἀπατώμενοι, ἀλλήλοις 
ἀντετάξαντο" ἀμφότεροι δὲ πεπτώχχσι' οἱ μὲν διαιροῦντες χαχῶς. ' οἱ δὲ συγχέοντες 
ἀσεδῶς" ἄλλοι δὲ τελείως ἀρνούμενοι, καὶ υνηὸ evi πειθόμενοι. 

Ἰάχωδος: Οἱ μὲν θεοπασχίαν τολυμηρῶς ἀποφαίνονται συμπαθοῦσαν τῇ τοῦ σωτῆρὸς 
σαρχὶ χαὶ τὴν αὐτοῦ θεότητα ὁρίζοντες. 

Διόσχορος" Τὰς τῶν ἐν αὐτῷ οὐσιῶν ἰδιότητας ἀρνούμενοι φυρμὸν τὸ τῆς οἰχονομίας 
μυστήριον ἀπεργάζονται. 

Μανιχαῖοι: Ἀποθέσθαι αὐτὸν ἐν τῷ ἡλίῳ τὴν σάρχα ἥνπερ ἐξ ἡμῶν ἀνείληφεν δογμιατί- 
ζουσιν, xal γυμνὴν θεότητα τὸν υἱὸν σήμερον ὑπάρχειν εἰσάγουσιν. 

Εὐτυχίος" Ἔξ οὐρανοῦ τὸ σῶμα τὸ δεσποτικὸν χατεληλυθότα μυθολογοῦσι" καὶ ὡς διὰ 
σωλῆνος οὕτως διχ᾿ τῆς μήτρας τῆς Θεοτόχου αὐτὸ ἐξεληλυθέναι φαντάζονται" γεοπλανῆται 
xai ἄφρονες, μίαν ἐπὶ τοῦ ἑνὸς Χοιστοῦ τοῦ Θεοῦ ἡμῶν φυσικὴν θέλησιν χαὶ ἐνέργειαν εἶναι 


j ΄ € E] 4 A δὲ ΄ 3993 N , 0 ἐς δὰ "T 0 e 
wh. *, Ἂν" 
C ογματίζουσιν" ως £X τοῦτον μη &£ τέλειον αὐτὸν λοιπὸν ἐν θεότητι γνωρι ἑσῦσις μητε 


μὴν πάλιν τέλειον ἐν ἀνθρωπότητι᾽ ἀλλὰ ἀτελεῖ υὲν Θεὸν, μεριχὸν δὲ ἄνθρωπον ἀθελεῖ χαὶ 
ἀνενέργητον. 
1. χατα. — 3. ὕπο. — ^. διαἰροῦντες. — 10. μανιχαίοι. — 13. σολίνος. — νεοπλανῖται. 


Julien ont été aveuglés en pensant que le corps du Seigneur était une seule 
substance avec le Christ, et complétement incorruptible. 

Tous ces hommes, et d'autres trop nombreux, trompés par une vide et 
vaine gloire, s'opposent les uns aux autres, mais les uns et les autres sont 
tombés : les uns confondant de maniére impie, les autres séparant à tort; 
d'autres niant complétement et ne croyant à personne. 

Jacques : les uns enseignent audacieusement les souffrances de Dieu, 'défi- 
nissant que la divinité du Sauveur a aussi souffert avec sa chair. 

Dioscore : En niant les propriétés des substances qui sont en lui, ils 
transforment en un mélange confus le mystére de l'Incarnation. 

Les Manichéens : Ils prétendent que le Fils a transporté dans le soleil la 
chair qu'il a prise de nous, et enseignent qu'aujourd'hui il subsiste dans sa 
seule divinité. : 

Eutychés : Ils racontent que le corps du Seigneur est venu du ciel, et 
qu'il a passé par le sein de la Mére de Dieu comme par un canal : nouveaux 
hérétiques insensés, ils dogmatisent que le Christ notre Dieu n'a qu'une 
volonté et qu'une énergie physique, de sorte qu'ils ne le reconnaissent comme 
parfait ni dans sa divinité, ni méme dans son humanité; mais ils en font un 
Dieu inachevé (ἀτελῆ) et un homme incomplet, sans volonté (40:25) et sans 
énergie. 


gt 


ΨΥ ΡΠ ΓΚ "n. 


APPENDICE. 281 
Ὶ , M Ἢ ΄ Á t ΓΑ͂Ν Pe SUE - ' n , L » » , . , 
] Ἐξ ὧν ἁπάντων ῥυομένη f, ἀγία χαθολιχὴ καὶ ἀποστολιχὴ ἐχχλησίχ τοὺς τροφίμους 
* LI 
- ^ ^ ΄ ,» — T - , ᾽ -— " - 5 
αὐτῆς καὶ τοὺς πειθομένους αὐτῇ, οἷα βασίλισσα παρισταμένη ἐκ δεξιῶν τοῦ βασιλέως 


ὧν δυνά π᾿ x1 5x abel &us de^ iss ς s 
τῶν δυνάμεων περιθεολημένη, ^ xexoGuomUEvn χαὶ ὑπ᾽ αὐτοῦ ὥσπερ ὑπ᾽ ἰδίου νυμφίου κυδε- * fol. 165 
' A . y "ds ^ $19 . .- M , πὰ D. 
ovo en, χαὶ μυσταγωγουμένη, τὴν καθαρὰν αὐτῆς γλῶσσαν χα! τὸ ἀμόλυντον αὐτῆς στόμα 
' ' - ' , 4 ͵΄ ᾿ . * Ξ ^ — 
διὰ παντὸς χινοῦσα, χράζει μετὰ παρρησίας πρὸς πάντας βροτοὺς ἐχζητοῦντας τὸ φῶς; 
͵7 M * ^ , i] Li , « p . " EE 
« προσέλθατε πρὸς Θεὸν xai φωτίσθητε, χαὶ τὰ πρόσωπα ὑμῶν οὐ μὴ χαταισχυνθῇ »- 
' δὲ ΄ ᾿ , | Nc ^ ("tw τ δ 4 ΄, , ^ » i, 
Θεὸν δὲ λέγω" τὸν ἐν Πατρὶ καὶ Υἱῷ χαὶ ἁγίῳ [νεύματι προσχυνούμιενον xa ἀνυμνούμενον 
^ » "-Ὁ , ^ , . T , 
χαὶ γνωριζόμενον, χαὶ ἐκ ψυχῆς χαὶ σώματος xxi πνεύματος xal στόματος ὁμολογούμενον 
,ὔ ^ , , ^ , ' NE ^ , ' ͵ , * "^ 
καὶ πιστευόμενον᾽ τὴν μίαν οὐσίαν χαὶ φύσιν xxi δύναμιν" τὴν μίαν xmi ὁμοίαν ' θέλησιν * (ol. 166 
' ry ^ ' ^ ' P “ ^ , LI , , v? 
| xai ἐνέργειαν" τὸν Θεὸν xxi Θεὸν xai Θεὸν, ἀλλ᾽ ἕνα Θεὸν ἐν τρισὶν ἀσχηματίστοις προῦ- 
- / » ΄ " M , , D , 
(mot εὐσεθῶς χηρυττόμενον χαὶ δοξαζόμενον, ἄκτιστον, ἄναρχον, ἀπερίγραπτον, ἀθεώρη- 


΄ t ε ΄ Le ᾿ δ, D , v 
τον, ἀπεριέργαστον, ὁμοούσιον, ὁμόδοξον, ἰσοδύναμον, παντοδύναμον, ἀδιαίρετον, ἄτρεπτον, 


τ -—-7* 


^^ , » , , 7 - ' ew * pa ^ 9ns 4 
ἀπαθῆ, ἀναλλοίωτον, ἀποσον, ἀχώρητον, ἀόριστον. φῶς καὶ φῶς xxi πάλιν φῶς, ἀλλὰ ἕν 


^ , ' “ ΄ ^ , ^ , 9e ^ , . 
χαὶ τὸ αὐτὸ φῶς" ἐξουσίαν χαὶ χυριότητα χαὶ δεσποτείαν, ἀλλὰ μίαν παντοχρατοριχὴν 

΄ / o Pes- x Py et NN " , E , ἊΝ x: " "T" 
θεότητα, τρισήλιον ἀχτῖνα, καὶ ἀσύνθετον δύναμιν: ὥσπερ ἐχ τριῶν ὀφθαλμῶν μιᾶς ὄψεως 


, 


, , fi ^ * - » , , / e , " . " "— 
ὁμοίων μία ὅρασις" ἢ ἐκ ' πηγῆς ἀεννάου τρίαρχος θάλασσα ὅρον οὐχ ἔχουσα᾽ ἢ ὡς νοῦς * fol. τοῦ 
v* b. 


pcm 


1. ὧν. — 3. ὑπαυτοῦ. --- ὑφ᾽ ἴδιον. — ^. τὸ ajouté au-dessus de la ligne. 


La sainte Eglise catholique et apostolique écarte de tous ces hommes ses 
nourrissons, et ceux qui lui obéissent : telle une reine, se tenant à la droite 
du roi des puissances, ornée, parée, conduite et guidée par lui comme par 
son propre époux '; parlant en tout d'une langue pure et d'une bouche sans 
souillure, elle appelle avec une franche audace tous les mortels qui cherchent 
la lumiere : « Allez vers Dieu et soyez illuminés, et que vos visages ne soient 
.& pas confondus ? » : Dieu, dis-je, celui qui est adoré, célébré, reconnu dans le 
Pére, le Fils et le Saint-Esprit; que l'on confesse et en qui l'on eroit. d'àme 
οὐ de corps, d'esprit et de bouche ; l'unique essence, et nature, et puissance ; 
l'unique et semblable volonté et énergie : Dieu, Dieu et Dieu, mais un seul 
Dieu en trois personnes, sans figure, pieusement préché et zlorifié, ineréc, 
sans commencement, sans limite, invisible, simple, consubstantiel, identique 
en gloire et en puissance, tout-puissant, sans division, sans changement, sans 
| passion, sans trausformation, sans quantité, sans limites, sans détermination ; 

- lumiere, lumiere et encore lumiere, mais une seule et. méme lumiere; puis- 
— sance, seigneurie et pouvoir, mais une seule divinité toute-puissante; triple 
- rayon de soleil et force sans composition, semblable à l'unique vision d'un 
t unique objet par trois yeux pareils; ou à la mer sans limite issue d'une triple 
? source intarissable; ou à l'Esprit, pere du Verbe, source de l'Esprit, réunion 


1. Cf. Ps. xriv (xLV), 10, — 2, Ps, xxxirmI (XXXIV), 6 


y ^q 


282 LES TROPHÉES DE DAMAS. [112] 


, SY 4 Me $35 , E τ i , - , s Pe € Ji , " ΄ N 
λόγου πατὴρ, xo πνεύματος πηγὴ, ἐν μιζ οὐσίχ, τριῶν ὑποστάσεων ἀοράτων σύνοδος 
rd , / , 2. , 4 ἾΝ ^ (PE , ΚΑ , » , A 5 
γνωρίζεται, ἀνάρχου ἀρχῆς ἀρχὴ, καὶ cuvavXoyou πνεύματος γνώρισμα᾽ οὐ γὰρ ἦν ποτε 
ὅτε οὐκ ἦν ὁ Υἱὸς, οὐδὲ ἦν ποτε ὅτε οὐχ ἦν τὸ ἅγιον Πνεῦμα. Πατέρα ἀκούω, χαὶ εὐθὺς 
Υἱὸν ἐνόησα. Et γὰρ μὴ πάντοτε Υἱὸς. πάντως οὐδὲ πά Πατὴρ, ἐπεὶ τίνος ἔ "0; 
iov ἐνόησα. Ei γὰρ μὴ π € a ς οὐδὲ πάντοτε []ατὴρ, ἐπεὶ τίνος ἔστα: πατήρ; 
Ὁ AM 1 , ι Uu e, M t- N / ^ / ^ , , 7) 
Πνεῦμα Θεοῦ ἀχούω, xxt συντάσσω ἅμα σὺν Υἱῷ xoi γεννήτορι. Μὴ τέμνης τὴν θείαν οὐσίαν, 5 
: E » 7 Ν - ' Et n m , DNI , 7 , Ν * m 
* fol. 167 ἄνθρωπε, μια γὰρ τοῦ φωτος ἡ φύσις, XXV δίαφοροι λαμπάδες ὀνομάζονται, οὐδεὶς TOV 


r* a. TM 
Gov TX τοιχυτὰ νοήματα. 


γεννωμένων, ἑτεροούσιος τοῦ γέννήσαντος πέφυχε’ ᾿Ελλήνων xai ἀσε 
72 ὯΝ ΄ , , 7r - c [i p» i5. , E 
Εἰ δὲ σχανδαλίζῃ ἀχούων Χριστοῦ ὅτι" « ὁ πατήρ μου μείζων μοῦ ἐστι », τί τοῦτο; μὴ θορυ- 
» HJ V N - , -— ΄ 

Gto Gt, ἀλλ᾽ εἰ [ev βούλει χατὰ τὴν σάρχα τοῦ δεσπότου τὸν λόγον νοῆσαι, θάρσησον᾽ 
^ co605, Ü ἐπεῖν: ἐμὸς ὁ χίνδυνος. τὸ ui : τ yc (re ov. τ δὲ 
υἱὴ φοσηθῆς τοῦτο. εἰπεῖν. ἐμὸς ὁ χίνδυνος, τὸ μὲν γὰρ σῶμα τοῦ Χοιστοῦ χτιστὸν, ὁ δὲ 1 
H , M ^ » ᾿ 3.» , δὲ E / [A / ei ΄ 
ἐν οὐρανοῖς [Πατὴρ ἄχτιστος χαὶ ἀόρατος. Ei δὲ τοῦτο δέδοικας, οὕτω νόησον ὅτι πρέπει 
παντὶ υἱῷ δοξάζειν τὸν ἑαυτοῦ πατέρα, οὐ μέντοι xoi ἑκάστῳ ἁρμιόζε! τοῦ σμιχρύνειν υἱὸν 
᾿ Sd τοῦ πατρός" ἀτιμία γάρ ἐστι τοῦ γεννήσαντος ἡ τοῦ ἰδίου υἱοῦ ἐλάττωσις" ἡ δόξα, δὲ παντὶ 
pop. 

N « τῷ n e ^N m , M 6 Hi [4 , € [2 " 
πατρὶ, ἣ τοῦ τέκνου ὕψωσις" ἐπεὶ πῶς" « ἐγὼ χαὶ ὁ πατὴρ ἕν ἐσμεν », xai « ὁ ἑωραχὼς 


Ἴ V H M * ' EC » ποι , , , , 
« ἐμὲ, ἑώραχεν τὸν πατέρα »' Mod χατὰ τὸ GLO. ; ἄπαγε τῆς ἀτοπίας, ἀλλὰ χατὰ τὴν θείαν 1 


2. συνάναρχου. — 3. οὐδε. — ^t. μη. — 7. ἀσεύων. — 11. δε. 


en une seule essence de trois hypostases invisibles, principe d'un principe 
éternel, et révélation d'un esprit coéternel, car il n'y eut pas de temps ou le 
Fils n'était pas', et il n'y eut pas de temps oü l'Esprit Saint n'était pas. 
J'entends le Pére et aussitót je pense le Fils. Car si le Fils n'était pas de tout 
temps, ni le Pere ne serait absolument de tout temps : de qui serait-il pére? 
J'entends l'Esprit de Dieu et je le réunis aussitót au Fils et au Pére. Ne divise 
pas l'essence divine, homme. Unique est la nature de la lumiere, et quand 
méme on parle de lampes différentes, aucune de celles qui sont allumées 
n'a une autre essence que celle qui lui a prété sa lumiére. Les Grecs et 
les impies ont les mémes pensées. Si l'on se scandalise en entendant le Christ 
(dire) :.« Mon pére est plus grand que moi »?, qu'est ceci? Ne te trouble 
pas; mais si tu veux comprendre cette parole selon la chair du Seigneur, 
prends confiance; ne crains pas de dire ceci : Tel est mon risque : le corps 
du Christ est eréé, le Pére qui est dans les cieux est incréé et invisible. Et 
51 tu redoutes cette parole, pense ainsi : il convient à tout fils d'honorer son 
propre pere; pourtant il ne sied pas à chacun de diminuer le Fils du Pére, 
car c'est un déshonneur pour le pére que l'abaissement de son propre fils, 
une gloire pour tout pére que l'élévation de son enfant. Aussi, comment 
(expliquer) ces paroles : « Moi et le Pére nous sommes un » ὃ; et : « Celui qui 
« m'a vu a vu aussi le Pére » *? Est-ce selon le corps? Loin de moi cette folie; 


1. Symb. Nicaen. — 2. Joan. xiv, 28. — 3. Joan. x, 30. — ^. Joan, xtv, 9. 


APPENDICE., 283 


ῃ ', Ev. * * Mom “5 ἡ * τ M - * - , 
φύσιν τὴν κοινὴν ΠΙἊατρὸς xxi Υἱοῦ" χάλλιστα μὲν οὖν χαὶ ὑψηλότατα περὶ τῶν τοιούτων 
2r ΄ " ^ * , ^£ " ᾿ Ὺ , v 
βημάτων xat δογμτων καὶ πεφρονήχασι χαὶ λελαλήχασιν, καὶ τοὺς τριαδομάγους ἐχθροὺς 
^ - Mi ^ C ^ LI , , , , , » " 2 
τοῦ Θεοῦ Ἄρειον καὶ E46) χαὶ Εὐνόμιον νενιχήχασι ᾿Αθχνάσιος ὁ τῆς ἀθανασίας 
p ͵ " * E : , T be 5 fj , , , 2 e * "" 
. quvoptÀog, x«t ἰρηγόριος ὁ τῆς θεολογίας ἐπώνυμος, χαὶ Βασίλειος ὁ τῆς βασιλείας 
5 συνώνυμος. 
ω “ OP x , 75 * 4 T Ar , 
| Οθεν ἐπὶ τοῦ παρόντος ὧδε χαταπαύσαντες ᾿ τὸν τριαδιχὸν λόγον, ἐπὶ τὸ ζητούμενον 
LI ' , , , ' * , * , , - “64 - , *?-- * 
E... ἐλευσόμεθα, ο γὰρ ὡς ἔτυχεν ἀαρειανὴ σχοτομίήνη ἐν τοῖς xa ἡμᾶς σήμερον, ἀλλὰ 


ὁπ ς ΄ ^ ; ^ 1 , , z , LI εἰ E ᾿ 
γεστοριανὴ νόσος τὰ XATX τὴν ἀνατολὴν μάλιστα μέρη τῆς ὀρθοδοξίας λυμαίνεται χαὶ 


* ἊΨ / , Xie ' ^ " » , ' M LA ' ^ *--C 
σευηριανὴ λαοπλανίχ, οὐ Uo ἀλλα χαὶ χατ᾽ Αἴγυπτον οὐ μικρὸς τῶν αἱρέσεων ὁ χειμὼν, ἀλλὰ 
k * * * - * 


, ' M - iN 2 - ^ . - ^ 
σφόδρα πολὺς xai ἀμύθητος᾽ λέγω δὴ τῶν δυσσεθῶν Θεοδοσιχνῶν, χαὶ [αϊανιτῶν, xai 


- - ^ , t ὦ T ^ D ' (s / 
Διοσχοριτῶν àv oUg XXL ἐστιν ἡμῖν ὁ AOYog* χαὶ πρὸς oc πολὺς Xi ἀήττητος ὁ πόλειλος" 
οὐχ ὡς τῶν ἁγίων πατέρων ἐλλειψάντων τι ἐν τοῖς περὶ 

ἐμ 


, M , , ^e , , Ce , ^ ,. Ἢ , * 
γέα ἡμῖν χαὶ χαχότεχνα παρ᾿ αὐτῶν ἀνεφύησαν προδλήμιατά τε χαι εἐξαπορίματα, XXL 


ι 


"c * - «ἃ -- — ^ ' * , f- , T7 , , * 
ὥσπερ ἐπὶ τῶν δαιμονικῶν παθῶν, τὰ μὲν ἀλλήλοις ἀντίχεινται, οἷον ἢ γαστριμαργία χαὶ 
: * 
P^. 2. - A, À P », , , Ἂν ^ , ^^ , * ᾿ . 
᾿ ἢ ix νηστείας τιχτομένη κενοδοξία, ἀμφότερα δὲ πρὴς ἀπώλειαν φέρουσιν, οὕτως καὶ ἐπὶ 
"1 " ΄ AL CA ΄ , , - * ^ E 3 wA E s 
τῶν νῦν χατεχόντων αἱρέσεών ἐστιν ἰδεῖν, ὅτι χὰν ἐναντίαι ἀλλήλαις ὑπάοχουσι, 32) 


". 


-- 


1. τοιοῦτων. — 7. ἀλλα. --- 8, λοιμαινεται. — 10, ἀμύθιτος. --- 14. μὲν. 


mais selon la nature divine, qui est commune au Pére et au. Fils. Ce. sont 
- done des enseignements trés beaux et trés élevés sur ces objets et ces dogmes 
qu'ont eus dans l'esprit, et qu'ont formulés, en réfutant vicetorieusement les 
ennemis de Dieu et les adversaires de la Trinité Arius, Sabellius et Euno- 
— mius, Athanase le compagnon de l'immortalité, Grégoire l'éponyme de la 
théologie, et Basile le synonyme de la royauté. 

Aussi, pour l'instant, laissant de cóté la question de la Trinité, nous en 
- viendrons à l'objet méme de nos recherches. Car ce n'est pas la nuit obscure 
de l'arianisme qui est aujourd'hui répandue sur nous, mais la maladie du 
nestorianisme qui, surtout en Orient, souille l'orthodoxie; c'est l'erreur 
commune de Sévére; et non pas elle seulement, mais encore en Egypte 
- l'erage violent des hérésies, grandement multiplié et inexprimable, je veux 
i parler des impies Théodosiens, des Gaianites, des Dioscorites. Contre. eux 
᾿ nous parlerons; contre eux la guerre est acharnée et vietorieuse. Non pas 
g que les saints Peres aient rien omis dans les dogmes relatifs au Christ, mais 
paree que chez ces hérétiques ont poussé des doctrines nouvelles et perverses 
pour nous, de nouveaux problémes et de nouvelles questions. Comme sous 
l'empire de passions démoniaques, ces doetrines s'opposent les unes aux 
 nutres, semblables à la gloutonnerie et à la vaine gloire qui provient du 
(jeune et qui portent l'une et l'autre à la perdition, ainsi se laissent voir les 
PATR. OR. — T. XY. — F. 2. 19 


ἀν, ἰδ 


* fol. 167 


y? 


* fol. 168 
γ79. 8. 


22010121168 
ΤΟΣ 


2984 LES TROPHÉES DE DAMAS. [114] 


ὅμως δύο σχότη ἀλλήλοις ἀντιμάχονται, τῶν μὲν γὰρ διχιρούντων τὸ τῆς οἰχονομίας 
΄ hd Y , * ' U , 7 
υνστήριον, τῶν δὲ πάλιν συγχεόντων. μέσην τινὰ χαὶ βασιλικὴν ἢ καθολικὴ ἐχκλησία βαδίζει 
Sod S SL Nes P ZITS KO MEN Δ NUM ΄, SNNT N τ ἐδ ^ o ΄ 
ὁδόν" ὁμοίως ἀποστρεφομένην " xai τὴν Σευήρου μανίαν, xxt τὴν Νεστορίου εἰδωλολατρείαν, 


r ^ 


^ Ἁ N 2 , , M ^ v 3, --ἢ - —-99 RJ t M Ὁ 
Aot γὰρ xat τὸ λέγειν μίαν φύσιν μετὰ τὴν ἕνωσιν ἐπὶ Χριστοῦ τοῦ ἀληθινοῦ ἡμῶν Θεοῦ. 


--- 


΄ , 7, ,ὕ ? ^ N " δύ ἰδ ΄ ^ y € N ΄ 
πάσης ἀτοπίας πεπλήρωται" χαὶ τὸ πάλιν δύο ἰδιοσυστάτους χαὶ χαθ᾽ ἑαυτὰς θεωρουμένας 
? , 


“- L4 
οὐσίας. πολλῆς βλασφημίας τεχμήριον. 


, N 5 ' t “ Hi E J L] ' 1 ΕἸ ^ ^ ^ 
Ἐπεὶ οὖν νεστοριανοὺς ἡμᾶς οἱ τοῦ Σευήρου xxi Διοσχόρου xxi Τὐτυχοῦς μαθηταὶ καὶ 


δ δ 2 , 06 NM 7 , LU : / , ὃ me , ΄ , 5 x τα 
οια oy o Qt U. ως τέ XX ἀναισχύντως ονομιαςουσιν φέρε ει ὁΟοχεν ὡς EV GUVTOU.O τινες εἰσι 


τῆς ἀληθείας ἀλλότριοι ἐπισκεψώμεθα, οὐ χομψολογοῦντες οὐδὲ πολυλογοῦντες" ἀλλά τινων 
ἀνδοῶν ' σοφωτάτων xxi ὀρθοδόξων ἀντιλογίαν νεωστὶ γεναμένην πρὸς μονοφυσίτας τοὺς 
ἀπὸ Σευήρου τοῦ δυσσεδοῦς, πᾶσιν εἰς ὠφελείαν χαὶ εὐφροσύνην διηγησόμεθα" Θεοῦ λόγον 
διδόντος ἡμῖν ἐν ἀνοίξει τοῦ στόματος ἡμῶν" ᾧ ἡ δόξα xai τὸ χράτος εἰς τοὺς αἰῶνας 


D" pe , , 
τῶν αἰώνων. Ἀμήν. 


1. διαϊρούντων. — 7. émet. 


hérésies qui dominent maintenant. Bien qu'elles soient opposées les unes aux 
autres, ces deux ténébres luttent l'une contre l'autre, les uns divisant [Ὁ 
mystére de l'Incarnation, les autres au contraire le mélangeant. L'Église 
catholique suit une route moyenne et royale qui est également écartée de la 
folie de Sévére et de l'idolàtrie de Nestorius. Car dire une seule nature aprés 
l'union: du Christ notre vrai Dieu, c'est une doctrine remplie de toute folie; 
mais par contre, parler de deux substances subsistant par elles-mémes et 
considérées séparément, c'est la marque d'un immense blasphéme. 

Puis done que les disciples et les successeurs de Sévére, de. Dioscore et 
d'Eutychés nous appellent par ignorance et indistinctement nestoriens, exa- 
minons, s'il vous plait, en quelques mots, comment ils sont étrangers à la 
vérité. Nous ne parlerons pas avec élégance, ni avec longueur, mais nous 
raconterons la discussion récente qu'eurent récemment quelques hommes 
trés sages et trés orthodoxes contre des monophysites du parti de l'impie 
Sévére; et ce sera pour l'utilité et le plaisir de tous. Que Dieu nous donne 
la parole et ouvre notre bouche, lui à qui est la gloire et la puissance aux 
siécles des siécles. Amen. 


"- 


5 


10 


MEN Ee s. ..29,6 


νι, 8 am , τ dl ὦ 51, 15 5 
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2 Le 1 chiffres en itatiques indiquent les simples allusions. 
E. “68 renvois sont donnés aux pages du fascicule, marquées |. 

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LES TROPHEES DE DAMAS. 


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[116] 

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— — fü (fby rap ΤΣ 109, ὃ 

- — COL CERE 107. 12 
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OSE., τῖῶς 1.5 Veo SERRE ERE 26, 1 
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— το I iiU. S EAS τ Σ 68, 8 ss 
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m— M15... τ t REIR 69,3 ss 
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z-—2.11,.1:9825- 4: 2 M ELM ES 2g 
— —^4^,.. 2551, 14-9; 
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-— ADU τ ςς PUR IN e 5. A0, 14 
— ἘΞΑ να EU ores 42, 12 
— — 3. i541; 6385 
-- Eus rcs i lA τοὺς E INI: 82,9 
-- t DUE TEL 41, 13 s. 
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— eu. τ΄ 0, ὅν .5 ἃ 42, ^S. 
ZXNGHAR.; WI, 12. . 7 NEED 81, 9 s. 
— XI A EE 61, ^ 
— XIV, 5. 0l D RECTE 81, 12.8. 


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c) TABLE DES CITATIONS BIBLIQUES. 
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ENS LAT. ἐς, DUI PEST AH ND NECS: | 
ἘΞ xLv, 1445... .. "DuC 64,45. |. —  —31 ..........101, 48. — j 
0 CODI τ πο ECE E RPEPEPEM 58, 7 thv, rU rite Ter δον Ἢ 160, 1^ a 
EEUU ARUI.v.s. 58,8 Hau pr X IMP Cou 100, 13 
ESAMESN T... . 58,98. v. 4. EroveS MO TENLLEP 20, 7 
eda eremi 99, 10 s. EC 28 77354 1.1.4.7 7856 '* 
EIS XODREETENET ON D τε δον 252a. c. 408, fi | 


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—o Cni SORGE TE RRTRRRE 7^, 13 s. DENN SE Y .r42:5.5 108,3 
EOS gt. rbd το τι DENIM BDEI. . 2 e 100, 6 
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Ccoaso LU TAPER CRSUNCET RA IRE NE 39, ἡ -— τὸ ab VE, Ius . 42, 7 δα: 
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288 LES TROPHÉES DE DAMAS. [118] 
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TABLE DES NOMS PROPRES 


On n'indique pas dans cette table les noms propres qui figurent dans les citations bibliques, 


Ἀαρών 28, 2; 34, 1; 50, 2; 78, 12; 79, 10; 


83, 12. 
da 76,1. 
Ἄδα; 29, 3, 4; 30, 2; 31, 
50,417.81,.5, 5; 06, AE 
᾿Αδοναΐ 105, A. 
᾿Αθανάσιος 113, 3. 
Αἰγύπτιος 28, 1; 78, 9; 79, 9; 98, 15. 


Alqumro; 27, 15; 28, 10; 48, 5; 54, 7; 73, 5; 


78.04 08, 7, 12: 1153, 9. 
Αἰθιοπία A8, 5. 
᾿Αλέξανδρος 98, 5, 6; 99, 1. 
᾿Αλέξανδρος 98, 11, 12 (cf. Πτολεμαῖος 9"). 
᾿Αμαληκιτής A8, 7. 
᾿Αμθακούμ A0, 8; 41, 2; 82, 9, 11. 
᾿Δπολινάριος 109, 12. 
᾿Απολλόνιος A8, 11. 
Ἄρειος 108, 1; 113, 3. 
ἔλρσαμος 98, A^. 
Ace; 98, ^. 
Δρτάῤανος 98, 2. 
᾿Αρταξέρξης ὃ μαχρόχειρ 98, 2. 
᾿Αρταξέρξης ὃ μνήμων 98, 3. 
᾿Δρταξέρξης ὃ χαὶ "Oyoc 98, 3. 
᾿Ασχαλωνιτής 65, 1. 
Αὔγουστος 98, 14; 99, 2, ^, 7 
'Ayad6 2^, 8; 52, 2. 


Ba6oXov 69, 1; 82, 16; 
Ba6uovix δύ, 8. 
βασίλειος 113, A. 
Ἰ)ηθλεέμ. 34, 10; A1, 10; 84, 


ριττανιχαί A8, 5; 


92, 8. 


7: 99, 6. 


Vaiaytxot 113, 10. 
Váto; 109, 16. 
Fato; ᾿Ιούλιος Καίσαρ 98, 13. 


, 41; 33, 11, 12; 


“Δαρεῖος 97. 


Γενέσεως (ἣ βίζλος T7) 51, 12. 


Γρηγόριος 113, ^. 


Δάμασχος 19, 2. 

AxwjÀ 37, 8; 39, 12; 41, 14; 52, 8, 12; 54, 7; 
96, 9; 82, 13, 15; 83, 1, 7, 10; 89, 4; 92, 
4, 0;:93, 2, 0; 1:95, 9; 90, 1, 3, αὶ 0. 44: 
WA 7. 9,447 13; 99, 4, 10. 

14:908, 4:99, 1. 3. 

Δαρεῖος ἄλλος 98, 3 

Δαρεῖος Ἀρσάμου 98, A. ἢ 

Anota 25, 3, 10; 32, 1, 3, 15; 33, 10, 18 ; 35, 
23237 16: 09.047, 8:39, 2, 31 M4. 51-42, 
bs A3, 1, 4:55, 11:577 7,11; 
66, 2, 8, 11; 68, 11,15, 16; 79, 11; 
82, 8, 12; 89, 9; 97, 

Διόνυσος 98, 11 (εἴ. e 117). 

Διοσχορίται 113, 11. 

Διόσχορος 108, 14; 


54,5: 57, 8; 
80, 16: 


$10. 87 114. 8, 


"E6paiog 40, 11; 55, 13; 60; 8; 71, 12; 78, ^. 

'Etexiac 35, 5, 7; 306, 4, 7, 10; 52, 2. 

᾿Ελισσαῖος 54, 2 

“λληνες 45,8; 48,9; 49,6; 63, 16; 71, 
8143797. 4. 100, 5; 113, 7. 

"EgpavovzA 36, 10, 11. 


᾿Ερύθρα (θαλάσση) 61, 10; 79, 7. 


Εὐνόμιος 109, 10; 113, 6. 
Εὐτυχής 11^, 8. 
Εὐτύχιος 108, 14; 110, 12. 


"ἔφεσος 108. 12. 
Zayaptac 81, 9 
Ἠλιοῦ ó Θεσἤίτης 5^, Y 5 
͵ 
᾿Ηλιούπολις A8, 7. 
ÀJ 


Ἡσαΐας 25, 12: 35, 13: 37, 8, 9; 42, 2; 50, 12; 


290 


58,2, 7; 59,8, 14; 61,4; 65,5; 7^, 10; 75,4; 
77, 8; 80, 1. 
Ἠσαύ 46, 3, 6; 67, 6, 11. 


Θεμαᾶν A1, 9. 
Θεοδοσιανοί 113, 10. 
Θεσόίτης 5^, 2. 


"Inxi96556.:5,:10: 5/5. 752510720470, 8; 00455: 
dh cu Os d: DD: 

Ἰάχωύος 110, 6. 

᾿Ἰάχωόος (ὃ δίκαιος) 102, 3. 

Ἰαμόρης 108, 14. 

ἼἸαννής 108, 14. 

"Tetey vA 5^, 11. 

'Jegeutac 38, 12; 39, ^; 72, 14; 73, Ὁ: 85, 9. 

"[egouca i4 39, 7; 41, 9; 47, 15; 48,2; 82,1,2; 
92, 9. 

“Ἱεροσόλυμα 50, 6; 100, 9. 

Ἱεροσολυμίτης 6^, 2. 

Ἰησοῦς (— Josué) 83, 12. 

Ἰησοῦς ὃ Χριστός 99, 7. 

᾿Ιησοὺς Χριστός 107, 7. 

Ιορδάνης 35, 11; A8, 2. 

Ἰουδαία 3^, 10; 99, 6. 

ἸΙουλίανος 109, 16. 

Ἰούλιος 98, 13. 

"Iceax 40, 1; 76, 1. 

4Acou4-21, 35 28; 1;-35, 75152,1075 58, 4: 
62,710; 125/08, 25: 7A. 72.3 7B 598957899 9: 
95, ὅ. 

Ἰσραηλίτης 68, 3, ^. 

᾿Ιωάννης 49, 6. 

᾿Ιωάννης (6 Βαπτιστής) 42, 2; 100, 14. 

']06 20, 8; 55, 4; 57, 10. 

Ἰώνας 56, 9. 

᾿Ιωσαφάτ 22, 8. 

ωσηπος (6 £6paio;) 60, 8. 

Ἰωσήφ 54, 7; 79, 6, 7. 


Καίσαρ (Fato; ᾿Ιούλιος) 98, 13. 

Καίσαρ Σεδαστὸς ᾿Οχταύιος, 6 xat Αὔγουστος 98,13 ; 
ef. 99, 2, 4, 6. 

Kayma2oxeg 64^, 7. 

Κλεοπάτρα 98, 11, 13, 15. 

Κωνσταντῖνος 19, 3. 

Κωνσταντῖνος (— Constantin III) 19, 4. 

Κιωνσταντινούπολις 108, 7. 


LES TROPHÉES DE DAMAS. 


[120] 


Λαγοῦς 98, 7 (οἴ. Πτολεμαῖος 19). 
ARUBA, A. 


Μαχεδόνιος 108, 5. 

Μαχεδών 98, 5; 99, 1. 

Μαλαχίας 81, 11. 

Μανασσῆς 52, 2. 

Μανιχαῖοι 110, 10. 

Μελχισεδέκ 3^, 2; 5^, ^. 

Μεμφίται A8, 11. 

Mtyatac 25, 13; 50, 12. 

Μονοφυσίται 114, 11. 

διωύσῃς: 20; 13; 27, 2; 31, AOL aeo 
37; 13,45, 115 48, 3;.02, 3;:10,12 7-53, 3. 55 
12; 2.8; 70, 407 77.7589; ΠΡΟ: δ... UR 


Νεστοριανοί. 11^, 8. 

Νεστόριος 108, 10, 13; 109, 15; 114, ^. 
Νηνευΐται 24, 7. 

Νιχαία 108, 3. 


ρξης (ὃ Δαρείου) 98, 1. 
ρξης (ἄλλος) 98, 2. 


Iu pl 


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ξ 

/ 
[3 


Ὀχταύιος 98, 14. 
Ὁμηριχός 49, 1. 
Οὐεσπασιανός 60, 6; 100, 12. 


| Ὄχος 98, ^. 


IIa93o; 20, 7; 49, 7 ; 107, 10, 
Πέρσαι 97, 14; 98, 1; 2, 4; 99, 1. 
Πέρσις 48, ὃ. 

Πέτρος 107, 7. 

ID.xcovixot 48, 10. 

Πτολεμαῖος ὃ Λαγοῦς (1) 98, 7. 
Πτολεμαῖος ὃ φιλάδελφος (2) 98,57. 
Πτολεμαῖος ὁ εὐεργέτης (3) 98, 7. 
Πτολεμαῖος ὁ φιλοπάτωρ (4) 98, 8. 
Πτολεμαῖος 6 ἐπιφανής (5) 98, 8. 
Πτολεμαῖος ὃ φιλομήτωρ (6) 98, 8. 
Πτολεμαῖος ὃ νεώτερος (7) 98, 9. 
Πτολεμαῖος ὃ φούσχων (8) 98, 9. 
Πτολεμαῖος ὃ καὶ ᾿Αλέξανδρος (9) 98, 10. 
Πτολεμαῖος ὃ ἀδελφὸς ᾿Αλεξάνδρου (10) 98, 10. 
Πτολεμαῖος ὃ χαὶ Διόνυσος (11) 98, 11. 


Ῥωμαῖος 65, 1, 8; 92, 9; 98, 12, 18; 99, 4; 
104, 9. 


PETIT VPE qaem 
ES NOMS PROPRES. 
X ) " Χαλχηδών 109, 3. 
" SI 3 3,3. ^ Χριστός 21,3, 7; 30,11; 32, 13; 33. 14; 24,8; 
! 3163.16; 65,8 97,1; 100,4.| 37,8; 38, 9; 40,5; 42, 1, 4, 7, 10, 13; 
43, 2, 5; 4^, 1, 6, 12; 50, 12; 51, 2. 4,6; 
à 53, ^; 57, 2; 60, 1, 5, 10: 61, 1: 63, 5, 10; 
e LA, 4,8, 1 zy. 66, 10 (X. Κυρίου) ; 69, 13; 70, 12: 71, 3,7; 
T UTEM DER 72, 7; 7^, b; 78, 13; 79, 1, 10; 80, 14; 
ov (ὄρος) 47,15; 48, 2. 81, 9, 10; 83, 9; 84, 6, 9; 85, 3, 11, 14; 
86, 1, 4; 87,3,8, 9, 12; 88,10: 95, 11, 13; 
96, 3, 6, 8, 9; 97, 7; 99, 7, 9, 11, 13; 100, 
1,3,5; 101, 3, 8, 10; Tm 1, 4, 6, 11, 13; 
104, 5, 6, 11, 13, 1^; 107,7: 108, 9, 10, 15; 
109, 1, 4, 11, 16; 110, 1, 14: 112, 8, 10: 
113, 12; 114, 5. 


"Qo 79 10. 
Ὠριγένης 109, 7. 
Ὦσηέ 42, 9; 68, 8, 16; 70, ^. 


Ἁ LU ΨΑΤΙΝΙ OR. -- T. ΧΥ. - F. 2. . 20 


X3 
Introduction. .. .... 
 Prolgue. |... . . 
Premier entretien. . M 
Deuxiéme entretien. 


"Troisiéme entretien. 


Quatriéme entretien. . 


Appeudice- c cut rie EL e EE 
Table des citations bibliques. . 
Table des noms propres. . . . .. 


Endesa. EIUS 


— LE SYNAXAIRE ARMENIEN 


ΕΣ 


DE 


TER ISRAEL 


1 ^ PATR. OR. — T. XV. — F. ὃ. 21 


'ONilil Gbstat | ML ας PM 
R. GRAFFIN. E | EE A 


PERMIS D'IMPRIMER. 


Paris, le 27 février 4990. 


t ΒΕΝΙΑΜΙΝ OCTAVE, - 


Ev. auxiliaire de Paris. 


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LE SYNANAIRE ARMEMEN 
DE TER ISRAEL 
PUBLIÉE ET TRADUIT 


Le Dr G. BAYAN 
LET 


MOIS DE SAIHMI 


E ΧΕ 2A Ξε. Paris, Bibliothéque. Nationale, Fonds arménien, 


Ἵν 


ἰ Eu Jere E des RS LAG ἐπ 180, fol. 57 à n 87. 


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8 - ΞΞΞ LE loismaeonrh Constantinople, 18 


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Guilblu E; ahi qup, μεν ἃ αι νη να. [lapi lign Ὁ 


1" sauui, 40 Octobre. 
Féte de la Conception d'Elisabeth. 


Le grand prétre Zacharie recut, le 10 du mois Teschrin, l'annonciation 
de la naissance du précurseur Jean, Gabriel lui ayant dit : Ta femme Elisa- 
beth t'enfantera. un fils et beaucoup se réjouiront de sa naissance '. 

Lorsque les jours de son ministere, pour la fete de l'expiation et. des taber- 
nacles, furent accomplis, Zacharie s'en alla en sa maison. Quelque temps apres, 
Elisabeth, sa [emme, concut, et elle se tint cachee pendant cinq mots, disant : Voila 
ce que m'a fail le Seigneur, au jour oà il m'a regardée pour. óter mon opprobre 
parmi les hommes *. 

Zacharie demeura muet durant les jours de grossesse d'Elisabeth, neuf 
mois et cinq jours, jusqu'à ce qu' Elisabeth eüt mis au monde le précurseur 
du Christ, héraut du Fils de Dieu et voix du Verbe. 4A l'instant. méme ou 


Zacharie écrivit : Jean est le nom de l'enfant, sa langue se delia ^. 


1. Luc, 1, 13-14. — 2. /hid., 23-25. — 3. lbid., 6^. 


PASTO]: 57 


tA To]. 57 
N98; 


208 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [362] 


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bs μενεῖ ρ{ μι I purpupph b blind haus μι. Eph l [uq Ι" jo pot 2 
b. UH dhnp uin uplig[h promi, ph I ja q Uc ud pl;inu lu purquiphi uh 


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ἡ Δι ΡΠ μι πἰιίκιιις. Ll. ἐπ νείκει! [μα upuoin gh "μι ει ἡἧμιι [ει inuipurdi ILL. Bauen 
Ll. ]iimmduib gun. ἢ P p[innna . la. hl ph gli qnsh, limngh Ll Hs Ipupiigp : Uupu 
puidun lug dipl ngu] μι. [op Suiplpurhilig qdupápi : 

b. inl l inii lim. πηι ljnpsuihilaug loli pup qpirg huh I: puqncdp l 


[μα ἀνα απ uh Sui uninuig[r {μι ἐπ παη τα [9 [ἷι. ULs L Vanni δῖι ΡΠ μα, pg 2 Ouh- 
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niirsbaug ql uimoldlugE ijui linquu, ul {μι luu Buipin [prid {ει linpur : b. τα Εν 
εάν JL pou : : 


1 Ei pudupEnu[] Ui pad phu] B — Ipod hinpiu B — Ui pud plug] Ei pud plau B Ι] 2 
prphl pop oppi B.|| 3 punqupii] gurqupEh B. — punqun[] Bupunp B. — jbpplih] plop μμ 
puel. pp[unnnbluquh add. B.|| 4 djnp] [mi B — μη} jenbEh B || 9 Gc διαίμειη 

qguiqhub] Gi ana [y món: pong qb magls lplihp: upuaquibl] gunghlaug : Ui du 
pln unu uio[B lu] Sui uii. ΠΟ ΠΟ μι [ρ[μυυΐνι pup uuninlung purghbuugh [κι IjnpSulhibug 
ghnum B || 10 quin unu 1i] | plomnu add. B | 11 ἵμα μαι} Ui quip] add. B — αὐ μη μι. hi] 
μενιδ μα μ!, ἵν B — wpliiug] Ewplp B. — [nni] [p Β |] 32 funi ngu] ph idus B. 


* En ce jour, martyre des saints Eulampius et sa soeur Eulampia. 


Aux jours de lempereur Maximien l'mpie, vivaient dans la ville de 
Nicomédie saint Eulampius et sa soeur Eulampia. Ils se tenaient cachés 
dans la montagne. 

Un jour, les chrétiens de la montagne envoyérent Eulampius à la ville 
pour acheter du pain. Il s'y rendit, et pendant qu'il lisait l'ordre qui venait 
d'étre édicté : que personne ne düt plus se nommer chrétien, les 1dolàtres 
l'aperecurent, s'en saisirent et le conduisirent à l'empereur. Il confessa le 
Christ. Ils le maltraitérent pour qu'il sacrifiàt aux idoles, mais ils ne réussirent 
point. L'empereur ordonna alors de le mettre à nu et de frapper son corps 
avec des nerfs [de boeuf). 

Eulampius|, ayant pénétré dans le temple des idoles, renversa avec autorité 
les autels, et nombre d'idolàtres se convertirent et eriérent : Grand est le 
Dieu des chrétiens. C'est alors que sa sceur, sortant du milieu de la foule, 


accourut vers son frére, le prit dans ses bras et lui demanda de prier pour 


elle, afin qu'elle devint martyre avec lui. On les jeta en prison.: 
3 


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10 


10 


15. SAHMI, 10 OCTOBRE. 299 


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ls qudpl;nu, Ipartigaligun. l do lpuinuugfihi, ipi ilio uppni |isbh μι ΠΡ μην θυ 
urbi fcsppsnp ε D inpar διινίναιε! [e ἱμινεινενει εν, lo [opplii. quuni gpumugun. : 

be ἐπἰνενίαιι! mdbalgnso qupurbshihuhi Sununmag[h [| Mcmupupw[o]u pp bplibp[n pp, 
μι um ppli ls qudplinu grhilung ! [pain mp l ΠΣ ling, [bb bling l 
ilium [fc ba. anoduidunh: Sunna prs [un gps la. ἱμιη νη ενῖν [o opi bpliomi]in : 

be dpajabg ph qoe qudp[un qSbpuagh be phppllgph qdupifbis : Pul qiqudp[mu 
paupe ῖι | epu gg ἐπι ἡπειημαβῖν | bbppng pup[bu ψπρπεῖω be ppp ἡσρπήι αι 
lo. qpuhipul Sup[h mede ε ἴδε. ara aplifh rini [| prppnpln $mqp ba. Smph [| oq 
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unuppliguihi l apri B. 


On chauffa un bassin, on fit sortir les saints de la prison, et on jeta 
saint. Eulampius dans l'eau bouillante. Il disparut dans le bassin. Mais 


Eulampia eut peur d'y ἡ pénétrer et cria à son frére : Prie pour moi, car je * 


ressens une grande frayeur. Eulampius se dressa au milieu du bassin, fit lc 
signe de la sainte croix et lui dit : Viens sans crainte. Elle pénétra dans 
le bassin, qui devint aussi froid que la glace. 

Tous furent témoins de ce miracle, et deux cents personnes parmi les 
idolàtres se convertirent. Saint Eulampius les aspergea avee leau du 
bassin, pour qu'elle leur servit d'eau de baptéme. On leur trancha aussitot 
la téte, et ils furent classés dans la miliee céleste. 

On pendit Eulampia par les cheveux et on lui déchira le, corps. Quan! 
à Eulampius, on le lia à quatre poteaux, on entassa sous lui des petites 
pierres et on le frappa violemment à coups de gros bàtons sur le ventre 
et sur la poitrine. On les jeta ensuite dans une fournaise embrasee, mais li 
feu se ehangea en rosée. Trois hommes d'aspeet éclatant apparurent alors 
et sortirent les saints indemnes du feu. 

On les mit en présence du juge qui ordonna de leur trancher la téte 


ü l'épée. Avant que l'épée eut touché la bienheureuse Eulampia, ell 


A fol. 57 


* A fol. 58 
Ion. 


p B 
p. 183 b. 


» B : 
p. 185 a. 


* A fol. 58 
Τὰ 8: 


* B 


p. 183 b. 


ὙΠῸ 
p- 18^ a. 


300 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [364] 


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bp. Πηα μιν, πα πη πεῖν npp* lulimopbl :gihoanmalpa! ΠΕ qug punta Ufo plaid 
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Bua acm: pannusplegach upmd um. ἡ μαι ρῖν Pppoinnop: Uplinu la. Üelidualsu 
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[B 5 Sob undanlaug: qp fln appe: θινιςιινϊήνονι. Ulpizbh "pnnnmu[, qnp lan 
Weppbby Sop npa hapuphonh h'umpph uppng: 

Hibhaghe be dpebfjannke ahopbimp[ah  pdonnom iuh: Üsnocsag: dandi, qb 
Sutuphpskern τἀ πον τ πο p ungere gna nep NM 
npgunh. Ghsupunnp. Ep. duipglpagh, ροιο pupil 
la LdubbgnugubE * bepoy dpiflsicnpn. Blah In. ghnpagh Ὁ 

llpájbu be vupoxubaudljh dub, dundaucnp. jocum] 


1-4 uio|dl pmi] t4. rr ugo[dhgli] uio[dliug Iur. {ιιπ πι δ τε GEHT B ll 5 2nlpnbd pln] 
d:] μπ Uus] ü add. Β l| ri [μα]. τι ει παι! uppuih] "Fhnlgban hinup uibpum rom 
uip puni B. 


rendit son àme et on trancha la téte au corps inanimé. Quant à saint 
Eulampius, il pria et demanda * à Dieu : Aie pitié de tous ceux qui aecom- 
pliront. notre mémoire, console les pauvres, rassasie ceux qui ont faim, 
guéris les malades, viens au secours de ceux qui sont en danger sur mer, 
iranquillise ceux qui sont dans le péril, protége ceux qui sont en guerre et 
pardonne aux pécheurs. A la fin de la priére, on lui trancha la téte, le 
10 Octobre. 

En ce jour moururent par le glaive les saints martyrs du Christ, Marc et 
Étienne, dans la ville d'Antioche de Pisidie, par le juge Magnus, aux 
jours de l'empereur Dioclétien. 

ΓΒ" Féte de lannonciation de la conception de Jean, le baptiste du 
Christ, que Gabriel annonca à son pére Zacharie, dans le saint des saints. 


La sagesse de Dieu, prévoyant et connaissant toutes choses, devant 
envoyer avant lui, un précurseur et un héraut en la personne du bien- 
heureux Jean, fit autant qu'il était possible à la naissance humaine de 
ressembler à la naissance divine, concorder et ressembler à son ἢ incar- 
nation, celle de Jean. 

Ainsi que la planéte Vénus ressemble par un éclat particulier au 
soleil, de méme ll fit, autant qu'il était possible, ressembler à Lui le 


1 


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15 


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1 


2; 


[365] 1“: SAHMI, 10 OCTOBRE. 301 


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Mimhiqu "μια pul ἡ Um[Suiilu ál;à : 

d uui DI la lulu qup ch le l Splomulpug ilio ln T ups] Uu linn np 
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“πε δα αἷι [μἱη μη PEU λερηδλν τὸ ἐρόέγον ἐπεὶ Iur] Φηηπ νη, Sp5 βη, lanliu q Pupphl 
Splioinul[h Ünm án Ipuhihalian qupdl; uliquilin, [υἱε μενεῖ, μι. lplilun. : 

b. exe plo gon mo [νει ἵνα μαι HIT. Ur lpliishp Supup]ur qh 
BIEN Üunmnaus uinoldfhu 7 LE T lih pn βημιαρι Sul ph npa μι Ijnsliuglih 
gerne lini Om[Suiiu : b. aba] pl ghén ch μι. πα θαι μι [c μι [psum dp l 
Silla np [uliquiugh : 

b. Supwup[nu {ει ΩΣ Slpm luti Ll. Iun uidi [elu puis unnlu, 
upiindligun. αν νὰ duidp, πε blu μα ἵνα ἐγ ΟΣ lpyiimupni ii, uipipliulig un b- 
inliurghi, uiquliliph l Simi dl p Ipupirutlan [ih "p[uinnnap : 

ς h udi BICI iom HD EI [μι ἧἣ ὃ ilh upuislipeni “μαι αι DU punnbplif 
μι. [μου νη! ιν [pn UL illi buf 2 


bienheureux précurseur, et c'est pourquol parmi les enfants. des. femmes il 
n'en a pas surgi de plus grand que Jean '. 
C'est pourquoi il fait d'abord paraitre son témoin )Jean|, admirable 


par le témoignage donné par les anges, par la sublime annonciation de sa 


conceplion et par sa naissance extraordinaire. Car le prophete Zacharie, le 
pere de Jean, qui était juste et un sainl prétre de Dieu, étant. entré, pour 
s'acquiller de ses fonctions, dans le sanctuaire afin. d'y offrir l'encens, la multi- 
tude du peuple juif restant dehors, il apercut Gabriel, l'ange de Dieu, debout. à 
droite de l'autel de l'encens, et la crainte le saisit^. 

L'ange, apercevant son trouble, lui dit : Ne erains point, Zacharie, σαὶ 
Dieu a exaucé ta priere : ta femme Elisabeth t'enfantera un fils et on l'appellera 
du nom de Jean. Il sera pour loi un sujet. de joie οἱ de transport, et beaucoup 
se réjouiront de sa naissance ὅς 

Zacharie, à cause de sa vieillesse et de la βιό ὁ de. sa femme, avant 
eu un doute, il en fut puni en devenant muet, et il resta dans eet état. jusqu'a 
l'aecomplissement des preuves de l'annonciation, c'est-à-dire jusqu'à. [a nais- 
sance du grand préeurseur du Christ. 

' En ce jour, commémoration des saints et grands martyrs, l'admirable 


vierge Stratoniecé et son fiancé Séleucius. 


1. Matth., xi, 11. — 2. Luc, 1, 8-12. 3. δια... 13-14 


». 185 £ 


302 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. 366] 


b. inoli lup Ll. Unbowpb[lh Ll. ΠΣ, [ph sPinpldunpinup [TS "Fhnlyb- 
ql] Ll d uufnrhnu la. lan pip, ἡμαπ μι Ἵιπ μαι un uplini :] 


Uusóp P Li Znlpnldphpn dli : Sof μο δήνεα μη duqni[ni nncpp Eupfnlgnupnuigh 
ΠῚ Κη κι. [ bli P[induriugecng : 


Bua ριμιρ νιιμινρενν [dpa np[ch: Urna uhna] lo. dop. {εν ἔσῃ ἴμεν, dnquilgurh 5 
b Ὁβίψω Spp emppp bec bnpsgbgpl qbplipapagnepheh be qupann[a. apaenliepg, qnp 
Spanair ββαμμιν μῖν {μι εἶν μὲ. pulis fup ouaadag[chna: Warcaghlinuh: μἴνῃ κι Κι 
la. μιΐμιιν μη τα [ἷι, ln. pha ἔμε πηΐν ζιινδιιμινημινῖν ἡ Βρινιπιπιν δι ἥῆμεινι npn [θεῖν εὐ ανιπίη!ε εν 
* A fol. 88 b. quidlbuppncGuny *. Dinners le quidlduagh: uppng : 


Ὁ: 


μ αἡ μι ἘΠΕ inofi E ΠΠΕΠΡ {μι f*Ennpnup Uablpiuringpungingh : 10 


9.μμὶ [μι μεῖι {1,1}, υϑευϊιῃ μαι μοι, qh ppl bp Ll puphupuom, [7S ln l 
gine ]uh απ] JL ijongh b μβηημιὴρ διὸ! p ἡη{π| [μι Ll. [peti μι ibpliuh, Li ἐκ ἢ 
ἀπ είν πα] uil guilib [rs Iparuplu Alnop plur db porup[ih, Ll imnuiplau philila p " 


9 noh ... El [θιυμϊμιιη πὴ :7 μ udi unt EU LIS Eo|fhibpnpg unrpp. ὁπηπιι ἧι μεαιημ ὃ ἢ ὉΠ {με 
Εἰ μι [δ υὐἵιιινη πὴ : Β l| 5 [ugpicnppii] iippuslh B — Up[fhbu] bp[iuu, ns dbSph [κι΄ uiui (hi unl 
{{ιπϊιπῇι add. B ll 6 quiin] uncpp add. B Il 12 SESED] quiplprhiE rh B. 


De méme, féte d'Anne et d'Elisabeth et de leurs compagnons Florentius 
et Déoclidiane, Bassianus (Vasianos) et Pétronille, fille de l'apótre Pierre.1 


2 sauui, 44 Octobre. 


Féte du septiéme concile des saints évéques qui eut lieu à Nicée de Bithynie. 


Aux jours du pieux empereur Constantin et de sa mére Irene, les saints 
péres se convoquérent à Nicée et rétablirent le culte et la vénération des 
images que les hérétiques, l'empereur Léon et son fils Constantin Cavallinus 
avalent Jetées à terre et méprisées, aprés avoir mis au rang des idoles l'image 


* 


* ^ fol. 538 de l'incarnation du Christ, celle de la trés sainte ἡ mére de Dieu et celle de 
jd ana 


] : 
tous les saints. 


En ce jour, féte du saint martyr Théodore d'Alexandrie. 


Les Alexandrins le saisirent parce qu'il était chrétien et pieux, lui mirent 
sur la téte une couronne d'épines, lui frappérent la téte avec des roseaux, lui 
crachérent à la figure, et, en se moquant de lui, le promenérent à travers la 


*--pee— 


-- [367] 
i nin, T uithp Snc Sulis ghi ει ἥδε l giiduip ; b. μα ἔνια! Sunn[i, qu μ linpii 


2 SAHMI, 11 OCTOBRE. 303 


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ville, les mains liées derriere le dos. Ils le conduisirent à la mer et l'y jeterent; 
mais les vagues de la mer le déposérent indemne sur le rivage. Hs le saisirent 
et lui tranchérent la téte pour le nom du Christ. 


[D* Féte et commémoration du saint apótre Philippe, 
qui était l'un des sept diacres. 


Le saint apótre Philippe fut l'un des soixante-douze diseiples que le 
Christ choisit, et l'un des sept diaeres, compagnons de saint. Etienne, que 
les apótres élurent. comme fideles administrateurs des orphelins et des 
veuves à Jérusalem. 

Il était de la Palestine, marié, et avait. quatre filles vierges et. prophe- 
lesses; 1] avait un palais à Césarée. Aprés la lapidation d Etienne, il descendit 
dans la ville de Samarie, y accomplit des «miracles et. y. précha le. Christ 
Les Samaritains crurent en lui et devinrent ses disciples. 

C'est lui qui baptisa Simon, le magicien lypoerite; puis enlevé par un 
ange, cest. lui qui baptisa l'eunuque éthiopien.. Lorsque l'unge lui eut 
parlé, il parti el parcourul les villes de l'Asie, N préeha le Christ en aecom- 
plissant des miracles, et y soulTIrit. hien des peines de la. parl des idolátres 


ll. devint óvéque de la ville de Tralles, gouverna bien ses ouailles, ΠῚ di 


* H 
p. 185 b. 
* H 
p. 158 I 


* A fol. 58 
v* a. 


A. fol. 58 
v9.8. 


304 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [368] 


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nombreux miracles, construisit des églises, et aprés une vie paisible reposa 
dans le Christ. 

En ce jour, commémoration de l'évéque saint. Paulin, de Théophane le 
Sabaite' et de son frére Théodore, de Timothée et de Paul, qui furent mis à 
mort à Alexandrie.] 


2 


3 sauwi, 42 Octobre. 


Martyre des saints Probus, Tharacus et Andronicus. 


Ces trois saints martyrs vivaient aux jours de Dioclétien empereur 
impie. Ils furent livrés entre les mains du juge inique, Maxime, dans la 
ville de Tarse. Mis en sa présence 115 confessérent le Christ, vrai Dieu, et 
méprisérent les idoles qu'ils appelerent démons. 

Le juge ordonna d'abord de briser les màchoires de Tharacus, de le frapper 
fortement sur le dos et de le jeter en prison. On pendit Probus à un arbre, 
on le frappa beaucoup et on le jeta en prison chargé de fers. 

On mit ensuite Andronicus en présence du juge qui lui * demanda : De 


1. Ms. : de Théophane et de Sabaite, cf. H. Delehaye, Synaxarium Ecclesi: Con- 
stantinopolitancx (Propylaeum ad Acta Sanctorum Novembris), Bruxelles, 1902, col. 130. 


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3 SAHMI, 12 OCTOBRE. 305 


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Su[igw[ub, pup[e qphputt Supuupnu[, le ἀμ! Spni qhple[hi Anu, ba lobe 
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b. up qumppli ln npnu dunnmcglhi unu, La ipli pp plpartil pulpu 


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δε μ ἡ iii, [ει unuglu umi. 1} quEpol, Suiplpulil fl LT) qnpndu dit ξ LE Siidunlumg 
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1 [μὴ om. B. || 3 qhit] qsbjvh. — phphi] oh, B. |] 10 ugphgpb] Suh B. || 12 

ἐν add. B. μη] uqm] Β || 14 6c] umque add. B. 
| quel pays es-tu? II lui répondit : Je suis de la. ville d'Éphése, fils d'un riche 
notable, et je suis chrétien; Je ne renie pas le Christ, et n'adore point. tes 
idoles. Le juge ordonna alors de le frapper vigoureusement, de lui trancher 
les tendons, de lui déchirer les cótes en frottant avee du sel et de le jeter 
en prison. 

Maxime ordonna ensuite d'emmener les saints chargés de fers à la ville 
de Mopsueste. Ils y confesserent de méme le Christ. Le juge ordonna de briser 
à coups de pierres la bouche de Tharaeus, de lui brüler par le feu les deux 
mains, et d'introduire du vinaigre fort dans ses narines., 

On présenta ensuite. Probus au juge. On lui introduisit dans la. bouche 
des broches enflammées, on le frappa eruellement sur le dos avee des nerfs 
de boeuf, on lui rasa les cheveux de la téte, sur laquelle on appliqua de la 
cendre de four mélée à de la braise, on lui brüla la langue et on le jeta en 
prison. 

On présenta ensuite au juge saint. Andronicus. On le frappa sur le dos 
jusqu'à ee que la ehair en füt. déchirée, on remplit les plaies avee du sel et 
onle frappa sur le ventre. Le juge ordonna ensuite de conduire les saints à 
la ville d'Anarzaba. Là, on présenta au juge saint Tharaeus qui blàma ave 
hardiesse le juge. ' Les serviteurs le frappérent sur la bouche, lui brülérent.— 


SB 
p. 186 b. 


* B 
p. 186 b. 


306 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [370] 


uuicnppli Suiplpuli pr gplpiutih li guidippad p |i mph gdupápi, li rp puaig ul L 


pug. Suum Εν, la. qGbpo qujungh μιδίη αι. ἐμ βῖν le ἱμυδιμημνῆμρ, dainagph : 

be ημπιμεῖ, npnu ἔμινη μη βῆ, leo Gpugloa  quiéipop: uphgph: ἡμὴ, θεῖν la. 
gphlmhub, be pnhoiiudp caplh qii ho phpuh apa juunblug quphbl: quéhg 
Mringhy suelibshint gp emat op puse 

Poly guppeg ΤΠ μαι πα "ΠΡ Αι μεν agis loe guidplsspec pt quaque ME 
all, be qunnph ἡμμηπιῖ, be quamadzcheh: [pglglh . ἴδε. qus pli qum pph 
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ipia: {πη εἶν ligu]: la. lnbp: cin: nra inqus : Uc anbulu] μιν μιν εἶν inquic quipghs : 
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6 mqpbg[i] 4pm[ add. B. — gudplgmgph] $udphgph B. || 8-10 hi ng SEpákgach . . .. Eplihp 
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κι. uin [ι. undc [ius Egi L hnuu : B |! 12 qowpáph] ἡδμιμ ἡ μῆμι Β ll 14 uninlauigli] desinit A. 


le corps avec des broches enflammées, lui coupérent les oreilles, lui rasérent 
les cheveux de la téte, sur laquelle ils appliquérent de la cendre mélée à de 
la braise. 

On lia saint. Probus et on lui brüla, avec des broches enílammées, les 
aisselles et le dos, on lui versa de force dans la bouche du vin mélangé à 
du sang des sacrifices des idoles, on lui ouvrit les veines avec des broches 
enflammées et on lui creva les yeux. 

On brüla le ventre à saint Andronicus, on lui mit dans la bouche de la 
viande et du vin des saerifices, on !ui coupa la langue et on lui arracha les 
dents. On jeta ensuite le saint en páture aux fauves; mais les fauves ne 
s'en approchérent point; un ours alla lécher le pus des plaies d'Andronicus 
et s'assit à ses pieds. Ce que voyant, les bourreaux tuérent l'ours. On lanca 
un lion terrible sur Tharacus; mais le fauve alla se prosterner devant lui. 

Maxime, furieux, fit tuer les saints à l'épée. Il ordonna aux soldats de 
carder leurs corps, pour que les chrétiens ne les emportassent point. ll se 
produisit un violent grondement de tonnerre et la pluie se mit à tomber, les 
gardiens prirent la fuite, et les fidéles s'étant rendus pendant la nuit enle- 
vérent les restes des saints, à la lueur des étoiles ἢ qui indiquérent le corps 


de chaque saint, car ils se trouvaient mélés ensemble. 


et 


10 


1 


5 


EIdA] ^^ ^ SAHMI, 13 OCTOBRE. 307 
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Quelques-uns parmi les fréres, imitateurs des saints, qui en avaient 
été témoins et qui les avaient suivis, écrivirent le martyre des saints. Ils 
payérent deux cents écus el achetérent leurs eorps, qu'ils envoyérent à la 
ville d'Iconium, ou on les déposa avec grand honneur dans des tombeaux 
précieux, dans la grande grotte qui se trouve dans le grand rocher. 

Les saints martyrs du Christ, Tharaeus qui était de Rome, Probus de 
Pamphylie, et Andronicus d'Éphése, moururent le 12 Octobre. 

En ce jour, commémoration des saints martyrs. "Théodore οἱ Andro- 


machus et de la vierge sainte Anastasie. 


; ' ^ sauur, 43 Octobre. 


Martyre des saints martyrs Carpus et Babylas, 


Ces saints vivaient aux jours de Déce lempereur impie. Es étaient 
médecins de leur profession. Saint Carpus était. évéque et. Babylas. diacre, 
Ils se présentérent au tribunal devant le gouverneur de Fl Xsie et. confesse- 
rent le nom du Seigneur, notre Dieu. 

On pendit Carpus à un arbre et on lui déehira le corps. On cloua 
également à un arbre Babylas dont on déchira atrocement le. corps. On 


cloua de méme Carpus qui οὐ un sourire, On lui demanda : Pourquor as-tu 


B 
5187 ἢ. 


808 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [372] 


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ce sourire? Il répondit : J'ai vu la gloire de Dieu et j'en suis heureux. 

On alluma un grand feu; le saint se mit à prier et dit : Tu es béni, 
Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, qui nous as rendus dignes, nous 
pécheurs, de la participation. Et ils rendirent aussitót leur àme entre les 
mains des anges, le 13 Octobre, le 4 sahmi. 

La soeur de saint Carpus, dont le nom était Agathonica, se trouvait 
présente; elle. vit. aussi la gloire de Dieu, comme l'avait vue son frére, 
s'écria et dit : Ce festin est également préparé pour moi, il faut que moi 
aussi je prenne part à la gloire de ce festin. 

Elle se dépouilla de ses vétements, et s'étendit de tout son corps sur le 
bois; les flammes l'enveloppérent, et elle eria par trois fois : Seigneur, 
Seigneur, Seigneur, aide-moi, car Je me suis réfugiée en toi. C'est d'une 
telle confession qu'elle rendit son àme à Dieu. 

En ce jour, furent mis à mort par le glaive les saints martyrs du Christ : 
Alphion, Alexandre, Zosime, Niconias, Nionios, Éliodore (Ilidoros), et Marc, 
dans la ville d'Antioche de Pisidie, par le juge Magnus, sous le régne de 
Dioclétien. 

Le saint martyr Florentius fut. également, aprés de nombreuses tortures, 
brülé vivant par les flammes, dans la ville de Thessalonique. 


' En 66 méme jour, fut martyrisé le grand prince Dioscore, qui était le 


ὧν 


Ξ 


[373] 4 SAHMI, 13 OCTOBRE. 309 


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ap bp pod. dog. chia lop das ἡμίμνη νη, qup. atemculiluug: Unsuphup, la 
δηη κει, prd fc: dabdarhug updlaug qnn [i Mipoancopalpzbi ἢν θεν μι μεῖν : 
lupi, j^! ΠΟ δ μι: phaligbhop quinuliup, μι. op[hiudi ppl quilt phisuligm.- 
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Uso. Ela pulp lnpis li. ngb[umn ling. npm[ ng: dno: qdbp&u opu. à]ofupkp 
αι} la gSlinucnpu ! lind ]opuimmdpu Ll dfuf[duipuilpar Pqpog gqnp qp : d uui 


conseiller de l'empereur Dioclétien; on le tortura fortement sous presse, 


. et on lui brüla tout le corps. Il fut ensuite décapité pour le Christ, par le 


mA And 


prince Cuclianus '. 
En ce jour, vie et commémoration de notre bienheureux patriarche Mashtotz. 


Notre bienheureux pére Mashtotz, de sainte vie, était de la pro- 
vince de Kotéik, du village d'Elivard, fils de prétre, aux jours de notre 
pieux roi Achot le Premier. Dés sa tendre enfance M aspira à la vie reli- 
gieuse, et lorsque son pére vint à mourir, il se rendit au couvent de Makhé- 
notz, y vécut en saintelé et vertu, fut ordonné prétre et se donna à l'étude 
des éeritures divines. 

Il quitta ensuite cet endroit et se rendit à l'ile de Sévan, οὐ il eut 
beaucoup à souffrir des jaloux, mais il supporta tout pour lamour du 
Christ. Il répara le couvent qui se trouvait dans cette ile, y construisit aussi 
l'église qu'il nomma (l'église) des Apótres. Il rassembla un grand nombre 
de moines et les exerca aux devoirs religieux. ll ne se. nourrissait que. de 
légumes et d'herbes, et donnait, en sa personne, le bon exemple à tous 

Ses paroles étaient, influentes, pleines d'esprit et de [οἱ il consolait non 
seulement les proches, mais les lointains aussi par les lettres de conseil. et 
de consolation qu'il leur éerivait. C'est pourquoi aprés la mort du catho- 


1. Κουλχιανός dans Syn. Cp., col. 136. 
PATR. OR. — T. XV. F. d. 


vet] 
p. 188 a. 


Ἂ 101459 
T? a. 


EB 
p. 138 a. 


TA Tol. 59 
r? a. 


310 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [374] 


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Up inulpans duidualjf ai sipiup ^ piod naqqnepl[ihu la. pupblgupgni luu. 
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np dpubjuun qop[ibug bp y spp Ubapnupay pupqiud;E: be. pupalibpinug hnpu, 
npn sop dsl. μιν δῦ Saagunnnuibaggo wp Hibgp : 


Uus] b Li. 2nlpnkóplp[ 9". Hi 1d lpagni [aus uppni Seng "Fifi, 1 


ÜppocSp. "Padus Ep | purqupEh. Ulinpqupne, p diidudunu "Ppalpgbin[ushnup 
κενοί, ἵν uippunph : Uc {μιν νειν, nuph quinuinp[hi Leu [umnnnducdigun. quini 
Tp[innnup: Unna dpa, * Ue Supp qbpabbjh pi midgph, bz Spugbw ouidippop 
το δὴ ον παν UNES 

Es gan ἀμ πι μῃ ἡμιγ δίνει! fpugnegph qiun αι αν Lfiabun le amid. phibbas n; 
papas riapáacgubby fe Guiiaennyh SPpBamnops Us Spucduhuny propo pspulquganibliat 
διιηνἡ Ἵν bap, ^ las purpobg[h plup bplghp: dbsla. μι διμῖν, μήν ἅν qogp. wbpbh, La 


15 Ll. puipobgpi] incipit A; 


licos Georges, il fut, par le consentement unanime des eeclésiastiques et 
des laiques, élu catholicos à l'àge de soixante ans; mais il ne siégea pas 
longtemps, car sept mois aprés il trépassa au Christ, vers lequel il aspirait ; 
et il fut enterré à Karni, la résidence d'été du roi Tiridate. 

' Dans une si courte période de temps, il s'était beaucoup occupé 
d'organisations et de réformes; car c'est ce bienheureux patriarche qui fit 
les dernieres réformes du rituel, que saint Mesrop le traducteur et ses 
disciples avaient composé auparavant, et qui est en usage jusqu'aujour- 
d'hui dans la sainte église arménienne. 


5 sauur, 44 Octobre. 


Martyre de sainte Domnina. 


Sainte Domnina était de la ville d'Anarzaba, aux jours de Dioclétien 
l'empereur impie. Mise en présence du juge, elle confessa le nom du Christ, 
notre Dieu. On frappa fortement la bienheureuse femme, on lui brüla les 
pieds avec des broches enflammées et on la jeta en prison. 

Quelques jours aprés, on la mit de nouveau en présence de Lysias 
qui l'interrogea longuement mais ne put la détourner de la foi du Christ. 
Il ordonna de lui briser tout le corps à coups de gros báàtons. "On la traína 


[2] 


[51] 


10 


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[375] 6 SAHMI, 15 OCTOBRE. 311 


inupliu uilla l plu : b. uio[dlin| {2 ἷν uidi ὧι uit uilla qsoqph |» [' uin 
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ensuite par terre jusqu'à ce que toutes les articulations du corps fussent 
brisées, puis on l'emmena à la prison et on l'y jeta. Elle pria toute la nui! 
et rendit son àme à Dieu le 14 Octobre. 

En ce jour, périt par le glaive, en Perse, le saint martyr du Christ, 
l'évéque Sadoth, mis à mort par Sapor, roi des Perses, pour ne pas avoir 
renié le Christ et adoré le soleil et le feu. 

[B En ee méme jour, martyre des saints martyrs Héron, Ater, Isidore 
(Asidoros) et du jeune Dioscore! en Egypte; et du saint. prétre-martyr. et 
évéque Sylvain de Gaza. 

6 sanwui, 45 Octobre. 
Martyre du prétre Lucien d'Antioche. 

Ce saint martyr était de la grande ville d'Antioche, aux jours de l'empe- 
reur Dioclétien; il était d'une grande famille et de parents chrétiens, et. fut 
formé à vivre d'une maniere agréable à Dieu. Aprés la mort de ses parents, 
il se retira dans l'église, et selon la parole de lévangile, distribua tous 


ses biens aux pauvres; il étudia profondément les éeritures inspirées pai 


1. Cf. 1 Octobre, p. [372 sq.]. 


XA fol. 59 
19 Ὁ. 


SA [0]. 59 
ro p 


312 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [376] 
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Ξ--- {μη ημειη πιά πὶ [6 [τι μ] Iph] add. B i 11-13 b. eps Ep 452 Hue] [T eps5p om. B l| 
15 inbusni [εἶ] inluni [B EE B ll 16 Lh. Eplilun. ze uihiupEu om. Bb. 


Dieu, puis réfuta et instruisit les Juifs, les paiens et les dissidents. Il fut 
consacré docteur, par l'ordre de son évéque et maitre, et beaucoup parmi 
ses éléves devinrent évéques et furent martyrisés, leur annoncant d'avance, 
par prophétie, leur mort par le martyre. | 

ll quitta la ville d'Antioche et * se rendit à Nicomédie ou Dioclétien 
torturait les chrétiens. Il y trouva nombre de fidéles qui, par crainte des 
tortures, saerifiaient aux idoles. Par sa doctrine et par ses priéres il les .fit 
revenir à leur premiére profession de foi, les encouragea à endurer les souf- 
frances et à précher le Christ avec hardiesse. 

Ce bienheureux, qui avait appris l'art de copiste, copia des textes de 
l'Ancien et du Nouveau Testament, qu'il légua à l'église de Nicomédie. Il par- 
courait la ville : ceux qu'il désirait voir, le voyaient également, mais ceux 
qu'il ne voulait pas voir, ne le voyaient pas non plus, bien qu'il se tint parmi 
eux et qu'il circulát au milieu d'eux. 

L'empereur ayant appris la grande science de ce saint, qui persuadait tout 
le monde par sa seule parole, alors que d'autres devenaient chrétiens à la seule 
vue de sa personne, le manda auprés de lui, mais eut peur de lui parler face à 


— 


E [377] 6 SAHMI, 15 OCTOBRE. 313 


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mnia] " quip n qpp[irmhbluu B || 13 üincifi] lin, B — "ablibphon] Ublilphnn B 
Il 14 Sm[bapii] Sm[Egl ph B ll 15 qiiug] qiiug[rh B — qii] gpniliq B SEN] dbSua B. 


face. Il ordonna de tendre un rideau devant lui, pour ne pas apercevoir la 
figure du juste, et c'est ainsi qu'il lui parla avec douceur et menaces, cherchant 
à convertir le saint à l'idolàtrie; mais n'y parvenant pas et voyant que le 


i usen scii ii c M fioe RO M QOO 


- * donna l'ordre de le faire mourir par la faim dans une prison lointaine. 

On l'emmena done, selon l'ordre donné, à Hélénopolis, ou on le jeta, 
les mains et les pieds liés, dans une prison. Il y resta longtemps, et ne voulu! 
accepter de nourriture de personne; tout. son corps fondit et il. ne faisait 
que répéter : Je suis. chrétien, Seigneur. C'est en disant ces paroles qu'il 
rendit son àme à Dieu en bonne confession. On lui attacha une. pierre aux 
- pieds et on le jeta au fond de la mer. L'empereur, confus, ordonna d envoyer 
des édits dans tout le pays pour mettre fin à la persécution des chrétiens 


F^. 4. 47m Ww 


Les disciples de saint Lucien se rendirent à lendroit, mais ne. purent 


- 


ilrouver ses restes ; ils prierent Dieu pendant sept Jours de les leur révéler. 
— Une nuit, le saint apparut à l'un des disciples dont le nom était Glycerius e 
]ui dit : Vous trouverez ce que vous désirez à tel endroit du rivage. Le 
lendemain, le disciple se ht accompagner de quelqu: s personnes, 
s'étant rendus à l'endroit, ils y trouvérent le corps du saint. intact, lui 
donnérent le salut, avec grande joie, et l'inhumérent, enseveli dans du ling: 


saint le blàmait et lui résistait avec hardiesse et courage, l'empereur irrité 


* A [0]. 59 


314 LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [378] 


ll, la. dupmip: upunnurbop: $ulipmcg[lh [j unnculpuhi: inliqeng τ Uc dann umqrh 
* A fol. 59. Bona fna βθεινμινα ἀρ, ^. gll berg 3b. ψιήνοι ἵν onun μι aug ununi τι « 
Ec Ipapglaug dunnmona fr ifbpui bliihgengs (illum upoplung : 
lunnwipligun: umcpph. "Hn lari: purga: Znlpnbáphp dH : 
Bund. unmp: impp. dfpugph "Pp[annnup: "Pann, Tun, Jon[dqga | Ἵν μ᾽ ἡ μηίνειν 5 
porpopphs [md phlikgluog Ipmmuplagush 
im. [B * Ünpii quim qu. ἡπς μα Ἷν li mob lngh: Suidhupwlgm uid: Ipag[rhs unaugh la 
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la. ἐπι νειν, puma imihipurhop li. Equi. frin [o fuis, La aqurmun lug ἡ πηι ἵνα μι 
uinqnpd, li dnábahhop μας νης κεν : uapbgph Ei dp db p upapuingu. hingm 10 
b woplipho [ν᾿ So, Bas μι ναι κει ψυϊνηνμινύνις, fpaamaplogurh {0 "p]omnn | 


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"μα πη πὶ uidi ἘΠῚ πη» lan hdi ghio]umpu Ong Ulins bh np lip b Ubuu- 


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om. B Ι] 6 [ ni 566 Ipurinuiplg urh 07M. B. 


propre, dans un endroit célébre. Plus tard le saint empereur Constantin 
PM *9 * construisit sur le tombeau une grande église, au nom du saint. ll érigea 
^ aussi des chapelles dans l'église de Hélénopolis. 

Saint Lucianus, le prétre, mourut le 15 Octobre. 

En ce jour, les saints martyrs du Christ Dasius, Caius, Zoticus, furent 
mis à mort, jetés à la mer dans la ville de Nicomédie. 

zn [D' Ces saints, aux jours des immolations et fétes des 1doles, se présen- 
Tone terent avec hardiesse, confessérent le Christ et blàmérent la fausseté des 
idoles. Le juge les fit saisir et soumettre à de nombreuses tortures, les fit 
crucifier, déchirer cruellement les cótes, en frottant leurs plaies avec de la cire. 
On leur attacha ensuite une grosse pierre au cou et on les jeta à la mer. 

C'est ainsi qu'ils moururent noyés, pour le Christ.] 


LA: 
V 


7 sauur, 46 Octobre. 
Féte du précurseur Jean et de l'évéque Athénogéne. 
L'archevéque de Césarée, Léonce, aprés qu'il eut sacré saint Grégoire 


catholicos de toutes les Arménies, lui remit les restes de Jean-Baptiste qui 
se trouvalent à Césarée. Les notables de la ville et toute la population ne 


[379] 7 SAHMI, 16 OCTOBRE. 315 


plor : e popbg: βιμημερ ιν lac prgám[zhph i ἱμιι δίνη νεῖν Buqneq mmi quo ]umpuh : 
be. μψμιμήιρῖν Surg p ia plo appro "op, landi puzum iu ριμηναρμν νιβῆν, la 
luu ἡμιδ πη “ἡ μημῖι ξ 

b pda μι βῆ, po jumiphi plo monde ρμνημενρ βῆ, lamp, fpudlgua uqphi qpuereuph 
duh dpupumaugh  qnp ξιππεῖι βιμημιρειιμμπη ει, be [uhugho ὡρρηᾷν Ῥρβησρβ am 
undi; upprgh "len : Ue diu indu qhofumpu: impp. bupolgiapro[ii Épatigphlu, 


lan quid lolo Lung b. * ἡ η μας ἐς ιν án lli é"p |; prep : b. lingui uin lu . 


qupuphigpia {0 iun. mda pspap[he τ Ue ppl qup[ompsh: Song, [| διωροῖ 
guacuim hi, uli quipnliliug aplomulih δ μεμα ἧι uppn di "ilanp] lc mul. ap Saudlqun 
Sbp phelihi ppogn : 

E obi Blogo arg rimi ume napuraplan[rs uii lp quo μήν ἔν εν 
Irapuiupln ri la Ufluugphibun idu Ipupgliug inoli iid qul np I: lip udun li 


ΠΩ Zalpnbdphip], inpncd inliqun$ porno pol [bcp jh gopmpliuidpl T plinnup : 


voulurent pas laisser emmener ces restes Les princes arméniens, qui accom- 
pagnaient saint Grégoire, payeérent une somme d'argent au préfet de la. ville, 
qui apaisa la foule. 

Lorsque les princes eurent franchi la porte de la ville de Césarée, ils 
voulurent mettre le feu à la ville pour la somme d'argent qu'ils avaient remise 
au préfet de la ville. Saint Grégoire, au courant du fait, en. ΠῚ part ἃ saint 
Léonce. Celui-ci offrit les restes du saint évéque Athénogéne aux princes 


arméniens en les* priant de ne pas faire de tort à la ville. Ils les acceptérent, * 


et ne songerent plus à causer de dégàts à la ville. Ils emportérent ces restes 


- dansle pays d'Arménie, dans la province de Taron; et c'est là que l'Ange 


du Seigneur se révéla à saint Grégoire et lui dit : ll a plu au Seigneur que 
la demeure des saints füt à cet endroit. 

[S. Grégoire] y construisit une église au nom du saint. précurseur, y 
déposa les restes du précurseur Jean et d'Athénogene. |l établit une fete 
à célébrer tous les ans le 7 du mois de hori, le 16 Octobre. En ee lieu. s'ope- 
rent nombre de guérisons par la puissance du Christ. 


4 fol. 60 


316 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [380] 


uud SEE TÉ ils gii Blech uppnyhi "Lnchliulinup JL Quir unnum [" [με m [ει qb 
Suip[icpuiuplan Ep Li mE Upmupli ἢ μη}! Duinnión L 111 i 


Ürcpph "hosblifacno Ep o Ππμιαμινημε μην πῃ ἀρ μμεεῖν, lc |i Snnd. parquppis Ep 
Sup [n quuplun, lc umupbgun. b {μιν μενίν αἱ, Ἶν Sfphplun apmanunLd un. "lfuqunnna quima- 
Lap s E μεμα Span ph. [umsbg[ha qrfp[uinnu lanbu quigun np qupuisbjhph np laghi, 
{μι μι ἥν. iplquilpal: [εὐ qdbS. pupdmfh np lala, np la. gpliqdulip pug : 
Üuquilung la. il. Üpuupla- flpgp: λιν ὅτι, E mu : 

ΤΑ Δ. 8 e qupdiadi ploph pugna qujuiSiapuld, ib qpuprifl]cia Sla? umduu- 
bbughh! "Locblifushno: n; {μείνη να. mnl qupbsu[lnih la. Eplpn. up liu qopulpuhip 
"pp Suuunmughi ply hiuc: be Banbg qlpspg Sugpupaiutan: Bieb giat Bog 
ἐπ ctus fos Eplpes sropuiio ph be αὔτ με πη πα efasisk geholt 
plo lBaunnuus [78 lina] Üuunm n : 

le qub Apb[gh op apscanugEd qglanpp luujumbi&m,, dnqmilguii un. ἢ νη μενεῖν τι 
be umana dus pupiinai quibu: paupmidu, qb. Sinupu [gl mn. [y nupuluihb] ἡ Ἵν ἶν-- 


Í 1d pop [νει lere E 1111} :7 1] puni [ach uppnyh ^l mchilihnup quip epp lan] ITE L hosp - 
pl Pplumnnup QuiLunnum, κι. “ματα τ τή αι. lbuwup[u luuuinilibgng H B ll 3 luuuignli[uu- 
geng μμὶ 1. Hurupupunnillgng giicuin Els B l| 5 {μιμα{ιευῖι κι gli] [ϑιαρπι μη μι Β lu 14 tui. " 
om. b. 


En ce jour, martyre de saint Longinus qui crut au crucifiement, car c'est 
. le centurion qui dit : Cet homme est eraiment le Fils de Dieu ". 


Saint Longinus était du pays de Cappadoce, il devint centurion dans 
la ville de Rome et fut envoyé par l'empereur Tibére à Jérusalem au juge 
Pilate. Lorsque les Juifs crucifiérent le Christ, il fut témoin des terrifiants 


prodiges qui eurent lieu : de l'éclipse de soleil, .du grand tremblement - 


de terre et des tombeaux qui s'entr'ouvrirent. Il s'écria alors et dit : Cet 
homme est vraiment le Fils de Dieu '. 

Lorsque les Juifs donnérent de l'argent aux gardes pour étouffer la 
' A fol. 60 résurrection du Seigneur, ' Longin et deux autres soldats qui s'étaient 
convertis avec lui ne voulurent point toucher à l'argent. Il abandonna son 
rang de centurion, se rendit dans son pays, en Cappadoce, avee les deux 

soldats, et y précha le Christ crucifié, vrai Dieu et Fils de Dieu. 
Ce qu'ayant appris, les Juifs de Jérusalem, remplis de jalousie, s'assem- 
blérent auprés de Pilate et lui promirent de fortes sommes s'il trouvait le 
moyen de faire mourir Longin. Pilate écrivit aussitót dans une lettre à 


1. Matth., xxvii, 54. 


UPEZT'ULS 7*7 
" - 


[381] 7 SAHMI, 16 OCTOBRE. 317 


li[ihinu : b. un duiduihi qplug 4] uim. Shplipinu Ipuqulip I An nd, Lp "locali un 


Long gnum [n Suip[iruplinmi [dL uis μι. qliug quro]uup3l le μι ppt q'ppa- 
inna unns Ll ἢ μη} Unión, : 


b. {πε θαι] Shphp[nu, um uipliui qopirupban f " Iiiuquinnlifna qh uupuligll q lm h- 


ὃ g[hinu ξ: b. ppl, gopiraplin [rs la]un quncppli μι. ἡ μι gopuilpulul quiquapiilih 


o 


5 


dun arbi [nqog mp Mr Üuhpungha: ba. lS. qhplingmeg qpm[ob : Ui uml] 
djs qup opprih "HLoclibnap, nmupan m. “μη μνεινινεν pmcnaqhd: * Us Lun 
q]umnmaghon fpupun [o δρβ ῖν, ἱναν [o rni quiam lg qq oho lo aper ad. 
Brodogoperia: wimbe: βαρ: 


b. pl m mcpuli pl uiphnull, lih df ἀν ματα αι ἢ μαι ἢν ^ |^ uiplui] unsop Y 


um lu qd [nadop npa] ^e qiu iUpncaugld [ipla " $nqni untrng inliglugls ΩΣ 
qursuli gpl inliugL HIT : b. I ep? g ling uli d[nudop npa a [r s[» uiliruiglui 
ἡ μι un, li μη lilii []icnpncdis unn] μενοι εχ μι !, la ! punc {μαὸ δεν ἢ, 
la qpogpngh ει ἔνια! lup idplibp οἱ δ! διεμΐιορ Σ » 

b. IEIEUE dhincd " «πίνει νι ἧι lpllqun. ldui uncppli "Lomdlifina la Suri quil; 
bius quid (h [νη νει υἷι εἰμπε μη ! ApEuh μι. ! "lla nul; . μι, npupLu diupin]n - 


l [491 [scq] B — Iuqulip Hpuqup B !| 4 uupulighhi] uupuiligl, 5 6 qhplpigencba] 
qhpligochg B ll SN Ioui] luo uli B || 10 [μαναὰ ἔσει! wsop] nisu "I στ 


qup B ll 13 πε μα! 0] εἰ νιν αι [ἢ] b — up om. b l| 15-16 ulii quil, "n duipan]rs - 


poumguic om. b. 
I 


lempereur Tibére à Rome : Longin a quitté son service de centurion e! 
s'est rendu dans son pays ou il préche le Christ, Dieu et Fils de Dieu. 

Tibére, en l'apprenant, envoya un officier en Cappadoce pour mettre 
à mort Longin. L'officier s'y. rendit, trouva le saint avec les deux soldats 
dans sa propriété de famille, qui s'appelle Sandralis, et trancha la téte à tous 
les trois. Il prit seulement la téte de saint Longin et l'emporta à Jérusalem 
à Pilate. Il recut la somme promise par les Juifs et leur. remit. la. précieuse 
Léte; ces derniers la prirent et l'enterrérent dans la partie de la ville réservée 
aux ordures. 

En ces jours, une veuve de la Cappadoce, * qui avait perdu la vue, se ren 
dit avec son fils unique à Jérusalem, pour y appliquer sur ses yeux de la terr 
des saints lieux, dans l'espoir de recouvrer la vue. Pendant. qu'ils visitaient 
les lieux, le fils unique tomba malade et mourut, ce qui eausa un. doubli 
obseureissement à la veuve, qui resta. prosternée à terre avee de gros san 
glots, des gémissements et des pleurs. 

Un jour, saint Longin lui apparut dans une vision, lui annonca tou! 


ce qui s'était passé à Jérusalem de la part des Juifs et de Pilate, et de quelli 


318 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [382] 


pianigun., gnari dui Fa pnl mpi [6 ιν κι ἵν Ep qupi[u [nq li. mul. Popliá li 
Suh qp uhi Fa. uim. daidhurgh: ἐπ τινα uisp pn qpiquii, gocg[u] bi. qpu[i pn [nunop : 

Es bp[Haug | rpg mnaaphinpiillandp Μη μια. qnlgbhi be donpliup λίνα ορ, [npmdp 
lg] qupuninimc idquc qpric[u : Uc php Surg qgprghi μα να! [ Abndi [np lc ἵνα μιά αι 
pdolilsguch ug pli lc lanh: qpnqui το Ui upannlan] umcpp. fpnun[ by [y nnaf. le mupan- 5 
pug jepó fep Murano, engen ει. qunpfl nprpng μέραις : bx bpphug gugupulih 
Uortpsunhia Jag. pif mandati quy εν becequphlo fup v opnpbe opor 

* A fol. 60 μπε μρῖν * "lnchlifuma ε De lpbcegngg los qupafch fup bp [up dancencnp embupbamip la 
{πιεῖ μι np. anilp. Sbuuilu qb. dup. μὲ 8], &pulu qbu. ÜaimcuS μι Abico "Locolip- 
ἵνα [νι wquaphufr fan op. iniri plur le urbt pip qhu: νειν Fi quiim] B d[pnuh 10 
lp : 

hulj publi Uncp[ari: purguiliigh Upmcuunghdh: bgfun. [5 qpariuiG mmis impr 
up [Bh gpl qujpunndec[nib appngh: "Lochgpaihinu, uinanplig un. bgpupu | 
pugned: Elieglgpa : 

lanwpliqun: umpp iHi pfinnnup: "oliin ὦ αἰ μεν! ἄμε d2 «Ὁ 15 


Ι Ep] Eph B || 2 gncghg τς ς iiop om. B l| 6 luupugnliu] Ll ἐπα ἀμ π {{{π| Β l| fr 
Uuhgpiunghe] Uuhguighu B —— quini duh] lp add. B i| 8-11 b. lpliclgngg τς δ [με Κι κὸρ 01H. 
B ll 13 "Lm huhnu[r] IL mchilihinu] B l| 15 2nlpnbd pln 991 ἔπε Uus] Ρ add. B. 


maniere il avait été martyrisé; il lui indiqua l'endroit oü sa téte avait été 
enterrée. Il lui dit : Creuse la terre et sors la téte et tes yeux reverront aussi- 
tót la lumiére; je te ferai voir également ton fils entouré de gloire. 

Elle s'y rendit, guidée par d'autres, retrouva l'endroit, creusa la terre de 
ses mains et retrouva la précieuse téte. Lorsqu'elle l'eut sortie des ordures, 
elle la prit dans ses mains; ses yeux furent aussitót guéris et elle vit la 
lumiere. Elle l'enveloppa dans du linge propre, la déposa dans un coffret, 
et l'emporta dans son pays, en Cappadoce, en méme temps que le corps de 
son fils. Elle se rendit dans la propriété de Sandralis, déposa dans un méme 

* ^ fol. 60 tombeau la téte (du saint) et le corps de son fils, comme saint " Longin lui 
d avalt ordonné. Le saint lui fit apparaitre son fils se tenant prés de lui, sous 
un aspect glorieux et lumineux, qui lui dit : Tu me vois, mére, et de quelle 
maniere Dieu, par l'entremise de Longin, m'a comblé de gloire. Ill m'a 

confié à lui, et nous sommes toujours ensemble. 

Le bienheureux Hésychius, prétre à Jérusalem, trouva, dans la biblio- 
théque de la Sainte Résurrection, l'histoire écrite de saint Longin et l'en- 
voya aux fréres à plusieurs églises. 


Le samt martyr du Christ, Longin, mourut le 16 Octobre. 


εν λ 4 


- [883] 7 SAHMI, 16 OCTOBRE. 319 


uud mint uncppli ΠΩΣ puru lu uppncSph P Lngnu[nn upni] lumi - 
plagu ΠΗ [nu Ριπημιρὶι iul quin uinng Po[unnup εἰ" ην μνήμηι, uippunl, : 
[B ω I {ι. quud IIEDEI inoli uppn il Om[Suiilin Ulpsh Ll ΡΤ ΟΝ lo ]unpuig ; 

Ünpduid Alinluunpligun. unc pplhi μη} ! ΠΣ l upunin[n lughulinupnum [uauh, 
lan idus mippliapalgniapnuli lilbaupm Il la nlin]hinu l ΩΣ, unt p Ul pnshl nd su- 
hnc la Uu, ili : lul, lolo tp porquip]ih ἵνα με νει n4 Iud quil 
[qq imul, HUDERE lo]uiiparhi, iuh "HUS lolo rhiph um np Lh ph uppn Ῥ!- 
qnplis lanm ἧι pugni Ipuouin.u puugunqlnnfh, [ι. luu gain quidpn]ul μι Pu linm Ἷ, : 

b. inpdiid Lib loli ph mI pl qnin di pirqup[ih ΠΝ "μαννα ει ΤΩΝ 
qporquiphi iu [pugni αι Aur linm : b. [dough] uppni ΣΟ. ΜΕ] uim LL 
dli p om μι. [πιππ| ἧι qhio]umnpu πες τῇ ἰὴ ἐρ [μα {Χἱ παι πα Uphuighilu, I uuiliuighi 
Lung, li. uiuis jun dali [s DHT purqup[h, μι linpur uim lan] rpequaphig[ro l ΠΝ 


;, uindilini porqepph H 


-—48 


b. qnegh uilla ἡ, δια. ἡἷιδηι [6] εν ὴρ uim lui qquihal upininncuilpuil la phpliug | 
quii magii ip κα δ {με} 4h : 

: b. l SuliuupupS[rh ΠΟΤῚ guai [rh Supoling [?! uit. iua dll ln πη! np 
Ep uilinp L jp pb "Pupupu, l ipu ghinnih Fippanmug dliuiquiià pirqduisuu[u 


2 εἰν μια [nu poruph] εἰ με pru prp] b. 


En ce Jour, saint Socrates, prétre, et sainte 'Théodosie furent mis à mor! 
par l'épée dans la ville d'Aneyre pour la foi du Christ par l'empereur 
Alexandre. 

[B' En ce jour, féte des restes de saint Jean-Baptiste et. d'Athénogene. 


Lorsque saint Grégoire fut sacré à la dignité d'évéque à Césarée, l'arche- ^ 


- véque de Césarée, Léonce, lui remit une partie des restes de saint Jean- 


Baptiste et du martyr Athénogéne. Mais les notables de la ville, jaloux, ne 
voulurent pas laisser emporter ces saints restes; c'est. pourquoi les princes 
arméniens, qui se 1rouvaient avec saint. Grégoire, olfrirent de fortes sommes 
au préfet de la ville, qui apaisa la foule, et on les laissa partir. 

Lorsque les princes arméniens eurent franchi la porte de la ville de Césaree, 
ils songérent à mettre le feu à la ville, à cause de la somme d'argent qu ils 
avaient versée. Saint Grégoire, l'ayant appris, en fit part au Grand Léonce, qui 
remit les restes du saint évéque Athénogéne aux princes arméniens, en les 
priant de ne pas faire du tort à la. ville. Hs les aeceptérent et. renoncerent. à 
faire du tort à la. ville. 

[Saint Grégoire] se mit en route avec grande joie, emportant le preeieux 
Irésor, qu'il déposa dans son pays. 

' Chemin faisant, lorsqu'il fut arrivé. dans la provinee de Taron, il appri! 


qu'il s'y trouvait un temple d'idoles, sur la montagne karaka, sur le. fleuvi 


320 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [384] 


4 ' 
{απ αι 9 [uquicnpiuigh gbhiliug 1 apuduinliuug gopiigli nm pin I giu] iunrapujh qil- 
Sl qh ΠΣ gbhibugL, Ll. qphplou] lo ]uiipuh SuiligncugE : b. Ell Im Ipupiigpü 


41H PES pe puiglugli ginuihilg, qb qhicphi Sudlilaph, {πι. ! upup[iup ΠΣ ηδίνιιη μμίμε qh 
ΔΓΕ: lu Li : 
4| nuin. η : 


blu DTE upuindlg pl uppn il "obanpp, Ll luu uin lui glor ἐπ τ πὶ μαι κει 
li [i bbw Llpug rin [δεῖ gll [TS uiul . Zpliounulip D SEn Suipur&lruglls 


ghinum : b. piu puli φπηἣ nda] plibg li ]iiehpo iji nh, [πι. οἷνσίκαιν! ! [Enn 
Sun uui inurupupluug guidlduuqh φἰιπε ει δ υἷι he gphlipiah uunmuljlau, ΠΣ [s inlau] ! 


ιπίτηι πϑῖι ΕΙΣ p'"[ Ll. ΠΣ duin, Ll. ulia dupli npp inbu [rit quic unmugpii ! ''pha- 


innu : 
bs ἥήιξημα. bull ph, br {{πι plani Dippunn, la Ipadlz pha uiui pl Anpuly 3p 
vut [umaly pop[ipi: pp. Πρ Ἶν qunepp. lojupul? bab anie ε Ur Sphpenaly ἔδμειηπι δὲς 
ung un. "pfgnpbnn bJE. Suibgun. Üannaus qb ἡβη μαι gg [ro fnmpumg uppngs : 
{πνεῖν oblig dudar]: Elbglgp, bc qi δεινήν, [i umpp nullbpurg uhnp: $uih- 
qncaph : 

Pulp lla |) nbgb: δες ἡμίν. obhlaug be wh blilghgp δνδ κει μεν διμιπι. quiim 
uppmih: θιι[φιιήήιηι. — Ups, b op qaguilinqifis pari urbibplscm [uapeip: qhonmpu 


Euphrate, contenant de grandes richesses et qui avait été construit à grands 
frais par les premiers rois. Il ordonna aux troupes qui l'accompagnaient de 
se rendre au temple et de le démolir, pour y construire une église et y 
déposer les restes (des saints) qu'il transportait avec lui. Ils y montérent, 
mais ne purent trouver la porte du temple, car les démons la leur cachaient. 
Le fer n'avait aucune prise sur les murs, qu'ils ne parvenaient pas à ébrécher. 

Ils revinrent en rendre compte à saint Grégoire qui, ayant pris avec lui le 
signe de la croix du Seigneur, y monta, et se tint en face de l'édifice en disant : 
Seigneur, tes anges les chasseront. Α ces mots, un vent violent souíffla de 
la croix, se répandit également sur la montagne, renversa tous les édifices 
et fit périr les habitants, à tel point qu'il n'y resta sur place ni pierre, ni bois, 
et la multitude de gens qui en furent témoins crurent au Christ. 

Pendant qu'ils remontaient le cours de l'Euphrate et quils voulaient 
passer par un vallon, les mules blanches qui trainaient les saints restes 
s'arrétérent. L'ange de Dieu dit à Grégoire : Il plait à Dieu que tu déposes en 
ce lieu une partie des restes de ces saints. Ils construisirent aussitót une 
église en cet endroit et y déposerent la plus grande partie des saints osse- 
ments. 


[Saint Grégoire] monta ensuite à l'endroit oü se trouvait le temple des 


idoles, et y construisit une magnifique église au nom de saint Jean-Baptiste, 
y déposa à droite de la porte, invisiblement, les restes du saint (Jean- 


[211 


FE) C, p 
di "AST. v 
" 

" 


| [885] 8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 321 


ἵνα μι Ll ! Auiunql ΠΌΣΟΝ uppnil μιν μείνειν, qops ns np ldpapl inbuwulli 
pug d[uuqh qub mq με ἷι : Il ἡη αι αἰ η ει Ll Ipuhighliuig un uiui dlipinm pulus 
Ll. [neimenpliug qpongdocppct qopiungha nr p lp TI pioloilug lingui gin μαι ει κε, 
ἥνεμ μι], la. quippc TP ERuronpueguu HTFPB ΩΣ plui ui "PP elihaph 
ghilqn, μη μημαψμ μαι {μμμι! 4 Ἷ, nom 

Dusdulilung uihil L hdi inl ngla l linh untep, np L IJ. sp, I: La Anlpnldplin] 
93, ud quil, ilu. Suilu[r[ ἱμαιαπαμ ἑν! ἡἀ{ υ αν uppngh : 

b. L dpiisla. gunuop umpp m [unl iuip dl {πὶ $nguilpucnp, la Αἷμα με με, 


σι 


ljroliiinpiig [ι. pdolpis[oichp μ'πηπιὶἣ Π ἢ ἡομπι [δ μι ρ, Polannup, n[ phil L 
10 b mp lv : 
uqud oia im ]unilü boum pug Ondulihun Üplduphung nil iUpncuugld l "lngn- 
dbalun n[ L Up pw, Ll. iioii pl ludus uncpp Uguplp lali, pli : 


{εις δ} E ει. 3nlpnld pln d:l- : Sol L Il]uLt dupquipl; [i 1 
Il.|uLE L PLpgudn[u, Ep ! gll huupupun. li Quun dDiipipuplzurgun. l ΠΣ 


13 Ili[uL;L] flu] B Il 14 Il|uE E] Uni pp δια μη ls hun 5n Il]ut; add. B Plguda[- 
pw Pl dun [dui B. 


Baptiste) et à gauche les restes de saint Athénogéne; or personne ne peut 
voir l'endroit ou ils se trouvent. Il y dressa un autel, érigea des fonts 
baptismaux, baptisa la multitude des soldats qui étaient avec lui et les 
communia au corps et au sang de Notre-Seigneur, pendant le sacrifice 
que le saint patriarche y célébra. C'est par là qu'il commenca à ériger des 
églises dans le pays d'Arménie. 

Il preserivit sur-le-champ de célébrer, chaque année, en ce méme lieu, 
et en ce méme jour, c'est-à-dire le 7 sahmi, 16 Octobre, avee une grande 

. solennité, la commémoration de ces saints. 

Et jusqu'aujourd'hui ce lieu de pelerinage est un grand et célebre monas- 
lere, habitó par des moines, et beaucoup de guérisons s'y opérent par la 
puissance du Christ, qui habite parmi ses saints. 

En ce jour, translation des restes de Joseph d'Arimathie de. Ptolémais, 
c'est-à-dire Akka, à Jérusalem. On fait en. méme lemps la commémoration 


des saintes femmes myrophores.] 
8 saut, 17 Octobre. 
Féte. du prophete (sóc, 


Osée était de Béthamoth |Bélémoth), de la tribu d'Issachar, Hl prophétisa 


322 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. | [386] 
y ji VK 61 bupuulih Li dlnun. ]oqueqnuludp Li [θμιη κήμιιι. ieplipl poss : bun loui ; μμ!.. 


ἈΠ Α 101761 
Ὁ) ἃ: 


ΠΣ δ. {μη}! Li ph μι μη ἦι eppPEugp, Ll. [μα η μι nn l UL puiduliliugp 
ieplgimnh duiuli, T μη}! bplginunnul μα Ὧν. [πι. qslan UU LU li liuilinlug][rh 
πὶ binh Uum ὃ πὶ lt lini] ligul udin bplihp : 


Suquá DILIEIY {μα oc pac uppnyh σα πὰ αι [6 παν ΜΠ E fluli; Sun Eu "upbáp 
uidnculin, «pn : 


Lada Pp[unnnup: ἴσια τι νεῖ θαι Ep [| duidudunlu Uncdlplu woplh: uppunh 
"' ριμημιρ εἶν Ügblpawhignns, li uhi ςομῖν npndlEno SbSunnnch popu : Ue Epl 
ls τι αν θην [5 5nd, nius quidbliugh [dunnnm [ii upunup[ii qpng. ing: upuinii- 
Sb [upunnkgun. gannnmiausungh qpng : 

Es qual pi Bunpanp: quapp doi. quiis áp Sana inning npn ubmdh Ep 
lupupifnpsh np [uupgduip: upquiphp, li iaun. [y hdi quidbhugh: puipbupupinm- 
Blsndp. nnnius[inm f [chu Fi. qábljim Buh qpng Fi quidbliugh apanimppuiuupuSni- 
[fce Fa ἠορεΐνιν Üuanncn, : Us pagus. quimica Zop ba flpgenq li umpp ἀπιμ πᾷ: 


2 opphug]] npdiid Sail; upliqulfh || Ukpu[ add. B. || 3. Shuuquiblug[] p ifepu bplip] 
add. B || 4 lbggE] ipsggE B || 5 »p b] »p βιιμηδεήῖι B — paph$p]l ἀρ αι "Fupp- 
uuu qup upkG. [ngkh add. B || dips] umpp. add. B || 9 ijo]. hnjiuEu B. || 
11 LE inui] 2L gin lu] B lu 12 puplupuoinni laud uninncuiglunm [uictus] uninncuisSug[rh 
paphlaupmncdliha B. || 1.8. quiilduagf upunnm [purhumpuSm [juin i. qoplhn Unimog] quius- 
up [uc iquinmi pideugh: ÜunmcSng B. 


beaucoup sur Israel, mourut paisiblement et fut enterré dans son pays. Il 
donna comme signe : 'Le Seigneur viendra sur la terre et circulera parmi 
les hommes; Le chéne de Selov se partagera en douze parties, qui deviendront 
douze chénes; ils suivront le Dieu qui s'est manifesté et Lui obéiront et 
toute la terre sera sauvée par Lui. 


En ce jour, martyre de saint Chrysanthe, c'est-à-dire fleur d'or, 
et de son épouse Darie. 


Le martyr du Christ, Chrysanthe, vivait aux jours de l'empereur impie 
Numérien, dans la ville d'Alexandrie. Son pére, prince riche, se nommait 
Polémius. Chrysanthe se rendit à Rome et y apprit toute la philosophie 
profane, mais il s'adonna en méme temps à l'étude des écritures divines. 

ll rencontra, caché dans une grotte, un serviteur de Dieu, dont le nom 
était Carpophore, ce qui se traduit « qui porte des fruits », et il apprit de lui 
toute la science pleuse de Dieu, les commentaires des écritures, les 
commandements et les lois de Dieu. ll se fit baptiser au nom du Pére, du 


ct 


-. [887] 8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 323 


b. gan Lo[f mecnm [ocomenpn [aliut lila Suihupawulimi [dlaidp pipoqliug qpa- 


inn — 2 


b. [ob] Ἵμνη "ἡ φεμ κι prag upgli gli l |i re pil], « ununi " 


lids uuilpun [li qug Ll mq : b. gan ΞΕ ΠΕΠΗ puru «απ nduilip g Moqnál;nu, Lp. 

o Hlpsunf gepep[h ppbisnhiliuu, ph um unl ἡ ογ μεν ! Quit unnu a plu * μι phioplauing 
με δ μιν μι dunnumu Ll pee quoqrpuaplum qhouus nulp ni L dli ug] quliin[n.p 
Ll “πη [| duh l iunudiipli la. p uliliulqu ἀκα (δίνει u: b. urn unnungl;u um upl;p 
lingui ἐμαί qua Ll |vopollp uilimiou μι porgqduisu[uu, Ll inpar abh[w purugpue- 
Suid, uiglim. IpudEp quil quocppli quinncuidufli quii unns μ " upuplilioin qnpángh z 

uU [n AI LS. L. unninncuiduiulp bplnnmuuph ln nicuuilnu ΣΤ qSliupu Utdiuntiu- 
liuquilpuli ; ij]usb, [μα δ μι. inpnquildt; poilunuplni μι, ει ἔνια! l ΠΣ lpliuug |» 655 

" ' Ἷ 

) ibplibp μη μας ἢ i nni Tell L δα ἷι quil : b. uiplilui Dunn uid μα να 
[polius p " ibus lulii ΠΩΣ uidlili ρ [1 m Ipupl [ih quip: * Tm iopduid 
inui lingui lbquilini pl b pul frs l ulli ios E unpoldl;p ρει μι σι nt αι λένε, μι l 
iunuidiuip [ih duh lunlui nanbfl H b. uiquuthu[ Slnup[i.p Sun μ' [! n Ipupuig qul, 
liu : 


- 


3 "lung nl; nu quip] qpuuplinhi] “μα δ ναι Sup lp B || 5 npsunp] nppuili B 6 uilla] 
| un 9lpnicliu p — qqbum]cp] ἡ αι B DI κ up] ghnuwm add. B 9 μὲ δ! 6] Iul qoi] 
B — quocpphi] ghi B l| 18 ἡμῖν "νι apis qb B || 14 Ll publ pa] luin B. 


Fils et du Saint-Esprit. Sept Jours aprés son baptéme, il se mit à précher 
le Christ avec hardiesse. 
Ce qu'ayant appris, le centurion Ptolémée le fit. enfermer dans une 


prison. obscure, 
aprés, quelques personnes ayant dit à Polémius : Plus les chrétiens auront 


, 


souffert, plus ils se raffermiront dans leur foi, il choisit des jeunes filles 
toutes jeunes et belles, les para d'or et de vetements riches et les enferma 
ensemble avec Chrysanthe dans une vaste maison aux pieces luxueuses. 


Ἂν ii leur envoyait en grande quantité des plats suceulents et fort. eoüteux et 


des vins fins en grande quantité, pensant de la sorte priver le saint de. la 
foi divine et des actes de chasteté., 

Le jeune Chrysanthe, lami de Dieu, pressentant en tout cela des 
moyens diaboliques et voulant éviter les piéges du démon, se jeta la face 
contre terre οἱ pria Dieu de le délivrer de ce mal. Dieu envoya un sommeil 
81 profond aux femmes qu'elles ne pouvaient. plus se réveiller, et lorsqu on 
leur apportait les repas, elles sortatent de la piece οὐ se tenait le bienheu 
reux Chrysanthe, se rendaient dans la salle et s'assevalent seules pour 


manger, 501 pere ue pul le vaincre par de LeIs niovens, Son |^" re consulta 


ne lui donnant qu'un peu de pain et d'eau. Longtemps * 


A fol. 6) 


* A fol. 61 
v? a. 


FA ΤΟΙ. 61 
v? b. 


* A fol. 61 
V? a. 


324 |. LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [388] 


ul, $o[ [pr [μπρξπι μη un lui pi ubplihu qb inugL; hdi αὐἷπι μι s quipuuilibop 
n[ lpupon LS Sui uil mciguiuli glia, l [pg liu, iplipupugni [lul Po[unnup : δι 
διμΐιπι ἢ} lidui ql [rh nüli uildbliugph [idunuEn ddnian En inliglauli Slgpbhulpurhi 
Suhiduipni ἐπι. ἡ μι} inbupliudp. npnid uilinili bp "ups, gqnp “μπήκανε! uisi ghuu 
um. lu πὰ κει πε : 

b. Bpuntun Ι dup [μοιεη ει ph dll ψαμιππει δε {ἷι lu gpinuippii gpny, 
Lu qoid ioi pailangp qpodp, puldluug unc ppli lu πα ει ὅπιὶ uin lpulil "hupksp, Ll. 
gulinhduriluig Ll. un uu] lgnqj qSpsounlib ἡ Sl [during i. rpiippuig dnchu 
lngui [n Srt gljo qul "upb5, qiia Lun. quizunniui I "Ppunnu li uudniu- 
lulu] hu. li πα [μιπ Lglwug uhinzudp fuu jab, uidnru[iip, L. uiliupunn upu SL] 
glpoicunc alot psa. l dui - δι ρα θέμα "upl4 Ι' inni lili la πα ει [δ πεν bs mauu 
ἡμὴ ἧι ι ἡ{ππ| unninncuibuimdlisu Li popdncpppoh uipiilig ει. Iuliulig ii páncap 
quiinncuisupuiginm [dicla Ι ἥπιαμπι [εις {μα πηΐι iuprpauplan mi [6 τι ἢ plu [ph E s 

b. laghi |i] pon üló {μι εἱἷι lingui L Zn um. πη μηἷι lupuppnu porquppih, 
κι. "μας ρ uiunpuilib fr idu Pu πα κει [θ πε Lp. [μην Ὃ qupul dlin gililinqhng 
dlpnng, Ll. niquuluu] gunininnicuiduh : Ἵνπ νη κι Ll. uippli "πη τη} hl {ει pui qon (h 


upuSbugbh B ll 13 quuinncuiSupuomn [6 L in[npnc[dEhE] L lpnuupuoinnc[dlhb ψαπιππειμδ- 
ἡ{πππὶ aa Β l| 14 Unbpohi] Unbp uh B ll 15 iuri] uppnyli add. B 


done des personnes amies pour donner en mariage à ' Chrysanthe une 
épouse qui füt capable de le persuader de s'éloigner de l'adoration du Christ. 
On lui parla d'une femme athénienne, philosophe, versée dans les études 
helléniques et d'un beau physique, dont le nom était Darie. On la para et 
on la conduisit auprés de Chrysanthe. 

Ils restérent ensemble, causérent des écritures divines et profanes, 
discutérent longtemps sur les lettres, mais saint Chrysanthe eut raison 
de la jeune fille Darie; 1] discuta et démontra que les ridicules écrits des 
paiens n'étaient que fables et insanités. Il convainquit la vierge Darie 
qui accepta de croire au Christ et de se marier avec lui, en se jurant d'étre 
époux de nom seulement et de conserver sans tache leur virginité jusqu'à 
leur mort. Darie se rendit à la maison de Chrysanthe, apprit toutes les 
écritures divines, et ils convertirent par leur doctrine grand nombre 
d'hommes et de femmes de l'erreur des idoles au culte de Dieu. 

Il y eut à leur sujet un grand mouvement à Rome auprés de Cléros, 


*A p 61 éparque de la ville. Les femmes  protestérent contre Chrysanthe : LM 
v? D. 


détourne nos maris de nos lits et ils renient les dieux. Des hommes clamé- 


et 


1: 


8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 325 


3 "hupls] LaL . Bude dlip npnol qurdnculinc[dlul; dlipdl; m qun unu " LEO TTL ; 
: b. un upliug lupuppnuls μι. μιὸ uin uil lt Ll. [ing ἣ Shu lg puluuglun ns 
t [pupiug Sui ulhilig nic ἡ μιν! Ll. [ijui l FOE o T ΠΩΣ ἔριν ghnuui l SR ion 
j glluucnph la Sula τὸ ἐπάνω ἐπρ porqupp εἶ, ni ndun. Ll ΤΣ οἷ qalinu lngui m dapi 
᾿ ϑι9ρ. Ll. un duiduili Ipuupulipl, [oc μεν ει, Ll uiuui ! im in] αἰ ἐν qoin blnqui 
᾿ς dpuuquilop ploliaug Ll lnghiduiduih duihipliqun. inn nra ἰνι. lla ΤΩ u ipeocb, μι ador ines 
(Sab " ΤΙΣΙ lingui dnqnilu] dbqu, qb |: $mnn(l ghinpliug[r [rdunplu Ll. uilul, u μηδ 
ling quilinzouigninmidfhi : 

b. unur wiplilrl gini l linpiugLli dnpplu uipsuun nt μι “μα ΝΕ, guai μι 
( | phliegph quipli, Ll. dnp[Ji n$ jn[nuguic uilla μι, μι. quilirs l dnp p» μι ipli εἶ, l 
upuipiuilingli ΓΙ Ll. lplpuldu qmnuli, L. iplis l | ΠΩΣ pol, μι 
, uiuis Ipuupurhiphi l upupulingl; Ll. qnan] ling Ll Suglug l μα βὶι [i^ dl : 


1 Epuiliqingu] EpuliniSenqh B — Quiz αν ἧι] Sui unu 5 ΤΠ n8] Eus B quiciulil- 
cagpmapulib μι. linh] ipn gulli, B || 4 ghi. nphi] orpes B — la qubliu ΠΡ 
c gurquplih inndu] [πὶ uu dunnlilium " qurdiuquil imnulig ulia B || 5 δι uncduiduil eis ungui: 07H. 
c B6 Ipuiuqurhiop pl'clinaug] plcbnop B — μι RTT ON AE va δὰ umi. O7. 5 1 duel] 
| om. B — qb " $mnnjli Ts quiim ouSmnn [ch 0n. b | 9 Slpupkbag[ih] pepebgph b 11] 
μαμ}.} quplicnc ΙΝ qb hill μεν οἰ με ἡ να μι " lids add. B — uif] quibu, B 


Nt upuiparhin ghi ΓΙ ΠΑ upuipurhinguli purudullaul 5 Cem lplpuplu] μμίμωεμ B am uiplihi] 
μαι}, Β 4l 12 μι. uiliguuli De, [nu dLS : om. B. 


- 


rent également contre la bienheureuse Darie : Elle détourne nos femmes 
1 du mariage, et elles eroient au Christ. 

L'éparque les envoya chercher et les fit venir en sa présence, mais, bien 
"qu'ayant employé beaucoup de moyens, il ne put ni les persuader ui les 
. détourner de la foi au Christ. Il les remit entre les mains du. soldat. Clau- 
dius, pour les emmener hors de la ville de Rome. On leur attacha. forte- 
ment les mains derriere le dos avec des nerfs,|de beeuf/|, mais les liens se 
défirent aussitót. On leur attacha ensuite les pieds à un poteau avec. des 
chaines et des clous, mais le poteau fut réduit en menus morceaux comme 
de la poussiére. On versa ensuite sur eux de l'urine qu'on avait amassée, 
* afin de leur faire perdre connaissance à cause de l'odeur; mais elle tourna 
ΟΠ en odeur suave pour eux. 


T On les enveloppa ensuite dans des peaux de bétes récemment tuées, 

"qu'on cousit sur eux, et on les exposa au soleil ; mais les peaux ne se dessé- 
—. ehérent point. On les sortit. des peaux et on leur passa des eolliers. au 
P cou et des fers aux pieds, et on les jeta dans une prison obseure; mais les 


chaines tombérent du cou et des pieds et. une grande clarté. jaillit dans la 
ED 
| prison. 
ν PATR. OR. — T. XV. — F. 3. 


u- - 


* A fol. 62 
r? a. 


* A fol. 62 
τον: 


326 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [390] 

Us bupuppnu[rhi * nbuliug quiqu uda? lpufumpqu Suiuplgun. ἡ πα μεν li. εἰν ἧι: 
qnip iil uinci qupurisihui. li. Ep[Hlau] uppngh ἀντι νον lip bi uiupiuihop gudo[l 
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L'éparque, ' témoin de tout cela, prit les saints pour des sorciers, disant 
qu'ils faisaient ces prodiges par magie. Les saints se présentérent devant 
lui et l'humiliérent avec mépris. Il ordonna alors de frapper saint Chrysan- 
the à coups de bàtons, mais ceux-ci lui parurent plus doux que des roseaux. 
Ce que voyant, le soldat Claude crut au Christ avec sa femme Hilaria, ses 
deux fils nommés Jason et Maur (Mavron), et d'autres soldats avec eux; ils 
furent instruits par saint Chrysanthe et se firent baptiser. 

L'empereur Numérien ordonna d'attacher au cou de Claude une grosse 
pierre et de le jeter à la mer, et de trancher la téte à ses deux fils Jason 
et Maur et aux soldats qui. avaient. confessé le Christ Dieu. On saisit 
la femme de Claude, Hilaria, et pendant qu'on l'emmenait, chemin faisant, 
elle pria Dieu et rendit son àme. 

On jeta de nouveau Chrysanthe dans une prison obscure et infecte, οἱ 
se trouvaient entassées des immondices; mais 1] se produisit une clarté, et une 
odeur douce se répandit dans la prison. 

On enferma la bienheureuse Darie dans une maison de prostituées; 


B 
- [891] 8 SAHMI, 17 OCTOBRE. 327 


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16 dnqni[Eph] duqnilw μι B. 


s'installer dans la maison, et les hommes prostitués qui s'y rendaient. s'en- 
fuirent à la vue du fauve. Cependant, un homme ayant eu l'audace d'entrer, 


ut 


le lion le saisit, le jeta par terre et s'assit sur lui. Le prostitué se mit à prier 
Darie qui lui parla en des termes divins et le détourna du culte des idoles; 
—— dl promit que s'il sortait indemne de la maison, il précherait à tous à Home 
que Darie était une. déesse. 
e Or beaucoup de soldats se rendirent à la maison pour en chasser le lion, 
£ mais ne réussirent point; par contre, ils furent blessés par le fauve, et ils 
se convertirent. Alors l'éparque ordonna de mettre le feu à la maison: ei 
lorsqu'on y apporta le feu, Darie ordonna au lion de se retirer dans sa 
retraite; il s'en alla sans blesser personne. 
[L'éparque] ordonna ensuite de pendre les saints à un poteau, mais les 
- liens se défirent et le poteau tomba. On alluma un grand feu pour 3 brüleir 
— les saints; mais le feu s'éteignit, et à ceux qui voulurent se saisir des saints, 


— les mains se desséchérent, et ils gémirent avec. sanglots. On cereusa. ensuite 


une fosse profonde et 'on v jeta saint Chry σα πὸ et Darie : la terre couvrit * 
* la fosse et c'est ainsl qu ils moururent dans le Christ, le. 17 οἱ tobre 
Il y avail une grolte dans la montagne voisine ou les ehreétiens se ras- 


semblaient et tenaient leurs réunions liturgiques. L'empereur, l'avant appris, 


quip ἢ uin [i df uiSuinp quilunuin Lh T bpphun. huinun l dle iiu li Lp : 


Ll 61, ph um. quncppli ΠΩΣ μι. q Iupbs, μι ὁ "πη; διε δ ἰὴ ἡ} 9]; ls. * 


— mais Dieu lui envoya comme gardien * un lion terrible de la foret, qui vint * 


A fol n2 
mb 

4 fol. 62 
y 

ἃ fol. 63 
r* D 

ἃ ι 


ἐν 
p. 193». 


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p.193: b. 


328 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [302] - 


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ΠῚ des V] 


2 dnqn[pqug] dnqui[Ejng B. 


ordonna de fermer l'entrée de la grotte pendant qu'ils psalmodiaient, de 
sorte qu'ils ne pussent sortir. On fit monter sur la grotte des tailleurs de 
pierres, qui provoquérent un éboulement de la montagne sur l'assemblée des 
chrétiens. C'est ainsi qu'aprés avoir communié au corps vivifiant et au sang 
du Fils de Dieu, ils rendirent leur àme. Parmi eux se trouvaient le prétre 
Diodore qui avait célébré le saint mystére dans la grotte et le diaere Marianus 
et autres cleres de l'église et beaucoup de personnes qui moururent dans 
le Christ en bonne confession. 

Sur l'ordre d'Étienne, patriarche de. Rome, Varinus et Arménius écri- 
virent fidelement le martyre des saints et glorieux martyrs du Christ et 
l'envoyérent à toutes les villes. — 

[B * En ce jour, commémoration et féte des saints médecins et thauma- 
turges Cosme et Damien et de leurs trois fréres Anthime, Léonce et 
Euprepius. 

Ils étaient Arabes, furent saisis en Cilicie, aux jours de Dioclétien, et mis 
à la torture dans la ville d'/Egis par le juge Lysias. 115 moururent sur la croix, 
et l'on jeta ensuite leurs corps à la mer. 

En ce méme jour, translation des restes de l'ami du Christ, Lazare le 
juste, de Chypre à Constantinople, par ordre du pieux empereur Léon. 


On construisit en ce lieu une grande église.] 


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15 


9 SAHMI, 18 OCTOBRE. 329 


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E aplmdpuu ipicaugld uin. "p[uinnu, qb qoin ug la ido diip [nn glirngL μι. qepz gp 
] ἐμ! ἵν: 


* 9 sauur, 48 Octobre. 
Mistoire de l'évangéliste saint. Luc. 


T Le saint apótre Luc était d'Antioche, médecin de sa profession. |l se 
. rendit à la ville de Thébes aux sept portes, aux jours de l'empereur Tibére, v 
— rencontra l'apótre Paul, renia l'idolàtrie de ses péres et crut au Christ. ἢ 
; suivit Paul, et devint, comme lui, évangéliste et. apótre. Ils parcoururent 
ensemble tous les pays et enseignérent l'évangile du Christ. Il devint un 
parfait médecin d'àme et de corps pour les hommes, et il accomplit de 
| grands prodiges et miracles. 
E Il éerivit le saint. évangile qui tire son nom de lui, d'apres les paroles 
et le récit du saint apótre Paul. Il éerivit aussi les Actes des Apotres. 
- — On dit encore, d'aprés d'autres récits historiques, que lapótre 
- avait été l'éléve du grand médecin Galien, lequel vivait aux jours ot le Christ 


cireulait sur là terre, et qu'ayant appris les miracles accomplis par Jésus 
aveuzles de naissance, 


luec 


-qu'il ressuscitait les morts, donnait la vue aux 
n guérissail aussitót, par la seule parole, les paralytiques, les inlirmités meu- 


1 Galien envoya son éléve Luc à Jérusalem aupres du Christ, pour apprendre 
ce qu'il y avait de vrai et de certain et revenir aussitól prés de lui. 


) rables et les ' maladies, rendait. la parole aux muets et l'ouie. aux s urds, * 


* A fol. 68 
v* b. 


4 fol. 63 
r à. 


* A fol. 62 


p. 


p. 


INTO 


193 b. 


55 
194 a. 


8 


- 193 b. 


*n 


19/3. 


330755 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [394] 


lc npduid lum apium la. lanbu qrf'p[ninn lic puqmid upulisllang wlpulun- 
inbu lp], Fa. qqunauguigngh pdoliiuquli lanbu, [guncuriu: wpiipleuip [γ΄ mhi nli unnbu 
Ifi, gnp gan b pljnimuiurl uium "Pp[unnu pdolig . ι. uiu gapáui- εὐ μι 
Lcd μα. fagi: mg. lafnn. pullib: dna] Ep τ Ur ἡΐνανῃ, |. ριμνηεερῖι [θ᾽ νειν, la 
Sua fbg "lognu umcphinji, npujlu da. qplguuph : 

7. anpdiid Surinliplu Ep. dnd], epnsbaug: quipiulphpinu la qdnqni[mquh mung 
limi. quininncusughhi puri lc Sunninunnliug |. Suiunni Sodup[una: lai. mqo[Baug um. 
uana be ἀμ νη νι, qéng[h [ep [uunpuqnclandp : Ei puqnid loup la. doli - 
pop μην [6 υνίνη αι φικήιη μείνειν, lapi. ba uqdé πὴ 9 dupidlnd blu [pay ph un 
μὲ κρίναι εἶν, fi maium apoghu: : Ὧν ΝΘ νεῖν, uimauphufh la ncdipuihsh "Ppfunnnuf: 
"]oclpuu: 2nlpnbápbpp: df : 

[B * Sob E δ δ ενφενηκιν bi rpunmaly umcpp bi moaun[m | umaupbqngh ἔνα. undam 
puris ALocdpuun : 

Unc pp ματα ἀρ νει ἦν laoicdpi! iqqua. Ulunpnpungh Ep bc upmlumn[u. pdfolq la. * p Suup 
Susan fibhiguiuugpudpah upncbumn[h, EpMbeun |. ρεμημερῖν Éhfi[Eu: dbopBunpnihul! [ 
δεινήν εν. Shphphnub mppugh, be Sudugpuphug uiniuphbjngh! bli. uupuuunnp li. uip- 


libpin "llognup uinuiplnihi : 


Or lorsqu'il fut arrivé à Jérusalem, eut vu le Christ, eut été témoin de 
nombreux miracles, et eut vu ceux qui avaient été guéris auparavant, étant 
descendu dans la maison de l'hémorroisse guérie par le Christ aprés douze 
années de maladie', Luc retourna dans son pays mais il ne retrouva plus 
Galen, car celui-ci était décédé. Il se rendit alors à la ville de Thébes ou 
il rencontra l'apótre Paul, comme nous l'avons écrit plus haut. 

Lorsquil fut sur le point de mourir, il appela ses disciples et la foule, 
leur enseigna les paroles divines, les raffermit dans la vraie foi, pria Dieu 
et rendit son àme en paix. Beaucoup de miracles et de guérisons ont lieu à 
l'endroit de sa sépulture. Il repose maintenant, de son corps entier, auprés 
des autres apótres à Constantinople. L'apótre et l'évangéliste du Christ, Luc, 
mourut le 18 Octobre. 

[B * Féte de grande solennité et commémoration du saint et lumineux 
apótre et évangéliste Luc. 

Le saint apótre Luc était antiochien de nationalité et médecin de sa 
profession; il était parvenu à la sommité de l'art de la peinture, dans la ville 
de 'Thébes aux sept portes, aux jours de l'empereur Tibére, et y rencontra 
les apótres; il devint le serviteur et le disciple de l'apótre Paul. 


1. Matth., 1x, 20.22; Marc, v, 25-34; Luc, vri, 43-48. 


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- [395] 9 SAHMI, 18 OCTOBRE. 331 

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pp] la unauplu : b. ep? pe ! ἡ νειν, ph uil dui (l μι li mum guild; [^ 
5 aun lamuqnuli p[unnup : b. lila ljuninuipliui rot $nqeng la. duipiling διε νη μεν, 
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L “μη νειν liu]umpdolih, qh Ep luu {πε puli inpncd p[nnnu epe iplip] Ι 
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uin duidui(l nin ni θαι! πα αἷς li quidlipg la μ' μη |iont unu T [i : l5 mpl 
qiguililiqanli lp ἡ“). με iUpncuugl;á Um. p[unnu ul inliugl μι ἡδρδμρβαν Tm 


᾿ Il apprit de lui la parole divine, renia l'idolàtrie de ses peres et. erut au 
4 Christ. Il. recut, outre le don de la guérison du corps, celui de la guérison 
ὃ spirituelle, suivit Paul, et comme lui devint évangéliste et apótre. Ils parcou- 
— rurent ensemble tous les pays et y enseignérent lévangile du Christ. 1] 
; devint un parfait médecin de l'àme et du corps des hommes, et accomplit. de 
. grands miracles et prodiges. 
"1 Il écrivit le saint évangile, qui est selon son nom, d'apres les paroles et 
2 le récit du saint apótre Paul, pour un prince de Rome nommé "Théophile 
E Il éerivit également le livre des Actes des A pótres. 
j Il est symbolisé par le beeuf, dans le ehar aux quatre animaux, et. par le 
Tigre, p jarmi les quatre fleuves qui eontournent la Syrie, d'ou il était [I 
i eerivit " évangile vingt ans aprés l'Ascension du Christ. 
On dit aussi, d'aprés un autre récit historique, que l'apotre Lue avait. été 
-. le disciple du grand médecin Galien, lequel vivait aux jours ou le Christ eireu- 
lait sur la terre. Ayant appris les miracles aecomplis par Jésus, qu i| res 
suscitait les morts, rendait la vue aux aveugles de naissance, zuerissait par la 
parole seule et instantanément les paralytiques, les infirmités et les maladies 
: ineurables, rendait la parole aux muets et l'ouie aux sourds, Galien envoya son 
diseiple Luc à Jérusalem, auprés du Christ, pour voir et apprendre le vrai et 


TS) 
p» 194b. 


wis 
p. 194 b. 


332 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [396] 
guinn gli g[immug E? Ll. Ell upuindlugl lids, qb ει. [ph "|aghiurhinu μι} η}ς ulip 
um. "'n[innnu : 


b. inpdiid “..πι γα [εξζιμαι iUpocaugLá Li lanlu qf p[iinnu Ll puupncá upuilish- 
ΠΟ uilparliunnliu laghi] bgus]ibbgun. I inii: inlin unnliu Ifhingh, qn panni μμ- 


Imi idu] "Fp[unnu pdolilung, (ELDEIEHE linlalgun. Ll [ph idu {πι. ΠΟ ΤΩΙ ph : 


Tp[unnnu]: αὶ pupa νο [8ιιεϊμεινειπνεῖι. la. lle mgulqimugh Bnihgun. : Uil: qpupgmuhu 
be qduh  quab, be po ψωμὶ βιμιήν, Mfequalizple διιννιωειμωρςαρηίη σα, php Πηίρπαμωι 
εἰνδιινι πιὰ, np das ulapupGu gh] fingas pfainnw! [uoi lali php imm. la 
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fli]: be pi Radulphi: quipáliu]p: Upncamglf aulmuphpp: μπῇ. ματι μηρί πη 
lab, aqunndlqn] | papa: boh qSbph, dubi p d[bsqhn: quib [vou [i [laphi [wi 
bpbibgun. αὶ dg paglon] linguis Uquapeu: lanbu: la qinidpupmla: ba ἡ Ῥειω πε ινιη 
um Aoqenph, qup la. qplang quidblnngh pam. Ipapqh: qbpu ἐπΐνορ! εἶναι [θνιϊή, fppa- 
unu qun anb: "Pusppplgh: diga i Gudpmincdauph: μεν ἴμεν. lcu: dn[umqngh: be {μι 
JB cpu c Pup 

Ua bo eu bBE- inp glaag qunndhy lc paipighg quufihunicaptpapaugtnnpl 
psp, Taghadiup, la. lgfun lus qb. dndan] Ep. : Ui udo] qinuglau] {9 purpuph. f^B- 
iu op E μοββίμιιη γι ἰννῖν (ripas, la Gudoguakgun. "onm: unuplamg : Uc npuju 


le certain, et revenir lui en rendre compte, afin que lui aussi, Galien, püt 
se rendre auprés du Christ. 

Lorsqu'l arriva à Jérusalem, vit le Christ et fut témoin de nombreux 
miracles, étant descendu dans la maison de la femme hémorroisse que le 
Christ avait guérie aprés * douze années, Luc suivit, lui aussi, lé Christ, l'ac- 
compagna et fut admis au nombre des soixante-douze diseiples. 1l fut 
témoin de sa passion, de sa mort surla croix et de sa résurrection. Le diman- 
che de la Résurrection, il faisait route avec Cléophas vers Emmaüs, lorsque 
le Christ, se faisant leur compagnon, parla avée eux et devint leur convive. 

Aprés qu'ils l'eurent reconnu, ils revinrent à Jérusalem et annoncérent 
la bonne nouvelle aux autres apótres, en leur racontant comment ils avaient 
vu le Seigneur; et pendant qu'ils parlaient, le Seigneur leur apparut lui- 
méme, se tenant au milieu d'eux. Lue fut ainsi témoin de l'Ascension du 
Seigneur et de la descente du Saint-Esprit. Il décrivit toute l'économie de 
l'Inearnation du Christ, dans l'ordre, à partir de l'Annonciation de Gabriel 
jusqu'à l'Ascension au ciel, mais avec plus de détails et plus complétement 
que ses autres collégues. 

On dit aussi que [Luc], à son retour pour rendre compte et raconter tout à 
son maitre Galien, l'avait trouvé décédé. De là s'étant rendu à la ville de 
Thébes aux sept portes, en Hellade, il y rencontra l'apótre Paul. Il devint 


σι 


15 


[397] 9 SAIIMI, 18 OCTOBRE. 333 


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un ἐνεπιμ με μι, μι Sunqnprualihg lage. didus domu la blam lug peri be dqpu- 

Puig loc lagi: pog. ἡμωνιῖνει loo [b von. lc [i gpnp]? pop hl 
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B 9uu ilh 'llonnu Ll qui iib ni "n. Iingnuuig[uli, Lp . LETETU inui Aliq 
IL mcdpuu rot μι. ubphih : b. um. linplifluig uh aphp uinaupli qnl q lm lpuu ph 


- d'abord son disciple, l'aceompagna partout dans toutes les cuvres de la 
prédication de l'évangile, et participa à toutes ses peines et douleurs, aux 
prisons, aux liens et à toutes les eruelles souffrances sur mer et sur terre, en 
le servant avec obéissance. Ils convertirent à la foi, par des miracles, le 
monde entier et illuminérent par l'évangile tous les paiens, ear il est notoire 
᾿ς qu'avee Paul il a rempli de l'évangile tout le pays, de Jérusalem à l'lllyrie. 

On dit méme qu'à une époque Paul l'envovya à la ville de Home pour s 
précher, et qu'il y fit son disciple de Théophile, le grand prince et duc, qui 
- dui fit écrire le saint évangile, non seulement d'apres les paroles et le recit 
de Paul, qui n'avait pas aecompagné personnellement le Seigneur, mais 


le début, comme le dit Luc au commencement de l'évangile et. des: Xetes 
des Apótres. 
Luc était avee Paul, lorsque celui-ci quitta Jérusalem; il était aussi aves 


; aussi d'apres le récit des autres apótres, qui accompagmnerent le. Christ ἢ des 
" 
J 
^ 


- lui en Gésarée lorsqu'il y fut condamné'et dans le navire lorsque Paul partit 
" pour Rome, Luc ne le quitta pas jusqu'à sa confession. ll resta meme deux 
— années. avec lui en prison, et lorsque Paul fut ensuite. remis en liberte, il 
— fut envoyé par Paul méme à la prédieation de l'évangile, 

Paul le mentionne et en fait l'éloge en. disant aux. Colossiens : Li 


médecin et le bien-aime, vous salue ᾿ς. Et il écrit aux. Corintliiens en leur disant 


1." Coloss., vi, 14. 


D ilpug ΠΣ pi Slunh, “{ μι. TUI uim uipli nghi "pp r l ulpa, Slanl nup * 


334 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. | [398] 


Sfunnup Ium. linuui, uil pri] . Un upliquip ph bidui qhogpaupl? JL ELO πά{π| pot [un 
ila ulli L pli uidldunqh μι μη μα {μὶ : Ll. ΠΣ urqusui DIST ul Ll ἀκα ἵει μένεα! 
εὑ" πη πη κι uilun[ lidglsudlihg din llc l οἶμαι ψαχαπαβ; D upuoinpii | dbhg ! 
iuinu Sluun li Ι dn qodiipipllch : 


Sluullu pr npujlu qmi gli Ll lt gopswlihug [ι. Suicurmipiuilihg gneguibl; qud * 


nang, lc ubphgh ls loc qui[lg gndlduh: Llbahg]u : | 

llp La unuphi { νδ΄, "ornol [y ριωμπημι ih: pacis {λιμινινε δας, gmlaug quph- 
ehe, b opglag sacbusiuekkqnd. gley. prqop- Ἐβρίμεῖν. Ee plo: Ugapana: bc plopoegpi 
Él quidibhluluh bjbg dupquiulanma BHaudp uibunupuri : 

Üapa phijfuigun. be gps, urghmcGlanli Aknduugphu] puSulunguuplin: [| ἀ πηι πρὶ 
la. qUpuufrn la. qihpp[ie fPlpEu: qloffaugpnchuh: (ncuucnpliug: δεδιιιδϊνδ. loutop la 
deprnuplinm Hliudp. lp li qpiaqmodu quipinqg [c Glpudiannag εν με. puiqdos fu 
δηηπήμηνην proli] quitur [nma loc olilsgrn] [εμνη κα μεν Üannmcsng, la. An duunphqed 
luphulpupnun In. purGuiqu bc acaplpanzagncha la ἡ με εῖι εν quini: qpupnobl]hg: μή νη .-- 


ἘΠῚ κι quprpuphnd Ipupqu απ δεινὴ {λμέππι ni, [εἰ Ho queqiepEp dom nLuniguilib, 
Ll ΠΩ gpirqnedu H 


qu'il leur envoyait Luc avec Tite : Nous avons envoyé aussi avec lui un frere, 
qui est loué dans toutes les églises à cause de l'Évangile. Et qui en outre a été 
choisi par les Églises pour étre le compagnon de notre pérégrination, à cause de 
cette aumóne qui est dispensée par nous pour la gloire de Dieu, et pour seconder 
notre bonne volonté '. 

Tu vois de quelle maniere il en fait l'éloge et le montre comme son coopé- 
rateur et son égal en toutes choses ; il l'appelle aussi son bien-aimé et loué 
dans toutes les églises. 

Envoyé par Paul lui-méme à la prédication de la parole de Dieu, Luc 
partit pour l'Orient, parcourut, en préchant, toute la Libye, l'Égypte et la 
'hébaide supérieure et remplit tous ces pays de la doctrine de l'évangile. 

Il s'empressa de se rendre ensuite en Hellade, aprés avoir été sacré 
pontife par le Saint-Esprit, et il illumina l'Achaie et la "Thébes inférieure, 
aux sept portes, par de grands miracles et par sa doctrine. Il convertit 
également une foule innombrable de gens parmi les gentils, démolissant les 
temples des idoles et construisant des églises à Dieu, ordonnant des évéques, 
des prétres, des diacres et des ministres de l'église de tous les ordres, 
établissant des régles pour le culte divin. Il ne cessa jamais d'enseigner 
et de baptiser les multitudes. 


1. 1 Corinth., viu, 18-19. 


9 SAHMI, 18 OCTOBRE. 335 


"dur ng ἥμιν ἦν popoli bp prs lann[n^ ug ba blpapuiqpn upaninlhpug lc qpuimpp : 
Pul gin pupil lac quiliuquil gupiupaliug La purqduraqunn]rly blimcpllaig Sudphphitnt, 
he qunbbghpo pb bplpagh dusiulusla {νὰ ἐμ αρίν μος, papi llndp | andas, 
aprilia unma. fbduug μὰ μια, unnnmouisulngh upupuruglu un uluig unm ni 


a4 
Σ 
᾿ 


urbipunnncddludp μι. uim uii] δίνη μη : "ual phun pr lt ns qu] |; Sui[uliug ἡἰμἐνειϊεε, 
p.pos upupiiupluig bppbp "np [hs ar uupsuilpuh qpirquiiug, κέ dh: pl Vuunm n 
- [a απ πα αν δι ful Suilinuqur] ΠΛ ΟΣ duipnip upi mllaudp μι gll " upuSu μι 
EL 2eqoplu la | propoqncppo pip ἔδει δας la l quiliapugnpag luSunmulgi [ih 
: ΓΑ ΩΣ] ln lini, un un omg Suidplpm Bladp qxupagpl un del Boh 
) Sun uinngli “ἰδ, μα gapsolilun TS uupuiuun np Llc idiplgoc plut uro]ipsp : 

E lul ippdiid lpuinipliguil ling uidp mum, [μαι npujLu "np p urulil opum 
da. μ᾽ Suililiun. δι να με idi i| |ui [rs μερμπι: T ΠΣ qeiguillpinul, lc 
depen μι. qqmougneghug opphiugpliug : δι αἵ ἱπανς ἀν η ὁ δ νει! n. unma, δι 
ἡ{μηρομημε με, ljanimupnicili liroli[gh Suppl unii upiulisliqunalu un. Vannm- 
iud 4 πη} T n[ la [ugqbqua. ΤΩΙ Cd purqnid liouilip μι uipncliuinp ih l 
amuupuilil; linpui, iin un npliqnd Üunmcón, qh«p ἡ} οἵνίνειν ἦν μι ἡγε! ἷι lv Sul μι 


girguil lipan : 


1 * |l fut. non seulement médecin de sa profession, mais aussi peintre et 

- eopiste. Aprés avoir souffert de nombreuses et diverses tortures, supporté 
Pl 

. des peines plus nombreuses encore, aprés avoir illuminé pendant de 


"S 


Y longues années le monde entier par la prédication de l'évangile, 11 s oecupa 
| tous les jours de sa vie de choses divines et servit Dieu sans tache et sans 
— péché. Aussi ne se dépensa-t-il pas à des occupations mondaines et ne s en 
- occupa jamais, mais uniquement de Dieu et toujours de choses divines ave: 
— une sainteté pure, se mortifiant par des jeünes et priéres dans la prédi- 
| cation de la parole de. Dieu, en se saerifiant quotidiennement à une mort de 
- ehaque jour, en souffrant toutes sortes de peines pour amener les hommes 
à leur salut ; il fut le serviteur pour le salut de la terre. 
-— A Lorsqu'il eut accompli ses quatre-vingls ans, ou, comme d'autres disent 
- Soixante-treize ans, il connut que l'heure de sa mort approchait, fit appeler 
ses disciples; leur donna des conseils et des regles de pruden: e. Et tout en 
priant Dieu, et aprés leur avoir communiqué a perfection mystique de la 
religion, il rendit d'une maniere admirable son àme à Dieu, et fut. enterre 
avec honneur. Beaucoup de miracles et de prodiges ont lieu sur son tombeau 
Dieu voulant ainsi glorifier le serviteur. actif. en. qui ll sest plu et. son 


disciple. 


», 195 b. 


zB 
p. 196 a. 


tB 
p. 196 a. 


336 : LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [^00] 


Pulp lan ES urquicnp[hi naunw[uhnu[? npqh lnpus nowhigphnu bpp αμην 
ghopoupu ἴαμα p Ani Ὠρωεδ μα ppl: Brühapmugag a Sfipugpbs, bobo pou 
uncpp unauplinigh [6 maii [rimiupophu! bi ipn oppni ubquiingh : np [i qhbgh ug 
nifi bo [uui np. Ülunnnghna {ας κα mig quic uchipdolligh, np dbhigh pdolpug widluu- 
pptcosunlispinuy epa qr πη paria ἈΠ ΗΓ lig Gap eol ua ru eget egi 
be pata patavap t pub p puso Τα ΠΕΡ E 

up olg iuis apu EE hau]u qujuinl eph "pfiinnuf: nni, dbpig bi qhnpph 
Shongbh dfbsghn. Ep [r ἰμμημεινη εν [y Abndi Hlbhgadhgpuqpurh mpnclum[rh lbhquinugnkug . 


la. php quia uiniphpngh: n. dup: Shaun b[]E Quir [gl liis. [ει μιν. Sudlan] 
pho unl? Xil la. uniug . Ghnpáph np ich Saec [y bn fid phi um bap : 
Ungu ba quppng lo qai[unp unupl]ngh houhungpliig qujmnnlispeh, la. [i full 
Fic open endet gua peu eiure Fut uice at pa uo τ τὺ 
fH ba κεν δ ειμινεμινιη μι. qup& : 
Vgl μετα πηρ νι ἶν fp fnnmnu]r Ἵ μι ἔψμινεν un lamupuhfrsir Solpnkdphpp d-P la. lup 
f 1 


Au grand empereur Constantin, suecéda son fils Constance qui fit trans- 
porter les restes (du saint) de l'endroit ou ils étaient, par l'intermédiaire 
d'Artémius, duc d'Égypte et martyr, et les fit déposer dans le temple 
des saints apótres à Constantinople, au bas du saint autel. Au moment oü 
on les y déposait, un prince nommé Anatolius, et qui était atteint. d'une 
maladie incurable, jugée impossible à guérir par tous les médecins, 
sapprocha des restes du bienheureux évangéliste et fut aussitót * guéri, 
recouvrant une santé parfaite. 

On dit également de [Luc] qu'il reproduisit par la peinture, d'abord l'image 
du Christ notre Dieu, ensuite celle de Sa mére pendant qu'elle était encore 
en vie; et lorsque les apótres présentérent [ce portrait] à la mére du Seigneur 
pour voir si elle l'agréerait, elle l'accepta et s'écria en disant : Que les gràces 
qui naquirent de moi solent, par mon intermédiaire, dans cette 1mage. 

Il peignit également les images des saints et des principaux apótres et 
c'est par lui que s'est répandue sur toute la terre jusqu'à nos jours une 
dévotion si pieuse et une ceuvre si vénérable. 


[211 


zT 
ce 


Le saint apótre du Christ, l'évangéliste Luc reposa le 18 Octobre, : 


9 sahmi. | 


10 SAHMI. 19 OCTOBHE. 337 


E * Uus d. μι. σου .»μ:, Sol, L nh bus duipapuipl, [ih : 


| ΠΣ 1] Ep τη η!ν Ip, quupapudlit; Fliquipmpun : Uupqupl, ungui. dul uni[ni 
: la lmcum laut qnSpy, μι ET gupimpuluug dDuipiupl [la "unmuna μι Lp ἵζει 
| lnpna[i uil ql uipiuipurdp l idiplqo ict : {Πα με. [μη νη πὶ δἰ ῖρ μι Duglgquas 


pru ppbeb: 


uud mun. ΠΣ Epl nghi Uiphnphu, ilpedion, μα {μαι πὰ μῆνιν 


ο ρρϑι ει ls μι νειν μα (ν} {ν΄ ναι {υυἱ με μνεῖ, Udffjopnu, Ep. cmo: ἡ μη νη μενον" 
Mac Maugluh: Bunuinqgh li lguio dise: «δι, δῖ, P Lnnno bi qopaphb [np (Uplpagknn, 
ulia] μι i iwpdlu ΠΣ ὦ μὰ " anui [εἶεν {ι. uio[l[u. P T &ghm laud : m 
E uninncuduiph q "Tro Ll. bd lngbigulpul lpupgquig Ll. Iyulinluug g[inncb : 

Us uglgmllaudph VanmcSo [6 μένηι δ᾽ bupolgpupg be dbleglguilpulung: la 


θα}, n [opgdulp ubp Sluunli μὴ ΠΣ d Uaunnión, add. B — ft nplhi]] pbpliplz d nequ 
add. B — Plogguipndpug] Uu Ehuidun pue qop i|np los PEBpupm[pu, : b. Buipqopl; m plu, 
qhops ucl n[ με add, B || 8 uipirpapn,] Pplumnu Üuunncn, dlipn le gh l lcu; 
Vulg LE add. B || 4 drplpsc pct] μι. iuh unt p Lageongh n[mi ὃ up ει} ιν μνη E] 
uin αι τειν! οἷ {μὰ quid pum qn gli "Pplumnu[, qb uiui] E]. Mul qnqeni " ΠΣ m 
Bwipiliin, :add. B 1} 5 μι μαι ἡ p Unus puli add. B || 6 idwppl poo B wudbhuqnd[hi] 


| 

B 

1 1 Sol E L] μι. pomi add. B — uil bu] nil un B | 2 ,n[H; Π Unicpp dupaqupl, Ἷ, 
E B Ι! 9 inquii [BERE] upurSop add. B. 


* 10 sauur, 49 Octobre. 
Fóéte du prophéte Joel. 


! Joél était de la tribu de Ruben, propriété de Bethgapora. Hl. prophetisa 
- ]a famine et la diminution des saerifices, les tortures du prophete juste et 


par celui-ci la régénération de toutes les créatures dans le salut. Il mourut 
᾿ en paix et fut enterré dans sa propriété. 


: En ce jour, vie du bienheureux Amphiloque, évéque d'lconium. 
| 
" Le bienheureux évéque Amphiloque, digne de tout éloge, vivait aux 


5 jours des empereurs Valentinien et Valens. ΠΠ vécut jusqu'au temps du gi ind 
Ἵ 'Théodose et de son fils Arcadius. Dés l'enfance il fut élevé οἱ formé dans 


- l'église à la prie re el à I ascóse, Π de Nvinlb trés versé dans les éeritures divines, 
ll'dans les canons et ré gles ecelésiastiques. 
£ H fut, par l'inspiration de Dieu, élu par un grand nombre d'évéques et 
« 


CUTTEBCTR PORA MY αν TR “Αἱ F y" "er w- | d 


* A fol. 63 


ον 


* A fol. 63 


AC ΤΟ]: 63 
Moro 


* A fol. 63 
Ν᾿ δε 


838 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A02] 


δπηπιμηπῃ plunplgun. la. Xkndugphgun. Eupbulinupnu: alpin, piqupph : Uc Βη μι 
{μμγιημινιη νειν, πὲ ἡ μεήνεμνια. Guia, la. phil llpug wpbnuulpah: Sbpánzusnjh, la pungmcd 
nig lc Suqusuang: Sidplipliu pupucinungh : 

Tub: dfu]unS "κε d[ulqpoh Ep uppng $upgh bpbp Gup[ip. lc ὑπιινενῖν, bc mfg 
lion, umcpp. πηι αν. lndiEu bi uppngh Puufghoup: SESpb la. uppnih Pp[mgup] la. 
hplipnpr donednjh Supprp fe quinch bapolisapangt. inpug- dpi uar bp sc Gen που 
hf dupni]lsug: quiu: Uchndfu: la. Üapblanp]h, pues. Sun[np: qulgfiducblaug 
qhigii μνᾶ μιδῖν : 

Ui ψημνδιινῆ qapáun. la. lum [o βμνη μερῖν push: Üdifnpnu, lj um. Bauquienph 
la al; Dupuis [i pquplea: quip[mmuladuug la. qürgldipin: Uia la. qUupi- 
qbluap[: dni : Pulp uuiinph É*Engnu qjuahph n; phlpapu . la. dun inqinmó 
la. qula bg deplanag [aqua npph : 

Us apa φῆμιν μεν. [ibn animus pidum. le φιιιϊιζ ει μκηἷν Üdifhgnpnu : Bunmp 
dap Ἱνωνιοίνιιν! Ep. uquncnph la opqph [nq Üplpagknu: phg. sapál niil. la. διοίκιιη 
ÜihfgnpEnu, nqpnje lan. [duiquacnpph. [unlanpóni [Handp, [ul] npqenpo dip: p dep lan 


2 plipid Elpug] phipipioudpug B |l 5 ilbiqopp1 uninntuiupuhif Li. oiubug uppnyh 
*h]npl add. B Il S SbpániuiSii] Sbpáni uiui : b. μη κι. ταμθαιὴ [uquienplug ALS, F*Engnu 


[ει ghiuig php U'uqu[i [nup prhiucnpp urpuiniuibplih Ll. upuinbpuigdliwu] {πη 6 κι η ααά. Β 


|l 9 | puipuph om. B — Uipinpnu] Usiblnpphau b ll 10 quopoumlquuug] ΠΟ, 
Β ll 11 I*Engnu om. B. 


d'ecclésiastiques et par le peuple, et fut sacré évéque de la ville d'Iconium. Il 
devint docteur de la foi orthodoxe, s'opposa au schisme arien, et souffrit 
beaucoup de peines et de persécutions de la part des Ariens. 

Car il était unanime dans sa croyance et sa * conduite avec les trois cent 
dix-huit péres du saint concile de Nicée, comme aussi le grand saint Basile 
et saint Grégoire et les cent cinquante évéques du second concile, dont il 
était du nombre. Il anathématisa avec eux l'hérésie d'Eunomius et d'Apolli- 
naire, condamnant leur schisme par de nombreux discours. 

Lorsque l'admirable Amphiloque, de retour, arriva dans la ville, il alla 
trouver l'empereur et lui dit : Chasse de cette ville les Ariens et les 
sectes de Macédonius et d'Apollinaire, les adversaires de l'Esprit. Mais 
l'empereur Théodose n'aecueillit pas cette demande, et [le saint| s'éloigna 
de la présence de l'empereur, triste et silencieux. 

C'est alors que, rempli de l'esprit de Dieu, lingénieux Amphiloque 
trouva un moyen. Un jour que l'empereur se trouvait assis, ayant son fils 
Arcadius à sa droite, Amphiloque se présenta, en saluant humblement 
lempereur, mais négligemment son fils. Ce que voyant, l'empereur erut 


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- [A03] 


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qn odi : b. inbuliu] Buquicnppis Ipupóliug Lt upSuiduipslung qopgph le μι 
Spuidunlug lpuiliifh ἱα {μενα πε μι ghi Ll. npuplu lv praed nq nih Ünlugl; nup np: B 


E ph uipSuidupi Suh npn li : 


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ΗΠ Κορ. bun ilo [uquicnp, idm dlalio pg upSuidup3uliu np nil p" wu 


- inpindliguip (od : PITE μὰ, qh T uidlihilig mg unn uid inui | quipseaideip- 


Guil HIE Suis nili qd [nad prt lt (ὦ pooplpalua, Ll “μηδ Suiduip] gumau μι "PR 
1M d pligochi[i : 

b. ibulau [uico gurduipáuidlgm fct μι. ghdununm [dla pou pursu- 
lui μαι ἔνια [rh ÜÉunmn μμ!, npuphup gnp lpaninwipliug il papi lt LETS [υἱνηρίννη 
puunlu μι. “|2: {πη Spuiduihu Alinop [ρα ρ ἡδηπηπά[μερεῖηιι φβμᾶπει ὃ πη μη, 


“πη : ΡΠ Ep pu? $m[hih Ll. ppp imirauglans 2T ni quein "ug : 
Uu Ll μιμηπι ὅπ llippngquilpuhiu ql] ! inoliu ἐπ τινα νει μευ μι " un.np 


Sunpuruplanu H "oliug μι queqin TE qupuriisb paqnpém [nu uppnil ΤΙ ΠΣ 
lughulinupiuf annu dps Ἔα τ IT phplttincl "" {με θαη 6}, ΠΣ ΠΩΣ : 


3 uil] uubp B — ἡ αι ται αι. ἢ «9 add. B |. ὃ Epsuh[di] μι untpp add. B I 6 "bun 


{μη hug B i τ inpindliguip] iind] B | 15 uppnih] E. dbi add. B εἰ Ὁ 


ἐμ κι αι. B. 


qu'il avait méprisé son fils, et ordonna au bienheureux évéque de saluer son 
fils Arcadius comme il l'avait salué lui-méme. Celui-ci répondit : Le 
I 


salut" que j'ai donné lui suffit. L'empereur fut froissé du mépris inlligé * 


à son fils. 

Le bienheureux docteur expliqua aussitót le sens de son salut et dit avec 
larmes : Tu vois, empereur, tu n'às pu soulfrir le mépris envers ton fils, et 
tu t'en es beaucoup aflligé. Crois-moi, notre Dieu à tous, qui voit le 
mépris de ceux qui blasphément son Fils unique, s'en irrite. et. les traite 
d'impurs, eux et ceux qui les accueillent. 

L'empereur, considérant la hardiesse et les propos de sagesse du pontife 
de Dieu, et l'acte qu'il venait d'aecomplir envers son Fils, demanda aussitót 
du papier et une plume, éerivit de sa propre main des ordres pour empécher 
les réunions des schismatiques. Ainsi le saint fut-il un courageux pasteur 
et un bon docteur pour les orthodoxes. 

[Amphiloque] écrivit aussi beaucoup de panégyriques pour les fetes. du 
Seigneur et celles des saints patriarches. Il écrivit également la. vie. et Ies 
miracles de saint Basile, évéque de Césarée, dont on donne lecture 
jusque aujourd'hui dans l'Église universelle. 


10 SAHMI, 19 OCTOBRE. 339 


A fol. 62 
v* b. 


V 


fol. 63 


: | : b 


340 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. — [uj 3 


τ Td 64 b. puni duiduluulqu Ipughu] qupdnn- bupulinupnuni fole 1 ll ppp 4nilh 
[κι Pe τὰ δεν; idupquauglan, a Sul] l |v»pp*h Sbpm [νει quiligliun. [μη μη πα δ] νι ρ 
Ι n[uunnu Znlynbdpln] df, og, ioo] uidlidliuqh ncqquijnun. Ellnbglung 
quednnlauliu : 


{μὴ d: Li. inlpnbdphpp h 1 d lpupupurin [4 {ει uppnyh UpinbdE nup H 5 


Oum μαι Ümqhuhnup nrpuigng uppurfli, uncppli Üpinbdlnu bn upuninplinepdlaudp 
Ι Imnnurhig[uuhinul l4 uppunEl ἐπι. ppp uiplop Slipmuglun Ll. gncpu Ll. un gqnunuinhinu 
pugno duiduluulju Ipugliu[, ulibur ἐπι. {δ τι! Ι' Quurunnu Ll. l puplapuoin di 
unninncuiduppnc[dbauh : 

b. [ool] qOmqlhuhinuE ἡπι μαι πη uppurbh Lab qiiug I I popup Uiunpnp 10 
la. iupPephp qpp[iinnhibuanu, qinug uilin T unc ppli Üpanbádlnu Lb. Linlu guntcpp ij lp qua 
L unuliguihulh qUcaqphiEnu T ἡ Uulpuppnh purSuiluaquhi Ll. Suidiupáudl m [θ νει ἣρ 
Ládman un [uen Lh. gullinhiduhiluug uiluupguiliop girdpipomm alu Ll. gurliuu- 
inncuiim [uh unpur : T 


2 {μιμηνμηπι [δ κι μι om. B Il 4 purunbuhu] {πὶ {πι|εἴμι ἢ. μαι Β i 5 1d lpupupurini [2| 
uppnyh UpinbdEnu[] Jd puni [lac ἡ δ} duipinhipnu[ uppnyhi Üpinbshnup B ll 6 Ep] upuninntlau| 
add. B l| 8 puiplupuomn [dlc] puipbupuroin B I| 11 uhi] uilinn B ll 12 qUcaphibnu] qUcgbhipnu 
B ll 14 unpui] hinpui B. $ 


*Afo.6& . lloceupa longtemps le siege épiscopal, * fut un bon pasteur, un docteur 
75. 8. ^ eri fà " . s 
" orthodoxe et, parvenu à une vieillesse avancée, il reposa en paix dans le 
Christ, le 19 Octobre, laissant une mémoire éternelle à toutes les églises 
orthodoxes. 
11 sauur, 20 Octobre. 


Martyre de saint Artémius. 


* 

Saint Artémius vivait aux jours de l'empereur Julien l'Apostat. Il avait 
le rang de patricien que lui avait conféré l'empereur Constantin le Grand 
et il était parvenu à une vieillesse avancée, aprés avoir été longtemps duc 
et augustal. Il avait été élevé et instruit dans la foi, dans la piété et dans 
l'amour de Dieu. 

Ayant appris que l'empereur Julien l'Apostat s'était rendu à la grande 
ville d'Antioche et y torturait les chrétiens, saint Artémius s'y rendit aussi 
et, voyant les saints prétres Eugéne et Macaire soumis aux supplices, il se 
présenta avec hardiesse à l'empereur et blàma, avec mépris, son impiété et 


son athéisme. 


«ad . 
[405] 11 SAHMI, 20 OCTOBRE. 341 


o 


b. ΠΣ ΩΣ] ΠΩΣ ἡἰμαι αι η omi, Spuidundlaug uipguinaug[op , Suiplpaal, * 


dll quncppli Upinldlnu, ΠΩΣ ἵμπι τη ἰτη ει ἡμες μὰ ρὶ, μι. imul unpp b. unc 
inuunuuljop |igombgp glia l. phpha[n ἡἰ πη εἷι UTE uiplih i l pool μι qSluglamauurh 
o[ uiliuncuim {μα [νι pi 0 lpliclgun. Splounul Sluunlh Ll. "νι ἔνια qiu μι 

5 ΓΟ μι. |i. qp [nnlli νει, [μι quillluin uiid upuuilil : hul, 
Om furhinu goncpp ilu oh qaia lu gU wlpup[ul m dali unuiliguilliop peppeplug 
μι. uipunpliu iiplihph ungui . b. iili ppp [unma [θ νει ἣμ quibiis l 
"lp[uinnu : 

b. ununi quneppl Upinbálnu unuph unnli[i [μι Suipipupliil hl Lp . Il. qua- 

10 luti ql p[iinnu li qnsliu lj. ngl : δι dli ΠΟΙ [μπιππα[ μεν ἡ p[nnnu 

bla ἠμγινμιδρίγμ ἡθωμεμινι ἀρ, Ue Sprdigag populi ba. Spi dani μὲς 

dci, dc sapi a qup ha bapln upra opua [i διιινῖδννε με. lc [y mn] 
ufi Eb sapumups minu wp, la opp μοι μρῖν. Sudphplqm[ Sudphpl] 


: Slunh Ll lulu uim l^ i b. liniduiduiqh quun [ih qq] lipuilli n 2nlynldplin[ 
] h : 


3 lingna] qiu] |n — LE. qShighanmuu . «C upuslgplh OH. B | 4 pla liqua] 
—bplalu] lii B l| 4 Slun] " inbu lui add. B — la περι μίλια P upuuil[h] μι pupsoplplam 
ql B l| T rungiiu [iii] [cqui B — Suiligliuihi] Ὁ ἢ B N Fp|uinnu] Uus] 
E Jl μι. inlpnlidphpp h add. B |l 9 Supguphhil[i] Suipipulib hl B — kh. qnslu "" q'fphamnu 
om. b. 


saint Artémius et de le frapper avec des nerfs de beeuf, à tel point que les 


bourreaux s'évanouirent, et. durent. étre. remplacés par d'autres. On. le 
- eouvrit de plaies avec des épines aigués, on lui déchira les cótes, on le jeta 
en prison et on le garda sans nourriture pendant quinze jours. Mais l'ange 


: du Seigneur lui apparut, le nourrit, l'encouragea et lui promit la vie éternelle 
E et la couronne impérissable. Julien, aprés avoir soumis à de grandes tortures 
2 les saints martyrs Eugene et Macaire, les exila. dans loasis d' Arabie , 


ou ils moururent dans le Christ en bonne confession. 
On conduisit saint Artémius devant le tribunal et on lui demanda : BHenies 


* 


tu le Christ et immoles-tu aux idoles? Il. confessa à haute voix le Christ. et 
-adressa des reproches à lempereur. Celui-ci ordonna à des tailleurs. de 
pierres de fendre un grand bloe de pierre ; on v jeta le saint qui 8 Irouva 
. emprisonné comme dans une presse, et ses yeux, par la pre 'ssion. subite, 
— jaillirent hors des orbites; mais le saint. priait et disait : J αὐ patiente. pou 
Seigneur et il m'a. regardé. On trancha aussitót la. téte. au. bienheureux, le 
— 90 octobre. 


PATH. OR, — T. XV. — F. 2, 


(Julien|, devenu furieux comme un chien enragé, ordonna de ἡ mettre à nu * 


A fol. 64 


ir^ b. 


X fol 6^4 
rb 


E. he AMEND 


(29 δι, 
i ἢ à 
342 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. 5 [406] 


plar umpphi Üpanldlna: (Umcho qb. amugl;: χίννηγνφιν. wlincu [ung la. nu- 
* A fol. ΔΙ lpbepug, eh pp μμημιςίνυιῃ ει ἡ [Μιιηι νὰ [Anh appngh * ng oqnpdns[[uhi lo pdolia- 
VC Bi dba ἦν, ἡ με νης daceuncarg uiganudalpag : Us. lapla- qepli[u] Anni n um pp. ἡ {μιν 
la. ub. Lulih ἰκη εἶν uqo[lg pn n. Uunmcus la. ghnpGp pdolpm [Blu mmiauhi: pli, la. 
uidblaugo mp np [ukqplugl: urinaudpg pn. pdolpm ifc Uninmic nq imugfh idu! nun] 5 
agus 
b. dpondh aen Üp[unnna amplpucuq, mna qujuinncalpa: dupá[hi uppnie 
Upinldlun, bi οὗ adum hop das ubdpm]p las aqunnlug: imp: pnunndp has ba p 
larapapliuig umaquili: lac ncpaplghig: [i manughlncaqophs : Un dun. Quliqhuup 
Gul gs μμίμνη μη apprime U'lpasbh, | bab np dnsh. {λει ρων. la 10 
apbue quati puqnediqanüeliagicsueEouy o pelepuny qeu tle 
Us πιδιιήιρ duilpaulqp: qheug[rh με μη κα ἐν la nbus paired ipngunuliqu: μι 
pmi qunaqurbni, ἐπε. ulpa δ μι ιν κε νας aqu] undilog gói : Uc ngaduidhugo 
μεΐν {νειν ρἷνς πη βιινῃμειΐν ln. np. μι μη ἵν. uno ibnoinug quapiam: [upluhg la. 
Ἡιδυδθμ! ipa puli un. inuiupuili uppn(l TS βιμηπι ἣ ngpnd p L. Quin urguiliop Sula 15 
ngguugui : 


-- 


1-6 Winpliug .. -ifinoinuiquig om. B ll 8 Eqop] lp B — Incip] liniicop B l| 
10 inbgpíi] inlin$hi B l| 11 iphbl [bip B ll 12-16 b. nduihip . . . mi ϑιιη εν om. B. 


Saint Artémius avait demandé à Dieu de donner gráce à son nom et à 
*Atol.e& ses os, afin que ceux qui prieraient Dieu par son intercession, ' trou- 
V*. — vassent pitié et guérison de toutes leurs douleurs, en particulier de la hernie. 
Une voix se fit entendre du ciel au saiut martyr qui dit : Tes priéres ont été 
exaucées par Dieu, et la gràce de la guérison t'est accordée : quiconque 
demandeéra la guérison à Dieu en ton nom la recevra, en particulier celle de 

la hernie. ! 

Un diaere, nommé Aristus, prit le corps précieux de saint Artémius, 
l'embauma d'huile parfumée et d'encens, l'ensevelit dans des linges propres, 
le déposa dans un cercueil de plomb et l'envoya à Constantinople. On le 
déposa avec grande solennité dans l'église de Saint Jean-Baptiste, à l'endroit 
appelé Oxia; et jusqu'aujourd'hui de nombreux et surprenants miracles s'y 
opérent par les restes du saint. 

Certaims, à l'esprit d'enfant, s'étant rendus à l'église et ayant apercu de 
nombreux hernieux prosternés autour du tombeau, se mirent à rire et à se 
moquer des malades. Mais les gens prosternés trouvérent aussitót la guérison 
et ceux qui s'étaient moqués d'eux retournérent chez eux affligés de la hernie; 
ils regrettérent leur acte, revinrent au tombeau du saint et ce n'est qu'aprés 
bien des larmes et des sanglots qu'ils furent guéris. 


5 


[407] 11 SAHMI, 20 OCTOBRE. 343 


--^ 


: 8uquá “πε ilpsg i Bt uppngh PupkBu, μι "n inuiuli Sunquip μι pli Suplp 
ilo] npp ph lulu luniiiplig ur l "hilum $gám ui uippunl Ilalpunun : 


paga Ppfinmme]: empph Paphos qjjomeop: bp. parqappie "Glbapesonn p E 
p. Sls f δωιδωαήμιιίμν ἐγμιυμινιδιιις, pp[nnmsolg ho puupbupazios woppofie Lpla- 
pug : 

b. ΠΡ porquipp Ep [uquicnp Splun "Iniuiu unm, Ll. μη} υἷι, uil l 
apo Ups ps. [oli gpemp[la qbpule Dwpup[nn: uimcudi : 

bs αιομ οἷν, mppugh Plp[unu qopmigun. (pid. le lle olundf! pp[nsnbl hg, la 
qinug pugno qopop l ipu Ἵν ει μεγάλαι ipod Ep Sip] uncppli huplBun : 
lc apuoiploug  ριμη μιρῖν dliun. qopop la. pndimc[Hudp upurnbpangdl;s la iglp qpunqu- 
pug npaduag qfp[innou ba. quinta | φρίνπι θ μεῖνε Uc nj dpupug: qupámguii 
up glia μῖν la pon] la pu p : 

Uc qnpduid: ng dpupu] pnlincfHlaudp: Sung gal ulpa. lig [lip lior 
εἰδωιηπιιμδῖν Üppuiéudns, (ορεἰνωῖ, Üoobub np nz pls pp. qul ngu, n διως 
la. n amuligurhop. lic ng bug lloudp, ἄψειναν 01, φἸνεινη κεν μἵν, ba bqgli suns dua la 


1 ug ] n[ng plug didus B Il 2 [liy prlirmitib hag B — "hi[uhun] LT B 
ncn] phu B ll 4 ΠΤ Sul unu B x Sulpug] Tunuploug B | 6 “Βα [μι “ιν {μεΐεμι 
B ll π Uupuip[iul] pup] B |l 10 alu OH. B | 12 ug ] Built udin add. B 15 


hbhigniBEudp] ghpncpdlaudp B "T2 Shunquiingpii] Shnuquilinlug] B. 


* En ce jour, martyre de saint Aréthas et de dix mille deux cents autres martyrs 
qui furent mis à mort avec lui par Dunaas, le roi juif des Homérites. 


Le martyr du Christ, saint Aréthas, était un. des notables de la ville de 
Négran, dans les Indes', aux jours de l'ami du Christ, le pieux roi des Indes 
Elesbaan (Elesbovman). 


Dans la ville des Homérites régnait un roi juif du nom de Dunaas. Ce 


^ pays est appelé Saba dans les Ecritures, et Arabie dans les livres profanes 


L'impie roi des Homérites, ayant aequis de la puissance, devint l'ennemi 
des chrétiens; 11 marcha à la téte d'une armée considérable sur. Négran, ville 
dans laquelle se trouvait le vieillard saint Aréthas. Il assiégea la ville avec de 
nombreuses troupes, fit la guerre en tyran et obligea les habitants à renier 
le Christ et à se convertir à la religion juive. Mais il ne parvint pas à les 
converlir; par contre, les habitants linsultérent, l'anathématiserent. et. le 
maudirent. 

Ne parvenant pas à les persuader par la force, il se mit à jurer traitreusement 
par le Dieu d' Abraham et les lois de Moise de ne leur causer aucun mal, ni 
par la mort, ni par tortures, ni par trahison, s'ils se soumettaient et se 


1, Par « Indes » il faut entendre I Ethiopie. 


, A fol 6^ 


* A fol. οἱ 


34^ LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [108]. 


T qp 65 jh] [rh P pi Suiplpan. : b. linpui Sui uumugpi lpgdulh ἵνα αι Ll pg quendi 


* A. fol. 65 
ro b. 


* A fol. 65 
ToO. 


[Ὁ]: δῦ 
ΠΟ 


Ριμημιρβῆι Ll. gliug[i ubpod] Ll. phiouufp unauh linpiui H b. lingiduidul [μι ἔνα, 


quidlhlu]rh la. upri[ Hpinnploug iunii ςιινη μη! ng] : 

Us Spurdunburg flonmup: qiilnbug ἀωμδ ἠδ. Gpsif ταχεῖ, αἰλωψιιαἰη σα pto pepe 
β ἢ be Soqáod bppbc qdoph apache Be pnpgnphafie $mp bo ὠρμπη τι απ ρον 
φειεϊιμιν εἷν, b quiuplpacaiqnehuh: [εις qlipolucnp: dpuhaqu! μεν μῆνιν, bplm. Sup[ep. ha 
pu. la. lof, ἔνι. uiqp m ipid ph puru: npn duin] pnuuguih mpp. [n ploulig la. 
pups 

luu li quicugneé]: puiquap[fh. lplgne lica quinbpop, npng pugni. nqnguling 
la. {μιπιινινδεινεμ [upunn imp, lc quipáliu], iupandiu]kop: quipGniphgmguibEp, li n; 
papi: quipimiguiily [γ΄ Guicunnngh: "Pp[uinnup : Uc dfi [96 quinbqpug inp kppllui 
dbpà bep ipluu mppuufh s Ue inpia puplpaglsu] upindiim [θέειν ἦρι Spuiduloug 
μεναι μι δ, doph. gbpljnu]h quanbqpuhs [ppla qusjuup: qiibq, la quplhl lpcu[hi np limp 
ipla? ppc δορῖν la. npn: Gunn [rh qj [uh : 


U unn gp unuupl {πι. ΠΗΠΕΙΕ. δίνμπι ἵν βῖι lupkpluu, plui áp Ll π{ bu lplip 1 


Qup[wp L. puiruumdi pp[oonhiluqu "μαι ἔτεα αι : b. un ppli » lupl[dun gullighidui- 


3 ἡμὴ [εἾ, [κει 1. ἡ ἡ lhibulus B — ugp] angl B Il 4 L purqupph. om. B ll 11 p[umnnup] 
un Buil urhn add. B ll 14 pepbuti] gpl uippunlii add. B ll 15 Pupb[duu] ζει ἡ μὰ πὶ -- 


rendaient à lui comme ἡ tributaires. Les gens erurent à son serment, ouvrirent 
la porte de la ville et se rendirent au-devant de lui avec joie et offrandes. 1] 
les fit lier tous aussitót et en massacra dix mille par l'épée. ς 

ll ordonna ensuite de Jeter au feu le cadavre de Paul, l'évéque de la ville, 
et de le disperser comme de la poussiére au vent. On alluma une fournaise et 
on y brüla les prétres, les diacres et les femmes religieuses, au nombre de 
deux cent vingl-sept personnes, avec d'autres femmes laiques, dont les 
maris et les fils subirent aussi le martyre. 

On saisit également la doyeune de la ville avee ses deux jeunes filles 
vierges, que le roi engagea d'abord avec douceur et promesses à se détour- 
uer de la foi du Christ, puis les intimida avec menaces, mais ne réussit 
point. Une des jeunes filles, s'approchant du roi, lui cracha à la figure. Le 
roi, outré de colere, ordonna d'immoler comme des brebis, en présence 
de la mére, les deux filles; et on fit. boire à la mére du sang de la vierge 
qui avait craché à la figure du roi; ensuite, on trancha la téte à la 
mére. 

On mit aussi en présence du roi le saint vieillard Aréthas, accompagné de 
trois cent quarante autres chrétiens enchainés. Saint ἢ Aréthas blàma le roi 


[21] 


10 


[409] 11 SAHMI, 20 ΘΟΤΟΒΉΒ. 3^5 


E" lli iurbiopll mippurl la. ul. ΣΙ phplugl Εἰωμιπ πε ἡβιμήμιι npn pl» ln p" μι 


ηριπημρη p" [gncugl prbontiEpep . μι. gbhiliugp μη μη μῳ} μι. un ns lcu (bab pndim - 
pos Spb unj Suiplpiinncp T Sun un p iba ΡΠ αν ες μὴ : b. lpaabihp μην 
np “μεν uilini iulii "plunnup Ipunimup[rs μι. ἵν αι νει μι uilihiéou μη} uidi hi 
Boldhp ]isbh plunnuf 3 b. δε μεν νὰ ἔνια! qa nu le ibiplifiu uno[liaug uim Sbp 


ΩΣ . SEp Opuncu ΠΣ Üunn ul ὁ μμ μὴ μι l; pip], uipua minpdn pp Ἷ, 


npng qol quil, la ομφήινιιν opp. qdlpiqn lih dp: ἱμιενιινειν μεν, ἱνε. ἐμινϊνη εν ἶν qigple p 
Lonndng be Φϊμμμμιῃ, lo qunquncnprl[eh: ειὐνορίεῖν, Spkju wpí mmi ppl, 
hn. qopungrs gpupbupupa wp ἡ σμμωμεαιω pr depu Bolndogo [μιν po : Uc gnpduri 
τα ἢ 9 θ] ει. gapu l Ipuuplu pp[irnhliu qul μι. lan nq nib, la ἵνα μι pil quidlilil- 
uli. Guun[h. hn qqni[uhi la. wupur quang] : 

apu df ppjunnnbbus πεῖιδ με αὶ ahplis fq pb bpfg ankag canda μωρβῖης eppngt 
osuihEp. ψηγνίνινν [np la. μιν . Ung: [quic pili: Sphfa: miu puto SmuSbqà 
Φιωρωκπῖ . σε. βῆμα βῆ, php npa ukopEl: qopalpaliph: δι. phlibgph αὶ aplpugt 


apnd Ll REUS HII Suiplpuhil rl ghi : i b. duilins lh ΤΣ “τι. [quic μι , 
Suid pnicplp gni lu uiuis n Boe qdunpi l Suipncuragl : b. inp l abel lr 


2 zbhbugp] μῆνις B ll ὃ δι. Suncunp om. B Il D un. SEp om.B | 2 npng] nnpp umoBllcp 
B — la. opShiliu .. . Iurinipli om. B ll N Mulpug] Auu[loun b Ι 10 ἡαεδ με, νει ναι, 
ἡ ἡ [εἴν πα νη B. 


impie et lui dit : Dieu anéantira bientót ton regne et remplira ta ville de chré- 
tiens; il y sera construit une église; il n'y aura plus de tyrannie des Juifs, 
car ils deviendront les tributaires et les serviteurs des chrétiens. Heureux 
ceux qui meurent pour le nom du Christ, et maudits et anathématisés tous les 
ennemis de la croix du Christ. Il éleva ses bras au ciel et pria le Seigneur 
en disant : Seigneur Jésus-Christ, Dieu du ciel et de la terre, aie pitié de 
ceux qui se souviendront. de nous, et bénis ceux qui célébreront notre mar- 
tyre; rehausse la puissance des Romains et des Indiens et donne aux ehré- 
tiens le régne de ce juif impie; fortifie le pieux roi Elesbaan contre cet 
ennemi de ta croix. Aprés avoir prié, il se retourna vers les chrétiens en- 
chainés et leur donna le salut. On lui trancha la téte, en premier, et ensuite 
aux aulres. 

Une femme chrétienne, tenant dans ses bras un enfant de trois ans, prit du 
sang des saints et en mit sur sa figure en disant : Que le regne de ce juif son 
comme celui de Pharaon qui fut englouti dans la mer. Les soldats impres se 


jetérent. sur elle, firent tomber l'enfant de ses bras et frapperent brutalement 


la femme. ' L'enfant accourut auprés du roi, lui baisa les pieds en I implorant . 


de délivrer sa mére des coups. lie rol prit l'enfant dans ses bras et lui 


A fol. 65 
v^ &. 


* A fol..65 
νη ἢ. 


* A fol. 65 
v? b. 


346 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [410] 


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ubphd la. ἡδίω [3 5 Ul unpuenph. Uc n£p wbubp ἡ Βμ ιν : Ul uqumuhlauljh . 
Uus, p gmpeiblp: yelroghg pla: ηαμεμ μὴν PpRuinnub s 

b nl] qfi nifi qhojunduugh: wu. n quani: quiu, pfinliá la. maus 
Splash. sU ζιρεωνδιιν ται, lo ple]: ἡ διωμμῖν | ςπι μῖν . ln qnpduni. lanbu: ἐπημι 
ἡδωι θῖν fup plljigluu i $e dfi f Abnang fojob[le bas ρῖνβωνῃ νει, pup 
μη μη μαι κι c Bsapo p, Muri poly fo Bencpegheoc By phlibg uicta E 
dash: acsi εἶν qGogpu [aplulg : 

Suid Gpaidunlog "Prifliin: wppuige: quidldigh pp[unnbl pg quiadlphs unm [ 
ghpm]eh be μιωιρψαίνινῃ [png φρίειν, fo]uuduugh: [γ. umma [c op Eph Guidupm| 
Gunqup. la bplie Qup[ig lc [lianc le bof Ue Aug balas apii - Puspppj, 
upphlg, upppl] τ Uc qued. opl Glanl: qpunuumh: qholp Splqlh ond lpbadgun. 
iplis διηνὰ [o μαϊηδιιιιναν!νηἷι, la. pli uncucomhi Gneph. Snabp. jr [epus ἐμὴ αν la. ind 
τες Το μα : 

bc gpl] Bos Βὴ "Praia νε΄ nup sanc 7 {ἰημινδιωϊωμιίῖ “μι μωνᾳ. wppunio, qb 


ἡμὴ [ει αι ΡΠ μνπηϊιγει μεῖι nm pi bl loli lud [jb I flhupuu, upni lmnn- 


1 lab] μαι add. B |l 4 qupiinuhibu] guqunniuibulu B ll 6 qourgphi] lp add. B Il 
ri Bun ἡ, dup L1 unn] [3 Bunphli | B ll 11 "δὲ ἅμ ἶι δ ἘΠ ωρμβ om. B I| 14 Sn quii] 
beph- quio μ add. B. 


demanda : Aimes-tu moi ou le Christ? L'enfant répondit : J'aime le Christ et 
ma mére. Le roi lui dit : Et oà donc as-tu vu le Christ? L'enfant répondit : 
Ma mére m'a montré à l'église l'image du Christ. 

Le roi fit appeler un des princes et lui dit : Prends cet enfant, circoncis- 
le et fais-Iui apprendre l'hébreu. Il ordonna ensuite de jeter la mére dans les 
flammes; mais lorsque l'enfant apercut sa mére jetée au feu, il s'échappa 
des mains du prince, accourut et se mit à crier en pleurant : Mére, mére, ne 
m'abandonne pas. ll se jeta dans les flammes et tous les deux rendirent leur 
àme ensemble. 

Alors le roi Dunaas ordonna de faire de tous les enfants des chrétiens des 
esclaves, et les répartit au service des princes juifs, au nombre de mille deux 
cent quatre-vingt-dix-sept. Une voix du ciel se fit entendre : Gabriel, Gabriel, 
Gabriel. Depuis ce jour et durant quarante nuits un signe de feu apparut 
au ciel prés des Pléiades, et le matin le feu tombait sur la terre, épouvantant 
les Juifs. 

Dunaas écrivit une lettre et l'envoya au roi des Perses, ' Alamandarus, 
afin qu'il tuàt par l'épée tous les chrétiens se trouvant dans son royaume en 


ct 


vj 


- [441] 11 SAHMI, 20 OCTOBRE. 3^7 


j ΠΩ i b. ippduid Suis ! “νυ βίμι Pulwphpp ulioplli uippun dfi, gin ulli ghiouparliu 


rm L prophiaquioin uppunLli Onion] hifuhinul; iui ubpni μι. [iqq πὶ plat . 


μι. linpui {μιανεῖ pr qom [oboe uilioplhi uippur fii : 
b. inpdiid | rng uippui hi Üncun[nulinu qu piro αι ἢ "bligpau porqep]h μι 


qprieonhbg ἰμαμμι μμεῖν [1 ipf, qplug uni Upbopmud | pp[nnnmolp: wppusb 
Φήμη μην. li mnauplug uns SnSuiiln quiparuplibi lpnanaglád]r qf la s [1 Siglo 
mnuphugL, npuplu qh high, βίμηπι ἢ qopop b depen εε]ιορ! ἵν ba Spl5wg pp llábpp- 
virga με μ hup lul 410}. uiplurl uppngh : 

LT uin duidiui(h Surgqirutlanli ζει [πὶ || 35h Sui unimup[id upuoinolil ha nequap- 
lun, linghutlu Li dul l ἡ μη δεῖ ΕἾ, "lofunnu la | umpp Ῥηηηίθε μι" PLgsah- 
Slidun | uncp[ quiaplhi : 

μι. qnid phlpupus ἣ!, ὃ [ido με ἣρ proplhiupuoinl ἐν με ρα {εν qunaug phun qliug 
Sup[n p la. puli Sumquip qopop la upannlipuiing bp[u[upop: ls ghimp: be Sup[np 


li [hunc Sunuip Slinliuljop, μι. iudunct luutu al. AMqop unipliuig pl $n, μι. * 


ppl luin γ2πι 0:9 gp purquipin ἧι bini : 
b. bib phil Spb iip pil gugblusuplqua pirpocpllaudp l lnguibl; la l 
uui. ljmnnpliguil uilla Sl quqopp lv : Iur μι. qhhph q Poi Impp li 


2 Oniamn[fipiuhinul;] ὅπ αι μεμα! B6 Mlqug] LunupEoun B — " Map] " SunpE oun 
b ll 13 li gqhhincp om. b. 


Perse. Lorsque les porteurs de la lettre du roi impie arriverent en Perse, ils y 
trouvérent les ambassadeurs grecs envoyés par le pieux empereur Justinien 
pour traiter l'union et la paix; ces derniers empécherent les mauvais desseins 
du roi impie. 

Lorsque l'empereur Justinien vint à connaitre le siege de la ville de Négran 
et la perte des chrétiens par les Juifs, il écrivit à Elesbaan, roi des Indes, 
l'ami du Christ. Il envoya aussi dire au. patriarche de Jérusalem, Jean, d'en- 
voyer également de sa part [une députation| aux Indes, pour que le roi 
marchat à la téte d'une nombreuse armée sur l'impie roi juif des Homérites e 
tiràt vengeance du sang des saints. 

Le patriarche Jean expédia aussitót des ministres fidéles, en méme temps 
qu'une parcelle du tombeau du Christ, du saint Golgotha et de la. sainte 
grotte de Bethléem. 

Le pieux Elesbaan les accueillit avec grande joie. I! partit à la rencontre 
[des Juifs] avec cent vingb mille hommes de guerre à cheval, et cent quatre 
vingt-dix mille soldats à pied ; il expédia par mer soixante vaisseaux, « hargés 
de cavalerie, ' et vint. mettre le siege devant la ville des Homérites, 

Le roi juif marcha contre eux, mais fut vaineu par leur bravoure; toute 


sa cavalerie fut. anéantie. Lui-méme fut fait. prisonnier avee sept princes 


X fol. 66 


348 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [412] 
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peqqoripolug: pepageRopustat droRlroia- qui ntundridteno pape pe ρου απ e RAE 
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de ses parents. (Elesbaan|] tua de ses propres mains le roi juif et ses parents. 

Il y eut une grande joie ce Jour-là; on entra dans la ville des Homérites, 
on la pilla completement. Elesbaan écrivit aussitót à l'empereur Justinien 
tous les détails. Il. désigna un emplacement sur lequel on construisit une 
église. 1] écrivit également au patriarche de Jérusalem, qui lui envoya des 
évéques, et qui bénirent l'église et baptisérent tous les Juifs de la ville. 

Le pieux roi Elesbaan retourna avec grande joie à sa ville, fit régner 
à sa place son fils et envoya sa couronne au patriarche de Jérusalem pour 
la suspendre au-dessus du tombeau du Christ; et lui, s'étant retiré à la 


montagne, vécut d'ascétisme avec d'autres saints religieux et reposa en paix 
dans le Christ. 
* A fol. 66 * 12 sauut, 24. Octobre. 
(eub. 


Vie du bienheureux Hilarion, le pere des peres moines. 


Notre bienheureux pere Hilarion vivait. aux jours du grand empereur 
Constantin; 1] était de la ville de Gaza; ses parents étaient paiens. ll se rendit 


à Alexandrie, y apprit les lettres, reconnut la vraie foi du Christ et se fit 
baptiser. 


15 


13 [413] 12 SAHMI, 21 OCTOBRE. 349 


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Ayant entendu parler de la vie ascétique d'Antoine, il se rendit aupres 
de lui, demeura auprés de lui deux mois et apprit sa maniere de vivre et de 
se mortifier, et sa patience. llilarion avait alors quinze ans. A la mort de 
ses parents, il distribua tous leurs biens aux pauvres et aux religieux, se 
- retira dans le désert, portant un vétement de poil et de peau, ne prenant 
pour toute nourriture que quinze figues. 

Les démons le soumirent à de nombreuses épreuves, exceiterent les désirs 
de la chair, mais il chassa les démons par le signe de la eroix. ll endura 
longtemps, dans une cellule, le chaud, le froid et la pluie; ensuite il se 
- eonstruisit une cellule large de quatre pieds, longue de huit pieds, et 
haute de sept pieds, dans laquelle il se couchait par terre avee son cilice, IH 


ajoutait chaque jour à l'austérité de sa vie et se nourrissait tantót de lentilles 


mouillées, tantót de sel et de pain, ἡ tantót. de légumes sauvages. Jusqu'à * 


l'àge de quatre-vingts ans, il ne goüta jamais à l'huile ou à d'autres mets 
qui engraissent le corps. 

Etant encore jeune, | Hilarion] avait rencontré sur son chemin des brigands, 
qui lui demandérent : Si tu tombais entre les mains des brigands, que ferais- 
tu? Il leur répondit : Un homme nu ne eraint jamas les brigands. Hs le lais- 


sérent libre et s éloignerent 


* . A. fol. 66 
v? b. 


* A fol. 66 
y? b. 


350 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [414] 


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ipu]uncghlug | JE B P T RC [Eon] jb B ESTE gium με hunbu ghuig B. 


Dieu fit de grands prodiges, par l'intermédiaire d'Hilarion, en faveur de 
tous ceux qui allaient à lui avec foi. Beaucoup de possédés et de malades trou- 
vérent la guérison par les priéres du vieillard. Il domestiqua les bétes 
sauvages. Il convertit beaucoup de gentils et de schismatiques à la connais- 
sance de Dieu et à la foi orthodoxe. Il établit des régles interdisant de 
prendre aucune nourriture avant l'office et la priere. 

Il rassembla auprés de lui trois mille religieux, auxquels il enseigna un 
austére ascétisme. Aux jours de vendange il les conduisit tous à la vigne, 
bénit le fruit, et leur ordonna de pénétrer dans la vigne et d'en manger 
autant qu'ils en voulaient; le raisin ne diminua nullement et, par la priére 
du vieillard, il y eut dans la vigne dix fois plus de vin que les autres 
années. 

Il connut également d'avance le jour de la bonne mort de saint Antoine. 
' Il y eut, durant un certain temps, de la sécheresse; le saint pria Dieu, qui 
envoya de la pluie et la terre en fut repue. Et comme il ne recherchait point 
la gloire terrestre des hommes, il s'enfuit dans la montagne, à cause de la 
multitude des foules qui venaient à lui, puis s'embarqua pour la Sicile. Sur 
le navire, 1] guérit des possédés. Dans la ville de Rome, les possédés 


οι 


- [415] 12 SAHMI, 21 OCTOBRE. 351 


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14 qpáun] mphslc add. b. [! 16 μι. urpuuiSuirp » 44 meg ui. ]uo 07. B. 


. 
^ 


] invoquaient le nom du bienheureux llilarion, se rendaient à son ancienne 
cellule et guérissaient. 
| Son disciple Hésychios voyagea pendant trois ans à la recherche du 
bienheureux Hilarion et ne put le retrouver. Il fit la rencontre d'un juif qui 
lui dit : Un prophéte est apparu parmi les chrétiens dans l'ile de Sicile, il s 
opere de nombreux miracles. Hésychios s'embarqua et se rendit aupres de 
lui. Le bienheureux, voyant que là aussi son nom s'était répandu, se rendit en 
Dalmatie; il y avait un dragon terré dans une caverne qui eausait beaucoup 
de dégáts : saint Hilarion, par ses prieres, fit mourir le dragon. 
Il y eut un jour un grand tremblement de terre; la mer sortit de ses limites 
et rejeta les navires à terre. Les gens de la localité, voyant la mer démontée 


et craignant qu'elle n'envahit leurs habitations, aceoururent, enlevéren! 


saint Hilarion, et le placerent sur le rivage. Celui-ci se mit à prier Dieu, fit ὁ" 


trois fois le signe de la sainte croix sur la terre et sur le sable de la mer; ot. la 
mer aussitót, de haute qu'elle était, se mit à baisser lentement, se retira et 
retourna dans ses limites. 

[Hilarion s'embarqua et partit pour Chypre, ou il se cacha dans un endroit 


inconnu, mais Dieu,-là aussl, révéla le bienh: ureux ; les posseédés invoquerent 


A fol. 67 


* A fol. 67 


poub: 


* A fol. 67 


Doubs 


352 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A16] 


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Β l| 12 mq] L inliqung {πρπιἣ Β Il 14 uiui] uruni B. 


son nom, vinrent à lui, et une foule nombreuse se rassembla auprés de lui. 
Il s'éloigna de là, s'enfuit, et se rendit dans un endroit charmant, inconnu, 
entouré de nombreuses foréts et de sources abondantes. En cet endroit 
avalent existé autrefois des temples d'idoles; une foule de démons y habi- 
talent encore. Il. y demeura cinq années, en chassales démons et guérit le 
propriétaire de l'endroit qui était paralytique. 

Lorsque le bienheureux Hilarion eut atteint l'àge de quatre-vingts ans, 
il tomba malade, fit venir les habitants de la localité, leur fit jurer et leur dit : 
Lorsque je serai mort, vous m'enterrerez dans cet endroit avec le cilice que 
je porte sur ma personne, mais vous ne fermerez pas mes yeux. Lorsqu'il 
fut prés de rendre son àme, l'agonie se prolongeant, il dit : Sors, mon àme; 
pourquoi erains-tu et trembles-tu? Sors, mon àme; pourquoi doutes-tu? Tu 
as servi le Christ pendant soixante-dix ans, ' et tu crains la mort? Ce disant, 
il rendit son àme à Dieu. La population l'enterra à l'endroit qu'il leur avait 
recommandé. 

Son disciple Hésychios, en Palestine, l'ayant appris, se rendit à l'endroit 
et se fit jardinier, par ruse. Dix ans aprés, il déroba les restes du bienheureux 
et les emporta en son couvent en Palestine. Les évéques et les religieux 
s'assemblérent et le déposérent avec psalmodies et hénédictions dans le 


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[417] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 353 


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Epub ih Upliplihinu inbuliui pound ΟΣ dnjluiu l ΓΟ, ἱμα πηΐι, uilliliui urn uil 
Uiunmc on, uio[lLp iuh ling ἡ» qipàgph H b. pla lgun. Lidu SEp uimti lui bdu: 
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1-2 αὐ [ει ει [rh "Tn uigpargnihiliguic : 07H. B I! 3 Epl] Epub, B Il 3 Anlpnbd php hl] 
μι Uus d: f add. B ll 4 d ugblunpi] d unlhun[iiliu p || 5 lpuinupliguiti] " Pplumnu 


gersbepounr piense add. B. 


SN Olpunpoplu] Olpunuopuni B ll 9 Sbpuupoi[u 9-9 uui] Uncpp buthulinunuh bpunuoplun 
Upliplihnu B || 10 “με μι] Llclhun B || 11 dnpliuqu] δε πη βανμι B. 


lombeau; son corps n'avait subi aucune altération, ni amollissement: méme 
son cilice, son capuchon et le voile qui eouvrait sa figure n'étaient pas 
déteints. Le trois fois bienheureux et pére des peres, saint Hilarion, 


| reposa le 24 octobre. 


En ce jour, les martyrs du Christ, Mare et Sotérieus et la servante du 
Christ Valentine, furent mis à mort par les paiens, aprés de nombreuses 
lortures. 

[D En ce méme jour, commémoration des saints martyrs Philippe, Pierre 
et Hermisas qui furent mis à mort par Dioclétien à Nicomédie.] 


13 sauui 22 Octobre. 


Vie du bienheureux Abercius, évéque de Hicrapolis. 


Hiérapolis signifie « ville sainte ». | Abereius| fut surnommé * l'égal des ' 


apótres, aux jours de Mare et d'Antonin et de Leucus, les pieux empereurs 


Le bienheureux Abercius, trouvant une foule nombreuse et. fanatique. aux 


saerifices des idoles, 50 prosterna devant Dieu el pria pout li ur conversion 
Le Seigneur lui apparut, lui donna un bàton et dit : Va, et brise les idoles 


des paiens. 


X fol. 67 


ἘΠ Ὰ 510]. 67 
v? b. 


* A fol. 67 
ve b. 


354 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [418] 


b. gipnegliui] un. {μιὰ μι dh dl Ll. inb [p undi [μα παι ]uopimud]lnug quidli- 


lul pug [hut : b. June uidliliu ql dlswudlip Obpuupojh Ll qtu puupned 
uidpn]u[u-p Ι ΠΩΣ Upbplihnup ἡ" uupurliglli gla : b. ΠΌΤΩΙ φπι μη ήι [TII luu, 
μι ὴι gard pn[uEh Ze Lplip urpauiSuipliu[p ἐπι. qupinndncáuruh upuninuin buup, [κι Qui 
nausL pl dliuikuqh puppuennd . bpgdulgnaguhbdp qplo Sunun Üaunmón,, quilincli 
Sluunl Opuncup ΠῚ Ρ"μμπηΐπιη, dfi inuiliglin qilg H b. qui inbuliu] dnqnipgliulih 
ipqiapl p Ι inbiqengli H b. uuinbp ἱερεῖ ε μι nhougu Li Suiplpuliln quicuiquiluun. 
TUM ling, Ll. uppliguih uippli I qhongh H b. uimuiuilibaug uilla ἦι dnqni|m μηΐι. 
buc Lu "Pp[uinnu ἡ {με 0 ἄρδει ÜBunnuus nup ριαμπηΐς uipduiliuiinpu Tu Üpbplihnu H 
b. quizunmugpii LL qighdpli dnqni[ncq p βιμηπι ἣρ [ "puni : 

b. nzuniguililn ghinum ]iquqneplud, Ibi ph dbdliuhu li. bplpagduudinnc- 
μκιιδρ, Slam pluudp {πι. ubpn d, br ila inligliul unninncuisuiph [inm Burg 
ounupiuubnp, ηθιιὸρ, θη1η}{"" upipupncldlaudp dm dlpujlunpp, Ll. Guiuinunnnili libus, 
l uir unnu H b. ΠΩ φμΐιη Sup] p ει Δι : 

bs μι Sudpun. hill plap μνᾶ μῆιιιν ἦν. ἐνεις διιήϊιμῖν, la. ἡἴμιινῃ βῆν n. diui Uu], ln. | 
Lbsgpn, L. guida ἦι Ijngdulg Ll ncuncguilibp lingui gpl Üunmc&ni Lx gs peii 


pAelibp - 


2a θερμά ὁ} purquippi Sbpuupopu[ B ll 5 puppi] μι. uu add. B ll 8 bhngui] 
ghicusupuig B ll 9 upduihuicnpu p" om. B ll 13 pugpl Ριμηηπιεΐιρ B-— Ib] lp B. 


1] se leva, saisit un. grand bàton, pénétra dans le temple des idoles et 
brisa tous les autels. Tous les notables de Hiérapolis s'en émurent et, suivis 
d'une grande foule, marchérent sur Abercius pour le tuer. Lorsqu'ils furent 
prés de lui, trois hommes possédés du démon, leurs vétements en lambeaux, 
se détachérent de la foule et criérent avec des sanglots et à haute voix : 
Nous te conjurons, serviteur de Dieu, au nom du Seigneur Jésus que tu 
préches, ne nous tourmente pas. La foule, témoin, s'arréta sur place. Le 
bienheureux fit des reproches aux démons et frappa du bàton sur la téte 
de ces hommes qui furent délivrés des démons. Alors toute la foule se mit 
à crier : Christ, tu es le seul vrai Dieu, que ton digne Abercius préche! 
Ce jour-là, beaucoup crurent au Christ. 

' ll leur enseigna à vivre entre eux en paix, avec patience, douceur et 
charité, à reconnaitre la sagesse divine, à étre hospitaliers envers les étran- 
gers, charitables, affables, à persévérer dans la justice et à rester fermes 
dans la foi. Il baptisa einq cents personnes. 

Sa renommée se répandit dans toutes les contrées; des gens vinrent à 
lui de l'Asie, de la. Lydie et de tous les cótés; 1] leur enseigna la parole de 
Dieu et guérit les malades. 


10 


[δ ... .. 


10 


[419] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 355 

b dup fro]ualo epu fru: {μιν μένη wig pha, lc lop Aro fr i[epun gung 
be ngu, la. wp bu php lparburo Mapmilifa uuncsaploupo: qug! qopl[up. dz 
Mug s Ue quuin: [oun {μωρημινηγίννιιι βικιινμο quipánqg: qanunniausq]unmi- 
pp 

b. qug qu ql Ie anbulau] wg φβμεκωΐωμιν κα. aamudkwns ba. pdollaug: qnum 
umoplfeg : Uc bnlou] ἡδ πεῖνα fup μερί η» dbply quiso ἡ [λων ινδ, la Βηβαι. npn- 
uml, be pr unlinpll πὰρ mchliph lla patjulug «p glpifü. la. puplan] du la. dnqu- 
ΜΚ ταν ΠΕ nop PA eliqu: pcaaluagfrl: ar gulmgph : 

Ue quem ἥξερ fbpapaipasb manner, p puppi ln li. oputu Bl; qos 
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Uer Pepsrpoaey ΡΒ, decüfpuateghug *quank, ἐκ. δῥδιωη γᾷ, ηβιβῖ; 
ubg. UR qe fpphe quip wepunn ἥκῃ Qunbupbp qup φωμιιδίνηδρ, bw Gup[np- 
unl. bd ln. δᾶ qbnpá μὲ unp s δε bppllna] bánan (ip[umauupn df bc uppnib 
uununbu ἡβε βἷν bGuib [i dupqnib : Uc mul gla. ἡ μιηωνη ιν, υνιω q[elq ph 


1 Ecpu[ripiuhinur] Ucpu[nmuhinu] B — {μιὰ ἀμ ἰτη εει 0} {μιὰ ἀμ ἐπη μαι B || 2 nq 9ugun.] 
ni$uignig B || 5 ulli om. B || 6-15 δὲ lghu "NC " innàd] b. quimcpuli puglinulli gneuinp 
[oqucop[h ΠΟ n[ Ep [μου μη βα uin di! Supun. | gl pupb, be πὶ Ijupl; pia poli, : 
Ub. [ugquicnplhs porche πριν ει qn uin il Upkplihinu urmcuipliu qdugpumpnu nili h Φαμι- 
ale x n ἴδε ρα finu bolo purquplrh Speeuirlpop, ἡ" qouncuph Üannicin, Upkplihnu 
upwulibugl ! inni zu hing Epl μιυρμπιρὶι φιιϊι μὰ" linn ἡ {πὴ υἷι ]uqua np[ih τιριὶρ- 
ΠΣ μι. ταμϑιὴἣ ΠΣ ΩΣ g[inmg ἡ{π|ηπι ἡ, Uplplibnu] μι uinliaplug qiu idola 
Bor Σακῶν Β 


La mére du prince Euxinianos perdit la vue, Aberceius posa ses mains 
sur ses yeux et elle recouvra la vue. ll guérit aussi par ses prieres trois 
vieilles femmes qui avaient perdu la vue. l| convertit également par sa 
doetrine le prince Euxinianos à la connaissance de Dieu. 

ll se rendit dans un autre village et, v trouvant des malades et des 
infirmes, il les guérit par la priére. ll se mit à genoux sur la terre nue et 
pria Dieu; il y eut un grondement de tonnerre, et, à l'endroit ou les genoux 
s'étaient posés, surgit une eau thermale; il y construisit des euves pour 3 
réunir les eaux thermales et les malades qui s'y baignérent trouvérent. la 
guérison. 


Le démon prit un jour les apparences d'une femme et se présenta à 


Abercius pour obtenir le secours de ses prieres, '" Abercius se tourna vers * 


la femme, et le démon, qui lui avait tendu un piege, fit qu'il heurta une 
pierre et se blessa aux pieds. Le démon lui dit alors en souriant : Ne me 
crois pas comme les autres pauvres démons que tu as chassés; je suis 
un centurion, et tu viens d'en avoir la preuve maintenant. Il entra ensuite 


dans le corps d'un jeune homme, mais le saint. réprimanda le démon et le 


* ^A fol. 68 
r 


356 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [120] 


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Üiuonhiflinuf, np Ep uoulglug uimch lc wquaquliep Lola. GB ng kllkugl: Sununh 
{λιν δεν, -Upbplihnu! ng lguhibd unnnp : 
ἔρις un duidugh anupliug: [Buquicnph: dug]unnpna |. Du [uglon. uin. Vipuptifuhinu 
bopealh  gunpsghli Spnuspusion ὁπ giai agita pb fos Qe ME 
ina : Us qnpéud bh bQua dugusnpneh: Gulagapegun. idus lpudib]hh β΄ quon 
puspappb: hoc Supoiuy gh μη μον pomi obngurbbs var boo pope 
| qumiqpli, la. un duihugh snpigun. Ald, lo. fiploug dp]ofepusgh: ενϊηιμινῖν, mnm buio 
* A fol δὲ μὲ [ulpa β΄ appngh pel zh. * la Mpuhog spgrpagloo Ach orppungngg * Uc bpBllae] 
Inm qópuducu [uiuacnp[ih (Ucpuphpuinu . la. qnpdwi: phfllpgus. qjumug qyiqmífü: 10 
Üpbplibnuf le an[aplng ghi iom Buraul] Eppllang p Ann : 
Us amp Üpbpliou qliaupih p. 3ndun qunaugpkgngg lic uu. Uu quid. Suuuhibá 
Abg, ha hnpur qhaughh « Ue inda] Üpkplina in]ly p be Epl uci. qpp, ΔΕΒ la 
pugepuyrpronto στη ἀμ δ λα; de puupdbwte pr ἔρος pont εἰ ΡΒ 
guiqiupiil] df. ban p ὅν pr ubinchi Ep. δι  δπῖν, li ndn gian ph [np dfigha 15 


ct 


13 b. unl] Uo phu ap pn : 0m. B. 


chassa de l'homme. Alors le démon dit : O Abercius, je te ferai sur-le-champ 

fouler le sol de Home. Le démon, s'étant rendu à Home, entra dans le corps 

de Lucilane, fille de l'empereur Antonin, qui était fiancée. Lucilane se mit 

à erier : Si le serviteur de Dieu, Abercius, ne vient pas, je ne sortirai 

point d'ici. j 

L'empereur envoya aussitót un magister en Phrygie à Euxinianus, 

prince de la ville, avec ordre de lui envoyer à Rome Abercius, le serviteur de 

Dieu. Lorsque le magister arriva, le bienheureux le rencontra à la porte de 

la ville et. lui demanda : Qui cherchez-vous? Un des gens leva la main pour 

frapper le saint, mais sa main se dessécha aussitót. Tous, descendant alors 

de leur monture, tombérent aux pieds du bienheureux et implorérent 

* ^ fol. 68 du saint la guérison. ἡ Il saisit la main desséchée et la guérit. [15 se rendirent 

"5 ensuite pour remettre l'ordre à Euxinianos, qui, aprés l'avoir lu, fit recher- 
cher Abercius, et l'obligea à se rendre promptement à Rome. 

Saint Abercius fit partir devant lui les gens qui étaient venus de Home 
et leur dit : Je viendrai aprés vous et je vous rejoindrai. Ils partirent. 
Abercius prit une outre, la remplit de vin, d'huile et de vinaigre mélangés 
ensemble, et l'ayant chargée sur un àne, quitta la ville. En traversant la 
campagne il rencontra un homme dont le nom était Triphimon, et le prit 


[A421] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 357 


[And se pi Slap [la npduid padlzp mcanb Sui, Spuihugl Sp[u]dollas . L[ll, 
aphp be LE AED be BE gaguio phphq s e inpr mpluiliing qlpuag lif la npàl; 
Spuiduep  Vpliplihin: lulio qund] La ub[andi $n qnpdaid: Spod[iiohi ung 
Spur plug qun] [mmm bpuiblp ραινῃ μι ων pr qfienda bo. pr Aplngi : 
5 Ui qunauplaug um ppli Upbplihnu ! gendi Znndui μι uiliuuip dfiisls l3 diighu- 
anni, lc qp danh suns [urn npa la. suns [ung Sia Pun rm[abang, loc pllpaqula qu 
ilu. quum fBHaudp, ba af qpcannpli [ugploa τι αν ϑ νυ oppo, [opunnluq [| 
fill, ls align plac [p phpceng νη δμεήν qUpliplihra: dii opi lphp: qian [* 86 es 
Zn i c dn uofBgn[ meuslp q Uninmiaus la. vnlg SupuiMaug quls μινη δίμωΐν εἶ, — "7 
10. fac lan ηδ)ιοηἷν [np : 
Ec papi paga df fron dupidwp[rilang, dp: qurapupurin [uqun np] là. Spua- 
Buighug fep niani cpi puendang gpusgfl ἔπι. πιιείη p bpuugojhu [p ριμημιρῖν [np : 
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phi Sunnmc gg pli. la. Spurl plo urbmcandphi Pp[unnnuf: puundu ἡρμιηβῆνη aim mpl 
15. dla: dnrni[prliudia lc anbuglh wgop. [n plug : li qupduid lpupa qmd [i Mudipns - 


6 Lb. phlpu uri quu dun mopuilunipoluidp om. B || 1-9 lupra " {Ὁ qa» L ina) : 
01H. B. ll 11 |a μαι pog aen aliis geuquop : 01H. D. 


avec lui jusqu'à Rome. En route, lorsque Abercius voulait manger, il ordon- 
nait à Triphimon de lui donner soit du vin, soit de l'huile ou du vinaigre. 
Celui-ci. déliait alors le cordon de loutre, et ce qu'Abercius avait com- 


mn ——m . 


mandé, sortait pur et sans mélange. Mais 51 Triphimon ouvrait l'outre sans 


c 
"Au 


permission, le vinaigre en sortait mélangé au vin et à l'huile. 
Saint Abercius arriva à la porte de Rome avant les autres et attendit 
arrivée du magister; ils se rendirent ensemble auprés de l'empereur et 


de l'impératrice Faustine, qui les recurent avec grande joie et mirent en 


» “ς 


présence du saint leur fille, conseillée par ' le démon ; celui-ci, par la bouche * ^ foi. es 
de la jeune fille, se moqua d'Abercius, parce qu'il l'avait fait venir à Rome. 

Mais [le saint] se mit à prier Dieu, puis, ayant réprimandé le démon, il le 

chassa de la jeune fille, et rendit celle-ci à ses parents. 

ll y avait à Home un temple en marbre, prés du palais de l'empereur; 
Abereius ordonna au. démon de prendre le temple sur ses épaules et de Ie 
transporter à Hiérapolis, sa. ville. H. dit au. démon : De méme que tu. m'as 
dit que tu me ferais venir à Rome et m'y as fait. venir, à mon tour, 
je te rendrai la pareille. Je t'ordonne done, au nom du Christ, de te eharger 
de ce temple en présence de toute la population pour qu'elle puisse le voir 
de ses propres yeux. Lorsque le démon l'eut ehargé sur ses épaules, il se 


PATH. OR. T. XV. — F. J. 


358 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [429] 


[hub dndisliuig qhch, {πὶ lpuhili b uioldliu] piurdurglaug Buipiduip e] Depleuuug, 
Ll. uglugLu unu puut l Ριμημιρὶι Opine fea Ipuhighlaug uncppli dlipà l inurapurlii 
nm Ll {πὴ upuinlli l ipn ijhóph, Ll. L ἡ ιν τι. genuop : 

b. [)ugucnp [ih puupnid quiliáu innclau Upbplihnu L. ΠΣ um, uin in]uhaul] iiili&nich 
[υἱιημναιη "m gbhbugE l ipn phpá ppogh n δ, μεν ἐπ τη [ι ΠΣ porquiipu qulipnp- 5 
pops Φ{ιι ει ηἷι : b. Ipunimuplaug ghigbpe bpuhibqnqu Ll. uipàwl lun glhinqu Ll. 

PN D 68 ipuliu Ll. * ghliapu quipduduuph purquiiluu np lui dsl genquop : b. Spuidiungluig 
v* b. ; / 

Suunm ἡ πι ἡ mui L puuquipEl porpaiiliugh uidlidunqh wid [i lplp φιμη ἥπη gnpliuli L 
puio]uocifü unpununum : 

b. μη άπ. li parili JL Zn nd, {πι. un lu Spurduil qUnnmcón, gli iUlunhnp 10 
Üunpng Ll. εἰμι {μιν Ll. l UL blu Lh. pui Elibnbgphu : b. nzuncguilibp Ll. qligfiduiiEpn 
gSbplin[ilgnuu, qh gh lu bn Sl pánzuidli {πὸ} {ει ει πῇ 5 b. ulli ph bippunn glan, 
{πὶ gh ἢ (j| Sp] μι μ Uphpuglinn, ἡ [εἾ, κει] ει qunninunnbp l Suri unnu : 

b. lin bn uin dh Suicuniniglu] npni uilincli bp d uspuid, lanlu ub b phil 
Upbplihinu nshlis uindinqn qpclipE, dnqni|lu] puunod pp[onhiluqu Ll. lips»«ui m"p- 10 


4-9 up inju] "OC L puolincil umpmug : om. B Il 12 U'wpliuiugeng] Vwup- 
li[indiugng b ll 13 Guirunnu] "Pp[unnu add. B ll 15 ng[iis undinin] ns undinp [ιξι Β. 


mit ἃ murmurer à cause du grand poids, mais le bienheureux, aprés avoir 
prié, ordonna au marbre de devenir plus léger, et c'est de cette maniere 
qu'il le fit transporter en sa ville de Hiérapolis, oü il le fit placer prés de 
son tombeau; le saint fit eraver une inscription sur la pierre, qui existe 
jusqu'aujourd'hui. 
L'empereur offrit une forte somme d'argent à Abercius, qui n'accepta 
point; mais en échange de l'argent il lui demanda de faire construire, à 
l'endroit οὐ il avait posé ses genoux et oü l'eau thermale avait jailli, des 
bains pour le soulagement des malades. L'empereur aecorda la demande 
* A tol. 6$ du bienheureux et expédia des ouvriers et des sommes d'argent; ἢ ils cons- 
VP  truisirent des bains magnifiques qui existent encore aujourd'hui. Il ordonna 
à la ville de payer aux bains une redevance de trois mille boisseaux de blé 
par an, pour étre distribués aux pauvres. 
Le bienheureux revint de Rome et recut l'ordre de Dieu de se rendre 
à Antioche de Syrie, ἃ Apamée, à Séleucie et à d'autres églises. Ill y 
enseigna et réprouva les hérétiques, car le sehisme des Mareionites existait 
encore. Il traversa le fleuve Euphrate, se rendit à Nisibe et en Mésopotamie, 
et il raffermissait tous les [chrétiens] dans la foi. 
ll y avait là un homme fidéle, dont le nom était Vahram; voyant que 
le bienheureux Abercius ne voulait rien. accepter de personne, il rassembla 
beaucoup de chrétiens, et, aprés qu'ils se furent consultés entre eux, ils nom- 


[423] 13 SAHMI, 22 OCTOBRE. 359 


, ἐμένα! iilii αι ει Εἷι quoc ppl ΠΩΣ Sura uin ipli πηι, lu "Σὶν fiib auunop 


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upuili μι [μι qplug l lidui piu quiliwuipliaqu Ll gdociuplidumgu, Ipurhighibiu] l Ldui qdupdui- 


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IE Isl guruop uincuiplpurgun]y om. b ll 4 $háng] μι niulip Shánqp add. B 6-10 μὲ 
unn LL. mr quiu ni dc : om. B Il 12 pili] la quu purqnio lioulhu la upwmlisliiu 
ΤΠ {παι inlighu add. B || 13 fidu] ηὗρα! add. B || 14-15 ΠΤ ΣΝ s 
Unica, : om. B. 


mérent saint Abercius l'égal des apótres; et. jusqu'aujourd' hui on. l'appelle 
légal des apótres. De là, il se rendit à la ville de Synada, puis dans sa 
ville de Hiérapolis. 

Lorsqu'l fut tout prés, comme c'étaient les jours de la moisson et 
qu'on vannait le blé, la poussiére tombait sur la figure de l'homme juste 
et remplissait ses yeux. ll leur dit : Arrétez-vous un moment pour que je 


puisse passer. Ils refuseérent. Aussitót le vent s'arréta ' et les cens s'assi- ' 


rent pour prendre nourriture. Le bienheureux, assoiffé, leur. demanda. de 
l'eau; mais aucun ne voulut se déranger, par exeés de gourmandise, pour se 
lever et lui donner de l'eau; ils lui dirent : Nous ne quittons pas notre repas 
pour un vieillard. Le saint. devint triste, pria Dieu de les rendre insatiables, 
el les paysans de cet endroit sont restés insaliables jusqu'aujourd hui. 

Il écrivit des ceuvres de doctrine, d'un style élégant et tres utiles, 

Sur ses prieres, il surgit également de l'eau dans une montagne proche 
et stérile. ΠῚ vit aussi dans une vision Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui lui fit 
connaitre sa fin. Il fit alors construire son tombeau, en v faisant. mettre des 
inseriplions pleines d'esprit et. dillieiles à comprendre; il y fit poser l'autel 
d'idoles en marbre qu'il avait fait transporter de Home par le demon centurion 


sur l'ordre de Dieu, Ayant. eonvoqué tout. le clergé de l'église et le peuple 


* A fol. 69 


tol. 69 


360 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [424] 


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unu, lac uii] lcu lop dup prup. pli Ἰμδειν : 


h ufi cH p prodi L Utugpbuup ljpoliicnp[ L Unuinwigphincupojhu : 


Épamcuan wppugi Wanna! qlqucib]h gh nph Ubpbum prianqunnbp lq[ul] 
qunlpm ulpa upunlibpha: la. fuo fusapo: uppngh : Upulabhs Ulp duran kplihp 
punublzp da. apainmcbp, boc [y umpp pog: gugpiublp quppanh ε Ee qauplgm βίιιδμ 
Spurius Guplgaib] qpaliguli: lc. qflgulud diosa. npnpla] dl: dub [ει 


2 Lh. hinpwi om. B lu 7j 2nlynbdplp hf] Lk Uus] d-- add. B ll 5 Pplumnnuf 0. 
B ll 11 Unna piincupophu] L Ριπημιρ Εἰ, U niani hihi cupoqu[: B. 


et les ayant recommandés à Dieu, il fit appeler son protoiéreus dont le nom 
était comme le sien Abercius, et avec le consentement et l'élection de tout le 
clergé, il lui imposa les mains et l'institua son. successeur comme évéque. 
* A fol. 69 Ill éleva les mains au ciel, pria, et en disant Amen, il rendit * son àme à 
ro b. : . 4 c iue 
Dieu. On le déposa, avec psalmodies et bénédictions, dans le tombeau 
qu'il avait préparé. Le bienheureux évéque Abereius reposa le 22 octobre. 
En ce jour, le saint martyr du Christ Varus fut mis à mort par l'empe- 
reur Maximien, aprés de nombreuses tortures et de cruels tourments, en 


bonne confession pour le Christ, et avec lui sept autres martyrs. 
En ce méme jour, commémoration du moine André à Constantinople. 


Cavallinus ', l'empereur schismatique, violenta le bienheureux ascéte André 
pour lui faire fouler aux pieds l'image du Seigneur et les reliques des saints. 
Le bienheureux André au contraire se prosterna devant, les honora, et réfuta 
l'empereur par les paroles des saintes Ecritures. L'empereur, irrité, ordonna 
de lui frapper la poitrine et le dos jusqu'à ce que tout son corps en füt 


1. Constantin Copronyine. 


c 


[d 


[425] .44^ SAHMI, 23 OCTOBRE. 361 
puguil nulllinphi, μι DIE bplihp uipliidp lini : l. ppl gplpartib μι ἡ" υἷι 


ϑιιμη τη βὶι μι. ΜΆΤΗΝ lulia inel qninuli μι. ρα θῖν p b plihp l ἥ Ὁ porquip[ih : 
b. Alhun]uiiun. nili imi nunnnd l;3unn qi? mnli Η b. uigutlu urciligluig δ", με 


μι. [θιιη 1, L inihi np lins linus : 


Uus dl μι. Inlpnbd php] ht. EH 2 d puaquipims [c uppnilh δι μεμα unc aipli nih μβηρορ 
δ πὶ ἧι uincula Epncuunhldu, upininplieopal LH 


Oulinpnu ΠΣ Ep Ondulifurt np uilincaiiliqun. up Dunn uiciisipo, li ΟΣ 
Om[ul.i FunmiubuSunp, μι. Oulinpnu npal lv b gpuup Slunh - 9uu opShiliug 
unns Lo uncpp. uiii opidi; dop «qon : "Hp μι. ogh. ng wpp npuplu Dum Lih 
mihi, li ns ghi np [^s μα, μι ns uidi li l qui [e linpii npujEu D ινδεν εν μι, μι ng οὗ 
ligni] lpplip la l porquiifu uilla [rh ng ldnian, li ppalqbh n; quhgui un dun 
Ipnun l ql 22772 ulli h o[ l uppncldhch uppni[llulugt dunilibp, ns daiquid [iim 


4 " inb] " inlqin$ B. 
5 d uique [fi] Hd pugni ch B — unc μι, der upuninpliipap] n[ uncuiglh upuninp[iwipg 
llpug qUpncuunqLá B I 6 up] UV wupliudu, add. B I| N Slunl] μι luu]u Imslp iiia ἵνα 


Hina" np [opgqiwthp ud pnic plc lili, Ip npuplu unp uiu, Bulinpnu np Ep Ul nuu, 
lipop uninncuiuiSophi 8m[uliun 4 add. B ll 10 οδ oSuui b Il 12 uiliiuiqh op] pusliusql "t nup 
B - ELS Sui] ἡ {μεν Β. 


abimé, les os mis à jour et le sol baigné de son sang. On lui brisa la 
bouche et la figure à coups de pierres, ensuite on lui attacha une corde aux 
pieds et on le traina par terre à travers la ville. Un marchand de poissons 
lui coupa le pied droit avec une hache. C'est ainsi qu'il rendit son àme, el 
on l'enterra à l'endroit dit Crisis. 


* 1^ sauwi, 23 Octobre. 


Martyre de l'apótre saint Jacques, frere du Seigneur, premier patriarche 
de Jérusalem. 


Jacques était le fils de Joseph qui fut appelé le mari de la Mere de Dieu; 
Joseph fut. aussi appelé Pére de Dieu; et son fils Jacques Frere du Seigneur. 
Dieu bénit ce dernier et le sanctifia dans les entrailles de sa mere, IH ne but 
ni vin ni eau-de-vie comme Samuel, il ne mangea jamais de ce qui avail 
eu une àme et le rasoir ne toucha Jamais sa téte comme Samson; il ne 
s'oignit point d'huile, ne pénétra jamais dans un bain, ne se vétit. Jamais 
de lainage mais seulement de toile. Il pénétrait tous les jours dans le saint 


des saints, non pas une fois dans l'année ainsi qu'il est écrit, malis à toute 


* A fol. 69 
v". 


* A fol. 69 


362 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A26] 


qpbgh nifi l ICI ngli un qd diuid, Li l Smliliu uibilpulil;n picnic [νει [ih gpEp 
dngqniphiui, {μι dae [E] npuplu 254 P HA I puro Spip [9}}Ἱ, "mn. Üunnuuns. 
Li ijui un uil uipipupnc[dbautih SEG. PH TTIREMTE : 


b. (LEE dh dngqni[lguih Im. lui plui ph Ll. uin uL ih ilu niquuliu] P 


1 lihnp5p] [ugpb qe] b I| 2 npujLu niinny] μι} ΠΠΕΈΠΗΙΠΕ Β || τ» uipipupni[dlui] 
LT add. B mE ETHER :] lu &lindiungplagun. L SlunhL dlipdl "Pp[iinnu, Li upunnnclau] 
push umncuipli gl! llpug uinci] luphulgnuqnu Upniaunqkáp : Ilpp In inp] αὐ [ει τινι {11}11.11}- 
pbwph FUTT lrphe iind "Pplumnnuf IFpliplt upunnnic Eph, "]"[ {κι ah " ΠΟ ΠΝ uliulhigh 
πες ἤοηπιι, Ll YN upuninljuruhiop giu BlSwupl pis, [1 uulqngh ^L nicdlpu E [JE . h quip 
[plut jUpniiuq Ed L ila iul, ἢ Lldnian ph TI Ullonnu Iur. Sulinpnu, ηδεδιιοπιρ Apu 
ini Epluugh Oulpnpuij APT uinchl αὶ : li. npncá uihio[dh phinpni [elut du {ει} ταν απ prin] 
pugno ulusm [Bldg npujLu ium. Eplg ει. gi[iiienp Iohilgh Sujurimuil pii [Bldg dini p H 
Il. qb Ι" jh ΠΝ quilpurcuid αι [Eu Li. puro ngh [πη μπηἷι aps quicunnuil ng uim. ἤοηπιι Li 
Puindiupui ERUIT ELO Binh φ ]duhnuuy, “61 φμι δεῖν gpinpapkgngg iiid bu gh Ll. lepo- 
gpunmnanni usur uri Ll qughboncdhis upuninni [pip Iph [iiSncili inui piidpn curd Li [μἱιηρμπῇι 
ghinpiu uli glionbgh ει. gop[hiagphau] Iunii phlpuplau] Gun «ἵει {εν Shuuquilipni [6 ]πιἣ ρ 
αι [ειειι ἧι umncuipliupli la. lp[ugnchiph ΠῚ qjUpniuunEá, Li “απ lg [rh ab |durimumg, qb ZH ne 
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op[rhoph Epi inlpuipurg uri lparimiph, : TN qb dliugh jpop[iiugh glpuphliinpu πα παῖ! τς [γε ει 
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heure, οὐ, tombant à genoux, il implorait la rémission des péchés pour le 
peuple; ses genoux devinrent semblables à ceux d'un chameau à cause de 
ses nombreuses génuflexions devant Dieu. Il fut appelé juste, à cause de son 
extréme justice. 


Un jour les Juifs se rassemblérent auprés de lui et le pressérent de renier 


e 


do 


15 


νὸν 
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1^ SAHMI, 23 OCTOBRE. 363 


un ifl dnqnipglautil Ll. uub[ * I| mmmun, iu lu qnendi ofunnup : UL Bulgnpnu * 
bua L "l'p[uinnu ἤθη} Üunncón, : b. ndullip ! lingquill; quic ununi Bulnpun μι. 


nihuilip Suilpun lil [rl dn lla liplpaqurn uidlqms [6 {ει l db9 pl [ugh "lac lolo inpanpli- " 


glo gpl Δ νδινιιήνιν, lindeapen la. ppp la dmup[ulghphs la mulia. P? lpnpisl bli dnqn- 
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lr. δινη μή νιμη!. μιν δ εν Ἤν νι ἵν um. Builgnpnu uil. ΠῚ ipqap, nquigbdip qphq [uluud 
p: ὁπηπήηι μημ᾽ ρεήπην dngnplong bb lior Ofuncufr lE luu E Ῥιμινεινινιή, : Up αὐδιάμν-- 
EE E μον τὸ ἡ μα μόρ phy np dippap luc Incqbpbun dupso, ny phahfu. 
Guill: ἡδπη πε μων qb. dnpplang bi qj fumeur. lp o lcu mustp[is qb ἢ 
M LUE ply δον, énamincgna: In qubqb thabb: peskp ger pelpahu 
lingua, q suni ἡ νει! [τιν dian] li ιν δ μἴνιιν ἶν qup Ὁ 

σι. ἐμ αι esppabgngh bc ἡμμπιυπῖι, ἡ θιωίμημπω φιιῆι μῖ, gupauspurlya επεινδιωρβῖ, ἔμ 
wiuqual]Efi .— ana dil i| μηρημαμ, dip: μνδίην ρίνεινῖν, Quicuh ldp: pliq, qula δίνη 
δι] E ηπεπῖ, Ohunzuf, ριήιηϊν ilius doqu[mqqu dopphgaci qljf jumsbqio | "np- 


gpiinnul; : 
lara μεν lan Oulinpnu ppéáp Δι. μι. iuiul; . ['hlep Suipguilil; p iui üp- 


bli, punc liouihiop lu um p ips gli uliapunnni [dMaudp qpuiqnedu " Mp. la |n “ὦν ph qnid μι 
lup μῖι ἡ μα πὴ “ει upra ni gh : add. B ll 2 tu ΕἾ üpuncu add. B || 8 lplpiquin i" 
Ic ph] al add, B Il 10 iub] ihpaph B | 12 luu dli OIN. b — qui uili μὴρ] quin urliidlp 
b ll 14 m] np B — plu] qh D Ι] 16 quipguiib p] [3 add. B. 


le Christ devant le peuple; ils lui dirent : O juste! qui done est la voie 
du Christ? Jacques leur répondit : Le Christ, c'est le fils de Dieu. Quelques- 
uns de ceux-là crurent à Jacques, d'autres lui restérent hostiles. Il y eut 


une dissension parmi les Juifs, ' et les princes murmurérent entre eux, et * 


de méme les scribes et les pharisiens, et ils dirent : Le peuple va à sa ruine 
dans l'espérance de Jésus-Christ. 

Tous se réunirent alors auprés de Jacques et lui dirent : O juste! nous 
ten prions, aie pitié de ce.peuple, car il se trompe en suivant Jésus 
comme le Christ. Nous avons tous confiance en toi et nous témoignons 
que tu es juste, et que tu ne te laisses pas inlluencer par l'homme; persuade 
le peuple qu'il est induit en erreur à propos de Jésus; monte sur laile. du 
lemple, afin que de cette hauteur-là tout le peuple puisse te contempler, 
etl que tes paroles parviennent à leurs oreilles; car toutes les nations. sont 
arrivées ici pour la páque. 

Alors les pharisiens el les scribes s'emparerent de Jaeques, le monte- 
rent. sur les tours du lemple ΟἹ eriérent : Dis- nous, o juste! à nous qui 
sommes tous d'accord avec LOI, dis-nous qui esl la vole de Jésus? car tout 
ce peuple est en erreur à propos du erucilié de Pilate, 


Jaeques leur répondit à haute voix. οἱ dit : Pourquoi m'interrogez-vous 


A fol. 69 
v* b. 


Sa 10]. 
[2/87 


364 LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [428] 


ὑπ εν, nu rnb LE μη ἢ βῖνει "pls spl; ἡορ οι flach Sop [npri, la. φιυιϊημηνδίνι, E qui 
ardupr[p. deplibg quang quigjnup$o  mpqupiepllaudp : ἔσι. panel: Sang] 
70 uilgnpung * la wr]. hand nupcr "n f] : 

{πων pq ilu quibpph le appubgfph. Sup pui ppp np. raj] 
pg Dea bh fe pameu ε ἡμέ ρ ggg, f dig c ἡ θιωιίμεριιι [dung pelieugocg 
be blieb doqni[mpqu bi ng. Sununmanglh [i uma $i ιν μιη μιν (νη Μῖν àfuupurh . 
ls, S da uaprpupu dnpnplsgun. 5 e bil] [o loca: anusppho μἱν νη μῆν. qBulinpnu ἢ 
ppp eil, Le. ulpa purpliisbo qb mniduidunh ng dlnun. 5: i hnpui Bip bau 
iua ngu uquigbp ἡ Uninman la. mig. "nip ungui qh ng qub qbiis qpbt : 

be db po ριωιφμμι ν΄ ampaengh fbbppui, anququliong [l. fts qnpbbp, 
qenaphgbp qh dui bp qo mpruapi : Un mdp dfe nifi p hngul dnugn Bunfsh 
με. mgph Sula qupuh. Duipopme la. με ἤν ὼς aipquaphi uncus ἡ ζπη Μῆν [np um 
looi Sulpnbüphpp Pb ze Bala qua dp [y naci Sunh : 

be pj ampi? pop appngh, prag! pao woprpapogh, dip? lg dipaget, 


1 $o[ om. B ll 2 Suinuimug[ri] ΕΠ μη, add. B I 9 Bubph] lub B ll 10 puis 
ἵμα μη] n[ bp add. B || 12 Suilpnpm] ϑωΐαρμι Β il 13 Inlpnbdphpp h1-] [TS Uusáp d*' add. 
B — L inuiuphi] inuráuiphis B — ankun, :] lub EHE purpiulpniqin urpiuplur] L ibpun hing 
διιδί μη pir ns inclu] LIT [ungh add. B || 14 uprpupngh] ΠΣ Β. 


au sujet de Jésus? Il est assis au ciel à la droite de la puissance de son Pere 
et 1l doit venir du ciel sur des nuages pour juger la terre avec justice. Beaucoup 


*^fol 70 de personnes crurent à Jaeques ἢ et dirent : Hosanna! au fils de David. 


1 8. 


Les seribes et les pharisiens se dirent entre eux : Nous avons mal fait de 
laisser donner un tel témoignage au sujet de Jésus. Venez, montons là-haut 
et Jetons en bas Jaeques; le peuple aura peur et ne croira plus à Jésus. Et 
tous se mirent à crier ensemble : Oh! oh! le juste aussi est dans l'erreur. 
Ils montérent sur l'aile du temple, jetérent Jaeques de la hauteur et se 
mirent à le lapider parce qu'il n'était pas mort aussitót. Il se mit à genoux 
et pria Dieu pour eux en disant : Pardonnez-leur, car ils me savent ce 
qu ils font '. 

Un des prétres, des fils de Richabas, leur cria : Que faites-vous? 
arrétez, car c'est pour vous que cet homme juste prie. Un d'eux, saisissant 
une palette de laveuse en frappa vigoureusement sur la téte de Jacques, 
et c'est ainsi que le juste rendit son àme à Dieu, le 23 octobre. On l'enterra 
prés du temple du Seigneur. 

Le saint trépassa au milieu des saints, le juste au milieu des justes, le 
martyr au milieu des martyrs, l'évéque au milieu des évéques. 


1. Luc, xxu, 34. 


c 


10 


. [429] 15 SAHMI, 24 OCTOBRE. 365 


lughulinupnul pl luphulpnupnuuls : uiu {με lng quin pl]. gu Oulnpnu Spb], 
la. | umiplpun στ ναι {Πιιν!, εἰμι ἵμιτει, li ΠΩ ϑιμΐαρπα Ugpuup Slun Ἷ, : 
[Dp uud ἘΠΕ ΠΕ iom L uppn (dh "νη ἴμεν με μα hulinugnu[ linum - 


ἀπ εν :] 


5 * Uus db oL. Inlpnldpln] hb : "larmes [rcf lhioduh μι pupmclbu lop Durhlpuilgh 
Vibliunup, npng urhincuihipli - U wupufsluhinu, Wahipnu, U wupinihilalinu, "Hutt ΠΝ n|- 
ζεῖ Ἵν αι, nuni] iuhinu, {με ει [νιν : 


Ups Eph " duiduriulqu "Haliuf uippiuith, npabp iin uicnpliui lolo * μι Lih 

lp[nnunupi p Lu pioplinliuwlip, Ll. {{Π|. [θέμε np] uUurm ΠΝ Suiliruqun] ; l qui- 
10. cunmug]i " "p[uinnu [π᾿ dlipinligur : 

b. dunnlilig uil Uum. [θέμε αι μῖι μμ!, primb p Ll. Ll "μας νη νει uim ph lr 

uibp . Upipiáp L ΠῚ: [ibid Η b. linpui [umma gl p[ninnu, Ll glprcnculi qu 

milimcurhilig [rh 2 b. puoplpughlun [duque inge Spuirduigduug Suiplparilg ἡδιοιπιι ΠΣ μι 


fidius Ep Ἐπ μια, τι. iuh Inu uuu ph uui php, EHE Sup ἵνα δε εἰν 


| 
3 1 lugluliiupnuuhi] "ρα {ει πη παντὶ ἦναι 5 i 2 Slunl :] lu uiui L HE llipupupuliop 1714 
pioiduiliqni npygceng l«png g duin ulii ει l«r |vpsbp la ἢ dlipn, «uiui Hoe : hul, 


uy npipiengh ns Suicurilipm[' μι. 8ulpnpnu duinuiliguilihg le απ τ ΓΝ iil npn ns 
rh unninncarMigpuip? up μι. ὦ ljmsliqun. : add. B. 

6 uihincuhiphi] lh add. B — “με, [μι "Hbi p 6 Unumhing[nihinu] ἐπα αν αι εἾνενιν 
E B ll SN "Hlpmup] ui pup[rom add. B ll 12-13 ΤΙ "e uhinculhibg]i] quipguililzp . m linpus ns 
: Suri uihil uhi meri q'Ppliimnnu la qosbp μα πηΐι : B. 


Le premier qui fut martyrisé parmi les apótres, fut Jacques de Zébédée; 
parmi les diacres, Etienne, et parmi les évéques, Jaeques, le Frere du 
Seigneur. 

[B En ce jour, commémoration de saint Ignace, évéque de Constan- 
linople.] 

* 15 saAnuwi, 24 Octobre. 


Histoire de la dormition et de la résurrection des sept dormants d'Ephése, dont les 
noms sont : Maximien, Jamblique (AnZikhos), Marcien (Meartoníanos), Denys, Jean, 
Constantin, Antonin. 


Ils vivaient aux. jours de l'empereur Déee. Fils de princes glorieux, 
c'élalent des jeunes gens beaux de visage, qui se tenaient tous les jours en 
présence de l'empereur. Is erurent au Christ et se firent baptiser. 

Ayant été dénoncés à l'empereur comme étant chrétiens, celui-ci les fit 
venir en sa présence et leur dit : Est-ce vrai ce que je viens d'apprendre? Ils 
confessérent le Christ, et appelerent les idoles des démons. L'empereur, irrité, 


ordonna de les frapper sur les màchoires; mais, à cause de leurs parents, i 


V A fol. 70 


Y 7 


366 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A30] 
ijui Sliomuigl [ri plot upàwuliliug ghinuw, inm] Suid plipm [dul [plica qi Puiu- 
gh Ll. Suipph [phu Suiciilib πὶ ἡ αι, [νι gini ἡπς Η 

b. bb ipli [Jugicop[rh puoi ΠΣ [phi EFT PEEHEEELEHEEIR Ll Epl p 


doinuliun pond DE Iimih Ilgnu, din pun dle Ll. μα αὶ αι 6, I ipu ἡ{{μπὴ μι- 
ἘΠ Tol. 70 plu, Ll uiuis hl ἡ Unna qb ibplieugl A gini li Alinaug ullionll ppl : b. 


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pl Lplli Ι inurl] uipliguilpurhil ἡ μι τη. iine πρὶν ru i innu uic αὐ τ [rh 


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l| 3 blu ] Lib B || 4 llugnu] Ilnpnu B || 4 Ll "Pp[iimnnu] l ábnu Pplumnnup B9 flugqnu] 
Ilnqnu B Ι 10 iphbaph] qb add. B ll 1 idt] Dus B — fbnciphhn] Inaap]hns 
B || 14 If*Engnup] [uquinpp add. B || 15 Sup[icpn purmuni [TS inppl βμβρ quipliep μι. 
proc [κι bplincp, qop inp quiplicp puni la enu wublh add. B — [jt ;] 5 {{πιπτ μαι 
quip] add. B. 


les laissa en liberté, pour leur donner le temps de réfléchir, dans l'espoir 
qu'ils regretteraient et que leurs parents leur persuaderaient de sacrifier. 

Lorsqu'ils eurent quitté l'empereur, ils distribuérent leurs biens aux 
pauvres, se rendirent à la montagne voisine, appelée Oglos, pénétrérent 
dans une caverne, mirent de la cendre sur leur téte et priérent Dieu de les 

* A fo. 70 délivrer " des mains de lempereur impie. Le soir, au coucher du soleil, 
tandis qu'ils glorifiatent Dieu, ils rendirent leur àme au Christ. 

Quelques jours aprés, l'empereur les fit chercher, mais on ne les trouva 
pas. Leurs parents lui dirent : Ils se tiennent cachés dans une grotte de la 
montagne Oglos. Il ordonna de boucher l'entrée de la grotte avee de grosses 
pierres pour qu'ils mourussent de faim; il les croyait encore en vie. Lorsqu'on 
boucha l'entrée de la grotte, Théodore et Rufi (Rouphinos), qui étaient 
chrétiens en secret, inscrivirent sur une plaque de plomb les noms des saints, 
et qu'ils étaient morts pour le Christ. Ils posérent (la plaque) dans la 
maconnerie des pierres, et retournérent auprés de l'empereur. 

Depuis la mort de Déce jusqu'aux jours de Théodose le Jeune, cent qua- 
rante-quatre ans s'étaient écoulés et la terre était couverte parle christianisme. 


- [431] 15 SAHMI, 24 OCTOBRE. 367 


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la Ipudliqun. ΠΩ undi quophh ]ingug log : b. um diiduiqh qiopntg [᾿ωιππειε 
[. q Sog] οι “ει, με αι, Ll pup glup luam ΟΣ inliuplaudp, μι. ἤν δὲ, ph 
Lp ibplidpoplzh 11,9}, : b. ἡ" πὶ liu bplihecn "aliu Ep I ubpinu ling Li l; 
uin uplig[i i Udnhpnu l purquiphi qul qun iini] pui qhpldil pirhah prqghu] Eph, 
la inligllpuluug μ!, qb [μηρῷ }} “ει ἵνα μι "Halimu : 
b. Lil] Uduhpnu quip lanliu qpplhoh l qnendi quip, lplilinns, qh p np 
Suluslugl; gli li [pnta ἐπι ιν uim. [doquicnpl : b. Sul, i[pndlilpa dipl 
᾿ | ghpliuu lv lp]dun ! porquiph, lanliu uigpilin]ulan ἡ porquiph la iebhincusul μι gioi 


2 I*Ennpnn] I*Ennhnu B — Ipasl; "1. Iud gula Ἢ Ν ligu lp :] Apudughunm 
Sung] l«qnmrg; μι μι θινα ΓΙ ἢ {πα}, ungplh ἡ oblig nidis, μι " hlippu ns δεν μι, 
b qeapáuh [m inb ph phu : add. b Il 11 qii * qhphldiph om. B !! 15 Epp] bpplu, 
B Ei qpoerquph [ει On. 5. 


Des gens sectaires apparurent non seulement parmi les laiques mais méme 
parmi les évéques : "Théodore et Caius de Jérusalem, qui voulaient éteindre 
l'espérance de la résurrection et qui disaient : Il n'y a point de résurrection 
pour notre corps devenu poussiére. L'empereur 'Théodose, assis sur de la 
cendre, revétu de cilice, gémissait sur la nouvelle hérésie qui venait. de 


paraitre. T'ous les chrétiens orthodoxes s'en lamentaient également. 


" Mais notre Dieu, tout charitable, eut pitié de ses fideles δὲ voulut * 


montrer l'espérance de la résurrection. ἢ} inspira le eceur du propriétaire de 
la grotte, οὐ reposaient les jeunes gens, et il eut l'idée de faire de la grotte 
un bercail pour ses troupeaux. Aussitót Dieu rendit l'àme aux sept jeunes 
gens, qui se leverent et s'assirent avec un visage resplendissant, eroyant s'etre 
endormis la veille. La crainte de Déce existait encore dans leur eceur.. !l« 

- envoyerent Jamblique à la ville pour acheter du pain, en plus grande quantité 
que la veille, car ils avaient faim, et en méme temps pour se renseigner sur 
les intentions de Déce à leur égard. 

í Jamblique, en sortant de la. grotte, apercut les pierres à l'entrée. de la 


grolte, eut. peur d'étre reconnu par quelqu'un et d'étre conduit lié auprées de 


^- -- 


l'empereur. Il cacha sa figure avec un mouchoir et se rendit à la ville. 1] 


trouva la ville et les monuments changés, apercut le signe de la sainte eroix 


E b. uidldiugni.[ Üunnaush dln nqnpáligun. Sui unmunglpng [^p23. ΟΣ ΩΣ Βπε αν. » 


A fol 
v* b 
X I 

vtl 


* A fol. 71 
Doug. 


EA [Ὁ] 71 


Dodd 


368 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. ^^. [489] 


appo [wish opos la. [y qp, fec qmeuns Aug: duidugup[: la. qdnqmim μηΐν qb 
Guil ung plena flou los poni: sun. dida: qum pnma : Un. 
quipsm plu mul. Ulis. gpl] urqui ligula ἡμινη εἶν Ep! be. udi Π b. om p? 
Hb plop pup le qhongh wbuuhlg be ob 

* Fre pH wu. inc up nifi lac quip: Gupguiblp Lp. m E lipbunu : f 
ub. Vn se μρ θέν, f Suguu]uciuni mida] qpiid df qb mgl qug : Ui mandan 


Seque pun n qupd AES Suhliun, Ll. μα ἔνιαι! q δη ηρπιι cope {Π1Π. pubno]uh [μι IU. 
ΠΣ [μι {πε} πιη παι Li uiuL . Uu UH idugbáp quii L ginlan] Ll. lgnqg ling 


qrupeudii . La. ΠΩ, quiin "Pilimup gpl p gii Suipylih gluui . Ilan; LI 


Li nip ginbip qupd : 
b. luu uiuL : Ouiqud purquplu Slilun Lá Ll ulibui : lug ling guinea Soph Ll. 


qupiinada - ἔσει. prbauo]uhi μνει ναι μι νορ, bplignapuliEp . UE n; miu dl Efl mnn] 
μη! gpiudu' punc Supncuisnip ἐπι [κι : Uu Udohpnu. Uus qal inlaupp LÀ, 
wlugEp [3 qup [hg Gupguabld . fuqupu uu [ipiufn E ε Üokh glans. Ugs : ul, 
Udgbpnu. “πε [uguienph nin bb : Uu luphulpiupnulhi. Ilpgliul [με Lu nn iidup, 


1 npdmcu] qnpidu B Il 4 ph purquiph] [ purquiph B ll 8 uiu] ΠΩΣ add. B ll 13 inuili- 


5h] inue ld qphq B. 


sur les murs et les portes; il entendit le son des cloches et vit la population 
faire le signe de la croix sur leur visage et faire des serments entre eux au 
nom du Christ. Il en fut sais! de stupeur et se dit : Ce signe était. encore 
secret hier, et voilà qu'il est évident maintenant. ll se promena à travers 
la ville et ne vit et n'entendit que la méme chose. 

* Hl s'approcha timidement d'un homme et lui demanda seerétement : 
Est-ce bien Ephese, ici? Il lui répondit : Oui. Il se dirigea vers un boulanger 
et lui remit une piéce de monnaie pour payer le pain. Le boulanger prit la 
piéce, mais ne la reconnut pas; i| se fit accompagner de Jamblique, et le 
conduisit au gouverneur et à l'évéque Marinus et dit : Cet homme a 
découvert un trésor ancien! et leur montra la piéce; ayant lu le nom de 
Déce inscrit sur la monnaie, ils lui demandérent : D'oü viens-tu et oü 
as-tu trouvé cette monnaie? 

Il leur répondit : Je suis né dans cette ville et j'y ai été élevé. Il leur fit 
connaitre aussi le nom de son pére et son titre. Le gouverneur le menaca 
pour l'intimider : 51 tu ne nous dis pas oü tu as trouvé cette monnaie, tu 
recevras beaucoup de coups. Jamblique répondit : Je vous prie, mes seigneurs, 
permettez que je vous demande : Cette ville est bien. Éphese? Ils lui dirent : 
Oui. Jamblique répliqua : Ou est doncl'empereur Déce ? L'évéque lui dit : Mon 
fils, ou tu es fou, ou tu veux nous tromper pour nous échapper; tu nous ques- 


9 


1 


et 


ον 


1 


[433] 15 SAHMI, 24 OCTOBRE. 369 


[με Ipudfhu ql |iph [πε qhpsulpi l 08 dlipng . Ll. Suipygulilu qb dud 
1 » 4 

Ll. iiliuuinniuuós ln unuquioin [duquicnpl; : UL Udghpnu . bplli Jg bil l porquip]iz 

[qup Ibi L. δ qpp[riimotilanqu, μι. dlip ijon]uliap l liu, qh μι dlp 


pp[imnhiliug p 1 Ld . Lp no Quir unu p blur qIep μὴ la gncgbyg Al T "^u phlilipul » 


|? ! [)uquin] quip] din ilggqnu [inn : 
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b. inpdiuid [noi LIT qiu ἡ} Udghpnup μα με μι LT luphulgnupnuli μι 


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ponaquephrony ama fuonali abr, Irc phpbpghus Sap quib, lr πδυβῖν qun ppali μαι διε 
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bul, [.ifü μη! puru uu μι. Epl, B ll SN inlu[ihi] add. luinbw B i 1 qplwg] 


pbi B. 


tionnes à propos d'un ancien empereur athée et idolàtre. Jamblique répondit : 
Hier méme, nous avons quitté Déce vivant dans cette ville et qui torturait 


les chrétiens; nous nous sommes sauvés de lui, car nows aussi nous sommes 


"des chrétiens; si vous ne me croyez pas, venez avec moi et je vous * 


monirerai mes autres compagnons cachés dans une grotte, dans le mont 
Oglos. 

jn entendant cela, le gouverneur, l'évéque et une foule de gens de la 
ville se levérent et partirent avec Jamblique. Arrivés à l'entrée de la grotte, 
l'évéque y découvrit la plaque de plomb, et, aprés l'avoir lue, ils pénétrerent 
dans la grotte et y trouverent les saints resplendissants et gais, souriants ; ils 
se prosternérent devant eux et leur donnérent le baiser. Les saints leur 
racontérent les faits tels qu'ils s'étaient. passés, 

[L'évéque| éerivit aussitót à l'empereur Théodose, lui annoncant. |a résur- 
reetion qui venait. de se produire avec. tant d'éelat. Celui-ei fut. rempli de 
joie à ce récit et se rendit à EÉphese sur des coursiers rapides, accompagné 
d'une foule de princes et de gens. Lorsqu'ils furent arrivés prés de la grotte, 
les saints se porteérent au-devant de l'empereur; leur visage. resplendissait 
comme le soleil. L'empereur deseendit de cheval, tomba face à terre. et. se 
prosterna. devant. eux. Ensuite il se Jeta au cou de chacun d'eux et les 


embrassa avec des larmes aux yeux. 


A fol. 71 
FD 
A fol. 71 
r* b. 


370 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [494]- 


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[Hldp. ἢ κῃ} [usquc np [][u pni Fa. dfi lpldnfgl ufpi prc unb pup βμειῖν $nqu- 
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pupliug! φιιήνηή, qdl : 10 

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b lug hulgnapnuph la. up dnqui[mquph: np. ἡ εγιᾶνει εινδῖν wblibg[ inbulang qqupdu- 
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ijiun nc hcl] qneqquu]iun- ur uunu B. 


[Les saints], s'étant ensuite assis à l'endroit ou 115 s'étaient endormis, 
causerent avec l'empereur et lui dirent : Que ton régne se maintiennne 
en paix et que ton eceur ne doute plus au sujet de la résurrection des corps 

* ^ fol. 7! devenus poussiére, car c'est pour toi que ' Dieu nous a ressuscités afin que 
me les gens qui ne croient pas, sachent qu'il y a une résurrection pour le corps 
des hommes devenus poussiére. Ce disant, ils inclinérent la téte et rendirent 

leur àme à Dieu entre les mains des anges. E 

L'empereur donna l'ordre aussitót de construire sept tombeaux en or et 
en argent pour y déposer les restes des saints. Mais les saints lui apparurent 
dans la nuit et lui dirent : Dieu nous a ressuscités de la terre et non pas de 
l'or et de l'argent; aussi, toi, dépose-nous de nouveau dans la terre d'ou nous 
sommes ressuscités. 

On creusa aussitót l'endroit οὐ les saints s'étaient endormis, et on les 
déposa à cette place, aprés l'avoir ornée de verre enchássé dans de l'or; 
l'empereur y fit élever une coupole et, aprés avoir célébré une trés grande féte 
en l'honneur des saints, il retourna à DByzance en glorifiant et en rendant 
gràces à Dieu. 

Les évéques et les gens qui avaient introduit le schisme, ayant vu le stu- 
péfiant miracle, revinrent à l'orthodoxie. 


[435] | 16 SAIIMI, 25 OCTOBRE. 371 


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* qud. μι πὰ μι impp: dupinlpnwh Tp[innu[: "Folliflna ἢ βινωιωηκῖῃ Mil ρμμημαρ βῆ * ^ τοι. τ 


, b. 
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EB EHTEIT un urlilaug ἡ 4 πη {ἡ| [κῃ Uim Üvinnuus : 


[Β h ud iom] Ll Suilig ruin uppn il Ἵμη!η}" Inani upoqu[i upininpIiupp], 
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{1μις ἣ d:9 Li inlpnlidplip] hl; H d pagupurhm [a uppng ipo porgt U'wplhiahinup 
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O0lun iw [iip lp qn (hi με να μ linn um upoquni Suiqpuaupban[rh, Alin - 
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10 ἡ pagupurim [a] d pam Baca B |l 12 Unna hhincuoqun,] Unus εν 
B ll 13 U nun] Unna ni upoqu[ B. 


Certains disent qu'à l'entrée de la grotte se trouvent déposés les restes 
de Marie Madeleine. 
Dieu ressuscita les sept dormants d'Ephese le 24 octobre. 


* En ce jour, le saint martyr du Christ Domninus fut mis à mort dans la * 4 τοὶ. 7i 


, v* b. 


ville de Thessalonique par l'empereur Maximien. Comme on lui avait. brisé 
eruellement les chevilles, il rendit, sept jours aprés, son àme à Dieu. 

[B En ce méme jour, commémoration et repos de saint Proclus, patriarche 
de Constantinople, qui oceupa le siége pendant douze ans aprés son maitre 
. Jean Chrysostome. 

En ce jour, féte de sainte Tabitha, que Pierre ressusceita, nom qui se 
traduit. gazelle '.] 


l6 sauur, 25 Octobre. 


Martyre des saints notaires Marcien et. Martyron 


Apres la mort du bienheureux Alexandre, patriarche de Constantinople, 


2 saint Paul le confesseur fut sacré |patriarche!, Constanee, fils du. rand 
| 


1. Act, 1x, 306. 


* A fol. 72 
posa 


ΠΑ [Ὁ]. 72 
ἘΝ τας 


372 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [436] 


g[iihinup dl; s, oglu, gneqqun]ian nc pepeoh Soph lp lla. uip[iuhinup Slipáncuibniu - 


lu PH REGE dnqui| p purquipph lupa : 
b. unaupliug luphulpnupuunichu Slip&nzuidnqu 1{ΠΠ. uncppli lungnu Unna 


Ud ESULU bap hulpnupnale Ll pnoduuquinbh gli phigiclili, ηδηηπῆιι In- lupi[l] qhphp Sup]ip 


[πε iniiuli L. nil Surpiruplan uli "obli, dnqui[nqh H b. um ppli Ἴ μι ἡπιι lupnihep iipáng » 


gébpáncubng bupuljanunchuh : 

Ur αρί πάῃ iugenceplo haga ppm equ hdd pups quf prol al 
lh μιν qua la. apunplgpis [ν. Πα {μενεῖν Sang lo * An dauqplag[ia μιν θην qlcannpu|inu 
qouduungh up niamunag 5 Uc iunii qb ng plipcidigurh gli δπη πάει ρηΐν Wim - 
popu], ἄξει Ἰμινημίνη ἐν ἡ Uljlagnh Gnglhapinhi qup. u[ignnul plug [uri qb. Gugóng- 
bg qeoq[ia uq : 

Pulp bupuppnuli: Phibupama GupuSEp. qnpu. Guidhugny [umnnndubE[h qum pp. Uppnp- 
quii $e qma qhicnul: EE: gupunpu lannbq pil: quapprinulpsliph, Li 
qum pp. Uppnpqnefpilh Guidi pupngb, qphiug [y nlhunhi: un. apaGunquihohi, la. ἢ 
abobp]: pli qei[ipapsbs μ΄ apap: la. [ωβη να μῖν quacpph ἥμιν la. philpapan. 
bpubkgbl: ἡ διμιξῖ, bpuilagh - 


1 up [nuhinu[ Sbpániauism[H] upfau[: Sbpániuimi[h B8 Unuinwinrhincaoqun μι {μι} πιὰ παἷι} 
nuni ὁ. quigpiuug bandi B || 5 "hucqnu] ]inanm[urin sla add.- Β΄. ἢ pupbgph] 
puiobgprh B || 10 u[rhignqnali] u[ihigngnuh B || 12 Eupuppnuhi] Euj[ulgnupnula B || 13 quiphouw- 
Ipuliphi] quip [iarhinuu B. 


Constantin, devenu empereur, abandonna la foi orthodoxe de son pére, 
devint schismatique arien et convoqua un concile dans la ville de Sardique. 

Il envoya des évéques schismatiques à saint Paul, évéque de Constan- 
tinople, pour l'obliger à accepter le concile et anathématiser les trois cent 
dix-huit péres du concile de Nicée. Saint Paul renvoya avec anathémes 
les évéques schismatiques. 

L'empereur écrivit alors à l'éparque de la ville. On lapida Paul le 
confesseur; on le traina et on l'exila à Cocuse d'Arménie; ' on sacra, au 
siege, Eudoxe, le partisan des Ariens. Mais comme la population de Cons- 
tantinople ne l'accepta point, on saera Macédonius, le pneumatomaque, que 
le synode avait anathématisé pour avoir blasphémé le Saint-Esprit. 

L'éparque Philippe persécuta tous ceux qui confessaient la sainte 
Trinité consubstantielle; et ayant appris au sujet de Paul que dans son 
exil il anathématisait les ariens et préchait la sainte Trinité consubstantielle, 
il éerivit (un ordre) aux gardiens, à Cocuse, qui, une nuit, passérent l'o- 
mophorium autour du cou de saint Paul et l'étranglérent. Le bienheureux 
eut ainsi une mort bienheureuse. 


- 


0 


10 


——— — ———"— — 
οι 


[437] 


16 SAHMI, 25 OCTOBRE. 373 


b. [och l plui quibpph l^ libasmnplqurcui nihiph Vupliulinu μι Uugun[n pna, 
uuiquiliE [iu Ll. guid pun Es qhupippnuli Lp . d uiui up] ΠΤ ἔμ 
liuupull qnegqueduun. quiqpurap landi dlin g]ioommduhinqu llus gna i b. ΠΣ (72d 
lupuppnu[ Spuiduiliuung Ll Sun] quii {μι HIER rpirguu Ll μη μι " prp] 
dlip& f gnendi {νη αὐ . Ll. lo]uupp Hus iin bh l db μην πὶ Lc inoli uppum 
Lalpnkdphpp: Pl : 


* dbi qu iqpauplinp porqup[ih uisuililipunop φαΐ μὰ dnqnibh ιν μη μι βὶι περ M 


inuiupuilil L ἀξ δια. ϑαις μα ρ [μι ündlnhhiop Ll lpqnid[p Snglinpop voll qíqhm β εἰ, 
unpp lani μίμνε ungui Ll qu pig U'upliuinu[ TS Uupn[ipn l innu T'pfa- 
innui : 

ΓΒ Ofounnul L nul, Uplidu[Iug.nih, np upuanlui] [uq qdupd[ii 
Slunh : 

Upquip li puplqnpá ἵνα {ει ται μι θά Ep εἰ μένει θέν prquiph, l duillym lu 


op[ihop iwpdlau, la αὐ ρ [ὁ purquipundupncpllaudp upur euin aigu uil mdiEp qunm 


inliulili "p[unnup la uippuigne[llauti b plug ΠΣ {μι δε αμαπαι α ἔγει! gliuifuui- 


gniouli pula EXREPE duipipiipl μηἷι : 
b. Ep (id piplqnpà Lm. ui punnu npupLu ill; un lanuipnuli[rsh L pt Ep "nun 


1 bpljnupih] bplinp]ih B — UWwupin[n pui] UP τὰ μαι ει pi B ll 2 quid pun Li] Suid pun 
uni B — qbuuppnulhi] ghugulpiupnult B | 4 Spiiduigluig om. B — qq ui um pp] 
quai] uppg B ll 5 Ubgquiinpup] Ul αν [κα B — ungui] uppng B — uppngqu] uppngh 


- B Il N lpauidp] lipqop B Ι! 9 ΠΤ μι. ! geiocBlch ἢ unns n, ΠΣ add. B. 


Ses deux notaires, les sous-diacres ' Marcien et Martyron, l'ayant appris, 
se mirent à crier et à diffamer l'éparque, disant : Il a tué notre patriarche 
orthodoxe, le confesseur Paul, pour l'abominable secte d'Arius. L'éparque, 
fort irrité, ordonna de trancher la téte aux saints notaires, qu'on enterra 
dans la ville prés de la porte de Mélandés. Leurs restes brillent au milieu 
de l'église, et leur féte se célébre le 25 octobre. 


* Tous les docteurs de la ville, accompagnés de leurs éléves, se* 


rassemblent à l'église οὐ se trouve le tombeau, avee des torches allumées 
et. des clerges, et fétent par des chants spirituels. l'aseétisme des. saints 
sous-diacres et scribes Marcien et Martyron, pour la gloire du Christ. 


EB * Commémoration de Joseph d'Arimathie, qui ensevelit et. inhuma ᾿ 


le corps du Seigneur. 

Le juste et bon sanhédrite (naharar) Joseph était d'Arimathie; il avait 
vécu des l'enfance selon les lois et brillait par sa conduite. sans tache, dans 
l'attente de la venue du Christ et du. royaume des cieux ; il econnaissail 
les prédietions des saints prophetes et. y erovait. 


Il était trés charitable envers les pauvres, ainsi que latteste. l'évan- 


1. Lecteurs, d'apres Syn. Cp., col. 161. 


PATR. OR. — T, XV. —— ἃ J. 


374 . LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [438] 


peplqnpá la. wuppup : b bp Sup ἀρ μπῇ Ic dlpulpagmc upliug la phgneng omupug 
b. uglme Sal Gancannaplan] Ἷμιιν νειν ÜppuiGuiime | dpa ppm [θκιινῆρ, Μὲ 
upuplilounm [lip wh: Guidlidunn Ep. uncwup]rhm flo: Dru[ulispag lujo, « Ug μὰ 
bp wprpupiugain: ἔπι ppaasaupuap Ec uni pipi pasos ἔαρι ἀρηθγαλιμ!εαη pligpunpop οι 
ΕἸ uspousatopblasneqoe 

Uu! Guncanmigl] Slim: dpa "p[ninnu]: prc las aupuralph [i psal, la. 
pllpapan. qan: dnqmcdi i[ephinarbl, la. supra nplang liu [i lamp bpblgps * ls 
qpdiad: upulunph: li μιν δι ῖναιν ἦν Gurcunmuglupph dmu[alh: | [mmgb]h: Sliunl, au 
Guidupáuililogun.  apSuibupál qug la. qbplie Gphfgh, ba. [uhgplang | qdupdii 
anbpnidualpahi: $e pd opas dbpállan] la. [gmail [i ums: ἡμὴ δὴν μι μι 
Uinc dli lu dupilimdh, np. pqlh pb: Ep unnmansmiHlandph : 

Us eq hl Bprmcnifi upainbng qug np papali quio]mptn ε Dur" [ublibusg 
quide pig fo [θωννίνιιη E imd ε ar μιρδιιήι ν lla. Xbnop γογμεβίη, quaj npuju 
dl dang, quada soppsleh lo. quilufuri ἢ μἹωημειι mih ln. qlibslopuliliug ltbhouiluugm Δ 
qdupáfbl, ipunfncguiil quisuh np β΄ phpapu. lannkju| qulqmda: Qui, la [agb 
uqunnuiop ἡ δίνει εν mnlqsshh pujop[g, la. Sudpncplo upunuunzop ἡ μεῖνζ ἡ η μι alpnpl]y : 


géliste, en. disant : il était bon οἱ juste'. Car il était póre pour les orphelins, 
administrateur pour les veuves, hospitalier pour les étrangers, rendant 
visite aux malades, semblable au patriarche Abraham pour son amour de 
l'humanité, et au patriarche Joseph dont il égalait la vertu par la modestie 
de sa personne. Il était aussi juste, équitable et saint, c'est pourquoi i/ 
n'avait donné son assentiment ni awx desseins, ni auc actes des Juifs ampies ?. 

Cet homme croyant en Notre-Seigneur le Christ, qu'il attendait par 
avance, l'accueillit dans sa grande salle et Le servit le dernier soir. Et 
lorsque les disciples et tous les fidéles prirent la fuite au moment du cruci- 
fiement du Seigneur, il eut la hardiesse de mépriser la mort et la crainte 
des Juifs et demanda le corps du Seigneur. Il fut digne d'approcher et de 
descendre de la eroix l'inaecessible Dieu, mort en sa chair, mais qui était 
vivant en la divinité. 

Il enveloppa d'un linceul, qu'il avait acheté, Celui qui enveloppe l'uni- 
vers. ll embauma Celui dont le nom est (comme) une huile répandue*. 1] fut 
. digne de toucher de sa main, de serrer le corps comme mort, du créateur 
de tous les étres, du vivant immortel, du vivificateur des vivants; de fermer 
les yeux à Celui qui, assis sur les chérubins, regarde les abimes; d'attacher 
les mains du créateur de toutes choses; et de baiser avec larmes Celui qui 
dans un linceul est inaccessible aux séraphins. 


1. Lue, xxni, 50. — 2. /bid., 54. — 3. Ibid., 52. — ^. Cant., rr, 2. 


3 


» 


10 


- [439] 17 SAHMI, 26 OCTOBRE. 315 
lu iepocá ciuem, Ll. i[hduinp ἡ η δεῖ piu gn lr Ep upurinpuniinbui περ 
μεμα, “ηη μι ἣρ qp Buglug {μοι upuipin[mlrh, μι ΠΣ, ΠΣ ἡμενα μα αι: 
] I lab, la ἡ πηι uilla hi] p [plidp qp duipifiiug un : Üluliunlu Lg. la. 
nupne[dlaulis Ll ibi dur, plu uy uin ἀρ nghi, [hilpuqun. Ll. annespp Zng[i ; b. pirqdung 
5 PUT L. Tu lla p[uinnup unninncuiym [dlautii, με pine d ΠΣ μι 2IUpusE- 
1 pou ljplig gui Sun uil ἀρ lu, Up uililiplih n ili p gaoduiunm [ntl plana 
| uipSuiduipSli qni] qus f 
] b. qurqud unep Suri l "p[uinnu ppp quicuinni Ll. ΔΕ “δίς δας dwposp 
1 puopliuuioin [uquicoph Lagny Apud) Sunpli [ {πι πῖ, [urquicnpp :] 


Uus] 9} μι. inlpnbdphp], h9 d paguputhin Blas uppnih "Hdlanp]hnu : 


Uopp Ll iir μίαν! ilh la Dupin [pru "lp[unnu "Hdlanp[nu Ep l pqupll 
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EE D o gem πμμμιαση B punuphl: Be bp: dupuagun SplmaocBlskb : 

Us ὑρβίνωι U'upufifuihnn | ριωημιρῖν, gj, ln app gap df qop la. qopunnp 


1 10 pus quip [ch uppn(l "Hdlanpheup] d ipaum Mach "Hdlanp[nup uppn [Iph fhnla- 
innu B Il 11 {μι μι. om. B — "Pplumnnuf O07 . B i 12 uibpup][rom] ln uraquioin B. 


Il inhuma le Seigneur dans le sépulere taillé dans le roe, qu'il avait 
' préparé pour lui-méme par linspiration du. Saint-Esprit, et l'enterra. dans 
son Jardin; il scella d'une pierre Celui qui ne peut étre contenu, l'incompré- 
hensible, celui qui contient toutes les choses en soi, le Verbe incarné. ἢ 
fut également témoin de la Hésurrection et de l'Ascension avee d'autres 
 apótres, et il recut le Saint-Esprit. Il fut pour beaucoup de gens le témoin 
et le précheur de la divinité du Christ, supporta bien des peines et des 
— tourments des Juifs incrédules auxquels il témoignait sans erainte. la verité 


- du Christ, en méprisant la mort. 


En ce jour, reposa dans le Christ, en bonne foi et aprés une vie agréable 


à Dieu, le pieux roi des Arméniens, Héthoum, pére du roi Léon.] 
; 16} 
17 sauui, 26 Octobre. 


Martyre de saint. Démetrius., 


Le saint et glorieux témoin et martyr du Christ. Démetrius. était de la 
ville de Thessalonique, aux jours des empereurs impies Diocletien et Maxi- 
mien ; il brillait dans la. ville par sa foi et enseregna la vérité, 


E. 


Maximien, s'étant rendu dans cette ville, se. glorifiait. d'un. lutteur. fort 


370 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [440] 


διμήιινιδεω μων νι». npn ubi Ep "lang, δὲ. qpuqncda lanqui opp. dumibsb]h pha ias : 

bi qupd: U'uupo[i[unn Ep. [nba amapap[a]: μεμα διαιρεῖν; μῖν, uglgmcgph 

hu due appngé "oilanphsub EE. pp[nnnhlas, L be ἡμιίηπεδα qupáncull B 

Guicannhi fup, bc μενεῖ! [c qnáb]ng uninntudog dbpng τ Ux Gpudunlnag uquGb] ian 

p. dpaduipu uugursiagho vig quuphpipsagent oft pgebesptiptis potqur nuni e ME 

* A 6]. 75. Spada "lan [pulis [i ep Fuupup[apho, Bela: bgle p dolnidupanfq plo 
"7 hin. lnc ng fro[uliug np danubl {6 duin : 

b. ἂμ ουδὲ, Ἱνίρυννηην inch: pfi duiglaag: quin [iósudungh: guuuquplqi lc 
uip[napuap nik prafhpsag Ἴ.δι πὶ s Bus anbbeng Buigoncuppb: quapb Ἐρ μεπιμεεμήμα, ἴες 
glhaghlg nbuplandp? fuluiglong [luu qi dfi dlngh; bc iuslgla] wn. [ip mul. Φμιη εὖ 
gh dub: uppunnnc[lluh. dunnblghp. quibdlg p dug, μη! bu emug ph quibdu In plgu 
UE pEhpuappouccnfuqum papians an igutdes mym par ae 

DE blado dumis d b Vide, qup ἘΣ Α Δ ΜΉ τε. ON 
gura inp ping “αὐ τ μαι} np ay uirginis pgs ΠΕΡ τ σα poca ustattsois 
bi δωμιαϊπιήι "bbannpfnas das "nnn, bc μυηββῶμ Ulsnnppzu fi ΜΝ τὰ g'llchno 
(βρῆ, μὲ buupudh : 

bh peg] Lspos B. || 2 Ep] qug B. — μηνηι 4] ἡβίμωδιι μι μῖ, add. B. || 5 duapnk] 
quapnuh Β ]| 6. Ἵ με μπῇ] Licbug B. ]| Τ με μη bim B — dupnk] qunocp. pugbs]ly add. B [1 8 
"olennnp] Vlannp[s B. || 9 lcg] Lick B. || 11 quibdia] qubat pn Β || 12 μη] quypaul: 
B. — {μημπι μῖξιν [npniuudhikp B. 


et puissant, nomme Lyaios (Levio), lequel avait tué nombre de ceux qui 

avaient lutté avec lui. Pendant que Maximien se trouvait dans l'aréne οὐ on 

luttait, om lui parla au sujet de saint Démétrius : ll est chrétien, il convertit 

beaucoup de personues à sa foi, et s'oppose au sacrifice de nos dieux. 

L'empereur ordonna de le garder sous les voütes des bains oü l'on amassait 

*A fol. 2 Je bois à brüler, et lui-méme, étant descendu dans ' l'aréne, 11. ordonna 

bro. Lyaios d'y descendre également dans l'espoir que quelqu'un se présenterait 
pour lutter avec Lyaios; mais personne n'osa entrer en lutte avec lui. 

C'est alors qu'un chrétien du nom de Nestor, sautant des gradins, descendit 
au milieu de l'aréne et se précipita bravement sur Lyaios. L'empereur, 
remarquant cet homme jeune et beau de visage, l'épargna pour qu'il ne 
mourüt pas, l'appela à lui et lui dit : Je sais que c'est à cause de ta 
pauvreté que tu exposes ta personne à la mort, je te donnerai une somme 
d'argent et des biens pour que tu puisses vivre à l'aise; ne sacrifie pas 
une 51 belle jeunesse. 

Nestor (Nestorios) lui répondit : Je suis confiant en le Christ que je 
confesse, et en les priéres de mon maitre Démétrius; je ne serai pas vaincu, 
mais vainqueur. Nestor et Lyaios se jetérent l'un sur l'autre, et luttérent. 


Nestor vainquit Lyaios, le Jeta par terre et le tua. 


- [441] 17 SAHMI, 26 OCTOBRE. 377 


bend. adooi[ μὰ puplgecflludp qula {Πρὸ ὃ μεῖναν). dom puuslp | qinug 
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αὐ μα ιν pup; Sununnmp, panaplgun. [y f'p[unnna εἰ ἦρι. doo, γράμ, blbbgp | 
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Do ΚἋμππενμινινειευΐνινι flap [νε΄ lpablah: durGncadp: donulgun- [1 Solpnldphpp: 159}. τ ἔρις οδιιιῖιρ 
Epp f vsmpli neg dirimuaphgun. Bubyle qbus : 

Bib plplrupumuy hupuppau: purrupbli εὐ ζυδβίς obblusg ημπίηβῆι bbabay δινδ b 
10. aur ὁ e opua naque aqeóefo lo lr ur qpdspdfea por pii: lor puisfilong 
EE Eun nope dupdus]nblus Ic (bbb dS aput; hip, bpabb: p'umn- 
BEh ALB ulincou min (mid In. E nl adl gung : 

ὕει  paupbupupi. ββιμεμιι πρὶ, un pplifa: ἱμωδίηιωι ᾿ dub. fh; f lofuupg: eppnio 
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^ 


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. 9 prn] Il la nhnhinn add. B Il I lul; er puc ny] μι poli hon τα εν αν ng b. 


Maximien, rempli de confusion et de colere, retourna vivement à son 
palais et ordonna de trancher la téte à saint. Nestor hors de la ville. C'est 
ainsi qu'il mourut en bonne foi dans le Christ. Plus tard on construisit une 
église à cet endroit, au nom de saint Nestor, et on y déposa ses restes dans 
—. un tombeau. 


ἢ 

: ordonna de le frapper avec des lances, à l'endroit οὐ on l'avait enferme, et 
1 de le tuer. C'est ainsi qu'en bonne confession et. d'une mort bienheureuse, 
E i Irépassa le 26 octobre. Quelques personnes pieuses l'enterrérent à l'en- 
᾿ς droit ou il avait trouvé la mort. 

Plus tard, le pieux éparque de la ville fit construire sur l'emplacement 
une grande et belle église. Il fit faire un tombeau en argent. et 3 déposa 
le corps du saint martyr. H fit élever sur le tombeau une coupole en 

1 marbre. De grands miracles s'v opérent, et une huile trés parfumee découle 


ον , du tombeau qui est le reméde pour toutes sortes de maladies 

Le pieux empereur Maurice voulut transporter une partie dos restes de 
E saint Démétrius à Constantinople. Ceux qui furent. envoyes à ce sujet 
T. arrivérent et se mirent à ereuser. Tout à coup une flamme jaillit de la. fosse 


qui mit en fuite Ceux qui la ereusaient ; a peine 8 ils purenl emporter une 


b. {βγη LI d [)uquicop[r : Uupu[iifuihinu] μι. dual uppnil "Hadlanp[nu] : l;. ? 


On rappela à l'empereur ' Maximien l'affaire de saint. Démétrius. Il" 


V fol. 74; 
v? b. 


378 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A42] —.| 


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upuigbikul. Da unda] ἡ φηνηἷν npapeu: qoo ]umpn philpaqun.s Pulp doqnd[mqqh ἡφηηΐν qp —— 
Sur. api. β΄ nbons bc pla f {πες μέ ἦν dupanp [only gnpdl p]ubp pdolpalpah— | 
La. ubncouiGmin ALD : 

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[eph Budgopna: μὲ "hopqop[mi (μι Uppusa: la "nili la Oni qbudanu, la. [y dup- 
quiuplanm [blz Tangpus. Sanc [o "Pp [onnimu, la. δ νειν’ νειν, fr puiGurhdh: Swilgnpna, : 


1 65. puiblpupsulih e qipopsgph] hn [ ΠΟΙ͂ΣΕ upiishblug qb inbuuhi hh amp Epub g L 
ibnungh, κι quipsncplaug ijiu[uliurh ibopng ph B l| 2 upuibslihuhi] πῃ bplilguie hing add. B 
Am | dnqni[nc μηΐι om. B — Sup] ipli, add. B | B {ιν n ab Hh om. B Ι 5 Ug 
quiipu] bul gu pugnis B Ι] 0 upuindni dpi] {μεναι Bf D: 


poignée de terre, qu'ils présentérent à l'empereur en lui rendant. compte 
du miracle qui avait eu lieu. L'empereur accueillit la terre comme Si c'était 
les restes des saints. La population remit en place la terre qu'on avait voulu 
creuser et la couvrit d'une dalle en marbre d'ou découle l'huile odorante 
de guérison. 


δ 01. 73 


* Quant aux innombrables miracles qu'opéra Démétrius dans la ville 
it "EM 


de Thessalonique; ils sont écrits dans sa vie trés complete. 


En ce jour, martyre de Hypérichus et de ses compagnons. 


Hypérichus et Théophile étaient de hauts et illustres personnages de la 
ville de Samosate. Maximien, l'empereur impie, s'ótant rendu en cette ville, 
ordonna à tous les gens de se réunir au temple de la Fortune et de se 
prosterner devant les idoles abominables. 

Les saints Hypérichus et "Théophile se trouvaient en priéres à l'étage. . 
supérieur de la maison de Hypérichus, oü l'on avait installé une croix sur le 
mur, du eóté de l'Orient. Des amis intimes, Jacques, Pargorius, Abibas, 
Domnas et Julien, s'étant rendus chez eux, se convertirent au Christ par 
leur doctrine, et se firent baptiser par le prétre Jacques. 


17 SAHMI, 26 OCTOBRE. 379 


b. Dunnhilig pi ghnum UV upu[áfuhinup Lp ΩΣ Sluuigquilin p apiid] pol μι. 
Ἢ ἡμειππα αι δ ἦι ná upuroinlli 2 b. Spurduiluig uii urn uil lr ΓΝ με. p"13r- 


; πιβίκωδῃ 3 |vpeeEp ghnuui b peg ly l P'p[ninnul; li upuioinli] glpocn ul. Li «πιεῖ, 
plui ghi wiplifi ! plu μαι ἔνιαι! Sullip cep la umuiduig unhli qhnuu s 

P b. gan βίπηπι ἢ unt lan uii] inui] lp la ἡμίν! |ui ling 
; upupilicu, loli peu LL [ohh Spuiduduug linpus, uiupur ΒΕ! v; ns unuihiguiliu uilisliup[hu 
| la. duSu quindnuqunghn : i Tpupip[pou: puli lili Ep ΓΟ ba ηδιιεῖ, f dus 
{πηι «poi li ul. ΠΣ ulistup[ii E pnecuuhili, duin, {! {πὶ} l3. ἵνα ἵν}, u uli- 
μων, qul do pug pr. la. qngo: μιδιήνιυι(υρῖν wolle 5 re Spurl mulla 
3 [inmuqnjuu, li uiui lin dpi duigni ἵνα αι uiquupLu . Apulpppns li. phlilipp l^ ns 
3 [neu Auli μμι ἥ μι. ns qnshagph pophpup unninncusng, ui ἀβρ νη q Puhiliugph : 
Pa καρ β!ι Spsidurgh unushi ἠημευιω pul μωρημιιυμμιηῖν qus  opmcmnhà : 

b. Supliu] qui l plpolii, uiliupLu inii; f glinuu l ili ἀνα αι ει υἷε, : ἔνε 
E dnqnilguh uim. lini url ql puiquipli, li hinpii opSlibgpi gnum iid, μι. qeu uu 
FE [plug uiuinligphi, Ll duipquiplmgurl αι ἵει! ljuruquiginmi {δ νει ἧι dn uiupur 
—omapboa [mgl ia qhophuebu[eia, lo plur] dp! 7 mm dep qii 2pubopbol 


- On les dénonga à Maximien en disant : Ils n'obéissent pas à ton ordre 
et n'adorent point les dieux. Il ordonna de les faire venir en sa présence, 
6. 165. engagea * avec douceur à abandonner le Christ et à adorer les idoles. 
- [ls n'acceptérent point. On les soumit à des tortures et on les jeta en prison, 
- ehargés de lourdes chaines, pour les faire périr de faim. 
 Longtemps aprés, [l'empereur] les fit venir en sa présence et leur promit 
de nouveau de leur donner des présents et de hautes situations s'ils 
' voulaient obéir à ses ordres, et dans le cas contraire, il les menaca de 
-tourments horribles et de mort trés cruelle. Hypérichus, qui était chauve 
de nature, posa la main sur sa téte et. dit. : Ainsi qu'il est impossible à ce 
que des cheveux poussent sur ma téte, de méme il nous est impossible 
d'écouter tes propos. Tous dirent la méme chose. Alors il ordonna de les 
- torturer cruellement et déeréta leur mort en ces termes : Hypérichus et. ses 
compagnons n'ont pas obéi à mon ordre et n'ont pas sacrifió à nos dieux 
bienfaiteurs, par contre ils ont. préféré le Galiléen, c'est pourquoi 1 ordonne 
οὖ de les erucilier à l'exemple de leur maitre à Jérusalem. 

On leur posa des mors à la bouche, et on les conduisit ainsi à l'endroit 
de l'exécution. Tous [165 habitants) de la ville les suivirent; les saints les 
bénirent beaucoup, émaneipéerent leurs domestiques el prédirent la destruction 


- de l'idolàtrie. Arrivés à l'endroit, on erucifia tous les sept. On posa une peau | 


* de ehevreau sur la téte de Hypérichus qu'on fixa. avec des elous pointus 


ER urge OPERE - MAU VINCAM INE TAS. μῦν. πο" 


FEXDATUN CC 
"P £a - 


* A fol. 73. 


r* b. 


* A fol. 73 
v^ d. 


* A fol. 73 


r* b. 


380 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A^] 
Ll ipli] plolnu Quunntu ph guai 6}, ἵνα παι 2 Ub [θιμήμει πμῖι. lou ἘΠΕ pne dui] 


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b. E f pronun qhliug gdupá[iu lingii Ll HEU ughug ΠΩ βμβιρμπι ἣ 2155 


Posd[h unmqi lala qupd. db β΄ Πινινινννινῖνη βῆνννε μη ο νιν, qumqu: {κι εἶδος uppunp 
Puun pouf la. dS dia lla | ὅμιμη βῆ la- [y ρίνίενι μεδινε 

be dan pl Sup[npi lo punnumi lac rb adig, qn παρα Pupufibiu[: bc 
Hsu]: gp: [Χμ ll quapáliu] quud unm: mQunnp li unulpugh εν! 
μ {μην}, op αἱζμη μιν mp E qp f [υμιξίη αι Ile Pppunup : Uc ulpa db Εἰμ- 
aha appo: Uil μινεδιιι εν μειρίνι ἤτον la pum blibehohp lc pipápuobh: wupu- 
purip: bc Dpadpudlpua] ifm p. rpg, la. lpug umupp: di dac S db lla. ἢ 
SEDE 

DB. uaque afiganmil pp: Pupgponi: Fufulpsapnu]: la bpkp. Smpip le 
opum ba. Sg laghi: p lug iur ἱμινιπαιι νην Curam suppings |. hupo 1 


6h udi] ϑιιμ Β i| γι huuc πα} huuc παι ἢ πὶ Β ll 10 l albobpl om. B ll 11 uplidmnpha] 
Ijmgdurhl; add. B. 


enfoncés dans le cràne. L'empereur lui dit : Maintenant que des cheveux 
ont poussé sur ta téte, offre donc le sacrifice. Le cerveau jaillit par le nez 
de Hypérichus et il rendit l'àme. On enfonca également des elous dans le 
cráne des autres, et ils rendirent leur àme, le 26 octobre. 

Un homme chrétien acheta leurs corps et les enterra secrétement dans 
son champ. 

En ce méme jour, au temps de l'empereur Léon l'saurien, il y eut à 
Constantinople un grand tremblement de terre qui causa beaucoup de 
pertes aux personnes et aux immeubles. 

Deux cent quarante-neuf ans aprés, aux jours de Basile et de son frére 
Constantin, il y eut encore, en ce jour, un terrible et désastreux tremble- 
ment de terre pendant la nuit, tel qu'on n'en avait pas eu depuis le cruci- 
fiement du Christ. La nef de la grande église de Sainte-Sophie, cóté ouest, 
s'écroula; beaucoup d'églises, des édifices élevés, des rues en arcades tom- 
bérent en ruines. [Le cataclysme] dura un an, et jeta l'épouvante dans la ville. 

[B En ce jour, commémoration de saint Bardiso, évéque, et des trois 
cent soixante-quinze martyrs qui furent, en méme temps que lui, mis à 
mort en Perse par le roi Sapor.1 


, 
MU zi 
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10 


A spi Lie σς, 


τ [445] 18 SAHMI, 27 OCTOBRE. 381 


Uusáp et μι. Ζεἰ μα! εὄριμ} hl. : Hpaguputimc B [ch uppniScngh Uu lan nghhiliun μι 
᾿ uiquidulinqhs «png Enni; : 


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luuplinnjbllius . lup μ "Pp[uinnu L Ll pirquiph μὴ [Ep [rit bpm μη, μι uilinil 
μ ΡΠ μιν αἴνει μι. mihi iugrqeu]lan ql ebbydfibuihnu ΠΣ ΟΣ ΩΝ 
αἰ νεηΐι, μι. liu popnqhá Suiduipául m [6] εν ἣρ ΠΣ &ohup[nn (ϊωιππειμδ, μι uiliup- 
gqhá μι. upSuiuipSld "Hur uiuinniuisuli Alp li gdnqnpoclct ln nupuioinm plu 
Alipni : 

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[ qun] 19 Ἷι [pt μβηὴη qug lali gu {μι ql l pila, Ll. Eplibp lupug inline 


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geepáliu gli . bp [ilu infljhingl pn, upSuidupSlan μι pm. ἡ ρίαν np lbiguiqu μι. 


1 i lpsgrpchms [|] i lp Bc B || 2 Unnn]l] Unngghun B || 3 ϑμ ἴω Spblph- 
ULIS B || 4 I wuplanngl] Hl wuplannihlilis pt primu L add. B || ἢ Ὁ ΙΣΤ 


,["- B Ι! 12 bplihp lupug] Fplipupughlu 5 ll 15 [ili] |o add. B. 


[8 sauur, 27 Octobre. 


Martyre de sainte Capitoline et de sa servante Hérotéis. 


* Aux jours de l'empereur idolàtre Dioclétien et de Ziliconta, gouverneur * 


de la province de Cappadoce, on dénonea à ce dernier.la noble femme 
Capitoline, et on la conduisit en sa présence. Il lui demanda son nom, 
de quelle ville elle était, et qui était son pére. Capitoline répondit 

Mon pére c'est le Christ, et ma ville c'est la haute Jérusalem; mon nom 
est chrétien, et j'ai pour maitre le grand Firmilien, le métropolitain. de 


- Gésarée; je confesse avec hardiesse que le Christ est le vrai Dieu, et Je 


méprise et dédaigne vos faux dieux et l'erreur de votre idolàtrie. 

Capitoline avait une. servante du nom de llérotéis (Herotie), qui cuisait 
le pain, lorsqu'elle apprit ce qui était arrivé à sa. maitresse; elle quitta la 
euisson du pain et se rendit à la prison, se prosterna devant sa maitresse 
et baisa ses liens, les larmes aux yeux. Capitoline lui ordonna de retourner 
à la maison, de cuire le pain, el de revenir le matin. pour assister à son 


exécution. Elle lui dit encore : Si tu veux écouter ta maitresse, méprise, toi 


* A fol. 71 
v* b. 


1 
382 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [446] 
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Gunn] ἡ {πὶ {μι inpar :: i ql pia fr i[bpun ln. anpduid umupurh [y inlgh [unmpdubl, 
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la. updulib ipia bplih[o wppurgi [Blog $e muqus Gunn] qup [n bui Qoi fpi: 15 
"Ppfainnup: Enunplz, la. unes plug τὴ μη ιν ον [pri uppm $cnià luplanngbilza, : 


6 hl] [πὶ [unb ghi " ἵν ἶι inligenghi add. B Ι] δ [unm] ] “πη τη ἢ} ἐν αι Β l| 9-10 5b. 
uo|dlan Ns. quic unnurhi [ Ἑμμιππι] [T uruppligui ηομπι db ph, Uum $n B I| 11 Spuidunlug] 
gp npli add. B I| 12 b. ΠΩ ἢ ΠΩ hip om. B ll 13-15 Elpug qurqoldu e uppuipni- 
[tuta] uimo[dluig iin Üuinniaus B Ι] 15 bpulhib jon, ilh "Pplumnuf Una] ἵμα σαι Β: 


aussl,la vie terrestre et suis-moi. Hérotéis, chemin faisant, pria le Seigneur 
de la rendre digne, elle aussi, du tourment de sa maitresse. 
iol. ΤῈ " On eonduisit ensuite Capitoline devant le gouverneur; sa servante 
^  Hérotéis survint à ce moment, et saisissant des pierres, les lanca à la 
figure du gouverneur et lapida tous ceux qui l'entouraient. On la saisit et 
on lui passa des chaines. On trancha la téte à la bienheureuse Capitoline, 
le 27 octobre. 

On demanda à Hérotéis : Qui confesses-tu? Elle confessa avec hardiesse 
le Christ Dieu. On la soumit à d'atroces tortures, on lui déchira le corps et 
on la jeta dans les flammes. Elle pria Dieu et sortit du feu indemne. 
Beaucoup de ceux qui virent ce spectacle, crurent au Christ. 

A cette vue, le gouverneur eut peur que d'autres aussi ne se conver- 
tissent au Christ, et ordonna de lui trancher la téte à l'épée. On se jeta sur 
elle et on la conduisit à l'endroit de l'exécution; elle pria Dieu en disant : 
Exauce les voeux de tous ceux qui accompliront notre mémoire et Te 
prieront, et délivre-les de toutes tentations, rends-les dignes de ton royaume 
des cieux. On trancha ensuite la téte à la bienheureuse martyre du Christ, 
Hérotéis, et on l'inhuma auprés de sa maitresse, sainte Capitoline. 


NUTRIENTES SM Anas? 4 Κ᾿ Ἐν UM» "Y 


po" 18 SAHMI, 27 OCTOBRE. 383 


* Guquá ui ncp E L u[png ἜΠΕΙΤ " “ up iÜgnminnu[ hl. gps L b: A d 7^ 
bunwuupgp d. : 
[B* Ouquá ERUSITETE iioii μι l Zunp unEn. ilr ph p[innap Doc p[niilup np 
L Ulp ean ΠΣ qh qurginhiliuig ἵν μι Hun ui dL upilisliilop [uqus np[rs 
ΤΣ 


be β αὐδβίν emp noh E uppng δμαμιμβρινωῖῃ loguro] umcpp dioi! opp. ἢ 
{Παρ δ μειύϊηνο!, wppunl lgarimuplsgura [o Üiidrimugng puqup]s : jo] pure imulipw- 
rg ἱμωἝμίνων, q2uthp poo [rf b pl μένε μεν plugin f grau rp, ba. ἢ 
dgbp[rh phlibpurg [gpg, bl μαι αν ung pio: ἡ φυνῃ μεν. [uplag im Unmcw : 
Ce Spuiduglaug plalybiniq ganan [o aho iipunn i dfi nda lan νο θῖν up]np: quish- 
dpi, lac Guil] [βιωη νειν: qni quimmcund : 
τς dh uds abpunmialy E las uppmgenio Plahpnlliu upudislpuqnpsh, np. Lp. qnounp 
᾿ Ppulibnop: Banpacnp[h : 

000 d gganmal] umi qr longis Binbfablnu[r μριιν νιον Soph lupus] ΟἹ 


|! ' En ce jour, féte en Arménie de saint. Hésychios et ses compagnons, * 4 fol. 7| 
. le 27 aoüt; elle est notée au 27 navasard. C 

[B * En ce jour on célébre, en Arménie, la commémoration des saints 
martyrs du Christ Hésychios et ses compagnons dans la montagne de Souka- 
. vete, que Dieu révéla par de grands miracles à l'empereur Constantin. 

En ce méme jour, féte de saint. Hypérichus et de ses compagnons, les sept 
saints. martyrs qui furent mis à mort par l'empereur Maximien dans la ville 
de Samosate. Aprés de gombreuses tortures, on pendit. Hypériehus à un 


— arbre et on lui enfonca de longs clous dans la téte, comme dans celle de 
Ses sIx compagnons, et c'est ainsi qu'ils rendirent leur àme à Dieu. L'em- 


t 4 E ; 
^. pereur ordonna de les jeter dans le fleuve Euphrate. Quelqu'un, ayant donne 
—. sept cents écus, les en retira et les enterra avec honneur. 
tr : ; ἃ ^ ὃ Ξ 

En ce méme jour, commémoration de sainte Pherbonia (Pepronia), la 
v 


thaumaturge, qui était fille de l'e mpereur Héraclius. 
Et commémoration du saint ascéte Etienne, dise iple du pére S: ibas.] 


- ΒΕ ΟΞ m l 
», 


* A fol. 7^ 
NBC 


* A fol. 74 
να: 


x COH 


384 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. 1448] 


Uus] 9" [T 2nlpnbdphpp hr : Should Ε Üppurguidn ΠΊΩΝ 1 


lapu qui máilp: δἵνοηιν pp[nunnhilunu, la. pn fllandp: lannchi Ἰεῆειν ij Un qan 
μι [6Ἷν um dinh: lannlp: arc uqunun[rh ph. Supu[h, [qu Swglong [y pen: [n pmi, 
la. um did blau] [y ρμμιη μηρ εἶν pli: δὴ αἵναινι. Gh [r, pili] ἡμήνδῖν [np y [og dmi, 
με. {με πινῃ npáni] ἡ ὅπι ιηῖι, lc fab [y quim Quibl i uimimip lbpuilmp : 

lc aln um dag {μιυδειϊηεηεεῖν, Shoqph [n p, [εις luigi: Üppiusud: puip]uleug 
quidilbliugh [risu gppunmug :: Ue bughaljnuqnu nli: aginp[dy mid. prdnuquanlaug qun, 
lur. qupalquihinglhr la. Alnunqpliug: purGudau la. uinauplig [y dounulg qlor df, 
pops. Eb: μεινήπι δ pcuupupinp: : Ue [ui pud: quidlunqh obiluag αὶ ημοηῖι τη κι, 
la. anphim [lud ls mpimuuncahg: apuquanuiiop: Suigbp: (ÜnnmiSn qb. qupámugL 
gini [r dnpnpni [Ui : 

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mpinmupn| gh ph B. 


19 sauur, 28 Octobre. 


Commémoration d'Abraham le Juste. 


Cet homme avait des parents chrétiens; on lui donna de force une 
épouse. Sept jours aprés, tandis qu'il se trouvait dans la chambre nuptiale 
avec sa fiancée, une lumiére jaillit dans son cceur;il s'éloigna aussitót de la 
ville à une distance de deux lieues et s'enferma dans une cellule dont 1l 
clótura l'entrée par un mur, ne recevant la nourriture que par la fenétre. 

Dix ans aprés, ses parents vinrent à mourir et le bienheureux Abraham 
distribua tous ses biens aux pauvres. L'évéque de la localité fit beaucoup 
de pression sur lui, le fit sortir de sa retraite, l'ordonna prétre et l'envoya 
dans un village voisin, ou se trouvaient beaucoup d'idolàtres. Il construisit 
tout d'abord une église dans le village, et se mit à prier Dieu avec persé- 
vérance, lui demandant, les larmes aux yeux, de les faire revenir de leur 
erreur. 

Une nuit, il alla briser * les statues des idoles; les idolátres, irrités, 
l'assaillirent, le flagellérent brutalement et l'entrainérent hors du village. 
Mais il revint à son église et continua à prier pour eux. Le lendemain, ils 


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P [149] 19 SAHMI, 28 OCTOBRE. 385 


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| gla μι. φημ δε ns genui Abnluungplium lup hulinuqnuls uin ΠΤ q'qp |» [ 


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45. qula ῖι {μεν μηΐἷν gero n; Gul, qp. [y διννῖνίμνι [la qulogun. : 


1 pli 1] pli lign plu B || 2 qq s Eh] μι. dun iapáun ααἷη μι add. B || 2 quEp] 
ἵμαμ ιν add. B l| 6 iilius] ἐπ τη BI 7 le om. B || 8-13 6. δια μια σις es abiquiqun lala :] 
Í ; U. [neun qua Epl, Uppusud qiuug απ αι μι lieu lp : B || 14 δι ns bpphp qnewug 
qnan μιμ om. B || 15 Βζιΐ,} idol B — qqgua-] μι. ulli uiuip “Πρ ΠΟΤ 
uibliluqh Ship gli [h : add. B 


retrouvérent Abraham dans son église; ils lui attachérent une corde aux pieds 
et l'entrainerent hors du village, mais voyant la grande résignation du bien- 
[ heureux et l'affection qu'il leur portait, ils eurent des regrets, se soumirent 
! à sa doctrine, et erurent au Christ. Il baptisa mille personnes d'entre eux. 
— ]lresta encore un an dans ce village et les affermit daus la foi du Christ. 

De là, il se rendit secrétement dans une autre localité et. s'enferma dans 
une cellule. On se mit à sa recherche avec beaucoup d'empressement, mais 
comme il demeurait introuvable, l'évéque ordonna un autre prétre pour son 

. village. 

Le démon lutta avec Abraham et le soumit à bien des épreuves et. des 
lentations. Un jour, une lumiere jaillit dans sa cellule, et le démon lui dit : 
Tu es heureux, Abraham, car il n'y a pas de juste comme toi parmi les hommes. 
Mais il reconnut la ruse du démon et le réprimanda ; celui-ci s'éloigna de lui. 


Une autre nuit, le démon, ayant pénétré chez lui, alluma un eierge et se 


mit à dire l'office : Heureux les justes dans la voie. * * Abraham! le ehassa, et * 


il disparut. Il ne s'écoula pas un jour qu'il ne versàt des larmes, il ne se 

lava jamais les pieds, et pendant cinquante années d'aseétisme, il. n'óta 
i l | | 

jamais le ciliee de eris qu'il portait dés son enfance 


Ν LL Pge.;cxtim. 1. 


* A fol. 74 
v* b. 


*A fol. 75 
oa 


* A fol. 75 * le cilice, un vétement de soldat, se coiffa d'un bonnet, monta à cheval et se. 


nog 


386 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [450]. 

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uilinili U'wup[nud, nu un lui] ilu Hum [ph upgli li llpnpuunn ih [μη ιν Lu DESIT lih 
dm dlpupn [ul Ll inplin dich Lu ieplpop quoldu Le p upu$u . Lu [μη ται! με ἵιη {κ 
δηΐιηι [9] uiu poni [11 Surán iuh {λμιππι δαὶ H 

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lj innafiurliop gualilpugun. lids Ll. qn 9nqh imp [rh bpup Lu IEHATE Lin Epub 
Uppuigud upuinduin urliop πη 66 Lb Snghinpulpuli ]uov]y : b. li finc ΠΕ genau 
LU ES pom ΜΠ dud Ll; Sul quiqáll Ι" [μη ῖι Lb. ἀπε [τη αι. pit luu ]isplpugh js ns. 
uipliquiqh $ b. glimugbug Uup[iidun* qiwhpumngh uido[d dliuigh Lh. upuninlpun ln] 
UÜppuigudlE i ΓΙ I Sbnaucnp inlighu, lu lunii L εἴτα innu] quit p 
ἀπε! πὶ [dcs ; 

b. eppbp Üppuiquid ghpljncu idu Li ]p5p gluu : b. [ool La li upulinnlif 


5. qu'gun- Ι! ijlpun ᾿ ἡ κη βμ qub gopiilpuip li bglaug gini L ἡ{π| {μι Ll. Sb: 


iepldup qluug ! upurlinnli fh LE bn U'up[nod, Ll Sul ἡμις blpail dh Lin upulign- 
Ipuuplan [rh qh uipuiugL phplpu Ll. lib pud Ll. upp[ : 
b. υἰμμμις μην. Um ἡμμμ αι, uid ΠΝ qun Lllpn Ll. ns pp] quinliguic iui Iimpnculiun 


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ll 5-8 genup «τ nj upliquigli :] b. puenep dnd upuinpiuiliop zupph ΠΣ L dliqu uin di- 
Imi [duh B || 10 quit] lp add. B || 16 qug EljEn] Suig|u- {ανηΐτη και. Β 


Le bienheureux avait un frére qui vint à mourir, en laissant une fille de 
sept ans, nommée Marie. Abraham prit celle-ci auprés de lui, l'enferma dans 
une cellule plus à l'intérieur, et il lui enseigna la mortification, la persé- 
vérance, les longues priéres et le jeüne. Elle vécut vingt ans dans un tel 
ascétisme agréable à Dieu. 

Un moine venait pour prier chez le bienheureux. ll remarqua Marie, et 
concut des désirs sataniques à son égard; il fréquenta toute une année le bien- 
heureux Abraham sous prétexte de priéres et d'entretiens spirituels. Un jour 
qu'il trouva une occasion favorable, il fit sortir la jeune fille de sa cellule et 
coucha avec elle, lui, le trompeur et faux moine. Marie, consciente de la 
gravité et de la honte du péché, par respect pour Abraham, quitta la cellule, 
se rendit dans une localité lointaine, prit un logement dans une auberge et 
se livra à la prostitution. 

Abraham se mit à parcourir le pays pendant deux ans, pour la rechercher, 
et ayant appris qu'elle se trouvait dans une auberge, il revétit, par-dessus 


rendit à l'auberge oü se trouvait Marie; il remit un écu à l'aubergiste pour 
lui préparer un diner; ils mangérent et burent ensemble. 
Abraham qui, durant cinquante années, n'avait jamais mangé du pain et bu 


Ὁ 


10 


15 


1 


ITEM 


2. 


- [451] 19 SAHMI, 28 OCTOBRE. : 387 


Gmqinih μι fu μι. mpp. php : b. ippduid lla. liplling Ldnian uin uli lu “τι. 
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2 glinlhip] gli B Il 3 ubl] pun] qq] le Epl add. B | 6 luinniguill;] 


[ lunmaghbw B ll " qiu] “μαμὰ ρας add. B ll 11 dpcp] lpuglu add. B " Tplumnnu 


om. B ll 12 ht] lc Uus dp df add. B. 


de l'eau à satiété, mangea de la viande et but du vin, pour cette àme perdue. 
Lorsque le. soir fut venu, il pénétra seul chez la jeune fille, et lui, qui des 
son enfance ne s'était assis que par terre, prit place sur un divau richement 
tapissé. Aprés avoir fermé la porte de la chambre, il se dépouilla de ses 
vétements civils et se présenta à la jeune fille. 

Elle reconnut son oncle, se jeta respectueusement à ses pieds, et se mit à 
pleurer longuement sur ses péchés. IH la fit sortir de la maison, ne toucha à 
rien de ce qu'elle possédait, la fit monter à cheval, et, la précédant à pied, 
la conduisit à sa solitude et l'enferma dans une cellule eloitrée. 

Marie fit une telle pénitence et mortification qu'il lui fut aecordé les gráces 
de Dieu ; elle opéra des prodiges sur les malades et chassa les démons des 
gens possédés. Ils moururent aindi d'une vie agréable au Christ dans leur 
solitude. Leur commémoration se célebre * le 28 octobre. 

En ce jour, le bienheureux Jean de Hossav mourut aprés une vie de vertus 
et de grand ascétisme dans la montagne de Hossav. 

[B * En ce méme jour, commémoration de saint. Cyriacus, évéque de 
Jérusalem, qu'on appelle Cyrille. C'est ce Cyrille qui fit l'invention de la 
croix du Christ. ?galement commémoration de sa mére Anne. Ils furent 


mis à mort avec de grandes Lortures par Julien. 


* A fol. 75 


p. 213 b. 


388 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [452] 


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upon Sb [duhinuumg ghcu NU U popu puupgpnc[pllaudp [bp : 


Commémoration des saints péres qui moururent à Khasmati, dans un 
rocher entr'ouvert, avec de grands tourments, au nombre de trois cent 
cinquante-trois personnes. 

Et (commémoration) de quarante martyrs en Afrique. 

Martyre de sainte Cyrillia, fille de l'empereur Déce, qui fut mise à mort à 
home.1 


20 sanur, 29 Octobre. 


Martyre des saintes Nanée et Manée. 


Les saintes femmes Nanée (Nanea) et Manée étaient du nombre des 
compagnes de sainte Rhipsime. Nanée (Nouni) s'était rendue au pays des 
Ibéres [Géorgiens] à la ville de Metzkhith, et y vivait en sainteté et dignité, 
au milieu des barbares. Le fils du gouverneur Mihran étant tombé malade à 
mourir, on le transporta chez Nanée, qui le guérit par ses priéres. La mére 
de l'enfant lui offrit de fortes sommes, qu'elle n'aecepta pas. 

La femme de Mihran étant tombée elle aussi malade, Nanée la guérit 
également par ses priéres. Alors Mihran fit mander Nanée et lui dit : Qui est 
donc ton Dieu, que tu adores si merveilleusement? Elle précha à lui et aux 
siens le Christ, vrai Dieu, et appela tout le culte des paiens : culte des démons. 
Mihran l'écouta avec bienveillance. 


15 


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20 SAHMI., 29 OCTOBRHE. 380 


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Ubspue qh [orb Ep dui Spquanu, "Lp μ luu npuu μι upurumnas lg] Ldui: qui- , 


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onn ih E? l innicli ^t cd ΠΣ ΩΣ qim, nutu. l lud gaoduip]nn quic uunli, la 
Sun unnuig qidlliuuncpp Uppopqo lil [ph [μι uidliliu ql liuumipuipp μι : 

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Suppl, [5 gli SpirdunbugL; uini qh qlepen- phrlpuqurh Lbpp ἡ peupnuns βμεὶ, 
unliumupuli[l dan ΩΣ, Ijpsuil qlncn uli Li Ipuiquli, ilio uil untp[ [ib 
npujLu Ll [ph IH ALIA E b. tpud lmpsuilug quiduppnuqui dr upuninlilinli Üpuidumqusa 
np lup αι αν " ριμημιρ ΕἾ, glann(l Sqop[ n[ lins limp, ph do uiliguilili με, μι 
Ipulugaliug {νει upiinlilip [il qhioii {μα H b. μα ψμη hdi l inuililiuig 
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Üunnauó inbuliui πηι δε! κι loh lingue umnuipliug ufi 3 ΜΞ" HE l ΠΣ [μι β, » 


b sbohob la Aunhip aphomulpug [bb [hl pu d inliulau Suininunnlguli " Quiiunnu 
μι. lplipupughu[r . Ll quilidslanl polis θ εἷρ [hl pu l uncpp EAT : 


Il arriva que Mihran, s'étant rendu à la chasse, fut surpris par l'obscurité 
dans la montagne. Mihran en eut peur, car il avait entendu dire à propos de 


'Tiridate * que, s'étant trouvé à la chasse, il avait été frappé de coups, et erut * 
1 , PI | 


que semblable chose pouvait aussi lui arriver. Alors il invoqua avec prieres 
le Dieu de Nanée, et dit : Si par Lui je réussis à m'échapper, je L'adorerai. 
Aussitót le temps s'éclaircit et il rentra chez lui. Il fit appeler Nanée, apprit 
d'elle la vraie foi, et crut à la trés sainte Trinité, lui et tous ses salrapes. 
Sainte Nanée le pria de lui donner des hommes fideles, qu'elle envova 
auprés de saint Grégoire pour lui demander ce qu'il ordonnait de faire, vu 
que les Ibéres avaient accueilli facilement la. prédication de l'évangile. 
Saint Grégoire ordonna de détruire les idoles et de dresser le signe dela 
sainte croix, comme il avait fait lui-méme.. Elle fit aussitót. renverser. la 
sLatue gigantesque d'Aramazd, qui se dressait hors. de la. ville et. devant 
laquelle passait l'impétueux fleuve nommé Kour; elle remplaca la statue. par 
l'image de la eroix. Chacun (des habitants) l'adora du haut de la terrasse de 
sa maison, ear c'est ainsi qu'ils faisaient pour la statue de lilole. Mais, 
lorsqu'ils s'apergurent que c'était simplement un. bois et non. pas une oeuvre 


d'art, ils la mépriserent et s'en détournérent. Aussi, Dieu le. bienfaiteur, 


voyant leur scandale, envoya sur la eroix une colonne ' de lumiere pendant 3 


la nuit et des NOIX d'anges furent entendues. Ge que voyant, ils se ralfer- 
mirent dans la foi et adorerent la (croix). Depuis, des. guerisons s'opérent 
par la sainte croix. 


PATR. OR, — T. XV. — F. J. 


A fol. 75 
Và 

A fol. 75 
v*b 

A fol. 75 
v* a. 
ΛΑ 


390 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [454] 


b. glaugbuj ἵνπεῖια aofsupsl Μ δια  purpaghag; αἰαξω γι περ θη. c dphgi of 
gpiidio Üpuliug bi {αν μ νην naupbqmcSp lla li ul Bunmuplgun: Aghm [Haud : 

Pulp impp sat pec pagbag pr qute ttagi s fou po 
dimpplpali [uminispuly (lui : Un anpphgmllandp amqqe ιν ιν. lppliu um. ii 
upprib: "pfagnpp. lc Uh: Aug puopilan] un. dun. Jag ian dom μη μίηνην um, 
lplgica unma la. apu El Suiduipáuil] le ipiuplaup unb]! bn[un qi dnd] : 
Uc φιιήμίμειι! sphnifnpni: [up αμινεπίεινῃη, qiu la. Buglong: gagp: wl ε Uc og ἱμποῖμιι- 
«πίνειν! [i ifla ἐπ καρ Ipuumuplgun. | Pp[nnnno: ppp. [uminniarim flaudp : "unmupp 
inoli uppngh 'Umbl la. Uwhbun b. Und 15 Li Slpnbáphpp hf^ 


Suquá HIER {μι 6} S bnphnup μα {πα παν lu pnl Snp]huy H 


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S bbnppnu la Sbnp]u Lu nzuncg[i lingui PIU {κι guam nius upuinnchpulhu : 


10 i[Iposgi po] huSunnulpi [dac B || 2 prin] plindi «pni B ll 11 lnuuiuioi] 
uid μια [iom B. ὲ 


Et Nanée parcourut le pays des Ibéres et.y précha, à partir de Klertch 
jusqu'aux Portes des Alains et des Caspiens; elle fut une apótre et mourut là 
dans l'ascétisme. 

Quant à sainte Manée, elle s'était fixée dans la province de Daranalik, 

"sur une montagne, dans une petite grotte οὐ elle ne se nourrissait. que 
d'herbes. Saint Grégoire, par l'inspiration du Saint-Esprit, étant allé la 
trouver, Manée lui cria et dit : Arréte-to1; reste auprés de cette source 
pendant deux jours et, ensuite, tu pourras venir librement. Il fit ainsi et la 
trouva morte. Il óta son manteau, l'en enveloppa et l'inhuma dans 18. grotte. 
Saint Grégoire se fit ermite à la méme place et mourut dans le Christ en 
bonne confession. 

La féte des saintes Nanée et Manée se célébre le 20 sahmi, le 29 octobre. 


En ce jour, martyre de l'évéque Zénobius et de sa sceur Zénobia. 


Aux jours de l'empereur idolátre Dioclétien, il y avait un homme pieux 
* À fol. 76 dans la ville d'/Egis, dans la contrée de Cilicie, dontle nom ἡ était Zéno- 
B -- dote (Zinonodos), et celui de sa femme Thécle. Ils. eurent deux enfants, un 
garcon et une fille, qu'ils appelérent Zénobius et Zénobia. Ils leur apprirent 


les lettres et les commandements divins. 


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10 


-—— [455] 


5 


10 


^45 


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20 SAHMI, 29 OCTOBRE. 391 


b. ippdiid ΓΟ ΤΣ δ nplnu, μι. Ep lpanimupliuit quilidupni] li [idum δι ρ 
uninncuiduondis mu H 


b. Lula ius, ΟΝ Ll uninncuisu (fh phinpncplliudpl, Alindnungpl - 


V ka Snphnu ΠΣ ΩΣ bali puiqupp : b. Ep gn ul μι uium pdolpuolqul 


uipni linis μι pound liourhiu un lin uunninó wn. Spedqu l Alinl Sblnphnup, ns 
qhqop uin uilincuidpli Pp[unnup : δι quitipdolili gancuiglibauqu unii hh uin luu, ἔστι 
Ahn mhbpu[ dpepqanp quibnch Shan: hp Oum]: panno la. Unnmcsn, la 
BLUES o ptathh μά μι b Ipapoilumy quibu : 

Ej qucm: quganuly pugni puuqupinp, la b] Guidpun. ploq id] midi 
μμ!, uin uil] qhqo quiliimudlinu poli dn lp] rs uin. liu lu glppuinuwg, μι πε dun 
lala n prz nq pig p pág uin Vanni. la dlipanliug]i bn uilifdfa ΤΩΝ 


dlanu uod [n p dug Ll loui. μας βῖι πη Sungncguilil;p Ll ipapáncquilln l Qun ΔΕ : 


b. dfnupuhiliug uidlduu(h , pole poiquipp [how] luin dunnbilgph ghi 
uim. ganan npli ΠΩΣ Ll. Ipugliun unu ]inmdahligui quilincli plinnap 
luunm ni dlipni Η b. Ipu]ulig [i qD npa quon μι. ΣΙΝ ἡ}, ἡδωιμβὶ, 


b Sbhnphoup] S hnplp B ll 6 qqop] qhqup B | à δια ἧι dlpn om. B — unica] 


ipn, add. B ll 11 n[ OH. Β — lipanlug[i] δ μια rg B. 


Zénobius fit des progrés et devint trés versé dans la sagesse et la science 


des écritures inspirées de Dieu. 


L'évéque vint à mourir, et Zénobius fut, par éleetion. divine, sacré 
évéque de la ville d'/Egis. Comme il était. également versé dans l'art de la 
médecine et trés habile, Dieu accomplit de nombreux prodiges sur les 
malades par l'entremise de Zénobius, non pas par des remedes mais par le 


- nom du Christ. On lui amenait des infirmes incurables, il leur imposait les 


mains, invoquait le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ et Dieu, et ils 
étaient guéris aussitót. Il distribuait aussi aux nécessiteux ee dont ils avaient 
besoin. 

Il y avait à cette époque beaucoup d'idolàtres; la renommée de Zénobius 
guérissant les infirmes sans médicaments se répandit dans toutes les contrées; 
beaucoup d'entre les paiens vinrent à lui, en faisant le. νὰ que s ils 
obtenaient la guérison, ils se converliraient à Dieu et se feraient. baptiset 
Zéónobius guéril par les priéres seules et. par le sizne de la eroix d'innom 


brables infirmes et les convertit à la foi. 


''ous les * médecins de la ville, remplis de Jalousie, a étant unis, le dénon- * 


cerent au juge Lvsias, Mis en sa présence, Zénobius confessa le nom. du 


Christ, notre Dieu. On le pendit à un arbre et on lui déchiqueta eruellement 


* A fol. 76 


392 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. . [A56] 


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le corps. Ce qu'ayant appris, sa soeur Zénobia accourut aussitót auprés du 
juge, et se mit à crier à haute voix : Inique Lysias, quel mal mon frére a-t-il 
done fait, pour que tu l'aies soumis à de si cruelles tortures et que tu ne 
l'épargnes pas? Il ἃ pourtant un corps comme le tien, bien que tu possédes 
un cceur de rocher et sans pitié. 

On la mit aussi en sa présence, et elle confessa également avec hardiesse 
la vraie divinité du Christ. On descendit saint. Zénobius de l'arbre et on 
chauffa un lit de fer rouge comme du feu; on les y étendit tous les deux ; ils 
endurérent vaillamment ce supplice et n'en moururent point. On les jeta 
ensuite dans un chaudron plein d'huile bouillante, mais ils priérent Dieu et 
l'huile bouillante devint froide comme de l'eau. 

Alors, Lysias ordonna d'emmener les saints hors de la ville et de leur 
trancher la téte. Lorsqu'on les eut conduits à l'endroit de l'exécution, ils 

* ^ fol. 76 élevérent leurs mains au ciel et priérent * Dieu. Une voix du ciel se fit 
V*- entendre qui leur dit : Venez à moi, mes ascétes, confesseurs, et moi qui 
vous ai donné, de votre vivant, la gráce des guérisons, je donnerai la méme 

gráce, aprés votre mort, à vos os; et tous ceux qui S'y adresseront et y 
approcheront, trouveront la guérison de tous leurs maux visibles et invi- 

sibles. Venez recevoir dans mon royaume la récompense de votre ascétisme. 

Tous les fidéles qui se trouvérent présents entendirent la voix, et allérent 


10 


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20 SAHMI, 29 OCTOBRE. 393 


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se prosterner devant les saints; ceux-ci les bénirent, puis ils baisserent la 
ο΄ téte et moururent par le glaive, le 29 octobre. ! 

] Dans la méme nuit, deux prétres, Hermogene et Caius, s'étant rendus à 
: cet endroit, enlevérent leurs corps précieux, les déposérent dans des ecollres 
en bois et allérent les cacher dans la montagne. . 

En ce méme jour encore, la vierge et pieuse martyre du Christ. sainte 
Anastasie mourut à Rome par le glaive, sur l'ordre du juge Probus, aux 
jours de l'empereur Déce. 

[Β΄ En ce jour, commémoration des saints apótres et martyrs Pierre, 
Paul, Jean-Baptiste, Etienne le protomartyr, Barnabé, Joseph le pere de 
Dieu, Siméon le vieillard, Cléopas, et des saints martyrs Trophimos, Dori- 
médon (Dorimedontos), Cosme, Damien, Saba, Basse (Vassis) et Lucius. 

En ce jour, fete de saint Narcisse, patriarche de Jérusalem, dont les actes 
de sainteté et l'humilité sont relatés dans les livres de l'église, 

En ce jour, histoire des saintes femmes Nounée (Vounr) et Manee, 

Les saintes, bienheureuses et fortunées apótres des lbéres, Nanée el 
Manée, étaient du nombre des compagnmes de sainte Rhipsime. A l'époque 
Οὐ ces saintes femmes se dirigerent vers le pays d Arménie, elles s arrétérent 


d'abord à Edesse, et de là se rendirent. dans la. province d'Ekeliatz. Uno 


p. 212 b. 


p. 213 a. 


p. 213 a. 


39^ LE SYNAXAIRE ARMENIEN. [458] 
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φιιήϊνη μην, bplm purgari phi: quiqphbgpih [i ppp Lupum, πα νη μα ph [ipw 
qud Slundi ἐμμένειν ἦ μι qum. [mugh qup. phpphi || nnda :7 Un pi ungui; lnfun 
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Pulp df nifi [6 nguibl; oppidi adimi Ep inch hug quofumpoh. pug, β΄ punpup 
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Tp[ninnup : e [ulpnih bp qopz! upazuphgun: psp dumcujuqus, bi πὶ {μιαίνει 
qb Κρ, dpplieagp: pi frmhlln apaga ἡ ἔλυεν εν δῖν JUmdiban, Ue undi qnqu 
δεινή ναι, uimaughiprlun] idu, be blu Guicnnmag: [i fp[nnnu: [ph li. dblungh: u- 
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ἵνπ μι un uilinpqu : hul, lun qb "πὶ Lu EZ bn unda. quqinine- μα {τ πὰ παπὶ [Blur 


d'elles, dont le nom était Manée, y resta dans la montagne, fixant sa demeure 
dans une grotte du rocher. 

Les autres continuérent leur route vers les contrées supérieures, et 
parcoururent les montagnes. Quelques-unes d'entre elles se fixérent, aceom- 
pagnées de deux prétres, au mont Varag, ayant avec elles la sainte 
croix maculée du sang du Seigneur, qu'elles avaient emportée de Rome. 
* C'est quelques-unes de ces derniéres que saint Grégoire rencontra dans 
ces mémes solitudes, et auxquelles 1] annonca la bonne nouvelle de la con- 
version du pays. 

Cependant une d'elles, dont le nom était Nanée, s'était rendue au pays 
des lbéres, dans leur ville appelée Metzkhith, y vécut dans l'ascétisme, 
guérissant les infirmités des gens au nom du Christ. Elle guérit également 
la femme de Mihran, leur prince, et lui enseigna la foi du Christ. Mihran, 
sétant peu aprés rendu à la chasse, fut enveloppé d'un brouillard, et fit 
vou que, s'il venait à échapper au danger, il adorerait le Dieu de Nanée. 
Aussitót une lumiere jaillit, et lui servit de guide. Il rentra chez lui, erut 
au Christ, lui et tout le pays, par l'enseignement de celle-ci. 

N anée pria alors le prince de lui donner des hommes, qu'elle envoya 
aupreés de saint Grégoire, pour lui demander d'envoyer des pasteurs. Mais 
comme il n'avait pas encore recu la dignité d'évéque, il ne lui ordonna que de 


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20 SAHMI, 29 OCTOBRE. 305 


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pulo push ἀπ πε, wbaph quoso ab drago bp qul, be ας πραμρω: πωϊβευμωι μη 
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briser les idoles et de les remplacer par la eroix du Seigneur, eu attendant 
que Dieu leur fournit des pasteurs. C'est ce qu elle fit. 

Elle fit abattre l'idole qui se trouvait de l'autre cóté du fleuve et que tous 
avaient l'habitude d'adorer du haut de la terrasse de leurs maisons; elle 


fit dresser à sa place une croix de bois. Le lendemain, ils adorérent la eroix; 


mais lorsque, passant auprés, ils s'apercurent. qu'elle était faite simplement 
de bois, et qu'elle ne resplendissait pas, comme la statue dorée, aux ravons 
du soleil, ils la dédaignérent sottement. 

Mais Dieu fit jaillir une colonne de nuée sur la sainte Croix. delà 
montagne, colonne lumineuse, qui se fixa sur la croix de bois, avant la 
forme et donnant l'impression du bois; de plus, Dieu lenveloppa de woix 
harmonieuses et d'une. odeur suave. Tous furent rallermis de tout leur 
eceur dans la vraie foi, et adorérent la sainte Croix. 

Quant à la bienheureuse Nanóée, elle alla encore enseigner dans d'autres 
provinces, des Portes des Alains et de la mer Caspienne jusqu'aux eontrees 
des Massageétes (Mazkheth), οὐ c'est durant cette. prédication qu'elle reposa 
dans le Christ. 


* Quant à Manée, qui, comme nous l'avons dit, avait. fixe sa demeure 


dans la province de Daranalik, saint Grégoire alla la trouver à l'époque οὐ 
il pareourait le pays, vivant.en solitaire. La sainte, l'apercevant de loin, hii 
interdit l'entrée de la grotte, prétextant sa nudite, et lui dit : Prends 


ΝᾺ [ΟΣ 76 
v? b. 


* A fol. 76 
y? b. 


396 ^— LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [460] 


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4 [Ipsis foh] uuSunnulii Blech B Il 5 "UE αν μη] 'Enhibnup Ll uppncQcnyh "nhu, 
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patience pendant trois jours. Le troisiéeme jour, saint Grégoire s'y rendit 
et la trouva décédée; il l'enveloppa et l'inhuma dans cette retraite méme, 
il fixa sa demeure à cette méme place et y vécut en grand ascétisme.1 


21 sanur, 30 Octobre. 


Martyre des trois fréres Claude, Astérius et Néon. 


* 


Ces trois fréres vivalent * aux jours de l'empereur impie Dioclétien; 
ils étaient de la ville de Larandon, Isauriens de nationalité, jeunes encore 
d'üge et de foi chrétienne. Ils avaient une marátre idolátre, qui s'était 
approprié de force leurs biens maternels. Les trois fréres exigeaient qu'elle 
leur rendit leurs biens maternels, mais elle s'y refusait. 

Alors les trois fréres se rendirent auprés du juge Lysias, à Mopsueste, 
et l'aceuserent; le juge envoya chercher la maràátre et la fit conduire à la 
ville. .La maràtre dit au Juge : Ce sont des enfants nés d'un autre lit, ils 
sont chrétiens, méprisent l'empereur, toi, et nos dieux, et ils nous appellent 
adorateurs des démons. 

Le juge leur demanda : Est-ce vrai ce que.dit votre maràtre? Tous les 
trois, comme d'une seule bouche, confessérent avec hardiesse le Christ, 


10 


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—— [461] 
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/ lini lplihp upuguilildp, Lc pul qoelih la. piti quiluiliu upuinincuilpuiliu qpp[iimnbloc pct 
Huit Surius d 1 [πι. iili iurium u Lu Li dlin ἜΝ ut 4“: ς TU L. ju Lh dui- 
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δ Ὶ ? b. purdunlaug Lbs nuu gpiinuncn pli, lulu g pna gas μηρει κρῖ, TEM 


21 SAHMI, 30 OCTOBRE. 397 


* A fol. 77 
po umpaplea sd aquai [o gogo] be quicunquiiop appli moda[h Supp, lc 
Νοῦν hnper, is fub buch: he: fango ηἰμιηυῖ, ghpbgphos, bc atpp- 
Bine] quib[lub uplgblr κε. μοι δ ῖν ηιοηπειιδὼ Abnagh νι. nghi : 

Eoo e qa ampi qUannbp[enn qbplipnpi lgprh, lc Ipu[alog[ca: qp[mnpnb, la. phph- 
10. afe alter bo hona qme lo Sp voplibla [f lapi mee ει e pablo mo 
| la l Albin uli upupuili la ΓΟ ἢ inp ljnqduiu ἡμῖν να. uidi hi qnn ipli ]poph- 
| “με, μι. uipg uina) pop Suip[rh qp [locu Ll gnpnidu di ; 

1 ᾿ b. uapuar imuipuili qlipobp b gpunph ἡ ἐν ἐν αἵ μι. ἡ {1} qnani yn la l porno 
duidu ungpligun. duipd[ihi id “μιν ἃ νει! upupalig[ gli pl δ" μι διορΡ ἡδιωμ ὃ μι], 
1 ahh : | 

[ δι unupur puidunlaug la inuipuihi ghphipluli mpimupni prqupph ΤΠ ων δ μιν βάνει 
000 ἥμιω ἥν 1 ἅψενῖν B.) 8 fubghun] [ukg[i. B. || 10 upbghgph] | 3urdmqu add. B. 12. wpg- 
᾿ς wmappop] qupup add. B || 43 q'l;niuu] ἐς αἰ ιν B. || 16 qhphphwbh] p 3pouph add. B. 
vrai Dieu et dirent : Nous aimons Dieu, nous croyons en Lui, et n'adorons 
- que Lui; nous préférons le christianisme à l'or et à toutes les pierres 
wv précieuses; nous recherchons son royaume au-dessus de toutes les gloires, 
— les richesses de la terre et l'héritage maternel. 

E * Le juge Lysias ordonna de jeter tout d'abord Claude, le frere aine, * * fei 


dans l'aréne. On l'étendit lié de quatre cótés et on lui frappa vigoureu- 
sement le dos à coups de bàtons, on alluma du feu sous ses pieds, on lui 
frotta les cótes avec du verre brisé et de la grosse toile, on lui brüla les 
aisselles avec des roseaux, et on lui brisa les articulations des mains et des 
pieds. 

On amena ensuite le second frére, Astérius, qu'on suspendit à un 
poteau; on lui déchira les cótes, on lui lia fortement les jambes et on alluma 
du feu sous ses pieds. On lui attacha. ensuite une corde aux pieds et aux 
mains et on tira des quatre cótés jusqu'à lui briser toutes les articulations, 
et.on lui frappa le dos et le ventre avec des nerfs de boeuf. 

On amena ensuite le jeune frére Néon (Néonas); on lui mit du leu sous les 
pieds; son corps brüla pendant de longues heures, On l'étendit de nouveau, 
lié de quatre cótés et on lui déchiqueta le corps à coups do nerfs de boeuf 


Lo juge ordonna ensuite de les emmener tous les trois hors de la ville do 


T? 


en 


Ὁ 15. 


* A fol. 
ἐς 


tb 


p. 215 b. 


398 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [462] 


Ll Eom quin in H b. quno[dl uppngl unc urna [rl qong pu εχ μιιήιη l Alinu 
Spliginuilqung 2nlpnlidplpfh l. : 
b. ἡ}, diu lingui με νι [rh [9 sing Ll. guiquiliug lib puli n H b. ndullip Quir unniui- 


Es M 77 glau[p Sunupligph ^ ghio|uipu uppngh Ll ugqhaph p inb liouliuenp. : 
Olun lumi uppngh inuipuili IU mau L qunnuicnp[ii quique [ur panna] ὃ 


quppocspis Plan: μὰς ἤει μη μἷν. quasi i ὅ μενεῖν, bao φ)ορ φωμψῖν ηἱμηνμεήπήι 
mdgph ba. a'p]uinna ng mquagun. la. ng qnbug] png, ἔνα. mp {μιν ινίνῃ [ν΄ ἡ φἰνγνμινηι, 
la mapu]: qon, la prc [y pira [umiblzb, qipMeg[i: μι δίη μι! qup ]uh 
be dpaupbg[í [np pls dbpul, be τὸ ιν Supp ppp dphobe uclghng Town 
eg cm inm s Pulp quip μάν [br [np opium μἸΜμ αν [r qun : 

[B inoh E uncpp. μετ μηρί μα ῖν Ugbnuqun : 


Un pp uin upliuh gb ndupuu uiguilpurdi bn "Pp[unnup, ἡ" Lnpunp En Om[uliun 
lanniuiuigoph, {πι. urouillipinligui "Pp[unnu, npn uilparhiuninku la. uilpulipuinin 


ει ἡ [ει ἦι inliop[lnulpugh Lula, ! δ, με ει Ῥμμβμιππιν E b. lanliu uincula qupnogliu] 
qSEph, puiliqh SuliuupupSnpnlwu] εἰλίδεινι πε αὶ b plc ἰγήμαιι. lingui "Pp[unnnu, T8 μήθ ph 


4 [qp] upunnncni add. B ll 6 ghlppuludi] ἡΡ μυιηι n ll 8 ηη' miti] 156} 
iile gh B l| 9 Supp] qoc add. B l| 10 lp] pna B. 


Mopsueste et on les cloua à des poteaux. Les saints rendirent leurs àmes, 
en priant, entre les mains des anges, le 30 octobre. 
On jeta leurs corps en páture aux oiseaux et aux fauves. Quelques 


77 fidéles recueillirent les " restes des saints et les inhumérent dans un endroit 


célebre. 

Aprés l'exécution des saints, on conduit en présence du juge la servante 
du Christ sainte Théonilla. On lui attacha les deux pieds ensemble et on 
lui frappa fortement les plantes avec des nerfs [de bceuf], mais elle ne renia 
point le Christ et n'immola pas aux idoles. On la suspendit ensuite par les 
cheveux, on lui souffleta les joues, et l'ayant descendue de la potence, on 
lui rasa la téte, on lui attacha un sac à la taille et on la frappa tellement 
avec des nerfs [de bceuf], qu'elle rendit son àme à Dieu. On renferma le 
corps dans le sac et on la jeta dans le fleuve. 


[B * Féte du saint apótre Cléopas. 


Le saint apótre Cléopas était parent du Christ; car il était le frére de 
Joseph, pére de Dieu. Il devint disciple du Christ; il fut témoin, par les 
yeux et par l'ouie, des actes du Seigneur, dés la naissance du Christ. 
Il fut le premier à apercevoir le Seigneur ressuscité, car sur le chemin 
d'Emmaüs le Christ apparut à lui et à ses compagnons, et fit le chemin 


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EC 22 SAHMI, 31 OCTOBRE. 399 


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Mblpuqun μι. qma uncpp xà Lun. ghinpsu louuug Ll [qooug 2 Tupnglium 
quo]uips Ll papá gpiuqnedu " "pfunnu, Ll. lpanmupligun ipi (με εεεἷι diiSncidp ; 
5 lub Lp " Uu Hes Supr, phpughu, "plunnu ! Ira, "Puthiluig: ΒΗ Lc 
Beer te uh mpbag : 
uud HIERET inoli L Bl iiulilinu, 2nndu, quiqpiuplan] (i, L. lplmanuuil ΓΤ 
nif] [ι. umiplpan upiuigl n[ pl lids luimpligui ; 
r h udi πεν ἢ iioii ἀπ πε πὶ {μ᾿} εἶ, Ucnpnuplun, np iU hpuulinpfu, " 
, εἰμι μεν! gpimucnplz Supgliun ]inmdiligun q'Ppuinnu, la hu Spiidunliug Lc 
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avec eux, ainsi que le raconte Luc. Cléopas fut le premier commensal. du 
- Seigneur aprés sa résurrection, mangeant et buvant avee Lui. 
ll recut aussi le Saint-Esprit et obtint la gráce: des miracles et des 
- langues. Il précha dans le pays et convertit beaucoup d'habitants! au Christ. 
Il mourut d'une mort de martyr. 
. On dit que c'est en s'étant rendu à ses noces, à Cana de Galilée, que 
le Christ changea l'eau en vin. 
En ce jour, féte d'ÉEtienne, patriarehe de Rome, et des douze prétres et 
diaeres qui furent martyrisés avec lui. 
En ce méme jour, commémoration de la sainte martyre Eutropia, qui, 
interrogée à Alexandrie par le juge Apérianus, confessa le Christ. Le 
juge! ordonna de la brüler vivante]. 


22 βληνι, 34 Octobre. 
, Martyre du saint et glorieux martyr Epimachus 


G'était un homme parjure, vivant en sauvage sur la terre d'Egvypte, de la 
ville de Péluse; il était jeune et beau de visage, vivait aux jours du Jug 


Apellianus, celui qui fit subir des tortures à beaucoup de saints à Mexan 


- 


^00 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A64] 


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drie, entre autres à sainte TTrophime, qu'on brüla dans l'eau bouillante, et 

qui dit aux bourreaux : L'eau que vous répandez sur moi est froide,. car je 

* ^ fol. 77 vols un homme terrible, semblable au Fils de * Dieu, qui éteint le feu et 
"*  refroidit cette eau. 

Epimachus, étant arrivé ce méme jour et voyant les souffrances des 
saints, s'empressa de se rendre au temple des idoles, pour y détruire les 
autels. Il fut arrété par les soldats impies. Le juge ordonna de lui passer 
des chaines de fer et de le jeter en prison, disant : Laissez là cet ivrogne 
jusqu'à ce qu'il cuve son vin. | 

Un jour, on le présenta avec d'autres saints 'au juge, qui les interrogea. 
Ils s'opposérent à haute voix au juge et blàmérent l'abomination de l'idolà- 
trie. Le juge, étonné de la patience des saints, demanda aux geóliers : D'oü 
leur vient tant de courage? Ils lui répondirent : C'est Epimachus qui les a 
encouragés et fortifiés dans leur foi; sache, ὁ juge, que nous aussi nous ' 
confessons le Christ et que nous sommes les serviteurs du Christ. 

Le juge, irrité, ordonna de couper la langue à tous les saints et à tous les . 
geóliers; ensuite on leur trancha la téte le méme jour et à la méme place. 

: τ On lui présenta également saint Epimachus, qui confessa avec hardiesse 
qu "le Christ. Les assistants, voyant la foi ferme d'Epimachus, ἡ crurent, 


ENS 
[405] 22 SAHMI, 31 OCTOBRE. A01 


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- eux aussi, au Christ. Le juge ordonna de mettre à nu saint Epimachus, et 
- avec un tablier seulement on le pendit à un poteau. Epimachus, apercevant 
. la nudité de sa personne, dit : Tu es heureux, Epimachus, d'avoir été digne 
d'étre attaché nu sur la croix, comme Notre-Seigneur Jésus-Christ οἱ 
- eomme Pierre à Rome. On lui déchira le eorps à tel point que les onglets 
- de fer pénétrérent dans les 0s; tous eeux qui se trouvaient présents pleu- 
- rérent à chaudes larmes et eurent pitié d'une telle souffrance. du. jeune 
homme. 
Il se trouva parmi la foule une femme qui pleurait; le sang qui jaillii 
- du saint vint à toucher ses yeux obsceurcis, elle recouvra aussitót la vue et 
vit la lumiére. Tous en rendirent gloire à Dieu; et ce fait inspira. dans le 
eeur de tous le doute de l'idolàtrie, On descendit. saint. Epimachus de la 
potence et on lui trancha la téte. Il alla avee joie aupreés du Christ 
En ce jour, sainte Lucie subit beaucoup de tortures. de lempereur 
Dioclétien, mais ne renia point le Christ. Elle se rendit ensuite à la 
montagne, vécut dans l'ascétisme, d'une vie agréable ἃ Dieu, et reposa. en 
paix dans le Christ. 
* De méme, Damien fut mis à mort par le glaive pour la foi du Christ, 


* A fol. 78 


sued) 


p. 216 a. 


* B 
p. 216 a. 


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402 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. (^66) 


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{Γι ἱνημηῖι μπι. 5 "onghiupbun bas flppucena! ἡμίν! blpag: bugulgsupin p. Ulpiani : 
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uii. ÜBER purpupp : Üp[unnan on {πεν XEndungphbgun. buphalpiujna: Pp[inuriungeng : 

Dunum. iol mnupliuph Tono: [|y An πῆμ με πῃ [Bocgpluhi Ec πη πεῖς : flpp lpuglu] 
winuiphpulpuh: obnpfi, μὰ μιιηπι ἢ blgmpluda duh p[nannop: $udphphgph, [πα 
qui lamp pupnqacfilandp li. SbSudlS louhop: guo]umpS impuskgph, la. p dp op 


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Lucie était veuve, et son fils Euprépis dénonca sa mére à Dioclétien 
comme étant chrétienne, mais l'ange du Seigneur la délivra des tortures et 
la transporta sur la montagne. Saint Damien eut beaucoup à souffrir pour 
Lucie, et mourut ensuite par le glaive. 

L B ᾿ Commémoration des six saints apótres qui étaient du rang des 
soixante-douze disciples. 

Le saint apótre Stachys (Stacháos) fut sacré évéque de Byzance par 
"André, car i| avait été son disciple; il convertit les foules à la. science 
de Dieu par de nombreux miracles. Il fit construire un temple à l'endroit 
appelé Narciopolis', y convoqua les fidéles et leur précha toujours la parole 
de Dieu avec résignation aux souffrances. 

Amplias, que Paul mentionne, fut sacré évéque de Macédoine, par les 
apótres eux-mémes. Urbain fut également évéque de Macédoine. Saint 
Apelle fut sacré évéque d'Héraclée. Narcisse devint évéque de la ville 
d'Athénes. Aristaphyllos fut sacré évéque des Bretons. 

L'apótre Paul les mentionne dans l'épitre aux Romains et les salue. Ils 
vécurent dans la gráce apostolique, souffrirent bien des peines pour le 
Christ, répandirent l'évangile dans l'univers par la prédication et par de 


1. Arguroupolis dans Syn. Cp., eol. 177. 


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23 SAHMI, 1 NOVEMBRE. ^03 


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{για dupcp, ntunig lingii bp quipncliuin pdolpi polius :dn ns Lp l ΠΤ ΩΡ 


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, upiinm puri Lp . Πα [τὰ ἂμ}! ghnpslagun. Ala ghnp3u polos Blut, lingdiulu μι y ain Ἢ 


| Ss-9h ἡ 11, upuindn [6 [ει 1 "P uppnglu urblhiugh] :] 'nlidplin] Bü b. Uus] h*- δοῖ, L αὐ "ἵει - 


1 ununpg {μεναι δια δι, Li. mU uppny pupil Lu urhipurpin ghi ! ulpqpuhil; τι usum phinpliqogh 
. Vanni in ! δια μη ες H b. upurindni [dict Epl μι. upuihisli μα μὃ uliuipsupd polpogh πη δ᾿ 


μι. "Iubliuhinuf 1 B. 


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» 


grands miracles, et reposérent dans le Christ le méme jour, le 21 du mois 


- d'octobre. 


En ce méme jour, commémoration de l'autre Epimaehus qui fut martyrisé 


^ 


à .hHome. De méme, martyre de Julien, Cronius, Macaire, Alexandre οἱ 


ireize autres martyrs, leurs compagnons, qui moururent par le glaive et 
les flammes à Alexandrie, par Déce. De méme, commémoration de saint 
Georges, de Chypre, qu'on appelle aussi le Chauve.] 
Le mois de Novembre a 30 jours. 
23 sauui, 4 Novembre. 


Le premier [jour de novembre], histoire des bienheureux médecins et thaumaturgn 
qui n'acceptaient point d'argent, Cosme et Damien, et de tous les autres. saints, 


Ill v avait une veuve du nom do Théodoté, pieuse et eraignant Dieu; elle 


- avait deux enfants, Cosme et Damien, qu'elle éleva dans l'amour de Dieu, 


etl une conduite pure, et auxquels elle hit apprendre les lettres. et l'art 
de la médecine. Or ce n'est pas des hommes qu ils apprirent la médecine, 
mais ils recurent du ciel, par le Saint-Esprit, les dons de guérison, en méme 


temps que cet ordre : Ainsi qu'il vous a été donné. gratuitement des grráces 


E tí c - 


A04 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [468] 


* A ἐν 78 ap] pdolilgbp quidluu ql “παι Ll. qs peli β εἶμι, ns duh δι μη υἷι uin bn 
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* A fol. 78 
v? b. 


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b. THU un lanuipiuiliulpuh pi] epp Eph guadlluu ql IHHEXHIEH Ll. b ριμημιρι, pdoliE p 
quid ἦι {11} wuiniiglauu : b. Mo μμ!ΟΡ qhqop Ll. uuplquililiop, ZH ulincuidpli Üunm ni 


qhEp Abnu, gljoipu [πε πρὶν ph, lpuquigh qu] ἐπα [ἷι, ἡ{μἰκηι ni ϑιιιη πὶ αι, μι, E 


ἡγε {6 dpglpshl: SupusE ih, να. qidlduugh i[pamugum θυ νη duprlpoli pdoli-pis : Us. 
ulla a mcdlpl ng [lig animo! mg pr dlisunmdag la. ng purppunmag : Ui [punk] 
qunlpnduulpuli Spill bl. Spp inp la App ἐπί, : 

b. dp ὅν podus lp ani “ἢ μη μιν [on, quoibbangh [su np. uduliuy ἢ 
pdliolpi lc ng nqpugua. qmálpE : Us qnan. qnan] Umm Sn, bl umnwbhg nhqng 
nigfugncguiilh qo[naubqu, phiduglu] wn. imu miquisbp qb fa gian mqopl[up pdliiu- 
gl «Di ἵμηριιν qun und np [Hla [n plwhig μιηοθ με ρ, pdolispio gib : Un du manila] 
Lnlip Ám. Gum bp[lliug, qnSutuaqp qisunaagfugh Uim ing. la. kpgdlibgngg q Iud[nuhnu 


3 gpurciunu μι L om. B ll 4 qhqop]l ἡ ηπήρ Β 1 -ὅ inui] ghnpSEp B ll 8 apud] 
upuinncfpudi, B. 


de guérison, de méme vous soignerez gratuitement toutes les infirmités et 
maladies, non seulement celles des hommes mais aussi celles des * animaux. 

Ils parcoururent donc, selon la parole évangélique, toutes les provinces 
et les villes et. soignérent les malades, non point par des médicaments 
et des onguents, mais en leur imposant seulement les mains au nom de 
Dieu. C'est ainsi qu'ils rendirent la vue aux aveugles, la faculté de marcher 
aux boiteux, la santé aux infirmes, chassérent les démons des possédés 
et guérirent toutes les infirmités des hommes. Ils n'acceptérent absolument 
quoi que ce soit de personne, ni des riches ni des pauvres, et accomplirent 


de cette maniére l'ordre du Seigneur : Vous avez recu gratuitement, donnez. 


gratuitement '. 

Une femme du nom de Palladia, qui était malade au lit, avait. dépensé 
tout son avoir en médecins et n'avait pu obtenir la guérison d'aucun d'eux. 
Ayant entendu dire des serviteurs de Dieu qu'ils guérissaient les malades 
sans médicaments, elle s'empressa d'aller les trouver et les pria de la 
guérir, elle aussi, par leurs priéres. Ils guérirent la femme, selon leur 
coutume, par la priére. Elle prit trois oeufs de poule, alla remercier les 
serviteurs de Dieu, fit jurer Damien d'accepter les trois ceufs. Le bienheu- 


1::Matthi 3958: 


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[469] 23 SAHMI, 1 NOVEMBRE. 405 


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l ΠΩΣ εὐἿεπα αὐ, Unión In lpgneun. inna iul npni uuinbnu[i.p b. 


reux Cosme, venant à apprendre qu'il avait accepté une rétribution, en fut 
beaucoup attristé et ordonna qu'à leur mort, (son frére et lui! ne fussent point 
enterrés ensemble. ! 

Les saints aecomplirent encore d'autres innombrables miracles dans le 


pays, ' et Damien reposa en paix, et obtint la couronne impérissable du 


Christ. 

Saint Cosme continua l'euvre, non seulement dans les villes, dans les 
bourgs et les villages, mais il opéra des guérisons, par la gràce du Christ, 
dans les solitudes méme, sur les hommes et les animaux. On accourait à lui 
de toutes les provinces et nombre de. gens le suivalent. 

S'étant rendu dans un endroit, il. y rencontra un echameau brisé, couché 
par terre; il le saisit de ses mains et le guérit. Aprés avoir accompli beaucoup 
de miracles et de guérisons, il reposa, lui aussi, en paix dans le Christ, et 
fut associé à tous les saints. 

La population se demanda od il fallait déposer son corps, car, à cause de 
l'ordre du bienheureux interdisant de l'enterrer aupres de son frere en raison 
de la rétribution que celui-ci avait acceptée, ils étaient hésitants, ne sachant que 
faire. Mais, tout à coup, arriva le chameau que Cosme avait geri, et, parlant 
un langage humain, il dit : Inhumez ensemble les restes de saint Cosme et ne 
les séóparez pas de ceux de son frere, ear. Dieu a révélé à Cosme au sujet. de 


PATI. On. — T. XV. F. 3 


A fol. 18 
γε 

A fol. 78 
v* à 


A06 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [470] 


Eun. qlpuguna: quagi [eag, vq ifr pop: umupjh [| qopm Ini: ἔλινυννινι δι τ Ue qusqu 
plu doqua[pigluila: upurhsuguih la. anm dum Ung, wp [y phus ιηϊιιινινη 
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appris la. upunuunzop dunplbp, la. um dundungh b odi plo phu plo np llman. 
bs up ἥν nlapengll: μεν χδνδιινῖης, pasilp kp[hur [7 Gmlanpá Sn], la. unda 10 
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pudagun. [ Aa. uqug loc pH sm. lil nal. Ugpho pm nup bu qb Hlibughu 
41}. [as amupugg qplo an. lua, unns fiar las php pug « Uc lh m; φως: is 
* A fol. 79 canumag ids gla lar dur. papilla: μινμιιρ διε high Ungpdug * ba. "uri [mau . Mpaphua 
Do. 


Damien que celui-ci n'a pas accepté la chose en qualité de rétribution, 

mais à cause du serment que la femme avait fait en la puissance de 

Dieu. Ce qu'ayant appris, la population fut remplie d'enthousiasme et 

rendit gloire à Dieu qui avait révélé aux hommes par la bouche de l'animal 
* A fol. 78 les miracles opérés par les saints qui n'acceptaient point d'argent. Ils 
ves inhumérent ensuite, avee psalmodies et bénédietion, saint Cosme auprés 
de son frére saint. Damien, à l'endroit appelé Phéréman. 

Un homme qui moissonnait son champ, étant abattu par la forte chaleur, 
était allé s'endormir sous un arbre, la bouche entr'ouverte. Un serpent, 
sortant de terre, pénétra dans la bouche, s'introduisit dans l'estomae et se 
mit à lui ronger les intestins. L'homme, s'étant levé aussitót, aecourut 
au tombeau des saints et les implora avec des larmes aux yeux. Le serpent 
ressortit immédiatement par la bouche par οἱ il était entré. 

Un autre, de la méme localité, voulut entreprendre un voyage lointain ; 
il conduisit sa femme au tombeau des saints qui n'aeceptaient point d'argent, 
et la leur recommanda, en donnant à la femme un mot d'ordre : Si quelqu'un 
l'apporte ce mot, viens vers moi avec lui. Le démon ayant eu connais- 
sance du secret, une fois le mari parti en voyage, prit l'apparence d'un 
homme, se rendit auprés de la femme et lui dit : Ton mari m'a envoyé 
pour que tu me suives et que je Uemméne auprés de lui; il lui commu- 
niqua le mot d'ordre. Mais la femme π le ecrut pas, jusqu'à ce qu'il 


Eov10L.79- : : x E : . É 
Pa,  eüt fait serment par les saints Cosme et Damien qui n'acceptaient 


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23 SAHMI, 1 NOVEMBRE. ^07 


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ἀπε duipinfpnuphi Uliuwup[nu, “μεναι, Usb ahinu, Üapupipun, Ugp[uiimu, dLuup- 


4-10 uqo[du upuplw 6. t Inc upuninlilpp ling :] uou uipui plur ums Üuunniau 
γ ᾿νξίιιιῃ μι. gumepp D rSpur. τοηΐμει θεῖ, [phu Li unc duin ΟΣ μη! ι uunnaibuhi, 
JS εμ1ἡι Diquiqnibudp qpáun. " inni ἧι lp oghuidlpulim [laudp upp ngh : B l| 11 εἵματ 


point d'argent, en touchant le tombeau des saints, de ne pas lui causer de 
mal en route. La femme, se confiant dans les saints, le suivit. 
Chemin faisant, 11 bousculait. continuellement la monture pour la faire 
" tomber et causer du mal à la femme. La femme, apeurée, se mit à prier : 
- Saints qui n'avez jamais accepté d'argent, aidez-moi. Les saints lul appa- 
-rurent montés sur des chevaux blanes et lui dirent : Ne erains rien, nous 
—me t'avons pas abandonnée. Le démon, en entendant la voix des saints, 
— disparut. Les saints reconduisirent la femme chez elle et |ui dirent : Nous 
sommes ceux à qui ton mari t'a confiée, 


Non seulement les OS, mais le nom et les Images de ces saints ne cessent 
as de faire d'innombrables miracles jusqu' aujourd'hui. 
La féte des thaumaturges Cosme et Damien qui ne recevaient point 
Bn argent se célebre le 23 sahmi, 1 novembre, 


! I y à encore deux autres fréres, Cosme οἱ Damien, ézalement médecins 
atuits et thaumaturges, qui furent. martyrisés le! - juillet 
2L [B ' En ce jour, furent soumis aux tortures et moururent pour le témoi- 


e 
"gnage du Christ les saints martyrs Césaire, Dasius, Savinien, Agrippa, 


*A-Tol. 79 
Jib 


EA STO 79 
nop 


A08 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [472] 


]orhinu, laus, Ll. LUggE HIM luuSunnul[h ppunnup Ll. puugiidupan]li ghaqbgpli 


Builinell f ni[dun, Ll. "a purgqdnclhohp phlipug lingu, npp Eph [Jn] Lplip Sup] 
ulhá[ihip ]uinnijuhngp "Ppunnup Ι "uduulinu :] 


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ÜUupnnthinup, U qupin afar, Ubbdinnuinnup : 


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b. Bogen: {6 ἥμιν ἢ liqeng . maimgpabl f qnps. qua tum. fin qpuiih lbdung : Ux 
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gh nauph : Uc μενηπι ὃ πηπριμΐιορ, la. upuntanplop: [uoubgun. pl nun la ng lpapuug 
qupáncgulili] qna p. p[onnnop: Sununnngh, gp duducadeg | udanpquiiop: | mui 
ΠΣ 

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4 d puppim c] d papi 9 ιεἶ, B — Spha] untpp add. B — Ulgphaphnup] Ulnnup B 
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Uuinniónj B. 


Adrien, Basilien (Vasilianos), Saba et le jeune saint martyr du Christ, le 
guerrier et bel enfant Thomas, avec une multitude de compagnons, qui 
étaient au nombre de trois cents personnes, confesseurs du Christ, à Damas.] 


* 24^ sauur, 2 Novembre. 


Martyre des cinq martyrs Akindynos, Pégasios (Pzgatos), Aphtonios (Aptonos), 
Elpidiphoros, Anempodistos. 


Les trois saints martyrs du Christ Akindynos, Pégasios et Anempodistos 
vivaient en Perse, aux jours du roi Sapor, l'adorateur du feu, sous le régne 
du saint empereur Constantin le Grand. Ils étaient de foi chrétienne, vivant 
en secret dans un endroit ou ils enseignaient la parole de vie à ceux qui 
venaient les trouver. Quelques adorateurs du feu les dénoncérent au roi 
Sapor et les conduisirent en sa présence. Le roi leur parla avee beaucoup 
de bonnes paroles et des menaces, mais ne parvint pas à les détour- 
ner dela foi du Christ; par contre, les saints lui répondirent avec mépris. 

Le roi, irrité, ordonna de les pendre à un arbre et de les frapper vigou- 
reusement; lorsque les bourreaux se lassaient, d'autres prenaient leur place. 


ΝΥ Αἰ CET ΡΣ ΡΠ ind C. 


24^ SAHMI, 2 NOVEMBRE. A09 


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algun. lingui "Polish uupfinuli qqbnnnmcp, μι. οι ghnuwu l [aapurliugh : 

b. reapaliun [pugna] ghnum uin uil uippuitfili, l. * inluliui qnum Ll $uidp, ἔνε. * ^ fol. 79 
- umcppph: {πὶ δ)ῥΐν aibi las puppi fo uoun Un ampia qma [dps ὅμως 7 
glow lplpu pl dui dung, li guia ! ΠΣ uimuigliu] Ap. pg Ll μι dn lla Aul 
ΠΤ uin. inui. Epp, L Ala Sui unmup[á uin un p μ ς δὲ npp [nol gau (ul " 
ματι μέρη νι Sun unmug][rh I ἐμ λυ : l. gunqopll, uppngli ll npminm di, b. lali 
ulhiápla. . μι. Lala. uii l dlipinm Jefa linpiiSun un[iglu, μι εἰναι Sploimnulu ΠΊΩΝ 
qubngu [n [oco Sui unimuglnghi : 
0 b. inui quneppuli " inn ἧι df dl inpacá LE] ljm.n p μι ym gopi upuio iil rl 

lhupu[lip" qh Lplihp upuig gll dn lingui unuipiur&liug qalinu | phurg unis li qUa- 

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γε upinidinlur qoid DUupnon [na Spuidunluug la plnmapp 2" phu luiniurqu ΣΌΣ 
᾿ἄμῆ μι Suiplgui μι wiplihl ghppoliutis ΠΟ ΩΣ μαννα χαἷι, Ll Buighigui diis Ll ΓΌΩΝ 


i! liqui pi] Iba p B — lplicligun. ling] Ll inlugliul add. B ll 2 la linis qhnuiu μ 
: luii] μι ΓΤ ghnum b |l 9 qup] punuponi [HERE add. B 4 um rephl uoll[ip 
» add. B I! 4 uipuip]i l lio] lion p B Il 5-3 li lila Suh "n ζει uinum " Polio] 
^b. unus wplihla | luin Sub] Ipunpuipn, la [ἴιδ ορῖ, luum n, ups lig uh lbdiguihf dn 


mnliuliui] qugrhshihul! pirqnedp quii unimuig[rh l Fplinnu, ph nu la. ap nili " ΓΟ τ npe 
uihun hi Ep lupini B. 


4 
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On leur mit du feu sur les plaies. Le Sauveur leur apparut vétu de blanc et 

.. les délia des chaines. 

T On les mit de nouveau en présence du roi, qui ἡ à leur vue devint muet; * ^ fot Ὁ 
les saints lui déliérent la langue et lui rendirent la parole, On les étendit sur 4 


un lit de fer chauffé, qu'on saupoudra de poix et de gomme pulvérisées. 
Une voix du ciel se fit entendre à eux : Vous ótes heureux, mes serviteurs 
fidéles. Ceux des idolàtres qui entendirent la voix erurent au Christ. Pendant 
— que les saints priaient, il se fit un grondement de tonnerre et la pluie se mit 
— à tomber; celle-ci servit au baptéme des néophytes, qui apercurent des 

anges vétus de blane correspondant au nombre de ceux qui avaient eru. 
On conduisit les saints dans un grand édifice, οὐ il y avait des idoles et 
|. du feu, que les Perses adoraient, pour qu'ils se prosternassent devant; mais 
ils élevérent leurs mains et. priérent Dieu, et aussitót les idoles t mbérent à 

7 Verre, le feu s éteignit et l'édifice s éeroula. 

Sapor, fort irrité, ordonna de chaulfer trois bassins remplis de plomb, 
LJ et lorsque le plomb fut fondu, on jeta les trois saints dans les trois bassins ; 


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410 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A74] Ὁ 


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glpininianiquhi, Ll dh nilli Ι ΓΟ ἢ 4 pet uilinili Ep Unna inbuliwui] qupulisl- 
[bi Suicanmug pi fpfannnu : 
tx guo o Ue didunkngh: Sula aqunapny ὁ puqpap[h la. umi ib lp : Ui mdullip 
von phat p Barghgph f nbqongh gughfly qifapiüfi: uppnga Ünnlnup : ? 
Uc cunqua aplibh qusppisi papguariadnppuli: quipapu, bcc ghltors peatones 
pla gun lingui umi fanno bp] p. Splipunulog [mulia b. SEpá[hs qánp[duhi la. 
Suh] hum [y μεν διυρῖν udpngy : 
E. anpduid qnan. uppiih Spuiduilaug: Suum ἡ πε [μιν qgnphgmdig: qugáugh 
mpg. phil] quocppuhi pi {νδϊν, ble: frequignih Ipulgph qánppluli : Uc Ἰιαριιν Quian-. 10 
mug] [ν fpa luu]u puc qqiuninniffü : 
E. nifi fou rpm urine: Ep ἔρμα μενον phgghidmqupálun wippuiphe la. b 
uipiipu , liac lop ous ghi lc n foul li Suncunmgph pr panna. la. lll 
uidldungip npp. Guunnug[h np. f) : 


6-8 b. bpla ligu t.t upng 9] [r7] ngnpidnic[dlauóph: Uum ὃ πὶ Lab uid png ὃ L “τα δια ρῖι Β 
ll 12 lobiehi] aL up pui] lupncn [nup add. B AX phighdwgupábu] gp "διιημαμὰ LET] B 
l| 13 b. μη ῖι εα [εἼμειν Ἴερ ΠΗ quit uini nulp [F] (n: μη βῆ, uhi php npp quicum L Ἔμημειππαι 
βιμηπι ἣ (nd Β. 


ils s'enfoncérent dans le plomb fondu jusqu'au cou. Mais l'ange du Seigneur 
descendit et refroidit les bassins comme de l'eau froide. Un des soldats, dont 
le nom était Aphtonios, témoin du miracle, crut au Christ. 


*^fo.7) — On le conduisit aussitót hors * de la ville et on lui trancha la téte. 
v9 b. NO ; : 3 : : 
Quelques chrétiens inhumérent au méme endroit le corps de saint Aph- 
tonios. 


On emprisonna ensuite les saints dans des peaux fraiches de bétes à 
cornes et on les jeta dans le lac. Saint Aphtonios leur apparut dans le lac, 
accompagné de trois anges qui déchirérent leurs peaux et les transportérent . 
indemnes à terre. 

Lorsque le roi vint à l'apprendre, il ordonna de trancher la téte aux 
quatre beurreaux qui avalent jeté les saints dans le lac, sous prétexte qu'ils 
avaient lié les peaux mollement. 115 crurent au Christ avant d'étre décapités. 

Un prince, dont le nom était Elpidiphoros, s'étant opposé au roi, sortit 
de sa présence en méme temps que d'autres princes et ils se convertirent 
au Christ; tous ceux qui crurent furent environ mille personnes. 


[475] 24 SAHMI, 2 NOVEMBRE. “11 


. b. ΟΣ Uupncn [nup li piiqáncpliL primm pal Spurdunliug μι " ἥμηι ὃ 
munem Sunn[rh quppo di b pup[nn[ifinpun Ll quidliilig nl qii [ooh l inliqunglu quid fli nn 


Ims hu [hun, : 
UL uncpph Ultblnfinu g[huiquicnph. Pupcnp ullinculliliuig q ph duiqpli p" lj.- 


pono, puru quip ΠΣ, [upgqdulhipu : b. ljnsliig [)quicnph qdunp le μι 


quip γι μμ!Ο &oihup[nn E AUTE iulii ν rpinrapuipinlu] plomb pu Lp Sup , 


ghoug: βιωμηδιωιῖν, ubmch [d . ub glas daph. UBL ns qek[h vs wok] s dn 
gpniglau] quidni n (hi lup gdunp l^ μι uunnullug : δι linhiduidui(h Suicunnui 
Suup npa fo fpjannu, he aub qumqpuk. flqopdlgupmep [iX dao wqusbgkp 
gUunnaus dusk μᾶ, qb npuibu duapp n npulbu qSuqp qeng Sos, bu qqui, ug 
gbiph quuumulu, : 

b. Guudunhnug mppunh Gg pnppnph, In amuplon] qum ppoh: qUifiahhnu lc 
af lm με. Uomo: qb wpliglh [Smp * Ue e mendi poppophg Spi» 
ns lpapughc ημως μά ρῖι Sbpdlilusg ln βιη εἶμι! qum ppuhi [» Gm. ln. uppngh ἐπίνωίνειι qnum 
qh lpliliuh dliplluug ! $m. ple pirpunlplu[r gini lu Suieuninu, la Suicunnuig[ris " Ἑμμυ- 
innu up pour la n : b. uipiurplau ilio unc |isbh li ['pliihip phliba[n quibiaphu 

Daphuhg b ζπι μῖν να. ἱμινιπιιηρίνῃ μῖν, qphffago: [n phiuchg wn. ipjnnnma [i bmbdphpp f. : 


1 pplomntl; pan] Spisidiigluug lplip Supp qiosáuig add. B || 5 βιωμηδιιῖι νι] Bspgqiwkp 
B || 6 βιμήμει α μἿ,} uipipurgh ΠΣ ΡΠ με εἷι να ρα om. B || 9 Dunp hinqun om. B || 10 
npujlu] Lp, b iJ 11 Lu qu om. B l| 16 upiipliu] uppngh add. B I 1^4 'bnglid pip] F] μι 
lud]. I add. B. 


Sapor, craignant la multiplication des chrétiens, ordonna de trancher 
la téte le méme jour à saint Elpidiphoros et à tous les autres, à l'endroit 
nommé Irinso. 

Saint Akyndinos dit au roi : Ta mére a bien fait de t'appeler Sapor, 
car ton nom se traduit le pere des démons. Le roi fit venir sa. mére et lui 
demanda : Est-ce vrai ce que disent * les chrétiens condamnés, que mon 
nom se traduit le pere des démons? La mére lui répondit : Ils ne le diraient 
pas s'ils ne le savaient pas. Il se leva du tróne et frappa sa mére jusqu'à la 
tuer. Sa mére erut au. Christ aussitót et dit aux saints : Ayez pitié de mol 
et priez Dieu pour moi, car comme vous le voyez, je ne l'ai pas mis au 
monde comme le pére des démons, mais comme le démon lui-méme. 

Le roi ordonna d'allumer un brasier, et d'y conduire les saints. Akyn- 
dinos, Pégasios οἱ Anemphodistos pour les jeter dans les flammes. Les bour- 
reaux ne purent, à cause de l'intensité des flammes, s'approcher du feu 
pour y jeter les saints; les saints, voyant que les bourreaux eraignaient de 
s'approeher du feu, les eneouragerent dans la foi, et ils erurent au Christ au 
nombre de vingt-huit. 115 firent le signe de la sainte croix et se Jeterent eux 


aussi dans le feu; ila terminérent leur carriere dans le Christ, le 2 novembr 


4 fol. 80 
rr à. 
* A fol. &n 


A12 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [476] 1 


b. lip ligul amqbp uppngh npujlu ijigpol[h np lp ph iip] phu, li [jg inihi , 
uim our minm dlaudp iid : ! 
Ouqud unc Ipainmpligurh upnil l ΠΣ uppunEl, untpp Buipinfipnuph li ' 
* ^ fol. 80 UL pin un ^ Uunplinu, E oanpu[nu, εἰμι {ἐπι U'un [hinu, Illbulinu [ι. Un ppuliEnu, 


rob; 


luinanlin [mu, Smp[nulinu Ll uu" ἘΠΕΊ {Πρ ph inui E 5 | 


Uus] hl; μι. "ny plipp q. E 1d pam [nh 7 uppngh {|| idus urging banh I 8m[ulifun 
puis] μι. Εἰ με δι μι uiuiplpacungp 1 


Up Eph "hopalip, qbplipbh: "hop: Ulfipufdus 3pm uihug: mum] 
la Ep dhunnmchi. ulncgpbp: spp df uidung {μα μῃ. ὁ Uc qucm: dm duppbp: upanmu- 
Bp qupeu bpudilqnde ba umulp s Uparkf E Mp qf mgr qb dob Ἵδμ{μιιννωμο 10 
Buqun n prada ἦγε. qua phong bugfalpupaea [uqg amid : 

b pi quicquam omn db s Unprcn fom prqurgen: pp "hup- 
uf - Ui μνείνιωι, διιιμη ει ιν. du Ufo fug Fagfolpmugnahi, ἰμνξίναινῃ, m. [ipi la 


1 Lb. 11... ἐπ κημῖι εἷναι ou Sninni [6 ἔτει ρ. ΠΩ om. Ὁ Il 4 L Ubpunin]iu] L puppi Übpuu- 
was B1 Smp]. Ὑν μη {κε ο {{νινη hu, Urmnpunnlsu, lc wg umqip deqei[mjfo: mp. qp 
fungi. fpnmupbgurh: mnuigurhop. iuf "ftp|umnu] add. B. 

6 uppngb] uppmg dfpehgh B. — Gregpnlanpi]: Eupalpiuprupi: B. || 8. Ungu -.- "hapefg] 
Un ppu uqunp]d Epis μην Εἶν "opup B. — Ulfo[iu] bp. Fufwlpupm: add. B. || 10 μμημι 
gini]un B ll 12 quencpu] L duiduliulqu B — Umi hiuhinu]] uppny dbSph add. B. 


Les àmes des saints brillérent comme des éclairs montant au ciel et 

l'endroit fut rempli d'une odeur fort douce. 
En ce jour, moururent par le glaive à Sébaste, sur l'ordre de l'empereur 
*A Dor so Licinius, les saints martyrs ' Atticus, Eudoxius, Agapius, Marinus, 
ED. 


Océanus, Styrachius, Cartérius, Tobie (Toubianos) et d'autres saints martyrs 
avec eux. 


25 sauui, 3 Novembre. 
Martyre des saints Akepsima, patriarche, Joseph, prétre et Aeithalas, diacre. 


Ils étaient persans, du pays de Perse. Akepsima était un vieillard de 
quatre-vingts ans, fort riche, qui élevait un orphelin de six ans. Un jour, le 
jeune enfant, en lavant la tóte du bienheureux, lui dit : Heureuse cette téte 
chauve qui va étre martyrisée pour le Christ. L'évéque eut une grande joie 
à l'entendre. 

Il vivait aux jours de Constantin le Grand et de Sapor, roi idolàtre 


des Perses. Le chef des mages, ayant entendu parler de l'évéque 


᾽ν δ πὸ }ΛΠὋΜὋυτ. -.-. 


25 SAHMI, 3 NOVEMBRE. 413 


uil. "μὴ upurgiililiu uipliuilguilii μι. ILI : b. ila d μα hulinupnuh uia . T'p[una- 
liliun Lá [78 "p[nnnu purSuiluquiuplan, μι. no quiphiquilil ΠΩΣ μι ns gSncp : b. 
puiduiglium inquilinhi Ügupulunpu Ll (id imuiiglig f gunrng SMipncdupi, La Sulbin 
appen ap RE gualug : 

b. df nidi iul gancppli . ὦ μιινδιν νεῖν iui iniuli pn la phsbg ; b. luu uiu, . Sm 
|? Li [sp μ "l'p[unnu E. quud μευ} πὸ inni ἧι παι μι. "^ - duin ulmi ORT : 

b. ADHERE inuipiuili gpirSudua la Ond[uld . [μι luu liu Ep Sip uiduig mddulihg : 


1 b. ns Sun uiilgun. dnquplan p Ügupuunpup, xli ]uonmduhiligua. q'Pp[iinnu la quligh- 


duihiliuig gurliunnncuisy upuiounuidnicliu lluipu]g H b. uisu Suip[r qo [lpochut μι 
ἡ υἷι dipl d[iisla. Ραμα! nulllipui]l : b. Sullip ei θαι με uiplihla gli l pian ph 
uppn (t Ulihupidun, : 

b. PHI inuipuili “απ αι}! inquilini ΠΣ uniplqpuncuiqhi, Ll luu Spp Ep 
uui duplo H b. inpduid Ll n» gli Ipynpiuig[i giipànc quii, quiliuinncuud dn[npmi - 
poss [pha Ipnuphgp galinu [πὶ mnnunu lv ! ipn iii einp la αν μη [ι πι da[r. 
Ll Tuin l i[lpui ἵνα μαι ΠΡ lplpmnuurlip, la piopobgph qup urpialil fllii αὐ νει ql 


4 μη 1 τα ἢ μι B || fi mulia] Eopdurhuuhifg B || 9 upurounurdnclu] lnurupuro inimi TET B 
Il 18 quium ui dninprc [sd] quiin umi dct B || 15 linpui om. B 


Akepsima, le fit venir auprés de lui et lui dit : Adores-tu le soleil et le 
feu? Le saint évéque lui répondit : Je suis chrétien et pontife du Christ; je 


' ordonna de 


n'adore ni le soleil ni le feu. Le chef des mages Agarakhors 
lorturer cruellement le saint vieillard, et on le jeta, chargé de lourdes 
chaines, en prison. 

Un des saints lui dit : Donne des ordres pour ta maison et tes biens. 
ΠῚ lui répondit : Ma maison et mes biens, c'est le Christ. Je n'ai en ce 
monde ni maison, ἡ ni héritage. 

On présenta ensuite le prétre Joseph qui était, lui aussi, un vieillard de 
quatre-vingts ans. ll ne céda lui non plus au chef des mages Agarakhors, 
mais confessa le Christ et blàma le culte athée des Perses. On le frappa 
sur le dos et sur la poitrine à nu, jusqu'à mettre les os à découvert. On 
le jeta, lui aussi chargé de lourdes chaines, en prison avee saint. Akepsima 

On présenta ensuite au chef des mages le diaere Xeithalas, qui étall 
un vieillard de soixante ans. Comme ils ne réussirent pas non plus ἃ h 
convertir à leur erreur athée, ils lui liérent les mains et les pieds sur une 
planche et le presserent fortement; douze hommes, assis dessus, tirérent 


sur la corde jusqu'à disloquer toutes les articulations du. corps. |ls le 


|. Syn. Cp. ᾿Αδαρχόσχαρ. 


* 4 fol. 80 


* V fol. 8S0 


AU LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [478]. 


pong ghincungh: Buihguii ε Us Sup γηβαμψμιρ ἱμωμ μα ῖν be upliph f gua plo 
appe Vlad, b Gmulspar ε e qbp[a mida βπηψῖν hmmm agna pauquiiop 
fr μεν [e umi] lc e aan. lc fr ibplg fc 5 e Sundphiplanro iunio: miungh ppa- 
mn : 

bn dan bp ανδανῃ, φήνη ἦν f prope la Supgurbl [cin bl; [o pugno Ἰήνη κι θι Εν. s 

ΛΑ Pol 80 cui pani 5 Ui amp Mpeg longi: paulus wopnaliE[h * Ll. p punnn- 

lup bdp s c quil pap] qnin la. ppp. ϑωηνη μην ἡ διιην μῆνιν Ἰμνη * ls 
um ppl: Ülifufa[idus ucuhilug ἡφπη ἵν [np lac qisupáhi la. quulkpui Sup. [mnnplag[i 
La. pli wipimupu s V mq Boda ἢ βινινῆνινς, μήν νει, [pap : Ui um μμῖν Ugp- 
Bosui uipupd. (lug 5 Ue ampulla β΄ βμιημεερῖν Upmnen]hg μι πιξρ, be Eplpaph 10 
lpuupuliop μα μη [ν qhpljmuliilh fr pa, la. [Beh frm μιν ρινιν [eg : 

b dpa fo ιινι μινινεινῃ ίνειη!. urbi Blur fim, quien. [r qpgbpp imbEp: qumppul 
“ΡΠ oe goat fap papilla pa pumice 

b dan [lg dung lqngloug qmi dngquilanhi puruip][rhi, la. pim d guilfu. nj Ipupung 
qupánigubh qumqpuk : Us dpepukgph qujepuonp be ppedp pepabgph: qunua, bx 28 


MAR . -— Κα 


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ll 7i Er[pl E['? P b Il 9 liuius] jb add. B — Up] ἵνα ἵν ἐπα uhijuou μι. add. 
B Ι] 10 Üpnuudhi] pinu] B Ι! 12 nuin Ot. B 15 quocppuli] μι. dnqui[Ewug uiu 
pp[emohibugu qh. puplqnslugkh qium add. B 


liérent ensuite avec de lourdes chaines et le jetérent en prison auprés des 
saints Akepsima et Joseph. Ils les abandonnérent en prison, ainsi enchainés, 
pendant trois ans, exposés à la faim, à la soif, à la nudité. Les saints 
souffrirent pour l'espérance du Christ. 
Trois ans aprés, on les fit sortir de la prison et on leur demanda si, 
aprés de si grandes souffrances, ils reniaient le Christ. Les saints vieil- 
E 80]ards criérent tous la méme chose : ' Nous sommes chrétiens. On les 
—. enchaina de nouveau et on leur brisa le corps à coups de gros bàátons. 
Saint Akepsima rendit son àme. On lui brisa le corps et les os en menus 
morceaux, et on les jeta dehors. Saint Joseph tomba à terre à moitié mort. 
Saint Aeithalas gisait immobile. On les transporta dans un char à la ville 
d'Artavil, et on les jeta tous les deux, chargés de fers, en prison. On les y 
abandonna pendant six mois. 
Une femme fidéle, du nom d'Hézandoukht, emmenait les saints la nuit 
secrétement chez elle, les consolait beaucoup et les reconduisait à la prison. 
Aprés six mois, le chef des mages de la ville fit venir les saints en sa 
présence et, malgré tous ses efforts, ne parvint pas à les détourner. On les 
pendit la téte en bas et on leur brisa le corps à coups de gros bátons, ensuite 


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| [479] 


24 SAHMI, 2 NOVEMBRE. 415 


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3 mulli] inui B | 5-8 με qan lp] ee. gpueng qq E om. B || 9 puri ὃ om. B 
13-14 luninuipligun rec ἀνα αἰ μαι uh] ΠΝ L uppnil ΠΡ βγη παν umiplpucuighl LÀ δι 
upuishb: dupanfpru[rh, np punmuphegan μαι qim guppmpureugh [i dbpos [omsb B. 
14 ΠΝ, uiprp ig]. b. 


on les jeta dans un fossé trés profond. On y conduisit de force des chré- 


— tiens et on les obligea à les lapider. Ces derniers prierent Dieu de ne pas 


leur compter cela pour péché, car on les conduisait de force pour les lapider. 
C'est aimsi que les saints rendirent leur àme à Dieu. 

Trois jours aprés, il se produisit un grondement de tonnerre et une 
pluie violente se mit à tomber, les pierres se dispersérent, et les corps 


*" des saints disparurent; on ne sut jamais si les corps furent enlevés par" 


les anges ou par les hommes. A cet endroit poussa un arbre de myrte; cet 
arbre existe encore aujourd'hui, et ses fruits et. ses feuilles sont un remede 
pour tous les maux. 

Bien longtemps aprés, les restes des saints furent révelés; les précieuses 
(étes des trois martyrs furent transporlées à Byzance, ou elles sont. trés 
honorées et glorifiées. On construisit un temple au nom des saints Akepsima, 
Joseph et Aeithalas. Leur commémoration est eélébrée le 3 novembre 

En ce jour, mourut sur la eroix, aprés de nombreuses tortures, saint 
Vincent, le diacre, par ordre du Juge Dadianos, aux jours de l'empereur 
Maximien. 


T 


fol. 81 


a. 


fol. 81 


* XA fol. 81 
rne 


* A fol. 81 
nob: 


^16 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A80] 


[B I- Lu quiu mrnen iom] upuilisl lang uppn (i "Enpqui gopur]wpp Ll lunau- 
Ipannfip inudwuip[ih Ur ! ἢ μημμι : b. iioii] lnc upinnu[ uiouillipin] uin uiplipngli :] 


Uus] "9 μι. "nib plip] ,» 1 d] pus uiprhinc B [ca uppniScngh lu plu, 1 


h duidurluulqu U'upuáuhnup uidipiip [roin ipii bn L Supunhi puiquip]rih uppni- 
Spr pro pfo: fep, hao p Uipliurinil: quumuncnplz nid. prlduquunlaug 
ng mquugun. qr p[uinna $e mM góp quanh los quapinlicurimdub: la. ἡμίν 
impp puupunbu: prac: ud nlqui ἔνα. Tu [unmraslusg, ba. Ip [ubg pis p. fli boli [ulibnp, 
ba paupe [o lana, lo. bplg pligpunlpus. * unnmegpho [i depu, [rpng, lo- igmgph 
gopu qud pha dep purqup[h Ue cmapbu dul: Suplpslbph: poquppndp 
quarua [a ira "Pp fana. o saqpaglig Unna la. ng np. lana qduapd[li inp quiio- 
plos « e amp lu [5 prapuphi [rmi la bor ipli qbpuibibh Smp τ ὁ 

Ἱνη ἤν και la. ἢν dri] Suciimrghg ples ph hifi [y φινι μἶν, npn uhinch Ep 
Bosh? lac ien ριιμιημειρ εἶν. fruar 5 Ue anarbbeg[rh lplinploah: amp. lpalungh 
qéngho [n plug um. Uninmaus, Ungbdplpp b : 


3 d pogupurhm fct] Id pnella B — ἢ μ εἷμα] ἤιε pleb, Β I| 4 upup[omn] ln urquioin 
b ll 5 Uhcpbhuu] plea B i 10 b. τη τας τι ἢ "un quihiopphnugh om. B ll 13 un ααἷιη κῃ [1.] 
ui qo[db qni add. B Ι] 14 ingbdphpp 'H] μι. lush h9 add. B. 


[B On fait aussi en ce jour la mémoire des miracles de saint Georges, 
le chef militaire; c'est aussi l'avant-féte de son temple à Lydda et la commé- 
moration de Quartus le disciple des apótres.] 


26 sauui, ά Novembre. 
Martyre de sainte Cyrene. 


Aux jours de l'empereur impie Maximien, vivait dans la ville de 
Tarse la sainte martyre du Christ Cyréne, qui, instamment pressée par 
le juge Marcien, ne renia pourtant pas le Christ. On lui rasa les cheveux 
de la téte et les sourcils, on écrivit sur du papier fin des propos lascifs et 
outrageux, on mit dans ce papier sept pommes et on le lui attacha au front ; 
on la fit * asseoir nue, la taille entourée d'un tablier, sur un áne, et on 
la promena quatre fois à travers la ville. On fit venir des jeunes gens pour 
frapper la servante du Christ avec des verges d'une certaine plante, mais 
elle pria Dieu et aucun des impies ne s'apercut de sa nudité. On conduisit 
la bienheureuse à la ville de Rhosas et on l'y jeta dans le feu. 

On jeta avec elle dans les flammes une autre femme fidéle, dont le 
nom était Julienne et. qui était de la méme ville de Rhosas. Les deux saintes 
femmes rendirent leur àme à Dieu le 4 novembre. 


AUN Be "m^ u^ doses IN : n Wed -— 9 Ἂν ἜΤ ὙΠ ᾳῳ- ἜΤ 4 


26 SAHMI, ^ NOVEMBRE. 417 


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bs qhph bpplu [Κι μι, bpailinio: Puma, qup [o ibpupspulis: llpp[riani 
loli nphigun., la. aimcuhiligun. P'up[rcqui, la. dun. gb f]ludp. npalzu: up. du 

Bir pog any Poggeipuli 

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gprpph n[ lih Ep Pup] qu, μι ppl upiiindliuig lpulhliqn(h Puu[nilinuf dn {ας μὰ ph 

iplum uhi {5 ἱνήνμνεινῖν Με] νη να ιν ἥν, li uunnn[n. la. naquindlun]lop. Supguill μὴν : 
lul, linpiu ulilibui qnmanu ling ]inndualiqun. Lp. . d aul uin li μαι quiu ΩΣ 
[org b 3p ἡννῃίς le pcm lani Sud qb [pud [od - 


1 U'ainpnlu,] ΠΡ μια μα ἔσει! B l| 2 inp] lida B ll J dp Ep om. B — quiu l1 quiuphi 
Β Il 5 npncá] nmn B ll 6 Puulnup] Puu]uinup B SF lpupupulius] lilt B | ri iunii p] 
ra add. B Il 9 Pun[inu] Puuuinu B. 


En ce jour, vie de la servante du Christ Matrona. 


Cette excellente femme était de Perge de Pamphylie; elle était mariée, 
et elle avait une fille unique. Vingt-cinq ans aprés, elle quitta sa fille et son 
mari et se rendit à Constantinople, aprés avoir recommandé sa fille à une 
vierge honnéte dont le nom était Suzanne. 

Elle se rendit au. couvent du bienheureux Basianos (Vasios), sous les 
apparences d'un eunuque, s'y fit moine, et prit le nom de Babylas; elle 
se mit à travailler comme un homme avee beaucoup d'ascétisme, à l'égal 
des autres freres. 


Un certain temps aprés, le bienheureux Basianos vit dans une vision un 


homme qui lui dit : L'eunuque qui se trouve dans ton eouvent ὁ est. une ' 


femme. De méme un autre higoumeéne du couvent vit dans un songe que 
Babylas était une femme, et alla en rendre compte au bienheureux Basianos. 
Ils firent venir Babylas seul, dans une piece attenant à l'église, et l'in- 
lerrogérent avee sévérité et menaces. 

Elle se jeta à leurs pieds et avoua : J'ai inventé ce moyen vis-à-vis de 
mon mari, pour qu'il ne me retrouvàt plus et qu'il ne me fit pas sortir 
du couvent contre ma volonté, 


* A fol. 81 
v". 


& fol. 81 


A18 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [482] 


hulj lpuiili nq Puu[niinuf qnequapliluu] gluu l popuph bdku[uu, Ll. gploug 
[n4 um. ágluucnp Incun dup iuiugh 2 inpduid gli, uin duidiuili iin] l 
porquipph quihdhli ipupininnc dull qii]u Ond[Surhilim. U'lpanslrh, Ll unu U'unpnluu 
topi [Ille Tofu! Iro qug pee org la andidiiduigh paran. la. lanbu qpu : 

b. gan duiduiluulpug [rese up Iu» Li énpuic li puppi bábu[uu, L. linpiui 5 
[gang don]ulun. (pricing la. uh [1 Upblsolp pln, νας npa qur p. fiac 
poor pop, grpoc lpndalpuh wpunljgi {ν᾿ moomal: Jurglapo {, Spi, κ᾿ 
pujebwg p. ἐμπηβιηῖν μὐρ ῥεῖν. be ὅπερ ε Us Epp ug pliulibgun. gunbpula: mpinupni 
porqap[i, np. pphifü leu bp amudup ἱμι πῃ. : be gopduid aqopEp: upupinb pis qhaph np 

e RU. 81 phil Lr á quic bpulu inuiup [ri Ll. linpui glinuglu φμμ μι δ κιινη ghnum loulhiun. 10 
VOUS appng [mugbhi . γι, dbSun. bm Blandp: qumnanppbp: dupob [np epanupbp : 

Uc qnpdus upunpEp β suipatng s bpabbp upunppu he fr puppe 
qop[9o clin ^p Ll. qjbgqnih . Ll. uiui iopliuij Alnop ELTE: qhplibp μι pn]uliug mp 
Ibl : 

b. l ἧμπι unt Egli uunnuluu Ι Ibpupupiuiu ghigbglpainbu]i ulpa, Lb. 15 


2-4 b. qnpdias gqiiug 2. {ιπ καὶ gii s om. B ll 1-8 qnpocá inl; μπὶ ἧι {ει ΠΩ Ὁ ἐπι ἧι ἐπι. 
np om. B ll 9 b. qnpdid "efe ghe pli om. B ll 10 κι να μαι g]unuglw] om. B Il 15 b. L 
ἧμπι ὃ Sere eh: ει απ Κη βῖι om. B. 


Le bienheureux Basianos l'envoya à la ville d'Émése et écrivit une 
lettre à la vierge ascéte, la mére religieuse du monastére. Lorsque Matrona 
y arriva, l'invention de la précieuse téte de Jean-Baptiste eut lieu aussitót 
dans cette ville, et Matrona, prenant une partie des saints restes, l'appliqua 
sur les yeux d'un aveugle qui recouvra immédiatement la vue et vit la 
lumiére. 

Aprés des années, son mari, ayant appris quelque chose à son sujet, se 
rendit à Émése, mais Matrona, avertie, s'enfuit à Jérusalem et de là au mont 
Sinai; de là elle se rendit ensuite à la ville de Beyrouth (Biuriton), οὐ se 
trouvait l'image sur bois du Seigneur, qui, percée par les Juifs, rendit du 
sang et de l'eau de son cóté. Arrivée là, elle fixa sa demeure hors de la 
ville dans les ruines d'un ancien temple d'idoles. Lorsqu'elle se mit à prier, 

* A fol. $1 les démons qui habitaient * les ruines du temple se mirent à célébrer les 
E oflices; elle s'en apercut et les chassa par le signe de la sainte croix. Elle 
y aecomplit sa vie de vertus dans un grand ascétisme. 

Lorsqu'elle était tourmentée de soif, elle sortait dehors et humectait ses 
lévres et sa langue dans l'herbe tendre; ensuite elle creusa la terre de ses 
mains et il en surgit une eau vive. 


Un jour, le démon prit la forme d'une belle jeune fille et engagea 


- [483] 


26 SAHMI, ^ NOVEMBRE. 419 


]ipeom inp Uunppluu] l [^ lut L ghnquilparhi dwpocg la dinudali, l pirquiph, 
uin ná [/; “μα μιῇ ]is]onhi ghi l inliqingLlu pt t Ul ΠΩΣ quilidopl uua ncaui 
| [ι. uupuinliu]lop μρ μα κι ἡμεῖς “ἧμιν μι. uubp . IL uil m l dili [luu p" πὲ 
: quigpliap php ui l upun unm [dla pirqnoá llam abu εὐ πα ἢ, ph pl : lU. pucncp 
^ dnd dfrisnlin. uioldu un libn bplalgun. l {κι Ἶνιν ljnqu ΩΣ lplip uipp μι uinlut 
mdp ἐδ, μι ΠΩΣ duidu bpliniu . L. iiulid gla . Ugqoplli dui dlip uiqui]u [rs T'n[u- 
innui, qb Ll dlip iuh p" uioldlidp . Ll ΤΠ un Lal : 

b. porpnod Ipuliuqu rppncguiil;p l Sui unnuli o[unnup l Sl uini, li unau- 
phr un. Seded qao dlipanli, ΓΝ μι. qpnicnplp l quiruu loli npuig, la pj 
uiuifulin εἶ, p[unnup t uiniup[h] dwpncp áqhL pi : 

lul, ln ἀνα αι απ νι}, uupuniuglu] hdi qb Spo] uinpliuglh gl, Ll du uiul; . ni P 
lApótp Ll. Lu um] diii Ll. $m, [πε unpliglp gba liu upuiinpiuuin Lá l dn ulli, dual 
uilincuilili "p[unnup D b. l pul] lini uido[duitlg qan dou fl : 

lun idu tuni qon qr ging iui linpui p n.p DLE μι. unusliug qUa- 
innui qh quiginliliugl; lida, πε} μιν} {με εἰἐη}» μιν ρ μαι {με iUlun[up [με l 
linum apoph f b. inbuliui qulim pu ἐπ γα μι ΩΣ uu npng uilincuiliph Eph 
ἥψιπ αἱ, 14, ει ϊε μια, dine Unna aiinu, Ll find! Ulunpnpnu : b. Suilpun liL lr 


16 inbu[iqu 07H. B I| 17 inihi] ἥβειπ ῖι Β. 


Matrona à cesser la vie ascétique et à rentrer dans la ville, mais il ne 
réussit pas à lui faire quitter cet endroit. Alors le démon prit l'apparence 
- d'une vieille femme effrontée, l'intimida par des menaces et dit : Bien que 


ἢ 

: je ne t'aie pas vaincue dans ta jeunesse, je t'ai fait pourtant endurer bien des 
d souffrances dans ta vieillesse. Un jour qu'elle était en priéres, trois hommes 
. &pparurent derriere son dos, faisant des génuflexions répétées pendant 
— deux heures environ, et ils lui dirent : Prie pour nous, servante du Christ, 
— ear, nous aussi, nous prions pour tol. Et ils disparurent. 

) [Matrona] convertissait beaucoup de femmes paiennes à la foi du Christ; 

L| 


elle les envoyail à l'évéque, pour les baptiser, et celui-ci les admettait ensuite 


au rang des religieuses, et elles pratiquaient ' une vie de mortifications * 


avec la servante du Christ. 


Les idolàtres menacérent (Matrona! de la brüler dans les flammes, elle 


ΕΝ 


leur répondit : Vous n'avez qu'à venir et je vous proeurerai du bois et du 
feu et vous pourrez me brüler; je suis préte à mourir pouir le nom du 
Christ. A ces paroles, ils s'en retournerent pleins de honte, 

[Matrona] apprit que son mari connaissait l'endroit οὐ elle se trouvait ; 
ἃ elle pria Dieu de lui révéler si elle devait se rendre à Alexandrie, à Antioche 
ou à Constantinople. Elle vit dans un songe trois hommes qui se nommatent, 


l'un Alexandre, l'autre Constantin. et l'autre. Antiochus, Ils se disputaient 


* ^A fol: 82 


r* a. 


A fol. 82 


Ὺ Α [Ὁ]. 8 82 
ro b. 


* A fol. 89 
nex 


^20 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [484] 


pp Sfida uquapudishi np b. ng quc ipi: e puliegph ἐβδμι kpfigo 
ull, la. bg {διω ἷν uaa [vnu : 

bs ἡμιρβινι ηίνιιηι q]umag np. Sparhuggun. libr lp[duag [1 Ἡινινιπιιήνη βῆναι ον, αὶ Us 
pepnighu guhih pup: quiparlibpenbaag Hperlagu qhujpulmupnut, Ee phgh qiaag f 
lisa ronapoph, νι. bpfllang uan. buds: P nianu, | aquam hs ἡ μνᾶς. 
laugh: n. ἵμιι lan ad qp βμνημιρ εν mci [upáp[]. dp las ilz. Lom lp lpa- 
qu ΠΡ τ τα δ pne bx gpanpihagre 

lc qc dfi qua {ἢ μμιιιϊημνεινι, * [ases ! sadimcupa: Llc wppigpha, la qug 
um. dua sU qnid. quapiam pla Jummulgpobi ghi fife: ἐριυϊηηο ιν Unnnpnlaugh, I 
ollas quil quii: uiu puiqnedi Sujufep, la. E: dlisla: guquop : 

Us ἱμπιμιρίπωῃ bin μέρη | P[np[unnh ριμημιριεῖν glipolenphug ἱμεήμεα μὴν, qup. [ 
Slug πεῖν ηίνιι! qpaptnqg bi ip[unnnu, li plaid p ὅμεινυι εν dfhsla. gius, 
Euri nm μος 

be bpadiqbh | U'unopolus éphzulpalguh: dupnep: lpaghu, dan. Gpuiduphqnd | 
uni la. dicla [api da. boBuilanarh da. Gl, li Suilighun. [quini Haud: 
p fpponno sidus Gupfep la. puuliby : 


τι qporqdug] quing pun B ll S PEphurhbu] Pp[uihilw B ll 9 Tpuiil nj UV'unpnhiap] 
Epl Ifa B 


ensemble et chacun disait : Je la prendrai pour épouse. Ils tirérent au sort 
trois fois et le sort échoua à Constantin. 

[Matrona] à son réveil reconnut qu'il lui était ordonné de se rendre à 
Constantinople. Elle partit en. recommandant à l'évéque les femmes qu'elle 
formait et se rendit à Constantinople, οὐ elle alla trouver le bienheureux 
Dasianos et lui raconta tout. Celui-ci lui désigna aux abords de la ville une 
hutte isolée et lui dit : Fais le salut de ton àme et celui de beaucoup 
d'autres, en vivant en silence. 

L'impératriee " Brianée, femme de l'empereur Léon, ayant entendu 
parler d'elle, alla la voir et fut trés édifiée de l'austére ascétisme de la 
bienheureuse Matrona; elle fit construire au méme endroit et à grands frais 
un couvent qui existe encore aujourd'hui. 

|Matrona| fit venir de la ville de Beyrouth les religieuses, qu 'elle avait 
instruites et converties du paganisme au Christ; elles vécurent ensemble 
jusqu'à leur mort. Les religieuses du monastére augmentérent considérable- 
ment en nombre. 

La bienheureuse Matrona vécut soixante-quinze ans d'une vie angélique, 
aprés avoir quitté sa maison et son mari, et reposa en paix dans le Christ 
à l'àge de cent vingt ans. 


b. 


10 


15 


-[485]  -. 26 SAHMI, ^ NOVEMBRE. 421 


ΓΒ inoli L ἀπε} uin παρ ἐη πηι ΣΝ Updun, L[hnup, "|a, cbingnqnup, 
Bop Eb dio phanunchi με ple uoulybumugh ; 

ΠῚ un iiplaup pu Li l [μας μι. " upuninncn( Lodi, uupuriunnpp μι 
appo p. qujurcop: αἱ ἐν μεν "lange: la. "lognu[r ε Üncpph Linn lla. Lugu- 
[ ljmupnu Zn ndun ἢ "lianpnul; um uiplnt, Ll ian linpui Iri ΩΣ h udu piu μι 
phoph : bul, uncppli “με νει μια Lula ΠΩΣ l annia 5} {μι quus d. 
|llognu Ll ini l [qo lr : lul, uncppli “μή βπι Li dun lin liunpliun quin uiplipngli 
—dlpug lugflapni Uihuno[ d. Siiopllnu[: μυριων ἱρυνβῖ, "loqno[ * Poly um qph [qn 
- qe qppbgn[ plo ἔμ με} [p ψωρψμμιρ ζΊ, dmprudibpug, ba {6 ldubl; 3angphgun. L- 
? upflinupna Upunu, piquipp ; bul, uncppli ΧΩ Alinduppligqui μι. dua ΠΤ ΩΣ 
5) quincuipli παῖ "llognul ebbibapupna. porquippi n[ L uincuiglih [hui ΠΟ ΤΣ : 
É Dunuui ἡ ἡ [ἡ κει ijui uipduiliun np qnpóng nu lona ! o4] gn aniddusl- 
E geng μι. ngnih uui , ἡ quiiduid qhin- liu ! Ζιαπῆ Er, Ll ΠΣ Ipugliui Lupulin- 
upup. dupquiuplanncfHladp. bi pulop: Guninunnb[h la. ἡμωιρᾶπι μιν μῆν qpuiqnedu : 
Suh np με. py Gupisuluugh: qnp. gupiig νἰηνηῖν la. "Plana! punc liqui pul 
dipl ph, la uilipun. ibop&m lul inibi l [homi μι. ! iepiepulu iua pinna] 
dm dll Suid plipniMHaudp. lpuinuipliguil un li ZI giquiliuliop Ll upuuililig uil l 
j plos :] 


[B * Féte des saints apótres Patrobas, Hermés, Lin, Gaius et Philologos 
(Philogolos), qui étaient du nombre des soixante-douze diseiples. 

Ces saints apótres étaient du rang et de la dignité des soixante-dix, 
serviteurs et ministres des principaux apótres Pierre et Paul. Saint Lin 
devint évéque de Rome; il fut sacré par l'apótre Pierre, à qui il succéda 
sur le siege pendant vingt-sept ans. Saint Patrobas devint évéque à Pouzzoles 
(Patioulous), Paul le mentionne et en fait l'éloge dans ses épitres. Saint Gaius 
fut sacré, lui aussi, par les apótres et devint évéque d'Epheése, apres 


Timothée, le disciple de Paul. Saint Philologos pareourut avee André le pays 
des anthropophages, et fut sacré par lui évéque de la ville de Sinope. Saint 
- Hermas fut, lui aussi, sacré par l'apótre Paul, évéque de la ville de Philip- 
popolis, qui est le premier siege épiscopal en Macédoine. 

Paul les mentionne tous, à cause de leurs ceuvres méritoires, dans son 
épitre aux Romains et les salue, ear ils se trouvaient encore à Home à cette 
poque; et ce n'est que plus tard qu'ils devinrent évéques et raffermirent. et 
convertirent nombre de gens par leur doctrine et par des miracles, Gest 
pourquoi, à l'époque des persécutions soulevées par Néron et Domitien, ils 
subirent bien des peines, et, aprés avoir supporte d'innombrables épreuves et 
enduré des peines et des tortures pour le Christ, ils moururent de différentes 
maniéres et furent couronnés par le Christ] 


PATR, OR. — T. XV. — F. 3, , 


221 a. 


* A fol. 82 
IV 6a, 


*- A. fol. 82 
IVa, 


422 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [486] 


llus hl. li. "rng Ed ppp U 1 d paguipurhinc [6 uppngh "linpib [e p]inup gnum i 


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ljb[B uina B ll 6 Bunnni gulli] lyuinwpl pis B. 


27 sauur, 5 Novembre. 


Martyre de saint Porphyre, le mime. 


Saint Porphyre était de l'Asie, avait été élevé dans la ville d'Éphése : 
il était paien, et chanteur sur les scenes diaboliques des théátres. S'étant 
rendu à Césarée de Cappadoce, il jouait de la cithare' dans la ville. Le 
comte Alexandre le remarqua et prit plaisir à ses jeux et chants. Un jour, 
* il ordonna de préparer le théàtre oü l'on offrait les sacrifices abominables. 
La population de la ville y accourut en foule pour assister au spectacle du 
théátre. 

Comme pour tourner en ridicule le divin mystére des chrétiens qui 
s'accomplit pendant le saint baptéme, on fit représenter par l'un des 
acteurs l'évéque, par d'autres des prétres et diacres, et on leur présenta 
Porphyre, comme catéchuméne, aüx fins de le baptiser. Ils commencérent 
à hurler par plaisanterie, comme s'ils accomplissaient l'office, firent ensuite 
apporter un grand bassin qu'ils remplirent d'eau, et ayant mis à nu Por- 
phyre, ils le jetérent dans l'eau. Le faux évéque prononca par moquerie : 
Porphyre est baptisé au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit. Les 
paiens ignoraient que le nom de la sainte Trinité n'est pas sujet à moquerie 


et à outrage. 


1. Le rédacteur arménien ajoute : c'est-à-dire de la trompette. 


1: 


[487] 27 SAHMI, 5 NOVEMBRHE. A23 


b. uiui unns " inlpenglu quif loui dl {μι qunfioimuliluig qi[inu "lnp- 
dies ppoup npuplu quini ! phun, Tum b. iopduid ilia pr q Ipfe pn pl] 
[ino μι qq Sulilipiu uup fiui σὰ l ibpun hnpus ΟΣ ΩΣ μη θῖ, τ ΟΣ R63 
{μι lpli ligul unul "lipib[n plu] ὁ! για μ᾽ quidpuspu milii, Ll. opsbL μι, qUu- 
iniu ἢ ppp Auf, n[ {πὶ Aul; Splounulpugl gupdliqun purquiph, TI qid 
apupSmplguih . μι. qus] lglautp uil Lp . Üunniubp lip lplicliguih "opis - 
plo * Ue aq mobi. Dl ancor pam Bj oppo: qaa]: qepe 
Disp Lal, hpsuul liu un unl npp &oduipinmi pllaudp dli [e iba loup ibp- 
lupa : b. npp quiu unnug[ μι θέμε! uililpuli qmanu "lol pna la ull. pap 
EISE oso Dk fig op f b din [puki: Zonkb uns 

hul, "lop. pnus ns glinbp quoldu liu - μι. Splioimiul Slunh niun(g biu, {ει 
quip quaplia bqu inuipii&liug galinu ipia ς δὲ E? uidu| [n cinuenp Ll. Suidilug 
g[ e nnpnlt lu goqbp l ipu uiblilig nil n[ Sui uim . T dlipinliguil (αὐ, 
la. p gon, la ! ΠῚ uidupn(l bplclguil uup[ninuli qulnp , μι bilan l pEu- 
inpnlill [iq plude qliug[i alil bu : 

lmun— {πὶ ραν ἔνια! lup hulinupiuhi porquippi linolinu μι m nuu ll iid, li. 


5 Aujhi]n] poroppoimenid B || 8 iban ip B || 9-14 "ει npp quu uriugph εὐ nupfit 
qqlun[u p] b. purqneodp " δπηπή μη uin] quicum] {1 "fPphumnu B. 


Aussi Dieu accomplit en cet endroit un grand miracle. Il ravit l'esprit 
de Porphyre comme on délivre un agneau de la gueule du loup. Lorsqu'on 
eut baptisé Porphyre par plaisanterie, et. qu'on l'eut. revétu de vetements 
- blanes, le Saint-Esprit descendit réellement en lui et des anges apparurent 
- devant Porphyre, tenant des lumieéres et bénissant Dieu à haute voix; la 


eflrayés, se mirent à dire : Nos dieux ont apparu à Porphyre. D'autres 
- disaient : Si dans le faux baptéme de Porphyre de tels prodiges ont eu lieu, 
- que de signes du ciel doivent avoir lieu pour ceux qui sont baptisés en toute 
| dd Et ceux qui parlérent ainsi allérent. se Jeter aux pieds de. Porphyre 


en disant : Frére Porphyre, prie pour nous, alin que le Saint-Esprit 


descende en nous auss!. 
Mais Porphyre ne savait pas prier; l'ange du Seigneur le lui apprit, et 


* il se tourna vers l'Orient et étendit ses bras au ciel. Un. nuage. lumineux 
- descendit, et enveloppa le théàtre, répandant une rosée sur tous ceux qui 
avaient eru. 115 furent baptisés dans le nuage et dans la. rosée, et lorsque le 

i nuage se fut dissipé , 118 apparure nt revétus de vétements blanes. Hs quitte- 
rent le théatre pleins de joie et se rendirent à l'église. 
Le saint. évéque de la ville, Clonos, l'apprit et en. ressentit une grande 


^ ^ 
E 


ville fut ébranlée * par les voix des anges, et les gens, fortement. saisis et * 
o o 


* A fol. 82 
v* b. 


A fol. 83 
v*' D. 


CNN 


491 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [A488] 


glougloug plo ἀνε μὴ ampi emn: gbllegp, bi gb δ μη μῳ{{᾿ Sphpanlop, ba 
δινιἴην gpl dila ifmncuncnpl [rh ἡ ammi ny ει ἔα. lagi Splpumulgpha μερί ἥμιν : 
magos 0 E anbulau] ἢ δε τ * qupuisbihuh: umoligun. amd. la. qupámpliu] quGLh : i μρ- 
Co aug lopi[ep[ro imp ng, bes [unpiralihag ἡ μι δ! ἥμιν ἅν, puru : De lala 
[ifa dl, e fon pong μοι uilpbng [o dla pille lc baupuo ἡἵμιν εἰ Un pma 5 
lius quidio] lla. qmd, Ls Spicil upri[ unuiluiilg ἡ opi pf : 
b npud mpi: [i anbnbl? munauplg: wn. bug[ulpsupnuh la. mupun. qumqp. [unp- 
Gm μην, b φιινηπρη νει. [i impp: aquninclpuhi: dupifün, la μι μι, fp[unnnup! Ua- 
imc dp τ ἴδε, ami Sunn[li qqp[u inpur. Jbnbdphpp 0 : 
bc sonda bug[rolinapu[io: qug ]umipu: ἀρ μας {μιν 1, "opipfrg pra]: mp ἐμ μη μαι 
la lp upuinmcnd| [mapu : 
Duqud unm {θ᾽ μι βΐνινεν. {νη {γεν μνιιμνειῖν Prduqag db la. umanppli gh plandp 
punqnicd: upuisliho ppl {0 bui ilu: [umo Ba dan ἥμιν ε]ήι, μι πὰ μὰ 
poplpapas {δμινεμινι ἐμ βἿ,, Ῥηγμμνιημιήγμνεν νι le [μιν νη ει Hd: Such [i Pann : 


"ὦ 


1 inp] μῆπ δὶ Β -- μι [gw μι πη} η{ι apbomulop om. B ll a inue αμὶς [11.] 
ἡμπζαι [Bud p iin aucnpbg[i B—t. i[Epugui pboimwuliphi ppl om. B ll 3 Ll. quip$nc- 
pw pub] Ll. pudo[2 Κη! κι. Β |l 3-6 b. Epp lop priwi . Egli qni? om. B ll 
S untpp om. B l| 9 'ingEdphp t] Li. Uusáp hL add. B ll 12 uim] Epub] add. B l| 
14 [ugucnppi] uippiujpi B — Guilig lui L "Pp[iunnu] «αι ἔτιιη ἡΔπη{ἡ| bp uin. ÜVuinniauS B. 


joie; il se porta au-devant d'eux et les eonduisit à l'église. L'église se 
remplit d'anges et tous mettant les genoux en terre, glorifiérent, Dieu. Les 
anges remontérent au ciel. | 
*Afo.ss, — Le comte, témoin ^ des miracles, en fut épouvanté et saisi de crainte. 
"^  Porphyre se rendit ensuite au temple des idoles et brisa tous les autels. Il 
se produisit un grand bruit et la téte d'une des idoles tomba sur le prétre 
d'idoles et le tua. Ce qu'ayant appris, le comte, honteux et confus, ordonna 
de tuer Porphyre par l'épée. 
Lorsqu'on l'eut conduit à l'endroit de l'exécution, il envoya quelqu'un 
à l'évéque, qui lui apporta le saint mystére, et il communia aux saints et 
précieux corps et sang du Christ, notre Dieu. On lui trancha ensuite la : 
téte, le 5 novembre. 
L'évéque prit les restes du saint martyr Porphyre, les transporta à 
l'église et les déposa dans un tombeau. 
En ce jour, Martin, l'évéque des Francais, qui a opéré de son vivant 
et aprés sa mort de nombreux miracles, reposa en paix dans le Christ, 
aprés une vie de grand ascétisme et de vertus, aux jours du pieux empereur 


Gratien. 


[489] 38 SAIIMI, 6 NOVEMBRE. 425 


Des bala quar dr puppim op ng an Bri] ἡ δίννι ἔνι du βιινη νη}, aliq] bI. 
-o php Supfep quisblpuhi pap ψἱνὰ, LIE * ng m [og quii [id mg mud ura qu : 
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loin upoqun Suipiuilanph : 


Urs ppl Utopia want fconcaqopung ἀμωκαμβιωρρῖν b. duci duijusushf [rg 
ΝΡ ἀὐλρίωῃ pepon prp quias pla blibakgengde pepng qUabtgseibagpms, qup. amcuphug 
Buielestul fep ἡ ὑβίψμω ganapbh dogma. duh qb {ιρῖν Shanghai Ep gud bn o; 
πα qup : 

lc nghupln la Üghlpouagpno [7 dud {μι μδιωΐην [pr ἀνε νιν μένειν, ἡ“ δή νιν quup- 
5 ἔμενε μεν β᾽βυμϊηπ βίου, qp [p^ ulincgliu Ep Ll mcum gl , q^p Ll uncppli U- 


1 lu μια τιν... Fphumnup 0I. B. 
5 1] pup Blah] "μα αι ach B πε SuigpirupFan[rhi] upurinp[ipp[h B || 15 P*luwunqnhp- 
ly]. Flu] νι νι μἿν B. 


ll avait vu un calomniateur qui empéchait d'enterrer un. mort en 


-laisserai pas enterrer. La veuve du défunt jurait : Nous te l'avons payée. 
- L'autre niait. Alors, sur les priéres de saint Martin, le mort parla et dit 
- qu'il ne lui devait rien. Le calomniateur tomba aussitól et mourut. 

Il rendit, par ses priéres, la vie à un àne mort, et, à cause de ce fait, 
mille personnes parmi les infideles erurent au. Christ. 


28 sauui, 6 Novembre. 
Martyre de Paul le Confesseur, patriarche de Constantinople. 


Saint Métrophane, patriarche de Constantinople, avait saeré, à sa mort, 
pour lui succéder au siege, le doyen de son église, Alexandre, qu'il avait 
envoyé, pour le remplacer, au premier coneile de Nieeée, ear i| était trés 
᾿ἀρό et πὸ pouvait s'y rendre. 

i ᾿ — Alexandre, à l'heure de sa mort, saera également Paul, le diaere de Thes- 
: salonique, qu il avait élevé οἱ instruit, et. dont. saint. Métrophane avait 


L] 


disant : Il me doit trois cents écus; si ' Je n'obtiens pas la somme, je ne le * 


A fol. 88 
E" b 


ISATf0]1-- 83 
v? a. 


4926 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [490] 


μη νιν αν panni udlupaid qei[lan[ Ep qp puupliupugin ha ipégus εἰμεν δι ν lac 
ἥτε μν lac inlaglanl] unnm uisi] png : 

Us uiqurcnphi "laura hnu, αμην upprgh umnudug[ushnup ἥδ μῖν, Bonlug 
qnoqqunjinn m [Iu Soph, li. * lgliug Sbp&musm[h: Üpfmu[ lc mpiip: dogri[ εἰμ βαρ 
perpep, plagio vp doqungi, la Mpudbp pog ἡφμιδμμεμνι [eh Uppnpqme- 
[auk : song Bmqhsn Sni[du Suppl, li n$ Uwpu[idnn: pnanunkdus, La. 
ng. Upfuluna: Ügblpiuagpne, la. ng. logna: Umnnuiphiniupopung qiang [rh pad: phlpupuh 
qdnqni[h : 

bs phlbg  anquicnph: qUplulian[nu, li pap: ion[anilunl] lida ἡ ἥν opglnv 
uip[ihina $5 Upuduna[rna quus iru fimalpuh p nnd. uino mae Bunquicnpi? 
μη μι, mnl, li uino Bm bru. Zandu Suipuraplinhi : Ἵνα ζνιη και la. phlibg: qu- 
[rcd quminni[uih: ἡ logra, be ἵνινιπ πα ας do[uarhanl np qUcgnps[mu: quplpdp- 


rinm [rh H 
b. lala I umilpun- DELI ἡ γα απο ἰριηπραψπιι, Lu dnqni[lgui up [nulinuphi 


ἡ {Π {νη αἿ {κει luum gui [dn Imindlupniupoqup, In μη πηι πϑ upuinp[nupgia- 
poop πες ΠῚ blibgbgenp ΠΝ limb llognu] : 


1 ματιὰ} Ep] iiL [ει ilr lung B ll 9 ΠΡ ἢ pulo. add. B. 


bien souvent fait l'éloge, car c'était un homme pieux, craignant Dieu, érudit 
et versé dans les écritures divines. 


L'empereur Constance (Costantinos), fils de saint Constantin (Costantianos) 


* ^ fol. s31e Grand, ayant abandonné l'orthodoxie de son pére, " embrassa l'hérésie 


v? a. 


d'Arius, et. convoqua un concile dans la ville d'Antioche, en opposition 
au concile de Nicée; il voulut séparer la consubstantialité de la Trinité. 
Mais ni Jules, patriarche de Rome, ni Maxime de Jérusalem, ni Athanase 
d'Alexandrie, ni Paul de Constantinople ne se rendirent au concile ni ne 
l'aecepterent. 

L'empereur destitua Athanase et le remplaca par un certain Georges, 
arlen. Athanase se réfugia à Rome auprés de l'empereur Constant (Costas), 
frére de Constance, et auprés de Jules, patriarche de Rome. L'empereur 
destitua également Paul le Confesseur et le remplaca par Eudoxe de Nicomédie. 

Peu de jours aprés, Eudoxe venant à mourir, les Ariens s'assemblérent, 
alin de mettre Macédonius sur le siége de Constantinople, non pas dans 
l'église du patriarcat, mais dans une autre église dite de [Saint]-Paul. 


10 


[491] 28 SAHMI, 6 NOVEMBRE. 427 
Uu U'ullanhihnu piepoqbp ἡ Pp[inna ns Ἰιδειϊα μὴ p, μι qangph uncpp ou 
" quannncuim [Mt 2 

b. gl Mognu uipunplig[r " FL uwnlious puiqup]h . μι. uilun[ gli " Ann, μι. 
lug]un uin ΠΗ ΩΣ Hi 

b. ql I nun uippuili 2nndu, oaun μηρμ μι le Iis : "γι lla 


dnqni bh U.upnplif iua "llognup Ll. Up . Ll. dnqni[lguil quplicdan[ig lplip $ui- 
elt lughulpnupnumidip Ll. ψαμίν μι νη lopfuiuiumds Ll n pl : b. ΠΟ ΠΤ ΩΝ 


umdiph url [e Pm μι. llognu Ll. Upuliuu[nu quii gli l dnqni[o . μι uiplia ἱεμμεμῖι ρὶ, ns 
Iul pu H b. TERI ERR npnoligui l dila ἔπι. ghi ipla bilaulipl lopuiuumch μι nd 
o luphuljnupnunchiph f ePbibupapmiupoghu, μι. limbs gHepa quidni ]oommduhpr quneng 
Uppopqnc [ui : 

lul, lnlip Sup]. p ipli dinpug lup holpnupnunchiph pipngqbgp Suiduiqni quam a 
Uppopqm p [uin, μι. ταν ἵει inlighu lg] p Suiinunnlg]h : 
n qp Unuinuu uim. lgpunp ^e Iininuhig[iinu uupuin lnuphu np Lp g Mun gnu 
17 lu q puhuufinu "ne Sunnnunnlugll qubp bgpunpn laut ["/ eulild μι ptumi ἢ "opp 
qid duipinlislg pli ph : b. [nel lina [rina lpliliuie idigpoplli, li Quiuinui- 


1 né hiduluulhg iop] ns Suidurgngulia un hidulilihy lop B || 4 lophuhunnch μι mH] 
lopduiuunch μι. 4}ὴη Β ll 9 uiplicl luiiphi Eo[duhiuunich μι m. H] uplilihg bophutiununch μι 
[Fg B ll 15 quninunnbuglti] ΠΣ [eph add. b —— puni Ont. B. 


Ce Macédonius préchait que le Christ n'est pas égal au Pere, et que le 
Saint-Esprit est étranger à la divinité. 

On exila Paul à la ville de Thessalonique; de là il se rendit à Rome, ou il 
retrouva Athanase. 


L'empereur de Rome Constant éerivit à ce sujet * à son frére Constance. * 


Il fut tenu un concile à Sardique à propos de Paul et d'Athanase. Trois 
cents évéques de l'Occident et soixante-dix-huit. évéques. de l'Orient. s 
assemblérent. Les évéques de l'Occident exigeaient : Que Paul et. Atha- 
— pase vinssent également au concile; mais ceux de l'Orient. s'y. opposaient. 
Ils se séparerent alors et les soixante-dix-huil évéques de l'Orient se rendi- 


rent à Philippopolis et à anathématiserent. ceux qui professaient la sainte 

"Trinité consubstantielle. 

Quant aux trois cents évéques de l'Occident, ils préchérent la sainte 

— Trinité consubstantielle et le confirmérent par lettres à tous les pays. 

i Gonstant éerivit des menaces à son frere Constance : Si Paul et. Atha- 
mase ne sont pas réinstallés sur leurs sieges, je romps l'allection. fraternelle 


δ 


—-avec toi et je marche à la téte de nombreuses armées pour te livrer bataille 


i 
|, 


, 


À cette nouvelle, Gonstance, qui eraignait son. frere, rétablit. Paul sur 


M A fol. κι 
v* b. 


* A fol. 84 


D 


"ΠΑ fol. 84 


ΤΡ Ὁ. 


Mr tel 
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nba ἡ μενα ἡ τιν με διντα. εἰ μαι [mpi [Muri dlibnlapeng: uppm-Qenih Zlnphiliug, qup. p 
la. inp "με ἰὴι : Zunnunnlug li ἡ Uu [nu giUÜgblpauugp [nu quildanin. l^ : 

b. ian duiduliulpug Uughlbdin[nu L Znnd uu uii gp Inu mippuili :d [nori 
up [rminilpahi: dnm[p: pp [i Ira βῆμα αο νιν 5 las πὶ μαι Μη μΐν qmd. ls pupdl 
ἡ Imago Buquncnpih [y {πρώ "lon la Üplurhwf: {0 ppl ch $e Lala 
quplliup Supusmifi: lliblglug negquu[nunaugh: ph dba: Eplihp, la. unuplug 
pUnblpnulip [nn ἡ Hropglnn quip[nhnuhi, la. ἡ ogni: upunplaph b. Ünlhunh Sung : 

Es domibus p[nihinaph: uno Phgbapapa: bupuppnuhi, li qplang: wn. [o]uwi 
lilia, bs {νη ηϊνεινη, qumph "ogni: apuinicurlqurh báfunprluch: [np], li. Ipapun. 
gllibeglgph hob. Uwliegnhfnu : 

Es puma: Supusulha: dac ν νη αι [6 {ει ἵνεν. ειῃ πὰ ἢ βἿν. sp[nninuph ph mapu ει 
Spira. ln fail: wppiaih, προ las qbplge ἢ [ινεινενειν ἔμεινε εινημει Ἰιιΐ, "lognup 
upri[ wapa ἡ, U plica bas ἡ Upin[n p] : : 

Pul ΠΡ μα! {νη εἶν finu: infulis qo fmmpo: ἐμ μιν ιν. Wowiwg[hnup, la. umupn- ilh 
gb oppogh Ulpaliboup : Ue queues oua [nina uppurh ἡ {εν μνιινει ἥΠι nuljepug Sop 
[png paplpagan- amid. lac ἵν ει. ἡ Ulpia: qu[Innngh : 

Es babe dan dui "nnus [θιινήμανι πρίειν. mdpup[iouiz Laugbhihnu, 


4 κα [παι ἢ εαἷι] upliurhinuug B l| ἢ d ugbhuhnw] d ungblunfuinu B. 


le siége patriareal, dans l'église de Sainte-Héléne, qu'on appelle ancienne 
et nouvelle. Il rétablit éralement Athanase sur son siege d'Alexandrie. 

Quelque temps aprés, Magnence tua l'empereur Constant à Rome. Ce 
qu'ayant appris, les assemblées ariennes à Constantinople * eurent une 
grande joie et excitérent la colere de l'empereur Constance contre Paul et 
Athanase. Une nouvelle persécution des églises orthodoxes eut lieu dans 
tous les pays. L'empereur envoya à Alexandrie l'arien Georges et on exila 
Paul à Cocuse d'Arménie. 

Les Ariens tinrent conseil chez l'éparque Philippe, qui envoya un message 


A98 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [492] 


au gouverneur de Cocuse; ce dernier fit étrangler saint Paul à l'aide de - 


son précieux pallium. L'impie Macédonius s'empara de l'église. 

Les Ariens firent subir, par ordre de l'empereur Constance, de 
nombreuses persécutions et souffrances aux orthodoxes, et tuérent par le 
glaive les deux sous-diacres de Paul, Marcien et Martyron '. 

Macédonius fit 6ransporter les restes de saint Constantin, et les fit 
déposer dans l'église de Saint-Acace. L'empereur Constance, lorsqu'il 
eut appris que les os de son pére avaient été iransférés, en fut fort irrité 
et chassa du siége Macédonius. 


Aprés la mort de Constance régna, l'impie Valentin, qui assiégea les 


1. Cf. 16 sahmi, p- (435]-[437]. 


Qt 


[2s 
E 


- [493] 


28 SAIHIMI, 6 NOVEMBRE. ^29 


ἐπι. luu upuroiapliuig ἡ νη {μι πε ἡ με ει ui : b. ian lini uuninuilduld! up δὶ, 


Ün.j[uulinu 1 : b. MIHTEL lpugnig Buunnaus qid I*Engnu l Δικ, “δ γνεινεν νιν, An n- " 


Bug oppi, la. Sup quidlnuhs wp[moleuphs [o Ππινυιινειΐνη μῆνιν uqoul, : 

b. μι θαι, uppnihi "hPnhanpp unn ncusupurhi [rco nplaug iuqrqaglinm [ἐνερ 
qn] quida la prrquiph, ἵνα ναι ἢ [pp duunninl uppniS cnl ΤΟ : 
be np pamm, a pape: μή μη μρῖν ωρψιιήνονυρῖν, [ppl ἡήννγίν. loquor bbb, 
la ἐπ βγη llle nih npp quiduini [undi qidliiuuncpp qUppopqm [ilit i 

Ee babe dogm Sup[npi be umi bupulirapmung, inpog Ep. Sjidnpll;nu: Unlliiuia- 
pogls "eph pmanughóun, Wiannn: Ungu, "p[opop open]? νην oppod 


de Pupunh t bc liinncg[is qu[dnn. Imma ri α μεν qilpunun [mu, μι. uilimcuililigpl 
| g Monna [iini : 


b. um παρ ἐν [ι ! iili hun Lung la phpph ΓΌΩΝ uppni "llognup [unmdun- 
jh . la μι plu unu " Ἑιωη νη ηἷ, la upinnp[nupqhi μι uidi ἶι dnqni[m.pg purqui- 
pl dmilabhop ba ublop, las dun. duanop  uqunnmclghh la lio della]: nm 
uppni uliqurhinql : 

b. Ipuimup]i urolili l bnibdplin] 9. 


1 upurowipliuig ] gupdliug B Il 3 uplhnubuhph] up[iuhinuu B | 12 juqng om. B 
13 Funllaqui] βίη π μι add. B ll 14 i[iinop upunnnclghh] ΤΩΙ μι ἡ B 
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églises. des orthodoxes. A sa mort, régna l'abominable Julien. ' Dieu fit* 
ensuite régner le grand Théodose par lentremise de Gratien, l'empereur 


de Rome, qui chassa tous les Ariens de Constantinople. 

Saint Grégoire le théologien s'y rendit et illumina toute la ville par 
sa doctrine, il siégea dans la petite chapelle de Sainte-Anastasie. Les riens, 
qui avaient occupé toutes les églises pendant quarante ans, se dispersérent 
comme de la poussiére, et ceux qui professalent la trés sainte Trinité 
consubstantielle réoceuperent les églises. 

Il y eut un concile de cent cinquante évéques, parmi lesquels se trou 
vérent Timothée d'Alexandrie, Cyrille de Jérusalem, Meliton d'Antioche, 


"Grégoire de Nysse, frére de saint Basile. Ils élurent, pour le siege di 


Constantinople, Nectaire, et ils donnerent à Paul le surnom de Confesseur. 

Ils envoyérent des gens à Cocuse d'Arménie pour transporter les restes 
de saint. Paul le Confesseur; le patriarche et toute la population de la ville 
se rendirent au-devant à Chaleédoine, avec des eierges et de lenceens, 
leur. rendirent de grands honneurs et les déposerent dans l'église prés du 
saint. autel. 


La féte se célebre le 6 novembre. 


4 fol. 84 


& fol. 84 
r' b 


430 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [494] 


Y A fol. 81 ; uud munt uihilpan. inch ἐμ νη Ι" ἱππαιιπαιιΐιη βῆηπε αι οι {ει quinnepu Licohp 


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*Afo.s. — * En ce jour, il tomba du ciel à Constantinople, aux jours de l'empereur 
v? a. Σὰ 5 : ERA: . 
Léon Vessa, une poussiére qui couvrit le sol d'une épaisseur d'une demi- 

aune. On en célébre la commémoration jusqu' aujourd'hui. 


[B En ce jour, commémoration de saint Alexandre, le patriarche.] 


29 sauui, 7 Novembre. 


Martyre des saints Mélasippos, de son épouse Cassianée et de leur fils Antoine, 
àgé de treize ans. 


Ils étaient chrétiens, de la ville d'Ancyre. L'empereur Julien l'Apostat, 
s'étant rendu à Ancyre, y torturait les chrétiens. 

On saisit Mélasippos et on le mit en présence de Julien en méme temps 
que son épouse et leur enfant; ils confessérent franchement le nom du 
Christ. L'empereur ordonna de pendre Mélasippos et son épouse; on leur 
déchiqueta le corps avec des onglets de fer en présence de leur fils Antoine; 
on leur brüla ensuite les plaies, et on détacha les pieds des jambes à Méla- 
sippos. 


Quant à Cassianée, on lui coupa les seins; Antoine, tout en pleurant, 


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ἢ 


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[495] ᾿ 
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29 SAHMI, 7 NOVEMBRE. ^31 


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Il 13 Epl] Epl uui rli [la b Il 14 b. lil &uiph T uipipiuinire B ctt OI, B. 


entourait de ses bras le corps mutilé; son visage se couvrit de sang. C'est 


ainsi qu'ils rendirent leur àme ἡ à Dieu, le 7 novembre. On brüla leur * 


corps dans les flammes. Les chrétiens se rendirent en secret et. recueillirent 
le restant des os qu'ils enveloppeérent dans du linge propre et déposéren! 
dans un lieu célebre. 


A»—— 


L'empereur fit venir le jeune enfant en sa présence et l'engagea par 
de douces paroles à renier le Christ. Antoine lui répondit : Je désire avec 
bonheur mourir pour le nom du Christ et rejoindre mes parents. Puis se 
sentant fatigué des longs propos de l'empereur, ib lui ceracha à la izeure, 
Les bourreaux le saisirent, lui percerent les chevilles des pieds et le pendi- 
rent. Les mains des bourreaux se desséchérent aussitót, Ce que voyant, 
— d'autres enfants crurent au Christ; on leur trancha la téte. On. descendit 

1 Antoine de la potence et on le frappa eruellement., 

On l'envoya ensuite au village appelé Kisabolon, ou il était né. et οὐ il 
δ avait été élevé, pour lui trancher la téte. Lorsque le bienheureux. Antoin: 
y fut arrivé, il bénit les habitants du village et pria Dieu. Une. voix du 


* A fol. 84 


* A fol. 85 


D un. 


SY A: fol. 85 
Ioa: 


432 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [496] 


μὴ m Suilighp plu Sionuhi ibiplihhu uippurnnic[llcti : b. uigliupEu Sunn[rh quin] 
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unpLE? I Ubuwp[nu, Diunnblinu pursuing, bblii[uun nu, Spp, "Hopdulinu Lc 


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Quim pu uiliuninncusm [duh inpduid ἡ πε παι [κε gálin uqnpóu uuinniuisu HAS 
inb pl Ed tp go peo uq ΠΕΡ Üpgqnbunnp uhi], gluugpi pi ni unbphy: Ll. 11: - 


πο “απ πα ἢ μι. phph. σαι ει Uuugnihiug, {π|πὶ ἣ bn [Jui nph Up ; b. ( 


pannbpungdlusp, iul: Üpqulnnph, be bib [i gaidhuph [εις apo: quumune ba. ἢ 
gpupri]o τοίη μιν [unghurh : 

b bua up dfe qncimcnp qbpljifg phun npocá Eph p. lp Blap. wupsncnt, 
bi Gpuidurgg longis quindi] [i qubd: τ ἦε. qopaglaugp [i inpia. Spill 
Supunbuih “νι. qula, la. υνεημιή ἦν ἡ Udflgo qunqucnp. bplip[h ph : 


1 SEppinuh] E Epi B || 5 Sul] Vua [duh B. 

6 untpp] μι iure nplurg add. B Ι! 7| μα μι 81,1 μερὶ ἴμεν πῃ Β ll 10 bp [urguicnpf] βιη- 
κατ npbp B |! 18 b. inbu pi] b. lobos hing μια B |l 14 ran ἵνα] i[Epum pha add. B. 

14 φμιιε ει. 1.] purpurp plug gqopu I μι add. B ll 15 Ulp] Ud μι ἢ παι B. 


ciel lui parvint, qui dit : Viens, mon serviteur, et repose-toi avec tes 
parents dans le royaume des cieux. Et on lui trancha, la téte. 

En ce jour, moururent par ordre de l'empereur Maximien, à Césarée, 
les saints martyrs du Christ Antonin, prétre, Nicéphore, Zérina, Germain 
et la servante du Christ Tanathi à Scythopolis. 


* 30 sanuuri, 8 Novembre. 
Féte des saints archanges Gabriel et Michel, et de toute la milice céleste. 


A l'époque de l'athéisme, οὐ le peuple barbare appelé Argonautes 
adorait comme dieux les idoles et les cuvres humaines, ils traversérent 
la mer pour aller ravager, piller et détruire les contrées des Anaplons, oü 
régnait le roi Amicus. Dans la lutte les Argonautes prirent la fuite, 
vinrent à terre, et s'enfuirent dans la forét ou ils se tinrent cachés aux 
environs des sources. 

Ils y apercurent un homme lumineux descendu du ciel, qui portait sur 
le dos des ailes d'aigle, et qui leur ordonna de retourner au combat. Encou- 


ragés par son ordre, ils reprirent la lutte, en sortirent victorieux, et tuérent 
le roi du pays, Amicus. 


"1 


[497] 


30 SAHMI, 8 NOVEMBRE. j 433 


b. gqnánc[Mlaudp manuluughu p φἰδη api l inligin$ quld inpncá bplcbqua 
[ncmenp uipli unuduip dl {πὶ {με εις : b. uipiup [rs qlbpupupuriu lidulim ulii 
upuislipunnluudli [neunuenp uin li, Ll Ipuhighalig pr l unuiduipli $ l. uilincuilli gis quibu 
la. ἡμνιινδιμι εἶν UouBlbalzu, una qf br ἐψιυ μενοι ἡ νειν ρ, dplikguri lo qo plug] : 

E. anpduid Sulaug * puopóp dupquuppm lanh: Unc dplip, lc qucunmag 
oUm RTT Ino [uulinu [unquiecng Inn ning, gbhliug gl poquin[nu purquph 
la. uimcublang: quini [np Umnwlan[lncupophu, obhlug dlbudl δ᾽ νη νη νων qumqph 
Uie qup. dann Bcanpii[hna: appro: didus , le qumsqp ἀνα μιηρένμιν εἶν qup 
ÉL nnus liba θθινι ιν nhu: dlbSugnig - la qumpp. dpi: Πα ἢν νιν, la quppneSpi 
Üpila - Oan be aUlunapnpri qSplisunulparuplu [re Uppaubib. ba qui blieqbgu 
puqnodu : 

be dul] rans ηἴμωῃ [5 {Π νὼ βι ει, ἱνεννίνιν quiuiiiph. la. qamqun μιν θεῖν pb- 
tuncnp. dpi, ub ἡδινδιινδνδω [np. Ups ἰμηνιμιιριωΐνω Gphounalih: E^ qup. pp[vwnno- 
lbs ph: uquinm bh las dpuncanenpbl : Ue quqofu blpug lc wpugluug: qUinncus. qh 


9 upuislipunnluwl] upurhsl μια τα 5 — uin li] np lplicbgun. ἵνα μὰ add, B l| N dliungnig] 
plipupáwliug B ll 9 U'wl[lhidnu] Uli μι. gencpp μι pun add. B 14 up uini Ll 
la] upuiinnicni] B. 


De joie et de reconnaissance ils construisirent, à lendroit méme οἱ 
l'homme lumineux leur avait apparu, un temple grand et élégant. Ils cons- 
truisirent une statue à l'image de cet homme merveilleux et lumineux, et 
lérigerent dans le temple. Ils donnérent à-lendroit et au temple le. nom 
de Sosthéne, car c'était en cet endroit que, s'étant réfugiés, ils avaient eu 
la vie sauve et avalent ensuite remporté la victoire. 


Lorsque * les gràces de la miséricorde de Dieu jaillirent sur la terre et * 
8 ᾿ 


que le grand Constantin, l'empereur des Romains, erut ἃ Dieu, il. fonda 
la ville de Byzance et la nomma d'aprés son nom Constantinople; il fit 
bàtir de grandes églises : Sainte-Sophie, que plus tard l'empereur. Justi- 
nien agrandit davantage; celle des Saints-Apótres, que la femme de 
Justinien, Théodora, agrandit; celle du saint. martyr Mokimos et celle de 
Sainte-Iróne. Il fit. construire également ü Anapolos l'église de l'archange 
Michel et d'autres nombreuses églises. 

S'étant embarqué pour se rendre à Sosthene, et y ayant apereu le temple 


et la statue de l'homme ailé, il dit à ses dignitaires : C est la ressemblance 


-. de l'ange que les chrétiens honorent. et glorifient. ll se. mit en. prieres el 


demanda à Dieu de lui révéler à quel ange était cette. statue. [1 ent ndit. 


* A fol. 85 
v* b. | 


ἃ fol. 85 
v* D 


*-A fol. 85 
v9.8. 

* A fol. 85 
Vd. 


A3^ LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [498] 


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np uubp. Uu ld Ufpeigey pp: qopugh Sphpamalpuughn Dupun]pig, pppainnhb]g 
oghlpahi, np. ἐπε. qphg qopugncgubbh p ifopug Brleadkug png τ 

b ἡμιρ θεν ηΐνιι! διὸ [βμνεμινι αρῖν Rowan], ἐμεξ αὶ [βένειν ὅμι. iari play 
Unna La qGplipunilpnlanhi [nq * lo. qlolglpagngg nid quvuiómph quigo, ln. blilbany 
puplalqu, la Sunnnunnlurg loqui, la. womb qhleghgpir umpp. Uhpugeg $pbz- 
ulpa] [i Ünu[Maeu « i quadri] qihplpalpali la. quionp[ufh. [unpám pq dunnm - 
gar , dac qnpduid ἐμινδίνμμιιι. Gugpunalanhi: d[bpuagnegurbl] qurepp. να. qujanmmaulqurh 
δεινήν puma: Ünnnckng dpny aquila] 4p p. Sal umq li Quidp! gung 
pui. quaplpucugh qual: puapáp. Augu. "loujumdE ἔρις spa Suppl Üppn - 
β[μῖν appog Ue quisp Gupta lanh: Unimog la Sphoanulaulanphs [apri 
ΠΣ 

ἴδε ἡρίναιῃ, ἠομῖν ppncd qid Gplouudlpaalanph: (nuhi. BE. Uu κα Uppuky , la. 
qpsppien. panno : Uc Ipamup]s fola cmi bpunmali Spbpamalpageinpi U ppua- 
dab op E Uugdp. Ll ongdphpp P be dilige quiquop: dla: pp[nunnblanip. adl 
luu: inb βῆ κη Κη ίνεινῃ dhSunquibiin. quinmcm moli, lnc li[unnmilgg [ln]. mquu- 
Jaadk : | 


1 [noun] pepáp add. B Il " hr quip om. B ll 13 gpbwug] [uguenpla add. B ll 
15 Uusüp l, om. B. 


[1 


dans un songe, une voix provenant de la statue qui lui dit : Je suis 
Michel, l'arcehange des hautes milices de Sabaoth, l'aide des chrétiens, et 
c'est mol qui t'ai fortifié contre tes ennemis. 

A son réveil, le grand empereur Constantin, rendit gráces en glorifiant 
Dieu et son archange. ἢ Il embellit considérablement ce temple, y cons- 
iruisit un autel du cóté de l'Orient, y dressa un autel et dédia l'église au 
nom du saint archange à Sosthéne. Il ordonna d'y célébrer le mystére 
non sanglant du salut, et au moment οὐ le patriarche faisait l'élévation 
du saint et précieux corps du Christ, notre Dieu, un jeune enfant, sourd- 
muet de naissance, se mit à chanter avant le diacre : Πρόσχωμεν. Le 
patriarehe. reprit ensuite : Au saint des saints. Tous en furent forte- 
ment émus et rendirent gráces à Dieu et à son archange Michel. 

L'empereur nota le jour ou l'on avait entendu la voix de l'archange 
disant : Je suis Michel, et la voix du jeune enfant. C'est en ce méme jour 
que se célébre la commémoration de l'archange Michel, c'est-à-dire le 
30 sahmi, 8 novembre. Et jusqu'aujourd'hui tous les chrétiens, dans tous 
les lieux οὐ se trouvent des églises, célébrent cette fóte en grande solennité, 
ne travaillent pas et se livrent à des réjouissances. 


10 


15 


30 SAHMI, 8 NOVEMBRE. 435 


- [499; 


Ve με ιδφίνιοϊ, phil bplpmrmuuni: δἰμνημῃβω ap quem uppmg: Sphpimulpu- 
ups: Ufpuih: la "huppblab, ba f puipap[e Ἱννινίμν νειν. zbolasg: d$ lac punpáp 
libn * quomo b Gplosmlpuaplanis Uhpueqb : 

b. «νιν pope duiduiuliung puencpu Unna [nulinu, [uqua np], Bon [i Abpuu- 
bo Posdagbpughp: ung qopop qieugp [o pusqapho niliil, la. amid. acbplgpi 
qquicsundi, ba whplfn qbprepifuh papa, la dnnnadh [o {τρις ριωνημιρ βμῖν, lc puiqocà 
Shop pua μιν ὁ 

b. pode unm nob Splpimidqurplamgha, δινη {νη εν idle: doqi[m rq 
porqeap[hi, pair umdopiefMah [plug ling. la. nobls δ᾽, διωμιωρ μένας quiz 
imndhurdp: b. qs ipli {0 olsdlaugh: 5 e Padunlpagengu qmilau] qiii: qua 
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LB. Uquop υνοῖν LO bp Gplounulpauplan[h | Upurnlgb: le μων διμῖνιιν αν, doque μη ρἷ, 
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qupupiiu: dipl! qb philpeug[: [y i[bpun bliloghgenge : Un qnpduid. lpugon. (Edi 


5 huduglpug[ip] Bump ph B ll ii upurowuipk] unurupui ἔτ] B | N iiolp] uppng add, 
B l| 10 hudughpugingh] Sugupuningh B I| 15 qb plug] ET LII 44}. ι Β | 16 qiupáun 
uliqplhi] uihilpuni. B. 


Dés lors (l'empereur| construisit douze autres églises au nom des saints 


.. archanges Michel et Gabriel; il construisit également dans la ville de Nakolia 
| une grande et haute église, * au nom du grand archange Michel. 

Longtemps aprés, aux jours de l'empereur Constantin, petit-fils d'Hé- 
raclius, les Sarrasins marchérent avec de nombreuses troupes sur la ville 
de Nakolia, ravagérent la contrée, v firent d'innombrables prisonniers, 
mirent le siége autour de la ville et tentérent de s'en emparer par tous 
les moyens. 

Un jour, à la féte des saints archanges, tous les habitants de la ville 
s'assemblérent, selon leur coutume, à l'église, et eélébrérent. la féte. avec 
—' Offices à haute voix, en priant Dieu de les délivrer des ennemis. Les Sarra- 
sins, qui entendaient la clameur des voix, demandérent aux prisonniers 
Que signifient ces hauts eris? Ils répondirent : C'est la féte, aujourd hut, 
du grand archange Michel, et tous les habitants la célébrent à l'église 

Ils mirent alors dans le mangonneau une pierre d'une énorme grosseur 


— et cinq cents hommes tirérent sur les cordes du mangonneau pour la lancer 


sur l'église. Lorsque le bloe fut élevé en l'air, il se renversa sur le camp des 


Sarrasins et tua un grand nombre de eeux ' qu'il rencontra dans sa chute 


Ip, qeapáun. ullinpll l ipu pila Zunuipurgingh, μι. uupuil qpuiqncdu s npng M 


* A fol 85 


v* b 


A fol. 86 


ΤᾺ fol. 85 


ve 
436 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. [900] 


quil upegun. : b. npp qdlplliuqu ΓΟ ων Ll. ΠΤ ling: Lpliup plani ipapáauh . 
la lil uio [upra idi Ll. nupp ! linum, Ll. uihilpun. [p ipu linguis iij db& : b. διε κει 
n[ l qophq SphgimulpuuplinEh lag. puoplpocpbobu uhi : Pup incpinu abEp μι. dná 
la S]uuibihu Ll. quida qh upéui[ILL [μη ὃ bp uin iuplg[r L puiquipli 
ibelibbgp uppnt Sphginulpauplan [rh Uh pub ΠΥ ΩΣ [9πηπι [9 Ἶι Ll. pdolpipopeh . ὃ 
Ll uin duiduiqu πιηη ἡμῖν μμίγαρ [plug npujlu guinau gl : 7 ph bpqduidp. Ll. 
Alinliugpnd un αι ἰν Κι, np unp inui μι! Ι" popup] με γι upuinlipiuiqd Ll. lud 
{πα τὰ ns μηβθ}}- ^E linh pu L ἡ μι ίτι. TANTES 

b. ieapáliup ln duiduliulpug, luu. p l Suálpug ἐπί τη μι gnnncuirsunuquig 
pup Unna [incupophu "n Eb qurgndnuuplu Spkgenei uk Uhpui, lnp- 10 
Suliliug ἡμι ἡ εἶμι ql luuruh, Ll. ns ding ! linguill; μι. ns dh, Ll. l Zunpupugngh ns np 
ffinug : 

b. papali gan puupnod diiduluulh, {μπὶ διιηπι ὁ puppepnuph gnpu Üsup[u 
uilincwuililli, uihil. βιμη πι [9 εἾι gopiug guplicdinhg qluugph p ipu uninncuculibgni 

: Eon 86 purqupph * Unininlininnupoun, : b. Ι ἡὸ llam [6 [ιεἶι uiblpuhi puquipunpph L unini : 15 

b. bplincglau] | qinug p upurquinurhiop Ll Sun ursuiliop gug[umpSul]lgnig μι} μη τη ἷι 


9 Pupáph] L punoá add. B ll 4 δ {μεν {.|} μι. ζιι]η μι ἡ εδιμη βμῆμι add. B l| 
üj inuidhli] Suppl B l| 9 hui p L inuiálpug om. B |l 10 pugnhungEu] untpp. add. B 
|| 11 ifaug] sppligun: B. 


Le visage de tous ceux qui tiraient, ainsi que celui-ci l'émir, furent tournés 
en arriere; ce fut des pleurs et des gémissements parmi eux, et une grande 
frayeur les saisit. Ils reconnurent alors que c'était le fait de la colére du 
puissant archange. Ils chargeérent sur des chameaux de l'huile, des cierges, 
de l'encens et tous les harnachements d'argent des chevaux, et les envoyérent 
àla ville, à l'église du saint. archange Michel, pour lui demander le pardon 
et la guérison. Leurs visages se redressérent aussitót tout comme auparavant. 
Ils donnérent leur parole sous serment, qu'ils sanctionnérent par écrit, 
qu'aucun Sarrasin ne ferait plus la guerre, et ne pillerait désormais cette 
ville. Cette parole est encore tenue jusqu' aujourd'hui. 

Quelque temps aprés, les navires des Sarrasins vinrent assiéger Constan- 
tnople, la ville gardée par Dieu. L'archange Michel apparut visiblement et 
détruisit tous les navires, il n'en resta pas un seul; de méme il n'échappa 
pas un seul homme des Sarrasins. 

Bien longtemps aprés, de rudes barbares appelés Avares, venant de 
lOeeident avec d'innombrables armées, marchérent sut Constantinople, 

cS 88" la ville sauvée par Dieu. Les habitants tombérent dans une grande 
.. misére à cause de la famine. Effrayés, ils se rendirent, avec supplications et 
sanglots, à l'église, salut de l'univers, de la trés sainte Mére de Dieu 


r/À OPER e d ΙΣΤ CHER e Ww . 


[501] 30 SAHMI, 8 NOVEMBRE. 437 


uidllnnuppniGcni annuus Uupnudu, p 1d puolinduun . Ll uilin uipariiuncuihg 
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inp qlepupih: mm] br Abc [n prid, Gpudaun. mdldazuppm Gon Umm εν εινδί εν, 
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umulpuuplan is lanmcóni : 

"hup μηρόν qopungah. pcunapurganpli, gam mquagnzh os buno,, dop- 
{οἷν p Plau, gpblag blbbg fa oppo Sphpamelpaalan]e Uppujlr p iepus uuqu- 
μιά dijs ghunnp  dqpobunnp dp adams Üpphupuu, uqusaenphp  bplifenbe ba 
nnd : Un pugne loup {6 βῖ, μωηρίερῖ, op | bbppn blibahgenih μημίερ p φβιμιηνημὴ 


r gini Üpplupuu : 
b. lu uiii ur dnpnpm [δ νειν dldun, [πι. ΠΣ ΤΠ] ΠΕ ln ἀνα αι αι μι 
idophagph phil Ellnlgenih, Ll ghplqneu dl Sudl glanuli zp urupuiplaun. df dlipà 


5 "Μμιπ gl ilii om. B Il 6 lipliplipli] Eplphulih B || π qusbq om. B I| I1 Upplupun] 
á Upp[mqupin B ll 12 poghplzh n[r " hlppn Fllnligingh pulv 5p om. B. 


Marie, aux Blachernes, et y priérent avec des larmes et des géómissements 
pour qu'elle les délivràt de leurs eruels et abominables ennemis. 


L^ 


Les Avares apercurent de leurs propres yeux un homme de feu, terrible, 
s'élevant de l'église, une lance à la main, qui, sur l'ordre de la trés sainte 
Mére de Dieu, vint jeter du feu et lancer des coups d'épée dans leur camp; 
ce ne fut point cent quatre-vingt-cinq mille Assyriens, comme dans les 

|J anciens temps, mais deux fois, trois fois plus, qu'il massaera parmi eux; et 
le peu d'hommes qui s'échappérent retourneérent dans leur pays et racon- 
lérent la puissance terrible de l'archange de Dieu. 

De méme, lorsque les idolàtres aequirent de la puissance aux jours de 
Julien l'Apostat, dans le pays de Khonas, il s'y trouvait une église du saint 
archange Michel, construite sur un rocher esearpé, que desservait avec 
- erainte et. dévouement un pieux ascéte nommé Archippas. A la souree 


- qui jaillissait au-dessous de l'église, s'opéraient de nombreux miracles sur 


et Archippas les baptisa. 


Les idolàtres, dans leur grande erreur, en devinrent jaloux, et, pleins de 
— eolére, creusérent le sol en face de l'église et y reunirent en un seul cours 
| les deux grands fleuves qui coulaient à une lieue de distance de Khonas; 


PATR. OR. — T. XV. — Fr. 3. 


4 ; * 4p . 5 
t [7H L llaluqu . Ll βμιμηπιἣρ p AMilluugengl Suicunnuiml lu Pnfuinnu, μι. dlipinbp 


les malades et les infirmes : beaucoup d'Hellénes |paiens!| ' erurent au Christ, * 


4 fol. 86 


* A fol. 86 
v? b. 


* A fol. 86 
Vox b, 


438 LE SYNAXAIRE ARMÉNIEN. ' — [502] 


Eph L lonluuu l df {μιὰ κι ph, T [gli L ilpun μ| πη! πᾷζψι ἡ" [μιν διε νιν [ν μι. 
uupuiligl guupuruurnp Lllinligenil Splioinulpuuglan[rs : ; 

b. inpidiidi [rcu Üpphupuu quim p Shisncifi glann(h, uilla [rh ns Eplilun, 
anzuuipni guns ἐπι. paligaphih ἡομπι [νει plounulpuuplin ph, un ἐπι παιδί τια ὦ 
gàlinu I ipliblu uimo[dliug un. unma : b pli begun. ludus Sploinulpaugliunhi 
Duunncáni φμίκη ει u[nl ieplipl ibplipliu Sunninunnlau | Ll. uil gluu . b. Lá gopnc- 
[luy Üunm ni pboimulpuuplinli Uhpuubi " gqopghp Sun L4 Üpppupuu, ει. 
ΤΠ qqopncp[ichu Dnm ni ε ε linpii qus [bn uihiliuni. ibiplibp , Ll. inluwuilil qsphz- 
unulpuuplan np lup ghiquipglaudph gurupuinaud iE Ll. upurinun bug d Lala idb5 
dL& : b. {ἡ κι pu nepp glinngl L db, μι. iin ulli ΩΣ li piu; Ll. Lib Ι 
ἥψιειι pu Imqii, E. uiliowipd Ll. ullum [uil dinug μι Κη πηι Ll uupuuucnph Üpppupuu : 

bul, ἥπιπμίνι [μα upuoinpli puipiiguirl I h inliqungli quii ply la. Lh dsl gurquop : 
b. iine ἀμ νη [rh guinis Ll. gSphoilpuuplinhi, Ll. qinlinhh qui np uihinzuihif 
luhuu, ἡ εδιμι. upuinncnid ou wuidliduuql llnbuugp quil ql iiL, guililuu ql bplgpl 
uilip gp Guizunnni Ll. lhinghiduidhuqh lpunimup βι [υἱνημπειδρ ἵεπή 5 


1 [hi] πεηη πη βῖι Β l| 3 quismgpi] ἡπι δη{ἡι B Ι 4 {λείπ πε ιδ] quiliomwuliEguic Binop 
add. B l| 12-14 hull Bninpliu] ... bs uunc] b. qupncghlwg Ugpupupun inkuwil 
quip uil gh Engl npujEu Epl gun hd : b. uuupLu iin nauenpliug Duunniau ηιπἰτη μι 
quip np Imsh LITT TETTE L upuun ua. plo farum] ρα μι Β. 


ils dirigérent ce cours d'eau sur l'église dans l'intention de la détruire et 
de faire périr le desservant de l'église de l'archange. 

Lorsque Archippas entendit le terrible grondement du fleuve, il n'eut 
aucune peur, car i| avait confiance en Dieu et en la puissance invincible 
de l'archange; il étendit ses bras au ciel et pria Dieu. L'archange de Dieu 
lui apparut comme une colonne de feu élevée de la terre au ciel et lui dit : 
Je suis l'archange Michel, des armées de Dieu; prends courage, mon 
serviteur Archippas, et contemple la puissance de Dieu. Saisi de frayeur, 
il tomba à terre et apercut l'arehange qui frappa de sa lance le rocher 
escarpé et l'entr'ouvrit. Il se produisit un énorme abime. Les eaux des 
fleuves s'engouffrérent dans l'abime, y disparurent comme dans un ereuset et 
ressortirent par l'autre cóté; l'église demeura inébranlable et solide avec 
son desservant Archippas. 

Les idolátres, confus, restérent pétrifiés ἢ sur place, et ils y sont encore 
aujourd'hui. On glorifia Dieu et son archange et l'endroit appelé Khonas 
avec de grands honneurs. Et tous ceux qui ecraignent quelque danger y 
accourent avec foi de tous les pays et leurs priéres sont aussitót exaucées. 


upo Lal, 
82309 [5anca29/ epalca sa So 
[eas lisolso 


4o χά! JaisB JÍÁL NM qs μὴν odo S. 


SANCTI. PIHLOXENI. EPISCOPI MABDUGENSIS 
DISSERTATIONES DECEM 
- DE UNO E SANCTA. TRINITATE INCORPORATO. ET. PASSO 
TEXTUM SYHIACUM EDIDIT LATINEQUE VERTI 


Mauritius BRIERE 


DISSERTATIO 1* ET II" 


PATR. OR. — T. XV I i 


NIHIL. OBSTAT. 


ie 29: octobris 4920. —. Dir) 
n OGRAEPINC CON 
PERMIS DIMPRINER 
Paris, le 29 octobre 1920. E E x d τὶ 2 


LE ra u^ I 


7 


Tous droits péservés. ——— 


AD. LECTOREM 


à E Doctrina quae Monophysismus' nuneupatur et ab Eutychianismo accurate 
| discernenda est, primos auctores habuit v* seculo iam vergente Dioscorum 
i Timotheum  Aelurum Alexandrinos patriarchas et vi" seculo ineunte 
- Severum Antiochenum patriarcham et Philoxenum episcopum Mabbugensem, 
; qui adversus concilium Chalcedonense (anno 451) pugnarunt. Catholicis 
: rero ad scripta propugnatorum cuiuscumque haereseos delenda semper 
ac üitentibus, quae de operibus graece scriptis Dioscori, Timothei maximeque 
| Severi supersunt, sparsa reperiuntur et praecipue in syriacis translationibus 
ad nos pervenerunt. Philoxenus autem syriace seripsit, et hae de causa 
minime mirum est si pleraque sua opera non evanuerunt et in multis 
1 | ii dicibus asservantur ?. 
— Pauca sunt. Philoxeni scripta quae usque in hune diem edita sunt?. 
—. Opus quod hoc fasciculo ineipimus in vulgus emittere, in duobus codicibus 
r 'ontinetur quorum unus (Vat. Sir. 138 — V) Romae in Bibliotheca Apostolica 
"Vaticana et alter (Ms. Add. 12164 — L) Londini in Britannico Museo exstat. 
Textum syriacum de his duobus codicibus sumpsimus, variis lectionibus 
neglectis quae ad orthographiam, non autem ad sensum pertinent, et Domino 
J. Babakhan, viro linguae syriacae peritissimo, maximas agimus gratias, 
quod textum punetis vocalibus instruxerit. Omnibus viribus studuimus ut 
translatio nostra vera sit et imprimis quaeque vox theologica uno eodemque 
verbo exprimatur. 
N 


Huic scripto Philoxeni titulum. servavimus qui ab Assemani inscriptus 


t : De Uno ex (Sancta) Trinitate incorporato* et passo dissertationes X. Cum 
M 

-.4. Cif. Joseph Lebon, Le Monophysisme sévérien, Louvain, 1909, — 2. Cf. Rubens-Duval, &neiennes 
Littératures chrétiennes, La littérature syriaque, 3* édition, Paris, 1907, pp. 355-356, el fusius, 
Assemani, Bibliotheca Orientalis, Roma, t. H, 1721, pp. 10-46, — 3, I. Guidi, La lettera di Filosseno ai 
nonaci di Tell 'Addá (Teleda), Roma, 1886, — E. A. W. Budgoe, The Díscourses of Philoxenus, bishop 
of Mabbógh, 1. 11, London, 1894. — A. Vaschalde, TAree Letters of Philoxenus, bishop of Mabbágh 
Home, 1902, et Philoreni Mahbbugensis Tractatus de Trinitate et Incarnatione (Corpus. seript. ehrist. 
ΟἹ lental., series 2*, 1. XXVID, Paris, 1907. — ἡ, Assemani : /ncarnato 


442 AD LECTOREM. [A] 


fasciculus noster duas dissertationes tantum. complectatur, quod proemium 
nobis proposuimus scribere, peracta editione proferemus , benevolumque 


lectorem rogamus ut summarium operis ab Assemani* compositum perlegat. 


Mauritius Bniknx. 


Insulis, 15 iunii 1920. 


l1. Vide Assemani, Bibliotheca Orientalis, t. II, pp. 27-30. 


"wr wc pw 


LI 


LzciiiSo) «οαλροῤδε» eoo: pros4| δρᾶ Q2» «δ ϑϑον J9aáznó| ὡω- αΐϊφυοῦ 19 Fl. μία: δῷ ajáso μὰ ' 


Keg SA oÁs χώο nii een; O(jiàMÁ, eS. xo :Nico - oS; Sb. Spas 195 9 Sa 
e'olLQ| WEoáx Jóej o9 [seio pia τό Q4 .SÀs ὅν; μϑὸ dinis odio Mihi. Alias. 


* 


CONFUTATIO ÉT RESPONSIO SANCTI 


? FECIT ADVERSUS QUEMDAM, QUI, CUM 


x 


PERSONAM ἢ 


LERTER TULIT, 


PRO DOCTRINA NESTORII DIXIT ET 


PHILOXENI, 


PROPTEREA 


EPISCOPI ' MABBUGENSIS, QUAS 


IN HAERESI ^ MANICHAEORUM ESSET, SO- 


QUOD SECTA EIUS DETECTA EST ', ET 


"TRACTATUM | COMPOSUIT ADVERSUS EPI- 


STULAM FIDEI AB EO (PHILOXENO) AD MONASTERIA SCRIPTAM. ET IPSE ITERUM 


HAEC SCRIPSIT ATQUE TRACTATUM ADVERSUS EPISTULAM SUAM CONIECTUM CONFU- 


TAVIT. 


DISSERTATIO PHIMA 


eo LE ὁ, Li iss 
áo, TR ME S pi Je&so μόν 


ES Bb οἱ NaSD sos Ni 
ἰΐ- νὰ ὸ sS ipis coss 


E E S CS oos lots JN azico 


μα o dai κα, Jes μὰς ΒΘ 


palle μὲ καϑοῦ οιἱάχνα δι» [sas ἡ e 


«ἀκα díáls ch. Εἱδβά 5.9 


32350 ἰοιϊάν, Jess sis d oot 


|. Titulus in V deest. 


l]. ᾿Επισχόπος. — 2. Αἵρεσις. 3. Πρόσωπον. ^ 


Ad verbum 


DE CAUSA CODICIS 


I.' Puto multos qui negotium tuum * v f. 1 


cognoscunt, me culpare, in eo quod 
nune facere incipio, quod adversus 
vana verba pueri scripto respondeam. 
Sed, quia ex mente puerili quidam 
arbitrati sunt. verba. pueri aliquid 
esse, coactus sum et ego ea confu- 
tare, non propter ea, sed propter 
aliorum utilitatem et vanam opinio- 


nem quam pauci de eis habuerunt. 
2 4 

^ 9 ^9 (3.4 » 
J.àorszsoo LL. μὰ, ὮΝ 

" . * 

2. Etenim, ut semel mens a gustu 
fidei Christi destitit et morbo erroris 
correpta est. à süpores ET lentrae apud 


eam mutantur, et (haec) arbitratur id 


Propt rsectam suam na ! 


LI 


SVO 


4^ DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [6] 


quod verum est verum non esse, et 
ea quae a veritate remota sunt sapo- 
rem veritatis ipsa possidere. Talis 
res enim evenit hodie hominibus, 
quibus veritas curae non est, sed qui 
errore ducti vel amore 


vel sunt, 


verborum  sculptorum — capti 


dilectione inventionum scientiarum 
vanarum vineti et apud quos simpli- 
citas verbi fidei quasi pro nihilo repu- 
tatur, ἡ quia ornatum verborum non 
possidet, nec inventiones cogitatio- 


num habet. 


3. Virtus est enim verbum veritatis, 
secundum doctrinam Pauli'. Et ei 
qui currit ad verba scientiae gu- 
standa et accipienda, verbum verita- 
tis non sapit, quia virtus est, non 
autem vox, et sententia, non autem 


ornatus, non autem arti- 


et veritas, 
ficium compositum : namque splendor 
fidei intra simplicitatem humana- 
rum vocum sapit. Qui vero externe 
loquuntur corporaliterque audiunt, 
ac quorum superbia scientiae in vana 
sapientia mundi * versatur, haec quae 
intra corpus sunt superflua repu- 


tant ^, et quasi nihilum hane doctri- 


nam audiunt, quia ei sunt mortui. 


^. Talis res enim evenit hominibus 


1. V | α...52. 


1. Cf. Rom., t, 16. — 2. Ad verbum : Haec... 


vel, 


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l. Ad verbum : Coram eis. 2. Ad verbum 


DISSERTATIO PRIMA. A 


vanis, nova amantibus, qui scriptis 


nostris simplicibus occurrerunt, Et 
quia in eis non invenerunt id in quo 
sibi complacent, neque errorem, nec 
ornatum sermonis, ea reiecerunt; et 


cum verum corpus universae tradi- 


tionis ipsa sint, ab eis ' pro tractatu 
a veritate alieno reputata sunt, ἢ quia 


veritatem mendacium existimat fal- 


sitatem et. fidem error computat 


infidelitatem. 

2. Sed, attendens quis sit ille qui 
scripta nostra reiecerit alque sese 
paraverit ad verba nostra confutanda, 
hoe 


gaudio compleor, et propter 


praecipue credo ea veritatem esse. 


Etenim cuicumque est intellectus 


experrectus et iudicium cautum ve- 
rusque gustus rectae fidei in se incor- 


ile) 


nostra recta esse confirmat atque ere- 


ruptus, propter hoe et scripta 


dit, " Nam quod a mendacibus reiici- 


tur et a deceptoribus refellitur, hoc 
veritas est et immaculata fides. 
6. Quidnam tibi evenit, o amice 


noster, qui, neque vocatus nec ab ullo 


ad hoe perductus, le ipsum professus 


I 


es ita stultum esse alque indoctum", 


et simul ac deceptor etiam I£znüarus 


(ἰδιώτης) esSO videberis? Etenim tibi 


verum non esse (d pro quo dixisti 


omnibus Luis notis hoi constat; nam 


s le? plus eulpatui quam à nobis 


haec doctrina, à pro qua nunc armatus 


ΣΎ ΠΕ 


4^6 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [8] 


es, ut proea sis advocatus (συνήγορος) et 
in persona (πρόσωπον) eius verba nostra 
confutes atque per id quod fecisti te 
ipsum doctum profitearis et eruditum. 

7. Quippe ad hoec opus vanum 
te adduxit haec passio furoris etiam 
atque irae, quam scio tibi inesse 
adversus nos, quia doctrina vestra 
impia detecta est'. Hane vindie- 
tam enim voluisti ex nobis petere 
contumeliis et conviciis quae in scrip- 
tis tuis super nos perfudisti, rur- 
susque his (hominibus) pro quibus 
dixisti, te ipsum commendare atque 
paenam malorum tuorum a te abigere. 

8. Vidisti 


doctrinae vestrae partes 


enim infirmas esse 
nec elus 
discipulos posse ex se ipsis hoc in 
errore stare; et, ad instar mali quod 
malum amat, ad alium errorem con- 
fugistis. Nam, quia omnes doctrinae 
invicem cognatione coniunguntur, eo 
quod extra veritatem sunt, currit 
alia ut ad aliam confugiat, quando 
fidei valida manus adversus eas arma 
sumit; hoc etiam tibi evenit et his 
qui tibi similes sunt, qui, ultionem 
veritatis fugientes, ad alium errorem 
confugistis. 

9. Sed te oportebat, * o perite, men- 


suram non excedere scientiae, de qua 
l1. V wo o8S., [S —39. V I aso 126. 


1. Ad verbum 


lose ἄν, Jessie Ιδοιΐγ Naso] 
J&218. μβνΐ oisó gs CSS. atas 
οἸξζβιωοῦ jas :h.ASE γχβάϑ ife 
Lá Jp κόρ μὰ μὲ μέ 

joe δ! J soc y» Jà2,.co 
Ss: JéN » Ml 


Ao δ!» fias. Saas Sá, 


bl κοὐ λοῦ 
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*e 


ΙΝ άλλο 


: Propter doctrinam vestram impiam quae detecta. est. 


LLo y Jéw jim ose S je 
J&—2i Jém «ij o SACS as 


Lais jer jns μᾷ δόο 

liso Joe [ιδάτὰ 5ὅ ia ase 
po VER «Ὁ «ὦ. gms 
Jis. Ó ori ML, ΤῊ V &N LAS 
juna ἴ6).56, οἰἰόγοι ο΄ γ»οὶ 
«ὅοι LL Ι; ico «9 «(μὴ οἱ; 
Jáxiss6 :μόοι «αὐ ἦο Jae jhé 
xi τνθ “κ“ὄοι ς.-ἀαϑόινλο [sono So 
"lá s ζο οἰάνακωας MIU] 
lil iei ἰδ αὐγῖν Jes τὸ ἢ Jas, 
Jm S v eS. coss 
L2 JLl.ss ail qx JDXax 
se] MED JAs$es cile γάρ, 
«Ὁ ἢ inel] SS Jas] Jis 
wie JA és Na ad] ἦν 1,25 
Lino φάθ qaesl[y ior ee 
Jiásyf AN. sse] «ϑόϊο . Li] Jess 
Jas] M3au]: 12.5 «Sotsá», Jil] 
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1. V ha? (slc). — 2. V eL osbo. 

1l. Tit., ΠΙ, 3-5. — 2. Eph., 11, 8-10, — 3. /hid 


111 
L| 


DISSERTATIO PRIMA, 4^7 
gloriaris, cum adversus nos dispu- 
tabas; et illud quod tractare tibi 
propositum erat, id te oportebat 


verbo tuo ostendere. De fide enim, 


ut videtur, quaestio nobis curae est; 


non autem de actibus singulorum 


inquirimus. 


I0. Nos omnes enim aliqua ex parte 


TO CNN obnoxii sumus, atque 


maculis et defectibus multis macu- 


lamur. Nec autem ex puritate operum 
nostrorum ad nos pervenit mysterium 


doctrinae fidei, secundum ἡ testimo- 


nium doctoris nostri Apostoli 


Eramus aliquando οἱ nos insipientes, 


et. increduli, et. errantes, atque ἴῃ 


malitia οἱ in. invidia agentes. Cum 


autem manifestata est beniqnitas et qra- 
Lia. Dei, non ex operibus iustitiae, quae 
fecimus nos, sed secundum misericordiam 
suam vivificavit nos per lavacrum rege- 
nerationis et per renovationem Spiritus 


sancti '. Et rursus alio in loco dixit 


Ad hanc gratiam nos omnes vocati sumus, 


HON CD operibus, ul ne (quis glorietur , 
ipsius enim creatura sumus, ' creati 1 
Ghristo lesu in operibus bonis? Et 
rursus dixit : Mihi omnium sanctorum 
minimo dala est qratia haec, in. genti 
hus evangelizare investiqabil ς divitias 
Christi*. Et rursus dixit : Vocaeit. mi 
qui prius persecutor fut, et blasphemus 
οἱ contumeliosus; sed — miserico duum 


RSV. u3 
v? a. 


ἀλ8 DE 


conseculus sum, quia ignorans feci sine 
fide. Propterea. abundavit àn. me gratia 
Domini nostri lesu. Christi et fides et 
dilectio erga eum'. Et rursus etiam 
lhedemptor noster in Evangelio suo 
manifeste nos docuit causam adven- 
vocare iustos, sed 


tus sul : Non veni 


peccatores ad paenitentiam ^. 


11. Ex his igitur cognitum est per 
gratiam apud quemque esse fidem 
Christi, neque opera esse quae hac 
digna essent, nec actus qui ad exi- 
mium mysterium fidei Christi appre- 
hendendum suflicerent. Non enim ex 
bonis et ex honestis actionibus fidem 
accipimus; sed, postquam fidem didi- 
cimus ?, ex fide haec (opera) apparue- 
runt in voluntate οἱ ratione vitae 
'" uniuscuiusque, ut ne sit illis qui 
laborant gloriatio de operibus, quia 


ex terra fidei exoriuntur. 


12. Etsi opera mea fidem repre- 


hendant, sicut dicis, ecce autem 


gratia (testatur) adversus id quod 
fidem meam firmat 


dicis, atque 


apostolicum verbum : Non ex operi- 
bus, ut ne quis glorietur *. 
I9. Etenim opera illius peccatricis, 


quae cum fide pedes Iesu amplecte- 


1l. V eel os. — 9, V om, waaas. 


TS im ST 9-556 


UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


2. Luc., v, 32. — 3, Ad verbum:: 


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1. V M lao. 


DISSERTATIO PRIMA. 


FOL 
AU 


batur, eius fidem non reprehende- 


runt; sed ipsa fides eius propitia- 
tionem operibus eius attulit. Cum 


ille 


fidem. eius propter opera eius accu- 


seriba pharisaeus, tibi similis, 


sasset, ille qui el veniam dedit, 
advocatus (συνήγορος) pro ea fiebat 
adversus obiurgatorem eius. Et, quia 


etiam iniquitas fidem eius valde adiu- 
vit, veniam peccatorum per potens 
verbum (peccatrix) celeriter aeccipie- 
bat; nec 


bus, 


obiurgatus ille qui propter opera fidem 
g [u1 pro] l 


accusata est fides ex operi- 


sicut dicis; sed aceusatus est. et 


reiiciebat. 
I4. Sic etiam ἡ latronis fides propter 
opera eius non reiecta est; sed opera 


elus propitiationem acceperunt 


propter fidem elus. Atque per eam 


maxime coronam aecepil et trium- 
phum victoriae ostendit gratia Christi, 
quia, illo Lempore quo venia peecato- 
rum universitatis in eruce secreto 
facta erat, omnibus datum est proxi- 
mum signum, (scilicet) venia latronis 
peccatorum. 

l5. Hoe modo Matthaeus quoque. 
ceterique alii 


οἱ Zacchaeus qui in 


sanctis Libris ad. tale exemplum 
ponuntur, sua ex lide celebres appa 
ruerunt, nee opera sua mala pu 


rum lumen suae fidei absconderunt 


ΑΝ 8 
Vac 


^50 DE 


16. Dilectionem tuam igitur non 
oportebat ex « operibus » nos obiur- 
gare. Sumus enim, sicut dicis, in 
omnibus malis, et innumeris peccatis 
nosmetipsi maculamur. Sed nostrum 
erat ' nos ipsos culpare, non autem 
Saplentiae tuae contumeliose nos 
exprobrare. 

I7. Nonne audiisti quid sanctus 
Liber dixerit ' : Causam tuam tracta cum 
proaimo tuo, et aliud secretum ne reve- 
les?? Aut nonne te docet consuetudo, 
quae in mundo viget? Quando ante 
iudices ex persona (πρόσωπον) adver- 
sarii causa dicitur, nulli licet * nego- 
tium quaestionis suae relinquere et 
defectus proximi sui inquirere; quod 
51 furore vel ira vincitur, sicut tu, et 
tractat quod ad actionem suam non 
convenit, ab omnibus exprobratur et 
ab iudice obiurgatur. 

18. Relinque igitur mala opera 
specie (σχῆμα) fallaci abscondita, sicut 
dixisti, quoadusque veniat Dominus, 
qui illuminabit abscondita tenebrarum, 
et manifestabit consilia cordium; et tunc 
Est 


igitur alius iudex nostris operibus ; tu 


laus. erit. uniuscuiusque a. Deo? 
vero disputator es, non autem iudex. 

19. In animo habuisti ad certamen 
(ἀγών) quaestionis accedere. Quare 


dereliquisti speciem (σχῆμα) pugnae 


1. V NE. 


1l. Ad verbum: Nonne audiisti sanctum Librum, quid, dixerit ? — 


UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[12] 
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2. Prov., xxy, 9. — 3. I Gor,, 1v, 5. 


[13] DISSERTATIO PRIMA. 451 


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μάχαν ' μοί Ν. 56, 


|. 1, e$». — 2, Ν «μων. 


1. Rom., xiv, 4. — 2. I Gor, 1v, 5. «ὦ 3. Matth., 


definitumque locum pugnantibus no- 


tatum, ac surrexisti ut stulte convi- 
cleris illi qui adversus te in disputa- 


tionem quaestionis ingressus est? 


jcce enim ἡ scis, tu qui ipsa haee 
vides, tametsi sit victoria extra lo- 
cum pugnae, victoriam non numerari 
ab illis quicertamen (zyóv)considerant. 

20. Tu autem qui figuram dimisisti 
atque notam dereliquisti et, quasi stul- 
tus ac barbarus (fB&c£zco;) qui nihil 
" scit, in regionem conviciorum exiisti, 
quo ponemus partem tuam et cum 
quonam sapientiam tuam  reputabi- 
mus? Nos vero oportet silere, ut alii 
causam decidant. Nonne audiisti Pau- 


lum tibi dicere : Tu quis es, qui iudi- 


cas servum qui tuus non. est? δὲ cadit, 


domino suo cadit; et, si stat, domino suo 


stat'. Et rursus increpat ipse Aposto- 
lus illos qui, sieut tu, invicem actus 


culpant, dicens : Nolite ante tempus 


culpare?. Et rursus Dominus noster 


quoque dixit : Qui vocat proximum 


suum stultum aut. insanum, reus. est 


gehennae (γέεννα) tg nis? 
| | 


21. In nobis enim vidisti opera 


mala, sieut dixisti, quae velamine 


speciel (σχῆμα) fallaeis abseonduntur. 
Te oportebat nostri misereri, scribere 


nostri corrigendi eausa, apud nos 


locum explere sapientis mediei, 


452 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


peccata nostra dolere, ut et nos pu- 
deat doloris quem de nobis (accipis) 
ac tecum doleamus. Num vero flevisti 
delicta nostra, ut decet doctores, 
ut fletu tuo erubescamus nostrasque 
culpas abluamus? Audiistine vero 
illum doctorem totius terrae verbo suo 
clamare : Quis infirmatur, * et ego non 
infirmor2 Quis scandalizatur, et ego 
non uror' ? Neque enim addidit hic me- 
dicus dolorem doloribus dolentium, 
nec auxit scandalum animarum eorum 
probro atque contumelia erga eos; 
sed praeter hoc cum eis pondus mor- 
borum eorum sustinuit. Illi? Evan- 
gelio scandalizantur, et ipse pro eis 
urebatur; illi? labuntur, eosque lap- 
sos? ipse erigebat ; illi * rident in sua 
mortalitate, et ipse pro eis flebat. 
22. Excellentiam tuam quoque opor- 
tebat ita facere, nec opera nostra 
mala exprobrare, sed poenitere ac 
dolere sensumque delictorum  no- 
strorum in nobis efficere. Es enim 
abstemius. Te non oportebat mihi 
intemperanti (ἄσωτος) ^ conviciarl. 
Sedisti in claustro; et ego de civitate 
in civitatem frustra * vagor, atque in 
colloquiis pravis et in consuetudini- 
bus non pulchris versatur vita mea. 
Quid te spiritualem, qui es extra 


mundum (facere) decebat, nisi de illo 


- 2. Ad verbum : /psi. —3. Ad verbum : 


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ἊΝ Ἰόοι μι fel nur Sons] 
οἷ, μον δ ὁ τὰν M CE 26: 


Lapsum eorum. 


[15] 


ΝαΞ δοόδ ϑϑο «accus οὔ s.s. «δὶ; 
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S-1323); Jóo «5j 


B 3] 


1. V ullo ἁμῖν. — 9. V om μοῦ lo. 


|l. Ad verbum : 7n auditoribus, — 2. I Gor, 


DISSERTATIO PRIMA. 


VI, 


453 


dolere qui suffocatur et conteritur 
Castus es, 


ΡῈ 
le 


cibis 


inter fluctus nee sentit? 
(atque) libidinem in me vidisti. 
oportebat castum me reddere. ἡ 
te abstines, ab alimentis ablactaris, 
humiliatur corpus tuum veste e pilis 
facta, * signum mortalitatis in omni- 
bus membris tuis apparet, macies sor- 
desque ex laboribus et vita ascetica 
super tota persona tuà effunduntur. 
Nonne cum his actibus conveniebat 
dolor probri loco, fletusque de lapso 
irrisionis loco, ae verba quae paeni- 
tentiam efficiunt sermonis loco risum 
auditorum ' concitantis, qui in serip- 
tis tuis notatur? In colle iustitiae stas 
atque spirituales cogitationes in te 


moventur, ut putas. Te oportebat me 


vocare et ad te ex valle peceati 
extollere, non autem in colle gloria- 
lionis stare atque convielis pro- 


brisque me lapidare. 
23. Nonne audiisti, quibuscum con- 


tumeliosos Paulus comparet? *. Neque 


adulteri, )ς), 


neque intemperantes ( X2( 70$; 


neque qulosi, neque InOS( ulorum (}}}- 


Tt, 


1." {] 


contumeliosi, ] 


cubitores, 


hi 


Nonne sentis rursus, 


neque 


ebriost, reqnum Dei. hereditabunt ἢ 


eliam in mundo 
omnibus stultos 


contumeliosos ab 


reputari ? Nonne meministi, quo vultu 


de templo descenderit ille superbus 


9-10 


ΝΎ. ἢ 


AD^ 


pharisaeus ', tibi similis, quia expro- 
braverit publicanum prope se (stan- 
tem?)? Nonne legisti in libro beati Da- 
vid, Saulem * vitam eius persequi, nec 
ullum verbum contumeliosum dicere 
(ipsum) voluisse? Et, cum alii eum in- 
citarent, ipse nequitiam fugiebat, 
adeo ut paenitentia in se nata sit, 
propterea quod cornu pallii inimiei 
sul secuisset?. Nonne audiisti eum 
dicere in quodam ex canticis suis : e- 
Iribuerunt. mili malum pro bono, et 
odium pro dilectione, et ego orabam pro 
eis^? Et rursus dixit : Propter aegritu- 
dinem eorum cilicio indutus sum, el in 
ieiunio humiliavi animam meam; quasi 
amicus el quasi frater incedebam, ac 
quast ille qui in luctu sedet, miser eram 
propler mala eorum; et psi propler 
dolorem meum convenerunt et laetati 
me?. Haee sunt hominum 


sunt de 


divinorum, * tua vero ea quae tibi 
conveniunt. 

24. Quod si ad Libros non attendi- 
sti, quorum verba a te derisum reputari 
scio, nonne (ἄρα) obediebas doctori- 
bus tuis philosophis (φιλόσοφος) " Con- 
tumeliosis suis benedicebant, et pro 
vulneribus honorem reddebant, eo- 
rumque vita intra mundum in glo- 
riatione patientiae versabatur. Nec 


meministi vero, praeter hos, illius 


1. V BiheessS. — 9, V 9533. — 3. V [9a*eaS.9. 


1. Ad verbum : Nonne meministi illius phari- 


saei... quo vuliu? — 2. Cf. Luc., xvii, 10. — 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


46] 
SR insi e Nas Jl Sols 
Nato J| oc& qe! hase uibs 
"οὐ Weohi iei jiiáj μ5Ν55 
ΙΝ ἡ οἱ coi SACS" Jd 
Ii. de se» uazmJi Jis 
«9 ὅοι dise o οὔοι QiLzas 
LS sS Lui sors. οἱ :Jér vor. ας 
δι. τ οἵ ομβόβ ον, Ans) 
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Jae σάλι δ» voii zso «Ὁ ΝΕ. 
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volo «Ἀόομ δον Νώοοι Jie pile 


Lá νυν Qéeléanai ss5[ 


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NT E EC INCUN 


3. Ad verbum : Propter cornu..... quod. secuisset, 
— ^. Cf. Ps. cvi, 4-5, — 5. Ps. xxX1v, 13-15. 


ΕΝ δ οόι Hal «Ὁ 
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3 Sá eoa o ζ TS asas; Jl Xa 


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|. V el. — a. 


l. Ad verbum 


» 9 
981] $0 sa fona δὶ 


V srt δ. — 3. V |9ax2a2N,9 


: Cum [fides inquiritui 
es eorum assecla esse. 


PATR. OR. — T. XV. — F. i 


praeceptoris tui quoque Bardesanis, 


quem, propter  longanimitatem 
pulchramque responsionem ad omnes, 
discipuli eius in libris suis praedi- 
cant. 

25. Undeergo formam huius stulti- 
tiae tibi assumpsisti ? [n Libris? Libri 
te non docuerunt ; Dominus noster tibi 
non ostendit : apostoli tbi non nota- 
runt; philosophi (φιλόσοφος) mundi tibi 
non monstrarunt; doctores tui hae- 
relicl (αἱρετιχός) tibi non tradiderunt. 
Certum est igitur hanc esse libidino- 
sam passionem pueritiae nugasque 
cogitationum maturitate scientiae non 
lirmatarum. Intra quaestionem, risus ; 
cum responsione fidei, contumelia ; in 
certamine (ἀγών) disputationis, convi- 
cia; In inquisitione fidei ', libidinosa 
verba insipientiae; * in petitione apo- 
logiae pro veritate, facetiae 


5 GU. U. E 
C. 


et sermo qui apud auditores * 


risum movet. Harum rerum, o sa- 
piens, cognoscitur regio, atque eogno- 
secuntur illi qui eas dicunt, et rursus 
eognoscuntur illi quoque qui eas 
audiunt. Sed, quia eorum verba in 
scriptis tuis ponuntur horumque vana 
irrisio intra verba tua notatur, prop 
ter hoc certum est te asseclam eorum 
esse? rursusque eos ' 


qui tibi convi 


niunt tuos auditores 


ἡ. V om, «o | Lot V δδδδο 


Ad verbun / ü A : Du Y 


A56 

26. A doctrina sanctorum Librorum 
enim omnino remotus es, et, si pauca 
ex verbis eorum apud te sunt, arti- 
ficii causa tantum a te colligun- 
tur. Socius philosophorum (φιλόσοφος) 
profanorum, sicut te ipsum nominas, 
non es, ut testantur libidinosae passio- 
nes tuae paucaeque opiniones tuae, 
quae ex verbis tuis vidimus atque iam 
diu cognoscimus ; et praeterea rursus 
ad mensuram horum non pervenisti. 
Unde enim possibile erat? Heri phar- 
macopola emptorque ac venditor, et 
hodie philosophus (φιλόσοφος)! Sed, o 
sapiens, secus ae optabas, tibi eve- 
nit. Propter hoc sapiens volebas 
nominari, * et contrarium tibi eve- 


nit, quia unicuique manifestatus 
es stultus esse atque blasphemus. 
Nam neque disciplinam, nec scientiam 
humanam, nee ordinem (τάξις) pul- 
chrum verbi, nec responsionem ordi- 
nate (compositam), nec abundantiam 
eloeutionis, nec intellegentiam Li- 
brorum, nec opinionem quae expla- 
nationes invenit, nee rectitudinera 
cogitationum, nec verbi maturitatem 

quae etiam 1n doctrinis alienis 
invenitur, nullam ex his (rebus) in 
verbis tuis invenimus. Unde potera- 
mus te sapientem aut doctum repu- 
tare? Quia verba composuisti, quae 


apud lectorem risum movent? Án quia 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[18] 
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jS ΜῈ lo INA LUE oido δά 
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ἅχ τὰν fo :Li£ál. [1415]. Jio 
μάλ 4,5 οἱ Lizasi?2à JAN o, 
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|. V |3a22255. —— 9. 1, BuSaso. Δ... 3. In V folius 2"* translatus est et post folium 4" restituen- 


dus est. 


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- [19] DISSERTATIO PRIMA. 457 


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artificio verbi 100081 mihi conviciatus 
es? [n his enim et talibus mimi (viuo; 


te sapientiores sunt, vanique homi- 


nes) et vagi, qui ad hilaritatem ac 


risum mensarum  conducuntur. te 


artificlosiores sunt. 


27. Et si rursus te dicis multas 


doctrinas cognoscere, ecce nescis quid 
sectae opinentur, ut ex seriptis tuis nos 


Ostensuri sumus. Nee rursus in. ha« 


doctrina, cuius personam 


ποῦ πον 
tulisti, quidquam scientiae invenisti, 
quod adversus verbum nostrum re- 


spondeas, nisi parva 'et vilia, quae 


sciunt quicumque in hae doctrina sunt. 
Invenisti vero aliquid amplius, quia 
impudentius eis blasphemasti. Quis 


alius enim fiebat proprius suus redar- 


eutor ab initio. verbi sui, sicut tu 


Nam ab initio seriplorum tuorum 


lestatus es te ipsum ad instar ' inimici 
verba nostra redarzuere, sicut dixisti. 


Numquid inimico. videtur 


(ἀραὶ ab 
ul quod convenit? Potestne cogitatio 


furore plena ordinate loqui? Quis 


nesclt animae caecitatem esse furo 


rem, intellegentiaeque obcaecationem 


Irae esse praedam ? Incepisti TT 


viam quaestionis incedere ; et ab initio 


seriptorum tuorum testatus es te ip- 


sum eaecum esse, Ergo eum ceaeco 


nos oportet Iicedere, atque cum 


BC 1.4 


458 


obcaecato in semita quaestionis am- 


bulare. 


28. Si ad instar inimicorum te con- 
fessus es nos redarguere, neque vera 
est redargutio tua, nec fidelis con- 
futatio tua. adversus verba nostra; 
neque contumeliis, nec conviciis, nec 
ulli ex his (verbis) quae ad confuta- 
tionem verbi nostri scripsisti, nos con- 
venit credere, quia ea inimicus 
dixit. Vide verbum tuum, * o docte, 
et noli in seriptis risum tuum tradere. 

29, Recte audiisti verbum Apostoli, 
quod dixit : Nolite quasi inimicum eum 
existimare, sed corripite eum. ut. fra- 
trem'. Et haec cui? Illi qui in delic- 
to * defectuum praeoccupatur. δὲ quis 
vestri praeoccupatus fuerit 4n delicto, 
vos qui spirituales estis, inslruite eum 
in spiritu humili?. Et, quia hunc doc- 
torem recte audiisti, totum verbum 
tuum mansuetudine plenum est et 
humilitate atque paenitentia cum 
dolore! Nam ille qui legit verbum 
tuum, statim sentit passionem co- 


eitationum tuarum, quae non his 


9 
(sensibus) quos Paulus docuit, sed 
furore et ira et contumelia et convi- 
ciis moventur. Nec te puduit usque 
eo venire, ut quasi mulieres insipien- 
ter malediceres. 

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l. V lois Io: — 2L 


l. Ad verbum : Per «aciem gladii ltom 


DISSERTATIO PRIMA. 


À 


A450 


ut confitetur verbum 


Et 


tuum, de his (rebus) me corripiebas. 


30. 


ecce, 


O (ἄρα) stulte, quis unquam a te visus 


est ira sanans iram, ac clamore 


compescens clamorem, et vi furoris 


cohibens furorem, hoc est, per acu- 


tum ' gladium (ξίφος) vulneri admovens 


remedium? * Quaerebas, secundum 


verbum tuum, ex fovea furoris et irae 


et conviciorum οἱ contumeliarum 


me educere; et infra me cecidisti. 


' Stultitiam meam volebas ostendere, 


et insaniam tuam manifeste osten- 


disti. 
31. In quo nos docuit Paulus malum 


UHHCIL. (d 


vinci? Nonne in bono? Nolite 
malo, sed. vincite in bono malum^. Di- 
lectionem tuam oportebat ita facere, 


si illius es discipulus, cuius ad verba 
in specie (σχῆμα) confugis. Sed, quia 
hoc non fecisti, doctrinae eius adver- 
sarius es, non autem discipulus etus, 
ul testantur ipsa quoque verba tua. 
In me enim superbiam vidisti. Te 
induere 


adversus ean 


oportebat 
ambitionem 


Te dee 


humilitatem. me 


deprehendisti, sicul dicis, bat 
ad submissionem eurrere. Praevenisti 


(USO uc 


plenum 


Md 


me contentione 


verborum 


quaestione persuasio 


nem {πειῖσι veritatis te oportebat me 


A60 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


adducere, Inquirentem mysteria inef- 


fabilia, sicut dicis, me invenisti. Te 


decebat me docere silentium fidei. 
Inimicitiam odiumque erga alios * in 
me invenisti. Cum dilectione et 
amore animaeque bonitate tibi pul- 
chrum erat ἢ 
enim de te ipso quoque confiteris. 
2. Audiisti me dicere (id) quod inef- 
fabile est. Te non oportebat audere 
plus quam me, sed silentium mihi 
iubere per silentium tuum, ne impu- 
denter tractaret lingua mea illa quae 
supra sensus sunt, sicut dicis. Quis 
enim arguitur, propter verbum Pauli, 
quod sub deprehensionem sensuum 
suorum subiiciat christianorum (yg- 
στιανός) fidem? Cui convenit cum Apo- 
stolo praedicare : Parum ex multo scio, 
atque. parum ec. multo. propheto ' ? 
(Utrum) mihi qui profiteor voces fidei, 
indagationem earum fugiens silen- 
tioque explanationem earum hono- 
rans, an tibi qui de unoquoque ex 
verbis fidei explanationem me rogas? 
Nonne arguisti, sicut dixisti, cum 
Paulo illum qui sub deprehensionem 
cogitationum humanarum subiunxit 
christianorum (χριστιανός) fidem? Quo- 
modo igitur verbo tuo rogasti : « Ex- 
plana mihi : Quomodo descendit hypo- 


stasis Filii de caelo? Quomodo (Deus) 


EUR ulaNL.., re 


ad me accedere. Haec 


Lai ose 


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[23] DISSERTATIO PRIMA. ^61 


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l. Ad verbum : 


incorporatus est ? ()J"uomodo factus est 


homo? Quomodo ἢ passus est impas- 


sibilis? Quomodo ' mortuus est im- 


mortalis? » Hae rogationes enim fide- 


lium non sunt; nec de his et de eis 


similibus inquirit quicumque fidei 


christianorum (χριστιανός) mysterium 
sensit. 

33. Etenim haec quoque fidei myste- 
ria sunt : De caelo descendit ille qui 
est ubique. Et in utero habitavit. ille 
quem mundus non continet. Et suf- 
fecit sinus Virginis illi quem tantum 
sinus essentiae continet. Et initium 


habuit ille eui non est initium. Et 


factus est homo verus Deus naturalis; 
et incorporatus est; et apprehensa 
esl hvpostasis | inapprehensibilis. 
Et crescebat im. statura sua eorpora- 
liter ille qui integer et perfectus est 
in hypostasi naturae suae. Et intra re- 
cionem exiguam limitatus est ille in 
quo limitantur omnes vires vivae et 
naturae et ordines (744). Et passum 
est et mortuum est propter salutem 
omnium vitarum illud Verbum quod 
in carne manifestatum est. llaee et 


talia fidei christianorum (γοιστιανῦς 


mysteria sunt; el quicumque ea co- 
gnoscit, scit ea non deprehendi, ai 
ille qui ea deprehendit, Ips: ' scil ea 
non explanarl. 


"f 


34. Dixisti de m *I in seientia 


exereltatus esses, silentium honorares 


iropterea quo | stupot mihi oceurrit ', 
pro] | | 


Propler stuporem qui mihi occurrit 


Tof: 


EEUU. 25 


r9 b. 


^02 


' verborumque paucitatem diligeres. » 
Hoe (quidem) ipsum verbum tuum 
testatur, cum ignorantiam (ἰδιωτεία) 
mihi exprobras : « Haee est tota 
doctrina tua : Mortuus est immorta- 
lis; passus est impassibilis; factus 
est ille qui est. » Ecce verborum 
meorum paucitatem tu agnovisti. . 
35. 'T'u vero, o sapiens, quite ipsum 
et be 


confiteris mysterium eius silentio 


profiteris* fidem honorare 
tenere, de unoquoque e capitulis fidei 
explanationem me rogasti : « Quo- 
modo descendit hypostasis de caelo? 
Metaphorice? Vere? Naturaliter? Hy- 
postatice? » Hae tuae rogationes cu- 
iusdam sunt fidelis? Et : « Si nescis 
quomodo descenderit, noli dicere : 
Descendit; sed mendacem die Lai- 
: Des- 


cendit, tu me doces confiteri : Non 


brum. » Et, eum Liber dicat 


descendit. Et : « $1 quis dicit unum 
ex Trinitate Christum esse, haec est 
blasphemia. » Et illud quod scriptum 
est : "^ Deus factus est homo, nee 
mutatus est, tu scripsisti : « Non 
factus est, ideoque non mutatus est. » 
Et illud quod a patribus nostris dic- 
tum est : Incorporatus est mansitque 
spiritualis, dixisti : « Non incorpora- 
tus est et propter hoe spiritualis man- 
sit. » Et illud quod Paulus dixit 


Misit ἢ Deus. Filium suum, et factus est 


l. V οονίο. 


]l. Ad verbum ; 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


Ne 

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; Sapientia, tua vero, qui te ipsum profiteris. 


[25] DISSERTATIO PRIMA. ^63 


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Ιόοι e 335 φόνον, Jot aac», ΠΝ θοὸν 
«ὅν. χιζαν μμέϑυξ o3 sólo] δι) o3 


a, 


1l. 1, om. oo, 2. Lom, Joss 


1. Gul, 1v, 4, — 2. Ioann,, t, 14. V d[hid 


ρα; muliere', tu dixisti : « Homo est 
(ille) qui missus est. » Et illud quod 
loannes scripsit Verbum caro [ac- 
Lum est?, tu scripsisti adversus hoc : 
etsl vere 


« Visum est factum esse, 


non factum est. » Et, eum Libri de 
Filio Dei passionem mortemque prae- 
Homo est fille 


Et Ipse 


dicent, tu scribis : « 
qui naturaliter mortuus est. 
hie homo, » sicut. dixisti, « naturali- 
ter natus est, et naturaliter crescebat, 
et naturaliter atque necessario esu- 


et somniabat dor- 


riebat sitiebatque, 
miebatque, et laborabat eratque fati- 
gatus, et patiebatur moriebaturque. » 
Et rursus illud quod prae omuibus 
stultum. est ac impium, scripsisti 

« Naturaliter quoque resurrexit, et 
creatus est intra 


naturaliter rursus 


uterum, » sicut dixisti, « a Deo faetore 


omnium naturarum ». Et illud quod 


Dominus noster dixit : δον tem- 
plum " hoc, et eqo in Lribus diebus 
eacitos illud *, tu explanasti : « lesus 


est templum quod solutum est, id- 


que excitavit Deus qui (erat) in eo. » 
Et illud quod Paulus dixit Deus 
fuit. in. Christo, qui mundum  recon- 
ciliavit cum | domination: sut ^, tiu 


dixisti : « Filius naturalis per. Chri 
stum. » Et illud * quod dictum est : 
lesus a Nazareth | cireumibat, { hos 
qui & Malo verati sunt s d, q 


Deus [ui Cul eo ἊΣ ripsisti Ver 


bum lesu adhaerebat, et signa 1n. eo 


A64 


faciebat. » Et rursus : Prophetam 


suscitabit. vobis Dominus ex fratri- 


bus vestris', dixisti. : « Homo est 
Christus, ille qui est ex semine Abra- 
hae et David. » Et rursus notasti 

« Quieumque non dicit alium in alio, 
hoc est Verbum in lesu, Maneti Mar- 


» Et 


« Quicumque profite- 


cionique et Eutycheti assentit. 
rursus dixisti : 
tur Verbum,unam ex hypostasibus Tri- 
nitatis, descendisse et in Virgine ha- 
bitasse, ut Arius et Eunomius cre- 
dit. » Et rursus dicis : « Quicumque 
"dieit Deum qui est hominem factum 
esse, praedicationem Manetis prae- 
dicat. »* Et rursus séripsisti : « Qui- 
cumque profitetur infantem illum qui 
ex Virgine natus est, Filium esse 
Altissimi, Bardesani assentit. » Et 
rursus dixisti : « Quicumque non pro- 
fitetur Verbum ex Virgine sumpsisse 


Christum, primitias nostras, plus 


Ν᾿ ὃ quam Apollinarius blasphemat. » ἡ Et 


γ" ἃ. 


rursus dixisti : « Quicumque profite- 


tur Deum hominem factum 


esse, 
vocabulum paganorum eitat. » Et rur- 
sus dixisti : « Quemadmodum Deus 
non mortuus est, ità ex Virgine non 
natus est; nec nos oportet Virginem 
dicere Deiparam, sed Christiparam »; 
(quod est) primum vocabulum Nestorii 
blasphemiae. ^ Et rursus dicis 
« Christus qui natus est, ipse est qui 
passus est et mortuus; et Deus na- 
üvitati mortique Christi nequaquam 
]l. V bo». — 


2. V eg — 3, V Meo. 


1. Deut., xvii, 18. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[26] 
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oá.i sa N a 39 Ww oá Nw Nu] i6] 
υϑάχο q Ns wa lo a3) odi oos 
Mss qi Ni] iiis festo LS] 


1. Ad verbum : Quod dicitur, — 2. ^d verbum 


DISSERTATIO PRIMA. 


“δ: 
εἴ. 


» Et rursus scripsisti 
: Descendit. Chri- 


communicavit. 
« Quae dicuntur ' 
stus, et : Descendit Filius, et : Descen- 
dit Spiritus de caelo, vera non sunt ; 
nec de hypostasi Filii et Spiritus haec 
vocabula dicuntur. » Et rursus dixisti : 


« Christus nomen est quod indicat 


naturam hominis ae oeconomiam 

quae in eo fuit ex Deo; Deum 
autem hominem factum esse nomen 
Christi non patefacit. » Et rursus 
dicis : « Quemadmodum sunt. tres 


hypostases Patris et Filii et Spiritus 
unus Deus, non autem tres dii, ita sunt 
duae hypostases Dei et hominis ' unus 
Filius »; ex quo ostendes Christum 


Filium cui nominatio 


Filii 


nitur. 


esse, 


grat lae 


naturalis per graliam impo- 


Et rursus dixisti : « Quemadmo- 


dum rex purpuram? induit, quae In 
semetipsa est extra hypostasim regis, 
ita induit Deus aliam hvpostasim 
hominis, quae sibi pro purpura fuit. » 
Et rursus dixisti : « Quemadmodum 
habitat homo in templo, atque alia 
est domus et alius est ille qui in ea 
habitat, 


templo suo. 


ita habitavit Verbum in Iesu, 
» Et rursus de mysteriis 
sanctis blasphemasti, dicens : « In 
memoriam huius corporis ponuntur, 
Ipsa Irt vere 


quanquam corpus 


vocantur. » Et rursus dicis adversus 


traditionem Domini nostri quae hy po 


pa- 


V eruagd 


atases Patris et Filii et Spiritus s 


ravit nobisque tradidit; " tu 


seripsisti adversus eam : « M possibile 


Purpui 


ΝΎ Ὁ 


v? c 


^E re] 


E3vf..6 


^66 


DE UNO EX TRINITATE 


erat hypostases uno vocabulo dici, 
non oportebat nos dicere Patrem et 
Filium et Spiritum. » Et rursus (haec) 
nomina vocasti imaginem (εἰκών) figu- 
ramque alicuius (rei) alius " extra 
hypostases; (ipsa) autem neque indi- 
cant hypostases nec significant. 

36. Ergo has opiniones et tales 
nobis tradidisti in seriptis fidei tuae 
atque blasphemias stultas, quas nec 
ipse Nestorius magister vester tam 
manifeste dicere ausus est. Et, post 
haec et talia, me doces : « Argue 
cum Paulo illos qui sub deprehen- 
sionem sensuum suorum christiano- 
rum (χριστιανός) fidem subiungunt. » 
Dic mihi, o deceptor : Quid est ex fide 
christianorum (χριστιανός), de quo na- 
turaliter et humane. non locutus es? 
Et quae sunt ex mysteriis divinis, 
quae sub deprehensionem passionum 
non subiecisti? Et quid est illud 
Parum ex multo scimus, quod specie 
(cy4u«) fallaci citasti? Eece enim 
docuisti omnia cognosci atque expla- 


narl, sicuti 


sunt, ac sine metu 


scripsisti : « Tota Christi oeconomia 
a nativitate sua usque ad mortem 
suam naturalis est, nec est in ea ali- 
quid mysticum, nec fide dignum. » Et 
de hypostasibus rursus dixisti 
« Nonoportet singulis nominationibus 
eas dici, ut Dominus noster tradidit. » 
IE S99 7» (sic) 


V 4o. — 2, T, ars. 


INCORPORATO ET PASSO. [28] 


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Jóo νοῦ! Ji :Isoáio ὁ, [6 1.3 
Νωΐο ὅϊο .μμὅ3ο [ἐϑό y $36], 
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[29] DISSERTATIO PRIMA. ^67 


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J&NéN SS μὰν μά, ss asas 

-9. V et L eias. 


1. V el L esas. 


l, Ad verbum : 7n persona (πρόσωπον). - 


Et honoris consubstantialitatis causa ' 


adulte- 


rasti. Sed nos non latet qua mente 


distinctionem hypostaseon 


haec seripseris ἢ 
27. Nam, quia omnes has blasphe- 


mias dieturus eras. talemque impieta- 


tem 1n seriptis notaturus ac tradi- 
turus eras, verbo speciei ana 
fidem praehonorasti, et dixisti 


« Silentio tradatur, nece. contumeliose 


laedantur haec quae (sunt) supra hu- 


manitatem. » Et rursus : « Vinciatur 
lingua, ne impudenter tractet haec 


quae sunt supra sensus. » Et rursus 
dixisti : « Parvum est. verbum prae 
magnitudine huius inventionis. » Et 
rursus : « Non subiungitur sub sen- 
sus christianorum (χριστιανός) fides. 

51 vera sunt haec et a te recte scripta 
sunt, quare hae blasphemiae quae 


postea (veniunt)? Et hae inquisi- 


tiones * el interrogationes, quae non 


sunt necessariae? Et hae rogationes 
quas nemo tam impudenter sicut tu 
rogavil ? 

38. hecordare 


tuarum ad me ae 


enim rozationum 
quaestionis Luae et 
inquisitionis tuae ἡ de mysteriis divi 
nis; atque te pudeat verbi tui, ae 
te ipsum noli reputare fidelem. « Quo 


modo unus ex Trinitate. descendit 


(Quomodo Ipsa hypostasis descendit 
habi- 


de caelo , Quomodo un | Irgine 


Ad verbu Sed n non I n 


IET; ἢ. 6 


σαν 1... 


A68 


tavit ille qui est ubique? Quomodo 
factus est homo? Quomodo natus est? 
Quomodo crescebat in statura corpo- 
raliter? Quomodo nobis similis fiebat 
Deus in unaquaque re? Quomodo 
manducabat bibebatque? Quomodo 
patiebatur moriebaturque? Quomodo 
surrexit ipse propria virtute? » 

39. Hae sunt tuae rogationes ad 
nos; ac te ipsum fidelem nominas, et 
specie (σχῆμα) fallaei fidem laudas, 
maxime quo tibi facilius sit in eam 
blasphemare. Sie enim quoque fit, ut 


ille cui non est secundum eam veritas 
in operibus, ipse maxime per verba 
laudem (κλέος) eius exaltet. Nam, non 


propterea quod amor veritasque 


fidei* apud te sint', verbo tuo eam 
exaltasti, sed quia putasti te laudibus 
(κλέος) metaphoricis blasphemias tuas 
tegere nosque decipere una cum 
ceteris aliis. Neque autem blasphe- 
miarum tuarum corpus dimittimus, 


ut ad umbram laudum (χλέος) tuarum 


attendamus; ' (nec), propterea quod 


verbo fidem metaphorice exaltas, nos 
latet error tuus, qui insequitur. Ete- 


nim intellegentia Christi induti sunt 


quieumque — veritatem — fidei pure 


tenent, inveneruntque iudicium spiri- 
tus, ut dixit Paulus ?. 
sunt 


A0. Quare vero necessaria 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[30] 
Jóo Lii] Ἢ y Νά...» uoto 2], 
Jén 34 Jis] S] μά, sss 
[MSS Hi] x MIDRRS osenás 
Ns] Lia] opo Ss Jà S Jot 
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1|, V Lo. — 9, T, et V e Sao. — 3, L; et V eiSosol. 


l. Ad verbum 


: Non. propter amorem et veritatem fidei quae est apud 16. — 2. Cf. Rom., ὙΠῚ, 6. 


E [31] 


πος 


SEA NA; EON E E REN 

ALS κοόνδ αὐ» $ 3j» h36]s μὰξ 3 

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di vies «Sol sess Jes [δὼ 


92A 


Ἀζϑῦ δί ws y ἡ} JI] M 


Áo αὐτάν, Ji. ad] | 
L4: Lgsnsé) sedis [IN QN32o 
Lii Sese 1] Lib ἤν pecado 
fbi 8... wepSAG Jb, 
:ορβσι Ιάν ἢ ομβάυ μὴμᾶν οὐ UON 
JC ssi οὐδ ονὸ Jià Ww. Jis] 
e| (οι 116: "ἢ ον exal304 orsa) 
ΝΑ Jl JRsostsi Jesi μβϑ Jj 
oujJ5 A μι] ele Hi5à es 
GN am s» JI :Mipzas [ἃ νὰ θιν 


1. L la2L. 


1. Ad verbum : Sine disciplina. 


DISSERTATIO PRIMA. 


^60 
verba, ubi opera requiruntur quae 
videantur? Etenim pro eo quod 


dixisti : Nos oportet silere, debebas 
ailere. Et pro eo quod scripsisti : Ne 
liaec 


contumeliose laedantur 


quae 
sunt supra humanitatem, nonne verbo 
tuo contumeliose ea laesisti? Et pro 
eo quod Paulus (dixit) : Parum er 
multo scimus, num operibus ostendisti 
[6 nescire? Cum verbo speciei (σχῆμα 


praedicas te nescire, num te decet 


ostendere totam explanationem ἡ my- 


steriorum divinorum te scire, et cul- 
pare stultosque ac indoctos ' reputare 
illos qui confitentur se nescire. Sed 
te oportet scire, o comes noster, nos 
scire (quosdam) esse qui fidem laudent 
veritatemque  glorificent, 


non quia 


eam diligunt, sed quia ' eos sua con- 
scientia impellit. 

^l. Quemadmodum (homo) quidam 
qui odio habet suum proximum, eum 
evenit ut odium. suum manifestetur, 
anathematizat 


multum iurat οἱ 


Odium non habeo, quia persuasione 


(πεῖσις) verborum t excogital 


'qrere 
odium quod in se (est); alius. vero, 


cuius vera est dilectio e rga proximum 


hac re non indiget, ut v 


diligi 


suuni, 


eum  eertiorem faetat. a. se 


quia verae dilectionis defectus est 


etiam (hoe) quod verbo se ipsam mani- 


*Lf.6 


*-wI10 


NK T5f6 


Ee 
v? b. 


470 


estet; ita et ille quoque qui fidei 
mysteria sincere tenet, non indiget, ut 
verbis laudes (κλέος) fidei plectat, sed 


operibus ostendit eam occultari atque 


abscondi', mysteriumque sublime 
esse (ac) ineffabile. Nec verbo 
dicit Fides ineffabilis est; sed 


tacet, eamque non tractat. Et pro 
eo quod verbo dicit : * Silentium sit, 
operibus (14) ostendit eiusque nego- 
tium silentio praetermittit. Et pro 
eo : Non indagatur, eam non inda- 
gat; et pro eo : Non inquiritur, eam 
non inquirit; et pro eo : Non de- 


* 


prehenditur, non * eurrit ut eam 
deprehendat. Et pro eo quod dicit : 
Parum ex multo scimus, per silentium 
suum se ostendit parum ex multo 
scire. Et pro eo : Non subiungitur 
doctrina sub sensus, non subiungit 
eam sub sensus. Et pro eo quod 
alum iubet eius verba contrahere 
elusque opera extendere, contrahit 
ipse verba sua de mysteriis divinis 
atque opera sua extendit mandato- 
rum observantia. Et pro eo quod 
se ipsum alius (hominis) doctorem 
profitetur, ipse per se ostendit grave 
atque difficile esse mysterium divi- 
num?, neque ad verbum venire, 
nec sub explanationem cadere, nec 
intellepentia deprehendi, nec intel- 


1. V om, ll. — 2. V add. e &. 


Σ 
οι!ό,μ-Κὰς Ja lvo JpSx5 «ὅσοι» JI 


Ji» ΕΝ τ δ del |7|556 eden óo 
Jj, δά sé] JS Νϑόδνο 


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l. Ad verbum : Eius occultationem et absconsionem. — ὃ, Ad verbum : Pondus et difficultatem 


mysterii divini. 


me 
P ΤῊΣ 


[33] 


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l. V et EL, «52220. 2. L €59,32. - 9. V 905 


ISI" Gor.. 1, 17. 


PATR. OR. — T. XV. — VF. ἡ, 


DISSERTATIO PRIMA. ^71 


lectu indagari, liec veritatem ex 
verbis manifestari, sed per observan- 
tiam mandatorum sapere. 


42. Haec 


te oportebat opere ostendere, ut ex 


et talia, o comes noster. 


opere tuo, non autem ex verbo tuo, 


utilitatem Sed 


 pereipiamus. perso- 
nam (πρόσωπον) tulisti atque te vesti- 
visti specie (σχῆμα) ' quae non est 
tua; et verbo fidem glorificasti 


iterumque ' operibus in eam blasphe- 
masti. Si enim (haec fides) non inda- 
gatur, quare eam indagasti? Et si 
non interrogatur, quare omnibus ver- 


bis tuis nos rogasti : « Explana mihi 


quomodo »? Me docuisti : « Noli 
indagare, et noli inquirere, et. noli 


disputare » ; et iterum tanquam igna- 


rum (ἰδιώτης) me culpasti, quod ne- 


scienter scripserim, et, cum nihil 
sclam, me ipsum allirmaverim. doc 
Lorem esse. Dixisti adversus me : Non 


in sapientia verborum, ut non evacuetur 


erui Ghristi'; et iterum dixisti : « In 


caligine tua putasti unum ex Trini- 


tate descendisse de eaelo. » Dixisti : 


« Propter disputationem et inquisi- 
tionem te ipsum arbitratus es docto- 


rem esse »; et rursus dixisti, verbum 


meum. irridens n Inepta inventio 


parvaque doetrina. » Dieis Ae- 


£'er es quotidie eX disputatione et 


quaestione verborum οἱ rursus 


ψνΓ[6 


472 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET 


dixisti : « Haec est tota doctrina tua : 
Mortuus est immortalis; passus est 
impassibilis ; factus est ille qui est »; 
et rursus : « Nihil scis. » 
43. Nonne 


tua sese confutent ' ? 


vides, quomodo verba 
' Postquam me 
vocasli disputatorem, me reputasti 
simplicem. * Me dixisti impudentem, 
qui illa inquiro quae non inquirun- 
tur; et scripsisti me nihil scire. Dixisti 
quotidie ex quaestione ac disputa- 
lione me aegrum esse; et rursus me 
Libros sanctos non legisse, et, quasi 


ex vino multo, verbis meis erra- 


visse, nec animadvertisse. "libi enim 
proposuisti ut sine modo contume- 
liose laederes atque conviciareris; et 
inventa sunt ipsa convicia tua sese 
confutare, et, absque nostris verbis 
adversus te, ipsum verbum tuum 
verbum tuum mendax dixit. Namque 
solers atque simplex, disputator atque 
incultus, inquisitoretignarus(i9tc";), 
sapiens in verbis et indoctus?, haec 
in quodam (homine) impossibile est 
ut pariter inveniantur. Sed dicitur 
solitum verbum de quodam (homine) 
qui vel in his est vel in illis; namque 
impossibile est ut in utrisque pariter 
nisi ab illis insania, 


putetur, qui 


sicut tu, moventur. 


^^. Dixisti enim specie (σχῆμα) 


fallaci me abseondisse opera mea. 


l. In V unus folius deest. 


l. Ad verbum : 


Nonne a te videnlar verba tua, quomodo...? — 


PASSO. 
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[34] 


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2. Ad verbum : Sine disciplina. 


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ὅοι Mil, » léuo]. iN] p, 

J-5)à SUA JÍ&xol, osa oo] NS 
Js Reihe Lei láinx5 ἰἅ, 
— odisea 
Jo, Nass] Jl 5o ᾿ς: μαϑδωὶ 
μος μα, δ], μὲ Jlel 
Νιοκ αν icu) A No Jsai5; μὼ5 
Jis ico χὰ dee Nil ie: 


1. 1, e;o. 


Ι, Ad. verbum : 


In specie [σχῆμα 2. GI. 1 Co 


DISSERTATIO PRIMA A73 
ΠΝ ax μά οὶ» Et hoe verbum « speciei » σχῆμα) non 


dicitur de. malis, quae manifeste ex- 


stant, sed de bonis, * quemadmodum 


castitas ac rectitudo, quae manifeste 
videntur. Quamobrem Paulus quoque 
nos docet 


. ut ommnla honeste" et secun- 


dum ordinem (τάξις) faciamus? 


; et rur- 
sus : [n specie (σχῆμα) ambulate ad ex- 
lraneos, ut. homines qui tempus suum 
(καιρός) redimunt? ; non ut extrinsecus 
casti simus, eum intrinsecus libidinosi 
sumus, vel 


ut ostendamus speciem 


(cy ux) ieiunil, cum sumus intempe- 


rantes (ἄσωτος): sed ut rectitudo et 


castitas cogitationum nostrarum ac 
virlus quae in nobis (est) manifesten- 
tur et etiam extrinsecus videantur 
in omnibus conversationibus nostris, 
ità ut, quemadmodum quod abscon- 
dimus a Deo videtur, sic quod mani- 
festamus hominibus placeat. 

Tu vero verbo tuo bonum quod 
falla- 


cem », et invitus tibi testatus es apud 


videtur vocasti « speciem (777.7 


hos esse speciem (ey£zux) rectitudinis. 
x.^t 


lExxinde ad obeaecationem Luam pro 


priam attende et (agnosce) te sine 


iudicio e880, qui id quod videtur 


vOCAaVerls  « speciem (σχῆμα) fal 


lacem ». Et cum non potueris ne 


videre quidem illa quae videntur, 


passiones absconditas, quae In anima 


moventur, «confiteris te 


depr: hen 


"DE 


E2T4:1.77 


A74 


dere. * « Quia passionibus malis, 
(nempo) invidia ambitioneque et odio, 


te ipsum non exuisti, non potuisti 


veritatem accipere. » Et quis est 
igitur (Zox) iudex (rerum) abscondi- 
51. dicis eas 


tarum, sicut tu? Et, 


manifeste videri, haec quae mani- 
festantur vocasti « speciem (σχῆμα) 
fallacem »! Quod verbum rectitu- 
dinem exteriorem praedicat. Eocce 
igitur, secundum verbum tuum, ca- 
stitas foris videtur, et haec quae in 
cogitationibus moventur, aliis non 
manifestantur. Tu vero (id) reiecisti, 


et aliud nomen imposuisti illis quae vi- 


dentur, — atque me iudicas ex signis 
quae te latent, — quae, sive ex verbis, 
sive ex operibus, in te magis quam 
in me valde videntur. Etenim, sive 
furibundus, sive iracundus, sive invi- 
dus, sive amator gloriae, sive impu- 
dens et blasphemus, tu visus es ex 
scriptis tuis esse, quia, cum tibi 
proposuisses de fide quaerere, nego- 
tium tuum dereliquisti, et exiisti ut 
convieiareris' et varlis nominibus 
* eontumeliosis vocares illum cuius 
adversus verbum pugnas : namque 
manifeste videtur ex his passionibus 
totum verbum tuum contexi. Etenim 
51 quis his omnibus aut nonnullis non 
capitur, tam impudenter sicut tu 
contumeliose non laedit. 


46. Sed forte (τάχα) dices : Zelo fidei 


l. Ad verbum : Ad convicia. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[36] 
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DISSERTATIO PRIMA. ^75 


(concitatus sum). Qui autem zelo fidei 


concltatur, non furore et contumelia 
vigilantia et 


Pro 


contumelia exempla multiplicat, et pro 


completur, sed zelo et 


fortitudine virtuteque animae. 


conviclis testimonia ex libris οἱ 


natura (sumpta), et pro blasphemiis 
argumenta (meto). 

^7. lta scriptum est etiam Paulum, 
venientibus 


congregatis atque ad se 


omnibus primis [udaeorum, a mane 


usque ad vesperam cum eis dispu- 


tasse; nec scriptum est uni ex eis 


ipsum conviclatum esse vel eorum 


actus inquisivisse ; sed, sub fine sui 


sermonis, qui die lam vergente evenit, 
els citasse propheticum testimonium, 
; quod ostendit eos incredulos fuisse, 


neque Ipsos nec patres eorum 


unquam veritatem accepisse, cum ne 


hae in re quidem a semetipso eos re- 
prehenderit, sed ex verbo Libri '. Et 
certum est ipsum hueusque in toto 


sermone mansuete et benigne Cura 


locutum esse, cum argumenta 


els 


(πεῖσις) Lestimoniaque 


multiplicaret 


daret et exempla colligeret; nee id 


quod non pulehrum erat 5101 ipsi 
persuasit facere. 

48. Ita etiam et Stephanus, raptus 
ab ludaeis et in. medium adduetus, 
falsis testibus statutis qui eum a 


^a mew) 
VERUS 


^76 DE UNO EX TRINITATE 


cusarent, benignis verbis incepit eos 
alloqui : Vir? fratres nostri atque patres 


nostri, audile'. Et, postquam narra- 


vit totam  oeconomiam ab initio 


electionis Abrahae usque ad manife- 
stationem Christi multasque muta- 


tiones docuit quae in oeconomia 


fuerunt, atque vidit eos * verbo suo 
non credere, citavit et ipse verbum 
illi (verbo) Pauli cognatum : O0 dur? 


cervice οἱ incircumcisi corde οἱ auri- 


bus, vos semper Spiritui sancto resisti- 


Lis; sicut patres vestri, ita (et) vos?. Et 
negotium suum non dereliquit, ut illi 
aliis vel 


coetui de conviclaretur, 


eorum libidinem et fornicationem 
citaret?^ cum ceteris aliis'malis de 
quibus et prophetae semper eos accu- 
sarunt. Sciebat enim hoc non conve- 
nire ad quaestionem quae sibl curae 
erat; nam fidem eis tradere ibi vole- 
bat, non autem rectitudinem ope- 
rum; quae (fides) si accepta esset, 
ex ea nata esset etiam actuum recti- 
tudo. 

^9. Et rursus Paulus quoque in loco 


altero*, cum rogaretur ut ludaeis 


apologiam faceret pro verbo docetri- 
nae suae, haec mente pacifica in ser- 
mone suo ad eos incipiebat Viri 


[ratres et patres, audite meam apolo- 


᾿ς: ACE. vr. M9 et 15. ΒΕ OSEE 


Ad verbum : 


Ibid., 
Εἰ conviciatus est..., 


INCORPORATO ET PASSO. [38] 
TES - e τοις ἀν όδ- ον, Js ; Jue 
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el citavit. — ^. Ad verbum 


cundo. 


[39] 


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Jj, poe z Te NA xS 
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Ni«3oo μβ9 5 yl JJ NS 30, 


1l. V resumit, — 2, [, Wo. 


DCULRCAGL. xxn, 1.-— 2 
Pro contumelia. ^. AGL., 


Ad verbum 


XXVI, 2. 


Apud. n 


pe—- 


DISSERTATIO PRIMA. 177 


giam ad. vos postquam eo ser- 


mone incepit, non coniunxit. verba 


verbis, * contumeliamque quaestioni 


doetrinae, ac convicia inquisitioni 


fidei. Sed totum verbum ad negotium 


elus conve- 


pertinebat * et ad 1d 


niebat ; quae apparent ex lectione 


Libri. 
50. Et quare dicam cum Iudaeis eum 


pacifice locutum esse atque. verbo 


persuasionis (πεῖσις) usum, cum etiam 


iudicem paganum, ante quem stete- 


rab ad apologiam faciendam, exaltaret 


οἱ verbo suo elorificaret, 


idque 

quanquam sciebat eum fide sua tota- 
que ratione vitae suae extra iustitiam 
esse, quod nimirum convenit eis qui 
Sed Paulus 


Deum nesciunt ipse, 


laude 


nedum contumeliose laederet *, 


(χλέος) eurnni coronabat et verbo suo 


praeconia el plectebat lestimo me 


beatum, quod ante te hodie apologiam 


facturus sim * 


51. (Et)rursus quam saepe venerunt 
[Iudaei ut disputarent eum Christo, 


interrogationes | adhibentes, tenta 


tione utentes, stulte disputantes, 01 


dinate τάξις obiieientes ; nee s riptum 


esl n ullo loco Ipsum eos ᾿ ücce- 


pisse ut Inimieos οἱ eum eis ut osori 


Det. 


478 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [40] 


bus locutum esse. Sed adversus inter- 
rogationes eorum respondebat, ae 
ab inquisitione actuum eorum absti- 
nebat. In fine oeconomiae suae, tem- 
pore quo aecessurus erat ad crucem, 
scriptum est (huno) eos reprehendisse 
et de eis vae (οὐαί) dixisse, prop- 
terea quod scandalum atque malum 
exemplum aliis fierent : Tenetis claves 


(κλείς) 


introilis, 


regni caelorum, | neque — vos 
nec alios sinitis introire '. Et 
ipsa haee reprehensio quam erga eos 
protulit, post quot argumenta (zesi)! 
Post quot adulationes et blanditias! 
Post mansuetudinem atque benigni- 
tatem, quam toto * tempore oecono- 
miae suae eis ostendit. Deinde propter 
aliorum utilitatem ad hane reprehen- 
sionem manifestam devenit. Et rursus 
postquam ea reprehensione incepit, 


non sed eos 


mere (reprehendit), 
glorificavit quod. (elaves) recte tene- 
rent, atque vituperavit et eos obiur- 
gavit quod dicerent et non facerent, 
non ut inimicos, quemadmodum 
ixcellentia tua scripsit, sed ut ami- 
eus medieusque sapiens qui de mor- 


dolet. 


flevitque super 


bo eorum Vidit Ierusalem 


eam alque dixit ei : Si 
cognovisses quae ad. pacem tuam sunt, et 
quidem in hac die tua?. Et rursus, 
quasi in susurro, eam [lebat luge- 


batque et dolebat de ea : lerusalem, 


1. Luc., xi, 52. — 2. [bid., xix, 41-4: 


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Il. Ad verbum : 


noluistis, — Malth., xxi, 37 


(Quae occidit proplhi las et lapidat ( 


VTATIO PRIMA. 479 


lerusalem, quae occid is prophetas et 


lapidas eos qui ad te missi sunt', quoties 
volui congregare filios luos, quemad- 


modum gallina quae congregat pullos 


suos sub alas, οἱ noluisti^. Per haee 
ostendit raulta argumenta (πεῖσις 
quibus ab initio usque ad tempus 
adventus sui erga eos (usus erat), 


et quibus rursus etiam in adventu 


suo erga eos utebatur. 


Tu vero his ' non assensus es ; 
sed in initio verbi tui te ipsum pro- 
fessus es inimicum esse ; et, postquam 
fundamentum impium posuisti inimi- 
citiam quam Christus irritam fecit, 


super eum erexisti aedificium blas- 


phemiarum et conviciorum, in fidem 
blasphemans, veritatem | laedens, 
cum Christo dimicans et propter eius 
veritatem me quoque contumelia 
alliciens; nam praeter hoe non potes 
aliam causam alTerre. 

53. Numquam enim aliqua (injuria 
te laesi; nec hos pro quibus zelo τῇ 
llammatus es, aliquo humano damno 
alfeei,. Et, si dicis : Tu quoque in 
epistula tua (eis) convicratus es atque 
impios vocasti el facon scito, 


ex ne, gotio quae stionis me 


O0 sapiens, 


non egressum esse, nec qui mauam 


obiurgasse de opere atque mudieasse 


ὌΝ οἷς 7 


M n 


Tas 
v*' b. 


A80 DE UNO EX TRINITATE 


et propter actus aceusasse. Sed, si 
qua reprehensio exstat in verbo meo, 
propter causam quae nobis curae est, 
alia 


non autem propt er proposita 


(id evenit). 
/, 


54. Similiter (patres nostri) illum 


quoque, qui has blasphemias edidit 
atque causa fuit "^ cur haec doctrina 


in mundo tractaretur, non propter 


Opera acceusarunt et elecerunt, nec 


de eo fuit quaestio, quomodo vel 
Sed 


blasphemias 


qualis sit ratio vitae eius. 


tantummodo — propter 
elus evenit electio eius ac propter 
errorem eius prolatum est anathema 
contra eum. Et quibuscumque nomi- 
ab 


nibus vocatur a doctoribus vel 


auctoribus (vel) ab omnibus ceteris 


fidelibus, 


conviciis afficitur, 


propter doctrinam suam 
' non autem prop- 
ter opera sua. 

55. Tu ergo, o amice noster, quem 
imitatus es? Et unde exemplum huius 
sclentiae tibi sumpsisti? Et quis tibi 
ostendit hune sermonem tradere in 
scriptis tuis, et ex his membris con- 
tumeliarum et blasphemiarum corpus 
libri In Libris id 


non invenisti; doctores id non com- 


tui componere ἢ 


monstrarunt; haeretici 


(αἱρεσιώτης) 


rursus id non fecerunt, neque inter 


se lpsos quaerentes, nec nobis 


contradicentes; apud philosophos 


(φιλόσοφος) paganorum rursus id non 


1; V et I5 oiuana. 


INCORPORATO ET PASSO. 


[42] 
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Mss) e], 2à JS; {1ἀχλα οὶ, 
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sSora2) ire Jp κάδον aiia 


l. Ad verbum : tuf, 2. Ad verbum 


Fidem i« 


] 
[43] DISSERTATIO PRIMA. 481 
2 9 2 z . " - utu 
Jàz :Ja— Jo s. eos No 5 “ὁ, invenimus. Unde igitur hoc exem- 


plum acceperis, ostende nobis. 
56. Sed forte: 


(1d) 


τάχα) tibi molestum est 


sed etiam invitus audi 


Hoc 


loquuntur, 


dicere ; 


ex verbo nostro. ordine (τάξις 


mulieres vanae atque 


anus, quarum gustus interiit, spe- 


cle (σχῆμα) sermonis huiusmodi in- 


vicem contumeliose laedunt, quan- 


quam etiam inepti iretinsanior sermo 


libri tui videtur (sermone?) earum. 


I[ae enim non (invicem) conviciantur 


et convicia. sua  confutant, sicut 
verba tua propria verba tua confutant 
atque convicia tua adversus convicia 
tua fuerunt. 
57. Vocati sunt vero haeretici (αΐοετι 
;) a nobis impii et deceptores ; neque 


certae personae (πρόσωπ verbum 


nostrum 'conviciatum est, ' προ' 


expresse adversus quemquam dixi- 


mus; sed doctrinam tantum aceu- 
savimus, eiusque discipulos luste 


reprehendimus propter eorum erro- 
rem, non autem propter quid aliud 
Et, in fine verbi nostri, id quod didi 
oratro- 


cimus ex Libris ostendimus, 


nemque pro eis Deo obtulimus, ut 
porta ad poenitentiam els aperiatur 
ac veram fidem? cognoscant; quod 
etiam doetor noster Npostolus per 
discipulum suum nos jussit facere 
Orationem offe! n mnibus hon 


a: 1-9 


ERES 


^82 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


nibus, ut veritatem sciant οἱ ad se 
redeant, fugiantque. laqueum Satanae 
*" quo capti sunt ad. eius. voluntatem ' 

58. Sed apud te ipsum haec repu- 
tantur contumelia; ideoque etiam eis 
(consiliis) non usus es, sed ut impu- 
dens atque superbus et summatim ut 
haereticus (αἱρεσιώτης) blasphemiis usus 
es. Ecce enim epistula, adversus 
quam dixisti, neque videtur his omni- 
bus digna esse, nec causam dat ut 
verbum tuum impudens videatur? 
iuste dictum esse. Sed hunc thesau- 
rum irae et furoris, qui blasphemiis 
eius (verbi) detectus est, certum est 
propter aliam eausam colligi atque 
in te reponi. Et, occasionem nactus 
in causa " ob quam non multum culpa- 
ris, ultione 


ut putas, (nempe) in 


doctrinae tuae detectae, inimicitiam 
ostendisti uleiscendo quae inte (65). 

39. Homo enim, qui de parvo 
delieto obiurgationem magnam pro- 
fert, aut stultus reputatur qui ob- 
nesciat, aut 


iurgare cogitatur in 


se vetus odium collegisse, quod 
oriri faciat ob causam quam invenit. 
Hic vero, ubi causa obiurgationis 
omnino abest, 


erit pro contumelis tuis multis, 


' quia, cum causa obiurgatione di- 
gna abesset, has omnes blasphemias 
in nos et in verbum nostrum serip- 


seris? 


l. Cf. II Tim., τὖ. 25-26. — 9. Ad verbum : 
Nec causam dat verbo tuo impudenti, quod wvi- 


quae excusatio tibi 


[A^] 
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μλα...9 JISSSS NN 15) ἘὩ 
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ἘΠ: τς RSS Nw.So 


Ad verbum : 7n ultione detectionis 


luae. 


deatur. — 8. 
docírinae 


[45] ᾿ 
Jess od eS Jed re, iol 

Ns. S oa s NJ ANS NOS o | l'an iso 
«nA Mmi) jJi$ as ς 51} EAT: 
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Il. Ad verbum : 


verbum : Pro conviciis (uis erga nos 


DISSERTATIO PRIMA. 


60. Ipsa epistula enim, praeterea 
quod plerasque haereses (αΐρεσις) reie- 
cit, maxime adversus has duas doctri- 
nas Nestorii et Eutvchetis manifeste 
scripta fuit. Τὰ vero, sicut putasti, 
elus confutasti 


(epistulae) verba 


adversusque eius auctorem  dimi- 
casti; et, quia contra nos pugnas ', 
ex una harum doctrinarum aeger esse 
videris, sed forte (τάχα) non solum 
ex his duabus, sed ex omnibus ce- 
teris quas verbum nostrum reiecit. 
Nestorii doctrinam enim specie (σχῆμα) 
externa approbas, Eutychetis doctrina 
vero unum est ex membris corporis 
doctrinae vestrae, quia vos quoque 
Dei incorporationem 


negatis sicut 


ille, nempe ipse sicut vos. 


61. Magna impietas enim ipsa esl 
parva? eausa, quae in alio invenitur : 
tbi conveniens 


igitur nulla est 


causa nobis conviciandi Etenim, si 
dixissemus adversus unam doetrinam 
alteramque siluissemus, et unam ana- 
thematizavissemus  alteramque aece- 
pissemus, sicut ' Sapientia tua fecit, 

- quando externe verbo tuo ceteras 
doctrinas eulpasti, Nestorit negotium 
siluisti, nec conviclatus es nomini 


eius ; nempe nomen eius accepisti eum 


doctrina elus, rursusque eum anteces- 


Propter pugnam quae est nobiscum Vd verbum : Pro parva part Md 


ST 1:9 


ΣΑΝΙ 8 


A8^ 


sisti blasphemiis tuis in Christum ; — 
siigitur egissemus sicut tu, tibi fuisset 
locus nos eulpandi ' ; et ille qui serip- 
lis tuis occurreret, ea iudicaret iuste 
scripta esse, nosque propter verbum 
nostrum damnaret. Nunc vero culpa- 
tio aboletur, eo quod verbum nostrum 
au- 


omnes doctrinas relecit; tota 


tem apud te luste manet , quia, cum 
argueris conscientia tua quod non 
approbas id quod  seripsistü, te 
arguunt propter scripta tua illi quo- 
que qui eis occurrunt, intellegentes 
artifieio  deceptionis ea composita 
esse. 

62. * Dic igitur (ἄρα) mihi : Cur in 
scriptis tuis anathema Nestorii non 
protulisti, nec eum culpasti ne verbo 
quidem simplici, quasi non dignus 
esset, nec videretur caput haereseon 
(αἴρεσις) esse? Et ecce ab omnibus 
Ecclesiis Dei, quae (sunt) in omni 
loco, anathematizatur atque reiicitur. 
Si vero manifesta est impietas doctri- 
nae eius et ab omnibus anathema- 
tizatur, quare anathema eius tu 
siluisti? Et ecce potius quam ceteras 
doctrinas te oportebat eam reiicere 
nomenque eius (Nestori) manifeste 
anathematizare in scriptis tuis, quia 
verbum nostrum 


proprium quoque 


per doctrinam eius, vos damnat; 


et, quasi per doctrinam eius 


]. V. &taRS o. 


l. Ad verbum : Culpalionis tuae erga nos. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


2 


[46] 
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DISSERTATIO PRIMA. ARD 


conviciis afficiantur illi quorum per- 


sonam (πρόσωπον) tulisti. 


oportebat 
te, qui tibi suscepisti pro eis dicere, 


eos ἃ conviciis doctrinae ac te 


je 


ipsum a culpatione liberare, nomen 


eius anathematizando, at saltem 


simpliciter, ut. eius discipuli solent. 

63. Sed in stultitia tua  confir- 
masti verba nostra quae adversus vos 
(sunt), nec animadvertisti. Et scripta 
tua apologia sunt pro epistula nostra, 
quae nequitiae neminem criminata 
nec calumniata est ; neque haereticos 
(χἱρεσιώτης) vocavimus illos qui non 
sunt, nec damnavimus id quod 
iustitia non praedamnavit. Obiurgavit 
enim verbum nostrum eos qui anathe- 
matizatam stabiliunt Nestorii doctri- 
nam. Et, cum ' volueris apologiam 
facere pro eis qui in. (hac) doctrina 
non sunt, confirmarunt seripta tua 
, quia 
adulationis eorum causa anathema 
siluisti doetrinamque | stabilivisti, Ὁ 
(ἄρα) * stulte, quare arbitratus es per 
tuum verbum stultum atque ineptum 
te posse illam doctrinam. anathema 
tizatam stabilire? Et ecee. multi; t 
validiores scientia et. verbo οἱ aucto 
ritate, interdum sese professi sunt 
adiuturos; et, 


eam postquam eam 


non stabiliverunt Ipsi eum ea diruti 


aunt. Et rursus ipsi elus discipuli, 


secreto, eam tenent eiqu. 


saltem 


eredunt, sed manifeste. eoram. aliis 


ET9 
v* b. 
REVO. 8 
v? b. 


A86 


eam reiiciunt, atque anathematizant. 
Ab intellectu tuo igitur ita excidisti, 
ut, eum alios aduleris, temetipsum 
damnes atque haereticus (αἱρεσιώτης) 
manifestus ex scriptis tuis videaris, 
et dimices, o miser, cum Ecolesiis 
Dei, quae (sunt) in omnibus locis, et 
cum legibus (νόμος) regum et anathe- 
matibus sacerdotum atque ecclesia- 
sticis canonibus (κανών), et contemnas 
eliam comminationes ac paenas ad- 
versus hos prolatas. 

64. * Quid tibi profuit tota haec adu- 
latio, quam in imperitia tua osten- 
disti? Ecce ne hi quidem pro quibus 
scripsisti, tibi gratias agunt, sicut ex 
factis apparebit, quia ex scriptis tuis 
damnationem manifestam | maxime 
receperunt. Et, cum ipsi soler- 
ter' doctrinam suam celent, mani- 
festatus est suus error per lin- 
guam tuam stultam, quasi quidam 
qui per virum insanum secretum 
absconditum mandaret, idque apud 
se absconditum et occultum per lin- 
euam sui nuntii detegeret. Etenim 
ita te ipsum professus es verum 
discipulum esse, qui magistros tuos 
superaveris, ut ne specie (σχῆμα) 
quidem externa, sieut illi, errorem 
vestrum reieceris. 


65. Ecce enim advocati (συνήγορος) 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[48]. 
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οὖν τχίοδι qu» LS eás ᾿ς χρό 
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quoque, qui in mundo pro aliis eondu-— e :Jog SN, eU Ne Joa 3 
1, V has. — 2, V sell. — 3, V. 359. — 4. L et V. ei NS. 
1. Ad verbum : Artificio solertiae. 


[49] 


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I. V loo 


1. Ad verbum : A. gustu suo desistunt, — 2, d 


PATh. OR. lI. XV. — F. ^. 


DISSERTATIO PRIMA. 


48; 


cuntur, non ita desipiunt ', ut. verbo 


suo ante iudices se ipsos damnent et 


ante auditores suos stulti videantur, 
ut, eum aliis proficiant, ipsi nomen 
perdant libertatis suae. Neque enim 


(ita) consulunt. utilitati quam capient 
hi pro quibus dicunt, ut ipsi loquantur 
extra * id quod conveniens est, nec 
per propriam suam contumeliam aliis 


prosunt. 


66. Tu vero conductores tuos ita 
dilexisti plus quam temetipsum, ut, 
eum pro eis loquaris, in scriptis te 
profitearis haereticum (ziz:6:527:) esse. 
Credo (tamen) ipsos nullatenus indi- 
gere, ut tu pro eis adversus nos intres 
in certamen (ἀγών) quaestionis; non 
enim tam '". egeni erant verbi ut te 


Sed tu in 


et maxime quia te adurit conscientia 


indigerent. stultitia. tua, 


(tua, (eos) tuitus es, ut adiutores? 
eos haberes οἱ paenam — doctrinae 
vestrae impiae elTugeres. Sed non 
evenit id. quod arbitratus es : tu 


enim nullam utilitatem. pereepisti, οἱ 
ipsi propter Le damnati sunt. 
ἘΠ nobis 


ἘΝ 
JCUO 


67. Quare lantopere 


convieratus es tibi occasio Iuert 


suris; propter nos enim te ipsum 


nosti : el eonfutation Ul ptorum 


A88 


nostrorum sapiens visus es, ut arbi- 


tratus es. Et rursus humana lucra 
quoque . nostri causa" collegisti ; 


namque tota negotiatio, in qua ab 
iuventute tua usque nunc constanter 
fuisti, tibi non praestitit. lucrum 
simile huic quod propter nos in- 
venisti. ἡ Quare ergo (ita) ingratus es, 
ut tam indocte? blasphemes in eum, 
qui tibi eausa fuit totius huius 
negotiationis, effecitque ut sine labore 
videaris ? 

68. Non vero sapiens visus es, ut 
arbitratus es, o docte, sed stultus et 
inseius?. Confusa sunt enim verba 
tua, turbataque disputatio tua, ac 
inepta responsa tua. Neque inest 
ordo (τάξις) verbo tuo, nec species 
(σχῆμα) disputationis quaestioni tuae. 
Contumeliam blasphemiis coniunxisti 
disputationemque ἢ convieiis. Factus 
es iudex pro aliis, me obiurgans de 
illis quae nescis; factus es ultor 
anathematum aliorum, sicut dixisti, 
delieta latent. 


iudicans quae te 


Scripta tua maledictionibus com- 
plesti. Verbo tuo protulisti imagines 
opinionis tuae; et quod arbitra- 
tus es, non autem veritatem serip- 
sisti. Tibi ipsi respondisti, et in 
confutasti. 


stultitia tua verba tua 


Neque fundamentum visum est verbo 


1. V om. ]354. — 2, V Ὅλο. — 3, V [eel ba. 


l. Ad verbum : 7n persona (πρόσωπον) nostra. — ὃ. Ad verbum 


Sine scienlia. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


50] 
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: Sine doctrina. — 3. Ad verbum : 


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l. V | των 


Ι, Ad verbum : //aec cui non es! status in ull 


/! 


VATIO PRIMA. 


ABO 


(uo, nec status rectus opinioni tuae. 


Visa est enim anima tua non sana 


esse ex amore eius quod seripsisti, 
turbatus est ac confusus 


Et, 


considerasti quae pars acceptura ait 


ideoque 


liber tuus. post haec. 


OCUC 


victoriam, ut prius eius sis satelles, 


-- disputatio [tua ' tota enim menda- 


cium verborum est ei controversia 


οἱ mutatio personarum (πρόσωπον): 


— et eum unoquoque sis sicut ille 


aec te ipsum profitearis eius asseclam 


esse; et, quo se inclinat victoria, eo 


currere soles et errorem tuum celare. 
An (xoa) est aliquis miser sicut tu? 
(An est doctrina aliqua) debilis atque 
sicut. doctrina haee 


infirma vestra, 


quae nullo modo potest stare'? Si 


credis doctrinam tuam, in ea persta, 


et noli mutare et * eum unoquoque 


esse sieut ille. 

69. Etenim me obiurgas, quod no- 
vam fidem seripserim ; et, cum nescias 
vim anathematis ἃ patribus. nostris 
sanelis prolati, 


propter lios aceeusas 


multos doctores, qui In scriptis suis 


veram fidem tradiderunt. 


70. Nam patres nostri beati, qui 


Nicaeam — eonvenerunt, statuerunt, 


aliam fidem. seriberet. et 


lt 


ne quis 


Iraetaret. venerunt p πὶ eos 


centum «el quinquag inta, eam 


qui 


dem lidem rescripserunt οἱ verba 


ἃ ἃν, aol li 


ROV T..9 


r? 


eol 


C. 


Pur 
Ng 


10 


A90 DE UNO EX 


addiderunt alia ac (verba) eorum, 


quae (tamen) proposito illorum prio- 


rum congruerent; nec sub anathema 


subiunguntur eo quod verba addi- 


derunt, quia verba sua ad fidem 


illam priorem conveniunt ' eamque 


stabiliunt. ltem et quoque multi 


doctores, post has synodos (σύνοδος), 


eliam aliter ac isti qui ipsos in 


synodos (σύνοδος) convenerant, in 


dissertationibus doctrinisque multis 


fidem tractarunt; et nemo dixit eos 


in anathema incurrisse, quia in 


scriptis doctrinam fecerunt; quippe 
haec quae a patribus nostris posita 
sunt in verbis paucis, ipsa tracta- 


runt in verbo extento propter 


audientium. Quemadmo- 


utilitatem 


dum et Libri sancti tractantur et 


explanantur, et quisque iuxta vim 
scientiae suae vel verbi sui eos trac- 
tat; nec culpantur qui (eos) trac- 
tant, vel dicuntur Prophetas adver- 


sus Prophetas posuisse, vel poste- 


riorem Legem adversus priorem 
scripsisse, vel Evangelium (Ebxyyé- 


λιον) aut Apostolum illicite com- 


mentos esse, sed Libros sanctos 
tractasse in verbo  explanatorio 
propter utilitatem audientium; ita 
et ego qui feci tractatum de fide, 
eadem haec priora approbavi, nec 
innovavi fidem, ut ἡ tu calumniaris. 


TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[52] 
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DISSERTATIO PRIMA. 191 


7A. Eo vero propter Le stupeo 


(Quantum mentitus es, nec puduisti; 
atque seripsisti ea quae non sunt, nec 
opinatus es ea ventura esse ad exami- 


nationem ac eorum falsitatem  vi- 


dendam esse erroremque scriptoris 


eorum! Se«d quia nugae tuae multae 


sunt, et, quod commentum compo- 


sulsti, in verbis multis scripsisti, 


recuso unumquodque ' ex verbis con- 


futare, quia fidelibus et. scientibus 


manifesta est et elara eorum falsitas. 
Et si quis est qui indigeat discere, ex 
his quae a nobis confutantur ad confu- 
tationem omnium verborum attendet 


72. Seribo vero adversus te, non 


quod verba tua responsione dignasint, 
sed ad correctionem illorum qui in 
errorem a te inducti sunt nee te nove- 
runt, vel qui te noscentes veritatem 
in mendacium converterunt, alios pro- 


vocandi causa ad iram et conten- 


In hoec vero maxime 


tionem. quoque 


gaudeo quod tibi obtigit sors ad- 


versus verba mea seribendi. Nam- 


que mihi non erat victoria trium- 


phusque hoe praestantior, quam quod 


a viro in his omnibus triumphis 


famoso et ubique celebri, rect 


qui 
doctus sit et doceat, confutaretutr id 
quod seripserim 

PRIMA 


EXPLICIT DISSEHTATI(0 


ht UXMIL SA Cont 


10 


v? b. 


EnVr..9 
γ᾽ Ὁ. 


r 


1. Accedamus nune ad haec verba 
quae a te blasphemiae nominantur, 
eaque iuste examinemus, alia adver- 
sus alia ponentes verba fidei meae 
ac tuae; et illi qui sunt lectores 


* 


recti, ipsi examinent haec quae 


scribuntur. 


2. Dixisti : « Nune nos oportet ipsas 
blasphemias tuas producere, ut osten- 
damus fidem tuam'. » — Et quae 
sunt hae blasphemiae? — « Una ex 
hypostasibus essentiae descendit de 


caelo. » 


3, (Quod) verbum a te culpatum est, 
vocatumque « (res) nova et inventio 
insolita ». Nonne (ἄρα) oportet, dic 
mihi, nos profiteri : Una ex hypostasi- 
bus essentiae descendit de caelo? — 
« Sicut dieit verbum tuum, minime. » 
— Ergo non descendit Filius Dei 
de caelo. Et de quo docent Libri 
: (OX 


sancti : Descendit de caelo, et 


1. V «οἱ. 


l. ^d verbum : Ad. exemplum fidei tuae. 


DISSERTATIO SECUNDA. 


«Sé 589) ool Ss Saxo viai 


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[55] DISSERTATIO SECUNDA. A903 


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1. V om. οἱ hoea1o03 σοί »5o ἂν. — 9, 


|l. Matih., xxvitr, 19 


pus assumpsit, et : Homo factus est? 


De (hoe quod est in hvpostasi, an de 
(hoc) quod nomine solummodo nomi- 
natur? Propter quid ex illis igitur a te 
eulpor? Quia dixi : Una ex hvposta- 
sibus essentiae,.., an propterea quod 
seripsi : Descendit hypostasis? Forte 


τάχα) hoc : « Descendit », a te repu- 


tatur verbum indic num esse ' 


Deo dicatur? Sed, 


quod de 


ut videtur, utrum- 


que a te culpatur, et hoe : « Descen- 


dit », et illud : « Una ex hypostasi- 


bus ». Et nunc hoe nobis superest, 
aut ul accipiamus et credamus verba 
Librorum, aut ut approbemus legem 


(νόμος) quam nobis Doetrina tua tulit. 


^. Quid dicis * de confessione es- 


sentiae? Credamusne eam in tribus 


hypostasibus praedicari, ut. Dominus 


noster nobis tradidit, an haee quae 


dicuntur, nomina esse quibus non 


) 


sunt hypostases verae? FEssentiam 


vero esse unam naturam, nullus est ex 
fidelibus qui dubitet; et. rursus eam 
agnosel tres hypostases, omnes veri 
Sic enum 


aecipiunt el assentiuntur. 


tradidit verbum | Christi apostolis 
suis sanctis : Exile, docete. et 

zate omnes qentes τ nom l^ N 
οἱ Filii et. Spiritus sancti ^. δι Pater 
est hypostasis, Filius quoque. est 


hypostasis , ac rursu etiam Spi 


ol L::o0710 


ELS. 11 


A9^ DE UNO EX TRINITATE 


rilus sanctus sic agnoscitur, quia 
essentia praedicatur Trinitas, natura 
vero una agnoscitur, et ipsae hypo- 
stases dicuntur « unum » et « unum » 
et « unum ». 

Etenim « unum » et « duo » et 
« tria » non numeramus, sicut tu pu- 
tasti in caligine tua. * Namque tria 
principia non facimus, ut per nume- 
rationem ducamus professionem hy- 
postaseon. Non enim deprehendi- 
mus initium Patris, ut eum numere- 
mus « unum », sicut in ordine (τάξις) 
primo; et rursus post eum incipit 
Filius in initio altero, ut eum nume- 
remus « duo », secundum ordinem 
(τάξις) numerationis; et rursus hypo- 
stasis tertia ἢ Spiritus ponitur, ut 
nominemus « tria », secundum seriem 
humanae numerationis. Et nulli ex 


fidelibus hoc venit in. mentem, ut 
eodem modo putemus aut dicamus 
quo tu stulte scripsisti. 

6. « Trinitatem » enim nominamus ; 
« unum » et « duo » et « tria » vero 
non numeramus. Sed de unaquaque 
ex hypostasibus illud « unum » poni- 
mus. Quia unus Pater est, et ut 
doceamus eum eo non esse alterum, 
illud « unum » ponimus, non ad sepa- 
rationem naturarum, sed ad indica- 
tionem paternitatis. Et rursus illud : 

Unus Filius », non ut separemus 


Filium a natura Patris, sed ut ostenda- 


|l. V |s..assS. 


INCORPORATO ET PASSO. [56] 


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Jis oS, [[ϑυνα δι uot Na]: yeso 


|. V ors ses 


LI GCOr., vit, 0. 


DISSERTATIO SECUNDA. 4U5 


mus cum illo Filio alterum Filium non 
esse, [ta rursus etiam illud : « Unus 
Spiritus sanctus », ut doceamus eum 
neque inter res creatas numerari, 
nec a natura scindi, sed unam hvpo- 
stasim esse Spiritus, quemadmodum 
unus Pater (est) et unus Filius. Ecce 
verbum 


ν el illud 


ergo utrumque profitetur ἡ 
fidei, hoe : « Trinitatem 
« Unum » et « unum » (et « unum »), 
et rursus (indicat) etiam unicuique ex 
nominibus propriam hypostasim esse. 

7. Et rursus (hoec) quoque : Filius 
descendit, ex Libris ostensuri sumus. 
Si enim dixissemus : Unus ex illis qui 
numerantur « unum » et « duo » et 
« tria », ἡ de caelo descendit, conve- 
nienter forsitan culpatum esset ver- 
bum meum, eo quod dixissem id quod 


non permittatur. Si vero dixi : Unus 


ex Trinitate, — et hoe « unum » in 
Libris sanctis ponitur, sieut dixil 
Paulus Unus Deus Paler, οἱ unus 
Dominus lesus Christus', et. rursus 


illud verbum « Trinitatis » quod no- 
minavl, professio est. totius Eccle 


slae:; quid. dixi non sil 


quod 
quod 


professio fidelium, proptet 


vocetur verbum meum verbum 


insolitum. et. inventio. nova luü 


ommno 


d lira 


vero, o comes noster, quasi 


deditus, 1n somniis erroris ul 


et iudicas male dietum esse quod est 


^96 DE UNO EX 


fides totius Ecclesiae, quam non 
possunt manifeste recusare etiam ili 
quorum personam (πρόσωπον) tulisti. 
Sed quotiescumque verbo et seriptis 
rogati sunt aut rogantur, inviti sta- 
biliunt : Unus ex * Trinitate est 1116 
qui crucifixus est. 

8. Sed praesens verbum non est de 


sed 


caelo, qui in Libris sanctis 


crucifixione , de descensu de 


manifeste 


o ' ponitur. Igitur aut acelpe Libros, aut 


confitere manifeste illud quod est in 
mente tua, (nempe) te adversarium 
esse Librorum. 

9. « Et ubi est in Libris : Una ex hy- 
postasibus huius essentiae descendit 
de caelo? » — Dic mihi ergo (et) tu : 
Ubi est in Libris : Genitus est Filius ex 
Patre? — « Sed, quia Filius est, geni- 
tus est. » — Ergo, et propterea quod 
Filius descendit et unus Filius est 


in Trinitate, unus ex Trinitate de- 


scendit. Nonne profiteris : Filius Dei 


corpus assumpsit ex Virgine? Et de 
hoe ipso qui corpus assumpsit, de 
eo scriptum est : Descendit de caelo. 
Sed vos scio receta verba fidei mutare 
et, propter verbum consubstantiali- 
tatis essentiae, adversus oeconomiam 
vita fuit. 


peccare quae pro nostra 


semper enim soletis hac (parte) 


1. V l3 δὼ. 


TRINITATE INCORPORATO ET 


PASSO. 
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ASSAI oio Mi S a ena 
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1. V «xb. — 2. 1, biep. — 3. V »o5o2. 


DISSERTATIO SECUNDA. 197 


/ 


errare : « Si Pater et Filius et Spiri- 
tus una sunt natura, quomodo una 
ex hypostasibus ' singulariter aliquid 


operatur absque aliis? » 


I0. Sed intellegite per illud quod 
profitemini etiam. hoc quod negatis. 
Ecce '" enim hoe ipsum : « Pater 
genult », singulare est; et rursus 
illud : « Filius genitus est », singulare 
apparet. Et rursus, quod ad Patrem 
attinet, hoc : « Pater est », singular: 
est; et, quod ad Filium attinet, illud : 
« Filius est », singulariter. dicitur. 
Eodem modo Spiritus sanctus quoque 
ipse solus agnoscitur Spiritus sanc- 
tus. Igitur, si nolis opus dare aut 
nominationem unicuique ex hyposta- 
sibus singularem, ergo neque Pater 
genuit, 


nee Filius genitus est ; neque 


Pater vocabitur Pater, nee Filius 


nominabitur Filius; nee Spiritus 
sanetus agnoscetur Spiritus. Si vero 
ibi manifestata sunt et cognita nomina 
atque opera unicuique ex hypostasibus 
singularia, ergo etiam illud : Filius 
descendit de /eaelo, et : Incorporatus 
est, et : Homo faetus est ex Virgin 
cum cetera tota oeconomia, hvposta- 
seos Filit singulare est 


1. Etenim sinzulare est quod ul 


Patrem attinet, ho « Misi 
quod ad Filium attinet, illud Mis 
sus est sieut singulare. est. hoi 


sh ἐπ ἢ 
v? b. 


SUMI D 
y? b. 


1 


lo 


A98 DE 


« Genitus », et (illud) : « Genitor »; 


' numquam enim de Filio dietum est : 
« Genuit Patrem », aut de Patre 


« Genitus est * ex Filio » ; —ita etiam 


numquam dieitur : « Filius legavit », 


et : « Pater legatus est ». Neque 
rursus, quia dicimus : « Pater 


misit », de Filio quoque dicimus 

« Misit »; alioquin necessarius esset 
alter Filius qui ab utroque mittere- 
tur; nec rursus, quia Pater genuit, 
« consubstantialitate » erramus, et 
de Filio quoque dicimus : « Genitor 
est »; quia, si hoc modo putaremus, 
appareret alter Filius qui ex utroque 
genitus esset. Ita enim non erramus, 


nec propter consubstantialitatem 


confundimus aut mendacia dicimus 
verba quae de hypostasibus ponuntur. 
Sed, cum servatur natura in sua inte- 
gritate, et est essentia, sicuti est, 1n 
sua aequalitate per professionem sua- 
rum hypostaseon, dicimus : « Pater 
πρὶ », et : « Filius genitus est Ὁ; 
et « Genitor » nominatur Pater, et 
« Genitus » agnoscitur Filius; et 
Pater est missor, Filius vero missi- 
lis; et Pater est sine causa, Filius 


vero est ex causa sine principio. Et 


Spiritus sanctus agnoscitur Spiri- 
tus, " neque vocatur * Genitus, nec 


nominatur Filius vel Pater. 


12. Ita etiam illud : Descendit de 


caelo, et : Assumpsit corpus ex Vir- 


eine, secundum traditionem Librorum 


UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


Je emus HT 
Jésojeso. γοόνιδο Ji :Ἰξόι; addo] Ji5à 


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U] 


|, V a3S44lo e». 


1l. Ad verbum : Von descendi! hypostas 


DISSERTATIO SECUNDA. A90 


sanctorum, hypostasi Filii tribuimus; 
nec errantes dicimus, sicut vos : Si 
Filius assumpsit corpus, Pater quoque 
ΟἹ Spiritus corpus assumpsit; et : 5] 
Filius natus passusque et crucifixus 
est, propter consubstantialitatem 
etiam Pater et Spiritus natus atque 
erucifixus est. Namque nostrum non 
illis 


locutus est, sed voluntatem scientiae 


est Deum emendare in quae 


nostrae cogere ac subiicere sub vo- 
luntatem eius fidei. 
[3. Non divisit enim. verbum no- 


strum divinitatem, sicut. arbitratus 


es; (nec) diximus : Una hypostasis 
descendit de caelo, et duae Is postases 
manserunt in caelo. Sed profitemur : 
« Descendit », propter « liypostases ' 

« Mansit » vero propter « naturam », 
non quia alia est hypostasis et alia est 
natura; sed descendit hypostasis, 
propterea quod Filius descendit; na- 
tura vero non descendit, propterea 
quod in omni (loco) est divinitas 
Namque « hypostasis » indicat Filium, 
et « natura » essentiam praedicat 

Non enim, propterea quod prolite- 
mur : ' Descendit * hypostasis, sicut 
scriptum est, propter hoe naturam 
de loco In locum movemus,. Nee rur- 
sus, quia non discedit natura de loco 
Dean 


in locum, negamus : ndit hypo 


atasis '. Ms aterti dili ultas enim ne 


FIT [5 12 
r? b. 
1.41 
pog» 


500 


gationem mvsterii in nobis non efficit. 
I4. Scimus enim nos de Deo loqui. 
Et sine passionibus humanarum co- 


oitationum de illa natura loqutmur; 


nee (Dei) voces ad iudicium cogita- 
tionum nostrarum adducimus. Nam- 
que scimus eius mysteria, s] 1udi- 
cantur, non deprehendi, et, cum non 
deprehensa sint, aegrotam cogita- 
tionem dubitare eaque sibi negare. 
Nec 


tuus arbitratus est, quando profite- 


dividitur divinitas, ut error 
tur fides : Filius descendit de caelo. 
lta est enim mysterium Verbi : De- 
scendit de caelo, et mansit in caelo. 
« Mansit » evertit illud : 


De- 


scendit » irritum facit illud : « Per- 


Neque hoc : 


« Descendit »; nee hoe : « 
mansit in caelo ». 

15. Nemo enim iudicavit haee verba, 
nisi tu et is qui tibi similis est. Et 
si ad iudicium vis verbum meum 


adducere, primum  addue verbum 
loannis, ex quo hoe verbum sumi- 
tur, Dixit enim : * Erat * luo vera, 
quae illuminat omnem hominem venien- 
lem in (hunc) mundum. In mundo est, 
οἱ mundus per ipsum factus est. In pro- 
pria venit, el sui eum non receperunt. 
Audiisti : Ille qui 1n mundo erat venit 
in mundum. Num (Zex) « verbum 
insolitum et inventio nova » est ver- 
bum Ioannis, ex quo verbum nostrum 


quoque sumitur? Quo modo dixit 


I. Ioann., I, 9-11. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[62] 
τκό xo Jis: 61ἅ-9ο a. 
JS eR) Reo κ κοῦ 
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Le eO Maso ils οι WA. Lei] 
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Jém see hilh ose, μόϊ Joao 
Jil, 5.5 SS. iénsds Jar Joa 
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Léo o So on Na] Jis JN sa 


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* 


[63] 
μην «le Aye] ᾿ς TIT 
Je «lo ΗΝ. oi, νά 
w—L-309 ὀι οἱ ΙΕ 2 ie NN ὦ 
Ms uoa]. μόΐ «Ἀϑάχωμ 
γίάοί μέ ad] jo xxx Jie 
Hass inm oss Liz.s volée 
-μαδν, JH] Jsmwxs 2eeMi] εὖ 
xd] aX Jéx [za qx Nan 
«οἶα! QS iios in !jeisase 
uoto a], μαᾷ υόι ἢ β Nan Hass 
x. τόν, Jile pes Jés 
Jcm-3 J&X XX aX uina, 
Nil [βο Jl Hl eio odio MINI] 
Jes JA] Hicly ues cocuió: "ἀφο; 
“δε i$; L3] 4a5o [sew 
e| Jisois s HLgMAse ^ 2omiLo 
J&k-saó [δ ζράν JN onis Su 
J| JS ges οὐδ Rok Ji] Jc. 
235 «al xj. Naál uipese 
esL SN5 ; Jis "Nul Noto 
κ Δ. χα Iss xv on 
N, Ja NS eS Jos δι : zo oi NS so 
J283 S9 ομθ iN] na TE 
aMS s οἱ yix HRSeNeeo 
vi E z Je S uo δὲ: 


|l. V »o65ae. — ἡ V add, δὶ «12-0 36] 


Il. Ad verbum De Verbo-carne 


DISSERTATIO SECUNDA. 501 


Apostolus, dixi; et, si verbum meum 


iudicatur, eius (verbum) iudicatur: 


et, 81 verum est verbum eius. rectum 


est quoque illud quod a me aflirma- 


tum est. Dixit : Est in. mundo. et 


venit in mundum: et nemo tam 


iInsanit, sicut. tu. ut. cum Apostolo 


litigret : (Quomodo, cum est in mundo, 
venit in mundum? Ita etiam illud 
Una ex hypostasibus descendit de 
iudicavit 


caelo, id unquam nemo 


in terra. descen- 


in mundo, et venit in mundum. quod 


(Quomodo, cum est 


dit in. terram? Etenim Erat 


dixit loannes, nonne de Verbo incar- 


nato ' ab eo scriptum est? Non potes, 


ut puto, negare. Litiga ergo cum eo: 
h eo m 


Quomodo venit Filius in mundum, 


et manserunt Pater et Spiritus n 


caelo ? Eum voca 2i divisorem ; divi- 


nitatis »! Doctrinam eius die « verbum 


imsolitum inventionemque novam »] 


Sed adversus illum manifeste. non 


audes dicere, quanquam seereto verba 
Librorum irrides. 

I6. Per verbum vero quod ex verbo 
quod post 


prophetae sumitur, 


quam eulpasti, putasti le non reum 


esse; per id etiam verbum Evan 


(ὐαγγελιστής) a. te. obiur 


4 4 


velistae 


σα ΠΡ οἱ aeeusalut lE tenum eum 


δεν 42 
v? 8a. 


502 


dixisset Ioannes : In mundo est, et 
venit in mundum, explanationem 
humanam non dedit verbo suo; sed 
in mysterio constituit verbum idque 
tradidit fidei, ita ut fides accipere 
cogatur id quod in humanis cogita- 
tionibus nullam persuasionem (πεῖσις) 
faciat, et cognoscatur fides esse. Ipse 
igitur non explanavit illud : Venit in 
mundum ; nec ego explanationem dedi 
illius (verbi) : Descendit de caelo. 
Ipse non aecusatur quod dualitatem 
fecerit in caelo, quia dixit : Filius 
solus venit in mundum ' ; nec accusa- 
bitur verbum meum, quia dixi : Filius 
descendit de caelo. Ipse non iudicatus 
est : Quomodo venit Filius quo est? 
" Nec iudicabitur doctrina mea : * Quo- 
modo venit Filius quo est? Ipse non 
dixit : Separatus est a Patre et Spiri- 
tu, quando venit in mundum ; nec ego 
dixi : Seissus est a Patre et Spiritu, 
quando descendit de caelo. Ipse non 
vocatus est divisor divinitatis; nec 
ego vocabor a te divisor divinitatis. 
Locutus est magister iuxta fidem, 
nec iudicatus est; discipulum maxime 
oportet iuxta fidem loqui, quin 1udi- 
cetur atque obiurgetur eius verbum. 

17. loannes enim propius quam tu 
accesserat ad scientiam mysteriorum 
Christi, et illa tota scientia non ausa 


est mysteria explanare adventus hy- 


l. V 69): 


1l. Ad verbum 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[64] 
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orsa.s J| so NS s. 2&3] μά 4ά9 
JI&isesécs onzesle JjJes JNS-Sdcs 
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: Quia Filium solum dixit in mundum venisse. 


[65] 
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|. V :Ga9Lo. 


PATR. OR. — T. XV. — Fr. A 


DISSERTATIO SECUNDA. 503 


postaseos divinae. Et quomodo tu 


stulte rogas : « Explana mihi quomo- 
do descenderit hypostasis de caelo »? 
Obiurgas me quod dixerim : Ipsa 
hypostasis descendit de caelo. Ergo 
ipsa non descendit. Et si non (descen- 
dit), hypostasi adhaerebat aliud quod 
ipsum descendit, et hvpostasis non 
descendit. Si vero (illud) descendit, 
ipsa hypostasis descendit: et, si ipsa 
hypostasis non descendit, nec quid- 


quam descendit. Descendit vero; 


neque divisa est, nec '* separata est, 
nec est in caelo nunc Trinitas et 
nune dualitas; sed etiam semper est 
Trinitas et in caelo et in terra et in 
omnibus naturis. 

I8. Etenim, si me audiisses dice- 
re : Descendit de caelo, cum excessit 
de regione caeli; aut : Diseessit de 
regione in regionem; aut : Se remo- 
vit unde venit; aut : Venit quo non 
erat; aut : Antequam descendat in 
lerram, non est in terra; aut : Post- 
quam descendit in terram, non man- 
sit In caelo ; — sl haee dixissem 
haberes quod verbum meum culpa 
res. Si vero dixi illud te rectum 

: Descendit de caelo, et perman 
sit in. caelo; et : Venit in mundum. 
cum est iutra mundum, 1, sede, fle 
super vitam tuam, quia ex pueritia tua 
usque adhue eurris et laboras ut phi- 
nomineris, 


losophus et im- 


504 


ventus es sine Deo et sine fide 
esse. 

19. Et rursus valde stupes propter 
« Ubi 


non intel- 


me, secundum verbum tuum : 
est Christus duae naturae, 


lexisti propria * et communia. » In 


una natura essentiae, ἡ sicut dixisti, 
separationem feci, nec servavi inte- 
gritatem naturae. 

20. Revera valde stultus es; et, 
sicut in somnio, verba tua scribuntur. 
Namque in somno erroris ab aeterno 
demergeris, nec experrectus es ut 
lumen videres fidei Christi. Non enim 
separavi naturam Fili a (natura) 
Patris, ut calumniatus es; sed sepa- 


Libri 


Namque quicumque dicit 


ravi hypostases, ut docent 
divini. 
Filius descendit de caelo, cum non 
desit esse in caelo, numquid sepa- 
rationem facit naturae? Ergo Libri 
divini faciunt hane separationem. 
Non vero ad separationem naturae 
dieitur hoc : « Descendit », aut illud : 
sed 


ad separationem professionis hypo- 


Venit », ut tu arbitratus es, 


staseon, Et hie separo et profiteor 
aliam esse hypostasim Patris et aliam 
(esse) hypostasim Filu. Neque enim 
inter Filium et eius corpus separatio- 
nem facio; nec intellego in oeconomia 
duas hypostases pariter ac id quod 
Filium. Sed, 


attinet. ad Patrem et 


1- V [9az$a2 ,9, — 9. V ate259. — 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[66] 
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1, Ad verbum : //nio risus οἱ derisionis 


DISSERTATIO SECUNDA. 505 


cum credimus unionem esse ex dua- 
bus (naturis), '' dico vero, ex divini- 
tate et ex humanitate, una hypostasis 
neque scissa, nec divisa, nec separata, 
nec numerata, est Dei Filius. In na- 
tura enim est separatio hypostaseon, 
propterea quod alia est hypostasis 
Patris aliaque hypostasis Filii et alia 
(hypostasis) Spiritus sancti ; in unione 
oeconomiae vero non est hypostasis 
et hypostasis, nec alius in alio; 
sed, sicut dixi, est una ex. duabus 
(naturis). 

21. Haec est enim unio vera, quae 
rursus non agnoscitur duae (natu- 


rae), postquam unio fit; non autem 


unio risu ac derisione digna ', quae 
a vobis dicitur, (unio) auctoritatis et 
honoris et principatus et regni et per- 
sonae (πρόσωπον) et adorationis tantum- 
modo; sed unio vera unius hyposta- 
seos et unius naturae, quae ex natura 
nostra incorporata est, nec post erus 
incorporationem rursus  agnoscitul 
duae hypostases. Sed, sicut. ante in- 
corporationem erat una hs postasis, ila 
etiam post incorporationem est una 
hypostasis, nempe (hypostasis) incor- 
porata. Ergo verior est haec unio ' hi 

postaseos quam illa qua attinet. ad 
Patrem et Filium. Illi 


enun non esl 


unio hypostaseon, ed * tantum natu 


ΕΣ 123 


D$. 


506 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET 


rae; ibi vero hypostaseos revera est 
unio, cum in eo (Christo) non sit sepa- 
ratio hypostaseon, nec naturarum 
quae ab hypostasibus separantur. 
Stultum est ergo illud quoda te dictum 
est : « Separasti ubi non convenit, et 
ubi convenit non separasti. » Ete- 
nim, ubi separatio tibi apparet, ego 
intellego unam esse (naturam); et, 
ubi tu intellegis unam hypostasim, 
illie ego credo separationem hypo- 
staseon Patris et Fili et Spiritus 


sancti. 


22. Die mihi igitur : Quomodo in- 
tellexisti illam distinetionem naturae, 
quam dixisti? In hypostasi Christi, 
an in natura divina et humana? Et, si 
mihi dicis : In illa hypostasi intellege 
distinctionem naturae, ergo non est 
hypostasis, sed hypostases. Hic insi- 
piens vero putavit. verbum solerter 
posuisse, quia non dixit « separatio- 
nem » naturarum, sed distinctio- 
nem »;nec intellexit, cum inter se res 
distinctae sint et unaquaeque " ex 
illis in se eonsideretur ac in se singu- 
lariter videatur, ipsam hane « dis- 
lnetionem » esse « separationem ». 
Etenim non solum per hoc cognosci- 
tur separatio, quod Deum in orientem 
hominemque in oecidentem  pona- 


sed 


? cogitationis hypostasim 


scindit visus 


* Christi et 


mus; reipsa, si 


1.1, eQ55aol 


PASSO. 
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[69] DISSERTATIO SECUNDA. 507 


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ud» εἰς Ὁ JasakS ΠΝ οΐο οὐρα] 


Ji5à «lo Je o9 κῴο Js δοι γῶν 


Jóos «οι 


1. V μι. — 9. V om. »3. 


in ea intellegit Deum alium et homi- 
nem alium, — quod neque licet, nec 
— hoc 


permittitur; ipsum est sepa- 


ratio, Christus enim est Deus et 
homo, quia Deus homo factus est, non 
autem quia hominem alium assump- 
sit, ut dicitis. Et, si verum est Deum 


hominem factum esse, ut docent 
Libri, ergo non est separatio naturae 
ut. docetis. Alioquin te interrogabo : 
Hae duae naturae distinctae, quae et 
quae sunt? — « Deus et homo. » 
Deus et homo? Quomodo? « Deus 
qui assumpsit, et homo qui assumptus 
est, » — Et huic assumenti et illi 
assumpto, nonne est hypostasis uni- 
cuique illorum? — « Etiam. 

Et quid est nomen Det, el quid esl 
(nomen) hominis? — « Nomen Dei est 
*" Verbum et Filius, et nomen hominis 
est Iesus Christus. » 

23. Et, si sane, sicut dicis, alius est 
Christus et alius Filius, atque aliud 
est Verbum et alius lesus, ecee mani- 
praedicantur — duo 


feste a vobis 


Filii et duo Dei, Deus ex essentia. et 
Deus factus ex humanitate. Haee est 
igitur distinetio naturae quam dixisti ; 
et, 51 est distinctio οἱ separatio, ita 
videtur ' et. cognoscitur, quanquam 
aliquantulum fugis et te abscondis in 


l nus est 


nomina mendacia, (nempe 


Christus, et : Unus est Films. Et si 


manifeste ita non dicis, (nec) confiteri 


2ATES E 


IV, 


12 


508 


hypostasim et hypostasim, et lesum et 
Verbum, et Christum et Deum, ergo 
una est hypostasis, cum non sit sepa- 
ratio naturarum quae numerantur ' 
« unum » et « duo ». Si, ubi hypo- 
stases separantur et distinguuntur et 
unaquaeque ex illis nomine et hy- 
postasi propria agnoscitur, dixeris : 
Noli numerationem introducere, cum 
nemo numeraverit, ut arbitratus es, 
num (ἀρα) ibi, in oeconomia in qua 
agnoscitur ἡ una hypostasis Filii Dei, 
numerationem et separationem intro- 
duces, quia incorporata est? Valde 
errasti, nec scivisti mysterium oeco- 
nomiae divinae. Unde poteras enim 
(id) discere, quando omnino fidelis 
non fuisti? Et 51, ut ceteras haereses 
(αἵρεσις) quas legisti et didicisti, hane 
fidem quoque velles considerare et 
discere, non sese manifestat illi qui 
secundum hane mentem tuam vult 
eam discere. 

24. Ecce ergo visum est neque 
separationem hypostaseon esse in illo 
uno Christo, '* nee duas naturas sepa- 
ratas quae cognoscantur et quasi per 
digitos numerentur. Si vero separa- 
tionem naturarum vis intellegere, hoc : 
et 
Incorporatus est », quod a 


tollis. 


« Deus homo factus est », deles; 
illud 
patribus nostris affirmatur, 


1.1, Ha3a9. ὁ V 22030». — 23, V 


l. Ad verbum : Ad. numerationem veniunt. — 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


τό D30. 


2. Ad verbum : 


[70] 
[310 M] Jjasdo : NS, Hexe] JI 
μι.“ ακοῦ J NS Soo “ὅλο [s áioó 

$5 : 1o ἘΠ ὅοι τῷ ἡ πὶ 
γῶν όλως xis: Jod 
«ὐόρο vtnieos Jas] o 9} «διό 
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9,4 
40.5 


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oo, jseàio; 


Videantur in numeratione. 


li] s 5o φὡροΐν pal Les Jem ἢ 
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— Mile ekle Jóo μοιοΐ τ] Ι, ἜΝ 
μβθόι eui «ὁ. ona qao JÍ JS cian; 
ΑΙ Κα μὰς i6 Sese con Ni] 
 ἡϊδια κι Jf siete NS ach ul 


wá exe ΜΙ] Qi WAsi μά κοῦ 


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«οὐ χάζιϊο Lap Jóos 2 «ο 
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y-l «ei «ὦ eiae JÍéoL. Jo 
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Jáxsie5 οἱ L5 Jis eo L5] 
|xáio c» JóSX, [soáio αρόν [6 
dixe] (ALMUS [26.. a VS iss 
Li£é&s NX [ὀδί, LLas JI] 
μάϊάθ :soáio οὐδόν μὲ] :[seáio: 
Mies voi JláapspeS Ax Js 
Jesi ᾿ϑάχο κῶν μάν] : Joao; Jissás 
Joly «c μας Jo] .JiolNso JS. 
aab eX 3| v9 καλὴ» μάλ ά.5 


1. V om, l^»». — 2, V e». — 3. I, 9,0 


[71] DISSERTATIO SECUNDA. 5060 


25. Si enim hominem alium Deus 
assumpsit, non (ipse factus est homo, 
sicut dicunt Libri; sed fuit homo 
(quidam), quem Deus assumpsit, sicut 
vos docetis. Nec rursus incorporatus 
est ille unus * Unicus qui descendit 
de caelo, ut nos docent patres nostri 
sancti; sed homo ille qui non est factus 
est et incorporatus, et venit Deus non 
incorporatus αὖ eum  assumeret. 
Non ita vero (res) se habet. Propter 
hoc enim illi qui mysterium fidei 
recusant hoc 


illud 


dicant 


scienter tenent, 
« Sumpsit hominem », et 
« Habitavit in homine », ne 
alium in alio aut hypostasim in hypo- 
stasi; ponunt vero hoe : Factus 
est homo », et.: « Ineorporatus est 
ex natura nostra », — quod verbum 
stabilit mysterium | incorporationis 
docetque unionem hypostaseos. Non 
vero secundum illum sensum tuum 
malum quem dixisti : « Quemadmo- 
dum * in essentia facimus separatio- 
nem hypostaseon, (hypostaseos, Patris 
ab (hypostasi) Filii; ita etiam in oeco- 
nomia nos decet I postasim Dei sepa- 
rare ab hypostasi hominis. Et non 
solum hoec dicis, sed : « In natura Dei 
non est separatio hà postaseon, el ili 
qui lhypostases separat, separationem 
naturae faeit. » In oeconomia vero 
separ itlonem ἣν p isfa- 


Filii Dei 


ostendisti 


seon, ubi una hvpostasts 


ΒΝ 115 


510 


agnoscitur. Etenim illud quod dieitur 
in doctrina quorumdam ex patribus 
nostris, qui affirmaverunt duas natu- 
ras, sensui vestro malo non congruit. 
Namque, cum auditur ', verbum vide- 
lur unum esse; sed in eo est separa- 
tio multa; etenim in alio sensu illud 
(verbum) eorum dicitur aliamque ex- 
planationem datis huie vestro (verbo). 

26. Nos vero non recusamus acci- 
pere omnia verba a patribus nostris 
dicta. Sed, praeterea quod ea accipi- 
mus, consideramus quoque lempus 
eorum, et quando dicta sint, et propter 
quid, et propter quem, et quae causa 
eos impulerit ut sie scriberent, et 
quis esset scopus verbi eorum, 
- utrum personam (πρόσωπον) disputa- 
tionis susciperent?, an scopum fidei 
scriberent, et, ubi consideraverunt 
ipsum Christum eumque dixerunt 
duas naturas, utrum hoc « duo » 
irritum faceret illud « unum », an hoc 
« unum » everteret illud « duo ». 
Hos * scopos multosque eis similes 
illum oportet considerare qui verba 
sumit ex doctrina patrum nostrorum. 
Namque eo modo quo facimus quod 
ad Libros sanctos attinet, quorum 
non solum verba audimus, sed etiam 
sensum verborum pensamus, eodem 
modo faciamus etiam quod ad ea 


attinet quae a doctoribus dicuntur. 


ΓΝ 4o. 


l. Ad verbum : 7n auditu Suo, — ὃ, Ad verbum 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[72] 
3S2, Jas ETRAS ceo Ὁ 2 
LEG TATRNNTCRTIT I. 


2 22 
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(73] DISSERTATIO SECUNDA. 511 


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27. Aequalitas verbi vero aequalita- 


tem sensus non facit. Ecce enim nos, 


ut recte accepimus, unum Filium Dei 


profitemur; et Ariani rursus nobis- 


cum dicunt unum Filium Dei; sed 


ei verbo sensum attribuunt nostro 


contrarium. (Quod idem [itj cum 


ceteris aliis. nominibus verbisque 


multis quae apud nos et apud doctri- 


nas nominantur; nec inter nos 


convenit de eorum sensu aeque 


ac de eorum lectione, Eiusmodi | est 


quoque illud : « Duae naturae », si 


quis ex his id (verbum) dicat. 


28.* Una cum his scripsisti : « Pro- 


pria et communia ». Et volo te inter- 


rogare . (Quae sunt propria el quae 


(sunt) communia ? Sed, * vel etiamsi 


sileas, dicam illud quod verbum tuum 


ostendit Haec sunt propria Dei 


Non descendit de caelo, nec habitavit 


in. Virgine, nec homo facetus est, nec 


infans natus est, nee in statura ceor- 


poraliter crevit, nee lae suxit, nee 


super genibus gestatus esl, nec 


legem [νόμος servavit, neque lamem, 


nec sitim, nee laborem, nee fatiga 
lionem, nec contumeliam, nee pas 


sionem, nec crucem, net mortem, 
nec ullum ex his pertulit; sed. est 
supra haee omnia naturaliter, Hacex 
dicitis esse singularia Der, pro 


Vero ilius hominis i 


Sol 14 
v? a. 
ΚΝ f.-13 
T2006. 


512 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


omnia et alia eis similia passus sit et 
pertulerit. 

29. Et quid adiuvaretur genus (γένος) 
hominum, o stulte, per hoc quod 
Deo sintsingularia hypostaseos suae? 
Nonne ei qui est Deus ab aeterno et a 
seculo, sunt singularia naturae suae? 
Et quam utilitatem ex hoc percepisset 
genus (γένος) hominum, * si maneret 


Deus in magnificentia ' naturae 
suae, et nos in humilitate? generis 
(γένος) nostri? Etenim, peracta per- 
mutatione, postea manifestata est 
(divina) dilectio et cognitus est pro- 
prius noster honor. 

30. Si vero unicuique ex naturis est 


Cui 


et homini suum. » 


suum, et cul? 


(te) interrogo 
— « Deo suum, 
— Vides ergo vos hominis praedi- 
care generationem et passionem et 
mortem. Haec enim et eis similia 
sunt propria hominis; et singularia 
Dei (sunt), ut dicis, quod nulli ex 
his subiiciatur. Quae cum ita sint, 
non est stupor, nec mysterium, nec 
admiratio, nec fides necessaria; et, 
ut paucis dicam, totum mysterium 
fidel per istum sensum malum cor- 


rumpitur. 


31. Haec communia vero, ut puto, 


intellegitis : Unus Dominus, et unus 


Deus, et unus Unieus, et unus honor, 


1, V o bul oos. — 9, V Mo. 


l. Ad verbum : In magnificis. — 


[74] 
και ν anzi od s 
τι θάο]; 
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J&ztias όδβ Na Jià ao iade 
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2. Ad verbum: 7n humilibus. 


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Il. V «οὐ. — 1, V et 1, eie». 


Il. Ad verbum : KE! faciat haec, 


DISSERTATIO SECUNDA. 


ut sint commun 


513 


cum his ceteris et 
Num 


quam assumat Deus illum hominem 


et una adoratio, 


eis similibus. ἀοχὶ. et prius- 


quem dicitis, et faciat ut haee sibi 
communia sint cum illo homine ' 
haec non sunt singularia Dei ? 


Nonne est a seculo unus Filius. et 


unus Deus, et una auctoritas, et una 


adoratio ? Ecce ergo haec quoque 


sunt singularia. '* Quomodo ea dicitis 


communia? Et 51, cum singulariter 


sua sint, dicitis (Deum) ea fecisse 


gratiam, ergo etiam 


o 


communia per 


haec alia quae sua sunt — quae 


numeravimus, — communia fecit. Et 


quemadmodum non natus est ipse ex 


Virgine, nec homo alius ex Virgine 


natus est; et quemadmodum non 


edit, (nec) bibit, (nec) fatigatus est, 


(nec) sedit, (nec) somniavit, (nee 


dormivit, (nec) passus est, (nec 


mortuus est, (ita) nec ille homo haec 
pertulit. Et inde fit irrita et evertitur 
tota oeconomia. Et postquam oeco- 
nomiam irritam fecisti, Manichaeus et 


Marcionista inventus es manifeste, 
sicuti es secreto. Sie enim praedi at 


eliam ipsa doctrina vestra. impia 


Dominus noster non sumpsit corpus 
vere, nec passus οἱ moriuus esl 
vere: sed « humanitati illusionem 
attulit se haee fecisse. Hlusionem ei 


ὌΠ 


v9 C. 


ἘΝ f 


v? b. 


1^ 


13 


514 DE UNO EX 


attulit se corpus sumpsisse, quia 
(ipsa) corpus suum amat. Et se ipsum 
extendit super crucem, ἡ ut eis (homi- 
nibus) ostenderet, quomodo animae 
in corpore erucifigantur ». Haec verba 
ex doctrina vestra sumuntur; nee tu 
potes ea negare, quia * ea quoque 
scripsisti. 

32. Non sunt ergo propria et com- 
munia in hypostasi Christi alia' (Det) 


et alia! (hominis). Sed ille cuius sunt 


divina, eius sunt etiam humana, 
et ille cuius sunt magnifica, eius 
sunt etiam parva atque vilia. Et 


ita (Christo) adscribuntur magnifica, 
quia est, (et) parva, quia factus est; 
divina, 


quia Deus est, et humana, 


uia homo factus est; gloriosa, quia 
q (8 , 
(et) 


Et" quemadmodum 


spiritualis est, vilia, quia in- 


corporatus est. 
professione eius parvorum non ever- 
tuntur eius magnifica, ita etiam 
nec fide eius magnificorum mendacia 
dicuntur eius parva. Non enim alius 
hominis sunt humana, sed Dei ipsius 


sunt 


humana, quia homo factus 


est; nec alius Dei sunt divina, sed 
illius ipsius qui unieuique homo vi- 


debatur. 


)3. Nec primum" eis (Deo et homini) 


1. Ad verbum : 


TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


Alius (Dei) et alius (hominis). — 2. Ad verbum 


de edd x ot2cl m 
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αν Ι, o $52. 


DISSERTATIO SECUNDA. 


515 
erant propria, et postea alia eis fuerunt 
communia. Quid dicis : 
habuerunt alia * Deus et alia homo: 
societate 


et postea coniuncti ea 


communia fecerunt »? Aut semper 
els sunl propria et communia; aut 
nunc eis erant singularia, et nun 
Et si 


communia fuerunt. 


hoe est. 
quousque procederunt propria, et ex 
quo tempore fuerunt communia? (Ex 
inde) fit ut. ille homo primum sui ip- 
sius sit, et postea fuerit Dei; οἱ 
nunc his suis omnino usus fuerit, et 
nune honorem ipsorum (propriorum 
Dei communiter obtinuerit. Et igitur 
non est unio ab initio conceptionis ; 
sed natus est homo simplex et omnia 
hvpostaseos suae congregavit, et 
postea evenit ut eis communia essent 
Utrum (zzz), et quando fuil tempus ut 
ipsa quae sunt singularia ly postaseos, 
communia fuerint, illa (propria) Dei 
tantum fuerunt etiam hominis, an (illa 
propria) hominis quoque fuerunt 
Dei? Si Deus dedit homini. ipse vero 
nullum ex humilibus hominis accepit, 
communia non sunt; sed unus dat et 
alter accipit. SI vero accepit Deus 


' ab homine et homo a Doo, ecce ergo 


conelusus est Deus ' sub haee humi- 
lia humanitatis. Et. si per gratiam 
Deus homini dedit. auctoritatem. et 
honorem, ut esset ille. homo etiam 


Primum *1 


b 


' 
f, 13 


ze. 15 
150. 


VISTA 
ro3b. 


516 DE 


Filius gratiae ' simul ac Filius natu- 


ralis, ergo non sunt communia. Sic 
enim fit ut sint communia, quando 
Filius 


et quando agno- 


factus est homo naturalis, 


sicuti est Deus, 
scitur. consubstantialis Patri, sicuti 
est Filius ille naturalis. Namque apud 
illum eui per gratiam aliquid datum 
est et qui metaphorice honorem 
accipit, ibi non apparet haec com- 
munitas. Hoc enim indicat, sicut 
dixi, communitatem, quod aut voce- 
tur Filius Dei Filius gratiae simul ac 
homo aut quod dicatur homo Filius 
vero 


naturalis simul ac Deus. Si 


dicitur : Semper sunt propria Dei et 
hominis, ille homo ergo adhue est 


indigens omnibusque passionibus 


naturalibus obnoxius, sicut erat, et 
adhuc mortalis quoque est et passi- 


bilis naturaliter sicut nos. 


34." Nonne (ox) cessabitis ab hac 
blasphemia, discipulique fietis Libro- 
rum sanctorum et traditionis fidei 
rectae? Namque neque sunt ' nunc 
propria et nunc communia, nec semper 
singularia et semper communia. In illa 
hypostasi enim neque sunt « hic » et 
«ile », nec? « huius » et « illius », 


nec « meum » et « tuum », nec quid- 


ιν βοῦν o. 


1l. Ad verbum 


UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


: Per gratiam. — 9. Ad verbum : 


[78] 
LENS. μὴ μὰ Jlás Ks Jas 
Jes HS οι. οἱ Jéah :Jt&ije 
«epo Ji dius es jai (45, Κ9 
io eso μὰς lá. Ii. Je 
Je» uS Jéa je EET «coót 
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Aul. 


[79] DISSERTATIO SECUNDA. 517 


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J&sla& «ὦ. Más. Jsmis, 
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Mas [iso vías aS 4 S ας 
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Maso fiis Jis] «ὅοοι! J| -.}}} 
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pes τῷ e fioi. ied wa i36|: 
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ΠῚ Mao aw Jisle [5.22.5 
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ph o ed es en Hil 
Jac, FRREN Eas ; 
JN sao -— AN .Oóty ose, 
vi gu 45,5, op36à.10; 
— Prin οὐὐοι 
LU S, pxáiaN μὲ ὦ 5. 
Ιδοιό :Jóo pma. χορὸ Jal Sos 
fi] 3,95 νόδρϑό Jimi Mises οἷν 
vA» MS ad] Dass 


Ji κα ὦ 


1. L add, «5. 


Ll Hebr, tr, 14. 


quini ' 


quam commune sicut per acceptio- 


nem gratiae. Non socium honoris et 


auctoritatis tantum sibi fecit Deus 


hominem. Silete! Quare luditis myste- 
ria tremenda et divina? Quare de- 
risum reputatis oeconomiam myste- 
ris plenam? Nolite artifices stulti 
esse, Deumque coniungere cum ho- 
mine quasi tabulam eum tabula, aut 


quasi aurum eum margarita. 


δ. Etenim, postquam fuit unio, et 


communicavit. nobiscum carni et 


NStln- 
Deus Verbum, ut dixit Paulus, 
et idem fuit in nobis unus nosque in 


eo per commixtionem in qua nulla 


est corruptio, in illa una hypostasi 
non sunt singularia, 


nec « mea » et 


« tua »; sed omnia Dei (sunt) homi- 
nis, et omnia hominis (sunt) Dei, non 
(autem) per confusionem, sicut dixit 
mentis 


Apollinarius. Namque non 


expertem profitemur Incorporatio- 


nem Dei ad instar illius, quia hvpo- 
stasim Dei non allirmamus supplere 
hypostasim hominis, sieut. dixit. ille 
: deceptor. Non enim hvpostasi homi- 
nis supplevit Deus id quod (illi) dee- 
loco animae οἱ loco 


rat, nee ei fuil 


mentis. Sed id quod humanae natu- 


rae deerat, supplevit, quia homo pe! 


leetus pe! omnia absque peecato ex 


1015 8 10 


518 


humano genere (γένος) factus est, et 
per incorporationem suam naturam 
nostram aecepit, ut ipse in nobis 
esset homo et nos in ipso Deo, non 
sicut considerat cogitatio indagatio- 


nis, sed sicut. videt cogitatio fidei. 


36. Non separavimus illam essen- 
tiam in naturam et in naturam, sicut 
Arius, ut verbum tuum nos calumnia- 
tum est. In seriptis nostris legisti 
nos profiteri unam naturam et unam 
essentiam omnino, praeterquam quod 
in hypostasibus Patris et Filii et Spi- 
ritus agnoscitur, et nos criminatus es 
ut Ariani credere. Sed laetamur in 
criminatione tua, quia haec ipsa est 
nobis in vitam et tibi in condemna- 
tionem. Neque vero ille qui hypo- 
stases separat essentiam scindit, nec 
ille qui hypostases ' nominat naturam 
et naturam profitetur, sicut scientiae 
tuae visum est. Ex furore * enim et 
ira quae co gitationes tuas implent, 
nescis quid loquaris. 

35 
te : « Illud : Descendit hypostasis de 


Et rursus * me interrogas sicut 


caelo, diecisne metaphorice, an vere? » 
— Ego dico 


Dei de caelo ? 


: Vere descendit Filius 
. Neque reputo hune des- 
censum sicut illum qui fuit super mon- 


tem Sinai; nec pono hune adventum 


ETC 


1. Ad verbum : 
Filium Dei de caelo. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


Vel per nominationem hypostaseon. — 2. 


[80] 
jp WAS jiseMáse Jani Jéoj 
Ja] La y οὐδ κάλ eso deo 
SEPAN or. Sen odáisns C) M35 otL3o 
Ses wies Ji ὅοι C5 JSos, Jia. 
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Jiaxé Ji2s$ Jii» μιδάϊος 
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9 
9 
«JAá.15o.206 


Εἴ: 


[διχοά s.s 


Ad verbum : Ego vere dico descendisse 


"μ᾿ τη 2 yl Jis 
Là. Μὲ jene Jie Wwobiskz 
"5 ὄνος 9 Lek Jai oi eS LES 
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Jáso, 5 oo Xe μας WdrS Jo 
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Ν ὃς ῥα (epo Wo Q2 [516 
J&zxoi ya] το λόνον [,5 Juno τὸ 
Liíjás ,iXo oldid ws φοδαό 
Jés ez» lén Jio. JA NLIS 
:yadeo m Lzíi$ όμβὶ yes [ὀδὰ 
Sue λό Bu] Jo: ἐδ ὁ 
yl see liés ii| jio caca 
Wee Jis Jes Jláserss isl, 
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Ki X5 ex» JiNZSS Jide {ΝΠ} 
J5»à1a5o Jia Νὰ ὁ λιλδ ii] Jiaso 
ic ἢ του!» μά ἐάθ ai NS], Lin 
FEM obe] aj] zx aasáso V] Jo 
s] NeiAse [iXo) Jlóàzo qo 
«Nau JS2o uio célo 


1. V eai i23. — 2, V t0. 


. 9, Hobr., r1, 1-2 
PATR. OR. T, XV. — F. ^. 


1. Dan., vir, 13. 


DISSERTATIO SECUNDA. 


510 


sicut illum adventum quem vidit Eze- 


chiel; nec comparo hane manifesta- 
tionem cum illa quam vidit [saias in 
templo; nec profiteor hane visionem 
sicut. illam quam vidit Daniel : (Vidi 


hominem qui 
[llic 


et usque ad 


coram Antiquo dierum 


adstitit '. enim omnia in figura 


fiebant, visionem oculi 


tantum ; 


lbi vero omnia in veritate 


ineffabiliter. sunt. nec explanantur. 


Quod Paulus ostendit in doctrina sua 
separationem faciens inter primos (de- 
scensus) et hune qui fuit per Filium : 
In omnibus partibus et in omnibus fiqu- 
ris olim locutus est Deus cum patribus 


noslris in prophetis, et in his diebus 


novissimis locutus est nobiscum in Filio 


suo?^. Nec dixit : « In figura Filii suit » 


sicut. dixit In figura per prophe- 


tas », quia * ibi. vere Ipse Filius hy- 


postatice apud nos conversatus est et 


nobiseum locutus est, sicut. dietum 


lerra PISUS est et 


est a propheta "In" 


cum hominibus conversatus est^. Diver- 


sunm ἃ primis vero esse hune adven- 


tum et hune descensum proliteor, 


quia vere et hypostatiee fuit. Dare 
autem explanationem mysterii huius 
(descensus) nescio; nee aliud, si quis 
mihi explicet, praeter sensum Libro 
rum aceipio. 

38. Et refertur 


rursus ad. Verbum 


lost. T6 


r9 a. 


Vet: 1 
IV: 


520 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. [82] 


quod descendit de caelo Filius, et ad 
Christum, et ad Deum, et ad Filium 
hominis, et ad panem vivum, et ad 
Iesum. In Libris sanctis enim descen- 
sus adventusque et manifestatio attri- 
buuntur his nominibus, quae omnia 
hypostasim Filii indicant, sicut serip- 
tum est de Verbo : In mundo erat, et 
venit in mundum. Et rursus scriptum 
est : Dicit lesus : Extw α Patre, et 
veni in mundum; iterum relinquo mun- 
dum, et vado ad Patrem?. Et rursus 
scriptum est : Nemo ascendit in caelum, 
nisi ille qui descendit de caelo, Filius 
hominis, qui est in caelo?. Et, post- 
quam descendit de caelo, dixit se in 
caelo esse; et, quemadmodum neque 
' mendax est hoc : « Est in caelo », nec 
metaphorice dicitur, ita etiam neque 


illud : 


est, nec' metaphorice dicitur. 


« Descendit de caelo », falsum 
" Et rur- 
sus dixit : Ego sum panis vivus, qui de- 
scendi de caelo?. Et rursus dixit : Panis 
Dei est ille qui descendit de caelo et dedit 
vilam mundo". Et, explanans se hy- 
postasim suam panem vocasse, dixit : 
Ego sum panis vivus, qui descendi de 


Mur- 


murabant Iudaei de illo, quia dixisset : 


caelo*. Et rursus scriptum est : 


De caelo descendi?. Et rursus dixit 
Descendi de caelo, non ut faciam volun- 
latem meam, sed ut faciam voluntatem 


eius qui misit me?. Et rursus dixit : 


D, Cf. Toann:; 1, 92105:— 19 Ἰριῶ.. ΧΙ 28) 
Told. "Yn; 43. — "A ΑΔ verbum LEE 


μὴν osé |ὀΐβζο [4 ,κακοῦ Jes Jas 
μᾷ «διὰ κόκο [225 nao 
JN Sé μέόέγρό LSKAS μᾶκω Jásás 
soi ás io o: Les o ΠΝ ΔΗ το 
|&zNoj adt yl Jesi ομδάχοὐ 15 γαλό 
[xoAs Jée oeeki AS cS Ne 
exo]. saiMo ce ox MM Jifo 
oS s. Male L5] ὦ Nisi «ἀκ; 
Ιάν. JS jlo 883. μ᾽ R4 edle 
PR "i Jj wAZ2NM5 oólo L3] 
J-23a* «3e Nau có Jl μερὶ, 
το . 232.5 ooo 2)» oà : 43] ons 
«eed Less μόϊ "ui Ns 
uoi Ml, δι ἜΝ Jl. lo .Jóot 
εἰθϑι :Jpaso] Mijlza Ee 49.5 
οἱ 56 asia eS Nai uà Ji οἱ 
E] hs τοδί née ^ Niza Jecel 
sólo .Jtsaa eo I. Jia Jon 
Nj οι ooo a] JéS a ois, χρό 
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| Jéoc $36]. oos οὖσι Lad 

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B] sz»; ER. ἰδ db ona 
2 


τοδὶ «Slo NT s EET TM 


2 
«Ὁ JN LA, £s 


5. Ibid., v1, 41 et 51. — 6. Ibid., v1, 33. — ἡ. Ibid; 
VI, 41 et 51. — 8. Jbid., γι, 41. — 9. Ibid., vr, 38. 


[83] DISSERTATIO SECUNDA. 521 


wólo μος culi cu 5 LS], 
οἱ 9s Ss pk s. Jisoly sse] 
«Luo sólo og SS. «ἄν Vs p] 
JE] NS que) ον» coo iso] 
sl e eei οὖι όοι S eae SOS 
2er x) o Ss.Seso I5] «2o :oot 
opo .óor 5 qo ws "ἢ pases 
x] Jl οἰδγομῶῶο 19138 wnas Jii 
:οιλόγοι ὁ NS 355) qui o wiAso 
qxé| vélo om fra JaS A. κίω 
πρὶ δ áot ics s ES] 
[ο 3h ota s 5 Ml x] 
TIT CAESA VIRES 
volo S52. oO M :ομά οὐ jer 
ots Ji] ize BLESS Jo sese] 
οὐαί, «ον τρόΐ «ϑόϊο UR TERT 


* 
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vasos, 35] odio XS SELLE οἷς 


velo .a3$,&. oós Ji] c2. Jóo ἢ 


ΒΟ Jis sup μ οὗ, QNO «οὐ 
wólo xu. eo Μὲ odd€ x» 
JJ] ace Jis) Nue, usse] 
Hle wd. 9 I8 Bl Nyle 


NI VCUE. Ι ὁδοὶ: Jos] Ul 


1. Toann., x, 36. — 2. Ibid., Xvi1, 18, — 3. Ibid 
E 31.39. — 4. Ibid. v, 37. b. Jfbid., v, ^3 
E 6. Jbid., v, 30, — 7. Ibid., v. 9^ 8. [hid 


Paler. me vatnclificavit ac me misit. in 


tse n- ΩΣ 
mundum'. Et rursus dixit : Sicut me 


misisti in mundum, οἱ ego misi eos in 


mundum?. Et rursus dixit loannes 


de ΘΟ: Oui desursum Uen it, yupel OT HCS 
st. Qui est de terra, de terra loquitur. 
Qui de 


caelo venit, super omnes est. Et 


quod vidit el audivit, testatur; et testi- 
monium eus HInniwdo ai cipit. lile qui üucce- 
pit eias testimonium, signavit quia Deus 
est?. Et Pater 


reraa rursus dixit 


qui misit me, ipse testimonium perhibet 
ἧ 
. Veni Ut 


de me Et rursus dixit 


nomine Patris mei, et non ace iilis 
" me ; οἱ si alius venerit in nomine suo, 
illum. accipietis *. Et rursus dixit : Von 
quaero voluntatem meam, sed voluntatem 
eius qui misit me*. Et rursus dixit 
Qui verbum meum audit, et. credit. ei 
qui misit me, habel vitam aeternam 
1 rursus dixit Mea doctrina non est 
mea, sed eius qui misit me*. Et rursus 
dixit : 4 me ipso non vent, sed est veraa 
qui misit me, ille quem vos. nescitis 
Eqo sco eul, quia ab Ipso vum, et HN 
me misil". Et rursus dixit : Modicum 
tempus vobiscum sum : et vado ad eum 
qui me misit. Et quo ego vado, " 
potestis ventre'". Et rursus dixit: V; 


est. testimonium meum, quid ΝΟ Ὁ 


pent, et quo rado '*. Et rursus dixil 
Nolus non [t, sed eqo οἱ Pati 
I ΚΡ / 
οἱ 


522 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


qui misit me'. Et rursus dixit : Ego 


sum, qui lestimonium | perhibeo — de 


: οἱ Pater meus qui misit me, 


Et 


* de deorsum estis, οἱ 


me ipso 
ipse lestimonitum perhibet de me?. 
rursus dixit : Vos 
vos de mundo 


fuii 


ego de supernis sum. Et 
de hoc 


Qui misit 


hoc estis, οἱ ego mon 


* mundo?. Et rursus dixit : 
me veraa est : et haec quae audivi ab 
eo, loquor in mundo*. Et rursus. dixit : 
Qui me misit mecum est, et non reliquit 
Et rursus dixit : 


me solum Pater meus?. 


Ego ex Deo processi et vent; neque a 


me ipso veni, sed ipse me misit^. Et 


rursus dixit : Me oportet operari opera 
Et 


ut vitam ha- 


Et rur- 


eius qui misit me, donec dies est*. 
rursus dixit : Ego veni, 
beant οἱ abundantius habeant ὃ. 
sus dixit : Ego lux in mundum veni? 


Et rursus dixit : Non enim vent, ut 
iudicem mundum, sed ut vivificem mun- 
dum '*. Et rursus dixit : Pater qui mi- 
sit me, ipse mihi mandatum dedit, quid 
dicam, et quid loquar '' . Et rursus dixit : 
Modicum tempus vobiscum sum, et vado 
ad eum, qui me misit". Et rursus dixit : 
est 
Et 


* ad Virginem dixit : 


Et 


Hoc verbum quod audistis, non 


meum, sed Patris qui misit me"? 
rursus angelus 


Virtus. Altissimi obumbrabit tibi* 


l. V $e. — 2. V add. «δον: 


1. Ioann., ὙΠ, 16. — 2. [bid. vrir, 18. — 3. 7bid., 
ΝΠ, 23. — ^. Jbid., vu, 26. — 5. Ibid., wii, 
19. — 6. Ibid., viu, 42. — 7. Ibid. 1X, ^. — 


[8^] 
xolósoteó uot ea, . 536] «Sólo . JJ sc, 
Ma] dixe] e» μὲ sg Ss 
Noni Ji esl site es ETE 


SN] ONLIASE κοῦ E ssé[ 
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βόδι ὦ Moo J| Jio «ὁνυΐ Joss. 
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Naso "oso Aser, loXdo áo 
T ST 536] edo . [59S s μὶ 
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l 
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volo Sos Jóos δῦ jerxeo Sos. 
Slo . [saw sw. N21] Jot Ils 6l 
τ sS «οὐ», NA] Ἐξ JE ssl 


» vi 


Lil ux] 49e μανόν, Lal Ji] 


x5] volo 
3] Sejlo 1] ας inj ΟΣ 


8. Ibid., x, 10. — 9. Ibid., xii, 46. — 10. Ibid 
XI, 47. — 11. Jbid., xii, 49. — 12. Ibid., vit, 33? 
— 13. Jbid., xiv, 25. — 1^. Luc., I, 35. 


y 


J&x.so, i536] voólo οὐράν «οὄ Ld 
Ma Món JD τόδ comcs. Ji 
pé Jjbi és uhi, [5], Ji] 
Y EAM. eum, JARSSNGSS, 
JaS& $i 36] und wado n4 
Jáxo, 5 cs ἜΝ Je :Φόϊα .ot 3v 
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3x9] ede s EACUM Los Dess 
N&SOM uNuo; οι ἃ, ὅοι NC oón 
v9lo ΝΘ χά Jes XN sap 
«No á1sóy y si Js sd] 
535] elo δ καλοῖς, Nolo μενα, 
Ιξιϑοά.9 «οὐ Jóm Ji] οὐ Lizsse: 
osa copio, 36] «θόλο X οὐ Ji ὁ» 
836] pof Sólo nma Jess Jlásoyo 
sólo Ji SS JM yel dL 
E JIo yis Jas 36] 
y ὁ Jis τρόϊ es nis edle 
eJssJl Jéysds Jaco y-le [e 
(ὁ «δομδιά.ο a 59 oes 
JàSS, [9 Ne. τ δοι άο]; IE ss 
fle Noui jina L3RAS ὑμϑοὶ 
Noll eMAcahe Gi Nca ho 
io] JS osi δ ὁ ao i2aail]ro 
μᾷ οὖ Nu] eraasse SN yl 
Jóseaso JMis là-w ΙΝ 9. ono 


1. Gal., Iv, 4. 2. Hom. 
I, 15.— 4. Eph., 1v, 10. 


VIII, ὃ, 


δ. RHom.. x. 6 » 6. GÍ 


DISSERTATIO SECUNDA. 52 


Paulus dixit Misit Deus Filium 


suum'. Et rursus : Misit Deus Filium 


suum in sumilitudinem carnis peccati, 


propter peccatum *, Et rursus dixit : 


lesus Christus venit in mundum, 


ὕει {Π] M 


lores rivitficare?., Et rursus dixit Ill. 


qui descendit. ipse est qut ascendit supet 


Ones caelos, Et 


ut impleret omnia * 


rursus dixit Ne dicas in corde tuo : 


Quis ascendit in. caelum. οἱ Christum 


deduxcit^? Et rursus dixit Christus 


qui venit, factus esl. summus sacerdos 


honorum quae operatus est^. Et rursus 
dixit : Semetipsum e: παν, et formam 
τ Et rursus David dixit : 


E! 


servi accepit 


Descendet | sieut pluvia in. vellus" 


rursus dixit : Ostende potentiam. tuam, 


el veni salutis nostrae causa?*. Et rur- 


sus propheta alius dixit Veniet. ad 


rel nali N 


nos sicut pluvia οἱ sicut (imber 


qui terram inebriat '* 


. Hae omnes voces izitur multa: 


s similes de Filio Dei dicuntur in 
Libris sanctis : Descendit, et : Veni 
et : Missus est, et : Legatus est, et 


Manifestatus est, et hevelatus est 


de illo homine autem non dicuntur, 
sicul VOS : explanatis Vlventus enun 
nominatur non ex Virgine ad. mun 


Var T5 
ν 5.8. 


ἘΡΠ 10 
IVO 


524 DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


dum, (ita) ut eum dicamus hominis 


sed ex essentia ad humanita- 


esse, 
tem, quod eum manifestat Verbi 
Dei esse. Namque exinanitionem 


vocavit beatus Paulus hune descen- 
sum de caelo, * et illam habitationem 
hypostaticam in Virgine' cum sit 
ubique. 

40. Neque enim accipimus has 
omnes voces quas diximus, multasque 
eis similes in novo Testamento (δια- 
0x1) notatas, metaphorice dici; nec 
hune adventum et descensum hypo- 
staseos Dei assimilamus illi qui in Te- 
stamento (διαθήκη) veteri de ea scribi- 
tur. Namque illic scriptum est Deum 
super montem Sinai descendisse; et 
scimus in figura fuisse illum descen- 
sum et ceteras omnes manifestationes 
in prophetis notatas : quae enim 
eodem modo quoque visiones et figu- 
rae vocantur. Et Ioannes rursus, ut 
mysterii particeps scientiae oecono- 
miae Dei prioris et posterioris, nobis 
declaravit : Deum nemo vidit unquam ?, 
et, docens illum qui in veteri (Testa- 
mento) nullis prophetis hypostatice 
ἢ aut naturaliter apparuit, ibi homini- 


bus manifestatum esse in incorpo- 


ratione sua, dixit Verbum — vitae 
manifestatum | est, οἱ vidimus | ocu- 
lisnostris οἱ contrectavimus manibus 


TS VEO DITIONES 


1. Ad verbum : 


39. Ν᾽) δ. —— 3, V »» oce ee. 


Et illud. quod habitavit in Virgine hypostatice. — 


[86] 
ἰΐ οι EUER EI SDTEESS 
Los ga [6 Πάν 13s. ἰόν] vo 
---ς Jjos. Je, vot ΙΝ δῦ 
μ΄-Ξὁ 2 Jo μὰ se JN sé 
L-3&M$ oo Mó - δά C soa Sa. ὅ 
S ECE NE νδάχο ΙΑ όν 
iy ás 
I NE ls — 
o3 33 «Sola. o]» Jo χὰ 
«espe Jie τομβοῖ; ciae 
Ls»áioi Jihzzs$o JAilbse Jà ci. 
Les ord ss Jà2M5; 2o JS, 
Masi οὐκ μὲς «Deb JA aiMA 
ἀκ suo eau, Jiég ws. Jes. 
L3& jeX Jib zs 2à dn Jláso, 5, 
J-—ÁÁS Qux) LONG ees 


; JI&soso Jos «eoo EA J5à el 


JKsca Jj μα ol od «ἰκάρ 
JS ξυ δ Jos JS. odit spool 
Ϊ a] ? yeso so Jo Jl, c μᾷ 
CENT, Jl» oót CNET: r5o Με 
Mibi οἱ ^ Mijseáie [κων κ5 
a ΤΌΝ 36] τοιβά ας Nds 

«ΕΒ exo seio ees el 


2. Ioann., I, 18. 


[87] DISSERTATIO SECUNDA. 


Ja NS Li2pzNso ἢ oisiós οὐδ 
QR [ks ee] οἷν ,5 o 


Jess s ya] aS ias INR 
Làzjs5 ER Jab οἱ μὰ lá»ó 
Bai τς μὲχ MM oS ὅ 
rM 2: JÉseslo Jlài] Xon) 
βμβ eS Sasso S lo s ao Jáso 
pcs e] odo JÍ&3|o Lànjo Lis 
2e τοῦδ [zióe. sa oi. 
Ιἰδνξεβο fL» pi] eiss Ja 
AdeldN iol queX us Wisi δὶ 
LS unso Sdn [[8 50,5. i as 
ds 5 i uod was ix5[. 2d 
.Ot-308.10; Jl isa Nsos His ji 
Je] ομ οὐ Ho οὐἱ Jhsxy y-l 
Jide ia Ma vus el oA κα 
HU Jis. o rA! JE. 2a 
δά το eo. Jis oe 1.18 
Ss eal Jens Jus vui dis 

SN Nils Haul Nils ao 


«2o Jássu an μὰς y 
ἊΝ ehe iulio] JNXuja μιν 


ó. V ILaxe,5. 3. V li^ »o0 


1. I Ioann, 1, 1. — 2. I ΤΊ... 111.) 16, 


» l4 


P 


nostris'. Et illum quem affirmavit in- 


visibilem in veteri ( Testamento). eum- 
dem scripsit corporaliter visibilem 


In novo, quia ille qui primis appa- 
rebat in figuris, novissimis ipse reve- 
latus est in visione vera. 
^l. Sic enim * 


( Deus) 


scripsit Apostolus : 
manifestatus | est. in. carne? 
non autem sicut alius in alio. Hoe 


modo enim etiam per prophetas 


omnesque iustos  manifestatus est 
Deus, per eos faciens signa et prodi- 
gia, ut per Movsen et Iosue et Eliam 
et Eliseum et ceteros prophetas et 
lustos et patres. Et rursus etiam per 
totum populum [udaeorum scriptum 
est hominibus Deum manifestatum 
esse per oeconomiam quam omnibus 
modis ad eos ostendit. Non vero ad 
instar harum (manifestationum) intel- 
legimus illud quod dixit Paulus : 
Manifestatus. est. in. carne, sed in 
visione incorporationis hypostaseos 
suae. Ita apparet aliquis per semet- 
ipsum, aut per servum suum, aut per 
legratum suum; et alia est. visio quae 
per mediationem * nuntii (fib, et alia 
est Ipsa VISIO hypostaseos Ibi vero 
in visione vera apparu Deus, nol 
autem metaphorice, sieut tu cogritast 

A2 Non 


enim ponimus lidem in 


verbis metaphork IP ΤΩΙ Iu " 


der 17 


ron. 


5206 DE 


Doctrina tua intelleget iuam esse 


fidem metaphoricam, dixisti 


illud τς 


Deus », neque hypostalice nec vere 


quia 
Descendit Deus et venit 
* diei. Et si nullum ex his creditur, 
metaphoricum ergo est verbum et 
ad instar visionum per quas Deus 
ibi 


eodem modo revoelatus est. 


olim revelabatur, et quoque 
43. Sed videamus quomodo nos 


opprimat interrogatione ipse hie 
disputator. 

A^. « illud : Descendit hypostasis 
de caelo, utrum (ἀοα) dicis metapho- 
rice, an. vere? 51 metaphorice, noli 
ponere fidem in verbis metaphoricis ; 
et, si vere, ostende quomodo (descen- 


derit). » 


45. Hoe est responsum huius 
saplentis. Sed etiam a nobis audi, o 


docte, nihil metaphoricum et figura- 
tum in Testamento (διαθήκη) novo de 
hypostasi Filii scriptum esse ; namque 
illie in veteri * figurae fuerunt, hic 
vero ipse (Pater) in hypostasi Filii 
nobiscum locutus est. Sic enim Paulus 
Locutus est 


scripsit : Pater 


per Filium suum, non autem Verbum 


nobiscum 


Filius per hominem alium; nec dixit : 
Per 


in partibus 


« In figura Filü », ut dixit 


figuris. et 
locutus est'. Sed, sicut congregatum 
est 1llud 


prophetas in 


: « Divisiones et partes » 


, 


I. V Bella. — 2, V 5. 


ICT ΗΟ TOO: 


UNO EX THINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[88] 
J&xz]a [ἀλλα δι ioc y Min γίάου 
JàS. JAlo JéS& Nou oón li 
Jefe Mila Jio Mibseáie ἢ 
En Ji eM e 3o μ᾽ LI 
Jáso So JAOwso epo oor JS ifa 
Ιόοι φῦ jai. xp δι JS 
“ἀα δ), Hà "Ξε! οἷο :Je& «ὅοι5 
ἠϊάκ. «ὦ μὲ unb gna i 
ὦ μόν 
2x8a quo [sodio Na jd μά 
"Min οἱ Ji] o. Me] Niiija 
«οὐ Ιἰδινδ δι ΣΡ Nils]s «ἢ 
«μΆ,] J&x εἰἰξκἢ 5 lo J NS Ss. Jis 


Jà $a 


J-à-1o Ww μῶν 
SN; NS M Jj Ji 
;'JKazMSs 


2 4 


ora 


ὅσοι a1 55i i560 Jáse 
56 Wl δ n 
ae δον, eod as ol τας 
co Jis Ἰδοῦ eSo ios zs [5] 
Ie Ὁ 
Já xps με. μιῇ wh yl 
uhi τ x JE Sese Jiaisi So 

o5 χἱΚωίο JLaisero 89; 


0 » p 9 
Jesi μάλομδ, μόΐ Je . 


αἰ ΣΝ 
(3. P 


w 


[ 


[89] 
e| Li5à Mies, Jae sco "μι 
ΣΌΝ ᾿ϑμβν 2A 
Jesi J5o&io κχϑῇ odis Nase] 

y-le JL is χὰ L3] Nissó 
μόδι :1ξ3 7 odáid NS lén JNS.ija 
eal 2] ἐκ Δ ο«.5; JL. Jisje 
μδόι τωοι JSts$ olus lo INS ia 
ue JSt οἷν. sS «οἱ Jláse S a3 


CV Jáse;o ' 


2 JAaa sto oa» t^ 


Een HL, ὡς asd, ss5] ἡ] 


TOT οἷν. [EE o τοι 2158. 
fle Ji] Nba Jis πρόϊ e Nl 
AMibLzs ' flo Ni[seáio Jlo κυρ 
lo τα, M y J; &ixie 
Norao Jit scs exis arg 
s ael, (58, JI. oss 
[ὁ οἱ κά κοὐ es Je en 
yr ΝᾺ Νὰ λό. piso so 
ow 114. ἡ. Ji] JA sei sors 
Nedee iS. os JEANS Js 
JN zs o Nás Jláxiscsos No] Na 
liM Qe usa v9 JeSX. oe 

sjuMaso Jlagspe ^ oS Jis 


l. Ι, [SP LS 


DISSERTATIO SECUNDA. 


227 


contentaque sunt omnia in una 


ita etiam hoc 
per 
revelatus est prophetis, completum 
Per 
Pater 


oeconomia perfecta, 


« Visiones ἡ et figurae quas 


est per hoc hypostasim. Filii 


Εἰ 


sicut. non metaphorica fuit. doctrina 


locutus. est cum hominibus. 
Filii, ita nec visio per quam revelatus 


Et 


elus 


est, metaphorica est. sicut visio 


elus vera est, ita descensus 


quoque est eiusmodi : namque tota 


Oeconomia veritas est. 


A6. Sed (sapiens) dicit : « Explana 


mihi quomodo descenderit hvposta- 
SIS. » 
^7. Num (zx), et quia nescio expla- 


nare, non descendit? (Num). et quia 


mysterium eius adventus non depre- 


hendo, falsus dicitur eius adventus? 


ΓΤ vero dixisti : « Neque metaphorice 


venit, nee vere, nec hypostatice, nec 


*" naturaliter. » Et quis te non rideat, 


qui verbo tuo derisum ostenderis 


oeconomiam et adulteraveris totum 


usum verborum professionis nostra 


Etenim, si et nullis his iebua 


Spei 


creditur. descensus, publice 


| y ^ v. x. 


nihil verum est; sed vanitas est 


Lola doetrina nostra iIrritaeque VOCCS, 


quia descensus Dei de caelo funda- 


mentum est totius oeconomtrae ; et, si 


falsus hie dieitur, tota. ' oecon 


evertitur 


EUIS 10 
v? a. 


EV. 


16 


528 

48. Dicitur enim quodlibet his qua- 
tuor speciebus (σχῆμα), vel vere, vel 
metaphorice, vel hypostatice, vel na- 
turaliter, sive quod attinet ad motus 
cogitationum, sive quod attinet ad 


potestatem — voluntatis, sive 


quod 


evenit in eursu naturae, sive quod 
attinet ad. singularitatem  hyposta- 


seos. De quacumque re enim loqui- 
q 


mur, vel quoad Deum, vel quoad 
naturas creatas, his vocibus utimur. 
Et Doctrina tua docet 


nos neque 


dicere : Naturaliter venit Deus, quia 
non discedit Deus de loco in locum; 
nec rursus : llypostatice descendit 
Filius, « quia ἡ 51 hypostasis discedit, 
natura quoque discedit »; nec rursus 


dicere : Metaphorice descendit, ne 
ponatur fides in verbis metaphoricis ; 
nec rursus dicere : Vere descendit; 
« et si vere descendit, explana mihi 
quomodo descenderit ». 

A9. Haec responsa et talia agitavit 
scientia tua adversus nos, nec intel- 
lexit a prudentibus haec non interro- 
gari. Oportet enim illum qui interro- 
gat, interrogationem suam scienter 
videre, eamque postea interrogare. Si 
vero impudenter interrogat id quod 
non interrogari potest, ex hoc non 
sed stultus et 


sapiens revelatur, 


impudens, qui propter insipientiam 
suam vietus est, ipse autem non vicit 
illum qui interrogatur. 


1, V «eonze|. — ὁ. T, [51. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[90] 

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1. V om. IL bao. 


1, Ad verbum : Ad vei 
bum M Meum qui vere profiteor descendisse hypo 
stasim Filii, — 3. Ad verbum 


Apud sapientes, — ? 


Propter multitu 


DISSERTATIO SECUNDA. 529 


70). Confiteor igitur me non posse 


descensum Dei de caelo explanare et 
multa alia quae de Deo dicuntur nec 
explanantur. Et cuius verbum creden- 
dum est et accipiendum sapientibus ' ? 
Utrum (zzz) meum qui profiteor 

Filii? 


culus scientiae committo explana- 


Vere descendit hypostasis 
tionem sul descensus, 


Neque 


nec hypostatice, nec vere, nec 


an tuum qui 
scripsisti : ' « naturaliter. 
meta- 


phorice descensus dicitur de Filio » 


Ergo nee quidquam est doctrina 


nostra, et omnes voces huiusmodi, 


quae in Libris notantur, irritae sunt. 
Et quis est qui non redarguat errorem 
tuum, qui falsum dicit hane totam vim 
testimoniorum quae supra notavimus, 
et aliorum quae propter multum ver- 


) 


bum? non retulimus? Quem enim 


admittere oportet ad probationem 
fidelium? Illumne qui mendacia dieit 
repudiatque verba Librorum sane- 
torum, an illum qui ea accipit 1uxta 
fidem eorumque explanationem silen- 


tio honorat ? 


δι. Ego enim legi in Libris 
Descendit. Filius Dei de caelo, et 
credo eum descendisse, sicut seri- 


possum 


ptum est, quanquam — non 


defendere 1 quomodo descenderit 


quod 


Nee pro eontum: lia reputo hoi 


dinem erbi : 


may: f- 


Valb: 


16 


530 


confiteor me nescire deprehensionem 
mysteriorum Dei, quia hoe honorat 
creaturas, quando mensuram tenent 
sllentioque honorant ea quae non 
tractantur. Verbum tuum vero rogat : 

« Aut explana quomodo descen- 
derit, aut recusa quia nescis quid 
dicas. » 

232, Confiteor igitur me nescire 
explanare. Scio vero quid dicam, quia 
iuxta fidem loquor. Nec enim qui 
explanationem nescit eius quod dicit, 


Sed haec 


re videtur scire, quia id quod dicit 


hie nescit quid loquatur. 


hoc scit a rationalibus non tractari, 
mysterium autem esse divinum quod 
non explanetur. 

53. 


(mysterii) tantum caremus, sive ego, 


Num (ἀρα)ὺ et scientia huius 
sive tu, sive omnes creaturas, quia 
non deprehendimus quomodo descen- 
derit Filius de caelo? Et ecce multa 
nobis sunt quae a nobis non tractan- 
tur nisi tantum iuxta fidem, sicut nos 


docuerunt Libri sancti. Ecce enim 


profitemur Deum genuisse, et nesci-- 


mus quomodo (genuerit); et sine ulla 
mediatione esse * eius generationem 
et sine tempore et sine regione; et 
totam hypostasim Filii ex Patre geni- 
tam esse, et totam mansisse in Patre ; 
et totam ubique esse, totamque in 


loco (certo) esse. Et profitemur sepa- 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[92] 
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Y 
- 


|. V w&40 vao ἔπ 9. 


Il. Ad verbum : Ve 


DISSERTATIO SECUNDA. 531 


rationem ly postaseon, quin sit. ulla 


regio quae separet ' hypostases. Et 


(profitemur) Deum per se ipsum totum 


videre et per se ipsum totum audire 


et per se ipsum totum scire; et, cum 
nullae sint in eo partes, ei attribui- 
tur ministerium sensuum. Et horum 
(mysteriorum) et eis similium expla- 
nationem non deprehendimus. Neque, 
quia dicimus ei non esse sensus com- 
positos aurium aut oculorum, dicimus 
eum neque videre nec audire ; nec ', si 
audire et 


intel- 


profitemur eum videre et 
scire absque sensibus, etiam 
legimus quomodo per se ipsum totum 
videat, aut audiat, aut sentiat, aut 
olfaciat, aut seiat. Neque enim com- 
positum eum aflirmamus, «quia. de 
eo dicatur ministerium sensuum ; nec 
rursus operationem oeconomiae eius 
irritam facimus, quia ei non sint 
sensus corporales; nec rursus, quando 
sernsuutti, 


profitemur ministerium 


etiam quomodo sit hoe ministerium 
apud naturam ineompositam, pos 
sumus deprehendere aut. explanare. 
Multa enim sunt huiusmodi quae ἢ di 
luxtà sensum ἃ 


Deo dieuntur, quin 


nobis deprehendantur. Et. cum his 
et eis. similibus, 


illud : 


ne autem ne; 


profiteamur etiam 
« Descendit hypostasis Filu 

gemus illud 
dit », quia non depreh: ndimus «qu 


modo desa« endert 


ἘΜ. 18 
reb. 


032 
54. Quomodo igitur, cum ἢ multa 
sint quae non cognoscantur, hoc 


solum oblitus es te nescire quod non 
cognoscitur? Aut numquid tibi sump- 
sisti ut haee cetera et illud scias? 
Sed puto, quantumvis insanias, te 
non audere manifeste dicere : [)6- 
prehendo sensum huiusmodi myste- 
riorum. Erge, cum omnibus his, 
accipiamus et illud : Descendit vere, 
quamvis nescimus quomodo (descen- 
derit), ne in insiplentia nostra de- 
scensum eius mendacem dicamus. 


» 


5359. De Deo enim loquimur; non 
autem de me aut de te est modus 
(τύπος) verbi nostri; ad eum (Deum) 
ergo attendamus et lanquam secun- 
dum illum omnia dicamus. Non autem, 
quia nos, quando descendimus, aut 
ascendimus, aut imus, aut venimus, 
propter limitationem hypostaseos no- 
strae deloco in locum discedimus, ita 
etiam de Deo cogitemus; nee rursus 
metaphoricum dicamus descensum, 
sicut hi (descensus) qui olim (evene- 
runt); sed credamus eum vere de- 
scendisse, * quanquam non possumus 
deprehendere quomodo descenderit. 

96. Obstupui propter te vero quod 
etiam nos rogaveris : « Ostende * ubi 
scriptum sit : Deus descendit, » ut 


homo cui Libri sancti nullo modo 


occurrerunt'. Et, postquam inter- 


1. V Nl- — 5, V om. sie. 


1. Ad verbum : 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[94] 
ἦν Na εξ ὦ" V5 Sol μά. 

vH ἤν ANS MS Jii τόμ 
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Qui omnino Libris sanclis non occurristi. 


[95] DISSERTATIO SECUNDA. 533 


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e — 


rogasti : « Ubi scriptum est? » quasi 


ex demersione somni 


cravis exper- 


rectus esses et recordatus esses in 


Libris sanctis talia vocabula notari : 


Descendit Deus. et Venit Deus. 


dixisti « Non his tuis (sententiis 


testimonio sunt. » Alioquin, 


quae 


ostendunt, : 


O sapiens; $w enim meis 


testimonio non sunt. quia dico : Deus 
descendit, nec rursus tuis congruunt, 


; Non de 


quid aliud erero possunt haec vocabula 


quia manifeste dixisti «cendit, 


indicare ? Namque non indicant Filium 
non descendisse, quia dicunt : De- 
scendit; nec rursus testantur hypo- 
sicut. dicis; nec 


stasim. descendisse, 


nobis manifestata sunt aliud indi- 


care, quia inter hypostasim et nomen 


nihil aliud est. 


.“- 


97. Ergo vane et inutiliter dicta 
sunt, et, etsi vera non sunt, seripta 


sunt. Et eece non est unum testimo 


nium, nec duo, nee viginti tantum, 


nec centum; sed multa sunt οἱ 


'innumera verba quae clamant : De- 
Descendit 


scendit Filius Dei, et 


Filius hominis de caelo, et : Venit in 


mundum ille qui est in. mundo 


Mansit. in. caelo. ille qui. descendit 
de caelo, et : Missus est. Filius Dei 
(Quare haec omnia vocabula seripta 
sunt, si neque vere seribuntur, ne 


veritatem sua leetio docet? 


534 


58. Sed dicit sapiens : « Filius una 
est ex hypostasibus; est vero non 
solum hypostasis, sed etiam natura. » 

59. Et quomodo verbum meum cul- 
pasti, qui dixi : Una ex hypostasi- 
bus Trinitatis descendit de caelo? 
Ecce proprium verbum tuum quoque 
nominavit « unam ex hypostasibus ». 
Aut numquid tibi soli licet dicere 
« unam ex hypostasibus », et nobis 
non permittitur, quia simplices su- 

us? S1 vero illud : 


stasibus », 


« Una ex hypo- 
iuxta usum verbi fidei 
dieitur, sicut. verbum tuum quoque 
testatum est, te ipsum redarguisti, et 
per 
nem quam fecisti. 

60. Sed dicit sapiens : 


non solum hypostasis, 


verba tua confutasti confutatio- 


« Filius est 
sed etiam 
natura. Et, si hypostasis descendit, 
Christus natura 


quia descendit, 


quoque "" descendit, quia hypostasis 
descendit. » 

61. Stupenda disputatio altaque re- 
sponsa! Etobstupeo propter te : Unde 
has subtiles sententias invenisti? 
Num (ox) apud hos puerulos quorum 
es in societate? Semper enim con- 
suetudo tua puerilis est. Adversus 
te quoque convertetur ex propinquo 
idem verbum. Quod si hypostasis non 
descendit, quia natura non descendit, 
nec Christus descendit, quia hyposta- 
sis non descendit. Et quid faciemus 


illud quod Libri ubique clamant 


NECS ERE 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


(90] 
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Jesi oo β»δάχο :J2sa Sos JL s 


Jaz2 οἱ 


|, V μον. — 2, V wow — 3, V [ois (* 


PATR. OR. — T. XV. ι΄, ἡ». 


hypostasi docet. Et sicut a 


DISSERTATIO SECUNDA. 533 


Christus descendit, et haec alia quae 
in. ordine (τάξις) dicuntur? Quod si 
« hypostasis » naturam indicat, et 
nomen Christi quoque liypostasim 
indicat. Et 51 mendax dicitur hoc 

« IIy postasis descendit », quia natura 
non descendit, falsum invenitur una 
cum eo etiam illud : « Christus de- 
scendit », quia hypostasis non descen- 
dit. Et sicut « hypostasis » naturam 
indicat, ita « Christus » quoque de 
natura 
non scinditur nomen hypostaseos, ita 
ab hypostasi non dividitur nomen 
Filii. Et. sieut. nomen hvpostaseos 
naturam etiam indicat, ita ὁ designa- 
tio Filii' quoque hypostasim ostendit. 
Verba enim sunt quae inter se ligan- 
tur; et, si unum solvitur, tota radix 


eorum successionis mendax dicitur. 


62. Et rursus dixit ipse hie doctus - 


«. Ostende hypostasim quae sine 


nalura discedit, aut ostende Filium 
hypostasim esse gine natura, 
63. Nos quoque ergo te rogabimus 


Aut ostende Filium nomen vaeuum 


esse sine hypostast, aut ostende 


aliam nominationem quae hy postasim 


indicet, si haee (nominatio) Filii eam 


non ostendit. 81. vero Filius et 


Christus nomina sunt hypostaseo 


Verbi atque de eis notatur descensus 


de caelo. ergo hae esl lix postasis IE ilii 


536 


quae descendit de caelo, elsi non 
deprehendimus quomodo descende- 
rit. Et sicut eo nomine Patris hypo- 
stasis Patris cognoscitur, nihil autem 
aliud, ita etiam et ea designatione 
Filii quoque hypostasis Filii ostendi- 
tur, nihil autem aliud : nempe neque 
voluntas, nec operatio, nec oecono- 
mia, nec actio, nec imperium, nec 
quaelibet alia facultas hypostaseos 
divinae; sed nomine Filii * hypostasis 
Filii cognoscitur, non autem mini- 


harum (facultatum) quas 


sterium 
narravimus et eis similium. * Et sicut 
nomine Patris hypostasis Patris co- 
enoscitur, non autem hae (facultates) 
quas computavimus, ita etiam nomen 
Filii hypostasim (Filii) indicat. 

6^, Irritum est ergo illud quod a 
vobis dicitur, (nempe) hoc : Descendit, 
et : Habitavit, et : Inhabitavit, et 
Commoratus est, de voluntate et 
operatione et actione dici. Namque 
Liber divinus huic sensui non con- 
gruit, quia docet Filium descendisse 
et Verbum et Unicum et Christum et 
Dominum; et haec nomina neque ad 
ad actionem 


voluntatem nec 


per- 
tinent, sed ad hypostasim Filu, ut 
ostendit verbum, et ut ipsa cogi- 
tatio fidei quoque in omnibus ita 
intellegitur. 

65. Obstupui vero propter te : Quo- 


modo scientiae tuàe non apparuit 


1. V ]i*» φρο. — 2. V fio: — 3. V Teac. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[98] 
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[99] DISSERTATIO SECUNDA. 537 


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LV. 


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verba tua verbis tuis confutari; nec 
scivisti quam ineptum sit et stultum 
quod seripseris, nempe impietate 
plenum et blasphemia ? Quomodo enim 
(1d) oblitus es a t petendum esse : 
Si nomen Filii et Christi liypostasim 
nonindicat, quid aliud indicat ? Etenim 
' aliud ponitur prope hypostasim, et 
vocatur Christus et Filius et Verbumni 
et Unieus, non autem ipsa hypostasis. 
Et si de alio " haee nomina dicuntur, 
quibus nominibus ergo ipsa hvpo- 
stasis vocatur et quibus designationi- 
bus nobis manifestata est? Namque 
unum ex duobus apparet : Aut non 
est Filius in hypostasi, et vaeua sunt 
nomina quae dicuntur; aut, si est, et 
(31) haec nomina ad eam non perti- 
nent, nondum manifestata est nee 
cognita est, Si vero ad hypostasim Filii 
pertinent hae designationes, ergo 


haec est hypostasis quae de caelo 


descendit, quanquam hypostasim non 
dicimus a natura separatam esse, nei 
nominationem ab hypostasi scindi- 
mus, nee rursus cum diseessione et 


evacuatione regionis descensum h«v- 


postaseos intellegimus : quae 

nia enim a i veritatis aliena 
sunt. Ergo sine intellegentia. et sin 
fide Doetrina. tua locuta est; namque 
hae interrogationes til ! | inl 

rogandae erant, ed aut à pagan 


aut ab Iudaeis interrogantur, et puto, 


Ἢ IL D 19 


Ἐπ f. 
We a. 


1. 


538 


quia sieut illi (eas) * interrogasti, te 
quoque in gradu erroris eorum stare. 

66. Etenim haec non est scientia, 
quod quis proximum suum irretiat his 
interrogationibus quae non interro- 
cantur, quae a te stulte interrogatae 
sunt et adversus te iuste conversae 
sunt. Quis enim stultior est quam hie 
"qui interrogat sicut tu: « Ostende quo- 
modo hypostasis Dei descenderit »? 

67. Num (292), et quia non possu- 
mus dieere nec explanare quomodo 
cogitatio nostra in profundum de- 
scendat et in altum ascendat et huc 
et illuc erret, quin de propria sua 
regione discedat, de descensu hypo- 
staseos Verbi Filii possumus expla- 
nationem dare? Te vero oportebat 
ipsum hoe (exemplum) cogitationis 
tibi sumere, et illud (factum) quoque 
Filii intellemzere. Quemadmodum co- 
gitatio nostra in nobis ipsis est, et 
a nobis in longinquum discedit; et, 
quanquam in longinquo tota est, in 
nobis rursus tota manet, quin ex illa 
pars in nobis sit, et altera pars procul 
sit ἃ nobis; neque rursus, quia 
in nobis est, dicimus eam in longin- 
quum non discessisse; nee rursus, 
quia est proeul a nobis, dicimus eam 
discessisse 


a nobis totam 


atque 
non ἢ esse in nobis; nec rursus, quia 
discedit et nescimus quomodo (dis- 
A 


cedat), mendax dicimus illud 


1. V. Wl «SN. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[100] 
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1. L et V «εἰ. 


Ι. Ad verbum 


: Verbum doctrinae auditus 


DISSERTATIO SECUNDA. 539 


nobis quocumque discedit ; ita, perhoe 


exemplum quasi per explicationem 


(πεῖσις) debilem et humanam, intelle- 


zamus quoque de hy postasi Filii : 


Descendit de caelo, nec discessit unde 


est; et : Venit in mundum. nec ab ea 


vacua ^" erat regio in quam venit, 


sicut. scriptum est : In mundo est, 


et venit in mundum. Neque, quia non 


discessit, cogimur dicere eam non 


descendisse; nec, quia descendit, di- 
cimus de regione in regionem eam 
discessisse. Sea, quemadmodumve- 
rum est hoc : « Est in caelo », ita 
etiam creditur illud : « Descendit de 
caelo ». Et quemadmodum rectum est 
hoc : « Intravit in. mundum », ita 
veritas est quoque illud : « Intra mun- 
dum erat », nec mendacem «dicimus 
sensum litteralem vocum, quia earum 
explanationem non. deprehendimus. 

68. Etenim infantes parvuli sumus 
quoad voces divinas. Et quemadmo- 
dum ἃ infans 


praeceptore accipit 


verbum ἡ doctrinae, nee est in propria 


sua natura vis ad iudicium. suarum 


cogitationum — adducendi — verbum 


doctrinae auditae'; ita etiam nos 


oportet converti et parvulos elliei 


sicut nobis praeet ptum est el 
sine mndag atione in mentes. sinceras 
verba divina acceirpere el illud 


Cf. Mntl 


I5 


RAV f. 


dg ins 


TM de 


MEAE 


18 


5^0 DE UNO EX TRINITATE mop ET PASSO. 


quod perficit, natura apud infantem, 
erit apud nos ipsos quoque ex nitore 
fidei. Namque non est tam infirma 


mens infantis ad indagandas et 
inquirendas naturas creatas quam' 
mens scientiae nostrae ad tractan- 
dam * et deprehendendam naturam 
increatam. Infirmitatem nostram enim 
non animadvertimus, quia passione 
infirma scientiae tenemur; sed, si 
fidei 


animadvertimus infirmitatem scien- 


Tta. 


cogitationes tenemus, statim 


tiae nostrae. infans naturalis 


quoque infirmitatem suam non ani- 
inscientiam, 


madvertit et tempore 


quo stat in mensura pueritiae, donec 


ad aetatem iuvenilem perveniat, et 


abhine se convertat ad videndas cogi- 
tationes infirmas et simplices (ἰδιώτης) 
pueritiae suae. Tale aliquid enim 
evenit etiam illis quorum facultates 
fietione scientiae mentalis tenentur, 
quibus, nisi * ab illa pueritia scien- 
tiae humanae paulatim creverint ad 
staturam virilem nitoris fidei Christi, 
non apparet infirmitas suarum cogi- 
tationum, qua tenebantur tempore 


quo scientia mundana movebantur. 


69. Ex defectu scientiae fidei enim 


mens arbitratur mysteria fidei sese 


deprehendere , et, quia propter 
1l. V |39exo. — 2, 1, ers e. 
τ. Ad verbum : Quam infirma est. 


SE DN 
ok 4,5 : [άλλου δι» 


“ΠΣ Ὁ 


΄ 


[102] 
» MA Jes el 
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55} J ÁSáso Jess. S Jia, ots s 
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Liáz,óo Jizse LRé&lN Jap Jéod, 
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J&iéos Jes Jit nnsa si ea 
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1. V δι}... 
Ad verbum : /n/ra compositionem incedit 


— 9. Ad verbum : Es( mobilitas verbi tui 


DISSERTATIO SECUNDA. 541 


scientiam. humanam non deprehen- 


duntur profunditates fidei, iu in- 


scientia arbitratur ipsa haec scientia 


se ea deprehendisse. Ita etiam 
stultus arbitratur, cum audit. verba 
sapientum, ea parva esse, et in in- 
scientia. sua obliviscitur se ipsum 


mysteria verborum sapientis nescire. 


Passio enim stultitiae suae quadam 


obscuritate eum operit, ita ut neque 


se ipsum videat, nec sapientis vi- 


deat scientiam ; et evenit ut e contra- 


rlo arbitretur, propterea quod per- 


vertitur ac perturbatur tota sua 


intellegentia, ipsum sapientem esse, 
atque illum qui loquitur stulte loqui. 

/0.'Te vero, o philosophe φιλόσοφος), 
quomodo te superavit hoe quod etiam 
* Et ecce, 


ignaris (ἰδιώτης, notum est? 


ut. arbitraris de te Ipso, composita 


est scientia tua'; et supra corpus 
movetur verbum tuum? alque per 
usum verbi tui res humanas extol 
lere ad gradum spiritalem, — sicut 
dicis, studes, Quomodo, homo eum 
sis in his rebus educatus et oe 


eupatus*, te superavit hok quod 


nescias de quo interroges et quo 


modo interrogaturus sis? Nec cavisti 
ne verbo tuo scandalum ponas sim 
ntibus 


plieibus portamque apt Fas m« 


impudentibus ut. meditentur ' obi 


ἄγ) 1. 90 
Το ἢ): 


ἔν 18 
x9 C. 


542 


ciantque id quod non tractatur. Nam- 
que, si coram motu simplici cogitatio- 
num et motu naturali animae portam 
silentii et quietis claudimus, et cogi- 
tationes nostras reducimus ex vaga- 
lione exteriori intra regionem earum, 
quanto magis portam fidei claudemus 
coram cogitatione quae errat et im- 
pugnat secreta inquisitionum myste- 
riorum Dei, eamque (cogitationem) ad 
silentium absolutum reducemus. Nec 
enim in inventionibus verborum 
sclentiae invenitur mysterium fidei; 
nequequicumque est magis perspicuus 
in motibus cogitationum suarum quam 
proximus suus, hic accipit et videt 
veritatem. Quae doctrina enim est 
magis completa aut vox verborum 
perfectior' quam illa quae a Domino 
nostro tradita est : Credant gentes 
et doceantur in nomine Patris et Filii 
et Spiritus sancti?^? Et haec commu- 
niter omnibus mensuris tradita est, 
per 


omnibus hominibus data est, notum 


ut, propterea quod gratiam 
sit scientiam sapientum non sufficere 
ad explanandam vim horum nomi- 
num?. Et propter hoe omnibus (ea 
nomina) * tradita sunt ut in una men- 


sura fidei ab omnibus agnoscantur. 


EXPLICIT DISSERTATIO SECUNDA. 


1. V S5 oe. — 2. V e,o |l. — 3. V |eaa93. 


DE UNO EX TRINITATE INCORPORATO ET PASSO. 


[104] 
Jua. J36j αδΐϑ pe, | Ness 
Lia, JMaizs Jíálásio μ.344., 
jZWso [Ms ἜΦΊ de mu 
aS qx Qxí4á. Qi. Qnis 
MjjiM: Jae» nées] eq» £59 
Janis cnx»ó Jói$ Ja] EA4A s 
uod. Sj. s YU JS oj? L&sás, 
]oN« rj M WCY JI eo [2] 
Jis, ^ JA μὲς αἷς [ὅλο κοί; 
eS -||ἀχοα ὄν 1} νι ατὸ Jil, 
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φ. »' 94 


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Je ax Καί ᾿ «| NAM [26 
"CER «Ὁ Ji ατουδι; Jaco 


- eS Jexol-3o P 


l. Ad verbum : Voz verborum perfectorum. — ἃ. Cf. Matth., xxvii, 19. — 3. Ad verbum : Ad ex- 


planationes vis. 


RI 


, TER ET YAKATIT 


— LE SYNAXAIRE ÉTHIOPIEN 


LES MOIS DE TAHSCHASCH 


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LE SYNAXAIRE ETHIOPIEN 


LES MOIS DE TAHSCHASCH, TER. ET YAKATIT 


PUBLIÉS ET TRADUITS 


PAR 


SYLVAIN GRÉBAUT 
IV 


LE MOIS DE TAHSCHASCIH 


P 


PERMIS DIMPRIMER ——— 


Paris, le 2 dévrier 19: 


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AVERTISSEMENT 


Le texte des mois du Synaxaire éthiopien : Tàhschàsch, Ter et Yakatit 
E » nous publions est établi d'apres cinq manuscrits : 

29 — Paris, Bibliothéque Nationale, fonds d'Abbadie n^ 66, fol. 87 à 
Tol. 480 v^, xv* siécle'. 

| A. — Paris, Bibliothéque Nationale, fonds d'Abbadie n^ 1, fol. 83 à 
. 178 v*, xvin* ou. xix* siécle?*. 

0. — Oxford, Bodleian Library, manuserit n^ XXIII, fol. 1 à fol. 110, 
viri" siecle ?. 

E- P. — Paris, Bibliotheque Nationale, fonds éthiopien n* 126, fol. 93 à 
fol. 194 v*, xvin siécle*. 

ΟΣ, — Paris, Musée ethnographique du Trocadéro, manuserit n* 5, fol. 105 
ἃ fol. 201, xv* siecle, probablement antérieur à A*. 

Ce manuscrit T a été rapporté d Éthiopie en 1903 par la mission du 


Bourg de Bozas *. 


1 


) 
c 
* 
1 


rm 


ΟἽ, A. n'AnnapiE, Catalogue raísonné de manuscrits éthiopiens, Paris, 1859, in-4", 
p 79. — M. Cnaiwg, Catalogue des manuscrits éthiopiens de la collection Antoine 
d'Abbadie, Paris, 1912, in-8*, p. 45. — C. Cowri BRossiwi, Notice sur les manuscrits 
| éthiopiens de la collection d'Abbadie, Paris, 191^, in-8^, p. 168. 
2. A. p'AnsabiE, Op. cit., p. 1. — M. Cuaivr, Op. cit., p. 1. — C. Coxri Hossisi, 
-. Op» cit., p. 171. 
— 8. A. Dintwass, Catalogus. codicum | manuscriptorum | Bibliothecae Bodleianae 
Oxoniensis, Oxford, 1848, in-A*, p. 46-54. 
τος 4^. MH. ZorkNnEnG, Catalogue des manuscrits éthiopiens, Paris, 1877, in-4*, p. 151-178, 
᾿ς B. S. Gnénavr, Le manuscrit éthiopien πὸ 5 du Trocadéro, dans /Ethiops, Paris, 
1922, in-8*, p. 11. 

0. A. Rowaw, Z'acquisition du manuscrit éthiopien n* 5 du Trocadéro, dans ..Ethiops, 


.. 1922, p. 30. 


548 AVERTISSEMENT. [6] 


L'étude attentive du Synaxaire éthiopien nous a amené à distinguer trois 


recensions. 
La premiere que nous appelons Recension primitive est donnée par les 


manuscrits A et 'T. 
La deuxieme que nous nommons Revision ou Vulgate est contenue dans les 


manuserits P, O, Α΄. 

La troisióme recension qui représente des traditions locales et que nous 
désignons, pour cette raison, sous le nom de Propre, se trouve le plus sou- 
vent dans le manuscrit A. 


Nous donnons toutes les variantes des cinq manuscrits utilisés, 


6 Février 1925. 
Sylvain GnÉsAvT. 


1. I. Guipr, Le Synaxaire éthiopien, 11, Mois de Hamlé, dans Patrologia Orientalis, 
VII, p. 455. 


hao : 5A "12 n 
I. — Recension primitive. 


* fem : Ad : DOAPE: : συ ἢ : ὥρην : Ad. : A9" Am :: 
0(:5 : "ν᾽ (r4 : σοι Ὲ : ἢ 21 : 049711 : €" $?n - 


1. sov : Δ 717177] T om. — ib. Δ. 151} A kw?" sic. — 2. hav ivl — 87749] T 


om. — 3. az κα 27177] T incip. — ib. avr] A om. — ib. post ey«an T add, yov : x. 


LE LIVRE DU SYNAXAIRE 


LE 1" TAHSCHASCH 


I. Recension primitive. — 1. Mort de Pierre d'Édesse, évéque de Gaza (récit) : Δ (87 


1. ἃ - 87 τὸ b; Τ (105 τ᾿ a —105 v^ a; P(93rc —93v^b); O(1vea—1v*c); A 
(83 r^ c — 83 v? b). — 2. Mort d'Abba Jean, patriarche d'Alexandrie (récit; : A 
(87 r^ b — 87 ν᾽ 8); T (105 v* a — 105v» b; P (93v b —93 v^c); O (1 v^ c — 
2 r? a); A (83 v? b). —3. Mort d'Abba Athanase, patriarche d'Alexandrie | /émoire | : 
Α (87 v? a — 87 v^ b); T (105 v* b); P (93 v» c —94 r^ a); O (2 r? aJ. — II. Revi- 
sion ou Vulgate. — 4. Salám à Pierre d'Édesse, évéque de Gaza : P (93 v* b ; 
O (1v? c); A (83 v^ b). — 5. Salám à Jean, patriarche d'Alexandrie : P (93 v* €; 
O (2 τ᾿ a); A (84 r^ a). — 6. Memoire de Pierre, de Jacques, le chevalier, d' Elie, le 
moine, et de Bethsabée, mére de Salomon : P (94 τὸ a; O 2r b; A sár*a. 
— 7. Vocation du prophete Élie (récit etsaldm): P (93 r^ a — 93 r^ b; O (1a 

1 τὸ b; A (83 r^ a — δή γ᾽ b). —8. Mort de Naboth, le Jezraélite (récit et saddm 
P(93 9 b —93 r c); O (1r b —1v*aJ; A (831^ b —83r* c). —9. Salám au 
prophéte Élie : A (83 r^ bj. 


I. — Recension primitive. 


1. Monr ΡῈ PiknnE p'Epkssk, ÉvEQUE Dk. Gazs. 


. Ineipit. — 2. Piété de saint Pierre; son mépris des honneurs. — 3. Pierre est nomme 


évéque de Gaza. — ^. Il garde auprés de lui le corps de saint Jacques lintercis, 
— 5. Pendant une messe, intervention d'un ange à propos de la mauvaise tenue de 
certains fidéles. — 6. Fuyant la gloire du monde, Pierre refuse de recevoir l'empereur 
Zénon et se retire au pays de Gàwr. — 7. L'époque de sa mort lui est révélée, 


*' Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu 


Mois béni de Tàhscháàsch, dont le premier jour a neuf heures. Ensuite 


les jours augmentent, 


550 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [8] 


1. — frt: : 0NT τ hod. : P : fe: AITOR : AUD : RD τ HUC. : 
MW ::: 

2. — Hrrb: 4h τ n : A9"UM. : (24 : A9"lov£ : D(i-z-7 :: 0U 
Ἢ : ἈΠφυ- : ATDP£-h-D. :YTRPU : Bao : QULq? : ape, : ULT : ORAT : 
qoe) : (ΟἿ ἡ : £ULY3 : "Lov τ 00H00 : ΘΟ : £/I2EA : 08202: : (1A 
J"An: A"7lLAfidsC : (1]0-DT : Z Cd : 0777 : 0Uf : σευ: : 589"? : 772 
yav- : AdS.47 : 7102-7 T : ἃ : A9"U?IZ, : Ch : om : ev PÓAW- : (107A 
T: Ld. : Z4ovT i 

2j. — (A9? £4" : Οὐ : συν γῃοΐ : aiv : Ad : A7") : ἈΠ 2. : 
0-24 : T 2E : 00€ :: ofi : T0979 : ILq : bPEü*U- : 777A? : WA? 
A: ἀρῆς. 01999 : AUDI: 20: AD : Uc. : 2H : ofli-ée : £04 : a 


1. ante (mt : ovr. P, Α add. nav : 5714.; Ὁ add. nav : 8. — ib. nr] P, 0, A. onm. 
— ib. post owr P, O, .A add. mon. — ib. 4h τ f : Aca] T, P, O, Α μη : 94 2A 
n: ATCh. — 3. n7] Ὁ om. — ib. ante 47"iovg T add. e. — ib. Ἠη-2.] A, T wc. — 
ib. oovt19] A om. o copulatif. — ^. 404v] T 11v; Ὁ ἈΠΦιρσν., — ib. ΔΊ ene] Α ΔΈ 
pepensic; T wbPECh. — ib. vb? gen] O om. a. — i5. "riz?] A om. — ib. gora»] P e 
εἰ ον, — ib. atq» : at] T oov : "t3; P, Ὁ. Α oa : "t4. — 5. om : ear] 
P oak: nr: gout; Ὁ gneyz — i5. ow; : gr2eA] À ogr2gA; T ogaave : o£ 
T2£A;.À £r2gA. — 0. na-] P, O, A om. n. — ib. g»hv-] T defic. (variantes tirées 
des quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 105 r* a). — b. *7"7] 
À (A9. — 7. MP" : 077027r] P àü771027F : 4875; Α bean. — 15. 27012] Α 79»v1 
sic. — ib, av pons] A flavPon,U. — ὃ. συλ] Α Zvavt. — 9. 0577e^61] P, 0, A 0 
Ἢ. — ib. eon] A en surcharge. — ib. post eon P, Ὁ, A add. awk. — ib. avr] A 3 
fl. — ib. hh. τ 777 :nenz-F] P zefic : 5297 : nenz. — 10. T8299] Ὁ ag9»«. — ib. ws : 
iensu] P nv : aosenqu. — ib. post ?ensu- P, O, A add. ane. — 11. nA - δὰ 
n] 0. Α nA, : $30. — 16. onm] P, Ὁ om. f. 


|. — En ce jour mourut le saint Pére Pierre (Pétros), évéque de la ville de 
Gaza (Gázà). 
2. — Ce saint était originaire de la ville d'Edesse (Rohà), d'une famille 


illustre. Ses parents le donnérent au roi Théodose (Téwodosyos), afin 
quil l'établit juge. Lui-méme l'établit juge. 1] méprisait les. dignités et les 
honneurs. Il se montrait pieux et dévot dans le culte du Seigneur, dans 
le palais du roi. Se trouvait avec lui un des corps des saints martyrs qui 
avalent étó apportés du pays de Perse (Fàrés). Il était àgé, à cette éópoque, 
de vingt ans. 

3. — Ensuite il partit et se fit moine dans l'un des monastéres. Il pratiqua 
un grand ascétisme. Lorsque la renommée de sa sainteté fut apprise, on le 
prit malgré sa volonté et on l'établit évéque sur la ville de Gaza (Gàzà) et 


LE 4** TAHSCHASCII. 551 


TUA : (IA7EHEAU- : fiov : a: : (d : wco : 050] : pA : COS : man : 
£9" : 9. LE. : A9" C07 : Aüh : AR : AA ::: 

4. — OM : A7"Àh- : 72U- : MP : £040 τ lI7]av- € : 2279 τ Π “10,0. : 
a'idc. : aet : 552"5 : AE 2.1 : 04 : A409? : dA : opo :: 

Ὁ, — O7 : Ol : £iwCó : PAG, : CO : del: τ óNT τ me dal 
11: AÀ : ὑφ συ. : gra74- : " Dg daos : (QU τ PAR τ 0A τ: πῃ ὦ 
A TC: £L/7 Aav- :: OCA?- τ AevAAT : ATL Ad C: Ad! : A7TADAPav- : 
(ΕΟ: heo : £ar-7N? : Anh : ev : Ano : b τ ἈΠΠ σον : og. 
4 : fo : £17" Aav- : 

6. — eM : -FZ.Ao» : avPÓAU- : AevCo T0 : T5, : Too gan : PS : 


1. wc? 1 571 : 058] P, Ὁ, A e«en: v5s&. — 2. ey] O eas. — ὁ. se] P.0, A 

TUA. — ib. »774c07] P im : 89747. — b. Sm : avAS : Ama] O om. — ib. eAX] 
P govA^. — ib. Aha] P AA. — 3. h77X*5».] P n9"*^. — ib. n0 &] P, Ὁ. Α om. n. 
— ib. yp"»] P 7/7»; O 5". — ib. nn] P, 0, Α om. n. A. NNUS: WeOZ£y] P 
συγ : A7"; : neüz7p; O nec : 87" : henz-r. — ib. post ne«aag» P, O, A odd. ap; : 
flav40A,U- : Aav( 7r : (0 nNavcipg"r; LA. Novi gr sic) "^q. i eg i. i 9" 4: PAX o 0)y" DAd* 
£P" 2U- : Agódefl : "avg: : (LÀ 07. "Jav. g: :) 04, : md : 852775 : (P om. S97 :) Nez (0A 
MP"AE e). — 5. ewr] P, O, Α Lu. — ib. wp] A ov. 6. $54] A q49ca. 
Ib. 5n] P P5à. — 7. gi;"720ov-] A eogunrAa : ὦ ρ, συ συ. — ib. echxe] A ὁδὶ 
— ib. Nav»Ann] P, .A om. ἢ. — ib. nd] P, O, A. con. — ἰδ. SnTWmnasov-] A STA, 
8. ga] Α eric. — (b. aer] P ovo: à€]g. — ἰδ. ἈΠ. LA wüc. — 
ib. o:542] P o:5«4. — 9. nov] P, O, A om. — ib. gar"zov-] P, O 277240:  Α "rpm i 
"wAesv., — 10. T4Aav] Α ZAav, — ib, συφὸδλι"} LÀ. ovo Us. — (b. Novcipesn] V ay"ct yr 
4h; LA. novcE eg sic. — ib. παν. O mun. — ὁ, Tavgin] A odov em, 


sur tous ses environs. ll est dit à son sujet que, lorsque lui-méme οὐ τὰ 
autrefois la messe, un sang abondant coula de l'Eucharistie, au point de 
remplir la paténe. 

4, — Lorsqu'on οὐ! apporté le corps de saint Jacques Ya qobi, 
l'intercis, il le prit auprés de lui. ll demeura dans l'un des monasteres de la 
ville de Jérusalem ( lyarousálém |, pendant peu de jours. 


ὃ. — "Tandis que lui-méme célébrait la messe un jour, il y eut des 
assistants qui parlaient ' entre eux au moment de la messe, sans que saint 
Pierre les réprimandát. Il vit un ange du Seigneur qui le saisit au. milieu 
d'eux et voulut le jeter jusqu'en bas, parce que lui-méme les honorait. par 


son silence et avait honte de les réprimander 
5, — Lorsque furent achevés les Jours de Marcetien M uqvános 


l'impie, saint Pierre revint à la terre de Palestine (|Felest ém) et. atfermil 


552 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [10] 


A. TCD: ἢ : 9"£€4£ : AD TA" : 0A2775 : (T : ncc e :: ax A : 9» 
hÀ : 5. : An : Ane eh : ἽΠΆΔΦ : 0T: 69795 : ILGU- : ^00 : H7 : Ὑ7: 
ZU: Θά : ho» : &CA?- : OA.GPEÉ τ ΗΠ : Ano : 0: : m: £T» 
££ : A9"nfic : WEE : 249? : "Ad, :: 09" £772, τ WLET : e: "MV: 2:74. : 
fldwé : 20-(€ : 010 : Πυΐϑ : 

7. — ΦΗ : fl déc : Ads. : & TCD : A P : AXE : HU, : AO mmEC 
g oux aueco : 50, : 4-607 : flo T : (0e : oADTCA? : à: $90: XT 
(7h τ D€(bh» : Ano» : qU- : ἈΠ : RiCOHf-à : Ao-0hn : no» : "F9" AA : 71 
(b? :: DA9"E€AT: : ΔΊ : Ahave : 54 : AUTCD τ LIL : dE : 020-Pav- : 
Ad : Adae. : fo» : €A720- : amit : Ye167r : CI rOTT : EDT o0 
A9" : (Mh : A&U- : ov(n0 : 68: ::: 

AM : oflciek: : €Ufe : 9"nà : ἈΦ“ ::: 


1. fjr : nci ev] P zer : ncozesd; O, A eter τ ncodz es. — ib. o2] P,O o2. 
ἨΠ- : OT7flA-; A oZ mf: oT2f5. — 2. 5] P, 0, A om. — ib. ws] P, 0, A ne v. — 
3. e&To] À &To; Α otrZ70. — ib. ong, : wr] P, Ὁ, A onto : Wr: onde 
go: Tb. — ib. ege] P om. — ^. 47"nfiz] A *2"nZ sic. — ib. 146] O 544. — ib. an 
7"€^4 τ Wr] P, Ὁ, Α o,77m. — ib. ^e] P, 0, A nx. — ib. n] A om. — ib. 41 A 
A54; Ὁ om. — 5. five] P amc :mfüasz; Α amc. — ib. 2a-c] A "?a-c. — ib. nve] 
P, 0,.A om. n. — 6. vs.n] P, O &fie-0. — 7. 4-607] P, O om. — ib. ante noa T P add. nn. 
T : QCig"; O, Α add. n : mci ey. — ib. onc? τ ΡῈ] P. ontrchg- τ Ak. — ib. ἃ 
4n] O s&. — 8. Aa-0n] P, Ὁ ea.a-^n; Α eaa-^n. — ib. ἡ: 353] Α "ravzA. — i0. 71 
f(.7] .A "e. — 9. owr] .A om. — ib. qt] A. oZa. — ib. onar-?av-] A 020-0?2av-, — 10. a 
ho: Ve)s"r] Α nvegms7r. — ib. pear] P, 0, A om. — 11. *eqv] P, 0, A ^ev. — 
ib. mavmo : 74:0] Α om. — ib. post 7«& P, Ὁ add. axivF : gU τ ΔΆ νην; Α add. WA 
"Ivfdwc. — 12. AME — n7b7]P fem : 1 : 29h: UORAUT : Se: 039 : € τ ἢ 
ev" : An : Λήδαν : 4025; O Π411: : ὙΠ τ 2 5Πὴ : ἀφ. τ TOAR τ eg τ Λήδαν : 


l'église. Il fit société avec saint Abba Isaie ('Isàyyás), l'Égyptien. Sa 
renommée fut apprise de l'empereur Zénon (Zénon). L'empereur désira 
le voir, mais saint Pierre ne voulut pas cela. En effet, lui-méme fuyait les 
honneurs de ce monde passager. Ensuite il alla à la frontiere du pays de 
Gàwr et demeura là. 

7. — Arriva la féte de saint Pierre, patriarche de la ville d'Alexandrie 
('Eskendryá). Il célébra la messe le jour de sa féte. Saint Pierre lui 
apparut et lui dit : « Voici que Notre-Seigneur le Christ t'a appelé, afin 
de venir vers nous. » Depuis ce jour-là saint Pierre connut l'époque de sa 
mort. ll appela le peuple et lui ordonna d'étre ferme dans la foi droite et 
sainte. Puis il étendit ses mains et rendit son àme. 

Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. 


[11] LE 4“ TAHSCHASCIH. 553 


]. — eftt : Wt : hófl : ὐζά. : i : pA : AU : uh?0 : AU: 
AAT : HUT. : AYER - ma τ 9 διῴσυο. : AS; i AAT: 9px 
2, — ἨΥΈ : A" : này : hd : A9" (eA : 12 : 719-5, τ ovv 

A.U- : AW FE : Ae : cRaTAT τ 0,11 : nCegea : ASA? τ CLE τ 0 

? fà : oT : nCod:esaov- : A347 : AQ : ez : 0g: (IPAE: TA : 
(19^h( :: (h$2a9- : Ach τ flAn, : Zo: ATML AT duC : ἽἼΠΆΦ : eod nq : 
"ἢ συ. : A7 ΟΡ : on: Ah, : NTTZP SORA τ ἈΠ.ῸΉ : DAE. : 999p. -: 


999 à: AULUS LÀ dC: 7“ τ J"BA τ 844: RA: ΑΨ : A09; t7" lc nom propre 
(^A : X?7 est en surcharge; un second nom se trouve aussi en surcharge : *qhA : δὲς 
h.f ien). 

2. A7"rA$o-] Α A7"T4A$s- sc; Ὁ wW7"reedqee sic. — (b. Δα. P.O0. A 
Ala : ἢ»). — 3. 1] P, 0, A «n. — ἰδ. 80] Α tàn. — ib. ante $3" P, O od. 
00-1; A oak: ny. — 4^. post wb&Aa7 P, O add. àejog2r; A add. aepw. ib. ἢ 
cien] P, Ὁ, Α actin. — 5. on : nchteszov-] P, 0, A o«s5, : n : nchtevon, — 
ib. NPAA" : 40 : 54] P antc: 0, Α antc. — ib. AA 1 00»] 0 0rEzZ i107; À n4 xz 
7*7. — 6: n7^àc] P, Ὁ, .A ngvnc. — ib. Ayzav-] P mazo. — ib. go407] O, A eod. 
— 7. ^"e&cgn] Ὁ &nm"vece. — ib. A^] .A A. ib. ΝΞ, Α Nw; P oom. — 
ib. wA] P, Α »fneA. — /b. nn] A San. — ib. 796977] Ὁ. Α ocv, 


2. Monr p'AnnA JEAN, PATRIARCHE D'ALEXANDRIE. 


1. Incipit. — 2. Sous le patriarcat d'Abba Jean sont construites, à Qesra-Goubà ὁ, 
l'église des saints Sergius et Bacchus et l'église des saints Cyr et Jean, et, à Alexan 
drie, l'église de saint Marc, l'évangéliste. — 3. Saint Abba Jean secourt les pauvres 
pendant une famine qui dure trois ans. — 4. ll siége pendant neuf ans. 


|l. — En ce jour aussi mourut le saint Pere Abba Jean | Yohannés,, 
patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). Il est du nombre des patriar- 
ches le quarantiéme. 

2. — Ce Pére* fut prétre. Il ótait originaire des gens de la ville d: 
Gamnoudi. Dans les jours de ce Pere furent construites ΕΠ μι πὸ des. saints 
Sergius (Sargiyos) et Baechus (Bàkos) et l'église des saints Abba Cyr (Qirii et 
Jean (Yohannés) à Qesra-Goubà ὃς en Egypto. Les construisit un. homme 
eraignant le Seigneur, égyptien, jacobite, appelé Andre ( Endryas;. H etait l 
secrétaire du roi 'Abdel- Aziz, fils de Merwàn. C'est ee Pere Abba Jean qui 


55^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [12] 


(1: :- A0: AD: ρ- ἢ : 0 : HA : T : nC: : ns. : σὴς 
$n: YLAP : (UU? : AQQ2E€C? : ATT : δ." : (02)970 : fovet : 65 
aT. : (12 ÓOAU- : ATT-77 : AE A :: 

9. — anm : flovOAU- : Ar : he : C7: 9g : aav : (av :: 
Qm: ιν, : ATA : Ολφη ΠΏ. ΦἼ : OADI-YT : 0£,U-flav- : -(14-£ : 07h 
Td : LI. : AA : (ao) τς arms : bo^ : 9"ceT : 09" 4cq"p : anie : wg :: 

4. — - φρῃσοφήδιυ: : 451 : TZ τ £8: : 017] : UCrEU- : συ ΦΎ :: 

ee : Wrbk: Adi: 50: ov7flz : "2140 : aYLA? : ü2ovT. : 0044. : 
(149? ::: 

A7 AfldsC : 69" ht : fab : ATI ::: 


1. (jT : nciez] A primitivement (&T τ mcnde, mais la lettre "y a été corrigée en 7; 
Ὁ. A μ : mcg. — ib. wprs.n] P om. n; .A bn. — 1-2. ^7c40] .A om. — ἃ. nv12] 
P nv14; Α om. t. — ib. ^ànvece] À Oan ee sic. — ib. ῃ.» 951 A ney»n sic; O neon 
sic. — ib. flavm7] P, O, A om. n. — 3. ante fiavPon,v T add. o; hic incip. — ib. ri 
77] 0, T aà7rrw; Α ark : ari. — ib. wüea] P, T σα; A »figA. — ^. ante op; A 
add. aum. — ib. a : Πσοφὺδιυν τ WIE τ ΝῺ] P amr. — ib. post vt T add. ny. — ib. 255 
Jl :*0,e] T zt: sic one; P,O, A ong : Zn. — 5. ov7] Ὁ omr. — ib. eA] À £A; 
AA £A. — ib. aong"nn a7] O om. — ib. 4.4] T ae sic. — 6. An : nav-*] T AA : tav ; 
A angoiy. — ib. 4m] O mma. — i5. 9^mer] T 77m. — i5. o7"x«*7] A o2e$. — ib. ὦ 
10.4 : wg] P ΦΊη ὦ : wa; O, A o06 : wa e. — 7. 4511 Α oq, — i5. 777] ΑΔ "n1. 
— ib. gue] T, P, O gie: A nnm. — i5. avc] T "c7. — 8. av02] Α avv. — 
ib. "1c&n] .A om. — ib. ἢ“, συ À ü*av ; A τἡσαυῆ-, — 10. 7f — 5727] P. nent * 
peWre : TUM : ΖΔ : "UDHAPUS τή τ ΘΠ τ $44. τ συ ἢ τ ας : aao : 5077; O nent : 
Pelr: A€deG:CTOAR τ avg : ASaao : 9547? : ATL7H; Α ABE : O00 : CUN : 99D : 4:4: 
4o: WAR : XfUr o: A"àee : 5g? (le nom propre 4A : X75 est en surcharge; un second 
nom se trouve aussi en surcharge : f : s/c nmn). — ib. Ἀσ 1] T defic. (variantes 
tirées des quatorze premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 105 v? b). 


construisit l'église de saint Mare (Márqos), l'évangéliste, dans la ville 
d'Alexandrie, laquelle fut célébre par l'archiprétre qui l'administra pendant 
irois ans, dans les jours du roi "Abdel. 

3. — Il y eut dans les jours de ce Pére une grande famine pendant trois 
aus. Il pensait aux pauvres, aux malheureux et aux indigents. Il leur donnait 
de l'argent et du pain, deux fois chaque semaine. Il était grand par la 
miséricorde, l'aumóne et la bienfaisance. 

^. — Dans ses jours mourut le roi Yezid. Régna à sa place Marwán. Ce 
Dére siégea sur le siége de Marc, l'évangéliste, pendant neuf ans. Il mourut 
en paix. 


Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére, Amen. 


10 


Ε΄ [13] LE 4* TAHSCHASCH. 555 


oid; : óNt : hóll : AóZ4. : he : 94 τ AR : ATIS : AP: ἀλη 
"* : HUI. : AQ 7€ C? : WAav- C : 20-09 : DAE : 9A. : συ 195 : DAE. : 
DA.AÀ :: O-A: : A997 Adam. : AS 375 : ἀλλ, τ οἵ τ: 

Ak : oflZhrk: : eU : 9?htvt : Amps s So. 


II. — Revision ou Vulgate. 


500 M9? : ATO : 070. : DU'rT : ΠΠΦ Δ τ 
ol : ἈΦ ΔῊ : ΤΠ Δ - 
hM : £d En : ΠΛ υ : Τηὐλ s 


1. 40] .A om. — ib. wrsnen] P, O, A wrstpn. — 2. oAg] A oA. — ἰδ. φὰ ] ὁ 


dà; Α om. — ib. avncg»] P avnc?»; Ὁ evncn?" ; A om. 3. nA, A] P n&A: Α ^n^A. 
— ib. aat] P, Ὁ oak : 7; Α oowkàü : v7. — ib. M7"7rAdoo-] A S97 Δᾶσο. sic: Ὁ 
A7UnAqQee sic. — ib. aW 7] P, Ὁ. Α anna- : A )7. — ib. ξῳω Ὁ ao. ^. Ah 


— Ἀ511] P fnZn£av- : eir : TUM τ ΖΔ "ORAPT τ EO. 1 SN à 0839; O zoo : oU 

Tl . Z Eh fao : pee : Ul: 9" DA τ &diao. : DAE : ἢ ἢ τ TOAR : og i ἄγον à 

A9" | ATL"; LÀ füZWRao : quM : 9"DA : αἰφιῦσον i YA à ἈΠ Ὶ τ δόλον : 05837 : NL le nom 

propre i^a : xe-* est en surcharge; un second nom propre se trouve aussi en surcharge : 

AE : KO). — 5. à^77] Α à^ sic. — ib. wur] Α nus. — ὃ. Tv] O, Α irr vi. — 
—. 7. Tua] O Τηυλ sic. 


3. Monr p'AnnA AÁTHANASE, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE. 


En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba Athanase( Atnásyos), patriarche 
de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà), connu sous le nom de Paul (Páwlos , 
fils du prétre Makàrem, fils de Kalil. Il est du nombre des patriarches le 
soixante- seizióme. 

Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. ' Amen. DA 


II. — Revision ou Vulgate. 
A. SALAM A ΡΙΈΚΒΕ p'EpgssE, Év£QUE Dk Gaza. 
Salut à Pierre (Pétros), qui poussa dans l'enclos du sacerdoce 


Et fut planté dans la maison de Dieu. 
Tandis qu'il célébrait la messe, il est dit à son sujet 


556 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [14] 


(Ll. : 4.1. 7. : A9" 109 : "rrt : AG : 
£a : e» T : δῇ : (AA : AAA ::: 


(A9" : Agde : Ab : AXI - opo: ὦ 

o : n7g7t s 

flea» : ?2C f : (hA : (e : nCOHEP : ἧσο : inet "- 
flóA T: : ZA : A9"2A7* : "Wr s 

J"hÀ : fV rZ : Cn : AT? n : 2e : ὁ 4: Ἔ : 


Aq: ρῥῤήνῃ : CAP : DA A? : evthü : O(bCA(bU : Aa» : Ana» 
qv :yrFAS 
1. — (mt: : 0NT : Alv CAT : fA? : LE : Eoo : ADZISA : 


1. wWg"pS]O n»7"4"5 sic. — ib. ἢ} Ὁ “ὩΔΊ. — 5. 72] P, O az2. — 7. 2??nà τ ἢ 
T4: ecn] O om. 790a; .A atvrz. — ib. nz] O ^02; Α “1. — 8. ἅτ 2 1 Α ox Tech. — 
ib. avy»n] .A om. — 9. "rrz;»] O, A om. 


Qu'au moment de la fraction jaillit de la source du pain 
Le sang de la divinité, abondant au point de remplir la paténe. 


D. SALAM A JEAN, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE. 


Salut à Jean (Yohannés), patriarche dans sa charge 

Et droit dans sa foi. 

Sous le vocable de Marc (Márqos), il construisit une église lors de son 
administration. 

Le jour oü il émigra de ce monde, 

Sa mort coincida avec celle du patriarche Athanase ('Atnátéwos). 


6. Μέμοιβε pE PrEnng, ΡῈ JacovuEs, LE CHEVALIER, D'ÉLIE, LE MOINE, 


ET DE BETHSABÉE, MERE DE SALOMON. 


10 


Mémoire de Pierre (Pétros), de Jacques (Yà'qob), le chevalier, d'Élie . 


("Élyás), le moine, et de Bethsabée (Bérsàbéh), mére du roi Salomon. 


7. MoGATION DU PROPHETE Errxr. 


1. Incipit. — 2. Prodiges qui se sont manifestés à la naissance d'Élie. — 3. Le récit des 
miracles et de la montée au ciel d'Elie se lit le 7 Ter. — ^. Divers détails eschato- 
logiques d'aprés le chapitre x1 de l'Apocalypse. 


1l. — En ce jour est l'apparition du prophéte Elie ('Élyás) devant 
Israél ('Esrá'él). 


^ 


[15] LE 4* TAIISCHASCH. 557 


2, — hh : "rr : Io: a : A9? nag, : f» P : aee: menaes : AA 
f(FU- : A,£"L'2€ τ Οὗ,“ : Anav- : F8 : arpmva : A TTEAU. : Ane» : (lo : 


TOÀ. : CA? : AlFU- : £0F.0 : (CUm : €0715. : A1: τ DavflAA? : ΠᾺ 


KCd»T : AU : UE : ACUTE : nganflAA : 0d: : ἀφ ῳ 7 s of : ΤΩΡ. : 
GUAÁ : AU : A€4- 009? : 01 : ABUS : wr s dut : hus : qw 
T : (Ub : €noa-7 : "144. : ate : (cy : oga- : ae, : (be x ὦ θ,Ὦ, 
75 09- : MAD e SA : ne: ΘΠ ΔΊ᾽ ::: 

2. — OILS : T A9"ZU-0 : IC : (01o9PÓA : Ane : 0 : ADV : 0 
TlAn I: : AAHA : OILS : OCT : aste : mg : Ut : Α ἀνά, τ hoo : A 
mt ::: 

4. — O(VA rl : d": : £A71C : ZA : dh : APA)? ἢ : oo : guo 
Kh : 9?hÀ : Z«T) : 0&HA«2 : Ach : ovd, : Dg IH: 1 99 2 : o £m 
U- : (Dip ag-av- : δὴ : Hnger : θυ" : Πρ θσο : ATI νην : of: 
q^Aav- : (4 07av- : 1&4. : (1e αὐ. : ADOBD : wich : 0NT : 0497110 : £o» 


1. 944] P $44. — 2. Nnov-] .A om. ib. £4] O 49. — 3-^. ünXxcPT: T] P 
Παρ" sic ATO, A maar. — A. λν411.} LÀ. nd. — ὃ. n f€4877]. LA. 8770064837. 
— ib. adTQUv] P, A ΦΊηυλ' sic; Ὁ ad-tutv. — 7. ofr] O onnsagazr, — 8-0. add] 
O0 axf^ü ka. — 9. vt] Α note. — ib. xax] Ὁ Adv 11. £721] Ὁ &e771z-. — 13. ne*] Ὁ 
om. — ib. aga] Ὁ ogavzsygo-, — ib. Wbgav] A ampeav, 


2. — Cet Élie, le zélote, était de la souche de Lévi (Léwi). Le nom de 
son pére était 'Iyàschényou; le nom de sa mere était Tonà, Il est dit à son 
sujet que, le jour ou il naquit, son pere vit deux hommes lumineux. lls se 
prosternérent devant lui et l'enveloppérent de langes de feu, à la place des 
langes avec lesquels les petits enfants sont enveloppés. Lorsqu'il fut πὸ, 
Son pére vint à Jérusalem ('lyarousálém). Il raconta ceci aux prétres. Les 


prétres se dirent ceci à son sujet : « Sa demeure sera dans la lumiere. Il 
sera tranchant par sa parole. Il tourmentera lsraél par l'épée et par le 
feu. » 

3. — Le récit des miracles qu'il a faits dans les jours d'Achab | Ak ἌΡ, 
roi d'lsraél, et de sa femme Jézabel ('Élzàbeél), et le récit de sa montée au 


ciel se trouvent écrits le 7 Ter. 

4. — Au sujet de sa mort la Vision de Jean (Yohannés) 'Abouqalamsis 
raconte qu'il viendra avec Hénoch (Hénok) et que tous deux confondront 
le faux Messie et feront des miracles devant lui. Jean Abouqalamsis ἃ 
appelé Elie et l[éónoch /es deu oliviers οἱ les deu lumpes. q 1 


devant. le. Seigneur'. Lorsque la Béte les aura vaineus, les aura tués et 


1. Apoc., x1, ^. 


09399 b. 


* P, 


93 r?b. 


558 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [16] 


A: om τ ATL ATdSC : O0£ 0-7 : 0D f-av- : 08727" h : chPPZU 
αὐ. : δῇ : €na-7 : «CYT : λό : TM : ngcAg-av- : oo : A40-Pav- : o, 
A : €2C- : Aüh : (7g. : Πρ : A971 : &no-7 : DfL.£ : ΑΔ : og 
aoqp]: : 9S ::: 

(1Zh-f-av- : UM : 9?DÀ : ὙΦ τ ALD : 099A : $4 : ovg. : 4. 
h : Ado» : 4A?" - 


(49? : Ah : 42-2 : met : AROCE. ἡ 

ih ea: : 7A?" : (FF 8?16. s 

fA TT : 12€ : flbi : axi : 20-8: : AAA : ATI : ΤΉ Δ s 
Aha : hAZ-0h : 9" iz." : ax : AG. : 

fl-fidvtih : Agen : T nmh : AG. x 


2. ngcafov-] 0, Α nganro. — 3-^. ὦ θαυ». A oqet. — 5. fi£nfav-. — λοὴσν : 
“Δ 951 Ὁ nZn£av- : 7Fn^j τ 9"hà : «dao. : TAE, : avg"7; : oap: τ oiv : 7756. : Asa : 
o9? : h7LU; Α AUOvüdeC : £29"ACC τ füAaeRse : OflQnRae. : φῇ δι τ 97A τ αι: Φίρσν. SAP: 
Sic Wf) : Aà*Aav : "^7" (le nom propre af : sic n,£i-n est en surcharge). — 7. am] P 
om. — 8. ante gat Ὁ add. twr τ 7?704., mais de petits traits horizontaux au-dessus 
et au-dessous de chacune des lettres de ces deux mots indiquent qu'ils doivent étre 
considérés comme biffés. — 9. 1.28. τ fu^ : at : 5a-e] O, A 77704. : 77" (en Ὁ le 
premier "; est en. surcharge). — i5. ^"m].A ^"rr. — ib. ἄπ Δ] P "rae; Α rac. — 
10. AXZ)n: 9"hz"PT τ Οὐ» ἢ : 7226] O zv9rn : ση 4.577, : sic a4 TP TT : 4G Sic; Α Tw 
Th: "he7PR : o9TPTD : "AG. 


aura jeté leur cadavre, qui demeurera étendu pendant trois jours, alors 
l'Esprit du Seigneur viendra et entrera en eux. lls- ressusciteront vivants, 
" de sorte que la peur surviendra sur tout étre qui les verra. Lorsque 
la voix de Dieu les appellera, ils monteront jusqu'au ciel sur un nuage. 
Puis il y aura un grand tremblement de terre et sept mille àmes mourront. 

Que leur bénédiction soit avec notre roi 'Iyàsou et avec son cher Za-Man- 
fas-Qedous pour les siécles des siécles. 


Salut à toi, Élie, qui es monté aux cieux pour te reposer, - 

En secouant loin de toila vie de ce monde. 

Parce que tu as admonesté Achab dans son palais au sujet de son 
grand péché, 

Et parce que tu as démoli les temples et as détruit les statues des 
dieux, 


Combien dans ta gloire, Elie, tu es glorifié! 


» 


- 


10 


[17] LE 4* TAIISCHASCIH. 559 


1. — eofhtt: : ὁΔλΊ" : hófl : Aó£24. : S : h£goéenAq :: 

2. — arr : 87 : ΠῚ: : 99g : 0/5 : ^f0:27"n?£. : ADnA : nna : 
Tr : “ΠΡ 5 0£Í(.h7 : Ana : AS : Ullz : Wr :520£ : 08/2 : noo : 
£127 : *0F. : ch7"À : hne» : Z0 : al: : AG : 0AU-(lh : oC : Ig. 
fia»? : "Lem : Ark : 408. : ogn s: ὦ Ρ,Π, Δ" : 8-1: : Ahi : dh : ΔᾺ 


9I. Ah. : ΠΗ λυ ἢ : Cre : Πα : api : And : oue: onn : 


ivt: : ??nh(Lu- : a" 2A060 : 22 : 04.0A7 : ARA :: 

ὃ. — Of AT : AMA : AOT τ TU : Toa : 9937] Ὁ gum τη Δ. 
flAÓ : πὰ : 0£(bA : Ano» : T57Cn? : AS: : AA : Ufl7, : ?0£*. : ὦ 
gh : ("LT : 0£(L.À2 : A. CU Ih : Cir : ἈΠῸ : aras : Aj AHA : AT 


ἅτ fal : To, : Ὑγ συ. : ΔΖ τ E778: 0050 τ 0RY : UM : 


70F. : 0: A0]: : A. PM 4h: O2.héL : (Mio : ATA : Odo : 


1. 3£11Z-^v] O n, e112^* ; LÀ Sz x^p. — 2. (9] P tt. — 3. mov] A om. — ^. gwyx] 
A guy sic. — ib. ak: anzre] Ὁ Pf : anre τ ok. — 5. *0-E:] O Av0-4. ib 
Ahn] O om. a. — 5-6. w7ntowftac] Ρ an : ἈΠ Ἤν, — 6. finmo-nn] P mne : eod. 
— ib. wafna-?] .A wunüner. — 7. odT1A00] Ὁ. A arre. — ib. 12] P 2. 9. ef^] 
O Φρῃη δ». — 10. neum] O vn. — /». nte] A no. — 11. novit] A. movare, — i5. 
πὴ] Ὁ γι... — i5. vnm] Ὁ mnn. — 12. n e01zn^v] P. Ὁ »nz»^qv. (b. NW] 
Ὁ ΜΉ. — ib. adv ravi] Ῥ oracravi., 


8. Monr ΡῈ Nanoru, LE JreznaÉLITE. 


ΙΝ Incipit. — 2. Naboth refuse de vendre au roi Achab sa vigne, parce qu'elle est 
l'héritage de ses peres. — 3. Pour se venger de Naboth et le faire mourir, Jézabel 


suborne deux faux témoins. — ^4. Naboth est lapidé. 


1. — En ce jour aussi mourut Naboth,leJezraélite (Nàbouté "Eyzrà élàwi). 
: 1 t | avait une vigne áuprés de la grange d' Achab k'ab), roi 

2 Ce Naboth avait gne áuJ le la grange d'Achab ( Ak al 
de Samarie (Samáryà). Achab dit à Naboth : « Donne-moi ta vigne, afin qu elle 


devienne pour mol un jardin, car elle est proche de ma maison. Je te don- 


nerai l'or qui représentera le prix de ta vigne. » Naboth dit à Achab Le 
Seigneur me garde de te donner l'héritage de mes péres! » Achab fut 


triste. Il alla se coucher sur son lit. Il se voila la face et ne manga. pas 
de nourriture. 


3. — Jézabel ('Élzabel), sa femme, entra auprés de lui. Elle lui dit 
« Quelle affaire t'attriste, toi qui ne manges pas de nourritur ΠῚ lui dit 
« C'est que j'ai parlé à Naboth et lui ai dit : « Donne-moi ta vigne au prix 
qu'elle vaut. » Π m'a dit : « Je ne te donnerai pas l'hérit Τὴ de mon pere 


Jézabel lui dit : « Toi-méómoe feras-tu ainsi, roi d Israel | Esrá él)? Léve-toret ἢ 

mange. Moi-méme, je te donnerai la vigne de Naboth, le Jezraclite, » Elle eerivit 

une lettre au nom d'Achab et la scella du seeau d'Xehab. Elle envova σοι 
PATR, OR, — T, XV, — F, 5. 


560 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [18] 


(19]^-]-ao- : 02,.502- τ Ag : mAh : ἢ : Δ. 7" τ υἽἹΓ : AB : £r: 
J"hàÀ : 0“ : hav? : HgflA : Δ : A.av- : Ao : ORATERC?! : ASQ : pe 
a : (hd : 02 pav- : AbiSU- : G0 0 : O-I-F. : o9 : AN : € : nén : 
ΔΆ Πάν : DATTZ7 : OAO0-0A9P : AGLA : 00-719 : av :: 

4. — ars. : (rA : &ácd: : ΟἽΩ : nne» : Afr : A AHGA : onm. : 
200 : (DAC)! : AGE : dE» : cha: Of A- : δι: : Οὐδ. : 7202 : (ἢ 
n : 09972 : AblU- : OE(GA? : (nZhu- : AAT Ald C : DATT-ZP : 049? : 
AO-0A9 : hAGA : A9"1 : UC : 001C2 : T :: 

(lZhH: : TUE : 9?hÀ : YrZ78: Δι ὦ. : ATA» : 299? x 


(149? : AG(-E : ἢ : p: Ade : 205. - 
ATUS : Bnien : A0 : TOCOrT : Z9. αὶ 
Anh : Ad»T A7 : 714:0 : Ane» : nav : A715. x 
ARCWOT : 74:2 : &av- : fla : mé : 6s 
qo7,7]7"]- : 9^ ΔΝ : A" 1{Ὧ' : màn iz 
1. ante v?Z Ὁ. Α add. ext. — 2. navi : ngfiA] O mna» : nei. — ib. on7rticp] 0, A 
en"ücpP.-— 3. e«pov-] Ὁ aov ; Α apos, — 5. ὠλ Ὁ] Ὁ om. — ib. ana-on?] Ὁ 
0A0-0? sic; Α om. e. — ib. oa-c 9] Ὁ oacp. — 6. avg] .A edo. — 9. nent — 
A*Aov : 037] O ficti : ὙΠ : 9?DA: 444. : TOAE : συ ρα : Aha : 9,7? : 5717; Α ἌΝ, 
Wwfld. τ 974 : fülAMvE : OE : Ul : 99D τ de hA τ XFUr τ A500 : 5n[77] (le nom 
propre iva : «7 est en surcharge; un second nom propre se trouve aussi en surcharge : 
71g : fic). — 10. 4195] .A om. le salám à Naboth. — 11. an] O ἈΎΤ'. — 12. 0n714:0]O 0m. 


lettre aux anciens de la ville qui demeuraient avec Naboth. Voici ce que 
disaient les termes de la lettre : « Faites un jeüne. Placez Naboth devant le 
peuple. Dressez contre lui deux hommes, fils d'iniquité, qui diront : « Tuas ἡ 
maudit, Naboth, le Seigneur et le roi. » Faites-le sortir hors de la ville et 
lapidez-le, (afin) qu'il meure. » 

4. — Les hommes de la ville firent comme Jézabel avait mandé. Ils pré- 
chérent un jeüne. Ils placérent Naboth devant le peuple. Deux hommes, fils 
d'iniquité, entrérent. lls furent témoins contre lui et lui dirent : « Tu as 
maudit le Seigneur et le roi. » Alors on le fit sortir hors de la ville et on le 


lapida. Il mourut. 
Que sa bénédiction soit avec notre roi 'lyásou pour les siécles des siécles. 


Salut à Naboth, qui eut l'amour de son seul enclos. 

Lorsque la volonté du roi Achab se fut dressée contre lui, 

Au point de le fair " in] lle étai d'Achab 

Au point de 16 laire tuer 1njustement, car telle était la coutume chab, 

L'injustice de l'effusion du sang de Naboth mit fin, sur la décision du 
Créateur unique, 

A laroyauté et à la domination d'Achab sur tous les fils d'Israél. 


LE 2 TAHSCHASCH. 561 


(49^ : AA? : "71€ : ΔΊ“ συ :: feo : A.U : qM on :: 
fli 1^ : C77 : 725, : nov : "rFü Cn, : 580 :: 
7129" : Wn 7h, : Afn-A7 : (Ao ::: 
AA : UA : h44:Ch, : Az, : £F. : AAT : Duo :: 
5 £/bAZ : "1^6 Th, : Ao : mon ::: 


" T." -———-w" Y - 
^" 


| « ho : QAI» ρα 

I. — Recension primitive. 
i fleo : Af) : OA: : 0074.0 : 93.0 : Ad. τ Ἀ2 ΔῊ - 
| 9. SatAw av pnopmkTE Érrr. 


Salut à Elie ('Elyás), qui a refréné le ciel, afin qu'il ne donnàt pas de pluie. 
Sur un char de lumiére viens, afin de bénir le monde, 

Marie (Màryàm), (toi) qui es la paix pour les généreux. 

Tes lévres, qui ont pu baiser la bouche de la Flamme du feu, 

Me disent que tes cantiques sont plus doux que le miel. 


LE 2 TAHSCHASCH. 


Il. Recension primitive. — 1!. Mémoire des Sept mille trente-trois martyrs d'An 
tioche, serviteurs de Basilidés : A (87 v? b); T (105 v? b; P (θά r* bj; O 2 σῆς 
A (84 τὸ b). — 2. Mort d'Abba Hor, l'anachoréte (récu) : Α (87 v» b — 88 rà; 
T (105 v? b — 106 το bj; P (θά r^ b—94rT^c0; O(2r^ c --2 ν b; A(8A r^ b 


84 v? aJ. — Il. Revision ou Vulgate. — 3. Salm à Abba Hor, l'anachorete 
Ρ (94 r* c); O (2 r^ b); A (84^ τ᾿ a). — 4^. Les Trois enfants dans la fournaise récit 
et salám) : P (94 r^ a — θά r^ b; O (2 τὴ b 2:70; A (8 1^ a S4 r* b 


5. Mémoire de 'Absetfen, de 'Anbas et de Nathanacl, le thaumaturge : P 5 τῆς 
O (2 v* b); Α (84 v? a). — 6. Salám à 'Awkütóyos : P (94 v? ἃ); O 2^ b; A 
(84 r^ b). — 7. Mémoire de 'Awkyànos : A (84 r^ b). 


I. — Recension primitive. 


1. MÉMOIRE DES SEPT MILLE TRENTE-THOIS MARTYH^* D ANTIOCHE, SKERVITEURS 


pk Basrriprs, 


Δα nom du Pere, du Fils et du Saint Esprit, un seul Dieu, 


562 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [20] 


end : oW sme : η.ΔὍ : 001027 : G€9ami19:n :: 
(DA,av-7y7]: : A7HCHU- : AdP5-h : 4.ὴ, ΔΕ : mon : ATPHOCHT : A075, U- :: 
(IAg,U- : AS PATE? τ 4, : lU. : &22h.2 :: 


A fav- : ΠΏ : £qnav- : ?Ulc : 7“ Δοὺ : A727: 


Ἰ. — eftt: : oit : δῆ : A04. : fef : P5 : AD : UC : eth : 

2. — rv της ἢ : m : A9" (eA : UC : 0020-2. : A9"A0AE, : Κ᾽ ::: 
any : avynü : ^44. : a-A2A : Αὐὰ : ὯΝ 2) : Ag"t : ΒΔ : CAST ATCE : 
91-2 gud :ἰ: : 


1. om : oit : v7] P, Α onm : owr τ vof : v7; Ὁ onn : fmt : owr : wr. — ib. 07 
022r] P actor sic; Α om. — ib. eso] P &osof; Ὁ a$g0f;.A ρων sic. — 2. 4./.n en] 
Α 4AAgn. — 3. nag,v] O0, .A om. — ib. ante nu12 P add. aqv1; O add. qe. — ^. aie 
fov. — weL"7] P ῃζηῃσο- : Pei : TUN τ 77D : 77H77 τος Ano» : 577 (il y a un espace 
blanc laissé par le scribe pour l'insertion du nom du roi mm); Ὁ πη συ. : rn^: 
Aquas. : TODA τ avg : OA τ ὉΠ ΠΈΡΙ : ASAao : ^97? : ἈΦ) Α πέπον. : ul : 
9"hÀ : «Cav. : Πα : Ky : A*nav : ^57? (le nom propre ina : X75 est en surcharge 
sur un grattage; un second nom propre se trouve aussi en surcharge : 9A? : AfiK). 
-- 5, hóc4] P. wr. — ib. xn] P, O om. — ib. p.n] A om.; T incip. — ib. &0] T A sic. 
— 6. nr] T omm. — ib. δ] A om. — ib. v2] P, 0, T vic. — ib. 2a] P uà : 
02.; Ὁ n1 :0-; A 2a-c; T nj2a-z.. -— ib. ^7?^0^£ ] P, O m "»^0^£ ; Α na77v12 : ^o^ e. — 
7. avyon] P, T avypn ; O avrà ; .A 0m. — ib. 449] A, T ^e. — ib. post 4«$ P add. a» 
gà : Τρ : 009; O, Α add. aT»£à : 7€à. — ib. asa] A arTàasa- sic; T om. o. — 
ib. "hg" τ pay] P, Ὁ, LA. 5377 : Ἰζῆοσυο. : pa, — 8. ΟἹ ΡΠ» ἘΠ] P, Ὁ onr2ent; T o 
f T2e& sic. 


En ce jour sont les saints martyrs : les sept mille trente-trois personnes. 

Ce sont les serviteurs de saint Basilidés (Fásiladas), martyr, et les servi- 
teurs de ses parents. 115 subirent le martyre par ordre de Dioclétien (Diyo- 
qletyáànos), l'impie, dans la ville d'Antioche ('Ansokiyà). 

Que leur priére et la bénédiction de leur sang soient avec nous. Àmen. 


2. Monr r'AssmA Hon, L'ANACHORETE. 


1. Ineipit. — 2. Piété d'Abba Hor. — 3. Abba Hor va à Alexandrie. — 4. Faussement 


accusé d'avoir tué un enfant, il prouve son innocence en ressuscitant le mort. — 5. 1] 
part d'Alexandrie et vit caché dans un monastére. — 6. Sa mort. 

1. — En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba Hor, moine. 

2. — Ce saint était issu de gens de la ville de Behgàwrà, de la 


Haute-Egypte (Là lày-Gebs). Il fut un moine d'élite. Il s'éleva au-dessus 
de beaucoup de saints par sa piété et son ascése. 


10 


[21] LE 2 TAHSCHASCH. 563 


3. — am : £4PC : £^lflc : nad: s: 0065: "ifl : 252? : 907 : ἈΉΠ: 
£aoog: : dil : ἦσο; : 047 : Αὐδουν : (em : 245, τ ORAT CA: : 
A : 017£.: ΟΡ μὴν : (la-De- : 25970 : AT : "proom-hz : Ano : AA : 
fl^i(bU- : (fA : AA : AAo» : n7n : 27-2 : 0:594 τ 27 : ^i : U1£ : Anm? e 
C :: fl : à9"* : 5. : AQ : UC : Wb: ἘΎΔΡΑ τ 054 τ ἢ : UE : 
Anz € c? : am? : eg: me : aav days : ATA 

4. — flo : "1L : Wir : ASZ-D : €5A4 : 08 0-0- : (1o : UC : 
05A97"zU'av- : £12 : A67 : 4T : f(bV :: nA : eos : ott : (en : 
amr : £4 : ΔΩ : nmddesas : Anrmk : 77 : ATA : WrE : AC2q : o 
n*h:: Oev&RA : 5h : ἈΠ : UC : Odd : Am τ 15 : AA : flA(r : 
OAnd-n4-7 : ἢ : A7IM AT: nchfh: or: *(bu- : (VFA?"CT : 


1. ρα] Α om. — ib. g*nc] A, T ertc. — ib. amd] A, P naodsk; T nod sic. 

2. g£aave] P gr2gA sic. — ib. "ΜΠ: : *av22] O irt : 00328; T ez i ood. — ib. 
047] P om. o; 0 om. — ib. ^ov] T λόλου- sic. — ib. ante ^o P, Ὁ add. ador. 
— ib. κλπ] P, 0, Α a^^. : wq gr. — ib. anch : ΡῈ] LÀ onvrrCSe. — 3. Qo] T oni 
ῃ. — ib. 247»a] T om. à — ib. ^r] T Orr. — i5. ἡ συαν 1] P Fovaxnaov«; Ὁ, ΤΟ ovas; 
A "rto. — ib. ^no] T de/ic. (variantes tirées des treize premieres lignes, non endom- 
magées par le feu, du fol. 106 τ᾿ a). — ἰδ. nAn] P xit. — ^. nno]'P., O, A ne. 
Ib. 4^ : δου] P oovn; O, A Φλλονῇ, — ib. Ar^ : oen] P, O zen: ox: Α seh : 
0X7, — ib. 7*4] O ^c; Α om. — 5. ee : àg»* — viZ : Nnmvece] LA. om. — ib. 408 
Pn] P odas. — 6. àee4en77] Α aee sic primitivement, mais la lettre 4 a été 
corrigée en 4. — ib. on75e7] P, O, .A oag"in.a7. — 7. Wr: Ἀφ: 2 : 9:5 2.4.1 P f5A4 i CN 
eh; O wr: 5A4. 3 BAM; UA AS: (RSS — 5. nar] P. Ὁ. Α om. ῃ. — 8. £12] 
Α 413; 0, Α 215. — ib. aiat v] O om. a. — ib. ων : Δ] P, Ὁ ax : AD αν fh : 
U1C ; Α aiv : (15 : sic u1C. — 9. ar : e] P onmnz : ον : flAftovs eft » ΠΑ Πσο.: 
O ar: guAa- : sic flAflao- : mgl; LÀ ome τ eAsAR : (lAfoos : El. — 15. 0k] Α 
om. — 10. $4.5] P, O, .A om. — ib. vat: : 1T] Ὁ Amy. — i5. enne] P om. —11. 7 
W^: nca£n] P, O, A »7n»tasc. — i. $00] A »&v. 


3. — ll aimait demeurer seul. Il partit au désert. Il continua à etre dévot 
pendant de nombreuses années. Satan (Saytàn), l'ennemi, le jalousa. Il lui 
apparut ouvertement et lui dit : « Dans le désert toi-móme tu me vaines, 
car il n'y a pas de gens auprés de toi. Mais si tu es fort et vaillant, viens à 
la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). » Lorsque saint Abba Hor eut entendu ceci, 


il se leva et alla à la ville d'Alexandrio. Il puisait de l'eau pour les prison- 
niers et pour les pauvres. 

^. — A ce moment-là, des chevaux passérent et coururent dans la ville. 
L'un d'entre eux donna un coup de pied à un enfant. Cet enfant mourut 
aussitót. Satan entra en des gens. lls dirent : « Personn d'autre que e 
vieux moine n'a tué cet enfant. » ' Saint Abba Hor vint. ] étreignit 
enfant, pria en son ecur, supplia Notre-Seigneur le Christ et fit sur lui le sign 


88 r* a. 


56^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [29] 


cobA : OTüAT : € : "bu- : ΟΊ ἼΔΡΑ : heo : 00UÓ : AA(tU- ::: 

9. — ap»? : ACA : UTIC : 07 7" : 0A.ChH09 : Oz : M: Fog: ὦ 
té : aet: : 5o» τ ἽΝ τ, δι τ 0€202: : flde : £e: 

6. — off : 4C : ὁζ4:Ὲ : CA?-av- : Az : 377 : ATI : £23,009 : 
OT IIb: REM. s οἶδ D Ago- : AO-MS. τ Ὁ ἈΠΗσυ- : o» : £2720- : 0 
δ᾽ : 41:41" : 9s : otc: sedo: armo : nov : aat : &4An: 
^l: A7. AT : HCO-f- : Dihll'r- : ἀ, θ᾽ 4.6. : 09971 : chon : ὙΠΊ : G2(n0 : 
1&0 : OT : AES,U- : AAT AC :: 

Att : oflchtr : UM : 9?hiv? : ATA?" : ATP :3: — :: 


1. ad71/"5] Α adip wr. — ib. igo] P mer; O mea. — ib. eov] P, O0 oov. — 
ib. NMt-v-] P, O whav-, — 2. φὴι»»»» O om. o; A aao. — 3. oynz] A φΦγῃς. — 
ib. avv] P, O, A. axivkz-. — ib. post e2eA Ὁ add. Ans. — ib. mnz: xe] P, Α 
FAT: Asb o: O04 :CrEeqOR; O (aep τ ἈΡΙΡ o: ΦΗΊΠ ᾧ :CBRE4JR. — A. 0CÁü τ 06«R] Ρ. Ὁ Φ 
Cf : LI, : &AWE; LÀ 1 : LI : 068. — ib. ρα] A, A £aa-0$. — 5. ante onnT 
2'ünov- P, A add. φάγω; O add. ya. — ib. air rfisav-] O 0m. o, — 6. &eT] Ρ «« 
T. — ib. gw] Ὁ "iy. — ib. one] A om. o; A om. ῃ. — 9. avt — y] 
P nzwmk o: FU o: yUhà o: VYRAULG WW: 03"DA o: «4o: davy4n : AA : Λήδαν : Sag7; Ὁ 
flZiE : mU: a«deccFOAR τ συρι : Λήδαν : 5089? : 7175; LÀ ZEE : PEE : CERT 
7"hh : «di. : WA : Xen] : Λόδαν : 5477 (le nom propre i4 : xe-7 est en surcharge; un 
second nom propre se trouve aussi en surcharge :... n,ei-h; le premier élément de ce 
nom composé est illisible sur la photographie du ms.). 


de la croix. L'àme revint à cet enfant. Il se leva vivant. Abba Hor le 
donna à son pere. | 

9. — Il s'enfuit hors de la ville. On le chercha, mais on ne le trouva pas. 
Il alla à son monastére. Il demeura là de nombreuses années, en pratiquant 
l'ascése et en étant dévot dans l'accomplissement de la sainteté. 

6. — Lorsque sa mort approcha, il vit beaucoup de saints qui l'appe- 
laient. Il se rójouit extrémement. ll réunit ses fils spirituels. Il leur 
ordonna d'étre fermes dans la voie monastique et dans l'accomplissement 
de la sainteté. Il leur exposa que lui-méme allait émigrer vers Notre-Sei- 
gneur le Christ. IIs furent tristes extrémement. Puis il fut malade un peu. Il 
rendit son àme dans la main du Seigneur. 


Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous à jamais. Amen. 


-— "Y. 5. Ls m i — 


[23] LE 2 TAHSCHASCH. 565 


II. — Revision ou Vulgate. 


(^9? : Δάν : (0197.40 : A71 : 4717 - 
Aüh : "FATA : 4 : A06 : ἬΠ 52 - 

hl : AbfeU- : T7" : Π2 Ὡς : gay? -: 
fo» : A. ΦΊ t» : δῆ : AAho4. : A57 - 
(15€ : At : A77" τ A9"o- : ΝΎ 1: 


1. — ΠΗῚΣ : ONT : rfc : Avav- : 5} Aj duC : ER τ ΔΓ φῇ τ 
2. — hiv : συ. : AS79 τ OAWMC? : 07LAYRA. : νὴ". : A^, 54 


9? : "rw : θυ ἢ : AN: $m? av- : φῇ ΡΟ : 9"hÀ : ἈΠΊΡαν- : ODAA2S$ 


av- : Qe 1 (rl: : npdooo- : OH τ 0H: τ ans s 


2. 4nn].A onn. — 3. ^o : ΤΡ] Ὁ Tnt). : ^0MUS; LÀ TASA : 0S. — 6. Sea] 
AÀ £A. — 7. Ai] O0 om. — ib. avs] Ὁ axe; A. aree sic. — ib. Nw e77] O »A£gt77. 
— 8. £w5] Α n ge. — ib. q09aov-] Ὁ. A x.am-Paoov, — ib. nt iPaov-] Α nn qurovs, —9. f 
T] Α nt. — ib. o"t49ov-] O, A om. — ib. ar] A. om. 


II. — Revision ou Vulgate. 
9. SaLÁM A Anna Hon, L'ANACHORETE., 


Salut à Hor, éprouvé dans la forge de la peine, 

Au point de s'élever fort au-dessus de beaucoup. 

Lorsqu'ils se furent levés contre lui, sur le conseil de Satan (Saytàn), 
Par la puissance de sa priére, il ressuscita l'enfant mort, 

En sorte que les insensés reconnurent qu'il ne l'avait pas tué. 


4. LEes ΤΆΟΙΒ ENFANTS DANS LA FOURNAISE. 


1. Incipit. — 2. Ananias, Azarias et Misaél sont élevés au palais de Nabuchodonosor et 
occupent d'importantes fonctions. — 3. Comme ils refusent d adorer la statue d'or 
que Nabuchodonosor s'était fait élever, le roi ordonne de les jeter dans une fournaise 
— ^. Ils échappent miraculeusement au feu et sont traités avec honneur par Nabu- 
chodonosor. 


1. — En ce jour le Seigneur fit un prodige pour les Trois enfants. 

2. — Ce sont Ananias ('Anànyà), Azarias ('Azáryà) et Misacl (Misá eb, fila 
de Joachim ('lyo àqém), roi de Juda ( Yehoudà), que Nabuchodonosor (Nàbou- 
kadanador) avait emmenés en captivité avee leur pére, avait fait élever dana 


son palais et avait préposés sur les provinces de la Babylonie | Bábilon). 


* ps 
94 γ b. 


* p 


94 r? b. 


566 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [24] 


3. — wA9"1l : Af : "rZ : €(Fh£42C : 9"hÀ : noc : oA : avo? 
"TEU- : O(eülA : συν] Ὲ : no» : &7)5. : AT: : AA: 0547 τ 60: A 
ivFPEggav- : no» : ἈΠῸ : (YLEÉ : Aum : e&gaOgav- : axi : Aa: AT: 
HAT. €)? : 9"iyü* T - 

4. — αὐλῇ : 192 : "TARDA : Af 7 : d hav- : AR quav- τ 049?71 : 0 
& : av»AAh : A7 Add. C : DC? : Δ ΔΊ : nop» : 54. : $C : 040704 
dv. : A"]ADÀ : A72 : 0AAn : nAngav- : 0A4,90m-2? : ἡ : CAnav- : o 
(1: CA€ : “ΔΩ : (££ : aT 23€ : ΔΆ Ads C : 0092-7 : Anfleav- : 
e. E 4- E iu 

A7. AfldsC : €9"U(? : (110 συ. : ΔΎ τ ἃ ὦ. : δον : 599? ::: 


(A9? : Δῃσνυ- : 177 95 : H^ : (547 - 
fh. ez : m0) ἠῶ» : oh es : üem - 


1. uoc] .A 0m. ἢ. — ib. onmi] A. onmnr. — 2. oifin] A oth sic. — ib. av)» 
ἘΠ Ο συγ} primitivement, mais la lettre *r a été corrigée en Ἔ. — ib. ova] O, 
ΚΑ om. à. — 2-93. Ah rFTPege29ze-] Α A TFPREP. — 3. nav : Ag : Lg. : ἈΠῈ : eeeSav-] 
P om. — ib. ἈΠΡῚ.Δ ἈΠ’. --- ἰδ. 4n] .A 7 m. — ib. eeesov-] A eeegop. — ib. aM : A 
7: AWr].A axi : 4T. — 5. o2a£] .A oaa. — ib. P5] O 7*5. — ib. "Thna] A. n775 
na. — ib. A47] A 7"ec. — 6. ozaf : NOWrE] LÀ oZg : WE, — ib. nav : T4 : 446 : ΘᾺ 
0-DhOU- : ATIADA : ^f] A 0m. — ib. 74.8] O 74r. — 7. &"T2^nà] O *10na. — 2b. oxAn] 
P ohAfav. — ib. on, ga-^?] Α on,a-0?. — 8. ca?] Α cafa. — ib. 9(-ngyac] Ὁ «nn 
£y: AC sic. — ib. aiav-?] A 0m. ἃ. — 10. "A"IWvfldeC — Asa» : *a7?] Ὁ 7nwfüdec : 
βου : IAN E : A«diav- : T OA, : aveo : OA: PDIOEPDR: a5aav : 479 : 57175; Α 
ἌΠΠΙΟΣ τ ρου. : lA Rav : AW aom. : AA c: XfUy : Λήδαν : δὴ (le nom propre 
WAA : X7; est en surcharge; un second nom propre se trouve aussi en surcharge : 716. : 
h.e). — 11. 044v] O οὐ. f. — 12. 07e] 0,:A ones. — i^. ae] O ne; Α wem. 
3. — Puis lorsque Nabuchodonosor eut fait une statue d'or, il ordonna à 
ses préfets et aux gens de son royaume de l'adorer. Lorsqu'on eut accusé 
ces saints de refuser d'adorer la statue, il ordonna de les jeter dans une 
fournaise de feu, qu'on allumerait au septuple. 

4. — lls priérent longuement au milieu de la fournaise, en étendant leurs 
mains. Alors un ange du Seigneur descendit. Il rendit le feu comme un vent 
frais. Il les fit sortir du milieu de la fournaise. Rien ne les avait touchés, ni 
n'avait brülé les cheveux de leur téte. Lorsque Nabucbodonosor vit cela, il 
adora et supplia humblement le Seigneur. Eux aussi, il les honora extré- 


mement. 


Que le Seigneur ait pitié, par leur priére, de notre roi 'Iyásou pour les 
siecles des siécles. 


Salut à vous, Sidráq, Misáq et * 'Abdnágo, négociants, 
Cherchant beaucoup avec peu. 


10 


LE " TAHSCHASCH. 567 


(Icd : A2: arp : oAnz.asm - 
A0-2€ : AA : Πα : A7IILATdSC : Δ Δ’ n 
All : n.gnov- : e74»0 : (1o-n :: 


e: : ot: : hófl : 647 : Aena : mv : oA7(0 : 0A9?5 24 : 
5 qu SAA: σοη πῇ : ἼΠ 4, : συ ἢ 2." :: 
ἈΠ δηλ : &9"UC : (1267 συ. : ΔΎ Δ τ APO : ἀόδον : SA? i 


(47? : Ahar-hrg:n : 2.09 : 4.24 Ὁ 
054] : 7g75 4. 
AA : 12179? : (fl : 6M : ev T4. : ADODUT ::: 


. 
1. of^nZa. T] Ὁ. A. 0m. n. — 2. has] Α xag. — ib. (n9:8] O Im«. ^. 64 
q14].A »7. — ib. wwüvra7] Ὁ ww : az. — ὁ. ew] Ὁ eon7"x*üa. 6. 7n 
MfüdeC — A"heo : 9543" : (*$haov sic)],O A"nLwfla.c τ ρου : AM συ. : ΔΛηϊφιῦσον : dun 

00 AR. 1 avg"; : A*Aoo : 579. : AULUS; Α NTC : 627 i (ANS σου. : Λα σοι i uus AY 
᾿ς dh : A*Aav 1:547» (le premier élément du nom propre composé est illisible sur la photo- 
graphie du ms.; un second nom propre simple se trouve en surcharge et est également 
ilisibleJ. — 7. a47"] O met ce saláím à a fin du 1* Táàhschàsch. — ib. axe-wtr-n] 

O0 ana-Wwregn; A ano-mmevn. — ib. n&2ae] Ὁ πο σὴ; LA nhi. — 90. 5a] O aa. ib. 


hey] O he$ sic. — ib. iS] Ὁ 0m.; Α (ftn. — ib. 6n : συ 4.7 LA oovT«.. 


Dans l'ardeur de la fournaise, dans la poix et dans l'asphalto, 
Le Seigneur puissant a consumé ceux qui étaient au dehors, 
Tandis que vous il vous a protégés à l'intérieur. 


, , , * " 
δ, MÉMOIRE DE ABSETFEN, DE 'ÁNBAS ET DE NATHANAEL, LE TIAUMATURGIH 


En ce jour aussi est la mort de 'Absetfen, martyr, de 'Anbas, qui était 
originaire d'Arabie (Arab), et de Nathanael (Nàtnà él), moine, auteu! de pro 
diges. 

Que le Seigneur ait pitió, par leur priére, de notre roi 'Iyásou pour les 


siéecles des siecles. 
6. SALAM A. AwKkÁTÉYOS 


Salut à 'Awkátéyos qui a achevé sa eourse 
Et ἃ gardé sa foi. 


Les hommes qui le supplicierent, lorsqu'ils lui eurent eoup les testicu 


568 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [26] 


A7M : £&^flÀ : ha» : AA? A deC : AOT. :: 
A9"ATA? : Tov, τ ngyrnc : nz. 1: 


of: : ὁΔΊ : hof : nm : 54 : Aon? : HAthé. : 427 : 078715 
ἘΠ: $4 : ADD. : m4. - eA : ORAADST τ ΔΆ νην 3: 

A"lLA(fdsC : &9"4C : ΠΛΛΡΈΈ : ΛΕΙΦΙΣ : ἡλὰ : ΧΡ : δόλον : ὅ 
OA? ::: 


1. A" : €flA : nav? : ΔΉ ἈΠ: : (LÀ 0m. à) »0i-£] P om. — 2. TavrZ] P om.; 
O 4nAA. — ^. irl] A. fin. — 5. àa&&c] O aec; la lettre c est de seconde main. — ib. 
ünà : ἈΦ] A en surcharge sur un grattage; un second nom propre se trouve aussi 


en surcharge : "fle : n.ei-n. 


L'entendirent dire ainsi : « Je rends gràces au Seigneur, 
Car de mes membres a été coupé celui qui était inutile. » 


7. Μέήμοιβε ΡῈ 'ÀÁwkvános. 


En ce jour aussi est saint 'Awkyános, qui écrivit sa course et garda sa foi. 
On lui coupa les testicules. Il rendit gráces au Seigneur. 
Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de son cher Se'la-Syon pour 


les siécles des siécles. 


PX... 


LE 3 TAHSCHASCH. 569 
ha : CADeoLPT Ὁ 


I. — Recension primitive. 


fleo : Af : O0AP: : mDov74 : Φη ἢ : Ad τ ἈΦ ΔῊ ::: 
1. — fnt : óNT : mi: (122- : ΔΆ ΠΛ, : ΟΠ : £771 : "1C 99? : 


ΘΟΛᾺ : ἈΦ ΔΉ : arivr- : (e : ovb£ : (A04 509? : A7 : σοφλ : 


3. ΔΆ Ή 1.7] Α NATU sic. — ^. (0n, 2«487»] P, Ὁ. A mecansgs, — ib. ovrt] 


0 ?"n^4. . 


LE 3 TAHSCHASCH. 


- Ll. Recension primitive. — 1. Présentation de la Sainte Vierge (récit) : A (881^ a 


, 


—89 τ᾽ a); T (106 vv b — 108 τ᾿ 84): P (94 vv a — 951" 8): O(2v^ b ——3v?a); A 
(8& v* ἃ — 85 r? a). — II. Revision ou Vulgate. — 2. Salím à la Présentation 
P (95 r* ἃ): O (3 v^ ἃ); A (85 r^ a). —3. Féte de l'archange Phanuel (mémoire et 
salám): P (95 r* a — 95 r^ b); O(3v*a); A (85 r^ a — 85 r? b). 


I. — Recension primitive. 


1. PnéÉskNTATION DE LA SaivTE ViEnGE. 


1. Incipit. — 2. Vouée au Seigneur, Marie est présentée, à l'àge de trois ans, au temple 


de Jérusalem, οἱ elle demeure pendant douze années. — 3. Les prétres Liennent conseil 
pour lui choisir un fiancé. — 4. Le prince des prétres Zacharie mande Marie, qui déclare, 
devant l'assemblée des prétres, qu'elle est la servante du Seigneur, préte à accomplir 
sa volonté. — 5. Zacharie entre au temple pour prier au sujet de Marie; un ange lui 
apparait et lui enjoint de réunir tous les veufs de la maison de David, de prendre leurs 
bàtons, d'y inscrire leurs noms, de les déposer dans le temple pendant le temps 
qu'il continuera lui-móme de prier, et de les rendre à leurs possesseurs; le Sei- 
gneur désignera l'élu, digne de recevoir Marie, par un signe qu'il manifestera sur 
son bàton. —6. Zacharie convoque les veufs de la maison de David; Josephi se rend à 
Jérusalem. — 7. Une colombe blanche se pose sur le bàton de Joseph; Zacharie 
confie Marie à la garde de Joseph. 


Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 


1. — En ce jour eut lieu la Présentation de Notre-Dame la Sainte Vierge 


J Marie (Màryàm), génératrice de Dieu, dans le temple, à 4{ἔιὲ rusalem ('Iyarou 


sálém), alors qu'elle était àgée de trois ans. 


* A, 
88 r? b. 


AM 
88 r? b. 


570 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. “ [28] 


2. — Ane» : ΘΙΊΣ : Tr : OT : ΔΊ" : ΔΑ Δ ΠΛ : δον : A7): 
hs τ: ἢ : nrr : HA?7(AÀ : DAE : ont : Codd T : A9": ΑἈὙΔΊΤ' : AÀ : ὦ" 
irr : (T : Δ Δ ὭΣ : On : ΓΝ : EE. : hl; : 0629 : n 
C : A. £A 9» : 9251... 69"9 : 5 Ae duC : 10(av- : 055A : A71 : 
dis : foh : Ah AefüdeC : ΟἿ, : Ano» : 4&6 : θυ“ : ^T; : "Foe : 
AA?lLAddC : O0 : DAE: τ Ah7IMAT! : TEX : dAT: (4o : 
OT : (5s: 0A9"€421 : 00€: : "2C : “Δ : £87À : ἢ : (e: 
σοῦ : AAT Aldus zz OTT : omm : (ob : o£: T062oT. : A7 
Ι : ΤΊ Φῆᾳ: : Ah? : ἈΦ Δ... : mmAATCE : ADD : LIE : He»EA : ATA? : Ὦ 
Ch-f- : axi : 7A9? : arro : A99ZV : Wg: : H^c : Ago ez : Ao :: 


1. ^ac] P ^e. — ib. ΟἿ τ v»7r] P, O, .A nr: ext. — ib. ovr] A om.; P oiv. 
— ib. xr] Ὁ wr sic. — 2. n] .A nav. — ib. cT] Α cr sic. — 3. tT] O om.; 
A 1: : à. — iD. eovpE: TA — owfünr].A om. — ib. &e4g : guck] P gent: 4: 
ἀρ: 0 om. gat. — 3-5h. wc] P, Ὁ om. — ^. n.*n$7?] À on *b3? sic; P, O n.eo7". 
— ib. 14igav-] O 1^. — ib. aonfiónr] P, Ὁ ofnas*T. — ^-5. 7l τ 3] P, Α As : 571; 
O om. 7]. — 5. fibt] A owr. — i5. ngu-t : ^t] P, O novfz : AT; Α nego : 
aT. — ib. rone] P, O0, A ^2nr. — 6. xar] P, 0, A "1cgg». — ib. 277] A 
AyAT sic. — 7. mc] A om. — ib. ea74A] O, Α eA. — 8. avipeie : NATI C] 
P, 0, Α avipeü : "ΠΝ συ: (LÀ. 07m. WA" üdsC). — 16. af τ axi : (eT τ ovipen] Α 
om. — 9. 9r*?n«] Α ἡ ηα: — ib. ^7"ne] P, A ^7"A£,Uav- : à; Ὁ 57"ng42Uav- : à. — 
ib. av^ WF] LA. συγμὴλ:, — ib. 4n] A. Ἄδαν, — ib. συλ] P, Ὁ, Α om. n. — 9-10. ante 
ncn Α add. nein. — 10. mag] A om. n. 


2. — En effet, elle-móme avait été vouée au Seigneur. Sa mére 
Anne (Hannà), comme elle se trouvait sans enfant et se trouvait éloignée 
des femmes qui étaient dans la maison du Seigneur, était devenue extré- 
mement triste, ainsi que le vieillard illustre * Joachim ('Iyo'aqém), son 
mari. Le Seigneur entendit leurs gémissements. La mére de la Sainte 
Vierge, Anne, fit le voeu suivant au Seigneur : elle dit que le fruit qu'il lui 
donnerait elle le consacrerait au Seigneur. Lorsqu'elle eut. enfanté Notre- 
Dame, la pure, elle l'éleva pendant trois ans dans sa maison. Ensuite elle 
la conduisit, afin qu'elle demeuràt, avec les vierges, au temple du Sei- 
gneur. Marie demeura dans le temple pendant douze ans, alors qu'elle rece- 
ναὶ sa nourriture de la main des anges, jusqu'à l'époque oà vint Notre- 
Seigneur le Christ dans le monde. Il s'incarna d'elle. C'est elle quil choisit 
parmi toutes les femmes. 


LE 3 TAIISCHASCH. 571 


y 9. — Φῥῃ : "Foo : Ad: : Togo : (amp : (eb s ompED : 
he : hus : (f gs-urav- : nov : ρσηῤῷῇηῃφ : “1 : neo : Ano» : s 
j T: lóA'T : AA7IILATdsC : 0A, CÓ : avav- : Don : FTCAWMWP :onm3g)E - ἢ, 
To: σοῷ οι : he» : A PHA : HETMAOTT τ AAT x DA)" : Gong : 
ΟΑὐδὺ : heo : UC : APA? τ ECh? 
A. -—— ORO0-7"A τ nhcgn : a : hut : 0. : AX : Do» : "ung, 

d: πε : A0: 020x709 : ΟἹ κ΄ εἰν" : 04a : pgmpyraos τ EA : nm 
Ch : hh9"6 : ATI 99? : ho» : Ἀ7γ1: Ahd τ opn7n, : DOM : deo : A70 
(Tob PA : Dorn. : 07747"7" : An. : an : wse : od: 4.2.2 τ Ἃ 
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-"hiAdfdsC : orb, : Ab :: ασ σὺ : ἡγῇ : mb τ eb: oo 
' 1. 420v] O &A2avr. — ib. av] .A 0m. — ib. nar] P, Ὁ. A 0m. n. 2. el 
2T: 70] P, Α evn9 δ; Ὁ eut : s/c a. — ib. ne0v0] À neod-n-P . — 23. πολ} A 
—Tr. — ib. on gcro] O, A on ecro. — ἰδ. erce] Α exce. — ἦς mo» à y ex] 
À fme» : AA; P nov : n gfx: Ὁ nov : n gnam: Α nov : nez. — ib. £àovg] 
Ὁ om. — 5. ^hüev : T«vZT] P no» : Tac; Ὁ noo : 14; ΑἹ noo : «uc. ib. 
AWlggA?] Α nov» : ρα; Α Meeav. — 6. post »fixmt* P, 0, A add. vpcezv ; Y incip. 
— ib. nav] .A om. — 6-7. "immegdy4] P, T καρ; O, Α nme. 7. max] T om. n. — ib 
A1] T Aa. — ib. onxavr] A, T om. — ib. peto] P, Ὁ. A pec, — 5. wt] 
A XSNE. — ib. hh] 1 τῷ O δυφ; Α om. — ib. o0p»7,] O on". — ib. «XAXyUR] A «*Ur. 
— ib. nav1 ^iv] ΑΔ 0m. — ib. ante wivr P, Ὁ add. wv. 9. χα! 1 P, A 3:544 
0, T *oan. — ib. 0757777] A om. e. — ib. mm] .A om. — ib. w«e] O we. ib. 
-ef«n] 0. T on-«n. — ib. £24] O &zi; A oz. — 10. os] Ὁ osirTàaünn.: A 

o7]03-n,; T ongu : ea-fm,. — i5. rre] A Crnz. 


3. — Lorsque furent achevés pour elle douze ans dans le temple, les 
prétres ünrent conseil entre eux, afin de la donner en garde à quelqu'un 
qui la protégerait, car elle avait été vouée au Seigneur. Il ne leur semblait pas 


convenable de la laisser dans le temple, afin qu'il ne lui arrivàt pas ce qui 
arrive aux femmes. Alors des proteeteurs furent nommés sur ell n 
attendant qu'elle solt fiancée à celui qui serait digne de la von 

4. — Zacharie (Zakáryàs), le prince des prétres, rm pond Let. dii 
« Amenez-la, afin que nous soyons certains de ee qui est dan in ΟΕ! 
On l'appela. Elle arriva et se tint debout devant les pri tres, Zaeharie | di 
« Sache, ó Marie, que Loi-méme tu as grandi et que tu es devenue accompli 
comme une femme. Veux-tu te marier? Veux-tu que nous i herchions pout 


lol un jeune homme bon, béni, eri algmni int. le Se Tu "eur, et que nou te donniotr 


572 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [30] 


*4^* geh: * a" ΔΆΝ... : AA? AT dsC : (mA : σοφὴ : heaTn, : 077€C : 
ΠΥ ^ Ael. τ eo(zao : HE8R?HbA OH : ACT : no» : ATE : ἅς ζῆ, : 0: 
A743 : (T : σοῷ ἢ : (Q9ÓA : HE Ah, : HET 07 : Ah TOU :: Aa 
PUR: 1095 : aT (bAva»- : GU. τ At τ ov]: : An? Ads: 0p e72nav- : 
OAA-€ : ἈΠ : DA,Av» : ODATTao- : AT : UCTT : A(C€ : 05978 : 9? : 5 
ἊΜ. ἼΔΩ - Φην δ : (i4 : ἣσυ- : (ao : J-A9"4. : A"rTEav- : "FAHH : Ὦ 
?W.AfldwC : Π4- : Aotet ::: 
D. — oe(bA? : hUsT- : of : "fc : amc? : v3? : ff^ : a-n 
To: (eT : a£. : 024. : “ἢ : ATH And. C : onghz"T : An : ATL Ad. 
C : ἽΠΩ : λὐὰ : "1C 99» :: vnd : ncea : ΔΩ : DTE : ana : αν" : 
6.7: : e£. : 024€ : "Id : Δ Δ ἼΔΩ : Π 2.71 : 70999 :: oADTCA? : 0 


1. eFanaWE] Ὁ Φήμη. sc. — ib. ΔΗ ΝΕ] A 0m. — ib. aon] Ὁ om. — 
2. σους συ] T avc177; hic defic. (variantes tirées des treize premiéres lignes, non endom- 
magées par le feu, du fol. 106 v? b). — i5. e-i] P, O noir. — i5. 5e] A "iz. — ib. 
"Who: πάη] Α Cru τ hdd. — 3. WA] Ὁ nva. — ib. nevoA] P,O novpon; A 
(g97"Po. — ib. ngfizay] A 0m. — ^. ante σήν P, O add. '"rWwwrz. — ib. ἢ,» 
av-] O, .A avrtte. — Z5. *avx] O, A. "av. — ib. ἢ» emhmov-] P, O, Α 0m. ῃ. — 5. ena 
fie] A 0m. e. — ib. 50] Α om. — ib. nav] O 0m. n; A on». — ib. A ].A om. — 
6. on«n] Δ omzn. — ib. nav-] Α om. — ib. 2:75 4. τ Wrrav-] Α T2774. : sic Ἰν γῆ σο.; 
P, Α mwyrae-: 95 5. Sic; O Ἰνγῆσο. : DAP". — db. paw] A η4.»»; Α GAWB: à.— 8.0 
g&fbA?] A og. — i. nU T : oii] A 0m.; A nr : ot neav-, — ib. Amcen] A ancen 
sic. — ib. ww] .A 0m. — 8-9. q^ : a-nT] Α nai ; Ὁ 0m. Ων; A on : a-nT. — 9. fT : 
avipen] P om. — ib. e24]0, .A oaa?. — ib. angn/r] P, O, T omv»r. — 9-10. 0 
Hgnz2 — AUnnwSc].A om. — 10. eva] T incip. — ib. wor] T wnvs sic. — ib. hA 
qna] P, O, T aa. — b. onx] O om. — 11. ante "7cgg» P, O add. awwry. — ib. ὦ 
ἈΠΤῸᾺΡ : Ak] P, Ὁ, A, T onn cA. 


NOUS 


c OH mariage à lui, ou bien veux-tu demeurer dans le temple * et servir le 


Seigneur pendant tous les jours de ta vie? Nous devons prononcer 
sur toi la malédiction qui est écrite dans la Loi, afin que toi-méme tu n'ap- 
proches pas de la porte du temple pendant les jours oü il t'arrivera ce qui 
arrive aux femmes. » Marie répondit et leur dit : « Voici que je suis la 
servante du Seigneur devant vous. Je n'ai plus de pére, ni de mére. Vous 
remplacez pour moi mon pére et ma mére avec le Seigneur, dont le nom 
est saint et béni. Selon que vous connaissez vous-mémes l'ordre du Seigneur, 
accomplissez-le sur mol. » 

9. — Les prétres et toute l'assemblée des Juifs dirent au prétre 
Zacharie : « Entre dans le temple, prie le Seigneur et ce que le Seigneur te 
révélera fais-le sur Marie. » Zacharie se revétit des habits sacerdotaux, 


r 


v 


[31] á LE 3 TAHSCHASCH. 573 


T o: ABA : ATL AU dsC : DEA : ACD : TA : OADT 2-0 Ao : Δ 
fvav- : 9£.0- : AlbZ-T : AA : 452: : AH συ. : Aged : Eq: hc2q e 
7 : ΘΟ Δ. : 0?"lA : fübéU'av- : 02h48: τ AnTIHU'av- : A05 : hé 
y'av- : Ahbbfinav- : οἶδ.)  λσυ- : Διξζῆσσυ-. : AC τ 0OR1Ao- : epp Ὁ 
fb : ev É Rn: 044, : “ἢ : ATL Δ εν :: 0A9? £761 : 175 : Οὐ! σο- : ἃ 
ΛΗ : ἡ : ΔΎ : án : ATL AT dC : ἈΦ ΔῊ : TEACH : Qon : 
(V4 : AO-hE : AP : no» : grovm*9 : A70 99? : 00d n :: 

6. — aobh : mtn : hy? : aricav- : AT-05, : ne» : £báe : AR 
h : ἈΠ.» dsC : O0(b7 : 440 : "^M: m fe: 9" : ADZISA τ amt τ AUTE 
C : OA0AAT : APE ET: ον... : nov : 0l : e rAÓ. τ A9": 
ὩΦΊ' : HT" : HARE : σοῦ : ΟΝ : Ao : ACOT : AEG C: M τ A 


1. 4] T 4^ sic. — ib. aT ov] A onr2f. — 2. 352] P, 0, A, T om. 
ib. qv] T 257: sic. — ib. n^rvkwav-] T »"rtgyav-, — 2-3. ne2*e7] P, O, A nzoo c 


T nz2*e" sic. — 3. eoziT] P ooziu. — ib. ay] A o7". ib. γνὴ 7 δι" σου. 
Ο nfZvev- síc. — ib. ὡϑήνη:} A Φϑηνά.. — ib. mAh: --- Ἀν) ὁ συ. Α om. — ὅ--ἄς Wf 
ὄνον. P, O mrcov-. — ^. aassünav-] O, T aazanünav-, — /5. post exwfi»ov- O codd. ete 
gv. νυ ἈΠΊΩ. — 20. one] T om. — 5. fy : ovipen] Α 0om.; Ὁ om. it. — ib. 0AA.] 
0, A oanf. — ib. &7nnwfa.c] T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes, 
non endommagées par le feu, du fol. 107 r^ a). — /5. eufnev-] A, Ὁ ooufov-; Α ani 
av, — 6. AMaAn rc] P, 0, Α δλξδη συ, — i/b. ann τ enzmr] P. A oamvorr; Ὁ omo, 
— ib. an] A om. — ib. n77^»7] P, A n9y"^m; O ngy"^m. — ib. *A7"CT] A 952. 

7. Mm-wk] Α om. a. — ib. ΔσῚ ΠΡ 75] .A acce sic. — 8. Na] Α mam, sic ib. e 


f] P, O 710; .A ρηλοσν.-, — 9. £70] A ἀγα... — i5. ^W: ee: 77 e : NDZISVA 1 od] 
P om. 7502 : AhhZhA : an; Α 0m. Wl: We : 2" 0. — 10. oenh0A5] & A25. sic. 
ib. nov] A omen. — ἰὁ. oen] A oegfiv; O, A oett. — i. ante S77n T P. 0 


. add. ἡ. — 11. uqod7r : Vd: : aov, : 6H: ov, : h62*7] A mp oda; P. Ὁ. A 


ev], νυ dM : 07097, : A62P : 451. fas: (P ma: A mo). 


entra dans le temple et pria le Seigneur au sujet de Marie. L'ange du 
Seigneur lui apparut et lui dit : « O Zacharie, sors et rassemble tous ἢ 
hommes veufs, dont les femmes sont mortes, de la maison de David Πᾶνε τ, 
vieillards et jeunes gens. Prends leurs bátons; écris leurs noms sur leurs 
bátons, en désignant chacun par son nom; rassemble tous les bátons et 
introduis-les dans le temple. Prie le Seigneur. Ensuite sors et donne à chacun 
son báton. Celui sur le bàton de qui le Seigneur, notre Dieu, manifestera 
pour toi un signe, celui-là sera digne de recevoir ' Marie et de la proteger, » 
6. — Le prétre Zacharie sortit. et exposa à l'assemblée des Juifs ce qui 


l'ange du Seigneur lui avait. dit. Aussitót il envova dans tout le territoir: 
d'Israél des hérauts, pour parcourir les villes et les bourgs et dire 4 
« Que tout homme de la maison de David, dont la femme est morte, soit jeun: 


LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [32] 


4." : 00M : ἤ95 2 : ΗΠ : €4* : ζῆ, : "2.9 0.7 : 49b : $77 : FF 
(?: Dh : A9"87lé T. : "ME: A040? :: oZhnfnav- : A7 : (en : 
2l. Aov- : (Ue :: 

7. — aM"h : HhC?n : QUT? : T-A» : Aire av- : O26. : Aü7THEV 


συ. : &(bU'av- : Gn : "TeAdav- : Λλδ' : Ad EC : Τωβ ΓΟ : VIC :: 
024€ : m-ivF : (Fr : σορῷ : ἢ : ATL ATdSC : ΘὨσ,υ- : T0209 : f 
(lh : δὰ : UAO., : £darav- : ASA : (T : σοφὴ : 2A€ : hof ::: of : ca 
go : HhCen : A0 f. : Am-0hav- : AhlFC : oUfaov- : Amtvav- : AAG 
Ag9?LU'av- : (VF? : ΘΠ : Ch : €à« : AZ-., : oA" : ΠΤ : ADT CA? : 
h9"L7 : A9"^À : C" : A725 : OfZ£T. : addat : 510 : (ἢ. 5: 000 : CA 


€ : mTAvav- : QUG"F : WT : A704. : £E€4.F. : oir : Δ Ande : ^f 


1. YT] Α 0m.; P n7rk sic . — ib. WAg"feT : 597r] A WT τ Pe. — ib. ante 7775 O, A 
add. e, — 2. oenftov-] À ocn? ; A om. £nfov-, — ib. ivüWz57r : (fA : 2f λσν- : nv?] 
P, Α om. nue; O T2fsov- : iMi τ ifm τ αὐ. — A. T9] P wo. — ib. o2] A 
02h44. — 5. &f5Uav-] Α 0m. — ib. "reAdav-] A "PA$av- sic. — ib. ΔᾺΝ] A om. — ib. 
WÜTC] À üRCR sic. — ib. igoügmez].A i?ügsez. — ib. nrc] P, O om. — 6. ante 


a-i P, O, A add. n.— 6-7. Wav2z : ia] Α om. Wivav-7; O, Α Ἰΐδοσν- : (FfVAZ. — 
7. υλω.] A, P, 0, .A vaa sic. — ib. gdarav- : 847. : ἢ,7 τ avipeh : 2a£] P hn : (iT : av; 
£n: ρφωσο. τ AAR ; Ὁ A675 : A9" : avipeti : £darav- : DEAAE; LÀ A875: (iT : avipeh : 
Vno» : £d4a-o- : AAg. — ib. post moti P, Ὁ, .A add. "vx. — 8. 3f] À ἈΠΡ1 ; P Ai 
Ἔσο. — ib. ante e-onov- P add. e. — ib. νη A wire sic; LA om. a. — 8-9. aa 
2.95 1 συ. Α anZaz7"1Uov. — 9. o : ch] Α om. — ib. o» m] P, O e; A e501 
— ib. AMT Che] À ΦΆΤ sic; O0 nv FCAe. — 10. ante n7*»aA P, O, Α add. n. —10-11. c£] 
A. Cer. — 11. Wivav- : nus] P, O nus : Wirov- (dans O ἣν est en surcharge). — ib 
post u"rt .A add, ws. 


homme, soit vieillard, aille à Jérusalem. » Lorsque Joseph (Yoseéf), le char- 
pentier, qui était de la maison de David, eut entendu ceci, il prit son báton 
et alla de Nazareth (Nàzrét) à Jérusalem. Il trouva beaucoup d'hommes 
rassemblés là. 

7. — Le prétre Zacharie prit tous leurs bàtons et écrivit leurs noms sur 
eux. Le nombre des bátons fut de 1.985. Il pria dans le temple le Sei- 
gneur. Pareillement tous les hommes qui se tenaient debout hors du temple 
priérent aussi. Lorsque Zacharie eut achevé sa priére, il tira du temple 
les bátons et donna à chacun d'entre eux son báton. Lorsque Joseph, 
le charpentier, se fut approché et eut pris son báton, il apparut sur le 
bàton une sorte de colombe blanche. Elle vola et se tint au sommet 
de son báton. Lorsque tous les prétres virent ceci, ils furent extrémement 
étonnés. Ils glorifiérent le Seigneur beaucoup. Zacharie dit à Joseph : «Ὁ 


[33] LE 3 TAIISCHASCH. 578 


JOQIO 


H^ : Oba: mCgh : AP: APA 277: AETYTIA : ATLAS dC : 

OA) : (ἢ : (bh : (noo : eb : ARAM : ATIILATuUSC : Odo? : e 

(&4: : Δ "WAT : EDT τ ΡΟ Δ : "C99? : HOC : lU : σοι ἢ τ τὰ 

TüCh^A : H2 : (FEAÓTIPE : ADAE. : ATL AdSC : A)? ZY :: 89 r* ; 
1 TrüAS"7 : 20g : 207: : ΟΠ ζ ἢ" : eUtc : 9?htvi : A705 :: 


II. — Revision ou Vulgate. 


(A7? : AED, : Heb : ACEITE ὁ me s 
IKE : ΔΉ, : ACHIA : CU τ o s 

T)999 : h'rl : (Pha : 9" ee τ tmn s 

7, (bh. : IFÓC"I : RAT? : 04 : eng, i omo s 


1. Af: 17778] LÀ. 0m. — ib. Neri s S veasc] P, 0, Α λογὴν eoa CA ance 
Sic). — 2. a&,0] Α o«40. — ib. ante a-T P, O add. n. — ib. post &mnwfasc Α add. f 
W:5. — 2-3. t&«:] O om. — 3. ΔΆ ἈΠ : Per: eom : ces] P ΔΆ ΤΉΝ : "ces? i3 
gro: eA. — ib. nànv] P, A om. — 3-4. συλ : fic A] P, O, Α ovAnn : Sf. 
C : TTC (Α 0m. "fü A). — ^. nra22x] P, 0, Α (err : ràng. — ib. Nmoeh.c] 0 
ἈΦ ΔΉ. — ib. post A7"z" Α add. e1Aq4. — 5. P r"rfülAS v : Ule à 97DA à "7OHPPT 1E 
(- : 09"DÀ : «4:4. : Hav"7r£ ἢ : dA. : λόδον : 5537; Ὁ CE"HASI : Ψυδ' : 97A à 8d: ΤΩΡ 
gv g^"; : A*Aav : 43? ; Α "E"r AS : Ul τ 9? : 704. τ DA 1 X7; 9 A*SAo9 : 5839. le nom 
propre à^a4 : xe est en surcharge; primitivement il y avait nA : xn). — 6. ont] 0 
om. — 7. wfto*rr] Ὁ nüzor ; LA fos. — ἰδ. nu] Ὁ oveu, — 8. post yr LA add. at. 
— 9. 4 αὶ : w4e£] Α me» : 44 : n7. 


Joseph, prends la Vierge du Seigneur et.garde-la dans ta maison, comme a 
dit l'ange du Seigneur. » Joseph recut * Notre-Dame la Sainte Vierge Marie. — * 4 
Elle demeura chez lui. L'ange Gabriel (Gabr'él) annonga à Marie que l'incar- 
nation du Fils du Seigneur se ferait d'elle. 

Que sa grande intercession, sa priere et sa bénédiction soient avec nous. 
Amen. 


II. — Revision ou Vulgate. 
9. — SALAM A LA PRÉSENTATION. 


Salut à ta Présentation dans le sanctuaire mosaique 
Tu as été vouée, sans que pour toi on donnát le rachat. 
Marie, tu es l'échelle de la terre du lédon. 


Que ma priére monte vers toi, dans la bonne odeur d'un pai fum. 
PATR. OR. — T. XV — r. 5. à 


576 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [34] 
ἢ : ATG:A€ : DADA : Th :: 


ond : oT : hófl : 90 : Ae»AR : ὨΠῺ : 44A τ AP: ARTE ::: 
THÉASU- : οὐ θὰ : CE : Ule : 9?hÀ : YT PTS: 5,90: Ado : 
OA" : A727 x 


(A9? : Δ συ ἢ : A?" 5. AfdeC : 08,8, - 
3"04-1 : Ah : ΤΏ: : ego : ax, T : 5$, 9 
4A hA τ Δ BRL: mme : (AR, - 

ha» : £17" h« : Ch : e fH)AE : Gg, τ 

δὰ : A. Ab- : Ο(ῴσυ- : (c8, : 

1. 40] Δ ^nev. — ib. ay«ne] Ὁ y en surcharge. — ib. 7anA] P om. (le verbe a été 
gratté); O 7aAv. — 2. and : ow : non] Ὁ o»on : mi : ὁδῆ". — ib. post nai Α add. 
v7. — ib. fiv] .AÀ Tomé. — ib. 47A] LA. 4A. — 3-5. O "ETrASU- : fUl : Ae i TO 
Ag : ao g:47; : A*Aao : 409? : σάφ; Α CEUPASU- τ Ul: 99D : αἰ : 0A. : WC ἢ : às 
a» 1 43" (le nom propre oAg : nci£h est en surcharge; primitivement il y avait mA : 
Af). — δ. A7"ATLAWfüdsc].A om. 47". — 6. a-gr] O "reir. — 7. 4"risA] 0, Α 64 
A. — ib. "rp ] O rm. — ib. ησγή δι" 9] Α nn]^7Ee. — 9. 200] A. Zh. — ib. ovnA 
£].AÀ evna?. — 10. x aba] Ὁ, A. &ATA. 


Afin d'écarter pour mon àme la tristesse. 
3. FÉTE DE L'ARCHANGE PHANUEL. 


En ce jour aussi est la féte de l'ange glorieux Phanuel (Fánou'él), 
archange. 

Que son intercession et la puissance de son secours soient avec notre 
roi lyásou pour les siécles des siécles. Amen. 


Salut à ta fonction, à la porte du Seigneur, 

Afin que tu sois la montée de la priére et l'expulseur du démon de 
la calomnie. 

Phanuel, prends-moi avec les modulations de mon cantique, 

Lorsqu'ls recevront le gain de leurs talents, comme rémunération, 

Ceux qui n'ont pas prété leur or avec usure. 


LE 4 TAIHSCHASCI. 577 
ha : üA eA PLA. Ὁ 


I. — Recension primitive. 


fla» : ἢ : OODAE : mov : 54 : hh. : A9" ΔῊ x 


]. — oft : 0NT : n9 : 94 : di C? : &7EC9n0 : dmt τ ἈΠ 0.1 ἃ 
n9»? : & TC :: 


2. — WNMWTE : P555 τ OA: n4 : ἢσο : £A4Avfm : arde : 034 τ AB : 
00-h-d: : U?X. : ADZ-£: : ol : nA : axi : υἽἹΖ τ AX τ ame τ Sy: 
ΤΥ : h9"'- : (VAF.PU- : ATO : A"7H-U- : 075 : 9"hU- : Eh. : GATS : 


1. 8.7.3." À 8λγ. 151} sic. — 3. Wyecen] A Secen sic. — ib. ae10*] P, A ajo 
T. — 5. ΔΉ] P omi; 0, A om. ἢ. — ib. nov] P, Ὁ om. — ib. env] Ὁ eanm. 
6. aom-à — A5] O om. — ib. oa-tr] P, Α 0m. axtt. — ib. viz] P v4: A T«. 
— ib, xw £] P nnzne. — ib. ante υἹά P add. t. — ib. owr] P om. αν. — 7. ΠᾺΡ Φ 
v] À nne gu- sic; P meu; LA nne vov, — ib. ovy] P, Ὁ. A mute. — ib. Geh. ν AT] 
P, 0, A 4AT'$ : Z£n.. 


LE 4 TAHSCHASCH. 


I. Recension primitive. — 1. Martyre de l'apótre saint André (récit) : Α (89 r^ ἃ — 
89 v* b); T (108 τ ἃ — 108 v^ a); P (95 r» b — 96r^c); O(3v* a —^ v*c); A (85 r^ b 
— 85 v* b) — II. Revision ou Vulgate. — 2. ld. (récit complémentaire et saliim  : 
P (96 τ €); O (^ v? c); A (85 v* b). — 3. Mémoire d'Abba 'Od, de vierges, de 
Jacques, de Zacharie, de Siméon, de Théodora et de Tàwlinà : P (00 τὸ e): O 4 v 


^ c - 
Α (85 v* b). 
I. — Recension primitive. 
|l. ManrYRE DE L'APÓTRE SAINT ANDRÉ, 

1. Incipit. — 2. André et son disciple Philémon à Lydda. — 3. Conversion des idolàtres 
par la prédication éloquente de Philémon. — ^. André évangelise diverses contrees 
à Patras il convertit les envoyés des infideles qui viennent lui tendre un piege pour le 
mettre à mort. — 5. Des impies qui veulent le brüler sont consumes par le feu du 
ciel. — 6. Les prétres des idoles arrétent André, le flagellent et l'emprisonnent 


7. André est crucifié et lapidé. 


Àu nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 

|. — En ce jour est le saint apótre André ('Endryás), martyr, frere 
de Simon-Pierre (Sem on-Pétros |. 

2... — La part de ce saint sortit avec. l'ordre de préchei dans la 
ville de Lydda (Leddà) et dans le pays des Kurdes |('Akrád). Lorsqu'il 
entra dans la ville de Lydda, beaucoup de gens de cette. ville eroyaient 
pàr l'intermédiaire de Pierre, son frere, Son disciple Philémon (Filmonà 


578 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [36] 


075 : Wb : GATP S : T0-09 : DPA τ mls : Ορνα, τ ἈΦ ΔΈ : 047 
(d: : DAIH : hh PC? : A?7EC?D : ho» : £0C7l : σοῤι δι" : σο (15 : orn 
Ὦ : (0-9? : 1,7? : 0C : 07060 : (10^ À : TO-9? 

3. — φᾷῃ : 49"0- : "6o T : ἡ, : fg» Zh : Δ ΦΩΡ : A?EC? 
D : Τ᾿. - οὐκ. τ ἼΦΥ - diibAvav- : OA: D: oT: mcntg: h 
av : &n9"o9av- : Nha» : nr : θ,ιζ“1συ- : ΔΑ ΔΉ συ. τ OR : 2*0? : 
ALATS : AUI: Pr : £4 : ATIATHEU'ao- : ΔΗ τ HOC : 04: 
7H : Af. : AAA : heo» : hhga- : κά, : flav- : DAP : AE: flam : ὦ 
A.COAE s AT : fla : OAQEAR99"0- :: A6. : fla : ORAS PAZHO, ::: h 
€. : flav- : DA. θ»1ἢ- :: A7I£ : ἢσυ- : AC dha-4. 1: 0A, : 0792 fam : 


1. oj : QM"rk : &Aq95] Α 0m.; Α om. rk. — ib. («av : 9A] À 00-99 : iv. — 
ib. owqg] A we. — ib. A7"Avk] A 0om.; .A ony"Ant. — 2. Wyecen] A Aecen sic. 
— ib. goca] A goca. — ib. avADAT] .A evAnnT. — 2-3. ΦΡΎΠΏΙΠ P om. o. — 3. 0v 
0-97 : 177] A, Α om. 0-9". — ib. ac : ann] Ὁ occ? : oy00; A om. 0c? : onn 
η. — ib. fA : 70-97] P, O nv0-9" : ^A (Ὁ nv7* sic). — 4. m?37r] O mp2-r. — ib. n7» 
Xn] P, O0, A zoxn£. — A-5b. recen] A ecen sic. — b. T'r/?n- 10] À om. — ib. fT : 
vwchrgev] P om. fd; A ffov : nce y. — 6. engvopav-] A e£ngv»op. — ib. wr] Ρ. 0 
wy. — ib. ΔΑΊ ΔῊ va] P, O om. à. — 7. £rti] A, .A ern. — ib. occ] P, Α o 
HH4.C. — 8. "MZ : ἌΡ: 73A : ov : mega-] À om. — ib. &&] P, O0, Α μα: — ib. on ein-] 
A om. o. — ib. ngy] P, 0, A "eg. — 9. 317] P, O, .A ^ary. — ib. w34] P, 0, Α 05 
q. — ib. πὰρ γα] A on gar sic; P, O, A on ga7ya-. — 9-10. 3g] P, O, Α e. — 10.5 
44] P, O0, .A "1c. — ib. an, β΄: : (197, f0o- : OAM : συνζ ἢ 1 avr : NIRUao-] Α om. 
— ib. [one] ea-«.] T incip. — ib. am, gytr — n4 vav-] T om. 


se trouvait avec lui. Ce Philémon avait une voix suave. 1l était sage. 
Sa piété et sa diction étaient belles. L'apótre André lui ordonna de 


monter à l'ambon et delire avec une suave harmonie. Il monta et lut avec une . 


volx suave. 

3. — Lorsque les prétres des idoles apprirent la venue de l'apótre André 
et de Philémon, ils se levérent, prirent leurs armes et allérent à l'église, 
afin de les écouter, désirant savoir s'ils maudiraient leurs dieux. Lorsqu'ils 
entendirent Philémon parler et dire : Les dieux des peuples sont d'or et 
d'argent, euvre de la main des hommes. Ils ont une bouche, mais ils ne 
parlent. pas; ils ont des yeuc, mais ils ne voient pas; ils ont des oreilles, 
mais ils n'entendent pas; ils ont. un nez, mais ils ne sentent pas; ils ont des 
mains, mais ils ne palpent pas; ils ont des pieds, mais ils ne marchent pas. 
Ils ne parlent pas avec leur gorge, et il n'y a pas de souffle dans leur bouche. 


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10 


[37] LE 4& TAHSCHASCH. 579 


ORA : a»4n : ("ἢ : Af συ. : nma. : ACT τ veas a : 4A : 7 
1C ον. : Οὐΐῆσσυ- : AN : £rphavt : flav- 5: DATE : ueqg: bh: om 
da»: : 47 de τ AADflLU'a- : fh. : me : Qj : nClete? : 015. : Ὁ 
dit : A16U- : φρήν : A? £C? : ie PC? : 0A9"- : (A7LAS : nCO-F-0 :: "m 
avU(za9- : «APCP : T9"UCT : (T τ mClH:g? τ ATao£av- : 79944 : C 
TS : ORJ"- : bz) : 9h09 : AURA τ PaoAT- : mJ 5: E 

4. — O9" : Οὐδ : A9""bU'av- : Ou τ "id : υἹ]Ζ τ hDz£ : mU1 
& : hh. : ουΊς : ἡ γά δὴ : A9? €:^0M : t: 9? : CT A729 : 
^fl : Un. : 27a : oim : Avav- : 9?Dh : 72, : ὨΔΛΉ : AO : e»£n : 74 
fl: AA7"C : ἈΠ ΔΉΜΩΙ :: o0 : DA : $50 : A7EC?D : te : su 


1. n77vav-] O, T ησγυ". — 2. att^tsav- i: At : ΡΠ σον : flo] A om. — ib. frhe] T og 
Thao"ypav-, — ib. av-] T om. — ib. tv] .A 7770€. — 2-3. a0ov4:] P ἀνηῦσο : 9t: Ὁ o 
móav : 714.; Α amóa» : ISU- : oy : v; T omvO-9". — ^. TA] P TRPmh; 0, ALT 
T4 (en T un 7» minuscule, de seconde main, se trouve en marge; la présence de ce 7» 
en marge indique que le lecteur ou le reviseur de T a voulu corriger 44h en T", 
mais n'a pas osé par un grattage ou par une surcharge porter atteinte à la belle graphie 
du ms.). — ib. hAnwav-] T nAnmvav- sic. — ib. enn] JA oft. — ^. NA iNECE : 
ἌΦΩΡΙΑ AB : &ecen : sic aPceg; P, O m yecen s avce; T awvecen. — i^. ce] 
0 om. — ib. ante wcn£n Α add. nh. — 5. r7"UCT : f : nce] A om. — ib. ewm 
av4go-] Ὁ onTov-£av. sic. — O. AZ" : dro: 7 ἥλιον A, P, Ὁ. A, T on" : 7704. 
Va. : UlS77 1 (LÀ mms). — d. mp] A, Ρ παρὰ Ὁ ρὲ; Τὸ mess; T hic defic. 
(variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 107 
v? b). — 7. ^n: v12] A,P om. ^in : υἹᾷ; O om. “1. — 7-8. ov12] P oz. — 8. ^»&a] A 
^"»ühn; P nngnen; Ὁ Ἀπῆρ; Α »nnegn. — ib. ov12] .A ovic. — ib. δ 4.40} Α ien 
P z&cn; O VeGcn; Α axecn. — ib. o7e^21] A 05772 : y. — ἰδ. gna] P om. 


9, 12] Α om. — ib. amvy] O om. n. — 9-10. 5n] P, Ὁ. Α axi. — 10. S7». c] LA. oom. 


— ib. Wrecgn] A Wecen sic, — ib. post wirecen Α add. ace. — ib. ante axttr LA add, 
n. — i. wt] P, 0, A ent. 


Que * tous ceux qui les ont faits et tous ceux qui ont confiance en eux. deviennent 
comme οι". A cause de sa belle voix et de la suavité de son langage, 
leurs cours se réjouirent. Ils entrérent dans l'église, se prosternerent aux 
pieds de l'apótre saint André et crurent en Notre-Seigneur le Christ, L'apótre 


leur enseigna la doctrine de l'Église et les baptisa du baptéme chrétien. 
Beaucoup de gens qui adoraient les idoles erurent avec eux. 

4. — Puis il partit de chez eux. ll allà au. pays des Kurdes, au pays 
de Seythie ('Aksis) et au pays de Sonfáàris. Ensuite il alla avec Barthélemy 
(Bartaloméwos) au pays de Gazrinos. Il leur, advint des incidents ave 
les Cynocéphales, jusqu'à ce qu'ils se convertissent à la connaissance du 


Seigneur. Lorsque saint André entra dans cette ville (Patras) et qu il leur 


1. Ps., cxi, 4-8, 


89 v? a. 


Α΄. 
θοὸν ἢ. 


580 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [38] 


1C : e fflh : A-av- : (Jay LA : δ : ame : Aav-r: : (effA : AT-H97 : LE 
4E : 0A. £7 FAM : 0A,€40990- :: 0f : Ag?zU'av- : AA : A?" : FAT : T 
A9"Z-l : Oov'YnZ-T τ HCAE : A9?1 : δὴ : ATEC?D :: 0A : AA): 
Th : A05 : 540 : A7€C?nD : (197nC : AT-€ : 02740. : "ifU- : fI Ach- 
CT : he» : €99AA : "H(bU'ao- : 0-777". : ADU : 0&4" FA? :: AAnZU'av- 
ü : 0l: (I&ch- : ifl : Φηδ : ATE CD : 009?0- : IE9"UCAT- : S? : CAE : 
12. : 4-7 : A9" : (YATIILAT : Cf. : AT ome : "M : AA : £20-9Pav- :: 

9. — ef : δὰ : Tr : A7?A : AT : 157. : fü geed:uav- : ὦ 
£" (bé : γι : CYVUIA : 0«80-08- : (AAT. zz 0T 2h : 9?nwav- : Hii 
4o: BRETT : DooEA. ἢ : 54 : A?ECD : he» : ρθη»  ὠφηςδπῇ : 
ühh* : ΔΑ Δ : DCO-Fà : nea» : "FECE : Aly : A9? 70€. : nov : J-0-0g- 


1. fA : $5.4] A, P, Ὁ om. — 2. an gramr] A n erant ; A on eTadr. — 3. 5.4] 
Α sa. — ib. Wyecen] A wecen sic. — ib. ann s WAT τ Τσ͵]ης. - (0 arme. :) ^0 
à PAD iNYecen (A ecen sic)] AA om. — ^. ^on] T incip. — ib. ng*nc] T 95 η4. — ib. 
o&70.] A, T oya- sic; 0 o£yo; A aya-pav-, — ^-5. τῃιυς : H(&Adr] A dittologie. — 
9. na» : £3" — Ad] Α om. — ib. t wvav-] P, O, T om. — ib. ar y;7n.] P, 0, T og 
g/Uh.. — ib. avymzUov-0] T o«vanzwae-n sic. — 6. &ecen] A Xecen sic; A wrecesn. 
— ib. *7"uc£] O "rz»ucT. — ib. oca£] Α oca. — 7. 22] A. 8. — ib. 4&4] A cs. 
— ib.ante n7" À add. e. — ib. an, ravgm-] O aTwgegm-. — ib. 3A] .A om. — ib. γώ»: 
συ] P &792av-. — 8. ^h : n7] Α om. — ib. ante "mg P add. wr. — ib. 410«.] T 402 
T- sic. — 9. "rn7] T 0". — ib. ὙΠ : oqarxoe] P. Ὕλην. τ sic aqaxog-; Ὁ "yjjprhav- : 08 
Aa; A UyyPUTA : Oqaeofs ΤΠ ἽΝ τ oqaxó$. — db. (AWE] T maaT sic; hic defic. 
(variantes tirées des treize premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 108 
r^a. — ib. ar24n-] Ὁ oT 2fihov-; A om. — ib. g»hwav-] P, 0, Α v. — ib. ante 4r 
27i .AÀ add.a. — 8. aavx.] Α aav xn. — ib. Wi ecpgn] A Wecen sic. — 10. ma» : gira? 
— ncn] O om. — ib. aps.na] P o-6-00 : recen; A. owvfio-oa. — 11. ΔΉ 7 : nca] 


P ancha; Α YA7vfüduC : AES : mcn. — iD. post ^7"0776 .A add. Wr. — ib. mao ᾿ 
2-0m-0g-ov-] P avi-flAav-. 


précha l'évangile saint, les gens étaient extrémement méchants; ils n'obéis- 
salent pas et n'écoutaient pas. Certains d'entre eux crurent à cause des 
miracles et des prodiges qu'ils virent de saint André. Mais ceux qui ne 
crurent pas machinérent contre saint André un dessein mauvais. Ils en- 
voyérent auprés de lui par ruse, afin qu'il vint vers eux : alors ils se léveraient 
contre lui, pour le tuer. Mais lorsque leurs envoyés furent parvenus auprés 
de saint André, qu'ils eurent entendu son enseignement bon et qu'ils eurent 
vu son visage lumineux, ils crurent en Notre-Seigneur le Christ et ils ne 
revinrent pas vers ceux qui les avaient envoyés. 

2. — D'autres de ces méchants tinrent conseil entre eux et dirent : 
« ' Nous-mémes prenons-le et brülons-le dans le feu. » Beaucoup de méchants 
se róunirent avec eux. Ils vinrent vers saint André, afin de le tuer. Mais le 
saint demanda à Notre-Seigneur le Christ que le feu descendit du ciel, afin 


e 


10 


[39] LE 4 TAHSCHASCH. 581 


ao- τι Of(b7 : ΟΡ. : AT : A9"(71£, : 00-20 ἤσο. : DAMM: TF CÁ- : LCU- : 
6E F. : 04-0995 : Iau- : AS. : A'*EC?Dh : ehPC? : ox: ge: Am 
ὙΈ : ΠΟ : 07 : Amm: AA : A97 : ΠᾺ ἽἨ AT dC :: 

6. — amet : ἡ!" ἢ τ CAE. : WE : RAS τ ἘᾺ 252." : (DA A9" : 
AA 1: πὴ: : ο΄. Mp5 : ATEC?D τ ha» : £4XFAP : 0497€ : Ὁ 
2h. : qvao- : DaoAh. : OP. : APRIL: NTECED : IPC? τ mu 
q9 : bU : 2L : oAPEP ; av τ vA : £t: τ UTC : HI : óz-4: : 
Oh : 00£ 2 : art : (d : ἀρὴν : ho» : (102z2- : &0PAP : 003: A 
7]F-av- : ἠῥᾳ : £45. : ere : RF. τ P7ITRP : OERPAP τ 5] : ὁ τ ὦ 
£072? : ΠΩ : δ : Ao» : gavq-p ::: 


1. oóf.7] Α oen" sic; * est en surcharge. — ib. ma» : “παν γ'σο. — Ἀ7 “1.1 0, A 
om. — ib. aeg] P oce. — ib. onat£ov-] A. oarstav-, ib. ean] A om. ἃ; A 
o9 và. — 2. &g4.e] O om. — ib. wesn] P, Ὁ. A vto. — ib. Wiecen] A Secen si. 
— ib. avcg] P aeceu. — 2-3. Tv à Mere] Pt i got; O Wr i go; LÀ Mee e. 
— 3. aflt-:5"; : ἈΔΙΗ : A: 5777] P, 0, Α ong τ fro s mar. — ἐν. mmovfasc] P. 
0, .A nmn: ncn£h. — ^. o;o-F] Ὁ ao-F sic. — ib. mp3] Ὁ. A. mra. — ib. 
Che] P, O cn*ov-; A on : c£. — ib. wr : 9] P, Ὁ om. we; A mre s tv. ib, 
post T^7"2- P, O add. aev"rmz-r ; A add. συγ 4... — ib. on Ny] P, 0, A om. αν. 

5. M4] P, .A ^a. — ib. v4.0] Α λα. — 0. ΟΡ] A wecen sic. — ib. post Wyecrn 
P, 0 add. aecg. — 5-60. nav : &yVrFA?. — ATC?e] Α 0m. — 5. exec] Ὁ om. Ἢ 

6. Y*tvov-] P, O om. — ib. Nb h io vecen s (A Wecen : sic) ace] P φῆ ΡΟΣ OO NY 
Cgh. — 7. 9r"&T 50,9] P one : ΚΤ LÀ m i ompus, — ib. oypepP] P ΦᾺΣ; Α 
OA££EóP. — ib. Y^ 3 &£NXE] A 0m.; Α Wie : £t. — ib. ante $7 Α add. o, 8. ante 
fF: qp Α add. Wt. — ib. nav] .A om. — ib. (nag;] A nazv-. ib. eMPA?] A 
gPrAP. — ib. on7] .A ovr. —9. e«v*] P, A «v5: O &d£. ib. e37riv] O eor, 
ib. hg] P, O om. — ib. ante gy/"n» A add. tX. — ib. gypr"wp] O exvmm»p: A δὺο. 
fav., — ib. oeotA?] À 0m. o,— 9-10. oga71c?9] A oega-7c$. 10. ΔῊ : eov] P onm 
ho; O, Α nm : en. 


de les brüler. Aussitót le feu descendit du ciel et les brüla. Ceux qui restaient 
eurent peur extróémement. La renommée de l'apótre saint André fut apprise 
dans tous ces pays. Il y eut beaucoup de gens qui crurent au Seigneur 


6. — Quant aux prétres des idoles, ils virent tous ces miracles et ne 
erurent pas. Mais ils recherchaient saint André, alin de le tuer. Ensuite ils 
se réunirent tous et ils vinrent prendre l'apotre saint Andre. Hs le lagellerent 
d'une grande flagellation, le firent circuler nu dans toute la ville et le 
jetérent en prison, afin de le crucifier le lendemain. C était leur. coutume, 
lorsqu'ils voulaient tuer quelqu'un, de le prendre, de le erucifier sur le bois 


et de le lapider de pierres, jusqu'à ee qu'il mourut. 


* A, 
89 v? b. 


582 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [40] 


. — ΘΠ ΘΖ; τ SAT : üt : ATEÉC?D : «PC? : ΔΑ 2. : CF : 
he» : IrZ£: : ἈΔΊ : A9?0718. : 02-0-0£-av- : (Iho» : 57 :: DAT CA? : 
hl: : ATLAS : nC Τὰ : 0oglbas : ATE 7II : ΟἿ. OO? : Ane : C : 4 
AdTrh : Ag"WrE : 7A99 : 00Uf : ἧλον : ame : "Ag9?"zu- :: T4. 
ZU dv : Hamel 05e c ATA : ATEC?D : dPTC? :: o6 : m: gf: 
T7" 5h? : OA? : 8$: 06 : oa1C? : (A007 : Anh : A074. :: DovER. : 
(HA : 07,9947) : 37" h- : 77"2U- τ ἀφηνδ : DAC? : ami. : a» : 
0-7" τ A9?ZU- : FA?" 2.Ὑ : bz : oov7502-T : ?ngTt ::: 
At : oflctr : UM : φῦ : A717 ::: 


1. of g^t] A om. o. — ib. Wecen] A ecen sic. — ib. post nca £n A add. ive : 
müar. — 2.'FZ4e] O eae. — ib. nov : rZe — ἈΠΗ ^y : nca£n] Α om. — ib. oae 
ov-] À oTa-0f-e- sic. — ib. fnav] P om. f. — ib. aiv ΓᾺΡ τ E] P, Ὁ onntchae. — 
3. post nca-£n P add. net : iriavr ; O add. niv. — i5. R"FErX τ on ram] P, Ὁ nr: 
4o: ORJEATIU, : ORJEE1710 ; Α ACEZVZMU : ORCEE77710. — Db. nov] Α nn. — 3-5. cf : 4 
Aivrn : ^77n"7rE : 54737] P, Ὁ «Arn : 72?11 : 542? : cf ; Α 0m. cf. — ^. oovn] P oo 
υῃ. — ib. tav] À aaa» sic. — 5. aT 47"AT] P 0m. 0; Α arr&a. — ^-5. a TA? ῬΊ : 7599] 
O om. aT? ?£T ; Α 8 : oer. — 2b. Δ. P, 0, A ληθ. — ib. Wyecen τ aece] 
Α ngCen : sic aeCe; P, Α ace mwyecgen. — ib. xa] A xam. — 6. 5024] P, 0, A 
£svo-r. — 7. ante aeygj3"47", P add. fion y.— ib. δῷ 5.1 P, Ὁ, A s.a. — 8. mmy] 
Α irr sic; P, Ὁ, .A om. — 9. P fient : ΦρΙΝ : rn: 99D : PRAE: ong: 0g9nn : 
qde:duavLDO : ας. : A*Aao : 5083? : σοῦ; Ὁ QE - 1" Ἴ 1 AW: TOAE : ave; τ aS 
dv» : 43" : A7L"'; Α fn : PEDE EDU; τ J9hA 1 «eo: WAR : XAUCyo: AUAee : ἀλη: (le 


. nom propre i^a : 4*7 est de seconde main; en surcharge il y a $1 : aeikh). 


»* A, 
89 v? b. 


7. — Cette nuit-là, l'apótre André demanda à Notre-Seigneurle Christ que 
le feu descendit du ciel et les brülát comme auparavant. Notre-Seigneur le 
Christ lui apparut et lui dit: « Ne t'épouvante pas et ne t'attriste pas, car ton 
départ de ce monde est proche. » I1 lui donna le salám et se cacha * à lui. 
L'àme de l'apótre saint André se rójouit et exulta. Lorsqu'il fut matin, on 
le prit, on le crucifia sur le bois et on le lapida de pierres, jusqu'à ce qu'il 
mourüt. Des fidéles vinrent prendre le corps du saint et le déposérent 
dans un tombeau. De nombreux miracles et de grands prodiges s'y mani- 
festeérent. 

Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. 


[41] LE 4 TAHSCHASCH. 583 
II. — Revision ou Vulgate. 


8. — O0A9*£-^461T : (X : gm : ater : u1C s ocn τ p : 
hM: £T: 0A7"zUa9- : 50A. τ ἀρ δ : 66 : U1C : mhAh : 
OA : (vh, : A72 £T. : UTIC : AE : EIAUE. τ 59? : δηΠ δι : AhA 
he : 0T : 0 A(FU- : δ" : AP : o£&ÍoAs : ATHOA τ Asp : AED : hop : 

, hd"rA* : Ut : OAE : nd-FÀ τ Οὐ σῇ : φ' ἀν ἢ τ I : Eom : AQ 
TA : UC : "FUfl€2 : Aüh : Adarc : “ἢ : AC? : ATECE?D : 699A : 097 

00 Ph : AL : DAE. : qd: : mos fant : FUP - 

: 9. — ef&h : Al : 5. : A2€C£D : ochf : A21 : £m7*9 : aa : 

OY: S : Hn? s OAO-PURA : AÀTEC?D : 0£ ^ (bas τ AETTRUAT : ho» : 

1. oznfti] P oznt. — ^. onrv-] Ὁ om. o. — ib. tme] P anta. — 5. γον] Ὁ om. 


— 6. Tvu0£7] P -ófiez sic. — ib. nte] Ὁ mv. — 7. Tunes?] O Το». — 8. 30] O om. 
— ib. oenn] P ocznn; Ὁ ocnfov-. — 9. n.ernvaz] O n ern sic. 


II. — Revision ou Vulgate. 
2. RÉciT couPLÉMENTAIRE ET Saríw. 


8. Le prétre Jean se rend auprés de saint André, pour lui demander de venir ressusciter 


son fils, qui a été tué accidentellement. — 9. André lui délégue son disciple Phileé- 
mon. — 10. Philémon est arrété et supplicié par ordre du juge 0405. — 11. Des 


oiseaux s'assemblent auprés de Philémon et lui demandent de choisir l'un d'entre 
eux, pour aller demander secours à André; la colombe est élue comme messagere. 
— 12. Conversion du juge Roqos. — 13. Satan rend folle la femme du juge, laquelle, 
dans sa démence, tue tous ses enfants. — 14. André arrive; il ordonne à Philémon de 
ressusciter le fils du prétre Jean; lui-méme guérit la femme du juge, dont il ressuscite 
les enfants, — 15. André, aprés avoir congédié la colombe, baptise les gens qui, à la 
vue de ses miracles, viennent de se convertir. 


8. — Ensuite Satan (Saytàn) vint dans une ville. Il trouva deux enfants 
en train de jouer. L'un d'entre eux était le fils de Jean (Yohannés), prétre de 
la ville; l'autre était le fils d'un homme des notables de la ville. En 
jouant lun avec l'autre, l'un frappa lautre; ce dernier mourut. Son pér 
accusa Jean et lui dit : « Livre-moi ton fils, afin que je le tue à la place de 
mon fils qu'il a tué. » Ayant entendu cela, Jean devint triste. ΠῚ dit aux gens 
de la ville : « Promettez-moi d'attendre, jusqu'à ee que j'aille vers mon 
pere André, afin qu'il vienne et ressuscite pour moi le fils qui est mort. 
Quant à eux, ils lui promirent. 

9. — Il arriva vers saint André. Il le trouva en train de baptiser des 
gens. ll lui exposa tout ce qui avait eu lieu. André répondit et lui. dit 


«* Ill ne m'est pas possible d'aller avec toi à cette heure, à cause de ces gen: 


584 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [42] 


^C : 9?nóeh : ΠΗῚ; : avr : FATE : CET : dab : AA : AToaod$av- : AA : 
^v[A : 9"hih : ἀλη : 927" : AD : H^ : muss. : GATS - 00 
Ἱ τ Ὠλῆ, : 9 1 : A?2€Cgh s o0 : ch : “ἢ : UC : 19? : Ch : σοῃ» 
Ὑγ τ AM τ €D2PUPP i dS: Ano : TIC : imm : ves : ms : drafts :h 
mo : Ὥλὴ. : ἡ τ OEAP : dar : AGATS : ACA : ὡ- 1" : ΟἽΩ τ ἢ 
ao : A. £d" AR : ane? s 0b : GATS : ^ P^FRUAT : AT2?£0- : TAM : 
σοφοῦ : £Ad9- : Ada-c : ἣσν : ATZ75 τ Ol : 4*FAZ : &a»AA τ 09?(C 
€ :097" A2 τ n.gev. : amq»Tu :: 

10. — e£ AT*6 : zh : aiv : UC : ΟἽ Z- hf : AC ὴ : o09777 : ὦ 
συ», : Allliav- : Adz- : (eT : he» : &nbAP : 0g. : avt 77 : ATA, : 
Ano : WE : AR, : ΦΤ Δ : Alqo T : 0,54. : (Plz : 05251? : 009A? - 
ORO-77A τ GATS : ACD : an? : 0£(bü» : A9" YT :rPIPILL: A0: 
70-h : HA. Aflüm- : OA-TZRD : λόδιῦ : nh: AE: UM : A TEC : avg? 
UC? : ho» : &3Z' C : £^ : HET : ADÓSU- : 0724 : 12 : M : mz : ὦ 
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1. für] Ὁ naerk sic. — 2. er] O er. — ib. ac] Ὁ ome. — ^. 057777] 0 
g/PP sic. — 0. περ] O n ePrAP. — 7. wijk] P ym. — ib. oon] Ὁ oon. 
— 9-10. oavn-77] Ὁ oavhn-"rz. — 10. nav : gnbA?] Ὁ ἈΣΉΡ : oàéAP. — 11. ante ame 
P add. Yaav, — ib. oxzyno9] O om. e. — ib. odbPA?] Ὁ om. ὦ. — 13. on, rZnn] Ὁ onZ 
"fl sc. — 14. ^o-] O λόλιρσυ., — 15. etuaz] O eriaz. — ib. o gavc] P. ona. 


qu'on baptise, mais prends avec toi Philémon, afin qu'il ressuscite pour toi 
celui qui est mort. » Philémon et cet homme s'en allérent d'auprés d'André. 
Lorsque Philémon approcha de la ville, voici que le juge Roqos était en train 
de rechercher le meurtrier, car Satan, ayant pris l'aspect d'un vieillard, 
lui avait exposé tout ce qui avait eu lieu. Les gens dirent à Philémon : 
« N'entre pas dans la ville, afin que le juge ne te tue pas. » Philémon dit : 
« Il ne m'est pas possible de transgresser l'ordre de mon maitre, mais j'irai, 
afin de ressusciter le mort. S'il me tue, mon maitre viendra me res- 
susciter, moi aussi ainsi que celui qui est mort. » 

10. — Quant à Philémon, il arriva dans la ville et rencontra le juge Roqos. 
Le juge ordonna aux gardes militaires de le crucifier. Le juge dit : « Peut- 
étre cet homme a tué celui qui est mort. » Les gardes allérent l'arréter et 
le erucifiérent. Philémon répondit au juge Roqos et lui dit : « Pourquoi me 
flagelles-tu? Quant à moi, je suis jeune et je n'ai pas péché. La condamna- 
tion n'a jamais été trouvée sur moi. Oü mon maítre André se trouve-t-il, 
pour regarder ce qu'on fait contre son disciple? » Il tourna son visage vers 
les gardes et leur dit : « N'y a-t-il pas parmi vous un miséricordieux, 
capable de m'étre clément, d'aller vers mon maítre André et de lui exposer 


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[43] LE 4 TAHSCHASCH. 585 


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Tdzb o: P4: aYb(ban : Ἀγ: ATAA : 772 : A9*0NHE τ ROTS 1T : dC : 
^l : e»9"UCh : no» : AX : "bh : 0E: GAT : ht: ueoqrr : o 
h. JT 2, : TM A : "be : 0A9?ho» : ζῃ ΠΏ, : Adel : A9? A101 £7, : 7 γ7ῆη : 
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(bU- : (D£(bt» : G, AT : 9)57], : OA : ho : T ἀ ΦὮ τ 0A, 071nóh : I4 : 
"Ml: 44 : né yon : 0A70 : ^.£&,6,70h : O4GATS0 : 20-2 τ ΔΩ] : 0g, 
^4: A171 : 4C T : ATT : we»? : A?ILATdsC : ΠΡ ΟΣ : A9" : AOT. : 
hh» : AA dvo: Su : ἢ : 7: AI : ὕλη : mmo s cT τ (oA : A 


2. mr] Ὁ mzt. — ib. 9] P sw. — 3. ΦΊ 411] Ὁ oTW41€. — ^. o£fAP : 
4v] Ὁ ogünAqu sic. — ib. &"07] Ὁ «vmo7. — 0. πουφὴ] P àae]gpq. — 0-7. ew; 
471] Ὁ onaT7. — 7. hr] Ὁ hat. — 8. on rrün] Ὁ 01,7705, — 9. o£nt] Ὁ 0 
£(b. — ἰδ. ante 4&ÁAq»* P add. à. — 10. n&yon] O nem. — ib. ante x e«"yom P add. n. 
— 12. hov] P ^a. — i5. usv] Ὁ om. v. — ib. 5r] O n. 


comment je me suis trouvé * étre crucifié et étre flagellé? » Lorsque les 
gardes entendirent ceci, ils pleurérent par suite de la suavité de la parole 
de Philémon. 

11. — Aussitót vinrent des oiseaux. Ils lui parlérent comme à Noé ΝΟ], 
dans les jours du déluge, et ils lui dirent : « Voici que nous-mémes nous 
sommes venus. Prends celui que tu voudras d'entre nous et envoie-le vers 
André. » Un petit oiseau s'approcha de lui et lui dit : « Moi-mémo, je suis 
plus léger de corps que ces oiseaux que voici, Moi-méme, j'irai vers ton 
maitre, afin de l'amener vers toi. » Philémon lui dit : « Quant à toi, tu es 
sujet à mourir. Tu ne te hàáteras pas de revenir vers moi. Toutes les 


fois que (tu rencontreras lun de tes congénéres, tu demeureras awe 


lui et tu ne reviendras pas en. hàte. » Le corbeau s'approcha de lui et Tui 
dit : « Moi-méme, jirai vers André, » Philémon lui dit : « Dans les anciens 
jours, lorsque lu às été envoyé, [ n'as pas rapporte la nouvelle à Noe, 
qui t'avait envoyé. Quant à moi, je ne t'enverrai pas. » Philemon appela 
Ja colombe et lui dit : « O voyageuse choisie, toi. que le Senrneur ἃ 


: 
nommée la douce parmi tous les oiseaux, tor qui às apporte la. ποῦν 


* Pp, 


95 v? C. 


* P, 
95 v? c. 


586 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [A^] 


€^ : a fiZh : Aoi, : A71 : AE : a5: 4: "M : U0M : AB: “ἾΩ : 09?9 
C? : A7E€C?h : O71C€- : td: : ho» : £995 : ρα : ACE h- : G6ATS : 
Ἀδισο : (PA? : IVEPAPR τ 0APTZ- :T1)OC- : d oogarr : 05077" Af : C71 
fl : ATH : "ftv : £506 : ΟἿ, Τα ἐὺ : αὖ : A7EC?n : (fd : 0-5 : € 
7"0 : 1ch - : 

12. — nfl : à9?9 : (2 : avo" 17 : ΤΎΔ : 8m : GEO τ ACA 
T5 : fIA&.(QU- : A9" T P7" C : 0975 : (ATL AT : 

19. — ef : 4295 : ons : arie : AN : Ans: : Aen 77 : ὦ 
dT AT :0m-Ve5 : ΟἹ 9 ὯΝ: : ἈΠ : 0525019? : 0T1C9 : συ » 77 : (Θἣ 
GATS s: 046AT 8960 : 20-5 : ACH : 0ÀARD : ait : (E : Aen 77 : fit 
25:14: 0l : 0970- : darf : A7HI : "ETC : (1 : ADT 200 : 05714 
7r: ᾿Γλρσυ- : ἢ : Uf : GATPS : 

14. — eATECPn : «U- : (18d : Oll : AGATPS : CE : ho» : 9777 
h τ Ad? : 024€ : "Ml : A7lILAT : DCO-F-D : 0A77"5 : AO- Ab : 065 : AT 
Ts hf : ἀν: : Oe τ (rl: : Aovno77 : 02A? : $540 : ATE C9 : 0 Ame 


1. oq2n] O onzn sic. — ib. Ἀρῷ : 4] O c4 τ Agi. — ib. ^z] O ez. — i0. A4]0 
A&£g.— 2. 4.454] P om. — ^. "rti ] P. ena. — 8. onem] Ὁ eonüngoz. — 9. e 
519] Ὁ onsn$. — 10. tk τ Δ] O om. — 10-11. mr] 0 om. — 13. ox7eceha — 
hé AT784] Ὁ om. — 15. ΦἸ Ὁ] Ὁ ona-7"72. 


du Seigneur à Noé, alors qu'il se trouvait dans l'areche, dans les jours du 
déluge, toi que notre pére le juste Noé a bénie, va à la ville de Lydda vers 
mon maítre André et dis-lui de venir voir son disciple Philémon, car on l'a 
crucifié pour étre flagellé. » S'en étant allée, elle exposa cela à André. La 
colombe revint et répondit à Philémon, en lui disant : « Sois fort et ne crains 
pas : voici qu'André est arrivé; lui-méme a entendu tes paroles. » 

12. — Lorsque le juge Roqos eut entendu ceci, * il se leva en háte et 
délivra Philémon, de ses propres mains, de la flagellation. Il crut en Notre- 
Seigneur. 

13. — Quant à Satan (Saytàn), il fut jaloux. Il entra dans le coeur de la 
femme du juge. Elle tua ses enfants. Ses serviteurs se réunirent et l'arrétérent. 
115 racontérent cela au juge et à Philémon. Philémon appela la colombe 
et la députa à la maison du juge. Elle proféra beaucoup de paroles. Lorsque 
les gens entendirent la colombe parler, ils furent étonnés. Ils se réunirent 
tous là oà se trouvait Philémon. 

[4. — Mais voici qu'André arriva. ll ordonna à son disciple Philémon de 
ressusciter celui qui était mort. Philémon pria Notre-Seigneur le Christ et 
ressuscita l'adolescent de la mort. En outre, André et Philémon allérent à 
Ja maison du juge. Saint André pria, guérit la femme du juge et ressuscita 


-— 
[211 


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[45] LE 4 TAHSCHASCH. 587 


9 : MAC : AE 3 : AA : HE : oo0AE: Wh go : 714 ho τ nmt s: om 
HCA€ : fiv7£. ::: 

15. — a^ : C? : A7 : 1 20-£: : 024 Che : Ah £:C £n τ DE (LA : 
hhá7rk : σοφῥῥιῃ, : a"r(ba" : ZdovT : oPÓA€ : 0£EÍLA : 37€ C? : 0- 
ὁ : he» : (10h, : Pt : AGATS : CER? τ dez τ Mb τ 259? : ano : 
Δ. : A7"")n(av- : Ale : 242? : 0A, £077 τ ABA9? (HA : Ab6 n, : 4$ 
T : 0g; τ DóhT : O- : 259? : flo» : Auli : ATE C? s 0l : CAE : 
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(149? : Ah : ££ : A.€(-h : 157? x 

Arr: An : 07207 : dav,hch : (012499: - 
AlIL7"C : Ah : AE : (l7? :: 

AT UT : A9" «iy T? : ATE CD : eC? - 
ho» : (lA£,h : "PUT : A29 275 : AE 9 :: 


(01. 9 44] O om. — ib. ooAe€a] P oAe&à. — 1-2. once] Ὁ om. n. — 2. συ 
A6] Ὁ evaZ sic. — ^. avr] Ὁ ognas. — 4-5. Wecen : 40:0] Ὁ oo : Yvecen. 

5. s] P om. — 6. »7""acav-] Ὁ ^7""rücov. — ib. onem] O on eno. S.H 
»vy] Ὁ 740-97. — 10. à47»] .A à^ sic. — 11. »T] O, .A rr. — 12. ^m] .A om. — 13. 


"rpst] Α n"rbhy. — 14. ΠᾺΡ] Ὁ nx£v-. 


ses enfants qui étaient morts. Quant à l'enfant qui revéeut, il exposa tout 
ce qui avait eu lieu et ce qu'il avait vu au ciel. 

15. — Voici que la colombe était en train de voler en face de la téte 
d'André. André lui dit : « Quel est ton àge? » Elle lui dit : « Mon Aye 
est de huit ans. » André lui dit : « Tu es bienheureuse d'avoir entendu 
la parole de mon disciple Philémon. Va à la campagne. Tu seras 
affranchie de la servitude des gens du monde. Qu'aucun homme nit 
accés auprés de toi. » Quant à elle, elle partit à la campagne, comme André 
avait. ordonné. Lorsque les gens qui étaient réunis virent ceci, 115 erurent 
tous et furent baptisés au nom du Pere, * du Fils et du Saint-Esprit. 


Salut à toi, disciple de Jésus, l'Artisan. 

Toi-méme, tu as préché son Évangile et tu as enseigné à Nicomédie ( Niqo- 
medyaà). 

Je te louerai par des chants et je te célébrerai par des jubilations ave 
des alléluias. 

héveille-moi de ma paresse, André, apotre, 

Comme par ta main Lydda (Ledyà) ἃ été réveillée d'entre les morts 


588 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [46] 


ond; : óNt : hófl : n5 : 1 πε συ- : AA : A6: 0&S57À : 0264 : 
ainhncgen: on9»27 : 03-h EZ. : 0: 0-4, 1 

At fav- : ef(Zhf-av- : Τυδ' : 9?DhÀ : YIZPL5 τ APIS : δον : 49? : 
A"L ::: 


han : EA-m PP s 
I. — Recension primitive. 


flo» : A : OODA£: : mav'?6.h : 54h : Ad : A99Am :: 


1. n7] O om. — ib. Ὁ] Ὁ 9o; Α 40. — ib. oegs-lA] Α oA. — 2. 07»5.&7] P 
om. 9; Ὁ, Α oz. (A om. o). — ib. od«a-4,4] A om. — 3-5. O Ame £av- : afe nfav- : 
TU) τ A€Bgae-. : qUuDA τ avgq7 : AUASe : 3? : AULUS; LÀ AheRev. : ὠῃζηῃ συ. : Pu o: 
7"hà : RE OGYAA : XU; : "Aso : ὦ (un second nom propre jf : sic mein est en 
surcharge) — 5. az-4"17»] Ὁ a4"tz» sic. 


3. Μέμοιβε p'AsnBA Ὃν, ΡῈ viERGES, DE JACQUES, DE ZACHARIE 
, ? 3, , 


DE SIMÉON, DE TuÉopona ΕἸ DE TáwriNÁ. 
3 


En ce jour aussi est la mémoire d'Abba 'Od, de vierges, de Jacques 
(Yà'qob), de Zacharie (Zakàryás), de Siméon (Sem ὉΠ), de Théodora (Tà'oudrà) 
et de Táàwfinà. 

Que leur priére et leur bénédiction soient avec notre roi 'Iyásou pour les 
siecles des siécles. Amen. 


LE 5 TAHSCHASCH. 


I. Recension primitive. — 1. Mort du prophéte Nahum (récit) : A (89 v* b — 
90 τ΄ a); T (108 v* a — 108 ν᾽ b); P (96 r^ e —96 ν᾿ a); O (&v* c —5 γ᾽ ἃ); A(85 v? b 
— 85 v* c). — 2. Martyre de saint Isidore (mémoire): A (90 r? a); T (108 v? b); 
P (96 v* ἃ); O(5 τὸ aJ. — II. Revision ou Vulgate. — 3. Salám à Nahum: 
P (96 v* a); O (5 r^ a; A (85 v* c). — ^. Martyre de sainte Eugénie (récit et 
salám) : P (96 v» a — 97 τὸ 8); O (b τὸ a — 5 v* b); A (85 v? c — 86 τ᾿ c). — 
5. Martyre de saint Victor (récit et salám) : P (97 τὸ a — 97 v? a); O (5 νὴ b — 
6 τὸ b); A (86 τ c — 86 v? c). — 6. Mémoire de Filentos, de Hanányá, de Barachie, 
de Jean et de Philippe, pére d'Eugénie : P (97 v? a); O (6 τὸ b); A (86 v? c). — 
7. Mémoire et salám de saint Éleuthére : A (86 v? c). — III. Propre. — 8. Vie du 
saint Pére Abba Gabra-Názráwi (récit) : A (87 τὸ a — 87 v? c). 


I. — Recension primitive. 


1. Monr pv PnoPuETE Naunuw. 


1. Incipit. — 2. Nahum lutte contre les Israélites idoláàtres, proclame la miséricorde et 
la justice de Dieu et annonce la prédication de l'Evangile. — 3. I1 prédit un cháti- 
ment à la ville de Ninive. — 4. Mort de Nahum. 


Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 


3 


[47] LE 5 TAIHSCHASCII. 589 


1]. — fil : 0NT : A622. : 5.4 : 2E : qu» : T. £. - 

2. — an' : A7"11£. : 95} : Dax»: : (VT 20: : 102759" : av-6, : γῇ, 
£. τ arr : Ag τ o£. : 2? : (o»PÓAU- : AAT?X : DAE. : P5 : 
0 £i, : hófl : A,g-n : ofla» ÓAU- : ΔΡΉΡΎ : DAA. :: ΟΊ» Ἀσο- : Af. 
$4 : hA: ONT: DE foo : DAg^ATFav- : Δ» s ΘΠ ΎΠ. Ἔ : 
ho»T:. : δον : A7 Μη : AO-À : 009 : n : ave, : Qoo" T AUDA : 
a»fli5 : "mc : A : act : UAP : neo : gArdA : ἈΦ ΆΛΝΈ : 043? 
δὰ : £r,P69 : 0904» : Avav- : qz x adde : (AT : ern : 077, 


1-2. hü44, 1 bh : oAgzp :,U7? : (L8 : ΟὟ :527?71£] Α om. qw» ie : P, O »o24 : 
qU7" 1 7íLg :770E : A gb i my: 8771185; Α 664. τ NW 1 APT δίο SWET 1 vL e τ: MH A 
gba pra: Tg. — 2. m0] P oon. — i0. 8377 : o] Α ἈΚ 71} συ. — 3. ort] P, 
0, .A om. e. — ib. ar: — 709] A 0m. — ib. Ag oy e] A om. — ib. q5ne] O ot 
ὙΠ», sic primitivement; il faut lire a7ne, car de petits traits au-dessus et au-dessous 
de chaque pétiole du f indiquent que cette lettre a été corrigée en f. ἐδ. Nh 
45Χ] À A^óev-5g. — ib. t5] Α ὑφ“: Ὁ f*v45: LÀ v»&. — ^. ὦ βιῦσυ » A nenove., 
ib. ofavton v] P, Ὁ. A om. o. — ib. apugr] Ὁ ΔΡΉ. — 5. Amp27r] & om. a; P, O δὴ 
9*; Α om. — 5-6. or^ : no] P, Ὁ onvortr i (Vr: LA otro ἔσο. (LÀ 0m. ww 
T). — 6. à" ΔΉ : ACA] LA. ACA : SINüdec. — i10. ovo] P om. o; A onm. 
— ib. movptaya] P, O, A. oov r"lUA. — 7. A^] Α à. — ib. ak : oap] Ὁ om. 
à; .À υλῶω- : sic ak. — ib. &rütA] Α erbüAsP. — (b. Mya] Α om. e; A om. 
^3». — 8. ΦΨΟΦΊ : Aov-] Α orsd-üp : Mov, — ib. Y7x] Α Ny. — ὦ, mr] O 
tmt. 


l. — En ce jour mourut le saint et juste Nahum (Nàhom |, le pro- 
phéte. 
2. — Il était de la tribu de Siméon (Sem'on). Il fut dans la prophétie. le 


seizieme depuis le prophete Moise (Mouse). Ce juste et ce prophéte pro- 
phétisa dans les jours de "Amos, fils de Yonádab, qui est appelé aussi Joas 
('lyo'as), et dans les jours d'Osias ('Ozyàm), son fils. ll réprimanda les 
enfants d'Israél au sujet de leur infidélité. et. de leur culte des idoles 
Dans sa prophétie i|. révéla que, sj le Seigneur "Trés-Haut est miséricor- 
dieux, clément et plein de miséricorde, par contre lui-méme doit se vengrer 
de ses ennemis et de ceux qui luttent. contre lui, et. garder pour eux 


le ehàtiment. Il prophétisa au sujet de la prédication de l'ÉEvangile saint 


590 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [A8] 


A: P354 : ΦΗΛΎ : APCET :À : Eie : ΠΈ : müevg-av- : APP: 
ἢ» e : e nmes : ΠἠΛλ9" : 

ὃ. — arte : (IA FT : υἽ1Ζ : 719 : fo» : "29 F- : 0AVT : UAPPav- : 97 
QU : D;hh9"P s an : (Ina» : ΤΡ : ᾿Ἀδδν : ATH AT dC: ZA : on 

soa D: ÉFAPA : 90 : 03g. AT εἴ Mod: 080-9 : a4, : aav : 

AA : Ta» £e : A9? SUP τ RESP τ OMA τ AA S OAAA : 104. : A773: OM 
1" τ Ἴδαν συ. : ABI. C : AR ἄνοσον. : 0,97 77 : A9? ATH, : 79a-- : 

4. — afl : ao : "Wd : LE - TLF - ΟἾΔ σοι : NATDILAde C : 
(12 £& : A024. : (0149? :: 

A"lLA-fideC : 9? : ae : ATRT : 


1. ^a] Α an. — ib. eam] P, O züm. — 2. nw gr] P, 0, Α nw«e. — ib. onnnegz] A 
οὐ ΠΡ... — ib. na477].A om. n. — 3. v1] P,0, .A om. — ^. gv«ov] Α om.; A eve». 
— ib. a gamng»v] Α t1/77^* ; O φρο Α οὐ». — ib. mao] P om. t; Α om. — 
ib. Tyne] Α πᾳ. — ib. anav] A fina, — 5. &AvA4 — ar-nk7] P, .A om. — ib. ea 
Ae] A &a?ATT. — ib. 90$] A «^(Le. — ib. oyg] À ege sic. — ib. ana-e?y] Ὁ o5 
a-^4?. — 0. Tavga-] À Tavgavem- sic; Α vha- sic. — ib. &ep] A xe. — ib. one] A 
oz. — ib. na] T incip. — 6-7. sr*y] A x70; O Ap; T Apa. — 7. aewToicyn 
Aa] A art : yAdwae sic; P, O, A, T fynawov-, — ib. on gorTz7] P 9""rrz. — 
8. ἡ, P r70£o-. — 9. 1e] P, Ὁ. .A 09297204; T 097204. sic. — ib. ante A&24. 
A, O, .A add. e. — ib. nn47»] T naa?" sic. — 10. "7I ivfld.C : £3? : iA E τ 8707] P 
fiZTE : n7r : 99A : UDHPPTS τ nuege: 099A : «44. : Hav";L. : 5n : Λήδαν : A39. : ATL; 
O füZW : CE: Δαϊφιφ. τ ΤΦΔΡ : ovg : ASano τ 549? : ἈΠ; Α EE τ PeWE imos: 
3"hà : ἀφ ΓΦ. 1] α΄ πῇ. τ 71c979 : A*àa» : a7"; le nom propre a-54. : "1c 7» est écrit sur 
un grattage; un autre nom propre : "fld : &,?i-n est en surcharge. 


et au sujet des apótres qui le précheraient. Il. les nomma : annoncíateurs 
de biens et prédicateurs de la paix '. 

3. — Il prophétisa au sujet de la ville de Ninive (Nanawó), déclarant 
que les eaux et le feu devraient la détruire et lui faire du mal. Il arriva 
comme il avait prophétisé. En effet, le Seigneur produisit en elle un 

."^ grand tremblement de terre. Le feu s'alluma * en elle et brüla la moitié 

^ dela ville : c'étaient ceux qui s'étaient détournés de la voie de la justice 
et avalent fait le péché. Quant à ceux qui demeurérent fermes dans leur 
repentir envers le Seigneur, il ne leur arriva rien du tout de mal. 

A. — Lorsque ce prophéte eut achevé sa prophétie et eut plu au Seigneur 
par sa vie ascétique, il mourut en paix. 

Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére. Amen. 


1. Nahum, 1, 15. 


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LE 5 TAHSCHASCH. 


501 

(ptt; : ὁΔΊ" : hófl : y : 5h τ A gehen : mr : 

* ATL AT dsC : £9" ché : 271: : ASA9? : Ἀσ 1. i 
II. — Revision ou Vulgate. 

(Ag? : Ah : fd, : 91. ἈῈ τ A970 s 

ΗΠ ΘΔ : 4 

ΔΊ : 9“ Δῃ : AT T : CA^. : Πρ : ἤιδις 

AlrT-(04-P : qU3? : müAh» : A9"0llÀ : A?7I4- : Foo sz 

A4: 709"? : €16774- : TT S ::: 

1-2. of :ó0MF — A717] Α 0m. la commémoration de saint Isidore. ib. ent] 
T oft sic. — ib. ngnecna] P, O, T nnecn. — 2. wmnvüd.c : €3"her : (ANE: 1 A5 


7" : 1717] P ^7Wivefüd.c : 370€ : ATTHAP 1 ng: ahaao :599 : O ALIUD ἡ 6970C. : 0A 
he o: A€diée . TOAR, ν 09g475 à: A809 τ 547" : Ἡσ“ 1. — ib. S877] T om. — ib. wes] 1 
defic. (variantes tirées des douze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol 
108 v? b). — 3. a47"] P à^ sc. — ^. ut eAcPA] Α Νηρ δα sic. — 5. Cx] 0, A c 
hh. — 7. ργα: 74:1] Ὁ ογά,γα:. — ib. O add. icile salíám suivant : a^9* » ΔῊ : ^or : 
'fl9-0. :: A7 ]0 T : AULA :: ΠΤ : ng : nCKO : ΖΔ : AA 9: ΦΊΛ : (UD. 9: Ἀ0ΠὴῚ. s Hs 


Utm » (m * ^g : 7770 z hIVEAAO : (A207) : MA, 1 cR. C. Infra, p. 602. 


2. ManrYRE DE saiNT [srponk. 


En ce jour aussi est saint Isidore ('Iyásderos), martyr. 
Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére à jamais. Amen. 


II. — Revision ou Vulgate. 
3. SALAM A Nanuwx. 


Salut à toi, prédicateur de la venue de Celui qui sur le Sin 
Est descendu au milieu d'un tremblement de terre 
Ce Dieu, toi-méme tu l'as vu par l'oeil. de la pensée, 


Supplie-le, Nahum, et. demande-lui, de la poussiert de se pie 


reposent sur la nue, 
De faire tomber en rosée sur ma soullrance. la sant 


PATR. OR. - T. XV. — Fr. 5. 


p 
96 v? b. 


* P 
96 v? b. 


592 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [50] 


1. — eftt: : óNT : hófl : 6995 : mr : ot T : Ao-79 :: 

2. — anmrü: EVE : A9"U10. : (272 : £d; : onov : AA : ὦ, 
ARD OT: Ὑ7. Δ : D, : HUM, : (207. : Hnnav- : avg? €: eg n : H£ATIE : ἃ 
ap : DA(F7Z : σοφυλῃ, : PT s T OAFT : n4dt : fEDYT : U7. : A07 
&€c? : "aan" : ncirEgadrr : &ad; : σοι!) 1} : fla : 7&7 T : ncà 
7:97 : efl : AUT" : &DC9 : ovy FEE : 0g T : 

3. — Off : "r1Z- : ἈΠῪ : WT : Τὴ» : Ald : Eoo : ATA : 150 : 
hüTr7E€ Ce : DAS Tn: AOETTE? : ΟΡ τ ICA* T : AEezT s on : 


1. mon] P om. — ib. ng»«] .A om. — ib. wr] .A om. — 2. anta] .A om. o et 
à. — ib. ehev- : ΔΆΠῚ] A. anm : ín. — 3. nv16] Ὁ nviz; Α om. n. — ib. avg» ges] 
A avgg3"ecn. — 5. o1] .A om. à. — ib. tt] O om. — 6. &2cv] Α &cvv. —. 
7. ante "rfj Α add. e. — 8. &nwvece] Α Ἀπ ecga. — i5. ava] .A om. e, — 
ib, ante nogrre .A add. a. — ib. caer] Α nz-ov. 


4. MARTYRE DE SAINTE EucÉNIE. 


1. Incipit. — 2. Origine, naissance et éducation d'Eugénie. — 3. Avec la permission 
de son pére Philippe, Eugénie visite les monastéres du désert d'Alexandrie, est 
baptisée, ainsi que les deux eunuques qui l'accompagnent, par un évéque appelé 
Théodore, et, sans révéler son sexe, se fait moine sous le nom d'Eugéne. — ^. Son 
pére la cherche en vain. — 5. Eugéne est élu abbé du monastére. — 6. Dieu lui 
accorde le don de guérison. — 7. Faussement accusé par une femme qui voulait 
se venger de lui, Éugéne comparait devant son propre pére, le juge Philippe. — 
8. Eugénie se fait reconnaitre; conversion de Philippe. — 9. Philippe est institué 
patrierche d'Alexandrie, exerce sa charge pendant de longues années et meurt 
martyr. — 10. Eugénie devient abbesse du monastére qu'elle a fondé. —- 11. Martyre 
d'Eugénie. 


|. — En ce jour aussi est le martyre de la bienheureuse Eugénie ('Aw- 
gáànyà&). 

2. — Cette sainte était de la ville de Rome (Romé). Le nom de son pére 
était Philippe (Filpos). Il y avait alors le roi impie de la ville de Rome, 
appelé Commode (Mamdyànos), qui adorait les idoles. Le pére aussi d'Eugénie 
était adorateur des idoles. Cette sainte naquit dans la ville d'Alexandrie 
('Eskendryà). * Sa mére était chrétienne. Elle lui enseigna, en cachette, la 
foi des chrétiens. Lorsqu'elle eut grandi, on la fianca à l'un des grands 
magistrats. 

3. — Lorsque son pére lui eut exposé ceci, elle lui dit : « Permets-moi 
auparavant de partir au désert d'Alexandrie, d'ouvrir mes yeux et de me 
réjouir de la vue des couvents, » Lorsque son pere eut entendu ces paroles, 


[2 


[51] LE 5 TAHSCHASCH. 593 


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4. — φῇ : Aog τ CU τιον ὁ ἈΠῪ : mr: me: συ : 
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6. — m279 : A"ll.Afid.C : 61 : don : noo : δὰ τ ADEL: 


1. gavz] Α gave. — ib. afl : mov : 7E20c] Ὁ onfizh? : nov : nc. —2. d im 
cite] O n : ncntes. — 3. vao] O uno; A vna sic. — ib. ^t] O, A ac. ib. 
A: 440] Α AIR: 4AYT. — ib. Aesp : opsn] Α om. — ib. nno] P. nno. sic. 
^. ofi] P, Ὁ onz.^; A onxacr. — ib. πιὸ ] Ὁ iàTny sic. — 4-5. aovypay] P o 
συγγῃ ἢ. síc. — 5. arüg^t] A. onaveg, — ib. n71] A om. — ib. waren] 0, A soos 
f. — ἰδ. “νὴ : eX] O ek τ avr; LÀ UE : og. — 7. ἈνΤ συ ρα] Α 0m. x. 
— ib. “1η,0υ] .A om. — ib. zw" : MT] LÀ S i ἴον", — ib. avn'y] Ὁ συη 5. 
en].A om. — ib. wena] .A xnt. — ib. T2] A "rüz. — ib. mpr] P, A. mp. 
ib. ἀλλ) ΔΛ} Ὁ n57"aa. — ib. on4] .A er. — 9. own] A om. — 11. Mb5a] A 
WA. — ἰδ. xax-27*n] Α ee. — ib. av,3^»»] P ovst3"9n sic. — 12. V Wfh.c] 
ΑΑ om, — ib. ρω "Ὁ }} Ὁ ega-ó5. — ib. norr] P how. 


il lui adjoignit deux eunuques et lui permit de faire ce qu'elle voudrait. Elle 
partit au. désert, parcourut les couvents des moines et arriva à une eglise, 
à la téte de laquelle se trouvait un évéque juste et saint, appelé Théodore 
(Téwodros). Etant arrivée là, elle lui exposa tout ce qui était dans son 
cour. Elle fut baptisée avec ses eunuques. lls se lirent moines là. Elle 
fut appelée du nom d'Eugéne ('Awgaànyos). On ne sut pas que c'était une 
femme. 

4. — Lorsqu'elle ne fut pas retournée vers lui, son pere la chercha dans 
tout lieu. Lorsqu'il ne l'eut pas trouvée, il fit une idole à son image οἱ 
continua à l'adorer, le soir et le matin. 

9. — Aprés qu'il fut demeuré un an en fonction, l'abbé du monastére 
c'est-à-dire du sanctuaire, mourut. Les moines clurent. saint. Eugene 
l'instituérent abbé à sa. place. 


6. — Le Seigneur lui accorda le don de guérison, alin. qu'il expulsát 


x P, 


96 v? c. 


* p 


96 v* c. 


594 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [52] 


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(DZ DI) : 540 τ A0-27-D τ 

7. — w0Ag"£:4ecn : o£ : ng; : 4 rart : AT-9 : τ : ΔΗ : ἢ 
^ Ar: Advk τ hoo : "IIpSIC : Au : A-2729 : £587 : θη τῷ 
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ἈΠ: ARE : C : o0n975 : ADT? €C? : arr(baes : Ane» : A7 : (ἢ : cn : 
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2" 45 τ O0 : AZ00- : MO : ATPHOCIEE : AOT? : e: A??? - of : 09» 
9, : συῃο Ὑ τ ἈΠῪ : ARO«222 τ ἈΠῚ : 99" Χ ἌΡ av- : Aa : Al Cav- : ὦ 
0 : AA P av- : ΘΠ συ- : Aavqw'77 : Δ : ho» : £nezqav- : (T: : ὦ 
f: AÀ : TTE : A9" zU' av- ::: 


1. ognp"r] 0, A oegnzr. — ib. nogT] P nogrr. — ib. aavyxyr] A oovXA. — 
ib. ante Adv .A add. "iiv. — ib. nn] P na sic; O πῃ. — 3. 3m?].A nr. — 3-5. ἢ 
"AF τ AdeE] LÀ fü τ für. — ^. 1741] Α GUBRS0C. — i0. aen] Po nena s. 
— δ. ega-nn] Ὁ oegona; A ogoif. — ib. 54] O, A »a. — 6. »Tr?] O, A 5777. 
— ib. &nav] O om. — ib. nüchn] P nhchn, sic; Α nüchz. — 6-7. gwt] O om. — 
7. avhe77] JA. ave". — ib. ΟΠ. ΝΡ] ΑΔ arvrfGavov-, — 7. on : nar] A nA : o2. — 
8-9. g47"21] Α £AhZz; Α ogA^"c. — 9. 7?"2?] Α ^7"z"y. — 10. ana-27g] Α ono-»7 
g. — ib. gg"WAPav-] A a-5A7av. — ib. ante Aev7wWTE Α add. avhe"r". — 10-11. ὦ 
Δ : efülzmPo-] A νην». --- 11. ooUfv-] A oovfi$av-, — 0. nA*] A nan. — ib. eh- 
συ Α ehergpovs, — i5. nk] AA ngo, — 11-12. o : à : 451 τ 2?zUov-] Ο om. 


les démons et qu'il ouvrit les yeux des aveugles. Vint une femme qui avait 
un démon. Saint Eugene la guérit. 

7. — Ensuite Satan (Saytàn) mit un désir mauvais daus le cceur * d'une 
femme, au point qu'elle dit à saint Eugéne d'abandonner son couvent et son 
monastieat et de l'épouser. Lorsque saint Eugéne eut entendu les paroles 
de cette femme, il lui dit : « Va-t'en loin de moi, ὁ ma scur, car Satan 
t'a tourmentée. » Lorsqu'il l'eut confondue, cette femme alla vers le juge 
d'Alexandrie et lui dit : « Voici que moi-méme, lorsque je suis allée à 
tel sanctuaire, un jeune moine est venu vers moi dans la nuit et a voulu 
me déshonorer. Lorsque j'ai crié vers mes serviteurs et mes servantes, 
i| s'en est allé loin de moi. » Lorsque le juge, qui était le pére d'Eu- 
génie, eut entendu ceci, 1] ordonna de faire venir les moines, aprés les 
avoir enchainés. Lorsqu'on les lui eut amenés, il les donna à un autre 
juge, afin qu'il les suppliciát dans son palais. Certains. d'entre eux mou- 
pyurent 


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[53] LE 5 TAHSCHASCH. 595 


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ΔΘ : AZEDAAZ : σνη ρος s DO) : mih τ Ad: : αὐ ον τ mod: : avt 
7: ἈΦ“ : DACAE- τ 9"/"muz. τ aic s aequis τ noo : Cd: τ 0A 
T: : Am-279 - 0OTLP : συμ. : €bA : A775 : hr: oT: ho-279 : A 
a»'Yo- : (152"^0, s OAMI : ^(by : neo» : £47] ghav- : Aene] : (AAM : 
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1. eivr] O om. — ib. yag] P Ἀφ νι, — ib. τ: σον : NavypaF] LÀ. Namov- i 

av; : nUST. — 2. havh«ry] O Δουγγ sic. — ib. Wyh"7WAe] LA. Ae. — ib. mov : o7] 
O nav : Aav-? sic; Α om. — ib. icm] LA. rich mov, — 3. A rnARZ] 0, Α nn AA. 
A. w"]«*] P x79; Ὁ aep sic. — ib. anche£] LA. onFCRNPR. — 4-5. ovk] LA ot: sic. 
— 5. ha-2",?] P nag sic. — ib. mad? : ave" — ΠΛῊΝ] P nov" : o7]? : συὶμ 
αι £b^ : (057777 : ΠΛΉΝ, : OAM : ATCE τ OW? : A027 : av" : (527^. (9 ef^: 
av"ry- : (052*^Y.; LÀ. o] συ: : avhe"7r; : Efl : ἈΠ 1. ΘΛ 1 NOU : Noe"ype s ΠΝ ΔῊ 
Ἶ.. — 6. nov] Ὁ om. — ib. g«a:ri?av-] Ὁ gTaPo. — 7. tni7z] O awvz. — ib. gArnc 
“συ. Α £4-fic$9av-, — ib. 50-7] .A 0m. — 8-9. mchtegy] Α wcatev. — 10-11. A4 : X4 
4T] P a5 : sic AM ; O, Α Ad i ART. — 11. vens] Α vemm. — 12. παρ ἢ} A om. 
— ib. hv] P, A az«. 


8. — Lorsque sainte Eugénie vit l'opprobre infligé aux moines, elle dit 
au juge, son pére : « O mon Seigneur, jure-moi que vraiment, si je t'expose 


mon mystére, tu ne feras pas obstacle à ma volonté. » Lorsqu'il lui eut jure, 


. elle le conduisit dans un lieu secret et lui fit voir son mystére. Elle lui 


exposa sa volonté, lui déclarant qu'elle était. sa. fille. Eugrénie. van 


entendu, le juge lui dit : « En vérité, tu es ma fille Eugénie. Je erois en ton 
Dieu. » Il ordonna aussitót qu'on déchainàt les moines et que ceux qui 
étaient moris dans les supplices on les enterrát. ' Son pere, sa more et tous 


les gens de sa maison furent baptisés au nom du Pere, du Fils et du Saint 


Esprit, un seul Dieu. Ils devinrent chrétiens. 
9. — Lorsque les gens d'Alexandrie virent la foi de Philippe, ils Linsti- 
Lluerent patriarche sur le siege de Mare (Màárqos). Il siégea de nombreuses 


années, en préchant la foi du Christ. Un autre jugre impie envoya 


596 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [54] 


AGAR : 070-0 :: OATH : βικνἢ, : T : on : (nr : ncc? : ΦΊΤ Δ 
9 : (IU? : n : dvo :: 

10. — effi : à9"9 : A. : AX : n7 : 87 : Ab ET : A072? : 
Ἴ σοι : "l(bU- : 0,7] : Ao» : 951} : AÓA : £-04 : VLA : Πα : 0€An 
ἡ : avnà € : ax: € : d£ €sA : C9 : ene 901" : DGhOT7 : À 
ἃ : γΠ4- : 9" hy τ "LqPav- : D : 2I τ λό τ ΒΤ - 

11. — ehAA : eneY? : ADU : AhO-27?9 : Evr : ond : funi, 
AU- : Tz : AD : eva : 8&6 : omrr : amo : fT : ἣσν : Δ}, 
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flZhz- : ΤΠ. : 9"hÀ : Alit : nov72.n : 5. : δον : 449? - 


(A9? : AAa- 279 τ ieoonWT τ ho - 


1. a&/Aàn — 4 TA$?] P om. — ib. 4*qo] O vs». - 2. à]0T] Α àctwir. — 3. A: 
ἈΛΛ] P ἡ est en surcharge; Ὁ ἃ, : AAaT; le second ἃ est en surcharge. — 5. ev : 
2 5111] O, Α ^e» : 9". — ib. n7] O, .A nav. — ib. na2] A na72.. — 4-5. o?g504] P 
ΘΝ; Α o?hWM. — 5. ev7nàggT] P avynpaT:; Α avypagg£. — ib. ante axwk Ὁ add. 
o0. — ib. ing] Α vig. — ib. ante eqvlA. P add. o. — ib. àv] O om. — 6. A : 4A 
aT] O, Α An: $AaT. — ib. £C] Ὁ gaVT-C; Α vC τᾷ. — 7. onA*] .A om. o. — 
DD. NNO«2"7;g : Per] Α abel : ha-27g. — ib. ahe75] Ὁ on sic. — 7-8. ΠΗ λυ] .A 
ΠΗ λυ". — 8. 5àm] Ὁ nav, — ib. ἡση 11 Ὁ aet sic ; Α amqir. — 8-9. far : av : ἈΠ : 
"ca£n] O ΠΥ] τ nov : ATHOAT : APA: απ ἢ; Α (ATE : AUHOAT : APA: nchf£n. — 
10. 441,7" — à*inav : *n7"] O 3257: 0f£n7- : rnc : AZ. : TOAR, : avg : ASA : 9h 
9" : h"L"; Α fm : 352: τ PU : 9"DA : bZ o: WAR : Xy : AA) : 9475; le nom 
propre iYaà : Ae est écrit sur un grattage; un autre nom propre : flZnT : An.eiKn est en 
surcharge. — 11. mrovawr] ΑΔ wTavàa. 


soldats, afin de tuer Philippe en cachette. Tandis qu'il priait, en se tenant 
debout dans l'église, on le tua là. Il devint martyr. 

10. — Lorsque le patriarche de Rome eut appris l'histoire de sainte 
Eugénie, il la recut auprés de lui et l'institua abbesse sur le propre couvent 


10 


qu'elle avait báti. Les religieuses de ce couvent étaient environ trois mille . 


vierges et trois cents moniales. Les deux eunuques qui étaient demeurés 
avec elle, 1] les institua évéques sur deux villes. 

11. — Un autre juge arréta sainte Eugénie et la supplicia en divers 
supplices, au point qu'elle rendit son àme et devint martyre pour le 
nom de Notre-Seigneur le Christ. 

(Que sa bénédiction soit avec notre pére Za-Manfas-Qedous pour les siécles 
des siécles. 


Salut à Eugénie, qui se fit semblable à un eunuque 


[55] LE 8 TAHSCHASCH. 597 


fla : nc fà: 2710 : σον ἢ] : Anz 
ORE : ἈΠῸῪ : GARD : Alfr τ ev AO τ 

han'7] P] : 9^ £C : Aov'727] 774 : "1g : A£:Ao x 
Anh : ΠῚ : ?Cn : nj: 9.1. Δ : A0 ::: 


1. — ehof : (id: : 0NT : 0999 : à : p^ 4 τ ἐνραν τ ne : tiae : 
WHA7"AP-goo : Ane - 

2. — ΦΛΉ ὦ : 954 : 0 : Doo : AU : ao(coo( : (727 : Aav- : σῇ 
CJ* : aAav-"]: : ne : A937 τ mgovATP : ΛΆΜ AT dSC : HA?A : 41:0 
V τ 0A,0 : Avav- : DAE: : aus. : ATH : θα : OUI : 9"XqT ᾿ 


1. 2771] ΑΑ 0m. — ib. avrna] LA. arn, — ib. 850] LÀ. nca. 2. ox e^] A 
(Agsp. — 3. &av77]p"] O 7571}. — ib. hav7rpF] Α om. ἢ. — ib. a£] Ὁ. A. a7] 
£g. — ^. ἢγν ΡΨ : ἈΠ] P n7 : &177* : 00; O ny : ΡΊΔΡ ΑΨ : ho; Α gel o: on. 
— ib. 0 add. le salám suivant : à^7* : ?vflA : «Pech : avpmpot S ANO : och s € 
TM τ «TAA: ἼΔΩ τ AU: noo à: DLP i: Q7)" :: AGO? : ORO : 997p] : ἈΎΗΝ 1 
ΠΛ ἢ : ?^4( : ^T. — 5. onóf : (md : ówr] Ὁ. LÀ. omi: : ὁλῆ : nof. ib. 9551 .A om. 
— ib. *ja-] O da; .A ἡφ. — 7. ovra] Ὁ om. à: A om. ἢ. ib. ane]? : Nov] P on 
9], : Δ συ. LÀ aav : av, — 8. m] LA om. — ib. ogavanp] P ogovAnA? sic, — 9. e 
A£&] O og; Α om. — ib. gin] A. eon. 


Pour le Christ, en sorte qu'elle aspergea les fréres moines. 

Je proclame ensuite la justice de son pere Philippe, 

Qui s'occupa plus du royaume du ciel que du royaume de la terre, 
Àu point que, devenu patriarche, il reprenait les évéques. 


5. ManTYRE DE saiNT VicTOR. 


1. Incipit. — 2. Origine et éducation de saint Victor. — 3. Victor remplace son pere 
dans la charge de préfet. — 4. Il est emprisonné à cause de sa foi. 5. ΠῚ subit divers 
- 7. Martyre d: saint. Victor 


supplices. — 6. Notre-Seigneur lui apparait. 
8. Son ensevelissement et sa sépulture. 
|. — En ce jour aussi fut. martyr saint * Vietor (Fiqtor), de la ville di 
Schàw, du territoire. d'Asyout. 

2. — Le nom du pere de ce saint. était Marmar; l 


était Marthe (Màrtà). Quant à eux, ils étaient des justes 
pas d'enfant. ll& continuaient. à 


!' norm di «à mer: 


Ils adoraient. le 


Seigneur sans peur. lls n'avaient 


598 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. , | [56] 


fll: A757 ἡ 0A9"11 : T-o02. : A7 Ads C: DA fav- : D0eAT: : too: 
020 : (Cop : 1" : Anar : "IC : &donc τ 00A£ 4 : Ao : ΠΛ ὙΠΊ" : 
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9. — Off : n9 : ZhovT : OP : ACCU. : “ἸΩ : TRIPS Sono : Ὕγ. Δ : 
av(475 : 0071 : A(j-U- : Ano» : O07 : 6n s 

4. — (flavQÓA.U- : 049"€42 : 49ST : e»9ÓA : (€ d : eAAnT : 71: 
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1. 41:5] A 0m. — ib. ongnt].A om. e. — ib. “συν O, A a«T. — ὃ. θυ. Α 


07V. — ib. A0MTpE : "4C τ ἀφ] Α om. Urb : "Jc. — ^. A070] Ὁ A67»; Α om. 
— 5. 8] A 1. — ib. ong] .A os. — ib. Mv] A om. — ib. atqae τ νὴ ΑΑ om. — 
6. 5] .A Zàe. — 6. o^3"e&^£4 : 5T : evvT0A] P 0om.; O aon" : 5?7^&44 : ^57 : 


avàA. — ib. ev AAT] A vt"rT. — 7. avhs77] O avi777 sic. — ib. hi0] O 009; Α 778. 
— ib. gVThPav-] Α ρα». — 7-8. ance] A anca- £n. — 8. n gavam] Ὁ. Α om. x. — 
ib. avi 7] ΑΔ av7nh. — ib. ante v2, Α add. ῃ. — ib. «a-] O tia-; Α a- est de secon- 
de main. — 9. ?:5/"av-] O, Α £:577779av-, — ib. 0714] A 0m. o. — ib. ante nv ree 
9? A add. e. — ib. (^ : àm ev] Ὁ om.; Α ifs : avi»ce"y : Weg. — 10. 7 enc] 
A. NiaUwfüdsc. — ib. fü] Ὁ. Α nA. — 11. e39"X*7?] Α e7"x*5^. — ib. ἈΊΠΦ] Α 
ἈΠ», — 12. ne] O, A ane. — i5. nmi] O zunt. — 25. vt] O, A. om. 


prier et à donner de nombreuses aumónes aux pauvres. Puis le Seigneur 
agréa leur priére. Cette année-là, Marthe, la bénie, concut ce Mar Victor. Elle 


l'enfanta le 9 de Genbot. Puis elle l'éleva dans la discipline et dans la crainte 
du Seigneur. 


3. — Lorsque Victor fut àgé de vingt ans, son pére le conduisit vers le 
roi. Le roi l'institua préfet à la place de son pére, car ce dernier avait vieilli. 
4. — En ces joursà ou peu de jours aprés, la lettre de l'empereur 


Dioelétien (Diyogletyános) arriva au juge d'Ensná', lui enjoignant de 
iuer les chrétiens qui n'adoraient pas les dieux. Lui-méme, le juge 
vint à la ville de Schàw rechercher les chrétiens. Alors des gens 
méchants aecusérent saint Victor, en disant que lui-méme adorait le 
Seigneur purement. Aussitót il ordonna de l'amener. On le fit comparai- 
we devant lui. Lui-méme le contraignit à sacrifier aux dieux. Lorsqu'il 
lui eut refusé, il ordonna de l'enchainer dans la prison. Tandis qu'il priait 


5 


10 


[57] LE 5 TAHSCHASCH. 590 


AA. : (IUC : CF. : "I(bU- : e»AAn : ἈΠ“ νην τ 59D: "LA : A04 
*4: αὐ : 0g - 074-0 : (T : 4930 τ f : PAP : FUO-D- : 4.5: 4. 
Ff. τ A7" Ad. : T0NT : C09 : mone p : “1, immer ::: 

9. — O00-h'kz: üFfF. τ "ML: Se pAT?STD :7 RAF : 002c00 : 42.4.0 
2 : ADfSU- : O-EO-U' : noo : £7] m : 49" A9" AT : ATL Aj ἐν τ of s nt : 
£o» : OA : AU : Ah. : £59 : hn : (0: Amomgsn : ems τ Ἢ 
7M. : ὯΔ : 8U- : & 20-0?) : ΔὮ : OA : (979 : A9"zh : £6 τ AAA 
CT : λον : Ah : ACET"UR : ΦΊΛΟΥ. τ 0A9?1M : AC: AÉQDUS : 0A 
GU: : OE. : A70 : (h^ τ reb : ATU- s AMI : Deo : CA? : adver : 
hiCw : che» : 0€09:9 : ΟἿ : Uh : (IUE : ODE. : 0 : σοι ἢ : A?I 
ΙΔ : OZ: ATIÓwZU- - 


1. ante eZe Α add. £A, dittologie). — 1-2. evAn : ^" wfüh.c : PAD o: 7E a: 
004) : axi : à77€] Α Δ. : συλγν 7" : “ἼΣΑ τ aed o: üc]g τ oho4£0. — 2. m^,4-(] Α 
0,47. — ib. 6,1 : 49h] Α 0m. à. --- ὃ. ooneg p] A om. e. — ^. ead] A ea 
ἝΔ. — ib. oaa] P om. o; Ὁ om. o ct à. A-5. t2-46:5] P T2452:5 sic. 5. efr 
ay] Ὁ oga-y, — 5-6. ^2"57"A» — ὡσ“1. O om. — 6. en] Α envy. — ὁ. wüte£] A ἈΠ 
he av. sic. — ib. &19 : a ,m] A yo : mLmavs, — ib. waompega] O saosmmegz: LA om 
geh. — ib. avh-"ry] Ὁ avp7r sic. — 7. a7?*] P ay9^» sic. — 8. »nen] Ὁ μην: Α ^nen. 
— ib. n/r7"vn] .A £&Tovam. — ib. κῃ 4.1 A noZ&. — ib. Nga] O weauravs, — 9, oogr] O 
oo0eg?:.AÀ oge.— ib. onm] Ὁ onum. — ib. nov] .A 0m. — 10. mcw : συ] Α ncn : Ado 
C. — ib. ogngpy] Ὁ ooàaegep; A ogeger, — b. am] 0, A om. o. L1. eH] Α o 
Th. 


là, l'ange du Seigneur saint. Michel (Mikà' 6b descendit vers lui et le fit montei 


* 


au ciel. Lorsque les. gardiens de la prison ne le trouvérent pas, ils 


[furent troublés extrémement. Sept jours apres, ils le retrouvérent. Ils le 
conduisirent vers le juge. 

5. — Lui-méme l'envoya vers l'empereur Dioclétien. Ce dernier se 
montra tendre et se montra doux envers lui, afin de le détourner du cult 
du Seigneur. Lorsqu'il fut fatigué de cette tentative et lorsqu'il ne. put. pas 
le persuader, il l'envoya et le dirigea vers le juge Eustache (| Awtáko 
yànos) en disant : « Voici que je t'envoie Victor. il ute, quil 
sacrifie aux dieux. S'il te refuse, n'hésite pas à le tuer. Puis on. lu 
ligota les mains et les pieds et on lui mit un frein de fei dans la bouclh 
Le juge ordonna de le faire entrer dans la cale d'un. navire et de l'em 
mener. Tandis qu'il se trouvait là, un ange du Senrmneui descendit. vei 


lui et le délivra de ses liens. 


600 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [58] 


6. — aA9"1l : Af Ach : “ἢ : aono? : οῷρη ὦ : Az : ero : Aa» 
To72 : 9"hÀ : "Tw : 249 5 00(5V : T 41207 : σοι  Ὑ : 016 : A702: 
15 : OA9"WH : AC : Oy : (seb o: qb τ 0A7H : Uh : fU? : Ah 
TCR τ £575: (MA : CY? τ oAOZE- : 0,55 τ 05.0 : ni : £2 
C : A9"£: τ ONT τ ὭΠ Ὁ : FAPPZSEB τ Οσυγῃ 2.1 τ 08,2,0-D τ Yo τ Θὲ Ὁ 
(0-07 ἘΞ 

7]. — off : à9"9 : Wr : σον. : T9707 : fill : Ρ9"ΧᾺΡ : 09 

SM 5, τ ho» : &€O-P : 07m x 0$35.n0 τ 0007 : 04710 : ATIATCE- : C08 
Of(b7 : Aul : no» : €07"C9? : λό : ml : Zénh : ognden?9 : eva : 999 
Té : Adel: : ὁΔΊ τ 059"£€44211 : 0&9 : ax : 9935€. : AMT τ ny : 10 
Ὥλξ : nav : zo : "1€ : fpa, ::: 
8. — 07"2U-f τ A. ga-bh- : AZ" : 0.7 : HAZ : SAavo- : 075. : fl 


1. e4hà — he hey7] Α om. — ib. epsna] O om. à. — 2. "rm»] 0, A Ὑ 
"MU. — db. enn] Ὁ onn. — ib. 49**»] .A 0m. —3. aa91 : hac] Ὁ onec. — ib. n 
ye] Ὁ om. n. — ib. hàTCA*] .A oAüMTCA?. — ^. fàz24] Α awez^. — ib. ono] 
Ὁ ono«£. —5. 1.2] Α om. — ib. Tv] .A om. — ib. guxgz] Α eoe. — 7. wr] 
O om. — ib. *9"0*] Α 1.255. — 8. ma» : geaxyp : og'm] JA eo» : mo» : gm. 
— ib. 00iv] .A nv. — ib. eov] Ὁ oe14. — ib. εἰμὴ} P cnn sic; 0, A cna. 
— 9. nov] O, A om. — ib. o gnati»] A oegnafip. — ib. avn7] Α aovmo. — 10. a-nT] 
.À om. — ib. g""j8g : AW. : WT : (flaz] Α 277/52 : (eT : faz. — 12. n gaxbn.] O n.go00n-; 
.À &mpA. — ib. 7" ἩΓΕ : fid : Δ] LÀ. 27" (eT : faz. — ἰδ. 029] .A oze. 


6. — Puis on lamena au juge. Le saint se mit à maudire le juge 
avec son empereur infidéle. Aussitót le juge s'indigna et le supplicia d'un 
violent supplice. Puis il l'enchaina dans la prison. Tandis que Victor se 
trouvait là, Notre-Sauveur lui apparut sur un char de lumiére et lui donna 
le kidán. Quant au saint, il fit, depuis ce jour-là, de nombreux miracles et 
prodiges et il guérit tous les malades. 

7. — Lorsque le juge eut appris ceci, il se fácha. Il ordonna de l'amener. 
De nouveau, il s'efforca de le persuader et de le séduire. Mais le saint 


* p, 


Eo l'outragea et maudit ses dieux impurs. ἡ Aussitót le juge ordonna de l'atta- 


cher à la queue d'un cheval et de le trainer pendant un jour de course. 
Ensuite on le jeta dans le foyer d'une maison de bains. Ainsi il acheva 
son combat d'une belle maniere. 

9. — Quant à son corps, on ne le tira pas de cette maison de bains, 


[59] LE 5 TAHSCHASCH. 601 


$?2züho- : 111? : flAAnn : woe? : 0A9?25119 : (IAZO- : 02. τ ἢν» : 
2.1 : ncirt: e^ :: 

fliZhd: : Ark : σοὶ τ &dboC τ n2 τ 9?DA : «de . σοὶ : 
54 : Ado : 449? - 


(1^7" : Anne : à9"h : 9?0-11 : A9" AZ.0* - 
00-9? : ἢ : A9"? : av : 0,0- :: 

& bnt : (0710 : HACA?n : beo- Ὁ 

£12, : (bH : Ao» : αγη ἢ : (0uo- s 

f.» : f9"on : he» : "1, : ῤω»- :: 


1. 0592?""1? : fin&o-] Α on? : onügao- sic. — ib. adrA.] Ὁ. Α mno. ib, 41. 
v] P om. — 2. tt : ncit:g;] P, Α tT : nce. — 25. new h*hav : 5577] O nznt : 
ΔΉ 9 avi Ρ : bmc: 99A : Pd. : TOAR : og : Λόδου : 579 : ἈΠ, Α 4d: s 
ΔΊ: 1 συ] EA : dpamc: mr: 9?DA : 4e RA : X76: Aso : 599; le nom propre 
ΠΝ : &*"* est en surcharge; un second nom propre : 44 : mica se trouve sur un 
grattage. — 5. A contient deux salám à saint Victor; le premier sa/m est propre; 
le voici : 449" : ΔῊ : av(*,P : δ (7)0- ἢ: ῃ ραν : n7? : d^ &ih : AA : AOL"; : δ V7 6. Zhbeme x 
ἀρινα κα ἡ σ] : Wgana : ax :: NTOavoz τ "IAM? : OVE : κά, τ PI: 08a z moo : And : "ges n 
γῃ. : φῆῇσν : ῃ4ὦ". — ib. 970-1] .A 0m. — ib. ?"n&ax] Α 277 : We : NC, — 7. WC] 
A nühchgu. — 8. gn 72]O gi7z sic; Α ey sic. — ib. ἀν ἢν] A. om. m. ib. 
nao-] O nio-. 


mais on descendit avec une échelle, on l'ensevelit dans de beaux vétement s 
et on l'embauma avec des parfums. On bàátit sur lui une église. 

Que la bénédiction du combattant Victor soit avec. son cher Za-Manfas- 
Qedous pour les siecles des siecles. 


Salut à la mémoire de ton nom plus odoriférant que les parfums 
Et plus suave encore que le miel et le sel, 

Victor, toi qui es une brebis dont l'aspect est pur. 

Qu'il devienne mon rachat, puisqu'on t'a immolé à Schw, 
Le sang de ton martyre qui a été répandu comme l'eau. 


602 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [60] 


ott: : óNT : hófl : n5 : Tah(av- : AGA71mn : 0/857? : ΟΠ ἢ : 
£«h70 : 94, A2D : ἈΠῪ : Aho-27? : mr : aT 25ALT - 

A20-fav- : aZ n-f-av- : CUM : 9?hÀ : T7735: A,.90- : Ado : 499? :: 
A77 ::: 


od: : ὁΔΊ : hófl : à : 1 ἢ 4- : At : noD : 7T : A99A ἢ 
n : Πάδλσο : ἢ" :: 
A7. Ald. : €9"di? : (13a : AG : A: ACD: δον : 492? :: 


(A9? : Ah : A Ao-T(C D : 0-0 x 

ct : ATWOA ::: 

fla : A.20-h : nCh-f-à : 9"hÀ : AÀ : née : HA :: " 
AUI : ἢ : Uv : fidel : 20,8 : Κ᾿ x 

Air 5A07 : fla rh : MA, : 274-0 : 


1. »7] O om. — ib. a&,A"rmn] O aZA1m0; LA ac pmnc, — ib. oncnea] A oacnea. — 
2. acq] P acdo27r. — ib. aoT258/r] Ὁ 0m.; A T2&.A/F sic. — 3-5. Ane συ. — 717] O Ane 
av. : OlZn-£av-. : fU : 79h : «doo- : TOARE, : avg^47; : δον : 9579 : A7L7; Α Ane 
av. : Ol ἔσο. : eV : 9D : αι φιῦσο. : WAR τ K£77 : Aaa» : 587^; le nom propre Waà : ΑΨ 
est en surcharge; un second nom propre : 31, : n,?(-«à se trouve sur un grattage. 


6. MÉwoinE pkE FinEewTOS, ΡῈ HawáNvá, nk BanacHrE, ΡῈ JEAN ET 


ΡῈ PuiLiPPE, PERE Ὁ Βυσέκιε. 


En ce jour aussi est la mémoire de Filentos, de Ἡδηδηγὰ, de Barachie 
(Barekyos), de Jean (Yohannés) et de Philippe (Filpos), pére d'Eugénie ('Aw- 
gànyà), martyre et combattante. 

Que leur priére et leur bénédiction soient avec notre roi "yásou pour les 
siécles des siécles. Amen. 


7. MÉMOIRE ET SALÁM DE SAINT ÉELEUTHERE. 


En ce jour aussi est la mémoire de saint Eleuthére ('Elàwteros), martyr 
de Dieu, qui a achevé son martyre. 

Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de son cher 'Aqba-'lyasous pour 
les siécles des siécles. 


Salut à toi, bienheureux Éleuthére, 

Martyr du Seigneur, 

Toi qui as été le compagnon de gens qui ont été tués pour Jésus-Christ. 
Que je me trouve là oà tu te trouves sous le grand autel. 

Fais de moi, par ta priére, un homme prédestiné. 


ον HX 


"um 


LE 5 TAIISCHASCI. 603 
III. — Propre '. 


1. — od: : ὁΔΊ τ δῇ : y τ dh. : ΔΆ ΤΉ : 05 : AR : "Hé : «31 
ét: ΕΠ Δ τ 7A: mme 28A τ 089, : A0: ATL νην - 

2. — ant : A PU- : D(-Z-7 : av]: : my : 6.6 € τ ATL ATI : 
0071 : (b T : nClr:g7 : mAav-rEZ : 789987 : "2. :(DooQ$P(Qpp: 7A 
A7 A-duC :: OA : ΤΟ ΔΑ. : Wr: PS : AUS : (TV : Or r9"UcT : 
(Δ ΟΥ̓ : h".AcüdwC : Tügoo : 5 94 : uy : ovfuhz, τ LOT : ou 
Cgt s ochü : (a-nd- : ΔΙΊ τ ACE : ng2nA : oná : ws τ DAE : 0 : 
ΠΔΊ : ΔἼΠΊ : "H6 : 451: : Agavso s ohóf : Zh : AQ : A520 : ATH 
4 : (202^ T€ : (Fm : 0f: £a : nAAUav- : £4A : 03YLA€ : πώ : 


0 £(b : ACa-m : Ade: : Co : ORI : ἃς διαὶ : A9" ACT τ 09720, €T τ 
πὴ : git : oghl7b : Adel : 8d : OoRdeb : PA τ A900 sp uh 
^. esvq«PcpF] AA ἀσυη 4. 27 sic. — 6. mvx*h] Α αὐ. a. — 7. onn] A zna. — 
11. oewr] Α oracrr. 
III. — Propre. 
8. Vig nu saivT PEnE Anna. Ganna-Názniwr., 
1. Ineipit. — 2. Origine et éducation de Gabra-Nàzràwi; son élévation au diaconat. — 

3. Son monasticat, son sacerdoce, son évangélisation du Tigré et son ascétisme. — 

4. Quelques-uns de ses miracles. — 5. Son état de sainteté. — 6. Ses dernieres 

recommandations au sujet de l'orthodoxie; sa mort. 

1. — En ce Jour aussi est la mémoire du saint Pére Abba Gabra-Nàzràwi, 
vierge, pur, ascéte et zélé pour la loi du Seigneur. 

2. — Ses parents étaient nobles. Eux-mémes craignaient le Seigneu: 
et observaient la loi de l'Eglise. Ils étaient aussi des fideles exeellents "^ et 
aimant le Seigneur. Lorsque ce saint fut né et eut grandi dans la sagesse, e. 
dans la doctrine et dans la crainte du Seigneur, il fut ordonné. diaere. ἢ 
scruta les livres des prophétes et des apótres. |l trouva dans la Lb. 
mosaique le passage qui dit : Celui qui à violé le sabbat et 
Jour du sabbat, [aire une auvre, qu'il meure de mort?. En outre, il trouva 


commentaire d'Abba Sinoda (Sinodás) sur le texte : Honor: 

diligence, oà Abba Sinoda parle des deux sabbats. ΠῚ comprit mon Evangilh 
qui dit : Qu'un seul iota, un. seul trait et un. seul pet 

la Loi et des prophétes. Quant. à. celui. qui negl 


1. Le texte, propre à A, du récit de la Vig nu satvr Ping Xuna GannacNAznAwWwI v 
souvent incorrect et trés obscur; il est méme parfois manifester lt 
graves) et incompréhensible, — 2. Ex., xxxi, 11 


, 
87 r* b. 


*A 


604 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [62] 


0-0 : θιῳῃω.Ὑ : (1oo7]2"]- : dmg :: not : ΔΗ : (b : £757 : ΠΑ." 
£15, : ἈΠῸ" : QAav- : 0745, : 16:0 : ΟἿ ΟἾΔΑ : eaa EA, : 0n : CERA :: 

9. — (DA9" €:^4, : ἀν : ἢ : Alt : ΠΡ ἢ : 0A. : AA? : ἈΦ 6?D: 
n£-n : 2823 : ovn : ἢ’ 1Π»υ- : 0A9?1 : ?f07. : (Hn : 2? : air : T 
2U : (129? : ofl2à-lr : 0A9^"€441 : 1500 :: 0^9? : Tw go : ΔΈΩ. 
£C: σις τ TT7)Z-€ : 9"hÀ : AQ: 964-0 : ΘΗ ἢ. : evAdcmáaT : A7HLA 
(du : ὯΔ, - 0S: Avon : hort : Ab: ASTU : ΟΡ.) μὴ» : A?7LI, 
AdfüdsC : €&4€ hA : arf. : ἢ “Φ : 007"A : AD: 90490 : T-éecT : ὦ 
&bà- : ἃ. ΠΩ : ΟΊ Am : Mes" av- : (ld. 9. : ATL Ande C : T7] 
0n :: ΟΖ : 9511 : fU : OvbDHA. : θυ: : Ὧ1 2 : arc : 98 : 
αυῦ : ?4fl : "FAHnaie : ome : d2023-r€ : Gu"? : amc : dA : na»: 
T«D- : 02"C2523-T : 9" : Anh : ücn : o240 : üT : 7LIELU- : A7 
(là : AXCP : 079€ : 10537 : A.E27"h- : OnUS TZ : (IUA?7 : 0g 


6. aon7a.] Α oTiwyo- sic. — 9-10. T7017] .A T1014. — 10. 2111 A T7"zT sic. — 
12. o;7c93-T] ΑΔ o"7ca27F. — ib. aT] Α av. 


précepte οἱ une. seule parole relative au jour de précepte, il deviendra petit dans 
le royaume des cieuc'. En outre, il comprit ce que dit Notre-Sauveur : Celui 
qui m'aura pas abandonné son pére, sa mére et encore soi-méme ne pourra pas 
me servir el devenir mon disciple?. 

3. — Lorsqu'il alla vers notre Pére Grégoire (Gorgoryos), fils spirituel 
de notre Pére Honorius ('Anoréwos), de Dabra-Segádjá, 1l se fit moine auprés 
de lui. Puis il persévéra dans un grand labeur, dans de nombreuses 
veilles, dans le jeüne et dans la priére. Ensuite il alla au désert. Puis il 
fut ordonné prétre. Il désira aller au pays du Tigré (Tegráy) avec Abba 
Jaeques (Yà'qob). Ils expliquérent aux moines les Écritures du Seigneur, de 
l'Ancien et du Nouveau Testament. Abba Gabra-Náàzràwi révéla sa pensée à 
Abba Jacques et lui dit : « Le Seigneur nous aidera. » lls travaillérent 
ensemble. Mais Abba Jacques agit avec ruse. Abba Gabra-Názràwi lui dit : 


ΝΟ travaille plus avec moi. » Ils se séparérent l'un de l'autre * sur la volonté 


du Seigneur, en disant : « Nous nous rendons libres l'un de l'autre. » Abba 
Gabra-Názràwi fit un monastére là. Beaucoup de moines se réunirent auprés 
de lui. Il. fit des canons là. Il observa mes commandements, la gloire de 
mes deux sabbats, la gloire des fétes d'obligation et les régles monas- 
tiques depuis le matin jusqu'au soir. Il observa les heures, chacune en leur 
temps, sans cesser. Il défendit de prendre le bien d'autrui. Il défendit aux 
prétres de recevoir des soudoiements. Il défendit de maudire, au nom du 


1, Matth., v, 18-19. — 2, Luc, xiv, 26, 


p 


E 
, 


[63] LE 5 TAHSCHASCH. 605 


go. : (Meo : A7. ἐν. : my : nes : ont τ eouuia- : Ag.d4 s AA. 
U- : OAAR : *Hb9" : A20 : hn. : E: Aq : AQCP : ΔΆ ἽΗ And. 
C * fife : 7LIL :: 0HAG. : Def dielu- τ ad : Ad z 055, τ eb : oAHITÓ : 
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2. aan T] A AaAn- T. — ὃ. e^va.] Α eava- sic. — 13. r0] .A wwvA sic. 


Seigneur, qui que ce soit. Il instruisit ses enfants spirituels. Lui-méme 
n'eut pas de mesure pour la priére, se souvenant de ce que dit David 
(Dàwit) : Je bénirai le. Seigneur en. tout temps. Toujours sa glorification sera 
dans ma bouche'. En outre, (David) dit : Je méditerai les commandements et 
Je m'oublierai pas tes paroles?. David dit encore : I| ne se trouvera pas 
avec σοι qui louent οἱ il sera. écarté. de la glorification celui qui répand l 
sang. Durant le jour, Abba Gabra-Nàzràwi ne mangeait pas, sauf trois 
jours par semaine. Constantin (Quastantinos) aussi ne mangeait que du 
pain. Abba Gabra-Názràwi s'appliquait à méditer la loi du Seigneur. ll 
se rappelait à lui-méme la Passion de son Maitre. Ses larmes eoulaient. au 


point que l'escabeau de ses pieds était mouillé. Il était embrasé de l'Esprit- 
Saint et se souvenait de ce que dit Notre-Seigneur : Bienheureur p qui s 
lamentent maintenant, car eux-mémes se réjoutront^. |l. était. pieux au. point 
qu'il adorait le Seigneur, méme en allant à cheval. Le désir du monde ne le 
vainquit pas. ll était l'ami des étrangers, se souvenant des sept diacres 
Il étendait su main droite pour donner. ll se souvenait. de. e qu avait 
dit le bienheureux Zar'a-Syon. Il se tourmentait lui-méme par le froid, 
par la nudité, par la fatigue et par la sueur, se souvenant de que 
Pierre a dit * à Clément (Qalémentos) : « Réprime la puissance du Maudit 
par le jeüne, par la priere et par de nombreuses veilles pendant la. nuit 


A l'exemple d'Abba Isaie, il. ne prenait pour lui-méme aucun avantage sut 


1. Ps., xxxi, 2. 2. Ps., cxvirn, 10. 3. Matth,, * 


tT 


606 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [64] 


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fleoi-l: : Ao" : (2c : (Lc : 455 : 585052410 : zT : δῇ : T4272 
Ἔ : ANT : 

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7 : h9" dp ga : Qn :: 055 τ ὙΠΊΕ τ A995 : ov YRZ-LEU- : "RC : OAdeT : 
énf : As : EE, : 9?00, : 27" : 0? : 12. : "1 : A9?"A- :: 0021 : 
held : o7"9Pó- : amv : ne» : σῇ, : ar C40 s 0A W-0 : 2.35. : AA? 
fefiduC : οὐ δά, : £dd s ΘΓ ἈΦ : 0571407 : (TF : RCOHE97 : 060 : n 
en : 4 : 79?£. : συ ἽΝ : All-fd : 020-Pav- : AAMZU- : ACA AU- : A9? 6.42: 
T : 0e7nv : 10 : AÀ : UAO. τ U? : 000574 τ ^4. τ (AT T- : emqupg : 
0 €(bÀ- :70- : Ahl" T9 : 0ACESq d : 9" PEZ S: OATTE : 290n, : 0A0T TT : 


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A ga9"C. — 5-6. eqmmo»] Α ersump. — 9. 7977] Α "rpm sic. — 13. vaa] A 
Uhm- sic. — 1^. emwwrrP].A onbrT sic. 


ses enfants spirituels, soit dans la nourriture, soit dans la boisson, soit dans 
l'assaisonnement des mets. ll observa, dans la pratique, chacun des canons 
jusqu'à lafin de sa vie et jusqu'à son départ de ce monde. 

4. — A notre Pére Gabra-Názráwi furent donnés la science, l'intelli- 
gence et des charismes nombreux : expulsion de démons, guérison 
de malades, accomplissement de prodiges et explication de choses 
cachées jusqu'à maintenant. Par lEsprit-Saint il connaissait tout. Méme 
lorsque ses enfants spirituels le consolaient, 1] leur rappelait leurs 
péchés secrets. Il percevait ce qui se passait dans leur cour, avant que 
cela eüt lieu. En outre, mentionnons quelques-uns de ses prodiges. 
Premier miracle. Il trouva une fois la grand'porte du monastére verrouillée. 
Il tourna son visage vers son Dieu. Le Pére Abba  Gabra-Nàzràwi, 
aprés avoir offert le saint sacrifice et aspergé la porte avec de l'eau 
bénite, la vit s'ouvrir. Quant à lui, sur la volonté du Seigneur, il passa 
avec ses enfants spirituels. Deuxiéme miracle. Etant jeune, il restaurait une 
église. Il trouva une colonne tombée vers le sud. Il appela ses propres 
disciples. Une heure aprés, il y avait environ dix-sept moines qui se trou- 
valent là. D'autres aussi vinrent par nécessité. Il leur dit : « Allez, soulevez 
cette colonne et n'hésitez pas. Pour la conserver soulevez-la sur la volonté du 
seigneur. » Ils ne purent nullement la soulever à cause de leur méchanceté. 


5 


10 


[65] LE 5 TAHSCHASCH. 7 
ΠΑΡ: ATUM ἈΠ : 0^9 τ A9"): Aga; 


5 (9 ^42 : cn 

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— A7"C : 0639 av- : ΛΆΓΡΙΝΜΊ : τ} : Cep ide: eh£:g z DÜUACC :À 
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| ΔΑΦὴη ἢ : (1a-D- : 97796 : me : A£&Advb : (820: ΔΊ : EP τ Π1: τ ἃ 
| Óc.4. : 0h27" £^ C1 : 240-25 : T0 : 01L90 : ὁδοῦ. τ d £n : ἢ συ. τ ?n 
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Ὁ. — Or: Tc : “ΦἼ4:Φ : 37097 τ OFT : 3) : mellis : o 


2. αν} Α (avi. — 4. n4] Α sic. — 5. oC] Α sic. — 7. "IAn].A "tuA sic. — 7. «νὴ 


| icf] A sic. — 9. &7rF] A ἈΎΝ. — 11. mcy] A. dime sic. — 12. hr : A15] Α Non s 
᾿ς AME SL. 


Ensuite ils la coupérent. Elle avait une épaisseur de trois coudées et, à partir 
de son sommet, une longueur de trois mesures. S'acharnérent à soulever cette 


colonne beaucoup de gens, des ' moines d'un autre couvent : du sanctuaire 
de notre Pére Jean (Yohannés) et des gens du monde. Ils ne purent pas la 
soulever. Ils dirent qu ils l'abandonnaient. Abba Gabra-Nàzràwi pria sur la 
colonne. Ayant achevé sa priére avec des larmes, il leur dit ensuiti 
« Soulevez-la. » Ils lui dirent oui et ils la dresserent sur la volonté. du 
Seigneur. Troisi&me miracle. Il envoya ses disciples dans un pays ὁ 
à Hadyà. Son disciple Isaac mourut. Notre Pere Abba Gabra-Nàzràwi le sut 
par l'Esprit-Saint. Il dit au prétre, à l'autel : « Souviens-toi d'Isaac (Yeshaq 
c'est aujourd'hui le jour ou il est mort. » Six mois apres il. retourna 
à son pays. Il annonga le jour de la mort d'Isaac. ΠῚ se trouva étre ainsi 
Nous avons mentionné quelques-uns de ses miracles, mais nous avons omis 
les plus nombreux. 

9. — Notre Pére Gabra-Nàzràwi exhortait, chaque jour, les fideles, ] 

PATR. OR. — T. XV. — Fr. ὃ, 


TUA, 
87 v9 b. 


608 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [66] 


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g^ : ovi: : 4A? : DP : ATA : di : 054] : eco : 5970 : TATE: 
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AQ: AA : AovoUYFE : DATEI, : ORARE. : AAE: : Ame T : en 
deflf?)ao- : 17" 2:2av- : (AFF : A92^ATfF- : An?lLAdeC : Ano : £4 
À : anu: : ASWPC : fln : hoo : 74:0 - 00-00 : "ré. : 8112-9 : ἈΠῚ : 
ὧδ : ea : air : 4*C7 : 9AÓAÀ : cma : 925 6:2. : ogar-^nn : AT 05 : 


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Hn? : AófeU'av- : (AT T : A0- : θ΄, s fA T : AR, : αὐ 100} : ὦ 
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fefidsC τ 0Hgáé. be : "FAHH : d Ede. s Dh : (b : 0-77 : AA : 74-7 : 
(16:4 7.συ- : QAAÀ : θήν. : (06:6 U- :: (rfi : AA : m5Z? : rd : Ao 


10. «à -Qo?] A sir 065. 


leur rappelait la mort amére et l'heure du dernier jour. Il les réjouissait 
par l'édifice du royaume des eieux, récompense pour les justes. Étant 
pasteur sans paresse, il garda son troupeau des loups, des hyénes et des 
serpents, ravisseurs d'ámes. Non seulement n'importe quel infidéle, mais les 
magistrats, les grands, les riches, les hommes, les femmes et les enfants, 
il les attirait et les reprenait au sujet du culte à rendre au Seigneur. En 
effet, l'Écriture dit : Aàme ton prochain comme toi-méme'. Lorsque le bienheu- 
reux Gabra-Nàzràwi, notre Pére, entrait dans l'église pour le sacrifice 
eucharistique, il élevait sa pensée des choses terrestres et faisait couler ses 
larmes, comme s'il allait mourir et comme si une source" d'eau était sur sa 
téte. Lui-méme disait : « La pensée des choses célestes me vient immanquable- 
ment chaque jour, tandis que je me trouve à l'autel. » Quant à lui qui était à la 
téte de ses fréres, il n'agissait que pour eux. C'est done admirable. C'est 
pourquoi nous déclarons bienheureux ce saint homme. Ce n'est pas nous 
qui le déclarons bienheureux, mais nous entendons le prophéte qui 
dit : Bienheureuzc l'homme qui craint le Seigneur et qui veut accomplir ses 
commandements | ezactement?. En outre, il dit : Bienheureux ceuc qui sont 
purs dans leur voie et qui vont dans les voies du Seigneur?. Gloire au 
Pére qui le choisit. Gloire au Fils qui l'aima. Gloire à l'Esprit-Saint qui 


f. Lév.; xix; 48. — 2: Pg ἀχι, 1 — ὸϑ. PS- ὈΧΥΠΙ, d. 


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10 


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[67] LE 5 TAIHSCHASCH. 600 


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£AlLZ : OIlAGZ : DA'SAo : 49» : ᾿σῃ 7 : 

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Adv- : Af.dpd : dg»Pav- : 47 τ €A : n999 : συγ τ S4 τ DAARD : Hoo 
dhCn-av- : 499^,(b : A9" 1 08502;h8-7T : hir 20,A€ : ἃ. 9" : A9? ZU : 
A.AC7T' : 0,4029? : Anh : ATA9? s Or : VEU7IS-H: τ ΛΔ τ ban 
συ- : AR"T0- : Hovhtn-mnao- : Οὐ ΛΗ : A9" £:46mnaov- : a eT : 0:4. T : 
0A, 0d Ad ATav- : 0A, £04 : S10 : 4 : odas : OA. FA^l4. : V£71 
qia- : OUS. : OA. 44. τ ἢ : UATU- : A9" pEroo : 9499 : "DA τ À 
7 : 00A : σὴ : 454 : φιλὶ : 0A4DI^5, τ yAqgyav- : 


 &av'y7]7 "fao. : O59"i-8 συ. : OD5"lUAvav- : 03"/hcd-av- : O&haAfav- : 


5. 907"?av-] Α αἰ "συ. — 6. n 20e] LÀ ἈΝΊ ) ΠᾺΡ sic. — 8. a gorr] A oder sic. 
— 9, hh": vov] Α n5: av, 


se plut en lui et établit sa demeure en lui. Gloire au Seigneur dans une 


seule divinité et dans une seule domination, sans séparation, maintenant, 
à jamais et pourles siécles des siécles. Amen. 


6. — Lorsque fut arrivé pour lui le départ de son àme de ce monde pas- 
sager, il réunit ses enfants spirituels. Il leur déclara, en disant : « L'Esprit- 


Saint m'est témoin que je ne vous ai enseigné rien d'autre que les 
quatre-vingl-une Ecritures, que j'ai réunies pour vous. Ne vous en 
alfranchissez jamais, ni à droite, ni à gauche. » Au sujet de la foi en la 
Trinité il leur dit : « Alffermissez ce que je vous ai enseigné. On ne 
comprendra pas cet enseignement aprés vous. Que les torrents et les 
vents ne vous ébranlent pas. Que vos édifices ne se trouvent pas sur le 
sable. Ne vous unissez pas, dans votre foi, à ceux qui sont hérétiques et ne 
révérent pas le Seigneur, dont l'existence était, avant le monde, avec. le 
Pére, le Fils et l'Esprit-Saint Paraclet, mais non " générateur. Une est la 
nalure des personnes divines; une est leur royauté; une est leur souve- 
raineté; une est leur clémence; une est leur miséricorde. Aucune personne 
n'est d'essence différente, ni faite, ni créóce, dans la sainte Trinité 


Le Pére est Seigneur; le Fils. aussi. est. Seigneur; | Esprit-Saint aussi 


T" n 


610 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [68] 


(410-2: : eC : OSaec : dn : bEOYT : 27^6 : A2 : ATI And C : ὦ 
DAE: OE: AM AdSC: o6. : 5427 : Δ5 Ade : Oo τ ἢ 
Ürrbk: veo: qb: Ade τ Aeneae. : AA : ne? : ΟἾΔ : ned 
ὑ : A9"zU'av- : A^ : δ΄ῃπς : UAQU'av- : ἄλλῃ : HET ζῦ.συ- : DAARn : ng 


TLMav- : MPEYT : 2"^6, : (72. : (A0 : 09? €:C : ΠΡ’ ΔΥΈ : o» : 


5290]. : (b : 97" m.C τ AÓ0MU- : AAR : HET720A7 τ T,9U- : Ana? τ (AOA 
do: A9"AA : p : OT poo : CADa9- : (A707 : Af : 00A : 0054.0 : 
$35. : Ao» : non : AÓAÀ : 7"Aà, : ADU- : HARD : 0-1 : 0-4: : 0A 
9" : Wr  Ὥδιι δ : OAAMLP : A& 44 : A0 : 7 : 802-2 : AoZ4. : ἢ 
(A9? : ha» : EA; FAnUIZU τ ΠΟΔΊ τ ATHE: - A99? £40 τ PC 

Atl : oflZhrk : eV : 9?hÀ : α:4:4. : IA : ΧΦ. : ASA : 4A9? x 


1. ^fz].À »finz. — 4-5. ἡ, 6΄:σἡ ἢ δοσυ.] Α ne71àNov-, — 6. ngr7t.a0].AÀ ueT7àhv. — 
9. fh] .A fi? sic. — ib. aed] Α agb. — 10. A7] A 50v. 


est Seigneur. Que pour la profession de cette foi votre zéle soit unanime. 
Aucune personne n'est plus grande que l'autre; aucune n'est plus petite 
que l'autre, mais les trois personnes sont, chacune, consubstantielles. 
hien n'est égal et rien n'est semblable à la sainte Trinité, au ciel là-haut 
et sur la terre ici-bas. Comme on a dit autrefois, c'est un mystére auquel 
rien ne ressemble, car il est au-dessus de tout symbole. Que le fondement 
principal de votre piété soit dans la foi au Pére, au Fils et à l'Esprit-Saint. 
Si quelqu'un ajoute à la Trinité, ó mes fréres, ou en diminue quelque 
chose, il est excommunié. » Puis ayant dit ceci et l'ayant enseigné à 
ses enfants spirituels, notre Pére Gabra-Názràáwi mourut en paix le 5 Tàh- 
schásch, le jour du dimanche, aprés le sacrifice eucharistique. 

Que sa priére et sa bénédiction soient avec son cher Se'la-Syon pour 


les siecles des siécles. 


LE 6 TAIHSCHASCIH. 611 
hm : SAM 2h s 


I. — Recension primitive. 


flv» : ἈΏ : OOAE: : Dov^4&h : 54 τ hh. τ h9"Am ::: 
200 fn : ONT : demhé : d c AS : mé : oth : d s 
0 B"LAddeC : £3" ΖΊ τ nant τ Ἀ“ΔΊ 


3. ΤΉΝ : fl yfe : PAID 1 amr] P. Ὁ ΤΉ Φ. i anm s PAD; Α vy im. : Aünpae i35. 

ἢ. — ib. h^imten] P ime; Ὁ »mAt*n; Α ἈΠ σιβοῦ, — ib. 40] Α om. ^. MO 

ἄν — ^7b7] P ἈΠΡῚ τ ΦΗΖΗ i fU : 9D ἘΔ ὁ Pe 039 DA : 94 i omn à 3A 

ἢ : A*Aa9 à: 5479. : 57h75; Ὁ (4H: i CERO: : AWO: CTOAR i mg 2 Som i87 i UL 

ΠΑ Ah: ΦΗΖΗΈ s gl τ 99h : eC :] 70€ : fO 2 aso : ἀλη: lo nom propre 

.. primitif a été gratté; le nom propre 7?& : mh, de seconde main, est mis en 
surcharge. 


LE 6 TAHSCHASCH. 


I. Recension primitive. — 1. Mémoire de saint Anatole, prétre : ἃ (90 r^ a ; P 97 
v? a); T (108 v^ b); O (6 r* b); A (87 v* c — 88 τ᾿ a). — 2. Mort d'Abba Abraham, le 
Syrien (récit) : À (90 r^ a — 92 r^ a); T (108 v? b — 111 r^ b; P (97 v» b —99r^a; 
O (6 r* b — 7 v*b); A (88 r^ a— 89 τ᾿ b). — 3. Dédicace de l'église de sainte lipsime 
el translation de son corps et des corps de ses compagnes, martyres | mémoire, : 


A-[(92 r"^ a); T (1114 τὸ b); Ὁ (7 v* b); A (89 r» b — 89 r^ c). Il. Revision 
ou Vulgate. — ^. Salám à Anatole, prétre : P (97 v^ a — 97 v^ bj; O(7 ν᾽ a 
A (87 v* c — 88 r^ ἃ). — 5. Salám à Abba Abraham, le Syrien : P (99 r* à; 


O (7 v*a —7 ν᾿ b; A (88 r^ aj. —6. Salàm à Simon, le cordonnier : A 59 r* b. 

7. (Cf. 3) Dédicace de l'église de sainte RHipsime et translation de son corps et des 
corps de ses compagnons, martyrs (mémoire, fragment de récit et sali£m : P o9 ra 
— 99 r? b); O (7 v? bj; A (89 r* b — 89 v? c). — 8. Mémoire de Batelsis, Soutito, 
Máryon, Mikà'él, Yolsàwis et Talmyos : Ρ (99 r^ b; O7 ν᾽ οὐ; A (89 Ὁ 

9. Salám à 'Élyàb : A (89 τ᾿ c). 


I. — Recension primitive 
|. — MéfMoinE DE SAINT ÁNATOLE, PRÉTRE. 


Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seu! Dieu 

En ce jour est la mémoire de la féte du saint martyr. Anatole | Antolos), 
prétre. 

Que le Seigneur ait pitió de nous par sa priére, Amen 


612 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [70] 


Ί. — ΗΠ: : 0T : hófl : hod. : bel τῆν : AD : Δ ΏΠΥ 95 : AC? : ἃ, 
vo: ACE : HUC : AD?€C? s OO : A9" 7rAdav- : AM : AAT: 
TO: ' 

2. — ἨΈ : ἈΠ : n2 : ἈΦ : Cir g? : müdeec : 95 2: Ὁ om : 
72$, τ "fl^ : 79€ : ong : nM: 9"nc : m: : Lb: ATH : 51. τ 0 
"EG: ED: ας τ OAICTCAE : A9?"£U- : 44d : rb T : 09"c 
T: ATA : 070975 : ILGU- : A24 : DAAA?"(C :: 

1-2. Ab : ARV : n2, : ἈΠ ece] P, O nv1Z : hm yecge τ ἢ. AAWYE; Α Δ: Ἀλλ: 
ηυ]ὰ : AhW"rece. — ib. A7"7rAdav-] A. A" A$av- sic. — ib. NM" : AXE] P, LA. ann 
O- τ Py: AAYER;O Aa: AAYE : Aa. — 3. xog] Ὁ xo sic. — 5. 124] .A om. — 
6. e4e] P, 0, .A om. — ib. en rche] A, P, A nn TCA?.. — 10. ἡ:4.4.}. Ὁ mer] P, 0. 
A rV - ἡ φι4.ὅ., — 7. i757] P, O ^n : 08gy. — ib. wav] T incip. — ib. Mtr : Y 
7"c] À a", : onnag"c; P, T n : onn277c; Ὁ nat : ofina77c ; LÀ WT : Οὐ τ. 


2. Monr n'ÀBBA ABRAHAM, LE SYRIEN. 


1. Incipit. — 2. Origine et vertus de saint Abraham. — 3. Institué patriarche d'Alexan- 
drie, Abraham réforme les coutumes mauvaises de son clergé. — 4. Sous peine d'ex- 
communication, il interdit à ses prétres les concubines. — 5. Révolte du secrétaire 
du roi d'Égypte, qui refuse, malgré les nombreuses admonestations du patriarche, de 
renvoyer sa concubine. — 6. Obstination du secrétaire dans sa rébellion. — 7. Son 
excommunication. — 8. Miracle opéré sur le seuil de la porte de la maison du secré- 
taire. — 9. Destitution du secrétaire; son extréme misére et sa mort cruelle. — 
10. Un Juif, ami d'un général du roi d'Égypte El-Moi 'zz, qui s'était converti du judaisme 
à l'islamisme, sollicite du roi un entretien avec le patriarche. — 11. Accompagné de 
Sévére ibn El-Moqaffa', Abba Abraham confond le Juif et son ami, le général musul- 
man. — 12. Sur les instances du général, le roi demande au patriarche d'accomplir, 
pour prouver que les chrétiens ont une foi ferme, le miracle, annoncé dans l'Évan- 
gile, du soulévement d'une montagne. — 13. La Sainte Vierge apparait à Abba 
Abraham et lui indique un pieux fidéle, Simon, le cordonnier, qui doit opérer le 
miracle. — 14. Simon expose au patriarche ce qu'il faut faire. — 15. Accomplisse- 
ment du miracle. — 16. Comblé d'honneurs et refusant l'argent qui lui est offert par 


le roi, Abba Abraham entreprend la reconstruction de nombreuses églises. — 17. Sa 
mort. 


|. — En ce jour aussi mourut le Pére saint Abba Abraham ('Abrehám), 
le Syrien, patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendrya). Il est du nombre 
des patriarches le soixante-deuxiéme. 

2. — Ce Pére était issu des chrétiens du pays d'Orient. C'était un négo- 
clant; ses richesses étaient nombreuses. Il vint en Égypte (Mesr) de 
nombreuses fois, alors qu'il trafiquait. ll y demeura finalement. Beaucoup 
de vertus apparurent de lui, ainsi que sa miséricorde envers les pauvres. 
La renommée de sa bonté et de sa science se répandit. 


EMT Ὺ 


[71] LE 6 TAIISCHASCH. 613 


3. — avtrsha. : A(a- : 5, : dT τ DAT : 0719947 : A0 
fsU- : a» : £"7L7"P : Nd : Ab : A0 : UC, : AQ EC? τ. 0n : du» 
go τ ἢ: AY: PP. ATI AT dSC: DU : τ : 7 P? : ΔΑ τ 
Ag"h.q7) :: med, : τῶ : Διο. τ AT τ Ag?mLood: : ὦ ἼΠσυ- : Δ 
ρσυ- : AU : AIO : oo : AETTIPT Bh: IA: NET τ mod : UT : 
“)συ- 2. :: AO-1Hav- : AAA : £I ἦν. diio s mq 9769 : adm : ^05 : 
διὰ : fiav- : (1^(bU'av- : odit ::: 

4. — Of : 49"0- : AA : ἢσυ- : ῥφΦηΊ1 : mb : Ao : Aud : AA 
ΔΊ : KCU- : A9?5£U- : 0A7"7l-T: : d. E74-F. τ 04,0UP τ ΔΆ AT du τ AO : 


1. oTáS95a.] P, O, Α atsa- sic; T atia síc. — 1-2. mA 7 — MN :3239]0 
om. — ib. ^ohw-] T om. — ib. e»t7^9] T e"t2"g79 sic. — ib. A 1324] T d : AAA. 
ἴδ. mA'LPT; 1 oU]NPZU] Α ΦΛ 9 à sic σἽ 5527. — 2. Wm ECO] LÀ 7 est en sur- 
charge. — ἰδ. ΔΙ : A&a*] A, T om. — ib. ovn] T eovon. — ib. wrsg] A nv sic. 
— 4. Y*he : A7]. : ^m] P wt : "Pe: mATIg, : sic 8m; Ὁ Δ : mf; LÀ e : ΔΕ ΡΟ iN 
gr; T Wo ie. — ὁ. S? nLavd: : 04071o0« — 007109- : AA : £7775.] Τ $g7mpovd: : 0 
0-1Hov- : NAA à: £77" h.. — 5. £777] Α à, est en surcharge; O serm; Α om. x. — 
ib. hA g? — Wh : £/"5-] O, Α om. — ib. wur] P nvy. — 7. odi] A, Α odi: Ὁ ont 
sic. — ib. at39"à* — 040] Ὁ 0m. — ib. odidd: ἢ: ad 970^, — ὑ4:η: ὁ: on : à70-] T o«a 
T : 00 : à770-. — ib. a 7505 1 A aTao* : sic; A oT3"*. ib. ard T5] A addens sic; O, 
AA om. — ib. ^on] Α om. — 8. nav-] A om. — ib. (ifwrav-] P, A 0m. — 8-9. δ4:η} — A, 
d à: ARE] LA 0m. — ib. à290- : hh : flao- : ῥ4:η17' s WE τ Omas : ἃν A24] P a770* : 7 
WE o: HAaOOMH8s9. : AA o: flo. : ódip: O 0270 : “17 τ 007)Woos : hA : flos i edi. — ὃ, κα 
U- 1 A7"£U- : ΟὟ 7511 : &e4.e] P, O &co : 0g : «CT : ede o OM « (Ὁ Ny δὴ 
ΔΑ o: Ἀλὴγ; Α «ΟἹ τ CUTE 1 RETE 1 251 τ Δι. Ἀληη; T RCU 1 877 eden. 
ib. a&cvp] T defic. (variantes tirées des quatorze premiéres lignes, non endommagées 
par le feu, du fol. 109 r^ a). 


3. — Les Péres évéques, les notables et les savants se mirent d'accord 
pour l'instituer patriarche de la ville d'Alexandrie. Lorsquil fut institue 
patriarche sur la volonté du Seigneur, il donna toutes ses richesses aux pau- 
vres et * aux malheureux. ll supprima toute coutume mauvaise dans le re 


sort de sa juridiction. I défendit, sO0us peine d'excommunication, à tous les 
évéques de ne jamais recevoir de soudoiement à l'occasion de lordination 
sacerdotale. Il excommunia ceux qui prenaient des coneubines. Il se fácha 
et s'indigna contre ceux qui avaient chez eux des concubines. 

^. — Lorsque ceux qui avaient des coneubines apprirent l'excommuni 


cation dont les avait frappés le patriarche, ils eurent extrémement peut di 


614 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [72] 


(DAO-Ah- : T -Avav- : odit U'av- : A9?m-irl : fen θΊ συ- :: ange. : n : 
Ab : AY τ: AD - ATCU9? : ins. : dde τ AT6U- : ΟΥὴ ἀν. : opone. : 
"üh'av- : (£7 : Mvav- : gh : Aflfav- :: 

9. — δι ἀκ : mm), τ ADRSU- τ WATHOA * BAR, : Im : R6 : 9g : 
ATUS : 9?hC : ark : 900,7 : A.ZCU : AAT AdsC : AO-À : 04, 
&.C7 : A9""liE : Arb: fe :: mqwA τ wb : án com: 05: ὦ 
Tw τ A0feU- : fll : σοφὰ : iE. : nk τ ὭΠ : uibs 5,1] 
4 : DA, To» £n : A9"Ahn€ : 0A,4.C7 : Do» : €T4:A : ATL δ : AO-À 3: 
00A: : AH : €. : €T : Ae : EDT : XT : ax : 50: 


9^E€C : zd : A'15U- τ Hg APP av- : av]; τ ATI : &AYAO : hop : grae :- 


1. o^a-*^.] Α λων. — ib. Wov-] O We; .A Ww. — ib. 4: ηἼ ΠΡ συ. Α 04:01: 
U. — ib. ^?"a-k τ Wüekwe-] P, Ὁ A7"»fügtwaev; A om. — ib. mavxn.] A avzxn. 
2. A : AÀYE] O ΔΙῚ τ AAT. — 1b. o1] Ὁ, A. one. — ib. ohax] Ὁ o7; A 
07/"5.. — ib. aon] .A oTonvs., — 3. o1 £1] Α og. — ib. nvav-] A om. — ib. Wi : 
nfaUav-] A om. mn»; P, Ὁ nnavev- : tà». — ^. on,g&2] Α om. n,.. — ib. ^ov] P ^o^. 
Vav-; Α 0m. — ib. AYA0.] A Ὥλή,υν. — ib. Ἀπνά, : ^0 e] P, O, A 2v. —5. aw] 4,.A 
ATDRAD.— Db. am"rka] Α om. o et ἢ. — ib. g?àm/v] P, A «tà. : 270m. — ib. πιάσι sa 
ATHLAlAsC : A0-A] LÀ. neg τ A0 A. — 5-6. engcy] P om. s. — 6. ἈΏ] O ἢ sic; Α ἃ 
"Wü sic. — ib. post ΜῈ .A add. rz. — ib. owz] A, O ama. — ib. rk] A ΔΉ. 
— ib. wf] A om. — 7. eig : net τ m5] LA om. — ib. 2] P, 0, A anger. — 7-8. on, 
T'hwA : en, Tavgemn : ^7"»n£] P on Tw : 47"5r-& : on, Travgm; Ὁ aon 1w2 τ 4^7"f05. : ὦ 
h.lavgn; A ano : APUATE : OnRseemn. — 8. eT] ΑΔ T4. — 9. n7] A 0m. 
— ib. &AT] Α ent. — ib. A] A. "hav; P àtd; A 0m. — ib. ear] A om. — 10. n 
££APav-] O neaspav-, — ib. ev] A, O eina. — ib. egrave] Ὁ &ravgo sic. 


lui et de son excommunication. Ils craiguirent le Seigneur Trés-Haut. Ils 
chassérent tous leurs concubines de leurs maisons. Ils vinrent vers le 
patriarehe Abba. Abraham, se prosternérent à ses pieds et se repentirent. Il 
agréa leur repentir et leur remit toute leur faute. 

9. — Personne n'osa se révolter contre lui, sauf un seul homme, qui 
était le grand secrétaire du roi d'Égypte. Ce malheureux ne craignit pas 
le Seigneur Trés-Haut et ne craignit pas non plus l'excommunication de ce 
Pére. Ce Pére l'admonesta de nombreuses fois; il fut patient envers lui 
pendant de nombreux jours et il se prosterna devant lui de nombreuses fois. 
Mais ce dernier ne se corrigea pas et ne se convertit pas de sa malice. ll ne 
craignit pas que le Seigneur Trés-Haut l'anéantit. Lui-méme  s'obstina, 
bien qu'il vit ce vieillard saint et pur, étendu à terre, à ses pieds 
qui méritaient d'étre coupés, lur demander de se convertir de sa malice 


: 
: 
: 


[73] LE 6 TAIISCHASCI. 615 


ἈΦ ἈΠῸ : DgOXA : AP E : ÓdHF : ἈΦ 0, τ 0A,0999) : ΤΗΝ : 0A 
σοι : A9?AnV :: 

6. — ahg"£^en : ^. 5£12:1 7: τ &: 04,9") 2 : "F9"UCA- : nd: 
αἰ. 151 : AA : ΤΊ : nov» : nCfh : Zu : ec τ nh τ eb: 
ΛΩΝ : An, :: OD : 995 : med: τ DS, : 9? RR. : AE c : 
"ll : (bl: : A020 : ak: 0b: (eb: τ ole : ἬΥ τ he: ooa : 05 
CT o: AM: £44o0-9? : ἢ : THE τ (d: : Amb : HA: NHÉ : 08719 £ T 
E i5: : 09050 τ Y]: τ 0A, Τὸ τὰ - 

7. — aM : me^ : Ἢ : f : Doo : ck : fA, : 90,2 τ ZAm : C 
hh : fldelzE : HaT : ἢ 4.4 ἡ. : ACH τ CD: py: HAPUS τ om 


1. ^7"»"n£] À ^57"n£ sc; P, Ὁ, A 5*7"? : ^n£. — ib. ogox»] A oon. ib. a] 
À asp. — db. on47"5] A ong" — ἰδ. Om] A Goen. 1-2. e, tevgn] A 
Oh,Tovgm. — 2. A7"^ng£] P ^»7"»m£. — 3. £1] Α ne2. — ib. rk] LA. ΔΉΤΥΕ. 
— ib. e7""rkz] A om. — ib. tv] O ΔΉ. — ^. on 71712] A, P on ἘΠ Ὰ: Ὁ ont"tA 
Sic ; Α 15" Ὰ. — ib. ΤΊ AV. : mov] P, Α 1:ν} : mo»; O 1:2:λιλ"Ἡσυ., — 4-5. 6M: d: A00 
Toi] P 0 : f: amo : mas: O n: ms : Amo : 04. 5. efl : à7"* : αν 
T: n5] P, O oon : àg»* : ak : fà, : σας: LÀ 0m. ef : 799 : ak. — 5-0. ΔΉ ΓΕ 1 
41:70 : t] P om. ἢ : nd: O ark : n: (ek s AO : fA. 6. κόλφῳ — n4] P, 0 
0m. — ib. Δ] .A «0m. — ib. ak] A om. — ib. «^ : dk] Α “741. — i5. mynz sw 
"rk : n] P 0m.; Α om. rk : xf. — i0. 8] P ἢ; 0,.A jf. — 7. eaea-77] A teo37, — 
ib. ^e] .A om. — 7-8. og? gre] Α om. o, — ὃ. $0 : 7T] P, 0, A rtp. — ib. ΦᾺ, 
$050] .A ogc^óa-. — ib. on, 1 1.01 O an esc: A om. x. — 9. med : wk : 0] P. 
O ἡ7 51 Ἢ : fb; Α ek: n. — ib. 790m/3] A om. — 10. eara] P ota. 
ib. WavC^y T : Ychrn] A Aevct : sic wcogn; P, Ὁ χορόν : anch: LA ooctd s sn 
Anc. — /5. ἩΔΎ FU s avngA?] A TATUS à sc avAgAg sic; P Y o NovagA eo: O Wt: 
Gv PAEGU:; LÀ T*A7rHU 1 AP AEU. 


et de chasser la concubine de sa maison, Il n'écouta pas l'ordre du patriarche 
et il ne se convertit pas de sa malice. 
6. — Ensuite * ce Pére n'abandonna nullement son. enseignement pour 


lui, ni son admonestation, mais il s'humilia comme le Christ, son eréateur. ἢ 


alla à la maison de cet homme. Lorsque cet impie apprit la venue de ce. Pere 
à sa maison, lui-méme fit fermer la. porte de sa maison. 6i Pére demeura 
pendant deux heures, en se tenant debout à la porte de la. maison de σοὶ 
homme méchant. Il frappa à la porte, mais celui-ci ne lui ouvrit pas οἱ 


ne lui adressa pas une seule parole. 
7. — Lorsque ce Póre fut certain que eet homme malheureux se séparai 


lui-méme de sa seule initiative, qu'il se perdait de sa. propre. volonte, en 


616 . LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [74] 


APA : aod : 0A 0$ : AÓA : WEE : Adi : AMO : ATHERU- τ nh? : 097 
C : wg : ha» : £9"E(7 : A992" 2U- : ha» : A £707 : e : APA :: 
OCU€ : £T? : A0 : CA(- : oAa0-11 : DATYIG. : ἈΠΔ : A"IARU- : $0 : “ἡ 
To: (ek : Aoc : fh, : CT :: 

8. — oh" : ἈΠ ἼΔΩ : ΤΆΦΟ : (07d: : LIC τ (b Ero» : de 
h : hÀ : UAO. : flU€ : a» wd" : σοβιζἢ : rk : AO : (ek : on 
VE: €n*A : ΦΩ͂ : A007 - τὸ τ: ov RC : 0005 : Ir : TIC : AD 
0o: BY): AURÓ : ORG? : dw TH : 0f : ἤ952 : "n : Arr : A: ὦ 
A(Fü : ΔΩ : fA, : ng" (cA : Al : ALAgP Aa :: 


1. 05,07] A 0m. n. — ib. ^on] .A om. — ib. ἈΠῚ] A nnà. sic. — ib. rw] A 
fl'A"rEnV'ev-, — 1-2. ü7"nc] Ὁ ng»ac sic. — 2. egre] A eg3r4.; O gave. — ib. g»77 
2v] A om. v. — ib. na» τ x,g7107] P, A on e7107; O on roi. — ib. Wi: συν A er] 
A Uy : ovAgAEgE sc; P Τάά, τ ἈηλΈυν; 0, A ZR. — 3. eqe] Α ga», — ib. onam] A 
oo — ib. ow] P, O oru: A ore. — ib. Ana] Α 0a. — ib. w"rAzv] P 
ἌΡ : Wi&U; 0, Α "lor : wies. — ib. &0] Α om. — 5. '"nWvüdec : AZ 61] P, 0 ἢ 
AZ'CT : AUOvwüdeC; LÀ Cr7UUCTO : AUAM. — i5. Qaok o: 14m] Po om. 14; A om. — 
ib. tb eov] P, O om. n. — 6. vaa.] A, P, .A vna. — ib. nue] P, 0. A om. n. — ib. aTwT 
47] P, Ὁ, Α aT. — ib. avem : E : aae: 06,1 P avgen : “4 τ Λα ὁ Πλῆ. : 
fé; A ah v: avegn τ ok: aa E : Vr. — 1-2. onyr] P, 0, Α on. — 7. w«a] 
A "«A. — ib. aai] A. on. — ib. »Tav7rmc : obo : ἪὙΈ : 71] Α 0m. eó0i : rk : 
T1C; O om. — 77-8. ha» : Πα A7r0 : 0 ao-77] À Ἀδον : ὙἩὙΠΎ : Hxav-9? : 0070; O 0m. n 
σοι Ovfl7 : A"r0. — 8. ante (n Α add. e. — 8-9. ἈΠ : oA : Aat] A 0m. — 9. aar 
ἘΠ P, O amr. — ib. n9] A. n9». — ib. ante &ag»nav P add, o, 


s'excluant du troupeau du Christ et qu'il était devenu tout à fait un membre 
corrompu, il ne commit pas de faute à son sujet; mais il songea, dans un bon 
sentiment, à le retrancher du corps, afin que tous les membres ne se 
corrompent pas. Il mit son sang sur sa téte. Il l'excommunia. Il secoua la 
poussiére de ses souliers sur la porte de la maison de cet homme impur. 

8. — Le Seigneur manifesta un miracle, à ce moment-là, devant les 
gens qui se trouvaient là. Le seuil dela porte de cette maison se fendit et 
devint deux morceaux, bien que ce füt une pierre dure. O prodige et mer- 
veile que ce fait! La pierre, qui était dure et sourde, se fendit, lors- 
qu'elle entendit l'excommunication de ce Pére, mais le cceur de cet homme, 
qui était rempli de péchés, ne s'attendrit pas. 


r. 


» 


[75] LE 6 TAHSCHASCII. 


617 

9. — 07" £:4271 : Ὧι» : A7 AfideC : AA : 0: : lA, : "FA?" C 
To: € : omn : 15€ : CERE: A9" qvas : UR: mwscp : yo 
al: : ΠΑΡ 1: ΟἿ CZ. : 9"DMSU- τ A9"?9€- : SAC FP τ Rav: X7] 
H.AlduC : Oe : 7"2U- : (0&9 : 60-0 ::: mao. : hF.PU- : f(1vvÓA,U- : 
ΔΎ. Δ i dhhg? : (451: : (Ps: 451: τ om : ACA τ AT : (HR : 0t 
U- : "fll 7) : DTAT : ATE : OX : ADASU- : ATHE, : 401: 1 uh. 1: 

10. — eofl?ÓA,U- : AWrbE : A5: nj: A7"A"WM : "Tw : 9"hC : ἢ, 
v : dh. : n : AEU-A : fA : ood τ oll : 1 ἼΠΛΤ' : om : negras z 
OUAP : ΛΟ : A τ dz τ 8*9Ch : Ag : am : £a τ 9?ntu- : 


1. 047"£:5211] P, O, A o7711. — ib. nv] P, O0, A 74. — 1-2. ΧΗ : ^08 : 
OVE à 4A, :CERAZUCT : $09] P ἈΠ Ἤν :ENPTCT : 0080 : ^00 : 02v i0. O 0f. 
C : FA7"CT : 00-0; Α ATI C 1 ^05 : Ov: : MES, ν᾿ χουν 00 sic. — 2-3, ay i γὴν 
— fie? : 00-0] O om. — 3. on7] A om. o. — ib. £49] A om. — 3-^. ^g""Laov4] A 7" 
7 1 "Lov, — ib. ac] Α ozs"tc. — ib. on r4] P, A on CR. b. Aeg] P »»άφ: Α λέ 
d. — ib. Φλσυη ΡῈ] A onavet sic; A anav7ygtav-, ἡ, ont] P, Α 0m. ib. aav 44.] 
A oavtZ. — ib. Ἀρφυῖ] A AgU. — 5. ΔΎ" hn7"] P a": àan7": Ὁ aw i n 
7"; Α Mr «8977. — ib. 077] A. 3275. — 06. -0»7] P, 0, Α ym. — ib. Hx] 
A om. W. — ib. wg : 1r] A 0m.; Α Ng"n-g : Tj. — 7. Φῃσυφὺλ." Α om. o. 
ib. post ft P, O add. s.n. — ib. ng] P ant: LA agv0c. — 7-8. 9"nC : Ah : hz] Ὁ 7n 
C : 7"hC : 7" : Ad : hz; dittologie de 7"nc; de petits traits au-dessus et au-dessous du 
second 7"ac indiquent que ce nom propre doit étre considéré comme billé; A "ac : 
A4 ΠΣ : Ad: hz. — 8, my : heus] P, A neusqp; Ὁ ncn : hg&usqm. — ib. an» : 
ax : 7200 : T7077] P. o7 : etas : 2^nAU : axd : m2: T0 ; Ὁ oy : £A : 9"DAU- : 
aed o: doc: qoe; Α op : eíaó : "nU. 8-0. en? : Ἡσ συ. 75.0.1 A 
om. — 9. gcn] P z"cn; O ncn. — ib. ena] A eüa-. — ib. γοδδυ] T incip. 


9. — Ensuite le Seigneur manifesta sur cet homme un grand miracle : 
il devint extrémement pauvre, plus pauvre que tous ' les pauvres, On le 
destitua de sa charge avec déshonneur. Ill ne lui resta pas de ses 
richesses un seul liard. Le Seigneur le tourmenta dans son corps par une 
maladie violente. On lui coupa les mains dans les jours du roi Hakàm. 
ll mourut d'une mauvaise mort. Ce fut un. exemple pour tout homme 
Beaucoup de pécheurs craignirent la mauvaise mort qui lui était. arrivée 
el se repentirent. 

10. — Dans les jours de ce Pére, Me'ez, roi d'Egypte (Mesr), 
avait un général qui - avait été juif, était. entré dans la religion des 


Musulmans et était devenu comme eux. Ce gzénéral avait. un. ami juif. H 


618 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [76] 


TAS : Ἴ, : ἢ : FRAU : 0g l81C : 9"hU- :: 00-5 : APeU-S9? : nf : 
énn : "0 : (01i : 7.2 : DATE : FACIT : AP : dhcoU- τ ATTISZS τ ΟἽ" 
σὴ : οὐδ : ὝΥΔ τ O0£(bAT : Ὑ σου ρ,Ὦ- : A9?zh : hop : 2-9"0R : ALT τ A. 
d: AAT : no» : ATTUIA : 9 ἡ δευ: ::: 

11. — 4240 : 'Y 7" : ORAE : ATE : Af : 09? ἢ δου: : ἈΠ : 49(2 
n: DARE : avd4.0 : Ah : ῥῶ : HU : Anav- 87 : arrPIAPl Rh. : φοὴλ : 
(ΣῈ : AGU-4 : 0149 : mADT256.C9 :: 0M : CA? : YTIPL SW : 1 4. 
Z" uh τ OATC : AA: A57] : AAA : 9" hU- : Tri : 7(,€ : muss. : "Ἶ 
ἢ : Agua : (04649? :: T2454. : Nb: dh : 00-8 : ABUS : 
an : δι». : € d» αν. : AM: 457 : AIO : nci: :: 

12. — eflAdel: : 0NT : fA τ A τ ἀνά: τ ἢ : ZU : ὦ, ἢ,’ : Am 
&4h: ἈΚ Δ : Ano : nCir:?70 : AáAfav- : Vg τ: Ane : (071 


1. ?n] T dittologie. — ib. 0 : "r2z» : ὦ ga1c : 7?à&v] P, 0, A ogmac : i : "rp. 
— ib. 3^] T om. — 2. enn] O enn. — ib. nf : "rz» : Qr] LÀ. mer τ IRA? τ ΠΝ 
T. — ib. TAChT] A, T ^cn; P TocwF; Α Fh«?T sic. — ib. hz] .A om. v. —3.^oà : 
"DMÁSU] A ange. — db. nae] P, O, A, T om. — ib. ;5 75 ΧᾺ] 0, LA xaev*^; T T7"*X^ 
sic. — ib. AT] .A om. — 3-^. A : A34T] O, Α a : AAT. — ^. EP"IA] Ὁ eirz A. — 
5. ον] Ὁ om. o. — 6. oAg : avip4.0] P, O mAg : avps.o; T oA: av,4.. — ID. A: 
$2: nu£Z : ^hav-9e7] P xA: Φλὴ τ nz : hnov-v€; Α Ad : AAT τ Τα Ρ : ovibq : n 
A : AVE τ UT, : ἈΠ συ ey, — ib. ad pn] Ὁ 070772. sic. — 7. "rz?] T om. — ib. ante 
T4" Ὁ add. e. — ib. axwnc].A onwncpP; T defic. (variantes tirées des quinze 
premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 109 v^ b). — ὃ. oA : 7»nAv- — 
AM: AAT] O om. — 9. av t].A 0m. à. — 9-10. aod54«:4] Α o4. — ib. ΔΙΦ : hz] 
Α Ad: ARV. — 10. om : 77v] À oan; : 77777 sic; Α amy : gm. — Ub. eafov-] A 
gT. — ib. onm nin] P, A Φλιζλοσυ- : a0; Ὁ atfmav- : mn. — 11. 5m.eg4n] A, Α &megd 
n. — 12. ante ncide7a P, O, .A add. à. — ib. ante nAftee- Ὁ add. o, — ib. ἡ». 11 P, 
O0, A "e714"7r. — ib. farkivov- — ἡ 0... 11 Α 0m. — ib. nartasao- : €t] P en : no 
1A; O en : flo 7rihvav-, 


entrait avec lui, à tout moment, chez le roi et s'entretenait avec lui. 
Lorsque ce juif eut trouvé crédit auprés du roi à cause de l'amitié du 
général du roi, il désira une faveur du roi et lui dit : « Je désire de toi 
que tu me fasses venir le patriarche, afin que je dispute avec lui. » 

11. — Le roi envoya des messagers et fit venir ce Pére. Avec lui était 
Abba Sévére Walda-Maqfà' (Sàwiros), évéque de la ville de 'Esmounàyn. Ils 
disputérent avec ce juif, le vainquirent et le confondirent. Lorsque le roi 
eut vu ceci, il se réjouit et honora le patriarche et ceux qui étaient avec lui 
de grands honneurs. Ils allérent à leurs maisons en paix. Le général et le 
juif étaient confondus. Ils cherchaient la chute du patriarche et du peuple 
des chrétiens. 

12. — Un jour, le général entra chez le roi et lui dit : « Je t'assure, ὁ 
mon maitre, que les chrétiens n'ont pas la foi. En effet, dans leur Évangile 


ΝΡ. ΤῸ ΠΕ υΟ 


eri 


Á 


"Y. 


LE 6 TAHSCHASCH. 019 


Δ’συ- : £o : Ἀσνῇ : "Qnav- : ἡ ρ,ση.}" : hao : dw : üt : TA? : 
Ark : ΒΏΩ : &An : o£ : apr: OC : o£An : opo : 99 : v 
Do: Wl : 440 : OfROAXO τ AM: AA: AO c CU)? : gba : 
9""rl- : 1. : (ATE : WEE τ DIC : o-deb : OYLA : nee s: Ano : (nos : 
7£7151- : (hoo : dat : 56 : aA? : Aat τ £406 : «An: 0£EZA 
h 3 Ogíbá" : A.P : AAT: AO : ΠΟ : hov?l : £o : D'YLA : 54 : 0 
Elba" : 71. : 8U- : ATO: : AAAqSE : aYFAA&GT : AAA : 0767 
Ἴ Ὧσν- : ΟἿ, ἀ ΡῈ" : hoo : IF9P A τ ACE τ Ad. τ h9?zRav- ; neo : ρ,ἢι»7" : 
WE: ΤΆΦΟΥ : λυ: : 0010] : AT T : Ch : Ao : mall : nct; : 


1. hava] P, Ὁ om. à. — ib. ga : nov] P, Ὁ ygeqs7r : my: Α ovimy. 2. ep: 
oM : Qc : ogéAn] A om. — ib. on:ag*s] T incip. — 3. wr] Ὁ om. ib. post ἡ 
"rl Α add. i£. — ib. 430] O om. — ib. aX : ARP AAA αν ἈΠ κα ΠΟΥ 75] O ox 
dh il 3 Δ. ARV: 180 : 86779; LÀ. om. ἢ. — ib. S90] T n sic. — ib. post ente 
"T add. "rrz7. — ^. r8] P 3-00; O, Tr: LA rA sic. — ib. Wr] P.0, A, T om. 
— ib. πω O, T not. — /b. oryA] P, Ὁ aviamov: A aiv: T oram. — 5. 
g717T] P, Α veis. — ib. mov] P, Ὁ. A, T avmy. — /b. ihm] Ὁ om. — ib. ajr-tay»] 
T o A?. — ib. enc] O om. — 6. ognas] A om. — ib. Δ» : AX] T Ah i AR sic. 
ib. 1o] .A na. — ib. nS71*] Α om. — ib. en] .A om. — ib. ante ar P add. n. 
6-7. og] Α ogn. — 7. 4v] Α en surcharge: A om. ib. NhA4F] O »^«: T ΝᾺ 
A4. — 7-8. five" av-] P -fmov- : zgn]s7p ; O emis : mov: LÀ Veris s oos si 
T vg714"r : Ana, — 8. 73"*»] P 7J"*».; Ὁ cry»; V T7"X*X& sc. — 8-0. hf o: ἈΚ ΧΝ 
συ. Qo» : £/FhurE : HE τ ἡ ΟἿ : (AREU] ΡΟ ΗΠ τ ΠΤ : (WR O XAy"XkWe9. s γον ὦ 
ΒΡ Ἐν ACE τ ΗΠ τ 39S CT : 0890; Α nov :CERPTER τ ACE: ΗΠ ν ΛΟ 0 SE. 
ib. ρει T eu"; hic defic. (variantes tirées des quinze premieres lignes, nonendom 
magées par le feu, du fol. 110 r^ a. — 9. enon] P, Ὁ. A onnv. ib. CN i Wr eov-] P, 
O0, Α Chao : Mi hov*, 


Jésus dit : Si ' vous avez la foi gros comme un qgrain de. séneve et si vous 
dites à. cette montagne : « Transporte-tot et tombe dans la mer », elle se transp 
lera'. » Lorsque le roi eut entendu ceci, il envoya des messajrers et. fit veni 
le patriarche Abba Abraham. Il lui dit : « Que dis-tu au sujet de cette parole 
qui est dans l'Évangile et qui dit : δὲ vous avez la fot gros comn 

sénevé οἱ si vous diles à cette montagne : « Transporte-tot », elle se tra 

Le patriarche lui dit : « Oui, véritablement, ainsi dil l'Évanzile saint. » Le roi 
lui dit : « Voiei que vous étes des milliers et des myriades dans votre foi 
Je veux que tu m'aménes lun d'entre vous, alin. que « miracle soit 
manifesté par son intermédiaire. En outre, tu es le chef de tout le peuple 


des chrétiens. Il convient que ce miracle sollt manifestó par ton interm 


1. Matth., xvii, 19. — 2. 7bid. 


* AS 
91 r2*b; 


NA 
91 15 Ὁ. 


020 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [78] 


αι AnOh : feo» : ΤΏ» : T : ΤΆΦΟΥ : flA& n : ont: 9*5 : A: 
AA^b : rb: 716: £110 : 0£CU : 4€4.£. : 0€(bh» : ATTEZP Hb0005 : 
Fo : (a : €n-7n : (neo : ἼΏ, :: 

19. — aemóh τ Ad : ἀλη : Aggro : y RAP τ ORDT2( Ao :À 
hd: PAM: Δ 941 : Aon : AA : 4T: TOU τ: OM : 00- 
δ : (sb : ncirg7 : mao Mach : PET : €737lÀ : 0199? : (07AA 9 : 
J"hC : ἔσο δ} τ ΘΟ : APA? : ATI : £20-av- : DEZ.AX : 0er üb-9- : "1 
fl : A7 δ Πα :: OÓMPE: m: VE : IARE : X "n: AERE SA 
ΣΤ ΠΑΡ : ATI WAT? : EDT: €7À : "C99? : 04S T- : ἈΦ ΔΉ : mz : 
fU : 4h : OT(bà» : AA : AX : 9571: τ nz : 0g(bA : ^A 
"WAT? : AUTE : DATO : o HÜüREÉ4L :: ΟἿ,» : ASDTTYZU : Anew?9 : A4: 


1. 47rnwE : ΜῈ τ ΤΩ] Εν Α λα ACE i mp :CpERPPCT; 0 ePi: AST :CERPPCT : 
avidA. — ib. nen].A dittologie de ennv- : traen. — 2. a : AAYE] LA. om. — 3. vr 
77] 0, .A om. à. — ^. &oaT] P ^im : £owr; O goat; A. £avsAT. — ib. oen] À om.; 
P, O oen. — ib. en"rn] P, O om. n; A ner sic. — ib. 0r] A "rtaz. — 4-5. Ag" eav — 
AA: £AVER] A om. — ib. oir fov] O 010v. — 5-6. ante am : $24 P, Ὁ 


add. δ : AAÀWE. — ib. ΔΆΝ τ $A4T] A MAD: 4$A4T; à est en surcharge. 
— ib. aNnUSF : onav7parF] P oaavznwyE s: oam T. — ὖ. πυ À ^9"zU. — ἰδ. axi] 
P, Ὁ, A om. n. — 6. fr : wchtet : m um] P, Ὁ n: nchteg τ ΔΉ ΔΤ) 
AA fW WRCEgU : NWAUDTWATE — 00-7. ("TAA — 04S τ Ἀ9251λῺ] «ΑΔ om. — ib. f"TA 
A»] P noA»; O fe*A;. — 8. MAT : Δα : Xam] P. ΕΠ : x00; Ὁ ἼΔΩ : δια, 
T: fixüch. — ib. £€4.e] P, O om. — 9. nx] O nx sic. — 10. «v : oq] P c: 


eques; Ὁ «uh τ arfizU; Α vh : aries. — ib. ANA P : A84] P and : AAaaT sic. — 
ib. post g""rr P, 0, .A add. ".. — ib. nüxam] P, 0, .A nns : ^on. — ib. agt4 — 
ἨΠΆ. 4] Ὁ om. — ib. ἈΚ ΡΟ : ATrFE : 08292] À WAT? τ δί0 ἈΎΤ GTP: sic; Pon 


TEo:ckh"G τ Sic ἈΠ ΜΡ Α 0m. . — 10.nfüxAz]P we: nüs :^0Mn;.AÀ We: nfiz- 


eh : ^0. — ἰδ. "^nav] O 0m. — ib. ante &5 P add. 4v; post »* .A add. «v. 


diaire. » Lorsque le patriarche eut entendu cette parole, il fut. épouvanté 
et craignit extrémement. Il dit au roi : « Sois patient envers moi pendant 
trois jours. » Le roi lui dit : « Qu'il te soit fait comme tu dis. » 

13. — Le patriarche sortit de devant le roi. ll réunit les évéques, les 
prétres et les moines qui étaient prés de lui. 115 demeurérent dans l'église 
de Notre-Dame la Sainte Vierge Marie de Maá'elqà du Caire (Mesr), 
pendant trois jours et trois nuits, en jeünant, en priant et en suppliant 
le Seigneur. Lorsque la troisiéme nuit fut passée, de trés grand ἡ matin 
Notre-Dame la Sainte Vierge Marie, génératrice de Dieu, apparut au patriarche 
avec un visage lumineux et joyeux et lui dit : « Qu'est-ce qui t'est arrivé? » 
11 lui dit : « O ma Dame, toi-méme sais ce qui m'est arrivé. » Elle 


c 


10 


[79] LE 6 TAIHSCHASCH. 621 


Toh4Wn : A'O7h : m7o-h : axe : Qs : nctgae O£AlLZ : T3 
Ph: OC: UM : oC" : 8227 τ ngon : "^0: g^" cd : arren : 
λή, : A7: &AO-C : ü- : 019, : 50 : oo Je Ὦη1:1:0- : d: τ Adel: 9, e, 
7 : ἈΠΉ : 1,gU- : Ano : ara]: £h^" : An: wt : ΤΆΦΟ : (a. : 
Ano: : (AR, : 099271 : HlEOÉG : AUT : Ἀδισο : med: τ ood: o £5 : ΠᾺ 
"rl. : ΤΆΗΝ : ΘΑ ΕΚ : «4C: A 20h : nc f -: 

14. — dWd-'7"h : A4 : ART mug: Sun: Zh : Ao : ὯΝ 
fi, : 07M : ba : a»g(zav- : Ada : nchd;gs s oc : meo : An 
TCACT. : ΔΡΈ τ ATIWACISS : ERE : P727IA τ 099? : aime» : Tas : 03 
TEAU- 1: O(YIF. : ΔΡῈ τ eb τ HA, τ 08h" : DLP τ Δι τ AA : ADoo : 


1. T0141] .À rn4. — ἰδ. post Ton«n- P, Ὁ add. ww. — ib. Wrü*n] A »rüon. 
— ib. post m*a-n Α add. gav. — ib. t.t s nce ve] O, P om. e, — 1-2. 407] Ὁ 47 
ἢν. — 2. o ^c] P, 0, Α oa«c. — ib. “121 P, 0, A att. — ib. ngang] A ogong. - 
ib. ἢ 1 7977239] P axi : 777"7eavr ; O, Α act :2777 go. — ib. post γορηδῷ O add. ant 
(dittologie); de petits traits placés au-dessus et au-dessous de ce mot indiquent qu'il 
doit étre considéré comme biffé. — 3. »'ym : exa-c] P, O0, A uegaac, — ib. ova] 
Α cvJ-VWfU. — ^. 5:511] LÀ hzsip.. — ib. mgv] Α om. — 4-5. Nav : vk : £n — nga 
& 1! À"I^y] P om. — 5. enz"r] 0, Α enr. — ib. am] A om. — ib. rr iN CF] A ἡ 
To: 7 0. — 5-06. ena. : ΛΩΙ ΜΈ : f .] LÀ. nov : ao. — ἰὁ. ngae] Α ogniy. — 
ib. ^hav] O om. — ib. avA,h] ΧΑ avAde-. — ib. nor] Α We. — 6. xen] Α om. — 7. e 
enn] Α om. o. — 8. ann] .A nz. — ib. σου σν. Α avait, — 8-0. NVFCANCF : 6] P, 
0, .A AMrCAE£. — 9. 7.15] LÀ. ente. — 10. 0018] A on15.. ib. ek » at i4] 
A om. 


lui dit : « Ne crains pas, car moi-méme j'ai agréé les larmes que tu as 
versées dans mon église. Maintenant léve-toi et va vers la place de 
Fer, dans la direction de l'orient. Τὰ trouveras un homme en train. de por- 
ter une cruche d'eau sur ses épaules. Il n'a qu'un cil. Prends-le, car lui- 
méme manifestera pour toi ce miracle. Le nom de cet homme est Simon 
(Sem'on), le cordonnier. En elTet, lui-méme a arraché son coil à cause du 
commandement ' de mon Fils bien-aimé Jésus-Christ. » 

l4. — Le patriarche se leva, alla en hàte trouver cet homme, le prit 
et lui dit : « Aie pitié du peuple des chrétiens. » Ill lui exposa comment 
Notre-Dame la Sainte Vierge Marie lui était apparue et comment elle lui avait 
parlé à son sujet. Cet homme se prosterna devant lui et. lui dit : « Par- 


donne-moi, Ó mon Pere, car je suls un pécheur οἱ un coupable. Je ne puis 


1. Matih,, v, 29. 


91 v* a. 


ΘΠ νος 


622 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [80] 


hà: TA: 0AD00, : 0A,6DAÀ : AI: TGAZ : AA : CUP. : ATL ATdSC : ἃ 
&n-7 : fl3AT : A7 WAT? : 71099" : 020r : "FCEAoo- : Amm : nca 
ἸΘῪ S AA τ ADAM : ἀλη c "noo : A Chur : "HOCC : Aovt-, : AD 
a» : AUve : Δ : ho» : ΔΩ : T : TA?" : AA : HAGA : TIC : AA: 
^W): mA: ΒΩ o: HEg(bADn : TBAU : O29Dhh : hus; : omn : 
09"nhivnov-*, : ay ta T : oon T : 07750177 27T: : 060y1 : 00975 :: 0&4 
95 : Ὑ7.ΔΡ s: AZ: : Οὐ ἣ" τ: dre : 05277«* : AT : oom : nah : ἢ 
bAUIS : AT : AdTar-9? : €6hn : ()7ADÀ : dE : 05, 9500427 : avi, τ ὦ 
Alvt-b-0- : ἢ : ATL AT dC: ORXCZ- : fl : n.C?A&Am : na-zek : 7.1 


1. hp: o: o0n00,] P, O A7 : fd : “ΤᾺ: 000; Α A7 : “ΤᾺ - VA, : 0h00, — 25. 
n faz] P wrnaz; O nenmaz; A wi-taz. — ib. ante 4.» Α add. fi. — 2. fane τ 7 
^y] A eaWT: AUMWETLO nA o: AUDMWET; A fA o: WAUDWATY. — $0. AUDTWIAY : o7] 
ceg»] P n7 mwr : b eyvr : 71cge27; O 5" Woiwr? :beWE: 77A :71cg77; Α iaTTWIET : be 
Vr: eUTUIA τ "Cg?" : OS. APUAY τ 7X. — i5. AMUED : CpCEBRe-] Ὁ ofa :CpLe 
ov.; Α om. — ib. Anf] .A om. à. — 3. nav] .A ^nav. — ib. s grnurr τ ἍΠΕΡ : A074] A 
h.FFnsxÜBG: δ "BC? : Whose, τ sic; P, O WCpnUUE τ 297106? : aav; LÀ. AUEREÁUE : HC? : 
Aav34. — 4. qua] P om.; Ὁ. A nA. — ib. 42€] P, O, A a.c. — ib. Ata] Α immynna 
sic. — ib. "nc — negmran] Ὁ om. — ib. ante 35 P add. n"rrà; .A add. 8^ : nra. — 5. 7r 
Δ] Α om. — ib. eg"nvn] P, O, A »»na. — ib. omnrnmn] P, A. omarümnz; Ὁ omrfiz. — 
6. eg"namnav-y, : rLAT. : aod. : omne τ 00m", : 08770] P. ?^nwn : aps : o7 
qAT Os Θσυῇ 4» 11" : oc]0m7rd-F : Οὐ 1; Ὁ "nn : ΟἽ. : avida. : 07]0m727- : o7]0 
2 ἢ: sic; Α 99h : ΡΝ τ 99h" : OUCLAT : OGof4AT τ στ 7 : 00g? ἦς. — 2. 0 
az4 E] Α owzq4£. — ib. ammi] P, 0, Α amar. — ib. 141 Α “1 est en surcharge. 
— 7. rr τ 0f τ VAT : Π2 2. 74:1] ΑΔ 0m. — 8. ἈΦ 9.95] A na-7». — ib. e26n] 0 om. — 
ib. mh, ghave7] A les lettres e4 sont en surcharge; .A oz. ἃ. — 8-9. onit-f47-0] P. onn 
T0; Ὁ on-4-0; AÀ oett : i00 sic. — 9. 1n] A en surcharge. — ib. oxc^r : oni] 
P onm : ozca:; Ὁ oft : oA2Ccd-; Δ oACT- 5: ogf.. — ib. ante n.ceagir P, O add. wt 
Wo: Gef. — ὁ. ncgagi] Ρ nzagiv; Α nzgagi. — ib. nao] À Mot. 


pas accomplir ce que tu m'as dit, mais que la volonté du Seigneur soit 
faite par la priére de Notre-Dame Marie et que ta priére aide le peuple des 
chrétiens. Je te demande, ὁ mon Pére, * que mon couvre ne soit mani- 
festée à personne, car je n'ai pas le pouvoir de porter la gloire du monde. 
Mais fais ce que je te dirai. Pars à la montagne que t'a indiquée le roi. 
Que se trouvent avec toi tes. prétres et ton peuple. Que soient avec vous 
aussi les évangiles, les croix, les encensoirs, l'encens et les cierges. Que se 
tiennent debout le roi, ses troupes et tout son peuple d'un cóté, toi-méme 
et ton propre peuple d'un autre cóté. Moi-méme, je me tiendrai debout 
derrióre tol, au milieu du peuple, et personne ne me reconnaítra. Suppliez le 


[81] LE 6 TAHSCHASCH. 623 


W.A : evdhét : vIORBTIL :: 047? : ἈΉΠσυ- : Aja : 9Cgoao- : on?l£: : o 
£714. : OATL : A7I£: : 2 δι σο. τς "IC : Dev : LI, : ἈΉΝ : {97 
Ὦ : (FA? CIT : nA : THheQT : AT7TA£ : AI : £C :: 

15. — eM : 49"9 : A : AA τ aep: m hov- : ARA : RAT : 
oAhUS- : λον πὴ} : DAOUOEO : OAev789"57 : OX. : C$: Tr 
Δ": 0004 : "EIP : ove : zT : 9?nlU- : Dihvov- : (HA : 9?hC : 
02 yZ- : OZ : “ἢ : Ol: : £C : doo : A: Ad: AAWE SAO $2 
C79" : Dav £43?47, : 9"DteU- : 152724: 5 mo : 0-2" : Οὐ 2. ΦῚ : aia 
συ. : (efl : OH : BAR : 2725: : 04971 : 2€ : Ad : 4&T : σού ρος 
7: "009"P : 9"hV'av- : OAC^F- : ATH τ: CA : Dn.C£^£g7 :19v:5 : 2,1 : 


1. post ehe; P, Ὁ add. wca£n. — ib. ἡ ΘῈ} A om. m. ib. ay" s: nn 
συ. — "le : 7"hAWov-] P o2" : AlWee- : gCyg"oo- : QM: 0£h75. : 7*hAM : 02 


᾿ς in à: ORTU : ^ü71e: : 77h ; Ὁ a7 : ἈΜΗ συν ρα) συν : Ἀγ Π zo 07701 : 0718 i Ty s oh 


714. 1 “ΠΛ; Α 07,5, : 15. : Tr: : £715. 1 7? DAT κυ ΠῚ : ORTU : A071: : 99 DAU. — 2. foo 
11] A. 7»h&v. — ib. ΠΗ] .A om. — 2-3. 1.1] O 5370; Α κα ἢ, — 3. ante mx ct 
A add. ἩσνΉ. — ib. "7mev] O A4? s/c. — ib. w224] P nx24; Α oxyAG, — ib. a 
] 0 axi. — ^. post m"rr P add. ve. — ib. NA : 42] Α A τ ARA: Aie s δίο ἃ 
AWO: sic. — 5. ΦΛηυ 1] ΔΑ oanvr sic. — ib. atavyTwr] LA 0m. ἢ. — ib. ean] A 
om. ὦ. — ib. φλαυὴ ρ,25 1 A om. on; T oniteg797, sic. — ib. onxae-] P, A onxh. 
5-6. 7r] .A om. — 6. avt : àz-47r] P, O, A mz. pk; T wzqH. — ib. ante 7"hAv Α 
add. e, — ib. a*tav-] T aw. — 7. 0292] T om. — ib. maze] A om. ib. m-Xt] A 
om. — ib. ante A4 1 A&wE A, T om. fl. — ib. 0] T 50 sic. — ib. aavqe gos" » y"hhi-] 
P, A og"nAv- : avyg3*3975; Ὁ 0g"hn : avyg3"q97,; T opp ego qi i sic 9^, — ib. 97h. 
v] T om. — ib. aav : "r^ — nA : *7«] Α om. — 8. r7] A om. — 8. anttveev-] 
P, O at. — 9. at : nA] P, Ὁ nna». — ib. t : AX] P A97 : AXE: LA SUD i AY 
— ib. maw4g,3"4"] A | om. o; T o«q14eg374"7, sic. — 10. post ong"* P, Ὁ add, x, — 
ib. v.c ghgo i705 i1] P 7A : ovih2 : Wc : ex; Ὁ STIL * ovihzy » XxLILS UA 
"l^ : vehe? : 503; T ἈΝ : συ δ : 7 : Fi 5e; hie defic. variantes tirées des quinze 
premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 110 v* b). 


Seigneur, criez et dites : Kyrie eleison, c'est-à-dire : O Seigneur, aie pitie. di 
nous, quarante et une fois. Puis ordonne au peuple de se taire. Prosterne 
toi et qu ils se prosternent. Moi aussi, je me prosternerai avec vous. Fais ainsi 
irols fois, en faisant le signe de la croix vivificatrice en face de la montagne: 
15. — Lorsque le patriarche eut entendu ceci, il prit les évéques, les 
prétres, les moines, le peuple et les fidéles. Ils parvinrent vers le roi. Le roi 
partit. Toutes ses troupes se trouvaient avec lui, ainsi que tous les gens 
du Vieux-Caire (Mesr) et du Caire (Qàhrà). Ill gravit le bas de la mon- 


tagne. Le  Pére patriarche Abba Abraham et les fidéles se tinrent 
debout avec lui d'un cóté. Le rol, ses troupes et tous les gens se tinrent 
debout de l'autre cóté. Puis ]le patriarche. οἱ les fideles priérent 
* Simon était avec eux. Ils criérent, en. disant : Kyrie. eleison, pendant 


PATR. OR. — T. XV. — Ε΄ b, 


62A LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [82] 


0015. : ΓΊ(Ι. :: δὰ : LIL : ΔΒ : βιἤσ5. : 997" : ἈΏ : A : ἀλη : δὁ 
grkU- τῇ : ἤσηρ, : o 7-0 : ΠΩ 2.971 : e»ndÀ : AÓA : £C : 0£&4.A 
nh: £AC : DeC?) : "^il : ACC : (dbpEoo : πῆραν. : (rA : onn : gne 
£g : A, d : AXI : 0078,9?47) : &OCE: τ AE: Fc : nM : ooty : onn 
4 : fav : PI :: O00 : CA€ : TZ" : ameaeav- : d20NT. : WT: 1 : 
Ag"Z-l : A714 : ἀ,6: 4.6. : ΟΠ" : Ib : ecu : 0 Ὁ : «cv T ::: 

16. — ahAfZ : TYrFZAZP: AN: AA: AO - A179» : oAnnc : é. 
£:4-F. : OAM : ho» : £T 07€. : A9"ZU- : HE. E : DAZ DE : 657777 τ ἢ 
9"ZU- : 05,9" Tz :: 00 : ATC : YTTFZP : ANP : AXI : EAT : AU 


1. o7] P, O oon: mis.; A env : a8. — ib. oA : "LI. : hf : eas. τ ey 
PA] P oeaawue : Lo: (72; O oaaWue : py/URA; LÀ OAM :cCLED : ey. — 41-2. ἃ 
Ὧν Δ: ÀAAYEF : AOE7rEU] P nog7rku- : A : Ἀλλ; O hog" : sic ἃν AÀAWE; Α ἃ,» τ λ 
AW: nhóg"rku.. — 2. ^0] P, O ait. — ib. ^oà τ etc] P, O om. — ib. egaan : eic] 
P ogZAn : ^óà : ak : efc; Α om. efic. — 3. oe0c72] P om. o. — ib. Whvov-] P, 
O mv; A om. — 3-^. ef : e£a)e : ἃ : AA] Α 0m. — ^. Φαουὴ 6,25 11] P. oi : ml 
fl : συγ eg9q7y; O ani : hifi : 0ov7e3?975; A om. o. — ib. gaceg: : at] Α ogoce:: 
o. — ib. “ἢ τ συ}. P oc o: aw o: ew. — 4-5. avrü4. : movi] P, 0 ort : συ"; A 
ona», — 5. £111] P, O, Α τη.ρΊ1΄. — ib. ce] O che. — ib. antnsov-] P ow. — i. 41 
nr] A om. — 5-6. T?"z-T] P, Ὁ, A 5272 : oav"rggz. — 6. &e4.e] Α om. — ib. oc 
U. : "fl? : &cvT] Ὁ ΦΑΓῚ : «cT : 59; Α ego : «cT : me. — 7. aso : 71727] 0 
OW Zh : URP ;UÀ OX: τ UDRASO— ib. AN : AAaT] T incip. (Avr sic). — ib. 30] 
O om.; T ἈΠ sic. — 8. grTavzg] O &Aavyg sic. — ib. A9"Xv τ neat e] P wn : ngdg : 
"^9" λυ; Ὁ "AS?ZU- : Who : Ede; Α We τη ρα οι; T Ἀσῆχυν : Wie τ WgaTe. — ib. on. 40e] 
T κά,» sic. — 8-0. an A) g, : 67777.  Ἤϑοκυ. : 05,2?770:2] P. 00,9?7rb5 : €7777; Ὁ on, 
ἀφο. AY'LU. τ OAJUUDRY : £777 ; LÀ. 09:54? 7 0. τ 0,997712. — 9. oon : WI — 
Oef.hs : AP : AXaT] P oo : 2700 : "777 : ARP : AAT : eoo τ AP: AA; ÓO onn : sc : 
"DRAÁPS : AN : AAYMF; Α oo : hnc : AP: ΔΆ — ὁ. 0gfbl : AP : AAYT] T eins : A^ 
ἀρ: τ AA : AYeflA. 


un long temps. Ils se prosternérent trois fois. Chaque fois qu'ils se proster- 
naient, le Pére patriarche levait ses yeux vers le ciel et faisait le signe de la 
croix sur la montagne. La montagne se transportait et montait en l'air 
devant tous les gens. Lorsque le patriarche se prosternait ainsi que les fideles, 
la montague descendait à sa place. Ils firent ainsi trois fois. Lorsque le roi 
et tous les Musulmans virent ce miracle, ils furent extrémement étonnés. 
Ils criérent beaucoup et furent saisis d'une grande peur. 

16. — Le roi fit venir le patriarche Abba Abraham. 1] l'honora extréme- 
ment et lui demanda de lui manifester le désir de ce qu'il voudrait obtenir. 
Mais il ne voulut rien lui demander. Lorsque le roi eut forcé le patriarche, le 


10 


[83] LE 6 TAHSCHASCH. 625 


AME : héPES : Dao : ROCHE : Beg τ mc-:gsd : ὦ 4.6: 4.5. ἢ τ ἢ, : ncn: 
94 : MP : CCP. : gc c OAM : An: ho» : EYE : hg 
T : BnCidga-t τ ndt E τ 49:4. £. : UO : 19 : Ag"(sT- : o37])"7- :: 1 
9€ : ΛΈ : AP 2 ARTE: EAT : σοφόδ ἢ : P: ATL deC : DORTÓ : 
“π΄ 75] Th : A70 : Ἀβιά ΡΟ : 79? :: δῇ : £.(bh» : rl: ἈΦ ΦΙΣ : EX 
F. : ATE : HCAE : A9?ZU- : A9" FR Ed : mavis: : A939 : Wb : 5499 x 
09771 : ΤΆΓΟΥ : 4." Ce : 95 : ἦι ΦΈ : moo : 9?hU- : RC : ἢ. 
DCirl7 : πη ἢ : σοι αὶ τ M0 : AA : (FA : ἈΠιΡΎ : ho» : A EGSTA : 
(aoo : 9"hU- : Anh : d72 : Oi : WE : Ad: het : ncodte« : 
ized i ue cds: TA. ::: 


1. nov] P, 0, A, T om. — ib. Nx] A Ἀλι τὸ. — ib. Wwügt inches] T tet: nca 
Xe. — jb. o£ ed. ph κ 0.1 τ chez] A ogeqeh τ nr : mckee sic; Ὁ om.; A eed. 
gà: (LT : Wchkevoo:; T oed. gü : T : nchter. — 2. ev(4C*h] Α συσφαξὴ sic; O o 
C469 síc; T *1c4én. — ib. ng»nc] P,.A, T ng»nc. — 2-3. wfgtr: wchtest] Α ner s 
sic WC kgs; O, A, T »neT : ncntec. — 3. nte] A, T 0m. — ib. aeg : oon] 
A, Α oovun; T oo. — ib. av"j7)7] T defic. (variantes tirées des quatorze premieres 
lignes, non endommagées par le feu, du fol. 111 τ΄ a)J. — 3-4. erre : het » A : A3 inge 
f(Là*] P a5? : het : ὦ gno : Ap : AT ;O ΘΊ,Ρ : ΔΡῈ x ment : Ad ἈΛΛ: ΑΑ odyg i ng s 
O bh" : Ad : ARM. — ^. συφύδι : fr^: mf c] P. O sm à e o ommo: 
fi& : 90; Α S" WÜdSC : Pr: συφύδ ἢ. — ^-5. ΦΡΆ τὸ — NERCT E ὙΦΥ] Α om. -- 
D. amv77)774 0] À om. n; Ὁ av77]jn. — ib. "»e] P om. — ib. wr] A om. — 5. nce: 
^A7'LUS 1 AJUXEd] Α HCAR : 99g£4b4. — ἰδ. συ s N90] P movtsngp s prO mos 
qi "yt; Α συγ] v "yog. — ib. post sag» P add. z5^&. — 7. ne] Ὁ om. n. — 7-8. α, 
T: Ychtgvy] P Qd : nchtev. — ὃ. ovc4écen] P, Ὁ ovcgéc pn; A ov»cren. — i5. n 
ἨΔᾺΡ] O on : nA» síc; Α δῇ : nA. — ib. nov : £x] A om. — ib. Wetyx] Ὁ 
Om. A. — ib. post nga yx P, Α add. ft : wchtez; Ὁ add. tt » δ Ύ. — 9. o 
συ] P, Ὁ, A o7n4. — ib. 7^h&v] Α n est en surcharge; Α add. nv (ante. 9"nAwv-). 
— ib. Ahn 1: A72] Ὁ *nov : h50; Α om. — 9-10. ah7* : "Wr: : fl fhZ : "rx] P 
($4Ad» ài (T : Wchdeyz τ ΟΠ . συ φῶ » ΘΗ ΔᾺ,7 : Nfl em  wcdtes t s dos s ΡΠ να 


patriarche lui dit : « Je veux reconstruire les églises et surtout. | église de 
saint Mercurius (Marqoryos) au Vieux-Caire. » Il lui ordonna de recons- 


iruire les églises qu'il voulait et. il lui donna, en abondance, de l'argent du 
palais royal. Le patriarche s'inclina devant lui et lui dit : « Que le Seigneur 
prolonge les jours et alTermisse ta royauté. Pour mol, je ne veux pas 


d'argent. » Lorsqu'il lui eut dit ceci, il l'aima extrémement, parce «qu 1 


avait vu sa sainteté et son mépris des biens de ce monde. Puis il monta 


sur son * cheval, avec ses troupes. ll se tint avec lui pendant la recons- 


truetion de l'église de saint Mereurius. Lorsque des gens méchants ten- 


térent de l'empécher de la reconstruire, il se tint avec lui, jusqu'à ee qu il 
leüt reconstruite. Ce Pére reconstruisit beaucoup d'églises dans tout 


le pays d'Egypte. 


626 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [8^] 


17. — en : &Aeo : T2 τ qe: ΘῊΡ σοί τ ΔΆ A dSC : 
04. : l9" : A99 6:42 : "HO : 4 : ae : "CARO : OYLAP : (tap 
T: OZAO0-2:5 x Ob: Π1 "Δ : ATE : Ad : hoa» : Od : 2464 : lA 
0-1 : A7 : Odi : 004 : An : Δι ἢ : ΟΦ] ἢ :: 05g: mb: 5. 
à: ἢ : ATILIUS C τ OteAnon- : IE : Ad. : ADAU: S 

— Abk : eflct : ΔΉΥΕ : Af: Ab: ἀλλ: AD : ἘΠΕ. €UM : 95 
hM: A727 ::: 


ond: : óNT : hófl : alhe : 9549 : MT : hCirgs : Ate: e? 


"Mia; Ὁ Av : f : ὨΠΠΈΡΎ : PA : νη s ΘῊ ΔῊ : WüeT : ncnesgt τ oti : 
ΗΠ : "F2; A 04723 : άλλου : (oT : Qicndze : Wb : ov ΡΟΝ : 0nA7 : fige : wcote 
qT s: fiz5: fideé : "rz. 

1. T2en-£] P, 0, Aen. — ib. axravc] Ὁ on7"c. — 2. ante 47^&4c P, 0, A add. 
o. — ib. £] A est en surcharge. — 3. oz] Α om. o; 3 est en surcharge; Α φῇ. — 
ib. &a-25] A nec. — ib. oen] Ὁ ognuna, — 3-5. no] P mon. — ^. ante 7fZ 
0. .A add. n. — ib. mx] O om. — ib. sn] Ὁ ^g»n. — ib. post o4rà P,.A add. aq» 
4. — δ. post A7nlifasc P, 0, A add. mec. — ib. airov] A. antinsav-, — ib. ^ma.] 
Α ^ma- sic; P, Α Mha- sic; Ὁ aar? sic. — 6-1. &v: — 5717] P nent : P evr: TUN: 
9" : "APT inse: 09? : 44. : Wov";G ἢ : 5 : A*Aov : A7"; Ο 4 : ter : n7: 
3"hAÀ : «d4. : TOAgE. : avg : Aha : 50879 1 A"7T"r; ΑΑ fcn :beVE CERO: : 79BA : 4:4: 
4o: YA 2 ἈΦ τ A*A0» : 5077; le nom propre (Aa : &*-y est en surcharge; un second 
nom propre πὰ : Afi*à se trouve sur un grattage. 


17. — Lorsqu'il eut achevé son bon combat et eut plu au Seigneur, il 
mourut en paix, aprés avoir siégé surle siége de Mare (Màrqos), l'évangéliste, 
irois ans et six mois. On dit, dans la vie de ce Pére, que le secrétaire 
qu'il avait excommunié à cause des concubines lui fit un poison et le tua. 
Ce saint s'en alla vers le Seigneur. Tout le peuple se lamenta sur lui. 

Que la priére et la bénédiction de ce Pére, le patriarche Abba Abraham, 
solent avec nous. Ámen. 


3. D£ÉDICACE DE L'ÉGLISE DE SAINTE luPsIME ET TRANSLATION DE SON CORPS 
ET DES CORPS DE SES COMPAGNES MARTYRES. 


En ce jour aussi est la mémoire de la Dédicace de l'église de la sainte 


E [85] LE 6 TAHSCHASCH. 627 


0 "I : ACATI : OA τ 727 : 72V τ MPRAT : £.491A. τ AA : 77D 
t f ::: 
Anh ΤΊ : o(chf7 : €Ut : 9n : ATH) i 


ἢ II. — Revision ou Vulgate. 


! ^7" : Ah : &'HnAE D : Φή ἢ s 
δ᾽ dmt : aYYLA τ s s 


: AA. : Δι : Md: A 0ÓHn : mca fn s 
gaXah : fl earre : 084 2:02 τ A??CT-D - 
: heo» : ἃ, ἽΝ : Ἀ7ἢ : HOÓA : σου ἢ ::: 
^ 
: (^7? : Ah : A^1C79? : 224, : 
δ 10 ON : AY: 25, - 
-— . eff: 400 : t£:77h : Π5]114.1 : Aft : A5, - 
^. h"rmAe n] Ὁ &7rmAen; A Ἀπ σιβοῆ. — 6. A] Α om. — ib. ante wet Α add. wn. 


^f. — 7. fh g&avre] O om. n. — ib. Ay"cna] O, A. Az»citn. — 8. 8 e05] O »e705. 
ib. &"rm] A om. — 9. a^g7] .A a^ sic. — 10. on] A om. αν. — 11. oon] Ὁ om. e; A om. 
— ib. An] .A ^tt. 


vierge Ripsime ('Arsimáà) et la translation de son corps et des corps des saintes 
vierges qui ont été martyres avec elle. 
Que leur priére et leur bénédiction soient avec nous. Amen. 


II. — Revision ou Vulgate. 
4. SALAM A ANATOLE, PRÉTRE. 


Salut à toi, Anatole ('Antolyos), prétre, 

Martyr de l'Évangile nouveau. 

Prie pour moi Jésus-Christ, 

Afin qu'il me purifie dans ma vie et me sanetifie de l'impur, 
Car l'esprit qui est parti du corps n'y revient plus. 


5. SALAM A AnBA ÁAbBRAHAM, LE SYRIEN, 
Salut à toi Abraham, négociant 


Et patriarche aussi. 
Lorsque l'insensé eut fermé sa porte devant toi par la dureté de son eaur 


628 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [80] 


"LP : 2f : "lil : 2.9" ΔΙΑγὮ : γ5.5, :: 
a θυ ζὮ : ΔΈ: ue T4 : MAR, : n5, - 


(149? : A9"? : flAd. : "1C 99" : ΠΤ A9". - 
A7/185 : "AUF : ADAA : ho» : 78643 : APC x 
h. &f10-9 : YT: : 0^,€2,71m-2? : Tic. - 

nfl : AA€ : 94? : A9"A.4 : 3A : Ee :: 
TThÀ : £4 : Οὐφὰ : £402 :: 


]. — efi : ὁΔΊ : Ὠῤῇ : Tae : $5487 : AOT : hCir:gs : AEn 


1. *r] .A "nmT. — 2. Α add. commémoration de saint Simon, martyr : ofmt : oir : 
"Ófi : 17 : n4. : An9?"97; : AIF :: ἈΠ ἈΠ τ €37 hc τ fl : amd [ 4. :] à : E77 : 
à"jàav : 447^; le nom propre iaa : ἈΦ. est en surcharge; un second nom propre fient : 
^.eiKh se trouve sur un grattage; le n final de x,ei-n est en surcharge. — 4. *2Wmr].A 
TA4W. — ib. aoAs] ΑΔ aoAgn. — ib. nov] P Acng. — ib. ἀρ. O "gr. — b. iv 


T] Α om. — ib. ewgax7a9] O onga9?: Α onam. — 6. ante ῥῇ Α add. 
o. — ib. AA?].A om. — ib. 47"A.] O, Α nan. — 7. TRA : eia : o7tàh : £2] O, Α 
7b : ΡΖ : anA : gfig. — 8. of : oM : nof] O onoft : nnt. — ib. ante ΤΉ "ὦ 


A add. wy. — ib. 58 : MF] P, O, Α s. : ti. — 16. ἨΠΠΊ: 41 P. ncoze. 


En entendant la parole d'excommunication de ta langue ardente, 
Le seuil de la porte de la maison de l'homme impie se fendit. 


6. SarÁM A SIMON, LE CORDONNIER. 


Salut à Simon, qui fut connu par la bouche de Marie. 
C'est à cause du commandement du Fils de Marie qu'il rendit aveugle 
son ceil. ; 


On ne le connut pas ; on ne lui accorda pas d'honneurs. 


Lorsqu'il priait, en se tenant debout derriere le patriarche, 
Il abaissait la montagne et 1l soulevait la montagne. 


7. (Cf. 3) DénicACE DE L'ÉGLISE ΡῈ SAINTE lüPsSIME ET TRANSLATION DE SON 


CORPS ET DES CORPS DE SES COMPAGNONS MARTYRS. 


i, Dédicace et translation. — 2. Réponse de sainte Ripsime au roi Dertàdés; son 
martyre. 


Il. — En ce jour aussi est la mémoire de la Dédicace de l'église de la 


1. Matth., v, 29. 


[87] LE 6 TAIISCHASCH. 629 


CT: E£YIA : ACÓTI : mr : «AU : 7729] : ἀΦη τη : £S9A : αν 


δι] : 7727 : AA : ΖΔ : zai. 5 : ἠση 7: τ: 

2. — ONE : ACTI τ £ABA : RIP τ Eme τ hens s Ad. ΣῈ 
avari : heoaT : fh. : 9n s: at(bas : noie. τ eot, : mg en : o 
ll : ha» : ££ : ^ : 7020 : 0g6CP9? : QU : o£JvTCP ; màs : mot 
9$ : nà5 : O07" he : AMAA : 02?60 : o0 : 37] 24 : nope ::: 

A0*2* : Oflchz" : Οὐδ᾽ : ?"hÀ : 44. : o4, : 4D : ASA : 589? Ὁ 


(47" : ACA (T : 7720, : Dorüdel : frd: 0A s 
^l : "Fünf, : ACA.) : Anh : £hno-7 : ὙΠ ἽΝ, Φ 
(0DAn2?^ : hófl : (1PÀ : Drüdvr : 00-925, : 


1. a710/t] P om. — ib. j"2vy] O 772waov-; A n2wav-, — ib. NP] Α NAA 

2. 7"241] P om. 4. — ib. on :7"n^] P o«Att : 2729 : 0A : 77h : πω, ΑΛ. 
à77037; Ὁ aA : ΖΔΕ : abAE : 07r; Α A: 9"RAAIT; i πω που ὦ 07]0T. 3. o 
Aur] .A omnta. — ib. nAfm/^]P nAdfir sic; Α nAmr. — ^. δε ρα :706cn] P πρῶ : n 
€1.; .À 7ücn. : heat. — ib. nae]e] Α nenove, — ib. ante eon, O add, n. 5. no»] 0, A 
om. — ib. eae] O, Α eae». — ib. 020] O t0; Α 7070. ἰδ. ogoctwv] A orgoctv., 
— ib. tuv] .A om. f. — ib. ogg" cv] Α eyr«. — ib. vas] Ὁ mas, — 5-0. mowtct : và 
4] Ὁ om. nà5 ; .A om. — 6. eor : ov") : à778] P oozà : ov] s à] 6; O0 ὦ 
OVE : 0077/3; Α fav77))P- : amer. — 7. A; — Λήδαν : 5837] O Am τ oz; : 
fUv : 79A : "77-AP iNOS: An : 02? : ἈΠ ΑἹ Ἀλ02. 1 of s Pl: "DA: dee i Ὰ 
Δι FREU; : Λήδαν : 5,79; le nom propre à-»A4 : X^ est en surcharge; un second nom 
propre "7UA : 5,.£-à se trouve sur un grattage. — 9. A«AaT] O aet. sic. ib. ntt] 
O0 nàfi; Α naf. — ἰδ. 0»] Α Tas. — ib. $30] O 57m; Α en. — i5. rv] LA và 
γη. — 10. 0712774] Ὁ o5»7"C. — ib. oap^,] Ὁ ona. 


sainte vierge Ripsime ('Arsimà), martyre, la translation des corps des saintes 
vierges ' et la translation de son corps et des corps des vingt-sept saints 
marlyrs qui ont été mis à mort avec elle. 

2. — Le roi Dertádés dit à cette Ripsime : « N'as-tu pas ton ecur ? La vie 


est si. grande! Tu demeureras avec nous. » Elle lui dit : « Les choses du 
ciel sont plus grandes et sont meilleures. » Il ordonna de la conduire à 
l'atrium, de la mettre à nu là et de lui couper le eou. On lui coupa le cou, 
Elle recut la couronne du martyre et hérita du royaume des cieux 


Que sa priére et sa bénédiction soient avee son cher Za- Manfas 


pour les siécles des sieécles. 


Salut à la translation de lon corps, dans la louangre d'une nombreus 
assemblée, 
Au lieu οὐ tu es couchée, Ripsime, jusqu'à ce qu'ait lieu la résurrectior 


Je salue aussi, avec des paroles de louange et avec des clameurs, 


630 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [88] 


7102-1 : (P £:72h, : Zo-n5, : 
0l €^^cnh, : 3onAA. :: 


ehófl : ΠΗ : ὁΔΊ τ ΤΠ αν- : ABA : OfKHés f τ Οση Πρ. τ 07) 
fo : 0£-An9n : omA?9eo ::: 
f1Zh-f-av- : FU : 9?hivi : δον : 2997 - 


(149? : AA: ATI : ACTIC : Ul - 
ἈΠ. αν : 7I : TFUpUn τ 


1. a7]027-T : ῃφ ρισ 1 P àac]p27 o: ῃφ᾽ ρισηῃ,; O amo : wbEeUeO; Α a7]ó2-9] s 0 
&7Ln. — 2. onege^4ón] .A ongacn. — ib. 30nA»].A seg. — ib. O metle salám à 
saint "Élyáb avant la présente commémoration. — 3. oon : (mt : ovr] A onnz τ ovr : 
nofi. — ib. ante 41incov- A add. wy. — ib. aàvAn. n] .A an mAn a, — ib. post an vaa (A 
aAA) Α add. axwftcy3" : nce τ nA : nn : 020, : Dok τ YCEeS e : TATTT : fixer. 
— ib. ai-4£] O. oz; A oiccr. — ib. o71ce7] 0, Α once, — 3-5. o1 A] A 
om. ὦ. — ^. ot δὴ Φ] Α om. — ib. omag»*n] A octA?-n. — 5. fiZnfav- — sna : ἡ 
a7^] Ὁ fZnfov- : Uie : 7^hh : «diav- : TA, : συρ τ OGpCE : OF : 2^6. : aha : 
"A7" : MTL7; A AheRao- : Θῃρξῃσο. : f'IV 1 7D : qdiuao- : VAR τ XU: A509 : 57"; 
le nom propre ia : ἈΦ est en surcharge; un second nom propre 4A : afin se 
trouve sur un grattage. — 6. .A add. la commémoration de saint 'Élyàb : omnt : 
ὑλῆ" : Ἤδη : n7: TaOm4. : ἀφ τ AED c ἡ“ 70 s ATHLAdeC τ &79h0 : fla E : A«d. : 
h.f"hfl : A*Aa» : 547^"; le nom propre an£fí est en surcharge; un second nom propre 
di? sic : nfi se trouve sur un grattage. — ib. »e71e] O nece. — 7. 1:1] O 5e», — 
ib. T"]uN] P T'"lUhe sic. 


Les vingt-sept marlyrs avant toi 
Et les quatre-vingt-douze aprés toi. 


8. MÉwornE ΡῈ BarELsis, Sovriro, Mánvos, Mixá'ÉL, Yorsiwis ET 


Tarwyos. 
En ce jour aussi est la mémoire de Batelsis, Soufito, Màryon, Mikà'él, 
Yolsáwis et Talmyos. 
Que leur bénédiction soit avec nous pour les siécles des siécles. 


9. SALAM A "Erváíh. 


Salut à 'Elyàb. Alors qu'il était paien, 
Le Seigneur fut clément envers lui, un jour 


[89] LE 7 TAIISCHASCH. 631 
TA.C τ Clech : A9" ATIALA : 7207] : ἈΏΔ. Δ" Ὁ 


fA eA EA : Ὦση συ. : hd : AevAR : TA z 
heo : '«F2£ AR : Anh : γ10 : £&(bá ::: 


ha : ΔΛ; 012 Ὁ 
I. — Recension primitive. 


5 fla» : Afi : OOA£: : Dav. : P350 : Ach τ A9" ΔῊ :: 


2. f, eAeA] Ὁ nga. eA sic. — ib. hann] LA novam, — 3. post yu Ὁ add. eacv, 


Voyant sa couronne plus terne que la couronne des martyrs, 

Lorsqu'il eut demandé à l'ange pourquoi elle ne resplendissait pas 
comme celles de ces derniers, 

L'ange lui dit : « Si tu combats jusqu'au matin. » 


LE 7 TAHSCHASCH. 


I. Recension primitive. — 1. Mort du saint Pére Matthieu, le pauvre récit; : À 
(92 r* a — 92 r* b). — II. Revision ou Vulgate. — 2. Mort d'Abba Daniel de 
Dabra-Sihat (récit et salám) : P (99 r^ b — 99 v^ b; Ο (7 vv e —8r? c); A (90 τ᾿ cj. 
— 3. Mémoire et salám de la bienheureuse Diyonterés : P (99 v* b — 99 v* e; O 
(8 r^ c — 8 v? a); A (90 τ᾿ b). — ^. Mort d'Abba Matthieu de Dabra- Aswàn récit 


et salám) : P (00 v» ὁ — 100 ν᾽ a); O(8 v^ a 9 r* c); A (89 r^ c — 90 r^ b). 
— b. Prédication de Notre-Seigneur (mémoire et salám) : O 9 r c; A 9or b 
— 90 r* c). 

I. — Recension primitive. 


1. Monr pu saivT PEnkE MarTHIEU, LE PAUVRE. 


1. Incipit. — 2. Saint Matthieu posséde le pouvoir de chasser les démons et de 
guérir les malades. — 3. Chátiment public inlligé par Dieu, sur la priere du saint, ἃ 
une femme débauchée qui avait une maladie secrete. ^. Mort de saint Matthieu 


Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu, 


92 r? b. 


632 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [90] 


|l. — ftt : ONT : AóZ4. : Aie : Φη ἢ : 00HETD : 9"027 ::: 

2. — rb : 54h : n5 : ἈΠ : 2521 : A0À : Fé : UIZ. : AD : ὦ 
1) : €T 2EA : T 2E : eS : omn : 74.4.1 : ὭΠ 2 : 09g Aav- : An 
£m : A9" :: DoURÓ : A?7lILATdeC : A2 : Zn : Agarg :: οὗ ἢ 
T cox : HUMbU- : HEEÉP : DQavZ AP : ΠΩ : Φηδ : "HET : 082.4. : ^0 
νυ τ 0£,4,0-À : ἈΠ νην : flRA 0 

3. — OflAdei: : ONT. : A99 Ah : nk : ARS : 007: : £9 : 407 :: 
(ODAAmQ, : συγ : 59.n : "iHüZ- : ORI : ne» : ΤΏΡ τ haud : ΠΦ 6: 
a0 : (eflA : AÀ : I4 : QU? : DT APP : oo : £a: : T ODT : AGRO : 
OlAT T: Aho7&0 : 51 AüdsC : (10-A : £.9 :: 024? : 939.0 τ ἢ : A71 
HAfdsC: nw: 9"€C : ATY7 : m0-m; :: enrr : ACA? : Amm i: 
169?* : (i ::: 

4. — AS" : &Ed τ ATE : 54 τ arz-4-tu- : m: ΘΠ δον. : 


1. A donne une recension propre de la vie d'Abba Matthieu, laquelle différe com- 
plétement du texte de P, 0, A. A ne contient rien d'autre qu'une courte légende relative 
à la vie d'Ábba Matthieu. .A donne une recension propre de la vie d'Abba Daniel, 
laquelle différe tout à fait du texte de P, O. P et O mettent la vie d'Abba Daniel avant 
celle d'Abba Matthieu. .A, au contraire, place la courte légende de la vie d'Abba 
Matthieu avànt le récit de la vie d'Abba Daniel. Nous éditons A séparément; puis nous 
suivons, pour la vie d'Abba Daniel, l'ordre de P, 0, — 13. genae] A av- est en 
surcharge. 


1. — En ce jour mourut le Pére saint Matthieu (Màtéwos), le pauvre. 

2. — Ce saint était supérieur du monastere de la ville de Syéne ('Eswàn). 
Il pratiquait; un bel ascétisme. Il avait des vertus nombreuses. Il chassait 
les démons des hommes. Le Seigneur lui donna la gráce de la guérison 
des malades. "Tout étre qui était malade auprés de lui et qu'on amenait 
à lui, saint Matthieu priait sur lui et le Seigneur le guérissait par sa 
priére. 

3. — Un jour, on lui amena une femme qui avait une maladie secréte. 
Il connut par l'Esprit-Saint son ceuvre. Il lui ordonna de révéler son péché 
devant les gens qui se trouvaient là. Elle confessa qu'elle-méme s'était 
mariée à deux fréres. C'est pourquoi le Seigneur l'avait affligée de 
cette maladie. Le saint pria le Seigneur. La terre ouvrit sa bouche et la 
dévora. Elle fut un exemple pour quiconque entendit parler d'elle. 

4. — Par suite de la grandeur de la justice de ce saint et de ses vertus, 
il donnait à manger aux bétes sauvages, de sa main. Lorsqu'il eut achevé 


10 


E 


[91] LE 7 TAHSCHASCH. 


AZ «VH : 7059? : FARU- x eff]: Z2oo : dc. : w«qe : ΟἾΔ) σους : AXI 
W.AflduC : OAÓéC4. : flü^7" : 0020 : συ γσ],»"} : HAS Ag? :- 
And: : flete: : Ut : 9?nM s hU zs AT τ: 


II. — Revision ou Vulgate. 


flo» : hi : 00A£: : 0054 : 9.) : BhAg"^m x 
hoo : (MEO- : Δ) 01 Ὁ 


1. — (MH : ὁΔΊ : AóZé. : AD : ΚΎΝΑ τ Enc : ἡ τ ΡΖ : A 


fl : a»? :3: 


1. δ 4.11 À Anz. — 2. en664] A onec, sic. — ib. nshg"] A nasag» sic. — 6. n 


£124] P om. n. 


sa course bonne et eut plu au Seigneur, il mourut en paix et hérita du 
royaume éternel. 


Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. Amen. 


II. — Revision ou Vulgate. 


2. MonT p'Annm4 Dawigr ΡῈ Danna-Sinar. 


1. Incipit. — 2. Ensevelissement de la reine Patricia par Abba Daniel. — 3. Hencontrs 
du fou Markà à Alexandrie. — 4. Euloge donne l hospitalité à Abba Daniel, — 5. Ap 
parition de la Sainte Vierge à Abba Daniel. — ὃ. Menacé de mort, Abba Daniel s ei 
fuit. — 7. Il rencontre une ascéte sur une montagne. — 8. Il s insurge contre la foi di 
Chalcédoine et déchire en public la lettre de Léon. — 9. ll est recu dans un couvent 
de vierges. — 10. Guérison d'une moniale aveugle et conversion d'un brigand 


11. Mort d'Abba Daniel. 


Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 
Le 7 Tàhschàásch. 


Ι. — En ce jour mourut Abba Daniel | Dàn'élj de Dabra-Sihat, du couvent 


d'Abba Macaire (Maqáres). 


* Pp. 


99 r* C. 


* ἘΣ 
99 T6; 


63^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [92] 


2. — hm : "WE : AO : ATTIVA τ ΠΝ - CARTAS : pP s πινσο 
€: 070: hiv TE D : OA-FAT CE : ha» : MAUZE : EA; τ hop : ATA : 
gd 

9. — ἤν : ὁΔΊ' : ATHE : €4harc : 9"nÀ : θῖν : AnmnEec? : on 
Ah : 48 : (CR) : Cho : A. : AF c aos : anch : 0g AO-9 : dii 
7 τ AAT s DACIA : UTICA : βισοῇβοσν. : AF t ODADI : AD: YA SA 
£,U- : DAE. : ἢ : A : AAT: ΟΥ̓ τ T4 dU: 8 OD : ATA : 11 
(συ. : ha» : 7e : A7"0-07 : nao : CAE : Ch : hf. : οὐσῆ Pav- : ἡ 
Th? : ΔΆ AT C τ: 


4. — εν] : 0T : 2, : arb : Adv: τ UTIC τ £hfl : fA : AC? 


T : nhov- : AO-AL0 : HEOSTC : 2705 : 0g? T : Δ ΣΤ : og T9h4. : ἢ 
585 τ DhflA : AA : ATTAA : me : 07: odonc : 8774 : of: CA : 
wSqe4 : QA : A?" A7 A dsC : heo : φυῇ : 7? : AAar-nL0 : Π er 7h 


1. aàTZ229] O aaTZ2$. — ib. n"T*n] Ὁ n7rT*h. — ὦ. on, rn777T] O 0m. &,. — 
3-A. nov : WA7flA : 757 O mta : ee : 9575. — ^. ^nm vece] O »nece sic. — ib. onn] 
P on2z.^; Ὁ oüizh. —5. ^t-e] O nme. — 6. ^n57] O x57. — ib. onivtin] O om. a. — 
ib. Me] O Ame. — 7. o0ag] O ooneg. —8. 28e] O xe. — 11. n3 ^] O nx. — ib. a 
nr] O ^n. — ib. Znf : fn. : n225*] O znn : à. : 5652€. — 11. ngoc] O norrc sic. — 
11-12. 757] O γάρ. — 12. ox»2] Ὁ of. — 13. ^7"n7IL»wfdsc] Ὁ om. ^7». 


2. — C'est ce Pére Daniel qui ensevelit la reine ' Patricia (Pàtriqà), qu'on 
appelait du nom de 'Anestyos. En effet, elle-méme ne fut connue comme 
femme que de son mari. 

3. — Un jour qu'il allait avec son disciple à Alexandrie ('Eskendry), le 
soir étant arrivé, il rencontra un homme fou, appelé Marká. Beaucoup de 
fous le suivaient. Aux gens de la ville il semblait fou. Abba Daniel lui prit 
la main et le mena au patriarche, à qui 1] exposa ses vertus. Lorsqu ils 
leurent fait jurer, il leur exposa qu'il avait fui loin de la guerre de la 
débauche et qu'il s'était fait lui-méme fou. Ayant entendu cela, ils glori- 
fiérent le Seigneur. 

4. — Un jour, étant arrivé dans une ville, il trouva un vieillard, appelé 
Euloge ('Awlogis), qui taillait des pierres, les vendait pour du pain et recevait 
les pauvres. Celui-ci fit entrer Abba Daniel dans sa maison et le recut avec joie. 
Lorsque Abba Daniel eut vu sa bienfaisance, il demanda au Seigneur de donner 
de l'argent à Euloge, avec lequel il recevrait les pauvres, Notre-Seigneur lui 


[93] LE 7 TAHSCHASCH. 635 


4: : 280 : AIF CA? : A7LAT : (7hA9" : (09?4A : 2.47 : 0 £L" : "Th 
(lf. : A: ha» : AQPOAT : 700 : 0. : WT : A0 τ 0771 : Zh 
fl : Am-A7 Lh : o2 : oco: Oh, : "Mb: 77. τ mpeg : oops : (ἢ 
2$£2: ὁ} - 

), — OM : 49"9 : AQ : ΞΎΝΔ : a: HM: UM. : Y rZ τ Ὧσο : £4 
ZUR: AAO-A 1, : ΟΠ] Ὁ : hz. : (Δ νὴ : δῆ : ATE s ^ ox: 
{17 : (ACE : TEE : AUTCA?- : 000: τ T τ QUA? : AMI : £A 
? : ὦρ,Π ἢν : AZ"ET : (AD : OM: : T1 τ ΠᾺΡ  0A9?3I : eZ τ ASIA 
T : 7199? : hav T : AÀT16U- : Aj τ ORE: OAAO-(77,07 τ 

6. — Mb: qw : δᾶ : 71. τ ἀφ: £A" rA : 79€ : BAR : fide : 
&.6U' : ΟΠ. ἐν : Ob : Un. : dro gpn : ns: Id 57, : H4. : 

7. — Oflhdek : ὁΔῚ : A: θένα τ (as : qup: ΠΟΥ : 


(ἡ : ἀὨΠ : AT : Πσορβι δι : ΡΠ : αὐ λ {1} : nEY : db : Pm s 


1. 3597] Ὁ i8 gy. — ib. A77] Ὁ om. — ib. 3H : hr] O ole i sic ἈΎΤ. 
2. np AT : 700] O nroAT : "100. — /b. Wrbfüt : 30] O oc : ne. 3. abe y] O 
avhe"ry. — 5. v14] P om. — 6. 9:57] P om. — ib. ΠΥ : 7177:] O nar. 8. ee 
v] Ὁ ogn. — ib. agr] O om. a. — 9. aweyegp] Ὁ oxgsoep sic. ἐδ. harten] 0 
om. ἃ. — 10. ag] O om. e. — ib. nA : fave] Ὁ om. — 11. nacuy] Ὁ mcr. 13. e 
Poco] Ὁ opcs sic. 


àpparut en songe, sous l'aspect d'un enfant, et lui dit : « Te portes-tu 
loi-méme garant de lui, affirmant qu'il ne changera pas sa facon de 
faire? » Abba Daniel lui dit : « Oui, je me porte garant de lui. » Alors 
Euloge trouva un grand pot rempli d'or. ll alla vers le roi. Il fut instituc 
juge. Il abandonna sa facon de faire. 

0, — Lorsque Abba Daniel apprit cela, il alla à la ville du roi, afin de 
réprimander Euloge. Les soldats du roi le [rappérent et le firent parvenu 


jusqu'à la mort. * Tandis qu'il était. attristé à ce sujet, le méme enfant 
lui apparut en songe, ordonna de le pendre et lui dit : Pourquoi es-tu 
entró dans les affaires d'autrui? » Puis vint. Notre-Dame Marie. Elle baisa 
les pieds de l'enfant et sauva Abba Daniel et Euloge aussi. 

6. — Lorsque régna un autre roi, celui-ci voulut le tuer. ΠῚ s enfuit dans 


une autre région, en ayant peur. Etant arrivé à son propre pays, i| retourna 
à ses oeuvres d'autrefois. 
Xx. pec Un jour qu'il allait en chemin ΜΟΙ" la lumiere d la lune, 1 


renecontra une [emme sur une montagne. Su elievelure ceouvrait. tout. son 


636 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [94] 


Oc : demutaeed o: ἈΠ - JUROKÉA : Ov]ICd. τ δῶρ : 9"2"m : 0A 
ὁ ζ4.1: - 

8. — ode : ὁΔΊ τ A9? ΧἈ- : mmq£ : A7) τ ORAT : (pg : 
ΔΑ s 0432 : ἈΠ : ATA : DD : σοι κά, :- A7 : 08. : 0-1: 7 
£715 : TUA $72 τ Οὐ σὴν “νά: τ n TP : i : 0E €: : A9"£-n4. s 

9. — oOhdvel τ ὁδὶ τ (Eh τ ΠΩ : £.G971A : 0719£7199. : ATP. : ATI 
(77: heo» : A : ΒΊΑ : OE : ACD : anb: alls : (0877 s ORA 
d: : A9"LU"P: HERE : CAO : AE. : arp : nm : vp: HRIAÀ : A0: 
AA τ DATPEAY s ΟΠ ἡ" : Ao : 9"zT : eg : £d: : TIZ- : 0:5 
Ἴνα τ hoo : PEE : Eh; τ Daviy 2E ATE : OUSASE : Aché : omg. : 
A7 : "I-A : hZ9 : Ac : PST: XATET : HA9"AODD-7 s OWTT : VA : 

qUACUPNPRE s 00717: £475 : nl : 04 : es s 
10. — out : £-C : ngrfz- : (εἰ Ὲ τ £471A τ ip τ HRTHÓ : ἈΉ 
QA. 5 ORT37"A : gars : ADU"? : LET : ne» : £0CH4. : 7277 s 024, : 


1. dnx] Ὁ eenz. — ib. wv] O nov. — ^. Aavzhá, : A?77] O Aavz«. — 5-5. Vg]s7-] 
O ἡρσ 7) ἜἙ. — 5. ongep] Ὁ oonegp. — 7. Ac] Ὁ nce sic. —8. acram] Ὁ oawf 
sic. — ib. aFivna] Ὁ avri av. — 9. ἈΠ, O tie. — ib. ante 40 O add. a. — 10. aav 
üT2eAT] Ὁ oavi2gA. — ib. ona/r] O om. n. — ib. sa] O naher sic. — 11. ng] 
O "eg. — ib. PsaF] O pa, — ib. 975007] P. 7750076 sic; O nmcq0mmov-, — 
12. n1] O mn. — i5. o5] Ὁ ἢ 7,4". — 13. ax] O axnd. — 15. ^osv7] Ὁ ^o^. 
ταν. — ib. &grT] O &egr. — ib. ence] P ρηζῃς. — i5. ree] O "y eov-, 


corps. Elle demeurait là depuis trente-huit ans, en pratiquant l'ascétisme. 
Elle lui exposa tout son mystére et mourut. 

8. — Un jour, on apporta la lettre de Léon (Leyon). On la lut devant le 
peuple. Abba Daniel bondit. Il déchira la lettre de Léon et dit : « Anathéme 
soit la foi de Chaleédoine (Kélqédon). » Ayant entendu ces paroles, les sol- 
dats le frappérent beaucoup et le chassérent de son couvent. 

9. — Un jour, il arriva chez des vierges. Il frappa à la porte. Ayant su 
que c'était Abba Daniel, elles lui ouvrirent et allérent à sa rencontre avec 
joie. L'une d'elles s'était faite folle et couchait à la porte. Abba Daniel 
interrogea à son sujet. La supérieure du monastére lui dit : « C'est une 
folle. » Abba Daniel lui exposa que c'était une sainte et une ascéte. Pendant 
la nuit, elle écrivit une lettre, en disant : « Pardonnez-moi, saintes, de vous 

vm avoir fáchées. » Ayant dit ceci, * elle disparut. Ayant appris cela, les vierges 
furent fort tristes et se repentirent. 

10. — Il y avait un couvent dans lequel demeuraient beaucoup de vierges 
et dont la porte était solide. Satan suscita contre elles des brigands qui 
voulaient piller leurs richesses. Le chef des brigands dit : « Moi-méme, 


σι 


σι 


[95] LE 7 TAHSCHASCH. 637 


ΔΙ: LET : hi ἈἸσλῆλο τ ABO : ATIA τ OUI : CAP s 004 : fl 
ho» : UAE : O£(b077 : hd : A : ATI A c 00797 : omnAE PT : FOU : 
(14:74 : Oh0fl : A'1CU- : 0O4,A9 : 127 s Ode: τ ἈΦ ΔΙΡΎ τ bor τ o 
ffl : Toll T : 2A : A9"074l: : 0)8, τ FAIT : Ἀ Ρ,Ὑ S OCHO τ o$mà 
£l : £IBAU- : 10-0 : Ar : AO: ATIS S OA : LETTO : CAE rnb s 
ἡδεῖ : συ ἡ οἢ : “1! : ἈΠ : EA 

11. — az : An : ATA : (H2g7 : QE s of : ΦΟΗ͂ «LIC: ὁ 
£4 : NT : ABA : ATL ATIdVC : 0o : ὙΠ : 02A : "$0 : Cof 
h : A042. : 1^9" : 

And: : eflct : Ule : 99h : 10H75: ALEU- τ λον : 5g? s 


(149? : Ah : ΔΦ : 0-975 : hu z 
Hg-né : ἡ εἰν" 84 
HA D: OA: 0CCT : 


1. 0r" Là] O 0rmhaNov-, — ib. A80] O om. ἢ. — 2. ogtte] O ognasoo-, Jj. e$ 
h- 


A"] O 4 est en surcharge. — 3-4. oen] O om. e, —- 4-5. avypag gr] O συμ sic. 

5. ante ρῇλυ: O add. e. — ib. ante 40-0 O add. ἢ. — ib. ante κῃ O add. ». ib. CN] 
P che. — 6. à] O "na sic. — ib. mav"rn»«à] P oav"7rpt sic. 7-8. e£] O «Att. 
10. ἈΔΡῈ — A*hàav : 5477] O AT : oz: : Ar τ συ ΠΡ à: £C : Αὐδ c WT» A? : 
go g^"; : Λήδαν 1 5,499 : A7L7. — 11-12. 8^9" : ΔῊ — neiz : tur] LA. onm s owr τ non : 
T : TOIm4. à: ATA : Δ : WHgiz : ud; la commémoration est incorporée au salàm. 
— 13. fixa] Α oon. 


je me ferai semblable à Abba Daniel et aussitót elles m'ouvriront. » Il fit 
comme il avait pensé. Il leur dit : « Je suis Abba Daniel. » Ayant entendu, les 
moniales allérent à sa rencontre avec joie, lavérent ses pieds et découvrirent 
leur visage. L'une d'elles était aveugle. Lorsqu'elle se fut lavé le visae 
avec l'eau du bain de pieds, ses yeux s'ouvrirent. Voyant cela, les moniales 
dirent au chef des brigands : « Tu es bienheureux, Abba Daniel. » Le chet 
des brigands, en voyant ceci, se repentit et se fit moine aupres d'Abba 
Daniel. 

11. — Abba Daniel demeura dans un grand ascétisme, Lorsque le 
moment de sa mort approcha, un ange du Seigneur le lui exposa. H fut 
un peu malade. ll pria le Christ et mourut en paix. 

Que sa priére et sa bénédiction soient avec notre roi yásou pour les 


siecles des siécles. 


Salut à toi, prince des bienheureux prótres 
De Dabra-Sihat, 
Daniel. 'Tu as été revétu de feuilles de palmier, 


638 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [96] 


^7 : bé. : ANTCA T : 07€ : ALT " 
HA.9€9"09v : $10: 7^€6C : hf-7-7 : 712"  - 


hf : AAA : "bh, : AH : hen, : e, - 
(IAE. : Aa-alh : "20071, ἡ 

τς : Cf : ΔΡῈ : Ar: E07, 9 
Ihe» : A£:57h, : 1€: : Ἴνα : 57 " 
Aga" T? : 72199? : £771, 


QP6 0 OH : ONT ὁ hofl hy τ ΤΉΝ 4: : AS. eymCD : UT s 
A?lILA-fdsC : £9?ch(C : Ω2λ52" : ΔΎΝΔ τ ALPE: Δήδον : TA?? s 


1. 471] O 3971. — ib. r7] O, A "FAL p. — ib. irc T] P. rcr. — ib. καὶ 1 0 x 
"Δ sic; A AULgF. — 2. mne 5:35 0Φ] Α m. en7"»ov. — ib. «8 τ 9»ec] P om. — ib. wtz-*] 
O «»z7; A om. — 3. ἈΝ : navn,] Ὁ aang?n.; .A annavn, — ^. ha-tin] Ὁ nonien; 
de petits traits au-dessus et au-dessous du *- indiquent que cette lettre doit étre con- 
sidérée comme biífée. — ib. «4mew-?] P «77171, sic; O 775. — 8. .A met la com- 
mémoration de sainte Diyonterés avant le salám d'Abba Daniel. — 16. mon] O om. 
— ib. 1T11m7] .A mm. — ib. λα] Ὁ λον τα. — 9. A"WwweüdC — Ae» : ὦ 
ag"] Ὁ "^"nLwfüduc : βου : HAMO : AC. x TOAR : mp7 : A*Ano : A7" :NTETY;LA 
^"ovüdsC τ &€3" o: FANE : Vv : 7? 07 : ATI. 


En attendant la parure du ciel en fleurs, 
Que n'obtiennent pas sur la terre les rois illustres. 


Lorsque Daniel t'eut priée, en invoquant ton nom, 
Pour Euloge qui lui causait de l'affliction, 

Tu as baisé pour lui les pieds du Christ. 

De méme que tu as sauvé l'àme de Daniel autrefois, 
Renouvelle, Marie, mon salut. 


3. MÉMOIRE ET SALÁM DE LA BIENHEUREUSE DiYoNTERES. 
2 D; ^ ᾿ . , » * . * . 
Boy c. En ce jour aussi est la mémoire ' de Diyonterés, la bienheureuse. 
Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de notre roi 'Iyásou pour les 
siécles des siécles. 


LE 7 TAHSCHASCII. 

to (49? : ΔΑ ΡΟ ΤΩΙ : A9"10,7 : 514.9? : ἈΠ - 
WA EZE : συ : 74:4 : 

to 09h : PRA 00-0 : med τ ΞΎΝ, ΔΑ τ VE ὁ Rh s 
hl : AA€ : δῆ, : (19 : σοι ἡ z 
dee, : 2"2U- : AI ἐν τ ASUparp : AP Cun -: 


HS] 
6.3 


1. ΛΑ ΥΩ] O ager mcn. — ib. 877102] LA. Ἀ)οΊη (. — ib. 4.75. 0^4] Α o»04 τὰ 
f4€7^. — 2. evv9?] Α oavmarr. — 3. 46-6] A 50-0. — i». av^] O, Α ovt. si 
ib. 9$] Ὁ 70.0. — ^. n] O nn. — 5. wx] Ὁ Ἀλλ, — ib. Ce qui suit est propre à 
A : (nd : 0E : mófl : v? s def: : ΔΊ Δ, * 0aogsyy : WE : σὴ ἢ s An α hber i 
flh£, 1 TILPF i AAT 1 0772 τ 7IC7" 1 P EVE 1 0777) 1 "IUIS à 09904: o PII S 3^"hMy : ἈΚ ΨΎ 1: 
A7" : Nifi mI : aot: CUL: 0AA ONE 1 HET 1 ΦΑΔ 1 MT 1 Ads" : 0605 zx rM ἢ 
CMM : 18:577 (90 r^ c) 7 : 7705 : Gt: ze Am : ἽΝ 1 (PHdm : 09715 "Ice[77] : nov : 
Thr: 0A4 3: 0^[77] : ?eflA : ovo : 577^ 5: 89777 m. iCEPTHE sio PME: my 
LET: Um τ: (ATPENUs 1 πὴ 1 TM £477 s m x fl: ef ce NR mons iym 
^i ΡΝ. — ib. A met la vie d'Abba Matthieu en téte du 7 Tàhschásch. 


4 


Salut à Diyonterés, qui, plutót que de faire ce qui est défendu et est 
péché, 
Préféra rendre son àmoe. 
Sur le conseil du bienheureux Daniel, le chef des brigands se fit moine 
et prit le nom de Daniel, le prophéte de Suse (Sous. 
Lorsque cet homme eut prió, aprés étre entré dans le sanctuaire, 
Il purifia le navire de sa chair de l'impureté de la coneupiscenee, 


4. Monr p'Anna MarrTHIEU DE. Danna- Aswix, 


1. Incipit. — 2. Éducation, monasticat et charité d'Abba Matthieu, — 3. Sa consideration 
des fins dernieres. — ^. Construction du sanctuaire de saint Pacóme à Dabra-Baquit 
— b. Lutte des dénions contre le saint. — 6. Effroi de Sérapion à la vue de deux 
hyénes qu'il trouve couchées, au désert, dans la. grotte d Abba Matthieu 7. L4 
saint explique à Sérapion que ces hyenes ont été élevées par lui 5, on pouvoir de 
thaumaturge. — 9. Guérison d'un homme muet et demoniaque. — 10. Celebration d 
mystéres pour les laics. — 11. Guérison d'une jeune fille démoniaqu: 12. Chà 
timent infligé par Dieu, sur la priere du saint, à une femme qui s etait ndue cou 
pable d'avortement et avait fait dévorer son enfant par les chiens 13. Dans le 
désert Abba Matthieu tire d'un puits, οὰ ils sont tombes, les petits d'une hyen 
— 4^. Là vision du ciel qui précéda sa mort. 

PATR. OR..— T. XV. — F. 5 


640 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [98] 


|. — ΦΗΜΊ: : oT : Ὠῤῇ : A646. : hv : (CC : AO : "EP : op 
£A : HAC : A. : 9" ET : WAPPCIT : £406 : AnT7 -: 

2. — a"Wrb: 50: Fh? : A?"TAU- : ΠΟΥ : ATI A deC : ὦσι 
ned : Ων" : BÉHIC : AP AEZU τ On : σοὶ] 2 6 .ἢ τ 022" : oflzam s 
(DA. : vb : 7054€4, τ arte. : 259? : ΟΡ, ΠΩ : (AE QU. : e» T : ww 
€: ga»20-[|- : "L(n : A957 : (noo : I30. : "c? : 01207 : A9" 
Ζ.-Ἐυ- : Doo YR Z-L:U- τ ACAAQU- : AUD : Z-f9-77 : DAD : 42. : 

29. — OAc-FLE τ HAMD. : ATM : efl : Adel : ὁΔΊ : A: ὝΨΩΩΣ : Ἀ 
QA: h7Tb02 : 71I^€4. : Dat. : 2599 : 005 : ΦΦΔ: flam, : 71^€C : ἢ 
av : ΠΡΩΊ τ BÀA : 9?hÀ : BAA s fb : (A7 : AAR : nZh- : HA?0A : 
ἈΠἔῚ' : üddsfos O09 : hA : Ane» : (7000 τ (UAGA : ἤσρῃ : hAA : 


1. ont] Α om. o. — ib. non] A. om. — ib. a : "ph : συ 26A] Ὁ ὡσυ 2e : 
A: UHESD; Α oaeWT2OEA : HAGJb : O44 : A o: "HEP. — 2. WAaGz].A nsacoz. — 
ib. πη ΕἼ Α inzvoc. — 3. n&ev] O nz sic. — ^. A9"nez-r] A 777 : ngeüza. — 
ib. aviyr2 en] O, Α ovy T2 A. — ib. Θ΄. Ὁ o0; Α 0m. — ib. v] .A om. — ib. eg4 
ee] O "1404; Α "aee. — ib. ogmonc] Α ogrinc. — ib. nequ] O0, A nae. — 
6. nya.] P, Α wz0; Ὁ n7a- sic. — 7. eav"raz-tv-] O, .A om. — ib. λυ] P om.; 0 
om. à. — 8. nya. : "rm : env] P nnn : ey τ zo sic; O wa : sic "nl : efe; A mza- 
sic. — ib. WW τ gef : Adv τ Δ] LA 0m. — ib. $7] O om. — ib. ""rüc] .A erüc. — 
8-9. n«5] P om. — 9. a7707] Α "à. — ib. naxaa. : "75ec] O nara : 77^24.; Α fla"l 
m. : 7599. — 9-10. mov : neT471C] O mov : ea74.; Α nav : gqc. — 10. 7^hà : nAn.] Α 
om. — ib. oen] Ὁ om. o. — 11. orf] Ὁ orf. — ib. novn] Α om. n. 


|. — En ce jour aussi mourut le Pére illustre Abba Matthieu (Mátéwos), 
ascéte de 'Asafoni, supérieur du célébre monastére de Dabra-'Aswán. 

2. — (Ce saint fut élevé, dés son enfance, dans la crainte du Seigneur. 
ll se fit moine dans l'un des couvents. 1] devint ascéte par le jeüne et par 
la priére. On bátit pour lui une demeure dans le désert. Il confectionnait, 
de ses mains, de bonnes seines et donnait le prix qu'il en retirait en 
aumóne aux pauvres, comme ses disciples Abba :Sérapion (Sarábyon) 
et Abba Ποανὰ l'ont exposé, en racontant son oeuvre, sa vie, ses miracles 
et ses prodiges. 

Ὁ. — Eux-mémes ont raconté, en disant : « Un jour que nous étions 
assis en dehors de la porte de sa demeure dans le désert, nous avons entendu 
une voix dans l'intérieur de la demeure, comme si quelqu'un s'entretenait 

o un autre. Lorsque nous fümes entrés, nous n'avons trouvé personne, 
sauf notre Pére seul. Nous lui avons dit : « O notre Pére, voici que nous 


- [99] LE 7 TAHSCIHASCIH. 


uguo : ?"hih : ofi : (5 : A Zh : WA? : 0 £A : (H0 : "rh 
T4U- : 06: 4- X, : wage: τ AEdPES AT τ FCD : τσὶ : C T 
* Qon- : 7"hà : CAh : oh Ch? : Aye : τὴ  ΡῚ : A: AEIAT. : 000 
& : qTUPL : Web :CbECBOZ s hà τ nb: i ATHEPD : $59, τ jy : Q9CPP E 
5 Anf : Ηλόδυ: : 09 40-9^9 : dgio : esM : A" νην : heo : "yAh 
ἃ : “0 (11 : σΦΟΛΆΠΊ : 7080-9 : m7) : 2€ : AA : €340- : 3X 
eh : AA? : ho» : Ad - ΘΗ σΡΊ! : 1C : ev2g.av- : AE. dd: : Als ? 
lLiZov- : qo: ITA? τ δ, } : 2947 
4. — ami : 5. : A : ἈΠ : HEP : £'HC : A04 : aep Dem i 


1. g^hn] .A 7"à^7. — ib. xew0y] P om. x; A ecvuny. — ib. fifi — ινῷ »ἘΠ 0 
fifli-^ : 7*hér : aede : wed; LÀ mw: cARSTU : og gy :wSyeT, l. cnr] O c 
^ sic. — ib. oxXImcune] .A. oxmcn. — ἰδ. ay«nv] om. — ib. Wn : Ἀ. 5.47 Ὁ h^ : 5A 
4; Α hm : :5A4.. — 3-^. o402 : 411] P 32 : sic qr; Ὁ odoz s 4». — 5. T4»02] 
Α τάμηγ. — ib. hav :» gocb] P, O nav : σῷ» sic; A nao i NA ν CPP sic. — 5-5. ΝᾺ 
nà : n^ó^v-] .A ^A : ol^oA vs. — 5. 0 £4 a-779] Ὁ 04979: A oegday7 — 5-6. "TAnA : 
a»9,7] : συλῊ T] P. "Thnà : o5] : ov AAWWE Sic; Α mflov*c] : "TAnA τ συλ." ἤ". 6. e 
n4] Ὁ otav. : 77404; Α o heov- : σήηῃζ. — ib. ante χὰ P, O add, wv. 7. enn 
?].A 7 sic. — ib. ΦΩΝΉ συ : 71c] P otmovy : "rüc:; Ὁ om. n. — ib. av gov] A αν 


ἦραν sic. — ib. Ng&4:] .A 0m. — 7-8. gumcov] P eimcoo sic; Ὁ gumco., B. VT» 
"*] A :vyTh sic. — ib. ante 3...» Ὁ add. ^; de petits traits au-dessus et au-dessous de 
cette lettre indiquent qu'elle doit étre considérée comme bilIée, — 9. e»y — ΈΡΩ70 


Op» : AD τ ἈΠὋ : ΠΡ: Α ovy : Ae : mHESA. 


avons entendu dehors, comme s'il y avait quelqu'un qui conversait avec 


tol. Lorsque nous sommes entrés, nous n'avons trouvé que toi. » ll nous 
dit dans la grandeur de son humilité et l'éminence de sa vertu : « O mes 
enfants, quant à mol, je me suis souvenu de mes péchés et "jar conversé ave 


moi-méme. J'ai rappelé à mon àme les supplices qui ne passeront pas et aussi 
le tourment de la mort qui m'atteindra. Malheur à Matthieu, le. pauvre, 
lorsqu'on le dépouillera des vétements qui sont sur lui et. qu'on le fera 
se tenir debout devant le tróne du Seigneur vivant, au milieu des degrés des 
anges célestes et de l'assemblée des justes, qui ont garde la. pureté et s en 
sont revétus comme d'un vétement. » C'est avec de telles. paroles qui 
exhortait ses enfants spirituels, en leur rappelant le supplice des pecheurs 
el la récompense des justes. 

4. — Notre saint Pére Abba Matthieu faisait ses prieres, ses dévotiona 


et ses offices dans le monastére οὐ il bátit un sanctuaire sous le vocab! 


642 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [100] 


ω.1.4. 9--7. : (amb : 9511 : nda : oevb£. : AA : nov : Af? : AD : Àd- 
σή ἢ : Οϑο ΕἾ, : "hv : WA" CIT : £4 : ΠΦΑΊ - 

D. — emt : ügms T : ὐσοῃ αἱ} : C-Y? : £4.CUP : σοι : iA. 
1 τ 0gChPao- : 1X τ (1€ s Οἴου. : £072. τ PETAU- : 07 AO-P : 
£A6U. τ Ql τ e: omhyy τ flllAU : ΠᾺΡ : T s OA : 
A.E4.CU : 9 δι αν. s Ol : &üduh : AF BU- : OI : &X : ΠῚ A?"C 
1. τ aobA : 0 LIE : rov. : AD YYT : ogd2a. : fo» : m.n : np 
Eom : 712 : γ4: s 

6. — ehAdvk : ὁΔΊ : ἍΠΗ : AnZ-ne7 : Zh. : nao : £2" : A9"F- 
C : φῇ." : 07028. : ares : ^ev : Ou: ἢ : THE : HUAOT : arn : 
7259? : (D&.275,h : fU? : Anh: Geo A : woo s (12,0 : CEh- : O7 : ἢ 
οὔτι A0 : ACDO : "^T : ho» : &UA : CA? : GT : AZ? T : 90g T : 


4. Wh7A : avipen] P nayA : avipga; O n2 : avipgh; Α naa: ode. — ib. av] Α 
nav, — 2. og*x14] Ὁ o7"rkà; A oqeku. — ib. WOA7"cCT] Α mÜrng"cCr. — 3. eavq«iVvr] 
P, O Φουα". — ib. e&cup] 0, 4 e&cup. — 5. ogcnrav-] O ogànegpoav-; Α mg 
συ. — ib. post eev-rk A add. 4. — 5. g&ew] .A om. — ib. wv] .A om. — ib. an 
HHAU].AÀ mas. — ib. onf7a] Ὁ om. ἢ. — 0. 7"zwav-] O 7"wav- sic. — ib. oon] O, 
A om. e. — ib. &gqv] Α ngusq*. — ib. orxi-i] O oni. — 7. post σνῆφα O, Α 
add. sn. — ib. acwr] Ὁ ax. — ib. grana] P A eravaam- sic; Ὁ gavnA. — ib. ee 
naa. : nav] P, Ὁ ognza- : síc nav; Α onza-mav-, — 7-8. Wbgov] Ὁ n$eov, — ὃ, 74.n] 
A "WWE. — 9. oaT] P, Α om. — 8-10. ^7"etc] .A 7»"rfic. — 10. ort : 211 Α 
O7MESE : ^eüR. — ib. ogac] O ogd«c; A om. o. — 10. ^0].A an. — ib. nvaaor] P 
om. — 41. egz"^] Ὁ oga"ra; Α ogardy. — ib. nue] O om. — ib. otis o] Ὁ otis; A 
Oflxd«. — 12. ante ἠῃ O add. e. — ib. ἈΠ: 7] .A nca sic. — ib. c7] O TCAP. — 
ib. ^feT] O «ne. 


de notre Pére Abba Pacóme (Pákuemis). Son petit monastére devint le célébre 
monastére de Dabra-Baqalt. 

5. — Les démons et les esprits impurs l'effrayaient jour et nuit. I] les 
voyait face à face. Eux-mémes couraient devant lui et le suivaient en 
tout lieu, sous des aspects variés et divers. Mais notre Pére n'avait pas 
peur d'eux. Lorsqu'il étendait ses mains et signait son front du signe de la 
croix, à ce moment-là les démons s'évanouissaient et se dispersaient, comme 
la fumée qui se trouve devant la face du vent. 

6. — Un jour, il ordonna à Sérapion, son disciple, de prendre au couvent 
une cruche d'eau et un peu de pain, d'aller à sa grotte, qui se trouvait dans 
le désert, et de l'attendre là, jusqu'à ce qu'il vienne le lendemain. Arrivé 
àla grotte, lorsque son disciple ouvrit la porte pour entrer, il vit deux 


- [101] LE 7 TAHSCHASCII. 643 


* A7" : hM : συηϊγ : φῷ : ^n : £An- : avc τ arta, : 19 C : 
“δι : ὠθῶ : “411 : 0267 : eoADAd τ Si sz 

i 7. — 08V : ἈΠἔ : AQ : 0Hppn : σον τ ANH: € τ axe: 7 
τ 49" : ΟΡ ΠΤ : συΉσυ-ζ : 0l : CA? : ACE : Ἀῃφρἠδ : ( £L : ^nz- 
τ Jf : AZ"FTE - ἈΠΆΝ : oV : 0049 : AD : AX : Mh : £a : 
Ah(FC : Chrm- : (ao-vim, : 7^£. τ GAZ : 98] τ ἈΎΗ Ὁ £.Antl- : ez. 
UC : D.gU'a»- : A,.DAT- : D£(bh" : AC2qQ : CPU : 032.h : 79:5 Ὁ hovy, : ἢ 
DAE : ho» : QU- τ Δι : TOGRovT : ATHI :ATPC τ 9?DlIao- s DAS τ m 
hd: : nao 0n2'av- : art; τ nnd: : eee : gnrmesn τ me» : DRESAsM τ ΩᾺ 
"rhU'av- : ape s 049711: ΔΠ : ACOO : 41 τ mE. τ “1Π,0. : ehe-«rT : 
Ohh : in» qU- : Ad. s mz nb τ σο ΓΤ ρ, : (23€ : 0(L e. τὸ ὦ 
120 : Avav- : 72€ : A9"? : tPüF- : DEC : 0A9?11 : Οὐδὲν. τ OH : 159" : 
(Djh4. τ 


1. ^] .A »^»hm. — ib. "1^ec] Α «1^0c. 2, e£eéw] Ὁ ocv. ib. 4^t*] A 
"ARS— db. a*7] Α om. e. — 3. t7 : dq] O om. 0n; .A om. ty. ib. post tH 
O0 add. em sic. — ^. orn] O oerün-. 5. ante Ax, f^n Α «add. n. 0. hé TT : ΠΝ 
T].À hz-'r : ^ngT. — ib. "7m : eawn] Α Ἀπ. — 6-7. oce] A neve. 7. fU : 
00 OYrRuh i 8:0] AA. UP i UA τ 762. — (D. hav77] Α mz. —8. Nrfic] Α γῆς. Ὁ. neam?» 
᾿ς ev] O ma72o».; Α MWh7Xn2oo-, — ib. Wr : ὙΠ τ o]e] LA. aree s ve : on y. 
ib. Wumm] A. manmmoo-, — 9-10. ante f ὙἈΙΡσυ. A, add. wy. 10. hz47r] Ὁ hz. 
11. or] 0,.A on. — 12. ^7] Α "1e. — ἰδ. owe] Ὁ omit; — ib. mon. : andit : 1577. : m 
4.4.1 Ὁ Dành. : M7" PR τ mM. aeo: 71527; LÀ. Oh 1 NTTRSIPAE τ 4 id s 59. 


T SAO αν n — HR i "T. 


bétes plus grandes ' que des hyénes, fort terribles, couchées à l'intérieur 
de la demeure. Ayant peur, il ferma la porte et monta sur lo toit. 

7. — Voici que notre Pére Abba Matthieu vint, en marchant dans le désert 
et en récitant des psaumes. Lorsqu'il vit son disciple, il sourit. et lui dit 


« O Sérapion, pourquoi n'es-tu pas entré dans la demeure, jusqu'à ee que je 
vienne vers toi? » Sérapion lui dit : « O mon Pere, j'ai trouvé à l'intérieur 
de la demeure deux grandes bétes, qui étaient ecouchées. Ayant eu peur 
d'elles, je ne suis pas entré. » Le vieillard doux et à l'àme pure lui dit 

« Crois-moi, ὁ mon fils, car voici pour moi douze ans que je demeui 
avec elles. C'est. moi qui les ai élevées. Le pain et l'eau que rdonn 
d'apporter, c'est pour elles. » Alors, lorsqu'il ouvrit la porte, | leux 
bétes vinrent vers lui et léchérent les talons du saint. Elles étaient pour. [ui 
des compagnons, avee une grande aoumission. ll leur versa l'eau de la 


eruche. Elles burent. Puis elles partirent au. desert et l'en. alléren 


x P, 
100 r? c. 


X 


100 r* c. 


64^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [102] 


8. — amr : An : mHEPD : MC : ATH: EMO :RASPZeE 1 ADR : 
σοβεῖν τ συν]: s ed cabe: ml s Oye: QaoEh. s MbU- : “ἣν τ F0 


8*5 : füililLAU- : f.Qy'av- : 084,0-hav- : (5A : ATlILATdeC : ATE τὺ 


AavTt : σου: - 

9. — δου : "«FA9"ZU- : ΟἾΔ] : 0v : AT? i MU : HA, : fld 
qo : dk: : 227 s Off : 720 τ A94 : δι : (00.8 : PA τ 00€: ἢ 
flAn, : Or : 9*"E€C ὦ 02" A : 99.0 : AA : HET : 7E : ΩΠἸΆΦΡ ΩΤ : 
σοι : (lo : A : DOAE : mov?6 : ^h : bA?"An s Οὐδ : 6:1 
ἡ : OE : fAd, : A9?nn- : goo? : "fA : A: 2o : AA22 : $3. 
n : Oh : ATH: EU Ὁ 

10. — effi : &av£7h- : “Ὁ : dhafa-e? : eec : asav- : σή, : 4, 
79^ av- : (149? : fl : &On4. : 9 ΟΕ : (Efe : 0s T : MD : fe etu? 
av- : (ἢ ΘΠ (199 : AÓÀ : £:0- 97 : £z 6, 0f- τ ΠΥ τ 080m? : NATL AT dC - 


1. on"rka] A om. à. — ib. 493921] O Tx527"4 : oav"7m4; Α T3796. — ib. 4m] .A 
^hev, — 2. Th» τ &ax-eg7] O Tv : eae. — 3. nmm ao] P. nmimnav-; Ὁ niv. — 5. 222777] 
AA om. 9*7. — ib. aT : 0AT] A oft : ovr. — ib. 4] O, A hà... — 5-6. nav] 
AA hav, — 6. nA] O nav. — 6-7. ivan] .À. za. — 7. ante *»s.à O add. a. — 8. post 
avi A O0, A add. *sn. — ib. finav : ἢ : oo0AE : oav4h τ 5.1 O om. — 8-9. e47] .A 
gr. — 9. ak] À om. — 7. 7*m- : aem] .A 597m. : -flAü. : age. — ib. Ar] A 
A(-SU-.— ib. eov] Ὁ ὠὰ 95. — ib. ἈᾺ24] Ὁ γᾷ. — 11. "fiv : mmno-e7] O mnnar-g7 : 
"bus, — ib. edicti : nvov-] P eect-; O eect- : a. — 12. onn : eons].A ooàs. — ib. 
ficmT : ὙΠΈΤ] P, O nzwr : "itr; A nezwr : tr. -—— 13. ogrftic?] 0 Φρ ΠΕΡ; Α oenc 
v$».— ib. gare] Α 75e. — ib. og, 0k] A. ogca-i, — ib. ogifin?] Ὁ oganamp, 


8. — Cet Abba Matthieu continua de faire des miracles, jusqu'à ce 
que sa renommée eüt rempli tout lieu. On apportait vers lui toutes sortes 
de malades, atteints de diverses maladies. llles guérissait par la puissance 
du Seigneur qui se trouvait avec lui. 

9. — Voici un de ses miracles. Un jour, on amena vers lui un homme 
muet, qui avait un démon. Lorsque le démon eut vu le saint, il cria à 
haute voix et renversa l'homme à terre. Le saint * pria sur l'huile et fit le 
signe de la croix au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 
Aussitót cet homme fut délivré de ce démon. Son intelligence revint. 1] 
baisa les pieds du saint et s'en alla, en se réjouissant. 

10. — Lorsque des laics venaient vers lui, il offrait pour eux le sacrifice 
eucharistique et les renvoyait en paix. Lorsqu'ils emportaient dans leurs 
maisons un petit objet qu'il avait béni et le déposaient sur les malades, 
ceux-ci étaient guéris aussitót et glorifiaient le Seigneur. 


10 


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LIE 
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10 


[103] LE 7 TAIISCHASCH. 645 
11. — hAA : ΤΆΦΩΙ : ode: : óNT : h9?*h« τ "bU : DAT : νῷ ρ, 
T : AU£, : T : fH : 225 τ ame : TLILg-F : Τρ 1: AAA : 0A. E. 


TC : o1, : A7" (FA : om : AQm : flüfl.e. : ^n : 19c : 044€ : ἈΠ: 
ΠΡ ἢ: AÓA : HET : 75A : 04709 : AOWT : ev : nCf : ado z 

12. — "διὰ : "FA9"C τ Oflhdel: : 0WTF τ REPAS TU: : Πλὴν Ὁ 
h' T: AT : ὦ ΒΡ" ΦΊ' : fl 5m.^T : 0(l£€ : nAn,T : T4 - δῇ : 030"T : rm 
Kuh : ΔΊ : δ." : 400 : 00,2: : avpoo7£ VF : ^A : DAS Ὁ ( £. (1, 
A : P : AODNTE : T Ao7 : m; dn., : OA. 1 εἰν : (0990 : 47b ἈΠ ἐν. 
C: ΘἼ Πρ : A7 : ὙΠ: : A7 : AT : 9"ὴΔ : QA^z2a- : WATIA : 957? 
C : ovr, s O00 : 050- : AEOUn- : (1777€. : hs τ ooutn? : Anan 
T: O7LP : 5 : 2A" € : M0 : ATLATdVC : OO τ PHOT : 95 90 Ὁ 
hf : 0-dunz : omrT : ACA? : ΔΗ ΙΔ - 


1-2. wq gd] O wer sic. —2. oT] Ὁ "Fam, — 2-3. on eco] A. owbzn. oM 
T/].À ^ev. — i5. n00.€].A om. n. — ib. ἈΠ : 1192] P om. — ^. ngr] 0. A nex. 
ib. m4] A o7. — ib. vw] LA. notvk. — ib. nov : mchn] O nov : amchrn: A 
ehe» : Ὠσἢ ἢ. — 5. ἼΔΩ : T7"C] Α erg" c. — ib. owr] Ὁ om. — ib. NA icy TNT] 
AÀ ACE : S0. — 0. ATHE : 0 ed] 0, Α no eqrp, — 6-7. ofX*h] O onxat. 7. eov 
"gVr] Α oTov7en. — 8. [50] Ρ om. — ib. hOWM-)] LÀ Om. Ἀν. ib. ^mwrn] O mn. 
— ib. ew TAnP] A oT. — 9. 57m : ΔΩ ΠΏ] P »owt : 2n: Ὁ 9m : om. ib. 
ünz5o-] O om. 8. — 10. av-4] O συγ, — ib. nprz-g : hy] LÀ. ny : Πρ ν. - ib. oon] 
Ὁ oon? sic. — 11. oà"1? : sn : 200] .À onc? : ozhf, — 12. Ne] A onm. ib 
00-hmn2] Ὁ eam; ^4 esten surcharge. 


11. — Deuxiéme miracle. Un jour, on amena vers lui une jeune fille, 
fort jolie, qui avait un démon. De nombreuses fois, elle avait déchiré ses vet: 
ments. Personne d'entre les gens n'approchait d'elle. Ses parents etaient 
dans une grande tristesse et dans les gémissements. Abba Matthieu pria sui 
l'huile de la lampe et oignit la jeune fille au nom du Christ. Elle fut gueric 

12. — 'Troisiéme miracle. Un jour, on amena vers lui une femme pécli 
resse qui était tombée dans un grand péché, lequel était fort mauvais. Lors 
qu'elle fut enceinte et que le jour de l'enfantement arriva, il lui fut dillieil 


d'enfanter; elle fut tourmentée jour et nuit. Le saint lui. di O ma fille, 
confesse ton péché et ne mens pas devant le Seigneur. » Elle lui dit (Owuant 
à mol, jai continué de coucher avee deux freres, sanus que personne ie sul 
Lorsque j'ai été enceinte, j'ai avorté, au moyen d'une drojtue, de l'enfant et y 
l'ai donné aux chiens. » Ayant entendu ceci, le saint pria* le Seigneur. Aussi 


iulres 


tót la terre ouvrit sa bouche et la dévora. Elle fut un exemple pour les 


646 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [104]. 


15. — al^ : FA9?Z-L:U- : Ark : P8 τ deb τ AAT τ ES 


7? : ΘΠ εἰν; : ΔΊ : AH: 700 : ari : 0599. : (df : m0 : AAM- 
A,U- : f(IAQ*27 : DACAE- : AT^AJ : AA : ΟΡ : aret : oi s on -᾿ 


AO-DAÀ : ΔΊΣ τ (IE) τ Δεν : eS : AT12U- : OCT - 
14. — a9" : 0l : 4C : LI, : ὁζ4:}: : ΠᾺΡ : ZA? : hoo : CAOC : 
DUpPP : o» : ng 4,0702 : axi : früh : e»c29 : Afla- : 05447 : AD : 


AUTRES : ORO : oda Ch : 0A0 : A17 : 0AD : ΤΟΙ ἢ : 0A : av. 
ὦ, : AA" : dh : AD : A5 s OE&(bAP : weg : g?"XATR. : 00 5 


he» : "FAC : φῦ : (15,.€4-589" : mgr : osa? : ΠΩ : 47 : 

ACh : 0(Lg : nte: : ἢ Ὁ : σοι (ΟἹ : 00999 : ΦᾺ : ng nA : Aca). : 

"aU: heo: £A : 7)HEPD s 059?11 : A674. : ΘἼ ovo : CATAL :: 
^7 AfiduC : flat : £9" hh? : ΔΎ Δ τ ἃ. ὦ: τ ASA : 449? z 


1. n.?5A] Α n.25A«. — 2. anna : ovr] O, A. ona : oT. — 2-3. nAn v] P 5Aa 
υ' sic; Ὁ nAadnvy. — 3. n5nsz7] P nnavzv; .A frg. — ib. ΔΗ] P »TAv. — 
. o&4] P om. — ib. ἐν" : ^ni] O air : b*F; Α r9. — ^. han] Ὁ naX. 
5. ΟῚ Α CAff. — 6. na» : η 646-09} .À nov : ea0-0?. — ib. finn] O, A nf». 
ib. »fa-] .A om. — 7. ""raen] O oan. — 8. 387] P onm. — 10. mm : 1771} 
Tr. — ib. $n] O »A. — ib. πα] P, O; Α μείω: sic. — 11. 7T] O "T. — 
. Tav] Α nav. sic. — ib. £ynt AT] Ὁ na AT. — 16. Aedes — Λήδαν : 50877] Ὁ ^71, 
WwfdeC τ £3"UZ7 : flANvE : A4. : OARE, : NP DmEP : ASAao : A3? : A77; Α ATH C: 
£7"Au7 : fl:ANeE τ ΔΛαϊφιφι AA: OXEUS: A*Am : 5439; le nom propre W^à : £t?" est en 
surcharge; un second nom propre à. : ^,ei-h se trouve sur un grattage. 


A 
ib 


13. — Nombreux sont les miracles de ce saint. Cependant, je ne manque- 
rai pas de raconter celui-ci. Un jour qu'il marchait dans le désert, une 
hyéne tira ses vétements avec ses dents. Elle lui montra ses petits qui 
étaient tombés dans un puits. Lorsqu'il les lui eut tirés, elle se prosterna 
devant lui, lécha les talons de ses pieds et s'en alla. 

14. — Puis lorsque le moment de sa mort approcha, il eut une vision, le 


3 du mois de Táàhschàsch : c'était comme si les Péres saints Abba Antoine - 


('Entonyos), Abba Macaire (Maqárés), Abba Pacóme (Pákuemis), Abba Théo- 
dore (Téwodros), Abba Moise (Mousé), lenoir, et saint Abba Sinodàl'appelaient 
aux noces de l'Époux. lls lui disaient : « Bonne soit ta venue vers fous, 
pour habiter avec nous dans la Jérusalem ('Iyarousálém) céleste. » 115 le 
firent parvenir à la porte d'un grand palais qui avait des jardins et des 


irónes. Il entendit une voix qui disait : « Ouvrez les portes, afin qu'entre 
Matthieu. » Puis il mourut. ll recut trois couronnes. 


Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de notre roi 'lyásou pour les: 


slécles des siécles. 


LE 7 TAHSCHASCH 6 


ων 


- 


(1^7? : Δ : Alle zu : Ads. 
7"h^ : ht : 09"nà : mA35. : 
7H Dn : 5g, : Ἀ2 4:7..." : 749? : 04992, 8. Ὁ 
h9?11125 : "14-l: : he» : n, 9U- : Aov5. x 
ὃ | heé-4T : 0252? : ?AÓ : 4 : 05. - 


1. ani-7&v] Ὁ ΔΉ : ex; LÀ. Δί: νυ. sic. — 3. ante Mgr Α add, e, — ἃ. Ny 
115] 027744. — ib. ",«4] Α "cn. ib. nav] Ὁ en; .A om. 5. ffàà] Α ».rnAo. 
— ib. A met ensuite la commémoration de sainte Diyonteres, la commémoration de la 

— Prédication de Notre-Seigneur et la commémoration d'Abba Daniel. 


! Je dis salut à Matthieu, le pauvre, qui vécut en communion 

Avec le Pére et avec le Fils, 

Loin de la concupiscence du monde et de son désir. 

A cause de la grandeur de sa vertu, aux bétes sauvages qui vivaien! 
familiérement avec lui 

Il donnait à manger, en prenant la nourriture avec sa main. 


648 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [106] 


ho : ἐδ,» ἡ 
I. — Recension primitive. 


filz» : A : OOAE : Dov74.h : 5.h : Ads : A9" ::: 
l. — fh : ONT : A0£4. : bf : P9. : PURA : AP: AAT 


3. mrt] O om. n, — ib. ante gem P, Α add. n9. 


LE 8 TAHSCHASCH 


I. Recension primitive. — 1. Mort d'Abba Hiéroclés, patriarche d'Alexandrie (récit) : 
À (92 r* b — 92 v* a); T (111 v* a — 112 r^ a); P (100 v* b — 100 v? c); O (9 r^ e — 
9 v^ a) ; A (90 τ c — 90 v? a). — 2. Martyre des saintes Barbe οἱ Julienne (récit) : 
Α (92 ν ἃ a — 99 r^ a); T (112 r^ a — 112 v^ a); P (400 v? c — 101 τὸ b); O(9 v» a— 
9 v* c); A (90 v* a — 90 ν᾽ ὁ). — 3. Mort d'Abba Samuel, supérieur du monastére 
de Qalamon (récit) : A (99 τὸ a — 100 v* b); T (112 v* a — 11^ v? b); P (101 τὸ b — 
102 v? a); O (9 v? c — 11 r^ b); A (90 v? c — 92 r? 8). — ^. Martyre d'Abba Paési et 
de sa sceur Thécle (récit) : À (100 v? b — 93 v* b); T (114 v» b — 117 τὸ b); P (102 ν a 
— 103 v? c); O (11 r^ b — 12 v? b); A (92 r? a — 93 v? aJ. — Il. Revision ES 
Vulgate. — 5. Salám à Abba Hiéroclés, patriarche d'Alexandrie : P (100 v? c); 

(9 ν᾽ a); A (90 v* a). — 6. Salám aux saintes Barbe οἱ Julienne : P (101 r* b); 

(9 v? c); A (90 v? c). — 7. Sal'ám à la bienheureuse 'Enbámrénà : P (101 τὸ OH -- 
8. Salám à Samuel, supérieur du monastére de Qalamon : P (102 re c — 102 v? a); 
O (11 τὸ b); A (92 r? a). — 9. Fragment propre du récit du Martyre d'Abba Paési et 
de sa βὰν Thécle : P (102 v* a — 103 τὸ c); O (11 τὸ c — 12 τὸ 8); A (92 r* b — 
92 v? c). — 10. Salám à Abba Paési et à sa soeur Thécle : P (103 v? c); O (12 v? b); 
Α (93 τὸ c). — 11. Salám aux compagnons d'Abba Paési et de sa sceur Thécle : 
P (103 v* c); O (12 v? b); A (93 r* c — 93 v? a). — 12. Mort de saint Jean Damascéne 
(récit et saldm) : P (103 v* c — 104 τὸ c); O (12 v? b — 13 τὸ b); A (93 v? a — 93 v? c). 
— 13. Mémoire et salám de Yerseglá, de "Elqolonitos et d'Eugéne, pére de Marina 
('Anbámrén) : P (104 r* c); O (13 τὸ b — 43 r^ c); A (93 ν ὁ — 94 τ᾿ a), — 14. 
Salám au Rédempteur : Α (94 τ᾿ a) . — III. Propre. — 15. Mort d'Abba Takla- 
'Alfá, supérieur du monastere de Dimá (récit) : A (94 τὸ a — 9^4 r^ b). 


I. — Recension primitive. 
1. Monr p'Anna HiÉROCLES, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE. 
1. Incipit. — 2. Éducation d'Abba Hiéroclés. — 3. Il est ordonné diacré et prétre par le 


patriarche Démétrius. — ^. Aprés la mort de Démétrius, il est nommé patriarche 
d'Alexandrie. — 5. Sa mort. 


Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 
i. — En ce jour mourut le saint Pére Hiéroclés (Yàroklà), patriarche 


1. Sur le numérotage des folios du manuscrit A cf. infra, p. 111, note ib. de la ligne 4. 


- 


[107] LE 8 TAHSCHASCH. 


HU14. : hi? Cg : 007: : Ah Adam. : ABO: Δι ὁ RAV TOP “: 

2. — wir : fe : Φ)ηδ τ mp: ἈΠΦυ" : TuS £P : A9" 0.42 : DAP: 
9 : Ag"r- : a" 254 : 7? ΦΊ : MCITS. : me: hg9dpgroo : £a. : oo 
UC? : ΛΟ συ. : (0l : AC"7IPg^ :: DA : A9" : * uc? : fl : ch 
T;97 : OAR7I0P : avAd a : 6.11 : mcg τ ay2 : uh PC τ: 

Ὁ. — (DAJ"1l : "LT? : £&:;?1 TC? : Ad: SAMT: 5,94 : 09? £401 : 
od? : bh. : meer : 0.1 : nC : nunc s An 3E C? DOS : ov(5, 
4. : flip £, : rb : m4 Aoo : "HC : 0 : (d : nce τ 

4. — Ol : hócé. : A : £"LTCÉD : CEP τ ΔΉΤΈΕ : fe : 5999 : 


1. ^7""A4ov-] À A7" A4a- sic. — ib. δῆ: « Ay] Ὁ any. — 2. ante. aae P. 


0 add. o. — ib. ?*.n] .À wc. — ib. me g7] Α mage. — ib. ΘᾺ 75 6^2] Α h^: Noct 


T Zncip. — 2-3. oae?] A oA? sic; P ons: Ὁ, T ons. : neo: Α ong i mg. 


3. ovr] .A o7. — ^. ante 700 P, Ὁ, A, T add. itv. ib. ἈΡΓῺ P, Ὁ. A Nen 
«gj, — ib. afi : 577r] P, Ὁ a^» : avAha-U'oo- s amófl : N77 £44 : 7 15: À. othteos- i om 
Ad U'av- 5: n0fl : A7" e^ : 577; T Φηδῆ : 53" &^6 : &7"r. — ib. ante συυα T. add. 
o, — 5. onx"7707] P, O, A onx"^; T onxp. — ib. avAma] D ovAm4zR. — ἐδ. avv s 
oAavcgpr] À orba : ocgr sic; P onx7r os Ye o: R"UCT :G navCPüR; Ὁ. Α προ. 
— 6. o^7711] P, A, T o17»£4e1; Ὁ o3"e4é. — ib. "t4»] A, A "tgp; T "ty" p sic. 
— ib. ante ραν A add. χη. — ib. ραν] P, Ὁ. Α ραν T semen. — (b. m 
ρ΄} : "LT? : φῇ] P 05771 : tà: O, lI o»771 : "LT" : 90.0. 7. Mme :«: ow*ecr] 
Α om. — ib. eod — T^v70] A, T 0040: συλ ἢ : (ov6; O o4 : och : Ach ον 
flurg g 1 ^0. — 8. 7c] À "nz: T defic. (variantes tirées des quinze premieres lignes, 
non endommagées par le feu, du fol. 111 v? b). — ὁ, em? : fit : wc e] Α omo : Ants 
fce y, — 9. 0 : et TC?0] P, O »ft : eT; Α 0: eom, 


de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). Ill est du nombre des Peres les 
patriarches le treizieéme. 

2. — Les parents de ce saint Pére étaient des infideles. Mais aprés 
qu'ils l'eurent enfanté, ils erurent et furent baptisés du baptéme chrétien 
Avant de croire, ils avaient enseigné à leur fils la sagresse des parens. Mai- 


* 


lorsqu'ils crurent, * ils lui enseignéerent la sagesse des chrétiens. Hs lui firent 
apprendre par cceur les livres de l'Eglise : l'Evangile et les Epitres 


3. — Puis le patriarche Démétrius ( Demeétryos l'ordonna diaere. Ensuite 


il l'ordonna prétre dans une église de la ville d' Alexandrie, Abba Hiéroelés 
-. ! ᾿ 
garda son troupeau dans une bonne vigilance. Il aecomplit sa. tàche et la 


loi de l'Église. 


4. — Lorsque Abba Démétrius mourut, on élut ce Pere et on linstitua 


650 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [108] 


A d: SUE - AÓÀ : UM, : ADRQ?2EC?9 :: DOT : o9, : ACE : Πρ αὶ 
& : r2) : ἈΚ Ἴδαν. : arr : 76719 T: CIE : za. : Amm: 
hé7I 97 : mh hav- : OD-e : 7808 T- : ἈΠ}... : hic fà : ATO $av- : 
 q994P4- : ὨΠ ἢ τ: move? : MAPS τ S 9e : he» : ρ410(Σ : G6 : ἢ 
T)ADA : e»78,99q7 ἢ: Oh: 39h : (ὯΔ : g^LuCa- : 0£/LnAov- : ὦ 
Qa»gnav τ AQAP? : Dav»(hao- : Ah : ?(l-Aav- : 4. : 78719 
'To CTÓT - * e 

ὃ, — eM : ἈΠ: συνῇς : σὴ : aT2A9 : TOf : qo] : 05060. : 
(041049? :: 

A7llLATflduC : €9" heh : ΠΆΛΡΈ : ATI :: 


1. Ab: AX0T] O, LA AP : ARIS — 2. 187I87F 2 COT] Α CrÜT : ΡΟ ΤΊ. — 3. 6 
ejpey] P, O, .A n4cia-g. — ib. SW? : cafa] P, O om. ἈἽΗ 7; A "ACTINT : niei 
Wwcaügn. — A. eavmp] À oavmo ; Α ocom?ov., — ib. &£40en] Ὁ eesen. — 5. aeg? 
Ὑ] T incip. — ib. g«tucoav- : o g1naov-] A. egoucov- : o g1nz2aov-; Ῥ eurnzav- : ag ntucav-; 
O n g1/"2o»- : ng LUCav., — 0. Dgavgnav-] A ogetucov-. — ib. aq^Pe7] P, O Δόλων: ΡΎ. -- 
ib. ASAP ρα : o ραν συ] Α 0m. — ib. e gavcov-] T aavcav-, — ib. ante enaxnav- P, Ὁ 
add. grfev : 0; Α add. n7künov-. — ib. gtaxnev-] Α 07m.; T ἈΠ συ. : ΦἸ συ. — 
6-7. 4g "I"F : απ] P. cw : veoisr; A om. cir. — 8. avr] O «ovx, — 10. 7n 
Wd. — 2757] P ünZnt τ Pei :UM τ 79M τ᾿ λόδον : 5079 τ 877r; Ὁ £n : P eWE τ Τ' 
Ul 1 9? hh ἀφ: : OA, : συργ τ nqupck : ONT τ 7^8. : λόδαν : 5A7? τ ἈΕῚ; LÀ Den : 
PeVE:CpmS, s 75DA : «4e4o: YAA : KA*Uy: AA : 57? ; le nom propre iaa : &e7y est en 
surcharge; un second nom propre «47 : à?e se trouve sur un grattage. — i5. er] 
O er". — ib. 440] A "4n. — ib. συγ,» 71 Α "T^nà. 


patriarche de la ville d'Alexandrie. I1 garda le troupeau du Christ dans une 
bonne vigilance et affermit ses fidéles dans la foi droite. Il convertit beau- 
coup de paiens, les fit entrer dans la foi de Notre-Seigneur le Christ et les 
baptisa du baptéme chrétien. Il chargea saint Denys (Diyonásyos) d'établir 
la discipline parmi les fidéles. Saint Hiéroclés enseignait, reprenait, con- 
vertissait les infidéles et les dirigeait, jusqu'à ce qu'il les οὐδ fait entrer 
dans la foi droite. 

5. — Il siégea sur le siége de Marc (Márqos), l'évangéliste, pendant treize 
ans. Il mourut en paix. 

Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priére. Amen, 


σι 


1 


- 


e 


[109] LE 8 TAHSCHASCH. 651 


1. — ΦΗΜΊ: : 0Wt : hol : ng : bAAT : cz. : oV A?S : mb τ: 
2. — Wd: : EOM : üCcaz. : nyr : o6 : Ie, : en475 : ^£. : 0A 
A: LEVE 9I : συλ" : WA99-deé : 9? : ἴσο. : £:Y-PCE- 
hi : (1o»PÓAU- : συν 9" ῥ ἢ : n5, :. ave : 5e h4C£n : A et : c 
flZ- : 71^4.F. : A rh : hoo : AG, CAE : oi τ “σου. ::: (ἈΦ : Ail : hoo : 
£7M- : miel : 71548: : (e : Az : ogcua. : ond : Qovtr-T :: op 


fl: CAT : bElvE: (Cz. : Gen: ἈΠ σους : Ny: om : fC^m, : 


1. »7].A vy. — ἰδ. ante $44 P, O add. aeqw ; A add. ae1022r. — ib. ante ücaz. Ὁ. A 


T add. wir. — ib. ncaz] T ncaz. — i5. oeAgs] A v esten surcharge. — ib. et 


Δ, — ficaz- : vr] Α om. — ib. post o*Ags A add. àejog7r; P add. away" «X 
g*T; O0 add. awfng"a« : 2 g3rr. — 2. n4] P, O onto: T nt sic. — ib. fcaz] T acnz. 
— ib. wrr] A wit sic. — ib. ovk] A 0m. — ib. ante *(.e P, ὁ add. «. 2-3. tA] 
P om.; 0, A a-wk. — ib. ^e : ahA : &e«e] T o0ne : &en. — ib. «e ] T defic. 
(variantes tirées des quatorze premieres lignes, non endommagées par le feu, da fol. 
112 r? a). — 3. Wh7"flh.e ] Α om. Ww; Ὁ om. M7». — 3-5. ρφῆφαν] P; Ὁ. A xenscn. 
— ^. orti] A om. — ib. &en$cen] P, A «eapcn; O erase. — ib. vont] A hot. 


— ὅ. "1^4 : Wrh] A "l^ e i x0. — ib. Ami] LA ΗΜ. — 16. e720«] Α enc. — 60. o 


M: “11.4.51 A, PSO ar à 54g. — ἰδ. att à "1^ e — ogcoan] A on. ib. Mf s 
flàz] P om. tT. — ib. ogcua.] A ogcyva- sic; P, Ὁ og^n«.. ib. ait] 0, Α oit. 
— ib. avam-T] P, Ὁ, Α ovamo, — 6-7. ante efl : cNCF LA add, Wim « erese-, 7. R] 
A om. — ib. avam-T] À avant sic; P ovamo ; O, A. ovnnt., ib. NP n1] Α om. 


db. ρα] A gc^a- sic; P, 0, A “1ης. 


Ja: MARTYRE DES sAINTES Dannk ET JULIENNE. 


1. Incipit. — 2. Dans la tour que son pere, le prince Dioscore, avait construite pour elle, 
sainte Barbe fait mettre l'image de la croix au-dessus d'une piscine. — 3. Elle exhorte 
son pére à se convertir. — 4. Son pére veut la tuer; elle disparait dans un rocher qui 
s'ouvre devant elle. — 5. Livrée aux magistrats par son pere, elle est suppliciee ; saint: 
Julienne se joint à elle. — 6. Les saintes Barbe et Julienne ont la téte tranche 
7. La piscine de sainte Barbe devient miraculeuse. 8. Déposition des corps des 
saintes Barbe et Julienne dans l'église des saints Cyr et Jean, au Caire. 


1. — En ce jour aussi sont les saintes Barbe (Barbàárà) et Julienne 
(Yolyànà), martyres. 

2. — Cette sainte Barbe était la fille d'un grand prince, extrémement 
riche, de la maison royale d'un pays de l'Orient, Il s appelait. Dioscore (Dyos 
qoryos). Il vivait dans les jours de Maximien (Maksemyános), l'impre. Dios 
core fit construire pour ἡ sa fille Barbe une tour fortifióe, alin que personm 
ne la vit jamais. Puis il ordonna de faire dans la tour une salle de bains et d' 
ouvrir deux fenétres. Lorsque sainte Barbe vit les deux feneétres, elle ordonna 


652 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [110] 


hAóT : eon :: 04971 : ΛΖ : AA : 71400 : 718, : TA9"CT. : e» 
ῬΑ : 71409 : AAT AS : ACD : nC fn ::: : 

9. — efl : fA : All : axe : ax-zek : 070548: : CA? : ΗΠγἢ4- : 28. 
qd"r : -FA£G. : "pAHB : ΟἸ ἢ κα : fp : $1€9 : 08(5A9P : Ano : ὦ 
Ath : fiCfiZ. : ΟἿΣ : ἈΠΗῚ : rr : 0600 : TAA : A7?£7 : 0£b5A : A7" 
"ctt : 160Ch, : mr: ΟΠ Δ» : A09"C : AA? : Ano : hien : 5-0 : ΠΈ : 
£74 A9? : ve τ TEC i 0A : TC: : Eoonmnet : (noo : aen : 950 : ὦ 
Wb: evhÀ: f(1A97"^À : end : AAT AT : A. “ἢ : nCcosf-à : nm : m: 
qo gd o: qe: 799 1: ceo : ΔΗ : A9" ΠΑ Th : ΟἾΔ : AA 
3"^n : né.men : 

4. — OM) : 49"9 : ἈΠῸ : Wb : D : 1955. : LEVE. : o $T: 


1. nAoT] P "iAae; Ὁ "IAag. ; Α "IAM T. — ib. avo] Α 97h sic. — ib. 1400] P. 77h 
?f0; O 9"mvü. — 2. "14?9] À ")4eg* sic; A q^?47pF. — ib. S757] P, O, Α mmm. 
— ib. nen] .A om. — 3. MrA^] A ny. — ib. c»e] A oce; Α che. — ib. rs] 
Ὁ, Α na-t. — ^. eAga.] A, P, O oTAga- sic (A T est en surcharge); A oT*eo. 
— ib. 3n] O ΣΉΝ; LA om. — ib. axis] P, Ὁ ΦΊΛ. — ib. oric$9] A Tic. — 5-6. ante 
orn LA add. à. — 5. gw] P, 0, A om. — ib. wr : rrr] P, O ἈΠΗΤῚ : wr : ὙΠ 
C; Α hu τ yc. — ib. ΤᾺΝ : 2757] P, O, A ta^. — 5-6. 9571 A a9 sic. — 
6. mrr] P novi, — ib. avrt,a-] Ὁ avrta. — ib. üt : Pie : fk : er4G877] A nih : $5. 
nocofHk : EAR) SP Δ i PAD : ERRAT Sic; O nime : 5n : FLA)? ; Α Pme 9: : 
E£TAUIh. — 7. ΦΆΤ : c] P. on : ἈΠΟ; Ὁ 7 : "fic; LÀ. onc. — ἰδ. ΕἼ P "lA 
f; O δῆ. — ib. avam-T] P, A. ova; O ovap t. — 7-8. ΘΗ : avita] À or : av 
WPA;.A om. — 8. ΔΆ Η 7] A moz. — ib. ne] P,O, A ont, — 9. rove] Δ avg, 
m. — ib. A9"hhd7rn] LA. om. n. — ib. on7*An : ΔΆ ΔῊ : namen] JA. ἈΦ ΔΉ : sic ΔΆΞ Δ 
V : ἀηδῆ. — 11. ^7] .À ἈΠῸ. — ib. T7795 : &e4. e] P, 0,.A om. — ib. a4 T9] P, O, 
A om. o, : 


aux constructeurs d'ouvrir une autre fenétre. Puis elle fit au-dessus de la 
piscine d'eau l'image de la croix vivificatrice de Notre-Seigneur Jésus-Christ. 

3. — Lorsque son pére entra dans la tour, il vit ce qu'avaient fait les 
constructeurs, qui avaient transgressé ses ordres. Il les interrogea à ce sujet. 
Iis lui racontérent et lui dirent : « Ta fille Barbe elle-méme a ordonné 
ceci. » Lorsqu'il l'nterrogea et lui dit : « Pourquoi as-tu fait ceci? », 
elle lui dit : « Sache, ὁ mon pére, que c'est par la Trinité sainte que toute 
ceuvre est accomplie. Moi-méme, j'ai fait faire ces trois fenétres au nom de 
la Trinité sainte et cette croix à l'image de la croix de Notre-Seigneur 
Jésus-Christ, par qui est survenu le salut du monde entier. Convertis-toi, 
ó mon pére, de ton erreur et adore le Dieu qui t'a créé. » 

4. — Lorsque son pére eut entendu ces paroles, il se fácha extréme- 


Fr 


P: [111] LE 8 TAHSCHASCH. 653 


Αὐδοὺ : Dev : (6 : (0$ : 6) : m)-eT : h2?ZU- :: mp) : £71, 
V : helfeh : ΟΊ ἢ ΦΊ : POE τ odio : RE : oed : nga 1: 


ER 


9. — O9" ΒΓ ΖΉ : Foo avr : ar τ ἈΠῚῪ τ σοφῷ : σον, Ὑ 77" : o 


Wer? :"ALÉ Hz s UAE : flU€ : ἢ κά, : TR : σῇ : € AT?S : on 


c 


10 


T :CTCAP? : APET τ ΠΩ 2. : ἈΎΗ : UAarr : ote: Ὑ : orn. : ^68 :: 
ORAT CR? : ^T : ATLAS : nC : AERE : (CHz. : DART5 : aqu s 
6. — hg" £:4£11 : ἈΝῊ : A(- : ha» : £,3*T4. : CN : OCA : PAS : 
DAÀAD- : mad. : CA? : 03775 : AMAA : 0990 : (q1032]2"4 : ce τ 
0f : AMT : A7^070£. : 0A0-2€4- : AR : DAC e?D : mpey iz 


7, — Um : axi: : 9"494 : n^d: : "MC s OR : (eb i AR : 
1. ^o'7] P, .A λόλιυ'. — ib. aec] Α ag&. — 2. adrmacr i e»t : h-] P om. hM: 
ΑΑ om. — ib. a-k7-] A ἢ est de seconde main. — 3. 00»] A. αὐγῇ ἀν". — ἐδ’ δασὺ, ὙὙ}} 


- 0, .A Λλουΐϊμ γ. — 3-A. αἷμ). ΠΡ να 16 7}] P, Α αἷμ φ ian s ΘΠ: O ovrypyp is^ 


(Lf * 7x. — ^. auto] Α Δ est en surcharge. — ib. La derniere ligne du fol. 92 v* b 
de Α se termine ainsi : avAor : fuf : 41; aprés une brusque solution de continuité de 6 
fol., la suite se trouve au fol. 99 r^ a, lequel commence ainsi : Mar : Wt : 8*1: fA los 
fol. du manuscrit sont manifestement en désordre. ib. nut : πὴ. P ANA s vr 
Ὁ, .A vr : f^ T. — ib. *Ags] Α teg. — 4-5. opyr] A 0m. m, 5. ΧΩ P γα 
^£; Ὁ γῶν; Α rGhK*. — db. WPEWE] LA 0m. ἢ. ib. WW] Ὁ om. — ib. post Ww? 
A add. “Ὁ. — ib. arm] A om. e, — 6. ^t] P, Α om. — ib. post 5n P, Ὁ ad. 
hf(Fh. --- ib. eon] Ὁ oim. — 7. 2m] P om. — ib. oca] A Aca. 8. nAX*] Α om. 
— ib. ci] P, A CN : AAU" : (8g; Ὁ NC : λυ σον : fle. ib. NAA] .A 
ULM sic. — 9. onze] P, O noce. — ib. ***].A om. — ib. owa-se£] P oxyo^r, — 
ib. NN Ὁ om. — ib. anavc:bezn] À anavcd ern; AA oovcyesgh. — 10, py] P om. — 
ib. Wt à HE] A nd: sorore; Puts «ὙΠ Ε; Α TCR. — ἰδ. Ve fax] Ὁ oni. nt. 


ment et s'indigna contre elle. Il tira son épée et courut aprés elle. Elle s'en- 
fuit loin. de lui. Il y avait devant elle un rocher. Ce rocher se fendit. Elli 
y entra et le rocher la recouvrit. 


5. — Ensuite elle revint vers son pére. Son pére la prit et la livra aux 
juges, qui lui infligérent un grand suppliee. Il y avait là * une femme appe- 
lée Julienne. Elle voyait sainte Barbe, qui se trouvait dans les supplices; 
elle pleurait sur elle. Notre-Seigneur le Christ apparut à sainte Barbe, la for 
lifia et la consola. 

6. — Ensuite son pére ordonna qu'on lui coupát la téte. et qu'on eou 

* pàt la téte de Julienne, sa compagne. On leur coupa la tete. Elles regurent 


la couronne du marlLyre dans le royaume des cieux. Le feu descendit du ciel 
el consuma son pere ainsi que Marceien ( Marqyanos, le juge 
74. — La piscine creusée dans la salle de bains, sur laquelle étal 


654 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [112] 


05 (bU- : "FA9"C T : e»ndÀ : n : ax: : ox: Aa: ne eo: an: 
£T 25041 : A9"ZU- :: | | 
8. — Oh9"1l : 17" h« : 7"2U"1 : ASA : 0ATfC9?? : OT : (d: 
hCirkg τ HA&A : UTC : AT : ἢ σὴ : AA :: a : 7727 τ ApPEÜWT : fic 
ἀ- : £AILZ : O--- : (TF : ncoreaao- : A847 : AD : 2 : 0g-40 : 0910 ; 
JT : fiU2£. : "DC :: | X. yat 
247477 : (Zh 7.7 : Ul : 9D : A727 ::: HAS. 


1. oso] P ns0v; 0, A os. — ib. post ev A P add. "j4ee. — ib. ante wy P, 
0. Α add. e. — ib. a-iv] P, 0, A arn. — ib. £a-à : MP : neee] Α am: Zorn : 
ogpgp. — 2. gTr500] À ργ θη". — ib. 47"zv] .A om. — 3. j"n-] O "rh. sic. — 
ib. Nb] O δῷ ἢ; LA wpRAaST. — db. post NP. P add. rive τ àedo2-F : sic axo : 
λει Δ i PARAT 1 WE : (dittologie); Ὁ add. aet; Α add. àeqo27r. — ib. awsn 
c9"5] 0, .A onvüc$P. — 4. n5 : vic — Mee : ncaz : exi] P om. — ib. mx] 
ΑΑ πλάϊ. — ib. ^Ag] .A Wrg. — ib. on : 72d : Mb: ncaz] À on : 37772' : Nb: 
Vr : üc02Z.; O aunt» : Δι : IP EVE 1 ANTH? 07702717 : ἈΠ : £NIL; Α OUS : 72V τῇ 
ἈΠ : 071027 : ADT: €£AHL. — 5. ἈΦ ΔΎ : A0: eZ : 0&0] P, A WPAA; 1 MEPC : 0? 
"7h; O AMEbC: n?h*sh. — 7. Ae; — 715] P Anf: ΦΠΖΉ ΜΉ : fUN : 97A : &44. M 
συγ ἢ : pA s δόλον 5827; O Ate £75 : on 7 : QU : 9" : €4c : DA? : hs Phmdt pn : 
TL87 : OA£ : A*Aav : 5099? : ATL; LÀ. Ahe477; : OF : Pul : 9"DA à? 407 : WA : 3:9": 
"y 3 Mov : 747^; le nom propre iva : xe" est en surcharge; un second nom propre 
AL: A*fK) se trouve sur un grattage. 


limage de la croix, devint source de guérison pour tout malade qui s'y 
baignait. | 

8. — Puis on prit les corps des saintes et on les placa dans une église 
hors de la ville appelée Galàlyà. Le corps de sainte Barbe est maintenant 
dans l'église des saints Abba Cyr (Qiri) et Jean (Yohannés), martyrs, dans 
la ville du Caire (Mesr). 


Que leur priére et leur bénédiction soient avec nous. Amen. 


qua] ᾿ 


LE 8 TAIISCHASCIH. 


655 


1. — oft: : ot : hof : hóZz. : hf : 094: AU: ἤσουν 5 AD: 


 9"LT : Hl£-fiZ : AT; :: 


2. — rk : 954 τ nj : Ag"(enn : U?é. : £cl : A9?4d.d : o2. A : 


— A?" FH. : "MAS 1: Oe : AU. : 5A : 0772.45 : QA; : ἢσσυ- o; 


AP: : HAT SU :: OT : A(-U- : Φὴ ἡ : ohov- : AO : OCA : Z9 : ΠΛ, 
AE : nho» : A6, : 072. : Ὥζ.0 : 00: : AI: £^flh* : UAP : AA?" nh : 


1. ofi: : 0WF : n0] Ὁ ont : Qi : ow. — 3. £u*10] P, O, A 5nd. — ib. συλ. 
A] .A συλ. — ^. ante *3"en-n P. add. o. — ib. € A om. o. ib, ay s sy] Pom. 
e. — ib. an, py] A on ΤΊ sic. —5. oae] Ὁ ate. - ib. Wine] T inc ip. — ib. ewy » 
ἈΠῸ Ὁ ovr : ἈΠΦυ". — /b. onov : t.^n] P nnov- : à ^n; Ὁ oni. 5-0. ηλλ.7 ACE sin. 


| —— 6. mov i «058, : 072.] P 07i. 0; 0, A mov « nhà, : 72.; T mov i 0, : 91A. — ἐδ. mA 
- fi-v] .A dittologie; T om. e. — ib. Xm] T om. — i. £1] O &£4A; Α £v. — i5. v 
A? : &DA£T7] Ὁ vao : oAe1; À Φυλω : Δωρ. 


3. Monr p'Anna SaAMUEL, SUPÉRIEUR DU MONASTÉRE DE QarAMON, 


1. Incipit. — 2. La mission d'Abba Samuel est révélée à son pere Silas dans une vision. 
— 3. Conduit par un ange, Abba Samuel se rend au monastére de Scété, — 4. Il est 


recommandé par un ange à Abba Agathon. — 5. l| devient le disciple d'Abba 
Agathon. — 6. ll déchire avec violence la lettre. de Léon, qu'on venait d'ap- 
porter au monastére de Scété. — 7. Il est frappé et chassé du monastére, — 8. Il se 
réfugie au monastére de Qalamon, mais il en est expulsé par le Moqaouqas d'Alexan- 
drie. — 9. 1] est pris, puis relàché par les Berbéres. — 10. Il rentre au monastére de 
Qalamon. — 11. Les Berbéres reviennent à Qalamon. — 12. Il est durement frappé 
par eux. — 13. Il est réprimandé par un chameau. — 1^. ll est emmené captif. 


ES 45. Ayant un pied attaché à celui d'une servante, est chassé au désert pour gar- 


der les chameaux. — 16. Il guériL les malades. — . Ml retourne au. monastere. d 


Qalamon. — 18. Les moines de Qalamon, ses fils ἐπε: deviennent trés nom- 


breux. — 19. Il compose beaucoup de sermons et prédit la venue des Musulmans 


20. Sa mort. — 21. Un des moines de Qalamon ressuseite; il expose le. supplice des 


pécheurs et la récompense des justes. 


1. — En ce jour aussi mourut le saint Pere. Abba Samuel (Sàmonu 6l, 
supérieur du monasteére de Qalamon. 


2. — Qe saint était. des gens de la ville de Tkvllo (Daklouba), di 
la provinee de Médjel (Masil), du nord de l'Egypte (Gebs). Ses. parents 
élaient, saints et purs. Ils n'avaient pas d'autre fils que lui. Son pere etai 
prétre et s'appelait Silas (Silàs). Il eut une vision, la nuit. C'était comme 
un homme au visage lumineux. Cet homme lui disait : « Hl faut que ἢ ton fils 


PAThR. On. — T. XV. — F. 5. 


y 


* b 


656 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [114] 


heo» : €T-7 : 7209" : 009", : "LC : ΔΉ 5 : v^flA : o£&na-7 : 44€ : ἃ 
A?lILA-(0 dC: FA: : e*ÓÀ : cheat :: 

2, — am? : "Wr: Qav-A A : 72h : A9" TAE : Doo : nav-AA : 100,8 13: 
O7 : AA : 9" 5 : d, : mr τ A: ev τ LUE τ: ΘΠ εἰν: : ANT : 
Zh : 9"n79T- : Οὐ A : A9" «hl : ἈΠ: : iom : £C : nM: 150 : And : 
0A.) : €A9"C : αἰ 7: 1: σοι ἢ : ATH AT dC: FoonA : b : noo : ὯΝ 
f, : ovn : OADT CA? : Av: : 0gfbào : Ag d: τ 1 0 Ἃ τ: glia : $35. 
ἣ : AUD : nav SA : AT : ACE : no» : AGC : “ἢ : £44: And mn :: 
(0 e(bA" : "AAT : HA9"^À : evrnh : ATL : δῇ : Adarc : n: UE : (αν 
4. : "lá : OE : ΑἸ : AD : Ao : (OR uh- : ἢ : 6: Andi :3 


1. nav : &n7] À nr : nov : ena; A, T na» : ρῃων. — ib. 710777] P, O, Α 7"5av7; 
T συγ) sic. — ib. 3,4] A om.; Α ate. — ib. oegna-7] O oen. — 2. mr]O omi. 
— 8, ay : M"rE : Aao-AA — Tav : 4av-A : 70,6] P, T om : rk : 50 : aov A : 70,6; Ὁ ὦ 
Ty τ Ἢ τ ἈΠ Ὁ σου τ UrAGh :CAPTUTA : noo : ἤσουν; LÀ ΦἸ : A : (T 2efl :) àav-A : γῇ, δ, 
— ^. am7 : hia — ax-nT : An] P, Ὁ, Α oo : 77 : €VA, : Acfülà : 2770 ns : flax-nT : Af- 
(A. acf) ; T oa τ m7 : AUS SAPPHO : Ode, : Hd: : AR. — I0. ho τ 106] P me uan. 
— ib. efindvk] Ὁ om. n. — ib. wr] T tiw. — 5. 2^nver] A 778 eT síc. — ib. Ἀπ υ 
T Aü pu. — ib. exc] O “4. — ib. 01 P, 0,.A om. — 6. anm τ engvc τ «v£] Α on, 
Ty: ΡῈ : Qa τ «$0; P, Α onm τ ?h99C τ δῖ. (LÀ. e" Ὁ) «5$; O am : fharc τ 4 
4£. — ib. aavAnn] O, .A om. e. — ib. Ne] A f. — 7. envrChN? : T] P, Ὁ. A 


om. — ib. e gftne : Ag : ΤΠ] Ὁ Tacarct sic; Α om. — 7-8 ?sn] P, 0, A om. — 
8. nr : he] À nn : sic πάρι; P, 0, A he: nw. — ib. h^c] O nac. — ib. “101 
O om. — ib. gt] Α Ἴδαν, — 9. συλ : IA7"àA : avzpn] À avAnn : lIn79^hà : sic av7n 


n; P avAAn : ^"7lLwfüdwC : HADTCA?: τ f&2"àA : av7ph; Ὁ avAAM : HAQDTCA?- τ flA7?4A : av 
7ynh; ΑΔ avAAM : HAWTCA?: : fl52748. — i0. ATL] A 75; P, O, A n7. — i0. nof : jac: 
^fl Ὁ] P, Ὁ, A naar-c: uf. — 10. ^t-z] Α “Ὡς. — i5. α΄ P, 0, Α «gov... — ib. ἊΝ 
n : 5o] P, Ὁ, .A om. nov. — ib. ene] P, Ὁ, .A ?5ov; T defic. (variantes tirées des 
quatorze premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 112 v? b). 


devienne un croyant et un maitre excellent pour beaucoup de gens. Il deviendra 
un élu pour le Seigneur, pendant tous les jours de sa vie. » 

3. — Ce Samuel fut pur, dés son enfance, comme Samuel, le prophéte. 1] 
entretenait le désir du monasticat dans son cour, à tout moment. Un jour, 
il trouva l'occasion de se faire moine. 1l partit de chez son pére, pour 
aller au désert de $Scété ('Asqétés). Il ne connaissait pas le chemin. 
Un ange du Seigneur se fit semblable pour lui à un moine, lui apparut et lui 
dit : « Oü vas-tu? » Saint Abba Samuel lui dit : « Pour moi, je veux aller au 
monastére de Scété. » L'ange qui ressemblait à un moine lui dit : « Moi 
aussi, je vais là. » Ils allérent ensemble dans le chemin, jusqu'à ce qu'ils 
parvinssent au monastére de Scété. 


10 


10 


[115] LE 8 TAHSCHASCH. 657 


4. — ama»? : σοῤι ἢ : ἈΠ. ΠΛ : δ λῆ, : ἈΦ: ovn : nh 
aq. : A0 : ADAM : nec τ od : (AT : mj : ak: AE:5ü;R.E :: 
OovARAh : Δ} AT CÓ : TIC : AS : ἈΠ: h247 : ΠᾺΎΤ τ AO : ov, 
À : O£(b» : T oh : Aàav-À τ (09:774 : OAA-00 : hemá : home : 4. 
n: uyUnbhs : orb : hax: OA: nüAT!?: 09270 : Chan τ 
DATE : mU : deo τ d : 9 ὙΠ : DÀ : & : ARR : IET : AA : 
ha τ OZ : A9"U- τ: 

9. — OMb7 : (IX. : ἈΠ : Qo A SA τ AO: AD43 : od ong : (4: 
2" τ ἢ, δ, : A: ἢ Pb : ag, : gx ATE : Mb τ ATL : ATLAS C : 
fj00- hA :: hoo : ATL ATISC : "40h : Δι: IL : CAPAS τ oA : 


1. Ahn] Α evAnW. — ἰὁ. NIA, : ἈΦ2 : ovypn] P, Ὁ axovynü » dà. » Azo 
ἰδ. Niph, — συλ : A7 Ἤν τἢ : 100] LA. 0m. — 1-2. σον : 40 : h247] À nay» «a : 
h247^; P om. 40. — 2. ngrftic] A om. — ib. aw] T incip. — ib. &g«] P, O χρῷ; T € 
Ld Sic. — 3. aavAAn : ^" ἈΠ νὴ » 10] P, O oic à ak à oA : SV. — ἐδ. 
WAfld.ca] T om. à. — ib. 5a] T ἈΠ sic. — ib. 24v] T wig sic. — ib. Wa] T 5 sic. 
ib. σοι, ΑἹ] T aev-AA sic. — ^. agite » Ton :» Màov-A] P, Ὁ og » Fon » Av. 
A; A om. — ib. Mav-xA] T anav-A sic. -— ib. eA » &AQna oM s: &noyn] P, 


0, Α onAfn : hAan : (O xm :) 97709. » nov à 07H 1 CÀ. Sect i) enm: (P. gno- 


"7). — ib. nAna] T om. — ib. sn] T 3&8. — 5. oA£].A onadt. — i^. cnm] P, Ὁ cas 
7n; Α ch«" m. — 6. of : et, — ann : 5247] P, Ὁ. A oen : ent s (P ogni i) mnt : 
συλ : (Ὁ ovAnn :) AA : (A om. à) so. — ib. en] T eaa. — 7. àoz] A tàoc. 
— 8. oon] T oàn. — ib. nx] Α om. — ib. 3a] T 56 sic. — ib. aov XA] T nevXA στὰ 
— ib. aon] Ὁ om. o; Α ^c τι aon. —9. 0e] T «ne; T hic deffe. (variantes 
tirées des quatorze premieres lignes, non endommagées par le fea, du fol. 113 r^ a. 
ib. ev] P, 0, .A eA. — ib. wr] A "Ha. — ἰδ. Wwrüz : ἈΝ ΠΝ » σου, 7 P on. 
— 10. ΧΗ ΠΝ : £700] P, A om. n; Ὁ ἀγα". — ὁ. AT] P, 0, A ne. — ὦ. maus 
C/"»5?] P 21, « case; Ὁ nai 1 sic came; ΑΑ nua o cnm. — ἰδ. ono : 245] P, 0, A 
nnvwsy :(O nanny sic). 


4. — L'ange du Seigneur le remit à un vieux moine, appelé Abba 
Agathon ('Agáton), qui demeurait dans une grotte et était. lui-méme 
extrémement juste. L'ange du Seigneur avait exposé à saint Abba Xjra 


thon au sujet d'Abba Samuel et lui avait dit : « Hecois Samuel avec. joie. et 
revéts-le du vétement de la robe sainte du monastieat. Celui-ci deviendra 
pour toi un fils véritable; il fortitiera ta vieillesse. Toi-méme enseirgni lui 
toutes les lois monastiques. » Lorsque l'ange eut dit ceci à Abba Ajrathon, 
il disparut d'aupres de lui. 

5. — Aussitót Abba Samuel parvint vers Abba. Agathon. Abba. Agathon 
le recut dans une grande joie, en ' lui disant : « Bonne soit tà venue vers mot, 
ὃ serviteur du Seigneur, Samuel. En elTet, c'est le Serrzneur qui tà envoy: 


à moi, à l'époque de ma vieillesse. Au moment on i! l'introduisit avec. ]u 


658 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [116] 


1,. : ὯΔ : 9 δου. τ OD : (TF : ncod:;?? : o2Ae : AóA : à : 2C: ὦ 
dS : 040A : 0 AnT,7] : OAAÓ : n;geu'av- : A710 : £A : A9?Anav- : À 
A(qe : 57 : AO : A707 : A0 : eC : Uic : 9? : ADAE? : 
Qa9-A, A τ ὦ n-7h : ζ Ἀν : Fla De : qi : 925b :: $5.0 : A0 : A247: 
goU(? : AA : Qov-AAÀ τ ΤΥ τ 0AC9?TP :: am: e&(b : me : 7L : c 
£& τ Δι : ARI? : TIC : 9h? : αἰῶ : 09" Ch? : ΟΊ. : ARAM : ADM: 
0£(bà» : THnZz : ARE? : 5h : ar : no» : eCnz : ATI And.C : 
A"MYC : ὦ». :: T 9"U£. : 544 : AD : fav AA τ A97 : ACCU: : 534 : AR : 
ADW:oAS : 4b : 9" AS : ΟἿ : o6. : 54 : €TZ-£ A : m: 
"MC :: OZ : AQ : av AA : (07 : ἈΦ: AO : ADS : Cod: : ATHI : 
gum: Aek c (nme : neon z: 0A9"1l : A044. : 54 : ἈΠ : ADHI 1 


1. ?^nAi] .A om. — ib. eaae] Ὁ oazn. — ἰδ. ^on] .A om. — 1-2. oq] O oro. 
— 2. enafn] Ὁ onAaa. — 2-3. ΔΆΠΦΡ : 547] P anfla : 457r; Α PA? : D. — 8. A00: 
^um] P n0: AUmUeOR; Α A0: συνε : Ame. — ib. φυδ' : 9" m] O φυλ' : 77h; Α 
175 τ sic 9^nn. — ib. »oAg] Ὁ om. 5». — ^. oen rn] Ὁ oegm7rn. — ib. 2452.] A Zen. 
sic. — ib. fax] O 0m. n. — ib. ἸΕΝῚ ΑΔ om. — ib. 975m] Α 0m. n. — 5. σνῦ Ὁ] A 


om. — ib. ev] P, O, A efA. — ib. m] .A om. — 6. »At-?] A » est en surcharge; 
P om. — ib. "hc τ 9?"hà? : «pZ] À om. 9^n? ; Α "rfc : sic AT : 2^nÀ : & c. — ib. o 
101 O o71e. — 7. post s.a Α add. at. — ib. eznez] A oegonez; Ὁ Zaez sic. — 


ib. "Mv c] LA. 0m. — ὃ. χης τ 4&4» £] P Z4»: »71nc; Α nov : ἈΠΕ : &b gp. — i5. 38. 
a] Ὁ om. — ib. Mv: : 50] P, O, A om. — ib. n9] .A om. — 9. post ?"7*à« P, O add. 
συγ φῆ, A add. av7jgaqp. — ib. av"j&n : 9.0] P, Ὁ 0m. avy&n ; Α om. — 10. nf : 5 
ἀφ᾽ — ev : T5 : A0 : συνε] P om. — ib. n0] O, A om. n. — ib. na] Α 0n. — 
11. &TnHM: Ae: ümv] Ὁ evrüc : à : wv; Α erüc : fe : às. — i. nennm] O nen. 
TI; Α eram. — ib. post eos» A add. gk. — ib. 38.4] O, Α 0m. 


dans l'église, il pria sur le cilice de poils, la ceinture, le capuce et la robe 
monastique. Il l'en revétit, en disant : « Que le Dieu de mes Péres saints 
Abba Antoine ('Entonés) et Abba Macaire (Maqárés) soit avec toi, ὃ mon 
fils Samuel. Qu'il soit pour toi un auxiliateur dans tous tes tourments.' » 
Saint Abba Agathon enseigna à Abba Samuel l'humilité et le silence. Abba 
Samuel disait à tout moment : « Pardonne-moi, ὃ mon Pére, fais amitié avec 
moi et dirige-moi. » Il se prosternait devant Abba Agathon. ll lui disait : 
« Souviens-tol de moi, ó mon Pére saint et béni, afin que le Seigneur me rende 
capable d'aecomplir sa volonté. » Saint Abba Samuel fut instruit par son 
Pére saint Abba Agathon de toute voie monastique. L'Esprit-Saint l'aidait 
en toute ouvre. Abba Samuel demeura auprés du vieillard Abba Agathon 
pendant trois ans, en lui obéissant en tout ce qu'il lui ordonnait. Puis 
saint Abba Agathon mourut. 


10 


p 


[117] ! LE 8 TAHSCHASCI. 650 


$ 6. — ami : 54h : ἈΠ : qaos. A τ 20-9? : (OH. : DEIFDEA iE 
E fi : "HLE :: Τρ βισο : ^00 : Qaod : (eb : nce : nbn : An : ov 
| σῇ : HA dT ::: 099 £40 : ^9 : mmo : ἈΦ. ΚΝ. : (n1 : A7 :Te 4: 
— WHhA F^ : ἢ : 050 : Adv : 0A? Ἢ o : 9"0- : ovynAT : 
5 ACOTE : Wit : Hé: dur: EE S 0476: Aa: avs : 0495 
ὡς : vé : ὥη.ἢδ : pm 7A τ ee c HA τ AUTE: Οὐ τ (m 
σὴς : CT : omm : og : aM: ob τ δὰ τ unmmAm vem : 
— CtóT : ΠῚ : 57 1 
p. 7. — OM : CA? : AAT- : ATTEZP : Wr : 999 : EE. τ 0I: 
1 fe» : grün T2 : Ad4.h : ΠΡ ὙΠ: 21 : HA: 0£0pA?P : (loonzo : 
Ὁ OEASAP : D : 02. τ avpü4e c ΠῚ τ dE :idbAs : O00 : AVAP e: 


1, ep i5 : 80 : 409A] P, O, A one : ἈΠ : aov A. — ἐν, ante eame yv LA odd xs 
vo — ib. Re] Α des: 000; P eran, sic; A om. ἢ. — 1-2. q2ete] Ὁ om. — 2. ay, 


—. e»] À ΦΊσυραυ sic primitivement; un petit trait oblique à gauche du premier e» indique 
. que cette lettre a été corrigée en w, d'ou la lecon efavegav, — /b. 4&0] P om. — 


- 2-3. e »chn] Α av»cr-0. — ὃ. mod mn] P, O, A imadqm.n. — i5. post ev ee Ὁ odd. m. 
(00 — db. N7"X.] Ὁ ax. — ^. made y] P, O mdp; A mtgy. — ἰδι aw] A on 
"rfl sic; O affi sic. — 5. n62*te7] P, O, A nzoarg. — i5. 16] & om. ib. ΝΗ 
AA “7. — 5-6. (pnyoyr : συγκ : 80] A που κι : prn; Ὁ om. dn. — O0. aom] Ns est 
en surcharge. — /5. t"70na] Ὁ om. — ib. at] Ὁ ot; LA atr esten surcharge 

7. cà] 0, .A cia. — ib. onmm] P, Ὁ owmm; A omm, — ἐν, aW : ot] LA ot α 
a. — ib. ue-AT] À ρῶν. — 8. unvy] A nanümy. — 9. T3775] P, O, Α ἀρῶν" 
(P oFavAM :) 4777 : oT 770* : (A a T2795). — ib. om]. A om. — 10. nem] & eame si; 
P üey"tat sic. — ib. ogMrA?] A,0 ogabrAp. — 11. adt : 11] P, Ὁ 74. ^. e 
4€] Ὁ aft. — i5. t] .A om. — ib. ante oen P, O, A add. ama«óP ν (LÀ. ΦΆΦΡ ι) 
flnao : Aim » (P sanov-), 


- 


6. — Saint Abba Samuel jeünait. deux fois la. semaine, Hi pratiquait 
une grande asceése. Il fut ordonné. prétre dans l'église de saint Abba Macaire 
de Scété. Peu de jours aprés, on apporta la lettre. de. Léon. (Leyon, 


l'impie, de Chaleédoine (Kalqédon), au désert de Seété et on. la lut, Lorsqui 
les vieillards moines eurent entendu l'exposé de la jettre, furent 
extrémement tristes. Abba Samuel fut ἡ animé du. zele de 1 EspritSuinl | 
se leva au milieu de tous les gens, saisit cette lettre impure, la. dechira : 
dit : « Anathéme est quiconque ehangera la foi droite d 1 "el inis 
7. — Lorsque le ministre du roi vit. ceci, 1 facha extrómement. ἢ 
ordonna de frapper le anint avec des marteaux de fer, de le susp: ndre pat 


les bras et de le souf(leter sur le visage. On lui lit tout. cela Lorsqu on 


660 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [118] 


TAY : hdel:: A920 7rEU- :: 0A9?11 : Allll : io» : 60€: €? : A7"£?«60 : 
And : 

8. — ἰδ ΠΑΡ. : σοῤι ἢ τ ATL dSC τ APA: ἈΠ : noA: ὦ 
ἍΠΗ : na» : ὁ) : OE€ EC : amit : £4 : AT : 007 : 0110.7 : 071 
EK : fh τ of : $02 : dám : σοφδ : ATI : &?LU(av- : Αἰξῆσσο- : d 
ὯΝ : o» : 3.70. : a-ivb : 7869015" r : CT τ 0609?9 : ILGU- : e» $47 : 
Hn: συ : aom? : OA : AA : A0A : UU. : ADOUAE:C? : orte τ ἢ 
ἐνά : "FR. : σοῦ : ML: b: A: oe A τ Opec τ PP τ 2 : 
αὐ. : A7^£-fl4- * Dg, : "7E Z τ a-r τ Advi: τ (eT : RC? : (080 : 
baTP ::: 

9. — ofla : av$?ÓAÀ : vf. : ΠΗ͂ΙΣ : AC0)P: M0 : UC : 07749 : 
ha» : &n€2P : ἢ : fide(zav- : OA» : AA". A? : hnCD-* : nov» : ? 


1. TavA7] P, O rovAAr ; A TavipAvr sic. — ib. hdek : 99 50g"rkv-] P, 0, A Aat: 
(Α ng: sic) ^er. — ib. nmi] P ἈΠΗσν.; A am. — 16. eneesp].A eaes. — ib. 47^g2] 
A a'&7"e^46. — ^. xin] A, P, O am. — ib. eic] Ὁ gac. — ib. ogoec] A oenec. 
— ib. a-r] P, O, .A ^n. — ib. n77] P, O, A φΦ 4» Ύ. — ib. nin] A om.; Ὁ om. 
fl. — 5. fie] P, .À om. n. — ib. onn : γη4] P, O, A φτης. — ib. av pan] A aovtboA. — 
ib. g«tucev-] A g est en surcharge. — 5-6. ante ài P add. a. — 6. ex] A e 
3.10’. — ib. eg" : nsu] P o7^1 : 6f : àg95* : 140; Α aTà79 : ILqU.. — ib. avgd 
"I] A 797$4101; Α av$qd-ü. — 7. "£o ] P, O, .A om. — 8. oavexa] .A om. o. — 
ib. Pj"&T : "üe] P, O 0e : Pr"&4T; A "e : ovp. — 9. ongg] Ὁ oagg. — 
ib. ayge] ΑΑ om. — ib. a-yr] P, O n. — ἰδ. avt] P, O, A 0m. — ib. $15aov] A. nez. 
— 10. 4457] P, O, A taT7. — 11. ncac] P, A acac. — ib. 67$ e7] P, 0, A n2" 
axe". — ib. ^ : ue] P, O, A om. ^n. — ib. οὐ, ῈΡ : ma» : enggo] P mov : gngp : 777 


Pav; Ὁ O7P"AP : Tav : gne e$; LA o/"8$P : nav : eng. — 12. σι συ. A la lettre - 


d» est en surcharge au-dessus de la lettre συ», 


souffletait, un de ses yeux fut arraché. Puis le ministre ordonna de le chasser 
du monastére de Scété. 

8. — Un ange du Seigneur apparut à saint Abba Samuel et lui ordonna de 
s'en aller et d'habiter dans le monastére de Qalamon. Il s'en alla aussitót 
et habita là. Lorsqu'il eut demeuré là peu de jours, en enseignant à tous 
les gens d'étre fermes dans la foi droite, le Maqoqaz, qui avait été institué 
préfet et patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà) et de tout le 
pays d'Égypte (Gebs), apprit sa renommée. Il vint trouver saint Abba 
Samuel. Il le flagella d'une grande flagellation. Il le chassa de son monas- 
tére. Abba Samuel s'en alla et habita dans une église, au désert de 
Qalamon. 

J. — En ees jours les Berbéres (Barbár) paiens vinrent là. Ils le 
prirent pour l'emmener à leur pays. Il demanda à Notre-Seigneur le Christ 


: 
T 
Φ 


[449] 


LE 8 TAIISCHASCH. 661 


ΕΔ. A"hEQUOS- 5: 00 : 0 : EX030P : X: bm: ACENHA : m) 
Td: 009A : £g Ὁ : 7]av- : 0A9*€^7* £ : mg : Tl : £79 : ὦ 
ἐν. : ἢ : da ::: 

10. — a-deov£gn : 054 : A0 : fav AA τ ἢ τ 2. i Aq: oe : 
(Uf : ΔΊ : &Ao»€: : 0€ T 2£.A τ Πα : 9n nas τ: 

11. — aA9"1I : e». : (1cHC : h6"q 9 τος τ &?]oo : mz : A975, 
U'av- : 049"5 : Ph : ATHE: FH : ἃ. 7412. : Ae uA τ RA τ Δ : TT 
C : arid : (deb : nce : oA ΓΝ ΊΣ τ 9?hMav- : OY : AeoDfo- : f 
e» : ἢ ΛΑ Ὦ : Oc : hoo :: 0A9?€^611 : (ih. : (QCHC : hem e : 


xn o: deb : ὨΠἢΊΡΎ : ong : gta: mde: NEU 


1. A7"h£V'av-] P, O, A Ἀγῆχυσο., — ib. wr i (n : exorp] P. 0, A oen ovp (A 
4^7? Sic). — ib. ἢ Δι : ak : 209A : groom] P, Ὁ. A aoo : oA τ À 07i. d69 A 0 WT 
A: TUa-m : (0.4 Ἐῶ ἢ sic).— 2. 0"2"£46] A 0m. o; P, O, A ox. --- “Ὁ. "τ᾿ Ὧν» 
2 :01e17] P, 0, A nn? : (0 0m. nav? :) 00 : Him : oon : Thr ov : (Ὁ FONT. A 
TINTP 1) 51} 1(005g1; Α 0:71»). — 3. 30] O om. — ^. *n] P, O, A om. — ib. e 
14 : *47"7] P, 0, .A tA : ρῆς. — 5. nve] P, A om. n: Ὁ om. — ib. ^W] A ὭΣ, 
— ib. gi 2gA — a7" : ovx] Ὁ 0m. — ib. gas] T incip. — 6. σοχ».] T ovx» 


ib. acac] P, .A, T ncnc; ante acac O a4d. ἢ. — i^. hene] P, O, A, T om. ib. 55 
av] A om. — ib. a&cy] T eavca. — 7. “] O »A. — ib. »m : ena] P. O neta. 

Íb. h«ZU] À nJRACU sic. — ἰδ. B4aeAA] O om. ἈῚ Α A0 o: σον; T süeeXA sic 
— ib. ^c] P, 0, Α avc; T Tac. — 7-8. asc] P, Ὁ om. — 8. exirrsc] Ὁ on x 
“710. — ib. g^hwwov-] T 7"nAv. — /b. Zhao : mov. : hechEn] Α nàeloos à; sio A. 


gCh£n. — 9. on2] A afiz. — /5. o77€^21] P, 0, A, T ox. — i^. 0] P, 0, A 
συλ... — ib. ncdc] P, Ὁ, A, T acüc. — ὁ. »e7mev] P, O, A »engo-gy. I0. nf] 
- om. — ib. OAnga-U eo. : JU"fvACR : ax τ Semquaov] A enngaduroos i 25 Δ νῦν sic ἀν» 
MT : &eqvoo-; P, A ΜΉΝ : hh eadtuae ; (P add. epe s dAepA:) 77h h^; à ἈΠ s (Α o 
Wm" : 510) (equae; O f. : ἈΝ τ Aa eaae i JY] i Aspen s isic memos; T Ns 
W : An ρα συ. : 2" 1."  ἼΦΡ τ τ ΟΠ ΠΥ s: sic flügquroo : 9"Ayvh"r * "Py ibo A y"hAin 
ev«; T hic de/ic. (variantes lirées des treize premieres lignes, non endommagrees par. ἴδ 
feu, du fol. 113 v^ b). 


de le délivrer de leurs mains. Lorsquils l'eurent fait monter sur un 
ehameau, le chameau ne put pas se mouvoir du tout. ' Aprés qu ils l'eurent 
frappé beaucoup, ils le laisserent et δ᾽. ἢ allérent à leur pays 


10. — Saint Abba Samuel revint à «on monastére de Qalamon. Il demeura 
là, en pratiquant la dévotion et l'aseese dans les voles du monasticat 

11. — Puis les Berbéres paiens vinrent une seconde fois. ΠῚ eut peui d'eux 
ΠῚ entendit une voix qui disait : « N'aie pas peur, ὁ Samu: l, mais va, demeurn 
dans l'église el ne parle pas avee eux. Moi-màóme je ferai en sort qu ils n« 
[6 voient pas. » Il demeura ainsi. Ensuite les Berbéres paiens entrérent dans 
l'église. Leurs épées dégainées étaient dans leurs mains ; ils avaient des armi 


BA 
100 r9 b. 


* A, 
100 r* b. 


662 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [120] 


019 : ἐῶρι : 9?náU'av- :: Adv]: : CToAde : flag σν- : HavqiCU : g. 
&4.& τ: an : 5. : &zZA(av- : ATH : £4 : me : (iT : σορῷ ἢ :: 

12, — e^, T nU : ho» : XC: £4: fov- : Πα». τ (T : σοῷ ἢ : A 
^ : 1 4 Ἴσυ- : Og (büav- : 9? : WI ü4- : A7A927 : AÀ ? δι σνυ- : A9? 


Ah : A?lILA (d.C : 27" συ. : (Ine» : g^2gmav- : ACT-Y7 ::: 0&( 5A : Aav- 


Tb: h6TIP9") : WrlUE τ ἬΝ : PRC : ΟἽ Δ : ἃ. ὙΦ Ὁ Ὦ ::: 0525711? : 0A 
C9 : ait : 49"£. τ (T : nCOc 97 : 0dweqP : pong: ve: An: d 
Cl : Avo qr :: hf) : 4C : λον Ί" : 4.799 : ATIAOS : 004 : (04. : 


aom? : na» : 9?]-T. :: 049? : ἤν : AavrE τ T € 7 : AD : Af ἢν 


9 : ἢ : avt? : ATITIATT : om : €i TP : 5: CA(- : (lhntAzU'av- :: 0A 


1. ΟΡ : hA] Α ovfav- : ἄρα. — ib. ante gnAd- À add. rm. — ib. Aag συ. 
P, 0. Α n»neav-, — 1-2. post &e4.e] P add. nat; O, Α add. ῃυ4. — 2. om : s.n] 
P, O o$?5.nà; Α o4.n. — ib. nt. T] O nsa. — 3. on, Twv] O on, Tnhov- sic; A on, TnV 
heav«, — ib. eC] À exxc. — ib. ty F] LA om. — 3-5. A4] A. ^a. — ^. »54?£*7] P, 0,.A 
A"AG-gUy. — db. AAvhas-] O AAfav-, — 4-5. A7"An] Α ag"^n. — 5. f*/"?nov-] P, O e. 
«4£:enav-; Α ρα: συ. — ib. post fina» P, O, A add. n?. — ib. g^7n2nav-] O 77702 
Uav., — ib. cna] O om. — ib. ognap] Ὁ oen. — 6. ἈΦ 1 97] P, 0, A n277a-g7. 
— ib. ante wr" A, A add. e, — ib. ante "Fr Ὁ add. n. — ib. a7 m77] P,O, A o 
mhz. — ib. ἈΦ ἌΡΗ] P, Ὁ, A ncn 9n. — ib. post ὠμῆς» P, 0, A add. nzó. — 7. a 
i] Ὁ dittologie. — i5. «9"»e : 6.11 P «7»e : nt. — i5. 77&T] P, 0, ΧΑ avpwaT, — 
8. offl : cf : aov] O, .A om. — ib. ante ἀπ O add. o; T incip. — ib. "TA 
ac] À A^"TAüCE. — ib. post fra. P, O, .A add. ^on : 7554; T ^on : 77e sic. — 9. any] 
A or, — ib. 37a] P, O, A, T ne. — ib. &ovrk] P, O, A, T aiv. — ib. nheev] A 
The"; sic; P, Ὁ s^a-g7j; T nas gv. — 10. 577^] P, Ὁ, A, T a777A. — ib. eutimp] A, 
O enramp; T ogmümvP. — ib. 40 τ cA] P. chó. — ib. ΠΡ wov-] T Qnnga-tuav-, 


avec eux. Eux-mémes poussaient, dans leur langue, des cris extrémement 
terribles. Le saint les regardait faire le péché dans le sanctuaire. 

12. — Il ne lui fut pas possible de regarder leur insolence dans le 
sanctuaire. Mais il leur parla et leur dit : « Qu'est-ce que vous faites, ὁ infi- 
déles qui n'avez pas de piété? Le Seigneur vous rétribuera selon vos 
ceuvres, ó impurs. » Les paiens lui dirent : « Toi, demeures-tu ici? Quant à 
nous, nous ne te voyons pas. » Ils le saisirent, l'attachérent à une colonne 
de l'église et le flagellérent d'une grande flagellation, au point qu'il fut prés 
de mourir. Lorsqu'il fut prés de mourir, ils déliérent ses liens. 1] tomba 
sur 58 face et devint comme mort. Alors les infideles le trainérent jusqu'à ce 
qu ils * l'eussent fait parvenir à un endroit oü se trouvaient des chameaux. 115 
le frappérent sur la téte avec leurs souliers. Puis ils le firent monter sur un 


- D o Y 


— án" 


- OMAMAMAMAUUEVTMVUMTYUMUPK.UISREHME 
, ! 


| [421] LE 8 TAHSCHASCIH. 603 


4: ἈΚ Ή : 540 : 100A : ΘᾺ ΤΉ Δ : Deo» : Ado : ooh s antem 


9? : avt : 20,8 :: 
19. — am : *?5.h : An : ἤσουν : en. : he : ez τ QNT : dh 


| qo- : Oboogan : OE : 10A τ ἢ : 54 : d 571( τ P : (e τ o£ 


fio : we8€ : nflaehn : Ane» : £F Amon : Ae»qe iz AG : hee: FOE OS : 
BÀ: ἈΠ. ATdC: ἈΦ ΔΏΝ : ῥῇ : &(GAn : AC9"9" : APT SC τ. on : 
0977 : ph : An : ov : (Ine : he : e»zz : og: QA715 : AQ : 
ὯΔ : DA, : Om: : ATL Δ ἼΔΕ : Do» : 6497 τ Ad i RAESHR Ὁ: 

14. — aA9"1I : 4,00-9 : (γε τ “Ἤν (Ὁ σο- : ir : S99 ELU- 1 q00- 


10 9 : AAT : £70 : ἈΠ : 2511 : ΠΊ συν : Adm : od uhü- : Δι" συ. : ἢ 


U? : nr : £rsit: : ang 1:0 συ- ::: 
15. — am : A"lllh- : 92-0(7 : he» : 99"AT : 0-h€ : 0A. 0979 : TOI 


1. ax 919] T ae79. — ib. 2avA] T 171A sic. — ib. mov] P, O, A, T omi. —2. amt «5 
(£] À TfmT : sic 40e: P one : amr. — 3. 077] .A ovr, — ib. 40A] T ae 5 


00 4. Mi i vh] Ρ. 0,4. T ino. — ib. anten : 9h : i] PLO non s o irs. 


ib. a1] T defic. (variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées par 
le feu, du fol. 114 r^ a). — 5. ws4*] P, 0, Α w«ge. — ib. ante ntm P, Α add. n. b 
hovp3] P, Α 0m. ἃ; Ὁ avqpt, — i5. &hov : h7rF τ T0gan] P. O, A (crt : nmtsgeaxcn : 
(A mr*5gn). — 6. »a] P, O ΧΗ. — ἰδ. 577^»n] P. om. — ih. en : enan] P, Ὁ. A uy 
ἤδη; — 7. post 4ov-A P, Ὁ, Α add. nr : 916. --- ἰδ. ogn] AA orent. B. et] 
P, 0, A om. — ib. g4€" : MT] P AT : eae. — ib. AT] O ^tt. — 9. Rma? ion] 


'P, 0, Α one :70. — /b. A7" veto] A Spectra, — 0-10, 4.6». O 40oy sic; 


AA 409» — 10. aTZnf- : ἨΔ» συ. A 01:770. : ?*hnAU; Ὁ ad znü : &Aurov, — 10-11, nur] 
JA om. f. — 11. ersmr] Ὁ TS9Mmt. — 12. on? : WA. : £100] P, O, A onm» : 
AA : 409A 1 £276. — £D. 0,0979, : II : 71097] P, O, LA. ong, : S770 i MIT I 
W : "]ov-Z., 


chameau. Mais il ne fut pas possible au chameau de se mouvoir de sa. plac: 
bien qu'ils l'eussent frappé de grands coups. 

13. — Saint Abba Samuel versait des larmes améres au sujet de ses so uf 
frances. Le chameau se tourna vers le saint, lui parla dans la langue des 
hommes οὐ lui dit : « On t'a frappé justement : tu mérites la mort. Fn elTet 
toi-méme, tu as transgressé la parole du Seigneur, ton. Dieu, lorsqu il t'a 
dit : « Tais-toi et ne parle pas. » Lorsque saint. Abba Samuel tendi 
paroles, il versa des larmes améres et dit : « En vérité, jai peché, mais ἃ 
Seigneur est assez puissant pour me remettre ma transzri 

14. — Alors les Berbéres l'emmenérent captif dans lour pays. Avant lu 
ils avaient fait captif Abba Jean ( Yohannés;, superieu: d'un couvent du désert 
de Scété. Tous deux se rencontrérent là. 15. se consolaient entre eux 

15. — Le maitre d'Abba Samuel le forgait à rendre un culte au soleil, mat 


o. 
100 v? a. 


664 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [122] 


?]av-G. :: A9" : AR : ATI : 99h : ATI : Adel: : ovt : (0202, : gam 
7: E Fav- : (D : 159? : no» : θόφῃ- : A77] : hA : ATINA- : n 
qo : P5. : θωρῶ : 9"n7 : Πα ΔΊ : og oum : ek : (nii : neto 
f» : fliiAevü( : ἡ ?aen : oft : τῶ : 5 : ἈΠ : hav AA : er: 
ΔῈ : DEA τ 02712 τ Add : on? : nov : Aüh : £o? : A" A : 
OC : Acoq- :: 02A? : A0fU- : d4 : *hn: 4A: TOf : 
h9" &. Qu-:: 

16. — art ἦα : ILGU- τ air : 7 : fide : 007 : m : Hg : 
θαυ. : UMbU- : OREAA.: AÓU- τ O£4efüA : (HET : og : 
A9?" £€qv- :: 


1. hdd: συλ] A primitivement la lettre e se trouvait à la place de *4; en outre, la 
lettre a» semble étre de seconde main; la premiére lecon devait donc étre ew (change- 
ment de o en * et de à en ev); P ot : Ad; 0, À nda : ovr. — 1-2. ágm] O de 
seconde main. — 2. og gav-] P, O, Α o472av-. — ib. e&a^f- τ n771^T] P, Ὁ. A σελ: 
n77]à : (Ὁ n""]A). — ib. an? : 7l] À o4 : sic "Ina; P, O, A. onm : ma? : 
(0 ag). — 3. post 44. P add. a : av ch : oaav-nA; O, .A add. n : aav A. — ib. og, 
TAHM] Α ograud.— ^. fnneenc] À nme : 57*nc ; Ὁ naavnc sic. — ib. ofr : wy] 
P ofnm"rk : wv; Ὁ ΦΗΛΎΤ' : Ἢ: τ y; A noo : ΠῚ: : wy. — 25. 80] À ops; P 7: 
sn; O0 0m.; Α my. — ib. er*an] A eroün sic; Ο eronn. — 5. aT] A om. — ib. τὸ, 
A] À πρῶ; Α osgA. — ib. osx] A ox7yó. — ib. ovy : navn : Anm : eoe] .A om. — 
ib. ov7] P, Ὁ o5nZz. — ib. ^4àn] Ὁ Ἄδαν, — 6. ocn] Ὁ ocd sic; A φφεῃ. — i5. oan] 
A. An? est de seconde main. — ib. aoT&on] P, Ὁ oo. — 8. az : Wi : gem : gov] 
P oth : 17 : nga? : e3^Xn.; Ὁ ov : ΡῈ : nega? : eoxn.; AA on : iv : Heat? : gavXh-. — 
9. oe4-fi»] O ogq2 9, — ib. nue] P, A ne; O 0m. n. — ib. ogra,on] A, A oegrzon. 


LÀ 


il n'écouta pas du tout son ordre. Alors son maítre lui attacha le pied au pied 
d'une servante, sur le conseil de Satan. Il les chassa au désert, afin de garder 
les chameaux. Son maitre pensait que le saint tomberait avec elle dans le 
péché et qu'il lui obéirait en tout ce qu'il lui avait dit, comme le diable le lui 
avait conseillé. Dans toutes ces épreuves l'énergie et le courage de saint Abba 
Samuel s'acerurent. Il. demeura ainsi, jusqu'à ce que son maitre tombáàt 
malade et füt prés de mourir. Saint* Abba Samuel pria sur lui et celui-ci 
fut guéri de sa maladie. 

16. — 88 renommée se répandit dans le pays. On amenait vers lui qui- 
conque était malade. Il priait sur le malade, l'oignait d'huile et celui-ci était 
guéri de sa maladie. 


[123] 


LE 8 TAHSCHASCH. 665 


17. — eff : CA? : ἈΠ}... : Wo : h'Thé : 4,£:4.F. : of. : a1: τ og. 
1 ἢ." : C£ : AT τ Pau? : amc : ^óth : mASWIC : ed. Fr DRM Ὁ 
Í 0 £(bh* : Πρ : WEZ : 7771055 τ 05 τ WÀEÜC : An o£(bhe : Pn AD : 
fj. A : At : AGPE : AUIMA : MP FÓHOce -: O(b7 : ἢ AAO : Y]: τ ἢ 
g^: ame: E O AD 4-1? : (0^9? : m0 : φο νυν : AAT : Ah : 
| ES. : ῇῃ : Pens. :: 
— aM. : "bU. : O4. τ oflll : Ed. τ oDWFR CARA “3: 
ES Ee : ΔΡΈ : ATTE: : EOBT : ΡΟ Ὑ51Δ τ "0C99* : avrete : An 
a» i: Wr: oh? : 7)5€.C€ : AQ : ATA9?" :: 0A9"0-l: τ 710L : hu lem gne : 
| hé79 e : “ἢ : £44 : 5.0 : AO : nav fA z 


1. tt] Ο om. — 2. mcn] A imrücn- sic. — ib. onto] & onto sic; Ὁ awe. 
du Wi] A, O m. — ib. 2*2 : 0] P 0m. — ib. ovy] P om. e; Ὁ om. ib. Wrüc i 
hàn — ^?  A&£] P om. — ib. wrüc] O ac. — ib. $50] O om. — ^. Ny : Neve] 
—À add. e ante xy; Ὁ om. wr; A h&e: : Wy. — ib. γἼη] A 0 sic. — ib. 60 : etcre] 
[ P, 0, Α -a.ce. — 4-5. 87775 : aree i res] P mms «mpg i sym; Ὁ res sr N77 
— fU; Α ὝΦΡ à db : Ἄ7 λυ". — 5. onnT472?] 0, A. ontrá sop, — ib. nng7] A, A om 
[. — ib. φάγω] P osi»; Ὁ. .À ante o£?o add. a. — ib. *&ny] Ὁ A07. ib. post 
L 4n? À add. &9"MLU- : ἈΊΗ τ exa. — 6. n] P ηχήν. — 7. a5] P, Ὁ. A ett. — 
- db. oir à: & eg: ovr: NAA] P one s sm s ve: Ἀλλά; Ὁ oüxae s Keg m ἢ 
Vr: AAA; LÀ offi : HU. : A: e: NAA. 8. ΘᾺ ΤΡ. Ὁ once; Α ont 
- Cef (4 est de seconde main). — 9. e7"aovk : 1.1 P ΘᾺ ΡΝ : or; O oT EN 
— SiC 7L; Α aS" OVE : RTLC. — db. ἈΠ συ ραν. P nooxh.: Ὁ Gaovkn.; A ooX*».. 10. A 
- e1* £7] P, 0,.A nc7]a-g7y. — ib. 5n] P om. 


17. — Lorsque son maitre vit ceci, il fut étonné extrémement. Il se pros- 
terna devant lui et lui dit: « Pardonne-moi le péché que j'ai fait contr 


toi. » Il l'aima extrémement, lui demanda et lui dit: « Tout ce que tu veux, 
expose-le-moi et moi-méme je le ferai pour toi. » Saint Abba Samuel 
lui dit : « Moi-méme, je veux retourner à mon monastére. » JXussitót.| il 
prépara pour lui beaucoup de présents et d'argent. l| prit congé de bui 
en paix. Il. envoya avec lui des serviteurs, jusquà ce que Abba Samu 
parvint à son monaslere, 

18. — Ses fils spirituels se réunirent aupres de lui. Hs étaient extrémement 
nombreux ; ils étaient devenus des milliers. Notre-Dame la Sainte Vierge Mari 
lui apparut et lui dit : « Cet endroit sera ma demeure éternellement A 
partir de ce moment-là les paiens ne revinrent plus au monastére d unt 


. Abba Samuel. 


LA 


100 v? b. 


SUNL 


100 v? b. 


666 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [124] 


19. — e£ : nrrk : 454 τ Tr7IPIAR T : ECT. τ bd oq 
e : (lA TT : 92 ν.,7ἴ, υυ« : ΔΊ ἼΩΔΊ : AM: AUpE : Οὐδ’. τ ADC : OTT : 
912] Δ» f-av- : (lA rT : AÀ : gavte-09av- : Ada : ncod;ez : (ee : ἢ 
AOMC zz 

20. — efi : 4C : "Lll. : ὁζα:  : Al T 2-Aav- : ΔΩ M58. τ 0AIov- : 
he» : €A0- : avr : &£7 : ἈΠ AüdeC : 0g7lfl4- : ΤΔΗΗΊυ: : og 
J£ : llATE : Ve" IF: CrYF : ADD : 1€. : ΚΦ s 0A9"£: 
44H : ἐσ : qoo : ὙΠ : O0A0464. : fA?" : 00 : συγ} : 
HATA?? : 

21. — aT-fUA : fA rTAU- : hav : Ad τ A9?1 : 0-3 : A066. : 00 
(| : σου A: “ἸΏ : 4h : AR : ov AA : boogart : 16 : MU : 01:777" 
h: OTIC : AP3.D : ἈΠ : Aa ALA : ONTHASos- : ADO- τ hop : CAE : TTZU 


1. "rb : $40] P, Ὁ rk : ἈΠ; A fü : vk. — i0. TUUIAT : 0] P, 0, Α om. 
2. aT770^T] Α ΔΊ üWE sic; O vr. — i0. ἊΝ] O hà. — ib. onwrr] P, 0, Α 0m. 
o. — ib. aofn7rF] A om. o. — 3. à : gavzg-tig?ov-] Α ngav7e-ti?aov-; P Ἢ est de seconde 
main; primitivement il y avait ga sic. — 5. 23 : ὁ44:} P 15 : oZa-k : 5790lrE : ^07"; 
O "n1. : ΔΩ τ ἈΞ ΉΥ : *7?; LÀ CLR : 08k : A9" : 9a79. — 6. &67] P, O0, A κα 
CUT. — ib. o g^. : TAIIHEU] À oes. : imu: sic; P apa. — 7. ΠΤ : Ve7157F] 
P, 0, A ΠΕ λυ : ofr : ves. — 7-8. on77e421] P, 0, À on771. — 8. λισῆον : 
""r] Ὁ me179 : ὙΠΈ. — db. ama : συγ} τ Hasag9] Ὁ om. — ib. post συγ} 
P, A add. aeg. — 10. 5277 : a-ivs.] P, O, Α 527a-v&.. — 11. av 5] Ὁ avxn-; .À fix. 
— ib. 4n] 0, Α om. — ib. vau : fv] O om. "ibo; LA ieu : 76e. -- 1b. post 74 : 
"feu: P add. dps : n0: aoo A. — 12. ante o1 A add. avjaz. — ib. Wp&n : 5n] P, A 
n0; Ὁ om. ἢἢ».5.). — ib. ante mao Α add. e, — ib. ante T7zwav- A add. 7". 


19. — Ce saint composa beaucoup d'exhortations et de sermons. Il pro- 
phétisa sur la venue des Musulmans, — ce sont les fils d'Agar ('Agàr), — sur 
leur royaume et sur les infidéles qui poreceutorui ue le peuple des chré- 
tiens dans tous les pays. 

20. — Lorsque le moment de sa mort approcha, il réunit ses fils spiri- 
tuels; il leur ordonna d'étre fermes dans la crainte du Seigneur, d'aecomplir 
ses commandements et de lutter pour la * foi droite jusqu'au dernier soupir. 
Ensuite il tomba malade d'une petite maladie. ll mourut en paix et hérita du 
royaume éternel. 

21. — Il est dit à son sujet que l'un de ses fils spirituels mourut. 
Lorsque saint Abba Samuel vint vers lui, son àme rentra en lui. Il se leva et 
raconta à saint Abba Samuel et à tous les fréres qu'il avait vu le supplice des 


j 


1 


[125] LE 8 TAHSCHASCH. 667 


[m : MUPAT : 00464-fav- : A2 9477 : Ag? : T £n : 1: τ A7Í τ o 
ifl : 0Aó0442. :: 
2^: : AW rb : be : n τ 2g : AO: Qao : CUM : 9? τ AUS S 


ΠΟ 1.— albi : ÓNT : hof i05 4. τ AQ : 4: HA : I : mp8 7" : 
(2. — "rb : 95h : n) : A9? (eA : υἹΖ : ἈΠ : A9*02-0 : A9"f. 
Θὰ : hüon- 8 £^) x Oy : vnb : PEL: ln: dede f.i m4 0- : AO τ 
Om : £u-n : AT£ : An?" U- : A?597 τ DA9"hh. S τ 0£U-flav- : g^ qp] : 
(1-5 :: a : Z2. : ἈΠ Ade: LER: OD): PE: 6E: e gf 


—— 4. o544:£av-] T incip. — ib. avg] O avem sic. — ih. ^7] P, 0, A 5o; T WT si. 
- 1-2. on : 05064] P ono : nóZ&. — 3. ἈΠῈ — Ἀ5 1} P nant τ er : nme sn s 
MI 1 409A : T-Ufe : 970A : TDHRPIP κα PU s Atho : 879 Ὁ QC ὁ ἣν ριον PH A A ! 
A09-hA : fUv : ΖΔ : 44: : T OA, : avg à Λοδσυ à 877 i NT; ΑἹ zw s A0 s 
OM 1 o9 A τ fle . 79RA . 4. 1 ΠΛ 1 XU 1 Shoe à 879; le nom propre Ya « voy 
est en surcharge; un second nom propre z5g4 : n,e&à se trouve sur un grattage; T aae : 
- £k : ATHE 1 ΜΉ τ PA : 00 : ἈΠ αὶ sc ἤσουν i SC ψυδ'ν 9" DA : NT. s mpi s δὴ 
ἦρα nofi] O nof : nt : owr; T onm : sic ow : mot sic. — ib. wy : 95A : 50] Α Aoz4 : 
AM. — ib. wA] A πιή.. — ἰδ. “1: Δ] T adm. — ib. amor] O amr. — 5. NA c] P Ὥλκ, 
€; Ὥλσο, Α oc. — ib. wn7702-0] A 0m.; O ngvoz-0; T »7"£goà. — 6. Nov p] ^ 
"hnav-7 7r; T Anav-« e. — ib. "pe :mr^] T repe : frs. — ib. mqzaw] Ὁ om. e; A, T ow 
BLUE T de/ic. (variantes tirées des douze premieres lignes, non endommagées par le 
feu, du fol. 114 v? b). — 7. em : &u-t] A ey : tet: &uctt; O apr : az : &o-t, — i^. m 
-fu«flav-] Α aut. — 7-8. 9"xT : 1:5] P, O rs : 2 ΦΊ. — 8. ὙΦΕΙ͂ O res — iL μα 
NL : 0e(115] P. ea^ : ogga:e ; O ena : ogni : oggae; Α ρα ΡΣ s oen. 


pécheurs et le repos des justes. Puis ce frére s'en retourna, se coucha et mourut. 
Que la priere de ce saint Pere, le grand Abba Samuel, soit avee nous. Amen. 


E 4. Manrynk p'Anna Pafsr kT DE S4 secnm Turcrr. 

74. Incipit. — 2. Origine de Paési et de sa sceur Thécle. — 3. Abba Paési refuse le maria 

ἢ que lui proposent ses parents. — ^. Transporté au ciel par un ange, il voit 1a. glo 
dont jouit Victor, fils de Germanus. — 5. Ceux qui feront la mémoire des martyrs. οἱ 

1 des saints seront protégés. — 6. Leur récompense sera eternelle 7. Abba l'aeési 
est ramené par l'ange dans la prison oü il avait été jeté. — 8. Martyre ἀ Δ να P'aes 

3 et de Thécle. — 9. Leurs corps sont ensevelis par le prétre Nbba Ὅτι de δαῖτα 

| 10. Nombre de leurs compagnons martyrs. 

| 1. — En ce jour aussi sont saint Abba Paési (/ Esi) οἱ sa. κοῦ TFhecl 

1 (Teklà), martyrs. 

: * 2. — Ce saint Paési était des gens de la ville de 'Abousir, laquelle se trouvi 

E à l'ouest du territoire de "Esmounayn. ll avait des. richesses extrómement 


. aux pauvres οἵ aux malheureux. ΠΕ leur donna! des aumónes nombreuses. Il 


| nombreuses, des champs et dea moutons. li donn ul loa IOISO0IHnSN ar 05 moumutorns 


668 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [126] 


714 : ΟἽ" : ACE τ RA : ZZ τ ἈΠ. Δ de C s: hao : ΛΆΠΊΡσυ- : AA 
gh : Θὴ σῇ : Ahd"av- : 72(:99? :: 

9. — On : &UAAP : AA: fd : DAPav- : DEA? : &OAET:7 
dh: 74. : hoo : qivr*h-üh : (ih ead : oYTZUEh : fh : Ag? Eo :7 
go-]- τ 0A: τ An : € b E : wr : Hé : av-Z. :: 

4. — * h'1l : A'ThCn- : ZAEE : D0nan? : ΔΆ AcduC : ACA. : 


1. ΦῬ 1] Α ony. — ib. ante &zxT P add. e. — ib. anav- : an Wav : s Agn] P om. 
— ib. aav- : ΔΆΠ συ. O, .A aha» : ἈΠΊΡσυ-, — 2. on7] : vaT9ov-] P, Ὁ onav 1 *qav-, 
— ib. σή: 095] .A "1cg sic. — 3. ar : £YhA?] A OglYAAP : vw. — ib. Nh : f] A 
Ah : n; P, O, Α ant, — ἰδ. ognap] Ὁ ogap sic. — 4. nav] P, 0, A om. — ib. qn 
ΤΠ] P, Ὁ «vr. — ib. orr&"tn] P, O arra". — ib. a7*b£&av] O Ἀφ ραν 
Sic. — ^-D. συ] Α σοῖς, — 5. nv? : e&ve] P, A nezbe; O eabpge. — ib. ^2] 
A. om. — ib. La derniere ligne du fol. 100 v? b de Α se termine ainsi : AA£ 1 A0? : &A(- 
[* :]; un fol. manque dans le manuscrit; le fol. 93 τὸ a commence ainsi : [e]2a-co» : ΔΉ 
o: παν, Le ms. T comble ainsi la lacune de A : (T zncip. fol. 115 r^ a) nep : o3, 
Wc : MEE : UPC : OZEESTCL : VRTHERU: : 08719 : Sic T8169? : (primitivement a, 
Tar αν 510) IVATET τ (rf üefl : SIC 7)0v«Z. τ Ἴδαν τ Aavecek : qo: P ΩΡ : Ge4d.g os 09970 : 4? 
To: AMEU: : ATHE: av POAQU : X τ (ms. X 1) avr : 042? 42 : ^48 T τ aviP)A : 9327 : SiC hav». : 
AUHo: gvPOAS iE o: "jv s OD : TÓA : AWH: XSPATeTA τ πα, τ Ta» 1 Teese. : 
(PRA: ens. τ AmPJCOR s SiC GMuhQ : PADO AO :mÓÜLS: cH: υἹΖ : AQ yeCe : (hic T defic.; 
quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 115 τὸ a); (T Zncip. 
fol. 115 v* b) anZntVr : av XN : 70 : haoc : συγ ἢ : sic a ROS : Sic S s UA : 
OH : ENT: hav : ἈΠ ΠΑ: ΠΡ : 0S T : ἈΞ Δ : OAAÜUT : ong : ego » (lw: 
AUR s ORAMMLT : BA : Anse : UAOL : OA: τ συ]. o: CÓ τ 409]9 : 5160 TANZ: : sic 
fb : Ano» : AUT : OA 1: s/C ORA? τ ΠΥ] : prre s RAO τ 510 Ἐς Ὁ : JAPPCE: SÍC NNI 
"rk: ORGAMPUE : Yao : HARTCRA? : AT τ ZA? : sic ak s Ob à (AVE 10 : 012 : ἈΠ ΡΙΩΡ: 
(hic T defic.; quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 115 v* b); 
(T incip. fol. 116 r^. a) [mo]on- : itav- : AAT : OTPÜAP : OTS7AP τ ΘΡΟῊΡ : "1^0 
ὄν συ- : AA 97r : ἰὴ ἢ σὺ; 3 ὯΝ : Zavar : sic ATE : nao 3 NATIVA de C τ CAE : MEC 0S2? : 
UC : 40g, : HA,&TA : AAT : (rfl : eC : ὑπ : Οἷα s OCA? : “ἽΠΠΩ ΕΣ : sic anco. : (1o 
CP ΦΗΉΦΕ : A007 : VEZ: 00-DVEZ : ΠΟΥ τ Hed. eae » 77 fcY77 : 0g, s (hic T defic.; 
douze premieres lignes, non endommagées parle feu, du fol. 116 r^ a). —6. o&t&2»] O oen. 


eraignait le Seigneur extrémement. Ses richesses étaient abondantes et 
nombreuses. Sa sour Thécle eraignait le Seigneur. Le nom de leur pére 
était Elie ('Élyas) et le nom de leur mére était Marie (Máryám). 

3. — Élie et Marie demandérent à Abba Paési, leur fils, et lui dirent : 
« O notre fils, nous-mémes, nous désirons te marier pendant notre vie et 
nous réójouir de toi, avant que nous mourions. » Mais lui-méme ne voulut 
nullement agréer cette chose '. 

^. — " Pour moi, je fus étonné de ma vision. Je glorifiai le Seigneur et 


1. Lacune dans le manuscrit A. 


- [127] LE 8 TAHSCHASCIH. 


o Am AR : RATILAE : Aovy. - Oh: : Wb: XC: να ρ, τ ΟΣ zoo F.A 
4 : (ARD : Wr : τπλ τ dO-U0 : Διά, τ DAE. : UC'TTD : A Ὁ ché : 
Mavy, : συ 12»: art APP : OVES : COSE τ 0C τ σοϊφ με : dA : 
ΔΆ ἦν: : OA EET : 000 : ATLAS : A € : mcn : Ad: s dendi s ἢ 
OF : m9)2?"- : 50, : HAC AT : 0017. : aqvn^y*] ^] : 1549? : 75A4£, ::: 

| ὃ, — Oh : Alba" : AATIILA? : hab E: : noo : Junge: 9 ΎὙΎ A: 
eut : 09"'YTl : ὯΔ' : 0007 τ P8, τ Guzpav- : 03" : hfc : ATA, 
ΔΊ : BlkZUe :: ORAOVPURAZ : ARD τ OPAZ τ RAD : hh, : Wu ib : 
eol : 667b : 08:7 : HADHAAPam- : ATI ΚΠ ἐν τ APA Ὁ h^ : £71 
114. : Tiov- : Ad 37 : 0072027 : (14.0 : 9" £C :: "00 : £A, : Dem : 
Ame : x: AU, : HaA : e : mcd: : πῆ ρου. : AQmpo: : SS: 


1. aav] P. 00.5; Ὁ av; Α nov, — ib. ot] P, Ὁ. A om. ib. post *cà P, 6, 
-A add. 04... — 1-2. agna] Ὁ omae, — 2. 4-0] A om.; Ὁ ovn sic; A Δα. 
-- ib. post a£ Ὁ, A add. aer. — 3. novyz] A aavyy, — ib. συ" γ51 251. ν ark] P συ] 
ΟΜ ΤΎ. — ib. ac £] P, Ο wc; Α wc. — ib. avit] P, A ovt : qp: Ὁ ootdty i qp. 
I — 3-^. a FA? : Nh7ILA-] À aho : AULA. — ^. seen] Α om. — 5. vet] A veter sic, 
Ὁ. ex"rü : ^07] P oma. — i5. »&71w053] Ὁ om. — ib. N&ve] A γάφριρ' κίον Py: 
OUMebg. — ib. mav] P, 0, A om. — ib. 7r] P, A yv. — ib. 3v] 0 om 7. boo] 
ΠΑ ὑύω sic. — ib. Wwe] Α om. n. — 8. wnz] O vr. ib. post wtz P add. e 
EL A add. avfüt:yr. — ib. axar7»5] P, A 0m. e. — 9. ante azar P. add. v. 
p" WAT4APov-] O nan 4aao-Paov-, — ib. ante &A A, Ὁ add. ἢ. — 10. TOmicov-] A ἘΝ. 
2— ib. Mb": : o07]077r] P, O, LA na7]027F i PRA. — 11. SVmes] Posmep sic; Ὁ ynren 
osi; A hmngbp. — ib. ante t P, O add. Φ. ἰδ. fh, s may] P naa : fa; O ooi. λα, 
E— ἐδ. 4,1. : nchtey] A air: sic wmcndey; O (t : nctte sic; A (t: nce. — i5. Aon] 
YF : P0] Α ΔησΊ : bs; P ada : ae]027r; O, LA. ραν : amo. 


le rh E diio Ed 4 


, 
je dis à l'ange *« Ὁ mon mailre, à qui est ce palais beau et magnilique 
L'ange me dit : « Tout ceci a été donné à Victor (Fiqtor), fils de Germanus 

- (Hermànos), le général, qui a répudié le royaume de ce monde et toute sa pompe, 
ἃ porté sa croix et a suivi son Maitre. C'est pourquoi. Notre-Seigneur Jesus 


Christ — gloire à lui — lui a donné ce'grand royaume qui ne finira pas à 
la place du royaume de ce monde passager. » 

5. — Mais moi, je lui dis : « O mon maitre, je veux que tu 
fasses connaitre quels sont ces trónes, quels sont ees arbres aux beaux 
fruits et quelles sonl ces cecouronnes magnifiques | Lange m rep dit 
et me dit : « O Abba Paési, tout cecr ee sont les lieux de i1 pos el d Jo 
que le Seigneur a préparés pour les gens qui font là. mémoire des saints et 
des martyrs sur la terre. Ecoute maintenant, alin. que je t assure que tout 


093593]: 


ex 


ΘῈΣ 1819] ον 


670 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [128] 


AO- : Tl : Δι συ. : AO : θυ : PC : A9"A7IU- : Flo T : Tc 
σὺ. : AQ- : ΠΡ : q^ T : Ao- : netlaPav- : A257 : AO- : ngeie 
* : e» Edhé. : Mel : nCirleav- : Aa- : ΠΡ ἤν: : 1E τ n9»* Pav- : 
AO- : HEC : ww? : (loÀ T : Talicav- : (Ino : evi? : TLA TE : 0AAo0 : 
nj : £92 : "089 : 2C τ A.& Td 9A : 0UL: : (noo : &(b : A7IILAT : (077 
A s: P5 ἢ: OA : &oom-r : a : An, : mm : €T0c : ah : Ad 
ἥν c Ag?QTdO : AO- : Ad. τ A?"AESDU) : 0EooAA : ORE: T : Ἀ 
O- : OE : AE : 007g : Eo : A7INM Ad C: v: ἡ ΠΝ : og 
A : ATILAE : Uflz, : Az : T : γα : Ano : DT : ΤΊΏΩ : rh C? : 050: 
ΖΘ : θυ“ : n(b7 :: 


1. 7i] P, Α im ; O mn. — ib. ρου Ὁ] P, O noun; .A nov. — 1-2. TAnCov-] Α Tuc. 


av. sic. — 2. ngzyr] A, Ὁ, Α nezyk. — 3. AT. τ Πρ’ συ. A and : nce. — ib. ng 
AuhS: : 1€ : n279av-] P, O negsna: : avxhá, τ 772v. : 007"9?av., — ib. ἈΦ“ .A om. — 
A. wq] P, Α wqgr; O weed. — ib. avin7] P, O, .A n7*m5. — ib. win] LA. une £av-, 
— ib. anao : ἢ] P, Ὁ onov? : ouf; Α ona? : oUf sic. — b. "1g] A "v. — 
ib. 4&zc] Ὁ 4"44.— ib. ngrATA τ 0ULE] À πιραν : (7e est en surcharge) o"t4.; 
P, 0, Α n.£A'A : ἈΠΠ : oonL£ (LÀ aonLZav-). — 6-7. 4. : 4770770] P, Ὁ azn277077027r ; 
A 8n97"07]0J7F. — 7. hh. : 59"2e 27] P, 0, Α azn9?72 e 37. — ib. ak] P om. — 8. 22 
Wiefüa.c] P nung :owjeDR: nca£n; Ὁ n7mAT : WC; Α AUC :ATISAT : nOD : 
Wc. — ib. ira] A om. — 9. 7n] A 7A sic; P, O0, Α 57m» : (0, .A om. 
^) ong"^ng. — /b. MT] P, O, .A om. — ib. wt τ 7&0]. A n : «n; 0, Α amr : 75:8. 
— ib. "hav : wr : perc] P nov : AE : TT τ UI: EC; O noo : CT. : ATHE CET; 
ΑΑ EO s HC ACH ὁ Erf. — i5. TImce] ΑΑ om. — 10. ogu-t?» : ny] A om.; Ὁ ocv 
T1, : fo. 


homme qui aura construit une église au nom des martyrs saints, ou qui 
aura enseveli leur corps, ou qui aura donné une oflfrande provenant de 
son labeur, le jour de leur mémoire, ou qui aura allumé une lampe, ou qui 
aura donné à manger aux pauvres, ou qui aura acheté des livres pour leur 
église, ou qui aura écrit le combat de * leur martyre, ou qui aura fait du bien 
le jour de leur mémoire, selon la mesure de son pouvoir, ne füt-ce qu'une 
coupe d'eau froide, ne perdra pas sa récompense, comme dit Notre-Sei- 
eneur dans l'Évangile saint'.' Lorsque mourra cet homme qui aura fait la 
mémoire de l'un des martyrs ou de l'un des justes, le martyr ou le juste viendra, 
se prosternera devant le Seigneur — gloire à lui — et dira: « Mon Seigneur, 
donne-moi cette àme, car elle faisait ma mémoire sur la terre. » On la lui 


] 


donnera aussitót. 


1. Matti χ, 42. 


d 


[129] à LE 8 TAHSCHASCH. 671 


6. — ehe» : nr : £T; : 160 : IPIE : EF. : DEO τ TASA 


451 : A7 A dC : ἈΞ, : Ae: ATUS: ATLBOVA : A : AW HIE: 


£-flÀ : £&(b : A7IM Ads: ἈΠ, : Ae: gp : NT: : D : Οὐ : un 
5c: hd : PEE : 0A99£:4611 : Ui : Ao : tT : anm na : OA: 
h7 : 22 : "FUA : Acl: : A970 : A" Ads: A9"AT) :: ὦ θ,7. 2. : AE. 
hd: 0n : (Moo : Alm : Δ“, Ἤν τ 080-0 : AOV: : (00 : Rar 
Aa-h : AE : AAA : ATEEAY τ 087pUTLaYP : 00]: τ 0£OD5 τ o : 
70 £4: £A TM : Doo : 9T9"d$ : ade : et; τ 9"TO01) : 020 : Ἀ 
An : wSe : ΟΡΎΠΩΦ : 50 : δου! : A996 : ava : hA : mn : 
'T'Ghg-09- : 0gT5AA? : IATAA : ΗΔ. ΡΟ) : 7174 UER : 9? DA : Thao : 
p5.Y7 : a Fe : Ah : A249? :: 


1. aov] A. 05^ primitivement; la lettre finale ἃ a été corrigée en o»; P, A ^» 
συῇ. — ib. gut: 7«0] ΑΑ om. — ib. vw] O mh. ib. *A] P en marge: Ὁ 9t. 
— 3. £fb » ^"lLfldc : hb: wv] P, 0, Α Süd i ML: YEA XE: (Α ἈΝ s 
O0£f(b. — i5. post 7«n P, Α add. ea-ca-; Ὁ add. mea, — 3-4. w75] P om. 

A. ht: PET] P 7704 : hdc : LI. : axpofi ; LÀ 2706 9 Nd o PET. — ἰδ. 03721] 
A o053"11. — ib. va*] P, O vti»; A ovüp. — ἰδ. wrüna] LA wn. — i5. moe] 
P fA7CkRhU. — 5. rov] A ovr. — 6. mov] P, Ὁ. A om. n. — ib. xm] A oan, - 

jb. W"ovüdsc] T necp. — ib. ὠρυ 7 À ort; P, Ὁ. A ogpo-t». — /^. acd] 0 


- 0m. — 6-7. ha « hawk : Ae] A, T om. — 7. nana] P, O, Α i^a. — ib. post mtn 


A add. 7"A"lLweüdsc. — 5. ΠΥ] O ΠἈΎΈΕυ". ib. egreLnv] X opgome. 
ib. post at P, A, T add. eto. — 8. oex?r].A. oem. — ib. ext] P.0, A, T om 

ib. g^vp] Α 77T7137F. — ib. egeta] A, T oegatin, — 9. ogrtücv] T orprücv. 
ib. Ὁ] A, T om.; Ὁ en surcharge. — ἰδ, 9*7 : avr : hà : ym à rn] A, T om. 
— ib. A9" 1 avq-c] Ὁ Ἀσνφησῖ; T om. — ib. wn] P vm ; T om. — 10. d4NtPo] A 
Che. — ib. M eivy] O mea sic. — ib. arn] A arn. — dM Ey] DT. ἐν 
(variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 116 v^ b 


6. — Si cette àme a été extrémement pécheresse, il sortira une parole d 
la part du Seigneur tout-puissant, par la bouche de Michel (Mika 
archange, qui dira : « Le Seigneur tout-puissant dit : « Laissez cette ám 
dans le supplice, un seul instant. Ensuite donnez-la au martyr qu 
intereédé pour elle. » La gràce lui sera donnée de la part du Seigneur D 
On fera à cette àme comme le Seigneur a ordonné. On la donnera au 
martyr ou au juste qui a prió pour elle. Lui-méme la recevra ΘῈ ] 
duira dans sa demeure. Il ordonnera qu'on la plonge dans la piscine, qu on 
la revéte de beaux habits, qu'on la fasse sieger sur Pun di que tu 
vus et qu'on la couronne d'une couronne qui ne se llétrira pas. Elle 
réjouira avec tous les saints et elle vivra * eternellement 


PATR. OR. — T. XV F. o5, 


672 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [180] 


7. — (A9"ll : 242, : e» AAT : S0 : Ὠγάυ- : ΠΥ qb : 04A: 0: 
Dv : (e : 49d : ΟἽ A997 : 07507 : axir- : dg :: oAThnCn- : At: LE 
48. : (IA PT : 42 : 2f€ : ngeu-ft : Δ“. Adds C: AAA : £T2E τ DATT : 
hav- : 35.0 ::: 

8. — oflz fü : All : avno?7 : hav : 99" ÀAP : A4 τ ἈΠ : 0L : Ὦ 
920,71 : d"bih : 0A9"A& A9? : 09"nU- : A7rE : EA : 919 0- : qz : "0, 
€: flavn»Z-HC : O(IPÓ? : AUT : od 7T : πε. :: 005 : ATL Ad. 
C : e27Pav- : iv T-5,97)t av- : 057" Aav- : 0-95 : HATOA : av- ns 1: ontl : 
£a: : Ag" 12 1} συ- : av(qn9av- : σου » }}) : "1]ζ : AT£,50- : Do : &O-n?- 
av- : ἢ : ADAE, : "AC :: Of : ἀν. c ET : omnee : doe : dont : "ἢ 


1. post 7^1 P, 0, .A add. 7"&^4& τ £z : nr. — ib. ante e»Anm P, O add. ax 
"bk. — ib. c79*] P, 0, A. Acus. — ib. owtxaz] P, Ὁ owftünz;.A onTünz. — 
2. 6.11 0, .A om. — ib. ἢ] P, O om. — 5. exa : in : ovn77] P, 0, 4. onn : avn-7 


"yp à (Mh. — O. 059?*^20] A oe992^9. — ib. 09"nAU- : AE : bna] P 7 : RA τ 


^7rk τ 970AU.; Ὁ ΦΊ Δ: ATE : 9"DAU.; Α AUI : 99 DAU : CERA : AE. — 15. Wy τ ^0] 
O0, A *"fü?:W7x. — 7. Πσν" ΔΓ] O fevehezAhc sic. — ib. enr] Ὁ onj7PT. — 
ib. post na; * P add. ah: τ hChHEUWav-; 0, A add. ama : (0 anus : 510) w75 τ Ach 
Ἔν συ. — (b. ai : "was c] P onnwefüduc. — 8. ga?ev τ ὦ ρ ἢ] Ὁ) ) συ. : 0] P, 0, 


ΑΑ om. — ib. gz/?sav« : v0-ey] Α erm» : 0-9. — τ. onn] T incip. — 9. post eua» 
P add. aeher*. — ib. gxuav] T egnav. — ib. n7" 7zwov-] P, O, A, T ^2"h«74"£ov-. — 
ib. ante evmngav- Α add. e. — ib. vie] O vic. — ib. wT7g4a-] O n7£40o.. — 


9-10. ga-hpov- : ^if : ^o^ : ΠΧ] P, O 7f : ^o^ : (O agA : sic) "Fx τ nav : ea-negpav- ; 
A, T ga-tgprav- : 0 : ^0Ag, : "rx (T “1 sic). — 10. amr : σνα T] P, T ava : £avsA 
T; 0, Α avm7 : TavsjA T, — ib. £avi] A. £av. 


7. — Puis l'ange me porta sur ses ailes lumineuses et me fit parvenir 
dans la prison. Il me salua et remonta au ciel. Je fus étonné moi-méme 
extrémement au sujet de la grande gráce que le Seigneur donne à ceux qui 
luttent pour son nom saint. 

8. — Au matin, le juge ordonna d'amener saint Abba Paési de la prison. 
On l'amena. Avec lui était sa sour Thécle. Il les supplicia d'un grand sup- 
plice : par les roues, par le feu ardent et par les clous de fer. Le Seigneur 
les fortifia, les fit supporter ces supplices et les fit surgir sains et 
saufs, sans lésion. Lorsqu'il fut fatigué de les supplicier, il les .livra 
au juge de la ville de 'Endénàw, afin qu'il les emmenát en Haute- 
Égypte (LA ày-Gebs). Lorsqu'is eurent navigué pendant huit jours, 


LE 8 TAHSCHASCH. 673 


Ἢ : ΟἿ : ih LU AP E des : LEA. : O^: 5 09" £^ : £5 
po" 3 Af fao- : σοί. : Chao: : (0g: : DyAUR. : AnAA : : (9?0 τ (1o»57] 
[PH impo :: 

9. — ΦΆΝΗ : A7 Ad. C τ ARS. : PAD : av- : A : AZ : Ἀ95υ12 : 
E favis: : συ : QUA τ λυ συ. . Mp, : ODUASR τ 2 Ρσο. : (aos ; 
- lanh : Diez : onoar : 22s τ oNMICo»- : uy ὁ ΟἽ : ROG 
"rflAao- : Anh : 14:35} : "ao QA : ἢ." τ. md? τ nro : ub: htc 
deg : OR7MM- : 27 2U'av- : «b: τ am : Nas : 1. Ὁ. 95 2.7: : ovn 
9 Zr: go : 

—.. 10. — am! : "rAdav- : AAA τ Wr : ἠσγ 7" τ 20 ΠΔ,} συ. : δ, :t1« τ 


ca n 


| 1. anc] T amc sic. — ἰδ. CA^] P, Ὁ. A, T hchdwrav-, — ib. Na 1 X : zy] O 0m. 
— 1-2. »ὴἡ1 Α A. — 2. at : m^] P, A, T od i (T am i sic) Ἀγ. — ib. my 
^6] A om. o; Ὁ a7"1i. — 3. ante av4«. P, .A add. e. — ib. c] P, A, T Acht 
ev, — ib. nàg«4:] T defic. (variantes tirées des treize premieres lignes, non endommagées 
par le feu, du fol. 117 r^ a). — ib. y"n.] A. ax. — ib. &WAN]. A NAA sic. — δι Ὧν 
P m] Ὁ ΦΆΝΝ. — ἰδ. nàov-] P om. — ib. 4] A Ah. — ib. Mrv12] P, A immi; 0 
. Ww&. — 6. Qm-«] P, Ὁ, Α aar. — i0. ἡ Ἢ] Ὁ om. — ib. agp | mro] P.0 
. om.; Α agp. à λυ σου, — 7. (IAan] P asAnay, — ἐδ. onam] A om. a. — ib. ovn] 
4 AA om. — 7-8. ("ἢ μι συ. E. 0, ΑΑ aee, — 8. ov?9A4] P, O, Α om. — 8-9. tt « wc 
dte] À (i : nce; Α nec : wcatest. — 9. Nov] O0 S79xv. — 10. 06] 0 
"EF sic. — 11. amy : ^r Ao] A on : "Aqav- sic; P, A “Φγελᾷσο.: Ὁ ὙΔΈσο. sic. 

- db. telo] Α aec. — ib. j"hAU'ov-] A fIh7HENIPa-, — ib. üyitoz] Ὁ üygos., 


"le bateau s'arréta sur le bord du fleuve. Le Juge ordonna de coupet 
— la téte de saint Abba Paési et de sa scur Thécle. Les saints se réjouirent 
— extrémement et priérent. Aprés qu'ils eurent achevé leur priére, on leur 
€eoupa la téte avec le glaive. Ils recurent la couronne du martyre dans 
le royaume des cieux. 


9. — Le Seigneur ordonna à un prétre, appelé Abba 'Ori, de la ville de 

— Satanouf, de prendre les corps des saints. Il prit leurs corps et les ensevelit 
dans des vétements précieux et avee de l'encens pur. Il les déposa dans un 

. lieu pur et les cacha jusqu'à la fin * des jours de la persécution. Une égliss 


leur fut bàtie. On y déposa leurs corps. ΠῚ se produisit par eux de grands 
miracles et prodiges. 
10. — Le nombre de ceux qui furent martyrs avoe eux est de quatre cent 
. SOolxante-dix-sept personnes. 


674 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [132] 


20 fav- : ἢ ζἢ 7: συ- : 017r ASUa- : €Ule : 9"hivi : ATT7 1: 
II. — Revision ou Vulgate. 


(A9? : 4A : &f0-0 : 9CA - 

Ab : AY : Im? : ATP Δ ἢ : n9PA - 

Ovi : SAT τ ΘΝ" : ἠδ : 02?72-7 : (Y"7AR4 : 
211717,U- : $4 : 9 ΤὺΓΑ τ 

qo17] P? : ἡσ) ΡἼ : dA : 0 : IT EA ::: 


AA9" : AC. : HATIU£AT : Vgedez s 
A7 : ΤΑ. : Δ δὴ, : (laxi : evi : (,2- :: 
A. 94 : av dr : 04d 0T. : 415 : A, Q chan an »}" - 


1. Ae f£ov- — A77] P fizn£av- : ΟΠ : TUM τ ??DA : PHP τ nig: 079nà : ἀφ. τ ἢ 
συγ : 5n s A*Aao : 59279; Ὁ nZnfov- : PelE : ?Ul : 7^nà : αἰφίῦσυ. : TODA : avg : 
e Gupch : ΟΝ : 7756. : A*Aao : a7" ; Α flZD-Fav- : der : pm: 29h : &dicaov- : Yn : X 
£j τ δόλον 9,7"; le nom propre Aa : &*7y se trouve sur un grattage; un second nom 
propre 7fi[2] : ».e&«à est en surcharge. — 7. mn7tue&r] 0, A Arr : jugi. — ib. 4e719 7] 
0, A 19752. — 8. m] O om. — ib. σαν] Ὁ χα. — ib. ja] P om. — ib. taxi : 
avit] O, Α novam. — 9. oqoacr] O, A Φανὴ 1 sic. — ib. n giavav;-] P n.eno»e7; Ὁ 
^.gavavJ- sic; Α les deux lettres ihe» sont de seconde main. 


Que leur priére, leur bénédiction et leur intercession soient avec nous. 


Amen. 


II. — Revision ou Vulgate. 
b. SALAM A AnBA HiÉnOCLES, PATRIARCHE D'ALEXANDRIE. 


Je dis salut au bienheureux Hiéroclés, 

Patriarche, qui suceéda à Démétrius. 

Qu'il recoive la rémunération des pasteurs et la récompense des docteurs 
au milieu des saints. 

Aprés avoir gardé ses brebis des loups, 

Il émigra au royaume des cieux et alla au bonheur. 


6. SALAM AUX SAINTES BanBk ΕἸ JULIENNE. 


Salut à Barbe qui a rendu publique sa foi, 
En faisant voir le symbole de la Trinité à la fenétre de sa maison. 
L'épée ne l'effraya pas; la scie de fer ne la fit pas souffrir. 


ct 


LE 8 TAHSCHASCH. 


(147" : ^7" : AA 9$ : DAAJ: - 
(ATT : (AY : fl&h. : A T(J- :: 


3 
[133] 


(^7? : AllAT-f 7T : hA. - 

flan: : 059? : ck AUT :yEED: An: dide s 
hM: ῥσοῇ ἈΦ : lA, : AA : o7? : (A AS x 
h"Àhc9? : "142-5 : vnóbT : A709" -: 

heo» : lA : AT; τ 6 : CAE τ (0e τ 


(4A9" : Ah : 20, : 2" C9: : 082 x 

AF-né : AT? : 9"AoT : 22 - 

Aüh : AC : av-AAÀ : Mo: ADAE : A?71A2 x 
h9" hnAAZU- : he» : nj : Y T2 - 

AevAAh : ("1€ : 42A £h : A7H : AT : 0772 -: 


à sainte "Enht&mrénà est propre à P. 


Salut, salut à Julienne, sa compagne, 
Qu'on suspendit par les deux seins. 


7. SALÁM A LA BIENHEUREUSE 'ENnáwMRÉNA. 
Salut à celle qui a rendu forte sa volonté, 
Àu point d'élever dans le désert celui qui n'était pas son enfant. 
Les compagnes de la bienheureuse 'Enbàmrénà 5 étonnérent 
Qu'elle füt une femme, lorsqu'elles virent son cadavre. 
8. SALAM 4 ABBA SAMUEL, SUPÉRIEUR DU MONASTERE DE (ALawoN 


Salut à toi, Samuel, qui as établi la regle et la loi 

Du monastére de Qalamon, plein de gráce, 

Au point de l'avoir élevé au rang d'une haute assemblée, 
Lorsqu'il se fit un vide parmi ses membres, 


| Tu as prié l'ange du ciel, alors que tu étais encore en vie. 
9. FnaGMENT PROPRE bu ManmrynE p'Anna Pars: ET Dk Ssà sertn T 

P 
—— 4. Abba Paési refuse de se marier. — 2. Il se rend à Mexandri . Il reste. aupi 
son ami Paul, qui était alors malade. ^. lH. visite avec Paul les 
trouvent en prison. — 5. ll endure de eruels supplices 6. Hl est sauvé par 
Souryàl. — 7. Il réprimande le juge. 8. Il est emprisonn ! 

spirituelle amene Thécle à Mexandrie. 10. Abba Paési est ravi au ΤΙ 


Souryàl. — 41. Il voit un palais merveilleux. 


1. a47»] .A le second mot ἠλ9" est en surcharge. — 2. tg&] O nA». — 3. Le 


L'ayant prise pour un homme et l'ayant répudiée inintelligemment, 


676 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [134] 


1. — hA : ρῃ,η"συ. : 4ÀA€ : ἡὐδῦ : ΔΩ : ΟἾ ἢ : (4-77 : Ἀδσο : 
Te c ΗΠ, ἬΠ 2 : fH: : A5: ATThG : A7"£2na»- : (0152774 : 0A,€ C : ΔΉ 
Tb τ ὙΠ : ACE S14-2 : FATTERAU- : 01&.71? : 0A-F51CP : (TT : ἢ 
(dfi : 7]av-Z. : Ano : Aav-r : 944pCD9 : 4,84€. : 049711 : 451: : A(FU- : 
AI : a» PÓAU- : iov : 099940 : 45? τ e$TOA : 4517 : Aa : A7 5 
H : e»$0OA : Xo» J-T x 

2. — afla-At : AeovT : Alii : S9 bAT?STD : Ds, : Do» : Ava : Ὦ 
Cir? : £715. : Δ; ΕἾ : 0 : PO : AD ALD 07 : AO: 

102 vp, C : fao : £o, p : io : 20 s 

9. — OUA? : ACH : flU17, : An ?€C? : niae : &ao-nn : £0 : 9. τὺ 
9? : 00€ : ole : "MbU- : ἈΠ : Af, : Anh : Ao» : hg : A9? €. Φυ- - 

4. — an) : 955 : 0fL£. : A0À : dfi : nCidze : noA : eo9oA - 
am : 95.0 : AD : A, : δος πρὶ : ACTI : £I m- : A9979g-av- : σοῃ ῥι 7" : 


2. Wy : ἢ) : ΠΕ] O ar inrz : sie fd; LÀ We o neg HIT : (b. — 10. WwESRC] P wr 
*?n«. — ib. on, eric] A on rfc. — 3. 0nr71C7 : VA7rERU: : 03e79] P 0m. — ^. συ. 
"b: gpKPCP] P Ἤσουν ρα sic; Ὁ Waerk iR Gi PRPCP;.A OOo BG Pape. — 
ib. 451. 1 AfFv-] Α “1η.υ΄. — 5. συγ] Ρ παν], — i5. 949742 : ^80 τ avPOA : 17-34 
av] Α a7" ££ : 451: : 4909 : 44 : a» POA. — 6. avo 4] O avpon o. — ib. 3033] 
P XovPpA : 027; O, .A "avr, — 7. hav] Α avt*oA. — 7-8. nce] Α fn. — 9. ἢ 
ev: &"lc — flU(. : ^nwecge] A om. — ib. he : φρο] O "rP£av-, — 10. nv12] O om. 
fl. — 11. ante ^àn Ὁ add. ^n, mais de petits traits au-dessus et au-dessous de "f 
indiquent que ce mot doit étre considéré comme biffé. — 12. ot,e] .A om. — ib. aveo 
A] .A om. — 13. ^n : à, : 0] P om. 


1. — Abba Paési dit à ses parents : « Priez pour moi, ὃ mon pére et 
ma mére bénis. En effet, tout ce que vous m'ordonnerez, moi-méme je l'aecep- 
terai de vous avec joie, mais je n'accomplirai pas cette cuvre. Ne me 
parlez plus de cette affaire. » Ils le laissérent et ne lui parlérent plus jamais de 
mariage, car eux-mémes l'aimaient extrémement. Puis son pére mourut, alors 
quil était ágé de quatre-vingts ans. Peu de jours aprés, sa mére mourut, 
alors qu'elle était àgée de soixante ans. 

2. — Cette année-là, Dioclétien (Diyoqletyános), l'impie, ordonna que 
tous les chrétiens adorent les idoles. Saint Abba Paési alla à la ville d'Alexan- 
drie ('Eskendryà), afin de * vendre tous ses biens. 

J. — ll avait un ami dans la ville d'Alexandrie, appelé Paul (Páwlos). 
Celui-ci tomba malade d'une grave maladie. Abba Paési demeura auprés 
de lui, jusqu'à ce qu'il füt guéri de sa maladie. 


* ie 


102 v* b, 


^. — Survint une grande persécution sur le peuple des chrétiens dans ces 
jours-là. Saint Abba Paési et Paul, son ami, achetaient avec leur argent des 


[135] LE 8 TAHSCHASCH. 677 


qe : θυ : 0£005. : A95.47 : AA : UNO. : edt : 024 : hàn? £c 
T 5 en7qU- : ῥιἰν 9 συ. : AAA : arn : het eT: : 4990s : UAR. : f10(l E. : 
"b : ATE : ἣσν- : ATLAS : nCO Fh : om. : £411? ao- : D £AFAAT 
pre hf : Do» : ἈΠ : 010€ : λόλ, συ. : A: T4447 τ DE(LA? 
5 συ- : UAamav- : neo» : T77"5. : AMAA : 0990 s 
P 9. — Ofla-h: : aÓA : ἈΦ ΓᾺΡ : OROAAP : M54 τ bnc: 0A 
L2 : UC" : ἢ s UM. : Ann 7*€C? : of : CA€ : AD : hh, : DAT : 
ἘΔ : 4"20- : ADU : Ano : arme]: τ ot τ my] : Ἢ 1 4g? τ rA, τ αὐ 
ΦΩ͂ : AO : AL M: oon : ΟἽ σοῦ : (ATLAS : mCO fF : MH: o 
?deY? : fam : £772? : O(LE : viz s 0489 e : odes : flne 
ΟΦ : Dav. : (av TUT : e(APAU- : OZ τ aaro : VT : aed Ὁ pa 
— - : ἧς : (là DA : dh : 0A*F.5. : ἈΔΊ : δῇ : axe : 1 : Ah : 
"FATA τ ΡΠ" : E" 4. : 007CP : ARD sf, τ ary s mae i MT s 
: 1. av0-ov] Α aT6ov. — ib. vha.] P, O, A vaa sic. — ib. 12] A mic. — 1-2. om 
1 "gcg] A om. — 2. ea,a-xpPav-] Ὁ eXaxzov«, — ib. ax] A om. — ih. υλα,} P, 0, A 
- Uia sic. — 3-^. ὦ g/ranWPov] P ogrannov-, — 4-5. ogfLAPo] Α ornmAp, — i5. post 
«OO efeAPao- Ὁ add. ^. — 5. vvammav-] O utax-mov-, — 6. Ny" NP] Ὁ onm. — ib. extxaP] A 
om. — ib. &*mc] .A om. — 7. c£] Α cw. — ib. xa] P om. — ib. awe à w^] 0, 
L Α ed ^: AE. -— ὃ. ante 4750: P add. o, — ib. συ} O eny. — ib. aw) 17 O σον Ἵ 
wh. — db. 46] .A om. — 9. 40] .A om. — 10. 0] LA "iie. — ἰδ. mds] Ὁ aps rmn 
o£ — ib. 4:5] O irá. — 11. ovagag.o] A. ovagAgto. — ib. eap] Ὁ ovv — 
12. on^ac?] Ὁ onc? síc. — ib. AT : nof] .A nof : ^a. 


aliments bons et suaves et les apportaient aux saints qui se trouvaient dans 
la ville d'Alexandrie. Pareillement ils visitaient ceux qui se trouvaient dans 
les prisons, en de grands tourments, pour le nom de Notre-Seigneur le 
Christ. Ils les consolaient et les servalent, se comportant comme des esclaves 
Les saints prophétiserent sur eux et leur dirent : « Il vous faudra recevoir 
— ]a couronne du martyre. » 

5. — En ces jours-là, on amena et on fit parvenir saint. Victor (Fiqtor), 
fils de Germanus (IHermános), à la ville d'Alexandrie. Lorsque Abba Paesi et 
sa soeur 'Thécle le virent, ils l'enviérent. En elTet, lui-méme avait. répu 
dié le royaume de ce monde passager. Abba Paési s'approcha du jugi 
οἵ confessa Notre-Seigneur le Christ. Le juge ordonna de le supplicier d 
grands.supplices. On lui donna de nombreux coups avec des laniéres; on 

lui coupa les membres avec un couteau ; on lui mit des torches de feu sur E: 
- eorps; on l'attacha ἀνθὸ des chaines de fer; on alluma, en outre, un feu dans 
| une fournaise, jusqu'à ce que les flammes s élevassent ἡ extrémement, et on 
jeta Abba Paési dans ce feu, 


678 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [136] 


0. — 024€ : AU : ^h, : ἈΉΝ : £A : ἈΚ ἈΦ : A C00 : RC f : 
ATE: OE: Aageo?nae- : ACE Φῷ : A9": ἈΔΊ : ODARTIA τ 00,86: 
J"hé.: ha fiv : Anh : &Pmc : A9"5£. : AZ : ἢσγυ" : ATIILA : CEA 
Z ORAE: 06 : ἢ," : evAATID : no» : ρθ᾽:γχ : A9?WET : 312 : AD 
e» : ἢ : ἢ πηι : AZAo» : 749? s off : £(,: nav : WrT : ΔΊ : qu. : 
(-C€À : e Ahn : DC. : A9^n1€. : ado : (1e- : φῆ : ἈΠ : A: 
£17lÀ * 0 (bh : A9" : Ah : AA, : AE : AD : s, : €17À : ALIT4:Z- 
U : Ane» : A7 AcfdusC : 9?nh : 00-47: : θ θ᾽ γῇ : A9? 1ΓΔ' : 9"25(bh - ὦ 
(57 : n? : ΔΊ : no» : mA : 2C : awmd^ : σοῤι ἢ : ACS- T : Δ : AO 
CT : 0528: βου: : APA. : ἈΠ : fe, : Οὗ τ TO-€ : Ἀφ λυ: : HA?(1A : 
gon 1: 

7. — OfMbY : (hé : 3. : ἈΠ : A, : M : mme : 0225 τ 0b : ^2. 
C : ἈἈσθῃ» 77 : Arr : ΟἽ Δ Ὦ r5, : 00722 : CT s 0060 : ΠΡ, : 
Ab : AD : A, : ch? : HATHUA : av na : ATD4- : LET E. : 0A2CH : ΠΣ 


1. 50 : &4.] O, Α 07. — 2. 530, €] .A om. — 3. ἈΦΏ 1 O 70a. — i6. 57258] .A 57» 
71e. — ^. o&T] .A om. o. — ib. avAnnn] O avAnW n. — 5. post «a7» Ὁ add. n«*. — 
ib. navy] .A om. — 6. neevr] O nee y. — ib. Δ. τ A0: AA] Ο AA : A. — 7. &77A 
— g""A] Α om. — ib. eA] O om. — 7-8. ante n/r«zv P add. egt. — 8. g"nan] 
O om. — ib. gern] Ὁ eea7nav.. — 9. ante wr Ὁ, Α add. £y. — ib. awm4] Ὁ ow 
m4. — ib. he« 4] A. ocask. — ib. NT WE] P 0m.; Α (way) om. Wr. — 10. on29] 0 
OW ; Α onn. — ib. 0] O om. — ib. οὐκ Ὁ] Ὁ, A anarXn. — ib. 0-8 : 477xv-] Ὁ ^ 
7"XU- : TÜ-? ; Α 0m. v0-. — 12. avhe7] O av" sic. — 13. arp n] Ὁ "rr77à. — 15. 50: 
^] A om. — ib. n7rn«.] Ὁ n7rne. 


6. — Abba Paósi pria, en disant : « O mon Seigneur Jésus-Christ, c'esttoi qui 
as sauvé les trois enfants de la fournaise de feu, le prophéte Daniel (Dàn'él) de 
la gueule des lions, et ton martyr Victor des flammes du bain. Pareillement, 
ó Seigneur, aide-moi, sauve-moi et envoie-moi ton ange, afin qu'il me sauve de 
ces supplices, car à toi gloire pour les siécles des siécles. » Lorsqu'il eut dit 
de telles paroles, voici que lange Souryál descendit du ciel. Il se tint 
debout à la droite de saint Abba Paési, vierge. Il lui dit : « Salut à toi, 
ó homme juste, Abba Paési, vierge. N'aie pas peur, car le Seigneur est 
avec toi. Lui-méme te sauvera de tous tes tourments. » Aussitót le feu 
devint comme une rosée fraiche, L'ange fendit les murs de la fournaise 


de feu. Il prit par la main saint Abba Paési et le fit sortir sain et sauf de 
la fournaise, sans lésion. 


-- 


]. — Aussitót saint Abba Paési alla trouver le juge. Il eria et dit: 
« Sois confondu, ὁ juge, toi-méme ainsi que ton roi impie et tes idoles 
impures. » Lorsque les zens virent saint Abba Paési sain et sauf, sans 


c 


pe 


- [137] LE 8 TAIISCHASCH. 679 


Δ: HI: £e - ἡ : nCl:g τ 10£. τ 3h95 : (1A9"^- : ARD : h.fh, 
(συ "4. : CA" (av- : (10 g4: : Οὐ δον. : AMAA : 0990 : (10057) ^ : mper 

8. — ΟΦ" Ἢ : hilliao- : ampheyy : ho» : QAEP SABE Ai εὖ 
(b : 7b : 000€ : ARD : 5.0, : ἢν : Al : ovpeys z 

9. — e Att CA? : AA : ἈΠ}. Ἤν τ ARE: ἘΔ : (DAMHM : hen : 
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ivl : £d: : dec : ATIMATÀO : bPEDWT : θ᾽ γσ]Δι : 07199? : (A5 τ A9"A 
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ΔΉ, : TA : Ano» : ΔΤ τ UAOT τ BOAE: : DOT A? : 044A? : 0373 
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1. δυγῇ] O, ΑΑ 0m. à. — ib. ΠΩ ΔῊ : ΔῊ : 2.8.] Ὁ ΠᾺΚ 5 ΔῊ : AA : .; LÀ nA7"^Ym s 3. 
hi: 1A... — 2. Choo] LÀ &CAHov*, — b. m7/7.] P. Α γ᾿ »-. --- 3. ome] Ὁ om. 
3-^. ary : (b T : Το δὴν — 50 : 0] O, Α 0m. — ^. xm] Α ἈΝ. — 5. ostrche] Ὁ oso 
ΟΡ". — ib. onm] Ὁ oxm; A onum. — 6. ^c] O rac. — ἐδ. haz] A hec. 
ib. o] 0, A om. — 7. ^7»v14] .A "if : vae. jb. WgSqao] Ὁ »"v£4o, — ib. n ὦ 
Qc] A ^ : υἹ : amc. — 8. ^o^] O, A sy. — 8-0. extr] O ax sic; — 9. £k] 0 
om. — 10. eqni] P om. ἡ. — 11. ^no» : AT] Ὁ om.; .A nov : A,Tà. ib. em t«.] P, 
O0 om. e, — ib. c^] .A om. — 11-12. owA* 71] Ὁ. Α onAYwx. — 12. otA?] P. Ὁ om 
o. — ib. a4TA?] A om. — 12-13. nàrys] A. (acp, — 13. vr] Ὁ om. — ib. NEN 
7"c] P, 0, .A n.TA7"C sic. — ib. av] Α avr. — ib. aoxoatr] O on saarr, — i5. moe 
^t] Ὁ om. — ib. mmov : AMT Che] A nov : ntche. 


lésion, ils furent extrémement étonnés, Ils crierent d'une seule voix, en disant 
« Nous sommes chrétiens ouvertement ; nous croyons au Dieu d'Abba Paesi 
On leur coupa * la téte avec le glaive. Ils recurent la couronne du martyre 
dans le royaume des cieux. 

8. — Puis le juge ordonna aux lieteurs de conduire Abba Paési en. prison. 
Ils conduisirent Abba Paési, comme avait ordonné le juge. 


9. — Un ange du Seigneur apparut à sa sceur 'T'héele. Hl lui ordonna d 


à la ville d'Alexandrie visiter son. frere, Elle se leva et s en illa. de là ^ 
de 'Endénáw. Elle arriva au. fleuve. Elle chereha une barque, ma elle n'en 
trouva pas. Une barque spirituelle lui apparut. Elle v monta. Dans cett 
barque se trouvaient Notre-Dame la Sainte Vierge Marie (Máryóm , gei 
ratrice de Dieu, et Elisabeth ("Elsàbe , 8a parente. | lles la. eonsolatent au 
sujet de son frére Abba Paési. Elisabeth lui. disait Moi ιν 

On lui a coupé la téte iniquement. » L'autre aussi [1] disail Mot aussi 


j avais un fils. On l'a erucifió et. on l'a tué. ave icharnement » ΤΙΝ 


* Pp; 


103 r* b. 


xp. 


103 τ b. 


680 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [138] 


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neo» : HAV CA τ AT: LAE: ODE s ΟΠ ΔΊ : ΠΆΎ τ ΓΕ : A τ ἃ, 
ἡ. : ORT : MU : Θ- 1 : 0.1 : do τ 0T: DAT : ΘῈ τ op: Cae 
ἴ. - ἘΔ : EAT DOE : Τά δι τ Ol? : «7: dues Aa. :h 
ao : (1T : £r : Ald - 

10, — ef : ny : σνγά. τ SAL : ADT CA: : mA" Ah : ATH AUC : 
(KCgA τ AA : fuf, : ORC : S0 : DU : C78 : (lr : ἈΠ ἼΔΩ : 
OA : avr : 00€ : OACA?- : UC, : ἈΠ Ads C : A.2408977 : meo 
T: OD. : mAvao- : 5477 τ Or PÜAP : a A9"49 : DACA- : hof) : 0) 
4E Jav" : ARE 9 : 0071027 : AA τ Ἄσνε, : (YAET : Dov- : Δ And. 
C : OCA? : AA,€4-09? : UTC : ΟΠ, : HA,PRA τ AY : (rf : ETSTC : 
oflg : o-üZ- : it : ZA : συ ΠἼ : 27607 : ocb : onec : 


1. ZR τ OVE SAT] Α d: ZRE E. — ib. ante viz Α add. 0. — 2. ΔῈ] O om. 
— ib. 4&-hg] A ever. — ib. oT nVE] A otnaa. — 3. owftizae]P oxüzhp primitive- 
ment; la lettre $9 a été corrigée en * de seconde main. — τό. θυ: Ὁ om. — ib. 6,11 O 
om. — 93-^. ΠᾺΡ] Δ che. — ^. T4 AF : eat] O om. — ib. aa : T&749] P om. o; 
O TIPP: mL; A OoTGPSh τ mn. — τὸ. eTws5a.] P, 0, Α aTw7na- sic. — 5. al 
Vr: eur] Α enr : ἢσ701. — 0. &nr] O ΔιΔ. 1. — 7. A8 : 8] O AAA : Ah: m; Α 
ΔΩ : ἈΠ : A. — ib. post ^"Inxwfüdc P add. n4aM7". — 8. ono£1] .A onoc&r. — 
ib. à71e] Α aeter. — ib. anche] Ὁ ontrtCh? ; A OoncAg 0o, — ib. ante υἹά Ὁ add. wo 
fi. — ib. n.e£4«a8e771] .A om. ἡ. — 8-9. ae1ee T] O, .A aeter. — 9. anche] Ὁ onc? ; 
A oncn$. — 9-10. e)4g2zwav-] O «4ncov-, — 10. oàa71027r] Ὁ acr; A. onaacTwr. — 
ib. &ava.] P, Ὁ, A Aaava- sic. — 11. 00e] .A «te. — ib. ante ara2C ΑΔ add. x. — 
12. ei : ZAg : 0avz-t7] O ong : och : συλ ἘΠῚ Α ong : oce : συγ}. — 
ib. jc vv] O "c. — ib. noc] O noc. — ib. otc] O om. 0. 


savalt pas qui elles étaient. Elle ne pensait pas que lui était apparue une 
vision. Aussitót elle arriva à la ville d'Alexandrie. Alors elle sut que c'était 
une vision qui lui était apparue. Elle s'informa au sujet de son frére Abba 
Paési. On la fit parvenir auprés de lui dans la prison. Elle se rencontra 
avec lui. Lorsqu'elle le vit, elle se réjouit elle-móme. Lui aussi se réjouit 
d'une grande joie. Ils convinrent de devenir martyrs ensemble. 

10. — Lorsque ce fut le milieu de la nuit, * l'ange du Seigneur Souryál 
apparut à Abba Paési. Il le porta sur ses ailes lumineuses, sur l'ordre du Sei- 
gneur, le fit monter dans le ciel et lui fit voir la ville du Seigneur, la Jéru- 
salem ('Iyarousálém) céleste. Tous les saints sortirent, allérent à sa rencontre, 
le saluérent et lui firent voir, en outre, la demeure des justes et des mar- 
iyrs qui avalent peiné pour le nom du Seigneur. Il vit la Jérusalem céleste, 
la grande ville, dont la langue des hommes ne peut pas raconter la majesté, 
la gloire et le bel aspect. Ses places sont ornées d'or, d'argent et de 


[139] LE 8 TAHSCHASCIH. 681 


. elA00n7 : n(-Z- T : 0m-dqq]] : 11277 : We ZEE : A9" CU : DE. : Ag" 
hAéT : AA^d-T : 9"nofl.T- - 

11, — ao. : e Ahh : ἈΠ} A dsC : DRACAE- : AC : 0fle : 4.8: 4. 
F. : nae - : CAO0IE. : evovo( : marte: : C5: ?»"coa- : Qr 7 τ ἢ 
pa : oc : ΘΠ ΟΠ : n(0-Z7 : 00 : 0» : C^: βγη. : γεν. s αὦ 
| hav" : ΠῚ ΦῬΊ : 045.37 : (pa : nC : aret: AMAT ΔΙ" σο. : EP 
T: 0A, h7 : fva- : (10-0 : 449» : Ag? nav : 9]av-4. τ (ASA : APART : 
Hav : "Wb : RC : 00,8 : Ano» : A&RDA : ovi, τ A9" (Hn : E : 5A 
E" ha» : £a : A9"^A : Wr : XC: 08(5AZ : d: : ARD: ASH 
) €: AUD : Def, : Alo : ξῆνσυ- : 11779): 9? PC τ AR : HR 2 97D : LN 
fc. : 4A TPa9- : A Ee : UL : "A859? €: : A9? τ ÜCERAOTIE: : AA : θ,0 6» 
9? : AW : C^ : 0A70 : A7hCT- : CA& : onnan9 : ASIA. C z 


1. oon] Ὁ om. n. — ib. wtz] A ntz7. — 1-2. A7" rhAéT] Ὁ. A SALT. 

2. &àh^4-r] ΑΔ &5^«. — ib. ?"not,;T] Ὁ evnonit sic. — 3. eoe] Ὁ om. e copulatif ib 
0n?] Ὁ ^e. — ^. oo-ndT] Ὁ 0m. o; A oat. — 4-5. 2c : err 3 WP i oc]0 
2 “ὦ: ànfdeCnocb:;.A nca : noc : officc. — 5. oensody] Α om. n. 6. avt] 
Ὁ noyer. — i5. avr^] LA. amr. — 7. (y7ateov-] P. &7"tvae- sic; Ὁ om. — ib. en] 


1 O efbh-ov-. — 8. nav] O aav; Α Δαν γ. — ib. 00,6] Α "e. — ἐδ. NymOA n] 
! O0 ^7"n7rk; Α 770A : Up sic. — 9. 827a: ἩΓΕ] O 2785 : 01. — ib. aXt].A om. 
10. ΔΛ συ] O ^a. — 11. az47"e:] O, Α om. ἢ. — ib. A7] A 57758. — 11-12. enac?] 
— A le fol. 93 r^ a commence par ces mots : eaa-csp : ΔΉ Εν Wh: Α eAo«.. 12. N*nc 
- m: cher] P, 0,.A chere : (A cot :) jm mcn. — ib. onnammp] O ott. — ἰδ. post a1 
— WOvfüd P add. A0*A : ot. 

. 


pierres précieuses. En elle il y a une lumiére qui dépasse la lumiere du soleil 
des milliers et des milliers de fois. 


11. — L'ange du Seigneur le conduisit et lui fit voir un palais extrem 
ment grand, dans lequel étaient trois cents colonnes de marbre. Dans ee palais 
les gardes étaient. ornés et ceints de ceintures d'or et de pierres précieuses 
Dans ce palais demeuraient cent soldats. Ils étaient ornés et ceints de eein 
tures d'or. La hauteur de chaque colonne était de. cinq cents ὁ udées, ΠῚ n' 
ἃ rien de semblable dans le monde. Je dis à l'ange :« À qui esL i eran 
palais? En elTet, personne d'entre les hommes de ce monde n pourrait 
construire un palais semblable. » L'ange me di! O mon frére Abba 
Paési, tous les rois de la terre, s'ils étaient réunis avec tous leurs sujets, n 


| col innes qui 


pourraient pas payer le prix * d'une seule de ces trois een 
supportent ce palais. » Quant à moi, en voyant cect, Je fus étonné. et. ji 
glorifiai le Seigneur. 


682 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [140] 


(149? : ὯΔ : All Am : «A -: 

4 Φ : omae : nde» : 0€ : f'flAnA - 

hefi, : Δα : (FC, T : C77 : 2A 5 

0049? : AAT : 40A - 

ndn : "209" : 0G : T 407 : AQ x Z 


(A9? : ΔΉσν- : "1412-5 τ 0A : ORA, 5 
h^ τ Ig" hA τ MAR, s 

A9"hA : ἈΠ : hy: dero : 7185 τ AR, ὁ 
ho» : 2-174, τ ἈΦ Ἢ τ ΙΑ αν τ i, τ 
avr : 5gAnTav- : Am: Ao, :: 


2. f Fà-c] Α fntabne. — 3. nirA] O "rA. — 5. ps5] P. nas. — i5. 0&:£T] Α 
04r. — ib. T4705] Α 0m. — 6. 7402-7] O *1404* síc; Α "1a4nZ. — ὃ. 57] .A om. — 
ib. hav] P nav, — ib. oA] Ὁ om. o. — 10. z5eanav-] O ean. — ὁ. ^ó0] Ὁ ^44. 


10. SarLÁM A ABBA Paf£sr ET A SA ScUun TukECLE. 


Je dis salut à ton cerveau, 

Qui souffrit par la perforation du couteau et par les flammes ardentes, 
Paési, toi qui fus couronné d'une parure de lumiére comme d'un diadéme. 
Salut à ta sceur Thécle, 

Dont les membres furent oints de l'huile parfumée de Marie (Màryàm). 


11. SaráM AUX COMPAGNONS D'ÁnBBA PaÉsi ET DE SA S(kUR THECLE. 


Salut à vous compagnons de Thécle et de Paési, 

Femmes et hommes. 

Vous étes l'image de mes parents, alors que je suis étranger et pélerin. 
Alin que vous m'arrachiez au serpent qui me tend des embüches, 

Je mets mon cceur sous votre puissance. 


LE 8 TAHSCHASCH. 683 


]. — ent : ówtr : hon : hà£é. : ed? τ n£. qnd Ὁ 

2. — he : Wr : 054 : ny : oA. τ oie : h9"n(l-Z-z7 : ^g. 
J* : ΑΕ : avthór: (t : zz] : ἈΠ Ἤν τ 0T 902 : T3"UC 
T : &And- : hov9"U4- : AUS. : 499 : omn : &h7h8: : MPZA, s eon 
ἢ : &Aa» : "F9"UCA- : üt : drm] : ΔονΎ ΣΙ : AD c Pub : usd : 
gr : 95h : σὴ : mr : à0 s o6 : sz: hoc: NMUs : my: Ah, : 
Acvn»Y : UTC : DA.€ZA τ A9?ZU- : 9"7"m4? s (m : σὴ : ΕἼ 


ΔΆ - dmm : DAE. : "Agony: S4qp : αὐ q105 τ Δ 6ΛΊ" : h9"Ahvpe? C 


CT o: ΘιΡἢ : £T : nCirkgs- s anc : 954 τ AQ τ €uh?n τ X7 τ hA 
feb: σρ (11 : "Lov : üt : mCo;gs : ee: σοῖς νά, τ mARAWYT τ DM : 


1. ante £-A^rh Α add. of : pn : α'λιῶν in. — 2. nov] Ὁ atr, — ib. 350] O 35 
A7. — 2-3. o"^ng7] Ὁ oxütr sc. — ^. 4-AU€] Α om. — ib. 4&0] Ὁ. A An. 


(— ib. πΦέλ O n£2^; A n»zn.. — 5. y"vc£] 0, A ὑυσι. — ib. Tànv] O tà 


ie. — 6. ^£] 0, .A om. — 6-7. ny : Ἀπιά, : navh«yy] P ny : Ah. : Aovheyy; Α vy ν £A 


ὧν. T"UCT : Aavhey7. — 7. A7"4] Ὁ »7"Xvav-, — ib. 997"ma] Ὁ 977"mz. S. ot 


0h. : 770^] Ὁ att*, : sic oNT sic; Α dl : Πλὴν. — 8-0. &ynAmmp eR] O, Α AymAn y. 
— 9. an] Α av n. — ἰδ. wügT : ncotesT] O ἈΉΡ » QT : wcttest. ib. ert] A 
e"rkà. — ib. 50] 0, A om. — 10. vLovi] O "tovd, — ib. nnt : wcotesr] O mt : vc 
Tg. — ib. e&^r] P, O meer; A er. — ib. avxh&] AA avast. — ib. oAWWE] A onmi 


12. Mont ΡῈ saiNT JEAN. DawMasckNE, 


- 
1. Incipit. — 2. Saint Jean défend le culte des saintes images. — 3. On lui coupe la main 
droite. — 4. La Sainte Vierge lui remet sa main. — 5. ll entre au monasteére de Mar- 


Saba. — 6. 1] compose des lamentations sur la mort d'un moine. — 7. ll est ordonné 
prétre. — 8. Il poursuit sa lutte pour les saintes images. 


|. — En ce jour aussi mourut Jean Damascéne (Yohannés za-Damásqo . 

2. — Ce saint était fils de Mansour, l'un des nobles et des grands person- 
nages de Damas. Il fut élevé dans la sagresse et dans la erainte du Seigneur 
Il fut instruit. de l'enseignement des philosophes par son maitre hu: Iherou- 
Quezmá, moine, philosophe, disciple de Cyrille Qorili . | orsqu il eut termin 
son enseignement, (Quezmà demanda à Mansour qu'Abba Jean 5 


e Hit moine 


Abba Jean alla au couvent du saint martyr Mar-Saba (Màri-Sàbà). Lorsqu il 
y fut allé, son pére mourut. Il devint le seerétaire du juge de fa ville. Hn lui 
cacha pas ses secrets. En ces jours-là se leva Constantin. ((Quastantinos, lils 
de* Léon (Leyon), l'hérétique, qui faisait la guerre nux images divines " 

es degres 


^ 


bouleversait les églises. Ge saint Abba Jean, alors qu'il n'avait pas I 


684 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [142] 


Voao- : σοῦ €,9?G7, τ All : 02 2Pav- : (1787157 : ΟἸ : hio» : £713. : ἃ 
Δ ὁΔΊ : bs : ATL: QavADA : fvov- : 977 : AmA(O aT : 9 ΔῊ eT - 

ὃ, — eM : 4979 : Wr : ὙΥΔ τ Δ Φ : dh? τ D'TZU- : Αὐδου: τ 09» 
ERA: A44 τ DARGG : (A994 : C9 : dh : 440 : "M : anos : F. 
σὴ)» : Ἴ : CIrFPE?- : Af 47D : Ano : £d : HUM : bh : £0 : à, 
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A9" : av? : AU τ H€717 : Ad : nm : eA : n τ 

4. — ("LA τ βου: τ hd τ P5 τ £d τ ἢ τ 2704 : AA ACE : “ἢ 
C99" : οὐ δὰ : fl rnb : &4-b : ATL: £A : AATIHAT : An : 60: T 
d0ón- : (AT : (LE : AZAR, : RLAZ : EE : O£AILZ : 20-02 : (1207 
"rh. : ΟΠ ἈΦ ΠΩ, : ol : o» : ὙΠΤΤ : AOT CACT : A7IWATS : EDT : 
θυ σι : (IUDA. : 7109" : OLavT : ἔλθου: : fam : 57, : V^ : Anz : 
AATTWAT? : 7099? - 


1. cr(r] O om. — 1-2. arPowr : 5T] O aao : sic dpelYE. — 2. Nav] Ὁ om. — 
jb. wy"^nvPer] O, A n7"^nq'T. — 3. Aer] Ὁ, Α abe. — ^. ῃ 9522] Ὁ aa2»av. — 
5. enr Pee] Ὁ ea Pegep. — ib. hav : £70] P 0m.; A nov : Aga. — ib. nu] 0 
om. W. — 6. A40^] O ^45; Α ^20. — ib. aon» "]UcV].A on7»ucn sic. — ib. v12n] O v1cmn. 
— 7. post n2"7 Α add. wa«fti. — ib. aav4 Ὁ A. aTovEgr. — ib. Mp2] O atn; Α nv 
All, — 8. "LA : AR τ a0 PA : Pin] LA TUUS : PAD τ ARR: Pur he. — 8-9. jmph : 
Vh 1} : “Ἴ,Ρ 75] O 70a : ATIWiSET : UI 3"; Α 70h : ATDTWATT : PeWE: E77A : "IC? 
3". — 9. ena] .A oàn^. — ib. ^" : Δ] A om. — 12. πῶ] 0, Α om. — 13. ΔΉ ΗΝ 
T : 71277] O, Α aW] : Pelr : eA : "c 927. 


de l'ordination ecclésiastique, envoya une lettre à tous les fidéles, en les 
fortifiant dans la foi droite; il les exhorta à adorer les images saintes, en leur 
apportant le témoignage des Écritures divines. 

3. — Lorsque le roi hérétique apprit cela, il gringa des dents contre 
lui, fit venir un scribe, le fit écrire à la maniére de l'écriture de Jean et 
envoya l'éerit au préfet de Damas, en accusant Jean. Il disait au préfet : 
« Jean qui se trouve auprés de toi m'a envoyé ce billet, afin que je te 
fasse la guerre et que je pille ta ville. » Ayant entendu cette parole, le préfet 
y erut. Il coupa la main droite du saint, avec laquelle il écrivait. 

4. — Ayant pris sa main, saint Jean alla vers l'image de Notre-Dame 
Marie. Il pria avec de grosses larmes, en disant : « O ma Dame, n'est ce 
pas lorsque j'ai lutté pour l'adoration de ton image, que m'est arrivé 
ceci? Maintenant guéris-moi par ta priére et par tes miracles. » Lorsqu'il eut 
dormi un peu, lui apparut Notre-Dame la Sainte Vierge Marie (Máryàm), 
deux fois vierge. Elle lui remit la main comme auparavant. S'étant réveillé, 
il remercia Notre-Dame Marie. 


qua] 


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LE 8 TAHSCHASCII. 685 


9, — Ou : "M: 9724 : 74 : 40 : (σου ἡ : “ἢ : AO: 99D: 0A 
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6, — ΦΘῃ εἰν]: : AvTÓA : Ao£4: hé2q : hevyntr : oUAP : Ans : 

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7, — UM : ἤϑ ἢ : avg?U«. : 4-976057, : ADU- : DAE. : ATI^EA. s: αν} 
71405 : £d : M: Ἰδρσυ- : A047] : Οὐ : ATCP : AACOT : Cbasans : 
Ao : Ἰοῦς : (eb : 008 : nevrnérp : AgPUC s Οὐ σὴ" : euo : 702 : 


p. 1. o6] Α oz. — i5. 0: 9511} O i i: y"xRIOA ad: 2 5.7. ib. 44] P, 
.À om. — 2.mav] Α 0m. — ^. nd,ov-] O 0m. — ib. Ahov-] A mpao- sic. — ib. Wycgyo m] O 
Cav4" Sic; Α nC7"7" síc. — 6. anat] Ὁ om. f. — ib. Novypa] O, A Ἀ 757. i omypat, 
ib. aun] :A avao, — ib. Ἐν] P y sic; A 0. — 7. on] Ὁ onsa. — 8. o en] A 
Lom. — 9. x gnz"r] P, Α nenzr. — ib. navi] A om. a. — ih. eei] A om 
9-10. nv4] Ὁ o4. — 10. ^77] Ὁ "mr; A "wur. ib, ΔῊ μι 75» LA. angay" s. 
— 1. à7"4] O om. — ib. 770^] O at 770^; Α T7"*. — ib. oàg e] Ὁ onere. — 12. xincy»] 
A Ἀ Παρ. — ib. aute. gtiavav- Ὁ add. e, — 123. Wovypa] Ὁ Aovyh-ap sic; A AoypAT, 
ib. oq"19] Ὁ on19ov-. — ib. ante farà Α add. πη. — ib. ante rfi A add. $.. 


9. — Il alla au couvent de Mar-Saba et se fit moine auprés du supérieur 
du couvent. Le supérieur du couvent le remit à un vieillard spirituel, afin 
qu'il lui enseignàt * la regle monastique. Le vieillard lui dit : « O mou 
1 fils, ne fais rien de ton enseignement étranger d'autrefois, mais apprends 
Là garder le silence. » Par la grandeur de son humilité Jean vainquit 
l'orgueil de Satan (Saytàn). 


| ... 6. — Un jour, mourut un vieillard d'entre les moines. Il avait un. frere 
Celui-ci demanda à Jean de lui composer des lamentations et des paroles 
— plaintives au sujet de son frére. Jean lui dit : « Je erains l'ordre de mon 
maitre, le vieillard. » Le frére lui dit : « Je ne révélerai cela à personn« 
| Lorsqu'il l'eut supplié beaucoup, Jean lui composa des lamentations qui 
— étaient fort attristantes pour qui les entendrait. 
7. — Lorsque son maitre apprit cela, il se lacha contre lui et le chassa 
— de sa demeure. Jean se réfugia auprés de tous les vieillards.. Lorsqu ils 
. eurent forcé le vieillard à le reprendre, celui-ci leur dit S'il nettoie les 
latrines des moines, j'aurai pitió de lui. » Ayant entendu cela, Jean fi 


* P 
104 r? c. 


* T^" 


10/t r9. e. 


686 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [144] 


fIna» : Ali : OCA?- : ἀρ γἢ : ax: A629 : T4 4TU- : T 4 : 044 


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h429 : hao : £487 : 0E £:Ch : € Cas : aua : £CAs-t:u- : Ann : e-9» - 
OA, d : AAT τ ALS" : LT? : φῇ ἡ : Ah : ATA : 4). 

8. — oe : ATI: £T 2A : (arl : ZS0NT : PS: ΟΥ ριση ῷ 1: τ (C 
TL : A7: euAGa- : ATIZ"T : Aat. YTT : ADD : (A : MO : Cos : 
TÁYÀ : OD : (fcc : Τὰ : A9?*2559" : o. : “ἢ : nCh-fh : HAV C x 

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Δ) : 23"94. : A629 : A9"£.Zü : &€chs T : Alv C4 - 


1. nun] O, .A nun. — 7/5. aera : ak] LA. om. — ib. post Ta à» O, A add. n« 
λα, — 1-2. ef] .À e»ün. — 3. egeca] A om. — ib. ecacT] Ὁ ecasr. — 
5. £&T2gA] P &r2e€A sic. — ib. T] A wines. — ib. pov] Ὁ SAT. — 6. euagav-] P 
glacav- sic, — ib. tm τ AX] Ὁ 0m.; A a : (x. — 7. ofi : fxh : 002] P, O om. 
0: Α oT"046. — 8. ΩΦ}: — Asàav : 5437] Ὁ (zn :Crmá τ Δαφῷ τ CTOAR : 0g47: 
A*Aae : 47? : AULUS; Α ΩΦ : PeWVE τ ΤῊΝ τ 252: 44: ἢ τ X£Ur : A809 : 5927; lc 
nom propre iaa : x77 est eu surcharge; un second nom propre "a : n,?í-à se trouve 
sur un grattage — 10. a£-7n] Α om. à. — 11. n42«*] P nz»«* sic. — ib. »7"gan] .A 
^?"géü. — ib. ecas] 0, Α ecam. — ib. ἈΝῚ Φ 5.4] 0, A n TZUR sic. 


comme le vieillard avait ordonné. Ayant vu les vertus de Jean, ce vieillard 
alla au-devant de lui et l'introduisit dans sa maison. Alors Notre-Dame la 
Sainte Vierge Marie ordonna au vieillard de le laisser composer des ser- 
mons. Ses sermons existent encore aujourd'hui. Le patriarche de Jérusalem 
( Iyarousálém) ordonna Jean prétre malgré sa volonté. 

8. — ll continua à lutter pour les images saintes et la foi droite, en 
reprenant les rois et les magistrats, jusqu'à ce qu'il parvint à une verte 
vieillesse. Lorsqu'il y fut parvenu, il se détacha * du monde et émigra vers 
le Christ qu'il aimait. 

Que sa bénédiction sainte soit avec son cher Za-Manfas-Qedous pour les 
siecles des siécles. 

Je dis salut, en exposant sa sainteté, 


À Jean Damascéne. 


Lorsque son maitre, le vieillard, l'eut empéché de composer des 


sermons, 


5 


10 


[146] LE 8 TAHSCHASCIH. 


71(:99"? : A^£ HF : 084,279" : Add τ 
Anh : (IC 77 : cA : δά. : A Ὁ τ: 


end: : ὁΔΊ : hófl : ὐξζά. : ρα : ORAT TODO: ὦ 1, 79: : ἈΠ’ 
7 τ AA 109968 - 


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(147? : AflÀ : ev(LH : Ag»An - 

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(VAEAU- : ἈΦΊ : ATHE : 2939? : 0 - 

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1. e£] Ὁ nwiehR sic. — 3. gchpA] A. ec. — ib. oxA£htmn] A oxattezpn. 
— ib. aate] A. ona eh. — 5. ῃ πη ἔσο. — Ληδσν i S879] Ὁ Am Rov- νι onznen- ; 
fUv : ΖΔ : 44i ao- : TODA : avg i [AT : A : δόλον à 7979 : VET; Α AISEoos i on 
ἀῃ Fav- : Qf : 7" DÀ : &400- : VAR τ X7: λόδον : 553": le nom propre A» : x^ est en 
surcharge; un second nom propre oA : x,ei«n se trouve sur un grattage, — 6, 4495] le 
salám de P est propre. Voici le salám de Ὁ : ag» : (LA 0^7" : 0^7") ὙΠᾺ : ΔΗΝ ΤῊΝ 
Tor AG :: nad: 24529 : IAUP : AUC: NI: IRIS. NUM: goa :(À ραν) sà . 
(0 414.) ^A : συγ : HAAS :: Ἀ ὙΠΟ". (À. Ame) "1027 : CA. “7 1Π2.9} foo « (0 
Δ Ἶ" 510) ^7*02" 6 3: nav : f ACE : ed : 0 : CN i nes. 


Marie (Máryám) détourna le vieillard de cette décision, afin que Jean 
terminat son travail, 


Jusqu'à ce qu'il mourüt, aprés avoir vieilli en une verte vieillesse. 
13. MÉMornE bE YrnsEQLA, pE 'EroorowipTos ET D'EucGkNE, rknE png Manis 


En ce jour aussi moururent Yerseqlà, 'Elqolonitos et Eugene (/Awginyos 
pére de Marina ('Enbàmrénà). 

Que leur bénédiction sainte soit avec notre roi 'Iyásou pour les siccles 
des siecles. 


14. SarAM αὖ HEpbkwrTEUn. 


Je dis salut au Dieu rédempteur, 

Qui a remué les lévres des prophétes, alin qu ils expriment le mvysten 
de son Incarnation. 

David (Dàwit), en commencant à précher à ce sujet, 

Α dit ici : Envoie ta main', 

Et a dit là : Suscite ta puissance ^. 


4. P8., cxLuir, 7. -- 2. Ps., xxix, 3 
PATR. OR. — T. XV. F. 5. 


688 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [146] 


III. — Propre. 


1. — oft: : ὁΔΊ" : hófl : AóZ4. : fef : 54 : ΟἼλιῶν : 0294. : T4 
4T : Af : Τὰ : AA : 2-04 : 5,7 : Ac : 9 s 

2. — anrkü : 54 : av'rnoü : AH: "0h : Omne: 0T 2EA τ ὯΙ" 
5 : (129? : onfi207T : O£'-üC : (L£ : ADD : Oh : dé: nop : 0 : 
0 £.U-(19? : 92 P4- : A557 τ DA9"DI.G7 : V : HAT? : δῆ : Adf- : 0 
ao'324. : OR : Dav]: : (liie : 9" ££ τ 1595: OO-- τ Wie : ho 
ΟἹ τ ΤΌ EQ τ 

3. — ήηυὰ : flATEAU- : 0520 : 5a : AI : 92 (1 : σοῤι λα" : 
OA: £OC£: : Wr : 54 : FRA : AA. : OM : ΖΕ τ AC τ ADU 
T: : σου πὴ : OAO-1 : ho» : A.P271C : Δαν Ὗ, τ WATOA : A274 : TTE : 
é. oU. : 0, : nr ::: 

^. — ORACA? : ἈΠ Aids : (AP. QDU- : fll» : T A9"Z : 0Dovyné, : 
HA.EUpAP* : Πρ: : AAA : &AO-0- : nd : (ρ,Ἴ΄ συ; 0}. : fia 3: 


1. ΦΗΜΊ: : oa] cette commémoration est propre à A. 


III. — Propre. 


15. Monr p'AzsA TakraA-'ALrá, SUPÉRIEUR DU MONASTERE DE Dru. 


1. Incipit. — 2. Piété d'Abba Takla-'Alfà. — 3. Son horreur des louanges du monde. — 
A. Abba Takla-'Alfá accomplit de nombreux prodiges pendant sa vie. — 5. Sa mort. 
— 06. Miracles opérés à son tombeau. 


|. |. — En ce jour aussi mourut le Pére saint, pur, docteur, plein de 
vertus, Abba Takla-'Alfà, supérieur du monastére de Dimà. - 

2. — Ce saint se fit moine, alors qu'il était jeune. Il pratiqua beaucoup 
l'aseóse par le jeüne et par la priére. Il faisait des génuflexions, jusqu'à ce 
que sa sueur coulàt comme de l'eau. Il donna en aumóne aux pauvres et aux 
malheureux tout ce qu'il possédait, jusqu'à son vétement et sa couverture. Sa 
renommée se répandit dans tout le territoire de Godjam (Guajám) et dans 
toutes les provinces d'Ethiopie ("Ityopyà). 

3. — Il est dit ceci à son sujet. Un moine vit saint Takla-'Alfà monter 
dans les hauteurs et descendre à terre. Takla-'Alfà remarqua ce moine. ll 
lui défendit sous peine d'interdit de raconter ce fait à quiconque, sauf 
aprés sa mort, car il craignait les vaines louanges. 

^. — Le Seigneur fit voir par son intermédiaire de nombreux miracles et 
d'innombrables prodiges, pendant sa vie, à ceux qui invoquaient son nom 
el se recommandaient à sa priére. ! 


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I. — Recension primitive. 
fle» : Af : 0OA£: : 0024 τ P5. τ &Ag"Am :: 


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ὅ, — Il fut un peu malade et il mourut en paix. 

6. — Aprés sa mort, des miracles et des prodiges se sont manifestés à 
son tombeau jusqu'à aujourd'hui. 
—.. Que sa priére et sa bénédiction soient avec son cher Se'ela- Syon pour les 
) siceles des siécles. Amen. 


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n 
ἢ 


- 


-- LE 9 TAHSCHASCH. 


ἢ . Recension primitive — 1. Mort d'Abba Pamim, le confesseur (récit; : A (93 v b-95 

Lr b); P (104 r^ c-105 v^ a); O (13 r^ c-14 v? a); A (94 r^ b-95 τὸ bj; T (417 r^ b 

—— 119 r^ 8). — Il. Revision ou Vulgate. — 2. Salám à Abba Pamim, le confes- 

— — seur : P (105 v* a); O (14 v* a); A (95 r^ b). — 3. Mémoire de la mort de Badalomy 
᾿ς de Romyáà et de Zacharie, le moine : P (105 v? 3); O (14 v? à); A o5 r^ b 


, 


I. — Recension primitive. 


E. 1. Monr p'Anna PawIM, LE CONFESSEUR., 
Δ 
T» Incipit. — 2. Abba Pamim se fait moine. — 3. Il refuse de rentrer dans le. mond: 
— A4. ll confesse sa foi et endure de cruels supplices. 5. A l'avénement de l'empereur 
Constantin, il est délivré de prison. — 6. Ill demeure dans un monastere situe hors 
- des murs d'Aschmounain. — 7. Le diacre Jean est faussement aceuse d'entretenir des 
E relations coupables avec l'impératrice. — 8. Condamné à mort, il échappe miracu 


-  leusement à ses bourreaux. — 9. Grave maladie de limpératri t0. Elle va 
- trouver Abba Pamim. — 11. Elle est guérie par lui. 12. Le diacre Jean est 


r nommé patriarche de Constantinople. — 43. Abba Pamim chasse li Ariens de son 
—. voisinage. — 14. Sa mort et ses funérailles, 


— Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu, 
k . 


m^ s 


690 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [148] 


1. — frt: : 0T : AóZ4. : 34 : ATIS : FAT τ ms : most : a 
AA : noa : 8.95 :: 

2. — Wrk: P9. τ n : A9? : Fd : “ἢ : A9"F.0À : Anav- £77 : 
A9"dsé : "FA^ : 4-0 : A9"UTM, : IF CA :: mh : o2(bu- : A&flAn, : 00A : 
(ΟἿ : 444 : 07 : m: DATE : 72RSU- τ ΟἿ θ᾽ 4: τ: mtr : AE : Ao- 
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À : Od τῇ : PÓHOC τ nan : ΡΣ τ 952 τ aavyneü : mds 11: 

3. — ol : 092 : mk : 0A : hoo : 3.h : (15727 : 1&2 τ Oz : 
chil? : 4. g4-£. : 97" A : MAE : 9" DU : ὦ ἀνά. : ρου: : OQAA? : han : 
aveo : πῃ συ. : DE(LAP : Ana» : 700 : ἃ. ἼΠυδὴ : ho» : TELA : 


1. ante fmt A add. e. — ib. *p&h τ f575*] P, Ὁ sn :20 : fin7075; Α wd : SD: 
fn^)". — ib. ny] O om. n. — 3. ante *7»eoa Α add. o. — ib. '^nav-g ey] A hav-7e. 
"y. — 4. pen] O om. — ib. Tca] P ccn; Ὁ «cn; A na. — ib. avonuv-] P avons. — 
ib. ΔΕ ὦ, : 10A] Ρ AzdóA : Ὥλή,.. — 5. «44 : nn : mv] P,O 050 : iy: «$6; Α 
qc τ fü τ Ys — 10. Ὑκχναυῖ P rAaT«vv. — 6. spo] P eapc. — ib. ante ἀφ ἢ 
P add. &€4.g. — ib. Mb. : inq] O a0 : nn707 ; Α PAD : A0 : n7. — 1D. ah?" 
— fn] Ὁ, Α om. — ib. &€4.e] P om. — 7. ante fin"t; P add. μη. — ib. tari] 


O om. — ib. rr] O om. — 7-8. post a0A .A add. mae : ὅδ : fn". — ὃ. a7] 


P, O, A «:"1:1:. — 9. 4954] O om. — ib. oac] A, Ὁ om. o. — 10. 27] Α oan; 
la lettre “ιν est en surcharge; P, Ὁ, .A on : 217. — ib. ΟἾΔ] .A arp. — i5. ΩΝ 
(i E] A. aoa : fs. — i5. post eanA? P, O, A add. ws. — 11. n, grnvay] O n. env 
δ; Α ΟἽ. A. — jb. mao : "UDpRAAVY τ APULM τ “συ... LA me : "AT o: Ales : "uh7 : Ern 
7 : Tav : "jq AT : ^2? zT : "7)av-Z., 


|. — En ce jour mourut saint Pamim (Da'amiun), le confesseur, qui fut 
martyr sans effusion de sang. 

2. — Ce saint était de Menéta-Daqiqa-Hadib, du territoire de 
'Esmounàyn, du pays d'Égypte (Gebs), prés de la ville de Tarsá. Il était 
l'intendant d'un homme riche. Il était aimé de tous à cause de sa pureté et de 
sa justice. La femme de ce riche aimait saint Pamim et avait confiance en 
lui extrémement. Saint Pamim songea à la fin de ce monde. Il abandonna 
le service de ce riche, alla à un monastére qui était dans la laure et s'y fit 
moine. 

3. — Lorsque ce riche apprit que saint Pamim l'avait quitté et était 
parti, il fut extrémement triste. Il prit sa femme avec lui. [15 allérent 
le trouver et ils lui demandérent de revenir chez eux. Ils lui dirent : « Pour 
nous, il ne nous est pas possible de nous séparer jamais de toi; nous ne te 


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[149] : LE 9 TAHSCHASCH. 691 


h7"5h : "lav-Z. : DA 1T 5£-Th :: g(bAvav- : A20 : A^. FI FRnUAT : heo : 41 
0 : 14€ : "AATILAddVC zo gg : Oh. τ Aj: Cd : 4.5 4.» : 
ΠΧ. 7 : Amas : A99zu- τ: 

4. — a 2A : Wr : 954 : 2E: "€ : 0-423??- τ AASTIL Aj eC : 
4H : σι; : (029 : AAT : (EDU : OA ARA" : WWE : AA: 44 
Kf. : ho» : £T-7 : (10 : omar : £4? : (pde - Deo : Ah" : Aene : 


hChfh x Gc: ἢ : v0: AES: ὦ ἢ Π συ. : ΔΉ: 52 7 Ὁ nciht; : 


hM: £972 av- :: A9" : aval τ hófl : Πῆσο- : ΔΆ ΔΎ : ncn : 
Ohor?2 : dL: LE - 0m404«9 : Aa : 2720- : (MY. : moo. : 
συ: : DORKE2 : aep : συγ ῃο ἀν 4. τ ORE : ΠΤ uh. 
7: ΟΠ : AM : 0AO-S : (M: 2720. τ: my: Ry: Wb ib: 
ME : AUR SS ΟἿ Δ : HCOFO τ £975: ὦ θ 1 6.517 τ ED : TO : 
WAT : ev-n«q :: 


1. 05,7:5e11] Ld om ---. 18. post ^na» P. 0, A add. ». (-9. »faón] P. A »1^ 
di. — 3. «Am£ov-] P, Ὁ, A T&Amov-, — ib. post geo P add, αν-» 01». ^. et2 
£A : "Ir : AD : 2€] Α odes, : mme s AD : T2£A. ib. ^Qe] A “ἢν sic; P. A 
w4? : o0(.g; Ὁ wqg : o^ e. — 5. omr»ov] A om. n. — ib. Oh f^n^] P. A on»; 
Ὁ on nün- sic. — ib. ΠΕ] A om. — 6. env] A ogneov- síc. — 7. h"ESO] À Af. 
ἦα. sic; P, Α wea; O nya. — 8. ρον. A — euro, ib. ἀν 750] 
P, O0, Α ΦἸ συγ, — ib. ai : not : finov- : A757] P (cr : &; Ὁ. A mt s 
fin"LA27. — ib. ante πα P, Ὁ add. neon. 10. eva eA gd] X eovArgAPto 5 
[b. συ" δ Zr]. P, Ὁ av7rszatc. — ib. eogg] P, Ὁ. A oncir. — i5. ἈΉΡ. A 


Ἀγ. — 11. avid : 5a] P, 0, A nar. — Ib. (d s m0] LA (mer i: mov. ib. aw i 


end : nrbs eo: TE : $75] P, Ὁ. A. onmes s antes nx s (Ὁ ny) vp «(0 ». 
A om.) A5. — 12. ante nci ἢ P, Α add. nen. — ἰδ. ὦ ΡΝ] 5.17 i eren] A ὦ. ct 
en surcharge; P, 0, .A om. — 123. wart] A ΗΝ ΠῚ sic. 


laisserons pas. » Hl leur dit : « Pour moi, il ne m'est pas possible, de 
retourner chez vous, car je me suis vouéó moi-méóme *'au Seigneur. » Ils le 


laissérent et s'en allérent, en étant extrémement tristes ἃ cause de leur 
séparation d'avec lui. 


4. — Ce saint pratiqua une grande ascése. |l servit le. Seigneur, pen- 
dant de nombreuses années, par le jeüne, par la priere et pai les veilles 
Gela ne lui sullit pas. Ill voulut. devenir marl yr el verser son ing pour 
le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Hl alla. à la. ville. d Antino 
(jAndénàw). Il trouva beaucoup de chrétiens qu'on supplieiait. H1 confessa 
lui-méme aussi le nom de Notre-Seigneur le Christ. On le supplicia de grands 
supplices : on le flagella; on brüla son corps dans lc feu; on eoupa s em 
bres; on le mit dans des roues; on mit des barres de fer doi le feu et i 


brüla ΞΟΠ corps avec elles. " fut ferme dans tous 4 uppli es, Notre-N« 


gneur le Christ l'exalta, lui donna courage et le ri ndit sain et sauf as 


9 re p. 


692 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [150] 


ὃ, — (ATI : OL: : nov : 89,07 τἀ ἈΦ : ἈΦ ΔῊ : ἡ} : an : 
» Damn: &E€ : oA : ne» : 90-059 av- : Αι ρσυ- : n Cir: 97 : AA : 
av-doh7 : fA T : hov- : Ancf-à :: oADTCA?- : A7lInÍ A? : nC fà : At. 
n: ΠΟ, : DAMM : foo : θι τ ἢ : eAvam- : 507 : AA 1 annt : A 
QT o: aba τ 08m * av- : na» : Ol : Δ κι. : niCHf-n : "rea : 
h9""r-AdPav- : A1023-T : AA : A9" € : ΤΙ ἈΠ 70 5 ΟἽ Δ ὦ : $0ar7m. 
Cn: All : fia : 99? Zh : A9? zZU'av- : (20 :: m? : A9"0-D-fav- : An : 
Gf: ΤΟ, : νά. τ βου: ::: 
6, — ὠῷρη.ἧ : ΠἈσ“7,ᾧ»ὗᾧ0ἃ 1 ὦ : Οὐ : £C : HAS:A : υἽ]4 : Anav-8 
£7 : OUR : Δ} dC : 22 : 21€ : 007 : €6,0-hav- : Αι ᾶσρσυ- : Ὁ 
7 : 01-0995 : H.GU- : Or : e : Πα ΘΓ ::: 


1. ak] P, 0, Α om. — ib. gy rv] A 0om.; Α eh. — 2. ρων συ] Ὁ ez^x? 
συ. — ib. Mr heav- : QC gr τ AA : ao dnh7r τ ΠὙΤῚ P am nao. : συν : ὨΠΠΊΈΡΊ : 5a : 4? 
ὥσθ : S9 bATeT : ΠΎΤ; Ὁ nov-dnh7; : "Cg τ AA : TPhPo- τ AS?PATeTD : AT 
T; .AÀ Mfhheav- : συ; ΜΝ : SiC WCHg"s : nao : &q'PihPao : MS PHPATST : (IATPET. — 3. ΔῊ 
αἰ] P aATHHOAT : AA: πη ἢ. — 40. OAMTCA* : ATHLAT: nca] P oom.; A ont 
CA? : AUMLAT : σῇ. — Δ. ante fint"; Ὁ add. n0. — ib. er] Ὁ ea«c. — ib. an] 
A. om. — 4-5. wflgT : ava] P, O nT : 49b; Α fügt : Th : sic ovp y. — 5. og 
mgfav-] A ogmgippsa-, — ib. nav : at — a07702-7r] O om. — ib. ak] P, .A om. — 
ib. ante nca£n P add. nen — ib. “Ἰολᾷσυ. : AP" 7r-Aov- τ Aa7]023-F] Α "TAa. : sic 
^AgUA$a τ síc MU]03)R Sic; P, Α "hA : à7707-F : "T A$ov-. — Ὁ, ^h: Tà7"£] À oí 
avg; Ὁ ^à : aT. τ Γῆ 756. — ib. ΤᾺ ὙΡΎ] P ΠῚ ὙΡΎ; Α nnoo- : 1.57 ΡΊ. — ib. av 
pa] Α "RE. — 7. ante. ἈΠ Α add. o. — ib. gg»xn.] Ὁ ρα; T incip. — ib. ὦ 
77] P,.A, T aute; O Φυλρ». — ib. 77arilfov-] P 7^nAvov-; O, A, T uf : "hA Vav-. — 8. ΤᾺ 
ΠΡ TATUR. — 9. osa] 0, A, T om. à. — ib.ante ἡ» ἢ P, Ὁ, A, T add. n9. 
— ib. ante ρξ Α add. e. — ib. vie] T vic. — 10. on7 : £,a-nav-] P o7 : aot: € 
4,O-hav«; Ὁ aai : ena; A, T eom : n7 τ gé,a-pov., — ib. διξῆοσυ. : gag] P, 
A, T agarg ; O nn : gag. — 11. vv] T 0m.— ib. tarcr] O om. 


5. — Tandis que lui-méme était supplicié ainsi, le culte des idoles dis- 
parut. Constantin (Quastantinos), le juste, régna. Il ordonna de faire 
sortir de prison tous les chrétiens qui étaient emprisonnés pour le nom du 
Christ. Notre-Seigneur le Christ apparut à saint Pamim. Il lui ordonna 
d'aller trouver tous les saints qui étaient dans les prisons et de les assurer 
* que lui-méme Notre-Seigneur le Christ les compterait au nombre des 
martyrs, eux qui seraient appelés confesseurs. Le roi Constantin ordonna 
d'amener soixante-douze d'entre eux. ll y avait parmi eux Abba Nob, le 
confesseur. [15 allérent vers lui. 

6. — Quant à saint Pamim, il habita dans un monastére qui était hors 
de la ville de 'Esmounáyn. Le Seigneur lui donna une grande gráce : il guéris- 
sait tous les malades, Sa renommée se répandit dans tous les pays. 


Ls —X.vvyyv—ospmmrsmrmmrmmr 


[151] LE 9 TAIISCHASCH. 693 


7, — avn'rl : 2712" : AAA E : ΔΎΤΙ» : (9L τ OR S ADU : £P : 9}. Ὁ, Ὁ 
&.Fr4-F. : DI- hl, : AQoo : Uh : (Vb : 55, 9475 : ἀ. 2.1, ATLAS xam 
7 * ΠΏ : ΔΊ: : dv : ATLO : σοῖς νά, τ CA : hh : 0114? : "πα λὰ : 
Al A9" ἡ ἢ 5: 047A : AÓMU- : A9?) : Hd] τ Ὑ7.2 : ug: An : TEAÀS Sim 
£/fbá" : Ah7"C : hA"IILA? : heo : 4 0477 : eden τ end τ 99h : ATTE : 
77177] : AAT τ 0 o)7 : (A7p00 : oh. : ZA : ho τ πη : ATLU 9: 

8. — oM : 49" : 70-7" τ Wr τ ΜΗ} : Ende. τ 047377 0 an 
h : Ob : AC : πθ΄}: : ἢ τ Δ ΟἽ" : 7512 1 : oh : Aoc : 5e 
40): hM: $009» : ETT τ ΔΎ Δ τ ὦ ΘΠ Ἢ τ ποῖ νά, : ch : Vui * 
(ΠΥ : Allil : ha» : &2/"AP : Amb: : 5947 τ ΖΔ τ e Xd: og n 


. 792 : arit: : fd :: 07772 : £0£0- τ ORATCP : aer τ donc ihe : 


Oo ADD7"P : aid: : (Vac zz o6 : Aom?"? : CAE : Aeon : 6E : N75 


1. ont : 7/777] P, A, T ona ; Ὁ owripnra, — ἰδ. ^0 €] A ὅν. — 2. ante Ze e 
T add. a. — ib. aat, — Ah" WLNfl.c] P. O0, A. T onmrkà : (A, T 0m. à) ny : (evt : 


55, 07r : ἀ 6 1 “ΠΗ Zen. C 1 Hone 1 (T OIM. Wu) "^ bu 1 (0 Un : "ifl e; A euot s: Hv) ).* 


n7] E 0, A, r (OI: τ n7 (T 07H. n7). — 3. e] O e7rtift . — ib. ante Wu: ἈΠ 1.2 O add 


" Wi: MAUI: 0; T add. Wt : naowk : Wt : 814; T defic. (variantes tirées des quatorze 


premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 117 v? b. — ἐδι evya^t » ne» 
^k] Α om. — ib. nat] Α mno. — 5. nov] P, O nov, ib. sess nn] P, 0 
fh : S 947r; Α om. S, en, — 0. ρου} P ogovyz sic; Ὁ ὦ συγ sic. ib. σον 


&] Α avxA«. — 7. post im"rr P, Ὁ. A add. Ti. — 7-8. ΦΩᾺ] 0) om. 8. χολῇ O Xch. 
— ib. "r5*] O "rrj sic. — 9. pei] O pen. — 10. nov] JA om. — i5. ἈΦ P 
om.; T incip. — 10-11 o gnv7"9] A nnmg*p. — 11. ay? 1 δ αν} A oi : Nnmyy Ὁ 
Οὐ Ἂν MY : Ngay. — ib. avc] LA amc. — i. Mn] A om. 12. eNnhmny7**» : at : 
qnc] P, O en : nnmg"9 : atr : Qc : (Ὁ. 0m. act : Hc): LA oo; T opns s »amy* 
9 10M : havoc. — ib. onn] T onu. — ib. aed : hàm"? : che] O oce; LÀ ohn : nm 


"P : (AF. — ἐδ. Woo] P, LA 0m.; 0. T ^^. ib. Ny"48] A. 7"nA. 


T. — Sur la reine, femme du roi de Home (Homoé), survint une mal idis 


extrémement grave. ll y avait. auprés d'elle un. diacre ceraignant 
Seigneur. Il lui lisait, chaque jour, le livre de la Vision. de Jean 
(Yohanneés), l'évangéliste, c'est-à-dire l'Apocalypse. Un des intendants du roi 


fut jaloux de lui. I alla Irouver le rol et lui dit rug Sache, ὦ mon muilr 


que le diaere Jean couche avec ma maitresse, la reine, ta femme. Il prétexte la 
lecture du livre de la Vision de Jean, chaque jour 

8. — Lorsque le roi entendit cela, il fut extrómement tristi Il se leva 
aussitót et entra dans la chambre royale ou se trouvi t la reine, ΠῚ trouva 
le diaere se tenant debout devant la reine et lisant. le livre de la V on d 
Jean. Aussitót il ordonna de prendre le diaere avee son In urlout 


dans la mer. Deux hommes le prirent, le mirent : 
l'engloutirent dans la mer, Lorsqu'ils l euren! 


69^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [152] 


ἃ : A, : "CYS : aoüm : Ag?armiv : ΠΩ : 9"hà : evAh- : oo. : 
OA7C : air : £T z 0 : CA€ : συν} τ Q0£.0- : WT τ AThA- : 4. 
£4.F. : Gh. : "M0 : A eUam : 0ACTICP : AT T-ZÜ : mo : CAE ::: 

9. — eff : CA€T : 77127"T : mrs : (o-zck : $5,947 τ dr : ze: 
Odin : Cel : dz E4- V : £97 : atfiect : Omm: : &9 - Toez*evT :: go»; 
heo: ΔΊΣ c ofüib-5 : mín? : oA, TnVUavev- : fo» : £4,47-(- : A9" £.97 :: A 
g"hz. : Bü, : "1A7"C : (LA : Nha» : Ch, τ “ἢ τ ΦηΔΎ :AÀ τ nf 
ὦ τ "PE : A9?ETD. : A7? ΒΦ, :Ἢ HP RT. τ 07 : 099 n8 : Uc 9T : 
(fii : efcder : Dl: duc : ER : OAECT : orn : Aenz- τ vtr: 
o ffgT : ncitest : mz s 0^,T6.0(rT : A9*£.97 :z 


1. fà] 0. .A om. — ib. -cysv*] O cuya. — ib. ante aevàm Ὁ add. oe : nav 


X^; A, T add. aeg : o. — ib. avam] O avi. — 2. 'av-rr] P 0m.; 0, A, T i. — 


ib. wr] Ὁ 0m. — ib. & ne] O 7 n4. — 3. on 714] P om. φᾶν; 0 om. x. — 5. of : 
CAPE: 77777] P, O0, A, T op"rà : (A. σαν] τὴ sic) 6n : cnr; T defic. (variantes 
tirées des quatorze premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 118 r? a). — 
ib. wrü«.] O ngrüz.; AA nrünezr. — 5. oam — o702r] P, Ὁ, A onm: eau : (00m. «) 
^0 : o*nà : (O 04A; À ond-àà) nc"l : ofr : (0 om. a0Zr). — ib. sav] A. «avt. 
— b5-6. egaox*^.] P, Ὁ, A covxn.. — 06. ^t] P, O 7; A om. — ib. frzy? τ πῇ. η7] P m 
fla"; : 0-157; Ὁ. Α mta : fuis. — ib. en Τ υλοσν.] P, A onim; Ὁ on envi. 
— ib. nav] P, 0, A om. — ib. ga-i-] P ga-nP ; O, À eda-nP. — 6-7. on3"nz] .A ὦ 
συ Δι. — 7. BWWAA, : "7A9"c] O 2σγ 9; Α E£"T^9?C : "WA. — ib. MAae] A om. — 
8. post 17"e4n. P, O, .A add. avng»"j8t.nm.. — ib. Mtv] A om. — ib. og»n.q1] Α om. o. — 
9. idee] Ὁ -fiáe sic. — ib. "rtx] Ὁ om. — ib. a-vr] A om. — 10. eet : ncoes] 
P, 0, Α on : ἈΉΡ : ncizgsr. — i. yr] P, 0, Α om. 


virent comme un homme lumineux qui l'arrachait de la mer avec son 
livre, l'emmenait et le déposait dans une ile. Lorsque les deux hommes 
virent cela, ils furent extrémement étonnés. Ils allérent à leurs maisons et 
ne racontérent pas au roi ce qu'ils avaient vu. 

9. — Lorsque la reine eut vu ce qu'on avait fait au diacre, elle fut extré- 
mement triste. Son ventre enfla extrémement. Elle fut atteinte d'une maladie 
et elle demeura affligée de cette maladie pendant quinze ans. On fit venir 
pour elle de nombreux médecins. Il ne leur fut pas possible de la guérir de sa 
maladie. Un homme savant lui conseilla et lui dit : « Si tu vas trouver 
les saints qui sont au pays d'Égypte (Gebs), tu seras délivrée de ta maladie. » 
Elle se leva aussitót. Avec elleil y avait une escorte nombreuse. Elle parvint 
au pays d'Égypte. Elle visita de nombreux monastéres et de nombreuses 
églises. Elle ne fut pas guérie de sa maladie. 


10 


| [153] LE 9 TAHSCHASCH. 605 
10, — eff : ΠΧ 1 : f: U'lé. : h'2£, ὦ : 0A : CAE : σοὺ Ὑγ77: : 
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Pb: ΠΟ ἈΠ : “θῇ : avrzadpg: : ne» ἡ: 7 i7 A972 ( gam : 
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11, — off : CA : 2717"7F τ (1E) : Εν : ATEU- : OAA€ : SUD : 
^ÓA : Hg : 04^fA : ΠῚ: : orhgarp : 6(by : A9"£.y 5: EA: 950 : ΠᾺ 
' 7] : Ah7"6 : ho» : rb: : ΚΦ: nn. : (T: Ad: τ 5 042 τ ἢ τι 
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1. ye, 50-] À nga síc; P, A Wig qas, — ib. ai chevy] À ocngemv; P ^h i Ac 
0, Α oh : 7AC$9. — ib. σον, γἘλῚ1 A 7r est de seconde main. — 2. gy"x»] P s"x»&. 
E-— ib. aYy1£pao- τ 99m"ygT : g"Xh;] A oyfa- | "ted à sic 9^XN; P, O, A aytigoo- i 
ἨδΗ : i^t» : 777550. — ib. on7"ncv] Ὁ onavncp?:; A onxovnce, — 3. c] O rc 
- db. 4h :20] P, Ὁ om. — ib. 3a] A om. — ib. (2717] Α ἈΠ Ὃ sic. — ib. att à hmc] 
EP om. axi ; Ὁ (haoc. — ^. o,^Ur] P, 0, A onxatr. — i^. 5713] O n est en surcharge 
— ib. avric? : ogna?] A oenAp : oyicp. — ib. pre] Ὁ γον sic. — 5. συν} P, 0 
flKdvr. — ib. ^n] A om. — ib. nov] P, Ὁ. A om. 6. gr] P γοῦν). ib. Pm] 
P "25r; Ο wb; Α ὑπ». — ib. ens0e — 3089] P, O, Α ong s (Ὁ oxürg sic) on 
hA 1 5:50 1 0(L? : AMT : nov : &5 : "(b : (O Mb?) : ooh : Wy i (O om. amas » 0). 
— 8. 7,1,» 1] O "rip sic. — ib. post a1& P, Ὁ. A add. tet. ib. post φᾷ P add. & 
0 à (1717; : ΠΥ : eov; Ὁ add. nsmh^i s (rl : ea; Α add. (nos o QNTHERNI * 0 
"t: £g. — 9. o475] A, Ὁ ΦφΊΉΝ. — ib. fy] Ὁ om. — 10. e*] 0 om ib. πῆκ 
hn] P om. n. — ib. ante nüzamn, Ὁ add. agar :» Ἀ7 ΟΡ ΦῪ. — ib. ante axxk A ad, 
£9. — 11. amc — etc] O om. — ib. yn] P om. 


10. — Lorsqu'elle arriva à la ville d'Antinoé, les magistrats qui la virent 
s'étonnérent extrómement de sa venue. Elle leur exposa le motif de sa venue. 
Ils lui conseillérent d'aller trouver saint Abba Pamim. Elle s embarqua sur 


un bateau et elle alla au monastére de saint Abba Pamim. On exposa à Abba 

Pamim et on lui dit : « Voici que la reine est venue te trouve Elle veut 

* étre bénie* par toi. » Il leur dit : « Qu'ai-je moi-méme de commun avec 1es 
rois de la terre? » Sur la pressante demande des freres, il sortit vers : lle 

11. — Lorsque la reine le vit, elle se prosterna à ses pi Is. Le saint pria 

sur de l'huile et l'en oignit. Elle fut guérie aussitót de sa. maladie, Saint 

Pamim lui dit : « Sache que cette maladie t'est survenue à cause du diacre 


que le roi a englouti dans la mer. ll est vivant jusqu à maintenant οἱ i 


* À, 


95 r* 


ECA. 
95 r? 


a. 


696 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [154] 


To: €: FA τ ΠΟ Δ : ΠΛ τ eoe, : ZA? τ «hà : ἈΠ΄ ΦΑΦο ἡ ἢ : 
J"hhU- :: D : 9" : 7712" : WE τ A7TCT : ἀ.6: 4.9. : DH εἰν. : AAT 
Hl. Ade : OT I del : 2, : 4: üATT : meart : Aa: 8,94 1: 
OAdPbCOTF : ΔΡῈ : Ad. : A705 : 79? : ib» : 0995 : 0A,)7"ÀA : 04, 
Jr : WA2A : 79?? : ΦΙΛΊ : ACT : iC 97 : APA : 02 : ood 
À : noto :: A9" : rev£avt : ἢ : UT : (77 : ATHI : "FA : AAT, 
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12. — effi : 14: Π1 : 9"hÀ : ὙΥΔ τ TICT τ ve τ m : ἈΦ 2 : 
aeo : 112. : 954 : (A717 : fA ET : OE : 5947 τ "1 ἦν : 07 : 
ihga- : Anh : £AMH z: DAD : 0999 : 77 : WT : A70 : 4.6: 4.6. : ἕω 4. 
TD τ (b : A0 : “ἢ : FA : CHO? : ΔΩ : 5,047 : KO : Do&dh 
4. : UA : Fd τ 9? DU : DATA? : ἢ - YEA! τ: OD : CAES: ὙΥ. Δ : 


1. &AT] ΑΔ 0m. — ib. n"TAna] O n7710na8; ΔΑ fair. — ib. ὠσυλ νά] À oaovxaha. — 
2. g"h.v-] O ψοηλιρσυ., — ib. n9»»] O ag»». — ib. Wr : 77er : & eae] P, O nre : à. 
βάρ : Wk: TN6; Α ΝἼ7|' : γ4  ἼἼΡΡ : AUTOR τ eg. — ib. ovüarf]O ana. 
— 3, Φαρα] Ὁ otTZ4AEF sic. — ^. ante fin7575 P, Α add. 5n. — ib. o5375] Α ὦ 
Ah7"* sic. — ib. my n] O anims. — ib. 0,9977 F2] O 99"7r3; Α 2511. — 5. Tear] 
P Psp. — ib. ante nt T P. add. nmdzk. — ib. At : ncnev] P utm : ncotecr; A 
fla-Tr : 6,1 : nce. — 6. uoc] Ὁ 0m. n. — 9. 54] O om. — ib. nra Tov] P, 0, .A 
Ηρα». — ib. ante a-wk : Aga P, O, A add. a-i τ nic : ὦ. — 10. post mr 
0, A add. iz. — 11. ev] O om. — ib. ^on7] A om. — ib. φᾷ!» Ὁ om. e. — ib. ea] 
0. Α ea-. — ib. oavxh&] Α mavx«: : ἄν est en surcharge; Ὁ o2. — 12. post eh 
"ih Α add. Ἀη-«» αφού ἢ. — ib. post 7^nAv- P, O, A add. arfn. τ ΘΗ, γι ΔΛ : ΔῊ 
ws (0, LA. om. ^w) omo : 571a» : (Α 057]av : nof) &v0 : (Α osa.) "MU : ΓΗ s eh 
Tfld-?: nov : £3?A5 : "IfGU- : DavXn, — ib, Gn£] P, Α cnr. 


demeure dans lile qui est au milieu de la mer. Le livre de la Vision 
de Jean Abouqalamsis est avec lui. » Lorsque la reine entendit cela, elle 
fut extrémement étonnée. Elle glorifia le Seigneur. Elle se réjouit d'une grande 
joie au sujet de la vie de ce diacre. Elle offrit à saint Pamim beaucoup 
d'argent et de présents. Il ne prit rien sauf des objets sacrés pour l'église : une 
paténe, un calice et une croix d'or. Puis elle retourna à la ville de Rome, en 
glorifiant le Seigneur. 

12, — Lorsqu'elle se rencontra avee le roi, elle lui exposa tout ce qui 
lui était arrivé et ce que saint Pamim lui avait exposé au sujet du diacre qui 
avait été englouti et était vivant jusqu'à maintenant. Lorsque le roi entendit 


4, cela, il fut extrémement étonné. " 1] envoya aussitót des serviteurs à l'ile. 


Ils trouvérent le diaere vivant. Le livre de la Vision de Jeanétait avec lui. 


Fr 


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[155] LE 9 TAIISCHASCH. 697 
Γάδ gh : (0E. : nk τ o£ τ ἢ, τ Δι : ADAE s nmfücm- : ^óAh zs om 
(AO-7PUBR : 0 £, (bt : Δ}. Ἢ ἐν τ 687 : Nt : AAT : eg 9: A9? E40 : 
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: por : OAündek : (001012 : A9". :: ΟΝ τ mo : hA: 420: 5. 
hc: Mb: Φη δ - (A705 : IC : dul τ (AT : AhoonpE τ 4^9o 97 τ on 


1. post 4/7 Ο add. 00e; A add. «(e : «m. — ib. post tex P, O add. t : N14 
E (0 om. v-). — ib. og] A oen. — ἰδ. aT] P om. — ib. exar] P om. e; 0 om. — 
2. £4£:1] .A nZg. — ib. ^n] O ^nz sic. — 3. Ad : 434T] O, Α Ah: AAT. ib. post 
eco Α add. aexh& — 5. (MA/F τ oflovsA] P συν τ AA OO, Α AA 
»(a»*^AT. — 6. 40] À «fl primitivement. — ἐδ. 37"zv] Ὁ »7"*ónv: Ὁ enar. ib. $ 
^h] Ὁ om. — 7. 751] Α om. — ib. ante ἢ y P add. wteav-, ib. ey] A 
dittologie. — ἰδ. efi : 5^7"7 : 071027] P, O, A. nat : enc : mango. — ἐδ. ome 
"7à] P, O, .A o«^a-eà; T incip. — 8. nceaam ey] A, Φαρα; P »creao qm. 
ib. hr] P aae; 0, A nav. — ib. post hr T om.) A add. eotjos-t 1 T om. e) o. 
|— ib. amr à guloty : ἄσσον : ADAE] P, Ὁ one s ghdvk: Α op? s end: T ovy eno 
fe: (o09* à Phor : uhi sic. — 9. r7] 0, A, T mms. ib, mae] P, Ὁ mov X5. 
- db. a-Wk] P, Ὁ, .A om. — ib. An : £20 : 50] P, O, A xA : δλὴ i mnc . (0 mme). 
— 10. 4»s.n] T om. — ih. ante ane P add. wv. ib. "^p ey] P, O0, A ^o f. ib. en 
hh : PAD 1 ΠΝ 51. Ἴ τ ΔΆ ἈΠ C : mo» : ΘΗ] P, Ὁ. Α onov : ( ov) r7 : (^54 : ἡ" 7ὸ 
J.r : (O ac]0T ; Α ἡ σ]0}}) ἈΔΡ τ ἈΠ. (ATL Πὔλ * one : (0 om. n) 3"nà : Wie, 
(0 om. ἢν.) mov : eucnic : (P. eucuc sic. 


Ils l'amenérent aupres du rol. Lorsque le roi le vit, il se réjouit Il 8e pro terna 


devant lui et lui dit : « Pardonne-moi la faute que j'ai commise envers | 
Le diacre répondit et lui dit : « (Que le Seigneur nous remette no faut 
conjointement. » Ensuite ce diacre fut institué. patriarche de la s lle. d 
home. I traduisit la Vision de Jean '"Abouqalamsis 

13. — Quant à saint Pamim, il pratiquait l'ascése, nuit et Jour, san 
tréve. 11 y avait prés de lui un évéque saint qui ecélébrait la. féte. d'un 
martyr, avec de nombreux fideles, dans le monaster: d'un martvr. Des 
Ariens hérétiques avaient pris pour eux un laux evequi Ils cólébraient la 
méme [ete et égaraient beaucoup de gens du p upli Geb eve unt vint 


trouver saint Pamim. ll lui exposa sa tristesse. au sujet de ces tereti 


ΠΡ. 


* A. 
95 r? b. 


698 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [156] 


hh : Φηδ τ 057127 : AATIILAdeC : heo» : £I CTHIC : 9?"n(Cav- : A249 ::: 
0A9"ni : $7" : Ποῦ. : (VFZ : nc : amsao- : avri : AA : 99i 
 : συ: : $7" fh * AABBAT?zU'av- : (T£ τ Ποῦ: : Doe τ AT avEE: 
AC7IP9 : DACP-YP?? : 00€ €9 : mico : A7IlILAd.C : 9" nas : o 
A. Tav gm- : ἢ : U? : ADD : &AIL :: 

1^, — oad35.h : (A712 : Ana» : O-xl: : AUP : 0£.0€ : (i£. : ngon 
OT τ (Ud :: oA Aa : ARDO- τ O0AWHHav- : D)Hlav- : O71(2av- : Ὦσο : 
avPÓNU- : ACT : ho» : £c: ἢ : ATI An deC : Oil" : 2.E:4-£. : fA? 
T : 4A nav. : A9?ZU- :: 09? : e» : 18:40 : O-vl : A£,U- τ ΔΆ Ald. 


E: 017112 : δῶ: : we : "rnit : συνά. : δου: : fla» : 6.6. Δ :: on 


1. ante 7"ncav- P, Ὁ, A add. »"mniwflavc. — ib. aee] P, O, Α aiv : 5^a-g7, — * 


2. f/A&,U- : (r£ : nneAT] P, 0, A az : (P 0m. frz) f&acr : (epu. — ἰδ. ἊΝ : 9"nav-] 
A og"hnAv. — 3. n7]w] A om. — ib. post z/*. P, O, .A, T add. Tsav., — ib. nz 
^7'zWaev-] A, T om. δὴ. — ib. i^e] P, O, A nneqwao- (0 om. n); T defic. (variantes 
tirées des quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 118 v» b). — 
1b. muh4. : ἢ τ ANE] P oauewxoi Wo: Cf Ὁ augi AMA O44: o: A. -- 5. 
e"? e] P, Ὁ, A «^a-g7y. — ib. anceavtev] A oncapev; P, A oncraa-g; O oncaa- 
£j sic. — ib. anco] Α ariciz. — ib. post "nwüd.c P, 0, A add. nt. — ^-5. en, 
Tav£m- : ^il : U? : Ahn : ΡΠ] P, O, A on ravgm- : (P on, Favgim) Uf? : 57]av : Qm : &AIL. 
— 6. avps.nn] O om. a. — ib. neq] P, O, A om. a. — 6-7. ngavar : nt] P nae; 
O qr; Á 4" — 8. 4ct*] P, 0, Α cn. — ib. na» : eac] P, O, A otha-c. — 
ib. post enr. P, Ὁ, Α add. nso. — ib. &e4.gj P, O0, A om. — 9. «am£ev-] P, O 1 
&Anvk; A T&Ampar, — ib. Ἢολυ P, O, À Ag9xWav-, — ib. axi : AU : ΔῊ ΚΝ Ἤν. 
c] P, 0, À ^f : ἀπόν: : Sl wüdec. — 10. wee] A wqgy. — ib. ""nWk] A om. — 
ib. t(mav] O om. t. — ib. eem] A &eeapav., — ib. amy] P, O m7. 


Saint Pamim demanda au Seigneur de briser le projet de ces hérétiques. 
Puis il prit dans sa main une branche de palmier. Tous les moines qui 
étaient avec lui prirent pareillement, chacun d'entre eux, une branche de 
palmier dans leur main. Ils allérent contre * ces paiens et ces Ariens et les 
chassérent. Le Seigneur dissipa leur conseil. Ils ne revinrent plus : 
jusqu' à maintenant. 

14. — Quant à saint Pamim, voici que lui-méme vieillit et tomba malade 
de la maladie dont il devait mourir. Il réunit les fréres, leur donna des ordres, 
les consola et leur exposa que son jour d'aller vors le Seigneur approchait. Ils 
furent extrémement tristes à cause de leur séparation d'avec lui. Puis il 
remit son áme dans la main du Seigneur. Les fréres lui firent de belles 
funérailles. Ils psalmodiérent sur lui comme il convenait. Son corps devint 


[157] LE 9 TAIISCHASCH. 699 


d: 7U2U- : ἈΘῚ : Nee τ ἢ £m Ἢ τ MU τ RAO τ ἢ βι σός SML: e : DC 
ivgr. : 0V£ 708r τ £no-$? : ngaone : (bu- 5: 

AM : och: : AE : 54 τ (A717 : CU : 9 ΔΊ : δου. SA 
g? : Ud x 


II. — Revision ou Vulgate. 


0^9" : Ah : (177? : ἡ “Ἢ ::: 

(Id Zr : dh : AU - 

AAA : 71]-23- : $77, : Ao x 

04042" : AA : 9"hvh : (Mb-T : σνῇ 4. : Ade s 
flr : nC : aod? τ cma :: 


1. ugavx] P, O, A om. — ib. t : wcoter] O at : nce: T incip. — 2. my 
ck] Α nvg7]74:; P, O nveeoisr : cry. — ἰδ. ena-c] P, O0, A, Τ eno, ib. wy. 
nó] P, O, A, T nana. — /b. nino] O0, .A om. fi, — 3-^. Ave — Ἀ“ΦΎ] P nzwt : 
eir : TUM : 770A : ἽὝΕΛΡῚ 1 ned : δόλον : 829; Ὁ Dn : re emo s Aw i oA? : 
av g^"; 1 δόλον. 987? : TL7/; Α ΩΦ: : Δ ΡΟ ἢ" ὁ Ὁ : 9" DA 9 Spo (E SITAE s 
7](97" s δῆλον : "A7"; ὅτ "7697" est en surcharge; au-dessous de «c4 se trouve le 
nom propre πη; l ofnZwnk : Ut : "nA : hU. — 7. ΦΦΟῚ] O dm. — ἐδ. mhov^nd] 
O Φλονομῃ s/c. — 8. 0427] Ὁ. A om. m. 
un refuge pour quiconque venait vers lui ou venait à son église l'implorer 
avec foi. 

Que la priére et la bénédiction de saint Pamim soient avee nous pour les 
siecles des siécles. Amen. 

II. — Revision ou Vulgate 
2. Sa1AM à PawiM, LE CONFESSEUR 

Salut à toi, Pamim, couché 

Sur un lit de fer ardent. 

Τα as été le protecteur des orphelins el des veuves 

Salut. aux gens qui furent avec toi, dans la maison de l'épreuve et de la 
peine, 


Emprisonnés pour le Christ. 


700 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [158] 


od: : NT : n : ῥζα: συ. : A EA79"? : (22? : amc? : evtnn :: 
Ah fav- : ἢ ζῆ συ- : CUM : 9? : Ge : 1o?2. : 54 : ATA : 
9? :: ; 


1. post our .A add. won. — ib. v7] O, Α om. — ib. angmzo»e] O, .A nneagz». — 
ib. oc37e] Ὁ oc7»e sic; A λα». — 3-5. Ane £ov« — nha : 5,497] Ὁ An£av- : D(ZT-£av- : 
fU : 2?DhÀ : &diov- : DAP : TP Dm Pn : 87 : OA : Asa : a9" : 5757, LÀ. Ane Fav. : 
oflQWfao- : QU : 79DA : &duTav. : QWAA : XU; : AUAG : "7" : ἈΠ; le nom propre 
ἢν : Xf"; est en surcharge; un second nom propre 0Vkfl : sc xi? se trouve sur un 
grattage (n, est en surcharge). 


ὦ, MÉwoinE DE LA MoRT DE DBaparowxá, nk Πομνυά ET DE ZAGCHARIE, 
LE MOINE. 


En ce jour est la mort de Dadalomyà, de Romyaà et de Zacharie (Zakàryás), 
le moine. 

Que leur priére et leur bénédiction soient avec leur cher Za-Manfas-Qedous 
pour les siécles des siécles. 


LE 10 TAHSCHASCH. 


I. Recension primitive. — 1. Translation du corps de Sévere, patriarche d'Alexan- 
drie (récit) : A (95 τὸ b — 95 v? b); P (105 v* a — 105 v? c); O (1^ v? a — 1^ v? c); 
A. (95 r* b — 95 v^ 8); T (149 r^ a — 119 v? a). — 2. Mort d'Abba Théophane, 
patriarche d'Alexandrie (récit) : A (95 v? b); P (105 v? c — 106 τ᾿ a); O (14 v? c — 
15 ^a); A (95 v* a — 95 v? b); T (119 v* a — 119 v? b). —3. Mort de saint Nicolas, 
évéque de Myre (récit) : A (95 v? b — 96 r^ a); P (106 r^ a — 106 v? c); O (15 r^ a 
— 15 v? c); A (95 ν᾽ b — 96 r? c); T (119 v? b — 121 τ᾿ a). — II. Revision ou Vul- 
gate. — ^. Salám à la Translation du corps de Sévére, patriarche d'Alexandrie : P 
(105 v? c); O (14 v? c); A (95 v? ἃ). — 5. Salám à Abba Théophane, patriarche 
d'Alexandrie : P (106 τὸ a); O (15 r^ a); A (95 v? b). — 6. Fragment propre de la 
Mort de saint Nicolas, évéque de Myre (récit et salám) : P (106 τὸ a — 106 ν᾽ b); Ὁ 
(15 τὸ a — 16 v? c); A (95 νὴ b — 96 r^ c). — 7. Martyre des saints Thalasse et 
Lazare (récit et salím) : P (106 v* c — 107 r? a); O (15 v* e — 16 r^ a); A (96 r^ c 
— 96 v? a). — 8. Mort de sainte Soureset (récit et salám): P (107 τὸ a — 107 v^ a); O 
(16 τὸ a — 16 v? a); A (96 v? a — 97 r? a). — 9. Mort d'Abba Tewaàsch (récit) : P 
(107 v* a — 107 v? b); O (16 v* a — 16 v* b); A (97 r^ a — 97 r? b). — 10. Mémoire 
de la mort de Mélàyos et de Tàwfyà : P (107 v* b); A (97 τ᾿ b). 


LE 40 TAHSCHASCH. 701 


han : Τλ: 1012 Ὁ 


I. — Recension primitive. 


fle» : «fi : O0OA£: : 0040 τ 5.0 τ hh. τ A7? ΔῊ “: 

ΟἽ, — fie : ONT : NIPROR. τ 720- : A4 : AO τ ph : Ade AAA 
Ut : HUC. : hf? Cg : ἢ : Fé : 0127] τ ASA τ υἽΖ τ &On3£ C? τ 

E 2. — au-hlt, : Ane» : 54 : ho. τ Md τ UT τ D s M : A: 
EL : Bir; ga : σα φᾷ, τ ἈΦ ΔῊ : avs : ΣΙ ἢ τ 09" ΡΟ ΦΉ τ 4) 
9 : FDA: ΔΆ τ σον ρος : DgUhaos : αν] doo s ἢν Fez: 
07] : HASAA : UTC. : ADYTE:C P 5: DAMM : foo : A Pubs. τ nb : LAT: 
νὴ : AA : Euh c eb: τ QC: 2g : DA)"UE : 9911: τ ML τ mc zx 


᾿ς 8. nox] T 4775. sic. — ib. 50] A, T om. — ^. χη ΩΡ] P, O, A wynxn p. — ib. ez 
3122] 0 v1£ : 21722; T ene : 122. — ib. vie] T 37714. — 5. oot. — ot] P on 
ἢ τ A674, : Dr s A : Dos; 0, Α ΦΊΉ s 5n i py sor i 0: NNCÁ i odd: T on 
"rb o: wo: Alo : 5D : fl : A024 : fled: : os. — ἰδ. i] Ὁ Am. — ib. ante 44. A 
add. υἹά. — 6. nnav-] T om. — ib. ρων] DU gc»; T defic. (variantes tirées des 
ireize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 119 r^ a). — ib. ex" e 
- ài] P, 0, .A o7". — 6-7. &z»] P, 0, A wvréypP. — 7. agmhovq y] Α omes sic. 
| db. ("1 dac à : ez : 01057] P, 0 5n : enz : mon : (0 arvo) act i ἀνονα. 
-— 8. I«» : 016] Α «ns : no)6. — ib. nec] A s geHSc; P, O0nngdwRCS -- b. mats 
ἀλη — h^ : £4] O 0m. — ib. ax] .A 0. — 9. 7.0] P om. ib. £M] P ea. 

ib. av,7"yuv] P, Ὁ. A oy". — ib. voc] Ὁ c2. 


I. — Recension primitive. 


[4 * ^ " " 
1. TRANSLATION DU COnPS DE SÉVERE, PATRIARCHE D ÀLEXANDRI 


^ 
- 1. Incipit. — 2. Le bateau qui transporte le corps de Sévére. échoue . Déposi 
du corps du saint dans le monastere de Zegàg. — ^. Nombreux miracles 


AÀu nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 


τς — En ce jour on apporta le corps de saint Abba Sévére (δὴν 

] patriarche de la ville d'Alexandrie, au monastere de Zegág, qui est ἢ 
de la ville d'Alexandrie ( Eskendryà). 

9. — Ce saint mourut dans la ville de Sehà chez un homme rich: 

ami de Dieu, appelé Dorothée (Dortàwos). Ensuite. Dorothée envova I 

— avec des gens fideles et eroyants, sur un bateau, au. monasteére de Zegág. 
qui est. hors de la ville d'Alexandrie. Il leur ordonna de ne pas aller dans lh 


ν petit canal, mais d'aller. dans le erand lae. et de là de monter au port 


95 v^ a. 


* A, 
95 v? a. 


702 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [160] 


OM : (iZdh- : "ME : υἹζ : Cm : ovlÀ : £f : *ogo»naya- : 7729. : 
Ads. : νά. τ συγ : 9702-0 τ "Hb : 0A Ch(- : 070€ : n$AarC τ doo 
(2av- :: ΘΆ σοί, : 27] : ὦῃ αὶ : mAav-FE : A7H : den? : Adevt : po 
T€ : heo» : ργ[- : Adeo : 0A, TUAM o9- : D Il'r- : 0£7770- : hA : 
Tfao- ::: 

3, — o? hd C : m$: : (FA : nmav- : AP. od : AZ ISA τ f 
goo : 24A fav- : ὮΙ» : Avav- : Or: : ché : fyCTZ. τ 8T : 0A0AC 
av- : (D-Ael: : Hh : 77"20U- : Adb5s.h : 4*Ch : A975 : (eA : 2497 : ah 
qe: Ana» : ΛΘΚ τ Te : £A2AAP : (lih ear: : amm. : A9"g:44 : TE : 
hhea» : ,y : 1 : GovrC : air : AA Ua : na» : 04. :: 049"11 : ἢ!» 
To: ATL AUdSC : TA)?"ZSEU. : 00609 : Ag τ doc: 27200 : arit : 


1. v1] P, 0. A am. — ib. cmo] P cmn; O cnn. — ib. o7»nMVav-] .À o7^h 
Av. — 2. ἀφ 4.01 O om. ἃ. — ib. "hz T] Δ ὙΝΈΜ. — 2-3. havecav-] Α υ͵ί συ. — 3. o3 
συ] A, P, Α o2ava- sic; Ὁ φήσνφ, — ib. enmwtiP] P, Ὁ, A eamtp. — 3-^. ΦΊ συ 
7£] A ΦΊ συμ γρ sic; Ὁ on, ΤΠ συ 70, — ib. arkavn7£ — Mhavc] Α om. — ^. e*0i-] P, O, 
g'rona-.. — ib. Mhavc] P, O avez. — ib. on FRüUMov-] O om. n. — ib. post od. P, 0, 
AA add. amm. — ib. afhTh] Α o075TRh.. — 6. ΦΉΜΗ ΠΩ] P, O, A om. ἢ. — 
ib. πῆι συ. A ona cov, — 6-7. tip eov] P, Ὁ, A 597b eov, — 7. axi — $91] P, Ὁ 
qo: HV : Ih τ CFL. — 8. ante ak P, 0, Α add. o. — ib. jv] A om. v. — 
ib. (vh : "^P ey] P, O «^a-g"r : ir; LA. irf : ἀλφιρη. — 8-0. avanpe7] P, Ὁ, .A a» 
amare, — 9. amt] P, O, A. an £ov-, — ib. wr] O n7. — ib. ρἈ δ] Ὁ σἈ ΔΉ συ. 
— 10. a-àT] P, Ὁ, Α om. — ib. ag*1] Ὁ navi. — 11. ozag].A om. o. 


Lorsqu'ils furent arrivés à la ville de Qartasó verse nord, ayant * avec eux le 
corps du saint, ils allérent un peu vers l'ouest, mais ils ne trouvérent pas 
assez d'eau pour porter leur bateau. Ils se donnérent beaucoup de peine pour 
trainer eux-mémes le bateau. Ils cherchérent le moyen de faire avancer le 
bateau, mais il ne leur fut pas possible de réussir. Ils furent tristes et conster- 
nés et leur sagesse fit défaut. 

3. — Mais le Seigneur, ami des hommes, qui avait caché les Israélites 
à leurs ennemis, leur avait ouvert un chemin dans la mer Rouge et les avait fait 
passer, cacha le corps de saint Sévére aux Méléciens hérétiques. En effet, ils 
l'avaient hai pendant sa vie et pareillement ils le haissaient aprés sa mort, 
car sa parole tranchait dans leurs coeurs comme un glaive. Alors le Seigneur 
rendit manifeste un miracle. Il fit avancer le bateau un peu dans l'eau, 


IPs τον 27. 


“ χω did 


- Ja mettaient sur les malades et ils étaient zueris, 


[161] LE 40 TAHSCHASCIH. 703 


71g. : "rirlz-l: : emavs : 29?624: : Anh : (Ade : n : moe τ oy, : He o: 
h9"£ZU- :: DA9"ll : Δ: 7"2U- : Ads: OO ATIA OE : n: Fn: 1527 : 
OA'70C9 : aiv : oth : nds : ap: m»: 06A Ὁ ΠΝ τ opm : 
4A: LE - med : oec Ὥμνζ : IPX. τ 0*4. X : od: uM: 
hhn7£C? - 

^. — ae : ἈΠ} Ads: A) Zp] : (ἢ ἐπ" Ὦ 4.1 : £8] : A972" D0- τ: 
Orr: Adel: A7?7"12U- : Ab5.h : 047 : A9" AT-U- : ATH: UA : fl f. 
a]: : 057" A : beni : Ἰγσο νὴ" τ £06 : 0127] : αν ΔΑ : ἢ ACA : ha : 
Orb: Za- : Ame : nn: £4]: Ane : συ. conn: ΟΝ ἈΦ : ^: 
U"n4. : Ann 7€:C? : oernce : 50: £un-97 τ QhV τ. Οὐ ὁ : ATL A 
dvC : A4. : ACD : A9" 740 : T9]: : d 4. F. : A9" Pup: uy 

2^ : oct : Ule : 9"nM : A705 ::: 


1. σ761 O, Α àev1e. — ib. "ini:r] A, P, A uz. — ib. na] O ax. --- ib. ak] 
Ὁ δ΄". — ib. u£5c*] O uc. — 2. 1122] Ὁ 771. — ^. 50,6] 0. A “ην. -- ib. ante 
e» Α add. n. — ib. ee. ea] A om. à. — 0. *fügv] A "et sicz O om h. post 
577/720. P, Ὁ. A add. wps.n. 7. hel: à: Ἀ7 5 Δ χῦύ. 1 PS] P RS9TAOSEUS 2 let; Ὁ 
7" AASLU. : Adel: P8; A nde: : &7"ROSTU : MTS. ib. meqor] A om. ib. Ny" Na] 
Α 774-U- sic ; P, O, A *avns. — ib. ut] P uam, — 8. &ovzpat] P, O, A fSovypat. ὁ. en 
2] P, 0, .A nete. — i$. 1122] O 721. ib. em-fia^] O, A. oma. ib. axce] 0 
flacib. — 9. av : un] P, Ὁ. Α aun. — 10. oerücre] Α (rücr. — ἦς orar] P, 0, A 
D?hgo- sic. — ib. onone] Ὁ onone. — 11. ante a*ca P, Ὁ. A add. χη. — ἰδ. Ny" seo] 
Α Ἀ2 "24: sic; P om. — 12. Amet 7p] P nem τ devra s o ιν ὙΠ Δ. 
"EAST SEU. 1: Aa :73* ; O f£ : pe 1 9" DA à 14:4. τ ΤΩΔΡΟ i omes s aSNo 5 A7" i 
ULP; Α (CHE: Per i ETE 1 9" DA : 44 YS τ XY aSNom iy" le nom propre A s 
Xf"; est en surcharge; un second nom propre A : Affe se trouve sur un grattagre 


pendant sept milles, jusqu'à ce. qu ils parvinssent à l'endroit d'ou ils deébai 
queraient. Puis ils portérent le. corps du saint, l'amenérent au. monaster 
de Zegaàg et le déposerent dans le sanctuaire que le riche Dorothée ava 
construit pour lui. Il y eut une grande joie dans tout le. pays d'Egvpte (Geb 

et surtout dans la ville d'Alexandrie. 

4. — Le Seigneur fit de grands miracles et prodiges par son corps. Ui 
des dents du saint était tombée de sa bouche, pendant qu il était en vie, 1 
moine d'entre les moines du monasteére de Zegág la prit et l'enveloppa dan 
un morceau de soie. Elle devint moyen de guérison pour quiconque avait ui 
maladie. En efTet, les moines eux-mémes l'apportaient à Ia ville d Mesaud 
e Senrneur rendi unt 
Sévére beaucoup plus grand aprés sa mort que [» ndant sa. vii 

(Que sa priere et sa bénédiction soient avee nous, umen 


PATR. OR, — T. XV, — Εἰ ὃ, 


704 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [162] 


1. — efr: : ot : hoófl : AóZ4. : fef : T5 : AD : 3.4. γνὴ : UP 
ἀλλή : HU, : AY? ECQ :: ΘΔ: τ A9" TAdas- : ΔΑ τ AA pe: E 1: 

2. — A9" €^ : "I M : S : eve : "ICA : OYLA : ü]aovT- : 02A 
(νἀ : A9" : 451 : ΠΦΤΔΊΤ ::: 

A? AfiduC : €9" ht : 12a f-av- : Ads zU- τ A777 


1. — etit: : 0T : hófl : AóZ4.: fef : 954 : AE : ΑΛ ἢ : n: 
$20: ΠΤ λυ : ev*PA, : cb ::: 

2, — qr : fe : Ae : P354 : n? : A7" (HA : UTI, : "14. s apa : 
AA(U- : 5,42€ : Οὗ σῇ : AAav- : €-q : OAM τ Tr : 0-5 : Π 14 : "26a : 
am : 4, U* : Δ. Aldi : d E4- V. : 0A, : Avav- : DAE s Om : (Lh? : 


1. ΦΗΜΊ: : owr : nón] Ὁ Φηῤη : ΠΗῚ: : ovr. — ib. 50] P om. — ib. zh47ren] P, O n. 
q7:*0; Α “αν. — 2. APUUnA$as] Α C wUeDA4ee. sic; Ὁ AQUUeA$ae. — db. AAT τ 
AA«r] P, Ὁ, A anf : 8,27 : ἀλη. — ib. X] A E. — 3. ev] A. fmavT. — ^. aA 
251 P, O, A Ἀφ" 6:14. — ib. q**] O om. — ib. tr] O, Α fbr. — 5. "HA 
flh.c — n7b7] P a"mnmLwüdc: e29"acC  ΠΆΛΡῚ : ATTRAUT :onggeie : Δόδαν : ^02"; Ὁ Δ, 
fc: e2"uc : [n] Aat : A«de : Τῶι : avg : δον : 507? : A7L"r ; A ATI C: 
e3"du? : flANek : [0] eviv : 9^ n7 : hm. — 0. 30 : z4$APn] P z449àh : 2e, O χρλρῇ : 
ΟΡ; Α n0: χρῇ : Ag. — 7. ovd] Ὁ, A ap, — 8. fü : Ag : obs] À om. o; 

O0 om. — ib. *q2-] Α «12-; Α c. — 9. 0-47 : no2] O 0-47 : 014; Α ἈΦ ΠΟΛΎ : sic υἹᾷ. 
— 10. en,n7 : ὄσσοις : Ag τ On : fli" τ *(Le : (Ar : op] P, 0, Α onAfav- : arie: 
(4. : navnl τ fizst7r τ OfLe : (LÀ noe τ unm s ede) lar : nnent- : oAg : (0 oAg; Α 
aye) amr τ (LÀ op). 


2. Monr p'AnBA THEÉOPHANE, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE, 


1. Incipit. — 2. Assassinat d'Abba Théophane. 


^ 


1. — En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba 'Théophane (Tà'ofànyos), 
patriarehe. de la ville. d'Alexandrie ('Eskendryà). Il. est du nombre des 
patriarches le soixantiéóme. 

2. — Aprés qu'il eut siégé sur le siége de Mare (Márqos), l'évangéliste, 


pendant quatre ans et six mois, il mourut assassiné. 
Que le Seigneur ait pitié de nous par la priére de ses saints. Ámen. 


3. Monr ΡῈ samvT Nicoras, ÉvÉQUE DE MYRE. 
1. Incipit. — 2. Origine de saint Nicolas. — 3. Son róle au concile de Nicée. — 4. Sa mort. 


|l. — En ee jour aussi mourut le Pére saint et juste Nicolas (Niqolàwos), 
évéque. Ce nom signifie littéralement vainqueur du peuple. 
2. — Ce Pére juste et saint était des gens de la ville de Myre (Mirá). 


Le nom de son pére était Epiphane ('Epifànyos); le nom de sa mére était 
Yonà. 115 étaient riches dans la ville de Myre. Ils craignaient le Seigneur 


E- - : 
[163] LE 10 TAIISCHASCIH. γι 


0, LH ri" . Li - " 

— "LE. : (nrbe : ane : avpé τ ΨΥ : oet Odso- τ “ἢ τ Ἀ ἽΝ AG : 
he» : (Uftav- : DAE. τ 0-7 ub. : (I: : 0g CD: flbvav- z: mpm s: pne» : 
WAÜA : DAE: : Aüh : AUT : 0442, : A9"zU'av- : L0IL : AE τ 044. : 
h9"5vLip τ DAE :: 

| * 

5 9. — "PAP : 0£- : ax : 0,1. : do τ on: ATLAS Ὁ 

h' 6G: : heo» : &£n- : A02 : 9e : artt : ὁ : VEgemp oz ane : 

t eR de: qb : Aüh : Ae» : AT«A τ ἈΠ ΠΣ τ AS PATE 

1 4h : OAULT? : Adümv?mn : YBRA - AES Ἢ ODAOqWAe- : Nae 

| 

1. o gnT(470] P oend-td70:; Ὁ ontdtdr0s. - 2. post oAe P, Ὁ. A add. wr 
ib. mgrZzDp]4«] P, 0, A ome pmo. ib. ar i vovy : mena] P oyünz : mena; 0, A 

: 07(04. : ΗΝ ΠΛ. — 3. 0:584 — A£r] P, O, A φ;"λά. : (O ms.) Sy χυ σον i (P omma συ. 

7.1. : 08, &. — ib. T comble en partie la lacune de A (T incip. fol. 119 v* δ᾽ : [3]A4. » o» 
ON, U'av- : 1H. : (E : 04n(10- : ἈΦ : DAE s D : hog. ν᾿ Too : σου Ὑ i Ἀ 7 5}. 1 τς A 

| Ud: : flavPoNU'av- 1 07187- : MALA : ΠΤ : DAR s 09" OT i δἰ NTLE à sic ΡΟΝ 1 NTTILITL 

| C 1: AO*A 1: AóAU'av- : sc amuUflao- : AT" : pes i z4APAD ὁ 5/6 ez s TA s T defic.; dix 
premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 119 ν᾽ bj; (T /ncip. fol. 120 r^ ἃ 

^T : S/C DavqQA : sic T9"U£, : To : 2 Ὁ : 7h κα (T : WCDHz en s mde» iX ey o για s 

|^ sic g9nn: 127704. : av"rg qr τ sic mmyy : ov"rpà : sie avt à ec : Wi7 : AE 0 NE 

0.1 ἈΠ: 9"ZT: ΠῚ τ mdT22g08: "rcd: : 5S i αν} o: mos: eco te: boe i d defe; 

neuf premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 120 r^ ἃ [ incip. fol. 120 

V" b) £N : ZA? : 0xhav4. : Tav : ec : ZONE : ἈΠ : SCHO : WCDR 8 77 2 ἢν 4A 

D »“, sic QULTo 1 AUI : 4A : ^05 : 017, : "LZ. 5 077" ΡΖ : ^g i siC σοῦ «7h à A Pb Am es 

f: nU, τ A7"^0 : sic mp2 s SiC ΘᾺ συν : s/C AW Avao- : yov : ἡ ἢ defic. ; neuf premieres 

| lignes, non endommagées par le feu, du fol. 120 v^ b. ib. ad4elA. τ N97. : ἀν 

ὃ 

' 


P 


^ 


P, 0, A ΦΦΉΛ. : (O o4-fi0) Th. : fzms s arte. — 5. χφλρὴ] A 0e fol. 96 r ἃ de fol 
précédent a été arraché, cf. p. 165, note 6) commence ainsi : à :» z4^»h : er : att 
O0 *^»n. — ib. ege] O om. — ib. av : masc] P. Ὁ. A. osonpofnac. 6. Nt 
& : nov] P, Ὁ, Α Ἀγ : opt : mov, ib. ραν] A en surcharge. ib. an] P, O, A 
TÀrg. — 7. at] O om. — ib. 49i] Οὐ om. ib, ἈΝΠῊ : ev] P, O, om. Ne, 5. w^ 
4] P on"rypp sic; 0, A eonrrv. ib. "pr ] P,0, A om. 


ἢ 
: 
— extrémement. Ils n'avaient pas d'enfant. Ils étaient dans une grande t 


E ce sujet. Continuellement ils priatent οἱ suppliaient le Seigneur di leur donnei 


un fils, afin qu'ils DIU réjouissenl de lui et qu'il héritàt. de leurs rii 


Ils furent ainsi sans enfant, jusqu'à ee qu'ils vieillissent et. qui poqu 
d'avoir un fils fàt passée pour eux. Ils désespéraient de demand 
3. — * Dioclétien mit saint Nicolas en prison. Mars le Ὁ 
[ afin qu'il devint un grand. rameau de l'arbre de la for. fi lemewut 
jusqu'à ee que le Seigneur eüt fait disparaitre: Diocletien (Divo 
el οὐ! préposé Constantin (Quastantinos), l'empereur. Juste. Gonstanti 
sortir tous les confesseurs des prisons, C: unt sorlit. de prison, étant d 


706 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [164] 


av- : q-AUTIT8 : Ἀ9 0 : Ag : qo: 0O0RXA : WEE: 054: A97 
"PAdao- : ODUMOÓA : Οὐ : due : 006: AH : 6727 ov- : ΛΑΙΉ ἢ : ἢ 
ao : €A720- : (9 : V£OIS" : CIT : AD : Ao : T2. : "01402 : 7 
fl. : Ah : fT : PCETOX : ΠυΊς : zt? : on : rr : ἈΏ : Ads : À 
g"ZU'av- : (1602 : AAC£-Dn : 0Ao0-1ll : 041? : Οὗ ΒΡ. :: 

^. — afl : 4. Roo : Wr : 54 : 1&7 : 024 : (95,4 : ZA : il: 
A7 Ads : A9"€4 : $04 : 4 : συ : n2. : 42h89 : nf 4 E. E : 
h9"oj : σι" τς TO : τ: : 09ÓÀ : mEOT : d: tav iz 

ἈΠ.  ὭσνΣ : &9"ché^ : (1&7 : ATL : 0A7LY : Ag? : AgT-7 ::: 


1. Ἀ95 ων} : ifle : 4900] Α 25 est en surcharge; P, 0, A y"t.r : 49m. — 75. oo 
Ac Upek : PAh — aeaT o: fade] P? Ὁ. Α o77nArav- : (A. 03"hAU-) 10-0 : χφλρὴ : (0 
qIpAP) arti : (P. o7) oit : fd. τ iàA7". — 2. a4] T incip. — 2-3. aarti — ἈΠῈ] 
P, 0, A, T veis : cro : (0 croür) atov- : mak : mov : £A750- : (LÀ. fA) 0m. — 
3-4. e7^0Z : -02»] À "I^flc : sic γῆ); O| "1^nZ : 7-02,; LA. 7-09, : 77502 : 7409, sic. — 
A. A : $AaT] O, Α AU : An. — ib. 007] A om. e; T aut. — ^-5. Nfl : Wh. : 7 
3"&y'av-] T 9"hA.v'av-. 5. a0A : AnhCfhn : oo] P oxo-1 : ow : A&ce*n; Ὁ om. As 
C£ : oo. — 6. 0r] P, 0, A, T om. — ib. post ?&n P, Ὁ. A add. ?44»n (0 z^» 
n); T defíic. (variantes tirées des neuf premiéres lignes, non endommagées par le feu, du 
fol. 121 r" a). — i^. ante &aa A add. e. — 7. 4f : av'5nz] P, O fnav'ynZz. — ib. wA. : 42h 
4] O »Aà : 420: $09 sic. — ib. nga eae] O ngagea: sic.— 8. an : T — ii : *av3] 
AA anb : nag. — 9. A"vlld.c — Aen : aen] P nent : Pelr : TU: 7"nà : "rj 
PP: RUE : Aa : 5897; Ὁ ΠῚ : pere - Τυλ' : Δ : 84. : TOAE : aga : anna : 
"A7" : Ἀπ ἢ; aprés le nom propre 4A : ave:4'7, la lettre * est ajoutée, mais deux petits 
traits, l'un au-dessus et l'autre au-dessous du ἡ. indiquent que cette lettre doit étre 
considérée comme biffée; A nmt : el :T VM: 97a 1 d: i ἢ Δ : XU: ASA : 507"; 
le nom propre i^a : *e* se trouve sur un grattage; un second nom propre TO : n£- 


est en surcharge. 


nombre des confesseurs. Il retourna à son pays et continua à enseigner le 
peuple, afin qu'il füt ferme dans la foi droite, jusqu'à ce que se réunit l'as- 
semblée du concile des trois cent dix-huit évéques dans la ville de Nicée 
(Niqyà). Ce Pére fut l'un d'eux. Il reprit Arius ('Aryos), l'excommunia, le 
maudit et le chassa. 

^. — Lorsque ce saint eut terminé son combat et eut. gardé son troupeau, 
il émigra vers le Seigneur, aprés avoir siégé sur le siége épiscopal plus de 
quarante ans. Tous les jours de sa vie sont de quatre-vingts ans. 

Que le Seigneur ait pitié de nous par sa priere. Amen. Amen. Ainsi soit-il. 


Ainsi soit-il. 


5 


LE 40 TAHSCHASCH. 707 


II. — Revision ou Vulgate. 


(^7" : X del : 272h : flóNT : opp - 

Ol: : ἐν : 701127 : Ue τ Ao : APR : ΔἹ: 
^qTCh : 0ÀO0- : (là gd. τ Vgmmmq top] 

na £4 : ΠΡ, ἢ : A9"AnSzh : Adel: s 

5 £j : ἥνσυ-σ)  : mr : AO : 99 : € 


C M9? : Δ : ΔΙ. 4.9 -ὴ : (04 - 
h9""r-AT. : ἈΛΔΊ : Az 
117"hAÀ : ἀφίῃ : ἈΏ : 074490 : AZ: 
9I" hi, : h9719P€ : 09h : AX Ed - 
10 heo» : e PÓA? : Th : (lU : Am :: 


26. Avena] Ὁ Δ’. 4. ὌΡ Α ASsPRaUen. 7. “Δ 41} LA As 8. αχφλρὴ]Ἱ O, A 
at ^pn. —9. g^r/"h2] O eoim. — ἐδ. 75 7 ΦΥ] O Snare: A ONymmiyT 0 c ngopeuhi] 
P og" sic; Ὁ ogrpaz. — 10. Yt] Α om. ib. Whhdf] A. Aw. 


[ 
3 
| II. — Revision ou Vulgate. 
4. SALAM A LA TmaNstATION DU CORPS DE SEVERE, PATRIARCHE D ALEXANDRI 
Salut à l'arrivée de ton corps en ce jour, 

Car on l'a apporté, afin qu'il se trouve au. monastere de Zegàr, 
Sévére, destructeur de l'hérétique par le glaive de la foi. 

. Une de tes dents qui était tombée pendant ta vie 

| Est devenue elle-mémoe la guérison des malades jusqu à aujourd' hu 


5. SALAM ^4 Anna TukoPHANE, PATRIARCHE D ArkENANDIBI 


Je dis salut et encore salut à Théophane, 

Que l'on compte au nombre des patriarches 

Et qui est voisin de Sévére, le Pére, et de Nicolas, 

Qu'il m'arrache à mes biens et me réveille par sa satinteté 


Car j'aài consumé tous mes jours dans la paresse 


* P. 


106 r? b. 


* p, 


106 r* b. 


708 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [166] 


In ((] : Aheo4. : σι : Ado: : συΐ- : 07184, : 09m OA av- : 
OAUT : ἀπά. : οὐ... : ἢλιδ : FAT DAE : 0A9"&A; τ 0NT : 
T-"IUÀ : ATL AT DC : AO0-À : AófsU'av- : ΘΠ αυ- : 17 : 5.40 : 2449? n: 
OCU?- : 5. : 4h : m:2.o» : aonusT : "bu : TT : 0,4: RE - 

2. — aMm-AL : fd : T OAE. : 7277: moo : TARDA : (efrA : ema : 
etr : 0€A9"C : (TE : lATET : ETRAS τ ATL : AE zs oui: gan 
(l- : AT : Aav- : A7 : θα" : ΗΠ ὙΠ : 715. : 00 : ch : ognz"T : 
finr: : hoo : aA - δ᾿ : σοφὰ : ih Park : A Pi: : HA?A : A?"TP 
ὦ : 9"?nc : neo x 


1. ^av-7r:] la derniére ligne de A se termine ainsi : Of : XAav4. : Tia» : ^ev-; puis il 
yaune brusque solution de continuité; environ quatre colonnes font défaut : un fol. a 
dü étre arraché ou perdu. — i5. avw] O ew. — 2. oe] P om. o. — ib. na] O 
PURA. — 16. Δ. Ὁ 87h46; Α NUTLC. — 9. TUlua] O, Α 1" Δη. — ib. ACA] A om. — 
ib. n"rF] A. rk. — ib. 358.8] 0, A ips... — 3-^. z4^9n : oZüe- : $.].A 0m. — ^. of 
£n] Ὁ. Α onc. — 5. oat] Ὁ 0m. o. — 7. n7] Ὁ xar. — i. e714e] O eere. — 
ib. 4-1] O 0; .A 0. — ib. amd] Ὁ naamdzk. — ib. ognzr] O ognzr; A eng. — 
8. aT] A 0m. — ib. ante gat: O add. o, — 8-0. 3974] O om. 7". 


6. FnaGMENT PROPRE DE LA MonT ΡῈ sarvT Nicoras, ÉvÉQUE DE Mynmr. 


1. Naissance de saint Nicolas. — 2. Dés son arrivée au monde, il manifeste des signes de 
sainteté. — 3. Il s'abstient de teter, le mercredi et le vendredi. — ^. Il est ordonné 
diacre. — 5. Il se fait moine et est ordonné prétre. — 6. 1] posséde le don des miracles. 
— 7. ll dote quatre jeunes filles, afin de les empécher de se livrer à la débauche. 
— 8. Il chasse les démons et guérit les malades. — 9. ll a une premiére vision au 
sujet de sa prochaine élévation à l'épiscopat. — 10. Il a une seconde vision. — 11. 1l 
est nommé évéque de Myre. — 12. Il est jeté en prison sur l'ordre de Dioclétien. 


1. — Lorsque les parents de saint Nicolas surent qu'ils étaient stériles, que 
leurs jours de fécondité étaient passés et qu'ils avaient extrómement vieilli, 
ils cessérent de demander un enfant. Depuis ce jour-là le Seigneur Trés-Haut 
fut clément envers eux. Il leur donna saint Nicolas (Niqolàwos). Il le rendit 
saint, béni et parfait. Il manifesta en lui le commencement de la pratique de 
la sainteté. 

2. — Lui-méme, lorsqu'il fut né, se leva et se tint debout*au milieu des 
gens pendant deux heures. Il montrait par là son érection pour la pratique 
de la justice. A l'époque ou il tetait les mamelles de sa mére, il ne tetait 
que la seule mamelle droite. Il manifestait par là que lui-méme, tous les 
jours de sa vie, ne boirait qu'à la source des ceuvres droites. 


[167] LE 40 TAHSCHASCIH. 7 


9, — (AO : PS i ἈΦΩΡΊ τ Ἀ9η ἩΝχῆ. : Doo : amd: s Πῤ Δ΄ : 90 
fl : 0(1c-ó : ἅς θη" : ATOT: : ao : ΠΑ ΠΑ : (1. : üt 1 σον ἐκ Ὁ 
: ^. — enl : n? : OM : 75. : Oo(qu-2 : AQTU : Ae39?pC : aud : 
AI : £r F?ZUC : how? : S. τ LE. : AT: 01 τ &e9?)4. s 0 
(IA : 0mPÓA : T 2"U£ : ey τ Ἴ 9707} τ 0 : (-F : ncot;e? : ?£u 
To: dug : 5 0475 s om, : gran : 097704. : a^ d ἢ 917" τ 

). — OA9"1l : σνγῃνἢ : ax : £C: my : (AE, : A70 : ἈΠ 0»: 
Al : 9521 : (d: : ovk: ἥὅηδ : 2E£A τ αὐ} 1 a»: FC: θῇ, 
€ : 2E : 0A CD : (HA c apBROAR. : eod. : noy. : ox: 
WHETMOC : ARE: cp : Τιρβισο : 0A: ἈΉΝ : 0 $PbAU- : DUTIES 

6. — exDUf : ἈΝ}. A T.C : 22 : 0D : ome: 1.95 2.1: : (ἢ ἐπ ἡ Ὦ 4. τ a 
1 ἀμ : ΣΡ s av τ WA : θρ, 74 Ἴ0 τ TA?" ZEU- : aoo aps 1 mo s: es 
"T4 : m : ATLC : ose : τ : om : hgmd: s 0A) EL rA 
ΔΊ : ££. Aa : "nop : ὙΜΠΉΓ( : ὙΠ : A9" : HU : Vh gau 


2. oflct-ó] A om. n. — ib. n emtr] A x eavaxs(s, — i5. mu] Ὁ om l. ene 
9] O oovma-p»; A aovmp. — ib. nq] A nv. ^. grUhoc)] O ρ σους. — i5. £v 
“01 Ὁ gTauc. — 5. ante oi Α add. fn. 5-0. dev: 0] A om. 6. &e£*] 0 
ἀρᾷ). — ib. av^gaqrr] LA. ov7iaqer, — 8-9. θην. T 2e] O ^ne: d»oev; AÀ oom. onr. 


— 9. post mroAge Α add. Wy"wWr. — 10. xev] P nep. ib. 4&0] O, A φὰὰλ 
ib. Xa : “συ O iog"evp; A qoe, — 11. eoppn] A om. e copulatif. ib. a 
4] Α ofüZ. — 11-12. oa-0] P oo, — 12-13. e*0n] O evan sic. 13. μα» ἢ Ὁ} A 


(ond. — 13-14. 072" 2 : AOI — ἼΠΦ᾿ fl ea] O om. — 1^. ^nmc] A vc : vm 


- 


᾿Ξ TI aecomplii les canons des Apoótres, dés son enfance. En elTet, lui- 
méme, le jour du vendredi et le mercredi, ne tetait les mamelles de sa mere 
qu'au moment de la neuviéme heure du jour. 

^. — Lorsqu'il fut tout jeune, ses parents le remirent à un maiti 
ll continua à étre instruit par l'Esprit-Saint extrómement, en. méme ἢ 


qu'il était instruit par son maitre. En peu de jours, il apprit tout Lens 


ment et toute la loi de l'Église sainte. ΠΠ fut. ordonne diac Il pro 
dans les exercices spirituels. 
5. — Puis il se fit moine dans un monastere. dans lequel le fils du ! 


de son pére était supérieur. Co saint pratiqua dans ee monastér 


ascése. Les simples humains ne peuvent pas faire ainsi. Parce q | 

unue grande saintetéó, iu fut ordonné prétre, alors qu il était de dis 
6. — Le Seigneur lui donna une grande grác | 

miracles ΟἹ de prodiges ΟἹ la guérison des m adi Gu 


raconter ses miracles et ses prodiges, qui s'aeerurent ehaqui 
lieu, pendant sa vie οἱ apres sa mort? Il nous faut '* mentionner ἢ [u ΠῚ 
de ceux qu'il a faits pendant sa vie. 


710 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [108] 


7. — Qum-A'l:h, : Ane» : 0f : ΠΠ}14- : &flAd, : Ωὐδὰ ΟἿ 725 6 ἦς : E^ : 
gquQUA : DAS : qe: 29€ : on : e : Anh : A Zh : An : HEOOE τ ἡ ὦ 
? : ONT : DUATPU- : üATAE : DAUA : 05AÀZ. : "18. : (rnàf7 : 0A, 0T 
Qüf'z : Acv'-4, : A9" (HA : ATET : 778,17 : OAIGA?- : ἤθη : mas : cn- 
ὦ : heo» : &IC : 0,1 : n0-e7 : orn : AG0-e€ : ardt : neo : ; 
£19" : flr : oe Cie : (Lh? : 0,6 : APASU- : A9"lav-- : wd : 
Ad]: : ATL AT duC : Ad S. : ZA? Dn : HUAE : ΠΈ : axe: A, : ΟἾΔ᾿ 
h : 54 : £449 : ΠΔΔι : Οὐ Δ A : $4990 : OC : A979? : A(-U- : 040, 
Ac : ll0Cp s Ag" συν : FLA : Ah : 071, : xn τ (ek : AO τ ἢ 
An, s Ol : dh : AT: AG, : A9" 79 Pav- : Zh : aT : oco : arb, τὸ 
Δάν : ΠῈ τ 0€ : 47 : oADT D : ART : ΤΑυφ : ME : ΘὨσηυ- : 
hofl : 034, : ΛΈ: $996: Cdp : 5710 : DAOT?ÓO : ABAAT : oil s 
αὐ ῥα : 070 : M : 54 : $550 τ 0C : 000 : 007 : A : n9: Ad, : 


2. v] O, Α om. — ib. 35e] P om.; O γῆ. — ib. nenn] P xen; A ^en. — 
ib. uevae] P ngang sic; A om. — 3. oavs»] Ὁ φῶυφ. — ib. osa] .A oz84.. — 
ib. 13] O 0m. — 3-^. on, gara : aov] P on gti? : aav; O on ea-üf : av 
TU. — ^. A?"(ü5] A. 0m. Xy? — I5. "rg Ἢ] Α reo. — ἰδ. aat : agam] O onn? : 
ügm"7; A oun? : agam". — ib. post agam Ὁ add. vk. — 5. T] .A n. — ἰδ. og"rtc] : 
A oerüc". — ib. naive] Ὁ üón PAS ; Α hn PAS. — 6. oecnfi] ρα. — 7. he] 
AA om. — ib. ΟἽ] Α ΟἹ το». — 8. 9&0] Α om. — ib. y] O om. — ib. »nv] 0 
ἌΠΡυ". — 9. e12] .A eri: eZ. — 10. o^ : 8.] A om. — ib. n0] .A onn. — 
ib. ax] Ὁ. Α ow. — ib. oco] Ὁ ocb. — 11. ὠνῇ} Ὁ 05MTTAPOCP sic. — 
D. ΔΤ] Ὁ om. a. — ib. τυ Α πλῷ szc. — 12. non] O om. — ib. enxivr?Pan] O o5 
Poe. — 10. Δ Δ" Ὁ ànA. — 13. ante n7 A add. e. — ib. ante “Νὰ, O, A add. aw. 


7. — M y avait dans sa ville un homme riche. Aprés de nombreux jours, 
toutes ses richesses disparurent. Il devint pauvre, au point qu'il ne trouvait 
pas pour lui-méme la nourriture journaliére avec laquelle se nourrir. Il avait 
quatre filles. Elles avaient grandi et l'époque de leur mariage était passée. 
Mais il ne les maria à aueun homme à cause de leur pauvreté. Satan 
(Saytán) lui suggéra une pensée impure : faire une maison de pros- 
ütution et y mettre ses quatre filles, afin qu'elles forniquassent pour 
un salaire et qu'il trouvàt sa nourriture et la nourriture de ses filles par la 
débauche. Le Seigneur révéla à saint Nicolas ce à quoi cet homme avait 
songé. Saint Nicolas se leva la nuit. Il prit cent deniers d'or de son patri- 
moine et les serra dans un morceau d'étoffe. Avant que le matin brillát, 
il les jeta dans la maison de cet homme. Lorsque cet homme fut éveillé de son 
sommeil, il trouva cet or. Il s'en réjouit d'une grande joie. 1] maria sa fille 
ainée. Pareillement, Nicolas |ui jeta cent deniers d'or une deuxiéme 
fois. Cet homme maria sa deuxiéme fille. Une troisiéme fois le saint 


[169] LE 40 TAHSCHASCH dr 


"7a : 0/7: AT: (Ὁ : A^ : mop : h9"(b-: : heo» : FEChE s: o: 
noc : OC? s 00 : 65 : chp : ΛΦΑ ἢ : χφλρὴ : ANZ : hoo : δ». 
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8. — 0A" : (i£.F.av- : 4 4A9p : A gm : Qe τ x9" ^64 : ez: 
(MÀ : 0A" : ÓDO- : Wir : €7. : mp4 gao- : 0 enacrproo- : Att - 
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). — ἾΦΙ σοι : &upe9? : AÀQ : ΠᾺΡ : ZA nno» : eM: Θἢ Ὁ, : 


1. "rdh] O "r4; LÀ b. — ib. oT] P ot. 1-2. ^^ 1 ^ 74 : oce] 0, A 

om. — 2. ante Znt Α add. e, — 2-3. oT] Ὁ om. 3. 1e] P o4. 5. Πσν Rs 
ἢ“ 10] Α nac] er τ συγ]. — 6. axi cms] LA om. ib. Mhhev] A. naar. 
ib. ante ^"nc Ὁ, Α add. me», — ib. z^. : en"tAUF] Α δ δ 5 ohzn. 
8. 14^9»n] Ὁ z»^»n. — /b. 4m: 7] P, Ὁ rv. ib. 4:9] O, Α om. ü. ww] 
O wn. — ib. oegnargov-] O ognm£ov-, — 10-11. "ynd : «S: js] O od s en 
AA “δὴ: . rds. — 11. 02270] Ὁ onx0; A onxn. ib. yw] O arn. — i^, Ny] 
O ^7"zwaev-, — ib. 1641 O wrcé.. — 13. 07,7" 9o] P 0374 go sic, ib, 4&2] P om.; 
A AD: $n. 


lui jeta cent deniers d'or. Mais lorsqu'il les lui jeta, l'homme était. éveilli 
ll ne prit pas l'or, mais il sortit de sa maison, pour voir qui était celui 
qui lui jetait l'or. Lorsqu'il fut sorti, il trouva saint Nicolas. ll sut. que e etait 
lui qui* lui avait jeté l'or trois fois. Aussitót cet. homme se prosterna 


devant lui, à ses pieds, le remercia beaucoup et lui dit : « Ta ré ompens« 
sera grande dans le royaume des cieux, car tu m'as sauvé du manque 
d'argent et de la chute dans le péché que javais songé à commettre, » Il 
maria ses filles, la quatriéme et la troisiéme. 

8. — Puis Nicolas chassa de nombreux démons de beaucoup de gen 
et d'arbres, dans lesquels ils habitaient pour égarer les gens. Ge saint 
guérit beaucoup de malades. Il bénit quelques morceaux de pain 
rassasia beaucoup de gens. lls prirent ee qui resta de ee pain et il 


trouveérent beaucoup plus qu il n'y en avait auparavant 
9. — Avant qu il füt institué évéque, il eut une vision ll v avait 


comme un grand siége dressé, De magniliques vétement sücerdotaux 


* p 


106 v? b. 


XD 
106 v? b. 


712 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [170] 


IC : GAAnü : nuTT : n(I-C : 9" δου. : mneo : ζῆ, : "67599 : ena» : 
Afin : Wr: AAnd : anc: 5n: efc :: 

I0. — ehofl : CA€ : (IDAAT. : (eA : heo» : ATI MATT? : 07099" : ὦ 
U(-F. : Acn : QUTT : A7 AT : ἢ Τὼ : oU : ΟἽ, ἃ : 


Ι1. — efl : q"T : ak: A: 420 τ ue : "LZ: ADTCR : om : 


A'hh : ATlILAUdsC : AP - AAMYT τ HUT, : (ἢ : amie : T : 4. 
n: £449 n : DAmedM : nq" : 059960» : off : ih : AL : AAT: γ]{5 αν- : 
Ah A. : λΔΊ τ HCA? : 0A9"- : no» : €A^d: : ZAE τ mr T : A?"70 : Δ} ἃ 
fld C 5 007" τ AP. : Z4APDn : ULT? : A, : 426: A0A : υἹΖ : "LZ- 

12. — A9" £4 : ^49 T : a OA : γι» : 4 ? PATE D : Dh, : 0A77À 
h : mPJ-T. : Alto : At-Avov- : (HflA : nao : ?9"A0- : AmP 2T τ 067 : 
hzneo- : Mdb: σον ρον : 009"5 : ILGU- : AWTE : 954 : 0520 : 


1. "t-c] Ὁ om. — ib. g^nav] Ὁ 2»a&. — ib. onav] Α om. — ib. n4] O om.; A 
dittologie. — ib. ng-v] O, .A nenas. — 2. onc] P, Ὁ σνης. — 3. ümAXF] A. nma. 
— ib. nw" ΝΜ τ "1ce77"] P espace blanc laissé pour l'insertion en caractéres rouges 
du nom propre *yceg9"; Α A"IWwE,: PBEeWr: eA: σἼ 1,095. — 3-^. φυῇ} O add. 
o copulatif. — ^. Afia] Α Ana. — 5. a-At] O0, Α om. — 6-7. 3*&i] Α om. — 
7. 14aPn] O χρῇ, — ib. on7»àà-] Ὁ on9"A$ sic. — ib. ang»ane s anf : Tb] Α om. 
— ib. oon] Ὁ onn. — 7-8. A : AAWT : γ͵σος : ASA: £AAT να ΠᾺΡ] Δ ovo : Δα: 
AAAT : ΠΑΡ’. — 8-9. a7" — A"HHWc] 0, Α on277 : (LÀ. an2") Tvao- : eAT τ ZA? : 
OAAOS4. τ Tao : QD: Δ, τ (Ὁ ZA?) "PR: ἈΞ ἼΠ : AUHAT : Wc : (4 ἈΠ, Π4..6). — 
9. o77"5] O, Α ap. — ib. 2459n] O χρῇ. — ib. An : $30] A 0m. — 10-11. o2" 
ΔῊ] Ὁ. Α on7"^n sic. — 11. mpy-T] Ὁ mracsr. — ib. inp27r] O, A mpa-r. — ib. onn] 
A eff. — 12. n:5nav-] O winnav-, — 0. ΔΉ τ 88] LÀ. Mn. — ib. onn] P 05:1; 0 
oA. 


étaient sur ce siége. Ill y avait aussi comme un homme lumineux qui lui 
disait : « Revéts ces habits et assieds-toi sur ce siege ». 

I0. — De nouveau, il vit, au cours d'une autre nuit, que Notre-Dame Marie 
(Màryàm) lui donnait des vétements sacerdotaux et que Notre-Seigneur le 
Christ lui donnait un évangile. 


11. — Lorsque mourut l'évéque dela ville de Myre, un ange * du Seigneur 


apparut au patriarche de la ville de Rome (Romé). Il lui exposa au sujet de saint: 


Nicolas. Il lui fit connaitre son nom et son aspect. Lorsque le patriarche fut 
éveillé, il exposa aux évéques ce qu'il avait vu. Ils erurent. que cette vision 
était arrivée de la part du Seigneur. Il prit saint Nicolas et l'institua évéque 
de la ville.de Myre. 

12. — Peu de jours aprés, régna Dioclétien (Diyogletyános), l'impie. Il 
rendait le culte aux idoles. Il ordonna à tous les cens de rendre le culte aux 
idoles. Aussitót il arréta beaucoup de fidéles. Il apprit la renommée de ce 


zt 


—T 


[171] LE 40 TAHSCHASCH. 713 


(Dey : WUk: OE : 115. ore]: DATM NI τ ACH * COD : PA 
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2. — arr : Τ πὴ : ἈΦ ΔΝ : n(Aa7 τ ΘΔ : 77? : Eas : AnC : 
"re : 4C : 71€ : Ar : oh τ ARTIATUTE : 0. : FADnO : A70 : ΔᾺ Ἵ 


1. "LAT : nf : ncaga] O om. neon. 2. A7"ix] O Workrov-, 5. ΔΛ’ 
O Δ» λρῆὴ. — ib. ὙΠῸ s Tog0] Ὁ mnrogó; A Ws Top. 6. 9147 O no«. si 
7. M15] Ὁ fin: LA. irf. — ib. ocu] LA onto. 9. gar] O iat. I0. nan] 0 
om. — 11. am"rk] Α om. o. — ib. 40c] Ὁ aec sic. 12, "rkw] P "rn h. post 


ANULO O0, Α add. ΖΚ ΔῊ. 


saint. Il l'arréta et le supplicia de grands supplices, pendant de nom- 
breuses années. Mais Notre-Seigneur Jésus-Christ le fortifia, lui donna 
courage, le protégea des supplices et le suscita sain et sauf, sans lésion. 
Lorsque Dioclétien fut fatigué de supplieier saint. Nicolas, il le mit en 
prison. 

Salut à Nicolas dont la mémoire est célébrée 

A Myre, sa ville. 
. Les gens ont été stupéfaits et ses coneitoyens. ont été étonnés, 

Lorsqu'ils le virent, le jour oü il naquit, 

Se tenir debout, pendant deux heures, sur ses pieds. 


7. ManrTYnRE DES saiNTS Tuarassk kr Lazani 


1. Incipit. — 2. Supplices et mort de saint Thalasse. |. Martyre de saint I 

|l. — En ce jour aussi furent martyrs Thalasse (Taláàses; et Lazai ΑἹ 
'àzár). 

2. — 'Thalasse était des gens de Babylone (Bábilon;, du ! d 
Ninive (Nanawe). Sapor (Θὰ ον). roi de Perse (Fàr lui dit Md leu et 
sacrifie aux dieux. » Thalasse dit : « Pour moi, j'adore le Seigneur ΟἹ | 


* ps 


TOVST* ἃ. 


* p» 
17:19. 8- 


714 LE LIVRE. DU SYNAXAIRE. [172] 


"ΠΛ : AO1£ : D : AwnO- : AD : x : ἀκ s AI : nc : 
99" Ah. : ao PH : ΡΟ, : neo» : ΘΠ : AT Aün : 00 : A.Z.CY : A9""T7IC 
9"]: : Anl : €4zUq9 : ῷ "4.1 : ADD : $14: 21: s E.A : v : TA 
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AATIATTT : Of : 2f? : (LE. : Dioq5 : AATIATIE : 00-2 : f : on 
T: ACT s 04.,2av- : (99Pav- : (liae, « 

qrüASUa- : (Uc : 9?DhÀ : &de4- : n1ov7564.n : 5h : δον : 499? - 

(1^9? : Anav- : AA : v4: τ 


1. ^4à72 €] P *a7£; Α ong. — ib. hav : ak : ἀπ] Ὁ. Α om. — ib. ante anc 
A add. "rj. — 2. ante αν». T O, Α add. We. — ib. avari] LA συφ» T sic. — ib. gay] 
O ραευ-. — ib. Ἀ ΚΟΥ] O om. n. — 2-3. 47" 711,95} O Ἀ925 1:12 C4: ; LÀ. 951: 125 CF. — 
3. τῷ»... Ὁ om. $$; Α ἔφ, ρ "τ. — ib. avr] Ὁ avpboA. — ib. v-0] A "roro. — ^. fav : 
JC: : ATUETEE : 72] P, Ὁ 0m. — ib. o gisns : ^nn] P, O om. — 5. eeayz] O nez. 
— ib. 89] Α om. $. — 6. avng7] Ὁ ovngz sic. — 8. post og" .A add. ^im. — ib. "rr 
w] O0 "77. — 9. een : ΠΡ : (Lg τ aowqe : anTIAWE] ΑΔ om. — ib. ante oga-» A add. 
a, — 10. a 2av-] Α oaov. — ib. n9"?av-] Α n9"9. — 11. "r"rflASU'ov- — A*nov : 5077] O 
Alv fav- : (IZ T-Fav- : φυδ' : 9" nA : 4d:00v- : TOA? : avg"; : 07?nà : "ovd: : DT : 7"^6. : δαὶ 
hav : 9,49" : A7L",; Α Ahefav- : ὠῃζη συ. : f'Uly : 9" DA : &diov- : VAR : NYUr: Moo : 57" ; 
le nom propre iaa : xe est en surcharge; un second nom propre Ta : n,?f-à se trouve 
sur un grattage. — 12. 4pur4:] O qw: sic. 


sacrifie, car lui-méme m'a créé. » Sapor ordonna d'apporter les instruments 
de torture, afin d'effrayer Thalasse. Comme Thalasse n'eut pas peur de cet 
épouvantail, Sapor ordonna de le frapper de cent coups, pendant de 
longues heures. Il lui dit : « Sacrifie, Thalasse, afin de te reposer de ces sup- 
plices. » Thalasse lui dit : « Moi, je ne connais pas tes supplices, car mon Dieu 
me délivrera. » De nouveau, on le frappa deux cents fois. On enfonca des 
pointes dans ses yeux. On le frappa de soixante-dix coups avec un bouclier, 
au point qu'il ne put pas" répondre. On lui coupa la téte avec le glaive. 

3. — Puis on fit approcher Lazare. Sapor, roi de Perse, lui dit : « Sacrifie 
aux dieux. » Lorsqu'il eut refusé d'adorer les dieux et de leur sacrifier, on 
le jeta aussitót dans le feu. Ils achevérent leur martyre excellemment. 

Que leur intercession soit avec leur cher Za-Manfas-Qedous pour les siécles 
des siécles. 


Salut à vous, Thalasse, flagellé, 


10 


ΡΥ TTE 


PT. —— 


[173] LE 40 TAIISCHASCH. 715 


ORAATHCZ : arie τ mim, τ e : 99. x 

h Er τ Ac: Ao Pgk 8 B τ ARS: DAS - 
fa : ga»/" : O£4nAÀ : Avo7"1CH- : 4448: - 
ene» : & £7 : ἈΦ ΑἼ4(1Ἴ τ Ῥᾳ: -: 


1. — ΦΗΜΊ: : óWT : hóll : Aó£ZI EVE : COT s 
2, — amd; : EWE: nm: ONT] : (F7 : A9" (Hh : T^DTTTS Ὁ ὦ ἐν 


—. 8g : ADAA. : ΔΉ, : ὨΠῚ : O0 : 9" 51. : ande HA : AA : edt 


Pg : ho» : ΔΜ : 0AD71£ : ate : (p τ eopgn: eoo g,mTe: eh 


20M : EPFL: ἈΠ νην 5 O0EDA τ ἈΠῸ : A, τ Eo : n τ 299r, Ὁ 


Ol : 4.0» : ἢ ἢ, : hoc : 9"nu- : arr x7, τ ood n. s art 


1. a-iv] Ὁ 0m.; .A dittologie. — 2. xerz] Ὁ nez. — ib. aw] A mas: si 


9. fav"T] Ὁ e77"v. — ^. N7"A&cr] Ὁ NACER sic; "7 esten surcharge. — 6-7. en 


0g] O o1. — 7. wtiz] Ὁ »fixiz. — 8. 3c] O avc. ib. one] O αλλ Ὁ. 
ib. mf raoveavre] Α 0m. fi. — 9. eov] O dittologie. Ib. av23"(7rn.] O ovay"cf:. AÀ 
qvAg"CT. — 10. of : T&2av] Α at&Rzov, — ib. 4haz] Α dharz. — ib. arp xm] Ὁ oy 
&A"l, síc; Α avr& km. ib. oon] Ὁ onm. 


Et Lazare, jeté dans l'intérieur des flammes. 
Sauvez-moi du piége de la langue et de la bouche, 
Comme la biche s'échappe des mailles du filet 

Et commeé l'oiseau se sauve du piege. 


8. Monr ΡῈ saiNTE SounxrskT, 


a. Incipit. — 2. Sainte Soureset obtient de son pere la permission de visiter les mona 


léres égyptiens. — 3. Elle annonce par lettre à son pere qu'elle ἃ résolu di fa 
moniale. — 4. Elle entre au monastere de Golgotha. ». Elle demeure vingt-sept ans 
dans une grotte. — 6. Un anachoréte, nommé Silas, découvre sa retrait: Ell 


meurt et est enterrée par Silas. 


|. — En ce jour aussi mourut sainte Soureset. 

9. — Qette sainte. était. fille de — nobles personnagres de | Constan 
tinople (Questentenyà). Son pere la fianca au fils d'un homme noble. Lor 
qu elle apprit cela, elle dit à son pere : « Permets-moir d abord. d'aller m 
prosterner dans un sanctuaire. A mon retour, la volonté. du Seigneur 
fera. » Son pere lui dit : « Entre d'abord. chez ton epous l.o «qu 


noces seront terminées, tu iras avec lui accomplir ton. veru lui dit 


Ap 


107 r? b. 


* P, 
107 r* b. 


716 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [174] 


f» : ΤΡ : An? ATDC : Doo : ARA, : Oel : ATTE : ofy3 : E 
Tq: T ATH: At: ETYTIATT : Ao» : dünn : |!A? : 60D; : λ΄“ € : A9" 
"Ads: 0OTLP : ADV : ἀφ : 9"hÀ : ORC : ADULT : AY : £T AA 
n? : 00Uf : O4 : evay : (9S0 : Cb : noo : FUA : 9"2741- - 

9. — O12. Ὁ : PE : Orb: : ohm: dps p onn : (zd 
Tr: ee : 99 : 7020-97 : Cllr : A629: ovtn6 : Δῆ ὦ : w : 07174 : 
Th : HOD τ AO DEA: ZuUPE. τ ἈΠ ATdSC: Aga : 0A9"11 : fd : 
T £AÀAO,. : AMAY τ AdC : fA : aiv : σον : av : 02447 : eh 
4. UM: 04547 : AT: Τ Δι : A70: Abc : «€ : NATL AC - 
0 A 7:477 w-7 : Ane» : ἢ TCDIZ : OGAwCE : eRaé. : flvfid : aepo. : 
Oel : 79?9 : 0459" f av- : neo» : £d; : Tat τ 9? niu'av- - 

4. — OM : À€9"9 : AA AY : A0, m av- : ?9P? : Ἴῃ,λησυ- : ΔΆ ΠΟΤ : A 


1. Τὴν ἢ] P Tu?e? sic. — ib. Arr] Α om. — 2. gera] ΑΔ eA. — ib. aav] 
O, .A anavà, — ib. »»»] O z"»?. — 3. ova] Ὁ onvr sic. — ^. ooya] Ὁ oovn, — 
— ib. gr] Α Aer sic. — ib. Whey] O wv; LA om. — 6. ?9?zT] O om. — ib. "rüza-e7] 
O *12-g"r sic. — ib. n624].A. h42«*. — ib. ovynà] P συγῃῇ. — 7. Aq] .A mct. — i. &»e] 
A &g sic. — 8. Tgaa.] P Te£aa- sic; Ὁ TgàAo; Α TAa- sic. — ib. ἈΛΛ] Ὁ ona 
sic. — 9. Δ] O &nA. — i5. wbetiw-] LA Zmifim.. — 10. onwzr] Α onüecr sic. — 
ib. ῃϑ 1 O nacta. — 11. on2"na£ov-] Ὁ on7"ààv. — 12. "rfbvov* : ΔΆ ΠΩ] O, Α "r0 
ho : (rfc. 


« Je me suis engagée envers le Seigneur à aller prier dans un sanctuaire 
P Y 55 . . .5 9 ^ , . 
saint, * alors que j'étais vierge. 51 je mens à ma parole, le tourment m'atteindra 
de la part du Seigneur. » Son pére ayant entendu cela, l'envoya avec des 
gardes et des servantes pour la servir. Il lui donna de l'or — environ trois 
cents deniers d'or 


afin qu'elle fit des aumónes. 

3. — Étant arrivée en Égypte, elle visita tous les sanctuaires saints. 
Lorsqu'elle arriva au couvent des Égyptiens, elle rencontra un vieux 
moine, revétu de la bure. Elle lui exposa tout ce qui était dans son coeur. 
Il lui dit : « Que la volonté du Seigneur soit faite. » Puis, lorsque les siens 
se furent préparés à s'en aller, elle entra dans un sanctuaire réservé à la 
vie solitaire. Elle éerivit une lettre à ses parents, en disant : « Pour moi, je 
me suis consacrée moi-méme au Seigneur. Ne me cherchez pas, car vous ne 
me trouverez pas. » Elle attacha la lettre à son vétement. Elle la placa 


dans ses bagages. Elle fit, semblant de s'en aller elle-méme avec ses 
domestiques. 
ἡ 


bagages, elle dit à ses serviteurs : « Pour moi, je veux aller prier au 


z τᾷ E , , , , ^ 21». , 
t. — Lorsque les siens l'eurent précédée, aprés qu'ils eurent chargé ses 


10 


[175] . LE 40 TAIISCHASCII. 717 


7n : Ad.d 9: 3 AA. : (0p: “Ὁ ἢ ἢ : 7A7;* 1 A9" d θ᾽ σὺν : εἰν. 1 : (Ὁ ELA : ΒᾺ 


| 9"hív : TP : dp Eas : AMAT : AG :cbrbaez : fld rn, : ayT(bás : "1^0Nh : 


Aha : ΠΥ : onooemy s Ἶ 951 : 57" T : hob : Df : arent : 
ai; : AO] s avp(ba : C ASooT τ 1.561. : Ag"zQ id z 

ὃ, — a9" : Τρ 21 : hl : (Ade τ nb: oed: ἈΦ Φ : on 
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ἽΝ : d: DA: Taye6avd : aviez τ oed: sae : NIA: 70 
AE : 712 : (efl -: 

6. — Οὐδ" : σοη πῇ : eviy]2 £A τ nha- : ἡ λὴ : Ἀ9" 014 : 4.2. s mp, : 
fl: : 4C : ZA, : 05709 : ΠΡ EC : 0229] τ pPAqT τ DAAOSAT: : θινῶν 


1. h&e:] O om. — ib. ^38] P, O AA. — ib. decry] Ὁ 0m. y. — 1-2. k&"NY] 0, A 
0m. — 2/2 q gav-«7] 0 dea. — ib. Qn hr n.] P ἡ ΤῊ sic; 0 ΠΡ ΣῈ ih. ^l ^0A] 4) “Ἵ λὺ 


Δ... — ^. avri] P, O arias. --- ἰὁ. 11:95 O Tom: A 1: 2 ΚἹ, sic ib. ἈΖ5ΧΥ] Ὁ S77 
U. — 6. 74:4] O 7«:0. — ὁ. pysqz : ocp] O μη: A om. ocv. 7. ev] .À om 
[b. ραν] Α eav"rin. — ib. avygmm : 1 1λ᾽ 1 O adim. 8. C34] Ὁ co. ib. xA 


tà] Ὁ onAne. — ib. nAa0] P nAan. — ib. not] O nod. 8-U. m»14] P. A ot^ 
Ὁ ewfüxder. — 9.^r^c] Ὁ χήνα — 10. ovr] O ovr: A art. ib. smt] Α xox. 
ib. ἨγΠὴ] Α Wy ΠΛ. — 12. 92] Α ρους. 13. 4:46] 0, Α e. ib. ny] Ὁ 05 
20r; Α nüeag«. — ib. onam] O onn : nns. 


sanctuaire de Golgotha ( Golgotà), avant notre départ. » L'un de eeux-ci lui 
dit : « Voici que les nótres nous ont précédés. Comment iras-tu seule ? » | 
lui dit : « Qu'est-ce que cela peut te faire? J'irai seule et je reviendra 
Alors elle prit sa servante et entra dans le sanctuaire de Golgotha, Elle dit 
à sa servante : « Écarte-toi un peu de moi ». 

9.— Puis elle disparut seule et parvint aupres du vieux moine. Lors " 


la vit, il se réjouit. Elle se jeta elle-méme à ses pieds. Elle lui do 


IH [| 4 ΤΙ ^ 
cents deniers d'or, alin de les distribuer aux pauvres. Elle lui demanda 
la faire moniale. Mors il se leva, lui rasa la téte et la revetit des ἢ 


tiques, c'est-à-dire de la bure. Il pria sur elle et lui. permit 


Seigneur la conduirait. Elle entra dans une grotte, alors qu 
de dix-huit als. Elle V demeura vingt sepl ans, suns vo | 
6. — Il y avait un moine. ascete, appelé Silas (Sil lu pa 


ll avait pour ami un moine ermite qui habitait. dan 


mon. ἃ chaque [éte, il le visitatt, lui portail un peu de no 


* pP 


{7 ν a. 


718 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [176] 


Ἁ τ: 9οὴδ : ὙΝΊ : σνη διὸ : ὦ, ζὮ : 95 202 : Οὐ! : (Xd : 4n, : 12" 
Ἀτάδβαι: ὩΔΊ : (nao : A?IS. : 0 : 64777 sz O0ffl : TA : £10 : 4 
go^epyr]: τ ATH: OE τ AEC: DAC: 09? : ζὯΠ : Ac : ??n? 
€. : lA, : FAO : AT : Anc: Zh : av- 0A : 75-0 : 0£ (0 : ncn : Ao 


€ : AA : v5. α Off : TA : H?07"ÀA : fA : axi: : ocn : e»nü :- 


7^:Z : £970 : (18€ : Διὰ : ADAR- - 
7. — (AA : 9520: : 40 : OE€(bü» : Δ ἢ : Ee : TAA, : A207]: : Ὦ 


^e : hU? : AT T s Of : 95" 2 : AD : £10 : AG. : Aha : 9"7" me - 


(DA9" £44. : A : γΠ4ς- : MC : Θεὰ : QAO]: ATH : CA : ART :À 
72 : A0- : (hó0* : 049" : hod : At : 99702. : 0AvC : AT; : fA 
2 : OAATT : 0A9"11 : Aócé-T : ΟΦΗ Δ: : (ἢ : evt - 

A?7lll.AcfidsC : 69" : 02072* : AFF Δ τ ALI : δον : 499" :: 


1. ewfjA0] Ὁ onóA sic. — 2. ^4m τ ΠΤ] ΔΑ für : 48m. — ib. (mao : A15. : 
0^ : epp] 0, Α og : eaim (O0 erm) tma» : Amp4.. — Db. y v8] Ὁ 0m. — 2-3. Ἃ 
39757L71:] O (T 2 Ὲ sic; Α ῃ: ΜΈ. — 3. 200] P enn; LA. Zn. — ^. ΦΊ ΔΩ] Α oToàan. 
— ib. a-XT] O, A «-ἈΊ:. — ib. av-05] A. ava sic. — 5. Wh : 5.0] O Ἀφ; LA ἈΜΉ : 
sh. — ib. oznn] Ὁ oznn. — 7. Av T] 0. Α A. T. — 9. 704] O 7n4. — ib. oa] 
O0, Α oana£. — ib. enA] O eft. — 15. far] O, Α mcr. — 10. morrr] P non 
sic. — ib, ante 79717. O, .A add. wi. — ib. 9»7207.] P 7»2n2. — 11. o*3"11] P 7i. 
— 12. ^"HwfüdeC : &9"hc — A*5Aeoe τ "ig7] Ὁ "AA füduc : ρου : flAN- : Δαϊφι. : 
TOAg : mop : δδαν : 07? : ATL; Α ATH : 627 τ ADS7- : OZ: : ful. : 
“ὉΠ: 4. : hg : PRO. : ASA : 543"; le nom propre thee : a,eírn se trouve sur un 
grattage; un second nom propre i^a : e est en surcharge sur la ligne suivante. 


béni par lui. Lorsque Pàques arriva, il prit un peu de pain selon sa coutume 
et alla le chercher. Lorsqu'il ne l'eut pas trouvé et qu'il fut fatigué de le 
chercher, en parcourant les montagnes et les collines, alors il trouva la trace 
de pas d'homme. ll suivit cette trace. Ill trouva une petite entrée. 1] dit : 
« Bénis-moi, ὁ Pére saint ». Lorsqu'il n'eut trouvé personne pour lui 
répondre, il entra dans la grotte. Il trouva un moine assis tranquillement. 
Ils se prosternérent l'un devant l'autre. 
7. — ll lui demanda de dire la priére. Mais le moine lui dit : « * C'est 
à toi qu'il appartient de dire la priére, car tu es prétre. » Lorsque Silas 
entendit cela, il fut stupéfait d'apprendre comment ce moine connaissait son 
secret. Aprés la priére, ils demeurérent ensemble. Il pensa en son cceur, 
en disant : « C'est done une femme ou un eunuque. » Alors elle lui révéla 
son ceuvre. Il lui offrit de la nourriture, mais elle ne mangea pas. Puis elle 
mourut. Il l'enterra dans le lieu ou elle était. 

Que le Seigneur ait pitié, par sa priére, de notre roi 'Iyásou pour les 
siéecles des siécles. 


5 


[177] LE 40 TAIISCHASCI. 


(A7? : A(-Clr : nd-no77039 : uz. - 
A? ἈΠ εἶν : AT : ASWpZ. oz 

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2. — ark: 954: n : moo : h9"100- : aene : arte : 584 
C : aic : A7 : ΠΟ Δι τ pz τ opos - 

— 3. — del τ 0i : AH: faac: AA: Ann?EC? : Do» : 44. : ὧν» 
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TAA. — 7. hon] Ὁ mon. — ib. aavyh«0] O eav7rpü sic. — 9. €A&,] A EAM. — 10. 4034] 
O0 tà^^; Α Tàn^. — 11. ante h&ve&: Α add. m. ib. wchtes vr] O, A πολ es. 
b. ay] O ay; Α arpmyes 131-12. EgCflh] O ect; IA ecm. 12. Ay] .A 
744. — ib. on ena] Ὁ on eno. — 5. 030] O, A. 770. 


Salut à Soureset, de la ville de Constantinople, 

Que le Seigneur aima. 

A la place de vétements précieux, avant pris des vétements de bure, 
Elle demeura dans une grolte, sans que personne l'apercüt, 

Pendant quarante-sept ans. 


9. Monr p'Anns Trwiscu. 


1. Incipit. — 2. Abba Tewásch se fait moine. J. Accusé à tort, il est chátié ; u 
Jean. — ^. Dans un songe Abba Jean est averti de son erreur 


|. — En ce jour mourut Abba Tew àsch. 


2. — Ce saint fut eunuque dés son enfance, ΠῚ se fit moie dans un mona 
lere. Il continua à pratiquer l'ascése pendant de nombreux jout 
3. — Un jour qu'il. allait. à Alexandrie. ("Ela- Eskendrvyá, | 
il rencontra une femme qui pleurait. Lorsqu il leut intei 
« Je suis une femme juive, Je. veux devenir ehrétienn 
voulant gagner son àme et voulant que ne urvint pa ur [Iur là. eom 


PATR. OR. — T. XV. I 


* p 


075b; 


* p, 


1072x9- b. 


720 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [178] 


nC'r«& : DA2ZH τ &0O-E : 9"nA7 : aen : 95} ρα : ΟΡ, σοι" : (" 
944. : fid: : "(HA : AA : ADI7TEC? : O£AE : no» : £o: : "ARTE : 0A 
5719 : ORA 9 : nM : AD : Qd : συγ : 06(5AP : 19 : Ah, : HA 
ἡ 1 συ. : Aeon s o OANH : £p 9 συ- : DQATPÉPa- : DE ἢ» 
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4. — ICA : ἈΠ : dz : fih Aav- : T τ etn : ATI : CA: : ng : 
ΠΦι Δ : og(ba» : A9"rt : Ad-üAnZ : 07€ : HA?O0A : Alae -ὀ adv : 
ἈΠ: £h?n τ Allll : 09"AZA9* .: Aat : DAI : £6 : Ac : ho» : £C 
AE oc PhAS : OZ. TE τ ATL Am deC : 08 : Ad: oh : ATI: dhÓ 


0- : OE s offe : AO: £d : auetao- : Aat) U'av- : AAA : A9"R C 


A9 : aT) : onáaanav- : (60? : [σοῦ] τ Θά E : eUn : ?£$56 τ ΟΝ. 
av(nQ : A9"ZU- : ἀν : YD-ivE- : £-404- : 0AÓZA. : ΠΠΗἹΣ : oit : (2g : 
TH 1 :: 


1. o5] Ὁ 05:1; Α onrr. — 1-2. oT9?5.] O oThP4.. -- 2. ΔᾺΝ: ^à : ἈΠΉΡΡ] 
A irl : hnwyecg. — ἰῤ.. enage] Ὁ oaag. — ^. eartiTpov-] Α eb4742:pav«, — ib. og: 


AT2o-] O og«AnpPae sic. — ^-b. m &AnCcPov-] A ognac?. — 6. aT] Α ok. — 
ib. av?nà] Ὁ ov"rnà sic. — 7. a9""rr] Ὁ ng»"rr. — ib. uae] Α 0m. — 8-11. Aav7nü : ANH : 
PAD — aw'(zav- : av 1U'a9- : AAA : A9"Xn2?] O om. — ὃ. onum] P om. o; Α om. — 


8-0. ecne] Α evao. — 11. onAnav-] Α onAAan 2. — ib. o£dg] Ὁ oZgedgde. — ib. $992] 
O g& «c. — 11-12. on, Tovmo] AA on Tavgm. — 12. Qt] O, .A (moo : nd. — ib. n r2en] 
A ad 2h. 


nation auprés du Seigneur. Il la baptisa du baptéme chrétien. Il se mit à 
parcourir avec elle les marchés et à mendier. ἢ Les gens d'Alexandrie se 
scandalisaient à son sujet. lls pensaient que c'était sa femme. On l'arréta et 
on l'amena à Abba Jean (Yohaunés), le miséricordieux. On lui dit : « Voici 


un homme qui déshonore les moines. » Il ordonna de battre, de séparer 


et d'enchainer les deux moines. 

4. — Abba Jean vit dans un songe ce moine lui montrant son dos qui 
était blessé. Abba Tewaàsch lui disait : « Pourquoi m'as-tu blessé le dos, sans 
que j'aie fait une faute? » S'étant éveillé, Abba Jean ordonna de faire venir 
le moine. Il lui ordonna d'enlever son vétement, afim de voir ses blessures. 
Sur la volonté du Seigneur son vétement tomba. Il s'aperqut que c'était 
un eunuque. Abba Jean pleura. Il destitua de leur rang ceux qui l'avaient 
amené et l'avaient frappé. ll les écarta de l'Eucharistie pendant trois 
ans. ll. voulut lui donner cent deniers, mais Abba Tewáàsch nme les 
accepta pas de lui. Il alla à son monasteére et mourut, ce jour-là, dans une 
grande piété. 


[179] LE 44 TAHSCHASCIH. 7 
T7PASU- : €Ut : 9"DA : αἰ 4.4. i pov : S. : ATA : SA? τ 


Od : oM : hófl : này : ῥα: συ. : AULA? : 00-4: s 
"7r füASUa- : Ute : 9?nivty : AS : 54g» x 


hoo : Ἰδὲ: 1512 s 
I. — Recension primitive. 
fle» : Al : OOAE : Dov6,4 τ 5. τ hh τ ἈΦ ΔῊ τ: 


1. χη δῦ" — A'hav : 477] Ὁ ἡ ὙΠ Δι τυ" : fUfe : 9"DA : 4 i ΤΩΡ 1 op i Sem s 
"A7? 1 Ἀ“1Ί; Α ὙΠ Δυ" 1 Ul à 9" DA à 844i PRA à SC MAE 1 ASA à 899: le nom propre 
ΒΔ 1 SLC Wh,ff- 56 trouve sur un grattage; un second nom propre et : ugs? est en 
surcharge. — 2. oft] O om. cette commémoration: un espace blanc de trois lignes a 
— été laissé probablement pour l'insertion ultérieure de la commémoration de Mélàyos et de 
Tàwfyà. — ib. v7] Α om. — 3. "r"rflA«Wov- : fUle : 9"hy : Ashe : 5537] Α Aron ' 
OZ nfa»- : ffe : 7 ΠΛ : 4:709. 1 ΠΛ : ἈΠ ism; le nom propre WA: wey ἃ cte ajoute 
de seconde main aprés le mot x«t. — ib. Ici Α add. la légende de sainte Akrosyá. 
— ^. ha» : J5h7-4"7177] P. ov : 974. à mynt 4h Δ}: Ὁ. Α Nov à oT "1,2". 


Ἵ 


Que son intercession soit avec son cher Za-Manfas-Qedous pour les siecles 
des siécles. 


10. MÉwoinE DE L4 wonT pk M£rávos ET pk Tiwrxs. 
ln ce jour aussi est la mort de Mélàyos et de Τὰν νὰ, 
Que leur intercession soit avec nous pour les siécles des siecles. 
LE 11 TAHSCHASCH. 


I. Recension primitive. — 1. Mort d'Abba Bakimos (récit; τ A 96 ra — 97 rà 
P (107 v? b — 108 v* a); O (16 ν c 17 v3; Α (97 τ᾿ ὁ --- 98r δ᾽; Τ (121 r^ a 
122 r? b). — 2. Mémoire de saint Barthélemy, évéque : A (97 r* à ; P 108 v 0 
(47 v* a); A (98 r^ a); T (122 r* b). --- H. Revision ou Vulgate os 
Abba Bakimos : P (108 v? a); O (17 v^ a); A (98 r^ a), — ^. Saldo à saint Barthelemy 
évéque : P (108 ν᾽ a); O (17 v^ a — 17 ν᾽ b; A (98 r^ aj. 


I. — Recension primitive 


I. Monr p'Anna DBaxrwos. 


1. Incipit. — 2. Abba Bakimos se rend au désert de Scété, οὐ il se fait moin EL. [est 
éprouvé par les démons. 4. ll découvre une nouvelle retraite dans le désert 
5. Ses jeunes. 6. Il retourne à son pays natal Il est transporté par un anj 
sur les bords de l'Éuphrate, 8. Il vend des paniers pour vivre I Abba 5 
se rend aupres d'Abba Bakimos. t0, II ressuscite un mort qui racont quil ἃ vu 


en enfer. — 11. Mort d'Abba Bakimos. 


Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu 


IA. 
96 r? b. 


D. 
96 r9 b. 


-1 
[oe 
ιν 


1. — ftt: : 0NT : A044. : he : 5-0 : AD : ΠΏ.“ ἢ ::: 

2. — rr : 5. : n5 : A?" (eA : ὕΊ1]4 : ἀξ : ἈΦ ΩΝ : συλ ἃ : A?" 
€) : "HA. :: ΟΝ : €254»0 : A(712 : A(-U- : n7 : e9TÓOAU- : 106 : ὦ 
aqv*]- : (OA(rFCA?- : (ARAM : A?IIL ATA C : 059964 : 06H : 0g(bn : o» 
EAM he): "4C: 46 : 00-77 : σου ΔΊ" : 0gfbá» : AO :: 0T 8A 
(ἢ. : λιν! αν. : 11717" h- τ O4. : ἢ : 0590 : ADdbTO : och : C: o» 
"nel : AC2T9 : ec : Φη ἢ : AQ : Qn TD : (liba : gov T : ὦ 
hóc4- :: 

9. — 0A?" : fA : P9. : (In. d9 à : OD: : 59? : Ch : qa : ἔσο δὰ 
Ἵ τι OADTCAE  ΔΡῚΞ : ems : (596A : AZ : 0AmCO- : 0A5ngn 


2. n7] P om. — ib. *?vgoa] P, O ngon; Α m7"eoa. — 2-3. 47"et-n] À 77"en-t. — 
3. a" : θύῃ : A075 : AU. τ 007 : avo v] P, Ὁ. A on : ad: : ?37fl : oen, : 
A075 : AMEU- : AUD: av Po: : (O σοῆλ,ιυ συ. sic), — 3-^. *av] A *avT. — ^. ante ocn P, 
0. Α add. 4Ynà,. — ^-5. rovs i] P ravz Wr sic; Ο rab(r. — 5. 7c] O "rec; LA rhC. — 
ib. post avzpaT LA add. n&2arg. — 5-6. aTüs2a.] Α ΦΊ ἈΦ: sic; P, 0, A φΦΊ γόων: sic. 
— 6. πῶλον ον. P ^f-Z : nAnUav-; Ὁ, A nAAnUvo- : ^f. — 6-7. avyma t] O σνγρὴ 7", — 
7. G2 07] P, Α n22axgr; Ὁ nz2a-gy. — ib. aic] Ὁ ans. — ib. ps0] P, 0. A om. — 
ib. (i rav-] P. 9^na wav; O, A 0m. fl. — ib. avt] O, A sav, — 7-8. en024.] P, 0, A 
0712"11 : hó£4. : Av : h620rg7 (P 54G2a-gr). — 9. o»771] P 0237e&42; 0, A »7"e421. — 
ib. ante Φ 9511 (— P o2"e42) P add. la dittologie suivante : e zfZ : ^a : (m.q"n : 25}, 
"συ. : ZiOü*avT- τ 072" : hó44- : Av : h620-g7 sic. — ib. P9 : Qmq»n] P, LÀ vn : d: 
fin-T^à. — /b. an] A arx", — i0. chip] LA 0m. — 9-10. avi? : 3av*sar] LÀ. ovm7 : 77m 
4: av oA. — 10. onn Tche] P om. ὦ. — ib. agas] P om. — ib. nz«4T] O 424. sic. 
— ib. awhcar- τ onngmvr] Ὁ om. — ib. onngar] A onnivr sic. 


|. — En ce jour mourut le saint Pére Abba Bakimos. 

2. — Ce saint était des gens de la ville de Fis, du territoire de Médjel 
(Masil), au nord de l'Égypte (Gebs). Tandis qu'il gardait les moutons de 
son pére et qu'il était àgéó de douze ans, l'ange du Seigneur lui apparut 
sous l'aspect d'un jeune homme. Il lui dit : « Est-ce que tu viendras, 
afin que ἢ nous partions ensemble et que nous nous fassions moines? » 
Abba Bakimos lui dit : « Oui ». Tous deux convinrent de se lever et de 
partir au. désert de Scété ('Asqétes). Ils rencontrérent trois vieux moines. 
Saint Abba Bakimos demeura chez eux peudant vingt-quatre ans. lls 
moururent. 

3. — Puis saint Bakimos pénétra dans le désert, à une distance de 
irois jours. Les démons lui apparurent sous l'aspect de bétes, de pores et 
de serpents. Ils l'entourérent comme s'ils voulaient le mordre. 1l conuut par 


LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [180] 


| 


 U"R— 


—-——— 


[181] LE 44 TAIISCHASCH. 723 


T: ORATEP : hood : £n?  mAAov£ : (ov344 : 5 : mA avs : 


| 05h : ^ófSU'av- : (1^1 A : ATL AT VC : odICO, :: 


4. — a9" : hófl : cn( : Z2 : arie : axi: : pod : NM: ER 
0-9? : (fh. : (eA. : O(HESIATLAE : (MA : Eum AD: hz τ 1 952 : A9? 
OA: : 4A) : O£T0AP : og: ob : 7€ -: 

ὃ. — am : &AA. : a9o00?A2072-F- : (AT : αὐ ὦ σοι τὸ ὦ 


ΔΔΡΈΖ : nr : Ad : ΗΠ ἠσ 701" : ove : “ωῦ σον 0l : ΘΟ. (MI: 


eum"ATd τ ΘΠ ATLAS : poo SATF : PAD : hdeb τ Ἴ1|, τ Roo : Yu 
Tor CLE : pam tA- : ADD : AX : σῶν τ 5: AOXESHU- S y * Ag" 


1. OTT? : novil : &eyhnvnp»] P, Ὁ oncza- i sic Nea i: Wmoe : £r"? s ὡλ Ὁ» A 


(DAC : SÍC A4av- : OATEP : noo : £m». ib. Ae] O myheece so; deux 
petits traits, l'un au-dessus et l'autre au-dessous de c, indiquent que cette lettre doit 
étre considérée comme biffée. — ἰδ. fv*y4n] O nov4n. 2. eruca] À fuco sic; FP, 


0, Α anco sic. — 3. enn] O om. — ib. &n1] P &anm sic. — ib. Ρ] P, A om, — ^. d: 
(-05.] P ania9,; O, Α aas. -- ἰδ. of rA TET 1 00s] P ottanmp s tov s nes O0 onm 
— ib. ^24] P, O, A ngu. — 4-5. 1752 : 9" owl : &à7] P yc: Nynoett s oet ᾿ 
ἀλλ τι 07k; O T897Z : sic ἈΠ] : &A:; Α T NPZ o sic Ἀ7 ων s ob s: nn. 

5. o efnA?] P, O, A enao. — ib. "hr : 770] P me τ ὙΠΈΤ. 6. &YamiyAMN JF : DAAZE s 
oAsyoügüne"AT] A /ZyoyAME τι Ayeoüyocsfee*5AM Τὶ Ὁ. A kxYoüykMg o: (Ὁ AM 
fl 9 Φῃῇσυο δῆ ἡ, : νῦν (Α add. (avmAT). — 6-7. extekz] P, O om. Y; Α enki. 
— 7. wr] .A om. — ib. avrae, : &aüsav] P any » ovy : Ayo; O. ayüz : συ} : Kad 
av3.; Α aye : avmz : &oàü. — 8. af 4:3“. i συ APR : e0A0 : vh i 1.7 PLA ens: 
hh: (P hack) 21; Ὁ &nAó0 : hd : LM. 1 ΠῚ 413 5. : pov ADR α΄ ΠΑ τ Nd i HL. 
8-9. mAav 1 Adv : 1M. : συ Δ1 7 P zov : deovsy Adr; O aded i 1... Av à ἡδον d. Α ms 
7.M. : Aav : Zav*AT. — 9. Ax] P, Ὁ A249; LÀ AR sie. ib, "lh à 50: Nox7" tv] P “1. 
ἤν A s λυ. : DROXTSHEU; Ὁ σήν i X: Ἀ)Ά 7 0.1: NOAQUHEUS sie ligursit primibives 
ment; la correction est de seconde main; JA /"2u : "Joh : 7"20- : 5 hoy" Ἐν 

ib. o0n,7] A oon. 


l'Esprit-Saint leur dessein. Il. souflla sur eux. par la puissance du Sengmeut 
et ils furent dispersés. 

4. — Ensuite il découvrit une nouvelle vallée. |l v demeura pendant 
trois ans, en jeunant chaque semaine. A la fin de la semaine, il. prs 
plein sa main de dattes provenant de la vallée, les mangeait et buvait un 
peu d'eau. 

5. — Il récitait deux mille quatre cents prieres pendant ja nuit et deux 
mille quatre cents pendant le jour. 5a priére était: M 'E 
Il! continua, pendant vingt-quatre ans, à Jeüner par p rod " 
jours. A la fin du quarantiéme Jour i| mangeait une seule fo I| jeüna 


une fois pendant quatre-vingts jours, en ότι que | peau ulhéra à 


FUA 


, 
96 v? a. 


724 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. "^ Doy 


Wh: vb: oARAn : A7lILACOdSC : ele : hoo : £e : 79e : no» : 
£T 8 :: aid. : (Q7 U- : i5 : ὅση». τ 0A,74A4 ::: 

6. — o AIYTFCA?: : ἈΠ}. A d.C : (02 : SALT : ἀρ. ἢ : 00.4? : DAI: 
he» : g'raveT : αὐ} : 914. 1: "C arp2" τ usc: Os : “ἢ : ASA : 
U'4- : 0h72 : 7 : f1U€ : avfy5 : 77h-0 : Οὐ C, : amd: : nae s om: 
405: Qe»Ch : Ave : HEX : "bu : Od4. : Sg, : δη-ἢσσυ- : de 
hc On*c Cpu : (-r9"UC2-T:U- τ 0€ 4"7h- : A0A : A?"An TE : 0T2£- 
hd: ::: 

7. — Olde: : 0E : AC : ABA : ATILUA dC : ORTIZ ἀν : ἢ : 99€ : 
Aq nOD: Aneo : Aavo-pE : re : θ΄ ΟΡ, : 000h- : A??$ T : EET: 


1. ante ek Α add. e. — 2. eire] O give sic. — ib. oz0n«] P, Ὁ, Α oynz. — 
ib. nv] P, 0, Α 0m. — 2-3. amid: x: on che] P, 0, A onzsAe : (0 ona sic) a 
o: (À Ay ω ΜῈ) "rüvE : oe, : AT : hav : (LÀ 072. 8v) h044. s ONVEFCA: : (LÀ 0C). 
— 93. "Hv flde. τ ZA : ASAVE. : MP : 0490] P, 0, Α evan : (0, A 0m. συλ) A"7HLA 
"fld : ἈΞ ΔῊ : (27A? : AVE : MP τ n0 : 49a. — 75. onum] Ὁ onum; A onm — A. an 
T] P, O ^0; A om. — 4-5. fl : A675 : v4] Ὁ if : 4. : A. — 5. v] P, 0, A om. — 
ib. (Uf : avnj : "rn.à] Ὁ avn7 : fuf : avn? : "0-h.. — ib. Qs] Α om. — 6. neüz] A 
»enza; P, 0, A ngavy . — ib. nv] O om. — ib. wqe] P, A w«se. — 7. or : ga 
mr : (Pr"ucz-tv] P. 0, A ojn«. : 7m : (A 0m. 0n). esr : (0 eanr 5710) ΠῚ: τ 9» 
UC2-u. — ib. a gd7r.] Ὁ ogdryo. — 7-8. ΦΊ ΡῈ] P oT25g sic. — 9. otiaat] P 
old: sic; 0 om. n. — ib. 2(].A c2. — 9-10. 79 ez τ nmn] P 3"eZ : »4:2593"0; Ὁ 42. 
Th : 7^€&; Α γ᾽ θι4 : nz mTh0. — 10. wav-"rkE] O Anav-"rk sic primitivement, mais deux 
petits traits horizontaux au-dessus et au-dessous du à indiquent que cette lettre doit 
étre considérée comme biffée. — 7/5. ex0ea.] A, P, Ὁ. Α eTOga- sic. — ib. emon.] O 
“συλ ἣν... — ib. 59"8:5T] O n,97«T sic primitivement, mais le a, a été corrigée en ^. 


os. Alors l'ange du Seigneur lui apporta du pain à manger et de l'eau à 
boire. Ces provisions resterent auprés de lui pendant de nombreuses années, 
sans s'épuiser. 

6. — Le Seigneur apparut dans une vision nocturne à saint Bakimos et 
lur ordonna de retourner à son pays. 'Il se leva, partit et parvint à un 
endroit situé au dehors de son pays. Il s'y construisit une petite habi- 
tation, oà il demeura seul. Il devint un refuge et un port pour quiconque 
parvenait auprés de lui et un bel espoir pour.tous les gens. [18 étaient 


consolés par ses enseignements et remplis d'émulation pour sa piété et son 
ascése. 


/. — Un jour, l'ange du Seigneur le transporta et l'amena au territoire 
de l'Euphrate ('Afrátos), parce que les habitants avaient prévariqué et étaient 


σι 


(UL. τ Agna Ὁ 


-À : GEHE. τ 0£71010 : 0g, : 


[182] LE 44 TAHSCHASCH 725 


Ond : 7g": : Cr τ MA: ow: oh s 
8. — Md: τ 71: D: 20-«C : 90 ἢ 961. : ACH: Via : ML: SA : 
fo» : £^ nav- : g,"leo : ἡ ἦρι ; goo : (1477 : nA aoo- : mc : ἢ 


, «m : £0C6: : "Hirlz T 5: 0204 τ EN: ἈΠ ΣΝ Ἤν : 9"DA : y^p" 0517 τ. A 


HC: Οὐδ : oir τ ugue x 

). — Olde: : LI: CA? τ 54 τ AO: APR 129". τ ὙΦ, S URCE SA 
“ὙΠ : amt τ reb : 59? : 50,8. ει oAn 
TCR? : σοι ἢ : ATI AC: £g : Mb: ood: AO: ndn c on 
71AL7 : 727: Φη δ τ AO τ A5: A000 : (I81Z0- : δ ἢ : e» : (OX Ὁ 
^l : U4- : A5 τ An : Π "ἢ : 0A : CA9"(C : 012. 5 o0 : zh : 


1. Δί δοσο. : mV : VemISE s CERE] P oae: «Hei i MAG i Wem s om p ym s 
7H) : ρα ΟἿ Ὁ Ni hmov- i 0: VemISUR & CFRÜIOUÀ Nlteoo- s mn s ems cro. 
— ib, avri] Ρ Θ᾿ ΠΣ σους; A arrün.. — ib. att] O n. — 2. oft s zu] P oit : 
óAT ; O om. t; Α ena : 1.},. — b.m s £30] P. O 7n : ψάναν : extr : mc : wi. Α 
ἊΝ : fac : Apc. — ib. y"neo]r] P, O, A ovetegm, — iD. NM s ferc io 2.751 P. 
0, Α om. — 3. g"Lmav-] A evLmov- sic; P, O, A er. ib, ee"tev] P, O, A m0eynglg 
^. — ib. ῃη 01 Α 0m.; A yv". — ^. 0224] P. A exc; 0 oz. ib. ante £A O0 
add. fV. — ib, g»jneeqy] Ῥ avopegm; Ὁ συὴ ρ, 25 1" sic; A avpreympp sic. ^-5 
411 P, Ὁ. Α onc. — 5. avn7] A. ovn, 6. edt : 245] P oot : hw: O0 omN s 
715; Α ay hau. — ib. p8n] P, Ὁ 0m. — ib. v5] T incip. ib. yop] Ὁ ^y" e : ^ie. 
— ib. ard] O o7rd-. — ib. ace] Ὁ amce. 6-7. AU à £4. e : np"r)o : oen] P Ac : 
ΡΥ. &£€4.£ : O&(l; O ACA : GEdhg 1 gel : oer » ὥρῃ; A esg o opo s orn. 

8. post ^"II«L5vfid.c P, 0, Α add. ann : às. — ib. wr] Tw. ἰδ. post an LA odd. e 
£. — ib. post fmmqva Ὁ add. a : ak. — 8-0. rey κα oT PA HN m5] ALT ons 
— ib. aris τ 1 ἼΔΡᾺ] Α om. mias. — 9. 350] Ὁ om. — ib. &«5] P nara. ἰδ. aii] 
À est en surcharge. — ὦ. nav] P, Ὁ, A, T om. 10, A5 NO: m0] P, O asa τ ἢ 
non : 50; Α. T Ana : (mon : ps. — i5, o Py : en?" : 023.] P, O, A o ym em s 6 
Tor 0WE τ ACA? : (Α Ἀν ΠᾺΡ 15) 12 : “σο.4.; T AC i 71A 2: 71094, ib, mh : ténün » 77h 
^] P oen : TZnü- s: foesduao.; O, T een : TZnl- à Kirovs; Α αὐδῇ : Zen i WANN 


(^^ 


1NP eint 


sortis de la voie de la justice. Il les ramena tous à la foi droite et il ri 
à son habitation. 
8. — Une autre fois, 1l portait des paniers, allant vers le monde poi 


les vendre et acheter sa nourriture. Il fut. fatigué en route, ΠῚ les déposa et 


s'assit, afin de se reposer un peu. La puissance du Seigneur le tran pori 
avec les paniers et le déposa à l'endroit qu il voulait. 


9. — Une fois, saint Abba Sinoda (Sinodà) vil 


préeieuses extréómement élevée, | fut épouvanté οἱ 
cette grande colonne? » L'ange du Seigneur lui apparut 
Abba Dakimos. » Immédiatement anint Abba Sinoda ae leva et p rit à pi ᾿ 


jusqu'à ce qu'il parvint au pays de saint. Abba Bakimos 


* A; 
96 v? b. 


MCA. 
96 v? b. 


720 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [184] 


2"hU- : 0 FA9"^- : fM0Ig-:U'av- : O44£. : AD: Πη. 4“ ὴ : no» : ?&fnhA: 
ὝΠΊΣΙ : 04 : ὦ, (bà : AA : A05 τ "IA τ ΔΗῚΣ τ doo : DUOC: 09? 
AA : ἡ : A9" AA : Δ. :: 6M : AA : A&t : w-T : 0A9* XA : MT : 
Oh : DAT : 0h : Gh : Θ΄’ ἢ ἃ τ ATLY τ Ahoot, : oo : Oe : ἈΠ: 
(In.d^à :: 9h € : 9"hiU- : ἧλον : a A9" : IC : nho» : CA? : ZA : 
ΠΛ ὙΠ: υ- : MZ, : Π’1η.υ- : ehm : σοφῥὰ ::: 

10. — ΦΆΤΗ : hao: : ρηῤῥω, : Alle τ hide: : ὁ ΔΊ τ hi τ CA : 9" 
O7 τ ΘΝ Θἢ : AO : 0/55 : OCA : ATHI τ QA HTTP: 95 ω.Ἴ non : 7" 
727165 τ 03-m £4 τ nA h s: aii: ATILAd dC : AT : One : 9909 : 


1l. o2" τ üf es woo-] P 195. : GAnUav-; 0, A, T om. e. — ib. 40] .A om. — 
2. 6n] Ὁ xa. — ib. ""14] P, A "yp; O vp. — i5. an] LA au. — ib. oc] P, 0, 
A 4AeC. — 2-3. og"4*] P aam: "1e; O, A, T φῇ ἣν: σὴ : 07"^5; T defic. (variantes 
tirées des quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 121 v? b). — 3. o 
Ah7"X^] P, A eng"x^. — ib. of : συ δὴ : AgME : Por] P on : ToS τ ἈΠ τ AS: oT 
ἬΔΗ τ SIC NEZ: drop i meh τ m]g s DavAS; Ὁ ORI. : TUA NO: UTR 1 oT] : sic 
ANE : dur : mpg τ 7]? : DavAA ; Α oo] τ ΤΊ τ ἈΠ τ TS τ oT] : AERE : 0 
To: Og: 7l? : DavA*,. — ib. ΡῈ] O AT. — ^. oenf : aT. : 0] Δ om. o; P oen 
f: AO; O, Α onn : aov: : 2f. — ib. aia] Ὁ ona. — ib. 5717] P, 0, Α Φω- 
^T τ LH. — 5. edegáa] P o57av; Ὁ, A og1av, — ib. ΟἽ 95] Α on2777. — ib. aic] 
P, Α o7» : 71: Ὁ o3" : 712. — ib. 2e] Ὁ δῆ. — 6. tin] P om.; 0, .A om. n. 
— ib. avpon] A, Ὁ avpü A. — 7. ah" m] P, A ono : sm; Ὁ anon. — ib. grona.] A, P, O, 
AA g'rihnar sic. — ib. ^t τ finde: τ ovr] P,.AÀ fnac : owr : az; Ὁ offnac : owr : Anz 
sic, — ib. ante emt O add. e. — ib. «ἈΔ] O, Α che. — 7-8. g»ar] A 7»a-T. — 8. eon] 


P o7w7n»; Ὁ ow» sic; A oTwyn. — ib. nrc] O nac. — ib. m] T zncip. — ib. 1 
PUR] P ogntymm sic. — ib. &77a-] Ὁ 0m. &; A wgra-r sic. — 8-0. 371247 τ 03-mg«47] P, Ὁ. 
A, T rex τ o2megey (P ome). — 9. nca] Ὁ ncn. — ib. onum] P onm. — 


ib. γα] P, Α a7. 


pas de visage. Lorsqu'il se fut rencontré avec lui et qu'ils se furent salués 
entre eux, Abba Bakimos voulut faire cuire un peu de bouillon. *Il dit 
à Abba Sinoda : « Prends cette eruche, va la remplir d'eau et apporte- 
la-moi. » Lorsqu'il eut rempli la eruche et la lui eut apportée, il trouva le 
bouillon en ébullition et cuit. Alors il sut que c'était Abba Bakimos. 
Il renouvela avec lui les salutations et les révérences. Il lui exposa 
comment il avait eu une vision à son sujet. Il demeura chez lui quelques 
jours. 

I0. — Tandis qu'eux-mémes marchaient ensemble, un jour, ils trouvérent 
une téte de mort. Abba Sinoda la remua avec son bàton, en disant : 
« Ressuscite, ὁ mort, afin de nous exposer et de nous apprendre ce que tu 
as vu. » Le Seigneur ordonna à làme de ce mort de revenir en lui. Il 


iE 


[185] LE 44 TAHSCHASCIH. 727 


OHüAT : bU. : 07277" τ 0 : ng. : ἢσσυ- : avyyzao- : vh : "Hg: 
fLAA : ORA : Ero τ oodd: τ 002:2:7)09- τς αγγἼ( σον : QR: Two τ ἢ 
e : Ql: : ACUL :: E baav- : Ape» : Sod : A16 : 0T : A. ^À τ in 
h : DICH g^ : AA : A9: OnCO-- : 0ACIH04. : TERM AA uh. ἢ ἐν ς Ὲ 
συ. : ΛΆΘΗΙ s C ἢ : EAT : PAY : DD ὁ. FALL : 09? : αν“ σον, 
imn : 9"o-T : (Ineo : 4571, :: 049741 : A9"? : 854: AU : 6,75: Ads s 
An : (In, d^h : tog : “ἢ : £4. :: 

11. — ef : 4C : 71. : 64: : A5 : ἈΠ : nd? : ho» : £&AAD : 
h9"Wrl : 2A7? : 40-P. : AAAT- : mà : (0b : Ond : LU: c8 de: 
OAM : heo : £d-fC : λυ: τ armed : a τ o3 : nas: and]: 9: o9 


1. afr : o] P oüwe s 79 s o : EO o: 5567? : o hYE à m2] O0 aH o vv s 
O-V : vk à ft à SC AAT? 1 mv à 272; LÀ afr : 78:0 0: og o: PO s 69" s my s n2 
T. afit : 75: : o. — ib. post ey P, A add. wyvacdey; Ὁ add, Wrac, 2, ἈΝΑ 
T ΔΑ sic. — ib. a-h-k] P, O0, A actes. — 3. &e71] P. A Seno: Ὁ »ξηφ: T yen sic 
— ἐδ. ave : 014 * arid i 8A] P.O n i i oae isle NPURA ; LÀ, T NA i oe 
SiC A7" 7 ν΄. — 3-^. (f8] Ὁ ΔΝ. — ^. A 87777 : nmch£n] P à : ὕλαν i sic NT 1 nn 
a». : Anc; Ὁ à : A777 3: fina : Anc ἢ: LÀ SA : NV: es : ΔΝ Ἵν Schn. ib. 
Tun] A. un; T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes, non endom- 
magées par le feu, du fol. 122 r^ a). — ib. 34] Ὁ a. — ^-5. A€ 1 fade σου : Aor] P 
fldxéT : hh c «O0 (dez : SC NIBH ide; ΑἹ vb: NISI 1 de €. 5. cas] Va 
Chas sic; P oncwns τ 5470 : 906: Ὁ nca : enn : 90€; Α onciasg τ ἈΠ 1Ζ s sio yc. 
— ib. wn] P, .A wf; Ὁ ant. — 6. nno» : 4571] P, A onn νυ mov i 4571: O onm i si 
συ. 57]. — ib. »*.4] P, Ὁ. A 0m. — ib. wb] A dittologie: P, O, A fio. — 7-5. eot 
av £n : "d : £4. :: OM : CÓ : 028. : 6667 : APA. i A0 : nq70] P om. — 8. zs] 0. A 
«AM. — 9. post sag" P add. :*s^&. — ib. nno] P, O, A orm. n. ib. emymre£] .A om 
f4. — 10. om] P, O onmi. ἐν. av: : συγ à ote i αν ἢ. Ὁ} P ooo s not s oett 
O avn^y : ak : note : ardt. 


ressuscita aussitót, se prosterna devant eux et leur exposa entiérement I état 
du Schéol et de ceux qui v sont supplieiés, chacun selon leurs catégories 


᾿ 


l| leur exposa au sujet de lui-méme qu'il était un paren, Il leur di 


« Au-dessous de nos pieds, dans le Schéol il v a des chrétiens qui ont eru 
au Christ et n'ont pas accompli ses commandementa, mais ont suivi les moeurs 
des gentils dans l'impureté. » Les saints lui dirent Couche-toi maintenant 
et dors. » Le mort redevint comme il était auparavant. Ensuite. saint. Abba 
Sinoda salua saint Abba Bakimos et retourna à son monastere 

11. — Lorsque approeha pour saint Mbba. Bakimos l'époque de la. mort 


ou il devait émigrer de ee monde, | appela aon serviteur qui ε Lai i upres ᾿ 


lui, lui apprit l'époque de *sa mort et lui ordonna d'enterrer son. corps dans 


728 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [186] 


Ἴ : chem : ὝΠΊΣ : O0(CAP-o- : AUIA : Φιη ΔΎ : ATH : ea» h- : "MbU- 


(Dao (n(D : 75:5 : adr : A£,U- : AAT AcfiduC : 057749 : σολῆ 1" : omm : 


£1L9"4- : £727 : Anh : (7g. :: am : ve : avo : meat : Aes. : 
An : (In, q^n : G'*ev'T :: fc : Τωβ σο]" : (lai : 749? : Sao : 
(2 Eu zz 

At : oflctrl: : Δ’ : 9? hit : A707 :: 


e fVt-: : ὁλΊ" : hófl : This. : Ad : (C729 : nA. : 42 - 
2E : oflcztrk: : 0717770A8U- : €Ufc : 9" : ἈΠ 1: 


1. hav] .A 0m. — ib. post "rand: P, Α add. fimmqav : &277k; Ὁ nmem]av : ζ,Ἀ 1". — 
ib. ΜΗ τ gavXn.] À avXn.. — 2. eavmo] P, Ὁ. A on : evmo, — ib. 7*6] .A 7*0. 
— ib. arp" P] P, Ὁ oj/"n9?; A ajpm : ay8. — 3. pep] P, Ὁ pec. — i5. 
ün : ace] P ^n : wüxh? τ nf«0877 : a77e47F; O ΧΡ; n24.082" : àa77e9-; Α n 
Vo: WAAPS:aMRAMTS : ἠσ φῆ. —— 3-5. MS : 50] P, O, Α ann. — ^. Toü5ov1] Ὁ 
qoü^6ow, — ib. na-nT] P, O, .A om. t. — ib. qSex*ovT] A, Ὁ joxcvovt; A simisav]. 
— b. fiF2€en] P axi : 2€ : ?97ü89 : ΠΊΘΑ : oro; O ar : 2€8 : 9970s : 7€ : 
110-0; Α ax : 2€ : 99708 : ΠΊΡΑ : 00. — 6. Aa: — 54] P Aàek : oneznt : 
fUM : 9"hÀ : "'MAU. τὸς "Ae : ";à9* (les points de suspension représentent la place 
laissée en blane dans P pour l'insertion ultérieure du nom propre); Ὁ aae : ofnzwk : 
fzUI- : 9"hÀ : 44: TOAR : aog47; : δον : 5,829 : 7L; Α ARE : oZ : yl : 2? 


QA: 44d. τ DAP τ nfi (ἢ de nein est de seeonde main: en surcharge du nom propre . 


(AP : h,ff- se trouve un autre nom propre : ev77àT : 2f). — 7. oft : wr τ »00] O 
on0f : (nt : 0E. — i0. WP] LA ana. — ib. post X : Φλὴ P, O, A add. onmes : 
ach. — 8. ANE — 7577] P Ἀδλοῦσν. : ofZnfav- : fUv : 7"nM τ ἈΠ“ 10; O Ah fov : oflen 
fav. : PU : JUDA : αἰφιῦσν. : TODA : συρ : DAR : PET : AvA : ^7" : ἈΦ; 
A ANRoo- : OfZIRao- : Pul τ 25 ΠῺ τ deucon- : HA : nO : AnAoo : 07" (les lettres n 
de n,eià sont de seconde main; en surcharge du nom propre -fioà : x,ei-à se trouve un 
autre nom propre : W^ : Xe-7). 


le lieu οὰ il se trouvait. Puis il fut un peu malade. Il vit l'assemblée des saints 
venant vers lui. Il remit son àme dans la main du Seigneur. Les anges la 
prirent et psalmodiérent devant elle jusqu'au ciel. Tous les jours de la vie 
de saint Abba Bakimos furent de soixante-dix ans. ll demeura douze aus 
dans le monde et cinquante-huit ans dans l'ascése. 

Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. 


2. MÉMorRE DE saiNT DanrHÉLEMY, ÉVÉQUE. 


En ce jour aussi est la mémoire de saint Barthélemy (Bartaloméwos), 
évéque. 


Que sa priére, sa bénédietion et son intercession soient avec nous. Àmen, 


σι 


E. 
[187] LE 44 TAIISCHASCH. 724 


II. Revision ou Vulgate. 


(149? : Ah : συν 7", : 9?m.2«5 : (M05 - 
heo» : "AC : Anz. on -:: 
δ) : AI : Ἴἡ,ἦ , : (ndn : ipd e7 pn : 415 ἡ 
an^yMM. : C759 : ÁO ATA. : ὨΏΓ : 0255 - 
Ἴ Δ}. εν ( : ACA: : AA : 095 :: 


ἦλ9" : Ah : ΠΡ ἢ : AQ - 
£Aan : (CÓ : 2.0 : 420 τ nm s 
h9"A ἘΠ : M: Inge s 
5£AÀ τ 207Frh : €ó4-n : n. - 

?^ — fA7"AA : ΠΥ: Πρό : 5g τ 


1. m7] P om. — 2. r&.c] P 2c. — 3. 6r&ne] 0, A om. /b. ewr4en] P 
oT n. — ^. cuv] ὁ. Α ncm. 7. X A, : Φλὴ] P om. £n. ib. m7] 0, A 
"v7. — 8. V] P om. — ib. ngea"rh7] P nen"nrhy. Ü. &64-0] Ὁ eodn. I0. 4] 0 


JI"rk. — ib. πνοῇ] O neon: Α nedqetó. — i5. sey] O vg. ib. Ὁ add. le salám 
suivant à saint Théodore : n^7" : AArn : 9 ec : «rh c TAX SNPRA à sr ns 
7 7 1 :00 :: DEF: 8S7) 1 mL : 89787 2 MSS S TRE: 2200 s bar i 6x 
OA" : 2X2" : no0fl : f17]^20 : ^4. A. 


II. — Revision ou Vulgate. 


3. SALAM ^4 Anna DBakrwos. 


Salut à toi qui as ressuscité des morts dans le désert. 

Habitué à porter des paniers, 

'Tu as vécu, jakimos, du salaire de ton labeur et de la rémunération i 
ton travail. 

Le Seigneur a fait voir à Abba Sinoda 

Un tróne lumineux et une couronne blanche de eloire. 


A. SALAM A SAINT BanrHuELEMY, kVEÉOQUI 


Salut à toi, Barthélemy, notre Pére. 

ll est juste, car tu as été éveéque avee droiture 
(Que par ta sainteté la puissance de ta priére nou 
De quiconque nous dresse des embüches 


Gomme fait la paupiere qui préserve l'a i 


730 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [188] 


ha : TGÀ -^"l 7" s 
I. — Recension primitive. 


fli» : Afi : 00A : Dov746, : 5.0 : Ac : A9?A ::: 
(Imt: : ὁΔΊ : ΤΠ 4- : A5. : σἡ ἤλκιδι τ AP : oA ::: 
TEDASU- : 0(lchr : €Ule : “ἡλιοῦ : Δόδλον : 9249? : Rm ::: 


1. ho» : j8A7-4"Uj7"] P meo : ^74. : OWrRO: ADUIP"; O, Α hav : τωβλ 2". — 
^. Tr ASTU. — A^7Ub7] À JrfASU sic; P r^rflASU- : eU τ 75 : d. : Ἡσν κι : pA: 
δόλον: 5,479 ; Ὁ "E"PÜASU- : ?UlV : 9" Δ : 44709- : T OA : avg^7 τ Ληδαν : 597 : hULbU;AÀ 
TUDASU- : YUAN τ "BA : €. τ ἈΦΩ : SIC WERE τ saa : 549" (4. de «4«. est de seconde 
main; en surcharge du nom propre Af: s/c eh se trouve un autre nom propre : 
AA : ἈΦ). 


LE 12 TAHSCHASCH. 


l. Recension primitive. — 1. Mémoire de saint Michel, archange : À (97 r^ a); P 
(408 v? a); O (17 v» b); A (98 τὸ a); T (122 τὸ b). — 2. Mémoire d'Abba Hedrà de Dabra- 
'Eswán : A (97 τ᾿ a); P (109 r* b); O (18 r? c); A (99 v^ a); T (122 r* b). — 3. Concile 
de Rome (récit) : Α (97 r* a — 97 v^? a); P (109 r* e — 109 v? b); O (18 r? c — 18 v? c); 
A (98 νὴ b — 99 τὸ a); T (122 v* b — 123 r b). — II. Revision ou Vulgate. — 
^. Salám au concile de Rome : P (109 v^ b); O (18 v? c); A (99 τ᾿ a). — 5. Féte de 
saint Michel, archange (récit et salím) : P (108 v» a — 108 v? b); O (17 v? b — 17 v? c); 
A (98 τ᾿ a — 98 τ᾿ b). — 6. Mort d'Abba Samuel de Wáldebà (récit et salám) : P (108 
v^ b — 109 τ᾿ b); O (17 v? e — 18 r^ e); A (99 r^ a — 99 v? a). — 7. Salám à Abba 
Hedrá de Dabra-'Eswán : P (109 r* b — 109 τ᾿ c); O (18 τὸ c); A (99 v? a). — 8. Martyre 
de saint Anicet et de saint Photin (récit et double salm) : P (109 ve b — 110 τὸ a); O 
(18 v* ὁ — 19 1 b; A (98 τὸ b — 98 v? b). — 9. Mémoire de 'Awsis, martyr, d'Abba 
Antoine et de Jean, confesseur et docteur de Rome : P (110r? a); O (19 r^ c); A (99 r? a). 
— 10. Féte de l'arehange Raphaél (mémiorre et salám) : A (99 v? a). 


I. — Recension primitive. 
1. MÉwoiRE DE Sa1INT MiCHEL, ARCHANGE. 
Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu. 
En ce jour est la mémoire de saint Michel (Mikà'él), archange. 


Que son intercession et sa bénédiction soient avec nous pour les siécles 
des siécles. Amen. 


1 
* 


[189] LE 42 TAHSCHASCIH. 731 


eon: : ONT : hófl : This : AvT5.h : AU : UE z. : Hh9" £F. : hv :: 
An: : fich: : €Ul : 99h : A949» : AT :: 


1. — eftt: : 0NT : hófl : này : "7402 : γὴν, : SA : MAU AAT: 
dho-tT : 05 487r : 00. : (07 : 14m]. τ 0o]: : om37] 24: : ASTE : 
fih, : (otov: : ΛΟ AY: AP: AAT: : (CL zs og-anen τ ἃ. 
d : AAT : HUT. : ADRTECR Ἢ (LA? τ Ad : AAT τ UT : h32n. 
go mco : hA : 20 : HUTC. : AC? : 


2. — ami : Wr : 7040 ^ τ ET : 80 : 4A τ ἢν : 0E: LU 


1-2. of — ^77] Α 0m. cette commémoration et cette bénédiction. I. Av AA 
^1] E 0 Ana. — i. Ue] Poeee06e. ib. "7"e42] O om. n. ib. ^r] P »?A 


v7; Ὁ 1ae7. — ib. post nv" P, Ὁ add. adam. : MP i γον i UI. 2. Alt: 


^"L"7] P nzn£aov- : er : TU : 77M : AShov : 7"; O (moo i nO ὁ J7BA à G9 
(AP, : av gr : Λήδαν : 5827. : AULUS 0 5. non] O0 om. ib. ^1^04] A "^ac. ib. 4M] 
0, Α γκη“.. — ib. ante 47 P, O add. n. ib. MA i AF] A AD: £28. ^. Ar 
4411 À 0449 sic; T incip. — ib. amen] P, O0, A aswpn; T agna. — 5. m^ : no, 
συ]: : Mec A€n] Ὁ 0m. — ib. Mcg Aen] P, A fcx Pn: T acm pn. ib. ante A4 : 
AA Ὁ add. ἃ. — ib. wo14] P, T noi. — ib. mpsnen] P osesnrn: Ὁ oersnnn; AT 
ee«qne-n. — 5-6. ante Δ. : A3 Ὁ add. n. 6. efl^ ον} P onvyeecnan: 0 omyern 
A onf^7revn; T oegnazezpn sic. — ib. n1] P aviez. — 7. ocn] 0, T ocn. 
ib. Mud, 1: 5,448.77] O 0m. vi&; Α om. n. 8. o»y] ^A. T om. ὧν. ib. “ΠΟ  a50c 
sic, — ib. Tn] O τῆ. — /5. ny T].A onam. 


2. MÉwoink p'Anpa llgpn& pk Danna- Eswis. 
En ce jour aussi est la mémoire de saint Abba Hedrà de Dabra- Eswaàn. 
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous à jamais. Amen. 
3. CowciuLE ΡῈ Howr. 
1. Incipit. — 2. L'hérésie de Novatien. — 3. Origine de cette héresie 1. Sa réfutation 


— 5. Excommunication de Novatien. 


1, — En ee jour aussi est l'assemblée du concile des saints eveques 
prétres et diacres, en la ville de Home (Rome), la premiere annee du regne 
de Déce (Dàkiyos), l'infidéle, sous le pontificat de Corneille (Qornolyos 
patriarche de la ville de Rome, de Denys (Donásyos), patrrarcln de la vill 
d'Alexandrie ('Eskendryà), de Flavien (Bilanyányos!, patriarehe de la. villi 
d'Antioche ('Ausokiyà), et de Germain (Germànos), évéque de la ville di 
Jérusalem ('"Iyarousálém). 


2. ... Ce*'concile eut lieu au sujet de Novatien ( Benatés), le prétre, qui errait 


Ι 


732 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [190] 


ἧσο : πὴ τ unenag : (uiu: ἃ. τ AE Ton:9 : Δ : ez 3: amag Φ : 
Ol : ev : ἃς, ΘΑ : nl: : 204 : Boll s ΟΡ : ΝῺ : Ῥα AEn: 
(lar: ΟΝ. ΤΡ :: 0 AOT 2A : λῶν: : ἃ τ AUD : 20 : Tox : 0 
Ob : 05 948] : A7IA9? χὰ : UC. : (272 : ΟἽ PPPR. : ΖΦ δ : fg Τὴ : Φ 
ἡ δ : FAT : rb Ic s 

9. — daro : ῃῬὰ : &ax-tn : eh ?TC? : (ovAATCHE : AÓz-??7 : AD 
(0 : AN : 17" he : ΠΥ : ΟῬόσυ- : 22 : (00eq»T- : a ams : 42 : ov?6.n : 
q5.0 : Ahoo : DE d : air : aT : A e ThUAvav- : TED τ 0204 : 
ῥά : 547]ov :: πη “Ὁ : Af : Afla- : ono» : Ab : 08(bA? : Ano» : 


1. nenne] P, O, A mue. — ib. n, gronep] P s eren«25. — ib. on] P, O tu. — -— 
1-2. ano eg4 — non] P om. — ib. amo] A om. n. — 2. axi : ovr] O, A. fav; 
T defic. (variantes tirées des quinze premieres lignes, non endommagées par le feu, du 
fol. 122 v? b). — ib. Net : "rh τ not] Ὁ of : exam; Α on : exam. — zb. xti] P, O om.; 
A 50. — ib. $cc7Av*n] P £$cz$»n; Ὁ 4cza 9n; Α $£c£czepPn sic. — 3. rr] Α mer 
Ἤ sic. — ib. post fr" P add. ?"02 : onon : ovjAan; Ὁ add. 9»à& : emt : o7"An; 
ΑΑ 3"04 : enofl : oAnn sic. — ib. on Trwa] O oT2717l2; Α on, Tw2. — ib. ^ov] Α ^ 
ὑδιιρσυ., — ib. X].A X. — ib. A : ΦλῚ1] O AD : £AYF; Α AAAID: sic ὅληι. — 
3-^. φῆ T] O, 4 aar. — ^. os, ῥῶ 41 : ^7752?27] P a715992- : συξ ἤνηϊῆ: : 715,94 
4T : n"]Uav- : 47149724 ; Ὁ ὡσ 9" 2. : συλ ναι : 018, e457F : n77U'av- : 710397275; Α «e 
$SBR : ἨσΊ συ. : AUTIA99 Z4. — ib. v15] O nv12. — ib. 0] Α ^ est en surcharge; O0 T 
4h. — 6. oTavy7?] P, Α onaovn7?; Ὁ navn7?. — ib. avaAWWk] Ὁ fiavAWE sic. — ib. Nf 
ἀφο] P, O avfiz-a-gr; Α wfiz.a-e7. — 7. ^a] P, 0,.A ana». — ib. ovbav-] Α o mTOav, 
— ib. tedequr : aon. τ 22] O 0m. — ib. odon4.] A aTan4.. — 8. ante ana» P, Ὁ add. 
o. — ib. oe4] P oed; T incip. — ib. ar : zar : n ernumav-] Ὁ on gTnüunsov- : a 
Wo: GE τ 08. — iD. erahg] O eroe. — 9. 2702] T dz. — ib. 471v] Α om. — ib. 
oT àmo-?] P, Ὁ. A oàmvo-9. — ib. Av τ ἈΠ. À iv : Agar : na, — ib. het] Ὁ. Α om. 


et disait : « Quiconque a apostasié à l'époque de la persécution, qu'on 
ne le recoive pas, lorsqu'il fera pénitence. Celui qui est tombé en adultére, 
qu'on ne le recgoive pas, non plus, s'il fait pénitence. » Le Pére Corneille le 
reprit à ce sujet, mais Novatien ne s'amenda pas. Il réunit contre lui soixante 
évéques, dix-huit prétres et diacres parmi les savants de la ville de Rome. 
Ils diseutérent avee Novatien, le prétre, sur cette question. 

9. — Novatien prit argument de la parole de l'apótre Paul (Pàwlos) dans 
l'Épitre aux Hébreux : Ceua qui ont recu la lumiere, ont goüté ἃ la gráce céleste 
et. ont recu la. gráce de l'Esprit-Saint, s'ils sont tombés dans le péché, ne peuvent 
pas étre rénovés par la pénitence une seconde fois '. Ces Péres lui répondirent, 
lui dévoilérent et lui dirent : « L'apótre Paul n'a pas dit cela au sujet de 


de Héb., VI, A-60. 


C ———qUC". vv 


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[191] LE 42 TAHISCHASCI. 733 


dPC? : Xanh τ AERA ME τ TEE τ HEZo: AA τ € τ Η͵7Ὁ τ NS 
T : Hee: Puaneovd : m)99p]4 : ἨὨ(Δ : vo c AL 5 0 τ £e mph 
To: ὅς ΔΊ 1 Ἀδσο : T9"4H- : HITS : ἡ ων : Adekb s LI. : 5040 : 
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(O4. — Oh : Tp: OE: : ΠΏ Δι." τ AO : (m T Ὁ ^. FT ΦῊ 41}. 
fl: : 7h : (eoo : E : AUR : DASqTHEZ : 8. : A Τα ἢ 4... s hU. : UI 
I A-flduC : AA TD : 4h TC? : 00 : RE. τ ἈΦ 4... :72ehUr: "omn : 
eU : 1.1}. Ads: A2 : σοι : 5.) τ &Z mnn τ onqd: ATI s De : 


1. &.£flA] P, 0, A, T nen. — ἰδ. fr : nezüm] LA 0m.; Tom. Ww. — ib. N^» ff sn 
7r] P, Ὁ ^^ : ΗΓ : ei; Α Wero : ^: enm: T ^: sic woe s eds. 1-2. mvt : nec 
& : gama] P, O, T nr : neaovi:; A nen. : neaovp. 2, wcivr?] T awcars. — 
2-3. aid : aw] T azar. — 3. aure] P saure sic. — ib. Nae à my" H S Wc S 
7 na-^; à dd: 1.1 P one : γώ : avTC? τ PA s ὥρῃ, i 57pove i EAPAP CN o 
AP, 1 ἈΠ ἈΠ να τ 0, ETULPCP τ 0NDEdT S uiPCe i moo : py : ovid A : 7704 : bt; O enmt 
7H : AOEAO : hPCP DP: (DES: 5797 : Δι ACA Poo: : ADAE : ATH : ὦ ΤΟ . 
(med : hTC? : nov : pz : συ : 7700 : hh : omequs s m9" 4) 2 9707 : bb; Α ΦΗΝΎΤ 
7H : AFAO : WhTC: SC DA SUC OE, τ Spo s COPA? : ΔΝ σον : ADAE : STGB ὁ ον 
h.EFULECOP ἢ: DAD? : AP C? : aon : avidrA : 7707 : hh: T ov : ΤΡ i WC $6 


ey à WAUHA 3 dT LI. — ἰδ. ona] Ὁ. LA. orav. — ^. e: 1.7 PLO mee s ua. 


δ. Nov] .A mnov, — ib. no g:p] Α negar; DU de/ic. (variantes tirées des quatorze 


premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 123 r^ a. — ἐδ, twn : vo : 055 
σιν] Ὁ nsaowvr i nes : (uer; LA zsymovre s (mur i Nae s Πόσα Ἀν, Ib. Ἀν 4:.}} A 


hona: ;O nerqnap: A ngon. 6. "j] P "reno; O a0. — ib. 8] Α κα. 
— ib. ante »"r O add. aMmn. — ib. ansarrz] A asqrpp; A asque, — ἰδ. ye] 0 om 


— 6-7. "ihi : "esc ] P. Α Ones : hos; O onmi. NTC. ᾿. enA TCR 
1 a nw] A om. ib. ΓΙ ΤΆ, Α (AAA "TC. ib. Avcre] P. 0 om. ib n : 
. Ye] P muy, : a7? : wcogn: O muy, : ΔΆΝ. : ntn : ncn. ib. Nrenr] ἃ 


om."'r. — ib. am" £] P 0m.; O wu sic; A ΦιηυρΈ. — 5. oon] P, O on oum. A on 
eU. — ib. STO deC : A2] Α A2 : SIDON C 1 AD — ἐδ. omm] PO ont Α on 
5. — 8. ἈΠῚῊ : mov : £047] P. O, Α "tam : ^05. 


celui qui fait. pénitencee, mais il a dit cela au suJet de eelut. qui. veut étri 


baptisé du baptéme chrétien, toutes les fois qu'il tombe dan peécl 
En effet, le baptéme chrétien ne se donne qu'une seule fois, mais Ia p» 
s'obtient toutes les fois qu'on en a besoin 

4. — Si celui qui est tombé dans l'apostasie ou. dans le pécl n 
recevait pas, lorsqu'il fait péuitence, comme tu le dis toi-méme, le δι 
n'auralt pas aeeepté la pénitenee du proplhi te David (Dàwit) et n'à ul 
accepté la pénitenee de l'apótre Pierre (Pétros), loi qu i eut i * kn vain 
Seigneur lui aurait donné la gráce de l'Esprit-Saint Paraclet; en vain 


734 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [192] 


&ód^f1 : An71*,U- : *0(,97 : 0&na-7 : mé : bia? : AE£,U- : AL Ped : 
A^ : Tvav- : (noo : "F(b : ATT : TT: onn : AQGEg : 70,8 :: AA : 
ἈΠ. AT : HC : e : rude : CU : 704 : TED : Δι Δι : meg. : v 
gar : AO- : H0:4 : ῃ πη. Δ᾽ : hb : A9" : 9"nc : co-à : 497 
ὴ : O0 : f(TATTTEAU- : 0A, 0-77 : Ἀλλά : AATIILAd dC : 024A, U'a09- : A 5 
T-Avav- : πὰ : σον O- ::: 

ὃ. — αὖ. T oo£n : A9"D4- : Ἀη-9, : 0A, Τ᾿ 04. : γἸ09 συ. : Ante : 704 
4 : P547 : ALD : AY 1 000999? : 00-11? : 00€. 8:9 : 050-1119 av : 
At-f»av- : δὰ : €A9"- : Pe 

An f-av- : Θῇἢ ζῆ συ- : Av-Avav- : ἈΠ“ : 547 : ?Ulc : 9"hiv? : ATÀ τὺ 
qp : $9? : ATL ::: 


1. 740,07] P ae; O, Α 7ae7. — ib. oeno-y] P, Ὁ. A negna-. — ib. (AU : n, gm 
συ» Ὁ 0m. — ib. ante n,gmavi Α add. n. — 2. wnsov-] P, 0, A om. — ib. wrT] A 9er. 
— ib. TAvr-i] A. navi. — I5. ora] Ὁ om. ἢ. — ib. post «0,e P, Ὁ, A add. at. 
— 8. post "m7 P, Ὁ. .A add. men. — ib. 4a? : 704] P, O, A ag : yn. — 
3-^. nv e1s7r] P, O, A "es f. — ^. GAP] O ee. — i5. cn] Ὁ om.; A cina. — 5. ea 
41 Ὁ o7na. — ib. post àà7Ifid.c P, Ὁ. Α add. eoacnim. — ib. o2^4n,vov-] Α om. o; 
P oaAzn,Vav- sic; Ὁ ma2A9*,Wav-, — 6. ^3Aà : havega-] Ὁ AAA : A"7lllvfla.c. — 7. ante me 
O add. e. — ib. ΔᾺΝ] P, O, Α iir eav-, — 7-8. "1402 : 447, : SAID : AF] A. “ἼΔΗΣ : 
SiC AA, : AS: PAY; P oUI^füc τ nba : AS: AYER; psa: 71^H2Z : AI : $2. 
— ὃ. ena-11»] P ono-712ov-, — ib. ona-rinpov-] P. o7? : 50-7111209-; Ὁ 0793? : 4o0- 
THav-; Α o7" : 4o-12ov- sic. — 9. ante ^4 P add. a. — 10-11. ave£av- — 717] P nz 
T-Fav- : QUA : 97 DA : "ETIRPE :NGPÓ- : ato : 02? τὸ wUETH;O Πζη συ. : Per 1 ΣἸν Ἴ : 27BA : 
«dua». : TAE, : av g^7; : 1,47 : DAE: τ Asa : 507? : 477; LÀ. (Zn Foo : TT : 99D : & dec 
av- 1 f£, : A,f-n : A*hav : 57" (en surcharge se trouve un autre nom propre : W^à : X77). 


aurait ordonné de garder ses brebis raisonnables. Quiconque a été baptisé de 
sa main n'a pas été baptisé, mais tous, comme tu le dis toi-méme, ont péri. Or 
ceci est une grande sottise. Pourtant Notre-Seigneur le Christ — gloire à lui 
— a établi que la pénitence s'obtient pour quiconque a renié la foi ou est 
tombé dans le péché. Éloigne-toi de cette opinion impure, ó Novatien, fais 
pénitence à ce sujet et ne deviens pas l'ennemi du Seigneur et l'ennemi 
de tous les hommes. » 

2. — ll ne se détourna pas de son opinion mauvaise et il n'accepta pas 
la proposition de l'assemblée des saints évéques. Ils le maudirent, l'excom- 
munierent et le chassérent. Ils excommuniérent tous ceux qui croyaient à 
sa parole. 

Que la priére et la bénédiction de tous ces Péres saints soient avec nous 
pour les siecles des siécles. Amen. 


LE 42 TAIISCHASCH. 745 


II. — Revision ou Vulgate. 


(1^7? : ΔΊ λιν mav- : od : Adel: nz s 

h.n : PAN: s 

f1UA : ἡ“ Τὴ : x ACh- : ΗΠ σοΐδ : A705 - 

h^. £T0h4- : HE : 70h τ Δῆλον : HOLT τ: AOA - 
hio : ἃ, Τλ Hh : 16: : H7)oo : AP CHE τ: 


1. — fM: : ὁΔΊ : (026 : Ae A A : TC : LIA τ AP τ mmARTET 
2. — hen : fIn- : ὁΔΊ" : 409? τ ἈΠ ΔΕ τ ME: 04 τ LA : on 
ἡ: 41015 : 174: 9"ὴΔ : CE. db : AS τ DAVCE : 071A A : ame. ie: 
hM zs Ad : 2E συ. : G(HhEATAC : 70e : Ωἢ ΔΡΎ : aAA : ΠΛ : NAT): 


1. hh] P haz. — ib. nz4] P n4. sic. — 3. T0] P Ἤν τἢ. — ^. n fron] 0, A 
h.e Pn. — iD. Wels: uh] O hy : ne; A om. wem. --- os yn] O 7 6. aet s 
ont] A dittologie. — ib. σἡ  τ νι συλ» 7} A Δ.» τ συλλ»Ὅἔ ν mA. 8. 14] P.A 
1A. — 9. post aa*a Ὁ add. "riw, — ib. Ann] LA. ^on. 


II. — Revision ou Vulgate. 


A. SALÁM αὖ CONCILE DE ἤομε. 


Salut à votre concile tenu en une seule assemblée, 

Soixante évéques, 

Afin de mettre arrót au dire de Novatien, qui était devenu semblable à 
un animal. 

« Si une àme a commis le péché, qu'on n'accepte pas sa [w nite 
disait-il, 

Car elle n'est pas purifiée, une seconde fois, de son impureté 


5. Férg ΡῈ svxiT Micukr, ARCHANGE, 


1. [neipit, — 2. L'arehange saint Michel délivre de !a fournaise les trois (s Anan 
Azarias ct Misael. — 3. Ils gloritient le Seigneur 
|. — En ce jour est la féte de l'ange glorieux Michel ( Mik b, archange 


. * € * TH | al 
2. — En effet, en ce Jour le Seigneut l'envoya à la ville de Babylon 


(Babilon). Π fut. le quatriéme personnage ave les trois. eniant Ananias 
('Anànyà), Azarias ('Azáryà) el Misael (Misá'él) dans la. fournaise de. fou 


PATER, OR. — T. XV. —— F. 9 


136 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [194] 


av(n : viDüflaAev : 0A0-29-09- : AAA : (2€. : Δ :: σὴ DA AG : oA 
^T : nto : (METZ : LAU : AAUl : At : DAT4:A : A?"ADA : ΓΕ db : 0A 

Ἢ E £g5qav- : DA ΔΏ συ. : AMT τ "]av-z. « C£ : AAT : AME : Do» : (ἢ 
A: 4C : nb : A ::: 

2. — Oflg-zt : LU. : (rc? : ΔΆ Adds : A7: 840A : e rnzmn : 
A?lll Ald.C : A9"AD : AT? : D-hz : aad: : 0A0-AZ : 0-4: : ATA?" x 
0209 : 27LIL : ne» : A9" θυ ἧς : Zo : TOÀ: : nCO-f.à : 059" €471 : 
(fich? : AA"IIL εν : A7H : € ne : &ncn9 : mé : HOC: 1.1. Ά. : ΔΑ]. 
νην : ΘΠ : 20g : aoi: he»: nChfà : ernc: 5n: 256 
C : ám tav: ὁ lA TH : wCO- : dIPCET : AP? : nov : &?M- : 007 : τὸ 
AUCLDA A : AP: oA i 

CI7PRASU- : Ul : 9? : 4d : 1ov76.n : 95. : δον : 299? x 


vct 


1. avn7] O, Α om. — ib. *elfinav] A. ciozünavt. — ib. Nhà] Ὁ à. — ib. gres] 
O gres. — ib. o7] nn.An] 4. 0m. à. — 1-2. avAnn] P evAnn; Ὁ om. — 2. utm] Ὁ un 
m; .A mna. — ib. ff rZ : nv] O nf rZ : ^eU; LA ffr : nau. — ib. eonv«»] Ὁ onT 
QA. — 3. ^4T] P, O om. — ib. ζῇν] A oZatav-. — ^. 42c] P 4.64. — ib. mu] 0. 
A nuüm. — 5. efiv] O etia. — 6. 5277an] Ὁ om. — 7. arzü0g] Ὁ oTz70e. — ib. z1w] O 
fu; A Zu sic. — ib. 43*ovr] A. Z«ev. — 8. 5715] P. 7nmniwftasc primitivement, mais 
de petits traits horizontaux au-dessus et au-dessous des lettres -f1.c indiquent que ces 


lettres doivent étre considérées comme biffées. — 9. ofnm"rEz] A om. ἃ. — ib. aoitw.] 
P en pun.— 10. sof5*a»T] O ἢ σοῖς, — ib. ace : 207] Ὁ 8097 :  ΦΙΡΊ; A om. 
AüP7. — 11. σή ἢ] «Δ MP : σή γνῶ. — 12. 7E" ASU: — Λήδαν : 5439] Ὁ "r7rfl AU : 


Lorsque Nabuchodonosor (Nàboukadanasor), roi de Babylone, les eut jetés 

dans la fournaise, la flamme du feu s'éleva de quarante-neuf coudées et 

consuma ceux qui avaient allumé le feu. L'ange Michel frappa de sa verge 

la flamme du feu et l'éteignit de dessus les trois enfants. Il les délivra et le 

*P, feu ne les toucha pas ἡ du tout. Il rendit la fournaise de feu semblable à la 
105 V b- "osóe fraiche de l'heure du matin. 

j. — Au méme moment ils glorifiérent le Seigneur en disant : Es! bén? 
le Seigneur, le Dieu de nos Peres; il est. glorifié; il est exalté à jamais '. Sept fois 
ils prophétisérent qu'au bout de sept cents ans le Christ naitrait. Ensuite ils 
glorifiérent le Seigneur, en disant : Que toutes les ceuvres du Seigneur bénissent 
le Seigneur?. Par ces louanges aussi ils prophétisérent trente-trois fois que 
le Christ demeurerait sur la terre pendant trente-trois ans. C'est pourquoi 
les apótres, nos Péres, ont décrété qu'on fit la féte de l'archange Michel. 

Que son intercession soit avec son cher Za-Manfas-Qedous pour les 


siéecles des siécles. 


1. Dan., ii, 26. — 2. Dan. um, 57: 


ΟΜ, WE. M Y 


u-— 


τς “αἰ δας σῷ. "-— XL . w^ 


οι 


10 


»* 


[195] LE 42 TAHSCHASCIH. ^37 


(^7? : Ah : 2), : 5.7 : A971 s 
OADC : 16:hav- : qo dro s 

hem : AA τ DAP: τ HAZ. τ LE : n s 
fo» : ü-l4Ar- : ἐἰνά- τ mA) z 

hüh : ΖΦ" ΑΓ ΛΊ : 259" : "LOAA : FAO iu 


1. — ott: : ὁΔΊ" : hófl : AZ. : ἈΠ : Qa : IP A En z 

2. — Ny : 54h : m τ noo : AQ : ἢ ἢ, 4. ἢ : apes : qaos : Wo 
Td : 070699? - axav-)]: : 7,27 τ Woo g τ DOAE:9 : ΔΉ : AO: (19^ £*£ : Ὦ 
Tn(-9" : Ml : AUT : σοι, C9 : eA: 6, Ὁ nct: e s 

2. — a9" : MIU : 451: : A(-U- : ΟἿ συ. : hg ng: FA : ne A : “ἢ : 


fUlv : 7" 1 4diz00* : THDAE, : avg; à tav à 70839 i TET À CETHOASUR à PUR 9" καὶ 
446 1 NP : SiC RED : ASAoo : 5579 (€. de «4. est de seconde main; en surcharge du 
nom propre ἈΦΗ « sc net se trouve un autre nom propre : A^ : *tf). 

3. hav] P nav, — ib. nh&] 0, A nn. — 5. 9" X" ::s970] P 97x s à716. — 6. od 
WE : óNT : n0] Ὁ omon : (qud: ovr. ib. ante a LA add. »tfh: v5. 7. ἀνῇ σιν : uo] 
Ὁ. Α onc] : Nas, — S. ho 2 oe] O thun Mop, ib. 44] Ὁ. A 5a. 10. T] 
0 om. — ib. »tv] O nnqpo. — ib. bé] Ὁ ^6. — ib. 30] 0, A om 


Salut à toi qui as préservé les saints de l'agitation, 

Et qui as enchainé l'ennemi de leur àme. 

Lorsque est venu le Fils, quela bouche des prophétes avait préche 
Tu l'as suivi, Michel, jusqu'au cinquiéme firmament, 

Afin que l'armée de ses anges l'escortàt. 


6. Monr p'Ann« SauvEL pk Wirprknis. 


de Incipit. — 2. Les parents d'Abba Samuel, — 3. Abba Samuel se fait moine à Dabrea- 


Bankual. — 4. Son ascétisme. — 5. Au désert les bétes sauvages viennent 

prosterner à ses pieds. 6. Traversée miraculeuse d'un fleuve, — 7. Epreuves 

démon. — 8. Notre-Seigneur oint de sa salive les membres d Moba Samuel KA 

Samuel vit en compagnie de lions. — 10. Sa rencontre avec Abba Gabra-Masqu! d 

Dabra-Lagáso. — 11. 5a rencontre avec un ermite. 12. La Sainte Vierge don 

Abba Samuel une pierre précieuse et de l'encens. 13. Mort d Abba *5amuel 

|. — En ce jour aussi mourut Abba Samuel (Sámou eli de W debà 

2. — Le nom du pere de ce saint était. Etienni Estifános) et le nom di 
sa mére 'Amata-Máryàm. 15 étaient. d'exceellente. sou h llis donneérent bh 
jour à ce Pére au pays d'Axoum | Aksoum;. Loi juil. grandit, ils lui ens 


guerent les livres ' de l'Eglise, 


3. — Ensuite lorsque son póre et sa mero furent morls, i alla ἃ Dal 


738 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. (196] 


Af : a0 £717* : A7lILA : offi : AA : 9" 71-05 : $47 : A7H : €T2EA : 
(129» : oflAA T : DA.CTAÓ : ΠΑ ΠΑ : ἐδ : 14$7 : 070€ : irEU- : σῇ, -: 
O04 : A7H : £rAAnav- : Aon : (0704 : σ΄ : oth : σῇ, τ 

^. — ef : (1£ch- : AT715,U- : "MbU- : hé : avt : nAA : o8 : ὦ 
1-29". : 122" : of12àT : (1b(9» : oL e: : Ah : defim : AT2U: - 

2. — (0AJ"UE : (hé, : 1500 : ane : vjevttÀT- : Ovi T : ATH : ALPE 
$09? : 9""rT- τ 08 0 Ah- : "IbU- : AST : 0A859" CT : Om : AeCRT T: 7 
4715: e0715. : ΔΡΈ : 0 € A ιῶ- : DÀ : AT16U- : 

6. — edet : óc. : A7 : €darc : (6:7 : dh : OT : ZA? : 197 
fco : "2€. : DU : 9? δευ- : σοξ αὶ : DA'TE : 010,0 : A087 : (A : an : 
799, : (D(D-^(n : 7]€, : (DAO-CP. : J-deb : 00:584 : Δ“ AdC : fl : 2&6 : 
0)06P-lH- : nf! : AAT : ATH : δι. mA : Doo : ATI : AGE ovün s 


1. e»g-177 : ^"lA] Ὁ e»g5z; Α avez. — 2. onefiAo] Ὁ on eio. — 3. n7rnz] 
A nej4nz. — ^. nx4-] P. nxavüs. — ib. post füX*4 Ὁ add. "m : gx. —- ib. post 
n7, À. add. Gr : efsde. — ib. mw] O om. — ib. 4] O c. — 4-5. ev2277e] O 
04-F09"g sic. — b. fi22"] P a22*; .A om. — ib. enaner : (4$7" : one] Ὁ onaaer: 
097" : ote ; Α M77 : ohdLe. — Db. νη 4] Ὁ am. — 6. ^2] Α oon. — ib. o502] 
O o'jfüZ : oU? : “4 : 14a» : ez. — ὃ. egAmi] Ὁ ogaas. — 9. ῃ4: 011 Ὁ, Α arn : 
qu. —ib.a-nT].A 10. — 10. 77€] Ο om. — ib. aar] Ὁ aar sic. — 11. aar-^m : 77] 
Ὁ om. — ib. κων» Ὁ ona-zg. — 12. 57m] Ὁ om. — ib. eavxhé-7] Ὁ om. e; A movx 
A&. — ib. n, eeavan] Ρ An συνῇ ἢ sic. 


Bankual auprés d'Abba Madhanina-Egzi'e. Il prit l'habit monastique. 1l 
continua de pratiquer l'ascése par le jeüne et par la priére. Il ne mangeait 
que des légumes puants et remplis de vers. Sa boisson était l'eau. Il 
continua de servir les moines, en moulant du grain et en puisant de l'eau. 

^. — Lorsque sa famille parvint auprés de lui, il alla dans un autre 
endroit. Il pratiqua la dévotion par le jeüne, par la priére, en se tenant 
debout et en se prosternant, en sorte que ses pieds étaient devenus enflés. 

5. — De là il alla au désert. Il resta quarante jours et quarante nuits sans 
goüter à rien. Les lions, les léopards et toutes sortes de bétes redoutables 
venaient vers lui, se prosternaient devant lui et léchaient la poussiére de 
ses pieds. 

6. — Un jour, en faisant chemin, il parvint à un fleuve qui était plein d'eau. 
ll avait avec lui un livre et du feu. Aprés avoir fait une priére, il entra dans 
l'eau. L'eau l'engloutit et le fit descendre au fond. Lorsque par la puissance 
du Seigneur elle l'eut rejeté sur l'autre rive, 1] constata que le feu n'était 
pas éteint et que le livre, non plus, n'était pas oblitéré. 


10 


[197] LE 42 TAHSCHASCIH. 739 


7. — οὐρμη γῇ : £"LnC τ (111 : 7.95 PET 1. Τσοῇ ἢ" : Oil Au : AC 
hf : hC T) : Hem» : ab τ APPIO τ ho τ MEC : C AU τ ΠῚ 
en. : A9?»Am- :: 

8. — OH : CA, : A Aou τ moRTA Ss τ ἈΠ ΔΊ : ^. een : 
nCo-f-à : ado : qf : OA A.U : (19? Z.dp : (DeomA A τ SEN S opm : Xy" 
£cl : ONT : 195b : AT£U- : AMO : wp : AND Ὁ APA. : Fa : a 
ir : σὴ, : (Zh: evjav-z : ^qpF : (OZ. : gr: ung s: nm, 
flÀ : "rA" - 

9. — ΘἈ ΩΣ Τὴ : E£FCRA τ and : (94: : neo : Ano : ἢ : Ae» : £n 
QqC : Alhvav- : OU : Aoo : eT : pDsav- : eoo τ Ἀ 9 Δ σον : yh s 

10, — aA" : T A49? 5. τ vl: : bz : ACE : PETI, τ Ag? RU iA 
f]: 04-4 SA s OAde : Me τ ZO : 9" : ἈΠ: C: oon A : ng : 


1. ongm70] Ὁ oangma. — ib. 151 LA. mms. ib. *y^e*] O, A om. 
ib. mna] Ὁ mna. — 1-2. hChe] O ἈΔᾺΡ sic; A onm. 4. ea tà] A o. ὦ, 
ib. ne e710] O n.e710 sic. — ^. nen] Ὁ om. 5. eh Tov] P Tacrov, ib. Nt i thy 


Af : (17724:] P iv: ovagARU- : 02724; Ὁ ῃ 75 2.41.1 Yo : oA PARU; LÀ OTRA om 
AgA£U. — ib. ga] O sem. — 5-0. 377£t] O om. wy. 6. 4“"}.Ν} Ὁ Th sic; A 
q'p,. — ib. ante *16U O add. n. — 6-7. eta : att : 16] Ὁ om. — 7, ρων O 
0 g Tw: sic. — 9. entra] Ὁ onctt.—/i5. eréng] Ὁ ρον, sic (t esten surcharge 
primitivement il y avait. &ré*«e, mais deux petits traits horizontaux au-dessus οἱ au- 


dessous de * indiquent que cette lettre doit étre considérée comme biffée;, — i5. qase] 0 
fi?. — 10. enm] P ean sic; Ὁ eümi sic. — ib. megosn] A orüxd. — (5, Ny 
συ. Α 0m. — ib. n] O "n. — 11. T2775] P, A 1375}. ib. ante eet Ὁ add. Nri. 
— ib. Ace Wr] P nzqyps — (b. ante 451g Α add, e, — 12. ant : ὉΔῚ} O ext à 


ir; Α om. ovt. — ib. Tz-n0] A Tz p. — ib. 80] Α 5 sic. — i5. neetiz : ^») O0 mae : 
^20; Α nao. 


ys 


divers aspects de bétes redoutables. Mais lui-méóme n était. pas. epouvant 


Satan (Saytàn) l'éprouva par de nombreux artifices, en. prenant 


car son ἡ esprit était attaché à la confiance en son Dieu, 

8. — Pendant qu'Abba Samuel priait, Notre-Seigneur Jésus-Christ vint 
vers lui. Il lui signa tous les membres avec sa salive et le remplit de ! 
A partir de ce jour-là Abba Samuel enchaina ses pieds et res 
Toutes les nuits, il pénétrait dans l'eau, récitait les Psaumes | 
cinq fois de sulte et se frappait le dos d'innombrabl | 

9. — Les lions se repaissaient dans sa grotte eomm lcs mout l'a 
il mesurait leur taille ; tantót il ineisait leurs plates et en ex td 

10. — Alors de nombreux disciples s attacherent ἃ iiu I.e 


eux fut Abba Za-laphael Za-Roufa'éb. Un jour, Abba δὰ 


* p, 
109 r? b. 


HD. 


109 r? b. 


7^0 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [198] 


A26 : hheoo : AI τ FLA τ ΗΚ ΎΠΔ : ATP : 00) : ACHI : £120. : ὁῇ 
£-:U. : AAT Πάν s OLI : CC: 0 : γη4- : AT : OE : vam : 
TUAE: : Ἦφ9" σὴ, : O(LAO- : ORAT) : AAT An dC - 

11. — a A9?" : Advk : ΔΊ : T Z-hfl : 9"hà : 8257019 - of] : oar : e 
Ὑ9πΊ4. : 0f 61:0 : ΔΆ δ dsC : DIC : Avoo- : 97" m.z-T : (b : ἈΠῚ : 
fjav-A A : QU- : TOO συ" : AT : ATH : ATO-9" : a : AC99" : 05717 : 
ade, : A7"^n : 9"hàÀ : " gaühus- : ce s onn : &efo-5 : &ogn : 4- 
CQ? : &OCE: : AT : "rtr : oA : A?"07?9. - 

12: — eM : £f : a-507 : AATIWATA : C99? : FATA : 5?" 5 : 
aq): AOT τ DooERAT o: θυ: : Δ. : PED : ΟἽ Δ : "192? : ὦ 
οὐ. : i71» : ngracu : oom? : 72. x 

15. — eg" : 0l : Cl : Ad : eX A : 0.0 : σἡ κι δα τ AP : 0 
AAT : Davy (n : (I )5U- : OACA: : mA» : TF ECAY : AA 04-009? : mea : 


1. Tz-£] Ὁ mrchg sic; Α WrzAg sic. — ib. n4] Α nr. — ib. oon] Ὁ osi. — 
ib. en"ra.] Ρ exero sic; 0, Α eia sic. — 2. onu] Ὁ on : 15. — ib. Tfl : aT] Α 
AM τ 7οὁ2,. — i15. oce] O om. — ^. oon] Ὁ. A om. e. — 5. oflgEU- : NA" : 
oWHüZ : Nov. : 7"7"m.zT] O, A. 7v»/"m.z-T. : Wife : Wvav- : A"fdsC. — iD. ef: ἈΠ:7] 
A. ANE. — 6. 108*52v-] Α Tog5avT, — ib. 440-77] Ὁ &£«ea-7». — 7-8. oon : ena : e£ 
en: 4-c07] Ὁ of : e&en : ena-o : eden : efta-o : c0; Α oon: ena-o : eee : Tc 
ny. — 8. "rfiv : oz0] Ὁ ^rfiüT : oz. — 9. o0] .À oon. — ib. ante "qc ey» Α add. 
PEE: eA. — ib. ante Τὴ Α add. e, — 10, aav wr] Α 0m. — 11. 07$] O o7rd- ; 
A ord : nce. — 12. en] O om. — 13. aavwm] Ὁ aavwm, — ib. οὐ] A oncnr?. 


avec Abba Gabra-Masqal de Dabra-Lagáso. En elfet, ils ne se virent qu'à ce 
moment-là. Ils passérent la journée à raconter les grandeurs du Seigneur. 
Au moment du souper, lorsqu'ils eurent fait la priére, le souper descendit 
pour eux du ciel. 115 mangérent et rendirent gràces au Seigneur. 

11. — Puis un jour, il se rencontra avec un ermite. Lorsqu'ils eurent 
commencé à exposer les grandeurs du Seigneur et les mystéres qu'il avait 
opérés pour eux, notre Pére Samuel dit : « Voici pour moi douze ans que je 
me tiens dans les cieux élevés et que j'encense le tróne de Dieu avec 'les 
vingt-quatre prétres du ciel. » Lorsqu'il entra à l'église pour célébrer la 
messe, le pain et le calice descendirent pour lui du ciel. 

12. — Une fois qu'il récitait les Laudes (le Weddàsé) de Notre-Dame 
Marie (Màryám), il fut élevé de terre d'une coudée. Notre-Dame la Sainte 
Vierge Marie vint vers lui et lui donna une gemme brillante et de l'encens 
pur. 

13. Ensuite lorsque son trépas fut proche, l'archange Michel (Mikà'él) 
vint vers lui. Il le ravit sur ses ailes, lui fit voir toute la gloire de la Jérusalem 


σι 


pr 


10 


[199] LE 42 TAHSCHASCH. 741 


ORAS: dE : moe : A^. fld : 7" : T,55 : AIC 20-0 : ἢ 45 : 
0 £C : dh s 0A97110 : Ho 4n τ tT : 99h : TNuT09- : AACAA, Us : 
Tif» : HCA* : 0A" : A624. : MIA9? - 

Atv : ΘΠ ΚΠ: : QU : 9"nA τ 2-46U- : ASAoo : SAg? τ: 


47" : Ah : AT : CEP: mz 

fao. A : um : AAA : meam τ uhon s 
(1C £A." h : 15:42, : AF. : Ut : 921 - 
&E hh : ote : nAQOT : ovy) τ 

7"hA : δον Δ. : ho» : TU τ £C ::: 


(^7" : An : UE. : 9"Aa»"^, τ 
h2"*-flc : An*wxz77 : 
hd : 72,0-7h : HAZ. : (eb : qb: σὺ s 


1. avt] AA zh. — 2. post a7" LA add. (n. — 2-3. ANCAINU : M i cr] O 
Wh à: HCh* : AACARUS: Α TACARU : Tho : TT : CN. ^. ἈΔΡῈ A*oo à ^53] O At: 
Ofen : Ule : 7"h : 6d: TOAE : ogni Λήδαν 09" i: NTEOY:UÀ AE: enzut: vet: 
J"hA : «44. : NP: sic hee : Ano : 559". lo nom propre APA: sic Wr&n est en sur- 
charge; ud autre nom propre se trouve en surcharge : $àA : Xf), — 5. ante. 10 
add. η. --- 7. ^67] O *£1. — 10. 2195] A om. le salàm à saint Hedrà. — i^. vez] P om.; 
0 "ez. — 11. a0] O 5nd7y. — 12. wv] O Ν1:. 


( Iyarousàálém) céleste et le fit parvenir devant le tróne du Seigneur. Il recut 
la promesse (le kidàn) de la protection divine pour qui invoquerait son 
nom et ferait sa mémoire. Alors il revint à sa couche. ll exposa à ses 
disciples tout ce qu'il avait vu. Puis il mourut en paix. 

Que sa priére et sa bénédiction soient avee son seribe pour les siecl 


des sióécles. 


Salut à toi, Samuel, qui as rendu florissante la rozle 

Et qui as été le sarment des grappes du raisin de vic 

Accorde-moi ton aide et donne-moi la main pour me faire pars 
es monté. 

Ton aide, en efTet, a délivré une chienne, 


Afin qu elle restàt constamment avec les aveugles. 
7. SALAM ^ Nina Higpn& prc Dan 


Salut à toi, pieux Hedrà, 
De Dabra-'Eswáàn. 


Lorsque nous t'invoquons toujours, en 


712 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [200] 


&0€.£€ : (la^ Th : 0g T-e : gia - 
ho» : δεν : &0£ € : (04.0 : m7 :: 


1l. — end; : oT : hófl : n5 : 0979 : 39-h : Abo : f(lo?OAU- : ἃ 
5 9 bAT?TD : 4, : 

2. — aw : ATdon : (mt : Δ : CA? : σνήνῃ δι 7" : 02 : ΠΆΠΠΕ 
gu- : "H7? : ὥ ρισῃ : ne» : ?4:(U'av- : συ  : d 2275 : 094 τ ATA 
hv av- : (I P(l-0 : Ac : ΟΤΉΛΔΩ : ΔΎ. Δ s 0077 : ὙΥΔΡ 59 AT?9D : AH 
Hu: €&AnC?)? : ὦ 10 : a-mt : Tem? : ΟΡ, θ᾽ ἢ. : ^ó6v- : A200: ἈΦ 
1: 012, : A705 : "Mbu- : (Gh : €70159 : AF,U- : ava : 12 : (στὴ 
"T'h.U- : Ad. : ATO - 


1. enge] O Τὴν. — 3. omit : ovr : non] Ὁ onoón : (mt : ovr. — ib. n7?*] .A om. — 
ib. :ps.n] O om. — ib. wrtmn] Ὁ »7rbmn ; Α n74mn. — ^. ante mas, 0, A add. "ri. — 
5. e"rka] Ὁ om. à. — ib. àeqwr] A 0m. — ib. avo] P. avao^t sic. — 5-6. m7ficrav-] 
O nnfücav-, — 6. ag"navq"7] Α navygg7",. — ib. post 3ps.à. O add. n7rbmn. — 7. A] 
Ο om. — ib. "ryj?] .A om. — 8. teme] Ὁ, Α T emTc y. — 8-9. ^óU- : 570a : a2] O 
^A0AU- : ἈΠ : X 510; Α n7 : AT) : A080. — 9. à&h] O om. — ib. eeq14] O, A. v777. 
— 9-10. eav^Th-] A 0m. o. 


Que par ta priére Satan soit chassé et fuie, 
Comme la neige est chassée par un vent léger. 


8. MARTYRE DE SAINT ÁNICET ET DE SAINT PHoriN. 


1. Incipit. — 2. Saint Anicet est caressé parle lion qui devait le mettre en pieces. — 
3. Il ne peut pas étre décapité par le licteur chargé de le mettre à mort. — ^. Il subit 
le supplice des roues. — 5. Il est arraché par un ange d'une chaudiére contenant du 
plomb en fusion. — 6. Saint Photin se joint à saint Anicet; tous deux endurent maints 
supplices. — 7. Mort des saints martyrs. — 8. Leur sépulture. 


I. — En ce jour aussi fut le martyre de saint Anicet (Anqitos), à l'époque 
de Dioclétien (Diyoqletyànos), l'infidele. 
2. — Lorsque ce saint Anicet, martyr, eut vu les instruments de supplice 


que l'empereur avait fait mettre devant lui, afin d'effrayer les fidéles, il se 
leva au milieu d'eux avec un coeur intrépide et gourmanda l'empereur. 
Ayant entendu, l'empereur Dioclétien ordonna de l'enchainer, de le faire 
monter à l'amphithéàtre et de lancer contre lui un lion en fureur. Le lion, 
éótant parvenu auprés de lui, étendit sa patte droite et caressa le visage et 
les joues de saint Anicet. 


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10 


σι 


[201] LE 42 TAIISCHASCH. 743 


: Ὁ. — eff : CA*- : "e pAT?STD τ Au: £94. : CAP : fld 4: : op 
fl : ^A : (£c: c: CAE. τ OD : Tuas τ 

4. — anófl : o£. £9 : and : σογῃν .γ{-4.7. : cen : «duanetu.: Ann 
e» : Ayr : OI debU- τ σοε σ.γ}.}" : συ ἢν ΖΓ τ Deo : ὅ“Π  Ὴ : om IT τ αἱ 
αὐ : A9"10* : AE : ATI AUC : AAA : ago«que Ὁ 

9. — ehofl : ΟΡ,» : (εἶν 1" : gh τ WASAd. : ede: AG6C Ὁ 04 
7M : EN. : db : AA: AA τ ATL ἐν τ ovp : Ag»moteb : * 
(ΟΊ : OAd49 : pego : 5 ig en, - 

6. — e : CA : Cm. : Wrk : ΤΆΦΟ : F32Uh τ bud: HAS? 
"Po: λυ: : ATO : 004149 : Ao9"96, : 27H : CHA ORC Ἀν Ὁ 
avQóh : A7"h"7-€ : αὐ : ἡ ἢ τ All: eX.€ : axe : nág.a- : 
22d : ΟἽ ἀν : arde : An06U'av- : mg £.eav- : ape : (b : 4990 n md 


1. ofi : cn*] Ὁ ocn?: Α ocn. ib. Q8g4:] A. 0m. — 1-2. en : evà,h] O νων δὴν. 
— 2.ngG τ Δ12:}.Φ] Ὁ aeg: mze:.A iere :agc. ib. ce] Ὁ c». sic; A cr 
3-A. n&hev : AVE] A, P nacho : συ 7 71 τ NT. — ἡ, amne s σοι μι 67 O omne sms 
lez ; LÀ. συ} }} : συπ πο Δεῖν 4... — Ub. 9p] Puer sie; Ὁ χη σέο, — P. my] 0 
συ γζῇ. — 5. he] O Nea. — 1. ek] 0, Α exe. — ib. aar] O sari sie primi 
livement, mais deux petits traits horizontaux au-dessus et au-dessous de » ndiquent 
que celte lettre doit étre considérée comme bilTée; Α o. ib. aexA]) .A om. — ib. Ny? 
aT] P 0m. 47». — ὃ. on4779] P. ow? sic; Ὁ ab». — Ὁ. CP: mus s Wr s NTC 
T] 0 c»? : σα ἢ : Wr : ΠᾺΡ . 17 ΠΤ. — 10. NOR] ΑΑ oni. s. ib. eg] Α om. wm. 
— ib. tavg"*^.] O navg**4. — 10-11. *& : Tavon] O tovton: LÀ Tort) : 247. 11. M75 
70] Ὁ »7"»rv. — i0. eee] O eee». 12. og gepaov-] P aeeespos sic; 0, A ornare 
£Pov., — ib. ax] O 0m. 


3. — Lorsque Dioclétien eut vu cela, il ordonna de lui couper la tete ἃ 


lépée. Lorsque le licteur eut tiré son. épée, il. trembla et ne put p 
mouvolr. 

4. — En outre, on le mit dans une roue, sous laquelle etaient. etendu 
des charbons en feu. Par dessous, le mécanisme de la roue etut dispos 
telle sorte que son esprit füt arraché à son corps rapidement. D 


' aussi le Seigneur le délivra sans lésion. 
5, — De plus, on le mit dans une chaudiére, dans laquelle on hi 
du plomb. Pendant que les gens regardaient, l'ange du 


l'arracha de la chaudiére et le mit devant. Diocletien 


6. — Lorsque Photin (Fotinos) vit ee mirac! 
frére Anicet et maudit le tyran, en disant 0 
que [ἃ sols vaineu par mon fróre? » Avant entendu Dp 
de mettre des carcans à leur eou et des entras || i i 


en prison. En outre, il ordonna de les fai rti 


* p, 


1 UO ERES 


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110 το σι 


744 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [202] 


ἡ]! : Au : €a-oA9Pav- : QT CPPav- : (1AZ 4-0 : 25277 : ho» : eIucuc : z" 
JU'av- : DAOA9"]:U'av- : hof] : Au : &Eg9av- : DgAEePa- : ond : 
TET : 0€0-7)c9 av- : (1A007 : 0AARD : ΔΉ ραν. : hof : du(av- : ἢ 
Ud : DO : Ov : ΦΟΠΔΊΙΡσυ- : 20 : 0h00 : 0€.) av- : VT : 9975 
K : (b : AZ : Cie av- : A7 : £IL80. : 000 H:U- : ΔΆ A dC s 


7, — OA : a09"94, τ --9"9 : DII : 72€. : zT: AMT: ADD : EE 


Té 7A : ΠΔηΔ' : oogZa-pao- : 9e : Ad9.A7 : (0102-T : 04qq9av- : 4 (b 
U- : ὙἼΠ4- : Alv : 2922 : auderav- : 12av- : (loo : 4f: 00A : mov754, 
n: 5h : δἰ" Δ : 0A042," €. : 8hav- : OD-DeT : AE. : ATH Ade - 

8. — ande : Δι αν. : 4 (1 : Ago) : ΔΊ : 951,1, : GT : aA 
CT : Anh : Bü'*rF : eta : AAD : nne, : 272U'av- : 0A,0-0€ : Z"0CT : C 
hfhav- : 257. s Of] : nj : ΔΑ, : 77h. : 272U'av- : ΠΝ : 789987 : 


l. o gircpav-] Ὁ ognncpav-, — 2. anos?" Twav-] O, A 0m. — ib. eeegov- : egeo 
av-] Ὁ 0m. ognepav«; A om. — ὃ. ρα y] O, Α rever. — ib. n007] O anoo y. — 
jb. wav] Ὁ 4urq:pav«; A deg. — ^. axi τ ΦΟΠΛΊΠ σον : 40] 0, A 0 : axàT τ 47h 
Aute, — 5. 6,11 O 0m. — ib. post haz Ὁ add. nw ge» : wi : 0E : aq, : neav- : 
Tav : mA : 4266 ἢ: Θὐῇ : ACA τ (od :flaz; A Wnvgesao- : wie : oT : D7 : hav : map : 
mA : Φό 3 OM : ἈΠ λῶν : sic fy τ faz. — 2D. eigza.] P. eieza- sic; O genae sic; A 
gu. sic. — ib. ΔΊ νην. Ὁ om. — Ὁ. avgo«a;] Ὁ avg"ea.. — ib. post T7** O, .A 
add. *4. — 0-7. &rA"*A] Ὁ erasa. — 7. acpo32r] Ὁ aepo. — ib. adpq7ov-] O 0m. ὦ, 
— 7.8. 4f] A om. — 8. 74:5] O, Α γΡ;. — ib. adrra] P, O Φηνήαν, — 9. g577^n] 
A om. — ib. ane] Ὁ ono gov, — 10. 72)7av-] O 7720. — 10-11. δή 7 : av^A7-] Ὁ Εὴ 
"WB: SÜC σοῖς; LÀ Bü : sic συωηρχῆς, --- 11. ἢβο] : ao*AR] Ὁ Bà*p; Α 4T o: o*AT. 
— ib, uim] O, .A nangav-, — ib, j"2wav-] A om, — 12, y"7T] Ὁ. A 74, 


avec des ongles de fer, afin que leur corps et leurs os soient brisés. De 
nouveau, il ordonna de les jeter en prison, de les mener à l'amphithéátre et 
de les lapider avec des pierres. Rien ne les toucha. En outre, on les flagella 
fortement. On mit du sel sur leurs plaies. De plus, on les jeta dans le foyer 


d'une maison de bains. On les trouva en train de raconter les grandeurs du. 


Seigneur. 

7. — Ayant vu cela, le tyran se fàcha. Il ordonna d'allumer une fournaise 
de feu, jusqu'à ce que les flammes s'élevassent. On y jeta les saints martyrs. 
Se tenant debout sur la fournaise, ils firent une longue priére, signérent 
leur visage au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu, et 
 remirent leur àme dans la main du Seigneur. 

9. — Leur corps demeura sur les charbons en feu depuis la deuxiéme heure 
du jour jusqu'à la neuviéme heure du jour. Rien ne toucha leur corps. Les 
cheveux de leur téte ne furent nullement brüléós. Lorsqu'il fut nuit, des 


E 


| [203] LE 42 TAIHISCHASCH. 745 


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An συ. : O(lchfao- : UM : 9" : qe. : pev : SD : ABA : 
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(147" : Δ : ΔΉ : Ade, : dh zz 

Ado : mt : 9n : cmn τ AUI Ὁ 
£0-719 : vd: τ 0 : ΦᾺ RIP HI SZ 
ACE : AH : συγηλ : eam : A?I91M ::: 

hüh : e»AZd:q τ σιν τ ES τ σὺ} σῸ}} :z 


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hA : (VAT : Rom; ΖΦᾺ τ rp ne s 
FA hz τ M: 9"DA τ mAWWEE : EC τ nme τ 


1. e]712aov-] Α arp. — i5. avncpav] O φήνη συ. sic; A ovncyp. ib, mat] 

Ὁ ava«fiizav-, — 2. post 1952... A add. avrai : ^ ρ΄". — 3-4. Ἀδεβσο. — Ληδσνν ny] O 
Alv fov- : (Znov- : £Ufv : J^ : dao : THDAR : 00 g7j : δόλον 1897 : ἈΦ LÀ zer 

V gVE ide 2 ΖΡ Δ à daos : NP : SiC PR : Anto» : 587" le nom propre A «sc xr, 

de seconde main, est à peine lisible; en surcharge se trouve un autre nom propre : $4 


Ae). — 5. Av] O an. — 6. acr] Ὁ aco. — 7. ante ρα» Ὁ add, wav, ib. ^^] 
0, .A om. — 8. 3.11] O nat sic; Α Arr. — ib. WI] LA. nn. — 9. xam] Ὁ xar, 
— 11. ΦΦΆ : o T0e:c] Ὁ nzex : onec sic; Α ZTA : (TO ec. 12. fflxd-27] O £5. 


det sic, — ib, extr] Α ec. 


fideles prirent leurs corps, les ensevelirent, comme il convenait de fair: 
leur rendre honneur, et les enterrérent dans un beau tombeau. Des mirac 
se manifesterent par eux. 

Que leur priére et leur bénédiction soient avec leur eher Za-Manfas-tredoi 
pour les siécles des siecles. 


Avec une agréable pensée je dis salut 

A Anicet, martyr, arrété avec Photin. 

Lorsque la parole de l'empereur eut ordonne de le jeter aux ἃ 
Il transforma la férocité du lion en douceur, 


En sorte que ce dernier caressa les joues dii: 


Je dis salut aux compagnons d' Anicet, 
Qui ont achevé dans le feu leur course etl 


Qu'ils me fassent parvenir avec les anges au choeur de fa psa 


7^6 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [204] 


U? : AU(kx : 6H : 75€ : (e : AA?" : 
"fl: eim : £47lÀ : hfc :: 


(δ΄! : (nd: : óNT : bah av- : Aha : mt : A0 : A705 : 
OD-ch'h τ FATIZ, τ Qaog? UC τ neo s 

An αν. : aficnfav- : (UM : 9?DÀ : ὙΥ 2 5: ALPO- : Ado : 9?" ::: 
Ah? :: | 


(061ηΠΠ: : NT : hófl : mà : 44-2 A : (AA ::: 
A" AflduC : €odf : AG: DAE τ: AA, : δου : 49" :: 


(149? : Ah : 4-4 A : m7 2n ::: 
G»AATD : TUS τ 042,0 ::: 


2. gmfm] O earftim. — 3. onón : fmt : ovr] O, LA. omm : owr : Ἠῤῇ. — ^. ota : 
Th7117].A 0m. — ib. eavg*yc] Ὁ eavuc : Nc; Α avc. — 5-0. Alv fav- — nh] Ὁ A09£ 
av. : φῇ ζησο: : QUlv : 9" : Qdav- : ΤΟ : avg : Mas : 029. : ATL; LÀ. AM Rave i 
ὠῃ πη ἔσο. : fUv : "DA : &dio- : YAA : X77: Δ)" (le nom propre iaa : zxe-7 est en 
surcharge). — ὃ. eAg: ^^&] .A de seconde main; en surcharge se trouve un autre 
nom propre : fiénT : παι ἢ. 


Afin que moi, jeune homme, pauvre de toute science, je me trouve là 
Oà les vierges frappent le tambourin. 


9. MÉwoiRE DE '"Áwsis, ManTYR, D'ABBA ÁANTOINE ET DE JEAN, 


GONFESSEUR ET DOCTEUR DE Rowr. 


En ce jour aussi est la mémoire de 'Awsis, martyr, d'Abba Antoine 
('Entonyos) et de Jean (Yohannés), confesseur et docteur de Rome (Romó). 

Que leur priére et leur bénédiction soient avec notre roi 'lyásou pour 
les siecles des siécles. Amen. 


10. ΕἾΤΕ ΡῈ r'AncHANGE BRaPHAEÉr. 


En ce jour aussi est l'ange Raphaél (Roufàá'el). 
Que le Seigneur garde son cher Walda- Elàsé pour les siecles des siécles. 


Salut à toi Raphaél, esprit, 
Ange de santé et de guérison. 


[205] LE 43 TAHSCHASCH. 747 


ho : (Alv : "ibn : 0F.0 : denn :: 
fav : An d Anav- : AXXEOS: (??7],^ : 
Afl6A2, : (A: ΔΉ λη, : C-n ::: 


hao : ΓΔ 01. Ὁ 
I. — Recension primitive. 


fleo : Avi : OAP: : 0074,40 : P5. τ hh τ A9?^m cz 

fid: : ΔΊ : 07v : EE : uy: Ἀθη: τ ΔΆ ΗΝ ΤΊ τ PET τ E73 
ΕἾΔ : QC» : 

]I"rüAS7 : €Ulc : ??hivi : ἈΦ“ o 


A. hav : 12.4.51} P nav : m4. : mwtete : A271); O, Α λον i ol Δ: 4.12». 6. mut : 
owr] P omnt : owr : o0; Ὁ omnt : or; A om : ow : nót. — ἐδ. aya] P. Ὁ as 
— ib. pgivr : a9] O, P as τ ber; A 0m. ev. — ib. ey] P, Ὁ. A om ib. e 
Mr] 0 om. — 7. post vjcgeg" P. O, A add. asd 1 2 ΔῊ. 8. ὙΠΑῚ — Ὁ} P 


Lorsque des hommes miséreux t'eurent prié, 
De méme que tu les as enrichis de l'épiscopat et de la rovauté, 
De méme enrichis-moi de ta pureté, moi homme impur. 


LE 13 TAHSCHASCH,. 


]. Recension primitive. — 1. Conception de sainte Anne mémoire; : X 97 v^ à 
mmo: Ὁ (19 v» b); A (99 v* c); T (123 r* b). 2. Martyre de saint Darsanu- 
phius (récit) : A (97 v» a — 97 v? b); P (110 r^ b); O (19 r^ c -- 19 v* a); A (99 v* a 


| 
| 


99 v? b); T (123 r^ b — 123 v? a). — 3. Mort de saint Apraxius (récit) : A (97 v* 1 
| P (110 r* b — 110 r^ c); O (19 v^ a — 19 v^ b); A (99 v» --- 99 v* c); T 423 v* a 
123 v? b). — 4. Mort d'Abba Misaél, ermite (mémoire : X (97 v! bi; P 110 v^ i 1 
r' a); O (19 v* b); A (99 v? c); T (123 v* b). — IIl. Revision ou Vulgate 
5. Salám à saint Barsanuphius : P (110 τὸ bj; O (49 v^ à; A v b 6, Sal 
la Conception de sainte Anne : P (110 r^ c); O (19 v* a; ; A 9! v b. S 
saint Apraxius : Ρ (110 r^ c); O (19 v? b); A (99 v* c). 8. Salám à Abba M 
E5410. v*.a); O (19 v^ b); A (99 v? c). 9. Vie d'Abba Macair 
P. (110 v? ἃ — 111 r^ a); O (19 vv b —20 r^ c); A (99 v* c 100 v* a t0. M 
de 'Abrániqos, martyr, de Harsofon, de Corneille, magistrat, de. War] 
'Erfadé : P. (111 r^ a); O (19 r^ b); A (100 ν a 
A. Recension primitive 
|l. CosckPTION ΡῈ sxiNTE Ao 
Au nom du Pére, du Fila et du Saint-Esprit, un seul Dieu 
Nol D) ^ 


ln ce jour sainte Anne (Hannà/, la juste, coneult 
Vierge Marie (Màryàm). 
Que son intercession solt avee nous, men 


248 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [206] 


|l, — eftt: : 0t : hófl : n : 54h : ΠΩ ταφὴ : mr : (ooo 
ÓA.U'av- : ΔΊ ὙηΔΊ: :: 

2. — Wk : 954 τ n5 : σοηῃῇ : axi : (s : nCirk 97 : WEüCAAA : ἢ, 
P: AAT : fU. : 9?AC : (02774. : LATI :: rb : δ ἢ τ ΤΡ τ 1.2: 


ho : 9. Ὁ HT PZAPBR : 9?DhÀ : ᾿ σοδαηι Ὑ 1} υ- : AAT. : TET : 7871€: 


(Toc Có τ: aunt: avav- : eoAtéf : AGUAS : CO : offa TM : T9? 
00- : Αὐδου-: : 2A : 09322) : ἡδὺ τ HUE : evt. : CAD : (084: : 07 
2Z"h : ATA : 0970 : (1ov?71P?T- : mg ::: 

And : oflcirE : eU : ??niv) : δον : 2A9? : A707) : ATL) :: 


AM. τ OflZ02: τ fUlv : 9" : Ahd&U : A*;àav : 9499; Ὁ A092 τ 02n7- : UM : 9?hÀ : «deu. : 
71.97 : DA: : δόλον : "n9? : ATL"; Α ABS τ O(Dn2- τ eM τ 9? τ 4. : AA τ INPUTS : AS 
àav : ^7" (le nom propre πὴ : X", de seconde main, est en surcharge). 

1. omm] P, 0, Α om. o. — ib. non] P, Ὁ, A om. — ib. ncs7r«en] P, O zs«cen; 
AA füseceüD. — 3. ek : PB: ny: ov7p0] P, Α arme : 090 : oav7rheü ; O mr : 5n: 
110-0 : ovni. — ib. fF : ΠΙΈΡ τ WrücmA] P n : nce τ YrücmA; Ὁ ncoatev τ vr 


(A; ΑΔ Wr: nchkerc ἀφανῆ τ CUÜCMA. — ^. 2906] .A 0m. — ib. n&7i«] O nx&, sic. — 


jb. avW"rk : 5 τ T2eA] P, O, A ar2ea. — 5. odTv"5] O, A oT. — ib. M78 
^r] A ΔΊ ὙΠΛΊ. sic. — 6. Aov-] O Ak. — ib. συλ} Ὁ avasm f£. — ib. Yh7WAT] À om. 
à; Α ΔΗ d.c. — ib. ante mca £n O add, nen. — 6-7. T9700-] O T2975. — 7. T7707] 
A TE sic, — ib. aohe0»] A oat72$ sic; Ὁ avry$ sic. — 9. Ak — n7, : 05717] P 
Anek τ OfZnd: : eU : 7"DÀ : "TRAP τ nuage: asnao : 5029; O An : oli : fUv : 770 : 
Q4: TOA? : συ ρα : ASyao : A897 : W7L7; LÀ ASTE : ΘΠ ΖΞ : lv: 9A : €. : Yrs : 
SÍC gr")A τ δόλου : 9" (le nom propre mftcs : sic e-7"71A est de seconde main; les lettres 
"IA sont en surcharge; un autre nom propre se trouve en surcharge : tà : n,eieh). 


2. ManTYRE DE SAINT DARSANUPHIUS. 


1. [neipit. — 2. A la suite de controverses avec les Musulmans 
saint Darsanuphius subit le martyre. 


|l. — En ce jour aussi est saint DBarsanuphius (Barsenoufyos), martyr, 
dans les jours des Musulmans. 

2. — Ce saint fut moine dans l'église de l'archange Gabriel (Gabr'él), 
dans la ville du Vieux-Caire (Mesr), sur le bord du fleuve. Ce saint pratiqua 
une grande ascése. 1l controversa avec ἢ les chefs des Musulmans au sujet de 
la foi droite. Il leur rendit manifeste la divinité de Notre-Seigneur le Christ. 
C'est pourquoi les Musulmans se fáchérent contre lui. Ils le suppliciérent 
d'un grand supplice et lui coupérent la téte avec l'épée. Il recut la couronne 
du martyre dans le royaume des cieux. 

(Que sa priéóre et sa bénédiction soient avec nous pour les siécles des 
siécles. Amen. Amen. 


gt 


—— 


[207] LE 43 TAHSCHASCII. 749 


|. — afit; : ὁΔΊ" : Aó£4, : 34: ἤν Δι πὴ s 

2. — Wk : 5.0 τ 1 : A9" (e : ^0^£,. : "HX : Ae OO : An : 9971. 
D : ACHI : o PÓAU- : zov : H2 τ 1 2 Ero : anqe Ὁ: ef]: £e : ἡ 
gn: h7 d PCS : Opo0-A : AM τ EPA τ 0AcCFRUA. : A0 : (0993 
TZ: συ ἢ : “θυ: : 2178€. : 12 : ΠΊΖ : 0 € : «U- : "F Ed. : Ah : Ἀσοφ δ, 
hh: 3: tav : BA : 024£. : neo : (HE : Og s mper: Unc z A 
0-7" : hl : A629 : 5 : 0E: Ad?hg : A70 : ym : hd, τ ἢ 
(0. : ζῆν 9" : ὁ : ovd : ΔΊ τ ola : 1 9, ἢ- τ: AAA : Tp ian Ὁ 
fna : (b : FAO : no» : "FEE A : A99 eoo : νὴ: : 95} : &evn* : 


1. ΦΗΜΊ: : or] P, A omi : owr : non; Ὁ Φηῤῇ : mi : ow. — ib. X: Müz»a] ὃ 
Wil : TAB :wüzp0; Α vll i PAD HO i PAD ZR. 3. σνφόλι»} Ὁ ovsPhA ras, 
ib. favi] A. Xavi, — ib. a 2g] A ΦΊ ΩΡ sic; Ὁ 2g sic. ib. 2g] Ὁ 2&4 
ib. ante ws P, O, A add. θη. : o. — ib. aen] O om. — ^. Mc] N om. ib. ΝΎ 
"] Α »7"n. — ib. e*t»] P, O eot»; A &ofto. — ^-5. nyvvez] A om. 5. anle eeX^ 
A add. m, — ib. 14g : 12 : tx] P 12 : tix : wug; Ὁ 0A : x τ TUR: LÀ 0A I. 
ib. σύ : T4] P, O Z4 : 4v; Α 90: TCR. — 5-0. ΔῊ : hePóA n] P. Ὁ om. an: Α 
om. in : A7". — 6. nAWrF] Ὁ nA*T. — ib. nov : (ir : gaxe4] P, A nare s mo» s go 
£4; Ὁ ga-e&4 : nr. — 6-7. 0A40-/"»] O, A ohav/". — 7. NhCDP ν᾿ 9540] Α RÀ 
h&2«. — ib. nh my] A om. — ib. wm : A]. A mme s vh; POMA, i mms — 8. y] 
O om.; A 3. — ib. nàwr] P om. — ib. Yungn] P Tne&nn: O Taten. ib. wt] P, 
A "irl ; O om. — 9. ftimav] Ὁ om.; A om. n. — ib. χῃῇ P en. — ib. eeaaey : nov : 
"'Fg£A] P, Ὁ. A eeao :r2gA. — ib. 47] P, A Sovcr: Ὁ Sov, — ἰδ. χανγ 
P,0, A n«£«e. 


Jj. MonuT ΡῈ sAINT ArnaxiUs. 


1. Incipit. — 2. Saint Apraxius vainc le démon par son ascétisme, 


1, — En ce jour mourut saint Apraxius ( Abrákos;. 

2. — Ce saint était des gens de la Haute-Egypte (Là lay-Gebs. H τον δι 
les habits monastiques, alors qu'il était àgé de vingt ans. ΠῚ pratiqua un 
belle ascése. Lorsque Satan (Saytán) fut fatigué de lutter contre lui, fut 


vaineu en faisant la guerre contre lui et ne put plus rien faire contre Tui 
vint le trouver ouvertement, faece à face. ΠῚ lui dit : Voiet que di 


il te reste encore cinquante ans. » ll voulait par là le faire tombi 


paresse. Le saint vieillard lui répondit et lui dit l'u m'attristes : pour m 


je pensais vivre eneore cent ans. C'est pourquot Je m« eratis adoni l 
paresse. Mais s'il en est ainsi, comme tu le dis, il nous faut combatt 


la mort. » Alors il redoubla son ascése et il pratiqua. une grandi 


750 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [208] 


T 2g : 0 29"9. : FA9"P- : Ὁ :: gd: : Sol : ZA : 7M : ATI. 
hedsC : 04,30 : Yl τ (HF 2Eo : ( τ av: τ: 
20k τ oflctrE : φυδ' : 9"nivh : ASA : 49? : AU) 1: 


oft: : óNt : hófl : AóZ64. : he : 50 : AD : 71A : 057109 : (£70 
é : AT" :: 
20: : oflctrt: : UM : 9h : A717 : A777 ::: 


II. — Revision ou Vulgate. 


A9" : MCE SS D τ AE : Me : 9" mias - 


1. T2€&£] P. 0, Α 126». — ib. aA9^g : T2279. : n 9] P or227e : 009; Ὁ oT0 
7" 9.; Α a A7? p. : ^L e. — 2. o42av] T incip. — ib. aav : Nel: τ (HFDEho : i τ aT] P, T 
(Av : A" : €T28£A : παν. (T & : συλ); Ὁ agzRav : 77H: &FDEA : συ]; Α 22v : 
Ga, — 3. Ak — n0] P nZwk : P eV rnt: 25 ΠΔ : «44. : ov" : pen : anao : 
*;A7" ; O flZ mH : p ei : EDU : 99D : &de4. τ T OA, : aves : ASAav : 549? : 7h77; Α Zt : 
Perry: 79BA : «e: s/C OA : WC : λοδσν : 57^ (le nom propre oA : mca 
est de seconde main; en surcharge se trouve un autre nom propre : 78. : nen) ; T an» 
To: o£ : UM : 27087 : 8717. — ^. oft : ovr : 00] P ΦΩΝΉ : owr : oon; Ὁ oon : 
ΠΗῚ: - NT. — ib. wt] .A om. — ib. "14n.A] P aav-xA; Ὁ e1anA sic (les lettres à». sont 
de seconde main); T *tnxA. — ib. 7s"1«*] P 25719 : ?4v0 ; O 137147 ; Α 0m. — ^-5. fig 
fl : ^a4T"7] P 57"efZ : A77; 0, A, T nediz : &Aqe7. — 6. AE — 757r : 05717] P 
om. la bénédiction finale; Ὁ fmt : Pew: rn: hA : 444o: TOAR : ge: 
vao : "A2? : AULUS; Α fe P eV CERO : 99D : 444. εὐ δ : πίε τ λώδαν : 57? (le 
nom propre "f/hA : n,ef(Kà est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main, se 
irouve sur un grattage : (AA : X77); T ἈΔΡῈ τ ofnzwtk : Ψυλ' : 9"hMy : 87b. — 7. post 
nag" Α add. am. — ib. iV cx :en] P weüxa«cen; Ὁ ancieeta; Α naeeicen.s — 0. ATI 
T] 0 ^4. 


Cette année-là, il émigra auprés du Seigneur. 1l achevait sa soixante-dixiéme 
année d'ascése. 
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous pour les siécles des 


siécles. Amen, 


^. Monr p'AÁnna MisAEL, ERMITE. 


En ce jour aussi mourut le saint Pére Abba Misaél (Misá'él), ermite, au 
monasteére de Qalamon. 
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. ÁAmen. Amen. 


II. — Revision ou Vulgate. 
5. SALÁM A SaINT BARSANUPHIUS. 


Salut à Darsanuphius, qui revétit les habits monastiques 


. 10 


[209] LE 43 TAHSCHASCH. 751 


fl(b-T- : "Ch A: 29? : s -: 

Var : γ9.5 1" : C : Ads : 6ΤἼΠΛΊ : ope s 
(ll^ : mz τ Eu τ AZI2U: it is 

(1-77 : ChÓ- : A€:9"9 : (0118, : AbAS :: 


(47" : Aot, : (nC : oT : uh - 

7)(:09"» : &(nf) : ἡ ἢ -: 

A£:9?0 : ῬΑ : ἠσ)δὴ" : AT8:O€ τ 0, ἢ, s 

heo» : &Ch£. : AE Th, : A994 τ mA iq 
σοῤ λα : eene : 9567] : eA : 


(^7" : Δ ἀ- Dn : Πσοφήλιυ- : T4 ded ἡ 
apqy, : to 377 τ S06 : A029 : dh s 
Ang.m : ^^ : ΠΑ cr s 

AG. : AKT : A9"? : arde : umet s 
AM : σοὺ δὰ, τ εἰν. : p : neg» τ: 


2. amvn4:4] O, A 9"n«:. 3. £42] 0, A »7"£&4«. ^. nae] O n1. » ΔΑ75} 
O0 om. ce salàm. — 6. Ama : &4] .A Amn : nA. — 7. ^ey"o : n] Α A ΔΛ 750. 
10. wwiüznra] O, A wvvtznten. 12. q»^] O "5. 13. AX*00] O »xson. b. A 
25» O ag"» síc. — ib. ada men] P odangn: O oThren. 


Dans l'église de Gabriel, messager de l'Annonciation, 

Aprés qu'un chef du pays des Musulmans, à cause de la foi droite, 
Eut supplicié son corps en de nombreux supplices, 

Il obtint par sa décapitation une place élevée dans le ciel. 


6. SALAM ^4 Là CONCEPTION DE SAINTE NNI 


Salut à ta conception dans le sein de la bienheureuse inne, 
Marie, buisson du Sinai (Sinà). 

J'ai entendu le son du Verbe qui jugera mon àme 

Afin de voir l'endroit d'ou viendra ton salut, 


L'intelligence fait monter mon eceur dans les lieux eélev 
7. SALAM ^A SAINT ArPHAXIUS 


Salut à Apraxius, dont la vie fut remarquable. 
Lorsque le démon lui eut. promis mensonjgreremoent 
années, 
Il vainquit Satan, en disant eect : 
« Comment interromprais-je le labeur et im a lonn e à la | 
Puisque j^ crois vivre de nombreuses anne 


PATR. OR. — T. XV — VF. ὃ, 
* 


"Αἴ 
οι 
τῷ 


LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [210] 


(A9? : Ah : "LA A τ hy sx 

“Διὶ : A9" £04 : AT :: 

ATA : PAL: ^0: €TZzh0 : Im ::: 
hd : ᾿ϑολόδοὺ : £FDAE: τ mh τ 
ha» : qh7007 : "IF CZP0 : 0015077 ::: 


1. — ehofl : (md : óNT : n : as : AA : συ C? : prb? : 
do :: 

2 — qWrbk: ἈΠ : aod: ww : A9"TAG : AOI : AATIMLAUdSC : 
ih ga s D-T-9"UZ : e»Am4-T τ (TF τ DCirlg : Ohooc : ἀβλάν : ATA" : 


1. à47"] P or. le premier vers et le commencement du deuxiéme vers; Ὁ, A a4» : 
ΔῊ : σαι : 5,047; : (premier vers) 75774? (premier mot du deuxiéme vers). — 3. aft*2] 
O ληφὴ sic. — ^. Ἡϑφολύδι τ &roae] Ὁ »27^08U- : TAE; Α 57"^08 : TOA. — 5. m" 
ey] O meje7. — 6. aenof : mrt : oa] A ont : ont : nofi. — i5. n7] Ὁ, Α om. — ib. th 
ἢ : av c?0] Α PAD HA :aosch. — 9. Δ 951 À i : sa7». 


ὃ. SíALíáM ^4 AnBA MisAEL. 


Salut à toi, Misaél, prétre, 

Anachoréte du couvent de Qalamon. 

Fais-moi signe d'entrer là oü la tristesse est oubliée, 
Comme le sein oublie ses douleurs, 
Lorsque l'enfant en est né. 


9. Vic p 'AnnaA MacarhE. 


1. Incipit. — 2. Abba Macaire se fait moine. — 3. ll se nourrit de perdrix. — ^. Il mene 
la vie d'un solitaire. — 5. Il est accusé calomnieusement auprés du patriarche de 
Constantinople. — 6. Le patriarche fait faire une enquéte par des moines. — 7. Les 
moines se moquent d'Abba Macaire. — 8. A la vue d'un miracle, ils sont étonnés et 
demandent pardon au saint. — 9. Le patriarche et l'empereur se rendent auprés 
d'Abba Macaire. — 10. En montant au ciel, le saint leur fait des recommandations. 


|l. — En ce jour aussi est la mémoire d'Abba Macaire (Maqàryos), qui 
se nourrissait de perdrix. 
2. — Qet Abba Macaire (Maqáàri) s'appliqua, dés son enfance, à suivre le 


Seigneur vivant. Il étudia les livres de l'Eglise. Il comprit que le monde 
était éphémére et qu'il y avait une récompense pour les justes et un 


* 


ene : Ute» : ὁ" : ARE : 08:2 : Δ" ῬΑ 
. av^ynod : and: : ΒΡ ΩΓ - 


€: 0247€ : DAA-€ : CE : ngeoodp : acd i Do : (hp 


- g». — 2. aav"jh»a] O om. o. — 2 


[211] LE 43 TAIISCHASCI. 


*OO(IATEEM : “6.1: Noo : 


9. — OR7"UP : OUR : 150 : σαν : gue : Qus: NT: OA dh Ὁ 
(εἶ : 5C τ HAAD τ ETC τ Md : WxyNnOOA : YT au bae: am] 


£ : fl^ : 00(b7 : «hA : 0g: hf : Noqc: nn: Wr: &AZ6 : "HC 


ít: UE: 
A.T-AÓ : 272 : Ar : 272 : (In : (uh: ( A9"C τ ἈΦ ΔΉ : Dev : ἢ 


Δ : ΔΆ : fA, : ΗΎΠΑ : ἈΔΎΤΙ : 0A9"£2LF: : ÓNT : hu poem oz 
£v"1Z. : ("T : filo : oes : ὦ, Πα). : a]: : ,h9"A : 0 £P: mE: 


HOUR : A7. Ads : 0E: Ah9?0-] : 9g, x 
4, — (D hil"T : O£4AA : 02A, τ ^ : A? hd: ET 1 e Ὁ 


1. o"LT] Α o"LT. — ib. hA e 47] A om. A. ib. Ny Twy] LA. om. ἢ. ib. ^h] O ^4 


2-^. Rel τ h7"Uf : UA — Werüc «oor s ἩΝΎΠΔ7 O καὶ 
ΠΟΙ RAD : ΡΣ : 07"U? : UA : Ἴῆσυι σοι} : 3" P : "or 1 δὴν WXHDA. ho] 
P 1257». — ib. ?"vv*2] A 7"àCc. — ἡ. 5e£11:] Α om. à. ib. ah] Ὁ om.; A any 
— ib. Wo"rr] JA Wow sic. — ib. oa] Ὁ ap: A adhi. — 4-5. ele] O om. e 
— 5. Wo"rr] Α wr sic. — ib. 220] O eae. — 6. 5] Α Ze. — ib. upt] O ne» 
T; A Weavk sic. --- 7. hw] O nm. — ἐδ. ogny7c] P. A. orn? sic. 7-8. ante AATfif 
AA add. Ww. — 8. nA» : &ag] O nan : ἥν; A onm. nA. ib, N^"rE] O, LA Os -- 
ib. grey] O gaze. — 9. ogoriz-] O ognzz. — ib. ognnte] Ὁ opnaacsy (a est de 


seconde main; " est en surcharge |. ib. mena] O oen. ib. meae] Ὁ oaa. 


10. noun] O nounz. — 11. ognw] P, O, A. ofhW7r sic, — ib. eehhA] O £àsA 
ib. o eAA] Ὁ mean. — ib. medo] Ὁ od710. 


' 


chátiment pour les pécheurs. C'est pourquoi il abandonna le monde et 
moine dans un couvent. 


39. — De là il partit au désert, à dix jours de marehe. ]l parvint 

à une montagne sur laquelle ne se trouvaient que des racines, des perdrix 

et beaucoup d'eau. Aussitót il eut une pensée et dit Lorsque j'ira x 

champs arracher des racines, mon «cuvre et ma pr re seront int 

Je n'ai pas de disciple pour m'en apporter, car Je suis. solita M Iheu 
- qui a dit : « Ne mange pas de chair : la chair n est elle pas ta « | 

dans loutrage? » sait que je n'ai pas d'autre nourriture que. Οἱ rdrix 

A partir de ce jour-là il se mit à les attraper. Elles etaient attra] 

une par une. IL faisait cuire chaque perdrix et elle devi L po 

Lui-méme se nourrissait de ce que lui donnait le Seigneur, H bu 


4. — |l remerciait, implorait et priait le. Seigneur. Π " 


75^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [212] 


(SA s ofla : 7C : $07 : lh : 2o3-T- : 0A,8 0970 : ῬᾺ : (rf : 
"P, OA.ÉoA. τ ἸΆ : (A : 07 A P7 ESTIC τ 9"DÀ : (efl : Aude? : 0A,444. : 
HOY e quaoyL : Ob : ALERTA τ ED) : ATHIA 2 97DA : (el - 
D. — Ag" θ᾽ 4 : e» XA : &avthi : A9"b-0T7077? : “ἢ : Ute : £C : 
P934) τ AD : σορῷ : ACHI τ €227 27 : 1500 : 00d : CAE : AA : συ ᾷ : AT 
H: gu : AATIEE : A04 : ASH : AA : Re : 1915 : ho» : eod 
A : AUKRU- : Πα}. : OA : PT 707? : 0A : “ἢ : Δ. : ἀλλ : on : 
&L.- : TA» : HCA€ s 08b : A7 : eCh- : 150» : ho» : A47"7" : (224 : 
OU? : CA. n- : σογπῇ : A700 : ΥΩ : ΠΥ ΓΈ : gw"? : AROTS : 02 
Διὸ τ 772 τ ha» : eChhov- : Aha : 6 : CAE : Hg mnc s 
6. — en : à979 : A. : AAT : or: ἀρ : ΔΩ : ovn : “δὰ : 
Ah : ho» : €A9"C : TA» : mmt : Og ng. : Aha» : nj : Aav-? : Hr : 0$ 
hi : Hé τ bU : A99 goo : P^ ιν. : ATH : UAQ. : (1G : hh : AD: 


1. νΔ. 11 O om. — ib. *ava-F] A. avepon. — ib. an ea770] Ὁ anàg"«. — 2. (heh, : 
7A : ifi] O 0m. — ib. an ers1c] AA. on eora144. — ib. nhavg] O navih? sic; Α ansa 
49. — ib. navy1] O ana7"n.4 sic; A mnhavL. — D. PAD : 0 : oo 6] O 3eav : av37flz 
U-; A om. «p.h. — ib. "A" τ 54777 : av : DOR : CAE : AA τ o $25] Ὁ om. — 6. aad] 
A aad. — 45. qe] O epe sic. — 7. eüx*^].A egnzm. — 9. ofnv?] Α om. n. — 
ib. συγ πῇ} Α avynn. — i5. ^7] O om. — 9-10. ognAo] O, .A nav : efi^o. — 10. ecnaav-] 
O eacaey; Α echar. — 11. post mr O, Α add. Ti. — 12. wm? : ὦ eme] .À neagdPp. — 
jb. hav-7] .A om. — 13. noc] .A om. n. — ib. enae] LA. ena. — ib. vha.] P, O vao- 
sic; A uw, — ib. task] O nasa; Α axtid: : «7. — ἴδ. 80 : av 6] LA 1f : συν». 


nuits. Il persévéra en une telle oeuvre pendant de nombreuses années. ll 

n'entendait pas la parole des hommes; il ne voyait pas le visage des hommes; 

-p. "il ne s'entretenait pas avec les hommes. ll n'injuriait et n'outrageait 
Mb. personne. Il disait : « Satan ne viendra qu'avec les hommes. » 

5. — Ensuite vint un moine de Constantinople (Questentenyà) là oü 
demeurait saint Abba Macaire : il explorait le désert. Lorsqu'il vit Abba 
Macaire en train d'attraper des oiseaux, il ne se contint pas, mais au 
contraire il s'empressa de tuer son frére par l'injure. Il. parvint à Cons- 
tantinople et entra chez le patriarche pour lui raconter tout ce qu'il avait 
vu. Il dit : « Pour moi, je suis allé au désert, afin de visiter les grottes. 
Là jai vu un moine vivant en solitaire, attrapant des oiseaux et mangeant 
de la chair, au point de scandaliser les gens pouvant voir ce qu'il faisait. » 

6. — Lorsque le patriarche eut appris cela, il envoya un moine avec un 
serviteur, pour savoir tout ce qui se passait et connaitre avec certitude si 
ce que lui avait raconté le moine qui était allé le trouver était vrai. Avant 


[213] LE 43 TAHSCHASCIH. 754 


aj(6: noo : g7"( : (noo : ATIS. : aque: PAOPS: : md: het; : 
ao" τ Οὐδ : ἈΎΗ τ £A : D. £€r : 201 τ f ΔΓ : ouf : 7» ' 
odo» : ἢ ἈἽἼΠ1- : ΠΡ Ὁ : Agpgeoog : ow : (Dom, : MAX ín E 
AD : Ao» : CAT : (HA : Hd : 249? c 

7, — Wr : À'l : £A. : (Ah. : hav]: Cow : AA srt, : 
h9"^Ml : A4 : ATE: ΟἽ ἀλη τ : CAgo- ; 0 £o : Ahh: ATHLA : 
0U-fh?, : (ih -av- : ΔΆ ΓΙ : AhTLCR : 29 : (D)av-74: : "T— ' 
h'WM : £*Cfl : Avav- : 720£. : DE (tvav- : 377. : hh?are : onc : om-) 
'Fá : hu: 9? : &^0 : (12717 : WAA : 1€. - mao] : (09,9 : 
0£ (b AP : "d : A, AÓ : 272 : AD : ev'ynérd : 7t : anm s ἢ 957: ὦ 
ho» : ἃ, γηλὸ : 2"2 s: ool: "gov : 0 A, 9720 7o- : DATI? : ΔῊ 


1. f»ov4] O βλόφα:, — 3. avp)c] O ovp, ib. Wo fta] A wr 
ib. Uf, : fhoP&] Ὁ oou » Wk : oANWr i NT Α OUI, * W'rt : o4. 3 o1 
e] Α ope, — ib. naVER] O v exMWR: A om. ἢ. - ib. went] O wor si 
ἐδ. Ng gav?t] Α 0m. Wy». — ib. aov] A aov. ib. vy] .A om. ^. et] A oe 
Wi: wk. — 5. T&ya.] P, O, A to sic. — 6. art& "4] A ota. — 0-7. noon] O 
WOUlz. — 7. eeo-yk] O, A aovrkà. — 8. too i100] Ὁ ΔῈ tpe. [δι xxr] 
ΑΑ om. ». — 9. "rer « e^o] Ὁ e^o ν "mr, — ib. post mxrfla νυ 1c Α add. Won « κά. 
57" 1 fma» : A715. : m£AXov i WA : ic. — ib. nep] P »onesp: Ὁ sn y I0. &,*0A24] 
O n"rü^ó. — ib. ric?"r] O Ty"vct; A Y7"vc. 11. nov] A. Mov, — ib. fluo] 0 
AAelae, — ib. an gilcov-] P ongrHficoo- sic; 0 enc: A ox gücow, ^. m 
wy] Ὁ oniv.. 


que les envoyés arrivent, tandis qu'ils étaient en chemin, Abba. Macuir 
alla, selon son habitude, attraper des oiseaux. Trois oiseaux furent atteap 
au méme piége. ll peasa et dit : « Le Seigneur m a-t-il donne ces tro 
oiseaux pour m'éprouver, ou bien mon estomae na-t-il pas ete i 
avant ce jour? Si c'est pour d'autres, j'avoue n'avoir Jamais vu de zens : 

ce désert. » 

7. — ''andis qu'il avait cette pensée, ' les moines qui avaient : 
par le patriarche arrivérent. Lorsqu'il les vit, il se réjouit et. dit 
rends gráces, ὁ Seigneur, sachant ma pauvreté, de m avoit dor 
ture de Les serviteurs. » Eux-mémes se moquerent de lui, 
dressait la. table pour eux. Il leur dit : « Prenez, ὁ mes fi 


(Quant à lui, il prit son écuelle pour manger à part ans parier Ma 3 
lui refusérent et lui dirent : « Pour nous, nous ne manjeons pas le v 
Car nous sommes moines; notus pratiquons l'abstinene: d I |! 


ne mangeons pas de viande. » Lui-méme les laissa et ne les forca pas. 1 


* p, 


TT 5 ὦ 


x D 


411: Ὑ9:8΄ 


756 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [214] 


T: A094: : nda? : Gub : ADU" : Δ : oZZ- : arf : ond : 
avtiS71:U"7 : no» : lA T w?lz- 5 

8. — ef : CAE : Wr T : T A7?£ : hav τ ATA. : 0005 : 7 : 0g. 
(bAS : hZg : Nt: ἀφ ἢ. τ Δ AU dC: ADD: 071€ : Aóóh s DE(ba 
av. : nc. : Anov- : A7. Ads : Afldmav- : δον : ATO : TA s OWET : 
CA£-av- : A7f4- : bh : (“ἢ 1. : ἢν σν- : 0T. τ To : T A99 ZU: Ξ 

9. — αοὐἡσῇ : A : AY τ E : ATHE : PTRC : e : "ἢ :EZS : 0g 
(bà : &U- : ΤΏ : (lov PóA.h : σογῃὶ : AE : 15 : 1C : "ibu- : e» : 77 
(IA : (CD - OHEIPSTEZUBR τ ὙΥ Δ τ 9?DÀ : wz dE : 099"nÀ : AP : ἀλλ τ 0 
υλιὰ τ AAT: ὠφῆρ- } : 05 (5T s 00b : CÓ- : "bU : 9775 τ (ARA 
n : fa&aoG : 02(7 : "poo : € : dec : mheq - 


1. n0*4:] P 07m.; O Boca: sic. — ib. wtnn] A. nna. — 75. ^o8v"7] A ^on V'av-, 


— ib. p*An] O 7" est de seconde main. — i5. eaz-] Ὁ ewe. est de seconde main ; .A 
o"]ZZ.. — ib. ante avr^ O add. oZ; Α add. ez. — 2. avnqd;7y] ΑΑ avtov... — 
ib. Ὧσν τ Wn, Tw12.] Ὁ nav : nrw. δίς. — 3. che] Α cf. — ib. Tn772] O T»?"zT. — 


Ib. συ] Α 0m. — ib. n7rn4. : o] Ὁ om. — 3-^. eogt.A?] Ὁ. A ogfivs. — ^. nb : 
Δ νη c] O 795 : Δ Πάν; LÀ IPSO: AHduCc. — 20. ἈΠῚ7] Ὁ nnay. — 
ib. ao11e7] Ὁ at597. — ^-5. a gf.nov-] Α ogfas. — 5. etg : Nav : ^7 wfla.c] P, Ὁ 
πάρ, τ Mov* : AUHvOduC; LÀ nZe : anoo : ΔΆ Ἤν. — 10. hr: PR] Ὁ AT: cy TA. 
— 6. en7a.] P, O, A aia sic. — ib. thv] P wi. — 10. Th27z4v-] Α T hz-U- sic. — 
ib. post 1 9 2 Ἐν. O add. παρ; A add. ancae. — 7. on719] .A om. — ib. "m : e 
"c: 4.4] O 07m : eixmc: Hag Α SE τ ἈΎΝ τ eync. — ὃ. navPoA n] Ὁ novo ; Α nov 
0A. — ib. πῇ O, Α "raw c. — ib. mov] Α om. — 9. eg»na] .A e?*»nav.. — 10. *cn-] 0, 
A «cfl. — 10-11. 77" : συ ἢ : fleavq] O 77" : gavq ; Α 5/75 : AB. 


les oiseaux qu'il avait fait cuire et souffla sur eux trois fois. 115 s'envolérent 
et retournérent à leurs endroits, comme s'ils n'avaient pas été attrapés. 

8. — Lorsqu'ils eurent vu ce miracle, eux-mémes furent étonnés. Ils se 
prosternérent devant lui et lui dirent : « Pardonne-nous, ó saint du Seigneur : 
nous avons péché et fauté contre toi. » Il leur dit : « Que le Seigneur vous 
pardonne votre péché, car moi aussi je suis pécheur. » Ayant vu cela, ils 
furent étonnés. 115 retournérent à leur pays et racontérent tous ses miracles. 

9. — Ayant appris cela, le patriarche, étonné, alla trouver le roi et lui 
dit : « Voici que dans tes jours il se trouve un moine juste. Viens, allons 
le trouver, afin de recevoir sa bénédiction. » Le roi se leva avec ses troupes 
et avee le patriarche, les évéques, les prétres et les diaceres. Lorsqu'ils 
furent prés de lui, un ange le prit sur un nuage et le transporta, "afin de le 
faire parvenir au pays des vivants. 


10 


[215] LE 43 TAIISCHASCII. 757 

10. — otf : CA£.9 : n : eoco : £A? : ΠΩ : ^5. : AS TIL A 
dC : 0757105 : hide : ῬᾺ s o0g(bsasav- : £, 2.9? : An nav- : 49114 τ ae 9, sz 
TW? : Avv : A.-T9"U£ τ 112 τ eoz2hS : h9" ^. 99" 2^ : ὙΠ. Ὁ : aac 


20d x avi - Ἦσο : AL Ih : NTHIUCT τ NJ" ALOPT RR τ 72 Dae sd de 


(1018 5-1:nov- : ἈΠ}, Ad. : €Ul : 9"nA τ σι συ. s (17 : ΠΥ Δ’ : ΟἽ: 
Ἀ9 Ὁ ἐλ αν. ἡ 
(Ziel : ΦΟΝΊ" : UM : 9"hÀ : 84. : "συ £p τ d τ δον : 59? 5 


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1-2. WP. : NATL. C] O μι i ARTE. 2. &A9"] Ὁ fx. Hh ww] O »v 
qT. — ib. ava] O avamazp. — ib. WM9UAGy"AB] O0. Α γον o: WeeX. — ἐδ. ont] A 
TFOlldF. — 3-^. aU cT] Α arr tcr. — ^. eovypa] O om. e, — ib. Δ) ου ΠΥ} O0 rcr" 
Α "r9"UC. — ib. N7"nu eo wh o: py" wt] O λον : hovxh : rw; Α ὁδὶ ^. nn est 
Tav-] O nag 4-av- sic. — ib. "hà : Y Anov-] A ?"nawov-, ib. c1) A om 6. Me 


LU av«] AÀ ^y"Pechmaes, — 7. (ZW: eR — Λήδαν i “Δ 7"} O nent s: del D Scy 
ΖΔ 1 44:4. : DAP, : av g^"; : Λήδαν 7" : V7TLT7; LÀ. YE i le "DA o C 0NR XI 
(e : δύδου : "A9" (le nom propre fl^. : n, fh, de seconde main, est en surcharge; un 
autre nom propre, aussi de seconde main, se trouve sur un grattage : AA » xv"). 

8. a47"] .A a^ sic. — 9. f»*7] .A T. — ib. ert] O emm. I0, NT Nnm s 
7ról-] Α 0m. — 11. 57"n.e&&«e] Ὁ oun ei ep: Α om i rRekne i). γγὴυ 1} O Y 
g"ct. — 12. aX7"», e11:5] Ὁ. Α aav : n ΡΠ Ἴ1:". — (b. συγ} O ovy) sies — δι y 
vct] O rac?" T. 


10. — Lorsqu'ils le virent en train de monter, ils lui dirent Bénis 
ὁ saint du Seigneur, et dis-nous une parole. » Il leur dit Que votre langu 
jeüne de paroles calomnieuses. Le prétre, s'il n'étudiait. pas beaucoup d 
livres, ne ferait pas venir sur lui l'orgueil et la Jactance. Le moin 
développait pas la science, ne ferait pas venir sur lui la fierh 
les uns les autres. Que le Seigneur soit avec vous. tous. Avant 
monta devant eux. 

Que sa bénédiction sainte soit avee son. cher Za-M infas- 
siecles des siecles. 


Salut à Macaire, qui fut ravi dans les lieux : lovi 
Et qui dit ces paroles devant des gens réunis Iur a 
« 81 le prétre n'augmentail pas la science 

Et si le moine, non plus, ne développant p? 


Ils ne connaitraient pas l'orgueil, ni |a jnctanee qui 


758 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [216] 


e0nófl : (td : oit : Τῆς : Af z4$h : "tT : odscoc : ΟΦ ἢ, 
9n: avte'y? : ΘΟ TA : 0ACAÁ-F, 

A f-av- : ΘΠ ζἢ 7:συ- : pEürr : €Ufc : 9" : € diav- : 70-2775 τ A,90- : 
AS No» : 499» :: 


1. omn : mi : ovr] Ὁ ont : sic nit τ owr; LA omi : ow. : nón. — ib. T2] O, 
AA dame. — ib. wfüzz$n] O, A a»fzz$n. — ib. eacocy] Ὁ acacg; A oancc. 
— 1-2. ede CczMPn] Ὁ. A o£$czàs$h. — 2. eocpTvAin] Ὁ oocmvTAA; Α ooPvcTAh. — 
ib. aYc4.8,] Ὁ m«4:6:z.; Α a C4. — 3-^. An fav- : (IZ συ. — a^a : 5437] O 2a9£ov- : of 
ἀπῃσυ. : φυὴλ' : 9"DÀ : 4,4. : TOAE, : avgA47 : aoo : 507? : 47175; Α Alv fav- : ΘΠ Ζη “συ. : 
flv : 25 ἢ : SIC αἰ σο. : Ὑ Ζ τ A0 : λώδον : *à sic (le nom propre 7fiZ : n, £i-à, de seconde 
main, est en surcharge; un autre nom propre : ot : Ug775"7* se trouve en surcharge). 


10. MÉxornE ΡῈ 'AnnánrQOs, MaRTYR, ΡῈ Hansorow, pk ConNEILLE, 


0n - e » IL ^ A 
MAGISTRAT, DE WanQETSOS ET DE 'ÉnrápÉ. 


En ce jour aussi est la mémoire de 'Abrániqos, martyr, de Harsofon, de 
Corneille (Qérnéléwos), magistrat, de Warqetsos et de 'Erfadé. 

Que leur priére et leur sainte bénédiction soient avec leur cher roi 'Iyásou 
pour les siécles des siécles. 


LE 14 TAHSCHASCH. 


I. Recension primitive. — 1. Martyre de saint Simon de Manouf (mémoire) : A 
(98 τὸ a); T (123 v* b). — 2. Martyre d'Abba Behour et d'Abba Minás (mémoire): 
A (98 τὸ ἃ]; P (111 τὸ b); O (20 v? a); A (100 v? a — 100 v* b); T (123 v* b). — 
3. Martyre de saint Marmehnàm et de sa sceur Sara (récit) : Α (98 r* a — 98 v? b); 
T (123 v* b — 125 r^ a). — ^. Mort de Christodule, patriarche d'Alexandrie (récit) : 
A (98 v? b — 101 v? a); P (112 r^ a — 112 v? b); O (21 v» b — 22 r* b); A (101 v? a 
— 102 τὸ bj; T (125 r^ a — 126 v? a). — 5. Martyre de saint Simon de Manouf (récit) : 
A (101 v? a); P (111 τὸ b); O (20 v? a); A (100 v^ a). — II. Revision ou Vulgate. 
— 6. Salám à saint Simon de Manouf: P (111 r* b); O (20 v? a); A (100 v* a). — 
7. Relation propre du Martyre de saint Marmehnàm et de sa scur Sara (récit et 
salám) : Ῥ (411 τὸ b — 111 v* c); O (20 v* a — 21 τ᾿ o); A (100 v* b — 101 τ᾿ e). — 
8. Martyre des dix-sept mille soldats du roi 'Ator, pére de Marmehnám (récit et 
salám) : P (111 v* e — 112 r^ a); O.(21 r^ c — 24 v* a); A (101 r^ e — 101 v? 3). —— 
9. Salám à Christodule, patriarche d'Alexandrie : P (112 v? b); O (22 r^ b); A 
(102 r* b). — 10. Martyre d'Abba Ammonius, évéque de 'Esná (récit et salám) : P 
(112 v* b — 112 v? c); O (22 r? b — 22 v? a); A (102 τὸ b — 102 r? c). — 11. Mort de 
Nasáhit, fille de l'empereur de Constantinople (récit et salám) : P. (413 τὸ a — 113 
r^ cj; O (22 v* a — 23 γ᾿ a); Α (102 r* c — 102 ν c). — 12. Le Christ-Lumiére (mémoire 
et double sa/dám): A (102 v* c). — 13. Mort d'Arianus, prétre, et de son frére 
Archélidés (mémoire et salám) : A (102 v* c). 


LE 44 TAHSCHASCH. 750 


ham i Ἰ9 Δ: "12 s 


I. — Recension primitive. 
| * (doo : ἈΏ : DOAE: : Dav : 54 : hh. : APPARE "X 
fH: * OA i hh s P4 : hg" P7 : rp τ WA UTC : mS ε ἈΚ 7707 
|? : f1ovPÓn U'av- : Ad s 
5 Al : o(lZhrE : €UM τ 9?hM : AT s 


τς 0f : OUT : hl mre: 5A? : 76237 : NO eC : MD τ UIS 
h: ACD :: 
gv dao- : QU τ 9 ΠΔ τ TY Ὁ 


1. — efi : ὁΔΊ" : hófl : o : PA τ C909? : HH : Az. : m 9: 


1. nov 1 10] O, .A, T nov : od. — 2. ῃἢσν ioci — n37^n] T om. — ib. 35h s ny" rs s à 
vr] T actwr ipn i: 07797. — ib. avra] T σγ γαῖ i A0AF. --- ib. ante Wyv emen T odd n 
5. onzwk] T om. --- ib. yw] T defic (variantes tirées des quatorze premieres lignes 
non endommagées par le feu, du fol. 123 v^ bi. — 6. ent : ow : nón] Ὁ omon ν at : 
bwr. — ib. post mr P add. ngy»«. — ib. 4c] P, O, A ic. — 8. AY Ro — x03] 
P AnMe£aov. : Qnae. : fU τ 2 ΠΛ : «utes s dee o PAD 1 ASAen à S877 1 O Rm s 
eO(Zn-oo- : fU : 7"DA : €diao- : THDAE : av gy i δόλον à 7997 iT Α AI Fom- s onem 
9o« 1 P'fy : 9" ΠῚ : Giao : AA : ἈΠ o NUES de nom propre à»A : Xe est en sur harge 


| I. — Recension primitive. 

|. ManrynE ΡῈ saiNT SiMoN ΡῈ Mawxorr. 

| * Au nom du Pere, du Fils et du Saint-Esprit, un seul Dieu, "A 
En ce jour est saint Simon (Sem on), martyr, de la ville de Manouf, au 


nord de l'Egypte (Gebs), dansles jours des Musulmans. 
Que sa priére et sa bénédietion solent avec nous, Amen. 
2. ManrynkE p'Anna Bknoum kv p Anna. Μινὶ: 


En ce jour aussi sont les saints ΠΌΡΕΝ rs Abba Behour et Abba Minà 
^ wieillard. 
Que leur prieére soit avec nous. Amen. 


3. ManrynkE ΡῈ saiNT ManwkEHNAM ET DE SA Stm Nana 


1. Incipit. — 2. Sara, scur de saint Marmehnám, est atteinte d'un ulcere imeurabis 
3. Un moine saint, appelé Matthieu, guérit les malades i, Saint M hi 
connait, dans une vision, le pouvoir de ce moine Ι! 

Matthieu. — 6. Guérison de Sara. 7. Le pére de Sara, roi | T 
guérison de sa fille. — 8. Saint Marmehnàm et Sara sont baptises par saint Mau 
— 9. Ils sont mis à mort sur l'ordre du roi. I0. Le 1 rti IM 
et la reine construisent une église à l'endroit οἷν leurs ε I : 
1. — Ence jour aussi sont saint Marmehnáàm et sa seeur Sara (5 | 


98 r? b. 


ORspnocb. 


700 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [218] 


2, — Ἀδον : A"rk: : AWTE : 35. : OCT τ £.9 : nj-nA : ogmav- : 
Alp : 0A, Chfl- : σου, : A9"mfl.n : mne4,m-n 

9. — dmn? : &avtnj : &cav-?- : piav- : ^" Te? : Aov?7]2"L: τ ACA 
g4n : ΠΝ. : D AlIla- : A(jflA : o» : 09" δι Ὦ- : AndrnHf : £719. : ἢ» συ: ::: 
(0: 5. : "WEE: 35. : (d.d, : 77]2"*E : Δι 29 : 0:59.24 τ arte : axe : 
Fen : nant : Ule. : συγ» : AA-U- : AP: o(9"089? :: Alo :Aav- 
Tb: ASYR : θην θ"ῃ- : A oT, : A9" ΔἼἼΠ : mcivt:?7 : no-tT : a»327]72"74. 
σον i: GU] : Io : d.n : "HEP : 719€ : 9? DU : 0177 : A?" COCHE? : 0 
£4. : fMb4-f : 9"DnASU- :: T7 : ἈΠ, Δ ἼΔΩ : UD : APPS : 7HETO : 32 : 
heo» : £40-n : Aga-g s mre n : eA: Eae: &a»X he. τ bu: : 
arp : fc: ne^ ec : arde: : Oeo. : AósU'av- : 0£4,0-nav- : A7. 
hefldsC : A9"£€ QUav- :: ; 

4. — am : 5.4 : a»C9"UG9" : 06A : hdel τ 0T : Ὧσο : £320 : 0 
ir : axe: ΩΓ τ ueopgmc : anie: 09.4» : "HEP : OCA τ annt : ὦ" 
h'l : £-C : 4C9 : 20," € : (a TC : a" AP : ADR : SAVE : Ὁ. RUM : € 
A" :: OM : Ὧν : 9" : 1.7, : arde τ ox: gc : ommo» : (na : 9 


T 


5. azye1] T Zncip. — ib. aivA een] T aeAes n. — 0. avr): τ vo] T. av) : AI-U-. 
— 7. Wr τ gav;et] T n ere. — 20. navy] Α 0m. n,. — 8. ante *T$à T add. 38. — 
9. σηηλυ T ^7"zv. — ib. ay : S7 nWowfla.c : oU : Mp5] T oov : ^7n»fa.c : af [A-]o. 
— ib. 15] T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes, non endommagées par 
le feu, du fol. 124 τ᾿ a). 


2. — La sceur de ce saint était affligée d'une maladie d'ulcéres. Ses parents 
étaient fatigués de ne trouver personne, parmi les médecins, qui la guérit. 

3. — Il y avait un moine dévot, appelé Matthieu (Màtéwos). Il avait fui 
le royaume de Julien (Loulyànos) qui avait apostasié et avait ordonné aux 
hommes d'adorer les étoiles et de se prosterner devant elles. Ce saint avait 
abandonné le pays du royaume de Julien. Il habitait sur la montagne qui 
est prés de la capitale du royaume du pére de saint Marmehnàm. En effet, 


on ne persécutait personne du peuple des chrétiens dans ce royaume. Lorsque 


saint Matthieu s'enfuit, beaucoup de chrétiens s'enfuirent avec lui et habitérent 
prés de lui. Le Seigneur avait donné à saint Matthieu la gráce de guérir les 
malades. Beaucoup de gens malades venaient le trouver à la montagne oü 
il habitait. Il priait sur eux et le Seigneur les guérissait de leurs maladies. 

4. — Saint Marmehnàm sortit un jour, afin de chasser sur la montagne 
ou habitait saint Matthieu. Il vit sur cette montagne une béte d'une * grande 
corpulence. Il la poursuivit jusqu'à la nuit, mais il ne lui fut pas possible 
de la prendre. Lorsqu'il fut soir, il demeura sur la montagne, lui et beaucoup 
d'hommes avec lui. Tandis que lui-méme dormait, pendant la nuit, lui apparut 


ct 


15 


[219] LE 44 TAHSCHASCH. 761 


DASU- : OR : Oe: τ 850-9? : (AA : hOCAC : Anl: 1A EU : 
ἼΦΙΡ : alit : heo : £unc i “ἢ ipu: mHpepn : eec oder s oov Ὁ 
FAC : lo» : £A, : A05 : ἈὙΈ : 0-5 τ ATI ede τ APPEY τ 

9, — O7 : 4727" : om, : epp: Od τ oyeE: £4: hh s e» : 
 €hfl : (Hf. : Ad : HP : ag. τ pESTLU- : vp : moo : CA τ ΖΙᾺ 
€ : ATEERAU- :: 070w2 : 54 : 049p τ aeg? : qud : ih £a: τὸ. mug : 
2 νυ" : ἢ : U'IC τ UA ::: 

6. — oenA : 5.5 : 00(79"U«9" : ἢ : Aav- : (14(FÀh : 0712. : m τ A9" 
£U- : 7.71 : ἀ- 6, τ MCA τ HATA : 9A9"C : ἈΠῸ" : $5.0 : "HS: ob 
ἢ : fl^ : Till: ATA UC : ov : £340, : ADA : Az : ἈὙΕ τ AP τ om 
.9"U69" : lo» : £2.06 : ATI A s C τ AS? FU τι md 4.2 ΑἹ doo : (anre: 9: 
OOORA : 5.4) : (97059? : 9? τ ATE τ e. : ME: PO: mmn s 0 
A€ : AÓA : A"rl : 02,040 : Δ}, A ἐν τ 247: τι 049711 : 24€ * 0973 
h : ATL ATC : γὼ : mpg, : mamSoodav- : (Myoo : A: OODAE : 0034, 
à: 5h : hh. : ἈΦ" ΔῊ : amufae- : 49*7" mc τ eon? qr : us: nh 
f: oot iu 

7. — MI : Ae» : YA τ NU: : APA: (97089? : σι : DAT: : ἢ 
ἀν : rb : A9" EV : mq uPPIsgN: MP : $44 zx σοι» τ De : med : 
h9"t : ἈΠ] ΔΉ" : C7 : Ἴνα τ 08b : AG: TéeooMvr: ovoT : of. 


un personnage lumineux. Celui-ci le réveilla et lui ordonna d'aller trouver 
saint Matthieu qui habitait sur cette montagne, afin qu'il priàt sur sa. sour 
et que le Seigneur la guérit de sa maladie. 

9. — Aussitót il se leva. Il explora la montagne, jusqu'à ce qu'il trouvát 
la grotte de saint Matthieu. Il se prosterna devant lui et il lui exposa commen! 


il avait eu une vision à son sujet. Saint Matthieu l'exhorta et lui enseigna fa 
voie de la vie. Il alla avec lui à la ville, en cachette. 

6. — Saint Marmehnàm entra chez sa mére, en. cachette; H. Iut exposa e 
qui lui était arrivé au sujet de la vision qu'il avait eue, sans que son ἢ | 
süt. (Quant à saint Matthieu, 1l sortit, en caehette, au dehors de la. vil 
prier sur Sara, scur de saint Marmehnám, alin que le Seigneur. la 

: de sa maladie. Sa mére se réjouit de cela. Saint Marmehnán rlit ax T" 
scur. Ils allérent trouver saint Matthieu. IH pria sur la soeut t Mai 


MM 


nàm et le Seigneur la guérit par sa priere. Puis il pri 
une source d'eau. Il les baptisa au nom du Pére, du Fil 
un seul Dieu. Il leur donna le mystére divin et 1] 

ὩΣ ταν τὰ Lorsque le rol, pere de saint Marmi hnàán 
était guérie de sa maladie, il se réjouit. d'un: 


par ses dieux impurs. Il interrogea et. dit Gomment ma ἃ 


762 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [220] 


AP : A7lILAT : A.€0-0 : ὨΠδ Τὰ : AE τ ἈΠ. ὯΔ : OE : 2.00 : A9" 
£497 : (là AE : A3. : AD : "THEPD s 0n : nPTHÁYT : «mz? τ nge»Am 
9 av- :: Qf] : (9"7 : A9?zU'av- : ΠῚ : T9765 : AbfsU'av- : 0 h€2.av- : Ὦ 
qo : θ, ἢ» 74 av- : ἡ : € : Ao» : AT o£mn- : A9" niav- :: 

8. — ol : n' : AT : I4. : 8. : av(99069" : 9?hÀ : AE : Az. : 
Da» : £,h4. : ἢ : 9.0 : AD : "TPHEPD : mM : £40C : ho» : £77"h- : 4977 
U- : 9" : we :: T Ar : 84 τ oC99"U89? : ΟἿ : AZ. τ 0,84. τ 09" 
hsU'av- : «(57 : A9" h092.U'a»- : (1^-A : HA?7lIÀ : ?A9?C : A(-Uav- :: 

ἡ. — of : à9"* : Wr : YTZP τ hA : Doo : av τ 79€ : “ἼΩ : BA 
h : συ ἢ : ho» : €29?0- : AbfeU- :: Of(b7 : Annav- : (vb-:57 : A9"0z-qT : 
fa» : &27- : OE FAXO-2ov- : αὐ : ζῃ 9 αν- : &d4rprA9Pav- :: ΟΠ] : (4. : 
£4" 7"9'av- : DCDrfi9av- : ἢ : ASA : UC : T4 : A9"zU'av- : A219 
συ. : 4T A2 av- : (10g: : FAT : nov- : ΔΆ δ : ACD : nCD-F- : AP. 
hi : a(:9"Uq9" : DNA"rE : AZ. : OT -v729- : A092. 09- : ὯΔ : γῆζ. : 99h 
U'av- : 37"h- : ATA : n9"0 : f1ov577] 2" T- : mper ::: 


8. 47] T incip. — 9. ΗὟΤ : ὙἘΔΡῚ T "rj? : wer. — ib. ante ?-e T add, n. — 10. e« 
3"0-] T en9"^.. — 11. eaw- — g£PrAPeo-] T ear : Πα: Ζῇ : sic nav : &iPFAPav- s oM : 
4WüPea- : gayrAPev, — ib. onn] T o3711. — 12. ante $«-& T add. n. — 13. παν. T 
defic. (variantes tirées des seize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 
124 v? b). 


guérie? » On lui dit : « C'est Notre-Seigneur Jésus-Christ, Fils du Seigneur, 
qui l'a guérie de sa maladie par la priére de saint Abba Matthieu. Ce ne sont 
pas les étoiles créées qu'on adore. » Lorsqu'il eut entendu d'eux cela, il se 
fácha contre eux et les menaca de les supplicier d'un grand supplice, s'ils ne 
se détournaient pas de leur opinion. 

8. — Lorsqu'il fut nuit, saint Marmehnám ainsi que sa sceur Sara résolurent 
d'aller trouver saint Abba Matthieu à la montagne, afin de recevoir de lui un 
bon conseil. Saint Marmehnàm et sa sceur Sara montérent à cheval et s'en 
allérent, escortés de beaucoup de leurs compagnons, en cachette, sans que 
leur pére le sát. 

9. — Lorsque le roi apprit cela, il pensa qu'eux-mémes s'étaient -enfuis 
en un autre endroit, afin de se révolter contre lui. Aussitót 11 ordonna à 
beaucoup de ses soldats de monter à cheval, de les poursuivre, et, lorsqu'ils 
les auraient trouvés, de les tuer. Lorsqu'ils furent allés à leur recherche, ils 
les trouvérent au dehors de la ville, dans le volsinage. Ils prirent et tuérent 
par l'épée, pour le nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ, saint Marmehnàm, 
sa scur Sara et tous leurs compagnons qui étaient restés avec eux. [15 
recurent la couronne du martyre dans le royaume des cieux. 


1 0 


[221] LE 44 TAIISCHASCH. 763 


10, — eM : 4«FAPav- : (zd iyepnm s mde gane : AMbt- : dx : 
a»*6, : (gm : AA : Ὑγ. Δ᾽ τ ἈΠ σον : om : PER: eec coo 
410 |- : Aav- : Ad 5. : ev(9"Uqge : "Wl: Φηδ τ AO: mHEPD : oh Ed : 
"b : he» : £A, : AÓA : "r7" : 060-0 τ Wo dC Ὁ αὐ ἦν τ ὧν. 
ἢ : ἈΠ : σὺ : 02A? : λὐὰ : YHP : uo : hl hd. : (2471: τ: op 
(b7 : A7"r- : Y rZP τ mee τ aas τ ong : hCrt; £y τ 9"oot8* : ΠᾺ ἽἼΗ : 
DClfh : amaesav- : (A : o2] 277]: 1: 

11, — a5. : (i : HCl gh : ADU : 272] a. : ASA : ocu"? : 
Orb: : f. : m-eP.ao- τ m : £44 τ 9, : arde : ade s otis : detras 
ao. : A547 : (Hc : 0784, τ adt: : aec: dp: AO: 07:9 τ onoxt : 
A". Ah. : Ag"/72pas- : Λῷη. Δ τ ΤᾺ952.} : £a: ΠΤ : Δ 3A 
Te MA ::: 

"TFüASU'av- : o(Zn-f-av- : CUM : 9" : 09" : ii vav- : “τς. T 
g"drT : A727: ALT ::: 


3. 10] T incip. — ^. 10,01 T "v. — ib. post Snovfasc T. add. üt. — 5-5. moox 
^h: v5.0] T Φουχὴ : Hb :fios0. Ὁ. ΓΝ, T om. --- ib. 3"ho»47] T ^77. — 7. ante wc 
nh T add. nih — ib. post ovd T add. wee » Ἀ7 5... ἢ, post e,hyA. T add. twm i 
flUf. — 9. ark :2] T oaz. tk. — ib. ety gov-]. T om. ib. ovw'*$] T defic. (variantes 
tirées des dix-huit premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 125 r^ a 


10. — Lorsque les soldats du roi les eurent tués et. furent. revenus vers 
lui, l'esprit de Satan (Saytàn) s'empara du roi, pere de Marmehnám et. de 
Sara, le bouleversa et le rendit épileptique. La mére de saint. Marmehnam 


envoya vers saint Abba Matthieu et le fit parvenir vers elle, afin qu'il prit 
sur le roi et que ' le Seigneur le guérit. Saint Abba Matthieu vint, pria sui 
le roi et le Seigneur le guérit par sa priére. Aussitót le. roi et sa. femms 


erurent. Ils devinrent des chrétiens ayant foi en Notre-Seigneur le Chris! 
que tous les gens du royaume. 


11. — Ils batirent une église sur les corps des saints Marmehinám et Ἃ 
sa sour leurs enfants. ll y eut un grand monastere à l'endroit οὐ on. tua 
les saints. Saint Abba Matthieu y habita. Le Seigneur manifesta pot | 


corps des saints des miracles et de grandes gueérisons évidentes pou 
gens. 
Que leur intercession et leur bénédiction soient avec nous et n 


les baptisés. Amen. Amen. 


764 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. . [922] 


1l, — efr: : 0NT : hófl : AóZ4. : he : 5-5 : "f£ : CF τ Δι : 
49^ : HUC. : AQ? EC : 00A: : A9" "rA ao- : AA" : XXI: S0 ::: 
2. — ami : (lo»?oAU- : AW : ef : Ἐ9"52-1 : Οὐδ᾿ 2.Ἴ : zT : 
9" O-D-E-f-av- : AD» : AT: : 0999 : ΠΤ : Adel : (jl : cire τ mt 
74V : (0071 : ΔΆ ΤΊ : PEE : 00997 : (Hflduc : A79-AD : hio» : 00 : d 
£L τ £n : UAaYt : Ω : ATPA : ead; : (sb : nC? : onoAT : 02 
^ : AA7hllA'T^ : ΘΙ : 70699 : Τινὐ : €aoct: : 00 : arrzez s: op : 1 4. 
qa : £c: : (02A : ΤΊ σορφ : 2l: : 00 : arre : (noo : mr : 572, - 
3. — olor Tal : QA : Wb : 54 τ Δι τ AAA : 00 τ HOA : 71 


1. om] P otr sic. — ib. wf: $520] P, 0, A na. — 2. m2] O 7n : υἹΖ. — ib. 477 
"T-A$eo] À ^37""4A$av- sic (la lettre, d'une mauvaise graphie, est de seconde main); Ὁ 
^7"UrASdao- sic. — ib. AA arr : 33a] P, O0, A anfla- : AP: ART. — ^. S970 gav-] P, 0, 
A om. — ib. παν] P, O, A ov. — ib. 2541 O ngvo. — 5-5. wravTAT] Α om. — 5. ΔΉ Ἢ 
WEL:cbeD - σ΄ 1,025] Ρ ΔΆ  Ἤ 7 : Per: euvmaT :0Icesv; Ὁ YOTTWIWET : BEÍE: eA: 
7)(e9^; A WaT'WauT:7ce79^. — ib. (-flavZ] P om. fi. — ib. ante nav O add. e. — 6. v 
aa] A om. — ib. ἢ : 572] P, Ὁ, A nn742. — ib. £u] P, 0, Α 0m. — 6-7. n4] 
O niv. — 7. post eir P, 0, A add. gera. — ib. ἤν] O two síc. — 7-8. T&.8avir] A 
om. —8. £t] P, 0, .A ak. — ib. nr] P, O om. — ib. 471] A 5701. — 9. post o 
('^"7rri P, 0. Α add. &7rogo : o, — ib. rk] A en surcharge. — ib. àsà : Work : PA τ A 
AACF : TZ τ nc ἢ τ 0 : 87v] P,O ona : f : ATUS C. : IRE : (0 07. rk) A : 
AAA: :cPÉZ : mCOFO ; LÀ ^0 : MEE: AP: Ἀληὴ τ A0 : TÉ τ CDD τ 7 τ 7L C. 


4. Monr ΡῈ CunisTODULE, PATRIARCHE D'ÁLEXANDRIE. 


1. Ineipit. — 2. Devant l'église de 'Endoulés un olivier desséché fleurit et donne des 
fruits le jour de la féte de la Sainte Vierge. — 3. Par une vision saint Christodule a la 
certitude de ce miracle. — 4. Il interroge publiquement un magistrat de 'Endoules. 
— 5. Le magistrat fait le récit du miracle. — 6. Le peuple glorifie Dieu. — 7. Un 
imposteur, nommé Cyrille, intrigue auprés du roi d'Egypte pour.se faire nommer 
métropolite d'Ethiopie. — 8. Saint Christodule prie Dieu de le délivrer de Cyrille. — 
9. Chàtiment et mort de Cyrille. — 10. Mort de saint Christodule. 

|. — En ce jour aussi mourut le Pére saint Christodule (Gabra-Krestos;, 
patriarche de la ville d'Alexandrie ('Eskendryà). Il est du nombre des 
patriarches le soixante-sixieme. 

2. — Il y eut dans les jours de ce Pére des miracles et des prodiges 
nombreux. Parmi eux est le suivant : Lui-méme apprit au sujet d'une 
église, qui avait été bàtie sous le vocable de Notre-Dame sainte Marie 
(Máryàm) au pays de 'Endoulés, qu'un olivier sec se trouvait auprés de la 
porte de cette église, que le jour de la féte de Notre-Dame sainte Marie 
cet arbre bourgeonna et donna des fruits et que, lorsque la féte fut terminée, 
cet arbre revint à son premier état et devint sec, comme il était auparavant. 

3. — C'est pourquoi ce saint patriarche Christodule demanda au Seigneur 


αν dl. 


[223] LE 44 TAIISCHASCH. ) 765 


fl : A7 Adds : neo» : nA s eb: saepe: A90 : EDT : fA om 
fn : ABA : ATLAS : 0A τ “ἢ τ Pi ael: hCthdl: £^ : och : 


fv : 00 : £r : 6 : ἐν 01" : zo s" er: amdroofgavr : y : apu 


gei Aci : mne» : m : 08944 : (rb web s 

4. — 0A9" €^, : (hA T : a PÓA : 0h Ὁ beh, : ome : Ἀ9 912 τ ἢ 
"AD: Wnoo- : uh ::: aA : hU: Δι τ AAT τ 702 τ CODD s ἢ 
gun : τ ῆρσυ- : hus : oii : o£ (bae : 09757- : ndm : Do» : UAOT : 
WE : ἐγηδ : UMP c ἈΥΦΆ τ d : CI τ momo τ ewWr τ e 
A : "VIC7" : (1U21. : h'E5-AD τ oT : ΠΛ : ATIMATS : EDT : £77]A : 


10 "1:99" : que CÓ τ avra tts τ: 


9, — GF TP : Ol: : (AA, : Oan τ 97) : 00d: : SAY : Doo : 
Tf n- : (10€ : Πὁ ΔΊ" : (02A : h"ITWAET : ΟΣ Ὁ E771A : "C99? : CAD : 


1. 1T] Α ΜῈ: P, O, A imr. — 2. owtix] P ood :iNxXH:À ox. — 2-1. 00 o 
£F: 00 : &fnàT] P, Ὁ. A ocn : Agt : oo : etf. 3. en] P, Ὁ. A meAz. δ ὧν 
To»gavr] A Φήσυραν. — 4. arf] P, O, A anat, ἐδ. o4] Α ose. ib, aN* 
T : 07rk] P, O, LA. ner, — 5. exec] Ὁ ayez. ἐν. xh s xs] P axes 
fbU- 1: 1hà,; O, Α foh : Πλὴ.. — 5-6. 0708.An] A eAR, 6. anle. fuh. A odd. a. 
ἐδ. aA if: AP: AA] P odes : AoOg: ΜΉ τ δι Ad ARATRO ont o ὧν 
Ἀν PA 1 AP 1 ἈΛΛ: Α mRNA : Ok i PAD 1 AG AAT. ib. ante Tfl, : νεδᾷ 
n P, 0, A add. n0. — 6-7. ipeo] A. apego, — 7. ognte] O menace, ib. Moy] 


P, 0, A "571... — ib. υλῶ A om. 8. ne] P, 0, A oo : ne. ib. Vr: wchtre] 
A (T: ncndesg. — i5. WhTrWWrT] ὁ. Α Amer. 9, $5An] 4 ean sh ib. ὦ 
fióàT] Ὁ om. e. — ib. t*^n : $7 rmyvr7] P, 0, A 09^ : ΔΝ ΤΉ. ib. ve s eva] 
À om. — 10. qw có : avr zr] P reco : avez; O arpgarst: A onm 11-12. avtü T? : Φ΄.Ἃ 


Tos ff. — ΩὐΔΊ : (QA : ATIYDCET τ ΡΟ ἢ : eA pcey] Α oom 11. etóT? Nt 
"ll'^f, : o eta] O een. — ib. Sov : md] O Sow i 7 1 ev, 11-12. ΜΕ : hem 51 
(075 1 0] O om. — 11. »^n] P om. ». 12. nue] P om. n. ib. nawt] P mot corrigs 
primitivement il y avait n^: le pétiole vertical de la lettre à ἃ été mis sur 5 


de lui manifester ce miracle. La nuit méme, lange du Seigneur le ravit } 
fit parvenir à cette église. Il vit l'arbre see bourgeonner, donner? des fruit 


et revenir aussitót à son état antérieur. ll exposa aux geus ce qui 
passé. Ils doutérent à ce sujet. 


^. — Peu de jours aprés, arriva un magistrat du pays de Endoules 
Jean (Yohannés). Le Pére patriarche Christodule V interro | 
les prétres et le peuple. Il lui dit : « Est-il vrai, comme p 
olivier sec, se trouvant aupres de la porte de l'église de Not ) ^ 
Vierge Marie au pays de "Endoulés, ait bourzeo: 
le jour de la féte de Notre-Dame la Sainte Vierzze Mot 

5. — Cet homme lui répondit et lui di 
elTet, je me trouvais là le jour. do la féte de Notre-Dame la Sainte Y 


766 : LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [224] 


(IAh0 € rE€ τ Ag: : δὲ : AW : £n :: ond : we : DAE : na: ἢ 
2À : ἈΠ“ Wal? : 2899 : wb : €; : 06 : am-avav- : (eA : CAP? : 
Hal : ὦ 41 : (0 : 4:67 : A : συ 4.4 : ett: om : ond : 
αἱ, : fl^ : nA. Cre : 7]av-Z. :: (S7 : 0A : e2(b : (T : ncor: 
Q7: 07" À : A9" I-A : 6:65 : HC : d» : Hngetr : οὐ O : A9?ZU- : 0) 
def-F : (eb : nCórk97 : 024€ : m4aav- : 5 : 4-07: 057". : 9»7" 
(n,Z- T : er : Se. : ἢ : 0911} σὺ- :: 09? €^ : 00h- : (2), : 
ἢ“ : A7"(T : nCirl:e7 : eAtvl2-h- : ev : 6:6 : ng: not : 
&hl: : 00 : A9" £44. τ T7" hy : ATPZU- : dab : ΠΧ. 71 : (cnr ::: o». : 
OUS : "H0 C? : Aa: αἰ : ng : uar : ed: τ 060 : σοι» : ἢ, 


lettre 4 ἃ été ajoutée. — 75. fii : ^77] P. n^ : ΔΊ 7.17. — ib. post eA P add. 
δ». — ib. ocn, m] A oca m sic; P ocn me; Ὁ 0m. o. 

1. (ogrre] P, O nnogrre. — ib. ag : 00] Ὁ om. — ib. 7m] A irr. — ib. et 
ir] P,O e0a7. — 1-2. hat : fi^à : ^77] P noaT : 5^ : arme ; Ὁ noaz- : ΔΉ 7.77. 
— 2. ante "qc e7" P add. *?eivr : eA. — ib. ecnev] Α ρα. primitivement, mais 
la lettre ὦ» a été effacée pour faire place à c; P, Ὁ cne*; Α δὰ : σὰ. — 3. na7e : 
Θά νη} A oa18F : oggUr sic; Ὁ n&Zg : oae. — ὦ. onmas : «257] P, Ὁ ovy : dr : 
Q4; A mp : aq: : Ἢ“. — 3-^. AD : σν d : avo AUF τ T : αἴ} : 4:0 : f] A om. 
— ib. am; τ axi : 42 : fnm] P na-onF τ 0-4E2: : fs : 4105; Ὁ hax: om cm: 
465; Α any: 6:5 : fl. — ^. Wn erzad-] À na eradq sic; O ngoramenad-; Α on TT AA 
4-. — ib. ante "]av-z. P add. a. — ib. ent] A oan primitivement, mais ἡ, a été 
corrigé en à. — ib. en : av5t.] Ὁ om.; T incip. — 5. az"x] T om. ὦ. — ib. aaro] 
P on^ra- sic. — ib. &7?zv-] P, 0, A Ἀφ Αγ); T om. — 5-0. 1T] À q9acF sic; T "r0. 
— 7. ^n] P, 0,.A a-i.. — ib. oon] T oon. — ib. av»n] P, O, A avon. : (t. T : nchte. 
— 8. 7" T : nce] P, Ὁ. Α 0m.; T om. 9». — ib. n9] P om. —ib. ng] P, 00m. — 
9. ante 47" ρ 4 P, 0, A, T add. e. — ib. ^nrti] O om. — ib. oav2t.a] A Φανηῃ ἢ sic; P 
à est de seconde main; T defic. (variantes tirées des quatorze premieres lignes, non 
endommagées par le feu, du fol. 125 v* b). — 10. fic τ aawk :4:2 : He T τ Πα." τ £n : 
00 τ Nav OD : fT : Wig τ oanatov-] A 0m. 00; P, O, A ΠΩ: amo : € : Wem: 
ὯΝ τ HeAnvav- : ATI^T : f : Wer : onnatao- : (O0 oáat-ov- sic). 


Marie. J'ai vu de mes yeux cet arbre, alors qu'il était sec. Lorsque le soleil 
se leva, le jour de la féte de Notre-Dame Marie l'arbre bourgeonna. Tous 
les gens le virent fleurir et donner des fruits. Ses fruits se multipliérent jusqu'à 
midi. Il se produisit sur cet arbre beaucoup de fruits, tout à fait méme 
innombrables. Aussitót l'intendant de l'église sortit, prit de ces fruits, en fit 
de l'huile d'olive et alluma avec cette huile la lampe de l'église. On pria, on 
célébra le sacrifice de la messe, on recut les mystéres saints et on s'en alla 
chacun à son pays. Ensuite l'intendant et les prétres sortirent de l'église. 
lls recueillirent toutes les olives qui étaient sur cet arbre, aprés que les 
gens en eurent pris comme reliques bénies. L'intendant et les prétres 
utilisérent les olives qui étaient sur cet arbre pour les lampes de l'église 


-—-— — ——-—————— cm 
Du"-"-"----———— w——— "—-—-———me ὌΝ δ ———— —w———m-—— xcv 
: - ἣ *- 


[225] LE 44 TAHSCHASCII. 767 


T i Cd g^ : AA Agav- : ADD. : 8:270: ro] τ DEAE : ÓNT : FER 
ἢ : £f: 06: £115: : 45XAZ τ 60 -: 

6. — eft : à2"0- : ihi : Η71 τ ἘἈλ252 : he. : 4,8: 4.» i menm» : 
ΔΆ Ade C : αι. ὙΦ : ΔΆ ΛΚ ΤΊ τ PET τ &737)A 1007997 ::: 

7, — Θῃσοφόδ,υ : ATTE: : fel: ἀν hh. Ὁ llt, : nde : ZA τ ἢ 
ἢ : νά : ASPERA? : 0CÓ€ : CAD : $36 : (ht : zo : ope imm: 
“ἢ : 77» : "PEOR : OE (67 : ATI τ AAUGP : AAT : HZ τ CODO τ Dem : rg. 
ἀν}. : ODANATIHE : 08a : $50: ἈἼΝ τ UA c Hd s ul : hore xg: 
O A7 : AA : "ov : AGI : A τ Ag Cdp τι amp τ Ὑγι» : "HIA SA 


1. 44:714] O 0m.— ib. ovr] P Air. — 1-2. ren] P, Ὁ. A enar 2, egoryis:] 
P oq704; Ὁ a8 sic; A adii. — ib. 4&x^y] P 4&x^; Ὁ ἀ χὰ sc; A 6n εἰ 
ib. 7] P, Ὁ. .A om. — 3. en : à7"0* : afl : Tr i FRNITZ Tm. i Len] P on ar 
0- : Wr : OP : 7m. : 8970 : 44. e; O mof : à7"70- : Wr i RH ANTT Lex RÀ on 
fl : à9*? : SC hl : 171. ΤῊ 5 2 τ NT. τ deg. ^. ΘᾺ» Φ7Ί A onn. o. (loe 
ὑλιυ] O om. a, — 5-0. “νὦ : Wh. : VA, : σον : EA : 7 t dc i NERA] Δ escograplie 
de &; le pétiole supérieur horizontal se trouve à gauche, au lieu d'étre à droite: P az : 
AAA, : ME: flde : AVEERA : (cacographie de &, cf. supra) wee : ZA: Ὁ Hg n n 
fldué : AR: SiC BWWAA. : nnaos : &ZA; Α uh i ἽΝ ofde, τ NEP i AES, o ev : 44A 
— 6. o? : c^^] P oZàe : ca: Ὁ ozàt : chà: A Züt : Cho. — i5. A40] P αλλ coco 
graphie des deux X, cf. supra): Ὁ Aan; T incip. — ib. aya] O ἀνά. γαν. sic, — ἐδ. 5] 


-'[ om. — 7. "rw] 0, T 1». — ib. 70x] 0 om. — ib. egnte] P, O, A 0m s em. 


ib. ἈΠ : AA: AAA : rZ : WYcop0] P and: AAT AO s Z2 WOO : NH Ὁ ARGIS ÀAÀ 
Toc 0: T£ : WC NM: Α Δ i Ἀλλη AO: TZ : δ : HS | AA o ARAM Con 

^ : sic "(fe : wc. — 8. ovAsSmT] N, T om. ib. 4&0] O, .A A30; T Aa sic. — ib. ant 
^7 T add. e. — ib. utem] A vm: sie; Ὁ ute. — ib. post utem PLA, T odd, wr, (δ. m 
T :4.2] P ^ : fasce; O0, Α artt i fasces — 0. ἈΣΨΆΨΙ] NP, ΑΑ cacogrsplie d« 
&, cf. supra. — 9. exta] P, O, A, T enr. -- ἰδ. vm] T eine. ib, Nyr* ace] P, A, 
' mms sinc iym (T 2725): O rz i mpm sic. ib. post esarp à "y yer i "HIA HAGA 


et pour leur nourriture, jusqu'à la fin* de l'année. Le méme jour, bari 
redevint sec et ses feuilles tombérent aussitot. » 

6. — Lorsque les gens eurent appris ce miracle, ils furent extr^memen 
étonnés. Ils glorifierent le Seigneur et rendirent. gráces à Notre-Dame la 
Sainte Vierge Marie. 

7. — Dans les jours de ce Pére, un homme, appelé Cyril 
ἃ pays d'Ethiopie ( Itvopyd) οἱ se fit faux métrop it ΕΠ « "va ἃ i coup 
d'argent au roi d'Egypte (Gebs). H lui dit : « Ordonne au patriarehe Chi 
dule d'envoyer une députation et de m instituer. metti polite 
je me lrouve au pays d'Ethiopie. Pour ino ehaqu 
comme présents, de l'or. » Le roi d' Egypt! 


PATI. Ol, — T. NV: ! 


768 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [226] 


A. - ἀλη : r£ : RCO πὰ τ ὦ θ,ἢ,.Δ» : Lez ἢ idee : ASEESE τ ὧν 45 : 
ACA : 4A Ἢ OAO-7UR : AP : AAT : OE (A : AD : oq po- : WE: 
HA?A : €Ah τ ἪΡ s: DEbas : TZ τ (hoo : An-n : MC : (ba : 

4. c, e: AgT-77 :: 

8. — QOÓA : Ab : A : Ἀ95 10 : 70077. : ATH: € hrs : og : 5 
fA 7-0: OADT2-Aao- : AUD : AMT : Οὐ συ. : nno» : ρ,ῃ,ἢ" : 77: 
PU: Dd. : 4 EXE - ORA? : IRE : Ae : Δ : AAIYT : M : ATLAS. 

C : ORDrE-0*9 : hoa» : 9 £48 : A9" ΔΈ : ASA :: 

9. — afa: : e»poA : T7775 : 4$£À : ῶφ : 075 : Co : Or 

5: 078 : A9" fdeséc : A TEX : ORG: DM: Un : £A : 07 : YT. 10 


Ἀλῆ : TZ : σῇ O add. n»n : mao : g&T. : συ ΑἸ 1 : ogLavz τ AÀO : ACH : UM : ὧτῇ 
To: cüduC? : AJRÉSEQ : ATE : AMtavT ἢ: CA: ΔῊ o: EI : OC : 7975: ΦΆΘ : γα» : "Hf 
Xo: MM: AA: 0 : HZ : Yarn (dittologie). 

1. ante 1η4 : nca £n P, O, A, T add. κῃ. — ib. &r] A primitivement £4. sic, mais le 4. 
a été corrigé en . — ib. ave] P, 0, A, T viz. — ib. nre Kg] A, P,.A cacographie de x, 
cf. supra. — ib. avia] A a"t4»; P, O iffi : ^770m : og"L4^; LÀ. ivl : 577360 τ Ag", 
qv. — 2. a$&A] P à&ZA; O MA. — ib. AA] O,.A ὅλῃ; T Ἀλὴ sic. — ib. Nb : ARA] T 
aW. — ib. mam: σοηϊῆταν. τ Ἢ] Ponce? : ev4spo; Ὁ, Α WT s DUE : eoqspay (0) appa. 
sic). — 3. post &immmn P, Α add. »*. — ib. “ΠΡ "nc; O ^ti ; T defic. (variantes 
lirées des seize premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 126 r? a). — ^. 4. 
»£n:agn7] Α 4 ΡῊ : amy sic; O ἀφρρὴ : agna. — 5-6. aon : Ad : ARWE : 777100. : n 
νι ΜΉΝ - ῬΑ τ ὦ ent : ΠΑ ΎΤΠ] P, Α omn : Umm : ἃ : AAYATTE τ ἈΠ : 97507): 827710 : 
"DRESS OY] : ἀρ 4.» : ΠἈὙΤ : 716; Ὁ aon : AN : Ἀλὴ7" : ἈΎΝ : 9250077: 2770: TDRZIP τ ὦ 
dno: Leg c Rr τ 71. — 0. OVE foo] Ὁ a Π] συ. — ib. NA : AY] P irae 
av. : JA, : £A; O om. à. — 7. adr τ &e4.e] P, 0, .Α on : a7"0- : Wr : &e4. e. — 
7-8. ^f : ἈΗΔΉΣ : on] P, 0, A. ont-üd75 τ ἢ : ATH C. — ὃ. ἈΝ. ἢ 
4 : £A] P, 0, A. 539 TA 9E : VA (À a&6A). — 9. &6A] P, O &eA. — ib. op] ὁ ὦ 
Trj. — 9-10. oc : r5] P, O fr : oco. — 10. nre Xx£] A, P, A cacographie de 
X, cf. supra. — ib. viz : euam] P faz : Sv; Ὁ fas, : 50m ; Α υἹὰ : Sum. — ib. o 
7H : Up)» : euam] LA om. — ib. onm] Ὁ onm. 


et lui dit : « Envoie une députation au pays d'Éthiopie et institue Cyrille 
métropolite. » Le patriarche répondit et lui dit : « Il ne faut pas faire ceci, 
mais il faut qu'il vienne ici. » Le roi lui dit : « Fais comme je t'ai ordonné. » 
Le patriarche lui dit : « Que ta volonté soit faite. » 

8. — Le patriarche sortit de chez le roi, en étant triste et chagrin à ce 
sujet. I1 réunit les évéques et leur exposa ce que le roi lui avait dit. Ils furent 
extrémement tristes. Ce Pére patriarche pria et supplia le Seigneur de le 
délivrer du erime de Cyrille. 

9. — En ces jours-là, Cyrille, l'imposteur, se leva, prit beaucoup 
d'or, s'enfuit du pays d'Éthiopie et parvint au pays de Dehlàk. Le roi de. 


Za 
4 ] ^ d, * 
m e »" 


10 


[227] . LE 44 TAHSCHASCIH, ^60 


i : £A : OT" : do τ 729? : DAC : 04459 : ^0: Tw : HX : nq 
Po ian τ TEE: ZAO- 1 mAIPESSM : modd : Ch : aq i (TEE, : 
TT. :: aae. : ATL AT dC: A074 : ARE c Pe “: 

10, — afe : & : o3 *z : "240 : QyLAS τ diee]: : DAP ev(? : 
AAT A IC: 0A6424, : (0049? :: 

Atl: : oce: eUt : 9"hóh τ AT iz 


1, — ett: : oT : hófl : Ὧν : P5. : 69" P^ : do : fVopáA ἔσο. 
A TOAT. ::: 

2 --- Ἠ7Έ : 5.4 τ )PIPÓR : 9?hA : bheovnql 7." τ  ὝἼΠΛΤ : 4 τ mus 
€ : Ok : OAUDTPE?: : $0: CAO : συδη: γ7" : (£A : Doo : mA : 491 


1. ev^n] P 5«n; O 54a. — ib. o47»] Ὁ agro, — 1-2. aqe»a i yw i "Hix] P, 0. 
AA om. — 2. 3nar2:5] P, Ὁ jinaz.:s. ib. a7" een] O o»7711. ib, ote) Ὁ. A mt. 
— ib. post c1^ P, O, .A add. nage. — 3. Ate£] A nA. — 4. éjtowt] O o. 
6. AM: — 7L] P Ane : onze : Ule i 9"hA : «di i συ κι s AO 9 ASAee s SAyS C0 
Ald: τ ΘΠ rd: : Ule : 9" : 8944: TOAE : o7 : Δῆλον à 5897 : NETS ΑΔ Xen s encet s 
ffe : 9"DA : VIE: POR. : Aso : 553". le nom propre ?7£ : Aféh, de seconde 
main, est en surcharge ; un autre nom propre, de seconde main aussi, se trouve en 
surcharge sur un grattage : hà: ἈΦ). — 7. ont] P, O, A om. o, — ib, »àn] P, 0, A 
om. — ib. wr s 3p5-h : n979"r : ato] P, Α wr: npo 1 n9" 97 iP CA om. Aa Wsymm 
avr: 3 AOAT : A7" IF τ "PHA; O my 1 amor : 097975 2 WU à ovAS 1 ADAC à NY" FIR s: HX 
— 9. Tv] Ὁ TrPmrh. — ἰδ. ghavasz t] A aveva sio; Ὁ gavastpE sic. ib, 04^] A 
T'r^2- p. — ib. aqoy»] Ὁ oq495. — ib. post oqes» P, Ὁ. A add. 5h «ἄγον. — 0-10. ea] 
0 om.-e, —10. post at P, Ὁ. A add, Tm. — ib. cà] Ὁ che. — ib. mov] P, O Xov, 


Dehlaàk l'arréta, prit tout son argent, l'enchaina et l'envoya au roi d Ejvpte 
Le roi d'Égypte l'emprisonna pendant six mois. Ensuite il lui coupa la téte 
Il mourut d'une mauvaise mort. Le Seigneur avait agréé Ia priere de ee Per 
10. — Il siégea sur le *siege de Mare (Márqos), l'évangéliste, pendant 
trente ans. Il plut au Seigneur et mourut en paix. 
Que sa priére et sa bénédietion soient avec nous, Amen 


5. ManTYRE DE saINT SiwON pk Maxon: 


1. Incipit. — 2. ^ la suite de controverses avec un Musulman saint. Simor ibil 

martyre. 

|l. — En ce jour aussi est. saint Simon (Sem on), mart dans les jours 
des Musulmans. 

9. — Qe saint. controversa avec l'un des. chefs des Musulmans et h 
vainquit. Celui-ci alla l'aeeuser. aupres du prince des chefs et lui dit qu 


70 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [228] 


7 
ago : 7T] : 1 ἼΠΛΔΊ" zs 0527019? : 0091722? : Vr : "LE - mod 4. : CAD : 
f1h&4: : 057" : AMAA : n7"0 : (1ov77]?T- : (mgr. :: 

2l: : ΘΠ ἀΠΊ: : eU : 9? ni : A707 S ATTE S OATET 1: 


II. — Revision ou Vulgate. 


(^9? : An9" P7? : 9:7 : nh £ : fie :: 
DAÀn9"P^7 : (12. : HUI, : avr: 1: 

flc : oo) τ 171 : OYLA τ A094. -::: 
2-41 : flAó- : ΘΠ Δι : Π 74: ::: 

fao : ὐ £05 : A9? ATA : 028. ::: 


1. oh»y 1$] Ὁ onys sic. — ib. Wk τ ".e] LA "ne - 72. — 10. ovT4.] P, Ὁ, Α o 
“51 : avT4.. — 1-2. c^ : flae«] Α nage : cni. — 3. ἈΠΡΈ — 05717] P Ant: ongznt : 
fUM : 358: UTRAM τ πυρὴν s aSnoo : 549"; O Ak τ ofc : ?Ulv : 99D : «44. : TOA? : 
go g-^4"7p : Aha : 949? : ATL"; ΑΔ ἈΠ deC : ρον τ vk τ Δαϊφεφι εςςς n PR τ Avo : 
";A7" (le premier terme du nom propre de premiére main, représenté par les points de 
suspension, est illisible; un nom propre (illisible) de seconde main est en surcharge; 
un autre nom propre, de seconde main aussi et en surcharge, se trouve sur un grattage : 
WAA : ἈΦ. 7). — A. 2495] Δ ἠλ sic. — ib. nn2"" τ 9"kZ : Yae : naga] O om. — 6. fc] 
A flc. — 7. emny7] P omi? sic; Ὁ atra. — 8. χορ] P, A :oeao5 sic; O 


Togo. 


Simon avait maudit la foi des Musulmans. On l'arréta et on le supplicia d'un 
grand supplice. On lui coupa la téte avec l'épée. Il recut la couronne du 


martyre dans le royaume des cieux. 
Que sa prieére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. Amen. Amen. 


II. — Revision ou Vulgate. 


6. SALÁM A SAINT SIMON DE Mawovr. 


Salut à Simon, décapité par l'épée, 

Et aux compagnons de Simon, de la ville de Manouf, 
Behor et Minás, oiseaux du jardin de l'Évangile. 
Portez-nous dans vos mains et portez-nous sur vos ailes, 
Afin de nous faire traverser le précipice et le gouffre. 


οι 


[229 LE 44 TAHSCHASCI. 771 


]. — ot : oct : hófl : ni : n7?*, : d.h : e9"0«9" : mat]: : Az. : 
OO ATHUCHI- : AT τ dn Ὁ 
2. — n : ἈΠ} - 71. : ἈΦ - e ga» : "1AG : nhqoas- : (LA : an 
(bA s Aav-( : nC equ : ed: sz 
5 3. — arr : 35.4 : ov(:97Uqg» : üt : Ah(FU- : Doo : £9 : 1) : αν 
£210- : ἀν 9" s D : fen τ 0A τ 9"DhA : o ATMU C CT. : σοι τ ἢ 
η: ἀεὶ : OR S: MO: Ao. : (EA : Adae: Ἀγ 5a : héqH s avra : ἃ 
poor: £&üch : AóMh : A7 ATI. C : ἈΦ ΔῊ : (0T : mg e s OdTPC H OX 
eh: ἢ : Eae : mde : 0.2 : Ue x 
Bo À. — Oll. T : ΔΩ : Ahh τ ATL ΣΝ ἐν s Eb : o(9"089" : Ὁ 


1. ΦΗΜΊ: : ow : non] O omon : amd: : or. — (0. 3a] onm. 2, 4" H ct] P ios 
ficto; Ὁ ogn7Hücdu. — 3. egavAn] O o7*"An. ib. ἽἼΔΙ] Ὁ "Ia síc; A Av Tf. 
-o— ib. Whqoov-] O πῆσν-, — 3-^. (LA : aanA] Ὁ kA : enn-kA. ἢ. mona] O om. ὃ 


». ori] Α anrkà. — ib. 5] A om. — 6. wt] O γῆν. 7. en] O onam. 
ib. ante g^ Α add. e. — ib. harc] Ὁ xac sic. — ib. Wyta-] Ὁ mov i gra: A nom s 
AU, — ib. ave] LÀ oet sic. —— ὁ, 1n] O on. ib. aen] O, Α ombre. 
10, avc 2"^y42"] Ὁ avc7"U«7" : avc9"U*7* : avcy"U«3", 


| 


7. RELATION PROPRE pu ManrynE ΡῈ suaivT ManwkEHnNAM 


| ET DE S4 S(&UR Sans. 

1. Incipit. — 2. Les parents de saint Marmehnàm. — 3. Saint Marmelinàm va chasser au 

désert. — 4. Sur la révélation d'un ange il va trouver Abba Matthieu 5. ΠῚ lu 
. demande de guérir sa scur de la lépre. — 6. Abba Matthieu opere la guérison et 

baptise saint Marmelnàm, sa scur et ses serviteurs 7. Le roi 'Ator, pére d. 
saint Marmehnàm, se fàche contre son lils. — 8. Il ordonne de le tuer. — *. Marti: 
de saint Marmehnáàm, de sa scur et de ses serviteurs 10. Le roi devient fou 
11. Abba Matthieu lui rend la raison et le baptise. 12. Le roi fait batir une églis 
— 13. La mére de saint Marmehnàm dépose dans des chásses les ossements d 
martyrs. 
|. — En ce jour aussi est le martyre de saint Marmchnàm p oso 


Sara (Sàrà) et des quarante serviteurs de ce saint. 
9, -— Son pere était le roi 'Mor. ll adorait des statues ap« 
Baábél. Mais sa móre était chrétienne. 


3. — Ce saint Marmehnàm demanda à son pere de parti 
de chasser les bétes. Lorsqu il lui eut permis, | partit. ἂν quaran 
' serviteurs, cavaliers. Parvenu aupres de sa mere, ib fui di 
les bétes. » Sa mére lui dit : « Que le Seigneur, Dieu 
te bénisse. » S'en étant allé, 1 parvint au mont Maq 


4. — Pendant la nuit, l'ange du Seigneur 1 app: la et 


ub. H d 


772 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [230] 


27" h : 000C7] : arie : Wr: £-4c: ΟΦ : fo : i5. : hav. : MED — | 


ἢ : (ΘΟ ἦν: - €1714h : 014. : chhgarr τ ΘΠ} : fd : 5601 : o : axi : f. 
TI : ἀΏ : AAQ : "HEP D : AMO : 27-4 : Do» : (0710 : OCAE- : o(:9"089" : 2, 
CY : A9"ZU- : (DE,(bh» : 5.0 : "THE? : bU : M? : ADAE? : Ane» : ATL: 
flAn, : nnn : 4T: : ΔΑ Adds τ 0E (b : o(:9"US9" : f : A9"Am : 
UAO : WAHA : ATIATIHE : ACE - evUC τ v : VETIST : ATL AT dC : 
Ahh : AF- : nChf- : oq: : ΟἽ Ἵν] νι. : 009 : Ag dn : 45 : 9$ 
A7 - 

9. — mb» : 2»(9"US89" : AAD : UAO"T- : AT : nho : moqo : Ag» 


A: Ἀλῆ : Anh : A7IZ- : ONho» : Zonh : (20h : ofnev- : AA9"Am : Ὁ 


At : AA" : (HE : DEA : AQ : THEPD : 25 : 26 E: : MZ : 01 : AG,0-0 - 
6. — eoO4P. : A9"1 : £C : 44 τ oC9"U59" : £7 : AA : σὰ : 


1. fn] 0, Α -nà.. — 2. en] Ὁ ey"127. — 2-3. axwk : axi τ efc] A air : oe: 
£fic. — 3. ante 2nf 0, Α add. e. — ib. "kpn] Α om. — ^. ante "Hp Α add. Xa. — 
ib. pe] O «n. — 5. 44.] O om. — ib. m1] Α mee. — ib. «T£: τ "DA dc] A 
47TGT : AS"dec. — 6. vao] 0, Α om. — ib. ἈσῚ ΔῊ 11 .A om. — ib. post aevo? 0, A 
add. κῃ : "gh. — 7. oq] P oq*£, — 9. ante avcg9"Uuq3" A add. *»&n. — 10. ante 
^in Ὁ add. e, — ib. evnav] O om. a. — ib. &onn] O &oàn; Α onn. — ib. onnov-] P 
om. f; Α om. a. — 11. Wy : Wh7?7 : (k] O A97 : (e: Α ἈΛΖΟΗΎ τ Ἀ7.: fk. — ID. 16e] 
P Zgr. — ib. aw, : 54a] P ΦᾺΣ : χά; Ὁ on,a-n. — 12. 4977 : gc : 4. : avc9?"y 
475] Α **s.h : avc 27057" : ^7"eic. 


nàm, léve-toi et monte à cette montagne. Tu trouveras un homme saint, 
appelé Matthieu (Mátéwos). Lui-méme te dira des paroles de vie. » Le lende- 
main, lorsque lui-méme fut monté à la montagne, il trouva Abba Matthieu 
revétu de poils comme un mouton. L'ayant vu, Marmehnàm eut peur de lui. 
Saint Matthieu lui dit : « Approche de moi, ó mon fils, car moi aussi je suis 
un homme comme toi, une créature du Seigneur. » Marmehnàm lui dit : 
« Est-ce qu'il existe un Dieu autre que les dieux de mon pére? » Saint 
Matthieu lui enseigna toute la foi en le Seigneur jusqu'à la naissance du 
Christ, sa mort, sa résurrection, la récompense des justes et la punition des 
pécheurs. 

9. — Marmehnám lui dit : « O Abba, il y a ma βοΐ que le mal de la 
lépre a prise de la ἰδία aux pieds. Si tu la guéris par ta priére et par le nom 
de ton Dieu, moi-méme je croirai en lui. » Abba Matthieu lui dit : « Viens, 
descendons ensemble. Moi-méme, je la guérirai. » 

6. — tant descendu de la montagne, saint Marmehnáàm laissa Abba 


— -——-— wm 


10 


[231] LE 14 TAHSCIHASCH. 


Π41:1 1: : (12,0 : "ME : Aa. : 22. : γ{-ἢ» 5 (07"*] : T7" ^ : ACE τ OS : m 
05 : ^: AO : 0IHEDPPD s D : CAP : "Plc : Ane i9: d: ANTEA 
fld : 0178: : 9? ££ τ (0 ση δ ἢ" : o : 2g, : ho» : 72€. : (UC : DAO-Z 
Pam: (γε : 728, 5 DAT τ AEQU. τ 40: Chan : mepoodqa- ; (My : 
Afi : DOAE : DavG : 54 τ DASIATHIYCHU : 9"DU- : ἀνα) Π σον ; gon 
mz: : PEE τ OIL : dl τ AUTRE Ὁ h9"A9"7, τ (0,9? : συ P.ov- : qn 
ΔΑ αν. : (ATL : ATLAS : A002. : σὴ Νὴ τ De» : ρ,-αὐηφ. : hn i 
eqeoo : Qadpueq-]- : H£ooRA: Abos : (ATH: aos s (07"^1 : AA* : ^6 
fbU'av- : af] énav- : 04279 av- : (149? x 

7. — OMA. : 3. : (97089? : A τ M τ A0: DA USC tn AD 
U- : OA, A : (rl : ATIATHSU- s 007P : AU. : Ὑ7 2 : 999, : mH s Fol 
(TP) - 000A : Φη δ τ o(9"U89? : 9?nA : Arb : miez-q]: τ 05€ τ oA 
ÓAct : FAC : nào? : bàC : ade : ue s 

8. — φὴσὴ  : hU- : dm : moy ed iU. : "hA τ hAQ s c : m 


1. 002,4] Α on üXxh. — ib. pm] O vpn. 2. 7*5] O, A vv. home: 6) 
O o...7"&:c (le mot qui suit le o copulatif est illisible ; Α ΦΈΡ : ^y" ec. δια 
“01.0.1 Ὁ n*700- 510. — ^. cov] O c». 5. eA^IA"Hü CT] Ὁ. Α αλλ αν : ὙΠ πεν. 
— 5-6. g"j"m.z-4] O 7"7"m.z. — 6. ληῚῈ] P om. --- 10. ΦῇΆ...} O ona seo. ib. 4a] 
Ο om. — ib. 6] Ὁ om. — ib. enc] A om. Ἀ.. — 10-11. Mti] O onm 13. ma*7] 
0. .A πῆσν-, — ib. tac] O tac: Α sac. — 1^. SAan : wvfic] 0, A Ann : με. 


Matthieu en chemin. Etant parvenu chez sa mere, il lui exposa tout. Alors il 
prit sa sceur en cachette et la mena à Abba Matthieu. Lorsqu'il les vit, Abba 
Matthieu fit une longue priére au Seigneur et frappa la terre, ' en faisant 

signe de la croix. L'eau jaillit comme l'eau d'un lae. Hl les fit descendre dans 


l'eau. 1] posa sa main sur leur téte et les baptisa au nom du Pere, du Fil 
c Marmel 
M IF TH ! 


du Saint- Esprit, ainsi que les quarante serviteurs qui étaient avi 
nàm. Il leur donna les mvstéres saints, Immediatement la sc ur d: 
nàm fut purifiée de 58 lópre. Puis i les exhorta et les alTermit dans la 


Notre-Seigneur Jésus-Christ, afin qu'ils recussent toute soulfrane 1 
coup qui viendraient sur eux à eause du nom du Christ. Eusuit: 
eux, les bénit et les congédia en paix. 
7. — Saint Marmehnáàm, étant parvenu à son pas 
| lieux 


II n'alla pas lrouver son pere et n'entra pas dans ἢ 
L'ayant appris, son μόνο, le roi, se facha. Il ordonna 
Marmehnám partit avec sa sceur et ses soldats. ΠῚ monta au. haut 
tagne appelée Qesr et demeura là. 


8. vtm L'ayant appris, "soll pere envovya vers lu 


71^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [232] 


ATDA.A : ev?7]2" : ho» : A9 : "PDA : συγ] ἘΠ : Οὐλί συ. : 0T 34,75 : 
A0fsU'av- : (DE(bvav- : A7 : ἈΠ Δ Δ : om]? τ ATMLA : AUC : ncn 
T τ HALPLDA, : 0A, 67007 ὁ 0(7P : ACU- : T9772 : T4 : DAMM : 4n : 
h7bHCHU- : giao : ne» : &4:7-U : Alt : Dg Toe : Aoo( : A. LCI : AX : 

(A, l-av£mn : All : &d"léc : n. 90-2 : 9"hÀ : Ark - 
0. — e(P : 594 : o(9"U89" : A2ÀA€ : 0UAAÀ : "il : ATL Ads C : n 
«p, € : QU : vifo : 1.95 1.0. ἡ DooRA τ ῬΑ τ ATHE: £ÓDA : 7m) : ἈΔΡΤὮ : 
HV αν)» “ἢ : Z9. τ Adm s DAI : md. : hz. τ AChüH'av- : A3 : 
(1&4: : man1(C9av- : aiv : 7, : 0A9?2h- : 5 : 600 : fno» : 90-0 : 
Z" 2y'av- : (VAcr : Ad3.077 τ 0,7079? av- : Ana : 251 Δ : vmav- : 
OM : CA : chz- : ha» : 4Àao» : A44, : 09^ €*C : A€APAdT"T : 4CU- : € τ 


1. efià$»] P, A ema»; Ὁ ens. — ib. ante avg LA add. wrr. — ib. ΟΊ 4.0] Ὁ 
Om.«., — 2-9. hz? ΔΗ τ συ j]- : ἌΡ τ ngon : πῆ ἢ] O ἈΛΛ : ἈΠ" ἌΡ τ ng: ncn 
ἘΠῚ Α ἈΛΛ τ avt) : CATHROvfldeC : AUHLAT : AS : ncn. — 3. 0»,£7]07] O0, Α 
0A, e71n7r. — ib. ante gray LA. add. nav, — 4-5. A"üCHU- τῷ ραν — ἊΠῈ : ev] Ὁ οὐ). 
— ἡ, ipgoo : ma» : £42U] A παν : £44-U : gov, — ib. ὦ gTaveT] Α og ravgm-. — 
ib. ante ava P add. 1,0; A add. e. — ^-5. Af : on, Tovg : ἈΠΠ7.Δ om. — ib. evi] 
Α emn/;rirY. — 8. post eewfimn Ὁ add. &eFn primitivement, mais de petits traits 
horizontaux au-dessus et au-dessous de chaque lettre de ce mot indiquent qu'il doit 
étre considéré comme .biffé. — 75. ncAMEWev- : ἡ] Α MAT: ἈΠ ΠΈσν., — 
9. nae«:] O om. — ib. ga-og] Α ea-ogsav-, — 10. on,Znü2av-] O om. x. — ib. "MA 
fldwC : waa] Α wotov- : ^"7Wvwfdsc. 


vétements de pompe et la couronne royale, afin de lui dire : « Prends mon 
royaume. » Marmehnàm les regarda et s'emporta contre eux. Il leur dit : 
« Pour moi, je cherche le royaume de mon Seigneur Jésus-Christ, qui ne 
vieilit pas et ne s'éteint pas. » L'ayant appris, son pére se fácha fort. Il 
ordonna de tuer les serviteurs de Marmehnám d'abord, afin que son cceur eüt 
peur et changeàt de sentiment. Mais comme son cceur n'eut pas peur et ne 
changea pas de sentiment, il ordonna de le tuer, lui aussi avec sa sceur. 

9. — L'ayant appris, saint Marmehnàm pria et demanda au Seigneur 
d'exaucer pour lui tous ses voeux. Vint une parole disant : « * J'ai entendu ta 
priére et j'ai exaucé pour toi le désir de ton ccur. » Aussitót les soldats 
couperent les tétes des saints avec l'épée. Ils les jetérent dans une fosse. Ils 
apportérent beaucoup de bois, afin de brüler par le feu les corps des saints. 
Mais ils ne les trouvérent pas, car le Seigneur les avait cachés. Lorsque les 


soldats virent que le soleil s'obscurcissait et que la terre tremblait, ils 
eurent peur ct s'enfuirent. 


c P, 


ἘΠ Ὁ] 


[21i 


1 
! 
: 


| 


| 
| 


[233] LE 44 TAHSCHASCH. 775 
10. — en& : eam : axe : AO: TIU : NTC: ana : noo : ,ἢ 
ἀφ - 
11. — e715 : Ἦσυ- : Ap. : a»(19"U«9" : Deo» : H4. : 925. : £a]: 
"^l: AQ : MET : 0A12 04 : lC. : ΠΕ : ΔΎ. Δ τ oy : XA : ^6 


? A: ngT : 402 : AO : THES : 00h τ h9"5U- : ἀρμη : ATA : dh 


£ : 02") : ὙΥΔΡ S dYATILAS : A080 : nC s ΟΥ̓ σοάρσο. : Ay) Ὁ 
OA OI: : DAS : rh: ul: mue : eh τ 912 τ mnm: s 

12. — eil! : fA τ d: COH: s Qe» : TITO PE s 3 
"IÀ : (IA : "C9" : DAS T : ἈΦ ΔῊ : 0,114. : ἼΦΨ' τ 2 ΦΊ τ ASA: 


τ arre : (noo : fun s 


13. — m9" : 7Π41’ : Ahav- : AS τ (97069? : (rt ot] : A9" n 
7 : Ὦ{ 4.1 : 0ADEDAT : δ λ 9 συ. : ΔΆ σΡ.Ὑ : ghz: "162 o: 


1. nov] O dittologie. — /5. Af : "rz" : &£c] P An : admaeym «ree io EC. 7. Nr] 
Ὁ »fie. — ib. &ya] A «arr. — ^. c] LA om. — 5. eq] Ὁ o4. 5. MI] 


P om. — 5-6. hag] O zaxg — 6. o7"7] A onm. e. ib. NN $ FR. S cra] 
Ὁ fn7"4^ : "LA : nf : ncndà: Α ny es o SNC. — i5. σαν συν. Ü m) To 
4$. — 6-7. M"rE7P τ mv ad: : eat s dE s eds AMA i EA i 912 mmy pme] O0 yn : 
ὮΝ : oW: A: ud: ome: f τ 0, 1 συ ΕΑ A s: NACE s mh o ΔῊΝ: 
fld: : U7Z, : συ" γ᾽ :. — 8. fiov : 710r] Α 007 : AST. N-U, ρῶν eA : 
fIlnAn.] O om. ΠΑ»; Α om. — 9. eee] O ogu.. ib. gy"*x*t] .À om. ib. post 
γήρ O, A add. oay"nms]. — 10. avrftiz] LA are. ib. anle fime» Α add, mew, 
ib. &mn] Ὁ vh» : 2m; LA. oam, — 11. omo] O om. 9 A iles, 11-12. 37641] 
O ^7"h"rfló sic. — 12. ΔΉ συ : he : 0710270] O 0m. dé; LA york s 500). 


I0. Satan (Saytàn) entra dans le ecur du roi Mor, qui eria. com: 
un porc. 

11. — Ayant appris que son mari était devenu fou, la mere | 
Marmehnáàm envoya vers Abba Matthieu, le fit venir et lut exposa Falli du 


roi. Aussitót Abba Matthieu pria sur de l'huile et oignit. Mor, Sata 
de lui sous l'aspect d'un pore. Le roi erut en Notre-Seigneur J 
Abba Matthieu baptisa le roi, sa femme, tous les gens de sa mais ι! 
les gens de sa ville royale. 

12. — Il ordonna à Abba Matthieu de bàátir uni 
de Notre-Dame la Sainte Vierge Marie (Mói 
ratrice de Dieu, et de distribuer son. argent en 
comme il lui avait ordonne. 

13. — Ensuite la mére de saint Marmehnám fit. qu 


pierres de prix. Elle rassembla les ossement 


* P, 
1 νὴ Ὃς 


770 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [234] 


(0I £C f-av- : ΛΔ : are : hóf : evt0-sT: : 17240- : Ag Ὁ. : og. e-fav- : 
O-D-Ed-av- : A7 av- : arxirb : (t : nCirk97 : nda t s "oeAtvtCA? : 
hg" 7" Dy'av- : 4-A9"Z-T : ὐσο ἢ 2.1: : 0 £g τ HAAR : "rA - 

Π h-f-av- : pr υδ' τ 9" : 4 oav- : ooh : pn : Ado» : A9? x 


(1^7" : Ao»(9"U«89" : AFF : Δ : 0€ z 

76715. : hiCvf-h : 4777" : A9"nà : €&&b E: : 705,0 ἡ 
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(00A τ C7 : dhüo :: 


1. post omg? £av- O add. a-ndt. — ib. aver] Α afiz. — ib. non] O nav, — ib. 8.10: 
411 O &"io-47r. — 2. ax fav] O and. — i5. ont rch?] Ὁ ont : ΠᾺΡ sic; A onn TCAPT. 
— 3. T^7"4-rF τ Qov"7rgZZF τ 0f er] Α T 877Z-T- : av"raz-T : "fü eT. — ^. fign συ. — ASA : 
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ATHE. C : 62* AC : nA foo : Λαηϊφιῦσο. : TRA : PH : aman : 5,47» (le nom propre TTA : 
nfi, de seconde main, est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main aussi, 
se trouve sur un gratlage : n,£vfl). — 5. 711 O om. — 6. post nce add. &7»^9. — 
ib. gap] O om. — 7. ρ45] O gav-, — 70. ΤΩ] Ὁ n50; Α 7,0, 


y mit un par un. Elle fit encore deux chásses en verre pour ses enfants et 
les y mit. Elle les placa dans l'église qu'elle avait bátie. *Se manifestérent 
par leurs corps des miracles et des prodiges grands et innombrables. 

Que leur bénédiction sainte soit avec leur cher Za-Manfas-Qedous pour 


les siécles des siécles. 


Salut à Marmehnàm qui parcourut le désert, 

Comme s'il voulait chasser, afin de chercher la foi au Christ. 
En voyant que le sang de Marmehnàm était versé pour la foi, 
Le roi grogna comme un pore, 

Et le soleil aussi cacha sa lumiére. 


ὃ. ManRTYRE DES DIX-SEPT MILLE SOLDATS DU ROI 'ÁTOR, 


PERE DE ManwEnsáw. 


1. Incipit. — 2. Un roi chaldéen apprend la mort du roi 'Ator. — 3. Le jeune fils de 
'Ator succéde à son pére. — 4. Le roi chaldéen veut s'emparer du royaume de "Ator. 
— 5. Aprés un combat il est victorieux. — 6. Il fait apostasier ses nouveaux sujets. 


— 7. ll met à mort les serviteurs de saint Marmehnáàm. 


——r.-.4.———wocEs 


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10 


[235] LE 44 TAIISCHASCI. 771 


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1-2. "ri77] P σειν, — 2. Mv : Qavcg70937] Ὁ n0rav- i AED iovcy"U 77; A NOU 1 AAA 
συγ ηυ 75. — 3. à4n67"] Ὁ, A «nag». — ib. wy συ 47] Α WyTor£ov, — ^4 Ws ΚΆ7 5 70. A 
h.fA7"(? sic. — 5. πη 0, Α "rw, — 6. owe] 0, LA. ny, — ἐδ. ovr] Post som 
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(ΟΣ τ Dy o: dh : WAQPAZUC 1 TOME: συ. Δ 71 Ὁ on. 8. Wu 75] P. O ny rOyc s 
ib. arr] Ὁ on. — ib. dx i: o] LA. σον i ERO. 8-0. meov]4UEY] O om. €. Α 
eov. — 10. hi2] Ὁ &tTzrfir ; LA SOT HUS. 0 10-11, ^05 : 024 NEC 8 Symm] 0 
— 11. (fl^ à 077)/73- : à770-] P les lettres ?"0* sont de seconde main; 0 δῇ ν à7"0* ν ΔῊΝ" 
συγ] 1 Αὐδιιρσον LÀ. 097 0* τ (Hf τ my] mp, 11-12, γον : av X : ^bMllor i ΚΟ ΎἽΔ i 
T7] O nov : ovXyA i £r7]p7 : ^oóharav- i r7 la lettre 2 de "ypz* est de seconde mar 
4À nav à ^0M"ov- à 77h, — 12. amer] A om, - ib, ἀνανϑ)ν. O emp, 


|. — En ce jour aussi est la mémoire des dix-sept mille martyrs, soldat 
du roi 'Ator, pere de Marmehnàm. 

2, — Lorsque régna un autre roi aprés Sennachérib (Sanáakerém: qu Abb 
Matthieu (Màtéwos) avait baptisé, il ne connaissait pas le Seigneur. Lur-me: 
pendant qu'il se trouvait. dans le pays des Chaldéens (Kaladàwvàn 
que le roi 'Ator était mort et que son fils régnait à sa. plac: 

3. — Ce dernier ne pouvait pas garder le royaume. lH avait fets q 
étaient dans les jours de son pére; eux-mémes gy wdaient son. ro Lu 
méme était un enfant qui ne connaissait pas le. pouvo εἰ, Sa mén 
mandait à sa place et les préfets lui étaient soumi 

4. — C'est pourquoi le roi rassembla ses ti upes et partit 
sur la ville de 'Ator. Alors les gens du rovaume appriri nt qui 


régner sur eux un roi qui adorait les idoles. Hs rass mblérent leurs t 


778 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [236] 


tl: s ORATROCT : ekz : Ana n6? : 0A7ECT : 0€9"0* 49" : AA : € 
(l- : dH : Dh. : AT : del foo: : ne» : eT 27 z 

ὃ. — ef : 3p : qo A09- : Yn τ DARO-977 : 719€. : APSPESTTU- : 
(DRACO : AUIC : DAI : Ad? : 04.07 : OAAO9-z : ΦΊΛ : 029" : 174- : 
Al: : (eA : 77717 : vam. : 027) : Abs U'av- : 

6. — mA9?"€:4£ : 454 : e9TÓA : hir 2-fiAav- : Adi : UV. : ATC : 
aAA av" : (APT : ἡ θα Hao : DEA? : 7Hht : ncirte s: oAmav- : 
&ol9. : Am" : au-a-av- : (eA : UTC : QAO. : 7e fao : ofa: 
Am?'T - 

7. — ωπον. τ ἈΠΏΓ(Τ : p : (97099? : DA?FCT: : AQU- : 0 (. 
A9 : nC τ 700 τ 10€. τ A7IHCHTU- : AnCO-Fn : 054» : o3": : 


1. OA"FCT : (i Ez] Ὁ n7rficT : Qd. — i5. Οὐ ΠΟ : ac2790979] Α on7rüctuz τ MP : 
av(99»U499. — 1-2. "AA : ρα. O à : mr : fbl; LÀ mz : eode. — 2. avast] Ὁ ovs»n2. 
— ib. an] Ὁ oon. — ib. nav] Α om. — ὃ. Ts3-Tiv] O 4r. — ib. "rjw] O “γ᾽. — 
ib. naSa-gy] O maa-g,pry. — ib. 7 benho] Ὁ om. m. — 4. ed] Ὁ φφτῆρσο., — 
ib. evhao-t, : d TA] Ὁ ede iy : N59; Α O4 A : NRaoz. — D. (fA : συγ 777p : hov-] O mh 
go. : συλ; LA W-eav. : defüA c av7yn]stp. — ib. evjtw] O ma» : γήυν, — ib. λὐδιυ συ. P 
primitivement la lettre 5 se trouvait avant aóawaev-, mais la haste inférieure de cette 
lettre a été effacée. — 6. afin. : 014 : $C] Ὁ atAvav- : (rfl : συγ δὴ : ofi : UI : Nf 
C; Α Nil hvav- : (efl : U16 : AC. — 7. V&719 ov] O 7ge147r7 — ib. ogma?] Ὁ ogtapov-, 
— ib. "ivy : woe v] O, LA cn enr : "rh. — 9-9. amr : aitov : (rfl : UC : λα, : V £77] 
qao. : O14. τ AmP'] Ὁ om. — 8. (vfi : vic] Α ivt. — Z5. ona.] P, .A 0aar sic. — 
10. ἈΠΕ : P5] A nrc τ Ab. — 11. fce : "roh : 20g : A7 CEU: : Anco] 0 
ὨἨΠΠΊ ΡΟ, sic "rog τ IN, τ ATPCHEU: : An Cckgr; LA mener: "rh τ 7E τ ATPCHEU- τ NACE : 
σῇ, — ib. av4»fZU-] Α ava7fi«.. 


partirent pour combattre contre lui. Les serviteurs du palais de Sennachérib 
aussi et les serviteurs* qui gardaient le tombeau de Marmehnáàm partirent 


^ séparément pour combattre. 


" 


5. — Lorsqu'ils combattirent, le roi des Chaldéens les vainquit. Ils s'en- 
fuirent de devant lui. Il ouvrit la ville, prit l'enfant, le tua et tua sa mére aussi. 
Alors les gens du royaume se soumirent tous à lui et il régna sur eux. 

6. — Peu de jours aprés, il rassembla les gens de la ville de 'Ator et il les 
interrogea sur leur foi. Ils lui dirent : « Nous sommes chrétiens. » Il leur 
ordonna d'adorer les idoles. Tous les gens de la ville apostasiérent leur foi et 
adorérent les idoles. 

7. — Ninrent les serviteurs de saint Marmehnàm et les serviteurs de son 
pere. Ils lui dirent : « Nous sommes chrétiens ouvertement, nous les serviteurs 


du Christ et les gardiens du tombeau de saint Marmehnàm. Fais ce que tu 


10 


[237] LE 44 TAIISCHASCH. 779 


Ab. : m(C9"0q9» : "MW: ΗΓ θ᾽ : A00: A. Thu E- : £m py s eee 
1 : BTMLAT s αἼ 9 δὴ: Aba: : AMI: rA avs : Λη δσ σον HIA rU 
"JE : (Dio av-7 8 (15 0,4: 3 dT: A9! av- : aom : "r4 dao ; ΓΤ ᾿ aae 4:* Ξ 
T97€ : ση 6 2. 1.0' : Adv 5. : qo(19909" Ὁ - I 


Al συ. : ΟΠ ἢ συ. : (UM : 9"DA : VRAT: ALPE τ AGO : Ag? τ 

(^7 : A9" : 0£.0 : 5A τ hz. s 

HI7rAdao- : hod : zu. - 

flr T : ncofü τ 24. : An(E. : ὁΔΊ : 462. - 

1o(19"U4 2" : A? Aov- : of] : 724. : σο 2. - 

01127^nsU- : Ar T : dep : ἢ 4. 1: 

(1^7? : Aniav- : ADAZ, : av(:9"U«q9» : Tfl0-6 - 

07"4. : Ofiflb :: 

IF 2£ATov- : 1€ τ ard : *a-g. τ n9»o x 

1. ΠΩ : WréPe: : ^07] Ὁ "rüc : sic πῆρε : ^ov; LÀ. "Ic s ^ov o Ner 
Ib. n"e] 0 κυρ; A onse. — ib. qgrpey] Α vens. — 2 αν 5505} A ot 
g**. — 2-3. Niheav- : (efl : UC : mheav-y : (lg: ΤΑ συ. O Αγλῆσσν. ν nàgs o ode 
APa; (A Δἰζῆρσυ. : oepAPe : (age. — D. Adae] O ΚΑ σον. sU ib. yet] A 
Je zé. — 3-^. avNav-"rkz : 1 2561 Ὁ aav : ΤΕ: Α atüg" e, -- 5. Alem δόλον 


*)3"] O At £fav- : oZ aos : fUv : 9"DA : αἰ τ σον dHDAE νι og) : ASAev ν ΔΥΣΊ À 
Ἄδογσυ. : (άηῃ συ. : Qul : "BA : «40s à ΠΦῊ 1 NF 1 λον i ^Ay* 1e nom propr 
fit : nfi-à, de seconde main, est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main 
aussi, se trouve en surcharze sur un grattage : A :» X77). ὁ, ay" : a4y"] P salàám 
propre. — 11. amav-] P à47". — 12. o7"«. : orf] P onm. 


voudras contre nous : nous ne renierons pas notre foi que notre maitre nous 
enseignée. » ll se faàcha contre eux. Il ordonna de tuer tous les gens εἰ 
ville. Eux aussi, il les tua avec l'épée. Leur nombre fut de dix-sept millo. Eus 
mémes furent appelés les compagnons de saint Marmehinám. 

Que leur priére et leur bénédiction soient avee notre roi Pvásou pour | 


siécles des siecles 


Salut, salut aux soldats, hommes de eouragze, 

Dont le nombre est deux fois vingt, 

It qui pour le Christ ont supporte le tourment du fard 
Lorsqu'ils eurent. regardé l'épreuve de Marmehnám 


1 de Sara qui soulIrit avec lui. 


Salut à vous, dix-sept mille 
Compagnons du bienheureux Marm: hnàm 


Qui üvez soutenu le combat dans l'aréón du martyr 


780 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [238] 


hb 4e, : EATBa- : OR Ὑ : AD 5 
Ane» : AD(-h : TUA : e» err : AUR ::: 


04?" : irfic : RC : (df : 42 : madre» τ 

ἈΠ : €n-or? : €0-7 : Aevi MT : bore z 

ho» : (CA? : ἢ, : (Mb T : 099? : a € gno x 5 
e(t : 00 : ner : Ann: &é6 : TO0-o0 x 

HAA : (12A : we? : e&€nnh : 5?]oo :: 


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2n : HU'lC. : An s 
2. — af : ἢν : ρα ἢ : Uc : Ana : chfav- : Av-avam- : (efl : i0 


1. θη] P, .A ne4o. — 2. nótrn] Α τη. — ^. ἈΠ] Ὁ om. — ib. eWwker] A 
gne. — ib. enavoe na] Ὁ oaovsnay. — 5. nn] Ὁ mnm; LA. am. — 6. ἈΠ] O or. 
— 7. we] O we. — ib. eenn] P eena. — 8. n7 : 955] .A noZ4 : ongos : vy. — 
ib. nqezo)n] O nqe*8. — 8-9. nwAn:4An0] O An: sic 4An. — 9. ^09] Α oA. — 
10. a9] .A ^e 4o0-. — ib. enftov-] A. 0m. 


Ceignez-moi de votre force et ceignez-moi pour la guerre, 
Car le fort est dit le sauveur du faible. 


9. SarÁw A CHRISTODULE, PATRIARCHE D'ÀLEXANDRIE. 


Salut à Christodule qui fut signé de l'huile de la gráce, 

Afin de devenir le pére des orphelins et le protecteur des veuves. 

Il dit qu'il avait vu un prodige dans l'église de Marie : 

Un olivier desséché capable de donner des fruits suaves, 

Et, aprés avoir bourgeonné à chaque féte de Marie, de devenir sec à 


nouveau. 
10. Manrxnk pn'ABBA ÁwMMOoNIUS, ÉVÉQUE DE 'Eswi. 
1. Incipit. — 2. Le juge Arianus met à mort les fidéles de 'Esná. — 3. Il ordonne de 
brüler vif Abba Ammonius. — ^. Derniers moments d'Abba Ammonius. — 5. Son 


martyre et sa sépulture. 


|. — En ce jour aussi est le martyre d'Abba Ammonius ('Amonéwos), 
illustre évéque de la ville de 'Esná. 
2. — Lorsque Arianus ('Aryános) arriva à la ville de 'Esnà, il trouva tous 


TP? 
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[239] LE 14 TAHSCHASCH 781 


U"IC : 2f Aov- : ^( : A0 : AIT 229 : ἈΉΗΙ : FAFULUS. à 014 τ Y emm s 
0(b7 : ΦΊἼ ρσυ- : Δηξλοσυ- 

9. — OAAn : Aq?29p : hM : hv? : aoáf. : UT τ ἈΎΧ ὁ : 01 
(MZ : b : ne» : &6375 : AA"TIATCT : £,07]£: : o£ (LA7 : AD : hT^x?n: 
heo» : "να: : ΔΆ Ade : A9"ARD : T£: : on,gu- : (dcl f : cooA 
f: AT : A Paneg" C τ (Hno-sPTnav- : phy]: « (DÀ, θα ὁ : 14v : (nh : 
οἷ οι. : h9"AT-Hlav- : Cir s 0A, 9700- τ arte : (p: mpppnov- : 
7"W(-C : 0A, ΡΤ : ómnav- : €95 : o ao Pg op]Hyoo- : 4707 5 on :c 
A€ : ACD τ mothwy? : Doo : jAAGSU. τ ΔΉΕ : RA: ἅς LAND: AE 
avQo : 0A, £7 TAT τ Allil : 0-0€9P : (0T : AI: chan : aed]: Ὁ 

4. — mAhvav- : AU : AT Z)?D : Adhz : heo» : &A2P : ὙΠΊΕ : Ah 


1. v)c].A viz : Oy. — ib. dolose] O dob, — ib. M] A om. — ib. wrxra] o 
ATH; Α NyPxPh. — jb. £r] O g^uc; Α ρῆσους,, — 3. Wwrmxpn] Ὁ. ore. 


ib. aw] Ὁ owe sic. — ib. φῇ» A oone:y. ib. ante 14 Ὁ add. ^8. ib. Ὁ 
X40] P v, de seconde main, est en surcharge: Ὁ wyx«; A Ny. — ἡ, 45:5] A om. 
— ib. nav] 0 om. — ib. AUT AME] Ὁ ΔΆ ΔΗ, — ib. N04] O onm. ib. γὰρ]. A» 
Tre. — 5. hav : XAe8:7] O 0m. — ib. n3*^vm] Ὁ an7"Amov- sic. — ib. a£] P, Ὁ và 
"1g. — ib. avi] A. aavtzk. — 5-6. Aw] P, O 77A». — 6. ΠΗ αν».  "σν».} 0, A. mtu 
hTWav* sic, — ib. i£Wav-] Ὁ 7icWov-, — ib. àm] O om. — 7. N"AlTRer] O »71AYtnem, 
— ib. c-r] Ρ cnet sic; O cir. — ib. aon eit] O om. o. — 8. 0^, E] O ΝΣ 
A an ety. — ib. ὀαγγῃ συ. Ὁ om"rnaes, — ib. xg] Ὁ xo. — i0. 4:1] O sh. — 9 κα 
&An] Ὁ dittologie, — 9-10. ex eovpt] O, A om. I0. »un] P orm, — ij^. γανὸ p] 0 


fa-bgPao-, — ib. àgax : ak] O ak : deas, — 11, rmypn] 0, A ovrmen. 


les gens de la ville réunis auprés d'Abba Ammonius, en train d'apprendre: 
l'exposé de la foi. Aussitót il les tua tous. 

3. — ll arréta Abba Ammonius et l'enchaina. Il le conduisit à la. ville de 
'Ensenà'. Il le forza vivement à offrir de l'encens aux dieux età les adore: 


Abba Ammonius lui dit : « Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton D 

lui seul tu rendras le culte'. Pour mol, je n'approuverai pas vos conles vais 
je n'écouterai pas vos paroles vides; Je ne verrai pas volre culti Impur; 1. 

m 'avancerai pas dans le temple de vos idoles en ruines je ne pt nd pas 
votre encens fétide et * votre sacrifice puant. » Lorsque le juie Mrianus vit qu 


la résolution de ce saint ne passerait pas, ne se modifieratt pas 
gerait pas, il ordonna de le brüler vif dans le feu 
4. — Abba Ammonius demanda aux soldats d'attendre un peu. jusqu 


1. Matth., 1v, 10. 


782 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [240] 


ἢ : €AA, s Qoo : ATI τ ACC : AF. DU: : 0A16U- : 02ÀA€ : AAT : 077 
A:OfZh : UN? : efl : Qi : adn : 9"Aev : σὴ Τὴ : 024€ : ἢ 
Ab: AC: aopnsY? : arbe : ΠΑ ὙΠ: 0: : Dno» : €no-7 : ἢ“ 16" - o5 
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). — OM : 4.409 : 2074- : 19 : air : Ad. : AT : 06,20 : Π EC : 
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AnG - ami? : (lAnn : wseg : ofc)? : arme: 9020.7 : AUT. : 8I 
Go: (Deb: 0154,87 : ΗΔ : AnABOTZ- : 751 1 : ONT : ΠΤ Δ. ἢ : 77: 
Δ x OH, : D EMoT : HA) 4.1 : HAAR τ PRA s 

flZtrE : Eit : TUM : 9?hÀ : TIFRZPIPTgp τ 590- : Ado : 82? :: 


(A9? : ARTzOPD : Ah Er goo : ADS : PR sz 


2. oq2n] Α onzn. — ib. οὐ] Ὁ oit; AA. onis. — ib. ate τ ama] O wt : nl 
(l. — ib. 9"5avq7] O avygg"47y, — 2-3. on : (hr : AC eT τ συϊ t : artz0? : (rEnvU-] 
O avh-«^y : 0-47? : fVA"rF : ACeSTO: ave; : OCBvü? : (WATCERU. — 4. 41,411 Ὁ «T. — 
Ib. 78:5] P 7«:0. — 5. ἀλαν : ane£] O aav τ £Aov. — ib. aic $9] .A aocp. — ib. n&].A 
om. — ib. o&2av] A on : £2av, — 0. "rs.] Ὁ "rA. —— 6-7. ΔΩ : name] Ὁ, .A nAf : n 
gane. — 7. ΟἽ] Ὁ om. o. — 7-8. vae, : oux] Ὁ aworES ; LÀ noe : ATA. — ὃ. 0705 
&e&] Α om. — ib. yw^n-0 2] A. ^nAn. 02... — 8-9. "rz7] Ὁ "77mm. — 9. arriz] Ὁ 0m. o; 
A oTrüZ. — ib. -g^T : 019921] A :seAT. : a TA9PZAR. — 10. (Zw — λόδον : *2"] 
O fZWwE : TUM : 95" Πὴ : 64:4. : TAE, τ avg τ δόλον τ 50279 : ἈΠ, LÀ. 0E : Pen SERO : 
g"hà τ «d τ síc DAP, : nee : A*Aav : a7" (le nom propre oAg : n,ei-h, de seconde main, 
est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main aussi, se trouve en sur- 
charge sur un grattage : ἀπῇ, : "]ceg"). — 11. andexPan] O, Α anmye n. — ib. 00] 
O n sic. 


qu'il eüt prié. Il se tint debout, alors que ses mains et ses pieds étaient 
enchaínés. Il réócita la priére de l'Évangile. Il bénit sa ville, ses gens et tout 
son peuple croyant au Christ. Il. pria pour le juge Arianus. Il. prophétisa 
à son sujet qu'il deviendrait martyr. En outre, il se déchaina lui-méme. 

5.— Lorsquil eut achevé sa priére, on le jeta dans l'orifice du feu. 
Il acheva sa course bonne. Puis lorsque le feu fut éteint, on trouva son corps 
integre, alors que rien ne l'avait touché. On l'ensevelit dans de beaux véte- 
ments. On l'enterra à l'ouest de la ville de 'Ensená, dans la tour que la reine 
Cléopatre (Aklà'oubatrà), fille du roi Ptolémée (Batlimos), avait bátie. Il fit 
des prodiges et des miracles innombrables. 

Que sa bénédiction sainte soit avec notre roi 'lyàsou pour les siécles des 


siecles. 


Salut à Ammonius qui parcourut le territoire de 'Esná - 


rr ——" 


[241] LE 44 TAIISCHASCIH. 7&3 


7"hA : Δ: 9"ue : wp, : ^IAhA : 177 : m5 τ 
t. | 6.00 : 0975, ; ADT τ AF: ΠΥ τ 

£74. : homo : "IA(A : 0g τ" ΘΝ τ qe s 
f1^7"4^A : (1c €: : FZ : 2729- : 095 x 


1. — ἔΦΩΗΊ: : 0T τ hóC4A τ M Spar : {595 1 ΗΠ ΟῚ PAZ 
2. — fle» : γἹζ : (HEAT : ἈΠ : ode : MAU iR « α-ῇ 951 ἈΉΙ τὸ 
£^flA τ Of : (del: τ ONT ὁ ἈΉΝ s Une τ ὙΠ. ὁ ade s er i nC: 
WA"IWA) : EYE τ ΡΟ ὙΠ τ U")CQP" : DAZ : AJPAD s "P0 : XO: 
£IOETSES S: ovn : ἈΥΦΆ : 951 : ΟἽ ὙΠ Ἢ : neo : ACA: (CA, TI: : ἡ. 
(bU- : AX. : fe : DEF : 7"720- : "1A : 74. 2 OA : NPAFCE : 


1. "hA : »^h : 7"Uc] Ὁ 7"nà : 2 Ὁ : 9n. ib. wq e] Ὁ om. ib. 4r] O mie. 
— 2. Nf] .A om. ἢ. — 3. "TAf^] O "0n. 5. post oM] ὁ. A ad. wen. ib. ey] 
0, .AÀ c't. — 6. nov] O ΠΤ : mov, — 7-8. f : Wc : DRY] O, Α et i sch o 
ΔΉ 7. — 8. ^"7n] Ὁ om. — 9. adi] Ὁ arrhtome sic, — ib. NN] O Scent si, 


|.9-10, 4.0.0] O ^ne. — 10. o7An-0] Ὁ "mt sic. 


Avec les paroles d'un bon enseignement au milieu de ses nombreux 
enfants. 

Àu moment oü il eut achevé son martyre dans les flammes de la fournats 
de feu, 

Aprés que les ondes du feu se furent tues et aprés que ses flots se furent 
apaisés, 

Son corps fut trouvé blane comme la neige. 


1. Monr νὰν NasániT, FILLE DE L' EMPEREUR ΡῈ CoNSTANTINOPITI 


1. Incipit. — 2. Ayant l'aspect d'un moine, Nasáhit demande à passer la nuit da 


couvent. — 3. A l'église Nasaáhit récite le Psautier. ^. Une vive lumie: n! 
-— 5. L'Eucharistie lui est donnée. 6. Un moine révele que Nasáhit est 
l'empereur de Constantinople. 7. Nasáhit est vainement recherchee d: 
üns. 
1. — ' En ce jour mourut la fille du roi de Home (Hon: u | N 
2. — Voici ce qu'a exposé à son sujet Abba Jaeques (à qui véque d 
Wesim, en disant : « Un Jour que je me trouvais assis dans I je N 
Dame la Sainte Vierge Marie (Màryàm), generatric: de. Dieu 
moine frapper à la porte du monastere, Je me levat, alin de le « 
lui un vieux manteau. ^on corps était desséché et 0n visage et ] 
PATR. OR. — T. XV pF. 


78^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [242] 


aoAAn : 0710 : ACT : ΤΟ 5 08(bAZ : eAAT- : AZ"AE TZ : AD : oo 
C£ : AT : AGES τ ΠΗΠἼ: : Δι" τ mv : nn: 9" ET o: hoo : Aon 
(nd : cn : amt : A72V : Ol : 57] : HT s ADAM : ACCU τ ἃ 
ἢ : Ao» : ALPCAERZ τ AD : OA : AZEAZ777 τ ἢ τ CA*T τ XY 2 

Dao : 1€ : aAA? : hoan : marne : Ano : Πρ δι, : 1X : e : gor C ὃ 
h.c Av τ 9971027. : ATE : of : 2089 : ΔΈ : grove : ont : 
159" τ (hÀeT- : (love : noo : QE: C: AO- : Aav-ó : offa : 
ἈΓ 9: Ὦ- : vb : A702 : 0ADnA709 : arie : 714€ C€ : 0A9"AAT- : ΔΡΈ : 
av4A9 : 09105 : O€(bAZ τ A.PEAÓ : HATA : 109? : A9" £0 : PC? s 

* p, 9. — a9" : dé τ DM: T: COH s moo : amie : σον : A 10 
nagcbo Ag: (ὦ ση  Ὦ- : £:92P : nao : £990 : aoAATT : ATH. : θγ ΠΏ : anlav-q, : 
Ahh : A74. : AbDa- : AA : "fü4- : U€ s efi : τῆς : ΠδΊυ-: : ὦ 
hf. o: Fe : 9UpPELO: Οὐ : 4600: “θυ: : he» : ?üAh* : £2 


1. av»z5n] O σνϑ νη". — ib. o gftaz τ avAAn-] O Φρῃηιῶν : A?"ng τ avA An. — I0. A9?h£ 
04] 0. Α »7"etc. — ib. n0] O om. — 2. anPr : h&be] O ondbe : n7"f/p; AA. mebe: : 


"AUF. — ib. wx] Α Wr. — 2-3. παν] Ὁ, Α 0wrovimn, — 3. $57]T] O T«aTEr. — 
ib. an] A. egas. — ib. n eco] O n ecaa-. — ^. nav : n, gcnenz] Ὁ nov : nee 
een sic. — ib. ntpmom] Ὁ nw 22777. — ib. “101 Ὁ om. — 5-5. nav : 7x9] Ὁ om. — 
5. avx A97] Ὁ avzg7A sic. — ib. ante ngàn, Α add. wv. — ib. vv] O i; Α om. — 


5-0. eid Ch, : ae τ 25 1η 2:1. τ Ἀπ. er] Ὁ 27710278 τ 0€ τ WAL gn, : n; LÀ PITCR, τ ΔΡΈ : 
g""nz? : Arg. — 6. ^nen2»] Α nonenp sic. — ib. 44e] O &e€d4. e. — ὃ. κε] .A nc 


“ἢ ἢ». — ib. v] Ο AT. — 9. osnez] Ὁ onez sic. — ib. ogtaz] A ogtas. — ib. ante 
n. eflAo O, A. add. wa. — 10. 1n] A axi. — ib. av] O ap. — 11. ey"? : nav] Α om. 
— ib. avylav-z] Ὁ ovaav-c. — 12. γη41 0. .A v. — 12. 702] P 704. — 12-13. once] 


P ofizüm :n4P.g. -— 12. erihzü — a7rEn7] Ὁ om. 


dis : « D'ou viens-tu et οὐ vas-tu? » Il me dit : « Je viens des couvents d'Abba 

Macaire (Maqàryos) et je veux passer cette nuit dans ce monastére, afin de 

recevoir l'Eucharistie. » C'était alors le jour du samedi. Je lui dis : « Je ne 

V'ouvrirai pas, si tu ne me montres pas ton visage. » Il me dit: « Ne cherche pas 

la vue de mon visage, car mon visage est noir comme mes péchés. En effet, à 

qui verra mon visage toutes mes oeuvres mauvaises apparaitront. » Lorsque 

je lui eus refusé, il voulut retourner au désert. Je pensai en mon cceur qu'il 

avait faim ou soif. C'est pourquoi je lui ouvris la porte et je le fis entrer dans 

ma demeure. Je lui apportai des aliments. 1] me refusa et me dit : « Je ne 
mangerai que demain aprés l'Eucharistie. » 

* p. 3r Alors il alla à "l'église. il se tint debout dans un endroit obscur. 

18. τὴ 5- lentendisson murmure comme le murmure des anges, pendant qu'il récitait le 

Psautier, au point que les fréres qui étaient assis là étaient étonnés. Au matin 

il était demeuré sur ses pieds, mais il ne voulut rien réciter. Pour nous, 


mv 


[21] 


10 


[243] LE 44 TAHISCHASCH | 
A. : VA FERAS 5 DENT : AG : ARA: (Ih rh ness : 87M: A : moy i 
2 : av(irzr: AOT. - 

4. — Of : Aoc" : PC, : doo : (1A1ZU- : am : Fr : o2 uh, : 
2a th : OOo : ἈΦΩΡΊ S oma: s olz-not : avr : dum i; pg 
a) : 9?" ó : 0O(m : £774 : O'YLA : en : OhAA : Aflh : 59"77. : Ah 
0» : A Δ : ECAEO : A9*00€ : CU : HADNU- x 

9. — 0A9? ££ τ avos 1C): domu : ovd: 89" 6 τ αν} 
chil!) : heo : yb: : 899£ 4o) : 127p: OBNPOMS : nb: : mA : (D A 7n 
h : A9? : Dav) : fono : 1], h7" : h7"q-rar] : AT : nghe : (ove : 
ngo 

6. — aA : 5h62 : Ag?laof. : (799 : ovn : (yl τ 0, τ 40A, : 
O£(bAZ : AA(-€ : 90490 : hoo : HH ih : HAE τ FOcl: τ A9" ATAE. : 177 
"T : OBAT: EOM : 722 : 8970807 : Doo : A €A9" CP τ 09730 : CIF Ὁ 


1. ΠΝ] LA. THER. — ib. egnay] O oegnaz: A αν £i. ib. wz] Ὁ om.; A 
dittologie. — ib. post »7 Α add. NAA. - 2. 1X] A Tr. ἐδ. ors] P. Ὁ omm. 


9. eom : gri] Ὁ agri. — ^. Ao-teh : o] Ὁ om. — ib. aercgpy] O ρας. (δὶ ona 
JW] A onze. — ^-5. dea» : gopp6] Ὁ 3reovprmpo sic. ὗς frt] A om ib. ante 
O"rLA : hr Ὁ add. συχνά, : Xasten : o, — ib. omAn] O ana» sc; A nA». ib. Aw) 


AA Avin. — ib. Ἀ251}.1 O 0e. — 5-6. »0o].A γῆν. — 7. 4c07] P. A om ib. tome] 


. P, Ὁ om.; .A ravmar sic. — 8. 17r] Α avem, — b. abet s tk s mas] O ΔῈ ἡ ον 


nous. Nous pensáàmes que c'était l'un des enfants rovaux. Noi 


TA": ΘᾺ ΖΦ). —93-0. mov^ gy] O anas e; A aaovs e, — 0. nghar] A ornat. EN 
Wave] O 57"navs., — ib. συγ : ak: : ec :0,.] P oovyph oc sob iN. [2 ἢ 
T GAS: €»45].AÀ on ed i a. 13. 74] P om. ib. NeNmCT] Α Ns DÉcr 


nous approchàmes de lui, afin de lui demander de prier pour nous. Hl nous di! 
« Comment prierais-je pour VOUS, puisque Je suis noir de visage et que m 
péchés sont nombreux ? » 


4. — Lorsque nous eümes olTert l'Eucharistie, il se tint. debout 
pieds. Il commenza à réciter le livre des Epitres de Paul (Pawlos , les Epitees 
des Apótres et les Actes. A la quatriéme heure il se tint debout devant Laut 
Il commenca à réciter l'Évangile de Jean (Yohannes;. ΠῚ ota son vetement d 
s0n visage. lin elTet, il n'était pas possible de le voir pai suite. de la. grand 
de la lumiere qui était sur lui. 

9. — Aprés que nous eümes recu l'Eucharistie, lut aussi ἃ ut aj 


aliments. Il n'aecepta rien de nous. ΠῚ nous exhorta de noi 
des femmes par qui Satan (Saytàn) induit au pechi 

6. — Il y avait un. vieillard de famille romaine. € ctu 
homme vertueux. ll me dit: « O mon Pere Jacq 
filles royales. C'est pourquoi elle caehe son visage aux homm xu 


DP. 


113 1. 


* P. 
ἘΠ ΠΟ Το τος 


786 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [244] 


ΩΡ : ha» : A9"UA : flne» : hif : he» : ἃς ΔΖ : "HZ. 5 0057 : 5 
"n^n? : 0A, Che -:: 

7. — Ag": ^C : f1ZAO-7.^ : σον. : by : (HA : δὰ : T 
440), : A9""MV : A(-V : CYTRZAU : ἈΉΗ : €227w- τ 1.97 : Aav- T : 5075 : 7] 
lé. : ha» : £l: : DÓAT : flSALT : A9" EC : (29? : qU- : DiG'av- : Τα συ 
Tq: AM: Κλ : 0A CH. - 0A49?1 : f) F. : ATL Aj dSC : 1750.5 : 
é6.An 97 : ho» : Aóc6T : ΠΗ: : ὁΔΊ s 

A7lllLA-dwC : &9"UC. : (0140727 : ΔΤ Δ : AO : ATAo : 799" ::: 


ὧλ9" : AOMT : TZ rc : ἢ σῇ sz 
fh Pq : 757 : A999 : ἈΠῸῪ : 07] - 
AA : Jmgd : 7 : foo : gAovrr : 4927): 


1. 10,7] Ὁ om. — ib. οὐ. P oen. — 2. on, Zn] Α on,Znfü n. — 3. 057?£421] 
O0 o^2"11: 47"€446. — ib. nznar-z-3] P 7l : nax-24; O0 om. ft. — ib. avXh. : fy] Ὁ o 
GOAL. : ΘΗ] “5. — 3-h. Ta] O, AA Tr6uas sic. — ^. MET i 7nDRPD] OO ἈΠῊῪ o: ficum: 
T7; Α om. ἈΠ. — b. νυ» O φλλο, -- ib. mgey] Om we sic. — ib. nya. 7] O nzo-* 
Sic; A war sic. — 5. 17"£€] Α ^7" €^. — 5-6. 108*0v-] Α iogsavT. — 6. 1,7a.7] O n4? 
0; Α noy. — 7. &^Ang] Α ec^hngy. — ib. wt] O nmav : nt; LÀ mov : qr. — 8. 7A 
fld.C — A*àav» : 437] Ὁ ἈΠ vfle.C : ρου : A872: : A8:4:Z- : TODA, : av g^7y τ Aya : a7" : 
AULUSSAÀ AUHLeüdeC τ 63" : HAMA : Δαϊ4:2: τ YA : ΑΨ 1 τ A*Aav : 5577; le nom propre 
W^A : X**7y est en surcharge; le nom propre primitif a été gratté; en interligne se 
trouve le nom propre : 3, : x,f-h. — 10. n*9 — 071] Ὁ om. 


la reconnaisse pas. » Puis j'allai la trouver, afin de l'adjurer par le nom du 
Christ de ne pas me cacher son ceuvre. Alors je ne la trouvai pas et on ne la 
découvrit pas. 

7. — "Ensuite, au bout de cinq mois beaucoup de gens qui étaient 
envoyés par le roi, son pére, vinrent la chercher. Eux-mémes racontérent 
son ceuvre : elle-méme était partie, pendant la nuit, du territoire de ltome. 
Voici qu'ils la cherchaient depuis douze aus, sans la trouver. Alors, sur la 
volonté du Seigneur, des pélerins nous annoncérent qu'elle était morte ce 
jour-là. » 

Que le Seigneur par sa priére ait pitié de notre roi 'lyàsou pour les siécles 
des siecles. 


Salut à la fille du roi, appelée Nasáhit. 
Etant restée éloignée de son pére et de sa mére, 
Sans montrer son visage, en se tenant debout dans un endroit obscur, 


5 


[245] LE 14 TAIHSCHASCIH. 757 


h' Hl : 3 95 δ τ συ! συ. ς : fao : £979 : σοι ἈὮ ! Η 2.“ - 
6. Amm : 18:4: GQuehavr : 27) ux 


eft: : óNT : hófl : no» : a £7): 054A : (CY: neovENhN: mp: 
27" : hoo : £41 : av- dn: O90hA : KAeov : 12$. : (amd: : ad: : 
5 (frfüdvt : 
liche: : EE : n9): 9?hA : $4. ORA 1 KY) : ARM : Ag “- 


(^7" : C7 : de : Xov : ng s 

go-didy : £8: : DELE: : LAM - 

A" Ald. : AU. : 7 : ρα Ῥὸ : Ῥὰ s 
10 hv : 457 : V^EU- : fne» : £4. : VA - 

12V : amt : oA : 0M : ARA :: 


(1^7" : MCV? : A9" go : $59? : n4 9o-4 1: 
7"hAÀ : Δ : $60, : Ao» : A9"UARU- : wo 1: 


1. zg3"0] O reyvo. — ib. £370] O om. 2. 7£^ : atm r « ἈΚ} awhmr i165: 
027]. — 7. WA£A].À nxga. — 10. 4571] Α 4571. 


'T'andis qu elle murmurait le Psautier, imitant le murmure des anges du 
troisiéme ciel (ràmà), 


Elle acheva son combat et consomma son labeur. 


I2. Lk Cunisr-Lvwirni 


En ce jour aussi Notre-Sauveur manifesta la splendeur de καὶ lumien 
lui qui vint dans le monde, afin de délivrer les prisonniers et d'ecorter les 
ténébres de l'erreur par sa puissance. Gloire à lui 

Que sa bénédiction sainte soit avee son eher Se ela-Syon poni 


des siécles. 


Salut à la Lumiéere qui a été éclatante au pays des ténébres 
Afin de délivrer les prisonniers et de fouler aux pieds le Sci 
Pendant que le Seigneur, son Pere, préparait le Verl 
Au début de sa sentence, comme il le dit expresscimen! 


La Lumiére de la divinité vint et revétit un corp 


Salut à la Lumieére qui apparut avant le mondi 
Avee le Verbe spirituel, puisqu'elle provient de son α n 


788 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [246] 


av-6,5 : ΠΩΣ : Anh : &710 : 0084 :: 
nfl: 7A4- : Afi» : AH : £A : TT :: 
An IA : CU. : (4$av- : (7-4 ::: 


(m1: : 0NT : hófl : AóZ4. : ACD. : bá τ oACh.OD : ATHU- τ ἀ,ἀ- 
Yo: ATL ἼΔΩ : nd : f. deb : ΠΊΩΝ D : A τ Πὰς σά. S F0 τ ἢ r0? 
4l : Τἄρισο : $5 : AB. : avz5 : o0 : CAD - 


(^9" : ὯΔ : AC? : bá. s 

OAChA En : A"-U- : 4.67 : ἈΠ A deC : AADO :: 

£d : ΠΊΠΤΕΙΝ : AM τ nA σον. : FA :: 

Bl 4s τ τιν Emo : AA τς ἣν 
(DAR. : συ χα τ 2500 : £A 3 


^-6. Le bref récit relatif à Arianus et à Archélidés est en partie confondu avec le 
salám aux mémes personnages : le passage du récit : gd» : ἼΩΝ — 5o» : &nü est 
identique aux trois derniers vers du δα αι. 


Surla montagne ellebrilla au point que Moise (Mousé)fut épouvantéet tomba. 
Lorsqu'ils regardérent sa splendeur étincelant fort, 
Les Israélites ('"Esrà'él) eurent peur et se tinrent au loin. 


13. Monr pn'Ánn Nus, PRÉTRE, ET DE SON FRERE ÁRGCHÉLIDES. 


En ce jour aussi moururent Arianus ('Aryànos), prétre, et Archélidés 
('Arkisés), son frére, craignant le Seigneur, qui revétit les habits monastiques. 
Ils étaient fils spirituels de Grégoire (Gorgoryos). On ne connut pas une seule 
tache dans leur vertu. Arianus fut institué métropolite. Ayant répudié le 
monde, son compagnon émigra au désert. 


Je dis salut à Arianus, prétre, 

Et à Arehélidés ('Arkalédés), son frére, ayant la crainte du Seigneur, 
qui revétit les habits monastiques. 

Ils étaient fils spirituels de Grégoire. On ne connut pas une seule tache 

Dans leur vertu. Arianus fut institué métropolite. 

Ayant répudié le monde, son compagnon émigra au désert. 


8T. MICHAEL'8 
COLLEGE 


LIBRARY 


[247] LE 45 TAHSCHASCII. 


hum : TENIS Pn s 


I. — Recension primitive. 


NI 


fleo : efi : OOA£: : mav54,4 : 5. : huh. : A9 5: 
1. — fir: : ὁΔΊ τ hó4. τ 4 τ ἸΟΊΟΡΟΝ τ AP: AAT i IL AC 


7129 : Wii : ἡσ)61 : ATA : Ὠῤ 1" : 9.95 τ: 


2. — Wr : 54 : (noo : 4571): UL: Der : θη ἢ : Ye s 


1. hav 1 3Z82-"17"7] P, O, A nov i oz. — 3. ho£4, i 9 AA : 
Ct; Ὁ om. nà£d, : Ah; Α om. sh. — 3-^. wie : Acn] 


1cAcra] P »» : à7pot τ 107 
P. 0, A nmcersy. ^. wo 


T: £77] P exnsa- : gav-: O mood : ρ75 : &/rnsa: À eosa- s p. 5. YY*] A, P. O 


add. a. — ib. 77] O hei sic. — ib. ecmgn] Ὁ ecoeva. 
"TRANS i WACUTTT ρ. 


LE 15 TAHSCHASCH 


ib, ypeami a hc" y] P.60,A 


I. Recension primitive. — 1. Mort de saint Grégoire, patriarche d'Armenie (eei 


À (101 v* a — 102 v? a); P (113 τὸ c — 11^ r^ a); O (23 
— 103 v^ a); T (126 r^ b — 127 v* b). 2. Mort de s 


r*a-—233vw*h;A [101 ra 


aint Luc, stvlite micémoir: 


À (102 v* a); P (114 r^ a); O (25 v*b 23 v^ c; A (103 v* bj; T (127 v* b 


3. Martyre d'Abba Yemsàh (mémoire) : V (102 v^ a; 
A (108 v" b); T (127 v b). — II. Revision ou Vulgate. 


patriarche d'Arménie : P (114 r^ a; O 23 v* bj; A 103 v* 
stylite : P (114 r^ a); O (23 v* c); A (103 v* b). 6. 


P (114 r^ b O 123 v* 6 


^. Salim à saint Grégoire, 


- 


a). 5. Saldm à saint Lu 


Salám à Abba Yemsáh 


A (108 v* b). — III. Propre. 7. Traversée d'un fleuve par Abba. FE wostátéwos 


(mémoire et salám) : Α (103 v* aj. 


I. Recension primitive. 


I. Mour ΡῈ saivT GnÉGOIRE, PATRIARCIHT 


p AnwrNID 


T Incipit. — 2. Saint Grégoire est jeté dans une fosse par l'iridate, roi d' Armén&u 


3. Tiridate regrette d'avoir fait mettre à mort sainte Hipsime et ses compages 

^. ll est changé en sanglier. — 5. Dans une vision la s«wur de Tiridate recoit l'ordi 

de délivrer saint Grégoire. — 6. Saint Gr goire est libér ΠῚ zguerit Tit 

8. Il guérit les courtisans. o0. Il convertit les Arménien pto. ! 

patriarche d'Arménie. 11. Mort de saint Grégoire 

Au nom du Pére, du Fils et du Saint-Esprit, in 5 ul Deu 

1. — En ce jour mourut saint. Grégoire. (Gorg palriarehe du. pà 
d'Arménie ('Armányà), qui fut martyr sans | ([lusion de sang 

9. —. Ce saint, comme nous l'avons raconté précédemment, Ti lati 


NS 
101 v? b. 


A vay 


101 v? b. 


190 LE LIVRE,DU SYNAXAIRE. [248] 


ἈΠΟ : W^ : € : FATE : ΤΩ ΡΣ : Yn : (059"Am : mPJ-Eu- τ ὦ 
A9"€^44 : Ὦρα : ἼΔΙΟΣ : ant : 9H : ein : ede : and : 10550 :: 
O0? : Δ AideC : €M : ΠῚ: : nro : Adv: : AC2q T : JeooAA : 
Av: : AA? : AS : AULÓ S ΟἿ : av : (A9"C : Do» : O-AT : fh 
gap - 

29. — Oll : ΦΊΈΔΡΎ : ὙὝΥΔ : AESTIA : ACÓST : OA : 9? D : hon : 
ΟἿ : n : θυ 0. : no» : ?ax-nn : om : 272U"? τ AEG7IA : “5.4.1 : σὺ 
AóÓA-T : AETIC :: 0499€ 44 : σον δ : A666 177 : me: dnm : nA? 
T : mc : A0SU" : 04,84. F0 : FAT : ACTI : El :: ofla: à 


A9 : AMAU- : 08(bAP : 227 : f.Züh : 095 : "170 : 1252? : fo : 71772 


09 : 0g AT τ dur τ nom : edm -::: 


1. T^0:97:] P Teo sic. — ib. vk] O om. — ib. fng"An : mp3-rv-] P, O n7"Av T : m? 
J-U«; Α om. — 1-2. e&7"e€424] Α o057"e:5211. — 2. 1027,av1] O Tog*avT. — 3. eM : 
n1] P, 0, Α une : ona. — ib. amr : hdc : A629 : συ Ἢ] P. ocàg : adt : fh : 
J9"&A; Ὁ oZüg : ΛΆΜ τ AZUL τ SiC DA; Α OZ? τ ABEL : hdE : 779A. — ^. ae] 
O &ag. — ib. ann : συγ, τ £577c] P, A oAAM : neA9"C : sic avt; Ὁ AA : ngng"z- : 
sic g""rrà (primitivement enAf : neng»c sic, mais la lettre c a été corrigée en z.). — 
4-5. nav : at : fiin go] P, O, Α ταν : ρων. : ak. — 6. AgS"IA : ACALTI : on : 25 ΠΔ.}]} 
P aegs"A : AhCÓTU) : ONXARAN; Ὁ ΟἿΑ : ἈΠ.“ : ANS; Α AACÓT] : aM. — 
7. P? : g&oe] P, 0, A &ee. — ib. ga-n0] O ea-nn. — ib. on7] .A om. — ib. p*2v71] O 


QUy : νυ. — db. aga"IlA] O ae A. — ib. 7184.7] A, O "154. — 8. &eac] P 5e 
qz; O ec : A7" τ nez; LÀ. ec. — τό. a9 e^2 τ ZavoAT : 0667] P, Ὁ of : 
vy: Ade : DAT τ A7UH : Aó4£4; LÀ On; : fu : DAT : A7"Tp : Aó44. — i5. post ad 


P, 0, A add. "rrj». — 9. post ^àà&v"; P add. "wwe. — ib. Aca : peni] P Pear ACÓ. 
σή. 0 om. nca.71. — ib. err] A onn; P, O, A o9. — 10. nZenn] Ὁ 0m. n. — 
ib. 0*5] Α Φωὺλ — 10-11. post τό P, Ὁ, A add. nz«4. — 11. nai] Ὁ 0m. n. 


(Dertàdés), roi d'Arménie, le supplicia d'un grand supplice à cause de sa 
désobéissance envers lui dans l'adoration des idoles. Aprés qu'il l'eut sup- 
plicié, il le jeta dans une fosse séche ou il demeura pendant quinze ans. 
Le Seigneur se trouvait avec lui. Une vieille femme lui apportait sa nourriture, 
chaque jour. Personne ne savait qu'il était en vie. 

3. — Lorsque le roi eut tué les vierges Ripsime ('Arsimá) et ses com- 
pagnes, parce que lui-méme voulait épouser hipsime, les corps des vierges 
furent Jetés sur les montagnes. Sept jours aprés leur mort, lui-méme fut triste 
au sujet de ce qu'il avait fait contre elles et surtout au sujet de sainte Ripsime. 
C'est pourquoi les siens le priérent et lui dirent : « Monte sur ton cheval et 


pars à la chasse * à la campagne, afin que s'éloigne la tristesse qui est dans 
lon eceur. » 


gt 


Anm zb baba cade tU deutet eb hai 


VON VU PETS SSGSN 


VNACTTX* 


[249] LE 45 TAIISCHASCH. 


7*4 

^. — (Ml : FE : 50 : LU : DOOR : M : 759" : 9"h : tA-av- 
fied : ΘΟ : FAO: ἡ. 0.0. : (gm : marg : NeoAbbc: : él: 
avi : £i : axe : 2720- : ὦ £naov- : Aj, τ. oon : ATIILATUC 


ACAU- : n' : AJ"^A : chez? : 1159? : amy : aer : 759" : eoa e : 

s gy : v : ugenn ::: ἢ συ. : de s ASA τ T: sug 

TEÉOF τ cbU'av- : (gms : on : £324 : 9,8 : αἴ 2. : md : 

(bi : 771277]: Was she m ATHE τ ETT) : ACTI S AA Ὁ 
7"nhtY :: 

| Ὁ. — OA"rkü τ ΔΎ τ CAT : LA τ 080 Ὁ fA i ἥσθη : 1A, : 

10 H£EbA : Aha? : A,006719"P : ATCAÓCE-D : Ἀ9 90} : "HO s me : An: 


1-2. T AUT : 5.0 : £C: mah i ME 77577 . 75 i Meo s Az s ἀρ} P.A toy: 
^Óh : &Ze : A : 15a» : (Α M : 2597) ΖΔ à We i zd s ΦΗΜΙ; O dày s àgm s ^s 
AeU- 1 DA0A : £f : DONE : 1509 : 9" : Vy i mzqHe c meg. o τς 1770} T oineip ib. w 
hoav-] T mv. — 2. oeny] T onuuy. ib. &fu- : &govy] P, O agi s ^AGAU-: Α ABAUe (A 
gm"y. — ib. havADAT] À SovAbT síc; Α "^08. — 3. ey ἀνθ ν 27296] P, O0, A, T e) 
ΝῊ : 7720... — ib. agr nov-] A a'jüpoo- sic. — ib. Nrf- V] ΔΑ Aes P aefisee dz. - (δὶ m 
An] À oon, — ib. ἈΠ Η νην 6] Α om. ^. ev : 374a] P, O, A, T ateoàa. ib. Ad. 
v] P, O, Α nov : φάω». --- ib. 1577] P, O om. n. ib. tü0ao-e] P, A, T γῆν ym : 
(T om. &"m) esae : (T eüo-e) adt 2527; Ὁ om. 5. eeyhn] À f est en surcharge 
— ib. Wh» : nez] A m : nezwn: P, Ὁ. A uznn. ib. post uezwft Α odd. Mf s ey 

-(PU. — 6. TX0r] Α ce mot est presque illisible; P, O, Α teo. ib. ag m] P, O, Α ἃ 
gm". — ib. ^n e] T ^ne. — ib. oxz4] Ὁ o«cr.--— 7. ow : t inm] P0, T op: 
TI7rk «v; LÀ ae c yy. — ib. more] A om. — ib. ey s ScanT] P. ALT esta c9 
FUMER OG χα. “ἡ: O gea7A : TeDr: ncós7l. 8. y"h^&7] T de/fic. (variantes tirées des dix 
sept premieres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 126 v^ b Ὁ, RENE 1 AA] 
P, 0, A ηλιλ. ἢ". — ib. novun] P, Ὁ mov; A. (mov, 0-10. 4154, : n4 ^] P, O καὶ. ἢ 
^4; Α 1^0, : ef^. 10. »,204717^9»] A £ est en surcharge; O0 xe" c; A Ne 
73"? sic. — ib. Mcacen] P, 0, Α ah :31c0ctn. ἰδ. Nynaent] LA omo Ny e 
^e» : An] P, A. eoo : μὴ: O aov, 


4. — Lorsqu'il fut monté sur son cheval et fut parti à la campagne avi 
tous ses soldats, aussitót Satan (Saytàán) s'empara. de lui, le fit tomber d 
"dessus son cheval, le mordit dans sa ehair et mordit. ses gens au Lá 
Seigneur changea son aspect. Il devint semblable à un sanglier. ΠῚ róda da 
la campagne et. mordit quiconque il trouvait. Pareillement Ies di 
rérent de beaucoup de gens du palais royal. Hl y eut une. grande cepouvant 


et des eris dans le palais royal. Tout cela eut heu à cau le. la g 
Iüpsime et de ses compages, 

5. — La seur du roi eut une vision pendant la nui. €. cta 
un homme qui lui disait : « Si vous ne faites pas remonter 6 


la fosse, vous ne serez pas délivrés et vous ne seres ps 


792 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [250] 


A. Ee τ οἷ ἢ. τ A9"£.PTav- :: 9. 710. : (YAT : AD : e» 
ao- : pop : QA]: : 40: : Ag9»d 807], ::: 

6. — aYA9""I : (4. : “ἢ : AT: : 7H : 008.9. τ Al τ AAA : 0T : 
ἽΏ : fio» : 94994. : Δῆχσν : T : char : (εν: :: 02C- τ "MU : ho» : € 


A : flAdflA : 0A0471? : 0,h0-09 : DAAAP : AA : dS : DAR : 


TMP : O0RTIAOP τ ἢ : 0,17 : συ.» 1. 1: HT να τ A??ZU'- : (aT τ Δ" 
2U", : Mb : £671À τ σοι : Οὐ ORP τ n : aha : AEGTIA τ ὦ 
Ch? : 70-91 : A9") : hZ- 4d : 059" : 049" : AOZ. : 72€. :: of : 
^M: ἸΟΊΩΡ ἢ : ne : oM. : vp: ooh! : eae : ng A9? : onc : 
O-D--: : fmc : 9.8. :: 


1. nJrer] A ἢ: est en surcharge; Ὁ near. — ib. on/rr4 0k] A, A ond rZLonp 
(A le premier ἢ: est en surcharge); 0 om. n. — ib. .7"eqmnaov-] O 7"edqdwov-, - ib. post 
^7"e4T"ov- P, O, A add. arvrie : wrr : (0 0m. wer) iiie : ifm τ (P. tte τ amr τ adn) 
fbT : συγ λῆς, — ib. a gr10- : ΠΤ Ἢ] P oer10 : ocos.; 0, A ogri0- : ΠΤ : C8... — 
1-2. Ana» : avitvav-] P, O, A aavühav-, — 2. ak : 451. : 5774572] P aw : 57 τ fla- 
WE: ἢ : 41: Ὁ, Α ace : 89757], : 451: : Πρ" τ 7. — 38. 07977: uh. DM: NES 17] 
11] P 52711 : c : acid : 7H: 007; 0, LÀ. arsgmi : de7 τ PU τ ma. iM) iP. — 3-5. 0 
O £f : f : hA τ annt : 70] O 07. — 3. v] P, A 0m. — ib. post ax-i P, A add. a» 
d; T incip. — ^. nav: eng"4. τ ΔΉ συ] Α Δαν : n, ghav4. : Nov. — ID. TW : ga τ ok] À vy : 
has: ovk; O n : ak: heo; A, T oc: mga-,. — ib. o2cr] P. axtT : xc. — 5. üt 
A] P. 0, .A navfia. — ib. post ti&anA P, Ὁ, A, T add. naris. : ne sano : (P onn; Ὁ o 
ADOH2) Aer : WA τ (8 PU- s (ÀÀ (2,0) onf.v : advenis (T u$). — ib. &AQaT] AA 
Ana. — ib. a&4T] 0 om. — 5-6. post ox? P, Ὁ, A, T add. $0: tipa. —6. 30] P, O, 
A, T axivr. — ib. 6.11 O om. — ib. post ana P, O, .A add. 1cicr-n. — ib. Wyvxvrav-] O 7 
9"XU"5. — 7. MPAAF : es7A] Ὁ abewr : sic eaoA ; Α δα sic. — ib aavcmp] Ὁ oap 
CP; A oav(hf sic. — ib. avne"y : ρα Δ] À συη : ΔΙΑ sic; P,.A, T va inmI7rE : ga 
"IA; O Un? : e371A : ἈΠΕ. — 7-8. oznty] Ὁ oznn; T defic. (variantes tirées des quinze 
premiéres lignes, non endommagées par le feu, du fol. 127 r^ aJ. — 8. q0-g7] P gor ; 
O er97; Α era. — ib. 8977 : ἈΦ ΦΤῚ P, O, A n9" hz- T. — ib. as777 : 5094] P,O o 
7"h0P4;.AÀ onóPL. — 9-0. Ps. : 2c)cen] P, 0, A ox. — 9. 17] P, Α n7 (P. αὶ est 
de seconde main; primitivement il y avalt aet7 sic); O wk. — ib. ugeap""] O m eeap 
ἡ. — 10. ax] A axERs-; A ag. 


maladie. » On fut épouvanté à ce sujet. En effet, on croyait que lui-méme 


était mort depuis longtemps. 

6. — Alors on alla à la fosse et on lui jeta des cordes dans la fosse, afin de 
savoir s'il était vivant. On lui eria de se suspendre aux cordes. On le fit 
remonter, on le lava, on le revétit d'habits neufs, on le fit monter à cheval et 
on le fit parvenir au palais royal. Illes interrogea au sujet des corps des 
saintes vierges. On le conduisit et on le fit parvenir à l'endroit οὐ avaient été 
jetées les vierges. Il les trouva intactes des bétes du désert et des oiseaux du 
ciel. Saint Grégoire ordonna de faire pour elles un beau sanctuaire qui leur 
convint. 11 les y déposa en grande pompe. 


Ad n3 


[251] LE 45 TAHSCHASCIH. 703 


7. — O0A97"1l : dAA? : aa : ^ hoo : £40 : ATA : gm : Ἀ 25 Ὰ 
ÓfsU- : ifm : Wb RO: AU 5: DivIORUS ip: WYFRPU : DEA Dy 
"Tene T : ἢ : 9"7102-4:h : Anz z ORAovz : CH : hovit : £4 : AAn z 
ORA : dh : ADU: : ORAO-ÓA : A9"zU- : ἡ μὴ : 01H : A1: τ Af : A 
CAP9U- : Ihe» : nj : 457, 5: A^: ATZ, τ ATL C : 41: cz s 
h9"qA Té : dem : ne» : 0) τ Tube : 020]: : hx: hF.TU- ril 
16U- ::: 

8. — mAJ9"ll : ἀωβου.- : 5. τ CAOCE D. τ Δυρδλσσο. : MA : fd : o3 
72" : 0A0-0A τ X9"AbMUao- : (grs uz 0971 : Al: heo : £404 
fi : AOV : (HA : dc. : ACTI? : amufav- : 4r nass : pom : gp. 
&.ao- : antt And]: τ P4. : (neon : Ayttaos τ 

), — am : £&L/"2av- : ὦ, (συν : que s ATLNUSC : eT ΠΝ 


1. ear : A777" ].A. eaa pov. : AM : mATgRAT. 04-2, gas s Sy" ^od s hg] 5 ὧν 
(0-0 : h7"^0AU- : m7; P, A gap : àgmy: O meax ago. — 2. wtR6Y] O om A 
0-607. — ib. αὐνΠ 3.4. : 5D : Δ. δὴ : en] LÀ oen: nx: rns mS: NTYRAP mnes 
— 3. “1 : 777102-1:n] P »777rfiz4:m (primitivement 2*"7HüzZem sie): O Sym Hc em sie; A NT 


"rüctn. — ib. ^n] P 2m; 0, A On er. --- ib. move] A exc, ἰδ. ac] P axeo 


— ib. &An] P, O, A »v. — ^. ΦΆΛΔΥ] Α om. e. — ib. ante ^o&o- P, O add. 0, ἐδ. Nr 
U: : m7] O "xv : aem": LÀ aem : S9" xU. ib. arf] O on*rü5. ib. vt] P, O, A 
om. — 5. 4571] Α 45,av-, — ib. h^ : Ἀγ 44 P orékhinn; O0 ori A NA NER γε, VTL 


NNüdc « axe: uode — 453: 2c)cen 2 avesov.]. P.O, UA SD o mds NEZ ἈΚ 
QU: : A16U- : ^9" 874 T : (O &9"axtd  : $54) haa e: ov : erp o (O Nene orm 
714-4, : ar hl : ΘΗ : ἀῶ βου. : (O (τ σο-. sic) AhAvoes, — Ὡς a)ymeon] OU ese X nn 

ib. Ag"^óMWov-] A primitivement »7"^0AwU«av- sic; A om. Ny". — i5. δ ΕἼ] Α arem. 
— ib. nav] O om. — 10. de : Acn 76] P, O, Α om. fe. — 15. mno] O ἀν μον A 
ΘᾺ συ. sc. — ib. nav] A om. — 11. XovsA t] P, A Xon; Ὁ Xomr, — 00. Ne] Α ἊΝ 
Wav. síc. — 12. ay : &/L/"Aav-] P, O, A fz : ἈΝ i erum, 


7. — Puis le peuple lui demanda ' de guérir le roi et d'expulser de lu 
Satan qui s'était emparé de lui. Le saint fit venir le roi et lui dit Est-ce qu: 
tu retourneras à tes eeuvres mauvaises ? » Le roi fit signe de Ia ἐδ τὶ 
disait : « Non. » Le saint pria sur lui et expulsa de lui Satan. La raison i 
au roi et son aspeet fut comme 1l était auparavant. Mais le. Sergrneur fit rest 
en lui un peu de la nature du sanglier, afin qu il devint humble : ce fun 
ongles de ses mains et de ses pieds. 

8. — Ensuite saint Grégoire guérit tous les iens du pala Lex, 
d'eux les démons. Puis il ordonna que tous ! rens du pays dM 
réunissent. Il leur donna une pénitenee eb il leur ordonna do ji er pend 


soixante jours. Is lirent comme il leur avait ordonn 


9. — Il les instruisit et il leur enseigna la voie du δὲ our οἱ Si 


79^ LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [252] 


ἘΠῚ AA" A? : nC :: 009709 : v hvav- : Th hav- : ἢ g-av- : 0): : 
0A: : 9n : 7 6719 4-av- : Atl : AC?T?9 ::: 

I0. — aAA? : Mb : ἸΩἸΠΡ : ha» : 999 4av- : 9994- : nCOTS 
O0 £.(bAv»av- : A? : A.E FAO : Wr : Ano : A: Am : hus s: 42,750). : 


—Anhn s ἢ : ἤϊε : AUT : DAT. : AAT : TM: ὙΈΔΗ : ASCEHD τ £m 


XA. 
102 r? b. 


£49 : na» : Ἄσυ-ὙἜ : Too qn- : Ml : ATL ATdeC : O0AA? : nao» : £719» : 
fvav- : qCAC€ V τ A. : 4X4 s 0m : Ad : ἀλη : 0027 : C? : (0-4 
T: 0 OA : 5.0 : A0-7£,?-D :: 0A9"1l : £40. : φο δ : Δ ΙΡσυ- : &g?*5 : 
fl : eg»nayav- : 5.0 : 4C2C*- :: onfl : (I&ch- : AóhzUav- : “Ω : 7 


1. ΔΗ : Wcn £n] Ὁ ΔΆΜΗ AT τ Afi-h : nch£n.. — ἰδ. τξῆσσο. : "yA.hav- : (0 f-ov-] A 
Ta» : W*h-av- : ^ f-a0- : "rA. Aao«, — 2. y gov" συ. A "vgs"7r. — ib. coe] P υἹΖ : &co1 
"g.— ^. m ριῃ συ. Α mens. — ib. hid τ ReEeAo τ Wr] P s eeaoz : ark : ya: O 
h.e RAT τ sic TWirk: Α Wo : RERAOZ : THUrk. — ὁ. Bao : Wy: onm: myy] P om. 
A7; nme: nus ;.À Ane» : Age τ Ἀ7 τ nU. — ib. o45a.] A, P, O, A oza- sic. — 
9. "ri;7] P, O "riw. — ib. Avcen] P, Ὁ &v22n0: Α ncecn. — 5-6. emeop] A gag». 
— 6-7. &"L9" : h»av-] O eiq* : tvav-; Α ρου] συ. — 7. 2cácen] O Ὑ est de seconde main. 
— ib. A τ à&àT] O, A a : ARE. — ib. post 4c1cen : A4 : A&aT Ρ O0, Α add. eanA 
9 : (0 o Tl^A?) AA :(0 0m. à) AAT τ (LÀ 0m. 1) nv14 : c7. — 7-8. omz : Ad : AAT : 
flU74 : “1 : flat : ov?5A] P. Ὁ. A on : nat : ov?PbA. — 8. ante $$. Α add. a. — 
ib. vage] Α ΔΎΟ sic (ἃ est de seconde main); P, A ae-veen; Ὁ Aa-zeen. — 
ib. Θ᾽ Ἢ : ἄγαν τ 35 Π : Ahnzvav-] À 023711 : £7a- : sic 7"hA : ^Anzwov-; P ozza- τ sic 
AnnzdUav-; Ὁ o0 : 7^hMUav- : ^&nzUav-; À o470- : sic ?hA : AhnzUav-, — 8-0. 49725 : ἢ 
m5] om. — ib. post 7*:5 τ «mrs P add. Mb : arr : »v29hn; Ὁ add. ^ sym i 
^T'57nh. — 9. 07"nMU'av- : 5 : ἼΩΝ τ o0 : fixd- : ^ónzUav-] Α om. — ib. og"na. 
U'av- : 44 : 2c) cen] P. Ὁ opsnz : 2c1cen : σοηδλιιρσο., — ib. on : üxd-] P, Ὁ ona. 
— ib. ^onzWav- τ ἢ : "r7? : ΘΠ : AP : AÀYE] P rh :DRAES : 0f : AP: Ἀλὴγ τ ARM: 
AA o : CUORASÀO: m0 : Ad: AAT. : 


tion de Notre-Seigneur le Christ. Ils l'écoutérent tous, petits et grands. Ce fut 
la cause de la foi des habitants de l'Arménie. 

10. — His demandérent à saint Grégoire de les baptiser du baptéme chré- 
tien. Il leur dit : « Pour moi, je ne dois pas faire cela, parce que moi je ne suis 
pas prétre. » *Ils envoyérent des messagers au pays de Lounya. [15 écrivirent 
une lettre à l'empereur Honorius ('Anoryos), pour l'informer qu'eux-mémes 
s étaient convertis au Seigneur. 115 lui demandérent de leur instituer Grégoire 
patriarche. Saint Léonce (Lawendéyos) était patriarche dans la ville de Rome 
(Romé) en ces jours-là. Alors ils envoyérent avec leurs messagers de nom- 
breux présents. Saint Grégoire était avec eux. Lorsque leurs messagers furent 
parvenus auprés de l'empereur et auprés du patriarche et qu'ils eurent lu le 


10 


LE 45 TAHSCHASCH. 


7EZP : O7 : AP 1 ATE τ RS : emu : ao Adae 5 d Ig. i ΤΙ. 
fo: «PI YATEE : boognfao- ; ΛΗ ΠΝ : ACT? : “ἢ τ SL LUC -: 
quia : f(av- : CIC? τ A4 : AAT iode : u3£ : ΦὴΓΡ δα : ne 
av- : ΠΩ : 0,8. : A : 00 : Eme : ree : ἈΠΟῪ S 

11. — off : (xh : 55 : 4ChCE-D : D ius : AC?T : T LIP νι 
"LE : 4277 τ ΠᾺΎ : 9" RACE: τ Uam τς A9" Ὁ eir) τ deb : ΠΟΙ ΡΥ" 
uw gd : eo : 54 : F7) : 0E : ife rd : eb s DC e Tom : αν 
V£,705 Ἔσο. : A9?" ΚΖ : 40 : 54h : 2CATCED : deo : os. : AO 
€ 4. : ἀλλ" : 05e : ἢ : nC : HASC -: 

"Ak: τ ΟΠ ΖΦ: : eUM : 9"D : hU τ 


1. avA ἢ συ. O ovA*YvT. ib. post evAXW£ov- P add. à "yypPP rmn s A o AAA S 


0; 0, Α ^n : "rom io. — 1-2. 4I i SU i my i THE] PLO, Α rprmae s (P Form 
"FEAT 1 00,4 : A277 1 ΠΛ. — 3. onmpLov] P ontoo- ; O oni. e, ib. Ad à ἈΛΛ POM: 
AAT; Α om. A&aT. — ib. 70] P, Ὁ ogya-p, — 3-5. vo] P. Om. 5 ons mz f 
“πη ΒΝ : "rw : ἈΠ 1 11 P, Ὁ. A ἢ. ecmen : (0 ρα ρον) wmkw s (P EARS SCIT 

5. GM : (xh : PA 1 ἸΩΊΩΥΝ 10 : fidc: ACE] O om. — ib. dz] N fae si; PA 


v1&. — ib. T&"d-] A, Α armas, --- ὃ. pm] O0 om ib, post yx P odd. tet. 0 
add. tvav-, — ib. 6.1 : wchzey] Ὁ 6,1 1 mcntem. 7. set] A om ib, Mem s AY 
£571A] P, Α nno : &711DVr? iP ev αὶ ΡΥ ὙΊΑ i mcer; Ὁ nove « SW. ib. έν} A 


ζῆ“. — ἰδ. Y] A primitivement we; O Wee: A nteys ib. 1] P0, A 

ib. VF : wcivzevov-] A )vt et : wcntesoos, — 7-8. adgaes poe] A ΦΥΓΉ Ἐσον ic; Ὁ ae 
715" £oo-, — 8. a3" e21] P, Ὁ. A ay. - ib. 350] P, Ὁ. A es. — i5. 0c0cen] A 
om. — 9. tià^7"] O om. — ib. ed, i ὙΠ : wc i mere] P on ib. ec] A om 

ib. wc £n] Α oet. — i5. Wwe] O mato sic. — 10. Ak mp] P az otn 
fv à 9" DA : ὙΠ Δ 1 80 8 ASNav . ἀλλή"; O0 flnem: : dede Cmm à "hA à 46 Arg X902 
ἜΡΙΝ 1 A*hav à 47" i ἈΚ Α C i Per io "DA 98 YT1E 1 NF. CASAS C Ay 
(le nom propre 715. : x.f&-h, de seconde main, est en surcharje: un autre nom propr 


de seconde main aussi, se trouve en surcharge : A » vor), — (^. eov] ] 
texte de leur lettre, l'empereur et le patriarche se rejouirent d une grandi 
à cause de la conversion des habitants de l'Arménie au Seiggueur. Le patriar! 
leur sacra Grégoire patriarche dans la ville de Cesaree (Δικάγν ἡ 
pour eux, en grande pompe, à la eapitale de Tiridate, roi d Armeni 

11. — Lorsque saint Grégoire arriva au pays d'Armenie, les Διὶ 
réjouirent d'une grande joie à cause de sa. venue chez eux. Mors batit 
une belle église sous le vocable des anintes vierges. Toutes Kk tut is d 
leur eglise et. de leur foi furent établies droitement nsu E 
acheva sa course excellemment. Il mourut en pars οἱ dla vet ι qu 
l'aimait. 


; (Que EET priere et sa benediction soient avec nous. Amen 


Z4 c 


796 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [254] 


o): : óNT : hófl : A66. : 5.h : (cd : 299 € :: 
Att: : oflcztel : eU : 9? : AT :: 


end: : oT : hófl : 05 : 4h : AD : €9»Ac : (mot ::: 
Alv: : oflctrE : €U(c : 9?hivs : A707 :: A727 1: 


II. — Revision ou Vulgate. 


42" : A2CAC*-Dh : ir 0» : 2" Se x 
fl*SA.T : ^C 1 (συ δι" : poe -:: 
Tam : qo : AD : Aoo : artt : 7 : OE :: 


1. ovr] P primitivement oat sic. — 2. AMek — n**7] P üZzwk : rn : 99M : ASA 
dv : 449^ : A7TL"/; O fé : Pel : ὙΠ : 99DA : €: TOAR : ag : ava : 507? : 
hL"r ;À. CE iP CERO, : 99A : 84. τ OA, : PIED τ A*aov : a7" (le nom propre o 
A£. : &,fi-h, de seconde main, se trouve en surcharge à gauche d'un grattage). — 3. mof : 
77] O »7 : noti. — ib. 4 : 50] P, Ὁ. Α om. — ib. 540] T ἈΠ sic. — ib. e3v»am] T esvn 
m. — ib. aeq] O acto ; A 0m. — ^. ANek — on7yy] P, T ane : ?Ulv : 2?nA τ: ATL 
"r; O fik : T Ue : 99D : 644. : TODA, : avg; : aav : 52? : 57h75; Α ANE : ofiznt τ Ὁ 
Viv : 2?BA τ 84. τ ΤῺΔ : APO : Λήδαν : 547" (le nom propre Τπὰ : xi, de seconde 
main, est en surcharge; un autre nom propre, de seconde main aussi, se trouve sur un 
grattage : WAA : Xe77). — 6. oflav*s2/r] À. o flavtarr ip : sc. — 7. 7r 1710] P 7r8718 ; O 5 
47]^h sic. — ib. *jav 39r] O "ava«t. — ib. w^ü : 5av] Ὁ ἔπιον; .A Fav. 


2. Monr ΡῈ sarvT Luc, sTYLITE. 


En ce jour aussi mourut saint Luc (Louqàs), stylite. 
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. 


3. ManRTvyRE D'ÀnnaA Yrwsín. 


En ce jour aussi est saint Abba Yemsáh, martyr. 
Que sa priére et sa bénédiction soient avec nous. Amen. Amen 


II. — Revision ou Vulgate. 
4. SALÁM ^ SAINT GRÉGOIRE, PATRIARCHE D'ÁRMÉNIE. 
Salut à Grégoire qui supporta le tourment : 


La nuit, le froid et le jour, la chaleur, 
Pendant quinze ans, lorsqu'il eut été jeté dans une fosse. 


A Ado S 


l1 .9 2) 1. 


E ute 


[255] LE 45 TAHSCHASCIH. 797 


0(0^2? : AACLT : IT ARD : wq s 
AM : "TOC : A: : f1^(Fh : Ae -:: 


(1^7? : Atc hh : nzgzeom : qo] s 

fl^-fià : “4. τ &7F2E A τ mgzpPHRA : 99D τ ompdm s 
a»Pó& : Aav- : (45.0 τ ADD : ρ,7: 4, "ἡ - 

AóCd"T : hio : A71 : &aecó τ Kon Ὁ 

ΠΛ ΔΊ : (HT : AO : 55m τ: 


(^7" : Ah : An : &3"A; :: 
e» : (Zt T : 0720, ::: 
10 O0: : (b : 1.4ἱλλ᾽ Ow : 9" Ch : fd: AED : 40 “: 


1. 00477] 0, Α 0m. e, — ib. ane] O tanzt sic. ib, WFANn£] O ΤΑΝΕ sc; A 
Arb: T AYWWWEos. —— 2. χω O om. ib. tv] Α en surcharze. 


"λσν ὦ Α lcs 
lettres av sont de seconde main. — 4. egratA] A en surcharze ἃ 


P se onde moin 
ib. 25] Ὁ «vna sic. — 5-6. ^nm : rA ATI s ACE : ἢν» A cc qui correspond à ce 


vers de P est illisible, sauf le mot δὺς". exte de seconde main : le text primitif de A 


a été gratté. — 5. nm] Ὁ a»4. — Ὁ. &r«&A2"71] O 1: Ἀ“"Ἴ. 6. hm] A em sc 
7. £flAo] O om. — ib, s310,7]] P 530-7. 


Salut à la vieille femme qui le servit bien, 
En lui jetant en cachette de la nourriture. 


5. SALAM ^ SAINT Luc, sTYLITI 


Salut à Luc qui a subi la peine. 

ll combattit et lutta, dans un. vétement. de fer," avec le. demon (ma 
tómà). 

Réglant l'abstinenee pour son estomae vide, 

Jusqu'à ce que fussent achevés les jours de son jeüne qui durait six. joi 


Le jour du dimanche il ne mangeait qu'un petit pau. 
6. SALAM & Mna. Yrwusiin 


Salut à toi, Abba Yemsaáh, 

Trésor de bénédiction et de purete 

Conduis-moi dans le palais de la 1010 pai l'excellenee de ta 
neuse, 


798 LE LIVRE DU SYNAXAIRE. [256] 


A9" IP & : DIPAT : ΟἾΔ: ΠΟΔΊ : deb 2: : 4h ::: 
fia» : 72€. : A4:^7] : fl^ : £E996 : AU x 


III. — Propre. 


eftt: ὁΔΊ : hófl : ó&a : fihé : ἈΠἔῚ : n2 n0HE? n : fA. : 79. 

M To: DEC : AH : Eirbé- 999? : fé : A9" FUax-n : oegiv*7"A : AE£eé : 
103 vb. A9" A0" C6 :: δ 

A". h^flduC : £9"cht? : (Ia: : αι dá : TIE. : AL ἠτἢ : δον : 459? :: 


(1^7? : Δ : 20A2.h : nre :: 

AT : ni : dope, : 

h P nm, n : 7515 .ἢ : A7 : EHC : ov me, ::: 

^7" : "FUa-n : Atv zoe : fe, ::: 10 
0^2" AÓCG. : A17" h τ AE :: 


1. zT] Α 0m. — ib. en7"nn] Ὁ ^^ : n7. — 6. 71£ : n fi-n] A en surcharge et de 
seconde main; un aulre nom propre, de seconde main aussi, se trouve sur un grattaze : 
WüAA : XeUn — 7. 50A460] Ὁ AnZzAm GIC. — 9. 77780] Ὁ 7701€. — ib. grüc] 0 gca.. — 
10. Tva-n] Ὁ 1: ὦ ἢ. — ib. qme] Ὁ amc. — 11. 7775] O 5«an. 


Loin des paroles des pécheurs et de ceux dont, au jour de l'examen et du 
jugement, 
Les lamentations feront du bruit comme l'eau nombreuse des fleuves. 


III. — Propre. 
7. 'TRAVERSÉE D'UN FLEUVE PAR ABBA l]iwosriíTÉWos. 


En ce jour aussi est la traversée d'un fleuve par notre Pere 'Ewostátéwos 
EG. Bur le manteau glorieux de sa pauvreté, en apaisaut le fleuve de l'agitation 
103 v* b. et en faisant sortir les montagnes du * repos. 

Que le Seigneur ait pitié par sa prieére de son cher Nagada-'lyasous pour 
les siecles des siecles. 


Je dis salut à ton manteau glorieux, 

Qui devint pour toi un navire, 

'"Ewostátéwos, alors qu'il rendit prodigieux ton voyage. 
Il apaisa le fleuve de l'agitation 

Et il tira les montagnes du repos. 


METCoK——vr.t m 


TABLE DES MATIERES 


DU TOME XV 


- bi )CUMENTS RELATIFS AU CONCILE DE FLORENCE. — 
1. LA QUESTION DU PURGATOIRE A FERRARE, 


τ τσ "ROM W-*op qd", p.2& é à» 9 ὁ. Φ' 5» 9 9 ὁ v^» ὁ ὁ a ὁ 


; - — Les 1 TROPHÉES DE DAMAS. 
" m te Te ΕΣ RETE LITRO κι οι TP 


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DNE: 


B CS! au wm" A eU. 9 6 ὁ 9.9 Ὁ ὦ 


^ E Texte arménien ΒΕ uU Mir sr S PRESE TE TE EE REO E RC τω 


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ss I, — - PHILOXENE DE: MABBOUG. DE UNO E SANCTA TRINITATE 
-... INCORPORATO ET PASSO. (Dissertations I et II). 


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E T ἰ πὰ οἐὁοΨσὍὁοὁὌὁΠοΡορΠΡΙ ΝΥ προ τὸ 8 
ἕν Σ 
c. V. — LE SYNAXAIRE ÉTIHOPIEN (ΤΥ, Le moís de Tahschasch. 


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